Speaker #0Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant. et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode en solo. Aujourd'hui, j'ai envie d'aborder avec vous le thème de la procrastination et vous partager six clés que j'utilise au quotidien pour arrêter de procrastiner. C'est un thème qui est important pour moi parce que je crois que c'est ce qui a fait que mon entreprise a décollé assez rapidement. C'est ma capacité à passer à l'action. C'est aussi ce qui fait que les personnes adorent travailler à mes côtés, que ce soit mes clientes en individuel ou que ce soit mes clientes en collectif dans le mastermind. C'est vraiment le processus à travers lesquels je les guide qui va les aider à dépasser les résistances pour se mettre en place. en action. Et pour moi, c'est évident que ce qui nous amène à nous créer des résultats, des résultats plus rapides, des résultats plus alignés avec la vie qu'on aspire à créer, c'est le fait de se mettre en mouvement. Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, et je crois aussi notamment sur le podcast, savoir ne suffit pas. Ce qui fait la différence, c'est vraiment le fait d'incarner. Donc c'est extraordinaire de faire tout ce travail de déprimant, de développement personnel, c'est extraordinaire d'avoir à cœur de se former. d'avoir à cœur d'explorer certaines thématiques, de lire sur les thèmes qui vous intéressent. Mais ce qui va faire la différence, c'est le fait que vous appliquiez ce que vous apprenez. Donc ma proposition pour vous, c'est à la fin de cet épisode de décider quel est le takeaway, quelle est la chose que vous avez envie de tester et d'appliquer concrètement dans votre vie. Alors qu'est-ce que la procrastination ? Je pense que globalement, tout le monde est plutôt au clair sur la définition. C'est vraiment le fait de remettre... à plus tard ou de remettre au lendemain une action que l'on devrait, selon nous, réaliser aujourd'hui. Pourquoi est-ce que c'est problématique ? C'est problématique parce que bien souvent, la procrastination, c'est un des grands mécanismes d'auto-sabotage qui va nous empêcher de réaliser nos projets, qui va nous empêcher peut-être d'avancer une marche après l'autre vers la grande réalisation que l'on a à cœur d'accomplir. Et c'est problématique aussi parce que le fait de remettre à plus tard et finalement de se voir un petit peu s'auto-saboter à travers la procrastination, ça va entraîner une baisse de l'estime de soi parce que finalement on va se juger de ne pas être en train de faire cette tâche que l'on procrastine. Alors ce que j'ai envie de vous proposer avant de vous partager les six... clé que je me suis notée, que moi j'utilise régulièrement, c'est peut-être d'ensemble de faire un pas de côté et d'essayer de changer notre regard vis-à-vis de la procrastination. Parce que la procrastination c'est un mécanisme d'auto-sabotage, c'est vrai, pour autant pour moi tout n'est pas à jeter. Dans le fait de procrastiner, peut-être sortir de cette binarité et de cette dualité du fait que soit c'est un comportement bien, soit c'est un comportement... mal et donc de juger ce comportement-là, le pas de côté que j'ai envie de vous proposer de faire, c'est peut-être d'observer si vous avez tendance, comme moi, j'ai pu avoir beaucoup par le passé, à procrastiner, comme j'ai parfois toujours tendance d'ailleurs à le faire. J'ai envie de vous inviter à identifier tout ce que le fait de procrastiner, ça vous apporte aussi quelque part de positif. Parce que c'est vrai qu'à plein d'égards, c'est plutôt quelque chose qui va nous retenir et nous empêcher de réaliser nos projets, mais parfois ça peut aussi avoir des conséquences. plutôt positives dans notre vie. Par exemple, moi j'ai très souvent tendance à être une last minute girl. Ça me joue parfois des tours, mais globalement dans ma façon de vivre, dans ma façon de travailler, dans ma façon de voyager, je suis souvent très last minute. D'ailleurs je me raconte l'histoire depuis des années que j'excelle dans l'urgence, et globalement c'est vrai. Et je trouve que le fait d'avoir ce comportement-là, donc encore une fois parfois ça me joue des tours, mais souvent ça me permet de gagner en flexibilité, en souplesse. de pouvoir avoir plus de temps pour trouver différentes options, de finalement faire les choses plus vite, parce que comme j'ai moins de temps pour les faire, je vais devoir aller vraiment très rapidement vers plus d'efficacité. Et c'est la loi de Parkinson que j'adore qui dit si vous attendez la dernière minute, alors ça ne vous prendra qu'une minute Petite loi de gestion du temps. Donc je trouve ça aussi intéressant quand on aborde ce thème de la procrastination, de ne pas forcément... regarder la procrastination comme étant quelque chose à diaboliser, mais aussi peut-être de venir mettre de la lumière sur en quoi est-ce que ce comportement-là, il a aussi à certains égards des bénéfices secondaires pour nous. Ensuite, quelles sont les six clés que moi j'utilise et que j'ai à cœur de vous partager dans cet épisode, peut-être pour arrêter de procrastiner ? La première clé pour moi, c'est de connaître ses priorités. Si on procrastine une tâche, c'est peut-être le moment de se poser la question est-ce que cette tâche, c'est vraiment le bon moment pour moi ? Est-ce que ça fait partie, le fait de m'occuper de, je sais pas, ça peut être par exemple refaire mon site internet, ça pourrait être prendre le temps de répondre à tel ou tel message, quelque chose qu'on se voit être en train de procrastiner. Ça peut être intéressant de se poser la question, est-ce que c'est vraiment le bon moment pour moi ? Est-ce que ça fait partie de mes priorités du moment ? Est-ce que finalement cette tâche, elle est en alignement avec la direction, avec la vision que j'ai pour moi, pour ma vie ou pour mon activité ? Et si on réalise en se posant cette question-là que c'est pas forcément ? aligné, alors peut-être qu'il y a des ajustements à faire. Et peut-être parfois même que c'est le moment d'aller puiser dans son courage pour pouvoir entreprendre ce grand réalignement. A contrario, si on observe vraiment que cette tâche ou ce projet s'est vraiment aligné avec notre vision et que ça fait partie de nos priorités, alors ça va être le moment de s'engager à le faire et peut-être même de s'engager à un niveau supérieur. C'est-à-dire moi ce qui m'aide dans ces moments-là, c'est vraiment de me connecter à ma vision et à ce que j'ai envie de créer pour le futur. Et donc la question que vous pouvez vous poser c'est est-ce que cette tâche c'est vraiment ma priorité ? Est-ce que c'est profondément aligné pour moi ? Et si ça n'est pas le cas, plutôt que de dire et de vous entendre répéter que vous devriez faire ça, il faut que je fasse ça, je devrais être en train de faire ça. Pour moi, dès que mon emploi il faut, je dois, c'est vraiment important de mettre de la conscience et de choisir de reformuler en je choisis de prioriser ça ou je choisis de ne pas prioriser ça. en ce moment dans ma vie. Et donc, c'est aussi une invitation quelque part à faire le tri entre ce qui est vraiment important pour nous en ce moment et ce qui peut être les moins, et c'est juste ainsi. Ensuite, la deuxième clé pour moi qui m'aide à dépasser la procrastination, c'est le fait de bien connaître mon fonctionnement. C'est-à-dire, quel est mon niveau d'énergie, on va dire, et de quelle manière est-ce que je fonctionne dans ma façon de travailler et aussi dans ma façon de me mettre en mouvement, de passer à l'action. Par exemple, comme je vous le disais, moi je me raconte depuis des années l'histoire que j'excelle dans l'urgence, et je le sais, et ça fait partie de ma réalité. Et donc très souvent, je vais volontairement choisir d'attendre la dernière minute. Typiquement quand j'organise des ateliers, bien souvent je connais quelle est la trame de ce que j'ai envie de partager, je connais quelles sont les grandes lignes, mais je vais attendre le fait qu'il y ait déjà des personnes qui sont inscrites pour me mettre à travailler sur le contenu. Et je ne suis pas... pas capable de le faire autrement. C'est-à-dire que j'ai vraiment besoin de savoir que je suis attendue, j'ai vraiment besoin de savoir que c'est concret, qu'il y a une date, que je suis engagée pour venir mobiliser les ressources à l'intérieur de moi pour m'y mettre. Et à partir de là, je vais être vraiment dans ce flot et dans cette efficacité. De la même manière, je porte aussi beaucoup d'attention et de conscience sur ma cyclicité, donc à quel moment est-ce que j'en suis dans mon cycle, parce qu'en fonction de la période de mon cycle, il va y avoir des périodes pour lesquelles ça va être plus facile pour moi de... passer à l'action, d'être vraiment dans le faire et il y a des périodes où ça va être plus facile pour moi d'être davantage dans un espace d'être, de contemplation, de prise de recul, de prise de décision, mais sans forcément venir ancrer les choses dans la matière. Donc c'est intéressant de porter de la conscience là-dessus parce que selon certains moments, par exemple de notre cycle, il y a des choses qui vont être plus faciles. Et ça, je l'ai abordé dans un épisode extraordinaire avec Gaëlle Bassaldari que je vous recommande vraiment. Je ne sais plus exactement le titre, mais je crois que c'est En quoi est-ce que notre cycle peut être un gestionnaire de projet ? Et typiquement, il y a certaines phases où, je pense notamment à la phase prémenstruelle, qui va être une phase propice au rangement parce que toutes nos hormones à ce moment-là vont coïncider en ce sens. De la même manière, la phase folliculaire va être tout à fait propice au fait d'aller dépiler les tout douillistes parce qu'on a à ce moment-là un pic d'oestrogène qui va redonner de la vitalité dans le corps. C'est vraiment les oestrogènes, c'est la pédale d'accélérateur du corps comme le dit Gaël et donc à ce moment-là, on va avoir beaucoup d'énergie pour mettre des actions dans la matière. Donc je trouve ça intéressant de venir observer quand on a tendance à procrastiner et qu'on se juge, ça peut être intéressant en fait de regarder où est-ce qu'on en est dans notre cycle et est-ce qu'on ne peut pas attendre un meilleur moment pour nous. Si tel n'est pas le cas, parce que la tâche qu'on doit réaliser est urgente, alors c'est important de se rappeler qu'on est capable de tout, tout le temps. On est capable de ramer à contre-courant. Simplement, gardons en tête, dans la mesure du possible, quand on peut s'organiser, que ça va être plus facile pour nous d'aller dans le sens du courant. Et donc si cette tâche est urgente, à ce moment-là, ça peut être le moment de se poser la question est-ce que je peux déléguer cette tâche ? Et si oui, à qui est-ce que je peux demander de l'aide ? Ensuite, la troisième clé pour moi, ça va être de venir gagner en clarté sur ce qu'on aspire vraiment à réaliser. Parce que parfois, l'une des raisons pour lesquelles on procrastine, c'est qu'on a tendance à voir la montagne qui est devant nous et avoir de la difficulté à discerner quelle est la première marche pour avancer et pour finalement gravir cette montagne. Ça peut être le cas par exemple si on aspire à changer de voie professionnelle, si on a un projet de reconversion professionnelle. Parfois, on va avoir... tendance à procrastiner et avoir de la difficulté à se lancer, notamment Parce qu'on ne va pas se sentir capable. Et la raison pour laquelle on ne va pas se sentir capable, c'est qu'on voit la montagne aggravir, mais on a du mal à avoir de la clarté sur quelle est la première marche. Alors que si on arrivait à faire ce travail de clarification de quelles sont les différentes étapes qui vont m'amener au point auquel j'aspire à me rendre, alors ce serait beaucoup plus facile de pouvoir se mettre en action et donc arrêter de procrastiner. De la même manière, si vous aspirez à lancer un podcast, j'ai fait un atelier à ce sujet la semaine dernière. Ce qui va vraiment nous aider à pouvoir nous lancer, c'est le fait d'avoir clarifié quelles sont les différentes étapes. C'est la même chose si on aspire à écrire un livre, c'est la même chose si on aspire à refaire son site internet typiquement. Parfois, je vois des entrepreneurs que j'accompagne et qui me disent Ah ben j'ai procrastiné, ça l'a permis dit, j'aurais dû travailler sur mon site internet D'accord, mais t'aurais dû travailler sur quoi exactement ? Est-ce que tu voulais rédiger la page de présentation ? Est-ce que tu voulais travailler sur l'arborescence ? Est-ce que tu voulais rédiger la partie sur tes différentes offres ? En fait, ça va être beaucoup plus facile de diviser ce qu'on est censé accomplir en une somme de tâches précises. Et donc à cet endroit-là, les questions que vous pouvez vous poser si vous avez tendance à procrastiner, c'est est-ce que les étapes sont claires ? Est-ce qu'elles sont claires et est-ce qu'elles sont actionnables ? Et puis éventuellement, si vous observez que tel n'est pas le cas, je vous invite à prendre le temps de découper cette grande tâche en plus petites tâches et de vous poser la question, quel serait le plus petit pas possible pour avancer dans la direction de cette montagne ? Ensuite, ce qui peut advenir sur le chemin, et pour moi c'est le quatrième point, ça va être le fait de dépasser les résistants. Et prendre conscience des résistances. Parce que si on est quelqu'un qui a tendance à procrastiner, plutôt que de se flageller pour ça, plutôt que de se juger d'être une personne qui a la flemme, en fait de saisir l'opportunité pour tirer des conclusions infériorisantes à notre sujet, ça va être intéressant d'aller regarder quelles sont les résistances qui sont à l'œuvre derrière. Parce que les résistances... C'est un petit peu comme s'il y a une part de nous qui aspire à avancer dans la direction de nos rêves et de nos projets, qui aspire à appuyer sur la pédale d'accélérateur alors qu'une autre part de nous est en train d'appuyer sur le frein. Il peut y avoir plein de résistances qui sont à l'œuvre et qui sont la raison pour laquelle on a de la difficulté à passer à l'action. On peut avoir peur que ce soit pas parfait, on peut avoir peur d'échouer, de réussir, d'être jugé, d'être critiqué. Tout un ensemble de peurs qui nous maintient finalement dans l'immobilité. Et à cet endroit-là, la résistance va prendre différentes formes. Et c'est intéressant de se poser la question, quelle est la forme que prend la résistance chez moi ? Pour certaines personnes, elle peut prendre la forme d'une fatigue subite. Tout à coup, on devrait s'y mettre et c'est le moment où on va ressentir une espèce de fatigue, une espèce de lourdeur qui nous empêche de passer à l'action. Rien que de penser au fait de réaliser cette tâche, On sent qu'il y a quelque chose à l'intérieur de nous qui s'éteint, qui se dévitalise. De la même manière, un autre exemple, moi c'est souvent mon cas, c'est souvent dans ces moments-là que je m'attrape, je me chope en plein délit de procrastination, c'est quand subitement j'ai envie de tout ranger dans la maison. Subitement, j'ai envie de ranger tout le dressing. C'est le moment où j'observe qu'il y a du linge à plier, où je me dis Ah tiens, ce serait quand même génial si je rangeais tout le dressing. toute cette partie-là de la cuisine. Et donc en règle générale, nos résistances, elles ont un moyen d'expression. Et plus on va les conscientiser, plus on va pouvoir quelque part déjà s'envoyer de l'amour, envoyer de la compassion dans ces espaces, et faire le travail d'aller rencontrer la résistance pour pouvoir l'assouplir et finalement la dépasser. Une autre résistance qu'on peut souvent rencontrer, c'est... finalement, c'est un peu le syndrome de la bonne élève. C'est avoir peur que ce ne soit pas parfait tout de suite. Et donc, on va s'empêcher de passer à l'action parce qu'on pense que le résultat de notre action va être un petit peu médiocre ou bien va être un petit peu moyen. Mais nous, on n'est pas à l'aise avec la médiocrité. On n'est pas à l'aise avec le fait de délivrer du moyen. On voudrait de l'excellent, voire du parfait tout de suite. Par exemple, c'est ce qui se passe beaucoup, mais en ce moment, je travaille sur un... projet d'écriture, pour les personnes qui aspirent à écrire et qui se retrouvent face à la page blanche, ce qui fait qu'on a de la difficulté à s'y mettre, c'est qu'on n'a pas envie, finalement, de voir que ce qu'on est en train d'écrire, c'est moyen. Voir, c'est médiocre. C'est pareil quand on réalise un épisode de podcast. Ce qui fait qu'on va avoir de la difficulté à s'y mettre, c'est qu'on se dit, ah oui, mais finalement, et si c'était moyen ? Et si c'était un petit peu médiocre ? Et donc... Une partie de nous va finalement nous auto-saboter et nous empêcher de passer à l'action pour nous protéger. C'est comme un mécanisme de protection parce qu'il y a une part de nous qui a peur d'être critiquée, d'être jugée, d'être discréditée, de se retrouver quelque part dans la difficulté. Donc c'est intéressant d'aller interroger ces résistances. Si vous voyez qu'il y a un projet qui vous tient à cœur et que vous avez tendance à procrastiner, à avoir du mal, à vous mettre en action, posez-vous la question. Une peur que j'ai ? à l'idée de réaliser cette tâche ou à l'idée d'entreprendre ce projet, c'est. Et voyez ce qui émerge. Parce qu'il y a fort à parier que cette résistance, elle vous empêche de passer à l'action pour vous protéger. C'est quelque part un bénéfice secondaire au fait de ne pas passer à l'action. Et c'est important de se rappeler aussi, moi c'est quelque chose que j'aime bien dire, notamment pour les personnes qui procrastinent peut-être parce qu'elles se disent oui mais je m'y mets pas parce que j'attends le bon moment, je m'y mettrais quand je sentirais que là ça y est j'ai l'inspiration Parfois l'inspiration elle doit nous trouver dans l'atelier, parfois c'est parce qu'on s'est mis devant notre page blanche pendant une demi-heure qu'au bout d'une demi-heure ça y est les idées vont arriver et vont fuser. Donc c'est aussi important de se laisser un espace en fait, d'être à l'aise avec le fait que ok, peut-être que les premières 20 minutes, 30 minutes, ça va être inconfortable. Et l'une des raisons, je crois, pour lesquelles on procrastine, c'est qu'on n'a pas envie de se retrouver face à cet inconfort-là. Or, à chaque fois qu'il y a un inconfort, c'est qu'il y a une opportunité de croissance. Parce que ça veut dire que littéralement, on est en train de sortir de notre zone de confort et donc on est en train de l'agrandir. Et c'est ce stretch-là qui pourtant est source d'apprentissage, on a de la difficulté à accepter. Ensuite, la cinquième clé que j'utilise pour arrêter de procrastiner, c'est... Et j'aurais eu toutes les excuses aujourd'hui pour procrastiner cet épisode puisque je viens d'atterrir en France aujourd'hui et j'ai pris l'avion entre l'Afrique du Sud et la France et pourtant je suis là en train de préparer cet épisode. Donc la cinquième clé pour moi, qu'est-ce que la future moi ferait ? Ça c'est une clé que j'adore, une question que j'adore me poser pour... éviter la procrastination et la façon dont j'aime bien la poser c'est plutôt une réflexion en termes de standard c'est à dire la future moi elle a continué d'amplifier quelque part les standards qu'elle a pour elle et pour sa vie elle a de meilleurs standards dans sa façon de s'alimenter dans sa posture dans comment est ce que j'ai envie que mon espace de vie soit changé dans la manière dont j'ai envie d'occuper mon temps, dans la qualité de mes relations, etc. Et donc quelque part, le fait de me relier à quels sont les standards que j'ai envie d'avoir pour moi et pour ma vie, selon lesquels j'ai envie de pouvoir opérer à présent, et bien le fait de me poser cette question dans ces termes-là, ça m'aide à finalement combler le gap, bridge the gap, faire le pont entre les deux et me mettre en mouvement. vers cette future version de moi que je sens déjà exister à l'intérieur de moi. Et donc la question que moi je me pose et que je vous invite à vous poser aussi, c'est qu'est-ce que la future moi ferait et quels sont mes standards ? Est-ce que finalement c'est ok pour moi si je suis en train de procrastiner le fait de ranger mon espace de travail, si je suis en train de procrastiner le fait d'investir du temps ou de dédier du temps à mes relations, à mes relations amoureuses, à mes relations amicales, et je me vois en fait en train d'être... de procrastiner alors que je sais que c'est quelque chose qui est important pour moi, alors à cet endroit-là, il peut y avoir un ajustement à faire. De la même manière, si j'ai décidé que la future moi, en termes de standard dans sa vie, elle a un travail qui est profondément épanouissant, qui est profondément nourrissant, qui lui permet d'être profondément vivante, alors à ce moment-là, peut-être que c'est plus ok pour moi de procrastiner le fait de rester dans ce job et dans cette situation professionnelle qui ne me convient plus. parce que je décide d'avoir un niveau de standard plus élevé pour moi et pour ma vie. De la même manière, si j'aspire à entreprendre, me lancer dans un projet d'entrepreneuriat, parce que le nouveau standard selon lequel j'ai envie d'opérer, c'est le fait que mon temps, mon énergie, mes compétences puissent être mobilisées, puissent contribuer positivement au monde, mobilisées pour des causes qui me tiennent à cœur. S'il est vraiment pris le temps de poser ce standard... comme étant quelque chose de clair, comme étant quelque chose de non négociable, alors ça va être plus facile de trouver les ressources intérieures pour me mettre en action. Donc faire appel à nos standards et aussi éventuellement faire appel à nos valeurs. Parce que si je me rends compte que ce qui est en train de bloquer c'est la peur, alors peut-être que ça va m'inviter à faire grandir mon courage. Si je m'aperçois que je procrastine parce que j'ai la flemme, alors peut-être que ça va m'inviter à faire grandir ma discipline, à faire grandir mes standards, justement. Si j'observe que je suis en train de procrastiner par manque d'alignement, alors ça va m'inviter à faire grandir en moi l'authenticité, à faire grandir en moi l'intégrité, pour que toutes les parts de moi, finalement, soient rassemblées, soient intègres, entières, et que je puisse avancer avec toutes les parts de moi dans la même direction. Si je réalise que je... procrastine, parce que j'ai peur que ce ne soit pas parfait, parce que j'ai peur que ce ne soit pas assez, alors ça va m'inviter à m'autoriser à être débutante. Et donc la valeur que je peux faire grandir en moi, cet endroit-là, c'est plus une valeur de curiosité, c'est plus une valeur d'apprentissage, de m'autoriser à être une apprentie de la vie, une étudiante, une éternelle étudiante de la vie. Donc qu'est-ce que la future moi ferait ? Pour moi, ça c'est vraiment une clé hyper puissante pour dépasser la procrastination. Et puis, la dernière clé que j'ai envie de vous partager dans cet épisode, c'est le fait de just do it. Juste. Faites-le. Allez-y. Faites-le. Passez à l'action. Arrêtez de se poser des questions. Donc, tous les points d'avance, c'était plutôt une invitation à vous poser des questions pour voir à quel endroit est-ce que ça bloque, pourquoi est-ce que vous procrastinez. Et à un moment donné, une fois qu'on a fait ce travail-là, ce qui aide vraiment, c'est d'arrêter de se poser des questions et de simplement... passer à l'action. Et je crois que c'est Mel Robbins qui a cette espèce de décompte où elle, sa recommandation c'est de compter jusqu'à 5 et donc à l'envers en faisant 5 4, 3, 2, 1 boum, j'y vais. J'y vais, je me mets en action et je ne me laisse pas le choix, je le fais. Parce que plus on va laisser un espace temps important, plus le mental va s'engouffrer dans la brèche, va commencer à nous faire douter, va commencer à nous envoyer un million de justifications ou d'hypothèses selon lesquelles on aurait raison de ne pas le faire. Et tu te rends compte, et s'il se passe ça ? Et si, et si, et si, et si ? Et donc, juste allez-y. Et moi, quelque chose qui m'aide beaucoup à faire grandir quelque part cette capacité à passer à l'action et à faire taire le mental, c'est le fait d'aller surfer. Et notamment d'aller surfer dans l'eau froide. Parce que mon mental résiste et je le sens. Je le sens toujours, mais je le sens de moins en moins et je suis vraiment fière. C'est là que je me rends compte que ça fonctionne. Je suis allée surfer avec une amie sud-africaine dimanche et j'ai vu en fait sa résistance à aller dans l'eau froide. J'ai vu pendant quelques secondes, les conditions n'étaient pas si extraordinaires que ça ce jour-là. Et j'ai vu en fait qu'elle avait envie de saisir l'opportunité pour ne pas y aller comme moi je l'ai fait par le passé tellement de fois. Et en fait, je lui ai dit mais non, on y va, on y va, on passe à l'action et tu verras. Les dix premières minutes, ton mental ne va pas trop aimer, mais... ensuite tu vas adorer ça. Et effectivement c'était génial. Donc parfois ne pas se laisser le choix et tout simplement y aller, ça aide. Il y a un autre ouvrage un petit peu dans ce sens dont j'ai oublié le nom de l'auteur, qui s'appelle Eat the Frog. Donc littéralement en français ce serait manger la grenouille, avaler la grenouille. Et c'est l'idée de commencer sa journée par la tâche qui finalement nous plaît le moins, la tâche qui est la moins appétissante. pour laquelle on a le moins envie de s'y mettre tout simplement. Et le fait de commencer par cette tâche, qu'on pourrait avoir tendance à procrastiner plus facilement que les autres, ça va nous permettre de nous libérer de l'espace mental. Parce que c'est ça aussi qu'il faut prendre en compte, c'est que le fait de procrastiner, non seulement on prend du retard par rapport à ce qu'on aimerait réaliser, mais en plus de ça, la tâche qui n'est pas réalisée, elle continue d'avoir un espace mental dans notre cerveau. adourdir la charge mentale qui est la nôtre. Et donc plus on va développer notre capacité à passer à l'action, plus on va se créer des résultats dans notre vie qui vont être des résultats extraordinaires, mais plus aussi, on va gagner en fluidité, on va gagner en légèreté à l'intérieur de nous parce que, quelque part, on a cette capacité à faire le tri et à aller de l'avant. Et on ne garde pas d'espace mental dans notre cerveau pour finalement ces tâches que l'on a tendance à repousser au lendemain, voire au lendemain. ou sur l'endemain et ainsi de suite. Voilà pour cet épisode, donc peut-être pour vous récapituler les six clés que je vous ai partagées. La première, c'était le fait de connaître ses priorités. La deuxième, connaître son fonctionnement. La troisième, gagner en clarté sur les prochaines étapes. La quatrième, rendre conscience des résistances. La cinquième, qu'est-ce que la future moi, qu'est-ce que le futur moi ferait. Et la sixième, just do it, passer à l'action, allez-y. Faites-le. Voilà pour cet épisode. J'espère qu'il vous aura inspiré. J'espère qu'il vous aura été précieux. Je vous invite à vous poser la question de quel est le takeaway pour vous. Qu'est-ce que vous avez envie d'essayer de mettre en pratique, en lien avec quelque chose que vous êtes en train peut-être de procrastiner actuellement. Et si cette thématique de la procrastination est vraiment quelque chose qui prend beaucoup d'espace pour vous, je vous invite à découvrir le TED Talk de Tim Urban. Et notamment, ce que j'ai envie de vous partager, c'est la conclusion qu'il fait dans son TED, où il partage le fait que finalement, ce qui est important, c'est surtout de ne pas procrastiner les grandes étapes de notre vie, ou les grands choix, les grandes décisions de notre vie. Parce que finalement, il y a tout un tas de bonnes raisons qu'on a parfois de procrastiner. La procrastination peut aussi nous apporter une certaine forme de souplesse, de flexibilité. Donc, ce n'est pas quelque chose qui a diabolisé, c'est plus quelque chose, selon moi, qui est... à comprendre, accueillir à l'intérieur de nous, comprendre ce qui se joue derrière, parce que c'est des opportunités de grandir, c'est des opportunités d'apprendre, et finalement se rappeler que c'est pas si grave de dédramatiser, mais que, en revanche, l'important, c'est de ne pas procrastiner nos rêves, de ne pas procrastiner les choses qui sont fondamentalement importantes pour nous, parce que ce serait dommage, on est là pour accomplir de grandes choses dans ce monde, on est là pour créer une vie, en fait, tout simplement, qui soit inspirante pour nous. contribue positivement, qu'il soit au service du vivant en nous et c'est important de pouvoir donner son meilleur dans cette vie pour créer une vie qui soit à la hauteur de nos aspirations et de nos rêves. Je vous remercie pour votre présence, je vous dis à la semaine prochaine pour un futur épisode avec un invité que je me réjouis d'accueillir sur le podcast et je vous souhaite à toutes et à tous une très belle fin de journée, soirée où que vous soyez. et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite !