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22. Culpabilité pendant la PMA : pourquoi elle s’installe et comment s’en libérer petit à petit cover
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Parlons PMA

22. Culpabilité pendant la PMA : pourquoi elle s’installe et comment s’en libérer petit à petit

22. Culpabilité pendant la PMA : pourquoi elle s’installe et comment s’en libérer petit à petit

18min |02/10/2025
Play
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18min |02/10/2025
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Description

Si tu es en parcours de PMA tu as probablement ressenti un sentiment de culpabilité lié à diverses situations : tu te dis peut être des choses comme je ne suis pas capable d'avoir un enfant de manière naturelle, ou que c'est à cause de toi tout ça, ou encore tu culpabilises peut être de ne pas arriver à te rejouir quand une personne proche t'annonce qu'elle est enceinte...

Tu n’es pas seule.


Dans cet épisode, je t’explique pourquoi cette culpabilité s’installe, ce qu’elle cache vraiment… et surtout comment t’en libérer progressivement.

👉 Tu vas comprendre :

  • D’où vient ce réflexe de te sentir “responsable” ou “coupable”

  • Pourquoi cela ne t’aide pas dans ton parcours

  • Et comment retrouver de la légèreté, de la compassion et de la confiance envers toi-même

Je te partage aussi 3 clés concrètes pour commencer à te libérer de cette charge :

  1. Identifier ce que tu ressens vraiment

  2. Faire le tri entre ce qui dépend de toi… et ce qui ne dépend pas de toi avec une visualisation pour te sentir plus légère (à partir de : 9min20 à 15min). N'hésite pas à mettre sur pause quelques minutes après la visualisation.

  3. Remplacer le jugement intérieur par de la bienveillance


💛 Cet épisode est une invitation à t’alléger, à déposer ce qui ne t’appartient pas et à avancer plus sereinement dans ton parcours de PMA.


🎁🎁🎁Tu peux aussi télécharger ton guide offert :
📘 Mes 6 conseils pour te préparer au transfert d'embryon en cliquant ici ! 🎁🎁🎁

Et si tu ressens le besoin d’un accompagnement plus personnalisé, découvre mes séances de coaching pour t’aider à traverser la PMA avec plus de confiance et de douceur. Pour me contacter tu peux m'écrire à info@lisajourniacoaching.com

Tu n’es pas seule. Et tu fais déjà de ton mieux 💛




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Dans ce podcast, je vous propose des informations et des conseils à travers des témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité et enfin d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue ! Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Et maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode ! Aujourd'hui, nous allons parler de la culpabilité pendant le parcours de PMA. Mais avant cela, je voulais juste vous rappeler que vous pouvez télécharger gratuitement le guide de mes 6 conseils avant le transfert d'embryons. Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode. Alors, pour commencer, la culpabilité, c'est un sujet que je retrouve très souvent en accompagnement et c'est pour ça que j'avais envie d'en parler aujourd'hui, parce que c'est une émotion qui souvent ne soit pas forcément de l'extérieur. mais qui pèse beaucoup à l'intérieur et qui peut générer un mal-être. Et c'est vrai que dans le parcours de PMA, c'est important d'identifier ces éléments qui peuvent vous générer un mal-être pour essayer de voir comment on va pouvoir l'alléger. Lorsqu'on parle de la culpabilité pendant le parcours de PMA, on va retrouver souvent la culpabilité de ne pas réussir à concevoir naturellement. La culpabilité de faire vivre ça à son ou à sa partenaire, surtout dans le cas où la cause d'infertilité a été identifiée de votre côté. On retrouve aussi la culpabilité de ne pas pouvoir se réjouir lors d'une annonce de grossesse d'une personne qui vous est chère, de votre entourage. La culpabilité aussi d'avancer moins vite au travail ou d'engendrer plus de travail pour vos collègues par exemple. Et enfin, la culpabilité après l'échec d'une tentative. Alors ce que je vais vous proposer aujourd'hui, c'est d'en parler afin que vous puissiez vous en libérer petit à petit. Pour commencer, je vais vous parler un peu de cette culpabilité. Il faut savoir qu'elle s'installe quand vous avez l'impression que tout ce qui se passe, c'est de votre faute. Et elle est souvent liée aussi à un besoin de contrôle. Et c'est vrai que dans ce parcours, c'est pas possible d'avoir le contrôle sur tout. Et donc souvent, vous avez tendance... à différentes étapes du parcours, sur différents éléments, à vous accuser et à vous dire que c'est votre faute, que vous n'avez pas fait tout ce qu'il fallait. Il y a aussi tout l'environnement autour de la PMA, c'est-à-dire toutes les choses que vous pouvez écouter à propos de la PMA qui ne sont pas toujours vraies. Par exemple, l'impact du stress sur le résultat de l'implantation. Et donc, vous vous dites des phrases comme J'aurais peut-être pas dû faire ça. J'ai peut-être été trop stressée. J'y ai trop cru. Ou à l'inverse, j'y ai pas assez cru. Voilà, vous vous dites plein de choses qui font que vous culpabilisez et qui vous génèrent des émotions désagréables. Dans le cas de l'échec, par exemple, ce qui se passe, c'est que vous allez chercher une explication. Et souvent, vous n'en avez pas. Parce qu'en PMA, c'est souvent difficile d'avoir des explications de pourquoi... Une tentative n'a pas fonctionné, on n'a pas toujours des raisons concrètes et c'est complexe. Et donc vous allez tourner cet échec contre vous et vous allez vous dire que c'est votre faute. Parce que vous allez vous dire j'ai pas fait ceci, j'ai pas fait cela, c'est ma faute. Et ce réflexe là en fait je le faire très souvent dans mes accompagnements. Et c'est vrai qu'il rajoute une couche de souffrance qui ne sert à rien. Et qui ne fait pas avancer les choses. Et je crois que j'avais envie d'en parler. Parce que c'est important d'en avoir conscience. Pour avancer dans le parcours. Et pour pouvoir l'identifier. Et se dire ah oui non mais en fait là je suis en train de me culpabiliser pour quelque chose. Et peut-être que c'est pas nécessaire en fait. Et petit à petit permettre d'alléger tout ça. Mais avant de continuer. Maintenant qu'on sait un peu d'où vient cette culpabilité. Moi j'avais envie quand même de vous dire plusieurs choses. Tout d'abord vous faites déjà de votre mieux. Et comme je vous l'ai dit précédemment, il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de vous dans ce processus. Et ce n'est pas forcément que vous avez mal fait les choses. Et aussi, j'aimerais ajouter une chose qui est importante. Un échec, c'est un résultat. Mais ce n'est pas un jugement sur votre valeur ou votre capacité à devenir maman. Ça, c'est vraiment important. Et d'autre part, rappelez-vous que vous n'êtes pas un poids pour les autres. Pour reprendre par exemple le cas du travail, vous faites partie d'un système. Et c'est normal que chacun ait besoin d'aide à un moment. Et en ce moment, c'est vous qui avez besoin de ce temps pour votre projet. Et peut-être que dans quelques temps, ça sera un ou une de vos collègues. Donc ne culpabilisez pas. J'ai eu des clientes... qui culpabilisaient parce qu'elles devaient s'absenter, et donc une partie de leur charge de travail se répercutait sur leurs collègues, et leurs collègues comprenaient leur situation, ne le disaient rien, mais elles, elles se sentaient quand même mal, parce qu'elles savaient que du coup c'était plus lourd pour leurs collègues. Et c'est vrai que voilà, il ne faut pas hésiter à penser aussi que instanté, c'est vous qui avez besoin de ce temps, mais peut-être que dans six mois, dans un an, vous avez une autre de votre collègue, et ça sera à vous de la soutenir, et finalement... C'est important d'avoir un peu conscience de ce système-là pour se dire, ben voilà, ok, c'est normal, j'ai pas d'autres solutions, et le système, il est organisé de cette façon. Vous avez le droit de vous absenter pour des rendez-vous, la loi prévoit cet espace aussi, donc ne culpabilisez pas. Je sais qu'il y a des environnements, bien sûr, qui sont plus ou moins bienveillants, j'en ai conscience, mais c'est vrai que... Maintenant c'est vous et peut-être qu'à un moment donné ça sera un de vos collègues. Enfin, je voulais vous rappeler que vous avez le droit de vous sentir affecté par ce processus et vous avez le droit d'être fatigué, sensible, en colère et vous n'avez pas à culpabiliser de ça non plus. Parce que c'est un processus qui est compliqué et c'est normal de ressentir tout ça. Maintenant que je vous ai fait mon petit rappel que je trouve important et que vraiment j'essaye de vous transmettre, pour que vous ayez conscience que tout ça, ce n'est pas de votre faute et vous faites déjà du mieux que vous pouvez. Et je crois que c'est vraiment important de toujours le rappeler. Et maintenant, je vais vous donner trois choses concrètes que vous pouvez commencer à faire si vous le souhaitez pour commencer un petit peu à vous libérer de cette culpabilité. Donc dans un premier temps, ce qui est important, c'est... Ce dont on a parlé tout à l'heure, c'est d'identifier ce qui se passe vraiment. Quand vous ressentez de la culpabilité, ce qui est important, c'est d'essayer de préciser, de voir ce qu'il y a derrière. Est-ce que c'est vraiment de la culpabilité ou est-ce que c'est de la tristesse, de la peur, de la honte, de sentiments d'injustice ? Par exemple, quand vous n'arrivez pas à vous réjouir pour un être cher ? une personne de votre entourage, souvent c'est parce qu'il y a ce sentiment d'injustice qui remonte, et vous vous dites pourquoi pas moi, pourquoi pour moi ça ne fonctionne pas encore, pourquoi ça ne fonctionne pas tout court en général, vous vous dites. Et donc c'est bien de comprendre aussi que derrière cette culpabilité que vous ressentez, il y a ce sentiment d'injustice, et donc ça vient de là. Et c'est vrai que le fait d'avoir plus de clarté là-dessus, ça va nous permettre d'agir dessus. Et ça, c'est vrai que c'est une des premières étapes que je travaille en séance avec les femmes que j'accompagne, pour mettre des mots justes sur ce que vous ressentez et voir sur quoi on va pouvoir agir. Ensuite, ce qui est important, c'est de faire le tri entre ce qui dépend de vous, ce qui ne dépend pas de vous. Pour ça, j'avais envie de vous proposer un petit exercice qui est simple, mais libérateur. C'est l'exercice du sac à dos émotionnel. Avant de commencer cet exercice, je vous conseille de le réaliser dans un moment de calme. Surtout, si vous êtes en train de conduire, ce n'est pas le bon moment, donc je vous laisse avancer plus loin dans l'épisode. Et si vous ne pouvez pas, vous pourrez y revenir plus tard. Surtout, si vous êtes en train de conduire, faites quelque chose qui nécessite du mouvement. Laissez cette partie pour plus tard et vous y reviendrez sans problème. Et pour celles qui sont installées confortablement, Je vous propose pour commencer de fermer les yeux. Vous pouvez réaliser l'exercice en étant assise ou bien allongée. Et je vous propose dans un premier temps de faire quelques respirations. Vous pouvez inspirer et expirer. A vos propres rythmes, on va refaire une inspiration et une expiration. Et encore une dernière fois, on inspire et on expire. Vous allez maintenant vous imaginer que vous portez un sac à dos et ce sac c'est tout ce que vous portez en ce moment. Vos pensées, vos doutes, votre fatigue et peut-être votre culpabilité. Sentez ce sac sur vos épaules. Il est peut-être lourd, trop lourd. Essayez de visualiser ce sac. Est-ce qu'il est grand ? Est-ce qu'il est petit ? De quelle couleur ? Et maintenant, vous le prenez entre vos mains et vous imaginez que... Vous l'ouvrez et qu'à l'intérieur de ce sac, vous découvrez des objets. Chaque objet représente une émotion, une charge, une pensée. Peut-être que vous y trouvez une pierre, peut-être pour la culpabilité de ne pas y arriver. ou bien une corde pour la pression que vous ressentez ou encore un cahier rempli de j'aurais dû faire ça comme ça j'étais trop stressé imaginez ces objets et les pensées liées à ces objets Et vous pouvez les regarder un à un. Vous pouvez les remercier si vous en avez envie. Puis ensuite, demandez-vous, ai-je encore besoin de porter tout ça ? Ou est-ce que je peux le déposer ? Au moins pour aujourd'hui, alors vous pouvez déposer ces objets à l'extérieur de votre sac, ces objets qui vous alourdissent, car vous n'êtes pas coupable, vous faites de votre mieux. Et lorsque vous êtes prête, vous pouvez respirer profondément et refermer le sac et le déposer entièrement si vous le souhaitez, comme cela. Et vous vous sentez maintenant comme vous pouvez vous sentir légère, facilement. Maintenant que vous vous êtes débarrassé de ces choses qui vous pèsent, profitez de ce moment de légèreté. Et maintenant, vous pouvez réouvrir les yeux tranquillement et profiter de ce moment où vous vous sentez plus légère et respirez tranquillement. à votre rythme Et maintenant, je vous propose de continuer avec mon troisième conseil pour vous sentir mieux. Et ce troisième conseil, c'est de remplacer le jugement par de la compassion envers vous-même, de la bienveillance. Pour cela, posez-vous cette question. Est-ce que je parlerais à une amie comme je me parle à moi-même ? Si la réponse est non, alors il est temps d'observer et de changer un peu le ton pour alléger tout ça et retrouver de la compassion et de la bienveillance envers vous-même. C'est très important. Et ce dernier conseil, il est... court, mais il est puissant. Parce que parfois, on ne se rend pas compte combien on est dur envers nous-mêmes, combien on se juge et on ne se rend pas compte de l'impact que ça a eu sur nous, sur notre bien-être. Et vraiment, n'hésitez pas à refaire cet exercice plusieurs fois, tranquillement. Voilà, c'était mes trois conseils, trois exercices pour avancer sans cette culpabilité, que vous pouvez refaire autant de fois que vous le souhaitez. Ils sont ici à votre disposition. Dans cet épisode, vraiment j'avais envie de mettre en lumière l'impact de la culpabilité dans le parcours de PMA, cette émotion qui est tellement fréquente et dont on ne parle pas assez. Je vous ai partagé quelques pistes pour commencer à vous en défaire petit à petit à votre rythme. Et si vous sentez que vous avez besoin d'aller plus loin, d'être accompagné pour alléger ce que vous portez et retrouver plus de confiance dans ce parcours, n'hésitez pas à me contacter. Vous trouverez toutes les informations dans la description de l'épisode. Et en attendant, souvenez-vous, vous n'êtes pas seul et vous faites déjà de votre mieux. A très bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Et si vous avez des questions ou bien si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à m'écrire à info.lisajoniacoaching.com Vous retrouverez mon adresse mail dans la description de l'épisode. A bientôt.

Description

Si tu es en parcours de PMA tu as probablement ressenti un sentiment de culpabilité lié à diverses situations : tu te dis peut être des choses comme je ne suis pas capable d'avoir un enfant de manière naturelle, ou que c'est à cause de toi tout ça, ou encore tu culpabilises peut être de ne pas arriver à te rejouir quand une personne proche t'annonce qu'elle est enceinte...

Tu n’es pas seule.


Dans cet épisode, je t’explique pourquoi cette culpabilité s’installe, ce qu’elle cache vraiment… et surtout comment t’en libérer progressivement.

👉 Tu vas comprendre :

  • D’où vient ce réflexe de te sentir “responsable” ou “coupable”

  • Pourquoi cela ne t’aide pas dans ton parcours

  • Et comment retrouver de la légèreté, de la compassion et de la confiance envers toi-même

Je te partage aussi 3 clés concrètes pour commencer à te libérer de cette charge :

  1. Identifier ce que tu ressens vraiment

  2. Faire le tri entre ce qui dépend de toi… et ce qui ne dépend pas de toi avec une visualisation pour te sentir plus légère (à partir de : 9min20 à 15min). N'hésite pas à mettre sur pause quelques minutes après la visualisation.

  3. Remplacer le jugement intérieur par de la bienveillance


💛 Cet épisode est une invitation à t’alléger, à déposer ce qui ne t’appartient pas et à avancer plus sereinement dans ton parcours de PMA.


🎁🎁🎁Tu peux aussi télécharger ton guide offert :
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Et si tu ressens le besoin d’un accompagnement plus personnalisé, découvre mes séances de coaching pour t’aider à traverser la PMA avec plus de confiance et de douceur. Pour me contacter tu peux m'écrire à info@lisajourniacoaching.com

Tu n’es pas seule. Et tu fais déjà de ton mieux 💛




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Dans ce podcast, je vous propose des informations et des conseils à travers des témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité et enfin d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue ! Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Et maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode ! Aujourd'hui, nous allons parler de la culpabilité pendant le parcours de PMA. Mais avant cela, je voulais juste vous rappeler que vous pouvez télécharger gratuitement le guide de mes 6 conseils avant le transfert d'embryons. Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode. Alors, pour commencer, la culpabilité, c'est un sujet que je retrouve très souvent en accompagnement et c'est pour ça que j'avais envie d'en parler aujourd'hui, parce que c'est une émotion qui souvent ne soit pas forcément de l'extérieur. mais qui pèse beaucoup à l'intérieur et qui peut générer un mal-être. Et c'est vrai que dans le parcours de PMA, c'est important d'identifier ces éléments qui peuvent vous générer un mal-être pour essayer de voir comment on va pouvoir l'alléger. Lorsqu'on parle de la culpabilité pendant le parcours de PMA, on va retrouver souvent la culpabilité de ne pas réussir à concevoir naturellement. La culpabilité de faire vivre ça à son ou à sa partenaire, surtout dans le cas où la cause d'infertilité a été identifiée de votre côté. On retrouve aussi la culpabilité de ne pas pouvoir se réjouir lors d'une annonce de grossesse d'une personne qui vous est chère, de votre entourage. La culpabilité aussi d'avancer moins vite au travail ou d'engendrer plus de travail pour vos collègues par exemple. Et enfin, la culpabilité après l'échec d'une tentative. Alors ce que je vais vous proposer aujourd'hui, c'est d'en parler afin que vous puissiez vous en libérer petit à petit. Pour commencer, je vais vous parler un peu de cette culpabilité. Il faut savoir qu'elle s'installe quand vous avez l'impression que tout ce qui se passe, c'est de votre faute. Et elle est souvent liée aussi à un besoin de contrôle. Et c'est vrai que dans ce parcours, c'est pas possible d'avoir le contrôle sur tout. Et donc souvent, vous avez tendance... à différentes étapes du parcours, sur différents éléments, à vous accuser et à vous dire que c'est votre faute, que vous n'avez pas fait tout ce qu'il fallait. Il y a aussi tout l'environnement autour de la PMA, c'est-à-dire toutes les choses que vous pouvez écouter à propos de la PMA qui ne sont pas toujours vraies. Par exemple, l'impact du stress sur le résultat de l'implantation. Et donc, vous vous dites des phrases comme J'aurais peut-être pas dû faire ça. J'ai peut-être été trop stressée. J'y ai trop cru. Ou à l'inverse, j'y ai pas assez cru. Voilà, vous vous dites plein de choses qui font que vous culpabilisez et qui vous génèrent des émotions désagréables. Dans le cas de l'échec, par exemple, ce qui se passe, c'est que vous allez chercher une explication. Et souvent, vous n'en avez pas. Parce qu'en PMA, c'est souvent difficile d'avoir des explications de pourquoi... Une tentative n'a pas fonctionné, on n'a pas toujours des raisons concrètes et c'est complexe. Et donc vous allez tourner cet échec contre vous et vous allez vous dire que c'est votre faute. Parce que vous allez vous dire j'ai pas fait ceci, j'ai pas fait cela, c'est ma faute. Et ce réflexe là en fait je le faire très souvent dans mes accompagnements. Et c'est vrai qu'il rajoute une couche de souffrance qui ne sert à rien. Et qui ne fait pas avancer les choses. Et je crois que j'avais envie d'en parler. Parce que c'est important d'en avoir conscience. Pour avancer dans le parcours. Et pour pouvoir l'identifier. Et se dire ah oui non mais en fait là je suis en train de me culpabiliser pour quelque chose. Et peut-être que c'est pas nécessaire en fait. Et petit à petit permettre d'alléger tout ça. Mais avant de continuer. Maintenant qu'on sait un peu d'où vient cette culpabilité. Moi j'avais envie quand même de vous dire plusieurs choses. Tout d'abord vous faites déjà de votre mieux. Et comme je vous l'ai dit précédemment, il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de vous dans ce processus. Et ce n'est pas forcément que vous avez mal fait les choses. Et aussi, j'aimerais ajouter une chose qui est importante. Un échec, c'est un résultat. Mais ce n'est pas un jugement sur votre valeur ou votre capacité à devenir maman. Ça, c'est vraiment important. Et d'autre part, rappelez-vous que vous n'êtes pas un poids pour les autres. Pour reprendre par exemple le cas du travail, vous faites partie d'un système. Et c'est normal que chacun ait besoin d'aide à un moment. Et en ce moment, c'est vous qui avez besoin de ce temps pour votre projet. Et peut-être que dans quelques temps, ça sera un ou une de vos collègues. Donc ne culpabilisez pas. J'ai eu des clientes... qui culpabilisaient parce qu'elles devaient s'absenter, et donc une partie de leur charge de travail se répercutait sur leurs collègues, et leurs collègues comprenaient leur situation, ne le disaient rien, mais elles, elles se sentaient quand même mal, parce qu'elles savaient que du coup c'était plus lourd pour leurs collègues. Et c'est vrai que voilà, il ne faut pas hésiter à penser aussi que instanté, c'est vous qui avez besoin de ce temps, mais peut-être que dans six mois, dans un an, vous avez une autre de votre collègue, et ça sera à vous de la soutenir, et finalement... C'est important d'avoir un peu conscience de ce système-là pour se dire, ben voilà, ok, c'est normal, j'ai pas d'autres solutions, et le système, il est organisé de cette façon. Vous avez le droit de vous absenter pour des rendez-vous, la loi prévoit cet espace aussi, donc ne culpabilisez pas. Je sais qu'il y a des environnements, bien sûr, qui sont plus ou moins bienveillants, j'en ai conscience, mais c'est vrai que... Maintenant c'est vous et peut-être qu'à un moment donné ça sera un de vos collègues. Enfin, je voulais vous rappeler que vous avez le droit de vous sentir affecté par ce processus et vous avez le droit d'être fatigué, sensible, en colère et vous n'avez pas à culpabiliser de ça non plus. Parce que c'est un processus qui est compliqué et c'est normal de ressentir tout ça. Maintenant que je vous ai fait mon petit rappel que je trouve important et que vraiment j'essaye de vous transmettre, pour que vous ayez conscience que tout ça, ce n'est pas de votre faute et vous faites déjà du mieux que vous pouvez. Et je crois que c'est vraiment important de toujours le rappeler. Et maintenant, je vais vous donner trois choses concrètes que vous pouvez commencer à faire si vous le souhaitez pour commencer un petit peu à vous libérer de cette culpabilité. Donc dans un premier temps, ce qui est important, c'est... Ce dont on a parlé tout à l'heure, c'est d'identifier ce qui se passe vraiment. Quand vous ressentez de la culpabilité, ce qui est important, c'est d'essayer de préciser, de voir ce qu'il y a derrière. Est-ce que c'est vraiment de la culpabilité ou est-ce que c'est de la tristesse, de la peur, de la honte, de sentiments d'injustice ? Par exemple, quand vous n'arrivez pas à vous réjouir pour un être cher ? une personne de votre entourage, souvent c'est parce qu'il y a ce sentiment d'injustice qui remonte, et vous vous dites pourquoi pas moi, pourquoi pour moi ça ne fonctionne pas encore, pourquoi ça ne fonctionne pas tout court en général, vous vous dites. Et donc c'est bien de comprendre aussi que derrière cette culpabilité que vous ressentez, il y a ce sentiment d'injustice, et donc ça vient de là. Et c'est vrai que le fait d'avoir plus de clarté là-dessus, ça va nous permettre d'agir dessus. Et ça, c'est vrai que c'est une des premières étapes que je travaille en séance avec les femmes que j'accompagne, pour mettre des mots justes sur ce que vous ressentez et voir sur quoi on va pouvoir agir. Ensuite, ce qui est important, c'est de faire le tri entre ce qui dépend de vous, ce qui ne dépend pas de vous. Pour ça, j'avais envie de vous proposer un petit exercice qui est simple, mais libérateur. C'est l'exercice du sac à dos émotionnel. Avant de commencer cet exercice, je vous conseille de le réaliser dans un moment de calme. Surtout, si vous êtes en train de conduire, ce n'est pas le bon moment, donc je vous laisse avancer plus loin dans l'épisode. Et si vous ne pouvez pas, vous pourrez y revenir plus tard. Surtout, si vous êtes en train de conduire, faites quelque chose qui nécessite du mouvement. Laissez cette partie pour plus tard et vous y reviendrez sans problème. Et pour celles qui sont installées confortablement, Je vous propose pour commencer de fermer les yeux. Vous pouvez réaliser l'exercice en étant assise ou bien allongée. Et je vous propose dans un premier temps de faire quelques respirations. Vous pouvez inspirer et expirer. A vos propres rythmes, on va refaire une inspiration et une expiration. Et encore une dernière fois, on inspire et on expire. Vous allez maintenant vous imaginer que vous portez un sac à dos et ce sac c'est tout ce que vous portez en ce moment. Vos pensées, vos doutes, votre fatigue et peut-être votre culpabilité. Sentez ce sac sur vos épaules. Il est peut-être lourd, trop lourd. Essayez de visualiser ce sac. Est-ce qu'il est grand ? Est-ce qu'il est petit ? De quelle couleur ? Et maintenant, vous le prenez entre vos mains et vous imaginez que... Vous l'ouvrez et qu'à l'intérieur de ce sac, vous découvrez des objets. Chaque objet représente une émotion, une charge, une pensée. Peut-être que vous y trouvez une pierre, peut-être pour la culpabilité de ne pas y arriver. ou bien une corde pour la pression que vous ressentez ou encore un cahier rempli de j'aurais dû faire ça comme ça j'étais trop stressé imaginez ces objets et les pensées liées à ces objets Et vous pouvez les regarder un à un. Vous pouvez les remercier si vous en avez envie. Puis ensuite, demandez-vous, ai-je encore besoin de porter tout ça ? Ou est-ce que je peux le déposer ? Au moins pour aujourd'hui, alors vous pouvez déposer ces objets à l'extérieur de votre sac, ces objets qui vous alourdissent, car vous n'êtes pas coupable, vous faites de votre mieux. Et lorsque vous êtes prête, vous pouvez respirer profondément et refermer le sac et le déposer entièrement si vous le souhaitez, comme cela. Et vous vous sentez maintenant comme vous pouvez vous sentir légère, facilement. Maintenant que vous vous êtes débarrassé de ces choses qui vous pèsent, profitez de ce moment de légèreté. Et maintenant, vous pouvez réouvrir les yeux tranquillement et profiter de ce moment où vous vous sentez plus légère et respirez tranquillement. à votre rythme Et maintenant, je vous propose de continuer avec mon troisième conseil pour vous sentir mieux. Et ce troisième conseil, c'est de remplacer le jugement par de la compassion envers vous-même, de la bienveillance. Pour cela, posez-vous cette question. Est-ce que je parlerais à une amie comme je me parle à moi-même ? Si la réponse est non, alors il est temps d'observer et de changer un peu le ton pour alléger tout ça et retrouver de la compassion et de la bienveillance envers vous-même. C'est très important. Et ce dernier conseil, il est... court, mais il est puissant. Parce que parfois, on ne se rend pas compte combien on est dur envers nous-mêmes, combien on se juge et on ne se rend pas compte de l'impact que ça a eu sur nous, sur notre bien-être. Et vraiment, n'hésitez pas à refaire cet exercice plusieurs fois, tranquillement. Voilà, c'était mes trois conseils, trois exercices pour avancer sans cette culpabilité, que vous pouvez refaire autant de fois que vous le souhaitez. Ils sont ici à votre disposition. Dans cet épisode, vraiment j'avais envie de mettre en lumière l'impact de la culpabilité dans le parcours de PMA, cette émotion qui est tellement fréquente et dont on ne parle pas assez. Je vous ai partagé quelques pistes pour commencer à vous en défaire petit à petit à votre rythme. Et si vous sentez que vous avez besoin d'aller plus loin, d'être accompagné pour alléger ce que vous portez et retrouver plus de confiance dans ce parcours, n'hésitez pas à me contacter. Vous trouverez toutes les informations dans la description de l'épisode. Et en attendant, souvenez-vous, vous n'êtes pas seul et vous faites déjà de votre mieux. A très bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Et si vous avez des questions ou bien si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à m'écrire à info.lisajoniacoaching.com Vous retrouverez mon adresse mail dans la description de l'épisode. A bientôt.

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Si tu es en parcours de PMA tu as probablement ressenti un sentiment de culpabilité lié à diverses situations : tu te dis peut être des choses comme je ne suis pas capable d'avoir un enfant de manière naturelle, ou que c'est à cause de toi tout ça, ou encore tu culpabilises peut être de ne pas arriver à te rejouir quand une personne proche t'annonce qu'elle est enceinte...

Tu n’es pas seule.


Dans cet épisode, je t’explique pourquoi cette culpabilité s’installe, ce qu’elle cache vraiment… et surtout comment t’en libérer progressivement.

👉 Tu vas comprendre :

  • D’où vient ce réflexe de te sentir “responsable” ou “coupable”

  • Pourquoi cela ne t’aide pas dans ton parcours

  • Et comment retrouver de la légèreté, de la compassion et de la confiance envers toi-même

Je te partage aussi 3 clés concrètes pour commencer à te libérer de cette charge :

  1. Identifier ce que tu ressens vraiment

  2. Faire le tri entre ce qui dépend de toi… et ce qui ne dépend pas de toi avec une visualisation pour te sentir plus légère (à partir de : 9min20 à 15min). N'hésite pas à mettre sur pause quelques minutes après la visualisation.

  3. Remplacer le jugement intérieur par de la bienveillance


💛 Cet épisode est une invitation à t’alléger, à déposer ce qui ne t’appartient pas et à avancer plus sereinement dans ton parcours de PMA.


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Tu n’es pas seule. Et tu fais déjà de ton mieux 💛




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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Dans ce podcast, je vous propose des informations et des conseils à travers des témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité et enfin d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue ! Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Et maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode ! Aujourd'hui, nous allons parler de la culpabilité pendant le parcours de PMA. Mais avant cela, je voulais juste vous rappeler que vous pouvez télécharger gratuitement le guide de mes 6 conseils avant le transfert d'embryons. Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode. Alors, pour commencer, la culpabilité, c'est un sujet que je retrouve très souvent en accompagnement et c'est pour ça que j'avais envie d'en parler aujourd'hui, parce que c'est une émotion qui souvent ne soit pas forcément de l'extérieur. mais qui pèse beaucoup à l'intérieur et qui peut générer un mal-être. Et c'est vrai que dans le parcours de PMA, c'est important d'identifier ces éléments qui peuvent vous générer un mal-être pour essayer de voir comment on va pouvoir l'alléger. Lorsqu'on parle de la culpabilité pendant le parcours de PMA, on va retrouver souvent la culpabilité de ne pas réussir à concevoir naturellement. La culpabilité de faire vivre ça à son ou à sa partenaire, surtout dans le cas où la cause d'infertilité a été identifiée de votre côté. On retrouve aussi la culpabilité de ne pas pouvoir se réjouir lors d'une annonce de grossesse d'une personne qui vous est chère, de votre entourage. La culpabilité aussi d'avancer moins vite au travail ou d'engendrer plus de travail pour vos collègues par exemple. Et enfin, la culpabilité après l'échec d'une tentative. Alors ce que je vais vous proposer aujourd'hui, c'est d'en parler afin que vous puissiez vous en libérer petit à petit. Pour commencer, je vais vous parler un peu de cette culpabilité. Il faut savoir qu'elle s'installe quand vous avez l'impression que tout ce qui se passe, c'est de votre faute. Et elle est souvent liée aussi à un besoin de contrôle. Et c'est vrai que dans ce parcours, c'est pas possible d'avoir le contrôle sur tout. Et donc souvent, vous avez tendance... à différentes étapes du parcours, sur différents éléments, à vous accuser et à vous dire que c'est votre faute, que vous n'avez pas fait tout ce qu'il fallait. Il y a aussi tout l'environnement autour de la PMA, c'est-à-dire toutes les choses que vous pouvez écouter à propos de la PMA qui ne sont pas toujours vraies. Par exemple, l'impact du stress sur le résultat de l'implantation. Et donc, vous vous dites des phrases comme J'aurais peut-être pas dû faire ça. J'ai peut-être été trop stressée. J'y ai trop cru. Ou à l'inverse, j'y ai pas assez cru. Voilà, vous vous dites plein de choses qui font que vous culpabilisez et qui vous génèrent des émotions désagréables. Dans le cas de l'échec, par exemple, ce qui se passe, c'est que vous allez chercher une explication. Et souvent, vous n'en avez pas. Parce qu'en PMA, c'est souvent difficile d'avoir des explications de pourquoi... Une tentative n'a pas fonctionné, on n'a pas toujours des raisons concrètes et c'est complexe. Et donc vous allez tourner cet échec contre vous et vous allez vous dire que c'est votre faute. Parce que vous allez vous dire j'ai pas fait ceci, j'ai pas fait cela, c'est ma faute. Et ce réflexe là en fait je le faire très souvent dans mes accompagnements. Et c'est vrai qu'il rajoute une couche de souffrance qui ne sert à rien. Et qui ne fait pas avancer les choses. Et je crois que j'avais envie d'en parler. Parce que c'est important d'en avoir conscience. Pour avancer dans le parcours. Et pour pouvoir l'identifier. Et se dire ah oui non mais en fait là je suis en train de me culpabiliser pour quelque chose. Et peut-être que c'est pas nécessaire en fait. Et petit à petit permettre d'alléger tout ça. Mais avant de continuer. Maintenant qu'on sait un peu d'où vient cette culpabilité. Moi j'avais envie quand même de vous dire plusieurs choses. Tout d'abord vous faites déjà de votre mieux. Et comme je vous l'ai dit précédemment, il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de vous dans ce processus. Et ce n'est pas forcément que vous avez mal fait les choses. Et aussi, j'aimerais ajouter une chose qui est importante. Un échec, c'est un résultat. Mais ce n'est pas un jugement sur votre valeur ou votre capacité à devenir maman. Ça, c'est vraiment important. Et d'autre part, rappelez-vous que vous n'êtes pas un poids pour les autres. Pour reprendre par exemple le cas du travail, vous faites partie d'un système. Et c'est normal que chacun ait besoin d'aide à un moment. Et en ce moment, c'est vous qui avez besoin de ce temps pour votre projet. Et peut-être que dans quelques temps, ça sera un ou une de vos collègues. Donc ne culpabilisez pas. J'ai eu des clientes... qui culpabilisaient parce qu'elles devaient s'absenter, et donc une partie de leur charge de travail se répercutait sur leurs collègues, et leurs collègues comprenaient leur situation, ne le disaient rien, mais elles, elles se sentaient quand même mal, parce qu'elles savaient que du coup c'était plus lourd pour leurs collègues. Et c'est vrai que voilà, il ne faut pas hésiter à penser aussi que instanté, c'est vous qui avez besoin de ce temps, mais peut-être que dans six mois, dans un an, vous avez une autre de votre collègue, et ça sera à vous de la soutenir, et finalement... C'est important d'avoir un peu conscience de ce système-là pour se dire, ben voilà, ok, c'est normal, j'ai pas d'autres solutions, et le système, il est organisé de cette façon. Vous avez le droit de vous absenter pour des rendez-vous, la loi prévoit cet espace aussi, donc ne culpabilisez pas. Je sais qu'il y a des environnements, bien sûr, qui sont plus ou moins bienveillants, j'en ai conscience, mais c'est vrai que... Maintenant c'est vous et peut-être qu'à un moment donné ça sera un de vos collègues. Enfin, je voulais vous rappeler que vous avez le droit de vous sentir affecté par ce processus et vous avez le droit d'être fatigué, sensible, en colère et vous n'avez pas à culpabiliser de ça non plus. Parce que c'est un processus qui est compliqué et c'est normal de ressentir tout ça. Maintenant que je vous ai fait mon petit rappel que je trouve important et que vraiment j'essaye de vous transmettre, pour que vous ayez conscience que tout ça, ce n'est pas de votre faute et vous faites déjà du mieux que vous pouvez. Et je crois que c'est vraiment important de toujours le rappeler. Et maintenant, je vais vous donner trois choses concrètes que vous pouvez commencer à faire si vous le souhaitez pour commencer un petit peu à vous libérer de cette culpabilité. Donc dans un premier temps, ce qui est important, c'est... Ce dont on a parlé tout à l'heure, c'est d'identifier ce qui se passe vraiment. Quand vous ressentez de la culpabilité, ce qui est important, c'est d'essayer de préciser, de voir ce qu'il y a derrière. Est-ce que c'est vraiment de la culpabilité ou est-ce que c'est de la tristesse, de la peur, de la honte, de sentiments d'injustice ? Par exemple, quand vous n'arrivez pas à vous réjouir pour un être cher ? une personne de votre entourage, souvent c'est parce qu'il y a ce sentiment d'injustice qui remonte, et vous vous dites pourquoi pas moi, pourquoi pour moi ça ne fonctionne pas encore, pourquoi ça ne fonctionne pas tout court en général, vous vous dites. Et donc c'est bien de comprendre aussi que derrière cette culpabilité que vous ressentez, il y a ce sentiment d'injustice, et donc ça vient de là. Et c'est vrai que le fait d'avoir plus de clarté là-dessus, ça va nous permettre d'agir dessus. Et ça, c'est vrai que c'est une des premières étapes que je travaille en séance avec les femmes que j'accompagne, pour mettre des mots justes sur ce que vous ressentez et voir sur quoi on va pouvoir agir. Ensuite, ce qui est important, c'est de faire le tri entre ce qui dépend de vous, ce qui ne dépend pas de vous. Pour ça, j'avais envie de vous proposer un petit exercice qui est simple, mais libérateur. C'est l'exercice du sac à dos émotionnel. Avant de commencer cet exercice, je vous conseille de le réaliser dans un moment de calme. Surtout, si vous êtes en train de conduire, ce n'est pas le bon moment, donc je vous laisse avancer plus loin dans l'épisode. Et si vous ne pouvez pas, vous pourrez y revenir plus tard. Surtout, si vous êtes en train de conduire, faites quelque chose qui nécessite du mouvement. Laissez cette partie pour plus tard et vous y reviendrez sans problème. Et pour celles qui sont installées confortablement, Je vous propose pour commencer de fermer les yeux. Vous pouvez réaliser l'exercice en étant assise ou bien allongée. Et je vous propose dans un premier temps de faire quelques respirations. Vous pouvez inspirer et expirer. A vos propres rythmes, on va refaire une inspiration et une expiration. Et encore une dernière fois, on inspire et on expire. Vous allez maintenant vous imaginer que vous portez un sac à dos et ce sac c'est tout ce que vous portez en ce moment. Vos pensées, vos doutes, votre fatigue et peut-être votre culpabilité. Sentez ce sac sur vos épaules. Il est peut-être lourd, trop lourd. Essayez de visualiser ce sac. Est-ce qu'il est grand ? Est-ce qu'il est petit ? De quelle couleur ? Et maintenant, vous le prenez entre vos mains et vous imaginez que... Vous l'ouvrez et qu'à l'intérieur de ce sac, vous découvrez des objets. Chaque objet représente une émotion, une charge, une pensée. Peut-être que vous y trouvez une pierre, peut-être pour la culpabilité de ne pas y arriver. ou bien une corde pour la pression que vous ressentez ou encore un cahier rempli de j'aurais dû faire ça comme ça j'étais trop stressé imaginez ces objets et les pensées liées à ces objets Et vous pouvez les regarder un à un. Vous pouvez les remercier si vous en avez envie. Puis ensuite, demandez-vous, ai-je encore besoin de porter tout ça ? Ou est-ce que je peux le déposer ? Au moins pour aujourd'hui, alors vous pouvez déposer ces objets à l'extérieur de votre sac, ces objets qui vous alourdissent, car vous n'êtes pas coupable, vous faites de votre mieux. Et lorsque vous êtes prête, vous pouvez respirer profondément et refermer le sac et le déposer entièrement si vous le souhaitez, comme cela. Et vous vous sentez maintenant comme vous pouvez vous sentir légère, facilement. Maintenant que vous vous êtes débarrassé de ces choses qui vous pèsent, profitez de ce moment de légèreté. Et maintenant, vous pouvez réouvrir les yeux tranquillement et profiter de ce moment où vous vous sentez plus légère et respirez tranquillement. à votre rythme Et maintenant, je vous propose de continuer avec mon troisième conseil pour vous sentir mieux. Et ce troisième conseil, c'est de remplacer le jugement par de la compassion envers vous-même, de la bienveillance. Pour cela, posez-vous cette question. Est-ce que je parlerais à une amie comme je me parle à moi-même ? Si la réponse est non, alors il est temps d'observer et de changer un peu le ton pour alléger tout ça et retrouver de la compassion et de la bienveillance envers vous-même. C'est très important. Et ce dernier conseil, il est... court, mais il est puissant. Parce que parfois, on ne se rend pas compte combien on est dur envers nous-mêmes, combien on se juge et on ne se rend pas compte de l'impact que ça a eu sur nous, sur notre bien-être. Et vraiment, n'hésitez pas à refaire cet exercice plusieurs fois, tranquillement. Voilà, c'était mes trois conseils, trois exercices pour avancer sans cette culpabilité, que vous pouvez refaire autant de fois que vous le souhaitez. Ils sont ici à votre disposition. Dans cet épisode, vraiment j'avais envie de mettre en lumière l'impact de la culpabilité dans le parcours de PMA, cette émotion qui est tellement fréquente et dont on ne parle pas assez. Je vous ai partagé quelques pistes pour commencer à vous en défaire petit à petit à votre rythme. Et si vous sentez que vous avez besoin d'aller plus loin, d'être accompagné pour alléger ce que vous portez et retrouver plus de confiance dans ce parcours, n'hésitez pas à me contacter. Vous trouverez toutes les informations dans la description de l'épisode. Et en attendant, souvenez-vous, vous n'êtes pas seul et vous faites déjà de votre mieux. A très bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Et si vous avez des questions ou bien si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à m'écrire à info.lisajoniacoaching.com Vous retrouverez mon adresse mail dans la description de l'épisode. A bientôt.

Description

Si tu es en parcours de PMA tu as probablement ressenti un sentiment de culpabilité lié à diverses situations : tu te dis peut être des choses comme je ne suis pas capable d'avoir un enfant de manière naturelle, ou que c'est à cause de toi tout ça, ou encore tu culpabilises peut être de ne pas arriver à te rejouir quand une personne proche t'annonce qu'elle est enceinte...

Tu n’es pas seule.


Dans cet épisode, je t’explique pourquoi cette culpabilité s’installe, ce qu’elle cache vraiment… et surtout comment t’en libérer progressivement.

👉 Tu vas comprendre :

  • D’où vient ce réflexe de te sentir “responsable” ou “coupable”

  • Pourquoi cela ne t’aide pas dans ton parcours

  • Et comment retrouver de la légèreté, de la compassion et de la confiance envers toi-même

Je te partage aussi 3 clés concrètes pour commencer à te libérer de cette charge :

  1. Identifier ce que tu ressens vraiment

  2. Faire le tri entre ce qui dépend de toi… et ce qui ne dépend pas de toi avec une visualisation pour te sentir plus légère (à partir de : 9min20 à 15min). N'hésite pas à mettre sur pause quelques minutes après la visualisation.

  3. Remplacer le jugement intérieur par de la bienveillance


💛 Cet épisode est une invitation à t’alléger, à déposer ce qui ne t’appartient pas et à avancer plus sereinement dans ton parcours de PMA.


🎁🎁🎁Tu peux aussi télécharger ton guide offert :
📘 Mes 6 conseils pour te préparer au transfert d'embryon en cliquant ici ! 🎁🎁🎁

Et si tu ressens le besoin d’un accompagnement plus personnalisé, découvre mes séances de coaching pour t’aider à traverser la PMA avec plus de confiance et de douceur. Pour me contacter tu peux m'écrire à info@lisajourniacoaching.com

Tu n’es pas seule. Et tu fais déjà de ton mieux 💛




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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Dans ce podcast, je vous propose des informations et des conseils à travers des témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité et enfin d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue ! Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Et maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode ! Aujourd'hui, nous allons parler de la culpabilité pendant le parcours de PMA. Mais avant cela, je voulais juste vous rappeler que vous pouvez télécharger gratuitement le guide de mes 6 conseils avant le transfert d'embryons. Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode. Alors, pour commencer, la culpabilité, c'est un sujet que je retrouve très souvent en accompagnement et c'est pour ça que j'avais envie d'en parler aujourd'hui, parce que c'est une émotion qui souvent ne soit pas forcément de l'extérieur. mais qui pèse beaucoup à l'intérieur et qui peut générer un mal-être. Et c'est vrai que dans le parcours de PMA, c'est important d'identifier ces éléments qui peuvent vous générer un mal-être pour essayer de voir comment on va pouvoir l'alléger. Lorsqu'on parle de la culpabilité pendant le parcours de PMA, on va retrouver souvent la culpabilité de ne pas réussir à concevoir naturellement. La culpabilité de faire vivre ça à son ou à sa partenaire, surtout dans le cas où la cause d'infertilité a été identifiée de votre côté. On retrouve aussi la culpabilité de ne pas pouvoir se réjouir lors d'une annonce de grossesse d'une personne qui vous est chère, de votre entourage. La culpabilité aussi d'avancer moins vite au travail ou d'engendrer plus de travail pour vos collègues par exemple. Et enfin, la culpabilité après l'échec d'une tentative. Alors ce que je vais vous proposer aujourd'hui, c'est d'en parler afin que vous puissiez vous en libérer petit à petit. Pour commencer, je vais vous parler un peu de cette culpabilité. Il faut savoir qu'elle s'installe quand vous avez l'impression que tout ce qui se passe, c'est de votre faute. Et elle est souvent liée aussi à un besoin de contrôle. Et c'est vrai que dans ce parcours, c'est pas possible d'avoir le contrôle sur tout. Et donc souvent, vous avez tendance... à différentes étapes du parcours, sur différents éléments, à vous accuser et à vous dire que c'est votre faute, que vous n'avez pas fait tout ce qu'il fallait. Il y a aussi tout l'environnement autour de la PMA, c'est-à-dire toutes les choses que vous pouvez écouter à propos de la PMA qui ne sont pas toujours vraies. Par exemple, l'impact du stress sur le résultat de l'implantation. Et donc, vous vous dites des phrases comme J'aurais peut-être pas dû faire ça. J'ai peut-être été trop stressée. J'y ai trop cru. Ou à l'inverse, j'y ai pas assez cru. Voilà, vous vous dites plein de choses qui font que vous culpabilisez et qui vous génèrent des émotions désagréables. Dans le cas de l'échec, par exemple, ce qui se passe, c'est que vous allez chercher une explication. Et souvent, vous n'en avez pas. Parce qu'en PMA, c'est souvent difficile d'avoir des explications de pourquoi... Une tentative n'a pas fonctionné, on n'a pas toujours des raisons concrètes et c'est complexe. Et donc vous allez tourner cet échec contre vous et vous allez vous dire que c'est votre faute. Parce que vous allez vous dire j'ai pas fait ceci, j'ai pas fait cela, c'est ma faute. Et ce réflexe là en fait je le faire très souvent dans mes accompagnements. Et c'est vrai qu'il rajoute une couche de souffrance qui ne sert à rien. Et qui ne fait pas avancer les choses. Et je crois que j'avais envie d'en parler. Parce que c'est important d'en avoir conscience. Pour avancer dans le parcours. Et pour pouvoir l'identifier. Et se dire ah oui non mais en fait là je suis en train de me culpabiliser pour quelque chose. Et peut-être que c'est pas nécessaire en fait. Et petit à petit permettre d'alléger tout ça. Mais avant de continuer. Maintenant qu'on sait un peu d'où vient cette culpabilité. Moi j'avais envie quand même de vous dire plusieurs choses. Tout d'abord vous faites déjà de votre mieux. Et comme je vous l'ai dit précédemment, il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de vous dans ce processus. Et ce n'est pas forcément que vous avez mal fait les choses. Et aussi, j'aimerais ajouter une chose qui est importante. Un échec, c'est un résultat. Mais ce n'est pas un jugement sur votre valeur ou votre capacité à devenir maman. Ça, c'est vraiment important. Et d'autre part, rappelez-vous que vous n'êtes pas un poids pour les autres. Pour reprendre par exemple le cas du travail, vous faites partie d'un système. Et c'est normal que chacun ait besoin d'aide à un moment. Et en ce moment, c'est vous qui avez besoin de ce temps pour votre projet. Et peut-être que dans quelques temps, ça sera un ou une de vos collègues. Donc ne culpabilisez pas. J'ai eu des clientes... qui culpabilisaient parce qu'elles devaient s'absenter, et donc une partie de leur charge de travail se répercutait sur leurs collègues, et leurs collègues comprenaient leur situation, ne le disaient rien, mais elles, elles se sentaient quand même mal, parce qu'elles savaient que du coup c'était plus lourd pour leurs collègues. Et c'est vrai que voilà, il ne faut pas hésiter à penser aussi que instanté, c'est vous qui avez besoin de ce temps, mais peut-être que dans six mois, dans un an, vous avez une autre de votre collègue, et ça sera à vous de la soutenir, et finalement... C'est important d'avoir un peu conscience de ce système-là pour se dire, ben voilà, ok, c'est normal, j'ai pas d'autres solutions, et le système, il est organisé de cette façon. Vous avez le droit de vous absenter pour des rendez-vous, la loi prévoit cet espace aussi, donc ne culpabilisez pas. Je sais qu'il y a des environnements, bien sûr, qui sont plus ou moins bienveillants, j'en ai conscience, mais c'est vrai que... Maintenant c'est vous et peut-être qu'à un moment donné ça sera un de vos collègues. Enfin, je voulais vous rappeler que vous avez le droit de vous sentir affecté par ce processus et vous avez le droit d'être fatigué, sensible, en colère et vous n'avez pas à culpabiliser de ça non plus. Parce que c'est un processus qui est compliqué et c'est normal de ressentir tout ça. Maintenant que je vous ai fait mon petit rappel que je trouve important et que vraiment j'essaye de vous transmettre, pour que vous ayez conscience que tout ça, ce n'est pas de votre faute et vous faites déjà du mieux que vous pouvez. Et je crois que c'est vraiment important de toujours le rappeler. Et maintenant, je vais vous donner trois choses concrètes que vous pouvez commencer à faire si vous le souhaitez pour commencer un petit peu à vous libérer de cette culpabilité. Donc dans un premier temps, ce qui est important, c'est... Ce dont on a parlé tout à l'heure, c'est d'identifier ce qui se passe vraiment. Quand vous ressentez de la culpabilité, ce qui est important, c'est d'essayer de préciser, de voir ce qu'il y a derrière. Est-ce que c'est vraiment de la culpabilité ou est-ce que c'est de la tristesse, de la peur, de la honte, de sentiments d'injustice ? Par exemple, quand vous n'arrivez pas à vous réjouir pour un être cher ? une personne de votre entourage, souvent c'est parce qu'il y a ce sentiment d'injustice qui remonte, et vous vous dites pourquoi pas moi, pourquoi pour moi ça ne fonctionne pas encore, pourquoi ça ne fonctionne pas tout court en général, vous vous dites. Et donc c'est bien de comprendre aussi que derrière cette culpabilité que vous ressentez, il y a ce sentiment d'injustice, et donc ça vient de là. Et c'est vrai que le fait d'avoir plus de clarté là-dessus, ça va nous permettre d'agir dessus. Et ça, c'est vrai que c'est une des premières étapes que je travaille en séance avec les femmes que j'accompagne, pour mettre des mots justes sur ce que vous ressentez et voir sur quoi on va pouvoir agir. Ensuite, ce qui est important, c'est de faire le tri entre ce qui dépend de vous, ce qui ne dépend pas de vous. Pour ça, j'avais envie de vous proposer un petit exercice qui est simple, mais libérateur. C'est l'exercice du sac à dos émotionnel. Avant de commencer cet exercice, je vous conseille de le réaliser dans un moment de calme. Surtout, si vous êtes en train de conduire, ce n'est pas le bon moment, donc je vous laisse avancer plus loin dans l'épisode. Et si vous ne pouvez pas, vous pourrez y revenir plus tard. Surtout, si vous êtes en train de conduire, faites quelque chose qui nécessite du mouvement. Laissez cette partie pour plus tard et vous y reviendrez sans problème. Et pour celles qui sont installées confortablement, Je vous propose pour commencer de fermer les yeux. Vous pouvez réaliser l'exercice en étant assise ou bien allongée. Et je vous propose dans un premier temps de faire quelques respirations. Vous pouvez inspirer et expirer. A vos propres rythmes, on va refaire une inspiration et une expiration. Et encore une dernière fois, on inspire et on expire. Vous allez maintenant vous imaginer que vous portez un sac à dos et ce sac c'est tout ce que vous portez en ce moment. Vos pensées, vos doutes, votre fatigue et peut-être votre culpabilité. Sentez ce sac sur vos épaules. Il est peut-être lourd, trop lourd. Essayez de visualiser ce sac. Est-ce qu'il est grand ? Est-ce qu'il est petit ? De quelle couleur ? Et maintenant, vous le prenez entre vos mains et vous imaginez que... Vous l'ouvrez et qu'à l'intérieur de ce sac, vous découvrez des objets. Chaque objet représente une émotion, une charge, une pensée. Peut-être que vous y trouvez une pierre, peut-être pour la culpabilité de ne pas y arriver. ou bien une corde pour la pression que vous ressentez ou encore un cahier rempli de j'aurais dû faire ça comme ça j'étais trop stressé imaginez ces objets et les pensées liées à ces objets Et vous pouvez les regarder un à un. Vous pouvez les remercier si vous en avez envie. Puis ensuite, demandez-vous, ai-je encore besoin de porter tout ça ? Ou est-ce que je peux le déposer ? Au moins pour aujourd'hui, alors vous pouvez déposer ces objets à l'extérieur de votre sac, ces objets qui vous alourdissent, car vous n'êtes pas coupable, vous faites de votre mieux. Et lorsque vous êtes prête, vous pouvez respirer profondément et refermer le sac et le déposer entièrement si vous le souhaitez, comme cela. Et vous vous sentez maintenant comme vous pouvez vous sentir légère, facilement. Maintenant que vous vous êtes débarrassé de ces choses qui vous pèsent, profitez de ce moment de légèreté. Et maintenant, vous pouvez réouvrir les yeux tranquillement et profiter de ce moment où vous vous sentez plus légère et respirez tranquillement. à votre rythme Et maintenant, je vous propose de continuer avec mon troisième conseil pour vous sentir mieux. Et ce troisième conseil, c'est de remplacer le jugement par de la compassion envers vous-même, de la bienveillance. Pour cela, posez-vous cette question. Est-ce que je parlerais à une amie comme je me parle à moi-même ? Si la réponse est non, alors il est temps d'observer et de changer un peu le ton pour alléger tout ça et retrouver de la compassion et de la bienveillance envers vous-même. C'est très important. Et ce dernier conseil, il est... court, mais il est puissant. Parce que parfois, on ne se rend pas compte combien on est dur envers nous-mêmes, combien on se juge et on ne se rend pas compte de l'impact que ça a eu sur nous, sur notre bien-être. Et vraiment, n'hésitez pas à refaire cet exercice plusieurs fois, tranquillement. Voilà, c'était mes trois conseils, trois exercices pour avancer sans cette culpabilité, que vous pouvez refaire autant de fois que vous le souhaitez. Ils sont ici à votre disposition. Dans cet épisode, vraiment j'avais envie de mettre en lumière l'impact de la culpabilité dans le parcours de PMA, cette émotion qui est tellement fréquente et dont on ne parle pas assez. Je vous ai partagé quelques pistes pour commencer à vous en défaire petit à petit à votre rythme. Et si vous sentez que vous avez besoin d'aller plus loin, d'être accompagné pour alléger ce que vous portez et retrouver plus de confiance dans ce parcours, n'hésitez pas à me contacter. Vous trouverez toutes les informations dans la description de l'épisode. Et en attendant, souvenez-vous, vous n'êtes pas seul et vous faites déjà de votre mieux. A très bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Et si vous avez des questions ou bien si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à m'écrire à info.lisajoniacoaching.com Vous retrouverez mon adresse mail dans la description de l'épisode. A bientôt.

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