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#15 - People Pleasing : cesser d’être gentille pour être vraie cover
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Oser l'Aventure d'Être Soi

#15 - People Pleasing : cesser d’être gentille pour être vraie

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30min |05/01/2024
Play
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#15 - People Pleasing : cesser d’être gentille pour être vraie

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Description

Avez-vous déjà fait passer vos propres besoins en dernier pour faire plaisir à l’autre ?

Avez-vous du mal à dire non ? A poser vos limites ?

A dire lorsqu’un cadeau vous déplaît ?

Si oui, il se pourrait que vous soyez comme moi un people pleaser.

Qu’est-ce que le people pleasing ? Où prend-il racine ?

En quoi est-ce problématique et comment s’en défaire ?


C’est ce que je vous propose d’explorer dans ce nouvel épisode.


Une invitation à respecter son temps, ses besoins et ses limites et à développer une relation plus authentique avec soi et avec les autres.


----- 


Les livres mentionnés dans l’épisode :

Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs - Marshall Rosenberg 

Cessez d’être gentil, soyez vrai - Thomas D'Ansembourg

L’Honnêteté radicale - Brad Blanton


L’épisode cité :

#7 L’entrepreneuriat, voie sacrée d’expansion


Retrouvez-moi sur 

Instagram :    https://www.instagram.com/tiphainegualda/ 

Mon site : https://tiphainegualda.com 

Actualités :   https://linktr.ee/tiphainegualda  

  

 

Crédits :

 

Réalisation : @tiphainegualda  

Montage : @cape_communication    



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffaine Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant. vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast en solo où on va parler du people. Pleasing. Le People Pleasing, qu'est-ce que c'est ? C'est un mécanisme qui conduit certaines personnes à vouloir coûte que coûte faire plaisir aux autres, quitte à se faire passer en dernier et quitte à mettre ses propres besoins tout en bas de la liste des priorités. J'ai moi-même découvert ce terme il y a trois ans, alors que j'habitais et que je travaillais au Sénégal déjà à l'époque. Et ça a été un véritable choc quand j'ai découvert ce terme et quand j'ai plongé en profondeur dans ce qu'il se cachait derrière et que je me suis aperçue que je cochais absolument toute la liste de ce qui fait qu'une personne est qualifiée de people pleaser. Alors. Je vais vous partager quelques points pour que vous puissiez mieux comprendre de quoi est-ce qu'il s'agit et que vous puissiez observer si vous-même vous cochez certains de ces points, si vous vous reconnaissez parmi certains de ces points. Et si c'est le cas, sachez que ça n'est pas une fatalité. Je vous partagerai en deuxième partie d'épisode quelles sont les clés qui, moi, m'ont aidé à pouvoir me défaire de ce mécanisme-là. Alors, la première chose, c'est que les personnes qui sont people... les pleasers vont avoir de la difficulté à exprimer ce qu'elles aiment et ce qu'elles n'aiment pas. Par exemple, ça m'est arrivé par le passé de me retrouver dans un magasin à acheter un vêtement que je n'aimais pas plus que ça, simplement pour ne pas vexer la vendeuse à qui je n'osais pas dire que je trouvais que c'était moche. Un autre exemple, ça va être des personnes qui ont tendance à se resservir alors qu'elles n'ont plus faim. pour faire plaisir à la maîtresse de maison et pour ne pas la froisser. Si vous saviez le nombre et la quantité de nourriture que j'ai ingérée, simplement pour faire plaisir à la personne qui était en face de moi. Une troisième façon d'observer le people pleasing, ça va être par exemple d'avoir de la difficulté à mettre fin à une conversation. Que ce soit une conversation téléphonique, que ce soit une conversation où on est en présence avec la personne et il est temps pour nous de partir parce qu'on a un autre rendez-vous ou tout simplement parce qu'on sent que c'est juste pour nous de clôturer la conversation. Quand on est people-pleasing, ça va être très difficile d'abréger et de mettre un terme en premier à une conversation. Un autre exemple, ça va être d'avoir de la difficulté à se désengager. d'un rendez-vous, d'un dîner, qu'il s'agisse d'un rendez-vous professionnel, d'un rendez-vous personnel, quoi que ce soit. À partir du moment où on est engagé, ça va être très compliqué pour nous de faire marche arrière, quand bien même on n'a plus les ressources disponibles pour honorer ce rendez-vous. Un autre exemple, ça va être les personnes qui ont tendance à ne pas oser dire lorsqu'elles reçoivent un cadeau qu'elles n'aiment pas. Les fêtes de Noël sont passées il y a... pas très longtemps, posez-vous la question est-ce que vous avez été honnête ? Est-ce que vous avez été vrai ? dans les réactions que vous avez faites aux cadeaux que vous avez reçus. Pendant très longtemps, ça a été très difficile pour moi de dire que je n'aimais pas un cadeau. Ça l'est encore par moments. Mais j'essaye vraiment de plus en plus de m'obliger à le faire parce que je me rends compte que ça sert et la personne qui est en face de moi est moi. Un autre exemple, ça va être la difficulté à choisir entre telle ou telle option. Par exemple, si on nous demande de choisir entre tel ou tel film. Quel est le film que tu aimerais regarder ce soir ? Ou entre tel ou tel restaurant ? Où est-ce que tu aimerais aller dîner ce soir ? À chaque fois qu'en fait on a différentes options disponibles, on va avoir tendance à laisser l'autre choisir parce que ce qui nous importe, c'est que ça fasse avant tout plaisir à l'autre. Et dans une certaine mesure, c'est ok. de vouloir faire plaisir à l'autre de temps en temps, mais c'est aussi important vraiment d'apprendre à exprimer quelle est notre préférence. Et souvent, quand on est people pleaser, on va avoir tendance à se dire, peu importe, même si on aurait préféré une autre option, tant que l'autre est satisfait, tant que ça fait plaisir à l'autre. Un autre exemple, évidemment, ça va être les personnes qui ont de la difficulté à dire non. Les personnes qui sont un peu, vous savez, yes, girl, yes. et qui vont avoir tendance à dire oui à tout pour la simple et bonne raison qu'elles ne savent pas dire non. Et ça c'est très problématique et on va le voir après parce que ce sont des personnes qui vont avoir tendance à être submergées par les sollicitations. Enfin, un autre exemple, ça va être des personnes qui ont tendance à faire passer les besoins des autres en premier. C'est un peu ce que je vous ai expliqué en introduction. On va avoir tendance à se rendre disponible. tout le temps. Par exemple, je me rendais compte à l'époque où j'étais encore en entreprise que lorsque certaines personnes venaient frapper à la porte de mon bureau, j'avais tendance à arrêter tout ce que j'étais en train de faire pour me rendre directement disponible à leur demande, à leur requête. Et j'observais qu'à l'inverse, quand c'était moi qui allais dans le bureau d'autres personnes, parfois il m'arrivait d'attendre 5-10 minutes que la personne clôture ce qu'elle était en train de faire avant qu'elle... ouvre un nouvel espace et qu'on puisse échanger ensemble. Quand on est people pleaser, on va vraiment avoir tendance à faire passer les besoins des autres en premier, quitte à s'oublier. Deux derniers exemples, ça va être les personnes qui ont de la difficulté à dire leurs vérités pour éviter les conflits. Le people pleaser, par définition, n'aime pas les conflits, fuit les conflits. peur du conflit parce que c'est une situation dans laquelle on ne va pas faire plaisir à l'autre. Et donc on va tout faire pour éviter ça. Et enfin, un dernier exemple que je vous partage, c'est le fait d'avoir de la difficulté à oser demander de l'aide, à oser demander du soutien, parce qu'on va avoir peur de déranger et donc de déplaire à la personne à qui on va demander. un potentiel service. Et d'ailleurs, les personnes qui sont people pleasers vont avoir très souvent tendance à s'excuser alors qu'il n'y a pas forcément lieu de le faire. Excuse-moi de te déranger, désolé d'être là, désolé de t'interrompre. C'est vraiment comme si presque on s'excusait d'exister et qu'on avait de la difficulté à prendre notre place et à occuper, nous aussi, l'espace. Alors, pourquoi est-ce qu'on fait ça ? C'est important de comprendre que le people pleasing, c'est vraiment... un mécanisme, c'est une construction en réponse souvent à des difficultés ou à des situations que l'on a rencontrées dans l'enfance. Par exemple, on a grandi dans un contexte où il y avait beaucoup de conflits et on va avoir tendance à vouloir surtout éviter de reproduire ce qu'on a connu. C'est comme si on avait développé une capacité à se plier en quatre pour être certain de faire plaisir aux autres. C'est comme si on avait un super pouvoir, on est capable de marcher sur des œufs en permanence pour s'assurer que tout le monde se sente bien, même si c'est un faux semblant de bien-être, pour éviter les conflits. Ça peut aussi venir du fait qu'on a eu des parents qui n'étaient pas vraiment matures émotionnellement et auprès de qui on avait tendance à jouer un rôle parfois de plus en plus. confident, parfois de thérapeute. parfois de médiateurs, c'est comme si finalement on avait pris la responsabilité de leurs émotions. Les people pleasers vont être d'excellentes détectives, d'excellents détecteurs pour comprendre instantanément, intuitivement, quels sont les besoins des autres, quelles sont les émotions des autres. À chaque fois qu'on va se retrouver dans une situation où on sent que l'autre est mal à l'aise, on se sent nous-mêmes mal à l'aise, on va avoir tendance à tout faire pour que l'autre se sente bien, tout simplement parce que ça va venir apaiser notre système nerveux qui, lui, se sent en danger à chaque fois qu'il observe qu'une personne en face est en difficulté. Pourquoi est-ce que c'est problématique de continuer à perpétuer ce mécanisme-là ? La première des choses, c'est que lorsqu'on opère selon... ce mécanisme, si vous vous êtes reconnus dans certains des cas de figure que j'ai évoqués plus tôt dans l'épisode, ce qui va être vraiment problématique c'est que lorsqu'on est people pleaser, on a tendance à ne pas respecter son temps, ne pas respecter ses besoins et ne pas respecter ses limites. Et ça va nous conduire à perdre beaucoup, beaucoup de temps. Ça va nous conduire à perdre beaucoup beaucoup d'énergie et ça va nous mener tout droit vers l'épuisement. Les people pleasers sont d'excellents candidats au burn-out. Autre chose qui est problématique, c'est qu'on va avoir de la difficulté à s'affirmer. On va avoir de la difficulté à exprimer ses goûts, à exprimer ses choix. On peut finalement avoir tendance à se retrouver... dans une voie qui n'est pas véritablement la nôtre, qui serait une voie que l'on a suivie un peu par dépit, un peu par défaut, pour faire plaisir à nos professeurs, à nos parents, à la société, à un certain cadre qu'on nous a inculqué et dans lequel nous on s'est pliés en quatre pour rentrer dans ce cadre. C'est aussi problématique parce que dans nos relations amicales ou dans nos relations amoureuses, On va avoir tendance à chercher en permanence la validation des autres, à vouloir faire plaisir à l'autre pour se sentir aimé ou pour se sentir apprécié et valorisé. On va avoir des relations qui sont finalement basées sur ce que l'on pense qui va faire plaisir à l'autre, mais qui ne sont pas basées sur notre vérité profonde, sur notre unicité, sur notre authenticité. à terme, ça va poser problème. Alors, si vous êtes people pleaser et que vous vous reconnaissez dans cet épisode, ou si vous avez des personnes dans votre entourage que vous reconnaissez à travers mes propos, sachez que ça n'est pas une fatalité, j'en suis la preuve vivante. Il y a des choses que l'on peut mettre en pratique pour lever progressivement ce mécanisme-là, qui, vous l'avez compris, est un mécanisme de protection que l'on a codé le plus souvent dans l'enfance. voire dans l'adolescence. Et c'est ok, l'idée c'est pas de se flageller avec ça, l'idée c'est pas de flageller notre famille ou nos parents pour ça, mais c'est vraiment aujourd'hui, en tant qu'adulte, de poser de la conscience sur ces mécanismes-là et de prendre la responsabilité de venir les lever, de venir lever ces blocages-là pour pouvoir mener une vie qui soit une vie pleinement libre, pleinement vraie, sincère et épanouissante. La première clé que j'ai envie de vous partager, si vous êtes comme moi, People Pleaser, ou si vous êtes Recovery, People Pleaser, People Pleaser en rémission, la première clé ça va être de prendre conscience de ses besoins et d'apprendre à les exprimer. Prendre conscience de ses besoins, ça va nous demander de passer beaucoup de temps seul pour apprendre à se connaître, pour introspecter, pour être au contact de notre propre... énergie parce que quand on est people pleaser et qu'on se plie en quatre pour les autres, c'est comme si notre énergie, elle était en permanence diluée à l'extérieur. Donc ça va vraiment nous demander de venir prendre du temps seul pour remobiliser notre énergie, pour concentrer notre énergie et pouvoir faire comme une sorte de check-up régulier de voilà, comment est-ce que je me sens ici et maintenant, de quoi est-ce que j'ai besoin, et apprendre à exprimer ces besoins. Et ça, ça demande du courage, ça demande de la vulnérabilité, ça demande de l'authenticité. La deuxième clé, ça va être de redonner à chacun la responsabilité de ses émotions. Il y a une phrase que j'aime beaucoup qui vient de Marshall Rosenberg dans son livre sur la communication violente qui s'intitule Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs Cette phrase, elle dit que dans un conflit, l'autre peut être le déclencheur, mais jamais la cause de mon émotion. Parce que la cause de mon émotion, c'est le besoin qui est caché à l'intérieur de moi et qui n'a pas été respecté. qui n'a pas été honoré. Donc l'idée, de la même manière qu'on redonne à chacun la responsabilité de ses émotions, on prend nous aussi la responsabilité de nos besoins. Et c'est notre rôle, c'est notre responsabilité, en tant qu'adulte, de conscientiser et d'exprimer nos besoins. Et ensuite, ça appartient vraiment à la personne en face de les honorer ou non. Mais redonnons à chacun la responsabilité de ses émotions. De la même manière... Lorsqu'on va s'apprêter à exprimer qu'on n'est pas disponible, qu'on n'apprécie pas ce genre de cadeau parce que, en fait, c'est pas cohérent avec nos valeurs, qu'on préférait aller dans tel restaurant, qu'on préférait aller voir tel film au cinéma, quitte à déplaire à l'autre, si l'autre est déçu, c'est sa responsabilité. Il est responsable de son émotion. Donc, redonnons à chacun la pleine et entière responsabilité de ses besoins et de ses émotions. Ensuite, une troisième clé. ça va être d'apprendre à pratiquer le non par défaut. Ça, ça m'a énormément aidée. En général, ce qui se passe quand on est people pleaser, c'est qu'on a plutôt tendance à dire oui par défaut à toute proposition ou à toute sollicitation. Donc l'idée, ça ne va pas forcément être de dire non à tout, évidemment, mais ça va être de laisser un espace entre le moment où on fait une proposition entre le moment où on est sollicité pour vraiment prendre le temps de se sonder et d'aller réfléchir ou ressentir à l'intérieur de soi quelle est la réponse la plus juste pour nous. Par exemple, ça peut être si on nous pose la question est-ce que tu serais disponible le week-end dans 15 jours ou est-ce que tu serais disponible si vous êtes entrepreneur pour enregistrer tel épisode de podcast ou pour tel rendez-vous et... telle semaine, ça va être vraiment de prendre un temps pour dire merci beaucoup pour ton invitation, merci beaucoup pour ta proposition, je vais prendre le temps de regarder dans mon agenda si je peux me rendre disponible. Voyez l'idée, c'est vraiment prendre un temps pour être en vérité avec la réponse qu'on va donner à la personne. Une autre clé, ça va être d'apprendre à poser des limites. Apprendre à poser des limites, c'est un art à part entière. Je pense que d'ailleurs, ça fera l'objet dans le futur d'un épisode entier, tellement il y a de choses à dire sur ce thème. Mais peut-être simplement pour le poser là, qu'est-ce que c'est qu'une limite ? Et souvent d'ailleurs, quand on est people pleaser, on n'a pas de limite. Et moi, c'est vraiment un thème que j'ai presque découvert parallèlement au thème du people pleasing et j'ai travaillé sur les deux en même temps. Qu'est-ce que c'est qu'une limite ? Une limite, c'est vraiment le périmètre au sein duquel il est. confortable pour moi de fonctionner. C'est un peu comme si c'était le mode d'emploi qui me permet de rester dans une zone de bien-être, qui me permet de pouvoir prendre soin de mes ressources, à savoir mon temps, mon énergie, mon argent. Et le fait de poser une limite, c'est important de comprendre que c'est bénéfique à la relation au global. Souvent, on a peur de poser des limites parce qu'on a peur de déplaire à l'autre, parce qu'on a peur de vexer, parce qu'on a peur d'abîmer la relation à l'autre. C'est important de comprendre que c'est vraiment sain pour la relation à moyen et à long terme de poser des limites. Exactement comme les enfants à qui on pose des limites et c'est ce qui leur permet de pouvoir se développer sainement. Dans une relation, il y a toi, il y a moi et... il y a la relation, on est trois. Et c'est important de comprendre que lorsque je pose une limite, ça bénéficie à la relation au global. Parce que si je ne le fais pas, au fur et à mesure, il va y avoir une accumulation de ressentiment, de déception, de frustration, qui va à terme générer le conflit qu'on cherche justement à éviter. Ou alors, il n'y aura peut-être pas de conflit avec l'autre. mais on va arriver nous-mêmes à une situation d'épuisement, et en tout cas une situation qui va être défavorable pour nous. Donc apprendre à oser. des limites. Et ça, c'est une question que vous pouvez vous poser dans ma vie professionnelle. À quel endroit est-ce que mes limites sont poreuses ? Une limite, en fait, c'est vraiment fait non pas pour être rigide. Une limite, ce n'est pas un mur qu'on va ériger entre soi et l'autre. Ce n'est pas non plus censé être poreux. C'est vraiment comme si c'était, l'image que je pourrais vous donner, c'est vraiment comme si c'était une porte, une porte d'entrée, comme si c'était un passeport vers... La destination qui est comment est-ce qu'on va pouvoir respecter l'autre dans ce qui est important pour lui et fonctionner au mieux. Une question que j'adore me poser, et ça c'est le cinquième tip que je vous partage, pour pouvoir exprimer mes besoins, pour pouvoir pratiquer le non par défaut, pour pouvoir poser des limites, c'est la question suivante. Est-ce qu'en répondant ça, je suis gentille ou est-ce que je suis vraie ? Et cette question, elle me vient du livre de Thomas d'Azenbourg qui s'intitule Cessez d'être gentil, soyez vrai Et trop souvent, on cherche à être une bonne personne, donc ça c'est vraiment l'ego, c'est un bout de filet de l'ego, être une bonne personne plutôt que d'être en vérité avec soi et avec l'autre. Une sixième clé que je vous partage, c'est l'idée que c'est ok de se désengager. Et ça c'est quelque chose qui a été... extrêmement difficile pour moi parce que l'une de mes valeurs clés, c'est la notion d'engagement. À partir du moment où je m'étais engagée dans certaines responsabilités ou dans certains rendez-vous, c'était extrêmement difficile pour moi de me désengager, quand bien même je n'avais plus les ressources que j'avais au moment où j'avais dit oui. Et pourquoi est-ce que je n'avais plus les ressources ? Souvent parce qu'entre-temps, j'avais accepté d'autres sollicitations. qui me conduisait en fait à épuiser complètement mon stock de ressources. Et ça, ça a été très difficile pour moi d'apprendre à me désengager et ça a été en même temps immensément libérateur. Et là encore une fois, c'est important de comprendre que c'est bénéfique pour la relation au global. Je vous donne un exemple. Il y a un an et demi, je crois, j'étais invitée en tant qu'intervenante pour un séminaire. d'université, de rentrée scolaire dans une université, dans une école de commerce. Et à l'époque où j'avais accepté, j'avais les ressources pour le faire. Entre-temps, on est partis en Afrique du Sud avec mon compagnon et le séminaire, c'était à la rentrée au mois de septembre, ça arrivait juste après le moment où on rentrait d'Afrique du Sud. Il fallait qu'on ré-emménage dans une nouvelle maison, qu'on se réinstalle. Moi, à ce moment-là, j'étais en lancement pour mon activité d'un programme en ligne. et de la première édition du Mastermind pour les entrepreneurs. Et en fait, plus l'échéance approchait, plus je m'apercevais que ça allait être très compliqué pour moi d'honorer ce rendez-vous sans compromettre mon énergie, mes besoins, mon temps et mes limites. Et à ce moment-là, ça a été très difficile de reconnaître que j'étais dans l'obligation de me désengager si j'avais envie d'être vraie et de pouvoir prendre soin de moi. Et en réalité, la façon dont ça s'est passé, c'est que j'ai expliqué à la personne qui m'avait sollicité que je n'allais pas me rendre disponible parce que je n'avais plus les ressources. Et je me suis débrouillée en fait pour pouvoir recruter une personne à ma place. Donc je ne me suis pas désengagée en disant allez hop, basta, débrouille-toi J'ai fait en sorte de pouvoir trouver la personne qui allait me remplacer. Et en réalité, la personne qui m'a remplacée était enchantée de pouvoir bénéficier de cette opportunité, qui par ailleurs était une très très belle opportunité. La personne qui m'avait sollicité était ravie d'avoir une personne beaucoup plus enthousiaste que moi à l'idée d'animer ce séminaire et moi j'étais enchantée à l'idée de récupérer deux jours ou trois jours pleins sur une semaine qui s'annonçait déjà immensément chargée. Et si j'avais accepté, si je m'étais pliée en quatre, potentiellement que j'aurais pu honorer ce rendez-vous mais j'aurais été dans une moins bonne énergie, peut-être que j'aurais pas donné mon meilleur et que... finalement la personne elle aurait été déçue de ma prestation, et moi j'aurais été déçue qu'elle soit déçue de ma prestation parce que tu te rends compte, après le fait que moi je me sois pliée en quatre pour venir, alors qu'en réalité c'était beaucoup plus juste tout simplement de pouvoir mettre à ma place une personne qui était davantage enclin à honorer l'expérience. Et ça c'est quelque chose que j'essaye de me dire de plus en plus, c'est que lorsque ça n'est pas juste pour moi, ça n'est pas juste pour l'autre en face. Lorsque j'ai découvert que j'étais people pleaser, j'étais au Sénégal, Et c'est là que j'ai commencé à faire mes premiers pas pour commencer à... me mettre à l'écoute de mes besoins et les exprimer. Un autre exemple que je peux vous partager, c'est que j'avais rendez-vous avec mon amie Bijou, qui est présidente de l'association ici au Sénégal, qui est d'ailleurs l'association dans laquelle on se rend une journée entière durant la retraite en cas d'annonce. Et j'avais rendez-vous avec mon amie Bijou, et puis finalement, ce jour-là, c'est pareil, j'étais vraiment très très fatiguée, épuisée, je n'avais pas les ressources, je n'avais pas l'énergie, et j'étais gênée d'annuler ce rendez-vous, alors qu'en réalité, j'étais... techniquement disponible. Et donc je me suis dit Tiffaine, piste bleue, piste rouge, c'est l'occasion de pratiquer et d'essayer de verbaliser en fait, d'exprimer tes besoins et au moment où je lui ai exprimé, elle m'a répondu qu'elle ressentait exactement la même chose et que ça l'arrangeait qu'on reporte notre rendez-vous. Et depuis ce jour-là, j'ai commencé à cultiver la croyance à l'intérieur de moi que à partir du moment où ça n'est pas juste pour moi, ça n'est pas juste pour l'autre en face. Et depuis ce jour, j'ai pratiqué de nombreuses fois le fait de me désengager et très souvent, peut-être 8 fois sur 10, ça arrange la personne en face. Rappelez-vous, quand c'est pas juste pour soi, en réalité en face, c'est pas juste non plus pour l'autre. Et enfin, la septième clé que j'ai envie de vous partager sur ce chemin de recovery, si vous êtes dans cette situation de people pleasing, c'est de ne pas hésiter à vous faire accompagner. que ce soit en coaching ou que ce soit en thérapie, parce que ça va énormément vous aider à conscientiser quels sont vos besoins, à apprendre à les exprimer, à apprendre à poser vos limites, à apprendre à déployer des relations qui soient des relations conscientes, qui soient des relations saines, qui soient des relations authentiques. Faites-vous accompagner si vous vous rendez compte que vous êtes dans cette situation-là, parce que je vous assure que c'est extraordinaire. Merci. tant et l'énergie qu'on récupère à partir du moment où on apprend à lever ce mécanisme-là. Pour conclure cet épisode, j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous rappeler que c'est ok de se faire passer en premier. On a le droit de se faire passer en premier. On a le droit de se désengager. On a le droit de changer d'avis si on n'a plus les ressources. On a le droit... d'avoir envie de passer du temps seul, de dire non et de ne pas culpabiliser parce qu'on dit non. On a le droit de prendre soin de soi et de son énergie parce que notre énergie, c'est la chose que l'on a de plus précieuse. Et j'en suis bien rendue compte en devenant entrepreneur, c'est que mon outil de travail numéro un dans mon activité, c'est mon énergie. D'autant plus dans une activité de coaching et une activité qui me demande de pouvoir être... créative. Donc, prendre soin de mon énergie, aujourd'hui, c'est mon job numéro un. Et c'est aussi pour ça que je considère que l'entrepreneuriat est une voie sacrée d'expansion, pour reprendre le titre d'un des épisodes, parce que l'entrepreneuriat va nous amener devant ses résistances, et va nous amener à un moment donné où, en fait, si on veut pouvoir se déployer à la fois personnellement, mais surtout professionnellement, on n'a plus le choix, et on est obligé d'aller regarder en vérité ce qui est présent à l'intérieur de nous. J'ai le droit d'exprimer mes besoins et ma vérité en toute sécurité. Et enfin, j'ai le droit et je dirais même le devoir d'être honnête dans mes relations. Il y a d'ailleurs un excellent livre que je vous recommande et que j'ai lu cette année qui s'appelle L'honnêteté radicale de Brad Blompton. il me semble. Et c'est vraiment en fait une ode à la vérité, à l'authenticité, à la vulnérabilité, parce qu'encore une fois, ça demande de la vulnérabilité d'exprimer ses besoins et d'être honnête en premier lieu avec soi, puis avec les autres. Et si vous avez envie de vous engager sur ce chemin, sachez que c'est vraiment un chemin qui permet de développer des relations qui sont conscientes et qui sont authentiques. C'est un chemin qui va vous faire gagner et récupérer énormément de temps. Si vous avez souvent la sensation que vous êtes débordé, que vous n'avez pas le temps, posez-vous la question à quel endroit est-ce que je ne pose pas de limites ? À quel endroit est-ce que je ne respecte pas mes besoins ? Et enfin, ça va vraiment vous permettre de pouvoir offrir le meilleur de vous-même. et le meilleur de votre énergie aux autres. J'espère du fond du cœur que cet épisode vous a plu, qu'il vous a interpellé, qu'il vous a donné des clés pour mieux honorer vos besoins et votre énergie. Si vous pensez à des proches qui sont dans cette situation-là, n'hésitez pas à leur partager l'épisode. Et en tout cas, je vous souhaite vraiment pour cette année 2024 de poser l'intention de prendre soin de vous et de votre énergie. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures, et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite !

Description

Avez-vous déjà fait passer vos propres besoins en dernier pour faire plaisir à l’autre ?

Avez-vous du mal à dire non ? A poser vos limites ?

A dire lorsqu’un cadeau vous déplaît ?

Si oui, il se pourrait que vous soyez comme moi un people pleaser.

Qu’est-ce que le people pleasing ? Où prend-il racine ?

En quoi est-ce problématique et comment s’en défaire ?


C’est ce que je vous propose d’explorer dans ce nouvel épisode.


Une invitation à respecter son temps, ses besoins et ses limites et à développer une relation plus authentique avec soi et avec les autres.


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Les livres mentionnés dans l’épisode :

Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs - Marshall Rosenberg 

Cessez d’être gentil, soyez vrai - Thomas D'Ansembourg

L’Honnêteté radicale - Brad Blanton


L’épisode cité :

#7 L’entrepreneuriat, voie sacrée d’expansion


Retrouvez-moi sur 

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Crédits :

 

Réalisation : @tiphainegualda  

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffaine Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant. vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast en solo où on va parler du people. Pleasing. Le People Pleasing, qu'est-ce que c'est ? C'est un mécanisme qui conduit certaines personnes à vouloir coûte que coûte faire plaisir aux autres, quitte à se faire passer en dernier et quitte à mettre ses propres besoins tout en bas de la liste des priorités. J'ai moi-même découvert ce terme il y a trois ans, alors que j'habitais et que je travaillais au Sénégal déjà à l'époque. Et ça a été un véritable choc quand j'ai découvert ce terme et quand j'ai plongé en profondeur dans ce qu'il se cachait derrière et que je me suis aperçue que je cochais absolument toute la liste de ce qui fait qu'une personne est qualifiée de people pleaser. Alors. Je vais vous partager quelques points pour que vous puissiez mieux comprendre de quoi est-ce qu'il s'agit et que vous puissiez observer si vous-même vous cochez certains de ces points, si vous vous reconnaissez parmi certains de ces points. Et si c'est le cas, sachez que ça n'est pas une fatalité. Je vous partagerai en deuxième partie d'épisode quelles sont les clés qui, moi, m'ont aidé à pouvoir me défaire de ce mécanisme-là. Alors, la première chose, c'est que les personnes qui sont people... les pleasers vont avoir de la difficulté à exprimer ce qu'elles aiment et ce qu'elles n'aiment pas. Par exemple, ça m'est arrivé par le passé de me retrouver dans un magasin à acheter un vêtement que je n'aimais pas plus que ça, simplement pour ne pas vexer la vendeuse à qui je n'osais pas dire que je trouvais que c'était moche. Un autre exemple, ça va être des personnes qui ont tendance à se resservir alors qu'elles n'ont plus faim. pour faire plaisir à la maîtresse de maison et pour ne pas la froisser. Si vous saviez le nombre et la quantité de nourriture que j'ai ingérée, simplement pour faire plaisir à la personne qui était en face de moi. Une troisième façon d'observer le people pleasing, ça va être par exemple d'avoir de la difficulté à mettre fin à une conversation. Que ce soit une conversation téléphonique, que ce soit une conversation où on est en présence avec la personne et il est temps pour nous de partir parce qu'on a un autre rendez-vous ou tout simplement parce qu'on sent que c'est juste pour nous de clôturer la conversation. Quand on est people-pleasing, ça va être très difficile d'abréger et de mettre un terme en premier à une conversation. Un autre exemple, ça va être d'avoir de la difficulté à se désengager. d'un rendez-vous, d'un dîner, qu'il s'agisse d'un rendez-vous professionnel, d'un rendez-vous personnel, quoi que ce soit. À partir du moment où on est engagé, ça va être très compliqué pour nous de faire marche arrière, quand bien même on n'a plus les ressources disponibles pour honorer ce rendez-vous. Un autre exemple, ça va être les personnes qui ont tendance à ne pas oser dire lorsqu'elles reçoivent un cadeau qu'elles n'aiment pas. Les fêtes de Noël sont passées il y a... pas très longtemps, posez-vous la question est-ce que vous avez été honnête ? Est-ce que vous avez été vrai ? dans les réactions que vous avez faites aux cadeaux que vous avez reçus. Pendant très longtemps, ça a été très difficile pour moi de dire que je n'aimais pas un cadeau. Ça l'est encore par moments. Mais j'essaye vraiment de plus en plus de m'obliger à le faire parce que je me rends compte que ça sert et la personne qui est en face de moi est moi. Un autre exemple, ça va être la difficulté à choisir entre telle ou telle option. Par exemple, si on nous demande de choisir entre tel ou tel film. Quel est le film que tu aimerais regarder ce soir ? Ou entre tel ou tel restaurant ? Où est-ce que tu aimerais aller dîner ce soir ? À chaque fois qu'en fait on a différentes options disponibles, on va avoir tendance à laisser l'autre choisir parce que ce qui nous importe, c'est que ça fasse avant tout plaisir à l'autre. Et dans une certaine mesure, c'est ok. de vouloir faire plaisir à l'autre de temps en temps, mais c'est aussi important vraiment d'apprendre à exprimer quelle est notre préférence. Et souvent, quand on est people pleaser, on va avoir tendance à se dire, peu importe, même si on aurait préféré une autre option, tant que l'autre est satisfait, tant que ça fait plaisir à l'autre. Un autre exemple, évidemment, ça va être les personnes qui ont de la difficulté à dire non. Les personnes qui sont un peu, vous savez, yes, girl, yes. et qui vont avoir tendance à dire oui à tout pour la simple et bonne raison qu'elles ne savent pas dire non. Et ça c'est très problématique et on va le voir après parce que ce sont des personnes qui vont avoir tendance à être submergées par les sollicitations. Enfin, un autre exemple, ça va être des personnes qui ont tendance à faire passer les besoins des autres en premier. C'est un peu ce que je vous ai expliqué en introduction. On va avoir tendance à se rendre disponible. tout le temps. Par exemple, je me rendais compte à l'époque où j'étais encore en entreprise que lorsque certaines personnes venaient frapper à la porte de mon bureau, j'avais tendance à arrêter tout ce que j'étais en train de faire pour me rendre directement disponible à leur demande, à leur requête. Et j'observais qu'à l'inverse, quand c'était moi qui allais dans le bureau d'autres personnes, parfois il m'arrivait d'attendre 5-10 minutes que la personne clôture ce qu'elle était en train de faire avant qu'elle... ouvre un nouvel espace et qu'on puisse échanger ensemble. Quand on est people pleaser, on va vraiment avoir tendance à faire passer les besoins des autres en premier, quitte à s'oublier. Deux derniers exemples, ça va être les personnes qui ont de la difficulté à dire leurs vérités pour éviter les conflits. Le people pleaser, par définition, n'aime pas les conflits, fuit les conflits. peur du conflit parce que c'est une situation dans laquelle on ne va pas faire plaisir à l'autre. Et donc on va tout faire pour éviter ça. Et enfin, un dernier exemple que je vous partage, c'est le fait d'avoir de la difficulté à oser demander de l'aide, à oser demander du soutien, parce qu'on va avoir peur de déranger et donc de déplaire à la personne à qui on va demander. un potentiel service. Et d'ailleurs, les personnes qui sont people pleasers vont avoir très souvent tendance à s'excuser alors qu'il n'y a pas forcément lieu de le faire. Excuse-moi de te déranger, désolé d'être là, désolé de t'interrompre. C'est vraiment comme si presque on s'excusait d'exister et qu'on avait de la difficulté à prendre notre place et à occuper, nous aussi, l'espace. Alors, pourquoi est-ce qu'on fait ça ? C'est important de comprendre que le people pleasing, c'est vraiment... un mécanisme, c'est une construction en réponse souvent à des difficultés ou à des situations que l'on a rencontrées dans l'enfance. Par exemple, on a grandi dans un contexte où il y avait beaucoup de conflits et on va avoir tendance à vouloir surtout éviter de reproduire ce qu'on a connu. C'est comme si on avait développé une capacité à se plier en quatre pour être certain de faire plaisir aux autres. C'est comme si on avait un super pouvoir, on est capable de marcher sur des œufs en permanence pour s'assurer que tout le monde se sente bien, même si c'est un faux semblant de bien-être, pour éviter les conflits. Ça peut aussi venir du fait qu'on a eu des parents qui n'étaient pas vraiment matures émotionnellement et auprès de qui on avait tendance à jouer un rôle parfois de plus en plus. confident, parfois de thérapeute. parfois de médiateurs, c'est comme si finalement on avait pris la responsabilité de leurs émotions. Les people pleasers vont être d'excellentes détectives, d'excellents détecteurs pour comprendre instantanément, intuitivement, quels sont les besoins des autres, quelles sont les émotions des autres. À chaque fois qu'on va se retrouver dans une situation où on sent que l'autre est mal à l'aise, on se sent nous-mêmes mal à l'aise, on va avoir tendance à tout faire pour que l'autre se sente bien, tout simplement parce que ça va venir apaiser notre système nerveux qui, lui, se sent en danger à chaque fois qu'il observe qu'une personne en face est en difficulté. Pourquoi est-ce que c'est problématique de continuer à perpétuer ce mécanisme-là ? La première des choses, c'est que lorsqu'on opère selon... ce mécanisme, si vous vous êtes reconnus dans certains des cas de figure que j'ai évoqués plus tôt dans l'épisode, ce qui va être vraiment problématique c'est que lorsqu'on est people pleaser, on a tendance à ne pas respecter son temps, ne pas respecter ses besoins et ne pas respecter ses limites. Et ça va nous conduire à perdre beaucoup, beaucoup de temps. Ça va nous conduire à perdre beaucoup beaucoup d'énergie et ça va nous mener tout droit vers l'épuisement. Les people pleasers sont d'excellents candidats au burn-out. Autre chose qui est problématique, c'est qu'on va avoir de la difficulté à s'affirmer. On va avoir de la difficulté à exprimer ses goûts, à exprimer ses choix. On peut finalement avoir tendance à se retrouver... dans une voie qui n'est pas véritablement la nôtre, qui serait une voie que l'on a suivie un peu par dépit, un peu par défaut, pour faire plaisir à nos professeurs, à nos parents, à la société, à un certain cadre qu'on nous a inculqué et dans lequel nous on s'est pliés en quatre pour rentrer dans ce cadre. C'est aussi problématique parce que dans nos relations amicales ou dans nos relations amoureuses, On va avoir tendance à chercher en permanence la validation des autres, à vouloir faire plaisir à l'autre pour se sentir aimé ou pour se sentir apprécié et valorisé. On va avoir des relations qui sont finalement basées sur ce que l'on pense qui va faire plaisir à l'autre, mais qui ne sont pas basées sur notre vérité profonde, sur notre unicité, sur notre authenticité. à terme, ça va poser problème. Alors, si vous êtes people pleaser et que vous vous reconnaissez dans cet épisode, ou si vous avez des personnes dans votre entourage que vous reconnaissez à travers mes propos, sachez que ça n'est pas une fatalité, j'en suis la preuve vivante. Il y a des choses que l'on peut mettre en pratique pour lever progressivement ce mécanisme-là, qui, vous l'avez compris, est un mécanisme de protection que l'on a codé le plus souvent dans l'enfance. voire dans l'adolescence. Et c'est ok, l'idée c'est pas de se flageller avec ça, l'idée c'est pas de flageller notre famille ou nos parents pour ça, mais c'est vraiment aujourd'hui, en tant qu'adulte, de poser de la conscience sur ces mécanismes-là et de prendre la responsabilité de venir les lever, de venir lever ces blocages-là pour pouvoir mener une vie qui soit une vie pleinement libre, pleinement vraie, sincère et épanouissante. La première clé que j'ai envie de vous partager, si vous êtes comme moi, People Pleaser, ou si vous êtes Recovery, People Pleaser, People Pleaser en rémission, la première clé ça va être de prendre conscience de ses besoins et d'apprendre à les exprimer. Prendre conscience de ses besoins, ça va nous demander de passer beaucoup de temps seul pour apprendre à se connaître, pour introspecter, pour être au contact de notre propre... énergie parce que quand on est people pleaser et qu'on se plie en quatre pour les autres, c'est comme si notre énergie, elle était en permanence diluée à l'extérieur. Donc ça va vraiment nous demander de venir prendre du temps seul pour remobiliser notre énergie, pour concentrer notre énergie et pouvoir faire comme une sorte de check-up régulier de voilà, comment est-ce que je me sens ici et maintenant, de quoi est-ce que j'ai besoin, et apprendre à exprimer ces besoins. Et ça, ça demande du courage, ça demande de la vulnérabilité, ça demande de l'authenticité. La deuxième clé, ça va être de redonner à chacun la responsabilité de ses émotions. Il y a une phrase que j'aime beaucoup qui vient de Marshall Rosenberg dans son livre sur la communication violente qui s'intitule Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs Cette phrase, elle dit que dans un conflit, l'autre peut être le déclencheur, mais jamais la cause de mon émotion. Parce que la cause de mon émotion, c'est le besoin qui est caché à l'intérieur de moi et qui n'a pas été respecté. qui n'a pas été honoré. Donc l'idée, de la même manière qu'on redonne à chacun la responsabilité de ses émotions, on prend nous aussi la responsabilité de nos besoins. Et c'est notre rôle, c'est notre responsabilité, en tant qu'adulte, de conscientiser et d'exprimer nos besoins. Et ensuite, ça appartient vraiment à la personne en face de les honorer ou non. Mais redonnons à chacun la responsabilité de ses émotions. De la même manière... Lorsqu'on va s'apprêter à exprimer qu'on n'est pas disponible, qu'on n'apprécie pas ce genre de cadeau parce que, en fait, c'est pas cohérent avec nos valeurs, qu'on préférait aller dans tel restaurant, qu'on préférait aller voir tel film au cinéma, quitte à déplaire à l'autre, si l'autre est déçu, c'est sa responsabilité. Il est responsable de son émotion. Donc, redonnons à chacun la pleine et entière responsabilité de ses besoins et de ses émotions. Ensuite, une troisième clé. ça va être d'apprendre à pratiquer le non par défaut. Ça, ça m'a énormément aidée. En général, ce qui se passe quand on est people pleaser, c'est qu'on a plutôt tendance à dire oui par défaut à toute proposition ou à toute sollicitation. Donc l'idée, ça ne va pas forcément être de dire non à tout, évidemment, mais ça va être de laisser un espace entre le moment où on fait une proposition entre le moment où on est sollicité pour vraiment prendre le temps de se sonder et d'aller réfléchir ou ressentir à l'intérieur de soi quelle est la réponse la plus juste pour nous. Par exemple, ça peut être si on nous pose la question est-ce que tu serais disponible le week-end dans 15 jours ou est-ce que tu serais disponible si vous êtes entrepreneur pour enregistrer tel épisode de podcast ou pour tel rendez-vous et... telle semaine, ça va être vraiment de prendre un temps pour dire merci beaucoup pour ton invitation, merci beaucoup pour ta proposition, je vais prendre le temps de regarder dans mon agenda si je peux me rendre disponible. Voyez l'idée, c'est vraiment prendre un temps pour être en vérité avec la réponse qu'on va donner à la personne. Une autre clé, ça va être d'apprendre à poser des limites. Apprendre à poser des limites, c'est un art à part entière. Je pense que d'ailleurs, ça fera l'objet dans le futur d'un épisode entier, tellement il y a de choses à dire sur ce thème. Mais peut-être simplement pour le poser là, qu'est-ce que c'est qu'une limite ? Et souvent d'ailleurs, quand on est people pleaser, on n'a pas de limite. Et moi, c'est vraiment un thème que j'ai presque découvert parallèlement au thème du people pleasing et j'ai travaillé sur les deux en même temps. Qu'est-ce que c'est qu'une limite ? Une limite, c'est vraiment le périmètre au sein duquel il est. confortable pour moi de fonctionner. C'est un peu comme si c'était le mode d'emploi qui me permet de rester dans une zone de bien-être, qui me permet de pouvoir prendre soin de mes ressources, à savoir mon temps, mon énergie, mon argent. Et le fait de poser une limite, c'est important de comprendre que c'est bénéfique à la relation au global. Souvent, on a peur de poser des limites parce qu'on a peur de déplaire à l'autre, parce qu'on a peur de vexer, parce qu'on a peur d'abîmer la relation à l'autre. C'est important de comprendre que c'est vraiment sain pour la relation à moyen et à long terme de poser des limites. Exactement comme les enfants à qui on pose des limites et c'est ce qui leur permet de pouvoir se développer sainement. Dans une relation, il y a toi, il y a moi et... il y a la relation, on est trois. Et c'est important de comprendre que lorsque je pose une limite, ça bénéficie à la relation au global. Parce que si je ne le fais pas, au fur et à mesure, il va y avoir une accumulation de ressentiment, de déception, de frustration, qui va à terme générer le conflit qu'on cherche justement à éviter. Ou alors, il n'y aura peut-être pas de conflit avec l'autre. mais on va arriver nous-mêmes à une situation d'épuisement, et en tout cas une situation qui va être défavorable pour nous. Donc apprendre à oser. des limites. Et ça, c'est une question que vous pouvez vous poser dans ma vie professionnelle. À quel endroit est-ce que mes limites sont poreuses ? Une limite, en fait, c'est vraiment fait non pas pour être rigide. Une limite, ce n'est pas un mur qu'on va ériger entre soi et l'autre. Ce n'est pas non plus censé être poreux. C'est vraiment comme si c'était, l'image que je pourrais vous donner, c'est vraiment comme si c'était une porte, une porte d'entrée, comme si c'était un passeport vers... La destination qui est comment est-ce qu'on va pouvoir respecter l'autre dans ce qui est important pour lui et fonctionner au mieux. Une question que j'adore me poser, et ça c'est le cinquième tip que je vous partage, pour pouvoir exprimer mes besoins, pour pouvoir pratiquer le non par défaut, pour pouvoir poser des limites, c'est la question suivante. Est-ce qu'en répondant ça, je suis gentille ou est-ce que je suis vraie ? Et cette question, elle me vient du livre de Thomas d'Azenbourg qui s'intitule Cessez d'être gentil, soyez vrai Et trop souvent, on cherche à être une bonne personne, donc ça c'est vraiment l'ego, c'est un bout de filet de l'ego, être une bonne personne plutôt que d'être en vérité avec soi et avec l'autre. Une sixième clé que je vous partage, c'est l'idée que c'est ok de se désengager. Et ça c'est quelque chose qui a été... extrêmement difficile pour moi parce que l'une de mes valeurs clés, c'est la notion d'engagement. À partir du moment où je m'étais engagée dans certaines responsabilités ou dans certains rendez-vous, c'était extrêmement difficile pour moi de me désengager, quand bien même je n'avais plus les ressources que j'avais au moment où j'avais dit oui. Et pourquoi est-ce que je n'avais plus les ressources ? Souvent parce qu'entre-temps, j'avais accepté d'autres sollicitations. qui me conduisait en fait à épuiser complètement mon stock de ressources. Et ça, ça a été très difficile pour moi d'apprendre à me désengager et ça a été en même temps immensément libérateur. Et là encore une fois, c'est important de comprendre que c'est bénéfique pour la relation au global. Je vous donne un exemple. Il y a un an et demi, je crois, j'étais invitée en tant qu'intervenante pour un séminaire. d'université, de rentrée scolaire dans une université, dans une école de commerce. Et à l'époque où j'avais accepté, j'avais les ressources pour le faire. Entre-temps, on est partis en Afrique du Sud avec mon compagnon et le séminaire, c'était à la rentrée au mois de septembre, ça arrivait juste après le moment où on rentrait d'Afrique du Sud. Il fallait qu'on ré-emménage dans une nouvelle maison, qu'on se réinstalle. Moi, à ce moment-là, j'étais en lancement pour mon activité d'un programme en ligne. et de la première édition du Mastermind pour les entrepreneurs. Et en fait, plus l'échéance approchait, plus je m'apercevais que ça allait être très compliqué pour moi d'honorer ce rendez-vous sans compromettre mon énergie, mes besoins, mon temps et mes limites. Et à ce moment-là, ça a été très difficile de reconnaître que j'étais dans l'obligation de me désengager si j'avais envie d'être vraie et de pouvoir prendre soin de moi. Et en réalité, la façon dont ça s'est passé, c'est que j'ai expliqué à la personne qui m'avait sollicité que je n'allais pas me rendre disponible parce que je n'avais plus les ressources. Et je me suis débrouillée en fait pour pouvoir recruter une personne à ma place. Donc je ne me suis pas désengagée en disant allez hop, basta, débrouille-toi J'ai fait en sorte de pouvoir trouver la personne qui allait me remplacer. Et en réalité, la personne qui m'a remplacée était enchantée de pouvoir bénéficier de cette opportunité, qui par ailleurs était une très très belle opportunité. La personne qui m'avait sollicité était ravie d'avoir une personne beaucoup plus enthousiaste que moi à l'idée d'animer ce séminaire et moi j'étais enchantée à l'idée de récupérer deux jours ou trois jours pleins sur une semaine qui s'annonçait déjà immensément chargée. Et si j'avais accepté, si je m'étais pliée en quatre, potentiellement que j'aurais pu honorer ce rendez-vous mais j'aurais été dans une moins bonne énergie, peut-être que j'aurais pas donné mon meilleur et que... finalement la personne elle aurait été déçue de ma prestation, et moi j'aurais été déçue qu'elle soit déçue de ma prestation parce que tu te rends compte, après le fait que moi je me sois pliée en quatre pour venir, alors qu'en réalité c'était beaucoup plus juste tout simplement de pouvoir mettre à ma place une personne qui était davantage enclin à honorer l'expérience. Et ça c'est quelque chose que j'essaye de me dire de plus en plus, c'est que lorsque ça n'est pas juste pour moi, ça n'est pas juste pour l'autre en face. Lorsque j'ai découvert que j'étais people pleaser, j'étais au Sénégal, Et c'est là que j'ai commencé à faire mes premiers pas pour commencer à... me mettre à l'écoute de mes besoins et les exprimer. Un autre exemple que je peux vous partager, c'est que j'avais rendez-vous avec mon amie Bijou, qui est présidente de l'association ici au Sénégal, qui est d'ailleurs l'association dans laquelle on se rend une journée entière durant la retraite en cas d'annonce. Et j'avais rendez-vous avec mon amie Bijou, et puis finalement, ce jour-là, c'est pareil, j'étais vraiment très très fatiguée, épuisée, je n'avais pas les ressources, je n'avais pas l'énergie, et j'étais gênée d'annuler ce rendez-vous, alors qu'en réalité, j'étais... techniquement disponible. Et donc je me suis dit Tiffaine, piste bleue, piste rouge, c'est l'occasion de pratiquer et d'essayer de verbaliser en fait, d'exprimer tes besoins et au moment où je lui ai exprimé, elle m'a répondu qu'elle ressentait exactement la même chose et que ça l'arrangeait qu'on reporte notre rendez-vous. Et depuis ce jour-là, j'ai commencé à cultiver la croyance à l'intérieur de moi que à partir du moment où ça n'est pas juste pour moi, ça n'est pas juste pour l'autre en face. Et depuis ce jour, j'ai pratiqué de nombreuses fois le fait de me désengager et très souvent, peut-être 8 fois sur 10, ça arrange la personne en face. Rappelez-vous, quand c'est pas juste pour soi, en réalité en face, c'est pas juste non plus pour l'autre. Et enfin, la septième clé que j'ai envie de vous partager sur ce chemin de recovery, si vous êtes dans cette situation de people pleasing, c'est de ne pas hésiter à vous faire accompagner. que ce soit en coaching ou que ce soit en thérapie, parce que ça va énormément vous aider à conscientiser quels sont vos besoins, à apprendre à les exprimer, à apprendre à poser vos limites, à apprendre à déployer des relations qui soient des relations conscientes, qui soient des relations saines, qui soient des relations authentiques. Faites-vous accompagner si vous vous rendez compte que vous êtes dans cette situation-là, parce que je vous assure que c'est extraordinaire. Merci. tant et l'énergie qu'on récupère à partir du moment où on apprend à lever ce mécanisme-là. Pour conclure cet épisode, j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous rappeler que c'est ok de se faire passer en premier. On a le droit de se faire passer en premier. On a le droit de se désengager. On a le droit de changer d'avis si on n'a plus les ressources. On a le droit... d'avoir envie de passer du temps seul, de dire non et de ne pas culpabiliser parce qu'on dit non. On a le droit de prendre soin de soi et de son énergie parce que notre énergie, c'est la chose que l'on a de plus précieuse. Et j'en suis bien rendue compte en devenant entrepreneur, c'est que mon outil de travail numéro un dans mon activité, c'est mon énergie. D'autant plus dans une activité de coaching et une activité qui me demande de pouvoir être... créative. Donc, prendre soin de mon énergie, aujourd'hui, c'est mon job numéro un. Et c'est aussi pour ça que je considère que l'entrepreneuriat est une voie sacrée d'expansion, pour reprendre le titre d'un des épisodes, parce que l'entrepreneuriat va nous amener devant ses résistances, et va nous amener à un moment donné où, en fait, si on veut pouvoir se déployer à la fois personnellement, mais surtout professionnellement, on n'a plus le choix, et on est obligé d'aller regarder en vérité ce qui est présent à l'intérieur de nous. J'ai le droit d'exprimer mes besoins et ma vérité en toute sécurité. Et enfin, j'ai le droit et je dirais même le devoir d'être honnête dans mes relations. Il y a d'ailleurs un excellent livre que je vous recommande et que j'ai lu cette année qui s'appelle L'honnêteté radicale de Brad Blompton. il me semble. Et c'est vraiment en fait une ode à la vérité, à l'authenticité, à la vulnérabilité, parce qu'encore une fois, ça demande de la vulnérabilité d'exprimer ses besoins et d'être honnête en premier lieu avec soi, puis avec les autres. Et si vous avez envie de vous engager sur ce chemin, sachez que c'est vraiment un chemin qui permet de développer des relations qui sont conscientes et qui sont authentiques. C'est un chemin qui va vous faire gagner et récupérer énormément de temps. Si vous avez souvent la sensation que vous êtes débordé, que vous n'avez pas le temps, posez-vous la question à quel endroit est-ce que je ne pose pas de limites ? À quel endroit est-ce que je ne respecte pas mes besoins ? Et enfin, ça va vraiment vous permettre de pouvoir offrir le meilleur de vous-même. et le meilleur de votre énergie aux autres. J'espère du fond du cœur que cet épisode vous a plu, qu'il vous a interpellé, qu'il vous a donné des clés pour mieux honorer vos besoins et votre énergie. Si vous pensez à des proches qui sont dans cette situation-là, n'hésitez pas à leur partager l'épisode. Et en tout cas, je vous souhaite vraiment pour cette année 2024 de poser l'intention de prendre soin de vous et de votre énergie. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures, et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite !

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Description

Avez-vous déjà fait passer vos propres besoins en dernier pour faire plaisir à l’autre ?

Avez-vous du mal à dire non ? A poser vos limites ?

A dire lorsqu’un cadeau vous déplaît ?

Si oui, il se pourrait que vous soyez comme moi un people pleaser.

Qu’est-ce que le people pleasing ? Où prend-il racine ?

En quoi est-ce problématique et comment s’en défaire ?


C’est ce que je vous propose d’explorer dans ce nouvel épisode.


Une invitation à respecter son temps, ses besoins et ses limites et à développer une relation plus authentique avec soi et avec les autres.


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Les livres mentionnés dans l’épisode :

Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs - Marshall Rosenberg 

Cessez d’être gentil, soyez vrai - Thomas D'Ansembourg

L’Honnêteté radicale - Brad Blanton


L’épisode cité :

#7 L’entrepreneuriat, voie sacrée d’expansion


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Réalisation : @tiphainegualda  

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    Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffaine Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant. vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast en solo où on va parler du people. Pleasing. Le People Pleasing, qu'est-ce que c'est ? C'est un mécanisme qui conduit certaines personnes à vouloir coûte que coûte faire plaisir aux autres, quitte à se faire passer en dernier et quitte à mettre ses propres besoins tout en bas de la liste des priorités. J'ai moi-même découvert ce terme il y a trois ans, alors que j'habitais et que je travaillais au Sénégal déjà à l'époque. Et ça a été un véritable choc quand j'ai découvert ce terme et quand j'ai plongé en profondeur dans ce qu'il se cachait derrière et que je me suis aperçue que je cochais absolument toute la liste de ce qui fait qu'une personne est qualifiée de people pleaser. Alors. Je vais vous partager quelques points pour que vous puissiez mieux comprendre de quoi est-ce qu'il s'agit et que vous puissiez observer si vous-même vous cochez certains de ces points, si vous vous reconnaissez parmi certains de ces points. Et si c'est le cas, sachez que ça n'est pas une fatalité. Je vous partagerai en deuxième partie d'épisode quelles sont les clés qui, moi, m'ont aidé à pouvoir me défaire de ce mécanisme-là. Alors, la première chose, c'est que les personnes qui sont people... les pleasers vont avoir de la difficulté à exprimer ce qu'elles aiment et ce qu'elles n'aiment pas. Par exemple, ça m'est arrivé par le passé de me retrouver dans un magasin à acheter un vêtement que je n'aimais pas plus que ça, simplement pour ne pas vexer la vendeuse à qui je n'osais pas dire que je trouvais que c'était moche. Un autre exemple, ça va être des personnes qui ont tendance à se resservir alors qu'elles n'ont plus faim. pour faire plaisir à la maîtresse de maison et pour ne pas la froisser. Si vous saviez le nombre et la quantité de nourriture que j'ai ingérée, simplement pour faire plaisir à la personne qui était en face de moi. Une troisième façon d'observer le people pleasing, ça va être par exemple d'avoir de la difficulté à mettre fin à une conversation. Que ce soit une conversation téléphonique, que ce soit une conversation où on est en présence avec la personne et il est temps pour nous de partir parce qu'on a un autre rendez-vous ou tout simplement parce qu'on sent que c'est juste pour nous de clôturer la conversation. Quand on est people-pleasing, ça va être très difficile d'abréger et de mettre un terme en premier à une conversation. Un autre exemple, ça va être d'avoir de la difficulté à se désengager. d'un rendez-vous, d'un dîner, qu'il s'agisse d'un rendez-vous professionnel, d'un rendez-vous personnel, quoi que ce soit. À partir du moment où on est engagé, ça va être très compliqué pour nous de faire marche arrière, quand bien même on n'a plus les ressources disponibles pour honorer ce rendez-vous. Un autre exemple, ça va être les personnes qui ont tendance à ne pas oser dire lorsqu'elles reçoivent un cadeau qu'elles n'aiment pas. Les fêtes de Noël sont passées il y a... pas très longtemps, posez-vous la question est-ce que vous avez été honnête ? Est-ce que vous avez été vrai ? dans les réactions que vous avez faites aux cadeaux que vous avez reçus. Pendant très longtemps, ça a été très difficile pour moi de dire que je n'aimais pas un cadeau. Ça l'est encore par moments. Mais j'essaye vraiment de plus en plus de m'obliger à le faire parce que je me rends compte que ça sert et la personne qui est en face de moi est moi. Un autre exemple, ça va être la difficulté à choisir entre telle ou telle option. Par exemple, si on nous demande de choisir entre tel ou tel film. Quel est le film que tu aimerais regarder ce soir ? Ou entre tel ou tel restaurant ? Où est-ce que tu aimerais aller dîner ce soir ? À chaque fois qu'en fait on a différentes options disponibles, on va avoir tendance à laisser l'autre choisir parce que ce qui nous importe, c'est que ça fasse avant tout plaisir à l'autre. Et dans une certaine mesure, c'est ok. de vouloir faire plaisir à l'autre de temps en temps, mais c'est aussi important vraiment d'apprendre à exprimer quelle est notre préférence. Et souvent, quand on est people pleaser, on va avoir tendance à se dire, peu importe, même si on aurait préféré une autre option, tant que l'autre est satisfait, tant que ça fait plaisir à l'autre. Un autre exemple, évidemment, ça va être les personnes qui ont de la difficulté à dire non. Les personnes qui sont un peu, vous savez, yes, girl, yes. et qui vont avoir tendance à dire oui à tout pour la simple et bonne raison qu'elles ne savent pas dire non. Et ça c'est très problématique et on va le voir après parce que ce sont des personnes qui vont avoir tendance à être submergées par les sollicitations. Enfin, un autre exemple, ça va être des personnes qui ont tendance à faire passer les besoins des autres en premier. C'est un peu ce que je vous ai expliqué en introduction. On va avoir tendance à se rendre disponible. tout le temps. Par exemple, je me rendais compte à l'époque où j'étais encore en entreprise que lorsque certaines personnes venaient frapper à la porte de mon bureau, j'avais tendance à arrêter tout ce que j'étais en train de faire pour me rendre directement disponible à leur demande, à leur requête. Et j'observais qu'à l'inverse, quand c'était moi qui allais dans le bureau d'autres personnes, parfois il m'arrivait d'attendre 5-10 minutes que la personne clôture ce qu'elle était en train de faire avant qu'elle... ouvre un nouvel espace et qu'on puisse échanger ensemble. Quand on est people pleaser, on va vraiment avoir tendance à faire passer les besoins des autres en premier, quitte à s'oublier. Deux derniers exemples, ça va être les personnes qui ont de la difficulté à dire leurs vérités pour éviter les conflits. Le people pleaser, par définition, n'aime pas les conflits, fuit les conflits. peur du conflit parce que c'est une situation dans laquelle on ne va pas faire plaisir à l'autre. Et donc on va tout faire pour éviter ça. Et enfin, un dernier exemple que je vous partage, c'est le fait d'avoir de la difficulté à oser demander de l'aide, à oser demander du soutien, parce qu'on va avoir peur de déranger et donc de déplaire à la personne à qui on va demander. un potentiel service. Et d'ailleurs, les personnes qui sont people pleasers vont avoir très souvent tendance à s'excuser alors qu'il n'y a pas forcément lieu de le faire. Excuse-moi de te déranger, désolé d'être là, désolé de t'interrompre. C'est vraiment comme si presque on s'excusait d'exister et qu'on avait de la difficulté à prendre notre place et à occuper, nous aussi, l'espace. Alors, pourquoi est-ce qu'on fait ça ? C'est important de comprendre que le people pleasing, c'est vraiment... un mécanisme, c'est une construction en réponse souvent à des difficultés ou à des situations que l'on a rencontrées dans l'enfance. Par exemple, on a grandi dans un contexte où il y avait beaucoup de conflits et on va avoir tendance à vouloir surtout éviter de reproduire ce qu'on a connu. C'est comme si on avait développé une capacité à se plier en quatre pour être certain de faire plaisir aux autres. C'est comme si on avait un super pouvoir, on est capable de marcher sur des œufs en permanence pour s'assurer que tout le monde se sente bien, même si c'est un faux semblant de bien-être, pour éviter les conflits. Ça peut aussi venir du fait qu'on a eu des parents qui n'étaient pas vraiment matures émotionnellement et auprès de qui on avait tendance à jouer un rôle parfois de plus en plus. confident, parfois de thérapeute. parfois de médiateurs, c'est comme si finalement on avait pris la responsabilité de leurs émotions. Les people pleasers vont être d'excellentes détectives, d'excellents détecteurs pour comprendre instantanément, intuitivement, quels sont les besoins des autres, quelles sont les émotions des autres. À chaque fois qu'on va se retrouver dans une situation où on sent que l'autre est mal à l'aise, on se sent nous-mêmes mal à l'aise, on va avoir tendance à tout faire pour que l'autre se sente bien, tout simplement parce que ça va venir apaiser notre système nerveux qui, lui, se sent en danger à chaque fois qu'il observe qu'une personne en face est en difficulté. Pourquoi est-ce que c'est problématique de continuer à perpétuer ce mécanisme-là ? La première des choses, c'est que lorsqu'on opère selon... ce mécanisme, si vous vous êtes reconnus dans certains des cas de figure que j'ai évoqués plus tôt dans l'épisode, ce qui va être vraiment problématique c'est que lorsqu'on est people pleaser, on a tendance à ne pas respecter son temps, ne pas respecter ses besoins et ne pas respecter ses limites. Et ça va nous conduire à perdre beaucoup, beaucoup de temps. Ça va nous conduire à perdre beaucoup beaucoup d'énergie et ça va nous mener tout droit vers l'épuisement. Les people pleasers sont d'excellents candidats au burn-out. Autre chose qui est problématique, c'est qu'on va avoir de la difficulté à s'affirmer. On va avoir de la difficulté à exprimer ses goûts, à exprimer ses choix. On peut finalement avoir tendance à se retrouver... dans une voie qui n'est pas véritablement la nôtre, qui serait une voie que l'on a suivie un peu par dépit, un peu par défaut, pour faire plaisir à nos professeurs, à nos parents, à la société, à un certain cadre qu'on nous a inculqué et dans lequel nous on s'est pliés en quatre pour rentrer dans ce cadre. C'est aussi problématique parce que dans nos relations amicales ou dans nos relations amoureuses, On va avoir tendance à chercher en permanence la validation des autres, à vouloir faire plaisir à l'autre pour se sentir aimé ou pour se sentir apprécié et valorisé. On va avoir des relations qui sont finalement basées sur ce que l'on pense qui va faire plaisir à l'autre, mais qui ne sont pas basées sur notre vérité profonde, sur notre unicité, sur notre authenticité. à terme, ça va poser problème. Alors, si vous êtes people pleaser et que vous vous reconnaissez dans cet épisode, ou si vous avez des personnes dans votre entourage que vous reconnaissez à travers mes propos, sachez que ça n'est pas une fatalité, j'en suis la preuve vivante. Il y a des choses que l'on peut mettre en pratique pour lever progressivement ce mécanisme-là, qui, vous l'avez compris, est un mécanisme de protection que l'on a codé le plus souvent dans l'enfance. voire dans l'adolescence. Et c'est ok, l'idée c'est pas de se flageller avec ça, l'idée c'est pas de flageller notre famille ou nos parents pour ça, mais c'est vraiment aujourd'hui, en tant qu'adulte, de poser de la conscience sur ces mécanismes-là et de prendre la responsabilité de venir les lever, de venir lever ces blocages-là pour pouvoir mener une vie qui soit une vie pleinement libre, pleinement vraie, sincère et épanouissante. La première clé que j'ai envie de vous partager, si vous êtes comme moi, People Pleaser, ou si vous êtes Recovery, People Pleaser, People Pleaser en rémission, la première clé ça va être de prendre conscience de ses besoins et d'apprendre à les exprimer. Prendre conscience de ses besoins, ça va nous demander de passer beaucoup de temps seul pour apprendre à se connaître, pour introspecter, pour être au contact de notre propre... énergie parce que quand on est people pleaser et qu'on se plie en quatre pour les autres, c'est comme si notre énergie, elle était en permanence diluée à l'extérieur. Donc ça va vraiment nous demander de venir prendre du temps seul pour remobiliser notre énergie, pour concentrer notre énergie et pouvoir faire comme une sorte de check-up régulier de voilà, comment est-ce que je me sens ici et maintenant, de quoi est-ce que j'ai besoin, et apprendre à exprimer ces besoins. Et ça, ça demande du courage, ça demande de la vulnérabilité, ça demande de l'authenticité. La deuxième clé, ça va être de redonner à chacun la responsabilité de ses émotions. Il y a une phrase que j'aime beaucoup qui vient de Marshall Rosenberg dans son livre sur la communication violente qui s'intitule Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs Cette phrase, elle dit que dans un conflit, l'autre peut être le déclencheur, mais jamais la cause de mon émotion. Parce que la cause de mon émotion, c'est le besoin qui est caché à l'intérieur de moi et qui n'a pas été respecté. qui n'a pas été honoré. Donc l'idée, de la même manière qu'on redonne à chacun la responsabilité de ses émotions, on prend nous aussi la responsabilité de nos besoins. Et c'est notre rôle, c'est notre responsabilité, en tant qu'adulte, de conscientiser et d'exprimer nos besoins. Et ensuite, ça appartient vraiment à la personne en face de les honorer ou non. Mais redonnons à chacun la responsabilité de ses émotions. De la même manière... Lorsqu'on va s'apprêter à exprimer qu'on n'est pas disponible, qu'on n'apprécie pas ce genre de cadeau parce que, en fait, c'est pas cohérent avec nos valeurs, qu'on préférait aller dans tel restaurant, qu'on préférait aller voir tel film au cinéma, quitte à déplaire à l'autre, si l'autre est déçu, c'est sa responsabilité. Il est responsable de son émotion. Donc, redonnons à chacun la pleine et entière responsabilité de ses besoins et de ses émotions. Ensuite, une troisième clé. ça va être d'apprendre à pratiquer le non par défaut. Ça, ça m'a énormément aidée. En général, ce qui se passe quand on est people pleaser, c'est qu'on a plutôt tendance à dire oui par défaut à toute proposition ou à toute sollicitation. Donc l'idée, ça ne va pas forcément être de dire non à tout, évidemment, mais ça va être de laisser un espace entre le moment où on fait une proposition entre le moment où on est sollicité pour vraiment prendre le temps de se sonder et d'aller réfléchir ou ressentir à l'intérieur de soi quelle est la réponse la plus juste pour nous. Par exemple, ça peut être si on nous pose la question est-ce que tu serais disponible le week-end dans 15 jours ou est-ce que tu serais disponible si vous êtes entrepreneur pour enregistrer tel épisode de podcast ou pour tel rendez-vous et... telle semaine, ça va être vraiment de prendre un temps pour dire merci beaucoup pour ton invitation, merci beaucoup pour ta proposition, je vais prendre le temps de regarder dans mon agenda si je peux me rendre disponible. Voyez l'idée, c'est vraiment prendre un temps pour être en vérité avec la réponse qu'on va donner à la personne. Une autre clé, ça va être d'apprendre à poser des limites. Apprendre à poser des limites, c'est un art à part entière. Je pense que d'ailleurs, ça fera l'objet dans le futur d'un épisode entier, tellement il y a de choses à dire sur ce thème. Mais peut-être simplement pour le poser là, qu'est-ce que c'est qu'une limite ? Et souvent d'ailleurs, quand on est people pleaser, on n'a pas de limite. Et moi, c'est vraiment un thème que j'ai presque découvert parallèlement au thème du people pleasing et j'ai travaillé sur les deux en même temps. Qu'est-ce que c'est qu'une limite ? Une limite, c'est vraiment le périmètre au sein duquel il est. confortable pour moi de fonctionner. C'est un peu comme si c'était le mode d'emploi qui me permet de rester dans une zone de bien-être, qui me permet de pouvoir prendre soin de mes ressources, à savoir mon temps, mon énergie, mon argent. Et le fait de poser une limite, c'est important de comprendre que c'est bénéfique à la relation au global. Souvent, on a peur de poser des limites parce qu'on a peur de déplaire à l'autre, parce qu'on a peur de vexer, parce qu'on a peur d'abîmer la relation à l'autre. C'est important de comprendre que c'est vraiment sain pour la relation à moyen et à long terme de poser des limites. Exactement comme les enfants à qui on pose des limites et c'est ce qui leur permet de pouvoir se développer sainement. Dans une relation, il y a toi, il y a moi et... il y a la relation, on est trois. Et c'est important de comprendre que lorsque je pose une limite, ça bénéficie à la relation au global. Parce que si je ne le fais pas, au fur et à mesure, il va y avoir une accumulation de ressentiment, de déception, de frustration, qui va à terme générer le conflit qu'on cherche justement à éviter. Ou alors, il n'y aura peut-être pas de conflit avec l'autre. mais on va arriver nous-mêmes à une situation d'épuisement, et en tout cas une situation qui va être défavorable pour nous. Donc apprendre à oser. des limites. Et ça, c'est une question que vous pouvez vous poser dans ma vie professionnelle. À quel endroit est-ce que mes limites sont poreuses ? Une limite, en fait, c'est vraiment fait non pas pour être rigide. Une limite, ce n'est pas un mur qu'on va ériger entre soi et l'autre. Ce n'est pas non plus censé être poreux. C'est vraiment comme si c'était, l'image que je pourrais vous donner, c'est vraiment comme si c'était une porte, une porte d'entrée, comme si c'était un passeport vers... La destination qui est comment est-ce qu'on va pouvoir respecter l'autre dans ce qui est important pour lui et fonctionner au mieux. Une question que j'adore me poser, et ça c'est le cinquième tip que je vous partage, pour pouvoir exprimer mes besoins, pour pouvoir pratiquer le non par défaut, pour pouvoir poser des limites, c'est la question suivante. Est-ce qu'en répondant ça, je suis gentille ou est-ce que je suis vraie ? Et cette question, elle me vient du livre de Thomas d'Azenbourg qui s'intitule Cessez d'être gentil, soyez vrai Et trop souvent, on cherche à être une bonne personne, donc ça c'est vraiment l'ego, c'est un bout de filet de l'ego, être une bonne personne plutôt que d'être en vérité avec soi et avec l'autre. Une sixième clé que je vous partage, c'est l'idée que c'est ok de se désengager. Et ça c'est quelque chose qui a été... extrêmement difficile pour moi parce que l'une de mes valeurs clés, c'est la notion d'engagement. À partir du moment où je m'étais engagée dans certaines responsabilités ou dans certains rendez-vous, c'était extrêmement difficile pour moi de me désengager, quand bien même je n'avais plus les ressources que j'avais au moment où j'avais dit oui. Et pourquoi est-ce que je n'avais plus les ressources ? Souvent parce qu'entre-temps, j'avais accepté d'autres sollicitations. qui me conduisait en fait à épuiser complètement mon stock de ressources. Et ça, ça a été très difficile pour moi d'apprendre à me désengager et ça a été en même temps immensément libérateur. Et là encore une fois, c'est important de comprendre que c'est bénéfique pour la relation au global. Je vous donne un exemple. Il y a un an et demi, je crois, j'étais invitée en tant qu'intervenante pour un séminaire. d'université, de rentrée scolaire dans une université, dans une école de commerce. Et à l'époque où j'avais accepté, j'avais les ressources pour le faire. Entre-temps, on est partis en Afrique du Sud avec mon compagnon et le séminaire, c'était à la rentrée au mois de septembre, ça arrivait juste après le moment où on rentrait d'Afrique du Sud. Il fallait qu'on ré-emménage dans une nouvelle maison, qu'on se réinstalle. Moi, à ce moment-là, j'étais en lancement pour mon activité d'un programme en ligne. et de la première édition du Mastermind pour les entrepreneurs. Et en fait, plus l'échéance approchait, plus je m'apercevais que ça allait être très compliqué pour moi d'honorer ce rendez-vous sans compromettre mon énergie, mes besoins, mon temps et mes limites. Et à ce moment-là, ça a été très difficile de reconnaître que j'étais dans l'obligation de me désengager si j'avais envie d'être vraie et de pouvoir prendre soin de moi. Et en réalité, la façon dont ça s'est passé, c'est que j'ai expliqué à la personne qui m'avait sollicité que je n'allais pas me rendre disponible parce que je n'avais plus les ressources. Et je me suis débrouillée en fait pour pouvoir recruter une personne à ma place. Donc je ne me suis pas désengagée en disant allez hop, basta, débrouille-toi J'ai fait en sorte de pouvoir trouver la personne qui allait me remplacer. Et en réalité, la personne qui m'a remplacée était enchantée de pouvoir bénéficier de cette opportunité, qui par ailleurs était une très très belle opportunité. La personne qui m'avait sollicité était ravie d'avoir une personne beaucoup plus enthousiaste que moi à l'idée d'animer ce séminaire et moi j'étais enchantée à l'idée de récupérer deux jours ou trois jours pleins sur une semaine qui s'annonçait déjà immensément chargée. Et si j'avais accepté, si je m'étais pliée en quatre, potentiellement que j'aurais pu honorer ce rendez-vous mais j'aurais été dans une moins bonne énergie, peut-être que j'aurais pas donné mon meilleur et que... finalement la personne elle aurait été déçue de ma prestation, et moi j'aurais été déçue qu'elle soit déçue de ma prestation parce que tu te rends compte, après le fait que moi je me sois pliée en quatre pour venir, alors qu'en réalité c'était beaucoup plus juste tout simplement de pouvoir mettre à ma place une personne qui était davantage enclin à honorer l'expérience. Et ça c'est quelque chose que j'essaye de me dire de plus en plus, c'est que lorsque ça n'est pas juste pour moi, ça n'est pas juste pour l'autre en face. Lorsque j'ai découvert que j'étais people pleaser, j'étais au Sénégal, Et c'est là que j'ai commencé à faire mes premiers pas pour commencer à... me mettre à l'écoute de mes besoins et les exprimer. Un autre exemple que je peux vous partager, c'est que j'avais rendez-vous avec mon amie Bijou, qui est présidente de l'association ici au Sénégal, qui est d'ailleurs l'association dans laquelle on se rend une journée entière durant la retraite en cas d'annonce. Et j'avais rendez-vous avec mon amie Bijou, et puis finalement, ce jour-là, c'est pareil, j'étais vraiment très très fatiguée, épuisée, je n'avais pas les ressources, je n'avais pas l'énergie, et j'étais gênée d'annuler ce rendez-vous, alors qu'en réalité, j'étais... techniquement disponible. Et donc je me suis dit Tiffaine, piste bleue, piste rouge, c'est l'occasion de pratiquer et d'essayer de verbaliser en fait, d'exprimer tes besoins et au moment où je lui ai exprimé, elle m'a répondu qu'elle ressentait exactement la même chose et que ça l'arrangeait qu'on reporte notre rendez-vous. Et depuis ce jour-là, j'ai commencé à cultiver la croyance à l'intérieur de moi que à partir du moment où ça n'est pas juste pour moi, ça n'est pas juste pour l'autre en face. Et depuis ce jour, j'ai pratiqué de nombreuses fois le fait de me désengager et très souvent, peut-être 8 fois sur 10, ça arrange la personne en face. Rappelez-vous, quand c'est pas juste pour soi, en réalité en face, c'est pas juste non plus pour l'autre. Et enfin, la septième clé que j'ai envie de vous partager sur ce chemin de recovery, si vous êtes dans cette situation de people pleasing, c'est de ne pas hésiter à vous faire accompagner. que ce soit en coaching ou que ce soit en thérapie, parce que ça va énormément vous aider à conscientiser quels sont vos besoins, à apprendre à les exprimer, à apprendre à poser vos limites, à apprendre à déployer des relations qui soient des relations conscientes, qui soient des relations saines, qui soient des relations authentiques. Faites-vous accompagner si vous vous rendez compte que vous êtes dans cette situation-là, parce que je vous assure que c'est extraordinaire. Merci. tant et l'énergie qu'on récupère à partir du moment où on apprend à lever ce mécanisme-là. Pour conclure cet épisode, j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous rappeler que c'est ok de se faire passer en premier. On a le droit de se faire passer en premier. On a le droit de se désengager. On a le droit de changer d'avis si on n'a plus les ressources. On a le droit... d'avoir envie de passer du temps seul, de dire non et de ne pas culpabiliser parce qu'on dit non. On a le droit de prendre soin de soi et de son énergie parce que notre énergie, c'est la chose que l'on a de plus précieuse. Et j'en suis bien rendue compte en devenant entrepreneur, c'est que mon outil de travail numéro un dans mon activité, c'est mon énergie. D'autant plus dans une activité de coaching et une activité qui me demande de pouvoir être... créative. Donc, prendre soin de mon énergie, aujourd'hui, c'est mon job numéro un. Et c'est aussi pour ça que je considère que l'entrepreneuriat est une voie sacrée d'expansion, pour reprendre le titre d'un des épisodes, parce que l'entrepreneuriat va nous amener devant ses résistances, et va nous amener à un moment donné où, en fait, si on veut pouvoir se déployer à la fois personnellement, mais surtout professionnellement, on n'a plus le choix, et on est obligé d'aller regarder en vérité ce qui est présent à l'intérieur de nous. J'ai le droit d'exprimer mes besoins et ma vérité en toute sécurité. Et enfin, j'ai le droit et je dirais même le devoir d'être honnête dans mes relations. Il y a d'ailleurs un excellent livre que je vous recommande et que j'ai lu cette année qui s'appelle L'honnêteté radicale de Brad Blompton. il me semble. Et c'est vraiment en fait une ode à la vérité, à l'authenticité, à la vulnérabilité, parce qu'encore une fois, ça demande de la vulnérabilité d'exprimer ses besoins et d'être honnête en premier lieu avec soi, puis avec les autres. Et si vous avez envie de vous engager sur ce chemin, sachez que c'est vraiment un chemin qui permet de développer des relations qui sont conscientes et qui sont authentiques. C'est un chemin qui va vous faire gagner et récupérer énormément de temps. Si vous avez souvent la sensation que vous êtes débordé, que vous n'avez pas le temps, posez-vous la question à quel endroit est-ce que je ne pose pas de limites ? À quel endroit est-ce que je ne respecte pas mes besoins ? Et enfin, ça va vraiment vous permettre de pouvoir offrir le meilleur de vous-même. et le meilleur de votre énergie aux autres. J'espère du fond du cœur que cet épisode vous a plu, qu'il vous a interpellé, qu'il vous a donné des clés pour mieux honorer vos besoins et votre énergie. Si vous pensez à des proches qui sont dans cette situation-là, n'hésitez pas à leur partager l'épisode. Et en tout cas, je vous souhaite vraiment pour cette année 2024 de poser l'intention de prendre soin de vous et de votre énergie. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures, et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite !

Description

Avez-vous déjà fait passer vos propres besoins en dernier pour faire plaisir à l’autre ?

Avez-vous du mal à dire non ? A poser vos limites ?

A dire lorsqu’un cadeau vous déplaît ?

Si oui, il se pourrait que vous soyez comme moi un people pleaser.

Qu’est-ce que le people pleasing ? Où prend-il racine ?

En quoi est-ce problématique et comment s’en défaire ?


C’est ce que je vous propose d’explorer dans ce nouvel épisode.


Une invitation à respecter son temps, ses besoins et ses limites et à développer une relation plus authentique avec soi et avec les autres.


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Les livres mentionnés dans l’épisode :

Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs - Marshall Rosenberg 

Cessez d’être gentil, soyez vrai - Thomas D'Ansembourg

L’Honnêteté radicale - Brad Blanton


L’épisode cité :

#7 L’entrepreneuriat, voie sacrée d’expansion


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffaine Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant. vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast en solo où on va parler du people. Pleasing. Le People Pleasing, qu'est-ce que c'est ? C'est un mécanisme qui conduit certaines personnes à vouloir coûte que coûte faire plaisir aux autres, quitte à se faire passer en dernier et quitte à mettre ses propres besoins tout en bas de la liste des priorités. J'ai moi-même découvert ce terme il y a trois ans, alors que j'habitais et que je travaillais au Sénégal déjà à l'époque. Et ça a été un véritable choc quand j'ai découvert ce terme et quand j'ai plongé en profondeur dans ce qu'il se cachait derrière et que je me suis aperçue que je cochais absolument toute la liste de ce qui fait qu'une personne est qualifiée de people pleaser. Alors. Je vais vous partager quelques points pour que vous puissiez mieux comprendre de quoi est-ce qu'il s'agit et que vous puissiez observer si vous-même vous cochez certains de ces points, si vous vous reconnaissez parmi certains de ces points. Et si c'est le cas, sachez que ça n'est pas une fatalité. Je vous partagerai en deuxième partie d'épisode quelles sont les clés qui, moi, m'ont aidé à pouvoir me défaire de ce mécanisme-là. Alors, la première chose, c'est que les personnes qui sont people... les pleasers vont avoir de la difficulté à exprimer ce qu'elles aiment et ce qu'elles n'aiment pas. Par exemple, ça m'est arrivé par le passé de me retrouver dans un magasin à acheter un vêtement que je n'aimais pas plus que ça, simplement pour ne pas vexer la vendeuse à qui je n'osais pas dire que je trouvais que c'était moche. Un autre exemple, ça va être des personnes qui ont tendance à se resservir alors qu'elles n'ont plus faim. pour faire plaisir à la maîtresse de maison et pour ne pas la froisser. Si vous saviez le nombre et la quantité de nourriture que j'ai ingérée, simplement pour faire plaisir à la personne qui était en face de moi. Une troisième façon d'observer le people pleasing, ça va être par exemple d'avoir de la difficulté à mettre fin à une conversation. Que ce soit une conversation téléphonique, que ce soit une conversation où on est en présence avec la personne et il est temps pour nous de partir parce qu'on a un autre rendez-vous ou tout simplement parce qu'on sent que c'est juste pour nous de clôturer la conversation. Quand on est people-pleasing, ça va être très difficile d'abréger et de mettre un terme en premier à une conversation. Un autre exemple, ça va être d'avoir de la difficulté à se désengager. d'un rendez-vous, d'un dîner, qu'il s'agisse d'un rendez-vous professionnel, d'un rendez-vous personnel, quoi que ce soit. À partir du moment où on est engagé, ça va être très compliqué pour nous de faire marche arrière, quand bien même on n'a plus les ressources disponibles pour honorer ce rendez-vous. Un autre exemple, ça va être les personnes qui ont tendance à ne pas oser dire lorsqu'elles reçoivent un cadeau qu'elles n'aiment pas. Les fêtes de Noël sont passées il y a... pas très longtemps, posez-vous la question est-ce que vous avez été honnête ? Est-ce que vous avez été vrai ? dans les réactions que vous avez faites aux cadeaux que vous avez reçus. Pendant très longtemps, ça a été très difficile pour moi de dire que je n'aimais pas un cadeau. Ça l'est encore par moments. Mais j'essaye vraiment de plus en plus de m'obliger à le faire parce que je me rends compte que ça sert et la personne qui est en face de moi est moi. Un autre exemple, ça va être la difficulté à choisir entre telle ou telle option. Par exemple, si on nous demande de choisir entre tel ou tel film. Quel est le film que tu aimerais regarder ce soir ? Ou entre tel ou tel restaurant ? Où est-ce que tu aimerais aller dîner ce soir ? À chaque fois qu'en fait on a différentes options disponibles, on va avoir tendance à laisser l'autre choisir parce que ce qui nous importe, c'est que ça fasse avant tout plaisir à l'autre. Et dans une certaine mesure, c'est ok. de vouloir faire plaisir à l'autre de temps en temps, mais c'est aussi important vraiment d'apprendre à exprimer quelle est notre préférence. Et souvent, quand on est people pleaser, on va avoir tendance à se dire, peu importe, même si on aurait préféré une autre option, tant que l'autre est satisfait, tant que ça fait plaisir à l'autre. Un autre exemple, évidemment, ça va être les personnes qui ont de la difficulté à dire non. Les personnes qui sont un peu, vous savez, yes, girl, yes. et qui vont avoir tendance à dire oui à tout pour la simple et bonne raison qu'elles ne savent pas dire non. Et ça c'est très problématique et on va le voir après parce que ce sont des personnes qui vont avoir tendance à être submergées par les sollicitations. Enfin, un autre exemple, ça va être des personnes qui ont tendance à faire passer les besoins des autres en premier. C'est un peu ce que je vous ai expliqué en introduction. On va avoir tendance à se rendre disponible. tout le temps. Par exemple, je me rendais compte à l'époque où j'étais encore en entreprise que lorsque certaines personnes venaient frapper à la porte de mon bureau, j'avais tendance à arrêter tout ce que j'étais en train de faire pour me rendre directement disponible à leur demande, à leur requête. Et j'observais qu'à l'inverse, quand c'était moi qui allais dans le bureau d'autres personnes, parfois il m'arrivait d'attendre 5-10 minutes que la personne clôture ce qu'elle était en train de faire avant qu'elle... ouvre un nouvel espace et qu'on puisse échanger ensemble. Quand on est people pleaser, on va vraiment avoir tendance à faire passer les besoins des autres en premier, quitte à s'oublier. Deux derniers exemples, ça va être les personnes qui ont de la difficulté à dire leurs vérités pour éviter les conflits. Le people pleaser, par définition, n'aime pas les conflits, fuit les conflits. peur du conflit parce que c'est une situation dans laquelle on ne va pas faire plaisir à l'autre. Et donc on va tout faire pour éviter ça. Et enfin, un dernier exemple que je vous partage, c'est le fait d'avoir de la difficulté à oser demander de l'aide, à oser demander du soutien, parce qu'on va avoir peur de déranger et donc de déplaire à la personne à qui on va demander. un potentiel service. Et d'ailleurs, les personnes qui sont people pleasers vont avoir très souvent tendance à s'excuser alors qu'il n'y a pas forcément lieu de le faire. Excuse-moi de te déranger, désolé d'être là, désolé de t'interrompre. C'est vraiment comme si presque on s'excusait d'exister et qu'on avait de la difficulté à prendre notre place et à occuper, nous aussi, l'espace. Alors, pourquoi est-ce qu'on fait ça ? C'est important de comprendre que le people pleasing, c'est vraiment... un mécanisme, c'est une construction en réponse souvent à des difficultés ou à des situations que l'on a rencontrées dans l'enfance. Par exemple, on a grandi dans un contexte où il y avait beaucoup de conflits et on va avoir tendance à vouloir surtout éviter de reproduire ce qu'on a connu. C'est comme si on avait développé une capacité à se plier en quatre pour être certain de faire plaisir aux autres. C'est comme si on avait un super pouvoir, on est capable de marcher sur des œufs en permanence pour s'assurer que tout le monde se sente bien, même si c'est un faux semblant de bien-être, pour éviter les conflits. Ça peut aussi venir du fait qu'on a eu des parents qui n'étaient pas vraiment matures émotionnellement et auprès de qui on avait tendance à jouer un rôle parfois de plus en plus. confident, parfois de thérapeute. parfois de médiateurs, c'est comme si finalement on avait pris la responsabilité de leurs émotions. Les people pleasers vont être d'excellentes détectives, d'excellents détecteurs pour comprendre instantanément, intuitivement, quels sont les besoins des autres, quelles sont les émotions des autres. À chaque fois qu'on va se retrouver dans une situation où on sent que l'autre est mal à l'aise, on se sent nous-mêmes mal à l'aise, on va avoir tendance à tout faire pour que l'autre se sente bien, tout simplement parce que ça va venir apaiser notre système nerveux qui, lui, se sent en danger à chaque fois qu'il observe qu'une personne en face est en difficulté. Pourquoi est-ce que c'est problématique de continuer à perpétuer ce mécanisme-là ? La première des choses, c'est que lorsqu'on opère selon... ce mécanisme, si vous vous êtes reconnus dans certains des cas de figure que j'ai évoqués plus tôt dans l'épisode, ce qui va être vraiment problématique c'est que lorsqu'on est people pleaser, on a tendance à ne pas respecter son temps, ne pas respecter ses besoins et ne pas respecter ses limites. Et ça va nous conduire à perdre beaucoup, beaucoup de temps. Ça va nous conduire à perdre beaucoup beaucoup d'énergie et ça va nous mener tout droit vers l'épuisement. Les people pleasers sont d'excellents candidats au burn-out. Autre chose qui est problématique, c'est qu'on va avoir de la difficulté à s'affirmer. On va avoir de la difficulté à exprimer ses goûts, à exprimer ses choix. On peut finalement avoir tendance à se retrouver... dans une voie qui n'est pas véritablement la nôtre, qui serait une voie que l'on a suivie un peu par dépit, un peu par défaut, pour faire plaisir à nos professeurs, à nos parents, à la société, à un certain cadre qu'on nous a inculqué et dans lequel nous on s'est pliés en quatre pour rentrer dans ce cadre. C'est aussi problématique parce que dans nos relations amicales ou dans nos relations amoureuses, On va avoir tendance à chercher en permanence la validation des autres, à vouloir faire plaisir à l'autre pour se sentir aimé ou pour se sentir apprécié et valorisé. On va avoir des relations qui sont finalement basées sur ce que l'on pense qui va faire plaisir à l'autre, mais qui ne sont pas basées sur notre vérité profonde, sur notre unicité, sur notre authenticité. à terme, ça va poser problème. Alors, si vous êtes people pleaser et que vous vous reconnaissez dans cet épisode, ou si vous avez des personnes dans votre entourage que vous reconnaissez à travers mes propos, sachez que ça n'est pas une fatalité, j'en suis la preuve vivante. Il y a des choses que l'on peut mettre en pratique pour lever progressivement ce mécanisme-là, qui, vous l'avez compris, est un mécanisme de protection que l'on a codé le plus souvent dans l'enfance. voire dans l'adolescence. Et c'est ok, l'idée c'est pas de se flageller avec ça, l'idée c'est pas de flageller notre famille ou nos parents pour ça, mais c'est vraiment aujourd'hui, en tant qu'adulte, de poser de la conscience sur ces mécanismes-là et de prendre la responsabilité de venir les lever, de venir lever ces blocages-là pour pouvoir mener une vie qui soit une vie pleinement libre, pleinement vraie, sincère et épanouissante. La première clé que j'ai envie de vous partager, si vous êtes comme moi, People Pleaser, ou si vous êtes Recovery, People Pleaser, People Pleaser en rémission, la première clé ça va être de prendre conscience de ses besoins et d'apprendre à les exprimer. Prendre conscience de ses besoins, ça va nous demander de passer beaucoup de temps seul pour apprendre à se connaître, pour introspecter, pour être au contact de notre propre... énergie parce que quand on est people pleaser et qu'on se plie en quatre pour les autres, c'est comme si notre énergie, elle était en permanence diluée à l'extérieur. Donc ça va vraiment nous demander de venir prendre du temps seul pour remobiliser notre énergie, pour concentrer notre énergie et pouvoir faire comme une sorte de check-up régulier de voilà, comment est-ce que je me sens ici et maintenant, de quoi est-ce que j'ai besoin, et apprendre à exprimer ces besoins. Et ça, ça demande du courage, ça demande de la vulnérabilité, ça demande de l'authenticité. La deuxième clé, ça va être de redonner à chacun la responsabilité de ses émotions. Il y a une phrase que j'aime beaucoup qui vient de Marshall Rosenberg dans son livre sur la communication violente qui s'intitule Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs Cette phrase, elle dit que dans un conflit, l'autre peut être le déclencheur, mais jamais la cause de mon émotion. Parce que la cause de mon émotion, c'est le besoin qui est caché à l'intérieur de moi et qui n'a pas été respecté. qui n'a pas été honoré. Donc l'idée, de la même manière qu'on redonne à chacun la responsabilité de ses émotions, on prend nous aussi la responsabilité de nos besoins. Et c'est notre rôle, c'est notre responsabilité, en tant qu'adulte, de conscientiser et d'exprimer nos besoins. Et ensuite, ça appartient vraiment à la personne en face de les honorer ou non. Mais redonnons à chacun la responsabilité de ses émotions. De la même manière... Lorsqu'on va s'apprêter à exprimer qu'on n'est pas disponible, qu'on n'apprécie pas ce genre de cadeau parce que, en fait, c'est pas cohérent avec nos valeurs, qu'on préférait aller dans tel restaurant, qu'on préférait aller voir tel film au cinéma, quitte à déplaire à l'autre, si l'autre est déçu, c'est sa responsabilité. Il est responsable de son émotion. Donc, redonnons à chacun la pleine et entière responsabilité de ses besoins et de ses émotions. Ensuite, une troisième clé. ça va être d'apprendre à pratiquer le non par défaut. Ça, ça m'a énormément aidée. En général, ce qui se passe quand on est people pleaser, c'est qu'on a plutôt tendance à dire oui par défaut à toute proposition ou à toute sollicitation. Donc l'idée, ça ne va pas forcément être de dire non à tout, évidemment, mais ça va être de laisser un espace entre le moment où on fait une proposition entre le moment où on est sollicité pour vraiment prendre le temps de se sonder et d'aller réfléchir ou ressentir à l'intérieur de soi quelle est la réponse la plus juste pour nous. Par exemple, ça peut être si on nous pose la question est-ce que tu serais disponible le week-end dans 15 jours ou est-ce que tu serais disponible si vous êtes entrepreneur pour enregistrer tel épisode de podcast ou pour tel rendez-vous et... telle semaine, ça va être vraiment de prendre un temps pour dire merci beaucoup pour ton invitation, merci beaucoup pour ta proposition, je vais prendre le temps de regarder dans mon agenda si je peux me rendre disponible. Voyez l'idée, c'est vraiment prendre un temps pour être en vérité avec la réponse qu'on va donner à la personne. Une autre clé, ça va être d'apprendre à poser des limites. Apprendre à poser des limites, c'est un art à part entière. Je pense que d'ailleurs, ça fera l'objet dans le futur d'un épisode entier, tellement il y a de choses à dire sur ce thème. Mais peut-être simplement pour le poser là, qu'est-ce que c'est qu'une limite ? Et souvent d'ailleurs, quand on est people pleaser, on n'a pas de limite. Et moi, c'est vraiment un thème que j'ai presque découvert parallèlement au thème du people pleasing et j'ai travaillé sur les deux en même temps. Qu'est-ce que c'est qu'une limite ? Une limite, c'est vraiment le périmètre au sein duquel il est. confortable pour moi de fonctionner. C'est un peu comme si c'était le mode d'emploi qui me permet de rester dans une zone de bien-être, qui me permet de pouvoir prendre soin de mes ressources, à savoir mon temps, mon énergie, mon argent. Et le fait de poser une limite, c'est important de comprendre que c'est bénéfique à la relation au global. Souvent, on a peur de poser des limites parce qu'on a peur de déplaire à l'autre, parce qu'on a peur de vexer, parce qu'on a peur d'abîmer la relation à l'autre. C'est important de comprendre que c'est vraiment sain pour la relation à moyen et à long terme de poser des limites. Exactement comme les enfants à qui on pose des limites et c'est ce qui leur permet de pouvoir se développer sainement. Dans une relation, il y a toi, il y a moi et... il y a la relation, on est trois. Et c'est important de comprendre que lorsque je pose une limite, ça bénéficie à la relation au global. Parce que si je ne le fais pas, au fur et à mesure, il va y avoir une accumulation de ressentiment, de déception, de frustration, qui va à terme générer le conflit qu'on cherche justement à éviter. Ou alors, il n'y aura peut-être pas de conflit avec l'autre. mais on va arriver nous-mêmes à une situation d'épuisement, et en tout cas une situation qui va être défavorable pour nous. Donc apprendre à oser. des limites. Et ça, c'est une question que vous pouvez vous poser dans ma vie professionnelle. À quel endroit est-ce que mes limites sont poreuses ? Une limite, en fait, c'est vraiment fait non pas pour être rigide. Une limite, ce n'est pas un mur qu'on va ériger entre soi et l'autre. Ce n'est pas non plus censé être poreux. C'est vraiment comme si c'était, l'image que je pourrais vous donner, c'est vraiment comme si c'était une porte, une porte d'entrée, comme si c'était un passeport vers... La destination qui est comment est-ce qu'on va pouvoir respecter l'autre dans ce qui est important pour lui et fonctionner au mieux. Une question que j'adore me poser, et ça c'est le cinquième tip que je vous partage, pour pouvoir exprimer mes besoins, pour pouvoir pratiquer le non par défaut, pour pouvoir poser des limites, c'est la question suivante. Est-ce qu'en répondant ça, je suis gentille ou est-ce que je suis vraie ? Et cette question, elle me vient du livre de Thomas d'Azenbourg qui s'intitule Cessez d'être gentil, soyez vrai Et trop souvent, on cherche à être une bonne personne, donc ça c'est vraiment l'ego, c'est un bout de filet de l'ego, être une bonne personne plutôt que d'être en vérité avec soi et avec l'autre. Une sixième clé que je vous partage, c'est l'idée que c'est ok de se désengager. Et ça c'est quelque chose qui a été... extrêmement difficile pour moi parce que l'une de mes valeurs clés, c'est la notion d'engagement. À partir du moment où je m'étais engagée dans certaines responsabilités ou dans certains rendez-vous, c'était extrêmement difficile pour moi de me désengager, quand bien même je n'avais plus les ressources que j'avais au moment où j'avais dit oui. Et pourquoi est-ce que je n'avais plus les ressources ? Souvent parce qu'entre-temps, j'avais accepté d'autres sollicitations. qui me conduisait en fait à épuiser complètement mon stock de ressources. Et ça, ça a été très difficile pour moi d'apprendre à me désengager et ça a été en même temps immensément libérateur. Et là encore une fois, c'est important de comprendre que c'est bénéfique pour la relation au global. Je vous donne un exemple. Il y a un an et demi, je crois, j'étais invitée en tant qu'intervenante pour un séminaire. d'université, de rentrée scolaire dans une université, dans une école de commerce. Et à l'époque où j'avais accepté, j'avais les ressources pour le faire. Entre-temps, on est partis en Afrique du Sud avec mon compagnon et le séminaire, c'était à la rentrée au mois de septembre, ça arrivait juste après le moment où on rentrait d'Afrique du Sud. Il fallait qu'on ré-emménage dans une nouvelle maison, qu'on se réinstalle. Moi, à ce moment-là, j'étais en lancement pour mon activité d'un programme en ligne. et de la première édition du Mastermind pour les entrepreneurs. Et en fait, plus l'échéance approchait, plus je m'apercevais que ça allait être très compliqué pour moi d'honorer ce rendez-vous sans compromettre mon énergie, mes besoins, mon temps et mes limites. Et à ce moment-là, ça a été très difficile de reconnaître que j'étais dans l'obligation de me désengager si j'avais envie d'être vraie et de pouvoir prendre soin de moi. Et en réalité, la façon dont ça s'est passé, c'est que j'ai expliqué à la personne qui m'avait sollicité que je n'allais pas me rendre disponible parce que je n'avais plus les ressources. Et je me suis débrouillée en fait pour pouvoir recruter une personne à ma place. Donc je ne me suis pas désengagée en disant allez hop, basta, débrouille-toi J'ai fait en sorte de pouvoir trouver la personne qui allait me remplacer. Et en réalité, la personne qui m'a remplacée était enchantée de pouvoir bénéficier de cette opportunité, qui par ailleurs était une très très belle opportunité. La personne qui m'avait sollicité était ravie d'avoir une personne beaucoup plus enthousiaste que moi à l'idée d'animer ce séminaire et moi j'étais enchantée à l'idée de récupérer deux jours ou trois jours pleins sur une semaine qui s'annonçait déjà immensément chargée. Et si j'avais accepté, si je m'étais pliée en quatre, potentiellement que j'aurais pu honorer ce rendez-vous mais j'aurais été dans une moins bonne énergie, peut-être que j'aurais pas donné mon meilleur et que... finalement la personne elle aurait été déçue de ma prestation, et moi j'aurais été déçue qu'elle soit déçue de ma prestation parce que tu te rends compte, après le fait que moi je me sois pliée en quatre pour venir, alors qu'en réalité c'était beaucoup plus juste tout simplement de pouvoir mettre à ma place une personne qui était davantage enclin à honorer l'expérience. Et ça c'est quelque chose que j'essaye de me dire de plus en plus, c'est que lorsque ça n'est pas juste pour moi, ça n'est pas juste pour l'autre en face. Lorsque j'ai découvert que j'étais people pleaser, j'étais au Sénégal, Et c'est là que j'ai commencé à faire mes premiers pas pour commencer à... me mettre à l'écoute de mes besoins et les exprimer. Un autre exemple que je peux vous partager, c'est que j'avais rendez-vous avec mon amie Bijou, qui est présidente de l'association ici au Sénégal, qui est d'ailleurs l'association dans laquelle on se rend une journée entière durant la retraite en cas d'annonce. Et j'avais rendez-vous avec mon amie Bijou, et puis finalement, ce jour-là, c'est pareil, j'étais vraiment très très fatiguée, épuisée, je n'avais pas les ressources, je n'avais pas l'énergie, et j'étais gênée d'annuler ce rendez-vous, alors qu'en réalité, j'étais... techniquement disponible. Et donc je me suis dit Tiffaine, piste bleue, piste rouge, c'est l'occasion de pratiquer et d'essayer de verbaliser en fait, d'exprimer tes besoins et au moment où je lui ai exprimé, elle m'a répondu qu'elle ressentait exactement la même chose et que ça l'arrangeait qu'on reporte notre rendez-vous. Et depuis ce jour-là, j'ai commencé à cultiver la croyance à l'intérieur de moi que à partir du moment où ça n'est pas juste pour moi, ça n'est pas juste pour l'autre en face. Et depuis ce jour, j'ai pratiqué de nombreuses fois le fait de me désengager et très souvent, peut-être 8 fois sur 10, ça arrange la personne en face. Rappelez-vous, quand c'est pas juste pour soi, en réalité en face, c'est pas juste non plus pour l'autre. Et enfin, la septième clé que j'ai envie de vous partager sur ce chemin de recovery, si vous êtes dans cette situation de people pleasing, c'est de ne pas hésiter à vous faire accompagner. que ce soit en coaching ou que ce soit en thérapie, parce que ça va énormément vous aider à conscientiser quels sont vos besoins, à apprendre à les exprimer, à apprendre à poser vos limites, à apprendre à déployer des relations qui soient des relations conscientes, qui soient des relations saines, qui soient des relations authentiques. Faites-vous accompagner si vous vous rendez compte que vous êtes dans cette situation-là, parce que je vous assure que c'est extraordinaire. Merci. tant et l'énergie qu'on récupère à partir du moment où on apprend à lever ce mécanisme-là. Pour conclure cet épisode, j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous rappeler que c'est ok de se faire passer en premier. On a le droit de se faire passer en premier. On a le droit de se désengager. On a le droit de changer d'avis si on n'a plus les ressources. On a le droit... d'avoir envie de passer du temps seul, de dire non et de ne pas culpabiliser parce qu'on dit non. On a le droit de prendre soin de soi et de son énergie parce que notre énergie, c'est la chose que l'on a de plus précieuse. Et j'en suis bien rendue compte en devenant entrepreneur, c'est que mon outil de travail numéro un dans mon activité, c'est mon énergie. D'autant plus dans une activité de coaching et une activité qui me demande de pouvoir être... créative. Donc, prendre soin de mon énergie, aujourd'hui, c'est mon job numéro un. Et c'est aussi pour ça que je considère que l'entrepreneuriat est une voie sacrée d'expansion, pour reprendre le titre d'un des épisodes, parce que l'entrepreneuriat va nous amener devant ses résistances, et va nous amener à un moment donné où, en fait, si on veut pouvoir se déployer à la fois personnellement, mais surtout professionnellement, on n'a plus le choix, et on est obligé d'aller regarder en vérité ce qui est présent à l'intérieur de nous. J'ai le droit d'exprimer mes besoins et ma vérité en toute sécurité. Et enfin, j'ai le droit et je dirais même le devoir d'être honnête dans mes relations. Il y a d'ailleurs un excellent livre que je vous recommande et que j'ai lu cette année qui s'appelle L'honnêteté radicale de Brad Blompton. il me semble. Et c'est vraiment en fait une ode à la vérité, à l'authenticité, à la vulnérabilité, parce qu'encore une fois, ça demande de la vulnérabilité d'exprimer ses besoins et d'être honnête en premier lieu avec soi, puis avec les autres. Et si vous avez envie de vous engager sur ce chemin, sachez que c'est vraiment un chemin qui permet de développer des relations qui sont conscientes et qui sont authentiques. C'est un chemin qui va vous faire gagner et récupérer énormément de temps. Si vous avez souvent la sensation que vous êtes débordé, que vous n'avez pas le temps, posez-vous la question à quel endroit est-ce que je ne pose pas de limites ? À quel endroit est-ce que je ne respecte pas mes besoins ? Et enfin, ça va vraiment vous permettre de pouvoir offrir le meilleur de vous-même. et le meilleur de votre énergie aux autres. J'espère du fond du cœur que cet épisode vous a plu, qu'il vous a interpellé, qu'il vous a donné des clés pour mieux honorer vos besoins et votre énergie. Si vous pensez à des proches qui sont dans cette situation-là, n'hésitez pas à leur partager l'épisode. Et en tout cas, je vous souhaite vraiment pour cette année 2024 de poser l'intention de prendre soin de vous et de votre énergie. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures, et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite !

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