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Oser l'Aventure d'Être Soi

#51 - Et si on arrêtait de vivre en fonction des autres ?

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29min |04/10/2024
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#51 - Et si on arrêtait de vivre en fonction des autres ?

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Description

Ces derniers jours, je me suis retrouvée dans la tempête, suite à une décision prise en fonction des autres qui a entraîné en cascade des conséquences très inconfortables. Dans cet épisode je vous raconte ce qu’il s’est passé et j’explore ce thème si important avec vous : pourquoi agit-on en fonction des autres ? quelles conséquences cela a sur notre vie et notre verticalité ? Quelle est LA question à se poser pour discerner depuis quel espace intérieur on formule nos choix ? Quelles sont mes 3 clés pour parvenir à SE CHOISIR et vivre depuis sa vérité profonde ?


Une invitation à vivre et agir en fonction de soi, à s’autoriser à déplaire ou à décevoir pour honorer sa vérité intérieure, nourrir des relations authentiques et créer sa vie sur-mesure.



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Episodes en lien avec ce thème 

#39 - Être aligné, oui mais comment ?

#15 - People pleasing : cesser d’être gentille pour être vraie


  

Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : https://www.instagram.com/cape_communication/

 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant. et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Cette semaine, c'est une semaine particulière dans l'histoire du podcast parce que... On célèbre les 1 an d'Osez l'Aventure d'être soi qui est né le 1er octobre 2023, au pied et au sommet des Table Mountain Dance en Afrique du Sud, à Cape Town. Et pour l'occasion, j'ai fait composer le nouveau jingle podcast qui sortira dans les semaines à venir. Il aurait été prêt pour sortir cette semaine, mais je ne suis moi-même pas prête parce que je suis en pleine tempête intérieure et c'est de ça dont j'ai envie de vous parler dans cet épisode où on va parler de vivre. en fonction de soi, vs vivre en fonction des autres. Pourquoi est-ce que j'ai à cœur de vous parler de ce thème ? Je vais vous donner un petit peu de contexte sans peut-être trop en dire, mais avec Erwann, mon compagnon, on vit entre le Sénégal et l'Afrique du Sud et on est rentrés d'Afrique du Sud début septembre pour le mariage de ma sœur. En sachant pertinemment qu'on allait se retrouver, bloquer quelques semaines en France, en Europe, avant de pouvoir rentrer chez nous au Sénégal puisque c'est encore... En basse Casamance, la saison des pluies, où il pleut énormément, comme il y a peu de routes, les pistes ne sont pas praticables, comme il y a énormément d'eau, la 4G est mauvaise et il y a des coupures de courant, donc c'est vraiment pas un cadre qui est idéal quand on est entrepreneur online pendant la saison des pluies. Donc on attend la saison sèche, le début de la saison sèche pour rentrer chez nous et ça va être fin octobre. Dans ce laps de temps, on se retrouve bloqué en Europe parce qu'on a fait un choix. en fonction des autres et non en fonction de nous. Et ce choix a des conséquences qui sont très inconfortables et très désagréables sur notre mode de vie, sur notre cadre de vie, sur notre activité professionnelle, sur notre relation. En fait, ça a plein de conséquences désagréables en cascade parce qu'à l'origine, on a fait un choix en fonction des autres au lieu de faire un choix en fonction de nous. Et peut-être pour préciser sans trop non plus rentrer dans son intimité à elle, mais il s'agit en réalité du deuxième mariage de ma sœur puisque nous sommes déjà rentrés il y a 4 ans du Sénégal en juillet 2020 pour son premier mariage. Et à l'époque, c'était l'époque du Covid et on s'est retrouvés bloqués en France pendant 2 ans. Et on s'est installés en Bretagne avec la suite que vous connaissez où on a tous les deux... changer d'activité, créer nos activités professionnelles, décider d'entreprendre pour pouvoir repartir vivre et s'installer à l'étranger. Mais déjà à l'époque, on était rentré en fonction de l'extérieur, on avait déjà fait un choix en fonction des autres. Et par la suite, on s'était retrouvé dans finalement la même situation délicate. Et je partageais aux femmes entrepreneurs de mon Mastermind Expansion cette semaine le fait que je célèbre vraiment ce moment difficile que je suis en train de vivre parce que... Il me rappelle en fait pourquoi est-ce que d'ordinaire ma vie est si facile, ma vie est si fluide, ma vie est si merveilleuse. En fait, ce n'est vraiment pas de la chance, ce n'est vraiment pas le hasard, c'est vraiment le fruit, la conséquence du fait qu'en règle générale, 90-95% de mon temps, je me choisis et je fais passer en premier mon bien-être, mon couple, mes projets professionnels, mon activité. En fait, je fais passer en priorité ce qui est vraiment prioritaire pour moi. Et ça c'est quelque chose qui est important parce que dans la vie, et je crois que j'en avais parlé dans l'épisode d'introduction du podcast il y a un an tout de suite, dans la vie en fait quand on fait des choix difficiles, eh bien on a une vie qui est facile, parce qu'on a une vie qui nous ressemble, on a une vie en fonction de soi, on ose pleinement l'aventure d'être soi. Et ce qui en dit cool c'est une vie qui est facile, qui est fluide parce qu'elle est à notre image, elle est taillée sur mesure pour nous. Donc choix difficiles, vie. facile et choix facile vie difficile parce que quand on fait des choix faciles quand on fait des choix parce que ce sont les choix de la norme parce que ce sont les choix en fonction de nos parents de la société des injonctions extérieures alors on va avoir une vie qui va être difficile parce qu'on va se retrouver dans des conditions dans un cadre de vie un cadre de travail dans des relations qui ne vont pas être adaptés à nous qui ne vont pas être en fonction de notre vision, de nos valeurs, de nos besoins. Et finalement, ça va être beaucoup plus difficile parce qu'on va être en train de se plier en quatre, en douze, pour pouvoir répondre à des injonctions extérieures. Donc, avoir une vie facile, ça demande de faire des choix difficiles. Ça demande de faire des choix courageux, en fait, qu'on va faire en fonction de soi. Or, trop souvent, on a tendance à faire en fonction des autres. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? C'est important de comprendre qu'est-ce qui se cache derrière ce qu'on a fait pour... pour éviter de se flageller avec les mauvais choix qu'on pourrait faire. Et encore une fois, pour moi, il n'y a pas vraiment de mauvais choix. Il y a des choix qui sont faits depuis le mauvais espace intérieur. Et ça, c'est vraiment aussi quelque chose qui est important. Donc quand on fait en fonction des autres, on ne choisit pas depuis un espace juste en nous, depuis notre verticalité, depuis notre unicité, depuis notre essence profonde. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? On fait ça parce qu'on a été conditionné, souvent dans l'enfance, d'autant plus si on a eu une enfance parfois difficile. où on a été conditionné quelque part à faire plaisir, à s'adapter, à se suradapter pour avoir la paix dans notre foyer ou dans certaines relations. Et donc on va être conditionné à faire en fonction des autres pour plaire ou pour ne pas déplaire à nos parents, à notre famille, à nos amis, à la société, à notre patron, à nos compagnons, à notre conjoint. Ce qui a l'œuvre derrière, c'est le mécanisme de people pleasing. dont j'ai parlé dans l'épisode 15, parce que ça, ça a été un gros sujet, vraiment un gros morceau pour moi, à venir travailler, mettre en lumière et quelque part libérer. Donc on va faire en fonction des autres pour ne pas déplaire aux autres, parce que la peur qui est derrière, c'est celle de ne pas être aimée, de ne pas être aimable, d'être rejetée par nos proches, par nos pairs, par la société. Et ça, c'est vraiment une peur. archaïque qui est logé derrière, qui est que si on est mis à l'écart de la société, du groupe, de la meute, eh bien on est en danger quelque part de mort. Donc il va y avoir la peur de ne pas être aimé, la peur d'être rejeté, il va aussi y avoir la peur de décevoir encore une fois nos proches, notre famille, nos compagnons, etc. Et derrière la peur de décevoir, on va aussi retrouver la culpabilité et tout ce qui va être autour de la loyauté et des loyautés familiales. on va prendre des décisions pour être loyal à, ou pour ne pas être déloyal à notre famille, à certaines traditions, à parfois même certaines histoires transgénérationnelles, etc. Et donc c'est vraiment important, quand on fait un choix, en fait il y a très très peu de nos décisions qui sont faites en conscience, qui sont faites délibérément avec discernement de ce qui est profondément juste pour nous. La grande majorité... de nos décisions, elles sont faites par défaut. Et donc en fonction de critères qui sont extérieurs à nous. Et ça, ça va avoir des conséquences sur notre vie. Ça va avoir des conséquences parce que à chaque fois qu'on va faire en fonction des autres, on ne va pas prendre en considération ce qui est important pour nous. On ne va pas prendre en considération nos besoins. De quoi est-ce que moi j'ai besoin pour me sentir bien ? Donc on ne va pas remplir sa coupe en... premier, on ne va pas se faire passer en premier dans sa propre vie, dans sa propre existence. Et ça, ça va entraîner un désalignement. Et ce désalignement, quand on se désaxe, l'image qui me vient, c'est un pilote d'avion en fait qui dans sa trajectoire initiale va se décaler de quelques degrés, mais au bout de centaines de kilomètres, au bout de milliers de kilomètres. La trajectoire et la destination dans laquelle il va arriver va être complètement différente.... de si le paramétrage avait été d'emblée la bonne destination. Donc parfois quand on se décale d'un dixième de degré, vous savez ces mini compromis qu'on fait avec soi-même en se disant Oh mais c'est pas si grave, ça va passer. Oh mais c'est pas si grave si je sacrifie telle ou telle partie. Oh mais c'est pas si grave si je renie sur mes besoins. Et en fait on fait cette espèce de mini sacrifice intérieur en se disant C'est juste quelques degrés. C'est juste... un dîner, c'est juste un mariage, c'est juste... Et quelque part, on va un peu se serrer à l'intérieur de nous et on se dit ça va passer, ça va passer. Et en fait, ça, des milliers de kilomètres plus tard, et moi, en l'occurrence, j'ai parcouru des milliers de kilomètres, 13 000 pour rentrer en Europe, on arrive dans un territoire où on est complètement désaligné. Et ce qui est important aussi de comprendre, c'est qu'à tout faire pour ne pas décevoir les autres, eh bien c'est soi-même qu'on prend le risque de décevoir. Et en faisant ça, non seulement on se dessert soi, mais en plus on va desservir la relation parce qu'on va venir nourrir du ressentiment à l'égard de l'autre pour qui on s'est senti obligé de se sacrifier soi. Et donc... L'approche que j'ai envie de vous proposer là-dedans et la façon dont j'ai envie de vous proposer de le voir, c'est pas d'une façon c'est bien ou c'est mal de faire en fonction des autres. C'est ok de faire en fonction des autres et on a plein de mauvaises raisons, mais de bonnes raisons qui sont en réalité mauvaises, de faire en fonction des autres que je viens de vous énoncer. Donc pour moi c'est important de sortir de cette dualité de c'est bien de faire comme ça ou c'est mal de faire comme ça, mais plutôt d'entrer dans une approche de cause-conséquence. Qui est quand je m'y prends comme ça, quand je fais en fonction de l'extérieur, alors voilà quelles sont les conséquences. Et les conséquences que ça entraîne, et moi c'est ce que c'est en train d'entraîner, ça va être des conséquences sur notre bien-être émotionnel, sur notre bien-être physique, sur notre bien-être mental. Et ça, ça va avoir des conséquences ensuite sur nos relations. Et ça va avoir des conséquences en cascade sur nos activités professionnelles, etc. Donc c'est plutôt une approche cause-conséquence qui est intéressante d'aller observer. Et pour moi, la question vraiment à se poser pour réussir à discerner, est-ce que je fais en fonction de moi ou est-ce que je fais en fonction des autres ? Et c'est une question d'une femme que j'aime beaucoup, qui travaille beaucoup sur les relations, qui s'appelle Thérèse Argot. La façon dont elle le formule, c'est est-ce que ça me rend vivant ? Est-ce que ça me rend vivant d'aller participer à ce repas de famille ? Est-ce que ça me rend vivant d'aller accepter ce projet professionnel que m'a soumis mon manager ? Est-ce que ça me rend vivant d'organiser par injonction ? cet événement, on va dire, amical, d'aller participer à ce repas avec des amis de longue date avec qui finalement je me sens plus profondément alignée. Est-ce que ça me rend vivant ou est-ce qu'il y a une part de moi qui s'éteint au contact de ce projet, au contact de cette personne, au contact de cet environnement de vie ? Parce que lorsqu'on agit en accord avec soi-même, c'est très facile à discerner, ça va nous rendre vivants. Et donc on va sentir l'énergie qui va monter à l'intérieur de nous. Un seul coup, on va être plus créatif, on va être plus inspiré, on va être plus passionné, on va pas voir le temps passer dans ce qu'on est en train de faire. Et il va y avoir tout un ensemble de synchronicité en cascade qu'on va attirer à nous. C'est comme si d'un seul coup, on s'est choisi, on a choisi la bonne direction, on a fait en fonction de nous. Et c'est comme si, d'un seul coup, vous savez, toutes les planètes s'alignent. On attire les bonnes personnes, les bonnes opportunités, les bonnes surprises, etc. Et quand on agit en désaccord avec soi-même, c'est pareil. Il va y avoir une réaction immédiate. D'un seul coup, on n'a plus d'énergie, on va se lever deux heures plus tard que d'habitude, on va traîner des pieds, on est plus créatif, on n'est plus inspiré, on a un peu le goût finalement à rien. On a l'impression que le temps est long, on s'ennuie dans ce repas de famille, dans ce projet, dans cette activité, etc. Et en cascade, on va attirer à nous des synchronicités en fait, qui sont aussi des réponses de l'univers, et la conséquence de l'univers, c'est que quand je ne me choisis pas, pas, l'univers ne me choisit pas non plus. Et donc c'est là qu'on va entraîner un petit peu en cascade des événements, des émotions, des altercations, des choses qui vont être désagréables. Et donc c'est tout l'art de vivre en alignement avec soi. Et là je vous renvoie à l'épisode 39 que j'avais fait qui s'appelle Être aligné, oui, mais comment ? C'est un des épisodes que vous avez d'ailleurs le plus écouté. Et je vous en remercie. Être aligné, c'est difficile cette notion, c'est parfois un petit peu nébuleux. Je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie. Et dans cet épisode, je vous donne vraiment des pistes concrètes pour pouvoir agir en alignement avec soi. Une autre façon de discerner, donc il y a cette idée de est-ce que ça me rend vivant ou pas ? Et donc là, ça demande d'être quelque part vigilant à ces sensations corporelles, à ces sensations physiques. Une autre façon de discerner, ça pourrait être plutôt dans l'ordre du langage ou de notre vocabulaire. C'est à chaque fois qu'on va employer il faut je dois il faut que je me rende à cet événement je dois aller chez un tel, à telle date, etc. À chaque fois qu'on emploie il faut, je dois, pour moi ça signifie qu'on est en train de répondre à des injonctions extérieures. Et donc on n'est pas en train de choisir, on n'est pas dans notre puissance. On n'est pas en train de se dire je choisis de. Et parfois il y a des choses qu'on est obligé de faire. On doit aller faire des courses par exemple pour se nourrir. Mais il y a une grande différence entre oh là là, je dois aller faire les courses et je choisis. d'aller faire des courses par exemple dans cet endroit parce que je choisis que m'alimenter c'est important pour moi, pour ma santé, pour ma vitalité et donc je vais choisir en conscience des producteurs, des maraîchers, des endroits qui en plus vont venir me nourrir sur le plan relationnel, sur le plan de mes valeurs etc. Et là on n'est plus en train de subir il faut, je dois, mais on est en train vraiment de choisir en fonction de soi, en fonction de ses valeurs, quelque chose qui va être nourrissant pour nous. Donc ça c'est une autre façon de discerner, est-ce que vous êtes en train de faire en fonction des autres ? ou en fonction de vous, c'est les mots que vous allez employer pour décrire telle ou telle situation. Comment est-ce qu'on fait pour sortir de ce sentiment ou de cette espèce d'appel à l'intérieur de nous à faire en fonction des autres, cette espèce d'extension à faire en fonction des autres pour revenir à quelque chose qui est beaucoup plus ajusté en fonction de soi ? La première étape pour moi, ça va être d'aller conscientiser ses besoins. De quoi est-ce que j'ai besoin pour être bien ? Par exemple, dans mes besoins à moi, il y a le fait de pouvoir être dans un environnement qui est calme, d'avoir un espace de vie pour moi où je vais pouvoir passer beaucoup de temps seule. Il y a le fait de vivre au bord de l'océan pour pouvoir voir la mer tous les jours, pour pouvoir avoir la médecine de l'océan à disposition tous les jours, pour pouvoir aller surfer plusieurs fois par semaine. Ça pour moi c'est hyper important, d'avoir du temps pour moi, de l'espace pour mon couple, de l'intimité aussi et de pouvoir quelque part être dans un cadre où je sais que je vais pouvoir être focus sur mes projets. En fait, on a parlé de ça aussi il n'y a pas longtemps avec les filles du Mastermind, c'est cette idée de prendre nos projets au sérieux. C'est la façon dont on l'a formulée. Et pour moi, prendre ses projets au sérieux, ça signifie choisir consciemment de se créer le cadre idéal qui va nous permettre de prendre nos projets au sérieux. Par exemple, en ce moment, je travaille sur un projet de livres et d'écriture autour de l'entrepreneuriat durable. Et quand je pose de façon consciente quel est le cadre idéal pour moi, pour écrire ce livre, eh bien, il y a le fait de pouvoir passer beaucoup de temps seul. Il y a le fait de pouvoir être dans un environnement qui est lumineux, dans lequel il fait chaud, dans lequel spontanément, j'ai envie de me réveiller à 7h du matin pour aller écrire. Il y a le fait d'avoir beaucoup de végétation luxuriante, une végétation un peu tropicale autour de moi. En fait, il y a tout un environnement, tout un contexte dans lequel je suis plus créative, qui va nourrir ma créativité, qui va nourrir ce projet-là. que j'ai choisi à dessein, par exemple, lorsqu'on est allé passer 15 jours à Lille-Maurice avec Erano mode juillet, et dans lequel je ne suis absolument pas en ce moment. Et donc c'est aussi décider en conscience du cadre et de l'environnement qui va être le plus propice pour soi. Donc conscientiser quels sont ses besoins. J'ai besoin d'avoir ce cadre de vie-là, j'ai besoin de faire du sport, et notamment que ça passe par le surf, le yoga, la pole dance, plusieurs fois par semaine. Ensuite, il y a le fait d'établir ses priorités. Quelles sont les priorités ? en ce moment ? Et si ma priorité c'est mon bien-être, mon couple, mon activité professionnelle, est-ce que je fais un choix ? Est-ce que le choix que je m'apprête à poser il prend en considération ces priorités-là ? Ou est-ce qu'en fait il envoie le message à l'univers, à moi-même et à tous les autres que je fais passer quelque chose d'autre en priorité ? Conscientiser ses besoins, établir ses priorités et aussi être clair dans la vision que l'on a pour le futur parce que plus notre vision est claire plus lorsqu'on fait des choix, on va pouvoir se poser la question est-ce que ce choix-là m'amène en direction de la future moi quelque part ou est-ce que ce choix-là m'emmène dans la direction de l'ancienne moi ? Et il y a un phénomène qui est très intéressant et dont je suis aussi en train de me rendre compte, c'est que quand on s'apprête à passer à la phase d'expansion dessus, à aller revendiquer le niveau suivant, vraiment être dans cette espèce de phase d'expansion et d'aller vers la version la plus... en vérité avec soi, la plus juste de soi, notre futur nous en quelque sorte. C'est un peu comme si toutes les parts de nous qui sont plus dans le passé ou qui sont plus dans d'anciennes versions viennent un petit peu s'agiter. C'est un peu l'ego qui s'affole parce qu'il a peur de mourir, parce qu'il a peur d'être abandonné. Et ça, ça va venir aussi parfois créer un décalage et nous faire prendre des choix depuis le mauvais espace. Donc ça, c'est hyper important. Être au clair en fait sur ce que l'on veut et sur ce qui est important pour nous. Ensuite, la deuxième étape, ça va être... de lâcher l'envie, le désir, le besoin de plaire, de faire plaisir à l'autre. Lâcher l'envie, le besoin d'être parfait, d'être une bonne personne, d'être une bonne salariée, une bonne épouse, une bonne mère, une bonne amie, une bonne marraine, une bonne sœur, une bonne professionnelle. Mettez tout ce que vous voulez derrière. D'arrêter de vouloir être une bonne personne partout, de vouloir être parfaite partout. parce qu'en réalité, c'est épuisant. Et nous sommes humains, et ce qui est important, c'est de pouvoir rester en vérité avec soi. Arrêtez de vouloir être une bonne personne. Arrêtez d'avoir un rôle secondaire dans notre propre vie. Et ça, ce que ça va nous demander, c'est d'avoir des conversations. courageuse, des conversations authentiques, d'être en vérité avec soi et avec les autres. Ça va nous demander d'oser dire à notre manager qu'on souhaite demander une rupture conventionnelle ou qu'on souhaite ne plus travailler sur ce projet qui ne fait pas sens pour nous. Ça va nous demander de dire à notre partenaire qu'on souhaite faire évoluer notre relation, que certains éléments qui sont importants pour nous aujourd'hui ne sont pas pris en considération, voire parfois de clôturer ou de mettre à distance certaines relations. Ça va nous demander de dire à cette amie qu'on préférait qu'elle vienne ou qu'elle ne vienne pas nous rendre visite parce qu'en ce moment on a besoin de temps pour nous, on a besoin d'espace pour nous, on a besoin finalement de faire de la place à d'autres choses qui sont prioritaires pour nous. Ça va nous demander d'oser dire à notre sœur qu'on préférait ne pas venir à son mariage parce que finalement ça va nous mettre dans une situation qui est délicate, qui va nous faire passer en second et qui va avoir des répercussions pour nous, qui vont être désagréables et qui ne vont pas dans le sens de notre vision, de nos projets du moment. Ça va nous demander d'oser dire à ce porteur de projet ou ce professionnel, cette personne, cette amie auprès de qui on s'était engagé, que finalement on n'a plus les ressources pour honorer notre engagement et qu'on décide de se désengager, etc. En fait, ça va nous demander d'oser exprimer notre vérité, d'oser poser le cadre idéal, de définir des limites qui soient des limites saines, et de toujours choisir la vie, de toujours choisir ce qui nous rend profondément vivants. Et puis, je dirais, la troisième étape, ça va être de s'autoriser à vivre en fonction de soi, en fonction de son système de valeurs à soi. et non celui de nos parents, de la société, de la norme ou d'une autorité extérieure. Et ça quelque part, ça nous demande de s'autoriser à réinventer de nouveaux modèles, oser créer sa vie sur mesure, de nouveaux modèles de relations, de nouveaux modèles familiaux, par exemple réinventer d'autres manières de se voir en famille. Est-ce qu'on est obligé de se voir forcément chez l'un ou chez l'autre ou est-ce qu'on ne peut pas choisir de se voir dans des cadres ou dans des contextes différents ? On va venir créer de nouveaux souvenirs. On va avoir chacun un espace qui va être plus respectueux pour nous. Un exemple que je peux vous citer, on a décidé cette année avec Erwan de faire ce qu'on a appelé une année blanche, qui a été de ne recevoir aucun ami, aucune famille au Sénégal ou en Afrique du Sud pour vraiment pouvoir se concentrer sur nous, sur nos projets, sur nos activités. Notamment parce que la première année où on s'est réinstallé à l'étranger, on a eu énormément de visites. Et c'était trop, en fait, c'était trop pour nous, c'était trop pour... pouvoir honorer justement notre besoin d'avoir de l'espace, d'avoir du temps à dédier à nos projets, etc. Donc s'autoriser en fait à réinventer de nouveaux modèles. On n'est pas obligé d'aller dans sa famille tous les dimanches pour le repas du dimanche. On n'est pas obligé d'assister à Noël comme on se l'imagine dans le cadre de la famille parfaite, etc. Nous par exemple, maintenant on ne rentre plus pour Noël. En tout cas, ce n'est pas une vérité absolue pour toute la vie, mais on s'autorise. à passer Noël que tous les deux au restaurant où cette année, le jour de Noël, le 25 décembre, on est partis en Guinée-Bissau avec notre ami sénégalais à moto en pleine exploration. Et donc, c'est aussi s'autoriser en fait à repenser de nouveaux modèles de vie. Et je lisais cette phrase dans un livre que j'aime beaucoup qui s'appelle Untamed de Glennon Doyle, Indompté en français. En ouvrant au hasard une page cette semaine, je suis tombée sur cette phrase qui dit Our next life will... always cost us, notre nouvelle vie nous coûtera toujours celle-ci. Et donc, c'est important aussi d'accepter en fait que les choix qu'on fait, que le modèle de vie qui est juste pour nous, nous demande de délaisser le modèle précédent, selon lequel on avait l'habitude de fonctionner, et c'est ok. Voilà, ce que j'avais aussi envie de vous partager, et peut-être un dernier point que j'ai envie de souligner en lien avec le fait de faire en fonction de soi. Et nous en fonction des autres, c'est que si on ne fait pas en fonction de nous, si on ne fait pas en fonction de ce qui est important pour nous, alors on ne pourra jamais exprimer pleinement notre potentiel. On ne pourra jamais oser la grande aventure d'être soi, se révéler, s'exprimer, être dans notre vérité, dans notre authenticité, dans notre spontanéité, dans ce que nous sommes finalement de toute éternité. On ne pourra jamais exprimer pleinement qui l'on est. Et donc c'est important. c'est quelque chose qui demande du... courage. Donc, pour rappel, comment on fait pour en sortir ? J'irais en premier revenir à soi. Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce qui est important pour moi ? Quels sont mes besoins ? Quelle est ma grande vision ? Ensuite, décider de se choisir soi, sans vouloir faire plaisir aux autres, sans avoir peur de décevoir les autres, parce que finalement, quelqu'un qui est déçu par nous, c'est quelqu'un qui avait projeté quelque chose sur nous, qui ne correspond pas à ses attentes à lui. Et donc c'est vraiment rendre à chacun quelque part la responsabilité de son émotion, l'autre est responsable de son émotion, l'autre est responsable de ses besoins, tout comme je suis responsable de mes émotions et je suis responsable d'honorer mes besoins. Et puis en 3, je dirais que c'est vraiment le fait de s'autoriser à créer de nouveaux modèles, à créer sa vie sur mesure, à créer sa vie à dessin et non finalement par défaut parce que trop souvent les choix que l'on prend sont des choix qui sont pris par défaut. Voilà pour l'épisode du jour, j'espère qu'il vous aura plu, j'espère qu'il vous aura nourri, inspiré, apporté une nouvelle perspective, un nouvel éclairage. N'hésitez pas à venir me partager en message, en commentaire, sur Instagram ou en privé ce qui vous aura touché dans cet épisode, comment est-ce que ça résonne pour vous, et surtout qu'est-ce que ça vous donne envie de mettre en place, qu'est-ce que ça vous donne envie de mettre en pratique, quelle est la décision que vous pourriez prendre aujourd'hui pour agir. un petit peu plus en fonction de vous, pour agir un petit peu plus en fonction de votre vérité intérieure. Et moi, de mon côté, je suis toujours dans le cœur de la tempête. Pas encore toutes les leçons et tous les enseignements de ce retour en France et de ce passage qui est vraiment difficile à vivre. Mais en tout cas, j'avais à cœur dans cet épisode de vous partager la leçon numéro un pour moi qui émerge, qui est d'arrêter de faire en fonction des autres. d'arrêter d'organiser mes déplacements, mes voyages, mes vacances en fonction des autres, d'arrêter de positionner la retraite en casemence, l'immersion entrepreneur nomade, mon projet de livre sur l'entrepreneuriat durable en fonction des autres, mais de vraiment faire en fonction de moi d'abord, de moi, de mon couple, de mon activité, de ce qui est prioritaire pour moi. Si vous aussi vous souhaitez créer sur mesure la vie et le métier qui vous inspire, profondément en fonction de vous, de vos valeurs, de votre vision, de ce qui est important pour vous. Ou si vous êtes entrepreneur déjà lancé, mais que vous aspirez à pouvoir continuer à créer les modèles qui vous ressemblent, entreprendre depuis ce qui vous rend profondément vivant, créer une autre manière d'impacter positivement le monde. Je vous rappelle qu'il me reste quelques places très limitées en coaching individuel cet automne. Je vous mettrai le lien pour une séance découverte dans la description de l'épisode. avec les deux autres épisodes de podcast dont j'ai parlé au cours de l'épisode et je me réjouis de vous accueillir dans ces espaces individuels qui sont des espaces profonds, sacrés, puissants avant de recréer d'autres opportunités de travailler ensemble en collectif notamment le programme Entreprend Durablement qui devrait reprendre en fin d'année en live et un nouveau Mastermind Expansion une nouvelle édition qui devrait démarrer en janvier. Je vous souhaite du plus profond de mon cœur de prendre soin de vous, de vous honorer, d'honorer vos besoins, d'honorer votre vérité, de faire en fonction de vous. Et je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. À bientôt. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite ! Sous-tit

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Ces derniers jours, je me suis retrouvée dans la tempête, suite à une décision prise en fonction des autres qui a entraîné en cascade des conséquences très inconfortables. Dans cet épisode je vous raconte ce qu’il s’est passé et j’explore ce thème si important avec vous : pourquoi agit-on en fonction des autres ? quelles conséquences cela a sur notre vie et notre verticalité ? Quelle est LA question à se poser pour discerner depuis quel espace intérieur on formule nos choix ? Quelles sont mes 3 clés pour parvenir à SE CHOISIR et vivre depuis sa vérité profonde ?


Une invitation à vivre et agir en fonction de soi, à s’autoriser à déplaire ou à décevoir pour honorer sa vérité intérieure, nourrir des relations authentiques et créer sa vie sur-mesure.



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Episodes en lien avec ce thème 

#39 - Être aligné, oui mais comment ?

#15 - People pleasing : cesser d’être gentille pour être vraie


  

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Réalisation : @tiphainegualda 

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant. et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Cette semaine, c'est une semaine particulière dans l'histoire du podcast parce que... On célèbre les 1 an d'Osez l'Aventure d'être soi qui est né le 1er octobre 2023, au pied et au sommet des Table Mountain Dance en Afrique du Sud, à Cape Town. Et pour l'occasion, j'ai fait composer le nouveau jingle podcast qui sortira dans les semaines à venir. Il aurait été prêt pour sortir cette semaine, mais je ne suis moi-même pas prête parce que je suis en pleine tempête intérieure et c'est de ça dont j'ai envie de vous parler dans cet épisode où on va parler de vivre. en fonction de soi, vs vivre en fonction des autres. Pourquoi est-ce que j'ai à cœur de vous parler de ce thème ? Je vais vous donner un petit peu de contexte sans peut-être trop en dire, mais avec Erwann, mon compagnon, on vit entre le Sénégal et l'Afrique du Sud et on est rentrés d'Afrique du Sud début septembre pour le mariage de ma sœur. En sachant pertinemment qu'on allait se retrouver, bloquer quelques semaines en France, en Europe, avant de pouvoir rentrer chez nous au Sénégal puisque c'est encore... En basse Casamance, la saison des pluies, où il pleut énormément, comme il y a peu de routes, les pistes ne sont pas praticables, comme il y a énormément d'eau, la 4G est mauvaise et il y a des coupures de courant, donc c'est vraiment pas un cadre qui est idéal quand on est entrepreneur online pendant la saison des pluies. Donc on attend la saison sèche, le début de la saison sèche pour rentrer chez nous et ça va être fin octobre. Dans ce laps de temps, on se retrouve bloqué en Europe parce qu'on a fait un choix. en fonction des autres et non en fonction de nous. Et ce choix a des conséquences qui sont très inconfortables et très désagréables sur notre mode de vie, sur notre cadre de vie, sur notre activité professionnelle, sur notre relation. En fait, ça a plein de conséquences désagréables en cascade parce qu'à l'origine, on a fait un choix en fonction des autres au lieu de faire un choix en fonction de nous. Et peut-être pour préciser sans trop non plus rentrer dans son intimité à elle, mais il s'agit en réalité du deuxième mariage de ma sœur puisque nous sommes déjà rentrés il y a 4 ans du Sénégal en juillet 2020 pour son premier mariage. Et à l'époque, c'était l'époque du Covid et on s'est retrouvés bloqués en France pendant 2 ans. Et on s'est installés en Bretagne avec la suite que vous connaissez où on a tous les deux... changer d'activité, créer nos activités professionnelles, décider d'entreprendre pour pouvoir repartir vivre et s'installer à l'étranger. Mais déjà à l'époque, on était rentré en fonction de l'extérieur, on avait déjà fait un choix en fonction des autres. Et par la suite, on s'était retrouvé dans finalement la même situation délicate. Et je partageais aux femmes entrepreneurs de mon Mastermind Expansion cette semaine le fait que je célèbre vraiment ce moment difficile que je suis en train de vivre parce que... Il me rappelle en fait pourquoi est-ce que d'ordinaire ma vie est si facile, ma vie est si fluide, ma vie est si merveilleuse. En fait, ce n'est vraiment pas de la chance, ce n'est vraiment pas le hasard, c'est vraiment le fruit, la conséquence du fait qu'en règle générale, 90-95% de mon temps, je me choisis et je fais passer en premier mon bien-être, mon couple, mes projets professionnels, mon activité. En fait, je fais passer en priorité ce qui est vraiment prioritaire pour moi. Et ça c'est quelque chose qui est important parce que dans la vie, et je crois que j'en avais parlé dans l'épisode d'introduction du podcast il y a un an tout de suite, dans la vie en fait quand on fait des choix difficiles, eh bien on a une vie qui est facile, parce qu'on a une vie qui nous ressemble, on a une vie en fonction de soi, on ose pleinement l'aventure d'être soi. Et ce qui en dit cool c'est une vie qui est facile, qui est fluide parce qu'elle est à notre image, elle est taillée sur mesure pour nous. Donc choix difficiles, vie. facile et choix facile vie difficile parce que quand on fait des choix faciles quand on fait des choix parce que ce sont les choix de la norme parce que ce sont les choix en fonction de nos parents de la société des injonctions extérieures alors on va avoir une vie qui va être difficile parce qu'on va se retrouver dans des conditions dans un cadre de vie un cadre de travail dans des relations qui ne vont pas être adaptés à nous qui ne vont pas être en fonction de notre vision, de nos valeurs, de nos besoins. Et finalement, ça va être beaucoup plus difficile parce qu'on va être en train de se plier en quatre, en douze, pour pouvoir répondre à des injonctions extérieures. Donc, avoir une vie facile, ça demande de faire des choix difficiles. Ça demande de faire des choix courageux, en fait, qu'on va faire en fonction de soi. Or, trop souvent, on a tendance à faire en fonction des autres. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? C'est important de comprendre qu'est-ce qui se cache derrière ce qu'on a fait pour... pour éviter de se flageller avec les mauvais choix qu'on pourrait faire. Et encore une fois, pour moi, il n'y a pas vraiment de mauvais choix. Il y a des choix qui sont faits depuis le mauvais espace intérieur. Et ça, c'est vraiment aussi quelque chose qui est important. Donc quand on fait en fonction des autres, on ne choisit pas depuis un espace juste en nous, depuis notre verticalité, depuis notre unicité, depuis notre essence profonde. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? On fait ça parce qu'on a été conditionné, souvent dans l'enfance, d'autant plus si on a eu une enfance parfois difficile. où on a été conditionné quelque part à faire plaisir, à s'adapter, à se suradapter pour avoir la paix dans notre foyer ou dans certaines relations. Et donc on va être conditionné à faire en fonction des autres pour plaire ou pour ne pas déplaire à nos parents, à notre famille, à nos amis, à la société, à notre patron, à nos compagnons, à notre conjoint. Ce qui a l'œuvre derrière, c'est le mécanisme de people pleasing. dont j'ai parlé dans l'épisode 15, parce que ça, ça a été un gros sujet, vraiment un gros morceau pour moi, à venir travailler, mettre en lumière et quelque part libérer. Donc on va faire en fonction des autres pour ne pas déplaire aux autres, parce que la peur qui est derrière, c'est celle de ne pas être aimée, de ne pas être aimable, d'être rejetée par nos proches, par nos pairs, par la société. Et ça, c'est vraiment une peur. archaïque qui est logé derrière, qui est que si on est mis à l'écart de la société, du groupe, de la meute, eh bien on est en danger quelque part de mort. Donc il va y avoir la peur de ne pas être aimé, la peur d'être rejeté, il va aussi y avoir la peur de décevoir encore une fois nos proches, notre famille, nos compagnons, etc. Et derrière la peur de décevoir, on va aussi retrouver la culpabilité et tout ce qui va être autour de la loyauté et des loyautés familiales. on va prendre des décisions pour être loyal à, ou pour ne pas être déloyal à notre famille, à certaines traditions, à parfois même certaines histoires transgénérationnelles, etc. Et donc c'est vraiment important, quand on fait un choix, en fait il y a très très peu de nos décisions qui sont faites en conscience, qui sont faites délibérément avec discernement de ce qui est profondément juste pour nous. La grande majorité... de nos décisions, elles sont faites par défaut. Et donc en fonction de critères qui sont extérieurs à nous. Et ça, ça va avoir des conséquences sur notre vie. Ça va avoir des conséquences parce que à chaque fois qu'on va faire en fonction des autres, on ne va pas prendre en considération ce qui est important pour nous. On ne va pas prendre en considération nos besoins. De quoi est-ce que moi j'ai besoin pour me sentir bien ? Donc on ne va pas remplir sa coupe en... premier, on ne va pas se faire passer en premier dans sa propre vie, dans sa propre existence. Et ça, ça va entraîner un désalignement. Et ce désalignement, quand on se désaxe, l'image qui me vient, c'est un pilote d'avion en fait qui dans sa trajectoire initiale va se décaler de quelques degrés, mais au bout de centaines de kilomètres, au bout de milliers de kilomètres. La trajectoire et la destination dans laquelle il va arriver va être complètement différente.... de si le paramétrage avait été d'emblée la bonne destination. Donc parfois quand on se décale d'un dixième de degré, vous savez ces mini compromis qu'on fait avec soi-même en se disant Oh mais c'est pas si grave, ça va passer. Oh mais c'est pas si grave si je sacrifie telle ou telle partie. Oh mais c'est pas si grave si je renie sur mes besoins. Et en fait on fait cette espèce de mini sacrifice intérieur en se disant C'est juste quelques degrés. C'est juste... un dîner, c'est juste un mariage, c'est juste... Et quelque part, on va un peu se serrer à l'intérieur de nous et on se dit ça va passer, ça va passer. Et en fait, ça, des milliers de kilomètres plus tard, et moi, en l'occurrence, j'ai parcouru des milliers de kilomètres, 13 000 pour rentrer en Europe, on arrive dans un territoire où on est complètement désaligné. Et ce qui est important aussi de comprendre, c'est qu'à tout faire pour ne pas décevoir les autres, eh bien c'est soi-même qu'on prend le risque de décevoir. Et en faisant ça, non seulement on se dessert soi, mais en plus on va desservir la relation parce qu'on va venir nourrir du ressentiment à l'égard de l'autre pour qui on s'est senti obligé de se sacrifier soi. Et donc... L'approche que j'ai envie de vous proposer là-dedans et la façon dont j'ai envie de vous proposer de le voir, c'est pas d'une façon c'est bien ou c'est mal de faire en fonction des autres. C'est ok de faire en fonction des autres et on a plein de mauvaises raisons, mais de bonnes raisons qui sont en réalité mauvaises, de faire en fonction des autres que je viens de vous énoncer. Donc pour moi c'est important de sortir de cette dualité de c'est bien de faire comme ça ou c'est mal de faire comme ça, mais plutôt d'entrer dans une approche de cause-conséquence. Qui est quand je m'y prends comme ça, quand je fais en fonction de l'extérieur, alors voilà quelles sont les conséquences. Et les conséquences que ça entraîne, et moi c'est ce que c'est en train d'entraîner, ça va être des conséquences sur notre bien-être émotionnel, sur notre bien-être physique, sur notre bien-être mental. Et ça, ça va avoir des conséquences ensuite sur nos relations. Et ça va avoir des conséquences en cascade sur nos activités professionnelles, etc. Donc c'est plutôt une approche cause-conséquence qui est intéressante d'aller observer. Et pour moi, la question vraiment à se poser pour réussir à discerner, est-ce que je fais en fonction de moi ou est-ce que je fais en fonction des autres ? Et c'est une question d'une femme que j'aime beaucoup, qui travaille beaucoup sur les relations, qui s'appelle Thérèse Argot. La façon dont elle le formule, c'est est-ce que ça me rend vivant ? Est-ce que ça me rend vivant d'aller participer à ce repas de famille ? Est-ce que ça me rend vivant d'aller accepter ce projet professionnel que m'a soumis mon manager ? Est-ce que ça me rend vivant d'organiser par injonction ? cet événement, on va dire, amical, d'aller participer à ce repas avec des amis de longue date avec qui finalement je me sens plus profondément alignée. Est-ce que ça me rend vivant ou est-ce qu'il y a une part de moi qui s'éteint au contact de ce projet, au contact de cette personne, au contact de cet environnement de vie ? Parce que lorsqu'on agit en accord avec soi-même, c'est très facile à discerner, ça va nous rendre vivants. Et donc on va sentir l'énergie qui va monter à l'intérieur de nous. Un seul coup, on va être plus créatif, on va être plus inspiré, on va être plus passionné, on va pas voir le temps passer dans ce qu'on est en train de faire. Et il va y avoir tout un ensemble de synchronicité en cascade qu'on va attirer à nous. C'est comme si d'un seul coup, on s'est choisi, on a choisi la bonne direction, on a fait en fonction de nous. Et c'est comme si, d'un seul coup, vous savez, toutes les planètes s'alignent. On attire les bonnes personnes, les bonnes opportunités, les bonnes surprises, etc. Et quand on agit en désaccord avec soi-même, c'est pareil. Il va y avoir une réaction immédiate. D'un seul coup, on n'a plus d'énergie, on va se lever deux heures plus tard que d'habitude, on va traîner des pieds, on est plus créatif, on n'est plus inspiré, on a un peu le goût finalement à rien. On a l'impression que le temps est long, on s'ennuie dans ce repas de famille, dans ce projet, dans cette activité, etc. Et en cascade, on va attirer à nous des synchronicités en fait, qui sont aussi des réponses de l'univers, et la conséquence de l'univers, c'est que quand je ne me choisis pas, pas, l'univers ne me choisit pas non plus. Et donc c'est là qu'on va entraîner un petit peu en cascade des événements, des émotions, des altercations, des choses qui vont être désagréables. Et donc c'est tout l'art de vivre en alignement avec soi. Et là je vous renvoie à l'épisode 39 que j'avais fait qui s'appelle Être aligné, oui, mais comment ? C'est un des épisodes que vous avez d'ailleurs le plus écouté. Et je vous en remercie. Être aligné, c'est difficile cette notion, c'est parfois un petit peu nébuleux. Je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie. Et dans cet épisode, je vous donne vraiment des pistes concrètes pour pouvoir agir en alignement avec soi. Une autre façon de discerner, donc il y a cette idée de est-ce que ça me rend vivant ou pas ? Et donc là, ça demande d'être quelque part vigilant à ces sensations corporelles, à ces sensations physiques. Une autre façon de discerner, ça pourrait être plutôt dans l'ordre du langage ou de notre vocabulaire. C'est à chaque fois qu'on va employer il faut je dois il faut que je me rende à cet événement je dois aller chez un tel, à telle date, etc. À chaque fois qu'on emploie il faut, je dois, pour moi ça signifie qu'on est en train de répondre à des injonctions extérieures. Et donc on n'est pas en train de choisir, on n'est pas dans notre puissance. On n'est pas en train de se dire je choisis de. Et parfois il y a des choses qu'on est obligé de faire. On doit aller faire des courses par exemple pour se nourrir. Mais il y a une grande différence entre oh là là, je dois aller faire les courses et je choisis. d'aller faire des courses par exemple dans cet endroit parce que je choisis que m'alimenter c'est important pour moi, pour ma santé, pour ma vitalité et donc je vais choisir en conscience des producteurs, des maraîchers, des endroits qui en plus vont venir me nourrir sur le plan relationnel, sur le plan de mes valeurs etc. Et là on n'est plus en train de subir il faut, je dois, mais on est en train vraiment de choisir en fonction de soi, en fonction de ses valeurs, quelque chose qui va être nourrissant pour nous. Donc ça c'est une autre façon de discerner, est-ce que vous êtes en train de faire en fonction des autres ? ou en fonction de vous, c'est les mots que vous allez employer pour décrire telle ou telle situation. Comment est-ce qu'on fait pour sortir de ce sentiment ou de cette espèce d'appel à l'intérieur de nous à faire en fonction des autres, cette espèce d'extension à faire en fonction des autres pour revenir à quelque chose qui est beaucoup plus ajusté en fonction de soi ? La première étape pour moi, ça va être d'aller conscientiser ses besoins. De quoi est-ce que j'ai besoin pour être bien ? Par exemple, dans mes besoins à moi, il y a le fait de pouvoir être dans un environnement qui est calme, d'avoir un espace de vie pour moi où je vais pouvoir passer beaucoup de temps seule. Il y a le fait de vivre au bord de l'océan pour pouvoir voir la mer tous les jours, pour pouvoir avoir la médecine de l'océan à disposition tous les jours, pour pouvoir aller surfer plusieurs fois par semaine. Ça pour moi c'est hyper important, d'avoir du temps pour moi, de l'espace pour mon couple, de l'intimité aussi et de pouvoir quelque part être dans un cadre où je sais que je vais pouvoir être focus sur mes projets. En fait, on a parlé de ça aussi il n'y a pas longtemps avec les filles du Mastermind, c'est cette idée de prendre nos projets au sérieux. C'est la façon dont on l'a formulée. Et pour moi, prendre ses projets au sérieux, ça signifie choisir consciemment de se créer le cadre idéal qui va nous permettre de prendre nos projets au sérieux. Par exemple, en ce moment, je travaille sur un projet de livres et d'écriture autour de l'entrepreneuriat durable. Et quand je pose de façon consciente quel est le cadre idéal pour moi, pour écrire ce livre, eh bien, il y a le fait de pouvoir passer beaucoup de temps seul. Il y a le fait de pouvoir être dans un environnement qui est lumineux, dans lequel il fait chaud, dans lequel spontanément, j'ai envie de me réveiller à 7h du matin pour aller écrire. Il y a le fait d'avoir beaucoup de végétation luxuriante, une végétation un peu tropicale autour de moi. En fait, il y a tout un environnement, tout un contexte dans lequel je suis plus créative, qui va nourrir ma créativité, qui va nourrir ce projet-là. que j'ai choisi à dessein, par exemple, lorsqu'on est allé passer 15 jours à Lille-Maurice avec Erano mode juillet, et dans lequel je ne suis absolument pas en ce moment. Et donc c'est aussi décider en conscience du cadre et de l'environnement qui va être le plus propice pour soi. Donc conscientiser quels sont ses besoins. J'ai besoin d'avoir ce cadre de vie-là, j'ai besoin de faire du sport, et notamment que ça passe par le surf, le yoga, la pole dance, plusieurs fois par semaine. Ensuite, il y a le fait d'établir ses priorités. Quelles sont les priorités ? en ce moment ? Et si ma priorité c'est mon bien-être, mon couple, mon activité professionnelle, est-ce que je fais un choix ? Est-ce que le choix que je m'apprête à poser il prend en considération ces priorités-là ? Ou est-ce qu'en fait il envoie le message à l'univers, à moi-même et à tous les autres que je fais passer quelque chose d'autre en priorité ? Conscientiser ses besoins, établir ses priorités et aussi être clair dans la vision que l'on a pour le futur parce que plus notre vision est claire plus lorsqu'on fait des choix, on va pouvoir se poser la question est-ce que ce choix-là m'amène en direction de la future moi quelque part ou est-ce que ce choix-là m'emmène dans la direction de l'ancienne moi ? Et il y a un phénomène qui est très intéressant et dont je suis aussi en train de me rendre compte, c'est que quand on s'apprête à passer à la phase d'expansion dessus, à aller revendiquer le niveau suivant, vraiment être dans cette espèce de phase d'expansion et d'aller vers la version la plus... en vérité avec soi, la plus juste de soi, notre futur nous en quelque sorte. C'est un peu comme si toutes les parts de nous qui sont plus dans le passé ou qui sont plus dans d'anciennes versions viennent un petit peu s'agiter. C'est un peu l'ego qui s'affole parce qu'il a peur de mourir, parce qu'il a peur d'être abandonné. Et ça, ça va venir aussi parfois créer un décalage et nous faire prendre des choix depuis le mauvais espace. Donc ça, c'est hyper important. Être au clair en fait sur ce que l'on veut et sur ce qui est important pour nous. Ensuite, la deuxième étape, ça va être... de lâcher l'envie, le désir, le besoin de plaire, de faire plaisir à l'autre. Lâcher l'envie, le besoin d'être parfait, d'être une bonne personne, d'être une bonne salariée, une bonne épouse, une bonne mère, une bonne amie, une bonne marraine, une bonne sœur, une bonne professionnelle. Mettez tout ce que vous voulez derrière. D'arrêter de vouloir être une bonne personne partout, de vouloir être parfaite partout. parce qu'en réalité, c'est épuisant. Et nous sommes humains, et ce qui est important, c'est de pouvoir rester en vérité avec soi. Arrêtez de vouloir être une bonne personne. Arrêtez d'avoir un rôle secondaire dans notre propre vie. Et ça, ce que ça va nous demander, c'est d'avoir des conversations. courageuse, des conversations authentiques, d'être en vérité avec soi et avec les autres. Ça va nous demander d'oser dire à notre manager qu'on souhaite demander une rupture conventionnelle ou qu'on souhaite ne plus travailler sur ce projet qui ne fait pas sens pour nous. Ça va nous demander de dire à notre partenaire qu'on souhaite faire évoluer notre relation, que certains éléments qui sont importants pour nous aujourd'hui ne sont pas pris en considération, voire parfois de clôturer ou de mettre à distance certaines relations. Ça va nous demander de dire à cette amie qu'on préférait qu'elle vienne ou qu'elle ne vienne pas nous rendre visite parce qu'en ce moment on a besoin de temps pour nous, on a besoin d'espace pour nous, on a besoin finalement de faire de la place à d'autres choses qui sont prioritaires pour nous. Ça va nous demander d'oser dire à notre sœur qu'on préférait ne pas venir à son mariage parce que finalement ça va nous mettre dans une situation qui est délicate, qui va nous faire passer en second et qui va avoir des répercussions pour nous, qui vont être désagréables et qui ne vont pas dans le sens de notre vision, de nos projets du moment. Ça va nous demander d'oser dire à ce porteur de projet ou ce professionnel, cette personne, cette amie auprès de qui on s'était engagé, que finalement on n'a plus les ressources pour honorer notre engagement et qu'on décide de se désengager, etc. En fait, ça va nous demander d'oser exprimer notre vérité, d'oser poser le cadre idéal, de définir des limites qui soient des limites saines, et de toujours choisir la vie, de toujours choisir ce qui nous rend profondément vivants. Et puis, je dirais, la troisième étape, ça va être de s'autoriser à vivre en fonction de soi, en fonction de son système de valeurs à soi. et non celui de nos parents, de la société, de la norme ou d'une autorité extérieure. Et ça quelque part, ça nous demande de s'autoriser à réinventer de nouveaux modèles, oser créer sa vie sur mesure, de nouveaux modèles de relations, de nouveaux modèles familiaux, par exemple réinventer d'autres manières de se voir en famille. Est-ce qu'on est obligé de se voir forcément chez l'un ou chez l'autre ou est-ce qu'on ne peut pas choisir de se voir dans des cadres ou dans des contextes différents ? On va venir créer de nouveaux souvenirs. On va avoir chacun un espace qui va être plus respectueux pour nous. Un exemple que je peux vous citer, on a décidé cette année avec Erwan de faire ce qu'on a appelé une année blanche, qui a été de ne recevoir aucun ami, aucune famille au Sénégal ou en Afrique du Sud pour vraiment pouvoir se concentrer sur nous, sur nos projets, sur nos activités. Notamment parce que la première année où on s'est réinstallé à l'étranger, on a eu énormément de visites. Et c'était trop, en fait, c'était trop pour nous, c'était trop pour... pouvoir honorer justement notre besoin d'avoir de l'espace, d'avoir du temps à dédier à nos projets, etc. Donc s'autoriser en fait à réinventer de nouveaux modèles. On n'est pas obligé d'aller dans sa famille tous les dimanches pour le repas du dimanche. On n'est pas obligé d'assister à Noël comme on se l'imagine dans le cadre de la famille parfaite, etc. Nous par exemple, maintenant on ne rentre plus pour Noël. En tout cas, ce n'est pas une vérité absolue pour toute la vie, mais on s'autorise. à passer Noël que tous les deux au restaurant où cette année, le jour de Noël, le 25 décembre, on est partis en Guinée-Bissau avec notre ami sénégalais à moto en pleine exploration. Et donc, c'est aussi s'autoriser en fait à repenser de nouveaux modèles de vie. Et je lisais cette phrase dans un livre que j'aime beaucoup qui s'appelle Untamed de Glennon Doyle, Indompté en français. En ouvrant au hasard une page cette semaine, je suis tombée sur cette phrase qui dit Our next life will... always cost us, notre nouvelle vie nous coûtera toujours celle-ci. Et donc, c'est important aussi d'accepter en fait que les choix qu'on fait, que le modèle de vie qui est juste pour nous, nous demande de délaisser le modèle précédent, selon lequel on avait l'habitude de fonctionner, et c'est ok. Voilà, ce que j'avais aussi envie de vous partager, et peut-être un dernier point que j'ai envie de souligner en lien avec le fait de faire en fonction de soi. Et nous en fonction des autres, c'est que si on ne fait pas en fonction de nous, si on ne fait pas en fonction de ce qui est important pour nous, alors on ne pourra jamais exprimer pleinement notre potentiel. On ne pourra jamais oser la grande aventure d'être soi, se révéler, s'exprimer, être dans notre vérité, dans notre authenticité, dans notre spontanéité, dans ce que nous sommes finalement de toute éternité. On ne pourra jamais exprimer pleinement qui l'on est. Et donc c'est important. c'est quelque chose qui demande du... courage. Donc, pour rappel, comment on fait pour en sortir ? J'irais en premier revenir à soi. Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce qui est important pour moi ? Quels sont mes besoins ? Quelle est ma grande vision ? Ensuite, décider de se choisir soi, sans vouloir faire plaisir aux autres, sans avoir peur de décevoir les autres, parce que finalement, quelqu'un qui est déçu par nous, c'est quelqu'un qui avait projeté quelque chose sur nous, qui ne correspond pas à ses attentes à lui. Et donc c'est vraiment rendre à chacun quelque part la responsabilité de son émotion, l'autre est responsable de son émotion, l'autre est responsable de ses besoins, tout comme je suis responsable de mes émotions et je suis responsable d'honorer mes besoins. Et puis en 3, je dirais que c'est vraiment le fait de s'autoriser à créer de nouveaux modèles, à créer sa vie sur mesure, à créer sa vie à dessin et non finalement par défaut parce que trop souvent les choix que l'on prend sont des choix qui sont pris par défaut. Voilà pour l'épisode du jour, j'espère qu'il vous aura plu, j'espère qu'il vous aura nourri, inspiré, apporté une nouvelle perspective, un nouvel éclairage. N'hésitez pas à venir me partager en message, en commentaire, sur Instagram ou en privé ce qui vous aura touché dans cet épisode, comment est-ce que ça résonne pour vous, et surtout qu'est-ce que ça vous donne envie de mettre en place, qu'est-ce que ça vous donne envie de mettre en pratique, quelle est la décision que vous pourriez prendre aujourd'hui pour agir. un petit peu plus en fonction de vous, pour agir un petit peu plus en fonction de votre vérité intérieure. Et moi, de mon côté, je suis toujours dans le cœur de la tempête. Pas encore toutes les leçons et tous les enseignements de ce retour en France et de ce passage qui est vraiment difficile à vivre. Mais en tout cas, j'avais à cœur dans cet épisode de vous partager la leçon numéro un pour moi qui émerge, qui est d'arrêter de faire en fonction des autres. d'arrêter d'organiser mes déplacements, mes voyages, mes vacances en fonction des autres, d'arrêter de positionner la retraite en casemence, l'immersion entrepreneur nomade, mon projet de livre sur l'entrepreneuriat durable en fonction des autres, mais de vraiment faire en fonction de moi d'abord, de moi, de mon couple, de mon activité, de ce qui est prioritaire pour moi. Si vous aussi vous souhaitez créer sur mesure la vie et le métier qui vous inspire, profondément en fonction de vous, de vos valeurs, de votre vision, de ce qui est important pour vous. Ou si vous êtes entrepreneur déjà lancé, mais que vous aspirez à pouvoir continuer à créer les modèles qui vous ressemblent, entreprendre depuis ce qui vous rend profondément vivant, créer une autre manière d'impacter positivement le monde. Je vous rappelle qu'il me reste quelques places très limitées en coaching individuel cet automne. Je vous mettrai le lien pour une séance découverte dans la description de l'épisode. avec les deux autres épisodes de podcast dont j'ai parlé au cours de l'épisode et je me réjouis de vous accueillir dans ces espaces individuels qui sont des espaces profonds, sacrés, puissants avant de recréer d'autres opportunités de travailler ensemble en collectif notamment le programme Entreprend Durablement qui devrait reprendre en fin d'année en live et un nouveau Mastermind Expansion une nouvelle édition qui devrait démarrer en janvier. Je vous souhaite du plus profond de mon cœur de prendre soin de vous, de vous honorer, d'honorer vos besoins, d'honorer votre vérité, de faire en fonction de vous. Et je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. À bientôt. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite ! Sous-tit

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Ces derniers jours, je me suis retrouvée dans la tempête, suite à une décision prise en fonction des autres qui a entraîné en cascade des conséquences très inconfortables. Dans cet épisode je vous raconte ce qu’il s’est passé et j’explore ce thème si important avec vous : pourquoi agit-on en fonction des autres ? quelles conséquences cela a sur notre vie et notre verticalité ? Quelle est LA question à se poser pour discerner depuis quel espace intérieur on formule nos choix ? Quelles sont mes 3 clés pour parvenir à SE CHOISIR et vivre depuis sa vérité profonde ?


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#15 - People pleasing : cesser d’être gentille pour être vraie


  

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant. et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Cette semaine, c'est une semaine particulière dans l'histoire du podcast parce que... On célèbre les 1 an d'Osez l'Aventure d'être soi qui est né le 1er octobre 2023, au pied et au sommet des Table Mountain Dance en Afrique du Sud, à Cape Town. Et pour l'occasion, j'ai fait composer le nouveau jingle podcast qui sortira dans les semaines à venir. Il aurait été prêt pour sortir cette semaine, mais je ne suis moi-même pas prête parce que je suis en pleine tempête intérieure et c'est de ça dont j'ai envie de vous parler dans cet épisode où on va parler de vivre. en fonction de soi, vs vivre en fonction des autres. Pourquoi est-ce que j'ai à cœur de vous parler de ce thème ? Je vais vous donner un petit peu de contexte sans peut-être trop en dire, mais avec Erwann, mon compagnon, on vit entre le Sénégal et l'Afrique du Sud et on est rentrés d'Afrique du Sud début septembre pour le mariage de ma sœur. En sachant pertinemment qu'on allait se retrouver, bloquer quelques semaines en France, en Europe, avant de pouvoir rentrer chez nous au Sénégal puisque c'est encore... En basse Casamance, la saison des pluies, où il pleut énormément, comme il y a peu de routes, les pistes ne sont pas praticables, comme il y a énormément d'eau, la 4G est mauvaise et il y a des coupures de courant, donc c'est vraiment pas un cadre qui est idéal quand on est entrepreneur online pendant la saison des pluies. Donc on attend la saison sèche, le début de la saison sèche pour rentrer chez nous et ça va être fin octobre. Dans ce laps de temps, on se retrouve bloqué en Europe parce qu'on a fait un choix. en fonction des autres et non en fonction de nous. Et ce choix a des conséquences qui sont très inconfortables et très désagréables sur notre mode de vie, sur notre cadre de vie, sur notre activité professionnelle, sur notre relation. En fait, ça a plein de conséquences désagréables en cascade parce qu'à l'origine, on a fait un choix en fonction des autres au lieu de faire un choix en fonction de nous. Et peut-être pour préciser sans trop non plus rentrer dans son intimité à elle, mais il s'agit en réalité du deuxième mariage de ma sœur puisque nous sommes déjà rentrés il y a 4 ans du Sénégal en juillet 2020 pour son premier mariage. Et à l'époque, c'était l'époque du Covid et on s'est retrouvés bloqués en France pendant 2 ans. Et on s'est installés en Bretagne avec la suite que vous connaissez où on a tous les deux... changer d'activité, créer nos activités professionnelles, décider d'entreprendre pour pouvoir repartir vivre et s'installer à l'étranger. Mais déjà à l'époque, on était rentré en fonction de l'extérieur, on avait déjà fait un choix en fonction des autres. Et par la suite, on s'était retrouvé dans finalement la même situation délicate. Et je partageais aux femmes entrepreneurs de mon Mastermind Expansion cette semaine le fait que je célèbre vraiment ce moment difficile que je suis en train de vivre parce que... Il me rappelle en fait pourquoi est-ce que d'ordinaire ma vie est si facile, ma vie est si fluide, ma vie est si merveilleuse. En fait, ce n'est vraiment pas de la chance, ce n'est vraiment pas le hasard, c'est vraiment le fruit, la conséquence du fait qu'en règle générale, 90-95% de mon temps, je me choisis et je fais passer en premier mon bien-être, mon couple, mes projets professionnels, mon activité. En fait, je fais passer en priorité ce qui est vraiment prioritaire pour moi. Et ça c'est quelque chose qui est important parce que dans la vie, et je crois que j'en avais parlé dans l'épisode d'introduction du podcast il y a un an tout de suite, dans la vie en fait quand on fait des choix difficiles, eh bien on a une vie qui est facile, parce qu'on a une vie qui nous ressemble, on a une vie en fonction de soi, on ose pleinement l'aventure d'être soi. Et ce qui en dit cool c'est une vie qui est facile, qui est fluide parce qu'elle est à notre image, elle est taillée sur mesure pour nous. Donc choix difficiles, vie. facile et choix facile vie difficile parce que quand on fait des choix faciles quand on fait des choix parce que ce sont les choix de la norme parce que ce sont les choix en fonction de nos parents de la société des injonctions extérieures alors on va avoir une vie qui va être difficile parce qu'on va se retrouver dans des conditions dans un cadre de vie un cadre de travail dans des relations qui ne vont pas être adaptés à nous qui ne vont pas être en fonction de notre vision, de nos valeurs, de nos besoins. Et finalement, ça va être beaucoup plus difficile parce qu'on va être en train de se plier en quatre, en douze, pour pouvoir répondre à des injonctions extérieures. Donc, avoir une vie facile, ça demande de faire des choix difficiles. Ça demande de faire des choix courageux, en fait, qu'on va faire en fonction de soi. Or, trop souvent, on a tendance à faire en fonction des autres. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? C'est important de comprendre qu'est-ce qui se cache derrière ce qu'on a fait pour... pour éviter de se flageller avec les mauvais choix qu'on pourrait faire. Et encore une fois, pour moi, il n'y a pas vraiment de mauvais choix. Il y a des choix qui sont faits depuis le mauvais espace intérieur. Et ça, c'est vraiment aussi quelque chose qui est important. Donc quand on fait en fonction des autres, on ne choisit pas depuis un espace juste en nous, depuis notre verticalité, depuis notre unicité, depuis notre essence profonde. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? On fait ça parce qu'on a été conditionné, souvent dans l'enfance, d'autant plus si on a eu une enfance parfois difficile. où on a été conditionné quelque part à faire plaisir, à s'adapter, à se suradapter pour avoir la paix dans notre foyer ou dans certaines relations. Et donc on va être conditionné à faire en fonction des autres pour plaire ou pour ne pas déplaire à nos parents, à notre famille, à nos amis, à la société, à notre patron, à nos compagnons, à notre conjoint. Ce qui a l'œuvre derrière, c'est le mécanisme de people pleasing. dont j'ai parlé dans l'épisode 15, parce que ça, ça a été un gros sujet, vraiment un gros morceau pour moi, à venir travailler, mettre en lumière et quelque part libérer. Donc on va faire en fonction des autres pour ne pas déplaire aux autres, parce que la peur qui est derrière, c'est celle de ne pas être aimée, de ne pas être aimable, d'être rejetée par nos proches, par nos pairs, par la société. Et ça, c'est vraiment une peur. archaïque qui est logé derrière, qui est que si on est mis à l'écart de la société, du groupe, de la meute, eh bien on est en danger quelque part de mort. Donc il va y avoir la peur de ne pas être aimé, la peur d'être rejeté, il va aussi y avoir la peur de décevoir encore une fois nos proches, notre famille, nos compagnons, etc. Et derrière la peur de décevoir, on va aussi retrouver la culpabilité et tout ce qui va être autour de la loyauté et des loyautés familiales. on va prendre des décisions pour être loyal à, ou pour ne pas être déloyal à notre famille, à certaines traditions, à parfois même certaines histoires transgénérationnelles, etc. Et donc c'est vraiment important, quand on fait un choix, en fait il y a très très peu de nos décisions qui sont faites en conscience, qui sont faites délibérément avec discernement de ce qui est profondément juste pour nous. La grande majorité... de nos décisions, elles sont faites par défaut. Et donc en fonction de critères qui sont extérieurs à nous. Et ça, ça va avoir des conséquences sur notre vie. Ça va avoir des conséquences parce que à chaque fois qu'on va faire en fonction des autres, on ne va pas prendre en considération ce qui est important pour nous. On ne va pas prendre en considération nos besoins. De quoi est-ce que moi j'ai besoin pour me sentir bien ? Donc on ne va pas remplir sa coupe en... premier, on ne va pas se faire passer en premier dans sa propre vie, dans sa propre existence. Et ça, ça va entraîner un désalignement. Et ce désalignement, quand on se désaxe, l'image qui me vient, c'est un pilote d'avion en fait qui dans sa trajectoire initiale va se décaler de quelques degrés, mais au bout de centaines de kilomètres, au bout de milliers de kilomètres. La trajectoire et la destination dans laquelle il va arriver va être complètement différente.... de si le paramétrage avait été d'emblée la bonne destination. Donc parfois quand on se décale d'un dixième de degré, vous savez ces mini compromis qu'on fait avec soi-même en se disant Oh mais c'est pas si grave, ça va passer. Oh mais c'est pas si grave si je sacrifie telle ou telle partie. Oh mais c'est pas si grave si je renie sur mes besoins. Et en fait on fait cette espèce de mini sacrifice intérieur en se disant C'est juste quelques degrés. C'est juste... un dîner, c'est juste un mariage, c'est juste... Et quelque part, on va un peu se serrer à l'intérieur de nous et on se dit ça va passer, ça va passer. Et en fait, ça, des milliers de kilomètres plus tard, et moi, en l'occurrence, j'ai parcouru des milliers de kilomètres, 13 000 pour rentrer en Europe, on arrive dans un territoire où on est complètement désaligné. Et ce qui est important aussi de comprendre, c'est qu'à tout faire pour ne pas décevoir les autres, eh bien c'est soi-même qu'on prend le risque de décevoir. Et en faisant ça, non seulement on se dessert soi, mais en plus on va desservir la relation parce qu'on va venir nourrir du ressentiment à l'égard de l'autre pour qui on s'est senti obligé de se sacrifier soi. Et donc... L'approche que j'ai envie de vous proposer là-dedans et la façon dont j'ai envie de vous proposer de le voir, c'est pas d'une façon c'est bien ou c'est mal de faire en fonction des autres. C'est ok de faire en fonction des autres et on a plein de mauvaises raisons, mais de bonnes raisons qui sont en réalité mauvaises, de faire en fonction des autres que je viens de vous énoncer. Donc pour moi c'est important de sortir de cette dualité de c'est bien de faire comme ça ou c'est mal de faire comme ça, mais plutôt d'entrer dans une approche de cause-conséquence. Qui est quand je m'y prends comme ça, quand je fais en fonction de l'extérieur, alors voilà quelles sont les conséquences. Et les conséquences que ça entraîne, et moi c'est ce que c'est en train d'entraîner, ça va être des conséquences sur notre bien-être émotionnel, sur notre bien-être physique, sur notre bien-être mental. Et ça, ça va avoir des conséquences ensuite sur nos relations. Et ça va avoir des conséquences en cascade sur nos activités professionnelles, etc. Donc c'est plutôt une approche cause-conséquence qui est intéressante d'aller observer. Et pour moi, la question vraiment à se poser pour réussir à discerner, est-ce que je fais en fonction de moi ou est-ce que je fais en fonction des autres ? Et c'est une question d'une femme que j'aime beaucoup, qui travaille beaucoup sur les relations, qui s'appelle Thérèse Argot. La façon dont elle le formule, c'est est-ce que ça me rend vivant ? Est-ce que ça me rend vivant d'aller participer à ce repas de famille ? Est-ce que ça me rend vivant d'aller accepter ce projet professionnel que m'a soumis mon manager ? Est-ce que ça me rend vivant d'organiser par injonction ? cet événement, on va dire, amical, d'aller participer à ce repas avec des amis de longue date avec qui finalement je me sens plus profondément alignée. Est-ce que ça me rend vivant ou est-ce qu'il y a une part de moi qui s'éteint au contact de ce projet, au contact de cette personne, au contact de cet environnement de vie ? Parce que lorsqu'on agit en accord avec soi-même, c'est très facile à discerner, ça va nous rendre vivants. Et donc on va sentir l'énergie qui va monter à l'intérieur de nous. Un seul coup, on va être plus créatif, on va être plus inspiré, on va être plus passionné, on va pas voir le temps passer dans ce qu'on est en train de faire. Et il va y avoir tout un ensemble de synchronicité en cascade qu'on va attirer à nous. C'est comme si d'un seul coup, on s'est choisi, on a choisi la bonne direction, on a fait en fonction de nous. Et c'est comme si, d'un seul coup, vous savez, toutes les planètes s'alignent. On attire les bonnes personnes, les bonnes opportunités, les bonnes surprises, etc. Et quand on agit en désaccord avec soi-même, c'est pareil. Il va y avoir une réaction immédiate. D'un seul coup, on n'a plus d'énergie, on va se lever deux heures plus tard que d'habitude, on va traîner des pieds, on est plus créatif, on n'est plus inspiré, on a un peu le goût finalement à rien. On a l'impression que le temps est long, on s'ennuie dans ce repas de famille, dans ce projet, dans cette activité, etc. Et en cascade, on va attirer à nous des synchronicités en fait, qui sont aussi des réponses de l'univers, et la conséquence de l'univers, c'est que quand je ne me choisis pas, pas, l'univers ne me choisit pas non plus. Et donc c'est là qu'on va entraîner un petit peu en cascade des événements, des émotions, des altercations, des choses qui vont être désagréables. Et donc c'est tout l'art de vivre en alignement avec soi. Et là je vous renvoie à l'épisode 39 que j'avais fait qui s'appelle Être aligné, oui, mais comment ? C'est un des épisodes que vous avez d'ailleurs le plus écouté. Et je vous en remercie. Être aligné, c'est difficile cette notion, c'est parfois un petit peu nébuleux. Je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie. Et dans cet épisode, je vous donne vraiment des pistes concrètes pour pouvoir agir en alignement avec soi. Une autre façon de discerner, donc il y a cette idée de est-ce que ça me rend vivant ou pas ? Et donc là, ça demande d'être quelque part vigilant à ces sensations corporelles, à ces sensations physiques. Une autre façon de discerner, ça pourrait être plutôt dans l'ordre du langage ou de notre vocabulaire. C'est à chaque fois qu'on va employer il faut je dois il faut que je me rende à cet événement je dois aller chez un tel, à telle date, etc. À chaque fois qu'on emploie il faut, je dois, pour moi ça signifie qu'on est en train de répondre à des injonctions extérieures. Et donc on n'est pas en train de choisir, on n'est pas dans notre puissance. On n'est pas en train de se dire je choisis de. Et parfois il y a des choses qu'on est obligé de faire. On doit aller faire des courses par exemple pour se nourrir. Mais il y a une grande différence entre oh là là, je dois aller faire les courses et je choisis. d'aller faire des courses par exemple dans cet endroit parce que je choisis que m'alimenter c'est important pour moi, pour ma santé, pour ma vitalité et donc je vais choisir en conscience des producteurs, des maraîchers, des endroits qui en plus vont venir me nourrir sur le plan relationnel, sur le plan de mes valeurs etc. Et là on n'est plus en train de subir il faut, je dois, mais on est en train vraiment de choisir en fonction de soi, en fonction de ses valeurs, quelque chose qui va être nourrissant pour nous. Donc ça c'est une autre façon de discerner, est-ce que vous êtes en train de faire en fonction des autres ? ou en fonction de vous, c'est les mots que vous allez employer pour décrire telle ou telle situation. Comment est-ce qu'on fait pour sortir de ce sentiment ou de cette espèce d'appel à l'intérieur de nous à faire en fonction des autres, cette espèce d'extension à faire en fonction des autres pour revenir à quelque chose qui est beaucoup plus ajusté en fonction de soi ? La première étape pour moi, ça va être d'aller conscientiser ses besoins. De quoi est-ce que j'ai besoin pour être bien ? Par exemple, dans mes besoins à moi, il y a le fait de pouvoir être dans un environnement qui est calme, d'avoir un espace de vie pour moi où je vais pouvoir passer beaucoup de temps seule. Il y a le fait de vivre au bord de l'océan pour pouvoir voir la mer tous les jours, pour pouvoir avoir la médecine de l'océan à disposition tous les jours, pour pouvoir aller surfer plusieurs fois par semaine. Ça pour moi c'est hyper important, d'avoir du temps pour moi, de l'espace pour mon couple, de l'intimité aussi et de pouvoir quelque part être dans un cadre où je sais que je vais pouvoir être focus sur mes projets. En fait, on a parlé de ça aussi il n'y a pas longtemps avec les filles du Mastermind, c'est cette idée de prendre nos projets au sérieux. C'est la façon dont on l'a formulée. Et pour moi, prendre ses projets au sérieux, ça signifie choisir consciemment de se créer le cadre idéal qui va nous permettre de prendre nos projets au sérieux. Par exemple, en ce moment, je travaille sur un projet de livres et d'écriture autour de l'entrepreneuriat durable. Et quand je pose de façon consciente quel est le cadre idéal pour moi, pour écrire ce livre, eh bien, il y a le fait de pouvoir passer beaucoup de temps seul. Il y a le fait de pouvoir être dans un environnement qui est lumineux, dans lequel il fait chaud, dans lequel spontanément, j'ai envie de me réveiller à 7h du matin pour aller écrire. Il y a le fait d'avoir beaucoup de végétation luxuriante, une végétation un peu tropicale autour de moi. En fait, il y a tout un environnement, tout un contexte dans lequel je suis plus créative, qui va nourrir ma créativité, qui va nourrir ce projet-là. que j'ai choisi à dessein, par exemple, lorsqu'on est allé passer 15 jours à Lille-Maurice avec Erano mode juillet, et dans lequel je ne suis absolument pas en ce moment. Et donc c'est aussi décider en conscience du cadre et de l'environnement qui va être le plus propice pour soi. Donc conscientiser quels sont ses besoins. J'ai besoin d'avoir ce cadre de vie-là, j'ai besoin de faire du sport, et notamment que ça passe par le surf, le yoga, la pole dance, plusieurs fois par semaine. Ensuite, il y a le fait d'établir ses priorités. Quelles sont les priorités ? en ce moment ? Et si ma priorité c'est mon bien-être, mon couple, mon activité professionnelle, est-ce que je fais un choix ? Est-ce que le choix que je m'apprête à poser il prend en considération ces priorités-là ? Ou est-ce qu'en fait il envoie le message à l'univers, à moi-même et à tous les autres que je fais passer quelque chose d'autre en priorité ? Conscientiser ses besoins, établir ses priorités et aussi être clair dans la vision que l'on a pour le futur parce que plus notre vision est claire plus lorsqu'on fait des choix, on va pouvoir se poser la question est-ce que ce choix-là m'amène en direction de la future moi quelque part ou est-ce que ce choix-là m'emmène dans la direction de l'ancienne moi ? Et il y a un phénomène qui est très intéressant et dont je suis aussi en train de me rendre compte, c'est que quand on s'apprête à passer à la phase d'expansion dessus, à aller revendiquer le niveau suivant, vraiment être dans cette espèce de phase d'expansion et d'aller vers la version la plus... en vérité avec soi, la plus juste de soi, notre futur nous en quelque sorte. C'est un peu comme si toutes les parts de nous qui sont plus dans le passé ou qui sont plus dans d'anciennes versions viennent un petit peu s'agiter. C'est un peu l'ego qui s'affole parce qu'il a peur de mourir, parce qu'il a peur d'être abandonné. Et ça, ça va venir aussi parfois créer un décalage et nous faire prendre des choix depuis le mauvais espace. Donc ça, c'est hyper important. Être au clair en fait sur ce que l'on veut et sur ce qui est important pour nous. Ensuite, la deuxième étape, ça va être... de lâcher l'envie, le désir, le besoin de plaire, de faire plaisir à l'autre. Lâcher l'envie, le besoin d'être parfait, d'être une bonne personne, d'être une bonne salariée, une bonne épouse, une bonne mère, une bonne amie, une bonne marraine, une bonne sœur, une bonne professionnelle. Mettez tout ce que vous voulez derrière. D'arrêter de vouloir être une bonne personne partout, de vouloir être parfaite partout. parce qu'en réalité, c'est épuisant. Et nous sommes humains, et ce qui est important, c'est de pouvoir rester en vérité avec soi. Arrêtez de vouloir être une bonne personne. Arrêtez d'avoir un rôle secondaire dans notre propre vie. Et ça, ce que ça va nous demander, c'est d'avoir des conversations. courageuse, des conversations authentiques, d'être en vérité avec soi et avec les autres. Ça va nous demander d'oser dire à notre manager qu'on souhaite demander une rupture conventionnelle ou qu'on souhaite ne plus travailler sur ce projet qui ne fait pas sens pour nous. Ça va nous demander de dire à notre partenaire qu'on souhaite faire évoluer notre relation, que certains éléments qui sont importants pour nous aujourd'hui ne sont pas pris en considération, voire parfois de clôturer ou de mettre à distance certaines relations. Ça va nous demander de dire à cette amie qu'on préférait qu'elle vienne ou qu'elle ne vienne pas nous rendre visite parce qu'en ce moment on a besoin de temps pour nous, on a besoin d'espace pour nous, on a besoin finalement de faire de la place à d'autres choses qui sont prioritaires pour nous. Ça va nous demander d'oser dire à notre sœur qu'on préférait ne pas venir à son mariage parce que finalement ça va nous mettre dans une situation qui est délicate, qui va nous faire passer en second et qui va avoir des répercussions pour nous, qui vont être désagréables et qui ne vont pas dans le sens de notre vision, de nos projets du moment. Ça va nous demander d'oser dire à ce porteur de projet ou ce professionnel, cette personne, cette amie auprès de qui on s'était engagé, que finalement on n'a plus les ressources pour honorer notre engagement et qu'on décide de se désengager, etc. En fait, ça va nous demander d'oser exprimer notre vérité, d'oser poser le cadre idéal, de définir des limites qui soient des limites saines, et de toujours choisir la vie, de toujours choisir ce qui nous rend profondément vivants. Et puis, je dirais, la troisième étape, ça va être de s'autoriser à vivre en fonction de soi, en fonction de son système de valeurs à soi. et non celui de nos parents, de la société, de la norme ou d'une autorité extérieure. Et ça quelque part, ça nous demande de s'autoriser à réinventer de nouveaux modèles, oser créer sa vie sur mesure, de nouveaux modèles de relations, de nouveaux modèles familiaux, par exemple réinventer d'autres manières de se voir en famille. Est-ce qu'on est obligé de se voir forcément chez l'un ou chez l'autre ou est-ce qu'on ne peut pas choisir de se voir dans des cadres ou dans des contextes différents ? On va venir créer de nouveaux souvenirs. On va avoir chacun un espace qui va être plus respectueux pour nous. Un exemple que je peux vous citer, on a décidé cette année avec Erwan de faire ce qu'on a appelé une année blanche, qui a été de ne recevoir aucun ami, aucune famille au Sénégal ou en Afrique du Sud pour vraiment pouvoir se concentrer sur nous, sur nos projets, sur nos activités. Notamment parce que la première année où on s'est réinstallé à l'étranger, on a eu énormément de visites. Et c'était trop, en fait, c'était trop pour nous, c'était trop pour... pouvoir honorer justement notre besoin d'avoir de l'espace, d'avoir du temps à dédier à nos projets, etc. Donc s'autoriser en fait à réinventer de nouveaux modèles. On n'est pas obligé d'aller dans sa famille tous les dimanches pour le repas du dimanche. On n'est pas obligé d'assister à Noël comme on se l'imagine dans le cadre de la famille parfaite, etc. Nous par exemple, maintenant on ne rentre plus pour Noël. En tout cas, ce n'est pas une vérité absolue pour toute la vie, mais on s'autorise. à passer Noël que tous les deux au restaurant où cette année, le jour de Noël, le 25 décembre, on est partis en Guinée-Bissau avec notre ami sénégalais à moto en pleine exploration. Et donc, c'est aussi s'autoriser en fait à repenser de nouveaux modèles de vie. Et je lisais cette phrase dans un livre que j'aime beaucoup qui s'appelle Untamed de Glennon Doyle, Indompté en français. En ouvrant au hasard une page cette semaine, je suis tombée sur cette phrase qui dit Our next life will... always cost us, notre nouvelle vie nous coûtera toujours celle-ci. Et donc, c'est important aussi d'accepter en fait que les choix qu'on fait, que le modèle de vie qui est juste pour nous, nous demande de délaisser le modèle précédent, selon lequel on avait l'habitude de fonctionner, et c'est ok. Voilà, ce que j'avais aussi envie de vous partager, et peut-être un dernier point que j'ai envie de souligner en lien avec le fait de faire en fonction de soi. Et nous en fonction des autres, c'est que si on ne fait pas en fonction de nous, si on ne fait pas en fonction de ce qui est important pour nous, alors on ne pourra jamais exprimer pleinement notre potentiel. On ne pourra jamais oser la grande aventure d'être soi, se révéler, s'exprimer, être dans notre vérité, dans notre authenticité, dans notre spontanéité, dans ce que nous sommes finalement de toute éternité. On ne pourra jamais exprimer pleinement qui l'on est. Et donc c'est important. c'est quelque chose qui demande du... courage. Donc, pour rappel, comment on fait pour en sortir ? J'irais en premier revenir à soi. Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce qui est important pour moi ? Quels sont mes besoins ? Quelle est ma grande vision ? Ensuite, décider de se choisir soi, sans vouloir faire plaisir aux autres, sans avoir peur de décevoir les autres, parce que finalement, quelqu'un qui est déçu par nous, c'est quelqu'un qui avait projeté quelque chose sur nous, qui ne correspond pas à ses attentes à lui. Et donc c'est vraiment rendre à chacun quelque part la responsabilité de son émotion, l'autre est responsable de son émotion, l'autre est responsable de ses besoins, tout comme je suis responsable de mes émotions et je suis responsable d'honorer mes besoins. Et puis en 3, je dirais que c'est vraiment le fait de s'autoriser à créer de nouveaux modèles, à créer sa vie sur mesure, à créer sa vie à dessin et non finalement par défaut parce que trop souvent les choix que l'on prend sont des choix qui sont pris par défaut. Voilà pour l'épisode du jour, j'espère qu'il vous aura plu, j'espère qu'il vous aura nourri, inspiré, apporté une nouvelle perspective, un nouvel éclairage. N'hésitez pas à venir me partager en message, en commentaire, sur Instagram ou en privé ce qui vous aura touché dans cet épisode, comment est-ce que ça résonne pour vous, et surtout qu'est-ce que ça vous donne envie de mettre en place, qu'est-ce que ça vous donne envie de mettre en pratique, quelle est la décision que vous pourriez prendre aujourd'hui pour agir. un petit peu plus en fonction de vous, pour agir un petit peu plus en fonction de votre vérité intérieure. Et moi, de mon côté, je suis toujours dans le cœur de la tempête. Pas encore toutes les leçons et tous les enseignements de ce retour en France et de ce passage qui est vraiment difficile à vivre. Mais en tout cas, j'avais à cœur dans cet épisode de vous partager la leçon numéro un pour moi qui émerge, qui est d'arrêter de faire en fonction des autres. d'arrêter d'organiser mes déplacements, mes voyages, mes vacances en fonction des autres, d'arrêter de positionner la retraite en casemence, l'immersion entrepreneur nomade, mon projet de livre sur l'entrepreneuriat durable en fonction des autres, mais de vraiment faire en fonction de moi d'abord, de moi, de mon couple, de mon activité, de ce qui est prioritaire pour moi. Si vous aussi vous souhaitez créer sur mesure la vie et le métier qui vous inspire, profondément en fonction de vous, de vos valeurs, de votre vision, de ce qui est important pour vous. Ou si vous êtes entrepreneur déjà lancé, mais que vous aspirez à pouvoir continuer à créer les modèles qui vous ressemblent, entreprendre depuis ce qui vous rend profondément vivant, créer une autre manière d'impacter positivement le monde. Je vous rappelle qu'il me reste quelques places très limitées en coaching individuel cet automne. Je vous mettrai le lien pour une séance découverte dans la description de l'épisode. avec les deux autres épisodes de podcast dont j'ai parlé au cours de l'épisode et je me réjouis de vous accueillir dans ces espaces individuels qui sont des espaces profonds, sacrés, puissants avant de recréer d'autres opportunités de travailler ensemble en collectif notamment le programme Entreprend Durablement qui devrait reprendre en fin d'année en live et un nouveau Mastermind Expansion une nouvelle édition qui devrait démarrer en janvier. Je vous souhaite du plus profond de mon cœur de prendre soin de vous, de vous honorer, d'honorer vos besoins, d'honorer votre vérité, de faire en fonction de vous. Et je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. À bientôt. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite ! Sous-tit

Description

Ces derniers jours, je me suis retrouvée dans la tempête, suite à une décision prise en fonction des autres qui a entraîné en cascade des conséquences très inconfortables. Dans cet épisode je vous raconte ce qu’il s’est passé et j’explore ce thème si important avec vous : pourquoi agit-on en fonction des autres ? quelles conséquences cela a sur notre vie et notre verticalité ? Quelle est LA question à se poser pour discerner depuis quel espace intérieur on formule nos choix ? Quelles sont mes 3 clés pour parvenir à SE CHOISIR et vivre depuis sa vérité profonde ?


Une invitation à vivre et agir en fonction de soi, à s’autoriser à déplaire ou à décevoir pour honorer sa vérité intérieure, nourrir des relations authentiques et créer sa vie sur-mesure.



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    Bienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant. et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Cette semaine, c'est une semaine particulière dans l'histoire du podcast parce que... On célèbre les 1 an d'Osez l'Aventure d'être soi qui est né le 1er octobre 2023, au pied et au sommet des Table Mountain Dance en Afrique du Sud, à Cape Town. Et pour l'occasion, j'ai fait composer le nouveau jingle podcast qui sortira dans les semaines à venir. Il aurait été prêt pour sortir cette semaine, mais je ne suis moi-même pas prête parce que je suis en pleine tempête intérieure et c'est de ça dont j'ai envie de vous parler dans cet épisode où on va parler de vivre. en fonction de soi, vs vivre en fonction des autres. Pourquoi est-ce que j'ai à cœur de vous parler de ce thème ? Je vais vous donner un petit peu de contexte sans peut-être trop en dire, mais avec Erwann, mon compagnon, on vit entre le Sénégal et l'Afrique du Sud et on est rentrés d'Afrique du Sud début septembre pour le mariage de ma sœur. En sachant pertinemment qu'on allait se retrouver, bloquer quelques semaines en France, en Europe, avant de pouvoir rentrer chez nous au Sénégal puisque c'est encore... En basse Casamance, la saison des pluies, où il pleut énormément, comme il y a peu de routes, les pistes ne sont pas praticables, comme il y a énormément d'eau, la 4G est mauvaise et il y a des coupures de courant, donc c'est vraiment pas un cadre qui est idéal quand on est entrepreneur online pendant la saison des pluies. Donc on attend la saison sèche, le début de la saison sèche pour rentrer chez nous et ça va être fin octobre. Dans ce laps de temps, on se retrouve bloqué en Europe parce qu'on a fait un choix. en fonction des autres et non en fonction de nous. Et ce choix a des conséquences qui sont très inconfortables et très désagréables sur notre mode de vie, sur notre cadre de vie, sur notre activité professionnelle, sur notre relation. En fait, ça a plein de conséquences désagréables en cascade parce qu'à l'origine, on a fait un choix en fonction des autres au lieu de faire un choix en fonction de nous. Et peut-être pour préciser sans trop non plus rentrer dans son intimité à elle, mais il s'agit en réalité du deuxième mariage de ma sœur puisque nous sommes déjà rentrés il y a 4 ans du Sénégal en juillet 2020 pour son premier mariage. Et à l'époque, c'était l'époque du Covid et on s'est retrouvés bloqués en France pendant 2 ans. Et on s'est installés en Bretagne avec la suite que vous connaissez où on a tous les deux... changer d'activité, créer nos activités professionnelles, décider d'entreprendre pour pouvoir repartir vivre et s'installer à l'étranger. Mais déjà à l'époque, on était rentré en fonction de l'extérieur, on avait déjà fait un choix en fonction des autres. Et par la suite, on s'était retrouvé dans finalement la même situation délicate. Et je partageais aux femmes entrepreneurs de mon Mastermind Expansion cette semaine le fait que je célèbre vraiment ce moment difficile que je suis en train de vivre parce que... Il me rappelle en fait pourquoi est-ce que d'ordinaire ma vie est si facile, ma vie est si fluide, ma vie est si merveilleuse. En fait, ce n'est vraiment pas de la chance, ce n'est vraiment pas le hasard, c'est vraiment le fruit, la conséquence du fait qu'en règle générale, 90-95% de mon temps, je me choisis et je fais passer en premier mon bien-être, mon couple, mes projets professionnels, mon activité. En fait, je fais passer en priorité ce qui est vraiment prioritaire pour moi. Et ça c'est quelque chose qui est important parce que dans la vie, et je crois que j'en avais parlé dans l'épisode d'introduction du podcast il y a un an tout de suite, dans la vie en fait quand on fait des choix difficiles, eh bien on a une vie qui est facile, parce qu'on a une vie qui nous ressemble, on a une vie en fonction de soi, on ose pleinement l'aventure d'être soi. Et ce qui en dit cool c'est une vie qui est facile, qui est fluide parce qu'elle est à notre image, elle est taillée sur mesure pour nous. Donc choix difficiles, vie. facile et choix facile vie difficile parce que quand on fait des choix faciles quand on fait des choix parce que ce sont les choix de la norme parce que ce sont les choix en fonction de nos parents de la société des injonctions extérieures alors on va avoir une vie qui va être difficile parce qu'on va se retrouver dans des conditions dans un cadre de vie un cadre de travail dans des relations qui ne vont pas être adaptés à nous qui ne vont pas être en fonction de notre vision, de nos valeurs, de nos besoins. Et finalement, ça va être beaucoup plus difficile parce qu'on va être en train de se plier en quatre, en douze, pour pouvoir répondre à des injonctions extérieures. Donc, avoir une vie facile, ça demande de faire des choix difficiles. Ça demande de faire des choix courageux, en fait, qu'on va faire en fonction de soi. Or, trop souvent, on a tendance à faire en fonction des autres. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? C'est important de comprendre qu'est-ce qui se cache derrière ce qu'on a fait pour... pour éviter de se flageller avec les mauvais choix qu'on pourrait faire. Et encore une fois, pour moi, il n'y a pas vraiment de mauvais choix. Il y a des choix qui sont faits depuis le mauvais espace intérieur. Et ça, c'est vraiment aussi quelque chose qui est important. Donc quand on fait en fonction des autres, on ne choisit pas depuis un espace juste en nous, depuis notre verticalité, depuis notre unicité, depuis notre essence profonde. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? On fait ça parce qu'on a été conditionné, souvent dans l'enfance, d'autant plus si on a eu une enfance parfois difficile. où on a été conditionné quelque part à faire plaisir, à s'adapter, à se suradapter pour avoir la paix dans notre foyer ou dans certaines relations. Et donc on va être conditionné à faire en fonction des autres pour plaire ou pour ne pas déplaire à nos parents, à notre famille, à nos amis, à la société, à notre patron, à nos compagnons, à notre conjoint. Ce qui a l'œuvre derrière, c'est le mécanisme de people pleasing. dont j'ai parlé dans l'épisode 15, parce que ça, ça a été un gros sujet, vraiment un gros morceau pour moi, à venir travailler, mettre en lumière et quelque part libérer. Donc on va faire en fonction des autres pour ne pas déplaire aux autres, parce que la peur qui est derrière, c'est celle de ne pas être aimée, de ne pas être aimable, d'être rejetée par nos proches, par nos pairs, par la société. Et ça, c'est vraiment une peur. archaïque qui est logé derrière, qui est que si on est mis à l'écart de la société, du groupe, de la meute, eh bien on est en danger quelque part de mort. Donc il va y avoir la peur de ne pas être aimé, la peur d'être rejeté, il va aussi y avoir la peur de décevoir encore une fois nos proches, notre famille, nos compagnons, etc. Et derrière la peur de décevoir, on va aussi retrouver la culpabilité et tout ce qui va être autour de la loyauté et des loyautés familiales. on va prendre des décisions pour être loyal à, ou pour ne pas être déloyal à notre famille, à certaines traditions, à parfois même certaines histoires transgénérationnelles, etc. Et donc c'est vraiment important, quand on fait un choix, en fait il y a très très peu de nos décisions qui sont faites en conscience, qui sont faites délibérément avec discernement de ce qui est profondément juste pour nous. La grande majorité... de nos décisions, elles sont faites par défaut. Et donc en fonction de critères qui sont extérieurs à nous. Et ça, ça va avoir des conséquences sur notre vie. Ça va avoir des conséquences parce que à chaque fois qu'on va faire en fonction des autres, on ne va pas prendre en considération ce qui est important pour nous. On ne va pas prendre en considération nos besoins. De quoi est-ce que moi j'ai besoin pour me sentir bien ? Donc on ne va pas remplir sa coupe en... premier, on ne va pas se faire passer en premier dans sa propre vie, dans sa propre existence. Et ça, ça va entraîner un désalignement. Et ce désalignement, quand on se désaxe, l'image qui me vient, c'est un pilote d'avion en fait qui dans sa trajectoire initiale va se décaler de quelques degrés, mais au bout de centaines de kilomètres, au bout de milliers de kilomètres. La trajectoire et la destination dans laquelle il va arriver va être complètement différente.... de si le paramétrage avait été d'emblée la bonne destination. Donc parfois quand on se décale d'un dixième de degré, vous savez ces mini compromis qu'on fait avec soi-même en se disant Oh mais c'est pas si grave, ça va passer. Oh mais c'est pas si grave si je sacrifie telle ou telle partie. Oh mais c'est pas si grave si je renie sur mes besoins. Et en fait on fait cette espèce de mini sacrifice intérieur en se disant C'est juste quelques degrés. C'est juste... un dîner, c'est juste un mariage, c'est juste... Et quelque part, on va un peu se serrer à l'intérieur de nous et on se dit ça va passer, ça va passer. Et en fait, ça, des milliers de kilomètres plus tard, et moi, en l'occurrence, j'ai parcouru des milliers de kilomètres, 13 000 pour rentrer en Europe, on arrive dans un territoire où on est complètement désaligné. Et ce qui est important aussi de comprendre, c'est qu'à tout faire pour ne pas décevoir les autres, eh bien c'est soi-même qu'on prend le risque de décevoir. Et en faisant ça, non seulement on se dessert soi, mais en plus on va desservir la relation parce qu'on va venir nourrir du ressentiment à l'égard de l'autre pour qui on s'est senti obligé de se sacrifier soi. Et donc... L'approche que j'ai envie de vous proposer là-dedans et la façon dont j'ai envie de vous proposer de le voir, c'est pas d'une façon c'est bien ou c'est mal de faire en fonction des autres. C'est ok de faire en fonction des autres et on a plein de mauvaises raisons, mais de bonnes raisons qui sont en réalité mauvaises, de faire en fonction des autres que je viens de vous énoncer. Donc pour moi c'est important de sortir de cette dualité de c'est bien de faire comme ça ou c'est mal de faire comme ça, mais plutôt d'entrer dans une approche de cause-conséquence. Qui est quand je m'y prends comme ça, quand je fais en fonction de l'extérieur, alors voilà quelles sont les conséquences. Et les conséquences que ça entraîne, et moi c'est ce que c'est en train d'entraîner, ça va être des conséquences sur notre bien-être émotionnel, sur notre bien-être physique, sur notre bien-être mental. Et ça, ça va avoir des conséquences ensuite sur nos relations. Et ça va avoir des conséquences en cascade sur nos activités professionnelles, etc. Donc c'est plutôt une approche cause-conséquence qui est intéressante d'aller observer. Et pour moi, la question vraiment à se poser pour réussir à discerner, est-ce que je fais en fonction de moi ou est-ce que je fais en fonction des autres ? Et c'est une question d'une femme que j'aime beaucoup, qui travaille beaucoup sur les relations, qui s'appelle Thérèse Argot. La façon dont elle le formule, c'est est-ce que ça me rend vivant ? Est-ce que ça me rend vivant d'aller participer à ce repas de famille ? Est-ce que ça me rend vivant d'aller accepter ce projet professionnel que m'a soumis mon manager ? Est-ce que ça me rend vivant d'organiser par injonction ? cet événement, on va dire, amical, d'aller participer à ce repas avec des amis de longue date avec qui finalement je me sens plus profondément alignée. Est-ce que ça me rend vivant ou est-ce qu'il y a une part de moi qui s'éteint au contact de ce projet, au contact de cette personne, au contact de cet environnement de vie ? Parce que lorsqu'on agit en accord avec soi-même, c'est très facile à discerner, ça va nous rendre vivants. Et donc on va sentir l'énergie qui va monter à l'intérieur de nous. Un seul coup, on va être plus créatif, on va être plus inspiré, on va être plus passionné, on va pas voir le temps passer dans ce qu'on est en train de faire. Et il va y avoir tout un ensemble de synchronicité en cascade qu'on va attirer à nous. C'est comme si d'un seul coup, on s'est choisi, on a choisi la bonne direction, on a fait en fonction de nous. Et c'est comme si, d'un seul coup, vous savez, toutes les planètes s'alignent. On attire les bonnes personnes, les bonnes opportunités, les bonnes surprises, etc. Et quand on agit en désaccord avec soi-même, c'est pareil. Il va y avoir une réaction immédiate. D'un seul coup, on n'a plus d'énergie, on va se lever deux heures plus tard que d'habitude, on va traîner des pieds, on est plus créatif, on n'est plus inspiré, on a un peu le goût finalement à rien. On a l'impression que le temps est long, on s'ennuie dans ce repas de famille, dans ce projet, dans cette activité, etc. Et en cascade, on va attirer à nous des synchronicités en fait, qui sont aussi des réponses de l'univers, et la conséquence de l'univers, c'est que quand je ne me choisis pas, pas, l'univers ne me choisit pas non plus. Et donc c'est là qu'on va entraîner un petit peu en cascade des événements, des émotions, des altercations, des choses qui vont être désagréables. Et donc c'est tout l'art de vivre en alignement avec soi. Et là je vous renvoie à l'épisode 39 que j'avais fait qui s'appelle Être aligné, oui, mais comment ? C'est un des épisodes que vous avez d'ailleurs le plus écouté. Et je vous en remercie. Être aligné, c'est difficile cette notion, c'est parfois un petit peu nébuleux. Je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie. Et dans cet épisode, je vous donne vraiment des pistes concrètes pour pouvoir agir en alignement avec soi. Une autre façon de discerner, donc il y a cette idée de est-ce que ça me rend vivant ou pas ? Et donc là, ça demande d'être quelque part vigilant à ces sensations corporelles, à ces sensations physiques. Une autre façon de discerner, ça pourrait être plutôt dans l'ordre du langage ou de notre vocabulaire. C'est à chaque fois qu'on va employer il faut je dois il faut que je me rende à cet événement je dois aller chez un tel, à telle date, etc. À chaque fois qu'on emploie il faut, je dois, pour moi ça signifie qu'on est en train de répondre à des injonctions extérieures. Et donc on n'est pas en train de choisir, on n'est pas dans notre puissance. On n'est pas en train de se dire je choisis de. Et parfois il y a des choses qu'on est obligé de faire. On doit aller faire des courses par exemple pour se nourrir. Mais il y a une grande différence entre oh là là, je dois aller faire les courses et je choisis. d'aller faire des courses par exemple dans cet endroit parce que je choisis que m'alimenter c'est important pour moi, pour ma santé, pour ma vitalité et donc je vais choisir en conscience des producteurs, des maraîchers, des endroits qui en plus vont venir me nourrir sur le plan relationnel, sur le plan de mes valeurs etc. Et là on n'est plus en train de subir il faut, je dois, mais on est en train vraiment de choisir en fonction de soi, en fonction de ses valeurs, quelque chose qui va être nourrissant pour nous. Donc ça c'est une autre façon de discerner, est-ce que vous êtes en train de faire en fonction des autres ? ou en fonction de vous, c'est les mots que vous allez employer pour décrire telle ou telle situation. Comment est-ce qu'on fait pour sortir de ce sentiment ou de cette espèce d'appel à l'intérieur de nous à faire en fonction des autres, cette espèce d'extension à faire en fonction des autres pour revenir à quelque chose qui est beaucoup plus ajusté en fonction de soi ? La première étape pour moi, ça va être d'aller conscientiser ses besoins. De quoi est-ce que j'ai besoin pour être bien ? Par exemple, dans mes besoins à moi, il y a le fait de pouvoir être dans un environnement qui est calme, d'avoir un espace de vie pour moi où je vais pouvoir passer beaucoup de temps seule. Il y a le fait de vivre au bord de l'océan pour pouvoir voir la mer tous les jours, pour pouvoir avoir la médecine de l'océan à disposition tous les jours, pour pouvoir aller surfer plusieurs fois par semaine. Ça pour moi c'est hyper important, d'avoir du temps pour moi, de l'espace pour mon couple, de l'intimité aussi et de pouvoir quelque part être dans un cadre où je sais que je vais pouvoir être focus sur mes projets. En fait, on a parlé de ça aussi il n'y a pas longtemps avec les filles du Mastermind, c'est cette idée de prendre nos projets au sérieux. C'est la façon dont on l'a formulée. Et pour moi, prendre ses projets au sérieux, ça signifie choisir consciemment de se créer le cadre idéal qui va nous permettre de prendre nos projets au sérieux. Par exemple, en ce moment, je travaille sur un projet de livres et d'écriture autour de l'entrepreneuriat durable. Et quand je pose de façon consciente quel est le cadre idéal pour moi, pour écrire ce livre, eh bien, il y a le fait de pouvoir passer beaucoup de temps seul. Il y a le fait de pouvoir être dans un environnement qui est lumineux, dans lequel il fait chaud, dans lequel spontanément, j'ai envie de me réveiller à 7h du matin pour aller écrire. Il y a le fait d'avoir beaucoup de végétation luxuriante, une végétation un peu tropicale autour de moi. En fait, il y a tout un environnement, tout un contexte dans lequel je suis plus créative, qui va nourrir ma créativité, qui va nourrir ce projet-là. que j'ai choisi à dessein, par exemple, lorsqu'on est allé passer 15 jours à Lille-Maurice avec Erano mode juillet, et dans lequel je ne suis absolument pas en ce moment. Et donc c'est aussi décider en conscience du cadre et de l'environnement qui va être le plus propice pour soi. Donc conscientiser quels sont ses besoins. J'ai besoin d'avoir ce cadre de vie-là, j'ai besoin de faire du sport, et notamment que ça passe par le surf, le yoga, la pole dance, plusieurs fois par semaine. Ensuite, il y a le fait d'établir ses priorités. Quelles sont les priorités ? en ce moment ? Et si ma priorité c'est mon bien-être, mon couple, mon activité professionnelle, est-ce que je fais un choix ? Est-ce que le choix que je m'apprête à poser il prend en considération ces priorités-là ? Ou est-ce qu'en fait il envoie le message à l'univers, à moi-même et à tous les autres que je fais passer quelque chose d'autre en priorité ? Conscientiser ses besoins, établir ses priorités et aussi être clair dans la vision que l'on a pour le futur parce que plus notre vision est claire plus lorsqu'on fait des choix, on va pouvoir se poser la question est-ce que ce choix-là m'amène en direction de la future moi quelque part ou est-ce que ce choix-là m'emmène dans la direction de l'ancienne moi ? Et il y a un phénomène qui est très intéressant et dont je suis aussi en train de me rendre compte, c'est que quand on s'apprête à passer à la phase d'expansion dessus, à aller revendiquer le niveau suivant, vraiment être dans cette espèce de phase d'expansion et d'aller vers la version la plus... en vérité avec soi, la plus juste de soi, notre futur nous en quelque sorte. C'est un peu comme si toutes les parts de nous qui sont plus dans le passé ou qui sont plus dans d'anciennes versions viennent un petit peu s'agiter. C'est un peu l'ego qui s'affole parce qu'il a peur de mourir, parce qu'il a peur d'être abandonné. Et ça, ça va venir aussi parfois créer un décalage et nous faire prendre des choix depuis le mauvais espace. Donc ça, c'est hyper important. Être au clair en fait sur ce que l'on veut et sur ce qui est important pour nous. Ensuite, la deuxième étape, ça va être... de lâcher l'envie, le désir, le besoin de plaire, de faire plaisir à l'autre. Lâcher l'envie, le besoin d'être parfait, d'être une bonne personne, d'être une bonne salariée, une bonne épouse, une bonne mère, une bonne amie, une bonne marraine, une bonne sœur, une bonne professionnelle. Mettez tout ce que vous voulez derrière. D'arrêter de vouloir être une bonne personne partout, de vouloir être parfaite partout. parce qu'en réalité, c'est épuisant. Et nous sommes humains, et ce qui est important, c'est de pouvoir rester en vérité avec soi. Arrêtez de vouloir être une bonne personne. Arrêtez d'avoir un rôle secondaire dans notre propre vie. Et ça, ce que ça va nous demander, c'est d'avoir des conversations. courageuse, des conversations authentiques, d'être en vérité avec soi et avec les autres. Ça va nous demander d'oser dire à notre manager qu'on souhaite demander une rupture conventionnelle ou qu'on souhaite ne plus travailler sur ce projet qui ne fait pas sens pour nous. Ça va nous demander de dire à notre partenaire qu'on souhaite faire évoluer notre relation, que certains éléments qui sont importants pour nous aujourd'hui ne sont pas pris en considération, voire parfois de clôturer ou de mettre à distance certaines relations. Ça va nous demander de dire à cette amie qu'on préférait qu'elle vienne ou qu'elle ne vienne pas nous rendre visite parce qu'en ce moment on a besoin de temps pour nous, on a besoin d'espace pour nous, on a besoin finalement de faire de la place à d'autres choses qui sont prioritaires pour nous. Ça va nous demander d'oser dire à notre sœur qu'on préférait ne pas venir à son mariage parce que finalement ça va nous mettre dans une situation qui est délicate, qui va nous faire passer en second et qui va avoir des répercussions pour nous, qui vont être désagréables et qui ne vont pas dans le sens de notre vision, de nos projets du moment. Ça va nous demander d'oser dire à ce porteur de projet ou ce professionnel, cette personne, cette amie auprès de qui on s'était engagé, que finalement on n'a plus les ressources pour honorer notre engagement et qu'on décide de se désengager, etc. En fait, ça va nous demander d'oser exprimer notre vérité, d'oser poser le cadre idéal, de définir des limites qui soient des limites saines, et de toujours choisir la vie, de toujours choisir ce qui nous rend profondément vivants. Et puis, je dirais, la troisième étape, ça va être de s'autoriser à vivre en fonction de soi, en fonction de son système de valeurs à soi. et non celui de nos parents, de la société, de la norme ou d'une autorité extérieure. Et ça quelque part, ça nous demande de s'autoriser à réinventer de nouveaux modèles, oser créer sa vie sur mesure, de nouveaux modèles de relations, de nouveaux modèles familiaux, par exemple réinventer d'autres manières de se voir en famille. Est-ce qu'on est obligé de se voir forcément chez l'un ou chez l'autre ou est-ce qu'on ne peut pas choisir de se voir dans des cadres ou dans des contextes différents ? On va venir créer de nouveaux souvenirs. On va avoir chacun un espace qui va être plus respectueux pour nous. Un exemple que je peux vous citer, on a décidé cette année avec Erwan de faire ce qu'on a appelé une année blanche, qui a été de ne recevoir aucun ami, aucune famille au Sénégal ou en Afrique du Sud pour vraiment pouvoir se concentrer sur nous, sur nos projets, sur nos activités. Notamment parce que la première année où on s'est réinstallé à l'étranger, on a eu énormément de visites. Et c'était trop, en fait, c'était trop pour nous, c'était trop pour... pouvoir honorer justement notre besoin d'avoir de l'espace, d'avoir du temps à dédier à nos projets, etc. Donc s'autoriser en fait à réinventer de nouveaux modèles. On n'est pas obligé d'aller dans sa famille tous les dimanches pour le repas du dimanche. On n'est pas obligé d'assister à Noël comme on se l'imagine dans le cadre de la famille parfaite, etc. Nous par exemple, maintenant on ne rentre plus pour Noël. En tout cas, ce n'est pas une vérité absolue pour toute la vie, mais on s'autorise. à passer Noël que tous les deux au restaurant où cette année, le jour de Noël, le 25 décembre, on est partis en Guinée-Bissau avec notre ami sénégalais à moto en pleine exploration. Et donc, c'est aussi s'autoriser en fait à repenser de nouveaux modèles de vie. Et je lisais cette phrase dans un livre que j'aime beaucoup qui s'appelle Untamed de Glennon Doyle, Indompté en français. En ouvrant au hasard une page cette semaine, je suis tombée sur cette phrase qui dit Our next life will... always cost us, notre nouvelle vie nous coûtera toujours celle-ci. Et donc, c'est important aussi d'accepter en fait que les choix qu'on fait, que le modèle de vie qui est juste pour nous, nous demande de délaisser le modèle précédent, selon lequel on avait l'habitude de fonctionner, et c'est ok. Voilà, ce que j'avais aussi envie de vous partager, et peut-être un dernier point que j'ai envie de souligner en lien avec le fait de faire en fonction de soi. Et nous en fonction des autres, c'est que si on ne fait pas en fonction de nous, si on ne fait pas en fonction de ce qui est important pour nous, alors on ne pourra jamais exprimer pleinement notre potentiel. On ne pourra jamais oser la grande aventure d'être soi, se révéler, s'exprimer, être dans notre vérité, dans notre authenticité, dans notre spontanéité, dans ce que nous sommes finalement de toute éternité. On ne pourra jamais exprimer pleinement qui l'on est. Et donc c'est important. c'est quelque chose qui demande du... courage. Donc, pour rappel, comment on fait pour en sortir ? J'irais en premier revenir à soi. Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce qui est important pour moi ? Quels sont mes besoins ? Quelle est ma grande vision ? Ensuite, décider de se choisir soi, sans vouloir faire plaisir aux autres, sans avoir peur de décevoir les autres, parce que finalement, quelqu'un qui est déçu par nous, c'est quelqu'un qui avait projeté quelque chose sur nous, qui ne correspond pas à ses attentes à lui. Et donc c'est vraiment rendre à chacun quelque part la responsabilité de son émotion, l'autre est responsable de son émotion, l'autre est responsable de ses besoins, tout comme je suis responsable de mes émotions et je suis responsable d'honorer mes besoins. Et puis en 3, je dirais que c'est vraiment le fait de s'autoriser à créer de nouveaux modèles, à créer sa vie sur mesure, à créer sa vie à dessin et non finalement par défaut parce que trop souvent les choix que l'on prend sont des choix qui sont pris par défaut. Voilà pour l'épisode du jour, j'espère qu'il vous aura plu, j'espère qu'il vous aura nourri, inspiré, apporté une nouvelle perspective, un nouvel éclairage. N'hésitez pas à venir me partager en message, en commentaire, sur Instagram ou en privé ce qui vous aura touché dans cet épisode, comment est-ce que ça résonne pour vous, et surtout qu'est-ce que ça vous donne envie de mettre en place, qu'est-ce que ça vous donne envie de mettre en pratique, quelle est la décision que vous pourriez prendre aujourd'hui pour agir. un petit peu plus en fonction de vous, pour agir un petit peu plus en fonction de votre vérité intérieure. Et moi, de mon côté, je suis toujours dans le cœur de la tempête. Pas encore toutes les leçons et tous les enseignements de ce retour en France et de ce passage qui est vraiment difficile à vivre. Mais en tout cas, j'avais à cœur dans cet épisode de vous partager la leçon numéro un pour moi qui émerge, qui est d'arrêter de faire en fonction des autres. d'arrêter d'organiser mes déplacements, mes voyages, mes vacances en fonction des autres, d'arrêter de positionner la retraite en casemence, l'immersion entrepreneur nomade, mon projet de livre sur l'entrepreneuriat durable en fonction des autres, mais de vraiment faire en fonction de moi d'abord, de moi, de mon couple, de mon activité, de ce qui est prioritaire pour moi. Si vous aussi vous souhaitez créer sur mesure la vie et le métier qui vous inspire, profondément en fonction de vous, de vos valeurs, de votre vision, de ce qui est important pour vous. Ou si vous êtes entrepreneur déjà lancé, mais que vous aspirez à pouvoir continuer à créer les modèles qui vous ressemblent, entreprendre depuis ce qui vous rend profondément vivant, créer une autre manière d'impacter positivement le monde. Je vous rappelle qu'il me reste quelques places très limitées en coaching individuel cet automne. Je vous mettrai le lien pour une séance découverte dans la description de l'épisode. avec les deux autres épisodes de podcast dont j'ai parlé au cours de l'épisode et je me réjouis de vous accueillir dans ces espaces individuels qui sont des espaces profonds, sacrés, puissants avant de recréer d'autres opportunités de travailler ensemble en collectif notamment le programme Entreprend Durablement qui devrait reprendre en fin d'année en live et un nouveau Mastermind Expansion une nouvelle édition qui devrait démarrer en janvier. Je vous souhaite du plus profond de mon cœur de prendre soin de vous, de vous honorer, d'honorer vos besoins, d'honorer votre vérité, de faire en fonction de vous. Et je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. À bientôt. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur ma page Instagram, Tiffaine Gualda. À très vite ! Sous-tit

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