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Partir, le podcast voyage et expatriation

Tout plaquer et partir : le remake de mange, prie, aime avec @lacelibatairelavraie, Charlotte

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47min |07/04/2025
Play
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Description

Appart, CDI, vie en place : elle quitte tout pour faire le remake du film mange, prie, aime à sa manière !


Le film (ou livre) mange, prie, aime, c'est l’histoire d’une meuf qui en a marre, qu'a besoin de se retrouver, en plus ça va bof avec son mec donc elle se casse ! Elle décide de partir en Italie pour manger, en Inde pour prier, et à Bali pour aimer.


Et bien Charlotte, du compte instagram @lacélibatairelavraie, a décidé d’en faire un remake !

Elle décider d’aller vivre Espagne, vivre en Italie et vivre au Canada sur environ 1 an pour faire sa version du film : mange, teuf, mange


On la retrouve dans cet épisode alors qu’elle s’est expatriée en Espagne pour quelques mois.


Charlotte nous raconte son histoire de la prise de décision de « partir vivre à l’étranger » à son arrivée en Espagne et son immersion culturelle.


Elle se livre vraiment sans filtres et nous racontes ses difficultés à préparer son voyage, ses questionnements en début d’expatriation, son organisation des 3 voyages, ses doutes, ses peurs… mais aussi ses joies et son bonheur de vivre dans un nouveau pays.


Et bien sur en tant que célibataires, on parle un peu de mecs… haha



Dans cet épisode on parle notamment de :

- Oser prendre la décision de partir

- La préparation : doutes et angoisses

- Vie espagnole et immersion culturelle

- Les BG et le dating à l’étranger



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Retrouver Charlotte sur insta : @lacélibatairelavraie


Film/livre : mange, prie, aime

Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc j'avais ce truc qui me trottait en tête de Un jour, le fameux un jour,

  • Speaker #1

    j'irai vivre à l'étranger Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger. Je ne sais pas si vous avez déjà vu le film ou lu le livre Mange, prie, aime En gros, c'est l'histoire d'une meuf qui décide de partir vers trois pays sur un an pour se retrouver. Elle va donc en Italie manger, en Inde prier et en Indonésie aimer. Et bien aujourd'hui, on retrouve Charlotte de la page Instagram La Célibataire, la Vraie qui a décidé de faire sa version du film qu'elle appelle Mange, teuf,

  • Speaker #0

    mange Tous les jours, je me dis Mais pourquoi je fais ça, quoi Et donc, je découvre ce que c'est, pour la première fois de ma vie, d'habiter près de la mer. Et donc, je passe là, à partir de ce moment-là, mes journées, à me dire tous les jours que j'ai une chance de ouf.

  • Speaker #1

    On la retrouve dans son premier pays, l'Espagne, où elle nous partage son projet, son organisation, ses peurs d'avant le départ et aussi le kiff de vivre à la plage. Mais avant de découvrir tout ça, si l'épisode et le podcast vous plaît, je vous invite à mettre... 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. C'est le meilleur moyen de me soutenir et de toucher encore plus de monde pour leur donner envie de partir. Merci et bonne écoute. Donc toi Charlotte, t'as décidé d'aller vivre non pas dans un, non pas dans deux, mais dans trois pays différents sur un an. Donc c'est un sacré challenge que tu t'es lancé. Déjà, pourquoi t'as eu cette envie de partir

  • Speaker #0

    J'avais cette envie de partir depuis longtemps. Déjà, je voyage Pas mal, j'adore voyager. J'ai fait des voyages plus ou moins longs, allant de quelques jours à quelques mois. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de vivre à l'étranger. Et donc, j'avais ce truc qui me trottait en tête de un jour, le fameux un jour, j'irai vivre à l'étranger. Genre vraiment vivre. Et puis, c'est le truc que le temps passe. La vie fait que, tu travailles. J'ai toujours enchaîné les boulots, etc. Et donc, la vie, les rencontres. Et donc, c'est un truc qui me trottait. J'étais tout le temps sur le un jour. Et en fait, le temps passe. Et puis, tu te dis, je vais le faire quand Et là, j'étais dans un boulot qui Ausha toutes les cases de la carrière lancée, de l'évolution, j'allais avoir une promotion, etc. Poste assez OK, on va dire, sur le papier. Dans la pratique, en tout cas, moi, ce n'était pas le job de ma vie. Donc, je me suis dit, OK, c'est peut-être le moment de… Ce n'est pas le job qui me retient, en tout cas. C'est une période où je fréquentais des hommes, mais pas de relations de couple. et moi j'ai envie d'avoir des enfants et donc je me dis je ne vais pas non plus attendre encore même physiquement je ne pourrais pas attendre encore 10 ans donc tout ça m'a bouté à bout, je me suis dit est-ce que ce n'est pas le bon moment et en fait ça faisait un an que je venais régulièrement à Barcelone c'était parti d'un moment où j'étais sur mon boulot justement, on a un Slack la messagerie de l'entreprise on a un groupe où les gens, comme on a plein de bureaux dans plein de villes d'Europe, il y a quelqu'un qui propose d'échanger son appartement, donc c'est un tchan où les gens proposent, dire moi je vais une semaine à Berlin, j'habite à Londres est-ce que quelqu'un est... intéressés d'échanger l'appart. Et je m'étais dit, ça me faisait trop penser au film The Holiday, je ne sais pas si tu vois, avec Kate Winslet et Cameron Diaz où elles échangent leur appartement. C'était trop marrant. J'ai trop envie de faire ça.

  • Speaker #1

    Le rencontre des voisins et ça va être le coup.

  • Speaker #0

    Exactement. Qui s'avère d'ailleurs très bégé, le mec avec qui j'ai échangé. Mais c'est une autre histoire. Nous en parlerons plus tard. Et bref, j'échange cet appartement une semaine à Barcelone. Et donc là, je viens à Barcelone où je taffe et je fais une semaine de vie à Barcelone. Gros coup de cœur pour la ville. Enfin, voilà, ça m'éclate. Et en fait, depuis, je retournais régulièrement à Barcelone. Et j'avoue que ça me trottait. Enfin, je me disais, putain, je ne savais pas que je venais. Je venais une semaine, deux semaines, trois semaines. Je me disais, putain, j'avoue que j'adore cette vie, quoi. Puis je me suis dit, est-ce que là, tout n'est pas aligné pour me dire, en gros, meuf, tu es prête pour partir Et je pars, je fais un autre échange d'appartement avec une autre collègue à Madrid au mois de mai. Et là, je me dis, j'écris en fait sur le papier, OK, qu'est-ce qui me fait que, pourquoi je ne partirai pas, en fait, tu vois Parce que je suis comme beaucoup de gens, tu dis, tu dis. Tu as toujours un peu les freins de mais non, mais mon appart, j'en fais quoi Mes plantes verts, j'en fais quoi Et puis le boulot aussi, j'en retrouve pas. Donc je note un peu tous les trucs qui me font peur et tous les trucs sur lesquels pourquoi je devrais partir. Et évidemment, si tu te doutes de la conclusion, il y a genre un milliard de raisons pour lesquelles je dois partir. Et les seules qui me retiennent sont vraiment des peurs, soit des sujets matériels, logistiques, soit des peurs. Et en fait, je me dis non, là, il faut le faire Et donc, pendant que je suis à Madrid, je me note ok, là, comment tu partirais Est-ce que tu partirais quelques mois, un an. Bref, le projet se goupille. Et puis, il arrive à la fin de ce week-end sur le projet qui est un peu inspiré de Mange Pré-M, qui est le projet Mange, qui est de faire trois destinations pendant un an. Trois destinations où j'ai toujours fantasmé d'aller vivre. Et je me dis, vas-y, fais ça. Et voilà.

  • Speaker #1

    Et au final, tu as été pas mal inspirée des films, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, ben, tu sais.

  • Speaker #1

    Ensuite, Hit Pré-M.

  • Speaker #0

    Ouais, deux. Exactement. En fait, c'est marrant parce que j'avais lu justement le livre avant de regarder le film. Et vraiment, ce livre m'avait marquée parce que je m'étais dit, mais il y a vraiment des gens qui font ça de leur vie. Tu vois, je viens d'un milieu, moi, assez modeste. Et tu vois, ma famille a toujours grandi, vécu au même endroit pendant toute leur vie. Personne n'avait voyagé, personne n'avait fait d'études. Et donc, moi, j'avoue que je jeûne, je lis les livres dans mes études vraiment. Et je découvre qu'en fait, il y a d'autres façons de vivre qui ne sont pas. Tu trouves un CDI à la fin de tes études, si t'en fais déjà. et toute ta vie, tu as le même taf au même endroit et tu vis dans la même ville et tu fais des enfants. Et bref, tu vois, ce modèle qui est très bien, mais qui était pour moi le seul schéma possible. Et quand j'avais lu ce bouquin, je m'étais dit... putain mais c'est ça que je veux faire un jour tu vois mais pareil tu le dis un peu mais jamais de la vie je ferai ça je ferai pas enfin tu vois c'est un truc de justement un peu fantasmé quoi et vraiment là donc c'est un peu un truc que j'ai en fil rouge dans ma tête et vraiment à la fin de ce week-end là où je me dis bah en fait c'est ça que tu vas faire meuf tu vas faire ton manche prième ouais et tu vas faire tes trois pays que t'as toujours envie de faire si tu peux hein voilà parce qu'on en parlera après mais pour l'instant c'est très théorique il y aura la réalité de la vie aussi mais pour l'instant c'est toujours le projet trop bien et du coup tu décides de faire ton hit pray love

  • Speaker #1

    en Espagne, Italie, Canada. C'est ça. Pourquoi du coup ces trois pays Pourquoi ces trois pays

  • Speaker #0

    Donc effectivement, Barcelone, c'était vraiment un énorme coup de cœur pour la ville. Donc voilà, je n'ai même pas trop réfléchi. C'était sûr qu'il y avait Barcelone dans le lot. En plus, j'avais fait pas mal de rencontres amicales. Donc voilà, j'avais déjà commencé à me créer aussi un cercle, des habitudes. Donc voilà. Et après, il y avait l'Italie parce que... L'Italie, quelle question Non, mais l'Italie, vraiment, pays coup de cœur. Je suis originaire. Enfin, mais... Mon père est franco-italien, mes grands-parents sont italiens. Et bizarrement, c'est une ville, c'est un pays où ma famille n'a pas trop, culturellement, s'était beaucoup adaptée quand ils avaient migré en France. Et donc, il y avait un peu ce rejet, notamment dans l'affaire de mon père, de l'Italie. Tu vois, il n'a jamais parlé italien, je ne parle pas du tout italien. Mais c'est un pays que, du coup, je visitais souvent parce qu'il m'attirait. Parce que, ben, la nourriture, les Italiens, les paysages, quoi. Enfin, voilà, je trie au gagnant, déjà. Donc, voilà, j'y vais souvent, j'ai fait plein de... de voyage en Italie. Et en fait, je me suis dit, pareil, c'est un pays où je me verrais vivre. Parce que y voyager, tu kiffes tout ce que je viens de citer, les paysages, l'Italien et la nourriture. J'aurais dû le mettre en première, la nourriture première. Mais en fait, je me suis dit, y vivre, c'est encore un autre level. C'est vraiment le savourer la fameuse dolce vita. J'avais envie de voir ce que c'est de vivre en Italie. Et donc, je me suis dit, c'est l'occasion. Et le Canada, pourquoi le Canada Parce que tout le monde me dit que c'est ouf. où j'ai jamais été. Mais tout le monde me dit tellement que c'est... incroyable que je crois tout le monde. Là, pour le coup, j'y vais, enfin, vraiment personne ne m'en a jamais dit du mal, et je pense que tout ce que j'entends, notamment Montréal, parce que l'idée d'aller à Montréal, c'est une ville qui, je pense, me correspondrait assez bien. Donc voilà, pareil, je me dis que c'est l'occasion d'y aller, et comme c'est loin, je me dis que c'est aussi l'occasion d'y rester un peu plus sur place. Donc voilà, mais après, c'est plus une destination où c'est une destination qui est quand même un peu plus chère, etc., et si j'y reste moins longtemps, c'est moins, entre guillemets, grave. que les autres pays où j'ai vraiment envie de rester plusieurs mois. Mais le Canada, je m'étais dit, voilà, l'idée c'était d'y aller plusieurs mois, mais si j'y vais un peu moins, c'est moins grave.

  • Speaker #1

    Ça le fait quand même. Bon, bah trop bien. Et du coup, tu dis que tu as vraiment envie de vivre dans ces pays et pas seulement être de passage, en vacances, même si c'est plusieurs semaines. Qu'est-ce que tu vas chercher dans le fait de vivre dans ces pays

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je n'ai jamais trop réfléchi à ce que j'ai cherché. Je pense que c'est vraiment dans ma vision d'y être. Et j'ai vraiment eu un peu ce flash, entre guillemets. Quand je suis venue là à Barcelone pendant une semaine, quand j'ai fait cet échange, je trouve que tu n'as pas du tout la même façon de... En fait, tu prends le temps. C'est peut-être le temps que je cherche. Parce que tu vois, quand tu voyages, quand tu viens en week-end ou dès quelques semaines, tu essayes un peu de rentabiliser. En tout cas, moi, c'est ma façon de... Même sans courir après le temps, et je ne suis pas non plus du genre, quand je voyage, à faire 10 trucs dans la journée, mais tu as envie de voir plein de choses, tu as envie d'aller tester plein de restos, tu as envie de voir le pays, en fait. Donc, c'est vrai qu'à chaque fois que je voyage, soit je fais des road trips, donc je bouge. ou soit je te fais pas mal de choses et de fait d'y vivre en disant j'ai le temps, tu prends le temps en fait et tu te fais tes habitudes donc tu prends le temps de chiller, d'aller te balader par exemple à Barcelone, quand je suis venue la première semaine donc je travaillais donc déjà travailler c'est pas la même chose, je travaille en télétravail mais tu as tes habitudes un peu de vie donc tu fais tes courses quand les gens vont faire leurs courses tu fais tes courses déjà, en général quand tu voyages tu vas tout le temps au resto ou tu manges un peu dans ton Airbnb mais là tu vas faire tes courses, enfin je sais pas, c'est pas la même chose de ta tournée à toi. Je ne sais pas, il y a ce truc de vivre la vie de tes voisins qui sont espagnols et barcelonais. Et il y a aussi ce truc vraiment de prendre le temps. Donc, tous les soirs après le taf, du coup, incroyable, parce que là, je découvre ce que c'est de vivre dans une ville où il fait beau et tu as le soleil et tu as la mer surtout. Donc, après le taf, je partais en balade et je ne regardais pas où j'allais. Et je partais, des fois, j'arrivais à la mer. Des fois, j'arrivais dans un quartier que je ne connaissais pas. Et donc, je partais vraiment... En me disant, ok, là, tu pars 1h, 2h, 3h, puis des fois, je m'arrêtais à manger des tapas, c'est le cliché. Mais c'était ça, tu vois. Et vraiment, en mode, tu prends le temps, quoi. Et tu découvres les modes de vie. Je trouve que, bien sûr, quand tu voyages, tu découvres aussi une culture, tu découvres un mode de vie. C'est hyper important, et je trouve que c'est l'intérêt des voyages. Mais moins, du coup, il y a plein de subtilités que t'as pas parce que tu restes pas assez longtemps. Et plus tu restes dans un pays, forcément, ça me paraît... Enfin, plus tu vis, encore une fois, la vie locale. Donc, c'était vraiment l'objectif. C'était vrai de... de vivre et de pouvoir avoir le temps de profiter, de découvrir et de se dire à un moment, Ah ouais, je me sens chez moi, quoi,

  • Speaker #1

    tu vois. Vraiment, prendre le temps d'être là, d'être dans le pays. Comment tu t'organises, du coup, pour préparer ton départ, pour préparer cette aventure Est-ce que tu… Tu prévois tes trois pays où tu fais vraiment step by step. Et pareil pour toute la logistique de tes affaires. Comment tu t'y prends

  • Speaker #0

    Je m'y suis pris mal, je pense. C'est effectivement une logistique un peu compliquée. Déjà pour mes affaires, j'avais un appartement à Paris que j'avais acheté. C'est mon appartement, je l'ai mis en location. L'avantage du marché parisien, c'est que les appartements se louent assez facilement. J'ai dû vider tout mon appartement. appartement dans lequel je vivais depuis plusieurs années et je vivais à Paris depuis une quinzaine d'années. Et je suis du genre à pouvoir garder toutes les affaires en me disant un jour j'en aurais peut-être besoin de ce type de choc que je mettais au lycée. Donc déjà il y a la partie très logistique appartement, donc location d'appartement vider l'appartement, vraiment faire un déménagement et ne sous-estimer pas même un petit appartement, le nombre d'affaires et le temps que ça prend. Bref, donc j'en ai chié pour vider cet appartement je le dis. Vraiment j'en ai pleuré tellement je n'en pouvais plus, je me disais c'est pas possible, la notion tu sais d'être. Le sac de Marie Poppins, c'était dessus. Il y a des trucs qui poppaient partout. J'étais là, mais ce n'est pas possible d'avoir autant d'affaires. Donc, j'emballe tout et j'éloigne un box à Paris pour y mettre mes affaires. Et j'encourage tous ceux qui veulent le faire à anticiper pareil l'allocation d'un box si vous êtes dans une grande ville. Parce que je ne savais pas qu'il y a une énorme demande des box dans les grandes villes. Et donc, il n'y en a pas disponible tout le temps. Donc, je ne vais pas te détailler d'un déménagement compliqué quand même. Mais j'y arrive et je mets toutes mes affaires dans un box. Je vide mon appartement. donc là je me retrouve effectivement à garder juste de quoi voyager solo donc une énorme en théorie j'étais censée avoir une valise et un sac à dos je me retrouve avec une moyenne valise une grande valise, un sac à dos et deux sacs donc pareil je te passe le sketch de aller à la gare avec plein d'affaires qui tombaient, enfin bref vraiment le cliché et donc je loue pour l'instant en fait je me dis effectivement je fais la première étape qui est Barcelone en me disant je reste quelques mois euh Je l'avais en tête à peu près de rester entre 3 et 5 mois en fonction du coût du logement justement. Et donc là passe l'étape de trouver un logement à Barcelone, ce qui est pareil une affaire que j'avais sous-estimée. Parce que moi je m'étais dit, le coût de la vie est moins cher en Espagne, les appartements vont être moins chers en Espagne. Et puis voilà, trouver une location de quelques mois, facile. Je ris de ma connerie vraiment parce que ce n'était pas du tout le cas. Barcelone est une ville très chère, est une ville très demandée. Et donc, parce qu'il y a plein de gens qui font comme moi. Je n'ai pas inventé cette histoire de déménager quelques mois dans ces villes très stylées. Et donc, pas d'appartement, vraiment pas de logement. Pendant des semaines, je regarde tous les sites. C'est toujours les mêmes appartements qui sont à des prix plus chers que Paris, que je ne peux pas du coup me payer. Et donc voilà, je trouve finalement via une abonnée qui m'envoie une story, un screen d'une story qu'elle a vu passer d'une nana qui souloue son appartement, qui a un même projet en fait de partir quelques mois. Elle a Ibiza, donc c'est une nana qui habite à Barcelone, qui a le projet de vivre quelques mois à Ibiza pendant l'hiver justement. Et qui dit, je cherche quelqu'un pour soulouer mon appartement, donc un peu en sortant du truc officiel. Donc je la contacte, on s'appelle. En fait, c'est un peu, tu vois, elle a la même tranche d'âge que moi, un peu les mêmes projets et tout. Donc on a un vraiment gros feeling. Et donc on se dit, en fait, c'est parfait. Elle est parée, en fait, elle voulait partir minimum trois mois, mais peut-être plus de temps. Et donc voilà, on se dit vraiment parfait. Et donc, je souloue son appartement depuis... Alors, il n'était pas disponible tout de suite. Il était disponible début novembre. Moi, j'arrivais fin octobre. Donc, j'ai d'abord pris une location de quelques jours, le temps que cet appartement-là, qu'elle parte. Et donc, j'ai souloué son appartement. Et tout ça pour te dire qu'en fait, à la base, je le soulouais jusqu'à fin janvier. Et en fait, on a prolongé fin février, l'a prolongé jusqu'à fin mars. Et donc, au fil de l'eau des prolongations, j'organise la suite. C'était ça pour répondre à la question initiale. Et en fait, j'aimais bien aussi cette idée de me dire, je pars un an avec ce projet-là, mais si pour X raisons, ça ne se passe pas bien ou ça ne se passe pas trop bien, ou pour plein de raisons où je n'ai plus de travail, où je suis en galère financière, où en fait, je peux changer. Donc, je fais au fil de l'eau et là, du coup, c'est goupillé. Donc au final, là, maintenant, j'ai la date butoir du logement. J'ai d'autres choses qui sont organisées et donc maintenant, j'organise typiquement, là, je suis en train d'organiser la suite en Italie maintenant. Donc, on est en janvier et j'organise maintenant, du coup, la suite du voyage. et je spoil déjà, j'ai déjà décalé le Canada parce que pour des raisons de... j'ai prévu des trucs en France cet été et donc j'ai décalé ce qui m'a permis justement en n'ayant pas prévu de décaler le voyage au Canada à la rentrée pour pouvoir profiter de l'été au final en France Bon bah trop bien,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est je pense essentiel de se laisser une marge de manœuvre parce que quand on part tout peut changer du tout tout tout en une seconde quoi, vraiment c'était pas un minimum flexible ça peut vite coincer donc bon bah trop bien j'imagine que tu kiffes l'Espagne du coup pour que tu rallonges comme ça donc t'as l'appart ton appart à Paris est loué t'as trouvé ton appart à Barcelone au niveau de ton travail du coup tu conclus avec ton employeur que tu peux bosser en tel travail de Barcelone c'est ça Alors oui et donc

  • Speaker #0

    Ce qui s'est passé, c'est que, en gros, moi, je bossais sur une boîte qui est européenne, mais mon poste était à Paris et c'était dans mon contrat d'être basée en France que je travaillais pour le marché français. Et donc, moi, en gros, pendant l'été, je prends la décision en… Donc on me met quand je suis à Madrid et je leur annonce début juillet, je leur dis que j'ai ce projet-là de partir en fin d'année. Et donc il y a plein de solutions, que soit il y a un autre poste pour moi, parce que du coup je ne pouvais pas faire ce poste-là à distance. Je leur propose quand même de le faire à distance, mais c'est vrai que c'était compliqué, toute mon équipe était à Paris. La deuxième solution c'était s'il y a un poste à Barcelone, parce que du coup on a des locaux à Barcelone, sachant que je ne parle pas espagnol, c'est important de le préciser. Et après, il y avait la solution. Qu'est-ce qu'on fait si je dois partir Mais on en arrive à la conclusion de je pars du coup de ce poste-là en démission à fin décembre, mais en étant... Parce qu'ils ont besoin de moi jusqu'à la fin de l'année, le temps de me remplacer, etc. Donc ce que j'accepte, par contre, je leur dis, les dernières semaines seront du coup... Moi, je veux partir, je n'attendrai pas janvier en gros pour partir. Je veux partir en octobre. Donc, on se met d'accord sur une date en octobre et je termine mon contrat, qui était mon contrat d'avant, à distance, effectivement, en 100% télétravail depuis Barcelone. Et du coup, j'avais ce projet-là aussi de ne plus travailler à temps plein parce que du coup, j'ai mon compte Instagram que j'avais un peu délaissé depuis quelques mois, voire années, parce que ce boulot-là était très, très prenant. Et donc, je m'étais dit, j'avais mis dans les options de redevenir freelance. J'avais été freelance pendant quelques années et j'adorais le fait d'avoir cette liberté comme un peu. le voyage et les villes, d'avoir cette liberté de pouvoir changer, de pouvoir faire des missions avec différentes entreprises, donc de changer de taf, d'avoir cette liberté. Et donc, je m'étais dit, je pourrais redevenir freelance. Et donc, je dis, je redeviens freelance. Et ils m'ont proposé, du coup, ils avaient besoin, je leur dis ça parce qu'ils me proposent, du coup, de remplacer quelqu'un qui a un poste, justement, international, qui est absent pour congé maternité. Donc, ils me disent, à partir de janvier, on aurait besoin de toi sur ce poste-là. Est-ce que ça t'intéresse Donc, je dis parfait. Du coup, je prends ce poste-là en freelance, mais du coup, pas à temps plein, donc à temps partiel. Et donc, ça va à tout le monde. Et donc, voilà, c'est ce que je fais depuis. Donc, je travaille dans la même boîte, mais du coup, plus en contrat en tant qu'indépendante. Et j'ai un contrat pour l'instant. Et c'est pour ça aussi que ça va changer la suite de l'année. Pour l'instant, je suis en contrat jusqu'en début avril. Donc, après, pour l'instant, je n'ai plus de travail. Donc, ça, c'est la partie de pareil des sujets. de ma to-do list de dans quelques jours. Donc, en gros, pour te dire que je suis effectivement à 100% télétravail pour l'instant dans la même boîte, mais en fonction de s'il y a des postes en avril pour moi dans celle-ci ou pas, je serai peut-être dans une autre entreprise. J'espère. En tout cas, que j'aurai un travail.

  • Speaker #1

    C'est tout ce que je te souhaite. Au final, les choses peuvent pas mal changer. Encore une fois, on en revient à cette fluctuation des événements. Exactement. Mais c'est bien du coup. tu peux retourner en freelance, ce sentiment de liberté de pouvoir gérer ton planning, puis même les destinations, etc. Ça, ça n'a pas de prix. Bon, du coup, toi, tout est en place. Il n'y a plus qu'à prendre tes clics, tes claques et bamos. Tu es dans quel mood avant de partir

  • Speaker #0

    Franchement, pas très bien. Quand je suis partie, en fait, c'était logistiquement, j'avais sous-estimé, je pense, beaucoup de logistique. En fait, je l'avais anticipé, mais je pense que quand ça arrive, c'est plus compliqué que... Que prévu, j'ai réel déménagement toute seule parce que je vis seule. J'ai des amis qui m'aident, mais qui m'aident le jour du déménagement. Mais faire tous les cartons tout seul, c'est lourd. En plus, tu as 15 ans de souvenirs qui te pop-up quand tu fais ta carton. Des souvenirs joyeux, mais des souvenirs aussi moins joyeux. Déjà, c'est un peu compliqué. Je fais ça. Ça aussi, j'aurais dû le faire et je conseille à tout le monde. Je ne pose pas de jour de congé pour le faire. Grosse erreur parce que du coup, je me retrouve... à taffer toute la journée et c'est une période de rentrée. Là, quand je te parle, c'est la temporalité, c'est donc septembre-octobre qui est une période très difficile dans mon travail, qui est une période très chargée où je me retrouve à faire des journées vraiment difficiles avec des sujets vraiment compliqués au travail. Et donc le soir, à devoir gérer toute cette partie déménagement, trouver un logement, parce que du coup, à ce moment-là, je cherche un logement à Barcelone, à me dire en fait, OK, à ce moment-là, je n'ai pas de suite. J'ai démissionné, mais je n'ai pas de suite. Pour l'instant, ce n'est pas encore validé. J'ai ce poste à côté. Vraiment une période où je ne dors pas beaucoup, je suis très fatiguée et il y a mille choses vraiment dans ma tête. J'ai des to-do list dans tous les sens et donc vraiment tous les jours je me dis mais pourquoi je fais ça quoi Vraiment, je me dis ça, je ouvre mon application météo, je vois la météo à Barcelone et je dis ah oui, ok je me souviens. Moi c'est un peu mon truc, parce qu'il y a aussi le truc, oui tu vas vivre des expériences de ouf, nanana, mais en fait le seul truc tangible que j'avais c'était cette putain de météo tu vois, c'est de me dire ok ça tu sais. que les expériences, tu sais pas en vrai ce qui va se passer, tu sais pas les rencontres que tu vas faire, tu sais pas si tu vas kiffer. Par contre, la météo, je sais, je sais, c'est tangible, tu vois. Donc j'ouvrais à chaque fois l'application météo pour me dire, meuf, tu sais pourquoi tu le fais, mais vraiment, j'en ai chié, vraiment, j'ai une période. En fait, j'ai fait... un burn-out au travail. J'ai une partie de mon équipe qui a été aussi un burn-out. Vraiment, ça a été une période compliquée au travail et donc j'ai en plus ça qui s'accumule et donc c'est vraiment une période où je n'ai pas vécu de manière très joyeuse ce départ, j'avoue. Vraiment, je suis assez honnête parce que c'est comme ça que je l'ai vécu et donc ça a été un peu difficile et vraiment, tous les jours, je me disais Pourquoi tu t'infliges ça En plus, je me remets tout en question. Tu te dis J'ai trop mal géré. Je suis nulle. Si je gère mal le départ, je vais trop mal gérer la suite. Grosse remise en question. Et vraiment, le jour où je pars, je finis à 4h du mat, mon ménage. La nana arrivait à 9h pour récupérer les clés de l'appart. J'avais mon train à 14h. Je m'étais un peu tirée des balles dans le pied quand même. On va dire pensant. Et en fait, je lui laisse les clés. Je finis à peine le ménage avant qu'elle arrive. Je cours à mon box, déposer des affaires parce que j'avais pas bien anticipé les affaires. Et je me retrouve avec toutes ces affaires. Il pleut parce qu'évidemment, le cliché de genre, je sors de l'appartement, il y a des trompes de pluie. Je me dis, ce n'est pas possible. Et donc là, vraiment, je pleure. Vraiment, je me retrouve à pleurer dans la rue. Mon taxi, donc je commande un taxi parce qu'il est impossible de prendre les transports avec toutes mes affaires. Donc, pour aller à la gare. Et ça, j'avoue que j'ai bien géré. J'avais dit à une de mes meilleures potes de me rejoindre pour déjeuner à la gare avant de partir et de ne pas me retrouver avec mon sandwich sur le quai en bas d'an. Et donc, je déjeunais. Donc, elle me rejoint à la gare. Et donc, dans le taxi, vraiment, je pleure. de pleurer, je lui envoie des messages, je lui dis ça va pas, je vais pas partir quoi, enfin je j'y arrive pas quoi, là vraiment ça va pas du tout quoi, et en fait de la voir ça va mille fois mieux quoi, elle me dit tout va bien, en fait vraiment elle me rassure quoi, elle me dit ça va ça va aller, les affaires, on va trouver des solutions parce qu'en fait j'avais trop d'affaires, j'arrivais pas à les porter on trouve des solutions, on s'accroche du coup vraiment je ressemble à rien, donc on accroche des sacs à d'autres sacs pour y arriver, et en fait le fait de passer ce déjeuner avec elle ça va mieux et voilà, donc euh... Je suis dans le train, je pleure quand même dans le train. Il y a un mélange de soulagement et de tristesse quand même de partir, tu vois, et d'aller vers l'inconnu, enfin la peur aussi. Et puis plus, en fait, c'est vraiment, c'est assez cliché, mais c'est vraiment ce qui s'est passé, plus les paysages avançaient. Puis en fait, je me sentais, tu sais, comme si le poids, en fait, de ces dernières semaines commençait à s'enlever, tu vois. Et laisser place à l'excitation de me dire, meuf, tu réalises que tu vas habiter là, à Barcelone. Et donc voilà, et donc l'état d'esprit évolue. Et en fait, quand j'arrive... j'arrive, il fait chaud, j'arrive le soir tard quand même, il est genre 22h pareil j'en chie un peu parce que je dois récupérer des clés dans un autre endroit à Barcelone dans un accueil du taf du la nana qui je loue donc ça en suit un peu un truc en taxi un peu relou mais une fois que j'ai les clés, le mec me dépose et en fait vraiment j'ouvre cet appartement qui était un appartement j'avoue trop cool qui était totalement hors de prix mais c'est ce que j'avais trouvé pour quelques jours mais qui est trop beau, il y a une vision en Barcelone et tout Et vraiment, je l'ouvre l'appartement et je suis là, c'est vraiment, je me dis, j'y suis, meuf, tu l'as fait. Donc là, je suis juste trop fière, trop contente, trop soulagée. Je pose mes affaires, je me dis, meuf, c'est bon, tu vois, t'en as chier là. Parce qu'en fait, il y avait vraiment ce truc, je ne voyais pas le bout du tunnel. Tu vois, tous les jours, ça passe à, voilà, j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. Et là, vraiment, je me dis, ok, meuf, tu y es, c'est bon, tout est fait, t'as plus qu'à profiter là. Et voilà, puis le lendemain, j'avais prévu du coup un déjeuner, un brunch avec une copine. Du coup, on s'est mis en terrasse, il faisait trop beau et j'étais là contente, tu vois. Et quand je lui en parle, parce qu'elle, elle avait beaucoup, elle a beaucoup voyagé, elle a vécu à l'étranger. En fait, je lui raconte tout ça parce qu'elle me dit ça va et je lui dis meuf, là, ça va. Puis je lui raconte tout ce qui s'est passé. Elle me dit mais tu sais que c'est quasiment tous les gens qui partent. En fait, ils vivent ça et je ne le savais pas, tu vois. C'est vrai que moi, je n'avais jamais fait ce truc de partir vivre à l'étranger. Et j'avais l'impression que quand je voyais les gens le faire, que c'était facile. Tu sais qu'il y avait ce truc très joyeux, très ok, je vais vivre à l'étranger pendant six mois ou un an, tu vois. J'ai l'impression que tout était... easy tu vois et en fait quand je lui dis ça je dis mais meuf je sais pas elle elle a vécu dans plusieurs pays je dis je sais pas comment tu fais et tout elle me dit non non mais tu crois que elle me dit mais moi j'ai à chaque fois j'ai pleuré à chaque fois j'ai eu peur à chaque fois j'ai badé à chaque fois j'ai galéré logistiquement et j'étais là ah mais pourquoi personne ne raconte ça en fait et en fait je me suis dit j'aurais dû peut-être plus me renseigner quand même tu vois justement avec ces des podcasts lire des livres parce que parce que je pense où j'étais dans le déni où je sais pas si j'avais capté l'info Mais qu'en fait, un départ, ça pouvait être un peu... Alors, pas tout le monde, je pense, mais ça pouvait aussi être un peu difficile. Donc, ça m'a rassurée qu'elles me disent Ah, ben non, non, on est plein à vivre ça. Je suis là Ah, ok, je ne suis pas juste une grosse nulle qui ne sait pas gérer sa vie. Et après, c'était parti.

  • Speaker #1

    Oh bien, mais ouais, tu sais que j'ai parlé avec une meuf qui est psy il n'y a pas longtemps et elle me disait que la peur du déménagement, c'était avant la peur de la mort chez les gens. tellement les gens, ils angoissaient à cause de ça et tout. Elle me racontait, elle avait une pote, tu vois, qui était partie, c'était où Au Japon, je crois. Et elle racontait, ouais, là-bas, ils font les lessives à l'eau froide et ça l'a tellement perturbée qu'elle a payé une machine à laver avec de l'eau chaude, une blinde, pour retrouver ses petites habitudes, tu vois. Donc vraiment, le fait de déménager déjà de base, c'est quelque chose. Mais en plus, quand c'est à l'étranger, dans un pays que tu connais pas, etc., alors là, laisse tomber, quoi.

  • Speaker #0

    C'est clair. J'avais moins peur de la destination parce que, un, je la connaissais, c'est aussi pour ça que j'avais pris une destination que je connaissais. Et deux, c'est quand même une culture, je ne partais pas effectivement dans un pays trop exotique, en gros exotique dans le sens très différent culturellement. Donc, ça me faisait moins peur d'arriver sur place que vraiment la partie… Il y avait aussi cette peur de est-ce que je fais une énorme erreur Là, je parle de la partie très… matériel, technique et tout le contexte mais en fait je me demandais tout le temps est-ce que je suis pas en train de faire une arme de connerie en fait là t'as quitté un boulot, t'allais avoir une promotion t'avais ta carrière toute tracée t'avais un CDI avec la sécurité etc, tu quittes tout t'as tes potes, mine de rien les mecs que tu fréquentes toute ta vie est là là tu envoies tout le chier pour un délire de partir sans taf Dans une ville où tu te dis, tu vois, un peu le délire, je me suis dit, est-ce que vraiment partir à Barcelone, ça se trouve, c'est marrant une semaine, deux semaines, trois semaines, mais en fait, vivre, je vais me dire, qu'est-ce que je fous là Bon, spoiler, ce n'est pas du tout le cas, mais voilà, tu as aussi ce truc de, est-ce que je ne suis pas en train de faire une énorme connerie Parce que c'est une décision quand même qui est hyper radicale, tu vois. Je me suis dit, je pars avec deux sacs, trois sacs ou quatre, mais en fait, il n'y a pas grand-chose qui tient, donc tu n'as pas beaucoup d'affaires. Tu te dis, mais tu as un peu ce côté, ouais, tout. tous mes repères, toute ma vie, si je ne rencontre pas de gens, si je suis toute seule tout le temps, si ça ne me plaît pas. Tu as aussi cette peur vraiment de l'inconnu.

  • Speaker #1

    C'est le grand saut dans l'inconnu. Et au final, on se pose plein de questions souvent avant de partir. Mais une fois sur place, on se rend compte que ce n'est pas si compliqué que ça. On en fait parfois beaucoup plus gros dans notre tête que dans la réalité. Et donc, tu arrives en Espagne. Parlons-en. Comment ça se passe globalement, ta vie, tes premiers instants là-bas

  • Speaker #0

    Ça se passe plutôt très bien. J'arrive, vite je vois mes amis que j'avais rencontrés pendant l'année où je venais régulièrement. C'est le kiff, je commence à me faire mes petites habitudes, me faire un peu ma vie. Sur le coup, je n'ai pas le premier logement. J'ai d'abord un logement provisoire pendant une grosse semaine, et après je récupère un autre logement qui est, j'avoue... J'ai un peu plus de mal avec l'appartement. C'est un appartement que je n'avais pas vu. Je l'ai loué à distance. Je l'avais vu en visio. Quand j'arrive, je n'ai pas une hyper bonne vibe avec l'appart. J'ai besoin d'un peu de temps. J'avoue, en toute transparence, l'appartement, j'ai dû avoir quelques semaines pour m'y sentir bien. Mais il a le gros avantage d'être pas loin. Il est à littéralement 10 mètres de la plage. Je découvre ce que c'est. pour la première fois de ma vie, d'habiter près de la mer. Et donc, rien que pour ça, déjà, on kiffe, là, tu vois, c'est tous les matins, je loue ma fenêtre et donc j'ai un tout petit balcon, et donc je vois la mer. Donc rien que pour ça, c'est incroyable. Vraiment, c'est un luxe, tu me dis, mais c'est une chance vraiment incroyable. Et donc, je passe là, à partir de ce moment-là, mes journées, à me dire tous les jours que j'ai une chance de ouf. Tu vois, je profite. Du coup je commence à faire ma petite vie, mes habitudes, découvrir mon quartier, rencontrer donc voir les gens que je connaissais puis rencontrer d'autres personnes aussi, voilà faire mes petites habitudes de sport, de machin, faire ma petite vie quoi tu vois, commencer à la construire donc voilà kiffer, dès qu'on me propose un truc de faire, on me propose aussi des choses à faire donc voilà exactement ce qui était prévu c'est à dire profiter de la ville qui ne déçoit pas du tout ou bien au contraire enfin voilà pour le coup. dès les premières semaines, je me dis que je suis trop contente d'être là. J'ai vraiment bien fait. Il y a une météo. Je parle beaucoup de la météo, mais parce que vraiment, j'étais traumatisée de cette météo de 2024 à Paris où il n'avait que moche et que pleuvoir. Donc là, je me dis que c'est ça d'avoir un automne où il fait trop beau et tu profites de l'extérieur tout le temps. Moi qui d'habitude passe vraiment le mois de novembre, pour moi, c'est le pire mois de l'année. Et là, je passe un mois de novembre incroyable. Enfin, voilà, c'est trop bien, t'es en terrasse tout le temps, tu profites du soleil. Donc voilà, je kiffe ma vie. Il y a quand même des petits moments un peu de... Ouais, les premiers jours où t'as un peu... Bah, t'as pas tes repères. Tu dis l'appartement, je me suis pas sentie très bien au début, donc j'ai un peu de temps avec l'appartement. Et puis t'as un peu ce truc... Même si tu rencontres du monde et si tu vois un peu... Moi, heureusement, j'avais déjà des copines sur place, mais qui ont aussi leur vie, tu vois, donc t'as... quand même c'est quelques temps aussi où tu te sens pas exactement chez toi. Ça prend quand même un peu de temps à te dire c'est chez toi, c'est ta ville, et à te construire un peu ta vie. Ça t'a pris combien de temps après toi Ça prend quelques semaines je pense, ça prend peut-être entre 2 et 4 semaines je pense. À me dire, à plus avoir ce sentiment d'être encore, tu vois le fameux, d'être en voyage et d'être plutôt, de te sentir plutôt chez toi. Ça me prend ouais quelques semaines. Et donc, c'est des petits moments aussi où tu te dis, pareil, en fait, à ce moment-là, j'ai mon taf à distance, il se passe des trucs en France que je loupe, donc tu as un peu le côté, putain, il y a encore un peu, de temps en temps, qui reviennent le truc, qu'est-ce que j'ai bien fait, tu vois. Même si je te dis, quasiment toute la journée, je me dis, c'est génial, je suis trop contente, il y a quand même encore une micro par de moi, des fois, c'est un peu les démons qui reviennent en disant, putain, est-ce que j'ai bien fait Et en fait, à chaque fois, la réponse est oui, mais il y a encore un peu des petits moments de doute à ce moment-là, tu vois. Et puis en plus, j'ai un peu des... Il se passe des petites choses matérielles, tu vois, mais j'ai en gros des problèmes avec mon appartement à Paris, donc que je dois gérer à distance. J'ai des frais cachés de dépenses imprévues, donc c'est un peu le côté putain, fais chier quoi. Et voilà, mais des trucs pas très graves en soi. Donc il y a quand même un peu des moments, je le dis quand même, parce que c'est important de dire aussi, quand t'arrives, t'as un petit moment où, un, tu fais un peu le deuil de choses que tu loupes un peu dans ta vie d'avant. Deux moments aussi où t'as un peu, faut t'habituer aussi, construire ta vie. Mais ouais, assez rapidement quand même, je me dis, c'est ouf quoi. C'est vraiment, et c'est marrant parce qu'à chaque fois je dis, quand je fais des stories ou quand j'en parle avec mes potes, je dis, j'ai trop de chance d'être là. Et tout le monde me répond, meuf, c'est pas une chance. Tu l'as fait. C'était pas tourner du ciel. Tu t'es fait des sacrifices. Tu t'es bougé le cul pour vivre ce que tu es en train de vivre. Et rien que les gens me disent ça, et en fait, ça m'a fait aussi un déclic de me dire, ah ouais, c'est vrai en fait, tu vois. Enfin, ce truc de... Oui, c'est une chance incroyable parce que je pouvais le faire techniquement et physiquement. J'avais les moyens de le faire financièrement. J'avais fait en sorte de pouvoir le faire. C'est aussi une chance des facteurs cumulés. C'est une chance que j'ai saisie, je dirais. Je n'en avais pas conscience avant que les gens me le disent. De me dire, en fait, c'est toi qui as provoqué cette chance. Et ça m'a aussi fait changer mon mindset de me dire... Ouais, putain, tu vois, t'as fait en sorte d'être là. Et je sais pas, ça m'a fait encore plus kiffer et être encore plus fière de moi, tu vois, de trucs où j'avais beaucoup de doutes parce que j'avais mal géré des trucs logistiques et tout. Enfin, tu vois, j'en avais chié et ça l'avait pas fait, je te dis, mon départ. Et là, j'étais fière. Je me disais, bah ouais, en fait, c'est OK d'en chier, c'est OK que ça soit pas parfait. Parce qu'en fait, tout le monde le fait pas, tu vois. Enfin, je sais pas, j'avais ce truc de... Ouais, c'est vrai que c'est badass, tu vois, un peu quand même. Alors même si plein de gens le font, mais pas tout le monde, tu vois, prend... le courage de le faire. Et en fait, j'ai un peu ce côté, je suis fière et ça me fait encore plus kiffer d'être là et de savourer.

  • Speaker #1

    C'est clair, ça donne confiance en soi. On se dit, purée, c'est compliqué. Mais au final, c'est hyper gratifiant derrière parce qu'on se dit, je l'ai fait quand même et j'en suis capable. Et ça conforte aussi, peut-être pour la suite, de dire, si je suis partie ici, je peux partir ici, je peux faire ci, je peux faire ça, etc. Donc déjà, bravo, parce que c'est clair qu'il n'y a pas tout le monde qui le fait, ça c'est sûr. Tu as pu depuis ton arrivée t'immiscer dans la culture espagnole

  • Speaker #0

    Oui et non, pour être tout à fait honnête. Oui, dans le sens, j'essaie au max de vivre la vie locale, de manger des trucs locaux, c'était le but, de vivre local. Dès qu'il y a des trucs culturels, j'essaie de me renseigner de ouf, parce qu'il y a les fêtes qui se passent ici, de comprendre d'où ça vient. Je pense que oui, globalement, il y a un seul truc qui est plus compliqué, c'est que je ne parlais pas espagnol. Moi, comme je viens de… L'Est de la France, il n'y avait pas l'option espagnole. Il y avait allemand ou allemand ou allemand. Donc, j'ai appris l'allemand à l'école. Donc, j'apprends depuis que je suis arrivée ici, l'espagnol. Mais du coup, ça prend du temps. Et donc, il y a un peu cette, malheureusement, cette aussi barrière de la langue qui met aussi... Alors même, tout le monde parle quasiment anglais. Alors ici, on parle le catalan. Normalement, la ville, c'est le catalan qui est assez proche du français, mais qui quand même est une autre langue. Et j'apprends l'espagnol parce que du coup, l'espagnol n'est en plus... international, je me suis dit autant apprendre l'espagnol plutôt que le catalan mais c'est vrai que du coup c'est plus compliqué aussi d'échanger avec des locaux, tu vois, des fois je suis frustrée parce que par exemple je fais des courses, il y a une petite mamie qui me parle j'aimerais trop lui parler, tu vois, lui répondre et du coup je peux pas et c'est vraiment pour l'instant mon gros point de frustration c'est que j'apprends pas assez vite l'espagnol et que du coup ça me bloque pour communiquer parce que du coup les gens encore une fois tu t'arrives à communiquer en anglais bien sûr ou des fois même mais c'est pas la même chose que d'échanger vraiment avec les gens de manière plus... profondes dans leur langue à eux. C'est le seul truc qui, pour l'instant, me manque et me frusse pour être vraiment locale. Je commence à maîtriser les trucs du quotidien, mais si tu veux creuser, je prépare mes phrases pour commander un truc un peu subtil. Le mec me répond en espagnol et je suis là Ah, je n'ai pas compris. Donc, je suis en anglais. C'est un peu dommage, mais c'est le jeu d'apprendre une nouvelle langue. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est step by step.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, on va dire ça.

  • Speaker #1

    Au niveau de la nourriture, ça va Ah ouais,

  • Speaker #0

    c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Tout le tralala.

  • Speaker #0

    Ah non, mais génial. Franchement, la cuisine espagnole est ouf. Et ici, surtout à Barcelone, c'est aussi une des raisons pour lesquelles j'avais fait cette ville. C'est qu'il y a tellement d'offres de restos, de bars. Incroyable. Et donc, ouais, c'est le kiff de la nourriture, je confirme. Alors, il y a des trucs qui me manquent, on ne va pas se mentir. Il y a des trucs que tu ne trouves pas. et je ne savais pas que tu ne les trouvais pas. Mais globalement, la nourriture est incroyable. Tu manges très bien en Espagne, tu manges très bien à Barcelone. C'est un gros kiff.

  • Speaker #1

    Comment tu décrirais la vie à Barcelone C'est un mélange de...

  • Speaker #0

    Moi, j'avais cette image avant de venir très festive et c'est le cas, mais pas dans l'extrême que je pensais. Dans le côté cool parce qu'effectivement, tu peux faire la fête. C'est une grande ville. Il y a plein d'offres de restos, de bars, de sorties. Mais ce n'est pas la fête trash que j'avais en tête de Barcelone. Comme il fait très beau dehors, c'est une ville très en extérieur. Tout le monde est tout le temps dehors. Tu as plein de places où les gens... J'adore, tu as des places où les gens sont en terrasse. Tu as toujours des petites installations pour que les enfants jouent au milieu. Les parents sont en train de boire des bières en terrasse. Il y a vachement cette culture de l'extérieur. Les gens se baladent beaucoup. Il y a beaucoup de culture du sport. J'avais déjà remarqué, mais je découvre encore plus en y vivant. Tout le monde fait du sport tout le temps. Donc forcément, il y a aussi la culture du corps parce que tu habites près de la mer et t'es tout le temps pas beaucoup habillée. Donc il y a beaucoup la culture du corps et du coup, beaucoup la culture du sport. Tu vois, c'est vraiment le truc de les gens, au lieu de dire tu vas à Paris, tu vas dire on se rejoint en terrasse. C'est vraiment souvent. Et là, les gens se disent on va se faire un paddle, on va se faire un beach volley. Tu vois, c'est trop cool parce que je faisais un peu de sport à Paris, mais pas autant qu'ici. Tu vois, parce qu'ici, il y a vraiment ce truc culturellement. Aussi, les gens sont adorables, vraiment. Les gens sont hyper gentils. J'avais un peu peur. La ville, c'est vrai que c'est une ville très touristique. Tout le monde me disait que les Catalans n'étaient pas très accueillants, les Espagnols, et pas du tout. Les gens sont vraiment adorables. Franchement, pour l'instant, je n'ai eu que de trop bonnes expériences d'accueil. Et tout ça fait que c'est une ville assez chill. Il y a vraiment ce truc de... Je ne sais pas comment dire. Et c'est ça que justement, je n'avais pas eu le temps de découvrir et que je découvre vraiment en y vivant. Il y a une douceur de vivre qui est un mélange de sport de fête, mais en même temps de petites... de terrasse, de prendre le temps, de gens qui sont de gentillesse. Malgré, effectivement, le fait que ce soit une grande ville, que t'es... C'est con, mais le métro, par exemple, je sais pas. J'ai jamais vu aucune bousculade pour l'instant dans le métro. Je sais pas comment dire. Mais ouais, je trouve que t'as vraiment les avantages d'une grande ville avec les avantages d'une petite ville. Je sais pas comment dire. C'est une ville cool. Ouais, t'as vraiment le bon mix des deux, je trouve.

  • Speaker #1

    Ouais, franchement, tu nous le vends à la perfection. Franchement, ça me donne envie de partir à Barcelone. Et c'est vrai que j'étais passée, mais juste en vacances. Et j'avais bien kiffé. Donc, j'imagine que d'y vivre, ça doit être pas mal. Et une question qui nous intéresse un peu toutes, soyons honnêtes, c'est est-ce qu'il y a des beaux gosses à Barcelone

  • Speaker #0

    La question, évidemment C'est vrai que je ne t'ai pas dit pourquoi j'avais choisi Barcelone aussi. C'est pour les BG. Franchement, ouais. Il y a vraiment beaucoup de beaux gosses. de beaux mecs et de belles meufs. Vraiment, la beauté dans cette ville et dans tous les genres. Il y a des gens très, très, très beaux. Et en plus, je disais, c'est vrai qu'il y a vachement la culture du sport, du corps. Donc, les gens s'entretiennent beaucoup. Donc, il y a vraiment ce truc autour de ça. Donc, oui, les gens sont vraiment très, très beaux. Vraiment, je vois des nanas incroyables, des mecs incroyables. Donc, c'est plutôt très agréable quand tu es sur ta petite terrasse de maté. tu vas à la plage c'est voilà c'est c'est pas très agréable tout à fait c'est vraiment j'adore faire ça tu vois je me pose avec mon café sur le bord de la plage et juste je regarde donc t'as le paysage qui est magnifique et puis t'as vraiment tous ces gens qui sont en train de jouer au beat volé tellement beau t'as l'impression d'être vraiment dans un film ouais ouais non les gens sont très très beaux et vraiment c'est un peu cliché ce que je dis mais ils sont hyper souriants tu vois donc en fait ça les rend beaux aussi tu vois puis bah je pense que la dose de soleil qu'ils ont C'est que ça a l'air merveilleux.

  • Speaker #1

    Tu te sens comme si tu étais de vitamine D. C'est ça. Et est-ce que tu as pu voir si les habitudes de dating ou de cette manière de se rencontrer d'un point de vue amoureux, etc., c'était un peu différent en Espagne par rapport à la France

  • Speaker #0

    Alors malheureusement, pour l'instant, je n'ai pas encore trop testé. Parce que quand je suis arrivée, je ne te cache pas que je n'avais pas la tête à ça. J'étais tellement dans mon truc de déménager, d'arriver. Et en fait, ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. faire ma vie, de faire des rencontres, mon cercle amical plutôt. Donc, je ne me suis pas du tout mise là-dessus. Et j'avais encore, en fait, je fréquentais des mecs à Paris. Donc, j'avais encore ces histoires qui étaient en train plus ou moins de se terminer toutes. Donc, en fait, c'était un peu, ce n'était pas la période en tout cas, quand je suis arrivée, où je me suis mise là-dessus. Donc, en gros, je suis arrivée fin octobre. Donc, il y a eu déjà, voilà, tu arrives, tu fais ta vie. Novembre, ça a été beaucoup mon cercle amical. Décembre, je n'y suis restée que la première partie décembre, parce qu'après, j'ai dû retourner à Paris pour le taf. Je suis partie à Londres. Après, il y a eu les fêtes de Noël, donc je n'ai pas passé décembre ici. Donc, je n'ai pas eu l'occasion, en toute transparence, de faire des rencontres. Et c'était aussi la période où j'ai mis fin à toutes mes histoires, pour faire un peu justement un reset en janvier, fin juin, en disant Ok, c'est toutes les histoires de naturellement arriver un peu à leur terme, soit naturellement, soit pour plein de raisons. Et donc, c'était l'occasion d'y mettre un peu un terme officiel. Et donc, je suis un peu arrivée en janvier, par contre, en mode vierge. Et donc là, je suis plutôt dans un mood pour faire des rencontres. Je n'en ai pas encore. Alors là, je commence, je me suis remise sur les applis. Donc, je commence pour l'instant à parler avec des mecs. Donc, je n'ai pas encore daté. J'en suis encore aux premières étapes. Mais le problème, c'est un peu pour l'instant, le sujet, c'est que comme encore une fois, je suis limitée en espagnol. Du coup, je ne parle qu'avec des mecs qui parlent anglais. Et donc, ça limite aussi, tu vois, les rencontres pour l'instant, en tout cas via les apps. Et donc, je n'ai pas encore tout ça pour répondre à la question de... J'en suis encore au début. Donc, j'espère, avant de partir, avoir l'occasion de découvrir les différences. En tout cas, pour l'instant, des Ausha que j'ai, des discussions sur les apps, c'est pareil. J'ai un peu flirté avec des gars dans les bars et ça avait l'air d'être globalement... En tout cas, dans les premières étapes de la drague, c'est les mêmes étapes. Je n'ai pas senti de différence. Mais on m'a dit, donc du coup, j'ai plein de copines ici qui me racontent. Apparemment, il y a plein de différences. Mais du coup, je me... Je ne vais pas les dire parce que je ne les ai pas vécues moi-même. A priori, il y a quand même des différences culturelles. A priori, beaucoup en bzins. J'ai hâte de pouvoir tester et de refaire un épisode où je pourrais détailler.

  • Speaker #1

    De où Parce que c'est assez intriguant, je trouve. Par exemple, j'étais en Finlande il y a quelques années. Là-bas, c'est des personnes qui sont très introverties et qui ont du mal à faire les premiers pas vers les autres. Et du coup, j'avais une colloque finlandaise et elle m'expliquait en gros que là-bas, ils utilisent tous les applis parce que c'est leur moyen de se rencontrer et de se parler, de faire les premiers pas. Et sans ça, ils ont du mal à aller vers les uns les autres. Donc, c'est pour ça que je me demandais en Espagne comment ça se passe, etc. Donc, tu nous tiendras au courant, tu nous diras ce qu'il en est.

  • Speaker #0

    C'est moins différent. Je pense qu'il y a le côté méditerranéen. Je pense que de ce que je vois, c'est assez quand même proche. Il y a un peu des subtilités aussi, mais c'est quand même assez proche culturellement du marché de l'amour français. Versus, je pense, des pays nordiques où je pense qu'il y a beaucoup plus de différences, ou des pays anglo-saxons où je pense que ce n'est pas aussi les mêmes habitudes. Mais là, c'est assez proche quand même, je pense.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu vas bientôt... prochainement, là on est en janvier, mais dans les mois qui suivent, partir en Italie. T'attends quoi de cette prochaine étape

  • Speaker #0

    Alors j'essaie de ne pas trop m'être d'attente pour ne pas mettre trop de pression parce que sinon ça va me stresser. Mais c'est pas la même chose parce que du coup Barcelone, j'y étais allée régulièrement. Donc voilà, j'avais déjà mes habitudes, je connaissais des gens sur place, donc c'était un peu facile entre guillemets. Là en Italie, je ne connais personne, donc c'est pas la même chose d'arriver dans un endroit où tu n'as pas... aucun repère. Là, par exemple, j'étais arrivée le samedi soir, j'avais déjà prévu un truc le midi pour justement, tu vois, avec une copine. Là, tu vois, en Italie, je vais arriver, a priori, je ne connais personne sur place. Donc, c'est aussi d'arriver, de voir ce que c'est d'arriver sans avoir de repère. Ben ouais, j'attends de découvrir autre chose, tu vois, pour le coup, de voir vraiment si la dolce vita italienne, c'est vraiment un truc. Je ne sais pas, c'est marrant parce que je n'ai pas trop réfléchi à ce que j'avais des attentes, mais... J'attends de bien manger aussi, j'avoue que. Donc, non, je ne sais pas. Je n'ai pas trop mis d'attente de kiffer. Ouais, franchement, j'attends de kiffer. De aussi, par contre, découvrir ce que c'est de dater des Italiens, ça, j'avoue, j'attends.

  • Speaker #1

    Mais alors ça, tu sais que je n'ai jamais vu autant de beaux gosses au mètre carré qu'à Naples. Vraiment, c'était incroyable. Alors, déjà, les meilleures pizzas, en plus, un nombre de BG au mètre carré, alors là, paradis sur terre.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Après, on m'a dit que, effectivement, je suis d'accord que le ratio d'EBG est incroyable. Mais là, on m'a dit que c'était quand même un... Autant l'Espagne est quand même très en avance sur les questions d'égalité, de modernité, vraiment plus en avance que la France, autant l'Italie, c'est un peu moins le cas. Donc, voilà, je ne me fais pas trop de films aussi sur un peu le... Sans rentrer dans les clichés de tous les aliens sont des gros machos, mais je pense que c'est quand même encore différent de l'Ale-Espagne. Mais c'est vrai qu'ils sont vraiment magnifiques.

  • Speaker #1

    Carrément. Tu vas pouvoir découvrir tout ça. Où est-ce qu'on peut te suivre pour avoir les news, les updates

  • Speaker #0

    Sur mon compte Insta, qui s'appelle La Célibataire La Vraie, où je raconte pas mal mes aventures. Donc, si vous voulez savoir, effectivement, est-ce qu'elle va finir par dater un Espagnol en Espagne, ce sera là et la suite, effectivement, des aventures, ce sera sur mon compte Insta.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu aurais un message à faire passer pour celles et ceux qui veulent tenter la vie à l'étranger

  • Speaker #0

    Tenter, franchement, oser. Ne vous limitez pas à vos peurs. Je sais que c'est dur parce que moi, vraiment, ça m'a pris des années à procéder, de me dire je peux le faire, je vais y arriver etc. Ça m'a vraiment pris des années. mais à refaire, je l'aurais fait même plus tôt et je n'aurais pas attendu. Donc vraiment, il faut oser, c'est dur. Franchement, il n'y a pas à se mentir, il y a plein d'étapes aussi compliquées, mais ça vaut vraiment, ça vaut vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment le coup. Ça vaut le coup même si c'est une expérience et je pense que ça apprend plein de choses sur soi. Et tu as parlé de la confiance en soi et je suis assez d'accord sur... Moi, je suis une personne qui n'est pas très confiance en elle, je pense que ça se voit parce que j'ai beaucoup parlé de doute et de peur et de j'en suis pas capable. Et je pense qu'effectivement, c'est ce genre d'expérience qui te fait dire quoi qui se passe après, ça se passe bien, pas bien. En fait, tu te dis, putain, je suis capable de faire des choses, de le faire. Et je pense que c'est forcément une expérience qui est bénéfique. Donc vraiment, il faut oser. En fait, c'est toutes les peurs qu'on a, c'est vraiment les fameuses peurs limitantes. Et vraiment, ça vaut le coup. Je n'aurais que le truc de, si ça vous trotte dans la tête, osez le faire. Il y a toujours des solutions. repli,

  • Speaker #1

    on peut toujours revenir en arrière mais le fait de l'avoir au moins d'avoir lancé le truc c'est ouf c'est ouf et ça vaut le coup merci en tout cas Charlotte de nous avoir raconté ton parcours juste ici et puis hâte d'avoir la suite en tout cas merci à vous merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout si il vous a plu je vous invite à le partager à quelqu'un qui a envie de partir mais peut-être n'y ose pas trop ça pourrait peut-être l'inspirer à bientôt

Chapters

  • Intro

    00:00

  • La décision de partir

    01:20

  • Construire et préparer son projet

    05:52

  • Un avant départ pas facile

    18:35

  • Arrivée à Barcelone

    22:57

  • Immersion locale et vie espagnole

    33:39

  • Les BG et le dating à l'étranger

    38:37

  • Next step : l'Italie

    43:36

  • Le conseil de le fin

    46:01

Description

Appart, CDI, vie en place : elle quitte tout pour faire le remake du film mange, prie, aime à sa manière !


Le film (ou livre) mange, prie, aime, c'est l’histoire d’une meuf qui en a marre, qu'a besoin de se retrouver, en plus ça va bof avec son mec donc elle se casse ! Elle décide de partir en Italie pour manger, en Inde pour prier, et à Bali pour aimer.


Et bien Charlotte, du compte instagram @lacélibatairelavraie, a décidé d’en faire un remake !

Elle décider d’aller vivre Espagne, vivre en Italie et vivre au Canada sur environ 1 an pour faire sa version du film : mange, teuf, mange


On la retrouve dans cet épisode alors qu’elle s’est expatriée en Espagne pour quelques mois.


Charlotte nous raconte son histoire de la prise de décision de « partir vivre à l’étranger » à son arrivée en Espagne et son immersion culturelle.


Elle se livre vraiment sans filtres et nous racontes ses difficultés à préparer son voyage, ses questionnements en début d’expatriation, son organisation des 3 voyages, ses doutes, ses peurs… mais aussi ses joies et son bonheur de vivre dans un nouveau pays.


Et bien sur en tant que célibataires, on parle un peu de mecs… haha



Dans cet épisode on parle notamment de :

- Oser prendre la décision de partir

- La préparation : doutes et angoisses

- Vie espagnole et immersion culturelle

- Les BG et le dating à l’étranger



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Retrouver Charlotte sur insta : @lacélibatairelavraie


Film/livre : mange, prie, aime

Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc j'avais ce truc qui me trottait en tête de Un jour, le fameux un jour,

  • Speaker #1

    j'irai vivre à l'étranger Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger. Je ne sais pas si vous avez déjà vu le film ou lu le livre Mange, prie, aime En gros, c'est l'histoire d'une meuf qui décide de partir vers trois pays sur un an pour se retrouver. Elle va donc en Italie manger, en Inde prier et en Indonésie aimer. Et bien aujourd'hui, on retrouve Charlotte de la page Instagram La Célibataire, la Vraie qui a décidé de faire sa version du film qu'elle appelle Mange, teuf,

  • Speaker #0

    mange Tous les jours, je me dis Mais pourquoi je fais ça, quoi Et donc, je découvre ce que c'est, pour la première fois de ma vie, d'habiter près de la mer. Et donc, je passe là, à partir de ce moment-là, mes journées, à me dire tous les jours que j'ai une chance de ouf.

  • Speaker #1

    On la retrouve dans son premier pays, l'Espagne, où elle nous partage son projet, son organisation, ses peurs d'avant le départ et aussi le kiff de vivre à la plage. Mais avant de découvrir tout ça, si l'épisode et le podcast vous plaît, je vous invite à mettre... 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. C'est le meilleur moyen de me soutenir et de toucher encore plus de monde pour leur donner envie de partir. Merci et bonne écoute. Donc toi Charlotte, t'as décidé d'aller vivre non pas dans un, non pas dans deux, mais dans trois pays différents sur un an. Donc c'est un sacré challenge que tu t'es lancé. Déjà, pourquoi t'as eu cette envie de partir

  • Speaker #0

    J'avais cette envie de partir depuis longtemps. Déjà, je voyage Pas mal, j'adore voyager. J'ai fait des voyages plus ou moins longs, allant de quelques jours à quelques mois. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de vivre à l'étranger. Et donc, j'avais ce truc qui me trottait en tête de un jour, le fameux un jour, j'irai vivre à l'étranger. Genre vraiment vivre. Et puis, c'est le truc que le temps passe. La vie fait que, tu travailles. J'ai toujours enchaîné les boulots, etc. Et donc, la vie, les rencontres. Et donc, c'est un truc qui me trottait. J'étais tout le temps sur le un jour. Et en fait, le temps passe. Et puis, tu te dis, je vais le faire quand Et là, j'étais dans un boulot qui Ausha toutes les cases de la carrière lancée, de l'évolution, j'allais avoir une promotion, etc. Poste assez OK, on va dire, sur le papier. Dans la pratique, en tout cas, moi, ce n'était pas le job de ma vie. Donc, je me suis dit, OK, c'est peut-être le moment de… Ce n'est pas le job qui me retient, en tout cas. C'est une période où je fréquentais des hommes, mais pas de relations de couple. et moi j'ai envie d'avoir des enfants et donc je me dis je ne vais pas non plus attendre encore même physiquement je ne pourrais pas attendre encore 10 ans donc tout ça m'a bouté à bout, je me suis dit est-ce que ce n'est pas le bon moment et en fait ça faisait un an que je venais régulièrement à Barcelone c'était parti d'un moment où j'étais sur mon boulot justement, on a un Slack la messagerie de l'entreprise on a un groupe où les gens, comme on a plein de bureaux dans plein de villes d'Europe, il y a quelqu'un qui propose d'échanger son appartement, donc c'est un tchan où les gens proposent, dire moi je vais une semaine à Berlin, j'habite à Londres est-ce que quelqu'un est... intéressés d'échanger l'appart. Et je m'étais dit, ça me faisait trop penser au film The Holiday, je ne sais pas si tu vois, avec Kate Winslet et Cameron Diaz où elles échangent leur appartement. C'était trop marrant. J'ai trop envie de faire ça.

  • Speaker #1

    Le rencontre des voisins et ça va être le coup.

  • Speaker #0

    Exactement. Qui s'avère d'ailleurs très bégé, le mec avec qui j'ai échangé. Mais c'est une autre histoire. Nous en parlerons plus tard. Et bref, j'échange cet appartement une semaine à Barcelone. Et donc là, je viens à Barcelone où je taffe et je fais une semaine de vie à Barcelone. Gros coup de cœur pour la ville. Enfin, voilà, ça m'éclate. Et en fait, depuis, je retournais régulièrement à Barcelone. Et j'avoue que ça me trottait. Enfin, je me disais, putain, je ne savais pas que je venais. Je venais une semaine, deux semaines, trois semaines. Je me disais, putain, j'avoue que j'adore cette vie, quoi. Puis je me suis dit, est-ce que là, tout n'est pas aligné pour me dire, en gros, meuf, tu es prête pour partir Et je pars, je fais un autre échange d'appartement avec une autre collègue à Madrid au mois de mai. Et là, je me dis, j'écris en fait sur le papier, OK, qu'est-ce qui me fait que, pourquoi je ne partirai pas, en fait, tu vois Parce que je suis comme beaucoup de gens, tu dis, tu dis. Tu as toujours un peu les freins de mais non, mais mon appart, j'en fais quoi Mes plantes verts, j'en fais quoi Et puis le boulot aussi, j'en retrouve pas. Donc je note un peu tous les trucs qui me font peur et tous les trucs sur lesquels pourquoi je devrais partir. Et évidemment, si tu te doutes de la conclusion, il y a genre un milliard de raisons pour lesquelles je dois partir. Et les seules qui me retiennent sont vraiment des peurs, soit des sujets matériels, logistiques, soit des peurs. Et en fait, je me dis non, là, il faut le faire Et donc, pendant que je suis à Madrid, je me note ok, là, comment tu partirais Est-ce que tu partirais quelques mois, un an. Bref, le projet se goupille. Et puis, il arrive à la fin de ce week-end sur le projet qui est un peu inspiré de Mange Pré-M, qui est le projet Mange, qui est de faire trois destinations pendant un an. Trois destinations où j'ai toujours fantasmé d'aller vivre. Et je me dis, vas-y, fais ça. Et voilà.

  • Speaker #1

    Et au final, tu as été pas mal inspirée des films, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, ben, tu sais.

  • Speaker #1

    Ensuite, Hit Pré-M.

  • Speaker #0

    Ouais, deux. Exactement. En fait, c'est marrant parce que j'avais lu justement le livre avant de regarder le film. Et vraiment, ce livre m'avait marquée parce que je m'étais dit, mais il y a vraiment des gens qui font ça de leur vie. Tu vois, je viens d'un milieu, moi, assez modeste. Et tu vois, ma famille a toujours grandi, vécu au même endroit pendant toute leur vie. Personne n'avait voyagé, personne n'avait fait d'études. Et donc, moi, j'avoue que je jeûne, je lis les livres dans mes études vraiment. Et je découvre qu'en fait, il y a d'autres façons de vivre qui ne sont pas. Tu trouves un CDI à la fin de tes études, si t'en fais déjà. et toute ta vie, tu as le même taf au même endroit et tu vis dans la même ville et tu fais des enfants. Et bref, tu vois, ce modèle qui est très bien, mais qui était pour moi le seul schéma possible. Et quand j'avais lu ce bouquin, je m'étais dit... putain mais c'est ça que je veux faire un jour tu vois mais pareil tu le dis un peu mais jamais de la vie je ferai ça je ferai pas enfin tu vois c'est un truc de justement un peu fantasmé quoi et vraiment là donc c'est un peu un truc que j'ai en fil rouge dans ma tête et vraiment à la fin de ce week-end là où je me dis bah en fait c'est ça que tu vas faire meuf tu vas faire ton manche prième ouais et tu vas faire tes trois pays que t'as toujours envie de faire si tu peux hein voilà parce qu'on en parlera après mais pour l'instant c'est très théorique il y aura la réalité de la vie aussi mais pour l'instant c'est toujours le projet trop bien et du coup tu décides de faire ton hit pray love

  • Speaker #1

    en Espagne, Italie, Canada. C'est ça. Pourquoi du coup ces trois pays Pourquoi ces trois pays

  • Speaker #0

    Donc effectivement, Barcelone, c'était vraiment un énorme coup de cœur pour la ville. Donc voilà, je n'ai même pas trop réfléchi. C'était sûr qu'il y avait Barcelone dans le lot. En plus, j'avais fait pas mal de rencontres amicales. Donc voilà, j'avais déjà commencé à me créer aussi un cercle, des habitudes. Donc voilà. Et après, il y avait l'Italie parce que... L'Italie, quelle question Non, mais l'Italie, vraiment, pays coup de cœur. Je suis originaire. Enfin, mais... Mon père est franco-italien, mes grands-parents sont italiens. Et bizarrement, c'est une ville, c'est un pays où ma famille n'a pas trop, culturellement, s'était beaucoup adaptée quand ils avaient migré en France. Et donc, il y avait un peu ce rejet, notamment dans l'affaire de mon père, de l'Italie. Tu vois, il n'a jamais parlé italien, je ne parle pas du tout italien. Mais c'est un pays que, du coup, je visitais souvent parce qu'il m'attirait. Parce que, ben, la nourriture, les Italiens, les paysages, quoi. Enfin, voilà, je trie au gagnant, déjà. Donc, voilà, j'y vais souvent, j'ai fait plein de... de voyage en Italie. Et en fait, je me suis dit, pareil, c'est un pays où je me verrais vivre. Parce que y voyager, tu kiffes tout ce que je viens de citer, les paysages, l'Italien et la nourriture. J'aurais dû le mettre en première, la nourriture première. Mais en fait, je me suis dit, y vivre, c'est encore un autre level. C'est vraiment le savourer la fameuse dolce vita. J'avais envie de voir ce que c'est de vivre en Italie. Et donc, je me suis dit, c'est l'occasion. Et le Canada, pourquoi le Canada Parce que tout le monde me dit que c'est ouf. où j'ai jamais été. Mais tout le monde me dit tellement que c'est... incroyable que je crois tout le monde. Là, pour le coup, j'y vais, enfin, vraiment personne ne m'en a jamais dit du mal, et je pense que tout ce que j'entends, notamment Montréal, parce que l'idée d'aller à Montréal, c'est une ville qui, je pense, me correspondrait assez bien. Donc voilà, pareil, je me dis que c'est l'occasion d'y aller, et comme c'est loin, je me dis que c'est aussi l'occasion d'y rester un peu plus sur place. Donc voilà, mais après, c'est plus une destination où c'est une destination qui est quand même un peu plus chère, etc., et si j'y reste moins longtemps, c'est moins, entre guillemets, grave. que les autres pays où j'ai vraiment envie de rester plusieurs mois. Mais le Canada, je m'étais dit, voilà, l'idée c'était d'y aller plusieurs mois, mais si j'y vais un peu moins, c'est moins grave.

  • Speaker #1

    Ça le fait quand même. Bon, bah trop bien. Et du coup, tu dis que tu as vraiment envie de vivre dans ces pays et pas seulement être de passage, en vacances, même si c'est plusieurs semaines. Qu'est-ce que tu vas chercher dans le fait de vivre dans ces pays

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je n'ai jamais trop réfléchi à ce que j'ai cherché. Je pense que c'est vraiment dans ma vision d'y être. Et j'ai vraiment eu un peu ce flash, entre guillemets. Quand je suis venue là à Barcelone pendant une semaine, quand j'ai fait cet échange, je trouve que tu n'as pas du tout la même façon de... En fait, tu prends le temps. C'est peut-être le temps que je cherche. Parce que tu vois, quand tu voyages, quand tu viens en week-end ou dès quelques semaines, tu essayes un peu de rentabiliser. En tout cas, moi, c'est ma façon de... Même sans courir après le temps, et je ne suis pas non plus du genre, quand je voyage, à faire 10 trucs dans la journée, mais tu as envie de voir plein de choses, tu as envie d'aller tester plein de restos, tu as envie de voir le pays, en fait. Donc, c'est vrai qu'à chaque fois que je voyage, soit je fais des road trips, donc je bouge. ou soit je te fais pas mal de choses et de fait d'y vivre en disant j'ai le temps, tu prends le temps en fait et tu te fais tes habitudes donc tu prends le temps de chiller, d'aller te balader par exemple à Barcelone, quand je suis venue la première semaine donc je travaillais donc déjà travailler c'est pas la même chose, je travaille en télétravail mais tu as tes habitudes un peu de vie donc tu fais tes courses quand les gens vont faire leurs courses tu fais tes courses déjà, en général quand tu voyages tu vas tout le temps au resto ou tu manges un peu dans ton Airbnb mais là tu vas faire tes courses, enfin je sais pas, c'est pas la même chose de ta tournée à toi. Je ne sais pas, il y a ce truc de vivre la vie de tes voisins qui sont espagnols et barcelonais. Et il y a aussi ce truc vraiment de prendre le temps. Donc, tous les soirs après le taf, du coup, incroyable, parce que là, je découvre ce que c'est de vivre dans une ville où il fait beau et tu as le soleil et tu as la mer surtout. Donc, après le taf, je partais en balade et je ne regardais pas où j'allais. Et je partais, des fois, j'arrivais à la mer. Des fois, j'arrivais dans un quartier que je ne connaissais pas. Et donc, je partais vraiment... En me disant, ok, là, tu pars 1h, 2h, 3h, puis des fois, je m'arrêtais à manger des tapas, c'est le cliché. Mais c'était ça, tu vois. Et vraiment, en mode, tu prends le temps, quoi. Et tu découvres les modes de vie. Je trouve que, bien sûr, quand tu voyages, tu découvres aussi une culture, tu découvres un mode de vie. C'est hyper important, et je trouve que c'est l'intérêt des voyages. Mais moins, du coup, il y a plein de subtilités que t'as pas parce que tu restes pas assez longtemps. Et plus tu restes dans un pays, forcément, ça me paraît... Enfin, plus tu vis, encore une fois, la vie locale. Donc, c'était vraiment l'objectif. C'était vrai de... de vivre et de pouvoir avoir le temps de profiter, de découvrir et de se dire à un moment, Ah ouais, je me sens chez moi, quoi,

  • Speaker #1

    tu vois. Vraiment, prendre le temps d'être là, d'être dans le pays. Comment tu t'organises, du coup, pour préparer ton départ, pour préparer cette aventure Est-ce que tu… Tu prévois tes trois pays où tu fais vraiment step by step. Et pareil pour toute la logistique de tes affaires. Comment tu t'y prends

  • Speaker #0

    Je m'y suis pris mal, je pense. C'est effectivement une logistique un peu compliquée. Déjà pour mes affaires, j'avais un appartement à Paris que j'avais acheté. C'est mon appartement, je l'ai mis en location. L'avantage du marché parisien, c'est que les appartements se louent assez facilement. J'ai dû vider tout mon appartement. appartement dans lequel je vivais depuis plusieurs années et je vivais à Paris depuis une quinzaine d'années. Et je suis du genre à pouvoir garder toutes les affaires en me disant un jour j'en aurais peut-être besoin de ce type de choc que je mettais au lycée. Donc déjà il y a la partie très logistique appartement, donc location d'appartement vider l'appartement, vraiment faire un déménagement et ne sous-estimer pas même un petit appartement, le nombre d'affaires et le temps que ça prend. Bref, donc j'en ai chié pour vider cet appartement je le dis. Vraiment j'en ai pleuré tellement je n'en pouvais plus, je me disais c'est pas possible, la notion tu sais d'être. Le sac de Marie Poppins, c'était dessus. Il y a des trucs qui poppaient partout. J'étais là, mais ce n'est pas possible d'avoir autant d'affaires. Donc, j'emballe tout et j'éloigne un box à Paris pour y mettre mes affaires. Et j'encourage tous ceux qui veulent le faire à anticiper pareil l'allocation d'un box si vous êtes dans une grande ville. Parce que je ne savais pas qu'il y a une énorme demande des box dans les grandes villes. Et donc, il n'y en a pas disponible tout le temps. Donc, je ne vais pas te détailler d'un déménagement compliqué quand même. Mais j'y arrive et je mets toutes mes affaires dans un box. Je vide mon appartement. donc là je me retrouve effectivement à garder juste de quoi voyager solo donc une énorme en théorie j'étais censée avoir une valise et un sac à dos je me retrouve avec une moyenne valise une grande valise, un sac à dos et deux sacs donc pareil je te passe le sketch de aller à la gare avec plein d'affaires qui tombaient, enfin bref vraiment le cliché et donc je loue pour l'instant en fait je me dis effectivement je fais la première étape qui est Barcelone en me disant je reste quelques mois euh Je l'avais en tête à peu près de rester entre 3 et 5 mois en fonction du coût du logement justement. Et donc là passe l'étape de trouver un logement à Barcelone, ce qui est pareil une affaire que j'avais sous-estimée. Parce que moi je m'étais dit, le coût de la vie est moins cher en Espagne, les appartements vont être moins chers en Espagne. Et puis voilà, trouver une location de quelques mois, facile. Je ris de ma connerie vraiment parce que ce n'était pas du tout le cas. Barcelone est une ville très chère, est une ville très demandée. Et donc, parce qu'il y a plein de gens qui font comme moi. Je n'ai pas inventé cette histoire de déménager quelques mois dans ces villes très stylées. Et donc, pas d'appartement, vraiment pas de logement. Pendant des semaines, je regarde tous les sites. C'est toujours les mêmes appartements qui sont à des prix plus chers que Paris, que je ne peux pas du coup me payer. Et donc voilà, je trouve finalement via une abonnée qui m'envoie une story, un screen d'une story qu'elle a vu passer d'une nana qui souloue son appartement, qui a un même projet en fait de partir quelques mois. Elle a Ibiza, donc c'est une nana qui habite à Barcelone, qui a le projet de vivre quelques mois à Ibiza pendant l'hiver justement. Et qui dit, je cherche quelqu'un pour soulouer mon appartement, donc un peu en sortant du truc officiel. Donc je la contacte, on s'appelle. En fait, c'est un peu, tu vois, elle a la même tranche d'âge que moi, un peu les mêmes projets et tout. Donc on a un vraiment gros feeling. Et donc on se dit, en fait, c'est parfait. Elle est parée, en fait, elle voulait partir minimum trois mois, mais peut-être plus de temps. Et donc voilà, on se dit vraiment parfait. Et donc, je souloue son appartement depuis... Alors, il n'était pas disponible tout de suite. Il était disponible début novembre. Moi, j'arrivais fin octobre. Donc, j'ai d'abord pris une location de quelques jours, le temps que cet appartement-là, qu'elle parte. Et donc, j'ai souloué son appartement. Et tout ça pour te dire qu'en fait, à la base, je le soulouais jusqu'à fin janvier. Et en fait, on a prolongé fin février, l'a prolongé jusqu'à fin mars. Et donc, au fil de l'eau des prolongations, j'organise la suite. C'était ça pour répondre à la question initiale. Et en fait, j'aimais bien aussi cette idée de me dire, je pars un an avec ce projet-là, mais si pour X raisons, ça ne se passe pas bien ou ça ne se passe pas trop bien, ou pour plein de raisons où je n'ai plus de travail, où je suis en galère financière, où en fait, je peux changer. Donc, je fais au fil de l'eau et là, du coup, c'est goupillé. Donc au final, là, maintenant, j'ai la date butoir du logement. J'ai d'autres choses qui sont organisées et donc maintenant, j'organise typiquement, là, je suis en train d'organiser la suite en Italie maintenant. Donc, on est en janvier et j'organise maintenant, du coup, la suite du voyage. et je spoil déjà, j'ai déjà décalé le Canada parce que pour des raisons de... j'ai prévu des trucs en France cet été et donc j'ai décalé ce qui m'a permis justement en n'ayant pas prévu de décaler le voyage au Canada à la rentrée pour pouvoir profiter de l'été au final en France Bon bah trop bien,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est je pense essentiel de se laisser une marge de manœuvre parce que quand on part tout peut changer du tout tout tout en une seconde quoi, vraiment c'était pas un minimum flexible ça peut vite coincer donc bon bah trop bien j'imagine que tu kiffes l'Espagne du coup pour que tu rallonges comme ça donc t'as l'appart ton appart à Paris est loué t'as trouvé ton appart à Barcelone au niveau de ton travail du coup tu conclus avec ton employeur que tu peux bosser en tel travail de Barcelone c'est ça Alors oui et donc

  • Speaker #0

    Ce qui s'est passé, c'est que, en gros, moi, je bossais sur une boîte qui est européenne, mais mon poste était à Paris et c'était dans mon contrat d'être basée en France que je travaillais pour le marché français. Et donc, moi, en gros, pendant l'été, je prends la décision en… Donc on me met quand je suis à Madrid et je leur annonce début juillet, je leur dis que j'ai ce projet-là de partir en fin d'année. Et donc il y a plein de solutions, que soit il y a un autre poste pour moi, parce que du coup je ne pouvais pas faire ce poste-là à distance. Je leur propose quand même de le faire à distance, mais c'est vrai que c'était compliqué, toute mon équipe était à Paris. La deuxième solution c'était s'il y a un poste à Barcelone, parce que du coup on a des locaux à Barcelone, sachant que je ne parle pas espagnol, c'est important de le préciser. Et après, il y avait la solution. Qu'est-ce qu'on fait si je dois partir Mais on en arrive à la conclusion de je pars du coup de ce poste-là en démission à fin décembre, mais en étant... Parce qu'ils ont besoin de moi jusqu'à la fin de l'année, le temps de me remplacer, etc. Donc ce que j'accepte, par contre, je leur dis, les dernières semaines seront du coup... Moi, je veux partir, je n'attendrai pas janvier en gros pour partir. Je veux partir en octobre. Donc, on se met d'accord sur une date en octobre et je termine mon contrat, qui était mon contrat d'avant, à distance, effectivement, en 100% télétravail depuis Barcelone. Et du coup, j'avais ce projet-là aussi de ne plus travailler à temps plein parce que du coup, j'ai mon compte Instagram que j'avais un peu délaissé depuis quelques mois, voire années, parce que ce boulot-là était très, très prenant. Et donc, je m'étais dit, j'avais mis dans les options de redevenir freelance. J'avais été freelance pendant quelques années et j'adorais le fait d'avoir cette liberté comme un peu. le voyage et les villes, d'avoir cette liberté de pouvoir changer, de pouvoir faire des missions avec différentes entreprises, donc de changer de taf, d'avoir cette liberté. Et donc, je m'étais dit, je pourrais redevenir freelance. Et donc, je dis, je redeviens freelance. Et ils m'ont proposé, du coup, ils avaient besoin, je leur dis ça parce qu'ils me proposent, du coup, de remplacer quelqu'un qui a un poste, justement, international, qui est absent pour congé maternité. Donc, ils me disent, à partir de janvier, on aurait besoin de toi sur ce poste-là. Est-ce que ça t'intéresse Donc, je dis parfait. Du coup, je prends ce poste-là en freelance, mais du coup, pas à temps plein, donc à temps partiel. Et donc, ça va à tout le monde. Et donc, voilà, c'est ce que je fais depuis. Donc, je travaille dans la même boîte, mais du coup, plus en contrat en tant qu'indépendante. Et j'ai un contrat pour l'instant. Et c'est pour ça aussi que ça va changer la suite de l'année. Pour l'instant, je suis en contrat jusqu'en début avril. Donc, après, pour l'instant, je n'ai plus de travail. Donc, ça, c'est la partie de pareil des sujets. de ma to-do list de dans quelques jours. Donc, en gros, pour te dire que je suis effectivement à 100% télétravail pour l'instant dans la même boîte, mais en fonction de s'il y a des postes en avril pour moi dans celle-ci ou pas, je serai peut-être dans une autre entreprise. J'espère. En tout cas, que j'aurai un travail.

  • Speaker #1

    C'est tout ce que je te souhaite. Au final, les choses peuvent pas mal changer. Encore une fois, on en revient à cette fluctuation des événements. Exactement. Mais c'est bien du coup. tu peux retourner en freelance, ce sentiment de liberté de pouvoir gérer ton planning, puis même les destinations, etc. Ça, ça n'a pas de prix. Bon, du coup, toi, tout est en place. Il n'y a plus qu'à prendre tes clics, tes claques et bamos. Tu es dans quel mood avant de partir

  • Speaker #0

    Franchement, pas très bien. Quand je suis partie, en fait, c'était logistiquement, j'avais sous-estimé, je pense, beaucoup de logistique. En fait, je l'avais anticipé, mais je pense que quand ça arrive, c'est plus compliqué que... Que prévu, j'ai réel déménagement toute seule parce que je vis seule. J'ai des amis qui m'aident, mais qui m'aident le jour du déménagement. Mais faire tous les cartons tout seul, c'est lourd. En plus, tu as 15 ans de souvenirs qui te pop-up quand tu fais ta carton. Des souvenirs joyeux, mais des souvenirs aussi moins joyeux. Déjà, c'est un peu compliqué. Je fais ça. Ça aussi, j'aurais dû le faire et je conseille à tout le monde. Je ne pose pas de jour de congé pour le faire. Grosse erreur parce que du coup, je me retrouve... à taffer toute la journée et c'est une période de rentrée. Là, quand je te parle, c'est la temporalité, c'est donc septembre-octobre qui est une période très difficile dans mon travail, qui est une période très chargée où je me retrouve à faire des journées vraiment difficiles avec des sujets vraiment compliqués au travail. Et donc le soir, à devoir gérer toute cette partie déménagement, trouver un logement, parce que du coup, à ce moment-là, je cherche un logement à Barcelone, à me dire en fait, OK, à ce moment-là, je n'ai pas de suite. J'ai démissionné, mais je n'ai pas de suite. Pour l'instant, ce n'est pas encore validé. J'ai ce poste à côté. Vraiment une période où je ne dors pas beaucoup, je suis très fatiguée et il y a mille choses vraiment dans ma tête. J'ai des to-do list dans tous les sens et donc vraiment tous les jours je me dis mais pourquoi je fais ça quoi Vraiment, je me dis ça, je ouvre mon application météo, je vois la météo à Barcelone et je dis ah oui, ok je me souviens. Moi c'est un peu mon truc, parce qu'il y a aussi le truc, oui tu vas vivre des expériences de ouf, nanana, mais en fait le seul truc tangible que j'avais c'était cette putain de météo tu vois, c'est de me dire ok ça tu sais. que les expériences, tu sais pas en vrai ce qui va se passer, tu sais pas les rencontres que tu vas faire, tu sais pas si tu vas kiffer. Par contre, la météo, je sais, je sais, c'est tangible, tu vois. Donc j'ouvrais à chaque fois l'application météo pour me dire, meuf, tu sais pourquoi tu le fais, mais vraiment, j'en ai chié, vraiment, j'ai une période. En fait, j'ai fait... un burn-out au travail. J'ai une partie de mon équipe qui a été aussi un burn-out. Vraiment, ça a été une période compliquée au travail et donc j'ai en plus ça qui s'accumule et donc c'est vraiment une période où je n'ai pas vécu de manière très joyeuse ce départ, j'avoue. Vraiment, je suis assez honnête parce que c'est comme ça que je l'ai vécu et donc ça a été un peu difficile et vraiment, tous les jours, je me disais Pourquoi tu t'infliges ça En plus, je me remets tout en question. Tu te dis J'ai trop mal géré. Je suis nulle. Si je gère mal le départ, je vais trop mal gérer la suite. Grosse remise en question. Et vraiment, le jour où je pars, je finis à 4h du mat, mon ménage. La nana arrivait à 9h pour récupérer les clés de l'appart. J'avais mon train à 14h. Je m'étais un peu tirée des balles dans le pied quand même. On va dire pensant. Et en fait, je lui laisse les clés. Je finis à peine le ménage avant qu'elle arrive. Je cours à mon box, déposer des affaires parce que j'avais pas bien anticipé les affaires. Et je me retrouve avec toutes ces affaires. Il pleut parce qu'évidemment, le cliché de genre, je sors de l'appartement, il y a des trompes de pluie. Je me dis, ce n'est pas possible. Et donc là, vraiment, je pleure. Vraiment, je me retrouve à pleurer dans la rue. Mon taxi, donc je commande un taxi parce qu'il est impossible de prendre les transports avec toutes mes affaires. Donc, pour aller à la gare. Et ça, j'avoue que j'ai bien géré. J'avais dit à une de mes meilleures potes de me rejoindre pour déjeuner à la gare avant de partir et de ne pas me retrouver avec mon sandwich sur le quai en bas d'an. Et donc, je déjeunais. Donc, elle me rejoint à la gare. Et donc, dans le taxi, vraiment, je pleure. de pleurer, je lui envoie des messages, je lui dis ça va pas, je vais pas partir quoi, enfin je j'y arrive pas quoi, là vraiment ça va pas du tout quoi, et en fait de la voir ça va mille fois mieux quoi, elle me dit tout va bien, en fait vraiment elle me rassure quoi, elle me dit ça va ça va aller, les affaires, on va trouver des solutions parce qu'en fait j'avais trop d'affaires, j'arrivais pas à les porter on trouve des solutions, on s'accroche du coup vraiment je ressemble à rien, donc on accroche des sacs à d'autres sacs pour y arriver, et en fait le fait de passer ce déjeuner avec elle ça va mieux et voilà, donc euh... Je suis dans le train, je pleure quand même dans le train. Il y a un mélange de soulagement et de tristesse quand même de partir, tu vois, et d'aller vers l'inconnu, enfin la peur aussi. Et puis plus, en fait, c'est vraiment, c'est assez cliché, mais c'est vraiment ce qui s'est passé, plus les paysages avançaient. Puis en fait, je me sentais, tu sais, comme si le poids, en fait, de ces dernières semaines commençait à s'enlever, tu vois. Et laisser place à l'excitation de me dire, meuf, tu réalises que tu vas habiter là, à Barcelone. Et donc voilà, et donc l'état d'esprit évolue. Et en fait, quand j'arrive... j'arrive, il fait chaud, j'arrive le soir tard quand même, il est genre 22h pareil j'en chie un peu parce que je dois récupérer des clés dans un autre endroit à Barcelone dans un accueil du taf du la nana qui je loue donc ça en suit un peu un truc en taxi un peu relou mais une fois que j'ai les clés, le mec me dépose et en fait vraiment j'ouvre cet appartement qui était un appartement j'avoue trop cool qui était totalement hors de prix mais c'est ce que j'avais trouvé pour quelques jours mais qui est trop beau, il y a une vision en Barcelone et tout Et vraiment, je l'ouvre l'appartement et je suis là, c'est vraiment, je me dis, j'y suis, meuf, tu l'as fait. Donc là, je suis juste trop fière, trop contente, trop soulagée. Je pose mes affaires, je me dis, meuf, c'est bon, tu vois, t'en as chier là. Parce qu'en fait, il y avait vraiment ce truc, je ne voyais pas le bout du tunnel. Tu vois, tous les jours, ça passe à, voilà, j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. Et là, vraiment, je me dis, ok, meuf, tu y es, c'est bon, tout est fait, t'as plus qu'à profiter là. Et voilà, puis le lendemain, j'avais prévu du coup un déjeuner, un brunch avec une copine. Du coup, on s'est mis en terrasse, il faisait trop beau et j'étais là contente, tu vois. Et quand je lui en parle, parce qu'elle, elle avait beaucoup, elle a beaucoup voyagé, elle a vécu à l'étranger. En fait, je lui raconte tout ça parce qu'elle me dit ça va et je lui dis meuf, là, ça va. Puis je lui raconte tout ce qui s'est passé. Elle me dit mais tu sais que c'est quasiment tous les gens qui partent. En fait, ils vivent ça et je ne le savais pas, tu vois. C'est vrai que moi, je n'avais jamais fait ce truc de partir vivre à l'étranger. Et j'avais l'impression que quand je voyais les gens le faire, que c'était facile. Tu sais qu'il y avait ce truc très joyeux, très ok, je vais vivre à l'étranger pendant six mois ou un an, tu vois. J'ai l'impression que tout était... easy tu vois et en fait quand je lui dis ça je dis mais meuf je sais pas elle elle a vécu dans plusieurs pays je dis je sais pas comment tu fais et tout elle me dit non non mais tu crois que elle me dit mais moi j'ai à chaque fois j'ai pleuré à chaque fois j'ai eu peur à chaque fois j'ai badé à chaque fois j'ai galéré logistiquement et j'étais là ah mais pourquoi personne ne raconte ça en fait et en fait je me suis dit j'aurais dû peut-être plus me renseigner quand même tu vois justement avec ces des podcasts lire des livres parce que parce que je pense où j'étais dans le déni où je sais pas si j'avais capté l'info Mais qu'en fait, un départ, ça pouvait être un peu... Alors, pas tout le monde, je pense, mais ça pouvait aussi être un peu difficile. Donc, ça m'a rassurée qu'elles me disent Ah, ben non, non, on est plein à vivre ça. Je suis là Ah, ok, je ne suis pas juste une grosse nulle qui ne sait pas gérer sa vie. Et après, c'était parti.

  • Speaker #1

    Oh bien, mais ouais, tu sais que j'ai parlé avec une meuf qui est psy il n'y a pas longtemps et elle me disait que la peur du déménagement, c'était avant la peur de la mort chez les gens. tellement les gens, ils angoissaient à cause de ça et tout. Elle me racontait, elle avait une pote, tu vois, qui était partie, c'était où Au Japon, je crois. Et elle racontait, ouais, là-bas, ils font les lessives à l'eau froide et ça l'a tellement perturbée qu'elle a payé une machine à laver avec de l'eau chaude, une blinde, pour retrouver ses petites habitudes, tu vois. Donc vraiment, le fait de déménager déjà de base, c'est quelque chose. Mais en plus, quand c'est à l'étranger, dans un pays que tu connais pas, etc., alors là, laisse tomber, quoi.

  • Speaker #0

    C'est clair. J'avais moins peur de la destination parce que, un, je la connaissais, c'est aussi pour ça que j'avais pris une destination que je connaissais. Et deux, c'est quand même une culture, je ne partais pas effectivement dans un pays trop exotique, en gros exotique dans le sens très différent culturellement. Donc, ça me faisait moins peur d'arriver sur place que vraiment la partie… Il y avait aussi cette peur de est-ce que je fais une énorme erreur Là, je parle de la partie très… matériel, technique et tout le contexte mais en fait je me demandais tout le temps est-ce que je suis pas en train de faire une arme de connerie en fait là t'as quitté un boulot, t'allais avoir une promotion t'avais ta carrière toute tracée t'avais un CDI avec la sécurité etc, tu quittes tout t'as tes potes, mine de rien les mecs que tu fréquentes toute ta vie est là là tu envoies tout le chier pour un délire de partir sans taf Dans une ville où tu te dis, tu vois, un peu le délire, je me suis dit, est-ce que vraiment partir à Barcelone, ça se trouve, c'est marrant une semaine, deux semaines, trois semaines, mais en fait, vivre, je vais me dire, qu'est-ce que je fous là Bon, spoiler, ce n'est pas du tout le cas, mais voilà, tu as aussi ce truc de, est-ce que je ne suis pas en train de faire une énorme connerie Parce que c'est une décision quand même qui est hyper radicale, tu vois. Je me suis dit, je pars avec deux sacs, trois sacs ou quatre, mais en fait, il n'y a pas grand-chose qui tient, donc tu n'as pas beaucoup d'affaires. Tu te dis, mais tu as un peu ce côté, ouais, tout. tous mes repères, toute ma vie, si je ne rencontre pas de gens, si je suis toute seule tout le temps, si ça ne me plaît pas. Tu as aussi cette peur vraiment de l'inconnu.

  • Speaker #1

    C'est le grand saut dans l'inconnu. Et au final, on se pose plein de questions souvent avant de partir. Mais une fois sur place, on se rend compte que ce n'est pas si compliqué que ça. On en fait parfois beaucoup plus gros dans notre tête que dans la réalité. Et donc, tu arrives en Espagne. Parlons-en. Comment ça se passe globalement, ta vie, tes premiers instants là-bas

  • Speaker #0

    Ça se passe plutôt très bien. J'arrive, vite je vois mes amis que j'avais rencontrés pendant l'année où je venais régulièrement. C'est le kiff, je commence à me faire mes petites habitudes, me faire un peu ma vie. Sur le coup, je n'ai pas le premier logement. J'ai d'abord un logement provisoire pendant une grosse semaine, et après je récupère un autre logement qui est, j'avoue... J'ai un peu plus de mal avec l'appartement. C'est un appartement que je n'avais pas vu. Je l'ai loué à distance. Je l'avais vu en visio. Quand j'arrive, je n'ai pas une hyper bonne vibe avec l'appart. J'ai besoin d'un peu de temps. J'avoue, en toute transparence, l'appartement, j'ai dû avoir quelques semaines pour m'y sentir bien. Mais il a le gros avantage d'être pas loin. Il est à littéralement 10 mètres de la plage. Je découvre ce que c'est. pour la première fois de ma vie, d'habiter près de la mer. Et donc, rien que pour ça, déjà, on kiffe, là, tu vois, c'est tous les matins, je loue ma fenêtre et donc j'ai un tout petit balcon, et donc je vois la mer. Donc rien que pour ça, c'est incroyable. Vraiment, c'est un luxe, tu me dis, mais c'est une chance vraiment incroyable. Et donc, je passe là, à partir de ce moment-là, mes journées, à me dire tous les jours que j'ai une chance de ouf. Tu vois, je profite. Du coup je commence à faire ma petite vie, mes habitudes, découvrir mon quartier, rencontrer donc voir les gens que je connaissais puis rencontrer d'autres personnes aussi, voilà faire mes petites habitudes de sport, de machin, faire ma petite vie quoi tu vois, commencer à la construire donc voilà kiffer, dès qu'on me propose un truc de faire, on me propose aussi des choses à faire donc voilà exactement ce qui était prévu c'est à dire profiter de la ville qui ne déçoit pas du tout ou bien au contraire enfin voilà pour le coup. dès les premières semaines, je me dis que je suis trop contente d'être là. J'ai vraiment bien fait. Il y a une météo. Je parle beaucoup de la météo, mais parce que vraiment, j'étais traumatisée de cette météo de 2024 à Paris où il n'avait que moche et que pleuvoir. Donc là, je me dis que c'est ça d'avoir un automne où il fait trop beau et tu profites de l'extérieur tout le temps. Moi qui d'habitude passe vraiment le mois de novembre, pour moi, c'est le pire mois de l'année. Et là, je passe un mois de novembre incroyable. Enfin, voilà, c'est trop bien, t'es en terrasse tout le temps, tu profites du soleil. Donc voilà, je kiffe ma vie. Il y a quand même des petits moments un peu de... Ouais, les premiers jours où t'as un peu... Bah, t'as pas tes repères. Tu dis l'appartement, je me suis pas sentie très bien au début, donc j'ai un peu de temps avec l'appartement. Et puis t'as un peu ce truc... Même si tu rencontres du monde et si tu vois un peu... Moi, heureusement, j'avais déjà des copines sur place, mais qui ont aussi leur vie, tu vois, donc t'as... quand même c'est quelques temps aussi où tu te sens pas exactement chez toi. Ça prend quand même un peu de temps à te dire c'est chez toi, c'est ta ville, et à te construire un peu ta vie. Ça t'a pris combien de temps après toi Ça prend quelques semaines je pense, ça prend peut-être entre 2 et 4 semaines je pense. À me dire, à plus avoir ce sentiment d'être encore, tu vois le fameux, d'être en voyage et d'être plutôt, de te sentir plutôt chez toi. Ça me prend ouais quelques semaines. Et donc, c'est des petits moments aussi où tu te dis, pareil, en fait, à ce moment-là, j'ai mon taf à distance, il se passe des trucs en France que je loupe, donc tu as un peu le côté, putain, il y a encore un peu, de temps en temps, qui reviennent le truc, qu'est-ce que j'ai bien fait, tu vois. Même si je te dis, quasiment toute la journée, je me dis, c'est génial, je suis trop contente, il y a quand même encore une micro par de moi, des fois, c'est un peu les démons qui reviennent en disant, putain, est-ce que j'ai bien fait Et en fait, à chaque fois, la réponse est oui, mais il y a encore un peu des petits moments de doute à ce moment-là, tu vois. Et puis en plus, j'ai un peu des... Il se passe des petites choses matérielles, tu vois, mais j'ai en gros des problèmes avec mon appartement à Paris, donc que je dois gérer à distance. J'ai des frais cachés de dépenses imprévues, donc c'est un peu le côté putain, fais chier quoi. Et voilà, mais des trucs pas très graves en soi. Donc il y a quand même un peu des moments, je le dis quand même, parce que c'est important de dire aussi, quand t'arrives, t'as un petit moment où, un, tu fais un peu le deuil de choses que tu loupes un peu dans ta vie d'avant. Deux moments aussi où t'as un peu, faut t'habituer aussi, construire ta vie. Mais ouais, assez rapidement quand même, je me dis, c'est ouf quoi. C'est vraiment, et c'est marrant parce qu'à chaque fois je dis, quand je fais des stories ou quand j'en parle avec mes potes, je dis, j'ai trop de chance d'être là. Et tout le monde me répond, meuf, c'est pas une chance. Tu l'as fait. C'était pas tourner du ciel. Tu t'es fait des sacrifices. Tu t'es bougé le cul pour vivre ce que tu es en train de vivre. Et rien que les gens me disent ça, et en fait, ça m'a fait aussi un déclic de me dire, ah ouais, c'est vrai en fait, tu vois. Enfin, ce truc de... Oui, c'est une chance incroyable parce que je pouvais le faire techniquement et physiquement. J'avais les moyens de le faire financièrement. J'avais fait en sorte de pouvoir le faire. C'est aussi une chance des facteurs cumulés. C'est une chance que j'ai saisie, je dirais. Je n'en avais pas conscience avant que les gens me le disent. De me dire, en fait, c'est toi qui as provoqué cette chance. Et ça m'a aussi fait changer mon mindset de me dire... Ouais, putain, tu vois, t'as fait en sorte d'être là. Et je sais pas, ça m'a fait encore plus kiffer et être encore plus fière de moi, tu vois, de trucs où j'avais beaucoup de doutes parce que j'avais mal géré des trucs logistiques et tout. Enfin, tu vois, j'en avais chié et ça l'avait pas fait, je te dis, mon départ. Et là, j'étais fière. Je me disais, bah ouais, en fait, c'est OK d'en chier, c'est OK que ça soit pas parfait. Parce qu'en fait, tout le monde le fait pas, tu vois. Enfin, je sais pas, j'avais ce truc de... Ouais, c'est vrai que c'est badass, tu vois, un peu quand même. Alors même si plein de gens le font, mais pas tout le monde, tu vois, prend... le courage de le faire. Et en fait, j'ai un peu ce côté, je suis fière et ça me fait encore plus kiffer d'être là et de savourer.

  • Speaker #1

    C'est clair, ça donne confiance en soi. On se dit, purée, c'est compliqué. Mais au final, c'est hyper gratifiant derrière parce qu'on se dit, je l'ai fait quand même et j'en suis capable. Et ça conforte aussi, peut-être pour la suite, de dire, si je suis partie ici, je peux partir ici, je peux faire ci, je peux faire ça, etc. Donc déjà, bravo, parce que c'est clair qu'il n'y a pas tout le monde qui le fait, ça c'est sûr. Tu as pu depuis ton arrivée t'immiscer dans la culture espagnole

  • Speaker #0

    Oui et non, pour être tout à fait honnête. Oui, dans le sens, j'essaie au max de vivre la vie locale, de manger des trucs locaux, c'était le but, de vivre local. Dès qu'il y a des trucs culturels, j'essaie de me renseigner de ouf, parce qu'il y a les fêtes qui se passent ici, de comprendre d'où ça vient. Je pense que oui, globalement, il y a un seul truc qui est plus compliqué, c'est que je ne parlais pas espagnol. Moi, comme je viens de… L'Est de la France, il n'y avait pas l'option espagnole. Il y avait allemand ou allemand ou allemand. Donc, j'ai appris l'allemand à l'école. Donc, j'apprends depuis que je suis arrivée ici, l'espagnol. Mais du coup, ça prend du temps. Et donc, il y a un peu cette, malheureusement, cette aussi barrière de la langue qui met aussi... Alors même, tout le monde parle quasiment anglais. Alors ici, on parle le catalan. Normalement, la ville, c'est le catalan qui est assez proche du français, mais qui quand même est une autre langue. Et j'apprends l'espagnol parce que du coup, l'espagnol n'est en plus... international, je me suis dit autant apprendre l'espagnol plutôt que le catalan mais c'est vrai que du coup c'est plus compliqué aussi d'échanger avec des locaux, tu vois, des fois je suis frustrée parce que par exemple je fais des courses, il y a une petite mamie qui me parle j'aimerais trop lui parler, tu vois, lui répondre et du coup je peux pas et c'est vraiment pour l'instant mon gros point de frustration c'est que j'apprends pas assez vite l'espagnol et que du coup ça me bloque pour communiquer parce que du coup les gens encore une fois tu t'arrives à communiquer en anglais bien sûr ou des fois même mais c'est pas la même chose que d'échanger vraiment avec les gens de manière plus... profondes dans leur langue à eux. C'est le seul truc qui, pour l'instant, me manque et me frusse pour être vraiment locale. Je commence à maîtriser les trucs du quotidien, mais si tu veux creuser, je prépare mes phrases pour commander un truc un peu subtil. Le mec me répond en espagnol et je suis là Ah, je n'ai pas compris. Donc, je suis en anglais. C'est un peu dommage, mais c'est le jeu d'apprendre une nouvelle langue. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est step by step.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, on va dire ça.

  • Speaker #1

    Au niveau de la nourriture, ça va Ah ouais,

  • Speaker #0

    c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Tout le tralala.

  • Speaker #0

    Ah non, mais génial. Franchement, la cuisine espagnole est ouf. Et ici, surtout à Barcelone, c'est aussi une des raisons pour lesquelles j'avais fait cette ville. C'est qu'il y a tellement d'offres de restos, de bars. Incroyable. Et donc, ouais, c'est le kiff de la nourriture, je confirme. Alors, il y a des trucs qui me manquent, on ne va pas se mentir. Il y a des trucs que tu ne trouves pas. et je ne savais pas que tu ne les trouvais pas. Mais globalement, la nourriture est incroyable. Tu manges très bien en Espagne, tu manges très bien à Barcelone. C'est un gros kiff.

  • Speaker #1

    Comment tu décrirais la vie à Barcelone C'est un mélange de...

  • Speaker #0

    Moi, j'avais cette image avant de venir très festive et c'est le cas, mais pas dans l'extrême que je pensais. Dans le côté cool parce qu'effectivement, tu peux faire la fête. C'est une grande ville. Il y a plein d'offres de restos, de bars, de sorties. Mais ce n'est pas la fête trash que j'avais en tête de Barcelone. Comme il fait très beau dehors, c'est une ville très en extérieur. Tout le monde est tout le temps dehors. Tu as plein de places où les gens... J'adore, tu as des places où les gens sont en terrasse. Tu as toujours des petites installations pour que les enfants jouent au milieu. Les parents sont en train de boire des bières en terrasse. Il y a vachement cette culture de l'extérieur. Les gens se baladent beaucoup. Il y a beaucoup de culture du sport. J'avais déjà remarqué, mais je découvre encore plus en y vivant. Tout le monde fait du sport tout le temps. Donc forcément, il y a aussi la culture du corps parce que tu habites près de la mer et t'es tout le temps pas beaucoup habillée. Donc il y a beaucoup la culture du corps et du coup, beaucoup la culture du sport. Tu vois, c'est vraiment le truc de les gens, au lieu de dire tu vas à Paris, tu vas dire on se rejoint en terrasse. C'est vraiment souvent. Et là, les gens se disent on va se faire un paddle, on va se faire un beach volley. Tu vois, c'est trop cool parce que je faisais un peu de sport à Paris, mais pas autant qu'ici. Tu vois, parce qu'ici, il y a vraiment ce truc culturellement. Aussi, les gens sont adorables, vraiment. Les gens sont hyper gentils. J'avais un peu peur. La ville, c'est vrai que c'est une ville très touristique. Tout le monde me disait que les Catalans n'étaient pas très accueillants, les Espagnols, et pas du tout. Les gens sont vraiment adorables. Franchement, pour l'instant, je n'ai eu que de trop bonnes expériences d'accueil. Et tout ça fait que c'est une ville assez chill. Il y a vraiment ce truc de... Je ne sais pas comment dire. Et c'est ça que justement, je n'avais pas eu le temps de découvrir et que je découvre vraiment en y vivant. Il y a une douceur de vivre qui est un mélange de sport de fête, mais en même temps de petites... de terrasse, de prendre le temps, de gens qui sont de gentillesse. Malgré, effectivement, le fait que ce soit une grande ville, que t'es... C'est con, mais le métro, par exemple, je sais pas. J'ai jamais vu aucune bousculade pour l'instant dans le métro. Je sais pas comment dire. Mais ouais, je trouve que t'as vraiment les avantages d'une grande ville avec les avantages d'une petite ville. Je sais pas comment dire. C'est une ville cool. Ouais, t'as vraiment le bon mix des deux, je trouve.

  • Speaker #1

    Ouais, franchement, tu nous le vends à la perfection. Franchement, ça me donne envie de partir à Barcelone. Et c'est vrai que j'étais passée, mais juste en vacances. Et j'avais bien kiffé. Donc, j'imagine que d'y vivre, ça doit être pas mal. Et une question qui nous intéresse un peu toutes, soyons honnêtes, c'est est-ce qu'il y a des beaux gosses à Barcelone

  • Speaker #0

    La question, évidemment C'est vrai que je ne t'ai pas dit pourquoi j'avais choisi Barcelone aussi. C'est pour les BG. Franchement, ouais. Il y a vraiment beaucoup de beaux gosses. de beaux mecs et de belles meufs. Vraiment, la beauté dans cette ville et dans tous les genres. Il y a des gens très, très, très beaux. Et en plus, je disais, c'est vrai qu'il y a vachement la culture du sport, du corps. Donc, les gens s'entretiennent beaucoup. Donc, il y a vraiment ce truc autour de ça. Donc, oui, les gens sont vraiment très, très beaux. Vraiment, je vois des nanas incroyables, des mecs incroyables. Donc, c'est plutôt très agréable quand tu es sur ta petite terrasse de maté. tu vas à la plage c'est voilà c'est c'est pas très agréable tout à fait c'est vraiment j'adore faire ça tu vois je me pose avec mon café sur le bord de la plage et juste je regarde donc t'as le paysage qui est magnifique et puis t'as vraiment tous ces gens qui sont en train de jouer au beat volé tellement beau t'as l'impression d'être vraiment dans un film ouais ouais non les gens sont très très beaux et vraiment c'est un peu cliché ce que je dis mais ils sont hyper souriants tu vois donc en fait ça les rend beaux aussi tu vois puis bah je pense que la dose de soleil qu'ils ont C'est que ça a l'air merveilleux.

  • Speaker #1

    Tu te sens comme si tu étais de vitamine D. C'est ça. Et est-ce que tu as pu voir si les habitudes de dating ou de cette manière de se rencontrer d'un point de vue amoureux, etc., c'était un peu différent en Espagne par rapport à la France

  • Speaker #0

    Alors malheureusement, pour l'instant, je n'ai pas encore trop testé. Parce que quand je suis arrivée, je ne te cache pas que je n'avais pas la tête à ça. J'étais tellement dans mon truc de déménager, d'arriver. Et en fait, ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. faire ma vie, de faire des rencontres, mon cercle amical plutôt. Donc, je ne me suis pas du tout mise là-dessus. Et j'avais encore, en fait, je fréquentais des mecs à Paris. Donc, j'avais encore ces histoires qui étaient en train plus ou moins de se terminer toutes. Donc, en fait, c'était un peu, ce n'était pas la période en tout cas, quand je suis arrivée, où je me suis mise là-dessus. Donc, en gros, je suis arrivée fin octobre. Donc, il y a eu déjà, voilà, tu arrives, tu fais ta vie. Novembre, ça a été beaucoup mon cercle amical. Décembre, je n'y suis restée que la première partie décembre, parce qu'après, j'ai dû retourner à Paris pour le taf. Je suis partie à Londres. Après, il y a eu les fêtes de Noël, donc je n'ai pas passé décembre ici. Donc, je n'ai pas eu l'occasion, en toute transparence, de faire des rencontres. Et c'était aussi la période où j'ai mis fin à toutes mes histoires, pour faire un peu justement un reset en janvier, fin juin, en disant Ok, c'est toutes les histoires de naturellement arriver un peu à leur terme, soit naturellement, soit pour plein de raisons. Et donc, c'était l'occasion d'y mettre un peu un terme officiel. Et donc, je suis un peu arrivée en janvier, par contre, en mode vierge. Et donc là, je suis plutôt dans un mood pour faire des rencontres. Je n'en ai pas encore. Alors là, je commence, je me suis remise sur les applis. Donc, je commence pour l'instant à parler avec des mecs. Donc, je n'ai pas encore daté. J'en suis encore aux premières étapes. Mais le problème, c'est un peu pour l'instant, le sujet, c'est que comme encore une fois, je suis limitée en espagnol. Du coup, je ne parle qu'avec des mecs qui parlent anglais. Et donc, ça limite aussi, tu vois, les rencontres pour l'instant, en tout cas via les apps. Et donc, je n'ai pas encore tout ça pour répondre à la question de... J'en suis encore au début. Donc, j'espère, avant de partir, avoir l'occasion de découvrir les différences. En tout cas, pour l'instant, des Ausha que j'ai, des discussions sur les apps, c'est pareil. J'ai un peu flirté avec des gars dans les bars et ça avait l'air d'être globalement... En tout cas, dans les premières étapes de la drague, c'est les mêmes étapes. Je n'ai pas senti de différence. Mais on m'a dit, donc du coup, j'ai plein de copines ici qui me racontent. Apparemment, il y a plein de différences. Mais du coup, je me... Je ne vais pas les dire parce que je ne les ai pas vécues moi-même. A priori, il y a quand même des différences culturelles. A priori, beaucoup en bzins. J'ai hâte de pouvoir tester et de refaire un épisode où je pourrais détailler.

  • Speaker #1

    De où Parce que c'est assez intriguant, je trouve. Par exemple, j'étais en Finlande il y a quelques années. Là-bas, c'est des personnes qui sont très introverties et qui ont du mal à faire les premiers pas vers les autres. Et du coup, j'avais une colloque finlandaise et elle m'expliquait en gros que là-bas, ils utilisent tous les applis parce que c'est leur moyen de se rencontrer et de se parler, de faire les premiers pas. Et sans ça, ils ont du mal à aller vers les uns les autres. Donc, c'est pour ça que je me demandais en Espagne comment ça se passe, etc. Donc, tu nous tiendras au courant, tu nous diras ce qu'il en est.

  • Speaker #0

    C'est moins différent. Je pense qu'il y a le côté méditerranéen. Je pense que de ce que je vois, c'est assez quand même proche. Il y a un peu des subtilités aussi, mais c'est quand même assez proche culturellement du marché de l'amour français. Versus, je pense, des pays nordiques où je pense qu'il y a beaucoup plus de différences, ou des pays anglo-saxons où je pense que ce n'est pas aussi les mêmes habitudes. Mais là, c'est assez proche quand même, je pense.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu vas bientôt... prochainement, là on est en janvier, mais dans les mois qui suivent, partir en Italie. T'attends quoi de cette prochaine étape

  • Speaker #0

    Alors j'essaie de ne pas trop m'être d'attente pour ne pas mettre trop de pression parce que sinon ça va me stresser. Mais c'est pas la même chose parce que du coup Barcelone, j'y étais allée régulièrement. Donc voilà, j'avais déjà mes habitudes, je connaissais des gens sur place, donc c'était un peu facile entre guillemets. Là en Italie, je ne connais personne, donc c'est pas la même chose d'arriver dans un endroit où tu n'as pas... aucun repère. Là, par exemple, j'étais arrivée le samedi soir, j'avais déjà prévu un truc le midi pour justement, tu vois, avec une copine. Là, tu vois, en Italie, je vais arriver, a priori, je ne connais personne sur place. Donc, c'est aussi d'arriver, de voir ce que c'est d'arriver sans avoir de repère. Ben ouais, j'attends de découvrir autre chose, tu vois, pour le coup, de voir vraiment si la dolce vita italienne, c'est vraiment un truc. Je ne sais pas, c'est marrant parce que je n'ai pas trop réfléchi à ce que j'avais des attentes, mais... J'attends de bien manger aussi, j'avoue que. Donc, non, je ne sais pas. Je n'ai pas trop mis d'attente de kiffer. Ouais, franchement, j'attends de kiffer. De aussi, par contre, découvrir ce que c'est de dater des Italiens, ça, j'avoue, j'attends.

  • Speaker #1

    Mais alors ça, tu sais que je n'ai jamais vu autant de beaux gosses au mètre carré qu'à Naples. Vraiment, c'était incroyable. Alors, déjà, les meilleures pizzas, en plus, un nombre de BG au mètre carré, alors là, paradis sur terre.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Après, on m'a dit que, effectivement, je suis d'accord que le ratio d'EBG est incroyable. Mais là, on m'a dit que c'était quand même un... Autant l'Espagne est quand même très en avance sur les questions d'égalité, de modernité, vraiment plus en avance que la France, autant l'Italie, c'est un peu moins le cas. Donc, voilà, je ne me fais pas trop de films aussi sur un peu le... Sans rentrer dans les clichés de tous les aliens sont des gros machos, mais je pense que c'est quand même encore différent de l'Ale-Espagne. Mais c'est vrai qu'ils sont vraiment magnifiques.

  • Speaker #1

    Carrément. Tu vas pouvoir découvrir tout ça. Où est-ce qu'on peut te suivre pour avoir les news, les updates

  • Speaker #0

    Sur mon compte Insta, qui s'appelle La Célibataire La Vraie, où je raconte pas mal mes aventures. Donc, si vous voulez savoir, effectivement, est-ce qu'elle va finir par dater un Espagnol en Espagne, ce sera là et la suite, effectivement, des aventures, ce sera sur mon compte Insta.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu aurais un message à faire passer pour celles et ceux qui veulent tenter la vie à l'étranger

  • Speaker #0

    Tenter, franchement, oser. Ne vous limitez pas à vos peurs. Je sais que c'est dur parce que moi, vraiment, ça m'a pris des années à procéder, de me dire je peux le faire, je vais y arriver etc. Ça m'a vraiment pris des années. mais à refaire, je l'aurais fait même plus tôt et je n'aurais pas attendu. Donc vraiment, il faut oser, c'est dur. Franchement, il n'y a pas à se mentir, il y a plein d'étapes aussi compliquées, mais ça vaut vraiment, ça vaut vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment le coup. Ça vaut le coup même si c'est une expérience et je pense que ça apprend plein de choses sur soi. Et tu as parlé de la confiance en soi et je suis assez d'accord sur... Moi, je suis une personne qui n'est pas très confiance en elle, je pense que ça se voit parce que j'ai beaucoup parlé de doute et de peur et de j'en suis pas capable. Et je pense qu'effectivement, c'est ce genre d'expérience qui te fait dire quoi qui se passe après, ça se passe bien, pas bien. En fait, tu te dis, putain, je suis capable de faire des choses, de le faire. Et je pense que c'est forcément une expérience qui est bénéfique. Donc vraiment, il faut oser. En fait, c'est toutes les peurs qu'on a, c'est vraiment les fameuses peurs limitantes. Et vraiment, ça vaut le coup. Je n'aurais que le truc de, si ça vous trotte dans la tête, osez le faire. Il y a toujours des solutions. repli,

  • Speaker #1

    on peut toujours revenir en arrière mais le fait de l'avoir au moins d'avoir lancé le truc c'est ouf c'est ouf et ça vaut le coup merci en tout cas Charlotte de nous avoir raconté ton parcours juste ici et puis hâte d'avoir la suite en tout cas merci à vous merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout si il vous a plu je vous invite à le partager à quelqu'un qui a envie de partir mais peut-être n'y ose pas trop ça pourrait peut-être l'inspirer à bientôt

Chapters

  • Intro

    00:00

  • La décision de partir

    01:20

  • Construire et préparer son projet

    05:52

  • Un avant départ pas facile

    18:35

  • Arrivée à Barcelone

    22:57

  • Immersion locale et vie espagnole

    33:39

  • Les BG et le dating à l'étranger

    38:37

  • Next step : l'Italie

    43:36

  • Le conseil de le fin

    46:01

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Description

Appart, CDI, vie en place : elle quitte tout pour faire le remake du film mange, prie, aime à sa manière !


Le film (ou livre) mange, prie, aime, c'est l’histoire d’une meuf qui en a marre, qu'a besoin de se retrouver, en plus ça va bof avec son mec donc elle se casse ! Elle décide de partir en Italie pour manger, en Inde pour prier, et à Bali pour aimer.


Et bien Charlotte, du compte instagram @lacélibatairelavraie, a décidé d’en faire un remake !

Elle décider d’aller vivre Espagne, vivre en Italie et vivre au Canada sur environ 1 an pour faire sa version du film : mange, teuf, mange


On la retrouve dans cet épisode alors qu’elle s’est expatriée en Espagne pour quelques mois.


Charlotte nous raconte son histoire de la prise de décision de « partir vivre à l’étranger » à son arrivée en Espagne et son immersion culturelle.


Elle se livre vraiment sans filtres et nous racontes ses difficultés à préparer son voyage, ses questionnements en début d’expatriation, son organisation des 3 voyages, ses doutes, ses peurs… mais aussi ses joies et son bonheur de vivre dans un nouveau pays.


Et bien sur en tant que célibataires, on parle un peu de mecs… haha



Dans cet épisode on parle notamment de :

- Oser prendre la décision de partir

- La préparation : doutes et angoisses

- Vie espagnole et immersion culturelle

- Les BG et le dating à l’étranger



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Retrouver Charlotte sur insta : @lacélibatairelavraie


Film/livre : mange, prie, aime

Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc j'avais ce truc qui me trottait en tête de Un jour, le fameux un jour,

  • Speaker #1

    j'irai vivre à l'étranger Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger. Je ne sais pas si vous avez déjà vu le film ou lu le livre Mange, prie, aime En gros, c'est l'histoire d'une meuf qui décide de partir vers trois pays sur un an pour se retrouver. Elle va donc en Italie manger, en Inde prier et en Indonésie aimer. Et bien aujourd'hui, on retrouve Charlotte de la page Instagram La Célibataire, la Vraie qui a décidé de faire sa version du film qu'elle appelle Mange, teuf,

  • Speaker #0

    mange Tous les jours, je me dis Mais pourquoi je fais ça, quoi Et donc, je découvre ce que c'est, pour la première fois de ma vie, d'habiter près de la mer. Et donc, je passe là, à partir de ce moment-là, mes journées, à me dire tous les jours que j'ai une chance de ouf.

  • Speaker #1

    On la retrouve dans son premier pays, l'Espagne, où elle nous partage son projet, son organisation, ses peurs d'avant le départ et aussi le kiff de vivre à la plage. Mais avant de découvrir tout ça, si l'épisode et le podcast vous plaît, je vous invite à mettre... 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. C'est le meilleur moyen de me soutenir et de toucher encore plus de monde pour leur donner envie de partir. Merci et bonne écoute. Donc toi Charlotte, t'as décidé d'aller vivre non pas dans un, non pas dans deux, mais dans trois pays différents sur un an. Donc c'est un sacré challenge que tu t'es lancé. Déjà, pourquoi t'as eu cette envie de partir

  • Speaker #0

    J'avais cette envie de partir depuis longtemps. Déjà, je voyage Pas mal, j'adore voyager. J'ai fait des voyages plus ou moins longs, allant de quelques jours à quelques mois. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de vivre à l'étranger. Et donc, j'avais ce truc qui me trottait en tête de un jour, le fameux un jour, j'irai vivre à l'étranger. Genre vraiment vivre. Et puis, c'est le truc que le temps passe. La vie fait que, tu travailles. J'ai toujours enchaîné les boulots, etc. Et donc, la vie, les rencontres. Et donc, c'est un truc qui me trottait. J'étais tout le temps sur le un jour. Et en fait, le temps passe. Et puis, tu te dis, je vais le faire quand Et là, j'étais dans un boulot qui Ausha toutes les cases de la carrière lancée, de l'évolution, j'allais avoir une promotion, etc. Poste assez OK, on va dire, sur le papier. Dans la pratique, en tout cas, moi, ce n'était pas le job de ma vie. Donc, je me suis dit, OK, c'est peut-être le moment de… Ce n'est pas le job qui me retient, en tout cas. C'est une période où je fréquentais des hommes, mais pas de relations de couple. et moi j'ai envie d'avoir des enfants et donc je me dis je ne vais pas non plus attendre encore même physiquement je ne pourrais pas attendre encore 10 ans donc tout ça m'a bouté à bout, je me suis dit est-ce que ce n'est pas le bon moment et en fait ça faisait un an que je venais régulièrement à Barcelone c'était parti d'un moment où j'étais sur mon boulot justement, on a un Slack la messagerie de l'entreprise on a un groupe où les gens, comme on a plein de bureaux dans plein de villes d'Europe, il y a quelqu'un qui propose d'échanger son appartement, donc c'est un tchan où les gens proposent, dire moi je vais une semaine à Berlin, j'habite à Londres est-ce que quelqu'un est... intéressés d'échanger l'appart. Et je m'étais dit, ça me faisait trop penser au film The Holiday, je ne sais pas si tu vois, avec Kate Winslet et Cameron Diaz où elles échangent leur appartement. C'était trop marrant. J'ai trop envie de faire ça.

  • Speaker #1

    Le rencontre des voisins et ça va être le coup.

  • Speaker #0

    Exactement. Qui s'avère d'ailleurs très bégé, le mec avec qui j'ai échangé. Mais c'est une autre histoire. Nous en parlerons plus tard. Et bref, j'échange cet appartement une semaine à Barcelone. Et donc là, je viens à Barcelone où je taffe et je fais une semaine de vie à Barcelone. Gros coup de cœur pour la ville. Enfin, voilà, ça m'éclate. Et en fait, depuis, je retournais régulièrement à Barcelone. Et j'avoue que ça me trottait. Enfin, je me disais, putain, je ne savais pas que je venais. Je venais une semaine, deux semaines, trois semaines. Je me disais, putain, j'avoue que j'adore cette vie, quoi. Puis je me suis dit, est-ce que là, tout n'est pas aligné pour me dire, en gros, meuf, tu es prête pour partir Et je pars, je fais un autre échange d'appartement avec une autre collègue à Madrid au mois de mai. Et là, je me dis, j'écris en fait sur le papier, OK, qu'est-ce qui me fait que, pourquoi je ne partirai pas, en fait, tu vois Parce que je suis comme beaucoup de gens, tu dis, tu dis. Tu as toujours un peu les freins de mais non, mais mon appart, j'en fais quoi Mes plantes verts, j'en fais quoi Et puis le boulot aussi, j'en retrouve pas. Donc je note un peu tous les trucs qui me font peur et tous les trucs sur lesquels pourquoi je devrais partir. Et évidemment, si tu te doutes de la conclusion, il y a genre un milliard de raisons pour lesquelles je dois partir. Et les seules qui me retiennent sont vraiment des peurs, soit des sujets matériels, logistiques, soit des peurs. Et en fait, je me dis non, là, il faut le faire Et donc, pendant que je suis à Madrid, je me note ok, là, comment tu partirais Est-ce que tu partirais quelques mois, un an. Bref, le projet se goupille. Et puis, il arrive à la fin de ce week-end sur le projet qui est un peu inspiré de Mange Pré-M, qui est le projet Mange, qui est de faire trois destinations pendant un an. Trois destinations où j'ai toujours fantasmé d'aller vivre. Et je me dis, vas-y, fais ça. Et voilà.

  • Speaker #1

    Et au final, tu as été pas mal inspirée des films, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, ben, tu sais.

  • Speaker #1

    Ensuite, Hit Pré-M.

  • Speaker #0

    Ouais, deux. Exactement. En fait, c'est marrant parce que j'avais lu justement le livre avant de regarder le film. Et vraiment, ce livre m'avait marquée parce que je m'étais dit, mais il y a vraiment des gens qui font ça de leur vie. Tu vois, je viens d'un milieu, moi, assez modeste. Et tu vois, ma famille a toujours grandi, vécu au même endroit pendant toute leur vie. Personne n'avait voyagé, personne n'avait fait d'études. Et donc, moi, j'avoue que je jeûne, je lis les livres dans mes études vraiment. Et je découvre qu'en fait, il y a d'autres façons de vivre qui ne sont pas. Tu trouves un CDI à la fin de tes études, si t'en fais déjà. et toute ta vie, tu as le même taf au même endroit et tu vis dans la même ville et tu fais des enfants. Et bref, tu vois, ce modèle qui est très bien, mais qui était pour moi le seul schéma possible. Et quand j'avais lu ce bouquin, je m'étais dit... putain mais c'est ça que je veux faire un jour tu vois mais pareil tu le dis un peu mais jamais de la vie je ferai ça je ferai pas enfin tu vois c'est un truc de justement un peu fantasmé quoi et vraiment là donc c'est un peu un truc que j'ai en fil rouge dans ma tête et vraiment à la fin de ce week-end là où je me dis bah en fait c'est ça que tu vas faire meuf tu vas faire ton manche prième ouais et tu vas faire tes trois pays que t'as toujours envie de faire si tu peux hein voilà parce qu'on en parlera après mais pour l'instant c'est très théorique il y aura la réalité de la vie aussi mais pour l'instant c'est toujours le projet trop bien et du coup tu décides de faire ton hit pray love

  • Speaker #1

    en Espagne, Italie, Canada. C'est ça. Pourquoi du coup ces trois pays Pourquoi ces trois pays

  • Speaker #0

    Donc effectivement, Barcelone, c'était vraiment un énorme coup de cœur pour la ville. Donc voilà, je n'ai même pas trop réfléchi. C'était sûr qu'il y avait Barcelone dans le lot. En plus, j'avais fait pas mal de rencontres amicales. Donc voilà, j'avais déjà commencé à me créer aussi un cercle, des habitudes. Donc voilà. Et après, il y avait l'Italie parce que... L'Italie, quelle question Non, mais l'Italie, vraiment, pays coup de cœur. Je suis originaire. Enfin, mais... Mon père est franco-italien, mes grands-parents sont italiens. Et bizarrement, c'est une ville, c'est un pays où ma famille n'a pas trop, culturellement, s'était beaucoup adaptée quand ils avaient migré en France. Et donc, il y avait un peu ce rejet, notamment dans l'affaire de mon père, de l'Italie. Tu vois, il n'a jamais parlé italien, je ne parle pas du tout italien. Mais c'est un pays que, du coup, je visitais souvent parce qu'il m'attirait. Parce que, ben, la nourriture, les Italiens, les paysages, quoi. Enfin, voilà, je trie au gagnant, déjà. Donc, voilà, j'y vais souvent, j'ai fait plein de... de voyage en Italie. Et en fait, je me suis dit, pareil, c'est un pays où je me verrais vivre. Parce que y voyager, tu kiffes tout ce que je viens de citer, les paysages, l'Italien et la nourriture. J'aurais dû le mettre en première, la nourriture première. Mais en fait, je me suis dit, y vivre, c'est encore un autre level. C'est vraiment le savourer la fameuse dolce vita. J'avais envie de voir ce que c'est de vivre en Italie. Et donc, je me suis dit, c'est l'occasion. Et le Canada, pourquoi le Canada Parce que tout le monde me dit que c'est ouf. où j'ai jamais été. Mais tout le monde me dit tellement que c'est... incroyable que je crois tout le monde. Là, pour le coup, j'y vais, enfin, vraiment personne ne m'en a jamais dit du mal, et je pense que tout ce que j'entends, notamment Montréal, parce que l'idée d'aller à Montréal, c'est une ville qui, je pense, me correspondrait assez bien. Donc voilà, pareil, je me dis que c'est l'occasion d'y aller, et comme c'est loin, je me dis que c'est aussi l'occasion d'y rester un peu plus sur place. Donc voilà, mais après, c'est plus une destination où c'est une destination qui est quand même un peu plus chère, etc., et si j'y reste moins longtemps, c'est moins, entre guillemets, grave. que les autres pays où j'ai vraiment envie de rester plusieurs mois. Mais le Canada, je m'étais dit, voilà, l'idée c'était d'y aller plusieurs mois, mais si j'y vais un peu moins, c'est moins grave.

  • Speaker #1

    Ça le fait quand même. Bon, bah trop bien. Et du coup, tu dis que tu as vraiment envie de vivre dans ces pays et pas seulement être de passage, en vacances, même si c'est plusieurs semaines. Qu'est-ce que tu vas chercher dans le fait de vivre dans ces pays

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je n'ai jamais trop réfléchi à ce que j'ai cherché. Je pense que c'est vraiment dans ma vision d'y être. Et j'ai vraiment eu un peu ce flash, entre guillemets. Quand je suis venue là à Barcelone pendant une semaine, quand j'ai fait cet échange, je trouve que tu n'as pas du tout la même façon de... En fait, tu prends le temps. C'est peut-être le temps que je cherche. Parce que tu vois, quand tu voyages, quand tu viens en week-end ou dès quelques semaines, tu essayes un peu de rentabiliser. En tout cas, moi, c'est ma façon de... Même sans courir après le temps, et je ne suis pas non plus du genre, quand je voyage, à faire 10 trucs dans la journée, mais tu as envie de voir plein de choses, tu as envie d'aller tester plein de restos, tu as envie de voir le pays, en fait. Donc, c'est vrai qu'à chaque fois que je voyage, soit je fais des road trips, donc je bouge. ou soit je te fais pas mal de choses et de fait d'y vivre en disant j'ai le temps, tu prends le temps en fait et tu te fais tes habitudes donc tu prends le temps de chiller, d'aller te balader par exemple à Barcelone, quand je suis venue la première semaine donc je travaillais donc déjà travailler c'est pas la même chose, je travaille en télétravail mais tu as tes habitudes un peu de vie donc tu fais tes courses quand les gens vont faire leurs courses tu fais tes courses déjà, en général quand tu voyages tu vas tout le temps au resto ou tu manges un peu dans ton Airbnb mais là tu vas faire tes courses, enfin je sais pas, c'est pas la même chose de ta tournée à toi. Je ne sais pas, il y a ce truc de vivre la vie de tes voisins qui sont espagnols et barcelonais. Et il y a aussi ce truc vraiment de prendre le temps. Donc, tous les soirs après le taf, du coup, incroyable, parce que là, je découvre ce que c'est de vivre dans une ville où il fait beau et tu as le soleil et tu as la mer surtout. Donc, après le taf, je partais en balade et je ne regardais pas où j'allais. Et je partais, des fois, j'arrivais à la mer. Des fois, j'arrivais dans un quartier que je ne connaissais pas. Et donc, je partais vraiment... En me disant, ok, là, tu pars 1h, 2h, 3h, puis des fois, je m'arrêtais à manger des tapas, c'est le cliché. Mais c'était ça, tu vois. Et vraiment, en mode, tu prends le temps, quoi. Et tu découvres les modes de vie. Je trouve que, bien sûr, quand tu voyages, tu découvres aussi une culture, tu découvres un mode de vie. C'est hyper important, et je trouve que c'est l'intérêt des voyages. Mais moins, du coup, il y a plein de subtilités que t'as pas parce que tu restes pas assez longtemps. Et plus tu restes dans un pays, forcément, ça me paraît... Enfin, plus tu vis, encore une fois, la vie locale. Donc, c'était vraiment l'objectif. C'était vrai de... de vivre et de pouvoir avoir le temps de profiter, de découvrir et de se dire à un moment, Ah ouais, je me sens chez moi, quoi,

  • Speaker #1

    tu vois. Vraiment, prendre le temps d'être là, d'être dans le pays. Comment tu t'organises, du coup, pour préparer ton départ, pour préparer cette aventure Est-ce que tu… Tu prévois tes trois pays où tu fais vraiment step by step. Et pareil pour toute la logistique de tes affaires. Comment tu t'y prends

  • Speaker #0

    Je m'y suis pris mal, je pense. C'est effectivement une logistique un peu compliquée. Déjà pour mes affaires, j'avais un appartement à Paris que j'avais acheté. C'est mon appartement, je l'ai mis en location. L'avantage du marché parisien, c'est que les appartements se louent assez facilement. J'ai dû vider tout mon appartement. appartement dans lequel je vivais depuis plusieurs années et je vivais à Paris depuis une quinzaine d'années. Et je suis du genre à pouvoir garder toutes les affaires en me disant un jour j'en aurais peut-être besoin de ce type de choc que je mettais au lycée. Donc déjà il y a la partie très logistique appartement, donc location d'appartement vider l'appartement, vraiment faire un déménagement et ne sous-estimer pas même un petit appartement, le nombre d'affaires et le temps que ça prend. Bref, donc j'en ai chié pour vider cet appartement je le dis. Vraiment j'en ai pleuré tellement je n'en pouvais plus, je me disais c'est pas possible, la notion tu sais d'être. Le sac de Marie Poppins, c'était dessus. Il y a des trucs qui poppaient partout. J'étais là, mais ce n'est pas possible d'avoir autant d'affaires. Donc, j'emballe tout et j'éloigne un box à Paris pour y mettre mes affaires. Et j'encourage tous ceux qui veulent le faire à anticiper pareil l'allocation d'un box si vous êtes dans une grande ville. Parce que je ne savais pas qu'il y a une énorme demande des box dans les grandes villes. Et donc, il n'y en a pas disponible tout le temps. Donc, je ne vais pas te détailler d'un déménagement compliqué quand même. Mais j'y arrive et je mets toutes mes affaires dans un box. Je vide mon appartement. donc là je me retrouve effectivement à garder juste de quoi voyager solo donc une énorme en théorie j'étais censée avoir une valise et un sac à dos je me retrouve avec une moyenne valise une grande valise, un sac à dos et deux sacs donc pareil je te passe le sketch de aller à la gare avec plein d'affaires qui tombaient, enfin bref vraiment le cliché et donc je loue pour l'instant en fait je me dis effectivement je fais la première étape qui est Barcelone en me disant je reste quelques mois euh Je l'avais en tête à peu près de rester entre 3 et 5 mois en fonction du coût du logement justement. Et donc là passe l'étape de trouver un logement à Barcelone, ce qui est pareil une affaire que j'avais sous-estimée. Parce que moi je m'étais dit, le coût de la vie est moins cher en Espagne, les appartements vont être moins chers en Espagne. Et puis voilà, trouver une location de quelques mois, facile. Je ris de ma connerie vraiment parce que ce n'était pas du tout le cas. Barcelone est une ville très chère, est une ville très demandée. Et donc, parce qu'il y a plein de gens qui font comme moi. Je n'ai pas inventé cette histoire de déménager quelques mois dans ces villes très stylées. Et donc, pas d'appartement, vraiment pas de logement. Pendant des semaines, je regarde tous les sites. C'est toujours les mêmes appartements qui sont à des prix plus chers que Paris, que je ne peux pas du coup me payer. Et donc voilà, je trouve finalement via une abonnée qui m'envoie une story, un screen d'une story qu'elle a vu passer d'une nana qui souloue son appartement, qui a un même projet en fait de partir quelques mois. Elle a Ibiza, donc c'est une nana qui habite à Barcelone, qui a le projet de vivre quelques mois à Ibiza pendant l'hiver justement. Et qui dit, je cherche quelqu'un pour soulouer mon appartement, donc un peu en sortant du truc officiel. Donc je la contacte, on s'appelle. En fait, c'est un peu, tu vois, elle a la même tranche d'âge que moi, un peu les mêmes projets et tout. Donc on a un vraiment gros feeling. Et donc on se dit, en fait, c'est parfait. Elle est parée, en fait, elle voulait partir minimum trois mois, mais peut-être plus de temps. Et donc voilà, on se dit vraiment parfait. Et donc, je souloue son appartement depuis... Alors, il n'était pas disponible tout de suite. Il était disponible début novembre. Moi, j'arrivais fin octobre. Donc, j'ai d'abord pris une location de quelques jours, le temps que cet appartement-là, qu'elle parte. Et donc, j'ai souloué son appartement. Et tout ça pour te dire qu'en fait, à la base, je le soulouais jusqu'à fin janvier. Et en fait, on a prolongé fin février, l'a prolongé jusqu'à fin mars. Et donc, au fil de l'eau des prolongations, j'organise la suite. C'était ça pour répondre à la question initiale. Et en fait, j'aimais bien aussi cette idée de me dire, je pars un an avec ce projet-là, mais si pour X raisons, ça ne se passe pas bien ou ça ne se passe pas trop bien, ou pour plein de raisons où je n'ai plus de travail, où je suis en galère financière, où en fait, je peux changer. Donc, je fais au fil de l'eau et là, du coup, c'est goupillé. Donc au final, là, maintenant, j'ai la date butoir du logement. J'ai d'autres choses qui sont organisées et donc maintenant, j'organise typiquement, là, je suis en train d'organiser la suite en Italie maintenant. Donc, on est en janvier et j'organise maintenant, du coup, la suite du voyage. et je spoil déjà, j'ai déjà décalé le Canada parce que pour des raisons de... j'ai prévu des trucs en France cet été et donc j'ai décalé ce qui m'a permis justement en n'ayant pas prévu de décaler le voyage au Canada à la rentrée pour pouvoir profiter de l'été au final en France Bon bah trop bien,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est je pense essentiel de se laisser une marge de manœuvre parce que quand on part tout peut changer du tout tout tout en une seconde quoi, vraiment c'était pas un minimum flexible ça peut vite coincer donc bon bah trop bien j'imagine que tu kiffes l'Espagne du coup pour que tu rallonges comme ça donc t'as l'appart ton appart à Paris est loué t'as trouvé ton appart à Barcelone au niveau de ton travail du coup tu conclus avec ton employeur que tu peux bosser en tel travail de Barcelone c'est ça Alors oui et donc

  • Speaker #0

    Ce qui s'est passé, c'est que, en gros, moi, je bossais sur une boîte qui est européenne, mais mon poste était à Paris et c'était dans mon contrat d'être basée en France que je travaillais pour le marché français. Et donc, moi, en gros, pendant l'été, je prends la décision en… Donc on me met quand je suis à Madrid et je leur annonce début juillet, je leur dis que j'ai ce projet-là de partir en fin d'année. Et donc il y a plein de solutions, que soit il y a un autre poste pour moi, parce que du coup je ne pouvais pas faire ce poste-là à distance. Je leur propose quand même de le faire à distance, mais c'est vrai que c'était compliqué, toute mon équipe était à Paris. La deuxième solution c'était s'il y a un poste à Barcelone, parce que du coup on a des locaux à Barcelone, sachant que je ne parle pas espagnol, c'est important de le préciser. Et après, il y avait la solution. Qu'est-ce qu'on fait si je dois partir Mais on en arrive à la conclusion de je pars du coup de ce poste-là en démission à fin décembre, mais en étant... Parce qu'ils ont besoin de moi jusqu'à la fin de l'année, le temps de me remplacer, etc. Donc ce que j'accepte, par contre, je leur dis, les dernières semaines seront du coup... Moi, je veux partir, je n'attendrai pas janvier en gros pour partir. Je veux partir en octobre. Donc, on se met d'accord sur une date en octobre et je termine mon contrat, qui était mon contrat d'avant, à distance, effectivement, en 100% télétravail depuis Barcelone. Et du coup, j'avais ce projet-là aussi de ne plus travailler à temps plein parce que du coup, j'ai mon compte Instagram que j'avais un peu délaissé depuis quelques mois, voire années, parce que ce boulot-là était très, très prenant. Et donc, je m'étais dit, j'avais mis dans les options de redevenir freelance. J'avais été freelance pendant quelques années et j'adorais le fait d'avoir cette liberté comme un peu. le voyage et les villes, d'avoir cette liberté de pouvoir changer, de pouvoir faire des missions avec différentes entreprises, donc de changer de taf, d'avoir cette liberté. Et donc, je m'étais dit, je pourrais redevenir freelance. Et donc, je dis, je redeviens freelance. Et ils m'ont proposé, du coup, ils avaient besoin, je leur dis ça parce qu'ils me proposent, du coup, de remplacer quelqu'un qui a un poste, justement, international, qui est absent pour congé maternité. Donc, ils me disent, à partir de janvier, on aurait besoin de toi sur ce poste-là. Est-ce que ça t'intéresse Donc, je dis parfait. Du coup, je prends ce poste-là en freelance, mais du coup, pas à temps plein, donc à temps partiel. Et donc, ça va à tout le monde. Et donc, voilà, c'est ce que je fais depuis. Donc, je travaille dans la même boîte, mais du coup, plus en contrat en tant qu'indépendante. Et j'ai un contrat pour l'instant. Et c'est pour ça aussi que ça va changer la suite de l'année. Pour l'instant, je suis en contrat jusqu'en début avril. Donc, après, pour l'instant, je n'ai plus de travail. Donc, ça, c'est la partie de pareil des sujets. de ma to-do list de dans quelques jours. Donc, en gros, pour te dire que je suis effectivement à 100% télétravail pour l'instant dans la même boîte, mais en fonction de s'il y a des postes en avril pour moi dans celle-ci ou pas, je serai peut-être dans une autre entreprise. J'espère. En tout cas, que j'aurai un travail.

  • Speaker #1

    C'est tout ce que je te souhaite. Au final, les choses peuvent pas mal changer. Encore une fois, on en revient à cette fluctuation des événements. Exactement. Mais c'est bien du coup. tu peux retourner en freelance, ce sentiment de liberté de pouvoir gérer ton planning, puis même les destinations, etc. Ça, ça n'a pas de prix. Bon, du coup, toi, tout est en place. Il n'y a plus qu'à prendre tes clics, tes claques et bamos. Tu es dans quel mood avant de partir

  • Speaker #0

    Franchement, pas très bien. Quand je suis partie, en fait, c'était logistiquement, j'avais sous-estimé, je pense, beaucoup de logistique. En fait, je l'avais anticipé, mais je pense que quand ça arrive, c'est plus compliqué que... Que prévu, j'ai réel déménagement toute seule parce que je vis seule. J'ai des amis qui m'aident, mais qui m'aident le jour du déménagement. Mais faire tous les cartons tout seul, c'est lourd. En plus, tu as 15 ans de souvenirs qui te pop-up quand tu fais ta carton. Des souvenirs joyeux, mais des souvenirs aussi moins joyeux. Déjà, c'est un peu compliqué. Je fais ça. Ça aussi, j'aurais dû le faire et je conseille à tout le monde. Je ne pose pas de jour de congé pour le faire. Grosse erreur parce que du coup, je me retrouve... à taffer toute la journée et c'est une période de rentrée. Là, quand je te parle, c'est la temporalité, c'est donc septembre-octobre qui est une période très difficile dans mon travail, qui est une période très chargée où je me retrouve à faire des journées vraiment difficiles avec des sujets vraiment compliqués au travail. Et donc le soir, à devoir gérer toute cette partie déménagement, trouver un logement, parce que du coup, à ce moment-là, je cherche un logement à Barcelone, à me dire en fait, OK, à ce moment-là, je n'ai pas de suite. J'ai démissionné, mais je n'ai pas de suite. Pour l'instant, ce n'est pas encore validé. J'ai ce poste à côté. Vraiment une période où je ne dors pas beaucoup, je suis très fatiguée et il y a mille choses vraiment dans ma tête. J'ai des to-do list dans tous les sens et donc vraiment tous les jours je me dis mais pourquoi je fais ça quoi Vraiment, je me dis ça, je ouvre mon application météo, je vois la météo à Barcelone et je dis ah oui, ok je me souviens. Moi c'est un peu mon truc, parce qu'il y a aussi le truc, oui tu vas vivre des expériences de ouf, nanana, mais en fait le seul truc tangible que j'avais c'était cette putain de météo tu vois, c'est de me dire ok ça tu sais. que les expériences, tu sais pas en vrai ce qui va se passer, tu sais pas les rencontres que tu vas faire, tu sais pas si tu vas kiffer. Par contre, la météo, je sais, je sais, c'est tangible, tu vois. Donc j'ouvrais à chaque fois l'application météo pour me dire, meuf, tu sais pourquoi tu le fais, mais vraiment, j'en ai chié, vraiment, j'ai une période. En fait, j'ai fait... un burn-out au travail. J'ai une partie de mon équipe qui a été aussi un burn-out. Vraiment, ça a été une période compliquée au travail et donc j'ai en plus ça qui s'accumule et donc c'est vraiment une période où je n'ai pas vécu de manière très joyeuse ce départ, j'avoue. Vraiment, je suis assez honnête parce que c'est comme ça que je l'ai vécu et donc ça a été un peu difficile et vraiment, tous les jours, je me disais Pourquoi tu t'infliges ça En plus, je me remets tout en question. Tu te dis J'ai trop mal géré. Je suis nulle. Si je gère mal le départ, je vais trop mal gérer la suite. Grosse remise en question. Et vraiment, le jour où je pars, je finis à 4h du mat, mon ménage. La nana arrivait à 9h pour récupérer les clés de l'appart. J'avais mon train à 14h. Je m'étais un peu tirée des balles dans le pied quand même. On va dire pensant. Et en fait, je lui laisse les clés. Je finis à peine le ménage avant qu'elle arrive. Je cours à mon box, déposer des affaires parce que j'avais pas bien anticipé les affaires. Et je me retrouve avec toutes ces affaires. Il pleut parce qu'évidemment, le cliché de genre, je sors de l'appartement, il y a des trompes de pluie. Je me dis, ce n'est pas possible. Et donc là, vraiment, je pleure. Vraiment, je me retrouve à pleurer dans la rue. Mon taxi, donc je commande un taxi parce qu'il est impossible de prendre les transports avec toutes mes affaires. Donc, pour aller à la gare. Et ça, j'avoue que j'ai bien géré. J'avais dit à une de mes meilleures potes de me rejoindre pour déjeuner à la gare avant de partir et de ne pas me retrouver avec mon sandwich sur le quai en bas d'an. Et donc, je déjeunais. Donc, elle me rejoint à la gare. Et donc, dans le taxi, vraiment, je pleure. de pleurer, je lui envoie des messages, je lui dis ça va pas, je vais pas partir quoi, enfin je j'y arrive pas quoi, là vraiment ça va pas du tout quoi, et en fait de la voir ça va mille fois mieux quoi, elle me dit tout va bien, en fait vraiment elle me rassure quoi, elle me dit ça va ça va aller, les affaires, on va trouver des solutions parce qu'en fait j'avais trop d'affaires, j'arrivais pas à les porter on trouve des solutions, on s'accroche du coup vraiment je ressemble à rien, donc on accroche des sacs à d'autres sacs pour y arriver, et en fait le fait de passer ce déjeuner avec elle ça va mieux et voilà, donc euh... Je suis dans le train, je pleure quand même dans le train. Il y a un mélange de soulagement et de tristesse quand même de partir, tu vois, et d'aller vers l'inconnu, enfin la peur aussi. Et puis plus, en fait, c'est vraiment, c'est assez cliché, mais c'est vraiment ce qui s'est passé, plus les paysages avançaient. Puis en fait, je me sentais, tu sais, comme si le poids, en fait, de ces dernières semaines commençait à s'enlever, tu vois. Et laisser place à l'excitation de me dire, meuf, tu réalises que tu vas habiter là, à Barcelone. Et donc voilà, et donc l'état d'esprit évolue. Et en fait, quand j'arrive... j'arrive, il fait chaud, j'arrive le soir tard quand même, il est genre 22h pareil j'en chie un peu parce que je dois récupérer des clés dans un autre endroit à Barcelone dans un accueil du taf du la nana qui je loue donc ça en suit un peu un truc en taxi un peu relou mais une fois que j'ai les clés, le mec me dépose et en fait vraiment j'ouvre cet appartement qui était un appartement j'avoue trop cool qui était totalement hors de prix mais c'est ce que j'avais trouvé pour quelques jours mais qui est trop beau, il y a une vision en Barcelone et tout Et vraiment, je l'ouvre l'appartement et je suis là, c'est vraiment, je me dis, j'y suis, meuf, tu l'as fait. Donc là, je suis juste trop fière, trop contente, trop soulagée. Je pose mes affaires, je me dis, meuf, c'est bon, tu vois, t'en as chier là. Parce qu'en fait, il y avait vraiment ce truc, je ne voyais pas le bout du tunnel. Tu vois, tous les jours, ça passe à, voilà, j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. Et là, vraiment, je me dis, ok, meuf, tu y es, c'est bon, tout est fait, t'as plus qu'à profiter là. Et voilà, puis le lendemain, j'avais prévu du coup un déjeuner, un brunch avec une copine. Du coup, on s'est mis en terrasse, il faisait trop beau et j'étais là contente, tu vois. Et quand je lui en parle, parce qu'elle, elle avait beaucoup, elle a beaucoup voyagé, elle a vécu à l'étranger. En fait, je lui raconte tout ça parce qu'elle me dit ça va et je lui dis meuf, là, ça va. Puis je lui raconte tout ce qui s'est passé. Elle me dit mais tu sais que c'est quasiment tous les gens qui partent. En fait, ils vivent ça et je ne le savais pas, tu vois. C'est vrai que moi, je n'avais jamais fait ce truc de partir vivre à l'étranger. Et j'avais l'impression que quand je voyais les gens le faire, que c'était facile. Tu sais qu'il y avait ce truc très joyeux, très ok, je vais vivre à l'étranger pendant six mois ou un an, tu vois. J'ai l'impression que tout était... easy tu vois et en fait quand je lui dis ça je dis mais meuf je sais pas elle elle a vécu dans plusieurs pays je dis je sais pas comment tu fais et tout elle me dit non non mais tu crois que elle me dit mais moi j'ai à chaque fois j'ai pleuré à chaque fois j'ai eu peur à chaque fois j'ai badé à chaque fois j'ai galéré logistiquement et j'étais là ah mais pourquoi personne ne raconte ça en fait et en fait je me suis dit j'aurais dû peut-être plus me renseigner quand même tu vois justement avec ces des podcasts lire des livres parce que parce que je pense où j'étais dans le déni où je sais pas si j'avais capté l'info Mais qu'en fait, un départ, ça pouvait être un peu... Alors, pas tout le monde, je pense, mais ça pouvait aussi être un peu difficile. Donc, ça m'a rassurée qu'elles me disent Ah, ben non, non, on est plein à vivre ça. Je suis là Ah, ok, je ne suis pas juste une grosse nulle qui ne sait pas gérer sa vie. Et après, c'était parti.

  • Speaker #1

    Oh bien, mais ouais, tu sais que j'ai parlé avec une meuf qui est psy il n'y a pas longtemps et elle me disait que la peur du déménagement, c'était avant la peur de la mort chez les gens. tellement les gens, ils angoissaient à cause de ça et tout. Elle me racontait, elle avait une pote, tu vois, qui était partie, c'était où Au Japon, je crois. Et elle racontait, ouais, là-bas, ils font les lessives à l'eau froide et ça l'a tellement perturbée qu'elle a payé une machine à laver avec de l'eau chaude, une blinde, pour retrouver ses petites habitudes, tu vois. Donc vraiment, le fait de déménager déjà de base, c'est quelque chose. Mais en plus, quand c'est à l'étranger, dans un pays que tu connais pas, etc., alors là, laisse tomber, quoi.

  • Speaker #0

    C'est clair. J'avais moins peur de la destination parce que, un, je la connaissais, c'est aussi pour ça que j'avais pris une destination que je connaissais. Et deux, c'est quand même une culture, je ne partais pas effectivement dans un pays trop exotique, en gros exotique dans le sens très différent culturellement. Donc, ça me faisait moins peur d'arriver sur place que vraiment la partie… Il y avait aussi cette peur de est-ce que je fais une énorme erreur Là, je parle de la partie très… matériel, technique et tout le contexte mais en fait je me demandais tout le temps est-ce que je suis pas en train de faire une arme de connerie en fait là t'as quitté un boulot, t'allais avoir une promotion t'avais ta carrière toute tracée t'avais un CDI avec la sécurité etc, tu quittes tout t'as tes potes, mine de rien les mecs que tu fréquentes toute ta vie est là là tu envoies tout le chier pour un délire de partir sans taf Dans une ville où tu te dis, tu vois, un peu le délire, je me suis dit, est-ce que vraiment partir à Barcelone, ça se trouve, c'est marrant une semaine, deux semaines, trois semaines, mais en fait, vivre, je vais me dire, qu'est-ce que je fous là Bon, spoiler, ce n'est pas du tout le cas, mais voilà, tu as aussi ce truc de, est-ce que je ne suis pas en train de faire une énorme connerie Parce que c'est une décision quand même qui est hyper radicale, tu vois. Je me suis dit, je pars avec deux sacs, trois sacs ou quatre, mais en fait, il n'y a pas grand-chose qui tient, donc tu n'as pas beaucoup d'affaires. Tu te dis, mais tu as un peu ce côté, ouais, tout. tous mes repères, toute ma vie, si je ne rencontre pas de gens, si je suis toute seule tout le temps, si ça ne me plaît pas. Tu as aussi cette peur vraiment de l'inconnu.

  • Speaker #1

    C'est le grand saut dans l'inconnu. Et au final, on se pose plein de questions souvent avant de partir. Mais une fois sur place, on se rend compte que ce n'est pas si compliqué que ça. On en fait parfois beaucoup plus gros dans notre tête que dans la réalité. Et donc, tu arrives en Espagne. Parlons-en. Comment ça se passe globalement, ta vie, tes premiers instants là-bas

  • Speaker #0

    Ça se passe plutôt très bien. J'arrive, vite je vois mes amis que j'avais rencontrés pendant l'année où je venais régulièrement. C'est le kiff, je commence à me faire mes petites habitudes, me faire un peu ma vie. Sur le coup, je n'ai pas le premier logement. J'ai d'abord un logement provisoire pendant une grosse semaine, et après je récupère un autre logement qui est, j'avoue... J'ai un peu plus de mal avec l'appartement. C'est un appartement que je n'avais pas vu. Je l'ai loué à distance. Je l'avais vu en visio. Quand j'arrive, je n'ai pas une hyper bonne vibe avec l'appart. J'ai besoin d'un peu de temps. J'avoue, en toute transparence, l'appartement, j'ai dû avoir quelques semaines pour m'y sentir bien. Mais il a le gros avantage d'être pas loin. Il est à littéralement 10 mètres de la plage. Je découvre ce que c'est. pour la première fois de ma vie, d'habiter près de la mer. Et donc, rien que pour ça, déjà, on kiffe, là, tu vois, c'est tous les matins, je loue ma fenêtre et donc j'ai un tout petit balcon, et donc je vois la mer. Donc rien que pour ça, c'est incroyable. Vraiment, c'est un luxe, tu me dis, mais c'est une chance vraiment incroyable. Et donc, je passe là, à partir de ce moment-là, mes journées, à me dire tous les jours que j'ai une chance de ouf. Tu vois, je profite. Du coup je commence à faire ma petite vie, mes habitudes, découvrir mon quartier, rencontrer donc voir les gens que je connaissais puis rencontrer d'autres personnes aussi, voilà faire mes petites habitudes de sport, de machin, faire ma petite vie quoi tu vois, commencer à la construire donc voilà kiffer, dès qu'on me propose un truc de faire, on me propose aussi des choses à faire donc voilà exactement ce qui était prévu c'est à dire profiter de la ville qui ne déçoit pas du tout ou bien au contraire enfin voilà pour le coup. dès les premières semaines, je me dis que je suis trop contente d'être là. J'ai vraiment bien fait. Il y a une météo. Je parle beaucoup de la météo, mais parce que vraiment, j'étais traumatisée de cette météo de 2024 à Paris où il n'avait que moche et que pleuvoir. Donc là, je me dis que c'est ça d'avoir un automne où il fait trop beau et tu profites de l'extérieur tout le temps. Moi qui d'habitude passe vraiment le mois de novembre, pour moi, c'est le pire mois de l'année. Et là, je passe un mois de novembre incroyable. Enfin, voilà, c'est trop bien, t'es en terrasse tout le temps, tu profites du soleil. Donc voilà, je kiffe ma vie. Il y a quand même des petits moments un peu de... Ouais, les premiers jours où t'as un peu... Bah, t'as pas tes repères. Tu dis l'appartement, je me suis pas sentie très bien au début, donc j'ai un peu de temps avec l'appartement. Et puis t'as un peu ce truc... Même si tu rencontres du monde et si tu vois un peu... Moi, heureusement, j'avais déjà des copines sur place, mais qui ont aussi leur vie, tu vois, donc t'as... quand même c'est quelques temps aussi où tu te sens pas exactement chez toi. Ça prend quand même un peu de temps à te dire c'est chez toi, c'est ta ville, et à te construire un peu ta vie. Ça t'a pris combien de temps après toi Ça prend quelques semaines je pense, ça prend peut-être entre 2 et 4 semaines je pense. À me dire, à plus avoir ce sentiment d'être encore, tu vois le fameux, d'être en voyage et d'être plutôt, de te sentir plutôt chez toi. Ça me prend ouais quelques semaines. Et donc, c'est des petits moments aussi où tu te dis, pareil, en fait, à ce moment-là, j'ai mon taf à distance, il se passe des trucs en France que je loupe, donc tu as un peu le côté, putain, il y a encore un peu, de temps en temps, qui reviennent le truc, qu'est-ce que j'ai bien fait, tu vois. Même si je te dis, quasiment toute la journée, je me dis, c'est génial, je suis trop contente, il y a quand même encore une micro par de moi, des fois, c'est un peu les démons qui reviennent en disant, putain, est-ce que j'ai bien fait Et en fait, à chaque fois, la réponse est oui, mais il y a encore un peu des petits moments de doute à ce moment-là, tu vois. Et puis en plus, j'ai un peu des... Il se passe des petites choses matérielles, tu vois, mais j'ai en gros des problèmes avec mon appartement à Paris, donc que je dois gérer à distance. J'ai des frais cachés de dépenses imprévues, donc c'est un peu le côté putain, fais chier quoi. Et voilà, mais des trucs pas très graves en soi. Donc il y a quand même un peu des moments, je le dis quand même, parce que c'est important de dire aussi, quand t'arrives, t'as un petit moment où, un, tu fais un peu le deuil de choses que tu loupes un peu dans ta vie d'avant. Deux moments aussi où t'as un peu, faut t'habituer aussi, construire ta vie. Mais ouais, assez rapidement quand même, je me dis, c'est ouf quoi. C'est vraiment, et c'est marrant parce qu'à chaque fois je dis, quand je fais des stories ou quand j'en parle avec mes potes, je dis, j'ai trop de chance d'être là. Et tout le monde me répond, meuf, c'est pas une chance. Tu l'as fait. C'était pas tourner du ciel. Tu t'es fait des sacrifices. Tu t'es bougé le cul pour vivre ce que tu es en train de vivre. Et rien que les gens me disent ça, et en fait, ça m'a fait aussi un déclic de me dire, ah ouais, c'est vrai en fait, tu vois. Enfin, ce truc de... Oui, c'est une chance incroyable parce que je pouvais le faire techniquement et physiquement. J'avais les moyens de le faire financièrement. J'avais fait en sorte de pouvoir le faire. C'est aussi une chance des facteurs cumulés. C'est une chance que j'ai saisie, je dirais. Je n'en avais pas conscience avant que les gens me le disent. De me dire, en fait, c'est toi qui as provoqué cette chance. Et ça m'a aussi fait changer mon mindset de me dire... Ouais, putain, tu vois, t'as fait en sorte d'être là. Et je sais pas, ça m'a fait encore plus kiffer et être encore plus fière de moi, tu vois, de trucs où j'avais beaucoup de doutes parce que j'avais mal géré des trucs logistiques et tout. Enfin, tu vois, j'en avais chié et ça l'avait pas fait, je te dis, mon départ. Et là, j'étais fière. Je me disais, bah ouais, en fait, c'est OK d'en chier, c'est OK que ça soit pas parfait. Parce qu'en fait, tout le monde le fait pas, tu vois. Enfin, je sais pas, j'avais ce truc de... Ouais, c'est vrai que c'est badass, tu vois, un peu quand même. Alors même si plein de gens le font, mais pas tout le monde, tu vois, prend... le courage de le faire. Et en fait, j'ai un peu ce côté, je suis fière et ça me fait encore plus kiffer d'être là et de savourer.

  • Speaker #1

    C'est clair, ça donne confiance en soi. On se dit, purée, c'est compliqué. Mais au final, c'est hyper gratifiant derrière parce qu'on se dit, je l'ai fait quand même et j'en suis capable. Et ça conforte aussi, peut-être pour la suite, de dire, si je suis partie ici, je peux partir ici, je peux faire ci, je peux faire ça, etc. Donc déjà, bravo, parce que c'est clair qu'il n'y a pas tout le monde qui le fait, ça c'est sûr. Tu as pu depuis ton arrivée t'immiscer dans la culture espagnole

  • Speaker #0

    Oui et non, pour être tout à fait honnête. Oui, dans le sens, j'essaie au max de vivre la vie locale, de manger des trucs locaux, c'était le but, de vivre local. Dès qu'il y a des trucs culturels, j'essaie de me renseigner de ouf, parce qu'il y a les fêtes qui se passent ici, de comprendre d'où ça vient. Je pense que oui, globalement, il y a un seul truc qui est plus compliqué, c'est que je ne parlais pas espagnol. Moi, comme je viens de… L'Est de la France, il n'y avait pas l'option espagnole. Il y avait allemand ou allemand ou allemand. Donc, j'ai appris l'allemand à l'école. Donc, j'apprends depuis que je suis arrivée ici, l'espagnol. Mais du coup, ça prend du temps. Et donc, il y a un peu cette, malheureusement, cette aussi barrière de la langue qui met aussi... Alors même, tout le monde parle quasiment anglais. Alors ici, on parle le catalan. Normalement, la ville, c'est le catalan qui est assez proche du français, mais qui quand même est une autre langue. Et j'apprends l'espagnol parce que du coup, l'espagnol n'est en plus... international, je me suis dit autant apprendre l'espagnol plutôt que le catalan mais c'est vrai que du coup c'est plus compliqué aussi d'échanger avec des locaux, tu vois, des fois je suis frustrée parce que par exemple je fais des courses, il y a une petite mamie qui me parle j'aimerais trop lui parler, tu vois, lui répondre et du coup je peux pas et c'est vraiment pour l'instant mon gros point de frustration c'est que j'apprends pas assez vite l'espagnol et que du coup ça me bloque pour communiquer parce que du coup les gens encore une fois tu t'arrives à communiquer en anglais bien sûr ou des fois même mais c'est pas la même chose que d'échanger vraiment avec les gens de manière plus... profondes dans leur langue à eux. C'est le seul truc qui, pour l'instant, me manque et me frusse pour être vraiment locale. Je commence à maîtriser les trucs du quotidien, mais si tu veux creuser, je prépare mes phrases pour commander un truc un peu subtil. Le mec me répond en espagnol et je suis là Ah, je n'ai pas compris. Donc, je suis en anglais. C'est un peu dommage, mais c'est le jeu d'apprendre une nouvelle langue. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est step by step.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, on va dire ça.

  • Speaker #1

    Au niveau de la nourriture, ça va Ah ouais,

  • Speaker #0

    c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Tout le tralala.

  • Speaker #0

    Ah non, mais génial. Franchement, la cuisine espagnole est ouf. Et ici, surtout à Barcelone, c'est aussi une des raisons pour lesquelles j'avais fait cette ville. C'est qu'il y a tellement d'offres de restos, de bars. Incroyable. Et donc, ouais, c'est le kiff de la nourriture, je confirme. Alors, il y a des trucs qui me manquent, on ne va pas se mentir. Il y a des trucs que tu ne trouves pas. et je ne savais pas que tu ne les trouvais pas. Mais globalement, la nourriture est incroyable. Tu manges très bien en Espagne, tu manges très bien à Barcelone. C'est un gros kiff.

  • Speaker #1

    Comment tu décrirais la vie à Barcelone C'est un mélange de...

  • Speaker #0

    Moi, j'avais cette image avant de venir très festive et c'est le cas, mais pas dans l'extrême que je pensais. Dans le côté cool parce qu'effectivement, tu peux faire la fête. C'est une grande ville. Il y a plein d'offres de restos, de bars, de sorties. Mais ce n'est pas la fête trash que j'avais en tête de Barcelone. Comme il fait très beau dehors, c'est une ville très en extérieur. Tout le monde est tout le temps dehors. Tu as plein de places où les gens... J'adore, tu as des places où les gens sont en terrasse. Tu as toujours des petites installations pour que les enfants jouent au milieu. Les parents sont en train de boire des bières en terrasse. Il y a vachement cette culture de l'extérieur. Les gens se baladent beaucoup. Il y a beaucoup de culture du sport. J'avais déjà remarqué, mais je découvre encore plus en y vivant. Tout le monde fait du sport tout le temps. Donc forcément, il y a aussi la culture du corps parce que tu habites près de la mer et t'es tout le temps pas beaucoup habillée. Donc il y a beaucoup la culture du corps et du coup, beaucoup la culture du sport. Tu vois, c'est vraiment le truc de les gens, au lieu de dire tu vas à Paris, tu vas dire on se rejoint en terrasse. C'est vraiment souvent. Et là, les gens se disent on va se faire un paddle, on va se faire un beach volley. Tu vois, c'est trop cool parce que je faisais un peu de sport à Paris, mais pas autant qu'ici. Tu vois, parce qu'ici, il y a vraiment ce truc culturellement. Aussi, les gens sont adorables, vraiment. Les gens sont hyper gentils. J'avais un peu peur. La ville, c'est vrai que c'est une ville très touristique. Tout le monde me disait que les Catalans n'étaient pas très accueillants, les Espagnols, et pas du tout. Les gens sont vraiment adorables. Franchement, pour l'instant, je n'ai eu que de trop bonnes expériences d'accueil. Et tout ça fait que c'est une ville assez chill. Il y a vraiment ce truc de... Je ne sais pas comment dire. Et c'est ça que justement, je n'avais pas eu le temps de découvrir et que je découvre vraiment en y vivant. Il y a une douceur de vivre qui est un mélange de sport de fête, mais en même temps de petites... de terrasse, de prendre le temps, de gens qui sont de gentillesse. Malgré, effectivement, le fait que ce soit une grande ville, que t'es... C'est con, mais le métro, par exemple, je sais pas. J'ai jamais vu aucune bousculade pour l'instant dans le métro. Je sais pas comment dire. Mais ouais, je trouve que t'as vraiment les avantages d'une grande ville avec les avantages d'une petite ville. Je sais pas comment dire. C'est une ville cool. Ouais, t'as vraiment le bon mix des deux, je trouve.

  • Speaker #1

    Ouais, franchement, tu nous le vends à la perfection. Franchement, ça me donne envie de partir à Barcelone. Et c'est vrai que j'étais passée, mais juste en vacances. Et j'avais bien kiffé. Donc, j'imagine que d'y vivre, ça doit être pas mal. Et une question qui nous intéresse un peu toutes, soyons honnêtes, c'est est-ce qu'il y a des beaux gosses à Barcelone

  • Speaker #0

    La question, évidemment C'est vrai que je ne t'ai pas dit pourquoi j'avais choisi Barcelone aussi. C'est pour les BG. Franchement, ouais. Il y a vraiment beaucoup de beaux gosses. de beaux mecs et de belles meufs. Vraiment, la beauté dans cette ville et dans tous les genres. Il y a des gens très, très, très beaux. Et en plus, je disais, c'est vrai qu'il y a vachement la culture du sport, du corps. Donc, les gens s'entretiennent beaucoup. Donc, il y a vraiment ce truc autour de ça. Donc, oui, les gens sont vraiment très, très beaux. Vraiment, je vois des nanas incroyables, des mecs incroyables. Donc, c'est plutôt très agréable quand tu es sur ta petite terrasse de maté. tu vas à la plage c'est voilà c'est c'est pas très agréable tout à fait c'est vraiment j'adore faire ça tu vois je me pose avec mon café sur le bord de la plage et juste je regarde donc t'as le paysage qui est magnifique et puis t'as vraiment tous ces gens qui sont en train de jouer au beat volé tellement beau t'as l'impression d'être vraiment dans un film ouais ouais non les gens sont très très beaux et vraiment c'est un peu cliché ce que je dis mais ils sont hyper souriants tu vois donc en fait ça les rend beaux aussi tu vois puis bah je pense que la dose de soleil qu'ils ont C'est que ça a l'air merveilleux.

  • Speaker #1

    Tu te sens comme si tu étais de vitamine D. C'est ça. Et est-ce que tu as pu voir si les habitudes de dating ou de cette manière de se rencontrer d'un point de vue amoureux, etc., c'était un peu différent en Espagne par rapport à la France

  • Speaker #0

    Alors malheureusement, pour l'instant, je n'ai pas encore trop testé. Parce que quand je suis arrivée, je ne te cache pas que je n'avais pas la tête à ça. J'étais tellement dans mon truc de déménager, d'arriver. Et en fait, ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. faire ma vie, de faire des rencontres, mon cercle amical plutôt. Donc, je ne me suis pas du tout mise là-dessus. Et j'avais encore, en fait, je fréquentais des mecs à Paris. Donc, j'avais encore ces histoires qui étaient en train plus ou moins de se terminer toutes. Donc, en fait, c'était un peu, ce n'était pas la période en tout cas, quand je suis arrivée, où je me suis mise là-dessus. Donc, en gros, je suis arrivée fin octobre. Donc, il y a eu déjà, voilà, tu arrives, tu fais ta vie. Novembre, ça a été beaucoup mon cercle amical. Décembre, je n'y suis restée que la première partie décembre, parce qu'après, j'ai dû retourner à Paris pour le taf. Je suis partie à Londres. Après, il y a eu les fêtes de Noël, donc je n'ai pas passé décembre ici. Donc, je n'ai pas eu l'occasion, en toute transparence, de faire des rencontres. Et c'était aussi la période où j'ai mis fin à toutes mes histoires, pour faire un peu justement un reset en janvier, fin juin, en disant Ok, c'est toutes les histoires de naturellement arriver un peu à leur terme, soit naturellement, soit pour plein de raisons. Et donc, c'était l'occasion d'y mettre un peu un terme officiel. Et donc, je suis un peu arrivée en janvier, par contre, en mode vierge. Et donc là, je suis plutôt dans un mood pour faire des rencontres. Je n'en ai pas encore. Alors là, je commence, je me suis remise sur les applis. Donc, je commence pour l'instant à parler avec des mecs. Donc, je n'ai pas encore daté. J'en suis encore aux premières étapes. Mais le problème, c'est un peu pour l'instant, le sujet, c'est que comme encore une fois, je suis limitée en espagnol. Du coup, je ne parle qu'avec des mecs qui parlent anglais. Et donc, ça limite aussi, tu vois, les rencontres pour l'instant, en tout cas via les apps. Et donc, je n'ai pas encore tout ça pour répondre à la question de... J'en suis encore au début. Donc, j'espère, avant de partir, avoir l'occasion de découvrir les différences. En tout cas, pour l'instant, des Ausha que j'ai, des discussions sur les apps, c'est pareil. J'ai un peu flirté avec des gars dans les bars et ça avait l'air d'être globalement... En tout cas, dans les premières étapes de la drague, c'est les mêmes étapes. Je n'ai pas senti de différence. Mais on m'a dit, donc du coup, j'ai plein de copines ici qui me racontent. Apparemment, il y a plein de différences. Mais du coup, je me... Je ne vais pas les dire parce que je ne les ai pas vécues moi-même. A priori, il y a quand même des différences culturelles. A priori, beaucoup en bzins. J'ai hâte de pouvoir tester et de refaire un épisode où je pourrais détailler.

  • Speaker #1

    De où Parce que c'est assez intriguant, je trouve. Par exemple, j'étais en Finlande il y a quelques années. Là-bas, c'est des personnes qui sont très introverties et qui ont du mal à faire les premiers pas vers les autres. Et du coup, j'avais une colloque finlandaise et elle m'expliquait en gros que là-bas, ils utilisent tous les applis parce que c'est leur moyen de se rencontrer et de se parler, de faire les premiers pas. Et sans ça, ils ont du mal à aller vers les uns les autres. Donc, c'est pour ça que je me demandais en Espagne comment ça se passe, etc. Donc, tu nous tiendras au courant, tu nous diras ce qu'il en est.

  • Speaker #0

    C'est moins différent. Je pense qu'il y a le côté méditerranéen. Je pense que de ce que je vois, c'est assez quand même proche. Il y a un peu des subtilités aussi, mais c'est quand même assez proche culturellement du marché de l'amour français. Versus, je pense, des pays nordiques où je pense qu'il y a beaucoup plus de différences, ou des pays anglo-saxons où je pense que ce n'est pas aussi les mêmes habitudes. Mais là, c'est assez proche quand même, je pense.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu vas bientôt... prochainement, là on est en janvier, mais dans les mois qui suivent, partir en Italie. T'attends quoi de cette prochaine étape

  • Speaker #0

    Alors j'essaie de ne pas trop m'être d'attente pour ne pas mettre trop de pression parce que sinon ça va me stresser. Mais c'est pas la même chose parce que du coup Barcelone, j'y étais allée régulièrement. Donc voilà, j'avais déjà mes habitudes, je connaissais des gens sur place, donc c'était un peu facile entre guillemets. Là en Italie, je ne connais personne, donc c'est pas la même chose d'arriver dans un endroit où tu n'as pas... aucun repère. Là, par exemple, j'étais arrivée le samedi soir, j'avais déjà prévu un truc le midi pour justement, tu vois, avec une copine. Là, tu vois, en Italie, je vais arriver, a priori, je ne connais personne sur place. Donc, c'est aussi d'arriver, de voir ce que c'est d'arriver sans avoir de repère. Ben ouais, j'attends de découvrir autre chose, tu vois, pour le coup, de voir vraiment si la dolce vita italienne, c'est vraiment un truc. Je ne sais pas, c'est marrant parce que je n'ai pas trop réfléchi à ce que j'avais des attentes, mais... J'attends de bien manger aussi, j'avoue que. Donc, non, je ne sais pas. Je n'ai pas trop mis d'attente de kiffer. Ouais, franchement, j'attends de kiffer. De aussi, par contre, découvrir ce que c'est de dater des Italiens, ça, j'avoue, j'attends.

  • Speaker #1

    Mais alors ça, tu sais que je n'ai jamais vu autant de beaux gosses au mètre carré qu'à Naples. Vraiment, c'était incroyable. Alors, déjà, les meilleures pizzas, en plus, un nombre de BG au mètre carré, alors là, paradis sur terre.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Après, on m'a dit que, effectivement, je suis d'accord que le ratio d'EBG est incroyable. Mais là, on m'a dit que c'était quand même un... Autant l'Espagne est quand même très en avance sur les questions d'égalité, de modernité, vraiment plus en avance que la France, autant l'Italie, c'est un peu moins le cas. Donc, voilà, je ne me fais pas trop de films aussi sur un peu le... Sans rentrer dans les clichés de tous les aliens sont des gros machos, mais je pense que c'est quand même encore différent de l'Ale-Espagne. Mais c'est vrai qu'ils sont vraiment magnifiques.

  • Speaker #1

    Carrément. Tu vas pouvoir découvrir tout ça. Où est-ce qu'on peut te suivre pour avoir les news, les updates

  • Speaker #0

    Sur mon compte Insta, qui s'appelle La Célibataire La Vraie, où je raconte pas mal mes aventures. Donc, si vous voulez savoir, effectivement, est-ce qu'elle va finir par dater un Espagnol en Espagne, ce sera là et la suite, effectivement, des aventures, ce sera sur mon compte Insta.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu aurais un message à faire passer pour celles et ceux qui veulent tenter la vie à l'étranger

  • Speaker #0

    Tenter, franchement, oser. Ne vous limitez pas à vos peurs. Je sais que c'est dur parce que moi, vraiment, ça m'a pris des années à procéder, de me dire je peux le faire, je vais y arriver etc. Ça m'a vraiment pris des années. mais à refaire, je l'aurais fait même plus tôt et je n'aurais pas attendu. Donc vraiment, il faut oser, c'est dur. Franchement, il n'y a pas à se mentir, il y a plein d'étapes aussi compliquées, mais ça vaut vraiment, ça vaut vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment le coup. Ça vaut le coup même si c'est une expérience et je pense que ça apprend plein de choses sur soi. Et tu as parlé de la confiance en soi et je suis assez d'accord sur... Moi, je suis une personne qui n'est pas très confiance en elle, je pense que ça se voit parce que j'ai beaucoup parlé de doute et de peur et de j'en suis pas capable. Et je pense qu'effectivement, c'est ce genre d'expérience qui te fait dire quoi qui se passe après, ça se passe bien, pas bien. En fait, tu te dis, putain, je suis capable de faire des choses, de le faire. Et je pense que c'est forcément une expérience qui est bénéfique. Donc vraiment, il faut oser. En fait, c'est toutes les peurs qu'on a, c'est vraiment les fameuses peurs limitantes. Et vraiment, ça vaut le coup. Je n'aurais que le truc de, si ça vous trotte dans la tête, osez le faire. Il y a toujours des solutions. repli,

  • Speaker #1

    on peut toujours revenir en arrière mais le fait de l'avoir au moins d'avoir lancé le truc c'est ouf c'est ouf et ça vaut le coup merci en tout cas Charlotte de nous avoir raconté ton parcours juste ici et puis hâte d'avoir la suite en tout cas merci à vous merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout si il vous a plu je vous invite à le partager à quelqu'un qui a envie de partir mais peut-être n'y ose pas trop ça pourrait peut-être l'inspirer à bientôt

Chapters

  • Intro

    00:00

  • La décision de partir

    01:20

  • Construire et préparer son projet

    05:52

  • Un avant départ pas facile

    18:35

  • Arrivée à Barcelone

    22:57

  • Immersion locale et vie espagnole

    33:39

  • Les BG et le dating à l'étranger

    38:37

  • Next step : l'Italie

    43:36

  • Le conseil de le fin

    46:01

Description

Appart, CDI, vie en place : elle quitte tout pour faire le remake du film mange, prie, aime à sa manière !


Le film (ou livre) mange, prie, aime, c'est l’histoire d’une meuf qui en a marre, qu'a besoin de se retrouver, en plus ça va bof avec son mec donc elle se casse ! Elle décide de partir en Italie pour manger, en Inde pour prier, et à Bali pour aimer.


Et bien Charlotte, du compte instagram @lacélibatairelavraie, a décidé d’en faire un remake !

Elle décider d’aller vivre Espagne, vivre en Italie et vivre au Canada sur environ 1 an pour faire sa version du film : mange, teuf, mange


On la retrouve dans cet épisode alors qu’elle s’est expatriée en Espagne pour quelques mois.


Charlotte nous raconte son histoire de la prise de décision de « partir vivre à l’étranger » à son arrivée en Espagne et son immersion culturelle.


Elle se livre vraiment sans filtres et nous racontes ses difficultés à préparer son voyage, ses questionnements en début d’expatriation, son organisation des 3 voyages, ses doutes, ses peurs… mais aussi ses joies et son bonheur de vivre dans un nouveau pays.


Et bien sur en tant que célibataires, on parle un peu de mecs… haha



Dans cet épisode on parle notamment de :

- Oser prendre la décision de partir

- La préparation : doutes et angoisses

- Vie espagnole et immersion culturelle

- Les BG et le dating à l’étranger



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Retrouver Charlotte sur insta : @lacélibatairelavraie


Film/livre : mange, prie, aime

Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc j'avais ce truc qui me trottait en tête de Un jour, le fameux un jour,

  • Speaker #1

    j'irai vivre à l'étranger Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger. Je ne sais pas si vous avez déjà vu le film ou lu le livre Mange, prie, aime En gros, c'est l'histoire d'une meuf qui décide de partir vers trois pays sur un an pour se retrouver. Elle va donc en Italie manger, en Inde prier et en Indonésie aimer. Et bien aujourd'hui, on retrouve Charlotte de la page Instagram La Célibataire, la Vraie qui a décidé de faire sa version du film qu'elle appelle Mange, teuf,

  • Speaker #0

    mange Tous les jours, je me dis Mais pourquoi je fais ça, quoi Et donc, je découvre ce que c'est, pour la première fois de ma vie, d'habiter près de la mer. Et donc, je passe là, à partir de ce moment-là, mes journées, à me dire tous les jours que j'ai une chance de ouf.

  • Speaker #1

    On la retrouve dans son premier pays, l'Espagne, où elle nous partage son projet, son organisation, ses peurs d'avant le départ et aussi le kiff de vivre à la plage. Mais avant de découvrir tout ça, si l'épisode et le podcast vous plaît, je vous invite à mettre... 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. C'est le meilleur moyen de me soutenir et de toucher encore plus de monde pour leur donner envie de partir. Merci et bonne écoute. Donc toi Charlotte, t'as décidé d'aller vivre non pas dans un, non pas dans deux, mais dans trois pays différents sur un an. Donc c'est un sacré challenge que tu t'es lancé. Déjà, pourquoi t'as eu cette envie de partir

  • Speaker #0

    J'avais cette envie de partir depuis longtemps. Déjà, je voyage Pas mal, j'adore voyager. J'ai fait des voyages plus ou moins longs, allant de quelques jours à quelques mois. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de vivre à l'étranger. Et donc, j'avais ce truc qui me trottait en tête de un jour, le fameux un jour, j'irai vivre à l'étranger. Genre vraiment vivre. Et puis, c'est le truc que le temps passe. La vie fait que, tu travailles. J'ai toujours enchaîné les boulots, etc. Et donc, la vie, les rencontres. Et donc, c'est un truc qui me trottait. J'étais tout le temps sur le un jour. Et en fait, le temps passe. Et puis, tu te dis, je vais le faire quand Et là, j'étais dans un boulot qui Ausha toutes les cases de la carrière lancée, de l'évolution, j'allais avoir une promotion, etc. Poste assez OK, on va dire, sur le papier. Dans la pratique, en tout cas, moi, ce n'était pas le job de ma vie. Donc, je me suis dit, OK, c'est peut-être le moment de… Ce n'est pas le job qui me retient, en tout cas. C'est une période où je fréquentais des hommes, mais pas de relations de couple. et moi j'ai envie d'avoir des enfants et donc je me dis je ne vais pas non plus attendre encore même physiquement je ne pourrais pas attendre encore 10 ans donc tout ça m'a bouté à bout, je me suis dit est-ce que ce n'est pas le bon moment et en fait ça faisait un an que je venais régulièrement à Barcelone c'était parti d'un moment où j'étais sur mon boulot justement, on a un Slack la messagerie de l'entreprise on a un groupe où les gens, comme on a plein de bureaux dans plein de villes d'Europe, il y a quelqu'un qui propose d'échanger son appartement, donc c'est un tchan où les gens proposent, dire moi je vais une semaine à Berlin, j'habite à Londres est-ce que quelqu'un est... intéressés d'échanger l'appart. Et je m'étais dit, ça me faisait trop penser au film The Holiday, je ne sais pas si tu vois, avec Kate Winslet et Cameron Diaz où elles échangent leur appartement. C'était trop marrant. J'ai trop envie de faire ça.

  • Speaker #1

    Le rencontre des voisins et ça va être le coup.

  • Speaker #0

    Exactement. Qui s'avère d'ailleurs très bégé, le mec avec qui j'ai échangé. Mais c'est une autre histoire. Nous en parlerons plus tard. Et bref, j'échange cet appartement une semaine à Barcelone. Et donc là, je viens à Barcelone où je taffe et je fais une semaine de vie à Barcelone. Gros coup de cœur pour la ville. Enfin, voilà, ça m'éclate. Et en fait, depuis, je retournais régulièrement à Barcelone. Et j'avoue que ça me trottait. Enfin, je me disais, putain, je ne savais pas que je venais. Je venais une semaine, deux semaines, trois semaines. Je me disais, putain, j'avoue que j'adore cette vie, quoi. Puis je me suis dit, est-ce que là, tout n'est pas aligné pour me dire, en gros, meuf, tu es prête pour partir Et je pars, je fais un autre échange d'appartement avec une autre collègue à Madrid au mois de mai. Et là, je me dis, j'écris en fait sur le papier, OK, qu'est-ce qui me fait que, pourquoi je ne partirai pas, en fait, tu vois Parce que je suis comme beaucoup de gens, tu dis, tu dis. Tu as toujours un peu les freins de mais non, mais mon appart, j'en fais quoi Mes plantes verts, j'en fais quoi Et puis le boulot aussi, j'en retrouve pas. Donc je note un peu tous les trucs qui me font peur et tous les trucs sur lesquels pourquoi je devrais partir. Et évidemment, si tu te doutes de la conclusion, il y a genre un milliard de raisons pour lesquelles je dois partir. Et les seules qui me retiennent sont vraiment des peurs, soit des sujets matériels, logistiques, soit des peurs. Et en fait, je me dis non, là, il faut le faire Et donc, pendant que je suis à Madrid, je me note ok, là, comment tu partirais Est-ce que tu partirais quelques mois, un an. Bref, le projet se goupille. Et puis, il arrive à la fin de ce week-end sur le projet qui est un peu inspiré de Mange Pré-M, qui est le projet Mange, qui est de faire trois destinations pendant un an. Trois destinations où j'ai toujours fantasmé d'aller vivre. Et je me dis, vas-y, fais ça. Et voilà.

  • Speaker #1

    Et au final, tu as été pas mal inspirée des films, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, ben, tu sais.

  • Speaker #1

    Ensuite, Hit Pré-M.

  • Speaker #0

    Ouais, deux. Exactement. En fait, c'est marrant parce que j'avais lu justement le livre avant de regarder le film. Et vraiment, ce livre m'avait marquée parce que je m'étais dit, mais il y a vraiment des gens qui font ça de leur vie. Tu vois, je viens d'un milieu, moi, assez modeste. Et tu vois, ma famille a toujours grandi, vécu au même endroit pendant toute leur vie. Personne n'avait voyagé, personne n'avait fait d'études. Et donc, moi, j'avoue que je jeûne, je lis les livres dans mes études vraiment. Et je découvre qu'en fait, il y a d'autres façons de vivre qui ne sont pas. Tu trouves un CDI à la fin de tes études, si t'en fais déjà. et toute ta vie, tu as le même taf au même endroit et tu vis dans la même ville et tu fais des enfants. Et bref, tu vois, ce modèle qui est très bien, mais qui était pour moi le seul schéma possible. Et quand j'avais lu ce bouquin, je m'étais dit... putain mais c'est ça que je veux faire un jour tu vois mais pareil tu le dis un peu mais jamais de la vie je ferai ça je ferai pas enfin tu vois c'est un truc de justement un peu fantasmé quoi et vraiment là donc c'est un peu un truc que j'ai en fil rouge dans ma tête et vraiment à la fin de ce week-end là où je me dis bah en fait c'est ça que tu vas faire meuf tu vas faire ton manche prième ouais et tu vas faire tes trois pays que t'as toujours envie de faire si tu peux hein voilà parce qu'on en parlera après mais pour l'instant c'est très théorique il y aura la réalité de la vie aussi mais pour l'instant c'est toujours le projet trop bien et du coup tu décides de faire ton hit pray love

  • Speaker #1

    en Espagne, Italie, Canada. C'est ça. Pourquoi du coup ces trois pays Pourquoi ces trois pays

  • Speaker #0

    Donc effectivement, Barcelone, c'était vraiment un énorme coup de cœur pour la ville. Donc voilà, je n'ai même pas trop réfléchi. C'était sûr qu'il y avait Barcelone dans le lot. En plus, j'avais fait pas mal de rencontres amicales. Donc voilà, j'avais déjà commencé à me créer aussi un cercle, des habitudes. Donc voilà. Et après, il y avait l'Italie parce que... L'Italie, quelle question Non, mais l'Italie, vraiment, pays coup de cœur. Je suis originaire. Enfin, mais... Mon père est franco-italien, mes grands-parents sont italiens. Et bizarrement, c'est une ville, c'est un pays où ma famille n'a pas trop, culturellement, s'était beaucoup adaptée quand ils avaient migré en France. Et donc, il y avait un peu ce rejet, notamment dans l'affaire de mon père, de l'Italie. Tu vois, il n'a jamais parlé italien, je ne parle pas du tout italien. Mais c'est un pays que, du coup, je visitais souvent parce qu'il m'attirait. Parce que, ben, la nourriture, les Italiens, les paysages, quoi. Enfin, voilà, je trie au gagnant, déjà. Donc, voilà, j'y vais souvent, j'ai fait plein de... de voyage en Italie. Et en fait, je me suis dit, pareil, c'est un pays où je me verrais vivre. Parce que y voyager, tu kiffes tout ce que je viens de citer, les paysages, l'Italien et la nourriture. J'aurais dû le mettre en première, la nourriture première. Mais en fait, je me suis dit, y vivre, c'est encore un autre level. C'est vraiment le savourer la fameuse dolce vita. J'avais envie de voir ce que c'est de vivre en Italie. Et donc, je me suis dit, c'est l'occasion. Et le Canada, pourquoi le Canada Parce que tout le monde me dit que c'est ouf. où j'ai jamais été. Mais tout le monde me dit tellement que c'est... incroyable que je crois tout le monde. Là, pour le coup, j'y vais, enfin, vraiment personne ne m'en a jamais dit du mal, et je pense que tout ce que j'entends, notamment Montréal, parce que l'idée d'aller à Montréal, c'est une ville qui, je pense, me correspondrait assez bien. Donc voilà, pareil, je me dis que c'est l'occasion d'y aller, et comme c'est loin, je me dis que c'est aussi l'occasion d'y rester un peu plus sur place. Donc voilà, mais après, c'est plus une destination où c'est une destination qui est quand même un peu plus chère, etc., et si j'y reste moins longtemps, c'est moins, entre guillemets, grave. que les autres pays où j'ai vraiment envie de rester plusieurs mois. Mais le Canada, je m'étais dit, voilà, l'idée c'était d'y aller plusieurs mois, mais si j'y vais un peu moins, c'est moins grave.

  • Speaker #1

    Ça le fait quand même. Bon, bah trop bien. Et du coup, tu dis que tu as vraiment envie de vivre dans ces pays et pas seulement être de passage, en vacances, même si c'est plusieurs semaines. Qu'est-ce que tu vas chercher dans le fait de vivre dans ces pays

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je n'ai jamais trop réfléchi à ce que j'ai cherché. Je pense que c'est vraiment dans ma vision d'y être. Et j'ai vraiment eu un peu ce flash, entre guillemets. Quand je suis venue là à Barcelone pendant une semaine, quand j'ai fait cet échange, je trouve que tu n'as pas du tout la même façon de... En fait, tu prends le temps. C'est peut-être le temps que je cherche. Parce que tu vois, quand tu voyages, quand tu viens en week-end ou dès quelques semaines, tu essayes un peu de rentabiliser. En tout cas, moi, c'est ma façon de... Même sans courir après le temps, et je ne suis pas non plus du genre, quand je voyage, à faire 10 trucs dans la journée, mais tu as envie de voir plein de choses, tu as envie d'aller tester plein de restos, tu as envie de voir le pays, en fait. Donc, c'est vrai qu'à chaque fois que je voyage, soit je fais des road trips, donc je bouge. ou soit je te fais pas mal de choses et de fait d'y vivre en disant j'ai le temps, tu prends le temps en fait et tu te fais tes habitudes donc tu prends le temps de chiller, d'aller te balader par exemple à Barcelone, quand je suis venue la première semaine donc je travaillais donc déjà travailler c'est pas la même chose, je travaille en télétravail mais tu as tes habitudes un peu de vie donc tu fais tes courses quand les gens vont faire leurs courses tu fais tes courses déjà, en général quand tu voyages tu vas tout le temps au resto ou tu manges un peu dans ton Airbnb mais là tu vas faire tes courses, enfin je sais pas, c'est pas la même chose de ta tournée à toi. Je ne sais pas, il y a ce truc de vivre la vie de tes voisins qui sont espagnols et barcelonais. Et il y a aussi ce truc vraiment de prendre le temps. Donc, tous les soirs après le taf, du coup, incroyable, parce que là, je découvre ce que c'est de vivre dans une ville où il fait beau et tu as le soleil et tu as la mer surtout. Donc, après le taf, je partais en balade et je ne regardais pas où j'allais. Et je partais, des fois, j'arrivais à la mer. Des fois, j'arrivais dans un quartier que je ne connaissais pas. Et donc, je partais vraiment... En me disant, ok, là, tu pars 1h, 2h, 3h, puis des fois, je m'arrêtais à manger des tapas, c'est le cliché. Mais c'était ça, tu vois. Et vraiment, en mode, tu prends le temps, quoi. Et tu découvres les modes de vie. Je trouve que, bien sûr, quand tu voyages, tu découvres aussi une culture, tu découvres un mode de vie. C'est hyper important, et je trouve que c'est l'intérêt des voyages. Mais moins, du coup, il y a plein de subtilités que t'as pas parce que tu restes pas assez longtemps. Et plus tu restes dans un pays, forcément, ça me paraît... Enfin, plus tu vis, encore une fois, la vie locale. Donc, c'était vraiment l'objectif. C'était vrai de... de vivre et de pouvoir avoir le temps de profiter, de découvrir et de se dire à un moment, Ah ouais, je me sens chez moi, quoi,

  • Speaker #1

    tu vois. Vraiment, prendre le temps d'être là, d'être dans le pays. Comment tu t'organises, du coup, pour préparer ton départ, pour préparer cette aventure Est-ce que tu… Tu prévois tes trois pays où tu fais vraiment step by step. Et pareil pour toute la logistique de tes affaires. Comment tu t'y prends

  • Speaker #0

    Je m'y suis pris mal, je pense. C'est effectivement une logistique un peu compliquée. Déjà pour mes affaires, j'avais un appartement à Paris que j'avais acheté. C'est mon appartement, je l'ai mis en location. L'avantage du marché parisien, c'est que les appartements se louent assez facilement. J'ai dû vider tout mon appartement. appartement dans lequel je vivais depuis plusieurs années et je vivais à Paris depuis une quinzaine d'années. Et je suis du genre à pouvoir garder toutes les affaires en me disant un jour j'en aurais peut-être besoin de ce type de choc que je mettais au lycée. Donc déjà il y a la partie très logistique appartement, donc location d'appartement vider l'appartement, vraiment faire un déménagement et ne sous-estimer pas même un petit appartement, le nombre d'affaires et le temps que ça prend. Bref, donc j'en ai chié pour vider cet appartement je le dis. Vraiment j'en ai pleuré tellement je n'en pouvais plus, je me disais c'est pas possible, la notion tu sais d'être. Le sac de Marie Poppins, c'était dessus. Il y a des trucs qui poppaient partout. J'étais là, mais ce n'est pas possible d'avoir autant d'affaires. Donc, j'emballe tout et j'éloigne un box à Paris pour y mettre mes affaires. Et j'encourage tous ceux qui veulent le faire à anticiper pareil l'allocation d'un box si vous êtes dans une grande ville. Parce que je ne savais pas qu'il y a une énorme demande des box dans les grandes villes. Et donc, il n'y en a pas disponible tout le temps. Donc, je ne vais pas te détailler d'un déménagement compliqué quand même. Mais j'y arrive et je mets toutes mes affaires dans un box. Je vide mon appartement. donc là je me retrouve effectivement à garder juste de quoi voyager solo donc une énorme en théorie j'étais censée avoir une valise et un sac à dos je me retrouve avec une moyenne valise une grande valise, un sac à dos et deux sacs donc pareil je te passe le sketch de aller à la gare avec plein d'affaires qui tombaient, enfin bref vraiment le cliché et donc je loue pour l'instant en fait je me dis effectivement je fais la première étape qui est Barcelone en me disant je reste quelques mois euh Je l'avais en tête à peu près de rester entre 3 et 5 mois en fonction du coût du logement justement. Et donc là passe l'étape de trouver un logement à Barcelone, ce qui est pareil une affaire que j'avais sous-estimée. Parce que moi je m'étais dit, le coût de la vie est moins cher en Espagne, les appartements vont être moins chers en Espagne. Et puis voilà, trouver une location de quelques mois, facile. Je ris de ma connerie vraiment parce que ce n'était pas du tout le cas. Barcelone est une ville très chère, est une ville très demandée. Et donc, parce qu'il y a plein de gens qui font comme moi. Je n'ai pas inventé cette histoire de déménager quelques mois dans ces villes très stylées. Et donc, pas d'appartement, vraiment pas de logement. Pendant des semaines, je regarde tous les sites. C'est toujours les mêmes appartements qui sont à des prix plus chers que Paris, que je ne peux pas du coup me payer. Et donc voilà, je trouve finalement via une abonnée qui m'envoie une story, un screen d'une story qu'elle a vu passer d'une nana qui souloue son appartement, qui a un même projet en fait de partir quelques mois. Elle a Ibiza, donc c'est une nana qui habite à Barcelone, qui a le projet de vivre quelques mois à Ibiza pendant l'hiver justement. Et qui dit, je cherche quelqu'un pour soulouer mon appartement, donc un peu en sortant du truc officiel. Donc je la contacte, on s'appelle. En fait, c'est un peu, tu vois, elle a la même tranche d'âge que moi, un peu les mêmes projets et tout. Donc on a un vraiment gros feeling. Et donc on se dit, en fait, c'est parfait. Elle est parée, en fait, elle voulait partir minimum trois mois, mais peut-être plus de temps. Et donc voilà, on se dit vraiment parfait. Et donc, je souloue son appartement depuis... Alors, il n'était pas disponible tout de suite. Il était disponible début novembre. Moi, j'arrivais fin octobre. Donc, j'ai d'abord pris une location de quelques jours, le temps que cet appartement-là, qu'elle parte. Et donc, j'ai souloué son appartement. Et tout ça pour te dire qu'en fait, à la base, je le soulouais jusqu'à fin janvier. Et en fait, on a prolongé fin février, l'a prolongé jusqu'à fin mars. Et donc, au fil de l'eau des prolongations, j'organise la suite. C'était ça pour répondre à la question initiale. Et en fait, j'aimais bien aussi cette idée de me dire, je pars un an avec ce projet-là, mais si pour X raisons, ça ne se passe pas bien ou ça ne se passe pas trop bien, ou pour plein de raisons où je n'ai plus de travail, où je suis en galère financière, où en fait, je peux changer. Donc, je fais au fil de l'eau et là, du coup, c'est goupillé. Donc au final, là, maintenant, j'ai la date butoir du logement. J'ai d'autres choses qui sont organisées et donc maintenant, j'organise typiquement, là, je suis en train d'organiser la suite en Italie maintenant. Donc, on est en janvier et j'organise maintenant, du coup, la suite du voyage. et je spoil déjà, j'ai déjà décalé le Canada parce que pour des raisons de... j'ai prévu des trucs en France cet été et donc j'ai décalé ce qui m'a permis justement en n'ayant pas prévu de décaler le voyage au Canada à la rentrée pour pouvoir profiter de l'été au final en France Bon bah trop bien,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est je pense essentiel de se laisser une marge de manœuvre parce que quand on part tout peut changer du tout tout tout en une seconde quoi, vraiment c'était pas un minimum flexible ça peut vite coincer donc bon bah trop bien j'imagine que tu kiffes l'Espagne du coup pour que tu rallonges comme ça donc t'as l'appart ton appart à Paris est loué t'as trouvé ton appart à Barcelone au niveau de ton travail du coup tu conclus avec ton employeur que tu peux bosser en tel travail de Barcelone c'est ça Alors oui et donc

  • Speaker #0

    Ce qui s'est passé, c'est que, en gros, moi, je bossais sur une boîte qui est européenne, mais mon poste était à Paris et c'était dans mon contrat d'être basée en France que je travaillais pour le marché français. Et donc, moi, en gros, pendant l'été, je prends la décision en… Donc on me met quand je suis à Madrid et je leur annonce début juillet, je leur dis que j'ai ce projet-là de partir en fin d'année. Et donc il y a plein de solutions, que soit il y a un autre poste pour moi, parce que du coup je ne pouvais pas faire ce poste-là à distance. Je leur propose quand même de le faire à distance, mais c'est vrai que c'était compliqué, toute mon équipe était à Paris. La deuxième solution c'était s'il y a un poste à Barcelone, parce que du coup on a des locaux à Barcelone, sachant que je ne parle pas espagnol, c'est important de le préciser. Et après, il y avait la solution. Qu'est-ce qu'on fait si je dois partir Mais on en arrive à la conclusion de je pars du coup de ce poste-là en démission à fin décembre, mais en étant... Parce qu'ils ont besoin de moi jusqu'à la fin de l'année, le temps de me remplacer, etc. Donc ce que j'accepte, par contre, je leur dis, les dernières semaines seront du coup... Moi, je veux partir, je n'attendrai pas janvier en gros pour partir. Je veux partir en octobre. Donc, on se met d'accord sur une date en octobre et je termine mon contrat, qui était mon contrat d'avant, à distance, effectivement, en 100% télétravail depuis Barcelone. Et du coup, j'avais ce projet-là aussi de ne plus travailler à temps plein parce que du coup, j'ai mon compte Instagram que j'avais un peu délaissé depuis quelques mois, voire années, parce que ce boulot-là était très, très prenant. Et donc, je m'étais dit, j'avais mis dans les options de redevenir freelance. J'avais été freelance pendant quelques années et j'adorais le fait d'avoir cette liberté comme un peu. le voyage et les villes, d'avoir cette liberté de pouvoir changer, de pouvoir faire des missions avec différentes entreprises, donc de changer de taf, d'avoir cette liberté. Et donc, je m'étais dit, je pourrais redevenir freelance. Et donc, je dis, je redeviens freelance. Et ils m'ont proposé, du coup, ils avaient besoin, je leur dis ça parce qu'ils me proposent, du coup, de remplacer quelqu'un qui a un poste, justement, international, qui est absent pour congé maternité. Donc, ils me disent, à partir de janvier, on aurait besoin de toi sur ce poste-là. Est-ce que ça t'intéresse Donc, je dis parfait. Du coup, je prends ce poste-là en freelance, mais du coup, pas à temps plein, donc à temps partiel. Et donc, ça va à tout le monde. Et donc, voilà, c'est ce que je fais depuis. Donc, je travaille dans la même boîte, mais du coup, plus en contrat en tant qu'indépendante. Et j'ai un contrat pour l'instant. Et c'est pour ça aussi que ça va changer la suite de l'année. Pour l'instant, je suis en contrat jusqu'en début avril. Donc, après, pour l'instant, je n'ai plus de travail. Donc, ça, c'est la partie de pareil des sujets. de ma to-do list de dans quelques jours. Donc, en gros, pour te dire que je suis effectivement à 100% télétravail pour l'instant dans la même boîte, mais en fonction de s'il y a des postes en avril pour moi dans celle-ci ou pas, je serai peut-être dans une autre entreprise. J'espère. En tout cas, que j'aurai un travail.

  • Speaker #1

    C'est tout ce que je te souhaite. Au final, les choses peuvent pas mal changer. Encore une fois, on en revient à cette fluctuation des événements. Exactement. Mais c'est bien du coup. tu peux retourner en freelance, ce sentiment de liberté de pouvoir gérer ton planning, puis même les destinations, etc. Ça, ça n'a pas de prix. Bon, du coup, toi, tout est en place. Il n'y a plus qu'à prendre tes clics, tes claques et bamos. Tu es dans quel mood avant de partir

  • Speaker #0

    Franchement, pas très bien. Quand je suis partie, en fait, c'était logistiquement, j'avais sous-estimé, je pense, beaucoup de logistique. En fait, je l'avais anticipé, mais je pense que quand ça arrive, c'est plus compliqué que... Que prévu, j'ai réel déménagement toute seule parce que je vis seule. J'ai des amis qui m'aident, mais qui m'aident le jour du déménagement. Mais faire tous les cartons tout seul, c'est lourd. En plus, tu as 15 ans de souvenirs qui te pop-up quand tu fais ta carton. Des souvenirs joyeux, mais des souvenirs aussi moins joyeux. Déjà, c'est un peu compliqué. Je fais ça. Ça aussi, j'aurais dû le faire et je conseille à tout le monde. Je ne pose pas de jour de congé pour le faire. Grosse erreur parce que du coup, je me retrouve... à taffer toute la journée et c'est une période de rentrée. Là, quand je te parle, c'est la temporalité, c'est donc septembre-octobre qui est une période très difficile dans mon travail, qui est une période très chargée où je me retrouve à faire des journées vraiment difficiles avec des sujets vraiment compliqués au travail. Et donc le soir, à devoir gérer toute cette partie déménagement, trouver un logement, parce que du coup, à ce moment-là, je cherche un logement à Barcelone, à me dire en fait, OK, à ce moment-là, je n'ai pas de suite. J'ai démissionné, mais je n'ai pas de suite. Pour l'instant, ce n'est pas encore validé. J'ai ce poste à côté. Vraiment une période où je ne dors pas beaucoup, je suis très fatiguée et il y a mille choses vraiment dans ma tête. J'ai des to-do list dans tous les sens et donc vraiment tous les jours je me dis mais pourquoi je fais ça quoi Vraiment, je me dis ça, je ouvre mon application météo, je vois la météo à Barcelone et je dis ah oui, ok je me souviens. Moi c'est un peu mon truc, parce qu'il y a aussi le truc, oui tu vas vivre des expériences de ouf, nanana, mais en fait le seul truc tangible que j'avais c'était cette putain de météo tu vois, c'est de me dire ok ça tu sais. que les expériences, tu sais pas en vrai ce qui va se passer, tu sais pas les rencontres que tu vas faire, tu sais pas si tu vas kiffer. Par contre, la météo, je sais, je sais, c'est tangible, tu vois. Donc j'ouvrais à chaque fois l'application météo pour me dire, meuf, tu sais pourquoi tu le fais, mais vraiment, j'en ai chié, vraiment, j'ai une période. En fait, j'ai fait... un burn-out au travail. J'ai une partie de mon équipe qui a été aussi un burn-out. Vraiment, ça a été une période compliquée au travail et donc j'ai en plus ça qui s'accumule et donc c'est vraiment une période où je n'ai pas vécu de manière très joyeuse ce départ, j'avoue. Vraiment, je suis assez honnête parce que c'est comme ça que je l'ai vécu et donc ça a été un peu difficile et vraiment, tous les jours, je me disais Pourquoi tu t'infliges ça En plus, je me remets tout en question. Tu te dis J'ai trop mal géré. Je suis nulle. Si je gère mal le départ, je vais trop mal gérer la suite. Grosse remise en question. Et vraiment, le jour où je pars, je finis à 4h du mat, mon ménage. La nana arrivait à 9h pour récupérer les clés de l'appart. J'avais mon train à 14h. Je m'étais un peu tirée des balles dans le pied quand même. On va dire pensant. Et en fait, je lui laisse les clés. Je finis à peine le ménage avant qu'elle arrive. Je cours à mon box, déposer des affaires parce que j'avais pas bien anticipé les affaires. Et je me retrouve avec toutes ces affaires. Il pleut parce qu'évidemment, le cliché de genre, je sors de l'appartement, il y a des trompes de pluie. Je me dis, ce n'est pas possible. Et donc là, vraiment, je pleure. Vraiment, je me retrouve à pleurer dans la rue. Mon taxi, donc je commande un taxi parce qu'il est impossible de prendre les transports avec toutes mes affaires. Donc, pour aller à la gare. Et ça, j'avoue que j'ai bien géré. J'avais dit à une de mes meilleures potes de me rejoindre pour déjeuner à la gare avant de partir et de ne pas me retrouver avec mon sandwich sur le quai en bas d'an. Et donc, je déjeunais. Donc, elle me rejoint à la gare. Et donc, dans le taxi, vraiment, je pleure. de pleurer, je lui envoie des messages, je lui dis ça va pas, je vais pas partir quoi, enfin je j'y arrive pas quoi, là vraiment ça va pas du tout quoi, et en fait de la voir ça va mille fois mieux quoi, elle me dit tout va bien, en fait vraiment elle me rassure quoi, elle me dit ça va ça va aller, les affaires, on va trouver des solutions parce qu'en fait j'avais trop d'affaires, j'arrivais pas à les porter on trouve des solutions, on s'accroche du coup vraiment je ressemble à rien, donc on accroche des sacs à d'autres sacs pour y arriver, et en fait le fait de passer ce déjeuner avec elle ça va mieux et voilà, donc euh... Je suis dans le train, je pleure quand même dans le train. Il y a un mélange de soulagement et de tristesse quand même de partir, tu vois, et d'aller vers l'inconnu, enfin la peur aussi. Et puis plus, en fait, c'est vraiment, c'est assez cliché, mais c'est vraiment ce qui s'est passé, plus les paysages avançaient. Puis en fait, je me sentais, tu sais, comme si le poids, en fait, de ces dernières semaines commençait à s'enlever, tu vois. Et laisser place à l'excitation de me dire, meuf, tu réalises que tu vas habiter là, à Barcelone. Et donc voilà, et donc l'état d'esprit évolue. Et en fait, quand j'arrive... j'arrive, il fait chaud, j'arrive le soir tard quand même, il est genre 22h pareil j'en chie un peu parce que je dois récupérer des clés dans un autre endroit à Barcelone dans un accueil du taf du la nana qui je loue donc ça en suit un peu un truc en taxi un peu relou mais une fois que j'ai les clés, le mec me dépose et en fait vraiment j'ouvre cet appartement qui était un appartement j'avoue trop cool qui était totalement hors de prix mais c'est ce que j'avais trouvé pour quelques jours mais qui est trop beau, il y a une vision en Barcelone et tout Et vraiment, je l'ouvre l'appartement et je suis là, c'est vraiment, je me dis, j'y suis, meuf, tu l'as fait. Donc là, je suis juste trop fière, trop contente, trop soulagée. Je pose mes affaires, je me dis, meuf, c'est bon, tu vois, t'en as chier là. Parce qu'en fait, il y avait vraiment ce truc, je ne voyais pas le bout du tunnel. Tu vois, tous les jours, ça passe à, voilà, j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. Et là, vraiment, je me dis, ok, meuf, tu y es, c'est bon, tout est fait, t'as plus qu'à profiter là. Et voilà, puis le lendemain, j'avais prévu du coup un déjeuner, un brunch avec une copine. Du coup, on s'est mis en terrasse, il faisait trop beau et j'étais là contente, tu vois. Et quand je lui en parle, parce qu'elle, elle avait beaucoup, elle a beaucoup voyagé, elle a vécu à l'étranger. En fait, je lui raconte tout ça parce qu'elle me dit ça va et je lui dis meuf, là, ça va. Puis je lui raconte tout ce qui s'est passé. Elle me dit mais tu sais que c'est quasiment tous les gens qui partent. En fait, ils vivent ça et je ne le savais pas, tu vois. C'est vrai que moi, je n'avais jamais fait ce truc de partir vivre à l'étranger. Et j'avais l'impression que quand je voyais les gens le faire, que c'était facile. Tu sais qu'il y avait ce truc très joyeux, très ok, je vais vivre à l'étranger pendant six mois ou un an, tu vois. J'ai l'impression que tout était... easy tu vois et en fait quand je lui dis ça je dis mais meuf je sais pas elle elle a vécu dans plusieurs pays je dis je sais pas comment tu fais et tout elle me dit non non mais tu crois que elle me dit mais moi j'ai à chaque fois j'ai pleuré à chaque fois j'ai eu peur à chaque fois j'ai badé à chaque fois j'ai galéré logistiquement et j'étais là ah mais pourquoi personne ne raconte ça en fait et en fait je me suis dit j'aurais dû peut-être plus me renseigner quand même tu vois justement avec ces des podcasts lire des livres parce que parce que je pense où j'étais dans le déni où je sais pas si j'avais capté l'info Mais qu'en fait, un départ, ça pouvait être un peu... Alors, pas tout le monde, je pense, mais ça pouvait aussi être un peu difficile. Donc, ça m'a rassurée qu'elles me disent Ah, ben non, non, on est plein à vivre ça. Je suis là Ah, ok, je ne suis pas juste une grosse nulle qui ne sait pas gérer sa vie. Et après, c'était parti.

  • Speaker #1

    Oh bien, mais ouais, tu sais que j'ai parlé avec une meuf qui est psy il n'y a pas longtemps et elle me disait que la peur du déménagement, c'était avant la peur de la mort chez les gens. tellement les gens, ils angoissaient à cause de ça et tout. Elle me racontait, elle avait une pote, tu vois, qui était partie, c'était où Au Japon, je crois. Et elle racontait, ouais, là-bas, ils font les lessives à l'eau froide et ça l'a tellement perturbée qu'elle a payé une machine à laver avec de l'eau chaude, une blinde, pour retrouver ses petites habitudes, tu vois. Donc vraiment, le fait de déménager déjà de base, c'est quelque chose. Mais en plus, quand c'est à l'étranger, dans un pays que tu connais pas, etc., alors là, laisse tomber, quoi.

  • Speaker #0

    C'est clair. J'avais moins peur de la destination parce que, un, je la connaissais, c'est aussi pour ça que j'avais pris une destination que je connaissais. Et deux, c'est quand même une culture, je ne partais pas effectivement dans un pays trop exotique, en gros exotique dans le sens très différent culturellement. Donc, ça me faisait moins peur d'arriver sur place que vraiment la partie… Il y avait aussi cette peur de est-ce que je fais une énorme erreur Là, je parle de la partie très… matériel, technique et tout le contexte mais en fait je me demandais tout le temps est-ce que je suis pas en train de faire une arme de connerie en fait là t'as quitté un boulot, t'allais avoir une promotion t'avais ta carrière toute tracée t'avais un CDI avec la sécurité etc, tu quittes tout t'as tes potes, mine de rien les mecs que tu fréquentes toute ta vie est là là tu envoies tout le chier pour un délire de partir sans taf Dans une ville où tu te dis, tu vois, un peu le délire, je me suis dit, est-ce que vraiment partir à Barcelone, ça se trouve, c'est marrant une semaine, deux semaines, trois semaines, mais en fait, vivre, je vais me dire, qu'est-ce que je fous là Bon, spoiler, ce n'est pas du tout le cas, mais voilà, tu as aussi ce truc de, est-ce que je ne suis pas en train de faire une énorme connerie Parce que c'est une décision quand même qui est hyper radicale, tu vois. Je me suis dit, je pars avec deux sacs, trois sacs ou quatre, mais en fait, il n'y a pas grand-chose qui tient, donc tu n'as pas beaucoup d'affaires. Tu te dis, mais tu as un peu ce côté, ouais, tout. tous mes repères, toute ma vie, si je ne rencontre pas de gens, si je suis toute seule tout le temps, si ça ne me plaît pas. Tu as aussi cette peur vraiment de l'inconnu.

  • Speaker #1

    C'est le grand saut dans l'inconnu. Et au final, on se pose plein de questions souvent avant de partir. Mais une fois sur place, on se rend compte que ce n'est pas si compliqué que ça. On en fait parfois beaucoup plus gros dans notre tête que dans la réalité. Et donc, tu arrives en Espagne. Parlons-en. Comment ça se passe globalement, ta vie, tes premiers instants là-bas

  • Speaker #0

    Ça se passe plutôt très bien. J'arrive, vite je vois mes amis que j'avais rencontrés pendant l'année où je venais régulièrement. C'est le kiff, je commence à me faire mes petites habitudes, me faire un peu ma vie. Sur le coup, je n'ai pas le premier logement. J'ai d'abord un logement provisoire pendant une grosse semaine, et après je récupère un autre logement qui est, j'avoue... J'ai un peu plus de mal avec l'appartement. C'est un appartement que je n'avais pas vu. Je l'ai loué à distance. Je l'avais vu en visio. Quand j'arrive, je n'ai pas une hyper bonne vibe avec l'appart. J'ai besoin d'un peu de temps. J'avoue, en toute transparence, l'appartement, j'ai dû avoir quelques semaines pour m'y sentir bien. Mais il a le gros avantage d'être pas loin. Il est à littéralement 10 mètres de la plage. Je découvre ce que c'est. pour la première fois de ma vie, d'habiter près de la mer. Et donc, rien que pour ça, déjà, on kiffe, là, tu vois, c'est tous les matins, je loue ma fenêtre et donc j'ai un tout petit balcon, et donc je vois la mer. Donc rien que pour ça, c'est incroyable. Vraiment, c'est un luxe, tu me dis, mais c'est une chance vraiment incroyable. Et donc, je passe là, à partir de ce moment-là, mes journées, à me dire tous les jours que j'ai une chance de ouf. Tu vois, je profite. Du coup je commence à faire ma petite vie, mes habitudes, découvrir mon quartier, rencontrer donc voir les gens que je connaissais puis rencontrer d'autres personnes aussi, voilà faire mes petites habitudes de sport, de machin, faire ma petite vie quoi tu vois, commencer à la construire donc voilà kiffer, dès qu'on me propose un truc de faire, on me propose aussi des choses à faire donc voilà exactement ce qui était prévu c'est à dire profiter de la ville qui ne déçoit pas du tout ou bien au contraire enfin voilà pour le coup. dès les premières semaines, je me dis que je suis trop contente d'être là. J'ai vraiment bien fait. Il y a une météo. Je parle beaucoup de la météo, mais parce que vraiment, j'étais traumatisée de cette météo de 2024 à Paris où il n'avait que moche et que pleuvoir. Donc là, je me dis que c'est ça d'avoir un automne où il fait trop beau et tu profites de l'extérieur tout le temps. Moi qui d'habitude passe vraiment le mois de novembre, pour moi, c'est le pire mois de l'année. Et là, je passe un mois de novembre incroyable. Enfin, voilà, c'est trop bien, t'es en terrasse tout le temps, tu profites du soleil. Donc voilà, je kiffe ma vie. Il y a quand même des petits moments un peu de... Ouais, les premiers jours où t'as un peu... Bah, t'as pas tes repères. Tu dis l'appartement, je me suis pas sentie très bien au début, donc j'ai un peu de temps avec l'appartement. Et puis t'as un peu ce truc... Même si tu rencontres du monde et si tu vois un peu... Moi, heureusement, j'avais déjà des copines sur place, mais qui ont aussi leur vie, tu vois, donc t'as... quand même c'est quelques temps aussi où tu te sens pas exactement chez toi. Ça prend quand même un peu de temps à te dire c'est chez toi, c'est ta ville, et à te construire un peu ta vie. Ça t'a pris combien de temps après toi Ça prend quelques semaines je pense, ça prend peut-être entre 2 et 4 semaines je pense. À me dire, à plus avoir ce sentiment d'être encore, tu vois le fameux, d'être en voyage et d'être plutôt, de te sentir plutôt chez toi. Ça me prend ouais quelques semaines. Et donc, c'est des petits moments aussi où tu te dis, pareil, en fait, à ce moment-là, j'ai mon taf à distance, il se passe des trucs en France que je loupe, donc tu as un peu le côté, putain, il y a encore un peu, de temps en temps, qui reviennent le truc, qu'est-ce que j'ai bien fait, tu vois. Même si je te dis, quasiment toute la journée, je me dis, c'est génial, je suis trop contente, il y a quand même encore une micro par de moi, des fois, c'est un peu les démons qui reviennent en disant, putain, est-ce que j'ai bien fait Et en fait, à chaque fois, la réponse est oui, mais il y a encore un peu des petits moments de doute à ce moment-là, tu vois. Et puis en plus, j'ai un peu des... Il se passe des petites choses matérielles, tu vois, mais j'ai en gros des problèmes avec mon appartement à Paris, donc que je dois gérer à distance. J'ai des frais cachés de dépenses imprévues, donc c'est un peu le côté putain, fais chier quoi. Et voilà, mais des trucs pas très graves en soi. Donc il y a quand même un peu des moments, je le dis quand même, parce que c'est important de dire aussi, quand t'arrives, t'as un petit moment où, un, tu fais un peu le deuil de choses que tu loupes un peu dans ta vie d'avant. Deux moments aussi où t'as un peu, faut t'habituer aussi, construire ta vie. Mais ouais, assez rapidement quand même, je me dis, c'est ouf quoi. C'est vraiment, et c'est marrant parce qu'à chaque fois je dis, quand je fais des stories ou quand j'en parle avec mes potes, je dis, j'ai trop de chance d'être là. Et tout le monde me répond, meuf, c'est pas une chance. Tu l'as fait. C'était pas tourner du ciel. Tu t'es fait des sacrifices. Tu t'es bougé le cul pour vivre ce que tu es en train de vivre. Et rien que les gens me disent ça, et en fait, ça m'a fait aussi un déclic de me dire, ah ouais, c'est vrai en fait, tu vois. Enfin, ce truc de... Oui, c'est une chance incroyable parce que je pouvais le faire techniquement et physiquement. J'avais les moyens de le faire financièrement. J'avais fait en sorte de pouvoir le faire. C'est aussi une chance des facteurs cumulés. C'est une chance que j'ai saisie, je dirais. Je n'en avais pas conscience avant que les gens me le disent. De me dire, en fait, c'est toi qui as provoqué cette chance. Et ça m'a aussi fait changer mon mindset de me dire... Ouais, putain, tu vois, t'as fait en sorte d'être là. Et je sais pas, ça m'a fait encore plus kiffer et être encore plus fière de moi, tu vois, de trucs où j'avais beaucoup de doutes parce que j'avais mal géré des trucs logistiques et tout. Enfin, tu vois, j'en avais chié et ça l'avait pas fait, je te dis, mon départ. Et là, j'étais fière. Je me disais, bah ouais, en fait, c'est OK d'en chier, c'est OK que ça soit pas parfait. Parce qu'en fait, tout le monde le fait pas, tu vois. Enfin, je sais pas, j'avais ce truc de... Ouais, c'est vrai que c'est badass, tu vois, un peu quand même. Alors même si plein de gens le font, mais pas tout le monde, tu vois, prend... le courage de le faire. Et en fait, j'ai un peu ce côté, je suis fière et ça me fait encore plus kiffer d'être là et de savourer.

  • Speaker #1

    C'est clair, ça donne confiance en soi. On se dit, purée, c'est compliqué. Mais au final, c'est hyper gratifiant derrière parce qu'on se dit, je l'ai fait quand même et j'en suis capable. Et ça conforte aussi, peut-être pour la suite, de dire, si je suis partie ici, je peux partir ici, je peux faire ci, je peux faire ça, etc. Donc déjà, bravo, parce que c'est clair qu'il n'y a pas tout le monde qui le fait, ça c'est sûr. Tu as pu depuis ton arrivée t'immiscer dans la culture espagnole

  • Speaker #0

    Oui et non, pour être tout à fait honnête. Oui, dans le sens, j'essaie au max de vivre la vie locale, de manger des trucs locaux, c'était le but, de vivre local. Dès qu'il y a des trucs culturels, j'essaie de me renseigner de ouf, parce qu'il y a les fêtes qui se passent ici, de comprendre d'où ça vient. Je pense que oui, globalement, il y a un seul truc qui est plus compliqué, c'est que je ne parlais pas espagnol. Moi, comme je viens de… L'Est de la France, il n'y avait pas l'option espagnole. Il y avait allemand ou allemand ou allemand. Donc, j'ai appris l'allemand à l'école. Donc, j'apprends depuis que je suis arrivée ici, l'espagnol. Mais du coup, ça prend du temps. Et donc, il y a un peu cette, malheureusement, cette aussi barrière de la langue qui met aussi... Alors même, tout le monde parle quasiment anglais. Alors ici, on parle le catalan. Normalement, la ville, c'est le catalan qui est assez proche du français, mais qui quand même est une autre langue. Et j'apprends l'espagnol parce que du coup, l'espagnol n'est en plus... international, je me suis dit autant apprendre l'espagnol plutôt que le catalan mais c'est vrai que du coup c'est plus compliqué aussi d'échanger avec des locaux, tu vois, des fois je suis frustrée parce que par exemple je fais des courses, il y a une petite mamie qui me parle j'aimerais trop lui parler, tu vois, lui répondre et du coup je peux pas et c'est vraiment pour l'instant mon gros point de frustration c'est que j'apprends pas assez vite l'espagnol et que du coup ça me bloque pour communiquer parce que du coup les gens encore une fois tu t'arrives à communiquer en anglais bien sûr ou des fois même mais c'est pas la même chose que d'échanger vraiment avec les gens de manière plus... profondes dans leur langue à eux. C'est le seul truc qui, pour l'instant, me manque et me frusse pour être vraiment locale. Je commence à maîtriser les trucs du quotidien, mais si tu veux creuser, je prépare mes phrases pour commander un truc un peu subtil. Le mec me répond en espagnol et je suis là Ah, je n'ai pas compris. Donc, je suis en anglais. C'est un peu dommage, mais c'est le jeu d'apprendre une nouvelle langue. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est step by step.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, on va dire ça.

  • Speaker #1

    Au niveau de la nourriture, ça va Ah ouais,

  • Speaker #0

    c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Tout le tralala.

  • Speaker #0

    Ah non, mais génial. Franchement, la cuisine espagnole est ouf. Et ici, surtout à Barcelone, c'est aussi une des raisons pour lesquelles j'avais fait cette ville. C'est qu'il y a tellement d'offres de restos, de bars. Incroyable. Et donc, ouais, c'est le kiff de la nourriture, je confirme. Alors, il y a des trucs qui me manquent, on ne va pas se mentir. Il y a des trucs que tu ne trouves pas. et je ne savais pas que tu ne les trouvais pas. Mais globalement, la nourriture est incroyable. Tu manges très bien en Espagne, tu manges très bien à Barcelone. C'est un gros kiff.

  • Speaker #1

    Comment tu décrirais la vie à Barcelone C'est un mélange de...

  • Speaker #0

    Moi, j'avais cette image avant de venir très festive et c'est le cas, mais pas dans l'extrême que je pensais. Dans le côté cool parce qu'effectivement, tu peux faire la fête. C'est une grande ville. Il y a plein d'offres de restos, de bars, de sorties. Mais ce n'est pas la fête trash que j'avais en tête de Barcelone. Comme il fait très beau dehors, c'est une ville très en extérieur. Tout le monde est tout le temps dehors. Tu as plein de places où les gens... J'adore, tu as des places où les gens sont en terrasse. Tu as toujours des petites installations pour que les enfants jouent au milieu. Les parents sont en train de boire des bières en terrasse. Il y a vachement cette culture de l'extérieur. Les gens se baladent beaucoup. Il y a beaucoup de culture du sport. J'avais déjà remarqué, mais je découvre encore plus en y vivant. Tout le monde fait du sport tout le temps. Donc forcément, il y a aussi la culture du corps parce que tu habites près de la mer et t'es tout le temps pas beaucoup habillée. Donc il y a beaucoup la culture du corps et du coup, beaucoup la culture du sport. Tu vois, c'est vraiment le truc de les gens, au lieu de dire tu vas à Paris, tu vas dire on se rejoint en terrasse. C'est vraiment souvent. Et là, les gens se disent on va se faire un paddle, on va se faire un beach volley. Tu vois, c'est trop cool parce que je faisais un peu de sport à Paris, mais pas autant qu'ici. Tu vois, parce qu'ici, il y a vraiment ce truc culturellement. Aussi, les gens sont adorables, vraiment. Les gens sont hyper gentils. J'avais un peu peur. La ville, c'est vrai que c'est une ville très touristique. Tout le monde me disait que les Catalans n'étaient pas très accueillants, les Espagnols, et pas du tout. Les gens sont vraiment adorables. Franchement, pour l'instant, je n'ai eu que de trop bonnes expériences d'accueil. Et tout ça fait que c'est une ville assez chill. Il y a vraiment ce truc de... Je ne sais pas comment dire. Et c'est ça que justement, je n'avais pas eu le temps de découvrir et que je découvre vraiment en y vivant. Il y a une douceur de vivre qui est un mélange de sport de fête, mais en même temps de petites... de terrasse, de prendre le temps, de gens qui sont de gentillesse. Malgré, effectivement, le fait que ce soit une grande ville, que t'es... C'est con, mais le métro, par exemple, je sais pas. J'ai jamais vu aucune bousculade pour l'instant dans le métro. Je sais pas comment dire. Mais ouais, je trouve que t'as vraiment les avantages d'une grande ville avec les avantages d'une petite ville. Je sais pas comment dire. C'est une ville cool. Ouais, t'as vraiment le bon mix des deux, je trouve.

  • Speaker #1

    Ouais, franchement, tu nous le vends à la perfection. Franchement, ça me donne envie de partir à Barcelone. Et c'est vrai que j'étais passée, mais juste en vacances. Et j'avais bien kiffé. Donc, j'imagine que d'y vivre, ça doit être pas mal. Et une question qui nous intéresse un peu toutes, soyons honnêtes, c'est est-ce qu'il y a des beaux gosses à Barcelone

  • Speaker #0

    La question, évidemment C'est vrai que je ne t'ai pas dit pourquoi j'avais choisi Barcelone aussi. C'est pour les BG. Franchement, ouais. Il y a vraiment beaucoup de beaux gosses. de beaux mecs et de belles meufs. Vraiment, la beauté dans cette ville et dans tous les genres. Il y a des gens très, très, très beaux. Et en plus, je disais, c'est vrai qu'il y a vachement la culture du sport, du corps. Donc, les gens s'entretiennent beaucoup. Donc, il y a vraiment ce truc autour de ça. Donc, oui, les gens sont vraiment très, très beaux. Vraiment, je vois des nanas incroyables, des mecs incroyables. Donc, c'est plutôt très agréable quand tu es sur ta petite terrasse de maté. tu vas à la plage c'est voilà c'est c'est pas très agréable tout à fait c'est vraiment j'adore faire ça tu vois je me pose avec mon café sur le bord de la plage et juste je regarde donc t'as le paysage qui est magnifique et puis t'as vraiment tous ces gens qui sont en train de jouer au beat volé tellement beau t'as l'impression d'être vraiment dans un film ouais ouais non les gens sont très très beaux et vraiment c'est un peu cliché ce que je dis mais ils sont hyper souriants tu vois donc en fait ça les rend beaux aussi tu vois puis bah je pense que la dose de soleil qu'ils ont C'est que ça a l'air merveilleux.

  • Speaker #1

    Tu te sens comme si tu étais de vitamine D. C'est ça. Et est-ce que tu as pu voir si les habitudes de dating ou de cette manière de se rencontrer d'un point de vue amoureux, etc., c'était un peu différent en Espagne par rapport à la France

  • Speaker #0

    Alors malheureusement, pour l'instant, je n'ai pas encore trop testé. Parce que quand je suis arrivée, je ne te cache pas que je n'avais pas la tête à ça. J'étais tellement dans mon truc de déménager, d'arriver. Et en fait, ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. faire ma vie, de faire des rencontres, mon cercle amical plutôt. Donc, je ne me suis pas du tout mise là-dessus. Et j'avais encore, en fait, je fréquentais des mecs à Paris. Donc, j'avais encore ces histoires qui étaient en train plus ou moins de se terminer toutes. Donc, en fait, c'était un peu, ce n'était pas la période en tout cas, quand je suis arrivée, où je me suis mise là-dessus. Donc, en gros, je suis arrivée fin octobre. Donc, il y a eu déjà, voilà, tu arrives, tu fais ta vie. Novembre, ça a été beaucoup mon cercle amical. Décembre, je n'y suis restée que la première partie décembre, parce qu'après, j'ai dû retourner à Paris pour le taf. Je suis partie à Londres. Après, il y a eu les fêtes de Noël, donc je n'ai pas passé décembre ici. Donc, je n'ai pas eu l'occasion, en toute transparence, de faire des rencontres. Et c'était aussi la période où j'ai mis fin à toutes mes histoires, pour faire un peu justement un reset en janvier, fin juin, en disant Ok, c'est toutes les histoires de naturellement arriver un peu à leur terme, soit naturellement, soit pour plein de raisons. Et donc, c'était l'occasion d'y mettre un peu un terme officiel. Et donc, je suis un peu arrivée en janvier, par contre, en mode vierge. Et donc là, je suis plutôt dans un mood pour faire des rencontres. Je n'en ai pas encore. Alors là, je commence, je me suis remise sur les applis. Donc, je commence pour l'instant à parler avec des mecs. Donc, je n'ai pas encore daté. J'en suis encore aux premières étapes. Mais le problème, c'est un peu pour l'instant, le sujet, c'est que comme encore une fois, je suis limitée en espagnol. Du coup, je ne parle qu'avec des mecs qui parlent anglais. Et donc, ça limite aussi, tu vois, les rencontres pour l'instant, en tout cas via les apps. Et donc, je n'ai pas encore tout ça pour répondre à la question de... J'en suis encore au début. Donc, j'espère, avant de partir, avoir l'occasion de découvrir les différences. En tout cas, pour l'instant, des Ausha que j'ai, des discussions sur les apps, c'est pareil. J'ai un peu flirté avec des gars dans les bars et ça avait l'air d'être globalement... En tout cas, dans les premières étapes de la drague, c'est les mêmes étapes. Je n'ai pas senti de différence. Mais on m'a dit, donc du coup, j'ai plein de copines ici qui me racontent. Apparemment, il y a plein de différences. Mais du coup, je me... Je ne vais pas les dire parce que je ne les ai pas vécues moi-même. A priori, il y a quand même des différences culturelles. A priori, beaucoup en bzins. J'ai hâte de pouvoir tester et de refaire un épisode où je pourrais détailler.

  • Speaker #1

    De où Parce que c'est assez intriguant, je trouve. Par exemple, j'étais en Finlande il y a quelques années. Là-bas, c'est des personnes qui sont très introverties et qui ont du mal à faire les premiers pas vers les autres. Et du coup, j'avais une colloque finlandaise et elle m'expliquait en gros que là-bas, ils utilisent tous les applis parce que c'est leur moyen de se rencontrer et de se parler, de faire les premiers pas. Et sans ça, ils ont du mal à aller vers les uns les autres. Donc, c'est pour ça que je me demandais en Espagne comment ça se passe, etc. Donc, tu nous tiendras au courant, tu nous diras ce qu'il en est.

  • Speaker #0

    C'est moins différent. Je pense qu'il y a le côté méditerranéen. Je pense que de ce que je vois, c'est assez quand même proche. Il y a un peu des subtilités aussi, mais c'est quand même assez proche culturellement du marché de l'amour français. Versus, je pense, des pays nordiques où je pense qu'il y a beaucoup plus de différences, ou des pays anglo-saxons où je pense que ce n'est pas aussi les mêmes habitudes. Mais là, c'est assez proche quand même, je pense.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu vas bientôt... prochainement, là on est en janvier, mais dans les mois qui suivent, partir en Italie. T'attends quoi de cette prochaine étape

  • Speaker #0

    Alors j'essaie de ne pas trop m'être d'attente pour ne pas mettre trop de pression parce que sinon ça va me stresser. Mais c'est pas la même chose parce que du coup Barcelone, j'y étais allée régulièrement. Donc voilà, j'avais déjà mes habitudes, je connaissais des gens sur place, donc c'était un peu facile entre guillemets. Là en Italie, je ne connais personne, donc c'est pas la même chose d'arriver dans un endroit où tu n'as pas... aucun repère. Là, par exemple, j'étais arrivée le samedi soir, j'avais déjà prévu un truc le midi pour justement, tu vois, avec une copine. Là, tu vois, en Italie, je vais arriver, a priori, je ne connais personne sur place. Donc, c'est aussi d'arriver, de voir ce que c'est d'arriver sans avoir de repère. Ben ouais, j'attends de découvrir autre chose, tu vois, pour le coup, de voir vraiment si la dolce vita italienne, c'est vraiment un truc. Je ne sais pas, c'est marrant parce que je n'ai pas trop réfléchi à ce que j'avais des attentes, mais... J'attends de bien manger aussi, j'avoue que. Donc, non, je ne sais pas. Je n'ai pas trop mis d'attente de kiffer. Ouais, franchement, j'attends de kiffer. De aussi, par contre, découvrir ce que c'est de dater des Italiens, ça, j'avoue, j'attends.

  • Speaker #1

    Mais alors ça, tu sais que je n'ai jamais vu autant de beaux gosses au mètre carré qu'à Naples. Vraiment, c'était incroyable. Alors, déjà, les meilleures pizzas, en plus, un nombre de BG au mètre carré, alors là, paradis sur terre.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Après, on m'a dit que, effectivement, je suis d'accord que le ratio d'EBG est incroyable. Mais là, on m'a dit que c'était quand même un... Autant l'Espagne est quand même très en avance sur les questions d'égalité, de modernité, vraiment plus en avance que la France, autant l'Italie, c'est un peu moins le cas. Donc, voilà, je ne me fais pas trop de films aussi sur un peu le... Sans rentrer dans les clichés de tous les aliens sont des gros machos, mais je pense que c'est quand même encore différent de l'Ale-Espagne. Mais c'est vrai qu'ils sont vraiment magnifiques.

  • Speaker #1

    Carrément. Tu vas pouvoir découvrir tout ça. Où est-ce qu'on peut te suivre pour avoir les news, les updates

  • Speaker #0

    Sur mon compte Insta, qui s'appelle La Célibataire La Vraie, où je raconte pas mal mes aventures. Donc, si vous voulez savoir, effectivement, est-ce qu'elle va finir par dater un Espagnol en Espagne, ce sera là et la suite, effectivement, des aventures, ce sera sur mon compte Insta.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu aurais un message à faire passer pour celles et ceux qui veulent tenter la vie à l'étranger

  • Speaker #0

    Tenter, franchement, oser. Ne vous limitez pas à vos peurs. Je sais que c'est dur parce que moi, vraiment, ça m'a pris des années à procéder, de me dire je peux le faire, je vais y arriver etc. Ça m'a vraiment pris des années. mais à refaire, je l'aurais fait même plus tôt et je n'aurais pas attendu. Donc vraiment, il faut oser, c'est dur. Franchement, il n'y a pas à se mentir, il y a plein d'étapes aussi compliquées, mais ça vaut vraiment, ça vaut vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment le coup. Ça vaut le coup même si c'est une expérience et je pense que ça apprend plein de choses sur soi. Et tu as parlé de la confiance en soi et je suis assez d'accord sur... Moi, je suis une personne qui n'est pas très confiance en elle, je pense que ça se voit parce que j'ai beaucoup parlé de doute et de peur et de j'en suis pas capable. Et je pense qu'effectivement, c'est ce genre d'expérience qui te fait dire quoi qui se passe après, ça se passe bien, pas bien. En fait, tu te dis, putain, je suis capable de faire des choses, de le faire. Et je pense que c'est forcément une expérience qui est bénéfique. Donc vraiment, il faut oser. En fait, c'est toutes les peurs qu'on a, c'est vraiment les fameuses peurs limitantes. Et vraiment, ça vaut le coup. Je n'aurais que le truc de, si ça vous trotte dans la tête, osez le faire. Il y a toujours des solutions. repli,

  • Speaker #1

    on peut toujours revenir en arrière mais le fait de l'avoir au moins d'avoir lancé le truc c'est ouf c'est ouf et ça vaut le coup merci en tout cas Charlotte de nous avoir raconté ton parcours juste ici et puis hâte d'avoir la suite en tout cas merci à vous merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout si il vous a plu je vous invite à le partager à quelqu'un qui a envie de partir mais peut-être n'y ose pas trop ça pourrait peut-être l'inspirer à bientôt

Chapters

  • Intro

    00:00

  • La décision de partir

    01:20

  • Construire et préparer son projet

    05:52

  • Un avant départ pas facile

    18:35

  • Arrivée à Barcelone

    22:57

  • Immersion locale et vie espagnole

    33:39

  • Les BG et le dating à l'étranger

    38:37

  • Next step : l'Italie

    43:36

  • Le conseil de le fin

    46:01

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