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Lydie Dupuy, autrice et compositrice pour le jeune public cover
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Entretiens avec des auteurs, compositeurs, éditeurs Sacem

Lydie Dupuy, autrice et compositrice pour le jeune public

Lydie Dupuy, autrice et compositrice pour le jeune public

10min |24/11/2023
Play
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Description

« Ce qui m’a séduit dans la musique, c’est la connexion avec le jeune public et la capacité à transmettre des émotions. »
Compositrice et autrice, Lydie Dupuy charme les oreilles de nos enfants avec ses créations musicales ludiques. Plurielle, sa musique oscille entre jazz, pop-rock, irish-punk-rock et chanson française. Elle s’entoure sur scène comme en studio d’interprètes et musiciens fidèles, qui partagent ses influences.
Lydie Dupuy nous présente son quotidien de créatrice, ainsi que sa passion et sa motivation à écrire et jouer pour les nouvelles générations. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Regards ça s'aime, le podcast. Point de vue de créatrice et de créateur.

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Lydie Dupuis. Je suis musicienne, autrice, compositrice et aussi quand même un peu directrice artistique parce que j'écris mes spectacles en collaboration avec... d'autres auteurs et autrices. Tout ça, en grande majorité pour le jeune public. Je suis tombée dans la musique via la danse. Dans la famille, on écoute quand même de la musique, mais il n'y a pas de musicien. Et à 4 ans, mes parents m'ont inscrite en cours de danse moderne jazz et j'ai tout de suite aimé, dès la première année, je crois, mettre les pieds sur scène. En fait, ce qui m'a attirée en premier, c'était vraiment le rapport avec le public et l'émotion qu'on me pouvait transmettre. Enfin, cet échange qu'il y avait avec le public. Et je me rends compte aujourd'hui d'ailleurs que c'est ce qui me tient. Et sans le public, c'est difficile. Comme je disais, j'ai fait de la danse pendant 7 ans, je crois. La dernière année, j'ai commencé des cours de musique. Et puis, mes parents n'avaient pas les moyens de me payer les deux. Donc, j'ai dû choisir et j'ai choisi la musique. J'ai commencé avec du synthétiseur. Donc, un petit clavier avec des boîtes à rythme. On apprend aussi des accords. Et puis, au bout de 2-3 ans, je me suis formée un peu plus en piano classique et j'ai été attirée par le jazz. Et là, j'ai tenté de rentrer au conservatoire de Saint-Etienne, dans le département de jazz. J'avais, je devais avoir 14 ans, je crois. Voilà, puis de fil en aiguille, la batterie m'attirant. Le conservatoire, il y avait de la place en batterie de jazz, donc j'ai tenté l'entrée, j'ai réussi. Et puis, c'est devenu mon instrument principal. Et en même temps, je n'ai jamais lâché le piano. J'ai fait un peu de guitare, j'ai fait un peu de tuba. J'ai bien aimé toucher à tout. Parce que pour moi, la musique, c'est un tout. Presque depuis le début, j'ai senti que je pouvais en vivre. Mais on m'a beaucoup mis de barrières. Et je crois que j'aime bien franchir les barrières. Peut-être que si on ne m'en avait pas mis, je n'y serais pas allée. Je me souviens d'ailleurs d'une conseillère d'orientation en classe de 3ème qui m'a dit, vous voulez vivre de la musique ? Ce n'est pas possible. Il n'y a que 30 personnes en France qui en vivent actuellement. C'était dans les années 90. Donc, il faut choisir un métier. Voilà. Ma famille, même s'ils me soutenaient, ils appréhendaient quand même mon avenir. Et puis, ils m'ont transmis cette appréhension. Après le bac, je me suis plutôt orientée vers des études pédagogiques. passé un diplôme de musicienne intervenante au centre de formation des musiciens intervenants de Lyon, que j'ai obtenu en 2007. Et en fait, c'est une super formation où on apprend non seulement à enseigner, à transmettre, mais où on apprend aussi à trouver ses limites et à les dépasser. Et du coup, à créer aussi beaucoup. Et ça a ravivé cette flamme de vouloir vivre vraiment de la musique et du spectacle. Et quelques années après, avec mon premier spectacle, j'ai ouvert mes premiers droits à l'intermittence. Et puis, c'est là que j'ai commencé à écrire vraiment des choses que j'avais envie de dire pour les enfants. En fait, ça va peut-être vous paraître bizarre, mais pour moi, les enfants, c'est une porte d'entrée vers l'adulte qui a oublié sa part d'enfant. Un de mes albums, Nanan, quand je l'ai écrit, c'était suite à une remarque d'assistante maternelle. Je faisais de la musique dans un relais d'assistante maternelle qui m'a dit « mais qu'est-ce qu'on peut faire écouter aux enfants ? » Et moi, ça me paraissait bizarre comme question. Je dis « bah tout, vraiment » . Et je me suis dit, si elle me pose la question, c'est peut-être qu'il y a plein d'autres personnes qui n'osent pas faire écouter certaines choses aux enfants. Et puis peut-être qu'ils s'interdisent eux aussi d'écouter certains styles. Et à ce moment-là, je faisais pas mal de jazz. Et du coup, j'ai écrit des chansons qui ont été arrangées en jazz. On a fait un album, un concert qui a toujours lieu. Et je crois qu'on a un peu gagné le pari d'emmener les adultes voir du jazz via les enfants. Pour moi, les enfants, c'est vraiment un accès au tout public, et c'est ça qui me tient, c'est ça qui me donne envie d'écrire encore. Aujourd'hui,

  • Speaker #2

    je dépose le temps,

  • Speaker #1

    j'espère,

  • Speaker #2

    car un seul, tousse jusqu'au bout des doigts. Un baiser par là, un léger moment de stress, je dépose une caresse, douce jusqu'au bout des doigts. Un baiser par là. Dans ce parti, il y a pas là un petit trou. Et dans ce parti, il y a pas là un nana. Dans ce parti, il y a pas là un petit trou. Et dans ce parti, il y a pas là un nana.

  • Speaker #1

    Alors actuellement, je vis principalement du spectacle où je suis sur scène. Donc mes spectacles se jouent, je joue dedans, j'en écris la musique. Parfois, je fais de la musique pour d'autres spectacles dans lesquels je joue, où je suis aussi autrice-compositrice. Je crois qu'il y a quelque chose que j'aime beaucoup, c'est quand même vraiment écrire. J'ai un peu cette sensation que plus les années vont passer et plus je vais écrire pour les autres. Parce qu'il y a des interprètes que j'adore. Je me sens toute petite à côté d'eux et d'elles et j'ai envie d'écrire pour eux. Je pense que ça va peut-être pas tout de suite, mais que petit à petit, je vais rester du côté de l'autrice-compositrice, arrangeuse éventuellement et ça, mon métier,

  • Speaker #2

    c'est de faire ce que je fais. Merci.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui en Jeune Publique on est encore vraiment sur le support et sur le beau support, sur un vrai livre avec de belles illustrations, avec un accompagnement. Dans Nanan j'ai rajouté des propositions gestuelles pour accompagner les tout-petits dans la musique, dans le mouvement. Donc en fait, la question du numérique, je ne me la pose pas encore vraiment. Je suis en train de me la poser un peu sur la communication numérique et j'ai un peu du mal à tout faire parfois, mais je me sens encore éloignée de cette question-là. L'Assasem a fait tellement de choses ces dernières années pour aider les créateurs. Moi, aujourd'hui, j'ai juste envie de remercier l'Assasem parce que déjà, toutes les aides qui sont apportées pour le jeune public, je ne suis pas sûre que j'en sois là aujourd'hui sans l'Assasem, franchement. Il y a d'autres sociétés d'auteurs qui sont en train aussi d'évoluer et dans le bon sens. Après, il y a tout l'aspect numérique où c'est encore un peu la guerre par rapport à YouTube et à toutes les plateformes qui reversent encore tellement peu de droits à tous les créateurs. J'ai l'impression que si on veut que la musique vive au travers du numérique, il ne faut pas lâcher la scène. Si on veut lui donner encore de la légitimité. Pour le coup, la baisse de fréquentation du public côté spectacle jeune public, là, pour cette reprise de saison, nous, on ne la sent pas du tout. Je jouais encore hier, on était en salle pleine. Avant-hier, on était en salle pleine, en tout public. Sur les spectacles scolaires, la moitié des écoles n'ont pas pu assister au spectacle parce qu'il n'y avait plus de place. Il y a un mois, on a joué aussi en complet. Et là, moi, je vous parle de lieu, on est... Donc, en jeune public, pour nous, c'est reparti. Mon coup de baguette magique servirait à ce qu'il n'y ait plus de distinction entre les hommes et les femmes dans la musique et que ça ne devienne plus un sujet. que ce soit chef d'orchestre, en musique jazz, en musique classique, en musique actuelle, dans le jeune public. Je crois que ce n'est encore pas facile pour les femmes de trouver une place dans ce milieu-là. Quand j'en discute avec d'autres femmes, ça n'a l'air pas simple pour toutes, même pour la majorité, de se faire une place. Peut-être plus facilement en jeune public, peut-être parce qu'il paraît qu'on a une fibre maternelle, même si je n'y crois pas trop, que... On n'a plus besoin, par exemple en tant que femme, de jouer bien plus qu'un homme pour avoir la même place. Je ne parle même pas de salaire, je parle juste de place en fait.

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter le podcast du Regards SACEM. Entretien réalisé par Pascal Bertin.

Description

« Ce qui m’a séduit dans la musique, c’est la connexion avec le jeune public et la capacité à transmettre des émotions. »
Compositrice et autrice, Lydie Dupuy charme les oreilles de nos enfants avec ses créations musicales ludiques. Plurielle, sa musique oscille entre jazz, pop-rock, irish-punk-rock et chanson française. Elle s’entoure sur scène comme en studio d’interprètes et musiciens fidèles, qui partagent ses influences.
Lydie Dupuy nous présente son quotidien de créatrice, ainsi que sa passion et sa motivation à écrire et jouer pour les nouvelles générations. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Regards ça s'aime, le podcast. Point de vue de créatrice et de créateur.

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Lydie Dupuis. Je suis musicienne, autrice, compositrice et aussi quand même un peu directrice artistique parce que j'écris mes spectacles en collaboration avec... d'autres auteurs et autrices. Tout ça, en grande majorité pour le jeune public. Je suis tombée dans la musique via la danse. Dans la famille, on écoute quand même de la musique, mais il n'y a pas de musicien. Et à 4 ans, mes parents m'ont inscrite en cours de danse moderne jazz et j'ai tout de suite aimé, dès la première année, je crois, mettre les pieds sur scène. En fait, ce qui m'a attirée en premier, c'était vraiment le rapport avec le public et l'émotion qu'on me pouvait transmettre. Enfin, cet échange qu'il y avait avec le public. Et je me rends compte aujourd'hui d'ailleurs que c'est ce qui me tient. Et sans le public, c'est difficile. Comme je disais, j'ai fait de la danse pendant 7 ans, je crois. La dernière année, j'ai commencé des cours de musique. Et puis, mes parents n'avaient pas les moyens de me payer les deux. Donc, j'ai dû choisir et j'ai choisi la musique. J'ai commencé avec du synthétiseur. Donc, un petit clavier avec des boîtes à rythme. On apprend aussi des accords. Et puis, au bout de 2-3 ans, je me suis formée un peu plus en piano classique et j'ai été attirée par le jazz. Et là, j'ai tenté de rentrer au conservatoire de Saint-Etienne, dans le département de jazz. J'avais, je devais avoir 14 ans, je crois. Voilà, puis de fil en aiguille, la batterie m'attirant. Le conservatoire, il y avait de la place en batterie de jazz, donc j'ai tenté l'entrée, j'ai réussi. Et puis, c'est devenu mon instrument principal. Et en même temps, je n'ai jamais lâché le piano. J'ai fait un peu de guitare, j'ai fait un peu de tuba. J'ai bien aimé toucher à tout. Parce que pour moi, la musique, c'est un tout. Presque depuis le début, j'ai senti que je pouvais en vivre. Mais on m'a beaucoup mis de barrières. Et je crois que j'aime bien franchir les barrières. Peut-être que si on ne m'en avait pas mis, je n'y serais pas allée. Je me souviens d'ailleurs d'une conseillère d'orientation en classe de 3ème qui m'a dit, vous voulez vivre de la musique ? Ce n'est pas possible. Il n'y a que 30 personnes en France qui en vivent actuellement. C'était dans les années 90. Donc, il faut choisir un métier. Voilà. Ma famille, même s'ils me soutenaient, ils appréhendaient quand même mon avenir. Et puis, ils m'ont transmis cette appréhension. Après le bac, je me suis plutôt orientée vers des études pédagogiques. passé un diplôme de musicienne intervenante au centre de formation des musiciens intervenants de Lyon, que j'ai obtenu en 2007. Et en fait, c'est une super formation où on apprend non seulement à enseigner, à transmettre, mais où on apprend aussi à trouver ses limites et à les dépasser. Et du coup, à créer aussi beaucoup. Et ça a ravivé cette flamme de vouloir vivre vraiment de la musique et du spectacle. Et quelques années après, avec mon premier spectacle, j'ai ouvert mes premiers droits à l'intermittence. Et puis, c'est là que j'ai commencé à écrire vraiment des choses que j'avais envie de dire pour les enfants. En fait, ça va peut-être vous paraître bizarre, mais pour moi, les enfants, c'est une porte d'entrée vers l'adulte qui a oublié sa part d'enfant. Un de mes albums, Nanan, quand je l'ai écrit, c'était suite à une remarque d'assistante maternelle. Je faisais de la musique dans un relais d'assistante maternelle qui m'a dit « mais qu'est-ce qu'on peut faire écouter aux enfants ? » Et moi, ça me paraissait bizarre comme question. Je dis « bah tout, vraiment » . Et je me suis dit, si elle me pose la question, c'est peut-être qu'il y a plein d'autres personnes qui n'osent pas faire écouter certaines choses aux enfants. Et puis peut-être qu'ils s'interdisent eux aussi d'écouter certains styles. Et à ce moment-là, je faisais pas mal de jazz. Et du coup, j'ai écrit des chansons qui ont été arrangées en jazz. On a fait un album, un concert qui a toujours lieu. Et je crois qu'on a un peu gagné le pari d'emmener les adultes voir du jazz via les enfants. Pour moi, les enfants, c'est vraiment un accès au tout public, et c'est ça qui me tient, c'est ça qui me donne envie d'écrire encore. Aujourd'hui,

  • Speaker #2

    je dépose le temps,

  • Speaker #1

    j'espère,

  • Speaker #2

    car un seul, tousse jusqu'au bout des doigts. Un baiser par là, un léger moment de stress, je dépose une caresse, douce jusqu'au bout des doigts. Un baiser par là. Dans ce parti, il y a pas là un petit trou. Et dans ce parti, il y a pas là un nana. Dans ce parti, il y a pas là un petit trou. Et dans ce parti, il y a pas là un nana.

  • Speaker #1

    Alors actuellement, je vis principalement du spectacle où je suis sur scène. Donc mes spectacles se jouent, je joue dedans, j'en écris la musique. Parfois, je fais de la musique pour d'autres spectacles dans lesquels je joue, où je suis aussi autrice-compositrice. Je crois qu'il y a quelque chose que j'aime beaucoup, c'est quand même vraiment écrire. J'ai un peu cette sensation que plus les années vont passer et plus je vais écrire pour les autres. Parce qu'il y a des interprètes que j'adore. Je me sens toute petite à côté d'eux et d'elles et j'ai envie d'écrire pour eux. Je pense que ça va peut-être pas tout de suite, mais que petit à petit, je vais rester du côté de l'autrice-compositrice, arrangeuse éventuellement et ça, mon métier,

  • Speaker #2

    c'est de faire ce que je fais. Merci.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui en Jeune Publique on est encore vraiment sur le support et sur le beau support, sur un vrai livre avec de belles illustrations, avec un accompagnement. Dans Nanan j'ai rajouté des propositions gestuelles pour accompagner les tout-petits dans la musique, dans le mouvement. Donc en fait, la question du numérique, je ne me la pose pas encore vraiment. Je suis en train de me la poser un peu sur la communication numérique et j'ai un peu du mal à tout faire parfois, mais je me sens encore éloignée de cette question-là. L'Assasem a fait tellement de choses ces dernières années pour aider les créateurs. Moi, aujourd'hui, j'ai juste envie de remercier l'Assasem parce que déjà, toutes les aides qui sont apportées pour le jeune public, je ne suis pas sûre que j'en sois là aujourd'hui sans l'Assasem, franchement. Il y a d'autres sociétés d'auteurs qui sont en train aussi d'évoluer et dans le bon sens. Après, il y a tout l'aspect numérique où c'est encore un peu la guerre par rapport à YouTube et à toutes les plateformes qui reversent encore tellement peu de droits à tous les créateurs. J'ai l'impression que si on veut que la musique vive au travers du numérique, il ne faut pas lâcher la scène. Si on veut lui donner encore de la légitimité. Pour le coup, la baisse de fréquentation du public côté spectacle jeune public, là, pour cette reprise de saison, nous, on ne la sent pas du tout. Je jouais encore hier, on était en salle pleine. Avant-hier, on était en salle pleine, en tout public. Sur les spectacles scolaires, la moitié des écoles n'ont pas pu assister au spectacle parce qu'il n'y avait plus de place. Il y a un mois, on a joué aussi en complet. Et là, moi, je vous parle de lieu, on est... Donc, en jeune public, pour nous, c'est reparti. Mon coup de baguette magique servirait à ce qu'il n'y ait plus de distinction entre les hommes et les femmes dans la musique et que ça ne devienne plus un sujet. que ce soit chef d'orchestre, en musique jazz, en musique classique, en musique actuelle, dans le jeune public. Je crois que ce n'est encore pas facile pour les femmes de trouver une place dans ce milieu-là. Quand j'en discute avec d'autres femmes, ça n'a l'air pas simple pour toutes, même pour la majorité, de se faire une place. Peut-être plus facilement en jeune public, peut-être parce qu'il paraît qu'on a une fibre maternelle, même si je n'y crois pas trop, que... On n'a plus besoin, par exemple en tant que femme, de jouer bien plus qu'un homme pour avoir la même place. Je ne parle même pas de salaire, je parle juste de place en fait.

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter le podcast du Regards SACEM. Entretien réalisé par Pascal Bertin.

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« Ce qui m’a séduit dans la musique, c’est la connexion avec le jeune public et la capacité à transmettre des émotions. »
Compositrice et autrice, Lydie Dupuy charme les oreilles de nos enfants avec ses créations musicales ludiques. Plurielle, sa musique oscille entre jazz, pop-rock, irish-punk-rock et chanson française. Elle s’entoure sur scène comme en studio d’interprètes et musiciens fidèles, qui partagent ses influences.
Lydie Dupuy nous présente son quotidien de créatrice, ainsi que sa passion et sa motivation à écrire et jouer pour les nouvelles générations. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Regards ça s'aime, le podcast. Point de vue de créatrice et de créateur.

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Lydie Dupuis. Je suis musicienne, autrice, compositrice et aussi quand même un peu directrice artistique parce que j'écris mes spectacles en collaboration avec... d'autres auteurs et autrices. Tout ça, en grande majorité pour le jeune public. Je suis tombée dans la musique via la danse. Dans la famille, on écoute quand même de la musique, mais il n'y a pas de musicien. Et à 4 ans, mes parents m'ont inscrite en cours de danse moderne jazz et j'ai tout de suite aimé, dès la première année, je crois, mettre les pieds sur scène. En fait, ce qui m'a attirée en premier, c'était vraiment le rapport avec le public et l'émotion qu'on me pouvait transmettre. Enfin, cet échange qu'il y avait avec le public. Et je me rends compte aujourd'hui d'ailleurs que c'est ce qui me tient. Et sans le public, c'est difficile. Comme je disais, j'ai fait de la danse pendant 7 ans, je crois. La dernière année, j'ai commencé des cours de musique. Et puis, mes parents n'avaient pas les moyens de me payer les deux. Donc, j'ai dû choisir et j'ai choisi la musique. J'ai commencé avec du synthétiseur. Donc, un petit clavier avec des boîtes à rythme. On apprend aussi des accords. Et puis, au bout de 2-3 ans, je me suis formée un peu plus en piano classique et j'ai été attirée par le jazz. Et là, j'ai tenté de rentrer au conservatoire de Saint-Etienne, dans le département de jazz. J'avais, je devais avoir 14 ans, je crois. Voilà, puis de fil en aiguille, la batterie m'attirant. Le conservatoire, il y avait de la place en batterie de jazz, donc j'ai tenté l'entrée, j'ai réussi. Et puis, c'est devenu mon instrument principal. Et en même temps, je n'ai jamais lâché le piano. J'ai fait un peu de guitare, j'ai fait un peu de tuba. J'ai bien aimé toucher à tout. Parce que pour moi, la musique, c'est un tout. Presque depuis le début, j'ai senti que je pouvais en vivre. Mais on m'a beaucoup mis de barrières. Et je crois que j'aime bien franchir les barrières. Peut-être que si on ne m'en avait pas mis, je n'y serais pas allée. Je me souviens d'ailleurs d'une conseillère d'orientation en classe de 3ème qui m'a dit, vous voulez vivre de la musique ? Ce n'est pas possible. Il n'y a que 30 personnes en France qui en vivent actuellement. C'était dans les années 90. Donc, il faut choisir un métier. Voilà. Ma famille, même s'ils me soutenaient, ils appréhendaient quand même mon avenir. Et puis, ils m'ont transmis cette appréhension. Après le bac, je me suis plutôt orientée vers des études pédagogiques. passé un diplôme de musicienne intervenante au centre de formation des musiciens intervenants de Lyon, que j'ai obtenu en 2007. Et en fait, c'est une super formation où on apprend non seulement à enseigner, à transmettre, mais où on apprend aussi à trouver ses limites et à les dépasser. Et du coup, à créer aussi beaucoup. Et ça a ravivé cette flamme de vouloir vivre vraiment de la musique et du spectacle. Et quelques années après, avec mon premier spectacle, j'ai ouvert mes premiers droits à l'intermittence. Et puis, c'est là que j'ai commencé à écrire vraiment des choses que j'avais envie de dire pour les enfants. En fait, ça va peut-être vous paraître bizarre, mais pour moi, les enfants, c'est une porte d'entrée vers l'adulte qui a oublié sa part d'enfant. Un de mes albums, Nanan, quand je l'ai écrit, c'était suite à une remarque d'assistante maternelle. Je faisais de la musique dans un relais d'assistante maternelle qui m'a dit « mais qu'est-ce qu'on peut faire écouter aux enfants ? » Et moi, ça me paraissait bizarre comme question. Je dis « bah tout, vraiment » . Et je me suis dit, si elle me pose la question, c'est peut-être qu'il y a plein d'autres personnes qui n'osent pas faire écouter certaines choses aux enfants. Et puis peut-être qu'ils s'interdisent eux aussi d'écouter certains styles. Et à ce moment-là, je faisais pas mal de jazz. Et du coup, j'ai écrit des chansons qui ont été arrangées en jazz. On a fait un album, un concert qui a toujours lieu. Et je crois qu'on a un peu gagné le pari d'emmener les adultes voir du jazz via les enfants. Pour moi, les enfants, c'est vraiment un accès au tout public, et c'est ça qui me tient, c'est ça qui me donne envie d'écrire encore. Aujourd'hui,

  • Speaker #2

    je dépose le temps,

  • Speaker #1

    j'espère,

  • Speaker #2

    car un seul, tousse jusqu'au bout des doigts. Un baiser par là, un léger moment de stress, je dépose une caresse, douce jusqu'au bout des doigts. Un baiser par là. Dans ce parti, il y a pas là un petit trou. Et dans ce parti, il y a pas là un nana. Dans ce parti, il y a pas là un petit trou. Et dans ce parti, il y a pas là un nana.

  • Speaker #1

    Alors actuellement, je vis principalement du spectacle où je suis sur scène. Donc mes spectacles se jouent, je joue dedans, j'en écris la musique. Parfois, je fais de la musique pour d'autres spectacles dans lesquels je joue, où je suis aussi autrice-compositrice. Je crois qu'il y a quelque chose que j'aime beaucoup, c'est quand même vraiment écrire. J'ai un peu cette sensation que plus les années vont passer et plus je vais écrire pour les autres. Parce qu'il y a des interprètes que j'adore. Je me sens toute petite à côté d'eux et d'elles et j'ai envie d'écrire pour eux. Je pense que ça va peut-être pas tout de suite, mais que petit à petit, je vais rester du côté de l'autrice-compositrice, arrangeuse éventuellement et ça, mon métier,

  • Speaker #2

    c'est de faire ce que je fais. Merci.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui en Jeune Publique on est encore vraiment sur le support et sur le beau support, sur un vrai livre avec de belles illustrations, avec un accompagnement. Dans Nanan j'ai rajouté des propositions gestuelles pour accompagner les tout-petits dans la musique, dans le mouvement. Donc en fait, la question du numérique, je ne me la pose pas encore vraiment. Je suis en train de me la poser un peu sur la communication numérique et j'ai un peu du mal à tout faire parfois, mais je me sens encore éloignée de cette question-là. L'Assasem a fait tellement de choses ces dernières années pour aider les créateurs. Moi, aujourd'hui, j'ai juste envie de remercier l'Assasem parce que déjà, toutes les aides qui sont apportées pour le jeune public, je ne suis pas sûre que j'en sois là aujourd'hui sans l'Assasem, franchement. Il y a d'autres sociétés d'auteurs qui sont en train aussi d'évoluer et dans le bon sens. Après, il y a tout l'aspect numérique où c'est encore un peu la guerre par rapport à YouTube et à toutes les plateformes qui reversent encore tellement peu de droits à tous les créateurs. J'ai l'impression que si on veut que la musique vive au travers du numérique, il ne faut pas lâcher la scène. Si on veut lui donner encore de la légitimité. Pour le coup, la baisse de fréquentation du public côté spectacle jeune public, là, pour cette reprise de saison, nous, on ne la sent pas du tout. Je jouais encore hier, on était en salle pleine. Avant-hier, on était en salle pleine, en tout public. Sur les spectacles scolaires, la moitié des écoles n'ont pas pu assister au spectacle parce qu'il n'y avait plus de place. Il y a un mois, on a joué aussi en complet. Et là, moi, je vous parle de lieu, on est... Donc, en jeune public, pour nous, c'est reparti. Mon coup de baguette magique servirait à ce qu'il n'y ait plus de distinction entre les hommes et les femmes dans la musique et que ça ne devienne plus un sujet. que ce soit chef d'orchestre, en musique jazz, en musique classique, en musique actuelle, dans le jeune public. Je crois que ce n'est encore pas facile pour les femmes de trouver une place dans ce milieu-là. Quand j'en discute avec d'autres femmes, ça n'a l'air pas simple pour toutes, même pour la majorité, de se faire une place. Peut-être plus facilement en jeune public, peut-être parce qu'il paraît qu'on a une fibre maternelle, même si je n'y crois pas trop, que... On n'a plus besoin, par exemple en tant que femme, de jouer bien plus qu'un homme pour avoir la même place. Je ne parle même pas de salaire, je parle juste de place en fait.

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter le podcast du Regards SACEM. Entretien réalisé par Pascal Bertin.

Description

« Ce qui m’a séduit dans la musique, c’est la connexion avec le jeune public et la capacité à transmettre des émotions. »
Compositrice et autrice, Lydie Dupuy charme les oreilles de nos enfants avec ses créations musicales ludiques. Plurielle, sa musique oscille entre jazz, pop-rock, irish-punk-rock et chanson française. Elle s’entoure sur scène comme en studio d’interprètes et musiciens fidèles, qui partagent ses influences.
Lydie Dupuy nous présente son quotidien de créatrice, ainsi que sa passion et sa motivation à écrire et jouer pour les nouvelles générations. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Regards ça s'aime, le podcast. Point de vue de créatrice et de créateur.

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Lydie Dupuis. Je suis musicienne, autrice, compositrice et aussi quand même un peu directrice artistique parce que j'écris mes spectacles en collaboration avec... d'autres auteurs et autrices. Tout ça, en grande majorité pour le jeune public. Je suis tombée dans la musique via la danse. Dans la famille, on écoute quand même de la musique, mais il n'y a pas de musicien. Et à 4 ans, mes parents m'ont inscrite en cours de danse moderne jazz et j'ai tout de suite aimé, dès la première année, je crois, mettre les pieds sur scène. En fait, ce qui m'a attirée en premier, c'était vraiment le rapport avec le public et l'émotion qu'on me pouvait transmettre. Enfin, cet échange qu'il y avait avec le public. Et je me rends compte aujourd'hui d'ailleurs que c'est ce qui me tient. Et sans le public, c'est difficile. Comme je disais, j'ai fait de la danse pendant 7 ans, je crois. La dernière année, j'ai commencé des cours de musique. Et puis, mes parents n'avaient pas les moyens de me payer les deux. Donc, j'ai dû choisir et j'ai choisi la musique. J'ai commencé avec du synthétiseur. Donc, un petit clavier avec des boîtes à rythme. On apprend aussi des accords. Et puis, au bout de 2-3 ans, je me suis formée un peu plus en piano classique et j'ai été attirée par le jazz. Et là, j'ai tenté de rentrer au conservatoire de Saint-Etienne, dans le département de jazz. J'avais, je devais avoir 14 ans, je crois. Voilà, puis de fil en aiguille, la batterie m'attirant. Le conservatoire, il y avait de la place en batterie de jazz, donc j'ai tenté l'entrée, j'ai réussi. Et puis, c'est devenu mon instrument principal. Et en même temps, je n'ai jamais lâché le piano. J'ai fait un peu de guitare, j'ai fait un peu de tuba. J'ai bien aimé toucher à tout. Parce que pour moi, la musique, c'est un tout. Presque depuis le début, j'ai senti que je pouvais en vivre. Mais on m'a beaucoup mis de barrières. Et je crois que j'aime bien franchir les barrières. Peut-être que si on ne m'en avait pas mis, je n'y serais pas allée. Je me souviens d'ailleurs d'une conseillère d'orientation en classe de 3ème qui m'a dit, vous voulez vivre de la musique ? Ce n'est pas possible. Il n'y a que 30 personnes en France qui en vivent actuellement. C'était dans les années 90. Donc, il faut choisir un métier. Voilà. Ma famille, même s'ils me soutenaient, ils appréhendaient quand même mon avenir. Et puis, ils m'ont transmis cette appréhension. Après le bac, je me suis plutôt orientée vers des études pédagogiques. passé un diplôme de musicienne intervenante au centre de formation des musiciens intervenants de Lyon, que j'ai obtenu en 2007. Et en fait, c'est une super formation où on apprend non seulement à enseigner, à transmettre, mais où on apprend aussi à trouver ses limites et à les dépasser. Et du coup, à créer aussi beaucoup. Et ça a ravivé cette flamme de vouloir vivre vraiment de la musique et du spectacle. Et quelques années après, avec mon premier spectacle, j'ai ouvert mes premiers droits à l'intermittence. Et puis, c'est là que j'ai commencé à écrire vraiment des choses que j'avais envie de dire pour les enfants. En fait, ça va peut-être vous paraître bizarre, mais pour moi, les enfants, c'est une porte d'entrée vers l'adulte qui a oublié sa part d'enfant. Un de mes albums, Nanan, quand je l'ai écrit, c'était suite à une remarque d'assistante maternelle. Je faisais de la musique dans un relais d'assistante maternelle qui m'a dit « mais qu'est-ce qu'on peut faire écouter aux enfants ? » Et moi, ça me paraissait bizarre comme question. Je dis « bah tout, vraiment » . Et je me suis dit, si elle me pose la question, c'est peut-être qu'il y a plein d'autres personnes qui n'osent pas faire écouter certaines choses aux enfants. Et puis peut-être qu'ils s'interdisent eux aussi d'écouter certains styles. Et à ce moment-là, je faisais pas mal de jazz. Et du coup, j'ai écrit des chansons qui ont été arrangées en jazz. On a fait un album, un concert qui a toujours lieu. Et je crois qu'on a un peu gagné le pari d'emmener les adultes voir du jazz via les enfants. Pour moi, les enfants, c'est vraiment un accès au tout public, et c'est ça qui me tient, c'est ça qui me donne envie d'écrire encore. Aujourd'hui,

  • Speaker #2

    je dépose le temps,

  • Speaker #1

    j'espère,

  • Speaker #2

    car un seul, tousse jusqu'au bout des doigts. Un baiser par là, un léger moment de stress, je dépose une caresse, douce jusqu'au bout des doigts. Un baiser par là. Dans ce parti, il y a pas là un petit trou. Et dans ce parti, il y a pas là un nana. Dans ce parti, il y a pas là un petit trou. Et dans ce parti, il y a pas là un nana.

  • Speaker #1

    Alors actuellement, je vis principalement du spectacle où je suis sur scène. Donc mes spectacles se jouent, je joue dedans, j'en écris la musique. Parfois, je fais de la musique pour d'autres spectacles dans lesquels je joue, où je suis aussi autrice-compositrice. Je crois qu'il y a quelque chose que j'aime beaucoup, c'est quand même vraiment écrire. J'ai un peu cette sensation que plus les années vont passer et plus je vais écrire pour les autres. Parce qu'il y a des interprètes que j'adore. Je me sens toute petite à côté d'eux et d'elles et j'ai envie d'écrire pour eux. Je pense que ça va peut-être pas tout de suite, mais que petit à petit, je vais rester du côté de l'autrice-compositrice, arrangeuse éventuellement et ça, mon métier,

  • Speaker #2

    c'est de faire ce que je fais. Merci.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui en Jeune Publique on est encore vraiment sur le support et sur le beau support, sur un vrai livre avec de belles illustrations, avec un accompagnement. Dans Nanan j'ai rajouté des propositions gestuelles pour accompagner les tout-petits dans la musique, dans le mouvement. Donc en fait, la question du numérique, je ne me la pose pas encore vraiment. Je suis en train de me la poser un peu sur la communication numérique et j'ai un peu du mal à tout faire parfois, mais je me sens encore éloignée de cette question-là. L'Assasem a fait tellement de choses ces dernières années pour aider les créateurs. Moi, aujourd'hui, j'ai juste envie de remercier l'Assasem parce que déjà, toutes les aides qui sont apportées pour le jeune public, je ne suis pas sûre que j'en sois là aujourd'hui sans l'Assasem, franchement. Il y a d'autres sociétés d'auteurs qui sont en train aussi d'évoluer et dans le bon sens. Après, il y a tout l'aspect numérique où c'est encore un peu la guerre par rapport à YouTube et à toutes les plateformes qui reversent encore tellement peu de droits à tous les créateurs. J'ai l'impression que si on veut que la musique vive au travers du numérique, il ne faut pas lâcher la scène. Si on veut lui donner encore de la légitimité. Pour le coup, la baisse de fréquentation du public côté spectacle jeune public, là, pour cette reprise de saison, nous, on ne la sent pas du tout. Je jouais encore hier, on était en salle pleine. Avant-hier, on était en salle pleine, en tout public. Sur les spectacles scolaires, la moitié des écoles n'ont pas pu assister au spectacle parce qu'il n'y avait plus de place. Il y a un mois, on a joué aussi en complet. Et là, moi, je vous parle de lieu, on est... Donc, en jeune public, pour nous, c'est reparti. Mon coup de baguette magique servirait à ce qu'il n'y ait plus de distinction entre les hommes et les femmes dans la musique et que ça ne devienne plus un sujet. que ce soit chef d'orchestre, en musique jazz, en musique classique, en musique actuelle, dans le jeune public. Je crois que ce n'est encore pas facile pour les femmes de trouver une place dans ce milieu-là. Quand j'en discute avec d'autres femmes, ça n'a l'air pas simple pour toutes, même pour la majorité, de se faire une place. Peut-être plus facilement en jeune public, peut-être parce qu'il paraît qu'on a une fibre maternelle, même si je n'y crois pas trop, que... On n'a plus besoin, par exemple en tant que femme, de jouer bien plus qu'un homme pour avoir la même place. Je ne parle même pas de salaire, je parle juste de place en fait.

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter le podcast du Regards SACEM. Entretien réalisé par Pascal Bertin.

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