- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur Parlons Naissance. Je suis Katia, maman de deux enfants, dont un né à la maison, en plein milieu du salon. Je vous parle aujourd'hui au nom du CDAAD, dans lequel je suis engagée, soit le collectif de défense de l'accouchement accompagné à domicile. Nous sommes des parents, des Ausha, des familles, qui soutenons l'accès au libre choix de mode d'accouchement. Nous avons réalisé des enquêtes sur le vécu des femmes sur les familles, portant ou ayant porté... Un projet d'AAD. Ce podcast vise à vous informer et à démystifier l'accouchement à domicile. Nous ne sommes pas folles, nous ne sommes pas sorcières, nous ne sommes pas inconscientes. Nous avons juste souhaité donner vie à nos enfants dans un lieu sécuritaire, calme, physiologique et confortable. L'AAD peut concerner l'ensemble des femmes en bonne santé et c'est pourquoi aujourd'hui, nous sommes dans l'optique de partager les témoignages que nous avons collectés. Aujourd'hui, nous présentons un épisode spécial. de Parle en essence. J'interview Maryse, coprésidente du CDAD, le collectif de défense de l'accouchement compagné à domicile car nous participons à la troisième édition du podcaston. Le podcaston, c'est quoi ? L'idée du podcaston, c'est de convaincre un maximum de podcasteurs et de podcasteuses de consacrer un épisode de leur podcast à une association caritative de leur choix et de diffuser cet épisode simultanément de manière coordonnée ce mi-mars 2025. afin de créer une incroyable vague de contenus audio inspirants. L'objectif étant de soutenir un maximum d'associations caractatives partout dans le monde. Alors oui, j'avoue, il n'y a aucune objectivité à présenter le CDAD, puisque le podcast, Parlons Naissance, est une mission à l'initiative du CDAD, pour mettre en valeur les récits de Naissance à domicile. Mais nous profitons de cet événement pour, cette fois-ci, présenter plus en détail l'association. son histoire, son but, depuis sa création et ses missions actuelles. Pour ceux qui connaissent déjà notre podcast, nous recevons en interview Maryse, la présidente du CDAD, qui nous a déjà partagé son récit d'accouchement à domicile, qui va nous exposer aujourd'hui l'histoire et le rôle du CDAD. Bonjour Maryse, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Bonjour Katia, je vais bien, merci.
- Speaker #0
Alors, en tant que... co-présidente du CDAD et pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, peux-tu expliquer rapidement en quoi consiste un AAD, la base ? Est-ce que cela diffère d'un accouchement classique en structure type maternité ? Mais qu'est-ce qui est mis en place ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Alors, un AAD, c'est un accouchement accompagné à domicile. Cela signifie que le suivi de grossesse se fait en accompagnement global avec la sage-femme de votre choix. qui accompagnent les naissances à domicile. De ce fait, le projet évoqué est mûri tout au long de la grossesse et en fonction du bon déroulement de la grossesse, la possibilité de donner naissance à domicile est confirmée en fin de grossesse. Bien entendu, sauf en imprévue de dernière minute. Donc il y a un lien de confiance qui peut se créer au fil des mois et au moment de la naissance, c'est la personne qui nous connaît et qui nous suit depuis le début de la grossesse qui est là pour nous accompagner au moment de l'accouchement. Alors oui, on a à dédifférer sur plusieurs points d'un accouchement en structure. Donc par exemple, on ne peut pas avoir d'anesthésie ou d'analgésie à la maison. On a à nos côtés personnes que l'on connaît, au lieu d'avoir un personnel soignant inconnu en structure. Et puis également, les protocoles sont plus rigides en structure, alors qu'à domicile, c'est un accompagnement plus personnalisé. En structure, on fait face à un environnement médicalisé, alors qu'à la maison... On est dans son environnement quotidien, avec bien entendu le nécessaire médical qui accompagne la sage-femme pour qu'elle puisse réagir en cas d'urgence.
- Speaker #0
Déjà, on a quelques informations claires sur l'essence même de l'association. Aujourd'hui, tu es également là car tu connais l'histoire du CDAD. Est-ce que tu pourrais nous raconter les grands événements qui ont amené à la création de l'association ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Alors effectivement, je connais bien le CDAD depuis le tout début. Puisque j'ai suivi les différents échanges qui ont mené à sa création en 2013. Donc à l'été 2013, l'ensemble des sages-femmes libérales ont reçu de la part des conseils de l'ordre des sages-femmes départementaux un courrier qui leur rappelait l'obligation d'être assurée pour accompagner les naissances à domicile. À ce moment-là, en France, on avait environ 80 sages-femmes qui pratiquaient. qui accompagnaient les naissances à domicile, et la plupart sans assurance. Alors pourquoi ? Parce que simplement, le coût moyen de l'assurance était d'environ 25 000 euros par an, car indexé sur l'assurance des gynécologues, ce qui correspond moyennement au chiffre d'affaires moyen que fait une sage-femme par an. Donc, très très peu de sages-femmes avaient la possibilité de s'assurer. En plus, très peu de compagnies d'assurance le proposaient. Donc, après cette alerte, ce rappel à l'ordre plutôt, une vingtaine de sages-femmes au moins ont cessé leur pratique, ce qui a laissé des dizaines de couples sans solution face à leur projet d'AAD. De ce fait, les parents ont commencé à échanger, à se rassembler pour dire « mais en fait, nous, on veut pouvoir accoucher chez nous avec quelqu'un qui nous suit » . Et c'est de là qu'est né un groupe Facebook. Donc, échange sur l'accouchement à domicile où les parents se sont rassemblés pour se dire qu'est-ce qu'on peut faire en fait, parce que nous, on veut continuer à avoir le choix. Et donc, de ce groupe est né le CDAD ultérieurement. Dans un premier temps, c'est 26 manifestations qui ont eu lieu dans toute la France, dans 26 villes, en octobre 2013. Et également, il y a eu un mouvement avec des milliers de photos de bébés nés à la maison qui ont été partagées, avec un petit mot, je suis née chez moi, je soutiens ma sage-femme. Donc ça, c'est vrai que c'était très positif dans l'élan de se soutenir entre familles et de soutenir les sages-femmes. Et également, il y a eu une pétition qui a été lancée à ce moment-là, pour défendre le libre choix de naissance à domicile en étant accompagnée. qui a rassemblé plus de 90 000 signatures, ce qui est énorme pour un sujet qui est niche. Exactement. Par la suite, en avril 2014, l'association est née officiellement, en étant déclarée. À partir de 2015, elle a adhéré au CIAN, qui est le collectif interassociatif autour de la naissance, et qui œuvre plus globalement à la représentation des usagers, au respect de leurs droits. sur tous les sujets liés à la naissance, la conception, la grossesse, l'accouchement, l'allaitement, le postpartum, la santé mentale aussi en postpartum, etc. Après, plusieurs procédures disciplinaires aussi qui ont été en cours dans les premiers mois qui ont suivi ces rappels à l'ordre. Le CDAD a d'abord suivi ces procédures, soutenu les sages-femmes via des cagnottes pour pouvoir financer aussi les frais d'avocat. Mais le positionnement de l'association était aussi d'être observateur, parce qu'effectivement, on n'a pas forcément les compétences médicales en tant que parent. Et c'était un rôle aussi de s'informer sur les différentes procédures pour comprendre les tenants et les aboutissants. Et il y a eu diverses actions. D'abord, beaucoup de traduction aussi d'études de différents pays pour avoir une base de données. qui permettent de s'appuyer dessus pour dire qu'il y a des études dans les autres pays, ce n'est pas plus dangereux d'accoucher à la maison qu'en structure, quand tous les indicateurs sont corrects au cours de la grossesse. Donc voilà, des actions se sont mises en place au fur et à mesure pour essayer de trouver des solutions, notamment aussi diverses requêtes pour permettre d'avoir accès à l'assurance pour les sages-femmes, qui à ce jour n'ont toujours... malheureusement pas donné suite. Et l'essentiel également de l'action du CDAAD au départ, c'était l'idée que pour que les choses puissent avancer, les sages-femmes doivent se rencontrer et pouvoir travailler ensemble, discuter de leurs pratiques. Et c'est pour ça qu'en fait, en juin 2018, il y a eu une première rencontre autour de l'AAD qui a rassemblé des sages-femmes à Lime. et qui par la suite a permis la création de l'APAD quelques mois plus tard, qui est l'association professionnelle de l'accouchement accompagné à domicile, et qui permet aux sages-femmes d'avoir une reconnaissance par ce biais, de travailler ensemble, de mettre en place des actions qui vont être reconnues par le biais de l'association. Donc le CDAAD travaille en lien avec l'APAD depuis sa naissance, et fin 2019, Il y a eu une seconde rencontre organisée à Paris et par la suite, ce qui a été nommé les journées de la AD, ont été co-organisées par les deux associations en 2022 et en 2024 en présentiel, avec une latence pendant la période Covid. Puisque ça a un petit peu changé les plans de tout le monde. Voilà. Alors, au fil des années, le CDAAD a également participé à plusieurs groupes de travail, notamment sur la création d'un guide de recommandation des bonnes pratiques en AAD, en collaboration avec la PAD, l'ANSFL et le CIAM. Et cela a permis de créer, en novembre dernier, l'édition papier du livre d'édition matérial. Ce qui est une belle avancée. parce que ça permet d'avoir vraiment un cadre référence sur la pratique des accouchements à domicile. Et il y aura un événement le 3 avril à Paris pour justement présenter la sortie du guide. Le CDAAD a été également invité à participer pendant deux ans au groupe de travail initié par la FFRSP concernant la gestion des risques lors d'un projet d'AAD. Au bout de deux années de travail, cela a abouti à l'édition de trois documents d'information, donc deux à destination des familles et un à destination des professionnels qui accueillent un couple en projet d'AAD. Donc cela permet d'avoir des recommandations aussi au niveau national via la Fédération française des réseaux de soins périnataux. Et ces documents sont accessibles à tout moment sur le site de l'AFFRSP. et ont également été normalement transmis à tous les professionnels et structures en France. Donc ça aussi, c'est un travail positif, même si ces documents sont loin d'être parfaits, ça permet d'avoir une base de travail collaborative entre les différents professionnels de la parinatalité. Ensuite, sur d'autres registres, depuis 2021, il y a également un recensement des refus. d'AAD qui est effectué annuellement en collaboration avec l'APAD. Cela permet donc de mettre en lumière les différents motifs et le nombre de familles qui n'ont pas pu avoir accès à un AAD en France. Et ça permet justement d'appuyer la demande de l'organisation de l'AAD et sa reconnaissance en France pour que le maximum de couples qui souhaitent y accéder et pour qui la grossesse se déroule bien, bien sûr, puissent le faire. Pour le CDAAD, nous mettons aussi en lumière le lien avec les usagers. Et pour permettre qu'ils échangent et se questionnent, nous avons depuis 2022 mis en place les papotes AAD, qui sont des temps d'échange en vision conférence, pour que tous les parents qui se questionnent sur l'AAD, qui projettent de faire une naissance à domicile, puissent avoir un lieu d'écoute ouvert, neutre, bienveillant. pour trouver la réponse à leurs questions, pouvoir partager leurs doutes, pouvoir partager aussi leur bonheur. Parce que parfois, échanger et parler de sa naissance à domicile, dans sa famille où c'est mal accueilli, et ne pas pouvoir évoquer la joie que ça nous a apporté, ça peut être frustrant. Donc voilà, ces temps, ça permet vraiment d'avoir l'accueil de toutes sortes de partages autour de l'AAD. Et ça permet vraiment de bons retours positifs. Les participants sont en général enchantés. Donc, n'hésitez pas. C'est une fois par mois ou environ toutes les six semaines aussi, une édition spéciale pour les Ausha qui peuvent avoir des questions un petit peu différentes sur comment accompagner aussi leur compagne lors de la naissance à la maison.
- Speaker #0
Ok, super. C'était une très belle présentation de l'association. Et puis moi, c'est vrai que j'ai connu l'association grâce aux papotes, parce que dans le même cadre que tu viens de dire, effectivement, autour de moi, tout le monde n'était pas forcément OK avec ce projet d'AAD et permettre à des familles de se rencontrer au coin de la France. Au final, vraiment, ça délile les langues. Moi, ça m'avait fait vraiment beaucoup de bien. Donc, c'est vrai que cette initiative des papotes AAD, en tant que collectif pour les usagers, fait du bien, je pense, à toutes les familles, en plus de tout ce qu'on fait déjà pour les usagers à côté. Alors, concrètement, après avoir raconté l'histoire, qu'est-ce que peut faire le CEDAD pour nous aider, pour nos projets d'AAD ?
- Speaker #1
Et bien déjà, après 10 ans d'existence, le CDAD maintenant est reconnu. Et il permet de porter la voix des familles qui font ce choix, d'appuyer encore et encore la demande de reconnaissance et d'écoute des familles, la nécessité de le prendre en compte, de l'organiser, de l'intégrer totalement au système de soins périnatales en France, pour que les meilleures conditions de... de sécurité soient garanties aux mères et aux enfants. Et bien sûr, d'avoir le respect des professionnels qui les accompagnent. Alors, dans nos missions, on souhaite défendre l'accouchement à domicile accompagné d'une sage-femme, défendre le droit des usagers et les soutenir dans le cadre de leur projet d'usager. Ça peut passer par exemple par les orienter vers les sages-femmes qui pratiquent quand ils n'en trouvent pas et qu'on a l'information. Nous souhaitons avant tout soutenir le libre choix des lieux et des modes de naissance, c'est-à-dire que ça implique de pouvoir informer les parents qu'ils ont le choix, qu'il y a différents lieux de naissance et que selon ce qui existe autour d'eux, ils peuvent choisir un lieu différent d'une structure. Ça peut être une maison de naissance, ça peut être un plateau technique, ça peut être à domicile, bien entendu, si quelqu'un est disponible pour les accompagner et que c'est un choix qui leur correspond. L'important, c'est vraiment de pouvoir être informé et choisir librement. Et puis également, le CDAAD va travailler en lien avec les sages-femmes et les différents organismes des réseaux périnataux, toujours pour œuvrer pour la reconnaissance et l'intégration de l'AAD dans le système de soins en France. Donc, par exemple, pour nos actions au cours de cette année, donc 2025, ce qu'on a changé récemment, Le projet est de finaliser une grande enquête sur le vécu des usagers en projet d'AAD, qui sera diffusé prochainement, qui est un projet de longue date du CDAD et qui devrait enfin voir le jour. Nous souhaitons également pouvoir mettre à disposition notre exposition photo itinérante, qui va permettre de mettre en lumière le choix de l'AAD par un autre biais, c'est-à-dire offrir au grand public la vision. d'un accouchement différent, ce qui souvent n'est pas forcément vu. On entend plus souvent et on voit plus souvent des images d'accouchements traumatiques ou médicalisés qu'on ne voit des naissances belles, douces, dans un cadre serein à la maison. Et c'est bien dommage. Donc, cette exposition, on espère la faire voyager le plus possible pour apporter un autre regard. Bien entendu, en 2025, on continue les rencontres mensuelles. PapotaAD en vidéoconférence. On poursuit le recensement annuel des refus d'AAD en collaboration avec la PAD. On va continuer également d'informer sur les réseaux sociaux et via notre newsletter. Et quelque chose aussi qui est très très positif et qui a d'excellents retours, on valorise maintenant les naissances en AAD chaque début de mois. en partageant les prénoms et les départements des bébés nés le mois précédent. Et il y a toujours énormément de réactions positives. Bon, aussi beaucoup de personnes qui disent « Ah, il n'y a personne dans mon département, c'est dommage. » Mais voilà, ça permet de mettre vraiment en lumière aussi. Souvent, il y a presque un bébé par jour qui naît à la maison parmi les prénoms qu'on nous partage. Donc un bébé par jour, ce n'est pas rien. Souvent, on se dit en fait, une naissance à domicile, c'est anecdotique. Finalement, un bébé par jour sur la France, et ça, c'est seulement ce qu'on nous partage, ce n'est pas anecdotique du tout. En tout cas, pas dans le quotidien des parents qui font ce choix. C'est vraiment un moment spécial. Donc, pour 2025, on poursuit également le podcast « Gérer d'une main de maître » par Katia. Merci beaucoup. Et c'est vrai que ça permet de mettre... en mots des témoignages autour de l'AAD, de valoriser ces récits et ce choix, parce qu'au final, il n'y a pas tant de contenu en français qui en parle. Et c'est aussi pour ça qu'en 2024, on a aussi proposé et mis en œuvre le partage de témoignages écrits autour de l'AAD sur notre site, pour que les parents qui se questionnent, en fait, puissent trouver des ressources qui n'existent pas énormément en français. Et bien entendu, il y aura sans doute d'autres missions qui vont se greffer au fil de l'année. Pour revenir sur ce que je disais tout à l'heure, que le CDAD est reconnu aujourd'hui, après 10 ans d'existence, c'est quand même aussi qu'en 2024, on a pu être auditionné au Sénat avec la PAD. Et pour que le Sénat nous invite en tant qu'usagers pour parler... de l'accouchement à domicile, et l'étudier dans le cadre de la mission autour de la santé, c'est quand même quelque chose d'énorme qu'on n'aurait pas forcément pu imaginer il y a dix ans. Donc, voilà, au fil des années, il y a des actions positives qui se mettent en place. Et bien sûr, on va continuer.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Et surtout, pouvoir rendre accessible tout le contenu qu'on essaie de transmettre, comme tu dis à chaque fois, comme moi, je le dis, défendre le libre choix de mode d'accouchement. C'est important. Même si une femme ne choisit pas forcément l'AD, au moins, elle aura été informée. Elle aura fait son choix en toute conscience. Et ça, je pense que... Si déjà on arrive à faire ce travail, juste au moins de porter notre parole, je pense qu'on aura déjà pas mal bossé. Voilà. Alors aujourd'hui, concrètement, comment aider le CDAD ? Que peuvent faire nos auditeurs nouveaux, anciens, pour aider l'association ?
- Speaker #1
Alors la première façon d'aider l'association, c'est déjà d'adhérer. En fait, l'adhésion est à partir d'un euro et c'est le nombre d'adhérents qui nous donne du poids, qui donne du poids à nos actions et à nos demandes de reconnaissance de l'AAD. Ensuite, on peut évidemment participer en faisant des dons financiers si on le souhaite. Mais voilà, ce n'est pas le but. C'est une association à but non lucratif. C'est vraiment le nombre de membres qui est le plus important. Par contre, on peut aussi... Si on souhaite vraiment s'investir, devenir bénévole au sein de l'association, de manière ponctuelle ou bien régulière. Et puis, on peut également parler de l'association autour de soi. Donc, par exemple, dans les missions actuelles, on peut témoigner dans le podcast. On peut participer à créer des postes sur les réseaux. On peut proposer des actions localement ou au niveau national. Par exemple, proposer un... Une projection de film avec un débat en invitant des sages-femmes qui accompagnent l'accouchement à domicile, qui peuvent partager au grand public un petit peu comment ça se passe. On peut également rejoindre le conseil d'administration de l'association pour agir au niveau national. Il y a des tas de tâches qui sont possibles en fonction du temps que l'on a disponible, de l'envie que l'on a de s'investir. Donc si vous souhaitez devenir bénévole, n'hésitez pas à nous contacter. Et puis toujours, vous pouvez tout simplement partager en parlant de l'AAD autour de vous, en partageant le recensement annuel pour que toutes les familles qui n'ont pas pu accéder à ce choix puissent l'indiquer. Plus les familles qui n'ont pas accès pourront le dire, plus on pourra dire, ben voilà, il y a tant de familles qui souhaiteraient y accéder et qui n'ont pas pu pour telle et telle raison. Donc c'est vraiment problématique en matière d'accès aux soins. C'est discriminatoire, en fait, pour plein de raisons. Donc, voilà, chacun peut agir un petit peu à son échelle, en fonction de son envie et de son temps.
- Speaker #0
Tout à l'heure, tu nous as parlé d'un livre qui était sorti ce début d'année, livre sur l'accouchement à domicile. Donc, c'est le guide pratique pour un accompagnement serein en toute sécurité. Est-ce que ce livre, c'est plus un livre un peu pro ou est-ce qu'on peut, nous, en tant qu'usagers, le lire ? Qu'est-ce que tu peux nous en dire ?
- Speaker #1
Alors, ce guide vise vraiment à proposer un cadre pour la pratique des sages-femmes. Donc, il est plutôt à destination des professionnels sages-femmes et autres professionnels de santé. Mais en tant qu'usagers qui cherchent vraiment à... à se documenter sur le sujet, à savoir comment ça se passe, à savoir quelles sont les différentes contraintes, les différentes raisons qui peuvent mener à ce qu'un AD soit impossible. C'est aussi un livre qui est très pertinent. Mais au départ, c'est quand même à destination des professionnels et vraiment pour servir de référence au niveau national, de cadre à la pratique.
- Speaker #0
C'est donc du coup... présentation du livre jeudi 3 avril 2025 de midi à 14h à Sciences Po Paris rien que ça j'ai vu qu'on pouvait participer à l'événement si on était disponible moi personnellement j'y serais quelques membres de l'association viendront faire des interventions par rapport à ce que tu m'as dit C'est quand même un sacré événement pour présenter un sujet bien particulier et au futur aux sages-femmes qui pourront remplir notre agenda de sages-femmes AD disponible en France. On est toujours à la recherche. Vous voulez rajouter quelque chose ?
- Speaker #1
J'allais dire que justement, la PAD a aussi refondu son site avec une partie directement à destination des parents, l'annuaire revisité aussi. Donc effectivement, c'est la référence pour savoir aussi quel sage-femme, dans quelle région, accompagne les accouchements à domicile. Et on est très heureux de collaborer avec la PAD sur plein de sujets. pour faire avancer la reconnaissance de l'AAD et de la naissance à domicile pour tous les parents qui le souhaitent.
- Speaker #0
Je vais mettre tous les liens qu'on a cités dans l'historique du CDAD. En tout cas, merci Maryse pour toute cette présentation. C'était vraiment juste une mine d'informations pour présenter l'accouchement à domicile, en tout cas du point de vue plus âgé, parce que les sages-femmes le font, comme tu dis, via la PAD. aujourd'hui, nous avons participé à la troisième édition de cet événement en ligne mondiale et à la deuxième édition qui avait réuni plus de 400 podcasteurs francophones. Alors, merci aux podcastons. Retrouvez-nous, comme d'habitude, le mois prochain avec un nouveau témoignage d'accouchement à la maison. Merci à vous beaucoup et à bientôt.
- Speaker #1
À bientôt.