Speaker #0Bienvenue sur le podcast Parlons Peu Parlons Perles. Vous allez tout savoir sur les perles fines ou de culture à travers le monde sous forme d'une histoire. Que vous connaissiez déjà ce métier, que vous aimiez les perles, la Polynésie ou tout simplement la mer, ce podcast est fait pour vous. Je suis Nathalie Le Gloaec, experte en perles de culture et fondatrice de la marque Aux Perles du Paradis. Je vais vous faire découvrir la perliculture et la vie sur une ferme perlière. Dans cet épisode, je vais vous raconter comment en 2010, j'avais parié sur l'avenir et j'avais décidé de vendre des perles de culture de Tahiti sur une boutique en ligne. A l'époque, c'était vraiment un projet très très précurseur. Personne ne le faisait. Je vous ai déjà raconté qu'en 2000, à la création de la ferme perlière, j'avais eu cette fulgurance. J'avais dit, un jour, je vendrai des perles de culture en ligne, directement, sur un ordinateur, et les gens achèteront en ligne, sans les voir, sans les toucher, parce que je suis sûre que c'est ça l'avenir. Alors, quand je rentre en France en 2010, je crée une nouvelle entité, Aux Perles du Paradis. Ça y est, c'est reparti, la création de cette nouvelle entreprise va naître en 2010. J'ai démarché quelques joailliers avant de décider si je me lançais sur Internet, véritablement, ou sur une vraie boutique physique quelque part, ou un peu des deux. Avoir une boutique physique quelque part, mais aussi en vendant en ligne. Alors j'interroge des joailliers et je m'aperçois, parce qu'eux me le disent, qu'il n'y a pas de marché pour la perle noire. Alors je m'en aperçois bien sûr que non, je sais qu'il y a un marché pour la perle de culture de Tahiti, puisque depuis 2005, je viens deux fois par an en Europe et je vends très très bien des perles de culture de Tahiti, parce que je connais, parce que je suis passionnée, parce que j'explique à celles et ceux qui veulent les acheter, ce que c'est, comment naît une perle, comme je viens de faire dans toute la saison 1. Je m'aperçois qu'en fait, les professionnels ne connaissent pas très bien, voire pas du tout, les perles de culture de Tahiti. Alors, ils proposent deux, trois bijoux pour avoir ça dans leur gamme, mais ne sont vraiment pas connaisseurs. Et donc, on ne vend pas ce qu'on ne connaît pas. Ça me paraît assez simple et évident. Alors, je décide de vendre directement aux particuliers à partir d'Internet. Comme ça, je me base chez moi au départ et donc en Bretagne, au Finistère. Et je vais me former puisque... Je ne connais rien à la vente en ligne. Qu'est-ce qu'un site internet ? Comment est-ce qu'on crée un cahier des charges ? Qui va le faire ? Quelle agence ? Enfin bref, toutes ces questions sont importantes et en 2010, encore une fois, ce sont les balbutiements. Alors je me forme, bien évidemment, auprès de la Chambre de commerce et d'industrie de Brest. Je vais suivre tout un cursus et on va même créer un club, un club de commerçants. de e-commerçants, comme on a l'habitude de dire aujourd'hui. Et ça va être très sympathique parce que nous serons plusieurs à suivre cette formation et à nous entraîner les uns les autres à créer des cahiers des charges et à voir ce qu'il est important de connaître pour pouvoir travailler correctement avec une agence web qui va créer le site web. Il n'a jamais été question pour moi de créer moi-même un site web puisque je voulais tout de suite créer un site marchand, c'est-à-dire où il y aurait... non seulement des bijoux présentés en ligne, bien sûr, mais à un site où on peut tout de suite acheter. Donc il faut absolument établir, dès le départ, une véritable relation de confiance, comme si nous étions en face à face. j'ai toujours fait ça dans le trading. Quand j'étais à Paris et que j'achetais et que je vendais du pétrole, j'avais une véritable relation de confiance avec mes fournisseurs. J'achetais pour X millions de dollars et ça se faisait sur un coup de téléphone. Donc pour moi, la confiance est vraiment quelque chose d'extrêmement important. Donc je vais créer ce site Internet en me mettant à la place d'un acheteur qui n'y connaît rien et qui donc a besoin d'informations les plus précises possibles. ce qui veut dire que je vais vraiment détailler chaque fiche produit. Et c'est toujours le cas aujourd'hui. Quand vous allez sur notre site internet, il y a un texte qui vous explique le bijou et il y a toujours, toujours un onglet avec tous les détails du bijou où vraiment vous avez le poids du bijou, les différentes tailles, hauteur, largeur si nécessaire. Et puis tout ce qui concerne la perle, bien sûr, sa forme, sa taille, sa qualité, sa couleur principale et secondaire. Si, c'est le cas. Donc, fiche de produit très détaillée parce que vous devez savoir absolument ce que vous achetez. Mais pour savoir aussi ce que vous achetez et pour être tout à fait en confiance, depuis 2010, j'ai décidé de faire des photos contractuelles. C'est-à-dire qu'à chaque fois que je crée un bijou, que je monte un bijou, je vais prendre ce propre bijou-là en photo. A l'époque, mes concurrents et encore certains aujourd'hui ont des photos type, donc c'est les fournisseurs en général, des gens qui, des grossistes en fait, qui vendent des bijoux déjà tout fait et qui fournissent aussi les photos. Donc ça veut dire que ce qu'ils vendent eux, c'est un bijou avec une perle. Mais vous ne savez pas du tout quelle perle vous allez recevoir. Et si vous avez suivi tous les épisodes précédents, vous savez très bien aujourd'hui que chaque perle est unique. par sa forme, par sa taille, par sa surface, la qualité de sa surface, est-ce qu'elle a des imperfections ou pas, et par sa couleur, est-ce qu'il y a une couleur principale et des couleurs secondaires. C'est donc extrêmement important de faire des photos qui vous montrent au plus près, vraiment, les gens me disent, c'est encore mieux en vrai, et tant mieux, parfait. Donc j'ai vraiment, je mets tout mon cœur et tout plein d'énergie pour prendre ces photos-là dans des conditions bien spécifiques. Merci. Les perles de culture de Tahiti sont très difficiles à prendre en photo. Il faut une certaine luminosité et vraiment, ça n'est pas simple. Et puis, je décide, en étant en France, d'être vraiment proche des clients parce que je suis joignable par téléphone. Je trouve que c'est important, quand on a envie de s'offrir un beau bijou en perles, de pouvoir joindre la personne si on a envie de poser des questions directement. Et c'est ce qui se passe de temps en temps. J'ai des clients comme ça qui appellent et j'en suis vraiment ravie. Eux aussi, je crois. Quand on voit les avis qu'ils laissent ensuite, ils sont très contents. J'ai toujours... J'ai également voulu mettre les explications sur la perliculture. Tout ce que je vous explique dans ce podcast Parlons Peu, Parlons Perles, je l'ai expliqué sur le site internet depuis 2010. Il y a un onglet perliculture où vous allez retrouver, beaucoup plus succinctement bien sûr, mais vous allez retrouver tous les éléments qui sont nécessaires à la compréhension de la naissance d'une perle de culture en Polynésie. Et j'ai également toujours demandé l'avis des clients, parce que c'est important. Moi, je suis petite fille de commerçant. Donc j'aurais préféré avoir une boutique, parce que j'ai été élevée par ses grands-parents qui avaient cette boulangerie. Et j'ai toujours aimé ce contact avec les clients. Mais je viens de vous expliquer que je pense que le marché n'est pas suffisant. C'est trop... Où m'installer ? Je ne suis pas Mikimoto. Donc où s'installer ? Moi, j'ai décidé de revenir en Finistère. Où est-ce que je m'installe ? A Brest, à Quimper. Et où à Brest, à Quimper ? Je suis spécialisée en perles de culture de Tahiti. n'est pas vendu jusqu'à présent d'autres perles. Peut-être que ça changera dans les temps prochains, mais donc que des perles de culture de Tahiti. Et c'est beaucoup trop spécifique pour ouvrir une boutique physique. Alors c'est important pour moi, ça a toujours été important, de récupérer les avis des clients pour savoir ce qu'ils pensaient du bijou qu'ils avaient reçu. Depuis 2011, j'ai toujours demandé ça. Et depuis 2017, je travaille avec la société Avis Vérifiés. Donc j'ai été parmi les premières clientes d'Avis Vérifiés. pour récupérer très clairement et de façon transparente, pour là encore que vous ayez confiance dans les avis qui sont affichés sur le site, parce qu'à l'époque, c'était quand même connu et reconnu que beaucoup de boutiques en ligne demandaient à des copains de mettre des avis sur le site et rien n'était vérifié. Donc ça, ce n'est pas possible. Et puis, depuis 2010, je suis tout le temps en formation, en fait, en formation permanente, parce que l'Internet... Vous le savez mieux que moi peut-être, on évolue tout le temps. Vous voyez bien les sites internet sur lesquels vous allez. Aujourd'hui, nous devons apprendre à travailler avec l'intelligence artificielle, par exemple. C'est extrêmement important de rester formé et informé sur les nouvelles technicités. Bien sûr, j'ai toujours travaillé avec une agence web parce qu'à chacun son métier. Moi, je suis spécialisée en perles et... pas en Internet. Donc, pour tout ce qui est sauvegarde, antivirus et tout le tralala technique, je fais appel à une agence web. Et c'est la même depuis 2010 et nous travaillons bien ensemble. Donc, j'ai créé un contexte le plus favorable possible pour vendre des perles que je considère comme exceptionnelles. Mon métier à moi, ma technicité à moi me permet d'acheter des perles vraiment que vous voyez rarement ailleurs. C'est-à-dire que j'ai une telle relation de confiance avec des vendeurs que je peux aller chez eux et j'ai l'autorisation de sélectionner. uniquement les perles qui me plaisent, c'est-à-dire les perles qui sortent de l'ordinaire et qui ont vraiment quelque chose en plus, que ce soit le lustre, la couleur, la forme, ou tout ça en même temps. Mon métier, mon premier métier était d'acheter. Je suis spécialisée là-dedans, dans les achats. Et je suis experte en perles de culture de Tahiti. Autant vous dire que je me régale à acheter des perles. Parce qu'évidemment, pour que le site internet fonctionne bien, ça paraît évident à dire comme ça, mais il faut bien acheter pour bien vendre, évidemment. Alors, il y a toujours eu plusieurs façons d'acheter des perles de culture. Soit il y a des ventes aux enchères à Tahiti ou ailleurs dans le monde, soit on travaille avec des négociants, soit on travaille en direct avec des perliculteurs. Donc moi, comme j'ai vu un peu comment les uns et les autres fonctionnaient et comment cela a évolué au fil du temps et des crises, aujourd'hui, vraiment, vraiment, j'ai diversifié mes points d'achat parce qu'il faut être toujours attentif et... Même un perliculteur peut avoir des récoltes qui sont un peu moins bonnes d'un lot sur l'autre. Et ça, c'est embêtant pour lui. Mais moi, j'achète, donc j'aime bien voir des lots différents. Et c'est important de regarder et de rester au courant de tout ce qui se passe, évidemment. Par exemple, une fois, c'est une petite anecdote, mais il y a une dame qui m'appelle. et qui me dit, écoutez, je souhaiterais une perle en forme de goutte entre 12 et 13 mm de qualité A, voire parfaite. Mais on sait que les parfaites sont vraiment, vraiment, vraiment exceptionnelles. Voir, il y a certaines récoltes où il n'y en a pas du tout. Elle me dit, je veux que cette goutte de 12, 13 mm qualité A soit verte avec des reflets roses. Donc, nous échangeons. Je lui explique que là, tout de suite, je n'ai pas ça dans mon stock, mais que je vais me renseigner, je vais regarder. C'est ça, la passion de mon métier. J'adore faire ça, en fait. Donc, si vous avez des demandes spécifiques, n'hésitez pas à me contacter. J'ai interrogé. différents fournisseurs, comme quand j'étais dans le pétrole et que j'achetais, j'interrogeais tout le monde pour connaître les prix. Là, j'interroge tout le monde pour savoir si quelqu'un a une goutte entre 12 et 13 mm de qualité A verte avec des reflets roses. Ça peut prendre quelques mois. Je peux trouver comme je peux ne pas trouver, puisque nous ne peignons pas des perles. Donc, quand c'est une demande si spécifique que ça, il arrive que je ne trouve pas. Quand on me demande du doré avec des reflets marrons ou du marron cuivré, c'est vraiment très très rare. Des traits bleus par exemple, quand on me demande des bleus turquoises, c'est pas parce qu'elles naissent dans des lagons qui sont bleus turquoises au bord, quand il y a un peu d'eau au-dessus du sable. qu'elles sont bleues turquoises, en fait, que les perles sortent bleues turquoises. Encore une fois, sur la coquille, sur la nacre, il n'y a pas de bleu. Le bleu n'apparaît pas. Donc, c'est étonnant. Ça, c'est encore le mystère de la nature. Et c'est très bien, on ne va pas revenir dessus, puisque j'ai déjà parlé de ça dans différents épisodes. Mais voilà, c'est très difficile de trouver des bleus. Et souvent, les bleus ont des imperfections. Pour qui, pourquoi ? Je ne sais pas. Et ça, c'est vraiment encore un grand mystère. Et c'est tant mieux. IFREMER, l'Institut français de la recherche en mer, les scientifiques d'IFREMER tentent de percer beaucoup de mystères. Ils sont installés à Tahiti et ils avancent peu à peu en travaillant sur différents domaines. Par exemple, la pollution plastique dont j'ai déjà parlé, on sait aujourd'hui que ça peut avoir une influence sur la forme de la perle qui grandit dans la gonade. Parce que si l'huître filtre énormément de micro-ou nanoplastiques, tout ça va rentrer dans la bête, va rentrer dans l'estomac, va aller dans la gonade, et les plastiques vont embêter le développement de la perle. Donc ça peut faire en sorte que la perle qui pouvait être ronde au départ ne le sera pas à l'arrivée. Bref, pour acheter des perles, pour acheter quoi que ce soit dans le monde, il faut être au courant de ce qui se passe. Donc c'est pourquoi je reste informée, aussi bien côté scientifique, que côté négoce en Polynésie, que côté perliculture, et que je vais régulièrement chez des perliculteurs pour savoir comment les techniques évoluent, si elles évoluent, comment ça se passe au niveau de la pollution des lagons, qu'est-ce qui est mis en place pour qu'il y ait de moins en moins de pollution et qu'on récupère tout le plastique qui traîne dans les lagons. Il faut vraiment aimer son métier, en fait, comme dans tous les métiers, bien sûr. Je suis sûre que vous faites exactement la même chose dans votre domaine. Donc vraiment, pour finir, pour acheter des perles, il faut vraiment bien connaître son métier et connaître beaucoup de monde. Comme je vous ai dit tout à l'heure, les récoltes ne sont pas toujours équivalentes. Il y a de très belles récoltes, il y a des récoltes un peu moins jolies. Donc il faut être capable de voir des récoltes qui viennent de différents atolls, parce que selon la météo, il y a aussi différentes choses qui peuvent se passer. Évidemment, tout ce qui va stresser l'huître, c'est mauvais pour son développement, donc c'est mauvais pour la fabrication de la perle qu'elle est en train de faire. Donc il faut vraiment travailler avec des gens qui n'ont pas stressé les huîtres. Mais des fois, ce n'est pas le perliculteur, il fait tout son possible pour que l'huître ne soit pas stressée. Mais il y a une tempête tropicale, il y a quelque chose qui fait que les huîtres sont en grand stress parce qu'elles sont trop secouées dans le lagon et ça peut vraiment mettre à mal une récolte. Donc, après avoir acheté des perles, moi, je les achète une à une, en fonction de ce que je vois, en fonction de ce que je veux aussi, parce que d'un autre côté, j'achète des montures, des montures en or et en argent, chez des négociants, puisque ça a été mon premier travail quand je suis arrivée en Polynésie, comme je vous ai raconté dans les épisodes précédents. J'ai travaillé chez un négociant en métaux précieux, et c'est exactement ça, en fait. Ce négociant vendait des montures. qui vont recevoir des perles, comme il y a des montures qui reçoivent des pierres. Donc, à la différence des pierres, c'est que sur les montures spécifiques pour les perles, il n'y a pas de griffes. Donc, en fait, il y a toujours un pivot. Un pivot, c'est un petit pic qui est soudé à la monture principale avec un diamètre différent. Donc, il faut bien mesurer ce diamètre avant de percer la perle. Et c'est moi qui fais tout ce travail-là. C'est-à-dire que mon travail, ensuite, a été... donc après avoir acheté les montures, acheté les perles, c'est d'associer au mieux les deux. Et je passe des heures et des heures et des heures à regarder les perles et les montures pour essayer de faire en sorte que vraiment la perle soit mise en exergue grâce à la monture. Il faut que la perle... soit encore plus belle. Sinon, si la perle est vraiment exceptionnelle, j'essaye de trouver des montures les plus fines possibles pour qu'on ne voit que la perle. Et des montures sont très, très belles aussi. Et là, il faut vraiment mettre des très belles perles. Et c'est ce que je fais vraiment au maximum parce que j'adore ça, en fait. C'est comme si je me disais, c'est comme si je portais moi-même tous les bijoux que je crée. Et ça, c'est très, très chouette parce qu'il y a le cœur ensuite qui parle. Et c'est bon ça ! Donc une fois que j'ai monté dans l'atelier les perles sur les montures ou que j'ai créé d'autres bijoux, où j'ai fait appel à mon imagination et à mon savoir-faire, alors je prépare les bijoux pour être pris en photo. Comme je vous ai dit tout à l'heure, il y a des conditions spécifiques à respecter pour que les couleurs des perles ressortent vraiment bien. On me dit souvent, on voit l'appareil photo ou le téléphone portable dans la perle, sur la photo. Oui, écoutez, tant mieux, c'est un gage de qualité parce que 1, vous voyez que c'est vraiment artisanal de ce côté-là. Et 2, si on voit l'appareil photo, c'est qu'il y a une très grande brillance sur la perle. Et je vous ai déjà expliqué ça, c'est un des critères les plus importants. Il faut qu'il y ait du lustre sur la perle. Donc je prépare les bijoux, je fais des photos. Ensuite il faut retravailler les photos, juste dans la dimension, évidemment on ne touche pas aux couleurs. Et ensuite, on crée une fiche produit, comme on dit, une fiche bijoux, et on intègre tout ça sur la boutique en ligne. Ensuite, quand vous passez la commande, je vous informe bien sûr de la préparation de la commande. La préparation soit se fait dans la journée même, si vous passez la commande le matin, soit ça se fera le lendemain, donc au plus tard 24 heures. Et ensuite, vous recevez votre commande. sous 48 heures. Et ça, c'était très, très important pour moi, ce côté logistique. Là aussi, la confiance dans la logistique. C'est pour ça aussi que je suis revenue en Finistère. C'est important, quand on commande un bijou d'une certaine valeur, de pouvoir être sûre de recevoir rapidement son colis. Et ça, c'est important et c'est pourquoi j'ai passé un contrat avec Colissimo, parce que selon moi, c'est vraiment le meilleur rapport qualité-prix. Évidemment, vous me direz des fois, il arrive qu'il y ait un jour de retard, deux jours de retard. Mais ça n'est pas très grave, il y a quand même un très bon suivi maintenant chez eux. Et on peut dire que 99,5% des colis arrivent à bon port en 48 heures. Nous assurons bien évidemment tous les colis. Et si vous habitez dans le périmètre de Brest, je peux même vous livrer directement. Et c'est très sympathique parce que comme ça, on se rencontre. Je vous ai déjà parlé du paiement 3D Secure qui était vraiment au départ en 2010. Donc, vous avez compris que c'était important pour moi aussi que la relation de confiance aussi au niveau du paiement soit bien présente. Et aujourd'hui, nous vous proposons également de payer en quatre fois, que ce soit par Paypal, si vous avez un compte Paypal, ou bien par Alma. Il n'est pas obligatoire de créer un compte Alma et ça c'est bien quand on n'a pas envie de laisser ses coordonnées ou de créer un compte encore. chez quelqu'un. Donc, on vous offre le 4 fois sans frais. Et voilà, nous arrivons à la fin de cette saison 1 où je vous ai expliqué plein de choses et vraiment, je vous remercie pour votre écoute. Je te fais un tout petit résumé de ce qui s'est passé dans cette saison 1. D'abord, nous avons eu envie de créer ce podcast et nous l'avons fait, donc nous en sommes très heureuses. Et je tiens à remercier Kahaya et Elena qui ont toujours été à mes côtés pour travailler sur cette saison 1. Donc, nous avons parlé des définitions. Quelle est la différence entre une perle fine et une perle de culture ? Bien sûr, on parle des perles d'imitation pour que vous soyez au courant et que vous n'achetiez pas de perles d'imitation en pensant que vous achetez une perle de culture. Ensuite, il y a eu plusieurs épisodes sur tout le travail nécessaire à la perliculture. Nous avons parlé de la classification des perles, parce que c'est extrêmement important quand vous achetez des perles, de savoir à quelle classification ça correspond. Et puis ensuite, nous avons eu envie de vous raconter mon parcours, parce que c'est important de savoir comment et pourquoi je suis devenue experte en perles de culture de Tahiti, et comment ça se fait, au nom de quoi je me permets. de vous informer de tout ça. Vous l'avez compris, j'ai à cœur d'expliquer la perliculture, de vulgariser toutes ces techniques et ce métier qui est absolument fabuleux. Donc la saison 1 est terminée, nous sommes déjà en train de préparer la saison 2. Donc prochainement, je ne peux pas vous dire encore exactement quand, mais prochainement, nous nous retrouverons dans ce podcast Parlons Peu, Parlons Perles. Mais d'ici là, je vous invite vraiment à nous rejoindre sur nos réseaux sociaux. Bien sûr, à partager le podcast et à écouter. les précédents et les partager également avec vos amis ou votre entourage. Vous pouvez nous donner vos idées pour des futurs podcasts ou nous poser toutes les questions que vous souhaitez sur les réseaux sociaux. Bien sûr, nous sommes disponibles. ou par SMS ou par mail à travers le site internet. Je vous invite vraiment à aller sur notre site pour découvrir l'onglet Perliculture. Vous verrez plein de photos. J'ai à cœur aussi de vous montrer ça, des photos. On essaye aussi de faire des vidéos pour vous montrer à quoi ressemble une huître déjà perlière en Polynésie. Nous parlerons dans le futur des perles d'ailleurs, des perles du Japon, d'Australie, d'Indonésie. Mais je ne vous en dis pas plus. En attendant, je vous remercie pour votre écoute. Et d'ici nos retrouvailles, parlons peu, parlons perles.
