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Oser l'efficacité : Vers la transformation digitale des entreprises industrielles

Bien calculer son rendement de production avec le TRS

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17min |11/09/2024|

80

Play
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Description

Dans la vie, on ADORE compliquer des choses hyper simples. Et dans l'industrie, c'est presque une tradition 😅


On fait une montagne de l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la performance industrielle 👇


Le Taux de Rendement Synthétique... TRS pour les intimes.


Un acronyme obscur pour un concept simple.


Et la définition du calcul est souvent présentée comme bien compliquée parce qu'on est des "geeks".

Alors que c'est hyper facile à comprendre.

Le problème, c'est qu'on ne l'a jamais expliqué de manière accessible, alors que c'est un des indicateurs phares des processus industriels.

Il finit par être mal appliqué, ou pas du tout 🫠

Et cela peut avoir des conséquences désastreuses sur l'efficacité de ta ligne de production.

C'est pourquoi je t'explique toutes les nuances du TRS pour bien l'appliquer à ton atelier de production dans l'épisode du jour !


Avant de partir, tu peux :

  • 📲 T’abonner pour ne manquer aucun épisode

  • Laisser un commentaire et une note ⭐⭐⭐⭐⭐ si tu aimes le contenu ! Ça m’aide énormément.


Tu peux également me suivre sur LinkedIn et Instagram pour continuer la conversation et rester informé des dernières nouveautés :

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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue dans Oser l'Efficacité. Moi, c'est Perrine Thiebaud, passionnée d'optimisation et de performance depuis plus de 10 ans et fondatrice de Digitik. J'en ai marre de voir des processus qui patinent, des pertes de temps récurrentes, des empilements d'outils irréfléchis. On met des pansements partout, alors qu'un check-up général serait plus que nécessaire. Dans ce podcast, je partage avec vous mes outils, méthodes et analyses pour simplifier, améliorer et booster vos performances. Seule ou avec mes invités ? On explore comment rendre vos processus plus efficaces et adaptés à vos besoins. Et quand la base est bien saine, on parle aussi d'outils numériques. Alors, et à oser l'efficacité et à vraiment faire la différence, c'est parti ! Dans ce deuxième épisode de Oser l'efficacité, on va parler du TRS. Alors attention, j'ai utilisé un acronyme alors que j'avais promis que dans ce podcast, on ne parlait pas de jargon. Mais pour le coup, l'indicateur s'appelle comme ça. et on va aller creuser justement ce que l'acronyme veut dire. Parce que clairement, parler de TRS quand on est sur un podcast qui parle d'efficacité, de préférence pour l'industrie, on ne peut pas vraiment y couper. Alors, qu'est-ce que ça veut dire TRS ? TRS, c'est le taux de rendement synthétique. C'est un taux, donc qui va s'exprimer en pourcents, qui parle de rendement, donc quelque part l'efficacité de ta ligne de production, synthétique. Et c'est ça en particulier qui va nous intéresser et c'est aussi pour ça que je chasse un petit peu cet indicateur. Parce que synthétique, ça vient de synthèse. C'est qu'ils synthétisent plusieurs informations. Et souvent, quand des prospects viennent me voir, ils veulent absolument avoir de l'aide pour afficher, calculer leur TRS. Et pourtant, ce n'est pas toujours le bon indicateur pour eux. Ce n'est pas toujours le bon élément à afficher à leurs équipes parce que finalement, on ne sait pas trop, une fois qu'on connaît le TRS, quelle est la bonne action à mener pour aller l'améliorer. Dans l'épisode d'aujourd'hui, On va s'intéresser justement aux composantes du TRS, aux erreurs fréquentes dans son calcul et à son importance sur la ligne de production et comment en faire bénéficier au maximum tes équipes pour en tirer une meilleure partie tout simplement. Alors pour bien comprendre le TRS, on va revenir à la définition. TRS, taux de rendement synthétique, ou en anglais OIE, Overall Equipment Efficiency, l'efficacité des équipements. Une fois qu'on a dit ça, on n'est quand même pas bien avancé sur comment on le calcule. La définition du TRS, elle est admise pour tous, elle est fixe. C'est le temps utile divisé par le temps requis. Oui, ça ne nous apporte pas grand chose. Il va quand même falloir qu'on explique un peu plus ce qu'est le temps utile et ce qu'est le temps requis. Le temps utile, c'est le temps théorique que tu aurais mis à produire les pièces bonnes que tu as réellement produites. Effectivement, quand tu produis des pièces, tu en produis des bonnes, des pas bonnes, des qui vont être travaillées. Tu ne peux pas directement récupérer le temps où tu n'aurais produit que les pièces bonnes. Mais le calcul est assez simple. Tu prends les pièces bonnes qui sont sorties de ta ligne, que tu divises par la cadence nominale de ta machine. Et là, tu obtiens le temps théorique que tu aurais dû mettre pour faire ces pièces bonnes. Le temps requis, c'est le temps pendant lequel ta machine était censée fonctionner. Donc, plus ! ton temps utile se rapproche de ton temps requis, plus ton TRS est proche de 100% et plus ta machine est efficace, fonctionne bien. Mais en fait, dans cet indicateur, il y a trois composantes. Il y a la disponibilité opérationnelle, qui est en fait le temps où ta machine tourne réellement par rapport au temps où elle aurait dû tourner. Il y a la performance, donc la vitesse à laquelle ta machine tourne par rapport à la vitesse à laquelle elle aurait dû tourner. et la qualité, le nombre de pièces bonnes produites par rapport au nombre de pièces totales produites. La multiplication de ces trois composantes va effectivement nous donner le TRS. Mais ces trois composantes vont avoir des causes différentes, et donc des actions pour les améliorer qui sont différentes. Montrer le TRS dans sa globalité, c'est potentiellement cacher une partie du détail de l'information et que les équipes qui vont devoir agir Pour améliorer le TRS, ne sache pas exactement justement sur quelles composantes agir. Dans les erreurs classiques pour calcul TRS, on retrouve souvent une confusion entre le temps d'ouverture et le temps requis. Alors, temps d'ouverture et temps requis, qu'est-ce que c'est ? Le temps d'ouverture, c'est le temps sur lequel il y a des personnes sur ta ligne de production. Ce n'est pas forcément le temps pendant lequel ta machine fonctionne. Pour obtenir le temps requis, qui sert normalement de base au calcul du TRS, on va enlever du temps d'ouverture les arrêts planifiés. Donc, les temps consacrés au changement d'outils sur une machine pour passer d'une production à une autre, les arrêts pour réparation pour la maintenance, ce genre de choses. Il y a des entreprises où on prend comme référence au TRS le temps d'ouverture, puisque les équipes sont tout autant objectivées sur la performance de, justement, leur changement d'outils, des temps de maintenance, d'optimiser tout ce qui va faire partie de la vie de la ligne de production. Le problème principal que j'y vois, c'est qu'on rajoute encore une autre information qui va encore diluer l'information montrée par le TRS. L'optimisation finalement des arrêts est une composante qu'il sera intéressante d'aller challenger pour les équipes qui en sont responsables, soit au niveau de la maintenance, soit au niveau des équipes qui vont faire la planification et l'ordonnancement des différents types de production. Mais est-ce que cette information est utile pour tous ? Est-ce que finalement, ça ne va pas venir polluer ? les personnes sur ligne qui vont plutôt jouer sur les réglages machine pour que la machine tourne toujours à la bonne vitesse et toujours le temps prévu, hors arrêt planifié, ou de dévier un maximum de pièces bonnes et qu'il n'y ait pas de retravail des pièces à faire derrière. Donc voilà, ça c'est une première chose qui risque effectivement de diluer le temps. Et une autre erreur que l'on peut voir aussi, c'est de confondre temps d'ouverture et temps total. Parce que le temps total, c'est la journée de 24 heures. Si tu n'as pas des équipes toute la journée, si ton entreprise travaille en une seule équipe ou en deux huit, il peut y avoir une partie de la journée où personne ne travaille et donc il n'y a pas de raison de prendre cette partie de la journée en compte dans le calcul de ton TRS. Ce genre d'erreur arrive régulièrement dans des entreprises où tous les jours il n'y a pas le même nombre d'équipes qui travaillent. Parce qu'il n'y a pas le besoin ou parce que les équipes sont allégées le week-end, il peut y avoir une équipe qui ne travaille pas. Et donc, il faut revoir son calcul du TRS pour ce jour-là. Si on laisse en référence le temps total de 24 heures, on risque d'avoir un TRS qui tombe en chute libre et de démotiver les équipes alors qu'il y a 8 heures où ils ne pouvaient de toute façon rien faire pour améliorer ce TRS-là. J'ajouterais même que si on prend en référence, en temps de référence, le temps d'ouverture à la place du temps requis, on n'est plus sur le calcul du même indicateur. Ce n'est plus le TRS, mais le TRG, le taux de rendement global. Et là, effectivement, on va pouvoir objectiver sur cet indicateur-là des personnes qui vont être impliquées dans l'organisation de la balance production-maintenance ou de l'organisation de production en termes d'ordonnancement, de mettre la production dans un sens logique pour que les temps de changement d'outils soient les plus simples et les plus rapides possibles. Si on prend comme temps de référence le temps total, donc la journée de 24 heures, on est sur le taux de rendement économique. Et là, pour optimiser cet indicateur, on va être sur des décisions d'organisation plus lourdes, de savoir est-ce que je dois ouvrir une équipe supplémentaire pour continuer à améliorer mon taux de rendement économique. Mais ça, c'est des décisions qui vont intervenir quand on a déjà bien optimisé son TRS. Le but, c'est d'arriver à produire au maximum de ses capacités sur les équipes déjà en place. Il est plus intéressant d'aller chercher un TRS optimisé sur un même nombre de personnes qui travaillent déjà sur les équipes en place que d'aller ouvrir une équipe supplémentaire qui entraînera forcément des plus gros coûts de main d'œuvre parce qu'il faudra avoir une équipe en plus. Voilà donc les erreurs qui sont faites régulièrement. Et puis en plus de ça, on va aussi avoir la difficulté à identifier ce qu'est un temps d'arrêt planifié et non planifié. Parce qu'au final, les temps planifiés, on peut très bien les suivre sur un calendrier. Mais derrière, est-ce qu'ils vont arriver exactement à l'heure prévue ? Est-ce qu'ils vont être exactement du temps prévu initialement ? Est-ce qu'ils vont être un peu plus courts, un petit peu plus longs ? Tout ça, c'est une mécanique qui est très difficile à suivre à la main et qu'on peut aller faciliter avec des solutions numériques pour aller finalement récupérer les temps d'arrêt réels d'une machine, de les comparer avec un calendrier d'arrêt planifié de la même machine. et d'aller voir si on a été plus rapide, moins rapide, et finalement de compter en arrêt planifié, ce qui effectivement a été prévu dès le départ, et de compter en arrêt non planifié, tout ce qui sort de ces arrêts planifiés, ou même ce qui va dépasser pour un arrêt planifié. Une intervention de maintenance qui va prendre plus de temps que prévu, ce qui va dépasser, va être compté comme un arrêt non prévu. La machine aurait dû tourner à ce moment-là, elle ne tourne pas, c'est quelque chose qu'il faudra prendre en compte et qu'il faudra optimiser dans le TRS. On va voir exactement maintenant comment on peut améliorer sa production avec le TRS et surtout en s'intéressant aux trois sous-indicateurs qu'il compose. Parce qu'effectivement... Si on affiche juste le TRS sur notre ligne de production, OK, j'ai 65% de TRS, je fais quoi pour l'améliorer ? Déjà, en le découpant en trois, on peut avoir notre indicateur de disponibilité opérationnelle, de performance et de qualité. Au niveau de la disponibilité opérationnelle, ce qui va nous intéresser, c'est de comprendre pourquoi la machine s'arrête. Est-ce qu'elle va s'arrêter justement parce que c'est juste le changement d'outil qui a été plus long ? Dans ce cas-là... Si c'est ça la cause qui revient le plus souvent, il faut voir à optimiser le changement d'outil. Est-ce qu'on a prévu trop peu de temps ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est cette partie-là qu'il faut aller creuser. Est-ce qu'elle s'arrête parce qu'il y a une casse-pièce, un mauvais réglage pendant la production ? Mauvais réglage, ça pourrait renvoyer aussi au changement d'outil qui n'a pas été fait correctement. Peut-être qu'on a eu un changement d'outil qui a été fait très vite, mais pas de manière optimale. et du coup, il y a eu des réajustements à faire derrière. Ce qui a entraîné un arrêt de la machine. Ou alors, est-ce que la machine s'arrête parce que j'ai une pénurie de matière première, donc la machine n'est plus en mesure de produire. J'ai un stock en pied de ligne qui est plein, donc si je continue à produire, ça va déborder, je ne le veux pas, donc ma machine s'arrête. Tout ça, ça va nous permettre de savoir sur quoi il va falloir que j'intervienne. Est-ce que ce sont des problématiques organisationnelles ? Je dois vider mon stock plus tôt ? Je dois m'arranger pour avoir toujours de la matière première ? Ou est-ce que ce sont des problématiques liées à la machine ? Est-ce que j'ai des réglages réguliers à faire pendant le travail ? Qu'est-ce qui se passe concrètement pendant le cycle de ma production pour que j'ai des arrêts fréquents ? C'est ce sur quoi on va vouloir se pencher avec la disponibilité opérationnelle. En plus, si les problèmes de disponibilité opérationnelle interviennent sur la machine critique, donc la machine la plus lente de votre ligne de production, c'est toute la ligne qui est impactée par un arrêt de la machine critique. Donc... Si on a un arrêt de la machine critique parce qu'il n'y a pas assez de pièces en entrée ou parce que le stock pied de ligne est vide, c'est un vrai problème global pour la ligne de production. C'est très important de pouvoir bien découper notre disponibilité opérationnelle et de savoir que c'est la disponibilité opérationnelle qui pose le plus gros problème sur le TRS pour agir correctement et au bon endroit, pour mettre les efforts au bon endroit. Ensuite, on va avoir la performance. La performance, ça va être... Le rapport entre la vitesse à laquelle tourne réellement la machine et la vitesse à laquelle elle aurait dû tourner. Alors déjà, ce qu'on peut dire sur cet indicateur-là, c'est que c'est le seul qui peut être supérieur à 100%. Une machine peut potentiellement tourner plus vite que ce qui était prévu. Très honnêtement, si ça arrive très souvent, c'est peut-être que la cadence nominale a été sous-estimée. Ça, il faudra creuser. Cet indicateur va nous permettre de nous interroger si effectivement il est... très en dessous de ce qui est attendu, si la vitesse de la machine est très en dessous de ce qui est attendu, de ce qui se passe. Est-ce que quand j'augmente la vitesse, ma machine s'arrête trop souvent ? Est-ce que ma machine est trop vieille, qu'elle n'est plus capable de tenir cette cadence nominale ? On va aller réfléchir à ce qui pose problème dans le fonctionnement de cette machine. Ça peut être aussi des machines polyvalentes où, finalement, le changement d'un produit à un autre fait qu'on n'a pas encore trouvé Merci. parfaitement le bon réglage pour que sur le nouveau produit, la machine tourne aussi vite que sur l'ancien. C'est des petites choses qui peuvent donner lieu à des ajustements permanents, mais c'est important de le savoir que notre TRS peut être plombée par une machine qui ne tourne pas à la vitesse à laquelle on a prévu. Si effectivement on se rend compte que notre machine, ce n'est pas possible qu'elle tourne à la vitesse prévue, il faut revoir sa cadence nominale, parce qu'en fait ça ne sert à rien de prévoir, de produire ... tant d'articles sur tant de temps si on n'en est pas capable. Donc aussi très important de savoir est-ce qu'on arrive à tenir la cadence ou pas. La dernière partie, c'est la qualité. La qualité, c'est le rapport entre le nombre de pièces bonnes qui sortent de la ligne de production et le nombre de pièces totales qui sortent de la ligne de production. Donc est-ce que toutes les pièces qui sortent sont conformes ou non ? Là encore, un petit peu comme dans la disponibilité opérationnelle, ce qui va être intéressant, c'est de classifier pourquoi la pièce n'est pas conforme. et d'aller creuser dans le détail quels sont les défauts les plus courants. Est-ce que ça va être des défauts de peinture ? Est-ce que ça va être des défauts de découpe ? Et d'aller voir dans le système, dans la ligne de production, quelle est la machine qui est responsable du plus grand nombre de défauts pour aller les traiter un par un et d'augmenter notre taux de qualité au fur et à mesure en attaquant les actions prioritaires en premier. Maintenant qu'on a bien compris les trois sous-indicateurs du TRS, on voit que les affichés... aux différentes équipes de manière scindée, va permettre des réactions beaucoup plus pertinentes, parce qu'on va savoir exactement ce qui se cache derrière le TRS et comment on va pouvoir l'optimiser. On peut tout à fait avoir un TRS global qui est montré à toutes les équipes, parce qu'on veut engager globalement ces équipes vers un TRS optimisé. C'est très important. Mais si on veut parler vraiment d'indicateurs opérationnel qui va nous permettre de prendre les bonnes décisions au quotidien, alors on va s'intéresser vraiment à sa découpe, à sa présentation sous forme de sous-indicateur pour que les équipes puissent prendre les bonnes décisions n'importe quand. Et on peut même impliquer, effectivement, comme on en a déjà parlé un peu plus tôt, les équipes de maintenance. Parce qu'elles aussi, elles vont avoir des moments où elles vont intervenir sur la ligne de production. où le but va être d'avoir un minimum de temps d'arrêt et d'optimiser les temps d'arrêt qui sont déjà prévus. Le but, c'est que la ligne puisse produire le plus longtemps possible. Donc, ça va être un indicateur en tant que tel, d'aller voir est-ce que mes temps d'arrêt liés à la maintenance, est-ce que les temps sont tenus, est-ce que je peux faire mieux ? Le but, c'est toujours d'aller vers une usine qui produit le mieux possible. En fait, en résumé, le TRS en tant que tel, c'est un super indicateur. On va s'en servir pour la communication, on va s'en servir pour aller voir des tendances globalement d'efficacité de ces lignes de production. Mais en opérationnel, et si on veut encourager ces équipes à pouvoir prendre les bonnes informations, il faut vraiment présenter une vision éclatée de l'indicateur pour qu'on puisse prendre les bonnes décisions en permanence. Comme petit conseil actionnable du jour, je t'invite à aller revoir le calcul actuel de ton TRS. Est-ce qu'il répond bien à la définition ? Est-ce qu'il répond bien à ce que toi tu attends du taux de rendement synthétique ? Parce que ça aussi c'est important. Il faut que le calcul que tu fais, il ait du sens pour ton entreprise. Il faut qu'il ait du sens par rapport à ce que tes équipes en font derrière. Un indicateur et une définition générique, c'est très bien, ça peut permettre de savoir ce qu'on en fait. Mais ce qui est important aussi, c'est de ce que toi tu vas en faire. Et c'est là où je t'invite à aller regarder si c'est bien en ligne avec ce que tu en attends. Et le deuxième point. Je t'inviterai à regarder si tu as déjà en ta possession tout ce dont tu as besoin pour calculer et analyser les sous-indicateurs du TRS et si tu peux les exploiter sur ta ligne de production et prendre les bonnes décisions. Je te laisse sur ces réflexions et je te dis à très bientôt. Et voilà, c'est la fin de cet épisode d'Osez l'Efficacité. Je serais curieuse de savoir ce que tu en as pensé. En tout cas, si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à laisser un commentaire et à donner un avis 5 étoiles. Ça m'aide énormément. Tu peux aussi me suivre et me contacter sur LinkedIn. et Instagram pour continuer la discussion. Je serai ravie d'échanger avec toi. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode plein de conseils et d'astuces pour oser l'efficacité. À très vite !

Description

Dans la vie, on ADORE compliquer des choses hyper simples. Et dans l'industrie, c'est presque une tradition 😅


On fait une montagne de l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la performance industrielle 👇


Le Taux de Rendement Synthétique... TRS pour les intimes.


Un acronyme obscur pour un concept simple.


Et la définition du calcul est souvent présentée comme bien compliquée parce qu'on est des "geeks".

Alors que c'est hyper facile à comprendre.

Le problème, c'est qu'on ne l'a jamais expliqué de manière accessible, alors que c'est un des indicateurs phares des processus industriels.

Il finit par être mal appliqué, ou pas du tout 🫠

Et cela peut avoir des conséquences désastreuses sur l'efficacité de ta ligne de production.

C'est pourquoi je t'explique toutes les nuances du TRS pour bien l'appliquer à ton atelier de production dans l'épisode du jour !


Avant de partir, tu peux :

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Tous les résumés des épisodes sont disponibles sur le blog de Digetik : Blog de Digetik


Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue dans Oser l'Efficacité. Moi, c'est Perrine Thiebaud, passionnée d'optimisation et de performance depuis plus de 10 ans et fondatrice de Digitik. J'en ai marre de voir des processus qui patinent, des pertes de temps récurrentes, des empilements d'outils irréfléchis. On met des pansements partout, alors qu'un check-up général serait plus que nécessaire. Dans ce podcast, je partage avec vous mes outils, méthodes et analyses pour simplifier, améliorer et booster vos performances. Seule ou avec mes invités ? On explore comment rendre vos processus plus efficaces et adaptés à vos besoins. Et quand la base est bien saine, on parle aussi d'outils numériques. Alors, et à oser l'efficacité et à vraiment faire la différence, c'est parti ! Dans ce deuxième épisode de Oser l'efficacité, on va parler du TRS. Alors attention, j'ai utilisé un acronyme alors que j'avais promis que dans ce podcast, on ne parlait pas de jargon. Mais pour le coup, l'indicateur s'appelle comme ça. et on va aller creuser justement ce que l'acronyme veut dire. Parce que clairement, parler de TRS quand on est sur un podcast qui parle d'efficacité, de préférence pour l'industrie, on ne peut pas vraiment y couper. Alors, qu'est-ce que ça veut dire TRS ? TRS, c'est le taux de rendement synthétique. C'est un taux, donc qui va s'exprimer en pourcents, qui parle de rendement, donc quelque part l'efficacité de ta ligne de production, synthétique. Et c'est ça en particulier qui va nous intéresser et c'est aussi pour ça que je chasse un petit peu cet indicateur. Parce que synthétique, ça vient de synthèse. C'est qu'ils synthétisent plusieurs informations. Et souvent, quand des prospects viennent me voir, ils veulent absolument avoir de l'aide pour afficher, calculer leur TRS. Et pourtant, ce n'est pas toujours le bon indicateur pour eux. Ce n'est pas toujours le bon élément à afficher à leurs équipes parce que finalement, on ne sait pas trop, une fois qu'on connaît le TRS, quelle est la bonne action à mener pour aller l'améliorer. Dans l'épisode d'aujourd'hui, On va s'intéresser justement aux composantes du TRS, aux erreurs fréquentes dans son calcul et à son importance sur la ligne de production et comment en faire bénéficier au maximum tes équipes pour en tirer une meilleure partie tout simplement. Alors pour bien comprendre le TRS, on va revenir à la définition. TRS, taux de rendement synthétique, ou en anglais OIE, Overall Equipment Efficiency, l'efficacité des équipements. Une fois qu'on a dit ça, on n'est quand même pas bien avancé sur comment on le calcule. La définition du TRS, elle est admise pour tous, elle est fixe. C'est le temps utile divisé par le temps requis. Oui, ça ne nous apporte pas grand chose. Il va quand même falloir qu'on explique un peu plus ce qu'est le temps utile et ce qu'est le temps requis. Le temps utile, c'est le temps théorique que tu aurais mis à produire les pièces bonnes que tu as réellement produites. Effectivement, quand tu produis des pièces, tu en produis des bonnes, des pas bonnes, des qui vont être travaillées. Tu ne peux pas directement récupérer le temps où tu n'aurais produit que les pièces bonnes. Mais le calcul est assez simple. Tu prends les pièces bonnes qui sont sorties de ta ligne, que tu divises par la cadence nominale de ta machine. Et là, tu obtiens le temps théorique que tu aurais dû mettre pour faire ces pièces bonnes. Le temps requis, c'est le temps pendant lequel ta machine était censée fonctionner. Donc, plus ! ton temps utile se rapproche de ton temps requis, plus ton TRS est proche de 100% et plus ta machine est efficace, fonctionne bien. Mais en fait, dans cet indicateur, il y a trois composantes. Il y a la disponibilité opérationnelle, qui est en fait le temps où ta machine tourne réellement par rapport au temps où elle aurait dû tourner. Il y a la performance, donc la vitesse à laquelle ta machine tourne par rapport à la vitesse à laquelle elle aurait dû tourner. et la qualité, le nombre de pièces bonnes produites par rapport au nombre de pièces totales produites. La multiplication de ces trois composantes va effectivement nous donner le TRS. Mais ces trois composantes vont avoir des causes différentes, et donc des actions pour les améliorer qui sont différentes. Montrer le TRS dans sa globalité, c'est potentiellement cacher une partie du détail de l'information et que les équipes qui vont devoir agir Pour améliorer le TRS, ne sache pas exactement justement sur quelles composantes agir. Dans les erreurs classiques pour calcul TRS, on retrouve souvent une confusion entre le temps d'ouverture et le temps requis. Alors, temps d'ouverture et temps requis, qu'est-ce que c'est ? Le temps d'ouverture, c'est le temps sur lequel il y a des personnes sur ta ligne de production. Ce n'est pas forcément le temps pendant lequel ta machine fonctionne. Pour obtenir le temps requis, qui sert normalement de base au calcul du TRS, on va enlever du temps d'ouverture les arrêts planifiés. Donc, les temps consacrés au changement d'outils sur une machine pour passer d'une production à une autre, les arrêts pour réparation pour la maintenance, ce genre de choses. Il y a des entreprises où on prend comme référence au TRS le temps d'ouverture, puisque les équipes sont tout autant objectivées sur la performance de, justement, leur changement d'outils, des temps de maintenance, d'optimiser tout ce qui va faire partie de la vie de la ligne de production. Le problème principal que j'y vois, c'est qu'on rajoute encore une autre information qui va encore diluer l'information montrée par le TRS. L'optimisation finalement des arrêts est une composante qu'il sera intéressante d'aller challenger pour les équipes qui en sont responsables, soit au niveau de la maintenance, soit au niveau des équipes qui vont faire la planification et l'ordonnancement des différents types de production. Mais est-ce que cette information est utile pour tous ? Est-ce que finalement, ça ne va pas venir polluer ? les personnes sur ligne qui vont plutôt jouer sur les réglages machine pour que la machine tourne toujours à la bonne vitesse et toujours le temps prévu, hors arrêt planifié, ou de dévier un maximum de pièces bonnes et qu'il n'y ait pas de retravail des pièces à faire derrière. Donc voilà, ça c'est une première chose qui risque effectivement de diluer le temps. Et une autre erreur que l'on peut voir aussi, c'est de confondre temps d'ouverture et temps total. Parce que le temps total, c'est la journée de 24 heures. Si tu n'as pas des équipes toute la journée, si ton entreprise travaille en une seule équipe ou en deux huit, il peut y avoir une partie de la journée où personne ne travaille et donc il n'y a pas de raison de prendre cette partie de la journée en compte dans le calcul de ton TRS. Ce genre d'erreur arrive régulièrement dans des entreprises où tous les jours il n'y a pas le même nombre d'équipes qui travaillent. Parce qu'il n'y a pas le besoin ou parce que les équipes sont allégées le week-end, il peut y avoir une équipe qui ne travaille pas. Et donc, il faut revoir son calcul du TRS pour ce jour-là. Si on laisse en référence le temps total de 24 heures, on risque d'avoir un TRS qui tombe en chute libre et de démotiver les équipes alors qu'il y a 8 heures où ils ne pouvaient de toute façon rien faire pour améliorer ce TRS-là. J'ajouterais même que si on prend en référence, en temps de référence, le temps d'ouverture à la place du temps requis, on n'est plus sur le calcul du même indicateur. Ce n'est plus le TRS, mais le TRG, le taux de rendement global. Et là, effectivement, on va pouvoir objectiver sur cet indicateur-là des personnes qui vont être impliquées dans l'organisation de la balance production-maintenance ou de l'organisation de production en termes d'ordonnancement, de mettre la production dans un sens logique pour que les temps de changement d'outils soient les plus simples et les plus rapides possibles. Si on prend comme temps de référence le temps total, donc la journée de 24 heures, on est sur le taux de rendement économique. Et là, pour optimiser cet indicateur, on va être sur des décisions d'organisation plus lourdes, de savoir est-ce que je dois ouvrir une équipe supplémentaire pour continuer à améliorer mon taux de rendement économique. Mais ça, c'est des décisions qui vont intervenir quand on a déjà bien optimisé son TRS. Le but, c'est d'arriver à produire au maximum de ses capacités sur les équipes déjà en place. Il est plus intéressant d'aller chercher un TRS optimisé sur un même nombre de personnes qui travaillent déjà sur les équipes en place que d'aller ouvrir une équipe supplémentaire qui entraînera forcément des plus gros coûts de main d'œuvre parce qu'il faudra avoir une équipe en plus. Voilà donc les erreurs qui sont faites régulièrement. Et puis en plus de ça, on va aussi avoir la difficulté à identifier ce qu'est un temps d'arrêt planifié et non planifié. Parce qu'au final, les temps planifiés, on peut très bien les suivre sur un calendrier. Mais derrière, est-ce qu'ils vont arriver exactement à l'heure prévue ? Est-ce qu'ils vont être exactement du temps prévu initialement ? Est-ce qu'ils vont être un peu plus courts, un petit peu plus longs ? Tout ça, c'est une mécanique qui est très difficile à suivre à la main et qu'on peut aller faciliter avec des solutions numériques pour aller finalement récupérer les temps d'arrêt réels d'une machine, de les comparer avec un calendrier d'arrêt planifié de la même machine. et d'aller voir si on a été plus rapide, moins rapide, et finalement de compter en arrêt planifié, ce qui effectivement a été prévu dès le départ, et de compter en arrêt non planifié, tout ce qui sort de ces arrêts planifiés, ou même ce qui va dépasser pour un arrêt planifié. Une intervention de maintenance qui va prendre plus de temps que prévu, ce qui va dépasser, va être compté comme un arrêt non prévu. La machine aurait dû tourner à ce moment-là, elle ne tourne pas, c'est quelque chose qu'il faudra prendre en compte et qu'il faudra optimiser dans le TRS. On va voir exactement maintenant comment on peut améliorer sa production avec le TRS et surtout en s'intéressant aux trois sous-indicateurs qu'il compose. Parce qu'effectivement... Si on affiche juste le TRS sur notre ligne de production, OK, j'ai 65% de TRS, je fais quoi pour l'améliorer ? Déjà, en le découpant en trois, on peut avoir notre indicateur de disponibilité opérationnelle, de performance et de qualité. Au niveau de la disponibilité opérationnelle, ce qui va nous intéresser, c'est de comprendre pourquoi la machine s'arrête. Est-ce qu'elle va s'arrêter justement parce que c'est juste le changement d'outil qui a été plus long ? Dans ce cas-là... Si c'est ça la cause qui revient le plus souvent, il faut voir à optimiser le changement d'outil. Est-ce qu'on a prévu trop peu de temps ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est cette partie-là qu'il faut aller creuser. Est-ce qu'elle s'arrête parce qu'il y a une casse-pièce, un mauvais réglage pendant la production ? Mauvais réglage, ça pourrait renvoyer aussi au changement d'outil qui n'a pas été fait correctement. Peut-être qu'on a eu un changement d'outil qui a été fait très vite, mais pas de manière optimale. et du coup, il y a eu des réajustements à faire derrière. Ce qui a entraîné un arrêt de la machine. Ou alors, est-ce que la machine s'arrête parce que j'ai une pénurie de matière première, donc la machine n'est plus en mesure de produire. J'ai un stock en pied de ligne qui est plein, donc si je continue à produire, ça va déborder, je ne le veux pas, donc ma machine s'arrête. Tout ça, ça va nous permettre de savoir sur quoi il va falloir que j'intervienne. Est-ce que ce sont des problématiques organisationnelles ? Je dois vider mon stock plus tôt ? Je dois m'arranger pour avoir toujours de la matière première ? Ou est-ce que ce sont des problématiques liées à la machine ? Est-ce que j'ai des réglages réguliers à faire pendant le travail ? Qu'est-ce qui se passe concrètement pendant le cycle de ma production pour que j'ai des arrêts fréquents ? C'est ce sur quoi on va vouloir se pencher avec la disponibilité opérationnelle. En plus, si les problèmes de disponibilité opérationnelle interviennent sur la machine critique, donc la machine la plus lente de votre ligne de production, c'est toute la ligne qui est impactée par un arrêt de la machine critique. Donc... Si on a un arrêt de la machine critique parce qu'il n'y a pas assez de pièces en entrée ou parce que le stock pied de ligne est vide, c'est un vrai problème global pour la ligne de production. C'est très important de pouvoir bien découper notre disponibilité opérationnelle et de savoir que c'est la disponibilité opérationnelle qui pose le plus gros problème sur le TRS pour agir correctement et au bon endroit, pour mettre les efforts au bon endroit. Ensuite, on va avoir la performance. La performance, ça va être... Le rapport entre la vitesse à laquelle tourne réellement la machine et la vitesse à laquelle elle aurait dû tourner. Alors déjà, ce qu'on peut dire sur cet indicateur-là, c'est que c'est le seul qui peut être supérieur à 100%. Une machine peut potentiellement tourner plus vite que ce qui était prévu. Très honnêtement, si ça arrive très souvent, c'est peut-être que la cadence nominale a été sous-estimée. Ça, il faudra creuser. Cet indicateur va nous permettre de nous interroger si effectivement il est... très en dessous de ce qui est attendu, si la vitesse de la machine est très en dessous de ce qui est attendu, de ce qui se passe. Est-ce que quand j'augmente la vitesse, ma machine s'arrête trop souvent ? Est-ce que ma machine est trop vieille, qu'elle n'est plus capable de tenir cette cadence nominale ? On va aller réfléchir à ce qui pose problème dans le fonctionnement de cette machine. Ça peut être aussi des machines polyvalentes où, finalement, le changement d'un produit à un autre fait qu'on n'a pas encore trouvé Merci. parfaitement le bon réglage pour que sur le nouveau produit, la machine tourne aussi vite que sur l'ancien. C'est des petites choses qui peuvent donner lieu à des ajustements permanents, mais c'est important de le savoir que notre TRS peut être plombée par une machine qui ne tourne pas à la vitesse à laquelle on a prévu. Si effectivement on se rend compte que notre machine, ce n'est pas possible qu'elle tourne à la vitesse prévue, il faut revoir sa cadence nominale, parce qu'en fait ça ne sert à rien de prévoir, de produire ... tant d'articles sur tant de temps si on n'en est pas capable. Donc aussi très important de savoir est-ce qu'on arrive à tenir la cadence ou pas. La dernière partie, c'est la qualité. La qualité, c'est le rapport entre le nombre de pièces bonnes qui sortent de la ligne de production et le nombre de pièces totales qui sortent de la ligne de production. Donc est-ce que toutes les pièces qui sortent sont conformes ou non ? Là encore, un petit peu comme dans la disponibilité opérationnelle, ce qui va être intéressant, c'est de classifier pourquoi la pièce n'est pas conforme. et d'aller creuser dans le détail quels sont les défauts les plus courants. Est-ce que ça va être des défauts de peinture ? Est-ce que ça va être des défauts de découpe ? Et d'aller voir dans le système, dans la ligne de production, quelle est la machine qui est responsable du plus grand nombre de défauts pour aller les traiter un par un et d'augmenter notre taux de qualité au fur et à mesure en attaquant les actions prioritaires en premier. Maintenant qu'on a bien compris les trois sous-indicateurs du TRS, on voit que les affichés... aux différentes équipes de manière scindée, va permettre des réactions beaucoup plus pertinentes, parce qu'on va savoir exactement ce qui se cache derrière le TRS et comment on va pouvoir l'optimiser. On peut tout à fait avoir un TRS global qui est montré à toutes les équipes, parce qu'on veut engager globalement ces équipes vers un TRS optimisé. C'est très important. Mais si on veut parler vraiment d'indicateurs opérationnel qui va nous permettre de prendre les bonnes décisions au quotidien, alors on va s'intéresser vraiment à sa découpe, à sa présentation sous forme de sous-indicateur pour que les équipes puissent prendre les bonnes décisions n'importe quand. Et on peut même impliquer, effectivement, comme on en a déjà parlé un peu plus tôt, les équipes de maintenance. Parce qu'elles aussi, elles vont avoir des moments où elles vont intervenir sur la ligne de production. où le but va être d'avoir un minimum de temps d'arrêt et d'optimiser les temps d'arrêt qui sont déjà prévus. Le but, c'est que la ligne puisse produire le plus longtemps possible. Donc, ça va être un indicateur en tant que tel, d'aller voir est-ce que mes temps d'arrêt liés à la maintenance, est-ce que les temps sont tenus, est-ce que je peux faire mieux ? Le but, c'est toujours d'aller vers une usine qui produit le mieux possible. En fait, en résumé, le TRS en tant que tel, c'est un super indicateur. On va s'en servir pour la communication, on va s'en servir pour aller voir des tendances globalement d'efficacité de ces lignes de production. Mais en opérationnel, et si on veut encourager ces équipes à pouvoir prendre les bonnes informations, il faut vraiment présenter une vision éclatée de l'indicateur pour qu'on puisse prendre les bonnes décisions en permanence. Comme petit conseil actionnable du jour, je t'invite à aller revoir le calcul actuel de ton TRS. Est-ce qu'il répond bien à la définition ? Est-ce qu'il répond bien à ce que toi tu attends du taux de rendement synthétique ? Parce que ça aussi c'est important. Il faut que le calcul que tu fais, il ait du sens pour ton entreprise. Il faut qu'il ait du sens par rapport à ce que tes équipes en font derrière. Un indicateur et une définition générique, c'est très bien, ça peut permettre de savoir ce qu'on en fait. Mais ce qui est important aussi, c'est de ce que toi tu vas en faire. Et c'est là où je t'invite à aller regarder si c'est bien en ligne avec ce que tu en attends. Et le deuxième point. Je t'inviterai à regarder si tu as déjà en ta possession tout ce dont tu as besoin pour calculer et analyser les sous-indicateurs du TRS et si tu peux les exploiter sur ta ligne de production et prendre les bonnes décisions. Je te laisse sur ces réflexions et je te dis à très bientôt. Et voilà, c'est la fin de cet épisode d'Osez l'Efficacité. Je serais curieuse de savoir ce que tu en as pensé. En tout cas, si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à laisser un commentaire et à donner un avis 5 étoiles. Ça m'aide énormément. Tu peux aussi me suivre et me contacter sur LinkedIn. et Instagram pour continuer la discussion. Je serai ravie d'échanger avec toi. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode plein de conseils et d'astuces pour oser l'efficacité. À très vite !

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Description

Dans la vie, on ADORE compliquer des choses hyper simples. Et dans l'industrie, c'est presque une tradition 😅


On fait une montagne de l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la performance industrielle 👇


Le Taux de Rendement Synthétique... TRS pour les intimes.


Un acronyme obscur pour un concept simple.


Et la définition du calcul est souvent présentée comme bien compliquée parce qu'on est des "geeks".

Alors que c'est hyper facile à comprendre.

Le problème, c'est qu'on ne l'a jamais expliqué de manière accessible, alors que c'est un des indicateurs phares des processus industriels.

Il finit par être mal appliqué, ou pas du tout 🫠

Et cela peut avoir des conséquences désastreuses sur l'efficacité de ta ligne de production.

C'est pourquoi je t'explique toutes les nuances du TRS pour bien l'appliquer à ton atelier de production dans l'épisode du jour !


Avant de partir, tu peux :

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Tous les résumés des épisodes sont disponibles sur le blog de Digetik : Blog de Digetik


Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue dans Oser l'Efficacité. Moi, c'est Perrine Thiebaud, passionnée d'optimisation et de performance depuis plus de 10 ans et fondatrice de Digitik. J'en ai marre de voir des processus qui patinent, des pertes de temps récurrentes, des empilements d'outils irréfléchis. On met des pansements partout, alors qu'un check-up général serait plus que nécessaire. Dans ce podcast, je partage avec vous mes outils, méthodes et analyses pour simplifier, améliorer et booster vos performances. Seule ou avec mes invités ? On explore comment rendre vos processus plus efficaces et adaptés à vos besoins. Et quand la base est bien saine, on parle aussi d'outils numériques. Alors, et à oser l'efficacité et à vraiment faire la différence, c'est parti ! Dans ce deuxième épisode de Oser l'efficacité, on va parler du TRS. Alors attention, j'ai utilisé un acronyme alors que j'avais promis que dans ce podcast, on ne parlait pas de jargon. Mais pour le coup, l'indicateur s'appelle comme ça. et on va aller creuser justement ce que l'acronyme veut dire. Parce que clairement, parler de TRS quand on est sur un podcast qui parle d'efficacité, de préférence pour l'industrie, on ne peut pas vraiment y couper. Alors, qu'est-ce que ça veut dire TRS ? TRS, c'est le taux de rendement synthétique. C'est un taux, donc qui va s'exprimer en pourcents, qui parle de rendement, donc quelque part l'efficacité de ta ligne de production, synthétique. Et c'est ça en particulier qui va nous intéresser et c'est aussi pour ça que je chasse un petit peu cet indicateur. Parce que synthétique, ça vient de synthèse. C'est qu'ils synthétisent plusieurs informations. Et souvent, quand des prospects viennent me voir, ils veulent absolument avoir de l'aide pour afficher, calculer leur TRS. Et pourtant, ce n'est pas toujours le bon indicateur pour eux. Ce n'est pas toujours le bon élément à afficher à leurs équipes parce que finalement, on ne sait pas trop, une fois qu'on connaît le TRS, quelle est la bonne action à mener pour aller l'améliorer. Dans l'épisode d'aujourd'hui, On va s'intéresser justement aux composantes du TRS, aux erreurs fréquentes dans son calcul et à son importance sur la ligne de production et comment en faire bénéficier au maximum tes équipes pour en tirer une meilleure partie tout simplement. Alors pour bien comprendre le TRS, on va revenir à la définition. TRS, taux de rendement synthétique, ou en anglais OIE, Overall Equipment Efficiency, l'efficacité des équipements. Une fois qu'on a dit ça, on n'est quand même pas bien avancé sur comment on le calcule. La définition du TRS, elle est admise pour tous, elle est fixe. C'est le temps utile divisé par le temps requis. Oui, ça ne nous apporte pas grand chose. Il va quand même falloir qu'on explique un peu plus ce qu'est le temps utile et ce qu'est le temps requis. Le temps utile, c'est le temps théorique que tu aurais mis à produire les pièces bonnes que tu as réellement produites. Effectivement, quand tu produis des pièces, tu en produis des bonnes, des pas bonnes, des qui vont être travaillées. Tu ne peux pas directement récupérer le temps où tu n'aurais produit que les pièces bonnes. Mais le calcul est assez simple. Tu prends les pièces bonnes qui sont sorties de ta ligne, que tu divises par la cadence nominale de ta machine. Et là, tu obtiens le temps théorique que tu aurais dû mettre pour faire ces pièces bonnes. Le temps requis, c'est le temps pendant lequel ta machine était censée fonctionner. Donc, plus ! ton temps utile se rapproche de ton temps requis, plus ton TRS est proche de 100% et plus ta machine est efficace, fonctionne bien. Mais en fait, dans cet indicateur, il y a trois composantes. Il y a la disponibilité opérationnelle, qui est en fait le temps où ta machine tourne réellement par rapport au temps où elle aurait dû tourner. Il y a la performance, donc la vitesse à laquelle ta machine tourne par rapport à la vitesse à laquelle elle aurait dû tourner. et la qualité, le nombre de pièces bonnes produites par rapport au nombre de pièces totales produites. La multiplication de ces trois composantes va effectivement nous donner le TRS. Mais ces trois composantes vont avoir des causes différentes, et donc des actions pour les améliorer qui sont différentes. Montrer le TRS dans sa globalité, c'est potentiellement cacher une partie du détail de l'information et que les équipes qui vont devoir agir Pour améliorer le TRS, ne sache pas exactement justement sur quelles composantes agir. Dans les erreurs classiques pour calcul TRS, on retrouve souvent une confusion entre le temps d'ouverture et le temps requis. Alors, temps d'ouverture et temps requis, qu'est-ce que c'est ? Le temps d'ouverture, c'est le temps sur lequel il y a des personnes sur ta ligne de production. Ce n'est pas forcément le temps pendant lequel ta machine fonctionne. Pour obtenir le temps requis, qui sert normalement de base au calcul du TRS, on va enlever du temps d'ouverture les arrêts planifiés. Donc, les temps consacrés au changement d'outils sur une machine pour passer d'une production à une autre, les arrêts pour réparation pour la maintenance, ce genre de choses. Il y a des entreprises où on prend comme référence au TRS le temps d'ouverture, puisque les équipes sont tout autant objectivées sur la performance de, justement, leur changement d'outils, des temps de maintenance, d'optimiser tout ce qui va faire partie de la vie de la ligne de production. Le problème principal que j'y vois, c'est qu'on rajoute encore une autre information qui va encore diluer l'information montrée par le TRS. L'optimisation finalement des arrêts est une composante qu'il sera intéressante d'aller challenger pour les équipes qui en sont responsables, soit au niveau de la maintenance, soit au niveau des équipes qui vont faire la planification et l'ordonnancement des différents types de production. Mais est-ce que cette information est utile pour tous ? Est-ce que finalement, ça ne va pas venir polluer ? les personnes sur ligne qui vont plutôt jouer sur les réglages machine pour que la machine tourne toujours à la bonne vitesse et toujours le temps prévu, hors arrêt planifié, ou de dévier un maximum de pièces bonnes et qu'il n'y ait pas de retravail des pièces à faire derrière. Donc voilà, ça c'est une première chose qui risque effectivement de diluer le temps. Et une autre erreur que l'on peut voir aussi, c'est de confondre temps d'ouverture et temps total. Parce que le temps total, c'est la journée de 24 heures. Si tu n'as pas des équipes toute la journée, si ton entreprise travaille en une seule équipe ou en deux huit, il peut y avoir une partie de la journée où personne ne travaille et donc il n'y a pas de raison de prendre cette partie de la journée en compte dans le calcul de ton TRS. Ce genre d'erreur arrive régulièrement dans des entreprises où tous les jours il n'y a pas le même nombre d'équipes qui travaillent. Parce qu'il n'y a pas le besoin ou parce que les équipes sont allégées le week-end, il peut y avoir une équipe qui ne travaille pas. Et donc, il faut revoir son calcul du TRS pour ce jour-là. Si on laisse en référence le temps total de 24 heures, on risque d'avoir un TRS qui tombe en chute libre et de démotiver les équipes alors qu'il y a 8 heures où ils ne pouvaient de toute façon rien faire pour améliorer ce TRS-là. J'ajouterais même que si on prend en référence, en temps de référence, le temps d'ouverture à la place du temps requis, on n'est plus sur le calcul du même indicateur. Ce n'est plus le TRS, mais le TRG, le taux de rendement global. Et là, effectivement, on va pouvoir objectiver sur cet indicateur-là des personnes qui vont être impliquées dans l'organisation de la balance production-maintenance ou de l'organisation de production en termes d'ordonnancement, de mettre la production dans un sens logique pour que les temps de changement d'outils soient les plus simples et les plus rapides possibles. Si on prend comme temps de référence le temps total, donc la journée de 24 heures, on est sur le taux de rendement économique. Et là, pour optimiser cet indicateur, on va être sur des décisions d'organisation plus lourdes, de savoir est-ce que je dois ouvrir une équipe supplémentaire pour continuer à améliorer mon taux de rendement économique. Mais ça, c'est des décisions qui vont intervenir quand on a déjà bien optimisé son TRS. Le but, c'est d'arriver à produire au maximum de ses capacités sur les équipes déjà en place. Il est plus intéressant d'aller chercher un TRS optimisé sur un même nombre de personnes qui travaillent déjà sur les équipes en place que d'aller ouvrir une équipe supplémentaire qui entraînera forcément des plus gros coûts de main d'œuvre parce qu'il faudra avoir une équipe en plus. Voilà donc les erreurs qui sont faites régulièrement. Et puis en plus de ça, on va aussi avoir la difficulté à identifier ce qu'est un temps d'arrêt planifié et non planifié. Parce qu'au final, les temps planifiés, on peut très bien les suivre sur un calendrier. Mais derrière, est-ce qu'ils vont arriver exactement à l'heure prévue ? Est-ce qu'ils vont être exactement du temps prévu initialement ? Est-ce qu'ils vont être un peu plus courts, un petit peu plus longs ? Tout ça, c'est une mécanique qui est très difficile à suivre à la main et qu'on peut aller faciliter avec des solutions numériques pour aller finalement récupérer les temps d'arrêt réels d'une machine, de les comparer avec un calendrier d'arrêt planifié de la même machine. et d'aller voir si on a été plus rapide, moins rapide, et finalement de compter en arrêt planifié, ce qui effectivement a été prévu dès le départ, et de compter en arrêt non planifié, tout ce qui sort de ces arrêts planifiés, ou même ce qui va dépasser pour un arrêt planifié. Une intervention de maintenance qui va prendre plus de temps que prévu, ce qui va dépasser, va être compté comme un arrêt non prévu. La machine aurait dû tourner à ce moment-là, elle ne tourne pas, c'est quelque chose qu'il faudra prendre en compte et qu'il faudra optimiser dans le TRS. On va voir exactement maintenant comment on peut améliorer sa production avec le TRS et surtout en s'intéressant aux trois sous-indicateurs qu'il compose. Parce qu'effectivement... Si on affiche juste le TRS sur notre ligne de production, OK, j'ai 65% de TRS, je fais quoi pour l'améliorer ? Déjà, en le découpant en trois, on peut avoir notre indicateur de disponibilité opérationnelle, de performance et de qualité. Au niveau de la disponibilité opérationnelle, ce qui va nous intéresser, c'est de comprendre pourquoi la machine s'arrête. Est-ce qu'elle va s'arrêter justement parce que c'est juste le changement d'outil qui a été plus long ? Dans ce cas-là... Si c'est ça la cause qui revient le plus souvent, il faut voir à optimiser le changement d'outil. Est-ce qu'on a prévu trop peu de temps ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est cette partie-là qu'il faut aller creuser. Est-ce qu'elle s'arrête parce qu'il y a une casse-pièce, un mauvais réglage pendant la production ? Mauvais réglage, ça pourrait renvoyer aussi au changement d'outil qui n'a pas été fait correctement. Peut-être qu'on a eu un changement d'outil qui a été fait très vite, mais pas de manière optimale. et du coup, il y a eu des réajustements à faire derrière. Ce qui a entraîné un arrêt de la machine. Ou alors, est-ce que la machine s'arrête parce que j'ai une pénurie de matière première, donc la machine n'est plus en mesure de produire. J'ai un stock en pied de ligne qui est plein, donc si je continue à produire, ça va déborder, je ne le veux pas, donc ma machine s'arrête. Tout ça, ça va nous permettre de savoir sur quoi il va falloir que j'intervienne. Est-ce que ce sont des problématiques organisationnelles ? Je dois vider mon stock plus tôt ? Je dois m'arranger pour avoir toujours de la matière première ? Ou est-ce que ce sont des problématiques liées à la machine ? Est-ce que j'ai des réglages réguliers à faire pendant le travail ? Qu'est-ce qui se passe concrètement pendant le cycle de ma production pour que j'ai des arrêts fréquents ? C'est ce sur quoi on va vouloir se pencher avec la disponibilité opérationnelle. En plus, si les problèmes de disponibilité opérationnelle interviennent sur la machine critique, donc la machine la plus lente de votre ligne de production, c'est toute la ligne qui est impactée par un arrêt de la machine critique. Donc... Si on a un arrêt de la machine critique parce qu'il n'y a pas assez de pièces en entrée ou parce que le stock pied de ligne est vide, c'est un vrai problème global pour la ligne de production. C'est très important de pouvoir bien découper notre disponibilité opérationnelle et de savoir que c'est la disponibilité opérationnelle qui pose le plus gros problème sur le TRS pour agir correctement et au bon endroit, pour mettre les efforts au bon endroit. Ensuite, on va avoir la performance. La performance, ça va être... Le rapport entre la vitesse à laquelle tourne réellement la machine et la vitesse à laquelle elle aurait dû tourner. Alors déjà, ce qu'on peut dire sur cet indicateur-là, c'est que c'est le seul qui peut être supérieur à 100%. Une machine peut potentiellement tourner plus vite que ce qui était prévu. Très honnêtement, si ça arrive très souvent, c'est peut-être que la cadence nominale a été sous-estimée. Ça, il faudra creuser. Cet indicateur va nous permettre de nous interroger si effectivement il est... très en dessous de ce qui est attendu, si la vitesse de la machine est très en dessous de ce qui est attendu, de ce qui se passe. Est-ce que quand j'augmente la vitesse, ma machine s'arrête trop souvent ? Est-ce que ma machine est trop vieille, qu'elle n'est plus capable de tenir cette cadence nominale ? On va aller réfléchir à ce qui pose problème dans le fonctionnement de cette machine. Ça peut être aussi des machines polyvalentes où, finalement, le changement d'un produit à un autre fait qu'on n'a pas encore trouvé Merci. parfaitement le bon réglage pour que sur le nouveau produit, la machine tourne aussi vite que sur l'ancien. C'est des petites choses qui peuvent donner lieu à des ajustements permanents, mais c'est important de le savoir que notre TRS peut être plombée par une machine qui ne tourne pas à la vitesse à laquelle on a prévu. Si effectivement on se rend compte que notre machine, ce n'est pas possible qu'elle tourne à la vitesse prévue, il faut revoir sa cadence nominale, parce qu'en fait ça ne sert à rien de prévoir, de produire ... tant d'articles sur tant de temps si on n'en est pas capable. Donc aussi très important de savoir est-ce qu'on arrive à tenir la cadence ou pas. La dernière partie, c'est la qualité. La qualité, c'est le rapport entre le nombre de pièces bonnes qui sortent de la ligne de production et le nombre de pièces totales qui sortent de la ligne de production. Donc est-ce que toutes les pièces qui sortent sont conformes ou non ? Là encore, un petit peu comme dans la disponibilité opérationnelle, ce qui va être intéressant, c'est de classifier pourquoi la pièce n'est pas conforme. et d'aller creuser dans le détail quels sont les défauts les plus courants. Est-ce que ça va être des défauts de peinture ? Est-ce que ça va être des défauts de découpe ? Et d'aller voir dans le système, dans la ligne de production, quelle est la machine qui est responsable du plus grand nombre de défauts pour aller les traiter un par un et d'augmenter notre taux de qualité au fur et à mesure en attaquant les actions prioritaires en premier. Maintenant qu'on a bien compris les trois sous-indicateurs du TRS, on voit que les affichés... aux différentes équipes de manière scindée, va permettre des réactions beaucoup plus pertinentes, parce qu'on va savoir exactement ce qui se cache derrière le TRS et comment on va pouvoir l'optimiser. On peut tout à fait avoir un TRS global qui est montré à toutes les équipes, parce qu'on veut engager globalement ces équipes vers un TRS optimisé. C'est très important. Mais si on veut parler vraiment d'indicateurs opérationnel qui va nous permettre de prendre les bonnes décisions au quotidien, alors on va s'intéresser vraiment à sa découpe, à sa présentation sous forme de sous-indicateur pour que les équipes puissent prendre les bonnes décisions n'importe quand. Et on peut même impliquer, effectivement, comme on en a déjà parlé un peu plus tôt, les équipes de maintenance. Parce qu'elles aussi, elles vont avoir des moments où elles vont intervenir sur la ligne de production. où le but va être d'avoir un minimum de temps d'arrêt et d'optimiser les temps d'arrêt qui sont déjà prévus. Le but, c'est que la ligne puisse produire le plus longtemps possible. Donc, ça va être un indicateur en tant que tel, d'aller voir est-ce que mes temps d'arrêt liés à la maintenance, est-ce que les temps sont tenus, est-ce que je peux faire mieux ? Le but, c'est toujours d'aller vers une usine qui produit le mieux possible. En fait, en résumé, le TRS en tant que tel, c'est un super indicateur. On va s'en servir pour la communication, on va s'en servir pour aller voir des tendances globalement d'efficacité de ces lignes de production. Mais en opérationnel, et si on veut encourager ces équipes à pouvoir prendre les bonnes informations, il faut vraiment présenter une vision éclatée de l'indicateur pour qu'on puisse prendre les bonnes décisions en permanence. Comme petit conseil actionnable du jour, je t'invite à aller revoir le calcul actuel de ton TRS. Est-ce qu'il répond bien à la définition ? Est-ce qu'il répond bien à ce que toi tu attends du taux de rendement synthétique ? Parce que ça aussi c'est important. Il faut que le calcul que tu fais, il ait du sens pour ton entreprise. Il faut qu'il ait du sens par rapport à ce que tes équipes en font derrière. Un indicateur et une définition générique, c'est très bien, ça peut permettre de savoir ce qu'on en fait. Mais ce qui est important aussi, c'est de ce que toi tu vas en faire. Et c'est là où je t'invite à aller regarder si c'est bien en ligne avec ce que tu en attends. Et le deuxième point. Je t'inviterai à regarder si tu as déjà en ta possession tout ce dont tu as besoin pour calculer et analyser les sous-indicateurs du TRS et si tu peux les exploiter sur ta ligne de production et prendre les bonnes décisions. Je te laisse sur ces réflexions et je te dis à très bientôt. Et voilà, c'est la fin de cet épisode d'Osez l'Efficacité. Je serais curieuse de savoir ce que tu en as pensé. En tout cas, si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à laisser un commentaire et à donner un avis 5 étoiles. Ça m'aide énormément. Tu peux aussi me suivre et me contacter sur LinkedIn. et Instagram pour continuer la discussion. Je serai ravie d'échanger avec toi. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode plein de conseils et d'astuces pour oser l'efficacité. À très vite !

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Dans la vie, on ADORE compliquer des choses hyper simples. Et dans l'industrie, c'est presque une tradition 😅


On fait une montagne de l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la performance industrielle 👇


Le Taux de Rendement Synthétique... TRS pour les intimes.


Un acronyme obscur pour un concept simple.


Et la définition du calcul est souvent présentée comme bien compliquée parce qu'on est des "geeks".

Alors que c'est hyper facile à comprendre.

Le problème, c'est qu'on ne l'a jamais expliqué de manière accessible, alors que c'est un des indicateurs phares des processus industriels.

Il finit par être mal appliqué, ou pas du tout 🫠

Et cela peut avoir des conséquences désastreuses sur l'efficacité de ta ligne de production.

C'est pourquoi je t'explique toutes les nuances du TRS pour bien l'appliquer à ton atelier de production dans l'épisode du jour !


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  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue dans Oser l'Efficacité. Moi, c'est Perrine Thiebaud, passionnée d'optimisation et de performance depuis plus de 10 ans et fondatrice de Digitik. J'en ai marre de voir des processus qui patinent, des pertes de temps récurrentes, des empilements d'outils irréfléchis. On met des pansements partout, alors qu'un check-up général serait plus que nécessaire. Dans ce podcast, je partage avec vous mes outils, méthodes et analyses pour simplifier, améliorer et booster vos performances. Seule ou avec mes invités ? On explore comment rendre vos processus plus efficaces et adaptés à vos besoins. Et quand la base est bien saine, on parle aussi d'outils numériques. Alors, et à oser l'efficacité et à vraiment faire la différence, c'est parti ! Dans ce deuxième épisode de Oser l'efficacité, on va parler du TRS. Alors attention, j'ai utilisé un acronyme alors que j'avais promis que dans ce podcast, on ne parlait pas de jargon. Mais pour le coup, l'indicateur s'appelle comme ça. et on va aller creuser justement ce que l'acronyme veut dire. Parce que clairement, parler de TRS quand on est sur un podcast qui parle d'efficacité, de préférence pour l'industrie, on ne peut pas vraiment y couper. Alors, qu'est-ce que ça veut dire TRS ? TRS, c'est le taux de rendement synthétique. C'est un taux, donc qui va s'exprimer en pourcents, qui parle de rendement, donc quelque part l'efficacité de ta ligne de production, synthétique. Et c'est ça en particulier qui va nous intéresser et c'est aussi pour ça que je chasse un petit peu cet indicateur. Parce que synthétique, ça vient de synthèse. C'est qu'ils synthétisent plusieurs informations. Et souvent, quand des prospects viennent me voir, ils veulent absolument avoir de l'aide pour afficher, calculer leur TRS. Et pourtant, ce n'est pas toujours le bon indicateur pour eux. Ce n'est pas toujours le bon élément à afficher à leurs équipes parce que finalement, on ne sait pas trop, une fois qu'on connaît le TRS, quelle est la bonne action à mener pour aller l'améliorer. Dans l'épisode d'aujourd'hui, On va s'intéresser justement aux composantes du TRS, aux erreurs fréquentes dans son calcul et à son importance sur la ligne de production et comment en faire bénéficier au maximum tes équipes pour en tirer une meilleure partie tout simplement. Alors pour bien comprendre le TRS, on va revenir à la définition. TRS, taux de rendement synthétique, ou en anglais OIE, Overall Equipment Efficiency, l'efficacité des équipements. Une fois qu'on a dit ça, on n'est quand même pas bien avancé sur comment on le calcule. La définition du TRS, elle est admise pour tous, elle est fixe. C'est le temps utile divisé par le temps requis. Oui, ça ne nous apporte pas grand chose. Il va quand même falloir qu'on explique un peu plus ce qu'est le temps utile et ce qu'est le temps requis. Le temps utile, c'est le temps théorique que tu aurais mis à produire les pièces bonnes que tu as réellement produites. Effectivement, quand tu produis des pièces, tu en produis des bonnes, des pas bonnes, des qui vont être travaillées. Tu ne peux pas directement récupérer le temps où tu n'aurais produit que les pièces bonnes. Mais le calcul est assez simple. Tu prends les pièces bonnes qui sont sorties de ta ligne, que tu divises par la cadence nominale de ta machine. Et là, tu obtiens le temps théorique que tu aurais dû mettre pour faire ces pièces bonnes. Le temps requis, c'est le temps pendant lequel ta machine était censée fonctionner. Donc, plus ! ton temps utile se rapproche de ton temps requis, plus ton TRS est proche de 100% et plus ta machine est efficace, fonctionne bien. Mais en fait, dans cet indicateur, il y a trois composantes. Il y a la disponibilité opérationnelle, qui est en fait le temps où ta machine tourne réellement par rapport au temps où elle aurait dû tourner. Il y a la performance, donc la vitesse à laquelle ta machine tourne par rapport à la vitesse à laquelle elle aurait dû tourner. et la qualité, le nombre de pièces bonnes produites par rapport au nombre de pièces totales produites. La multiplication de ces trois composantes va effectivement nous donner le TRS. Mais ces trois composantes vont avoir des causes différentes, et donc des actions pour les améliorer qui sont différentes. Montrer le TRS dans sa globalité, c'est potentiellement cacher une partie du détail de l'information et que les équipes qui vont devoir agir Pour améliorer le TRS, ne sache pas exactement justement sur quelles composantes agir. Dans les erreurs classiques pour calcul TRS, on retrouve souvent une confusion entre le temps d'ouverture et le temps requis. Alors, temps d'ouverture et temps requis, qu'est-ce que c'est ? Le temps d'ouverture, c'est le temps sur lequel il y a des personnes sur ta ligne de production. Ce n'est pas forcément le temps pendant lequel ta machine fonctionne. Pour obtenir le temps requis, qui sert normalement de base au calcul du TRS, on va enlever du temps d'ouverture les arrêts planifiés. Donc, les temps consacrés au changement d'outils sur une machine pour passer d'une production à une autre, les arrêts pour réparation pour la maintenance, ce genre de choses. Il y a des entreprises où on prend comme référence au TRS le temps d'ouverture, puisque les équipes sont tout autant objectivées sur la performance de, justement, leur changement d'outils, des temps de maintenance, d'optimiser tout ce qui va faire partie de la vie de la ligne de production. Le problème principal que j'y vois, c'est qu'on rajoute encore une autre information qui va encore diluer l'information montrée par le TRS. L'optimisation finalement des arrêts est une composante qu'il sera intéressante d'aller challenger pour les équipes qui en sont responsables, soit au niveau de la maintenance, soit au niveau des équipes qui vont faire la planification et l'ordonnancement des différents types de production. Mais est-ce que cette information est utile pour tous ? Est-ce que finalement, ça ne va pas venir polluer ? les personnes sur ligne qui vont plutôt jouer sur les réglages machine pour que la machine tourne toujours à la bonne vitesse et toujours le temps prévu, hors arrêt planifié, ou de dévier un maximum de pièces bonnes et qu'il n'y ait pas de retravail des pièces à faire derrière. Donc voilà, ça c'est une première chose qui risque effectivement de diluer le temps. Et une autre erreur que l'on peut voir aussi, c'est de confondre temps d'ouverture et temps total. Parce que le temps total, c'est la journée de 24 heures. Si tu n'as pas des équipes toute la journée, si ton entreprise travaille en une seule équipe ou en deux huit, il peut y avoir une partie de la journée où personne ne travaille et donc il n'y a pas de raison de prendre cette partie de la journée en compte dans le calcul de ton TRS. Ce genre d'erreur arrive régulièrement dans des entreprises où tous les jours il n'y a pas le même nombre d'équipes qui travaillent. Parce qu'il n'y a pas le besoin ou parce que les équipes sont allégées le week-end, il peut y avoir une équipe qui ne travaille pas. Et donc, il faut revoir son calcul du TRS pour ce jour-là. Si on laisse en référence le temps total de 24 heures, on risque d'avoir un TRS qui tombe en chute libre et de démotiver les équipes alors qu'il y a 8 heures où ils ne pouvaient de toute façon rien faire pour améliorer ce TRS-là. J'ajouterais même que si on prend en référence, en temps de référence, le temps d'ouverture à la place du temps requis, on n'est plus sur le calcul du même indicateur. Ce n'est plus le TRS, mais le TRG, le taux de rendement global. Et là, effectivement, on va pouvoir objectiver sur cet indicateur-là des personnes qui vont être impliquées dans l'organisation de la balance production-maintenance ou de l'organisation de production en termes d'ordonnancement, de mettre la production dans un sens logique pour que les temps de changement d'outils soient les plus simples et les plus rapides possibles. Si on prend comme temps de référence le temps total, donc la journée de 24 heures, on est sur le taux de rendement économique. Et là, pour optimiser cet indicateur, on va être sur des décisions d'organisation plus lourdes, de savoir est-ce que je dois ouvrir une équipe supplémentaire pour continuer à améliorer mon taux de rendement économique. Mais ça, c'est des décisions qui vont intervenir quand on a déjà bien optimisé son TRS. Le but, c'est d'arriver à produire au maximum de ses capacités sur les équipes déjà en place. Il est plus intéressant d'aller chercher un TRS optimisé sur un même nombre de personnes qui travaillent déjà sur les équipes en place que d'aller ouvrir une équipe supplémentaire qui entraînera forcément des plus gros coûts de main d'œuvre parce qu'il faudra avoir une équipe en plus. Voilà donc les erreurs qui sont faites régulièrement. Et puis en plus de ça, on va aussi avoir la difficulté à identifier ce qu'est un temps d'arrêt planifié et non planifié. Parce qu'au final, les temps planifiés, on peut très bien les suivre sur un calendrier. Mais derrière, est-ce qu'ils vont arriver exactement à l'heure prévue ? Est-ce qu'ils vont être exactement du temps prévu initialement ? Est-ce qu'ils vont être un peu plus courts, un petit peu plus longs ? Tout ça, c'est une mécanique qui est très difficile à suivre à la main et qu'on peut aller faciliter avec des solutions numériques pour aller finalement récupérer les temps d'arrêt réels d'une machine, de les comparer avec un calendrier d'arrêt planifié de la même machine. et d'aller voir si on a été plus rapide, moins rapide, et finalement de compter en arrêt planifié, ce qui effectivement a été prévu dès le départ, et de compter en arrêt non planifié, tout ce qui sort de ces arrêts planifiés, ou même ce qui va dépasser pour un arrêt planifié. Une intervention de maintenance qui va prendre plus de temps que prévu, ce qui va dépasser, va être compté comme un arrêt non prévu. La machine aurait dû tourner à ce moment-là, elle ne tourne pas, c'est quelque chose qu'il faudra prendre en compte et qu'il faudra optimiser dans le TRS. On va voir exactement maintenant comment on peut améliorer sa production avec le TRS et surtout en s'intéressant aux trois sous-indicateurs qu'il compose. Parce qu'effectivement... Si on affiche juste le TRS sur notre ligne de production, OK, j'ai 65% de TRS, je fais quoi pour l'améliorer ? Déjà, en le découpant en trois, on peut avoir notre indicateur de disponibilité opérationnelle, de performance et de qualité. Au niveau de la disponibilité opérationnelle, ce qui va nous intéresser, c'est de comprendre pourquoi la machine s'arrête. Est-ce qu'elle va s'arrêter justement parce que c'est juste le changement d'outil qui a été plus long ? Dans ce cas-là... Si c'est ça la cause qui revient le plus souvent, il faut voir à optimiser le changement d'outil. Est-ce qu'on a prévu trop peu de temps ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est cette partie-là qu'il faut aller creuser. Est-ce qu'elle s'arrête parce qu'il y a une casse-pièce, un mauvais réglage pendant la production ? Mauvais réglage, ça pourrait renvoyer aussi au changement d'outil qui n'a pas été fait correctement. Peut-être qu'on a eu un changement d'outil qui a été fait très vite, mais pas de manière optimale. et du coup, il y a eu des réajustements à faire derrière. Ce qui a entraîné un arrêt de la machine. Ou alors, est-ce que la machine s'arrête parce que j'ai une pénurie de matière première, donc la machine n'est plus en mesure de produire. J'ai un stock en pied de ligne qui est plein, donc si je continue à produire, ça va déborder, je ne le veux pas, donc ma machine s'arrête. Tout ça, ça va nous permettre de savoir sur quoi il va falloir que j'intervienne. Est-ce que ce sont des problématiques organisationnelles ? Je dois vider mon stock plus tôt ? Je dois m'arranger pour avoir toujours de la matière première ? Ou est-ce que ce sont des problématiques liées à la machine ? Est-ce que j'ai des réglages réguliers à faire pendant le travail ? Qu'est-ce qui se passe concrètement pendant le cycle de ma production pour que j'ai des arrêts fréquents ? C'est ce sur quoi on va vouloir se pencher avec la disponibilité opérationnelle. En plus, si les problèmes de disponibilité opérationnelle interviennent sur la machine critique, donc la machine la plus lente de votre ligne de production, c'est toute la ligne qui est impactée par un arrêt de la machine critique. Donc... Si on a un arrêt de la machine critique parce qu'il n'y a pas assez de pièces en entrée ou parce que le stock pied de ligne est vide, c'est un vrai problème global pour la ligne de production. C'est très important de pouvoir bien découper notre disponibilité opérationnelle et de savoir que c'est la disponibilité opérationnelle qui pose le plus gros problème sur le TRS pour agir correctement et au bon endroit, pour mettre les efforts au bon endroit. Ensuite, on va avoir la performance. La performance, ça va être... Le rapport entre la vitesse à laquelle tourne réellement la machine et la vitesse à laquelle elle aurait dû tourner. Alors déjà, ce qu'on peut dire sur cet indicateur-là, c'est que c'est le seul qui peut être supérieur à 100%. Une machine peut potentiellement tourner plus vite que ce qui était prévu. Très honnêtement, si ça arrive très souvent, c'est peut-être que la cadence nominale a été sous-estimée. Ça, il faudra creuser. Cet indicateur va nous permettre de nous interroger si effectivement il est... très en dessous de ce qui est attendu, si la vitesse de la machine est très en dessous de ce qui est attendu, de ce qui se passe. Est-ce que quand j'augmente la vitesse, ma machine s'arrête trop souvent ? Est-ce que ma machine est trop vieille, qu'elle n'est plus capable de tenir cette cadence nominale ? On va aller réfléchir à ce qui pose problème dans le fonctionnement de cette machine. Ça peut être aussi des machines polyvalentes où, finalement, le changement d'un produit à un autre fait qu'on n'a pas encore trouvé Merci. parfaitement le bon réglage pour que sur le nouveau produit, la machine tourne aussi vite que sur l'ancien. C'est des petites choses qui peuvent donner lieu à des ajustements permanents, mais c'est important de le savoir que notre TRS peut être plombée par une machine qui ne tourne pas à la vitesse à laquelle on a prévu. Si effectivement on se rend compte que notre machine, ce n'est pas possible qu'elle tourne à la vitesse prévue, il faut revoir sa cadence nominale, parce qu'en fait ça ne sert à rien de prévoir, de produire ... tant d'articles sur tant de temps si on n'en est pas capable. Donc aussi très important de savoir est-ce qu'on arrive à tenir la cadence ou pas. La dernière partie, c'est la qualité. La qualité, c'est le rapport entre le nombre de pièces bonnes qui sortent de la ligne de production et le nombre de pièces totales qui sortent de la ligne de production. Donc est-ce que toutes les pièces qui sortent sont conformes ou non ? Là encore, un petit peu comme dans la disponibilité opérationnelle, ce qui va être intéressant, c'est de classifier pourquoi la pièce n'est pas conforme. et d'aller creuser dans le détail quels sont les défauts les plus courants. Est-ce que ça va être des défauts de peinture ? Est-ce que ça va être des défauts de découpe ? Et d'aller voir dans le système, dans la ligne de production, quelle est la machine qui est responsable du plus grand nombre de défauts pour aller les traiter un par un et d'augmenter notre taux de qualité au fur et à mesure en attaquant les actions prioritaires en premier. Maintenant qu'on a bien compris les trois sous-indicateurs du TRS, on voit que les affichés... aux différentes équipes de manière scindée, va permettre des réactions beaucoup plus pertinentes, parce qu'on va savoir exactement ce qui se cache derrière le TRS et comment on va pouvoir l'optimiser. On peut tout à fait avoir un TRS global qui est montré à toutes les équipes, parce qu'on veut engager globalement ces équipes vers un TRS optimisé. C'est très important. Mais si on veut parler vraiment d'indicateurs opérationnel qui va nous permettre de prendre les bonnes décisions au quotidien, alors on va s'intéresser vraiment à sa découpe, à sa présentation sous forme de sous-indicateur pour que les équipes puissent prendre les bonnes décisions n'importe quand. Et on peut même impliquer, effectivement, comme on en a déjà parlé un peu plus tôt, les équipes de maintenance. Parce qu'elles aussi, elles vont avoir des moments où elles vont intervenir sur la ligne de production. où le but va être d'avoir un minimum de temps d'arrêt et d'optimiser les temps d'arrêt qui sont déjà prévus. Le but, c'est que la ligne puisse produire le plus longtemps possible. Donc, ça va être un indicateur en tant que tel, d'aller voir est-ce que mes temps d'arrêt liés à la maintenance, est-ce que les temps sont tenus, est-ce que je peux faire mieux ? Le but, c'est toujours d'aller vers une usine qui produit le mieux possible. En fait, en résumé, le TRS en tant que tel, c'est un super indicateur. On va s'en servir pour la communication, on va s'en servir pour aller voir des tendances globalement d'efficacité de ces lignes de production. Mais en opérationnel, et si on veut encourager ces équipes à pouvoir prendre les bonnes informations, il faut vraiment présenter une vision éclatée de l'indicateur pour qu'on puisse prendre les bonnes décisions en permanence. Comme petit conseil actionnable du jour, je t'invite à aller revoir le calcul actuel de ton TRS. Est-ce qu'il répond bien à la définition ? Est-ce qu'il répond bien à ce que toi tu attends du taux de rendement synthétique ? Parce que ça aussi c'est important. Il faut que le calcul que tu fais, il ait du sens pour ton entreprise. Il faut qu'il ait du sens par rapport à ce que tes équipes en font derrière. Un indicateur et une définition générique, c'est très bien, ça peut permettre de savoir ce qu'on en fait. Mais ce qui est important aussi, c'est de ce que toi tu vas en faire. Et c'est là où je t'invite à aller regarder si c'est bien en ligne avec ce que tu en attends. Et le deuxième point. Je t'inviterai à regarder si tu as déjà en ta possession tout ce dont tu as besoin pour calculer et analyser les sous-indicateurs du TRS et si tu peux les exploiter sur ta ligne de production et prendre les bonnes décisions. Je te laisse sur ces réflexions et je te dis à très bientôt. Et voilà, c'est la fin de cet épisode d'Osez l'Efficacité. Je serais curieuse de savoir ce que tu en as pensé. En tout cas, si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à laisser un commentaire et à donner un avis 5 étoiles. Ça m'aide énormément. Tu peux aussi me suivre et me contacter sur LinkedIn. et Instagram pour continuer la discussion. Je serai ravie d'échanger avec toi. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode plein de conseils et d'astuces pour oser l'efficacité. À très vite !

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