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#60 - Et si l'égoïsme était de ne pas être soi ? cover
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Oser l'âme

#60 - Et si l'égoïsme était de ne pas être soi ?

#60 - Et si l'égoïsme était de ne pas être soi ?

13min |24/03/2025|

41

Play
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Description

🎧🦋Bienvenue dans l'épisode #60 - Et si l'égoïsme était de ne pas être soi ? du podcast "Oser l'âme "


😉On croit que s’oublier pour les autres est noble. Qu’oser briller, dire non, se choisir, c’est de l’égoïsme. Mais si c’était tout l’inverse ?

Dans mon travail en thérapie, je vois souvent des femmes – et des hommes – convaincus qu’il faut s’effacer pour être aimés. Qu’il faut faire plaisir, se taire, s’adapter. Et ils s’épuisent. Ils perdent leur feu. Ils deviennent l’ombre d’eux-mêmes.


🙏Alors posons cette question, ensemble : et si ne pas oser être soi, c’était priver le monde d’un trésor ?


🦋On a été conditionnés à croire que l’amour, c’est se sacrifier. Que plus tu donnes, plus tu t’oublies, plus tu es une "bonne personne". Mais ce modèle ne tient pas. Il finit en burn-out, en frustration, en vie tiède.

Pourquoi ? Parce que quand tu n’es pas toi, il manque quelqu’un. Et ce quelqu’un, c’est justement toi.

Tu ne rends pas service au monde en t’éteignant. Tu rends service au monde en étant pleinement vivant.


🦋Marianne Williamson l’a écrit avec des mots qui résonnent fort :
« Notre plus grande peur n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur est que nous soyons puissants au-delà de toute limite. »


Cette lumière en toi, tu la sens. Tu sais qu’elle est là. Mais elle te fait peur. Parce qu’elle te demande de sortir du rang. D’arrêter de te cacher. D’assumer ta force, ta beauté, ta vérité.

Et souvent, on se raconte que ce serait "égoïste" de prendre cette place.

Mais la vraie question est : qui parle en toi quand tu dis ça ? Ton âme ? Ou ton égo ? 😉


💫Quand tu t’effaces par peur de déranger, quand tu dis oui alors que tu penses non, quand tu minimises ta lumière… ce n’est pas ton âme qui agit. C’est ton égo qui se protège.

L’égo ne veut pas de vagues. Il veut être aimé, validé, tranquille.

Mais cette tranquillité a un prix : ta vérité.

Et c’est là le vrai égo-isme – au sens littéral du mot : c’est agir depuis l’égo, au lieu d’agir depuis l’âme.


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


🌼💕Si cela t'intéresse : 

- Inscris toi à la newsletter :  ici  

- Tu peux lire La médiumnité spirituelle 

- Pour les formations en psychogénéalogie ou chamanisme en ligne : https://www.ifpia.fr/e-learning.n.htm

- Pour les formations en présentiel : https://www.ifpia.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je veux te parler d'un paradoxe souvent mal compris. Croire que s'effacer, se sacrifier, s'oublier pour les autres est une forme de générosité. Alors qu'en réalité, c'est une fuite et pire encore, un acte d'égoïsme caché. Et si ne pas être soi, c'était cela, le véritable égoïsme. Bonjour et bienvenue sur Osélam. Le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris, je suis passionnée par le prendre soin, la thérapie, la spiritualité. J'enseigne à l'IFPIA, la psychogénéalogie éventuelle, l'EPSO et l'EFJS. Le MDR transpersonnel et plein d'autres choses, je suis également autrice. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur, te glacer, chanter ton âme. Chaque épisode est une édification et une autre exposition. Pour exprimer plus haut, on s'épargne. On nous a souvent appris que s'occuper de soi, s'écouter, suivre ce qui nous fait vibrer, était une forme d'égoïsme. mais si tu ne t'autorises pas à être pleinement qui tu es si tu renies ce qui te rend vivant comment peux-tu espérer offrir au monde ce qu'il attend de toi imagine un peintre qui par peur de ne pas être à la hauteur refuse de poser son pinceau sur la toile il pense que s'effacer est un acte d'humilité mais en réalité il prive le monde d'une œuvre qui aurait pu toucher quelqu'un éveiller une émotion inspirer un regard neuf sur la vie. Dans mon cabinet de thérapie, je rencontre souvent des personnes qui s'empêchent d'être elles-mêmes par peur de blesser ou de déranger. Par exemple, je me souviens d'une femme qui venait là en séance pour un épuisement. Elle pleurait beaucoup, elle se sentait vide, mais elle ne comprenait pas pourquoi. En explorant ensemble, Elle réalise qu'elle passe son temps à faire plaisir aux autres, à son conjoint, à ses enfants, à ses collègues. On a tous fait ça à certains moments de notre vie. Elle ne s'autorise jamais à dire non. Elle croit que c'est une preuve d'amour. Mais en réalité, elle s'épuise et devient de plus en plus frustrée, irritable, fermée. que je lui fais comprendre qu'en ne s'occupant pas d'elle-même elle prive aussi les autres de sa véritable essence, de sa véritable présence, il y a un déclic en elle, quelque chose bascule. Elle réalise que ne pas s'autoriser à être soi, c'est se couper de la vie. Et au final, se couper des autres aussi. On pourrait croire que s'effacer pour ne pas déranger est une marque d'humilité. Mais en vérité, c'est souvent l'ego qui parle. Se préoccuper constamment de ses peurs, de ses manques, de ce que les autres vont penser, c'est cela être égoïste en deux mots. Un exemple classique en thérapie, c'est cette personne qui a peur d'affirmer ce qu'elle veut parce qu'elle craint de prendre trop de place. Je me souviens d'un proche à qui on a proposé une promotion. Et je me souviens très bien de sa réaction qui m'avait surprise. Il voulait refuser cette promotion parce qu'il avait cette croyance qu'il ne le méritait pas, déjà, et qu'il allait être se faire passer pour quelqu'un d'ambitieux et qu'il allait prendre la place de quelqu'un qui le méritait vraiment. Et il disait « je préfère rester à ma place » . Quand je lui ai demandé à qui cette peur appartenait, et est-ce que c'était vraiment lui qui pensait ça en fait, ou bien est-ce que c'était une voix extérieure qui le limitait, en fait il s'est rendu compte que... Ne pas être à sa place où la peur de déranger, la peur de paraître ambitieux venait de croyances familiales, de l'histoire familiale qui véhiculait... Une injonction à la discrétion, à l'humilité. En réalité, il ne veut pas être jugé. Mais cette peur, c'est son égo qui la fabrique. Parce qu'en refusant d'oser, il se protège d'un regard extérieur. Mais il se prive aussi d'une vie qui le rendrait heureux et une vie qui est ce qu'il y a de plus juste pour lui en fait. Ce qui résonne totalement avec qui il est, sa personnalité. L'ego nous enferme dans des jeux de rôle. L'âme, elle, elle veut la liberté, elle veut l'authenticité. Mariam Williamson l'exprime avec une très belle justesse. Dans le texte qu'elle a écrit, elle dit « Notre plus grande peur n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur est que nous soyons puissants. » au-delà de toute limite. Cette lumière en nous est puissante, et c'est souvent ce qu'on craint le plus, parce que s'assumer, assumer sa grandeur, c'est sortir de nos excuses. Des petites habitudes de retrait, ou des petites habitudes inconfortables, mais qui nous conviennent quand même, parce que c'est du connu. Se montrer, c'est briller, c'est peut-être déranger. Et paradoxalement, en refusant cette lumière, on tombe dans une forme d'égoïsme. Un égocentrisme inversé, discret mais bien réel. Parce que tu agis depuis l'ego, pas depuis l'âme. L'ego veut se cacher, se faire tout petit pour ne pas risquer de se perdre ou de disparaître. L'âme, elle, elle veut rayonner. Alors quand on refuse notre lumière, ce n'est pas de l'humilité, mais c'est une peur déguisée. C'est un égo qui se fait passer pour modeste. Mais le vrai courage, c'est de laisser la lumière passer à travers soi. Même si cela semble éclairer trop fort, même si cela secoue. Et si tout se jouait dans l'instant présent ? Et si le « ici et maintenant » permettait de passer de l'égoïsme à la générosité ? Je me souviens d'une femme qui venait consulter, rongée par l'anxiété, toujours en train de penser à ce qu'elle aurait pu mieux faire hier, ou à ce qui aurait pu arriver demain. Elle était enfermée dans son mental, incapable d'être pleinement là, ici et maintenant. Un jour, je lui propose un exercice tout simple. Fermez les yeux, prenez une respiration et ressentez simplement ce qui est là maintenant. Ni hier, ni demain, juste maintenant. Elle a ouvert les yeux, très émue, et elle m'a dit « c'est la première fois depuis longtemps que je me sens en paix » . Quand on est dans le présent, il n'y a plus de place pour la peur, plus de place pour les regrets ou les projections. Il n'y a... que la vie qui s'écoule. Dans le ici et maintenant, on est simplement observateur. Ce n'est pas qu'il n'y a plus de peur, ni plus d'anxiété, c'est que ça nous permet simplement de prendre un pas de recul et d'observer ce qui est là, sans se raconter d'histoire. On passe notre temps à ressentir des choses. et à essayer d'interpréter, d'analyser, de changer ce qui est là, de changer l'émotion, de comment on pourrait la changer, de comment les autres vont nous percevoir, de ce que cela implique. Alors que quand on est dans le ici et maintenant, c'est pas qu'il n'y a plus d'émotion ni de sensation, c'est que simplement on peut les observer sans se raconter d'histoire, sans blablater. Et la générosité peut-être qu'elle est à cet endroit-là. Parce qu'en fait, quand on est dans le ici et maintenant, on est complètement disponible à ce qui est. Quand on est présent, on ne donne pas aux autres depuis un manque ou depuis une peur ou une attente. On peut partager à partir d'un espace plein. Un espace d'accueil dans l'observation de ce qui est et de ce qui se passe. Donc ça veut dire que ce n'est pas la peur et les angoisses qui mènent nos actions ou qui mènent notre relation. C'est vraiment à partir de cet espace où on est capable d'accueillir tout ce qui est sans jugement et sans attente. Oser être soi et... véritablement un acte de courage et d'amour. Et la générosité, elle est là aussi. Alors aujourd'hui, je te pose cette question. Que pourrais-tu faire pour toi, aujourd'hui, pour oser être, pour exprimer ta lumière, pour oser partager quelque chose qui nourrit ton âme ? Un instant de silence, un projet qui sommeille en toi depuis trop longtemps, un nom que tu n'as jamais osé dire. Je repense à cette femme qui après des mois de travail sur elle est venue en séance avec un sourire, éclatant une joie de vivre très intense. Et simplement qui me dit « j'ai enfin pris un week-end juste pour moi, sans culpabiliser » . Et vous savez quoi ? Ma famille était ravie, parce qu'ils m'ont retrouvée détendue, disponible, heureuse. Et j'ai compris que prendre soin de moi, c'était aussi leur offrir toute la joie, tout le bonheur que j'avais à l'intérieur de moi. Oser être soi, ce n'est pas un chemin de facilité, c'est un acte de courage. Et un engagement envers la vie. Mais souviens-toi, le monde n'a pas besoin de copies conformes. Il a besoin de toi, dans ta vérité, dans ta lumière, dans ton feu intérieur. L'âme veut que tu sois libre. Pas enfermé dans les peurs de ton égo, pas prisonnier du regard des autres. Libre. Et cette liberté, elle commence ici et maintenant. Alors ose ! Ose être, ose vivre, ose offrir au monde ce qu'il y a de plus vibrant de toi-même. Merci d'avoir pris ce temps avec moi aujourd'hui. Si cet épisode t'a touché, partage-le à quelqu'un qui en aura besoin et surtout prends soin de toi, non pas par égoïsme mais par amour. et par générosité. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter, et je viens. Et à très bientôt pour un nouvel épisode.

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😉On croit que s’oublier pour les autres est noble. Qu’oser briller, dire non, se choisir, c’est de l’égoïsme. Mais si c’était tout l’inverse ?

Dans mon travail en thérapie, je vois souvent des femmes – et des hommes – convaincus qu’il faut s’effacer pour être aimés. Qu’il faut faire plaisir, se taire, s’adapter. Et ils s’épuisent. Ils perdent leur feu. Ils deviennent l’ombre d’eux-mêmes.


🙏Alors posons cette question, ensemble : et si ne pas oser être soi, c’était priver le monde d’un trésor ?


🦋On a été conditionnés à croire que l’amour, c’est se sacrifier. Que plus tu donnes, plus tu t’oublies, plus tu es une "bonne personne". Mais ce modèle ne tient pas. Il finit en burn-out, en frustration, en vie tiède.

Pourquoi ? Parce que quand tu n’es pas toi, il manque quelqu’un. Et ce quelqu’un, c’est justement toi.

Tu ne rends pas service au monde en t’éteignant. Tu rends service au monde en étant pleinement vivant.


🦋Marianne Williamson l’a écrit avec des mots qui résonnent fort :
« Notre plus grande peur n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur est que nous soyons puissants au-delà de toute limite. »


Cette lumière en toi, tu la sens. Tu sais qu’elle est là. Mais elle te fait peur. Parce qu’elle te demande de sortir du rang. D’arrêter de te cacher. D’assumer ta force, ta beauté, ta vérité.

Et souvent, on se raconte que ce serait "égoïste" de prendre cette place.

Mais la vraie question est : qui parle en toi quand tu dis ça ? Ton âme ? Ou ton égo ? 😉


💫Quand tu t’effaces par peur de déranger, quand tu dis oui alors que tu penses non, quand tu minimises ta lumière… ce n’est pas ton âme qui agit. C’est ton égo qui se protège.

L’égo ne veut pas de vagues. Il veut être aimé, validé, tranquille.

Mais cette tranquillité a un prix : ta vérité.

Et c’est là le vrai égo-isme – au sens littéral du mot : c’est agir depuis l’égo, au lieu d’agir depuis l’âme.


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je veux te parler d'un paradoxe souvent mal compris. Croire que s'effacer, se sacrifier, s'oublier pour les autres est une forme de générosité. Alors qu'en réalité, c'est une fuite et pire encore, un acte d'égoïsme caché. Et si ne pas être soi, c'était cela, le véritable égoïsme. Bonjour et bienvenue sur Osélam. Le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris, je suis passionnée par le prendre soin, la thérapie, la spiritualité. J'enseigne à l'IFPIA, la psychogénéalogie éventuelle, l'EPSO et l'EFJS. Le MDR transpersonnel et plein d'autres choses, je suis également autrice. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur, te glacer, chanter ton âme. Chaque épisode est une édification et une autre exposition. Pour exprimer plus haut, on s'épargne. On nous a souvent appris que s'occuper de soi, s'écouter, suivre ce qui nous fait vibrer, était une forme d'égoïsme. mais si tu ne t'autorises pas à être pleinement qui tu es si tu renies ce qui te rend vivant comment peux-tu espérer offrir au monde ce qu'il attend de toi imagine un peintre qui par peur de ne pas être à la hauteur refuse de poser son pinceau sur la toile il pense que s'effacer est un acte d'humilité mais en réalité il prive le monde d'une œuvre qui aurait pu toucher quelqu'un éveiller une émotion inspirer un regard neuf sur la vie. Dans mon cabinet de thérapie, je rencontre souvent des personnes qui s'empêchent d'être elles-mêmes par peur de blesser ou de déranger. Par exemple, je me souviens d'une femme qui venait là en séance pour un épuisement. Elle pleurait beaucoup, elle se sentait vide, mais elle ne comprenait pas pourquoi. En explorant ensemble, Elle réalise qu'elle passe son temps à faire plaisir aux autres, à son conjoint, à ses enfants, à ses collègues. On a tous fait ça à certains moments de notre vie. Elle ne s'autorise jamais à dire non. Elle croit que c'est une preuve d'amour. Mais en réalité, elle s'épuise et devient de plus en plus frustrée, irritable, fermée. que je lui fais comprendre qu'en ne s'occupant pas d'elle-même elle prive aussi les autres de sa véritable essence, de sa véritable présence, il y a un déclic en elle, quelque chose bascule. Elle réalise que ne pas s'autoriser à être soi, c'est se couper de la vie. Et au final, se couper des autres aussi. On pourrait croire que s'effacer pour ne pas déranger est une marque d'humilité. Mais en vérité, c'est souvent l'ego qui parle. Se préoccuper constamment de ses peurs, de ses manques, de ce que les autres vont penser, c'est cela être égoïste en deux mots. Un exemple classique en thérapie, c'est cette personne qui a peur d'affirmer ce qu'elle veut parce qu'elle craint de prendre trop de place. Je me souviens d'un proche à qui on a proposé une promotion. Et je me souviens très bien de sa réaction qui m'avait surprise. Il voulait refuser cette promotion parce qu'il avait cette croyance qu'il ne le méritait pas, déjà, et qu'il allait être se faire passer pour quelqu'un d'ambitieux et qu'il allait prendre la place de quelqu'un qui le méritait vraiment. Et il disait « je préfère rester à ma place » . Quand je lui ai demandé à qui cette peur appartenait, et est-ce que c'était vraiment lui qui pensait ça en fait, ou bien est-ce que c'était une voix extérieure qui le limitait, en fait il s'est rendu compte que... Ne pas être à sa place où la peur de déranger, la peur de paraître ambitieux venait de croyances familiales, de l'histoire familiale qui véhiculait... Une injonction à la discrétion, à l'humilité. En réalité, il ne veut pas être jugé. Mais cette peur, c'est son égo qui la fabrique. Parce qu'en refusant d'oser, il se protège d'un regard extérieur. Mais il se prive aussi d'une vie qui le rendrait heureux et une vie qui est ce qu'il y a de plus juste pour lui en fait. Ce qui résonne totalement avec qui il est, sa personnalité. L'ego nous enferme dans des jeux de rôle. L'âme, elle, elle veut la liberté, elle veut l'authenticité. Mariam Williamson l'exprime avec une très belle justesse. Dans le texte qu'elle a écrit, elle dit « Notre plus grande peur n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur est que nous soyons puissants. » au-delà de toute limite. Cette lumière en nous est puissante, et c'est souvent ce qu'on craint le plus, parce que s'assumer, assumer sa grandeur, c'est sortir de nos excuses. Des petites habitudes de retrait, ou des petites habitudes inconfortables, mais qui nous conviennent quand même, parce que c'est du connu. Se montrer, c'est briller, c'est peut-être déranger. Et paradoxalement, en refusant cette lumière, on tombe dans une forme d'égoïsme. Un égocentrisme inversé, discret mais bien réel. Parce que tu agis depuis l'ego, pas depuis l'âme. L'ego veut se cacher, se faire tout petit pour ne pas risquer de se perdre ou de disparaître. L'âme, elle, elle veut rayonner. Alors quand on refuse notre lumière, ce n'est pas de l'humilité, mais c'est une peur déguisée. C'est un égo qui se fait passer pour modeste. Mais le vrai courage, c'est de laisser la lumière passer à travers soi. Même si cela semble éclairer trop fort, même si cela secoue. Et si tout se jouait dans l'instant présent ? Et si le « ici et maintenant » permettait de passer de l'égoïsme à la générosité ? Je me souviens d'une femme qui venait consulter, rongée par l'anxiété, toujours en train de penser à ce qu'elle aurait pu mieux faire hier, ou à ce qui aurait pu arriver demain. Elle était enfermée dans son mental, incapable d'être pleinement là, ici et maintenant. Un jour, je lui propose un exercice tout simple. Fermez les yeux, prenez une respiration et ressentez simplement ce qui est là maintenant. Ni hier, ni demain, juste maintenant. Elle a ouvert les yeux, très émue, et elle m'a dit « c'est la première fois depuis longtemps que je me sens en paix » . Quand on est dans le présent, il n'y a plus de place pour la peur, plus de place pour les regrets ou les projections. Il n'y a... que la vie qui s'écoule. Dans le ici et maintenant, on est simplement observateur. Ce n'est pas qu'il n'y a plus de peur, ni plus d'anxiété, c'est que ça nous permet simplement de prendre un pas de recul et d'observer ce qui est là, sans se raconter d'histoire. On passe notre temps à ressentir des choses. et à essayer d'interpréter, d'analyser, de changer ce qui est là, de changer l'émotion, de comment on pourrait la changer, de comment les autres vont nous percevoir, de ce que cela implique. Alors que quand on est dans le ici et maintenant, c'est pas qu'il n'y a plus d'émotion ni de sensation, c'est que simplement on peut les observer sans se raconter d'histoire, sans blablater. Et la générosité peut-être qu'elle est à cet endroit-là. Parce qu'en fait, quand on est dans le ici et maintenant, on est complètement disponible à ce qui est. Quand on est présent, on ne donne pas aux autres depuis un manque ou depuis une peur ou une attente. On peut partager à partir d'un espace plein. Un espace d'accueil dans l'observation de ce qui est et de ce qui se passe. Donc ça veut dire que ce n'est pas la peur et les angoisses qui mènent nos actions ou qui mènent notre relation. C'est vraiment à partir de cet espace où on est capable d'accueillir tout ce qui est sans jugement et sans attente. Oser être soi et... véritablement un acte de courage et d'amour. Et la générosité, elle est là aussi. Alors aujourd'hui, je te pose cette question. Que pourrais-tu faire pour toi, aujourd'hui, pour oser être, pour exprimer ta lumière, pour oser partager quelque chose qui nourrit ton âme ? Un instant de silence, un projet qui sommeille en toi depuis trop longtemps, un nom que tu n'as jamais osé dire. Je repense à cette femme qui après des mois de travail sur elle est venue en séance avec un sourire, éclatant une joie de vivre très intense. Et simplement qui me dit « j'ai enfin pris un week-end juste pour moi, sans culpabiliser » . Et vous savez quoi ? Ma famille était ravie, parce qu'ils m'ont retrouvée détendue, disponible, heureuse. Et j'ai compris que prendre soin de moi, c'était aussi leur offrir toute la joie, tout le bonheur que j'avais à l'intérieur de moi. Oser être soi, ce n'est pas un chemin de facilité, c'est un acte de courage. Et un engagement envers la vie. Mais souviens-toi, le monde n'a pas besoin de copies conformes. Il a besoin de toi, dans ta vérité, dans ta lumière, dans ton feu intérieur. L'âme veut que tu sois libre. Pas enfermé dans les peurs de ton égo, pas prisonnier du regard des autres. Libre. Et cette liberté, elle commence ici et maintenant. Alors ose ! Ose être, ose vivre, ose offrir au monde ce qu'il y a de plus vibrant de toi-même. Merci d'avoir pris ce temps avec moi aujourd'hui. Si cet épisode t'a touché, partage-le à quelqu'un qui en aura besoin et surtout prends soin de toi, non pas par égoïsme mais par amour. et par générosité. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter, et je viens. Et à très bientôt pour un nouvel épisode.

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😉On croit que s’oublier pour les autres est noble. Qu’oser briller, dire non, se choisir, c’est de l’égoïsme. Mais si c’était tout l’inverse ?

Dans mon travail en thérapie, je vois souvent des femmes – et des hommes – convaincus qu’il faut s’effacer pour être aimés. Qu’il faut faire plaisir, se taire, s’adapter. Et ils s’épuisent. Ils perdent leur feu. Ils deviennent l’ombre d’eux-mêmes.


🙏Alors posons cette question, ensemble : et si ne pas oser être soi, c’était priver le monde d’un trésor ?


🦋On a été conditionnés à croire que l’amour, c’est se sacrifier. Que plus tu donnes, plus tu t’oublies, plus tu es une "bonne personne". Mais ce modèle ne tient pas. Il finit en burn-out, en frustration, en vie tiède.

Pourquoi ? Parce que quand tu n’es pas toi, il manque quelqu’un. Et ce quelqu’un, c’est justement toi.

Tu ne rends pas service au monde en t’éteignant. Tu rends service au monde en étant pleinement vivant.


🦋Marianne Williamson l’a écrit avec des mots qui résonnent fort :
« Notre plus grande peur n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur est que nous soyons puissants au-delà de toute limite. »


Cette lumière en toi, tu la sens. Tu sais qu’elle est là. Mais elle te fait peur. Parce qu’elle te demande de sortir du rang. D’arrêter de te cacher. D’assumer ta force, ta beauté, ta vérité.

Et souvent, on se raconte que ce serait "égoïste" de prendre cette place.

Mais la vraie question est : qui parle en toi quand tu dis ça ? Ton âme ? Ou ton égo ? 😉


💫Quand tu t’effaces par peur de déranger, quand tu dis oui alors que tu penses non, quand tu minimises ta lumière… ce n’est pas ton âme qui agit. C’est ton égo qui se protège.

L’égo ne veut pas de vagues. Il veut être aimé, validé, tranquille.

Mais cette tranquillité a un prix : ta vérité.

Et c’est là le vrai égo-isme – au sens littéral du mot : c’est agir depuis l’égo, au lieu d’agir depuis l’âme.


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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je veux te parler d'un paradoxe souvent mal compris. Croire que s'effacer, se sacrifier, s'oublier pour les autres est une forme de générosité. Alors qu'en réalité, c'est une fuite et pire encore, un acte d'égoïsme caché. Et si ne pas être soi, c'était cela, le véritable égoïsme. Bonjour et bienvenue sur Osélam. Le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris, je suis passionnée par le prendre soin, la thérapie, la spiritualité. J'enseigne à l'IFPIA, la psychogénéalogie éventuelle, l'EPSO et l'EFJS. Le MDR transpersonnel et plein d'autres choses, je suis également autrice. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur, te glacer, chanter ton âme. Chaque épisode est une édification et une autre exposition. Pour exprimer plus haut, on s'épargne. On nous a souvent appris que s'occuper de soi, s'écouter, suivre ce qui nous fait vibrer, était une forme d'égoïsme. mais si tu ne t'autorises pas à être pleinement qui tu es si tu renies ce qui te rend vivant comment peux-tu espérer offrir au monde ce qu'il attend de toi imagine un peintre qui par peur de ne pas être à la hauteur refuse de poser son pinceau sur la toile il pense que s'effacer est un acte d'humilité mais en réalité il prive le monde d'une œuvre qui aurait pu toucher quelqu'un éveiller une émotion inspirer un regard neuf sur la vie. Dans mon cabinet de thérapie, je rencontre souvent des personnes qui s'empêchent d'être elles-mêmes par peur de blesser ou de déranger. Par exemple, je me souviens d'une femme qui venait là en séance pour un épuisement. Elle pleurait beaucoup, elle se sentait vide, mais elle ne comprenait pas pourquoi. En explorant ensemble, Elle réalise qu'elle passe son temps à faire plaisir aux autres, à son conjoint, à ses enfants, à ses collègues. On a tous fait ça à certains moments de notre vie. Elle ne s'autorise jamais à dire non. Elle croit que c'est une preuve d'amour. Mais en réalité, elle s'épuise et devient de plus en plus frustrée, irritable, fermée. que je lui fais comprendre qu'en ne s'occupant pas d'elle-même elle prive aussi les autres de sa véritable essence, de sa véritable présence, il y a un déclic en elle, quelque chose bascule. Elle réalise que ne pas s'autoriser à être soi, c'est se couper de la vie. Et au final, se couper des autres aussi. On pourrait croire que s'effacer pour ne pas déranger est une marque d'humilité. Mais en vérité, c'est souvent l'ego qui parle. Se préoccuper constamment de ses peurs, de ses manques, de ce que les autres vont penser, c'est cela être égoïste en deux mots. Un exemple classique en thérapie, c'est cette personne qui a peur d'affirmer ce qu'elle veut parce qu'elle craint de prendre trop de place. Je me souviens d'un proche à qui on a proposé une promotion. Et je me souviens très bien de sa réaction qui m'avait surprise. Il voulait refuser cette promotion parce qu'il avait cette croyance qu'il ne le méritait pas, déjà, et qu'il allait être se faire passer pour quelqu'un d'ambitieux et qu'il allait prendre la place de quelqu'un qui le méritait vraiment. Et il disait « je préfère rester à ma place » . Quand je lui ai demandé à qui cette peur appartenait, et est-ce que c'était vraiment lui qui pensait ça en fait, ou bien est-ce que c'était une voix extérieure qui le limitait, en fait il s'est rendu compte que... Ne pas être à sa place où la peur de déranger, la peur de paraître ambitieux venait de croyances familiales, de l'histoire familiale qui véhiculait... Une injonction à la discrétion, à l'humilité. En réalité, il ne veut pas être jugé. Mais cette peur, c'est son égo qui la fabrique. Parce qu'en refusant d'oser, il se protège d'un regard extérieur. Mais il se prive aussi d'une vie qui le rendrait heureux et une vie qui est ce qu'il y a de plus juste pour lui en fait. Ce qui résonne totalement avec qui il est, sa personnalité. L'ego nous enferme dans des jeux de rôle. L'âme, elle, elle veut la liberté, elle veut l'authenticité. Mariam Williamson l'exprime avec une très belle justesse. Dans le texte qu'elle a écrit, elle dit « Notre plus grande peur n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur est que nous soyons puissants. » au-delà de toute limite. Cette lumière en nous est puissante, et c'est souvent ce qu'on craint le plus, parce que s'assumer, assumer sa grandeur, c'est sortir de nos excuses. Des petites habitudes de retrait, ou des petites habitudes inconfortables, mais qui nous conviennent quand même, parce que c'est du connu. Se montrer, c'est briller, c'est peut-être déranger. Et paradoxalement, en refusant cette lumière, on tombe dans une forme d'égoïsme. Un égocentrisme inversé, discret mais bien réel. Parce que tu agis depuis l'ego, pas depuis l'âme. L'ego veut se cacher, se faire tout petit pour ne pas risquer de se perdre ou de disparaître. L'âme, elle, elle veut rayonner. Alors quand on refuse notre lumière, ce n'est pas de l'humilité, mais c'est une peur déguisée. C'est un égo qui se fait passer pour modeste. Mais le vrai courage, c'est de laisser la lumière passer à travers soi. Même si cela semble éclairer trop fort, même si cela secoue. Et si tout se jouait dans l'instant présent ? Et si le « ici et maintenant » permettait de passer de l'égoïsme à la générosité ? Je me souviens d'une femme qui venait consulter, rongée par l'anxiété, toujours en train de penser à ce qu'elle aurait pu mieux faire hier, ou à ce qui aurait pu arriver demain. Elle était enfermée dans son mental, incapable d'être pleinement là, ici et maintenant. Un jour, je lui propose un exercice tout simple. Fermez les yeux, prenez une respiration et ressentez simplement ce qui est là maintenant. Ni hier, ni demain, juste maintenant. Elle a ouvert les yeux, très émue, et elle m'a dit « c'est la première fois depuis longtemps que je me sens en paix » . Quand on est dans le présent, il n'y a plus de place pour la peur, plus de place pour les regrets ou les projections. Il n'y a... que la vie qui s'écoule. Dans le ici et maintenant, on est simplement observateur. Ce n'est pas qu'il n'y a plus de peur, ni plus d'anxiété, c'est que ça nous permet simplement de prendre un pas de recul et d'observer ce qui est là, sans se raconter d'histoire. On passe notre temps à ressentir des choses. et à essayer d'interpréter, d'analyser, de changer ce qui est là, de changer l'émotion, de comment on pourrait la changer, de comment les autres vont nous percevoir, de ce que cela implique. Alors que quand on est dans le ici et maintenant, c'est pas qu'il n'y a plus d'émotion ni de sensation, c'est que simplement on peut les observer sans se raconter d'histoire, sans blablater. Et la générosité peut-être qu'elle est à cet endroit-là. Parce qu'en fait, quand on est dans le ici et maintenant, on est complètement disponible à ce qui est. Quand on est présent, on ne donne pas aux autres depuis un manque ou depuis une peur ou une attente. On peut partager à partir d'un espace plein. Un espace d'accueil dans l'observation de ce qui est et de ce qui se passe. Donc ça veut dire que ce n'est pas la peur et les angoisses qui mènent nos actions ou qui mènent notre relation. C'est vraiment à partir de cet espace où on est capable d'accueillir tout ce qui est sans jugement et sans attente. Oser être soi et... véritablement un acte de courage et d'amour. Et la générosité, elle est là aussi. Alors aujourd'hui, je te pose cette question. Que pourrais-tu faire pour toi, aujourd'hui, pour oser être, pour exprimer ta lumière, pour oser partager quelque chose qui nourrit ton âme ? Un instant de silence, un projet qui sommeille en toi depuis trop longtemps, un nom que tu n'as jamais osé dire. Je repense à cette femme qui après des mois de travail sur elle est venue en séance avec un sourire, éclatant une joie de vivre très intense. Et simplement qui me dit « j'ai enfin pris un week-end juste pour moi, sans culpabiliser » . Et vous savez quoi ? Ma famille était ravie, parce qu'ils m'ont retrouvée détendue, disponible, heureuse. Et j'ai compris que prendre soin de moi, c'était aussi leur offrir toute la joie, tout le bonheur que j'avais à l'intérieur de moi. Oser être soi, ce n'est pas un chemin de facilité, c'est un acte de courage. Et un engagement envers la vie. Mais souviens-toi, le monde n'a pas besoin de copies conformes. Il a besoin de toi, dans ta vérité, dans ta lumière, dans ton feu intérieur. L'âme veut que tu sois libre. Pas enfermé dans les peurs de ton égo, pas prisonnier du regard des autres. Libre. Et cette liberté, elle commence ici et maintenant. Alors ose ! Ose être, ose vivre, ose offrir au monde ce qu'il y a de plus vibrant de toi-même. Merci d'avoir pris ce temps avec moi aujourd'hui. Si cet épisode t'a touché, partage-le à quelqu'un qui en aura besoin et surtout prends soin de toi, non pas par égoïsme mais par amour. et par générosité. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter, et je viens. Et à très bientôt pour un nouvel épisode.

Description

🎧🦋Bienvenue dans l'épisode #60 - Et si l'égoïsme était de ne pas être soi ? du podcast "Oser l'âme "


😉On croit que s’oublier pour les autres est noble. Qu’oser briller, dire non, se choisir, c’est de l’égoïsme. Mais si c’était tout l’inverse ?

Dans mon travail en thérapie, je vois souvent des femmes – et des hommes – convaincus qu’il faut s’effacer pour être aimés. Qu’il faut faire plaisir, se taire, s’adapter. Et ils s’épuisent. Ils perdent leur feu. Ils deviennent l’ombre d’eux-mêmes.


🙏Alors posons cette question, ensemble : et si ne pas oser être soi, c’était priver le monde d’un trésor ?


🦋On a été conditionnés à croire que l’amour, c’est se sacrifier. Que plus tu donnes, plus tu t’oublies, plus tu es une "bonne personne". Mais ce modèle ne tient pas. Il finit en burn-out, en frustration, en vie tiède.

Pourquoi ? Parce que quand tu n’es pas toi, il manque quelqu’un. Et ce quelqu’un, c’est justement toi.

Tu ne rends pas service au monde en t’éteignant. Tu rends service au monde en étant pleinement vivant.


🦋Marianne Williamson l’a écrit avec des mots qui résonnent fort :
« Notre plus grande peur n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur est que nous soyons puissants au-delà de toute limite. »


Cette lumière en toi, tu la sens. Tu sais qu’elle est là. Mais elle te fait peur. Parce qu’elle te demande de sortir du rang. D’arrêter de te cacher. D’assumer ta force, ta beauté, ta vérité.

Et souvent, on se raconte que ce serait "égoïste" de prendre cette place.

Mais la vraie question est : qui parle en toi quand tu dis ça ? Ton âme ? Ou ton égo ? 😉


💫Quand tu t’effaces par peur de déranger, quand tu dis oui alors que tu penses non, quand tu minimises ta lumière… ce n’est pas ton âme qui agit. C’est ton égo qui se protège.

L’égo ne veut pas de vagues. Il veut être aimé, validé, tranquille.

Mais cette tranquillité a un prix : ta vérité.

Et c’est là le vrai égo-isme – au sens littéral du mot : c’est agir depuis l’égo, au lieu d’agir depuis l’âme.


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je veux te parler d'un paradoxe souvent mal compris. Croire que s'effacer, se sacrifier, s'oublier pour les autres est une forme de générosité. Alors qu'en réalité, c'est une fuite et pire encore, un acte d'égoïsme caché. Et si ne pas être soi, c'était cela, le véritable égoïsme. Bonjour et bienvenue sur Osélam. Le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris, je suis passionnée par le prendre soin, la thérapie, la spiritualité. J'enseigne à l'IFPIA, la psychogénéalogie éventuelle, l'EPSO et l'EFJS. Le MDR transpersonnel et plein d'autres choses, je suis également autrice. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur, te glacer, chanter ton âme. Chaque épisode est une édification et une autre exposition. Pour exprimer plus haut, on s'épargne. On nous a souvent appris que s'occuper de soi, s'écouter, suivre ce qui nous fait vibrer, était une forme d'égoïsme. mais si tu ne t'autorises pas à être pleinement qui tu es si tu renies ce qui te rend vivant comment peux-tu espérer offrir au monde ce qu'il attend de toi imagine un peintre qui par peur de ne pas être à la hauteur refuse de poser son pinceau sur la toile il pense que s'effacer est un acte d'humilité mais en réalité il prive le monde d'une œuvre qui aurait pu toucher quelqu'un éveiller une émotion inspirer un regard neuf sur la vie. Dans mon cabinet de thérapie, je rencontre souvent des personnes qui s'empêchent d'être elles-mêmes par peur de blesser ou de déranger. Par exemple, je me souviens d'une femme qui venait là en séance pour un épuisement. Elle pleurait beaucoup, elle se sentait vide, mais elle ne comprenait pas pourquoi. En explorant ensemble, Elle réalise qu'elle passe son temps à faire plaisir aux autres, à son conjoint, à ses enfants, à ses collègues. On a tous fait ça à certains moments de notre vie. Elle ne s'autorise jamais à dire non. Elle croit que c'est une preuve d'amour. Mais en réalité, elle s'épuise et devient de plus en plus frustrée, irritable, fermée. que je lui fais comprendre qu'en ne s'occupant pas d'elle-même elle prive aussi les autres de sa véritable essence, de sa véritable présence, il y a un déclic en elle, quelque chose bascule. Elle réalise que ne pas s'autoriser à être soi, c'est se couper de la vie. Et au final, se couper des autres aussi. On pourrait croire que s'effacer pour ne pas déranger est une marque d'humilité. Mais en vérité, c'est souvent l'ego qui parle. Se préoccuper constamment de ses peurs, de ses manques, de ce que les autres vont penser, c'est cela être égoïste en deux mots. Un exemple classique en thérapie, c'est cette personne qui a peur d'affirmer ce qu'elle veut parce qu'elle craint de prendre trop de place. Je me souviens d'un proche à qui on a proposé une promotion. Et je me souviens très bien de sa réaction qui m'avait surprise. Il voulait refuser cette promotion parce qu'il avait cette croyance qu'il ne le méritait pas, déjà, et qu'il allait être se faire passer pour quelqu'un d'ambitieux et qu'il allait prendre la place de quelqu'un qui le méritait vraiment. Et il disait « je préfère rester à ma place » . Quand je lui ai demandé à qui cette peur appartenait, et est-ce que c'était vraiment lui qui pensait ça en fait, ou bien est-ce que c'était une voix extérieure qui le limitait, en fait il s'est rendu compte que... Ne pas être à sa place où la peur de déranger, la peur de paraître ambitieux venait de croyances familiales, de l'histoire familiale qui véhiculait... Une injonction à la discrétion, à l'humilité. En réalité, il ne veut pas être jugé. Mais cette peur, c'est son égo qui la fabrique. Parce qu'en refusant d'oser, il se protège d'un regard extérieur. Mais il se prive aussi d'une vie qui le rendrait heureux et une vie qui est ce qu'il y a de plus juste pour lui en fait. Ce qui résonne totalement avec qui il est, sa personnalité. L'ego nous enferme dans des jeux de rôle. L'âme, elle, elle veut la liberté, elle veut l'authenticité. Mariam Williamson l'exprime avec une très belle justesse. Dans le texte qu'elle a écrit, elle dit « Notre plus grande peur n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur est que nous soyons puissants. » au-delà de toute limite. Cette lumière en nous est puissante, et c'est souvent ce qu'on craint le plus, parce que s'assumer, assumer sa grandeur, c'est sortir de nos excuses. Des petites habitudes de retrait, ou des petites habitudes inconfortables, mais qui nous conviennent quand même, parce que c'est du connu. Se montrer, c'est briller, c'est peut-être déranger. Et paradoxalement, en refusant cette lumière, on tombe dans une forme d'égoïsme. Un égocentrisme inversé, discret mais bien réel. Parce que tu agis depuis l'ego, pas depuis l'âme. L'ego veut se cacher, se faire tout petit pour ne pas risquer de se perdre ou de disparaître. L'âme, elle, elle veut rayonner. Alors quand on refuse notre lumière, ce n'est pas de l'humilité, mais c'est une peur déguisée. C'est un égo qui se fait passer pour modeste. Mais le vrai courage, c'est de laisser la lumière passer à travers soi. Même si cela semble éclairer trop fort, même si cela secoue. Et si tout se jouait dans l'instant présent ? Et si le « ici et maintenant » permettait de passer de l'égoïsme à la générosité ? Je me souviens d'une femme qui venait consulter, rongée par l'anxiété, toujours en train de penser à ce qu'elle aurait pu mieux faire hier, ou à ce qui aurait pu arriver demain. Elle était enfermée dans son mental, incapable d'être pleinement là, ici et maintenant. Un jour, je lui propose un exercice tout simple. Fermez les yeux, prenez une respiration et ressentez simplement ce qui est là maintenant. Ni hier, ni demain, juste maintenant. Elle a ouvert les yeux, très émue, et elle m'a dit « c'est la première fois depuis longtemps que je me sens en paix » . Quand on est dans le présent, il n'y a plus de place pour la peur, plus de place pour les regrets ou les projections. Il n'y a... que la vie qui s'écoule. Dans le ici et maintenant, on est simplement observateur. Ce n'est pas qu'il n'y a plus de peur, ni plus d'anxiété, c'est que ça nous permet simplement de prendre un pas de recul et d'observer ce qui est là, sans se raconter d'histoire. On passe notre temps à ressentir des choses. et à essayer d'interpréter, d'analyser, de changer ce qui est là, de changer l'émotion, de comment on pourrait la changer, de comment les autres vont nous percevoir, de ce que cela implique. Alors que quand on est dans le ici et maintenant, c'est pas qu'il n'y a plus d'émotion ni de sensation, c'est que simplement on peut les observer sans se raconter d'histoire, sans blablater. Et la générosité peut-être qu'elle est à cet endroit-là. Parce qu'en fait, quand on est dans le ici et maintenant, on est complètement disponible à ce qui est. Quand on est présent, on ne donne pas aux autres depuis un manque ou depuis une peur ou une attente. On peut partager à partir d'un espace plein. Un espace d'accueil dans l'observation de ce qui est et de ce qui se passe. Donc ça veut dire que ce n'est pas la peur et les angoisses qui mènent nos actions ou qui mènent notre relation. C'est vraiment à partir de cet espace où on est capable d'accueillir tout ce qui est sans jugement et sans attente. Oser être soi et... véritablement un acte de courage et d'amour. Et la générosité, elle est là aussi. Alors aujourd'hui, je te pose cette question. Que pourrais-tu faire pour toi, aujourd'hui, pour oser être, pour exprimer ta lumière, pour oser partager quelque chose qui nourrit ton âme ? Un instant de silence, un projet qui sommeille en toi depuis trop longtemps, un nom que tu n'as jamais osé dire. Je repense à cette femme qui après des mois de travail sur elle est venue en séance avec un sourire, éclatant une joie de vivre très intense. Et simplement qui me dit « j'ai enfin pris un week-end juste pour moi, sans culpabiliser » . Et vous savez quoi ? Ma famille était ravie, parce qu'ils m'ont retrouvée détendue, disponible, heureuse. Et j'ai compris que prendre soin de moi, c'était aussi leur offrir toute la joie, tout le bonheur que j'avais à l'intérieur de moi. Oser être soi, ce n'est pas un chemin de facilité, c'est un acte de courage. Et un engagement envers la vie. Mais souviens-toi, le monde n'a pas besoin de copies conformes. Il a besoin de toi, dans ta vérité, dans ta lumière, dans ton feu intérieur. L'âme veut que tu sois libre. Pas enfermé dans les peurs de ton égo, pas prisonnier du regard des autres. Libre. Et cette liberté, elle commence ici et maintenant. Alors ose ! Ose être, ose vivre, ose offrir au monde ce qu'il y a de plus vibrant de toi-même. Merci d'avoir pris ce temps avec moi aujourd'hui. Si cet épisode t'a touché, partage-le à quelqu'un qui en aura besoin et surtout prends soin de toi, non pas par égoïsme mais par amour. et par générosité. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter, et je viens. Et à très bientôt pour un nouvel épisode.

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