- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes, les couples pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Chaque semaine, je vous propose des informations et des conseils à travers de témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité, Et enfin, d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue. Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour. Bonjour Richard, merci d'avoir accepté mon invitation sur Parlons PMA et de venir témoigner aujourd'hui sur votre parcours de PMA. Pour commencer, est-ce que vous pourriez vous présenter
- Speaker #1
40 ans, bientôt, je vais m'appeler.
- Speaker #0
Vous êtes en parcours de PMA, est-ce que vous pourriez déjà commencer à nous parler du début finalement de ce parcours, de votre désir d'enfant et puis nous parler de vos différentes étapes
- Speaker #1
Du parcours. Alors le désert d'enfance, c'est en 14. Il lui a dit de revenir, moi aussi, rien ne se passait et de commencer l'examen. C'est quoi 6 mois.
- Speaker #0
du coup c'est à partir de la cour ce qui était examen elle avait quel âge à l'époque elle avait 29 ans à l'époque d'accord
- Speaker #1
elle avait 29 ans et donc oui comme je disais généralement les filles sont femmes parce que c'est et du coup
- Speaker #0
Et donc, elle a fait tous ses examens. Vous, vous n'avez pas fait d'examen dans un premier temps de votre côté
- Speaker #1
J'en ai fait avec elle. C'est moi qui ai été demandeur pour faire des examens pour Écart. et où tu n'as qu'un final j'ai dû commencer à faire et spermogrammes quelques quelques une
- Speaker #0
fois vous avez tous ces résultats qu'est ce qui s'est passé
- Speaker #1
Aspénospermie, c'est une faible mobilité et teratospermie,
- Speaker #2
c'est une faible mobilité typiquement.
- Speaker #1
Je suis très ravi de l'apprendre que non seulement ma femme avait une insuffisance, mais en plus, mon recueil n'était pas le meilleur du monde.
- Speaker #0
Oui, en étant en plus assez jeune tous les deux finalement. Vous n'y attendiez pas vraiment à ce type de résultat, j'imagine, au départ
- Speaker #1
sur la fille mais au final sur la fille encore une fois on s'attarde plus sur le cas féminin que masculin parce que selon les différentes techniques c'est plus facile
- Speaker #0
Et donc une fois là vous avez les résultats, comment ça s'est enchaîné
- Speaker #1
Alors on a mis les résultats dans la chronologie donc en 2015 on a fait une tentative d'insémination artificielle qui n'a pas été à la période de stimulation qui n'avait pas été donc on a dû et on a d'accord et en 2016 pardon mais vraiment dans le milieu avec d'accord
- Speaker #0
parce que donc et sur les inséminations artificielles il y avait une petite stimulation pour votre épouse ou bien une
- Speaker #1
Je ne me souviens plus. Mais il y a eu une simulation.
- Speaker #0
D'accord. Et donc ensuite, au vu des résultats, il y a eu ce passage en FIV. Et comment ça s'est passé Il y a eu une première FIV.
- Speaker #1
un petit peu plus poussé donc à tenir on suit on voit un médecin et le protocole donc pareil un des signes nature à faire avec des allées ici dans ces compréhensions et tentatives. On a eu des ovocytes.
- Speaker #0
Oui. Il y avait eu des ovocytes, des embryons.
- Speaker #1
Il y avait eu des ovocytes. mais à un stade c'était du J2 d'accord ça n'a jamais été en J5 sur
- Speaker #0
les fives et donc cette première five n'a pas abouti et après vous avez recommencé
- Speaker #1
On ne va pas recommencer tout de suite parce que... Donc, quand on voit surtout dans l'entourage, c'était vraiment la période où... nos amis qui commençaient à avoir des enfants, qui avaient des projets, des grottes, et nous, c'est un petit peu compliqué.
- Speaker #0
Quand souvent, dans le parcours de PMA, on est dans un parcours où, déjà, en temps normal, il peut y avoir des grossesses, des naissances dans l'entourage, mais en plus, le fait d'être dans ce parcours, on est encore plus focalisé là-dessus, donc c'est encore... encore plus difficile finalement à gérer et puis de se rendre compte que vous dans votre cas c'était plus compliqué voilà exactement c'est
- Speaker #1
ça les années mais la deuxième fiche si il Avec co-déception tentative, mais elle va l'année suivante, en 2019.
- Speaker #0
D'accord. Donc en 2019, vous avez fait une troisième FIV, c'est ça
- Speaker #1
Oui, en 2019. En 2019, on est CBB. ça fait deux ou trois ans qu'on est dans le programme de l'EPMA, donc on commence à... C'est remuer le couteau dans la plaie à chaque fois que vous avez une situation.
- Speaker #0
C'est sûr. Et surtout, 5 ans, c'est déjà pas mal. Et du coup, après la troisième FIV, vous aviez eu quand même des embryons à transférer ou pas du tout
- Speaker #1
On avait eu des embryons, mais encore une fois, ça a été...
- Speaker #2
On est J3,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
C'est bon. Moi, je pense.
- Speaker #0
Et après cette troisième FIV, qu'est-ce qui se passe
- Speaker #1
Après cette troisième FIV, le médecin qui nous suit nous dit qu'il y a peu de chances que ça fonctionne. on est vers le don d'ovocytes.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Sauf que le don d'ovocytes,
- Speaker #2
en fait,
- Speaker #1
la limite d'attente est très longue et je ne l'ai pas précisé au début du podcast, c'est qu'on est de phénotype africain. Donc ça se complique encore plus et les limites d'attente, déjà quand on est... C'est un type caucasien, il me semble que c'est 2 ou 3 ans. Le type africain, c'est quasiment le double. Sur 5 ans d'attente, là je vous ai dit... même être certain que ça fonctionne, ça fait quand même long. Donc les médecins nous conseillent de croire à l'étranger, des pays comme le continent africain, on fera plus de type plutôt que de les dans les pays du monde.
- Speaker #0
D'accord et quand le médecin vous parle de dons de rossite finalement comment est-ce qu'il aborde la chose pour vous, qu'est ce qui se passe pour vous
- Speaker #1
Le médecin l'aborde un petit peu avec des pincettes et ce qui est bien dans notre couple c'est qu'on a toujours un coup d'avance. Donc avant qu'il nous en parle, on s'était déjà posé la question de se dire si ça ne marchait pas en France, où est-ce qu'on allait, ce qu'on faisait. On n'était pas surpris. La seule chose qu'on lui a demandé, c'est de savoir si on le faisait, si lui pouvait nous suivre. Voilà, ça n'a pas été un choc parce qu'on s'était déjà enseigné sur la chose.
- Speaker #0
Vous aviez déjà un petit peu regardé finalement quels étaient les... les options finalement, si la fille va avec vos gamètes à tous les deux, ne pouvait pas vous permettre d'arriver à une tentative qui aboutisse. Et donc, vous étiez déjà renseigné un petit peu, et c'était quelque chose pour vous que vous aviez déjà accepté, auquel vous aviez réfléchi Qu'est-ce qui... C'était un peu vos pensées finalement autour du don
- Speaker #1
Il y avait un peu de réfléchir. De mon côté, la décision était moins difficile. quand même méga met je pense pour ma femme et génétique c'est vrai que quand on avec le recul on dit au final elle est quand même enceinte elle aura quand même l'enfant elle partagera des choses avec cet enfant que moi je partagerai avec l'enfant Mais voilà, je pense que ça a été un petit peu compliqué de se dire, on fait le deuil de ça, mais au final, si ça pouvait aboutir à une grossesse, voilà.
- Speaker #0
Oui, c'était l'objectif. Et vous aviez pensé à d'autres options que le don, par exemple, l'adoption
- Speaker #1
On a pensé à l'adoption, mais c'est compliqué. si on n'est pas sûr du trafic d'enfants pour des filières mafieuses ou autre.
- Speaker #0
Oui, pour vous.
- Speaker #1
On était pas très, très...
- Speaker #0
Vous étiez plus l'option de don de gamètes, finalement, qui correspondait à plus. en tout cas au parcours que vous avez envisagé. Et donc, vous commencez une tentative d'ondovocytes en Espagne. Et c'était à quel moment
- Speaker #1
C'était en 2008. Ça a été fait par... ça a été un peu compliqué mais on a réussi à s'en sortir. On a trouvé une petite fille qui était très amenante, ça s'est bien passé. On a dû se placer en Espagne pour moi faire le recueil, ensuite faire la ponction, avoir les embryons. On a eu 3 J5.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #1
En tout cas, pour moi, c'était déjà une petite victoire d'avoir le J5. Et sur le premier transfert, ma femme qu'on m'en sort. D'accord. Donc là, après six ans de tentative, on a un tel processus qui est positif. moi qui suis très stressé, ma femme elle reste à la maison, elle bouge pas, elle fait rien, dès qu'il faut faire un truc c'est moi qui suis là pour le faire, elle est tranquille, elle fait rien, elle est à la maison et malheureusement au bout d'une heure et demie elle finit.
- Speaker #0
Oui, à ce moment-là, c'est, j'imagine, compliqué pour vous.
- Speaker #1
Ah ben, super compliqué. Chacun gère les fausses coupes à sa manière, mais pour nous, c'est comme si on avait perdu un enfant qu'on avait dans les bras. Oui. C'est déjà... on voyait déjà très loin et là on a avancé de pas et on recule de bien. C'était très compliqué. On était ensemble, on a pu être là l'un pour l'autre.
- Speaker #0
ouais c'est ce que j'allais dire finalement comment vous êtes vous avez géré cette épreuve tous les deux parce que c'est plus loin et vous avez attendu un petit peu voilà finalement de faire le deuil de cette première grossesse qui avait qui avait démarré et Et en Espagne, comment Quand vous avez un bébé en même temps Exactement.
- Speaker #1
On a tourné en Espagne en 2021. Comme je vous l'ai dit, il y avait trois embryons. Il y en a un qu'on a transféré en fait. Les deux autres ont été congelés. Donc on a tourné en Espagne en 2021 pour faire un transfert d'embryons congelés.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc je trouve ça super. pendant 2022, faire le dernier transfert d'environnement projet qui s'est avéré également négatif.
- Speaker #0
Et à ce moment-là, comment ça se passe Parce que c'est vrai qu'on a eu un premier positif et qu'il y a deux transferts négatifs par la suite avec des J5. Qu'est-ce qui s'est passé pour vous Quelles explications on vous a données Comment ça s'est passé à ce moment-là
- Speaker #1
C'est là que la science s'est évoluée. Mais en fait, après ces échecs, on a compris pourquoi on avait fait déjà la première fois couche.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Si on voit mon spermogramme, en fait, à vue de la situation de mon copine, il m'a fait Oh, monsieur, toute fragmentation, il est trop élevé. Il est trop élevé et ça, ça peut couper des fausses couches. Et donc, on se rend compte qu'en deux ans, là, ça fait presque neuf ans, on se focalisait sur ma femme alors qu'on aurait pu, en parallèle, travailler sur mon copain maman. et que potentiellement, la fausse couche qu'on avait en 2020, c'est parce que j'avais un taux de fragmentation qui était trop élevé et qui entraînait ça.
- Speaker #0
Donc, c'est intéressant ce que vous dites, parce que pour les personnes aussi qui nous écoutent, il y a le taux de fragmentation aussi chez l'homme qui peut être intéressant aussi à regarder dans ce parcours, finalement, quand il y a des échecs. Je crois qu'en France, si je ne dis pas de bêtises, ce n'est pas remboursé le taux de fragmentation, je ne sais plus. C'est plus proche.
- Speaker #1
C'est pas un pays en charge par la Sécurité sociale. Il y a certaines mutuelles qui le remboursent. La mienne ne le rembourse pas. Mais je sais que certaines... Non,
- Speaker #0
mais c'est vrai que parfois, il y a des choses en PMA qui ne sont pas toujours prises en charge. Et c'est vrai que parfois, ils sont un peu... Du coup, dans ce contexte-là, parfois un petit peu moins prescrits. Parce qu'en France, c'est vrai que... comparé à l'Espagne même s'il peut y avoir des dépassements d'honoraires il y a quand même un coût du traitement qui n'est pas toujours pris en charge en France mais il y a quand même une grosse partie du traitement qui est pris en charge par la sécurité sociale alors que dans l'Espagne, vous allez dans une clinique privée le traitement est payant après je ne sais pas si dans votre cas il y a des possibilités de faire des demandes de prise en charge auprès de la Sécurité sociale lorsqu'on fait une paiement à l'étranger Je ne sais pas si c'était votre cas.
- Speaker #1
Je peux revenir rapidement. Pour la Sécurité sociale, il faut ne pas avoir épuisé toutes ces tentatives de FIV remboursées par la France. En France, ils en remboursent quatre. Avec trois FIV, on peut faire une demande de prise en charge de FIV avec don de recit à l'étranger. Donc, ça suffit. un dossier de sécurité sociale qui rembourse un certain montant je crois que c'est à l'époque et selon la mutuelle qu'on a on va être pris en charge par la mutuelle donc ça peut être la totalité comme ça peut être 60% ou 50% ouais Mais dans tous les cas, il faudra avancer le montant avant de se faire rembourser. Et ça, je sais que ça peut être compliqué pour certaines personnes. Parce que ça a quand même un coût, la fin de zone. C'est de l'argent à avancer. C'est quand même quelque chose, même si on est remboursé par la suite.
- Speaker #0
voilà dans certaines conditions d'ailleurs ça me fait penser que dans la description pour les personnes qui nous écoutent si vous voulez je pourrais vous mettre le lien de amélie.fr justement où ils expliquent les prises en charge de remboursement à l'étranger si ça vous intéresse ça peut être toujours utile parce que tout le monde n'a pas forcément l'information non plus et c'est vrai qu'à l'heure où on a un traitement on est sur un d'autre aussi toujours on se retrouve aux alentours de 8 000 euros, 10 000 euros, selon s'il y a des coûts de congélation, le nombre de transferts, etc. C'est vrai que si vous avez la possibilité d'en bénéficier, c'est quand même toujours quelque chose de pris, en tout cas dans ce parcours qui est déjà compliqué. Et pour revenir à la fragmentation d'ADN, vous faites la fragmentation d'ADN. Et donc après, qu'est-ce qui se passe Donc, on a les résultats
- Speaker #1
Oui, on a les résultats. Et selon le taux, on passe pour un traitement avec des compléments alimentaires anti-oxydants, en fait, qui vont permettre de faire baisser les taux de fragmentation.
- Speaker #0
Et donc, là, vous en êtes où
- Speaker #1
Oui, parce qu'après l'Espagne, on est parti voir un génie de France à Paris. et on va essayer de baisser la température. Il vous reste une tentative. Si on peut, on peut refaire une dernière tentative. Ce qu'on a fait, c'était la stimulation. Je ne me souviens plus exactement. C'est pour ça que j'avais oublié. Mais toujours est-il stimulation et... pareil, je crois qu'il n'y a eu qu'un seul embryon qui a été échec.
- Speaker #0
Donc en fait, après le don d'ovocytes, finalement, vous avez refait une tentative de FIV avec les ovocytes de votre épouse, c'est ça D'accord. Et bon, il y a eu un embryon et ça n'a pas abouti. Et après ça, le gynécologue, qu'est-ce qu'il vous recommande Le gynécologue,
- Speaker #1
vous voulez faire un tenter cinquième tentative, vous avouerez qu'après 10 ans,
- Speaker #2
on s'est fait.
- Speaker #1
Moi je vais mettre l'échange de notre côté. On va plutôt soit se tourner vers une file d'eau à l'étranger, voire même peut-être du double d'eau, si mon recueil n'est pas assez bon.
- Speaker #0
Là vous êtes finalement... en pause si je puis dire et avant de commencer un nouveau parcours voilà on est en pause et on va faire des tentatives tant qu'on peut je me permets de préciser juste comment on a porté le sujet du lendemain C'est vrai qu'on n'a pas toujours les informations. Une précision aussi en Espagne, il faut penser que la donneuse, elle est choisie selon les caractéristiques physiques de madame, de votre épouse, on est d'accord, et que les donneuses, elles doivent avoir entre 18 et 35 ans et que le don, par contre, reste anonyme. Les informations qu'on vous a données, je pense, c'était probablement le poids, la taille, la couleur des yeux, des cheveux, de la peau, le gros sequin aussi.
- Speaker #1
Ils demandent également une photo pour trouver une donneuse qui ressemble le plus.
- Speaker #0
D'accord. Oui, non, c'est vrai que c'est parce que c'est pas toujours, voilà, quand on se lance dans le don de vos sites, c'est pas toujours forcément comment ça fonctionne. Et puis, évidemment, les donneuses, ce sont des femmes aussi qui réalisent toute une batterie d'examens, si je puis dire, pour vérifier que tout est OK et qu'elles sont aptes aux dons. d'entretien psychologique, en tout cas des tests psychologiques, que c'est quelque chose qui est encadré aussi, parce que c'est important, je pense, quand on passe par cette démarche. Et aussi que ça reste 100% anonyme et qu'évidemment, dans le futur, s'il y a quoi que ce soit, les cliniques ont toujours la possibilité de recontacter la donneuse s'il y a besoin. Et aussi, par rapport aux dons d'oocytes, c'est vrai que vous en avez parlé aussi, il y avait quand même le fait que votre épouse porte l'enfant aussi. Et il y a quelque chose qui est intéressant aussi, Richard, je ne sais pas si vous en avez entendu parler, mais la notion d'épigénétique aussi. Oui,
- Speaker #1
j'ai entendu parler, mais je ne sais pas pourquoi.
- Speaker #0
Je vous laisse nous expliquer.
- Speaker #1
Je ne vais pas vous rappeler du nom, mais je vous laisse faire cette partie.
- Speaker #0
Non, alors simplement, l'hypégénétique, là, quand on parle du don d'ovocytes, il y a un exemple assez simple, c'est-à-dire que si on prend un même embryon et qu'on le transfère chez deux femmes, il faut penser que le bébé à naître, qui va naître ne sera pas le même bébé exactement, puisque finalement, il faut penser que le fait que ce soit votre femme qui le porte, il y a des surexpressions de certains gènes, etc. Et donc tous les échanges qui peuvent y avoir pendant la grossesse, l'enviament, le mordement, etc. font que le bébé qui va naître va avoir ces spécificités. alors que peut-être que chez une autre femme, il y aura d'autres échanges, etc., qui font que le bébé ne sera pas forcément le même. Donc, c'est vrai que dans le don de vos sites, il faut différencier l'aspect génétique pur où effectivement, vous en avez parlé, ce deuil de la génétique qu'on va faire en tant que femme, mais il faut penser que la femme... et très importante finalement dans la grossesse parce qu'il va y avoir des échanges avec l'enfant, on porte l'enfant et qu'il y a quand même beaucoup de choses qui se passent. Et je pense que lorsqu'on parle avec votre épouse, mais quand on passe par ce traitement, finalement, il y a des choses qui se passent. Et d'ailleurs, tout à l'heure, vous avez évoqué malheureusement... cette grossesse qui s'est arrêtée où il y avait déjà cet attachement avec le fœtus et le bébé qui allait potentiellement naître et c'est vrai que je pense que c'est important parce que parfois je me permets une petite parenthèse mais c'est vrai qu'il y a certains... certaines femmes, certaines couples qui se disent finalement est-ce que c'est pas ma génétique, est-ce que je vais réussir à aimer cet enfant, etc. et il ne faut pas oublier qu'il y a beaucoup de choses qui se passent en fait dans ce contexte et aussi par rapport au don d'ovocytes, je pense à autre chose peut-être pour aussi les personnes qui nous écoutent et bon là il y a eu malheureusement il y a eu un premier cycle de don d'ovocytes qui n'a pas abouti. Mais après, il faut aussi se dire que ce n'est pas une finalité, ce n'est pas parce que ça n'a pas marché sur un cycle que ça ne va pas fonctionner. Dans le sens où le don d'ovocytes, c'est une très bonne option, ça fonctionne bien, mais ça reste de la fécondation in vitro avec des taux de grossesse qui ne sont pas à 100 non plus, et que parfois, il faut refaire une tentative de FIV, avec un don d'ovocytes, avec une nouvelle donneuse, parce que parfois aussi, on ne maîtrise pas tout, c'est-à-dire qu'une donneuse qui peut avoir de très bons paramètres, finalement, dans son bilan de fertilité, etc., on ne sait pas pourquoi, il n'y aura pas d'implantation ou autre. Et ça, c'est vrai que c'est important aussi de l'avoir en tête. Et peut-être s'il y a des personnes qui nous écoutent aussi et qui sont dans votre situation, Richard. Je ne sais pas comment vous l'avez ressenti, mais ça peut être un peu décourageant de se dire là, j'étais jusqu'au tour de vos sites et ça n'a pas fonctionné Et à ce moment-là, se dire qu'est-ce qu'on fait On continue On arrête Je ne sais pas si vous vous êtes posé cette question.
- Speaker #1
Oui, en fait, c'est là qu'on dit qu'on fait côté de l'éthique.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
les sites, ça peut fonctionner, mais au bout du deuxième ou troisième, il y a des taux qui sont extraordinaires. Les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut. Nous, pour notre cas, on était du mauvais côté des statistiques. Oui, je pense qu'il ne faut pas tant qu'on peut et tant qu'on veut aussi. ne pas être découragé, ça reste difficile, ça reste une épreuve très compliquée. Maintenant, le jour où ça va fonctionner, je pense que ces personnes-là et ma femme et moi-même, on sera les plus heureux du monde.
- Speaker #0
Oui, et puis je crois que ce qui est important de ne pas oublier, c'est que souvent, j'en parle, mais il faut toujours penser à en cumuler. C'est vrai qu'on a un cycle et en don de réocides, globalement, les taux de grossesse cliniques, on est sur un cycle, c'est-à-dire 80-85%. Et en fait, on sait que sur trois cycles cumulés, on arrive à 96-97%, enfin presque à 100%. Donc, on sait que vraiment, globalement, ça doit fonctionner. Mais parfois, vous avez parlé un petit peu de ce côté statistique, malheureusement. fait que on peut faire un premier cycle que ça ne fonctionne pas et puis refaire un deuxième cycle et dans ces cas là ça fonctionne et comme vous dites vous serez les plus heureux du monde donc c'est important de le dire et je pense que je ne veux pas parler en votre nom mais je vous sens plutôt optimiste sur la suite aussi D'ailleurs, on va en parler parce que ce qui est intéressant dans votre parcours et à partager aussi peut-être, c'est finalement, vous avez un parcours très long avec votre épouse. Comment vous gérez en couple Qu'est-ce qui vous a aidé à avancer et vous aide à tenir le coup pour la suite aussi après toutes ces années
- Speaker #1
Moi je pense que c'est un parcours qui est compliqué, une grosse épreuve pour le couple et pour moi c'est de m'y aller à reçoit, ça se passe très bien et vous êtes tout déluge comme jamais et vous pouvez débrouiller n'importe quelle épreuve et ça va toujours bien se passer parce que vous êtes ensemble, soit malheureusement ça ne fonctionne pas et vous vous séparez. selon moi c'est ça moi j'ai eu de la chance c'est que ça se passe très bien avec ma compagne on avance ensemble c'est ne pas s'arrêter J'ai envie de dire ne pas vivre que pour ça, dans le sens où il faut quand même avoir d'autres projets, il faut continuer à vivre malgré tout. Donc voilà, on s'est mariés, on a acheté une maison, on part en vacances, on a d'autres projets. Donc voilà, il ne faut pas s'arrêter à ça. Et ce qu'on se disait hier avec ma femme, en fait, l'enfant... on souhaite avoir, ce n'est pas quelque chose qui va nous... Mais c'est vraiment la cerise sur le gâteau, en fait. C'est que notre copine se passe très bien sans enfant, c'est toujours bien passer sans enfant, et avoir un enfant, c'est un plus. Ce n'est pas quelque chose qui va nous faire fonctionner correctement, c'est quelque chose qui va s'ajouter et qui va être...
- Speaker #0
Oui, c'est vrai que c'est important finalement. Quand on pense à ce projet d'enfant aussi, c'est que c'est un projet, quand on est en couple, qui part quand même d'un projet commun, basé sur de l'amour et de cette envie commune. Et c'est vrai que les fondations du couple, elles sont très importantes. Et c'est vrai que ça peut être aussi fragilisant dans ces cas-là. Vous avez eu un accompagnement à un moment donné, psychologique, de sorte, ou pas du tout Oui,
- Speaker #1
dans la crise, je pense qu'en des trois premières années, il y avait un souci psychologique. Moi, je ne pensais pas que j'en avais pas besoin. Et au final, je trouve que c'est vraiment très bien de l'avoir. qu'en fait on a le regard d'une personne qui est vraiment neutre, qui n'a pas d'a priori, qui connaît aussi le parcours parce que c'est des professionnels qui laissent passer en fertilité. Et je trouve que c'est vraiment facile de parler. Alors je parle aussi avec ma femme, mais je pense qu'à un moment, quand on sait bien de parler, à quelqu'un qui est vraiment externe à la situation. Alors, quand on va parler à la famille, les amis, on va toujours avoir des conseils. J'ai une amie qui n'arrivait pas à avoir d'enfant, qui voit qu'elle n'a pas fonctionné. C'est très bien, c'est bienveillant. Mais ça ne va pas être pareil qu'un professionnel de santé qui connaît vraiment les tenants et les abrutis en infertilité.
- Speaker #0
va être à même de nous aider à travers cette épreuve c'est vrai que c'est bien d'avoir ce soutien en tout cas extérieur après les choix personnels et ça me fait rebondir sur un sujet aussi parce que c'est vrai que sur des parcours longs au niveau du couple etc voilà il y a des couples qui sont parce que chacun à chaque couple parfois des manières de communiquer, etc. Mais c'est vrai que, dans certains cas, ne pas attendre aussi. Je pense que s'il y a des moments qui sont difficiles ou que la communication est un peu rompue au niveau du couple, etc., de faire appel à un professionnel externe, ça peut aider. Parce que souvent, on se rend compte... Alors, je n'ai plus les statistiques en tête, mais j'avais lu une étude que, finalement, il y avait des parcours qui s'arrêtaient parce que... ça a été psychologiquement difficile pour les couples, et que ça s'arrêtait finalement à cause de ça, et non pas parce que ça n'avait jamais marché, et ça je pense que c'est important aussi, de ne pas attendre d'être au fond du trou, et de se sentir trop mal, et d'aller voir un professionnel tel qu'il soit, parce que ça ne veut pas dire qu'on est... On a des problèmes, c'est juste que parfois, on a toujours besoin d'un petit coup de pouce externe aussi pour se rebooster et aussi parfois aider à comprendre certaines situations.
- Speaker #1
Quelqu'un qui serait parti de moi-même, je vais aller voir un professionnel, et en final, je suis bien content d'avoir l'opportunité de le faire.
- Speaker #0
C'est intéressant d'avoir votre retour aussi, parce que je pense qu'il y a probablement des personnes qui nous écoutent et qui se disent non, je n'ai pas forcément besoin Peut-être qu'ils vont se lancer et se dire comme vous finalement, ça m'a fait du bien Et le fait de vous entendre aussi le dire, je crois que c'est important. Et c'est pour ça que vos témoignages sont riches de ce côté-là pour les autres personnes aussi qui sont en parcours. D'ailleurs, voilà. pour terminer cet épisode. Richard, j'aimerais bien si vous avez peut-être des conseils ou des remarques ou des choses à partager avec nos auditeurs et nos auditrices concernant votre parcours et ce qui a pu vous aider ou ce que vous voulez. Je vous laisse la parole. Terminé. Alors,
- Speaker #1
moi, les conseils que j'irais, c'est vraiment dès le moment où... les ECBB, pareil, que le groupe va consulter, il ne faut vraiment rien, parce que, comme je dis, C'est une estimation très contraignante parce que ça a des heures précises. Parfois, on est au resto, chez des amis, pour trouver un endroit pour faire des injections et autres. Et c'est vraiment très compliqué. Et nous, c'est vraiment un peu importeur. dans un labo il y a vraiment il y a vraiment pire donc pas peur de le faire
- Speaker #0
Merci beaucoup pour ces conseils. Vraiment merci pour votre témoignage qui est précieux, parce que c'est vrai qu'on entend souvent des témoignages de femmes et on a moins d'hommes finalement qui partagent un peu leur expérience sur ce parcours. Vous êtes dans un parcours long et c'est vrai que c'est précieux aussi de voir comment vous avez persévéré dans ce parcours. les différentes étapes et puis surtout moi ce que je voulais vous dire c'est bonne chance pour la prochaine étape chaque étape pour approche de votre bébé et vraiment merci merci d'avoir partagé votre témoignage merci merci à tous de nous avoir écoutés et puis je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode de podcast merci Richard à bientôt J'espère que vous avez apprécié cet épisode de podcast. N'hésitez pas à le partager si celui-ci vous a plu et à me retrouver sur mon compte Instagram lisa.journia.coaching pour échanger. À bientôt