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Rentrer en France - les défis après un PVT en Australie cover
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Partir, le podcast voyage et expatriation

Rentrer en France - les défis après un PVT en Australie

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11min |28/04/2025
Play
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11min |28/04/2025
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Description

Je rentre en France.


Après 9 mois de vie assez intense pendant mon PVT en Australie, il est temps de rentrer !

9 mois de voyage solo rempli de hauts, de bas, de joies, de découvertes, de rencontres et de challenges.


Autant vous dire que j'ai vécu un paquet de choses :)

Je le dis et redis mais le PVT est un super moyen pour une immersion culturelle et découvrir un pays sous un autre angle que touristique !


Mais après quelques mois bien remplis, j'ai commencé par ne plus me sentir totalement à ma place.

J'ai donc décider de quitter l'Australie pour retourner en France.


Pour autant, j'ai eu le temps de m'habituer à ce grand pays et à y avoir mes petites habitudes.

Et rentrer en France signifiait prendre de nouveau un virage à 90 degrés.

J'ai donc mis quelques temps avant de vraiment me décider à partir.


Je vous raconte tout ça plus en détail dans cet épisode !

On parle notamment de :

  • Décider de rentrer : pas si facile

  • La théorie des zones de kiff : la clé du bonheur

  • Réadaptation à la France : sur quels points ?

  • Ce que cette expérience m’a appris


Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Les TOPOS, les zones de kiff : https://www.mercialfred.com/topos/test-marshmallow


Épisodes cités :

"Fille de diplomate : grandir à travers les pays - Narmine"

"Erasmus en Turquie : en prendre plein les yeux, se régaler, et trouver la paix - Ilaria"

"Pays-Bas - Un Erasmus qui fait se sentir libre, avec Laurine"

"Décider de partir à l'étranger : une décision qui prend du temps"


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/decider-de-partir-a-etranger



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger, les joies, les kiffs, mais aussi les moments plus compliqués. Il y a environ un mois, je suis rentrée en France après 9 mois de PVT en Australie. Dans le dernier épisode, je vous partageais le bilan de ces 9 mois australiens et je vous expliquais qu'en fin d'aventure, je commençais à tomber dans quelque chose d'assez négatif. J'avais plus d'énergie pour rien et tout ce que je faisais, c'était pas assez, pas assez bien. Et je n'arrivais plus à me faire des potes ni rien. Bref, j'étais bien loin de la vibe que j'avais en début de voyage en Australie. Pour autant, je persistais à rester là-bas. Et j'avais commencé à me questionner sur le retour en France. Mais je mettais ça un petit peu de côté. Parce que j'avais le sentiment que s'il rentrait en France, ce serait un échec. J'avais cette envie d'aller au bout des choses, d'aller au bout des un an de PVT. Et je trouve que quand on part à l'étranger, on peut facilement... tombé dans ce truc de profiter pour profiter, entre guillemets, sous prétexte qu'on est au bout du monde, il faut tout vivre à fond, vivre l'expérience, visiter plein de choses, etc. Il faut vraiment faire pleinement ce qu'on est en train de faire. En plus de ça, j'ai pu sentir aussi l'influence des réseaux sociaux sur moi, sur mes perceptions, dans le sens où je pense qu'on a tous déjà vu des photos, des vidéos de personnes qui sont en Australie, ça a l'air d'être le kiff, ça a l'air d'être top. Et donc quand tu vois que des contenus montrant que c'est trop bien, c'est trop beau, etc. Tu te persuades un petit peu que c'est bien et tu as envie d'aller vers ce truc. Sauf que ce qu'on voit déjà c'est la réalité d'une personne. Mais en plus généralement c'est embelli et c'est du contenu créé pour Instagram. Il ne faut pas s'attendre à vivre à 100% ce qu'on voit dans les vidéos. Donc tout ça, ça fait qu'on peut se retrouver dans des situations qui au fond de nous ne nous correspondent pas vraiment, ou du moins ne nous correspondent plus. Personnellement, en me recentrant sur moi, j'ai réalisé que ce n'était plus ce dont j'avais envie. Ce qui est logique en soi, parce que généralement pendant ce genre d'expérience à l'étranger, on évolue, donc nos envies évoluent aussi. Et mon objectif à la base, c'était découvrir une nouvelle manière de vivre et une nouvelle manière de travailler. Ce qui a été chose faite, mais une fois la chose faite, j'avais plus vraiment d'objectif. en lien avec l'Australie et j'ai commencé à tourner un petit peu en route. J'ai du coup réalisé qu'on a besoin d'un but dans la vie pour avancer et de projets qui nous drivent. Et ça m'a fait penser à la théorie des zones de kiff qui est expliquée dans le livre Les Topos. Je vous mettrai le lien dans la description. Et donc la théorie des zones de kiff, qu'est-ce que c'est ? L'écrivain du livre Maxime Froissant explique que la clé du bonheur long terme, ce sont les projets. Il va comparer deux personnes avec... la première qui gagne au loto et du coup s'achète une super baraque, va grave manger au resto, etc. Mais une fois rentré chez lui, tout seul dans sa villa, il réalise qu'il est riche, mais pas plus heureux. Parce que même s'il a kiffé être riche au début, ça n'a rien changé au fait que, pas plus qu'avant de remporter le gros lot, il n'a toujours pas de projet. Et du coup, sa courbe de satisfaction, elle va monter, monter, monter, monter et redescendre avant de redevenir plate. La deuxième personne, c'est un mec qui a une copine et ils vont décider de s'installer ensemble. Ensuite, ils vont décider de se marier. Ils vont se décider ensuite d'aller travailler dans un pays à l'étranger. Et c'est un couple qui aime bien se lancer des défis. Et eux, leur courbe de satisfaction, elle va monter, redescendre, puis remonter, redescendre et rebelote à chaque nouveau défi. Et toutes les phases où le niveau de bonheur de ce couple augmente, elles ont une caractéristique commune. c'est que ce sont des phases de projet. C'est-à-dire que c'est des phases pendant lesquelles le couple voyait plus loin que ce qui se passe dans le présent et pendant lesquelles il se fixait des objectifs. Et on peut aussi dire que c'est des phases pendant lesquelles ils sont entrés en zone de kiff. Et cette zone de kiff, ça correspond à tous les moments où ils sont dans une logique de gratification différée. C'est-à-dire qu'on kiffe faire des plans sur la comète pour un truc qui va se passer dans le futur. Il est aussi dit dans le livre que pour maintenir un même niveau de bonheur, on ne peut pas se contenter de rester au même endroit, il faut continuer à avancer. C'est un petit peu comme un tapis roulant, si on arrête de marcher, on tombe. Il est aussi dit que tous les couples ont un niveau de bonheur de base et que c'est en se créant des kiffs qu'on va s'élever au-dessus de cette ligne standard et que c'est du coup à ça que servent les projets. Et l'auteur explique que surtout, il ne faut pas avoir peur de l'échec parce que la satisfaction qu'on retire d'un projet se résume vraiment très rarement à son résultat et que c'est un petit peu comme construire une cabane, que c'est marrant à faire, mais finalement on ne va pas l'utiliser tant que ça. Donc pour en revenir à l'Australie, plus d'objectifs dans le pays égale plus de kiff en l'instant T égale je n'arrive pas à avancer. Et en prenant du recul, la conclusion a du coup été retour en France. J'ai donc atterri à Paris il y a un peu plus d'un mois et j'ai eu l'immense joie de retrouver... les plaintes françaises, les critiques, les agacements de chacun, etc. Mais aussi les petites interjections marrantes comme les petits hop hop hop, les petits tacs et les petits trucs comme ça que je n'entendais plus du tout en Australie. Bref, home sweet home comme on dit. Pour autant, il m'a bien fallu trois semaines avant d'atterrir totalement. Physiquement, j'étais en France, mais mentalement, j'étais entre l'Australie et la France. Et pour imager ça... dans l'épisode « Fille de diplomate » , Narmin dit qu'on laisse un petit peu, en quelque sorte, une partie de soi dans le pays où on vient de passer plusieurs mois ou plusieurs années. Et je trouve que cette phrase représente bien la situation. Et au-delà de ça, bien qu'on soit dans le pays où on a toujours vécu, on a besoin de réadaptation. Personnellement, j'avais besoin de me réadapter, surtout sur certains points. Déjà, revenir à une vie avec un niveau de stimulation. pas hyper élevés. En Australie, j'étais dans de l'ultra-stimulation, avec des changements constants, la découverte constante, du mouvement tout le temps autour de moi. Et là, en France, je suis dans un environnement familier où il ne se passe trop rien en ce moment. Donc, il faut le temps de redescendre en pression d'une certaine manière. Et je pense qu'à mon retour, j'ai voulu garder un peu de cette stimulation, de manière consciente ou pas, parce que pendant les deux semaines qu'on suivit mon atterrissage, Je n'ai pas arrêté de bouger, je suis allée à Lyon, à Clermont, je suis revenue à Lyon, je suis allée encore chez une copine, puis chez une autre. Et vraiment, j'ai enchaîné, enchaîné, enchaîné. C'était aussi pour revoir mes potes, pour leur faire la surprise du fait que j'étais rentrée. Mais j'aurais pu le faire de manière plus étalée dans le temps, et j'ai choisi de tout enchaîner. Et au bout de deux semaines, j'ai dû me forcer de me poser pour faire face à ma life et à mon retour. Le deuxième point sur lequel j'ai été un peu challengée, c'était... mon attitude face à la vie. Quand on part dans un pays étranger, on se met dans un état d'esprit ouvert, curieux, on est là pour découvrir. Il y a un côté aventure et on sait qu'on va devoir s'adapter. Donc, on adopte un certain mindset et une certaine posture. Ce qui fait que même quand on est dans les pires galères, c'est OK et on aborde les choses avec peut-être un peu plus de légèreté. A contrario, en France, on n'aura pas autant ce mindset. On est face à quelque chose qu'on connaît, donc on va du coup pas voir les choses de la même manière. Tout paraît un peu banal finalement. Donc là aussi, il a fallu me refamiliariser avec une vie plus banale, entre grosses guillemets. La dernière chose sur laquelle j'ai dû me réadapter, ça a été sur le fait de retrouver ma place dans le quotidien. Parce qu'on revient au milieu de personnes qui sont ancrées dans leur vie, ils ont leur life, etc. Ça, ça ne bouge pas. et nous, on revient. au milieu de tout ça. Et à côté, personnellement, j'ai pas de travail, j'ai pas de maison, j'ai pas de rentrée d'argent. Donc, je dois me recréer une petite vie en France. Au final, ce qu'il faut retenir du retour en France, je pense, c'est qu'il faut se laisser le temps, tout simplement. Tout comme quand on va dans un nouveau pays à l'étranger, là, de revenir, c'est la même chose. Un peu de patience, un peu de bienveillance envers soi-même et ensuite, ça roule. Autre chose je pense qui peut faciliter Merci. le retour, c'est le fait d'avoir des projets pour la suite. J'en reviens aux zones de kiff, mais personnellement, je suis aussi contente de rentrer parce que j'ai d'autres projets à venir, notamment dans la vie professionnelle, et je sais que je ne suis pas là à errer sans but. Et j'avais pu voir la différence sur ce podcast entre deux invités. Par exemple, Laurine, qui avait fait un Erasmus aux Pays-Bas, elle, elle avait mal vécu son retour. Elle ne savait pas trop quoi faire ensuite et elle s'est sentie perdue. A contrario, on avait Hilaria, qui est la la F1. Nérasmus en Turquie, elle a super bien vécu son retour parce qu'elle savait qu'elle rentrait pour revoir ses proches, pour passer son état en France et ensuite enchaîner sur un master. Donc morale de l'histoire, trouvez des projets et créez-vous des zones de kiff. Et là voilà, après du coup un peu plus d'un an à être rentrée en France, je peux enfin dire que j'ai retrouvé ma positivité et que je me sens à ma place. Et honnêtement, ça fait du bien de revoir ses proches et surtout aussi d'être de nouveau Merci. dans un environnement familier où on connaît les rues, on connaît les gens, on connaît la langue. Tout est connu et ça franchement c'est apaisant de ouf. Et la vie, du coup, peut continuer. Pour conclure, ce que je retire, et ce que je retiens, en tout cas, de cette expérience, c'est apprendre à s'écouter et surtout, agir en conséquence. Dans le tout premier épisode sur mon périple australien, donc l'épisode qui s'appelle « Décider de partir » , je vous parle de la petite voix dans ma tête qui me soufflait l'envie de partir et qui m'a fallu trois ans pour l'écouter vraiment. Là, on en revient à la même chose, mais dans l'autre sens. Et cette fois, il m'a fallu... quelques semaines pour aller vers ce qui me faisait envie, décider de rentrer en France en me détachant de tout le reste. Et ce n'est pas toujours facile, mais en principe, c'est pour vivre des choses cool. J'espère en tout cas que ces petits épisodes autour de l'Australie vous auront plu. Je clôt un chapitre pour en ouvrir un autre. Et il y aura bien sûr plein d'autres épisodes avec plein de destinations différentes et des thèmes différents. Donc je vous invite à vous abonner pour ne pas les louper. Et si le podcast vous plaît, je vous invite à prendre... 30 secondes pour mettre 5 étoiles. Ça m'aidera beaucoup à développer le podcast et toucher encore plus de personnes pour leur donner envie, elles aussi, d'aller découvrir un nouveau pays et avoir les informations dont elles pourraient avoir besoin. Merci et à bientôt !

Description

Je rentre en France.


Après 9 mois de vie assez intense pendant mon PVT en Australie, il est temps de rentrer !

9 mois de voyage solo rempli de hauts, de bas, de joies, de découvertes, de rencontres et de challenges.


Autant vous dire que j'ai vécu un paquet de choses :)

Je le dis et redis mais le PVT est un super moyen pour une immersion culturelle et découvrir un pays sous un autre angle que touristique !


Mais après quelques mois bien remplis, j'ai commencé par ne plus me sentir totalement à ma place.

J'ai donc décider de quitter l'Australie pour retourner en France.


Pour autant, j'ai eu le temps de m'habituer à ce grand pays et à y avoir mes petites habitudes.

Et rentrer en France signifiait prendre de nouveau un virage à 90 degrés.

J'ai donc mis quelques temps avant de vraiment me décider à partir.


Je vous raconte tout ça plus en détail dans cet épisode !

On parle notamment de :

  • Décider de rentrer : pas si facile

  • La théorie des zones de kiff : la clé du bonheur

  • Réadaptation à la France : sur quels points ?

  • Ce que cette expérience m’a appris


Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Les TOPOS, les zones de kiff : https://www.mercialfred.com/topos/test-marshmallow


Épisodes cités :

"Fille de diplomate : grandir à travers les pays - Narmine"

"Erasmus en Turquie : en prendre plein les yeux, se régaler, et trouver la paix - Ilaria"

"Pays-Bas - Un Erasmus qui fait se sentir libre, avec Laurine"

"Décider de partir à l'étranger : une décision qui prend du temps"


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/decider-de-partir-a-etranger



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger, les joies, les kiffs, mais aussi les moments plus compliqués. Il y a environ un mois, je suis rentrée en France après 9 mois de PVT en Australie. Dans le dernier épisode, je vous partageais le bilan de ces 9 mois australiens et je vous expliquais qu'en fin d'aventure, je commençais à tomber dans quelque chose d'assez négatif. J'avais plus d'énergie pour rien et tout ce que je faisais, c'était pas assez, pas assez bien. Et je n'arrivais plus à me faire des potes ni rien. Bref, j'étais bien loin de la vibe que j'avais en début de voyage en Australie. Pour autant, je persistais à rester là-bas. Et j'avais commencé à me questionner sur le retour en France. Mais je mettais ça un petit peu de côté. Parce que j'avais le sentiment que s'il rentrait en France, ce serait un échec. J'avais cette envie d'aller au bout des choses, d'aller au bout des un an de PVT. Et je trouve que quand on part à l'étranger, on peut facilement... tombé dans ce truc de profiter pour profiter, entre guillemets, sous prétexte qu'on est au bout du monde, il faut tout vivre à fond, vivre l'expérience, visiter plein de choses, etc. Il faut vraiment faire pleinement ce qu'on est en train de faire. En plus de ça, j'ai pu sentir aussi l'influence des réseaux sociaux sur moi, sur mes perceptions, dans le sens où je pense qu'on a tous déjà vu des photos, des vidéos de personnes qui sont en Australie, ça a l'air d'être le kiff, ça a l'air d'être top. Et donc quand tu vois que des contenus montrant que c'est trop bien, c'est trop beau, etc. Tu te persuades un petit peu que c'est bien et tu as envie d'aller vers ce truc. Sauf que ce qu'on voit déjà c'est la réalité d'une personne. Mais en plus généralement c'est embelli et c'est du contenu créé pour Instagram. Il ne faut pas s'attendre à vivre à 100% ce qu'on voit dans les vidéos. Donc tout ça, ça fait qu'on peut se retrouver dans des situations qui au fond de nous ne nous correspondent pas vraiment, ou du moins ne nous correspondent plus. Personnellement, en me recentrant sur moi, j'ai réalisé que ce n'était plus ce dont j'avais envie. Ce qui est logique en soi, parce que généralement pendant ce genre d'expérience à l'étranger, on évolue, donc nos envies évoluent aussi. Et mon objectif à la base, c'était découvrir une nouvelle manière de vivre et une nouvelle manière de travailler. Ce qui a été chose faite, mais une fois la chose faite, j'avais plus vraiment d'objectif. en lien avec l'Australie et j'ai commencé à tourner un petit peu en route. J'ai du coup réalisé qu'on a besoin d'un but dans la vie pour avancer et de projets qui nous drivent. Et ça m'a fait penser à la théorie des zones de kiff qui est expliquée dans le livre Les Topos. Je vous mettrai le lien dans la description. Et donc la théorie des zones de kiff, qu'est-ce que c'est ? L'écrivain du livre Maxime Froissant explique que la clé du bonheur long terme, ce sont les projets. Il va comparer deux personnes avec... la première qui gagne au loto et du coup s'achète une super baraque, va grave manger au resto, etc. Mais une fois rentré chez lui, tout seul dans sa villa, il réalise qu'il est riche, mais pas plus heureux. Parce que même s'il a kiffé être riche au début, ça n'a rien changé au fait que, pas plus qu'avant de remporter le gros lot, il n'a toujours pas de projet. Et du coup, sa courbe de satisfaction, elle va monter, monter, monter, monter et redescendre avant de redevenir plate. La deuxième personne, c'est un mec qui a une copine et ils vont décider de s'installer ensemble. Ensuite, ils vont décider de se marier. Ils vont se décider ensuite d'aller travailler dans un pays à l'étranger. Et c'est un couple qui aime bien se lancer des défis. Et eux, leur courbe de satisfaction, elle va monter, redescendre, puis remonter, redescendre et rebelote à chaque nouveau défi. Et toutes les phases où le niveau de bonheur de ce couple augmente, elles ont une caractéristique commune. c'est que ce sont des phases de projet. C'est-à-dire que c'est des phases pendant lesquelles le couple voyait plus loin que ce qui se passe dans le présent et pendant lesquelles il se fixait des objectifs. Et on peut aussi dire que c'est des phases pendant lesquelles ils sont entrés en zone de kiff. Et cette zone de kiff, ça correspond à tous les moments où ils sont dans une logique de gratification différée. C'est-à-dire qu'on kiffe faire des plans sur la comète pour un truc qui va se passer dans le futur. Il est aussi dit dans le livre que pour maintenir un même niveau de bonheur, on ne peut pas se contenter de rester au même endroit, il faut continuer à avancer. C'est un petit peu comme un tapis roulant, si on arrête de marcher, on tombe. Il est aussi dit que tous les couples ont un niveau de bonheur de base et que c'est en se créant des kiffs qu'on va s'élever au-dessus de cette ligne standard et que c'est du coup à ça que servent les projets. Et l'auteur explique que surtout, il ne faut pas avoir peur de l'échec parce que la satisfaction qu'on retire d'un projet se résume vraiment très rarement à son résultat et que c'est un petit peu comme construire une cabane, que c'est marrant à faire, mais finalement on ne va pas l'utiliser tant que ça. Donc pour en revenir à l'Australie, plus d'objectifs dans le pays égale plus de kiff en l'instant T égale je n'arrive pas à avancer. Et en prenant du recul, la conclusion a du coup été retour en France. J'ai donc atterri à Paris il y a un peu plus d'un mois et j'ai eu l'immense joie de retrouver... les plaintes françaises, les critiques, les agacements de chacun, etc. Mais aussi les petites interjections marrantes comme les petits hop hop hop, les petits tacs et les petits trucs comme ça que je n'entendais plus du tout en Australie. Bref, home sweet home comme on dit. Pour autant, il m'a bien fallu trois semaines avant d'atterrir totalement. Physiquement, j'étais en France, mais mentalement, j'étais entre l'Australie et la France. Et pour imager ça... dans l'épisode « Fille de diplomate » , Narmin dit qu'on laisse un petit peu, en quelque sorte, une partie de soi dans le pays où on vient de passer plusieurs mois ou plusieurs années. Et je trouve que cette phrase représente bien la situation. Et au-delà de ça, bien qu'on soit dans le pays où on a toujours vécu, on a besoin de réadaptation. Personnellement, j'avais besoin de me réadapter, surtout sur certains points. Déjà, revenir à une vie avec un niveau de stimulation. pas hyper élevés. En Australie, j'étais dans de l'ultra-stimulation, avec des changements constants, la découverte constante, du mouvement tout le temps autour de moi. Et là, en France, je suis dans un environnement familier où il ne se passe trop rien en ce moment. Donc, il faut le temps de redescendre en pression d'une certaine manière. Et je pense qu'à mon retour, j'ai voulu garder un peu de cette stimulation, de manière consciente ou pas, parce que pendant les deux semaines qu'on suivit mon atterrissage, Je n'ai pas arrêté de bouger, je suis allée à Lyon, à Clermont, je suis revenue à Lyon, je suis allée encore chez une copine, puis chez une autre. Et vraiment, j'ai enchaîné, enchaîné, enchaîné. C'était aussi pour revoir mes potes, pour leur faire la surprise du fait que j'étais rentrée. Mais j'aurais pu le faire de manière plus étalée dans le temps, et j'ai choisi de tout enchaîner. Et au bout de deux semaines, j'ai dû me forcer de me poser pour faire face à ma life et à mon retour. Le deuxième point sur lequel j'ai été un peu challengée, c'était... mon attitude face à la vie. Quand on part dans un pays étranger, on se met dans un état d'esprit ouvert, curieux, on est là pour découvrir. Il y a un côté aventure et on sait qu'on va devoir s'adapter. Donc, on adopte un certain mindset et une certaine posture. Ce qui fait que même quand on est dans les pires galères, c'est OK et on aborde les choses avec peut-être un peu plus de légèreté. A contrario, en France, on n'aura pas autant ce mindset. On est face à quelque chose qu'on connaît, donc on va du coup pas voir les choses de la même manière. Tout paraît un peu banal finalement. Donc là aussi, il a fallu me refamiliariser avec une vie plus banale, entre grosses guillemets. La dernière chose sur laquelle j'ai dû me réadapter, ça a été sur le fait de retrouver ma place dans le quotidien. Parce qu'on revient au milieu de personnes qui sont ancrées dans leur vie, ils ont leur life, etc. Ça, ça ne bouge pas. et nous, on revient. au milieu de tout ça. Et à côté, personnellement, j'ai pas de travail, j'ai pas de maison, j'ai pas de rentrée d'argent. Donc, je dois me recréer une petite vie en France. Au final, ce qu'il faut retenir du retour en France, je pense, c'est qu'il faut se laisser le temps, tout simplement. Tout comme quand on va dans un nouveau pays à l'étranger, là, de revenir, c'est la même chose. Un peu de patience, un peu de bienveillance envers soi-même et ensuite, ça roule. Autre chose je pense qui peut faciliter Merci. le retour, c'est le fait d'avoir des projets pour la suite. J'en reviens aux zones de kiff, mais personnellement, je suis aussi contente de rentrer parce que j'ai d'autres projets à venir, notamment dans la vie professionnelle, et je sais que je ne suis pas là à errer sans but. Et j'avais pu voir la différence sur ce podcast entre deux invités. Par exemple, Laurine, qui avait fait un Erasmus aux Pays-Bas, elle, elle avait mal vécu son retour. Elle ne savait pas trop quoi faire ensuite et elle s'est sentie perdue. A contrario, on avait Hilaria, qui est la la F1. Nérasmus en Turquie, elle a super bien vécu son retour parce qu'elle savait qu'elle rentrait pour revoir ses proches, pour passer son état en France et ensuite enchaîner sur un master. Donc morale de l'histoire, trouvez des projets et créez-vous des zones de kiff. Et là voilà, après du coup un peu plus d'un an à être rentrée en France, je peux enfin dire que j'ai retrouvé ma positivité et que je me sens à ma place. Et honnêtement, ça fait du bien de revoir ses proches et surtout aussi d'être de nouveau Merci. dans un environnement familier où on connaît les rues, on connaît les gens, on connaît la langue. Tout est connu et ça franchement c'est apaisant de ouf. Et la vie, du coup, peut continuer. Pour conclure, ce que je retire, et ce que je retiens, en tout cas, de cette expérience, c'est apprendre à s'écouter et surtout, agir en conséquence. Dans le tout premier épisode sur mon périple australien, donc l'épisode qui s'appelle « Décider de partir » , je vous parle de la petite voix dans ma tête qui me soufflait l'envie de partir et qui m'a fallu trois ans pour l'écouter vraiment. Là, on en revient à la même chose, mais dans l'autre sens. Et cette fois, il m'a fallu... quelques semaines pour aller vers ce qui me faisait envie, décider de rentrer en France en me détachant de tout le reste. Et ce n'est pas toujours facile, mais en principe, c'est pour vivre des choses cool. J'espère en tout cas que ces petits épisodes autour de l'Australie vous auront plu. Je clôt un chapitre pour en ouvrir un autre. Et il y aura bien sûr plein d'autres épisodes avec plein de destinations différentes et des thèmes différents. Donc je vous invite à vous abonner pour ne pas les louper. Et si le podcast vous plaît, je vous invite à prendre... 30 secondes pour mettre 5 étoiles. Ça m'aidera beaucoup à développer le podcast et toucher encore plus de personnes pour leur donner envie, elles aussi, d'aller découvrir un nouveau pays et avoir les informations dont elles pourraient avoir besoin. Merci et à bientôt !

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Je rentre en France.


Après 9 mois de vie assez intense pendant mon PVT en Australie, il est temps de rentrer !

9 mois de voyage solo rempli de hauts, de bas, de joies, de découvertes, de rencontres et de challenges.


Autant vous dire que j'ai vécu un paquet de choses :)

Je le dis et redis mais le PVT est un super moyen pour une immersion culturelle et découvrir un pays sous un autre angle que touristique !


Mais après quelques mois bien remplis, j'ai commencé par ne plus me sentir totalement à ma place.

J'ai donc décider de quitter l'Australie pour retourner en France.


Pour autant, j'ai eu le temps de m'habituer à ce grand pays et à y avoir mes petites habitudes.

Et rentrer en France signifiait prendre de nouveau un virage à 90 degrés.

J'ai donc mis quelques temps avant de vraiment me décider à partir.


Je vous raconte tout ça plus en détail dans cet épisode !

On parle notamment de :

  • Décider de rentrer : pas si facile

  • La théorie des zones de kiff : la clé du bonheur

  • Réadaptation à la France : sur quels points ?

  • Ce que cette expérience m’a appris


Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Les TOPOS, les zones de kiff : https://www.mercialfred.com/topos/test-marshmallow


Épisodes cités :

"Fille de diplomate : grandir à travers les pays - Narmine"

"Erasmus en Turquie : en prendre plein les yeux, se régaler, et trouver la paix - Ilaria"

"Pays-Bas - Un Erasmus qui fait se sentir libre, avec Laurine"

"Décider de partir à l'étranger : une décision qui prend du temps"


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger, les joies, les kiffs, mais aussi les moments plus compliqués. Il y a environ un mois, je suis rentrée en France après 9 mois de PVT en Australie. Dans le dernier épisode, je vous partageais le bilan de ces 9 mois australiens et je vous expliquais qu'en fin d'aventure, je commençais à tomber dans quelque chose d'assez négatif. J'avais plus d'énergie pour rien et tout ce que je faisais, c'était pas assez, pas assez bien. Et je n'arrivais plus à me faire des potes ni rien. Bref, j'étais bien loin de la vibe que j'avais en début de voyage en Australie. Pour autant, je persistais à rester là-bas. Et j'avais commencé à me questionner sur le retour en France. Mais je mettais ça un petit peu de côté. Parce que j'avais le sentiment que s'il rentrait en France, ce serait un échec. J'avais cette envie d'aller au bout des choses, d'aller au bout des un an de PVT. Et je trouve que quand on part à l'étranger, on peut facilement... tombé dans ce truc de profiter pour profiter, entre guillemets, sous prétexte qu'on est au bout du monde, il faut tout vivre à fond, vivre l'expérience, visiter plein de choses, etc. Il faut vraiment faire pleinement ce qu'on est en train de faire. En plus de ça, j'ai pu sentir aussi l'influence des réseaux sociaux sur moi, sur mes perceptions, dans le sens où je pense qu'on a tous déjà vu des photos, des vidéos de personnes qui sont en Australie, ça a l'air d'être le kiff, ça a l'air d'être top. Et donc quand tu vois que des contenus montrant que c'est trop bien, c'est trop beau, etc. Tu te persuades un petit peu que c'est bien et tu as envie d'aller vers ce truc. Sauf que ce qu'on voit déjà c'est la réalité d'une personne. Mais en plus généralement c'est embelli et c'est du contenu créé pour Instagram. Il ne faut pas s'attendre à vivre à 100% ce qu'on voit dans les vidéos. Donc tout ça, ça fait qu'on peut se retrouver dans des situations qui au fond de nous ne nous correspondent pas vraiment, ou du moins ne nous correspondent plus. Personnellement, en me recentrant sur moi, j'ai réalisé que ce n'était plus ce dont j'avais envie. Ce qui est logique en soi, parce que généralement pendant ce genre d'expérience à l'étranger, on évolue, donc nos envies évoluent aussi. Et mon objectif à la base, c'était découvrir une nouvelle manière de vivre et une nouvelle manière de travailler. Ce qui a été chose faite, mais une fois la chose faite, j'avais plus vraiment d'objectif. en lien avec l'Australie et j'ai commencé à tourner un petit peu en route. J'ai du coup réalisé qu'on a besoin d'un but dans la vie pour avancer et de projets qui nous drivent. Et ça m'a fait penser à la théorie des zones de kiff qui est expliquée dans le livre Les Topos. Je vous mettrai le lien dans la description. Et donc la théorie des zones de kiff, qu'est-ce que c'est ? L'écrivain du livre Maxime Froissant explique que la clé du bonheur long terme, ce sont les projets. Il va comparer deux personnes avec... la première qui gagne au loto et du coup s'achète une super baraque, va grave manger au resto, etc. Mais une fois rentré chez lui, tout seul dans sa villa, il réalise qu'il est riche, mais pas plus heureux. Parce que même s'il a kiffé être riche au début, ça n'a rien changé au fait que, pas plus qu'avant de remporter le gros lot, il n'a toujours pas de projet. Et du coup, sa courbe de satisfaction, elle va monter, monter, monter, monter et redescendre avant de redevenir plate. La deuxième personne, c'est un mec qui a une copine et ils vont décider de s'installer ensemble. Ensuite, ils vont décider de se marier. Ils vont se décider ensuite d'aller travailler dans un pays à l'étranger. Et c'est un couple qui aime bien se lancer des défis. Et eux, leur courbe de satisfaction, elle va monter, redescendre, puis remonter, redescendre et rebelote à chaque nouveau défi. Et toutes les phases où le niveau de bonheur de ce couple augmente, elles ont une caractéristique commune. c'est que ce sont des phases de projet. C'est-à-dire que c'est des phases pendant lesquelles le couple voyait plus loin que ce qui se passe dans le présent et pendant lesquelles il se fixait des objectifs. Et on peut aussi dire que c'est des phases pendant lesquelles ils sont entrés en zone de kiff. Et cette zone de kiff, ça correspond à tous les moments où ils sont dans une logique de gratification différée. C'est-à-dire qu'on kiffe faire des plans sur la comète pour un truc qui va se passer dans le futur. Il est aussi dit dans le livre que pour maintenir un même niveau de bonheur, on ne peut pas se contenter de rester au même endroit, il faut continuer à avancer. C'est un petit peu comme un tapis roulant, si on arrête de marcher, on tombe. Il est aussi dit que tous les couples ont un niveau de bonheur de base et que c'est en se créant des kiffs qu'on va s'élever au-dessus de cette ligne standard et que c'est du coup à ça que servent les projets. Et l'auteur explique que surtout, il ne faut pas avoir peur de l'échec parce que la satisfaction qu'on retire d'un projet se résume vraiment très rarement à son résultat et que c'est un petit peu comme construire une cabane, que c'est marrant à faire, mais finalement on ne va pas l'utiliser tant que ça. Donc pour en revenir à l'Australie, plus d'objectifs dans le pays égale plus de kiff en l'instant T égale je n'arrive pas à avancer. Et en prenant du recul, la conclusion a du coup été retour en France. J'ai donc atterri à Paris il y a un peu plus d'un mois et j'ai eu l'immense joie de retrouver... les plaintes françaises, les critiques, les agacements de chacun, etc. Mais aussi les petites interjections marrantes comme les petits hop hop hop, les petits tacs et les petits trucs comme ça que je n'entendais plus du tout en Australie. Bref, home sweet home comme on dit. Pour autant, il m'a bien fallu trois semaines avant d'atterrir totalement. Physiquement, j'étais en France, mais mentalement, j'étais entre l'Australie et la France. Et pour imager ça... dans l'épisode « Fille de diplomate » , Narmin dit qu'on laisse un petit peu, en quelque sorte, une partie de soi dans le pays où on vient de passer plusieurs mois ou plusieurs années. Et je trouve que cette phrase représente bien la situation. Et au-delà de ça, bien qu'on soit dans le pays où on a toujours vécu, on a besoin de réadaptation. Personnellement, j'avais besoin de me réadapter, surtout sur certains points. Déjà, revenir à une vie avec un niveau de stimulation. pas hyper élevés. En Australie, j'étais dans de l'ultra-stimulation, avec des changements constants, la découverte constante, du mouvement tout le temps autour de moi. Et là, en France, je suis dans un environnement familier où il ne se passe trop rien en ce moment. Donc, il faut le temps de redescendre en pression d'une certaine manière. Et je pense qu'à mon retour, j'ai voulu garder un peu de cette stimulation, de manière consciente ou pas, parce que pendant les deux semaines qu'on suivit mon atterrissage, Je n'ai pas arrêté de bouger, je suis allée à Lyon, à Clermont, je suis revenue à Lyon, je suis allée encore chez une copine, puis chez une autre. Et vraiment, j'ai enchaîné, enchaîné, enchaîné. C'était aussi pour revoir mes potes, pour leur faire la surprise du fait que j'étais rentrée. Mais j'aurais pu le faire de manière plus étalée dans le temps, et j'ai choisi de tout enchaîner. Et au bout de deux semaines, j'ai dû me forcer de me poser pour faire face à ma life et à mon retour. Le deuxième point sur lequel j'ai été un peu challengée, c'était... mon attitude face à la vie. Quand on part dans un pays étranger, on se met dans un état d'esprit ouvert, curieux, on est là pour découvrir. Il y a un côté aventure et on sait qu'on va devoir s'adapter. Donc, on adopte un certain mindset et une certaine posture. Ce qui fait que même quand on est dans les pires galères, c'est OK et on aborde les choses avec peut-être un peu plus de légèreté. A contrario, en France, on n'aura pas autant ce mindset. On est face à quelque chose qu'on connaît, donc on va du coup pas voir les choses de la même manière. Tout paraît un peu banal finalement. Donc là aussi, il a fallu me refamiliariser avec une vie plus banale, entre grosses guillemets. La dernière chose sur laquelle j'ai dû me réadapter, ça a été sur le fait de retrouver ma place dans le quotidien. Parce qu'on revient au milieu de personnes qui sont ancrées dans leur vie, ils ont leur life, etc. Ça, ça ne bouge pas. et nous, on revient. au milieu de tout ça. Et à côté, personnellement, j'ai pas de travail, j'ai pas de maison, j'ai pas de rentrée d'argent. Donc, je dois me recréer une petite vie en France. Au final, ce qu'il faut retenir du retour en France, je pense, c'est qu'il faut se laisser le temps, tout simplement. Tout comme quand on va dans un nouveau pays à l'étranger, là, de revenir, c'est la même chose. Un peu de patience, un peu de bienveillance envers soi-même et ensuite, ça roule. Autre chose je pense qui peut faciliter Merci. le retour, c'est le fait d'avoir des projets pour la suite. J'en reviens aux zones de kiff, mais personnellement, je suis aussi contente de rentrer parce que j'ai d'autres projets à venir, notamment dans la vie professionnelle, et je sais que je ne suis pas là à errer sans but. Et j'avais pu voir la différence sur ce podcast entre deux invités. Par exemple, Laurine, qui avait fait un Erasmus aux Pays-Bas, elle, elle avait mal vécu son retour. Elle ne savait pas trop quoi faire ensuite et elle s'est sentie perdue. A contrario, on avait Hilaria, qui est la la F1. Nérasmus en Turquie, elle a super bien vécu son retour parce qu'elle savait qu'elle rentrait pour revoir ses proches, pour passer son état en France et ensuite enchaîner sur un master. Donc morale de l'histoire, trouvez des projets et créez-vous des zones de kiff. Et là voilà, après du coup un peu plus d'un an à être rentrée en France, je peux enfin dire que j'ai retrouvé ma positivité et que je me sens à ma place. Et honnêtement, ça fait du bien de revoir ses proches et surtout aussi d'être de nouveau Merci. dans un environnement familier où on connaît les rues, on connaît les gens, on connaît la langue. Tout est connu et ça franchement c'est apaisant de ouf. Et la vie, du coup, peut continuer. Pour conclure, ce que je retire, et ce que je retiens, en tout cas, de cette expérience, c'est apprendre à s'écouter et surtout, agir en conséquence. Dans le tout premier épisode sur mon périple australien, donc l'épisode qui s'appelle « Décider de partir » , je vous parle de la petite voix dans ma tête qui me soufflait l'envie de partir et qui m'a fallu trois ans pour l'écouter vraiment. Là, on en revient à la même chose, mais dans l'autre sens. Et cette fois, il m'a fallu... quelques semaines pour aller vers ce qui me faisait envie, décider de rentrer en France en me détachant de tout le reste. Et ce n'est pas toujours facile, mais en principe, c'est pour vivre des choses cool. J'espère en tout cas que ces petits épisodes autour de l'Australie vous auront plu. Je clôt un chapitre pour en ouvrir un autre. Et il y aura bien sûr plein d'autres épisodes avec plein de destinations différentes et des thèmes différents. Donc je vous invite à vous abonner pour ne pas les louper. Et si le podcast vous plaît, je vous invite à prendre... 30 secondes pour mettre 5 étoiles. Ça m'aidera beaucoup à développer le podcast et toucher encore plus de personnes pour leur donner envie, elles aussi, d'aller découvrir un nouveau pays et avoir les informations dont elles pourraient avoir besoin. Merci et à bientôt !

Description

Je rentre en France.


Après 9 mois de vie assez intense pendant mon PVT en Australie, il est temps de rentrer !

9 mois de voyage solo rempli de hauts, de bas, de joies, de découvertes, de rencontres et de challenges.


Autant vous dire que j'ai vécu un paquet de choses :)

Je le dis et redis mais le PVT est un super moyen pour une immersion culturelle et découvrir un pays sous un autre angle que touristique !


Mais après quelques mois bien remplis, j'ai commencé par ne plus me sentir totalement à ma place.

J'ai donc décider de quitter l'Australie pour retourner en France.


Pour autant, j'ai eu le temps de m'habituer à ce grand pays et à y avoir mes petites habitudes.

Et rentrer en France signifiait prendre de nouveau un virage à 90 degrés.

J'ai donc mis quelques temps avant de vraiment me décider à partir.


Je vous raconte tout ça plus en détail dans cet épisode !

On parle notamment de :

  • Décider de rentrer : pas si facile

  • La théorie des zones de kiff : la clé du bonheur

  • Réadaptation à la France : sur quels points ?

  • Ce que cette expérience m’a appris


Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Les TOPOS, les zones de kiff : https://www.mercialfred.com/topos/test-marshmallow


Épisodes cités :

"Fille de diplomate : grandir à travers les pays - Narmine"

"Erasmus en Turquie : en prendre plein les yeux, se régaler, et trouver la paix - Ilaria"

"Pays-Bas - Un Erasmus qui fait se sentir libre, avec Laurine"

"Décider de partir à l'étranger : une décision qui prend du temps"


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/decider-de-partir-a-etranger



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger, les joies, les kiffs, mais aussi les moments plus compliqués. Il y a environ un mois, je suis rentrée en France après 9 mois de PVT en Australie. Dans le dernier épisode, je vous partageais le bilan de ces 9 mois australiens et je vous expliquais qu'en fin d'aventure, je commençais à tomber dans quelque chose d'assez négatif. J'avais plus d'énergie pour rien et tout ce que je faisais, c'était pas assez, pas assez bien. Et je n'arrivais plus à me faire des potes ni rien. Bref, j'étais bien loin de la vibe que j'avais en début de voyage en Australie. Pour autant, je persistais à rester là-bas. Et j'avais commencé à me questionner sur le retour en France. Mais je mettais ça un petit peu de côté. Parce que j'avais le sentiment que s'il rentrait en France, ce serait un échec. J'avais cette envie d'aller au bout des choses, d'aller au bout des un an de PVT. Et je trouve que quand on part à l'étranger, on peut facilement... tombé dans ce truc de profiter pour profiter, entre guillemets, sous prétexte qu'on est au bout du monde, il faut tout vivre à fond, vivre l'expérience, visiter plein de choses, etc. Il faut vraiment faire pleinement ce qu'on est en train de faire. En plus de ça, j'ai pu sentir aussi l'influence des réseaux sociaux sur moi, sur mes perceptions, dans le sens où je pense qu'on a tous déjà vu des photos, des vidéos de personnes qui sont en Australie, ça a l'air d'être le kiff, ça a l'air d'être top. Et donc quand tu vois que des contenus montrant que c'est trop bien, c'est trop beau, etc. Tu te persuades un petit peu que c'est bien et tu as envie d'aller vers ce truc. Sauf que ce qu'on voit déjà c'est la réalité d'une personne. Mais en plus généralement c'est embelli et c'est du contenu créé pour Instagram. Il ne faut pas s'attendre à vivre à 100% ce qu'on voit dans les vidéos. Donc tout ça, ça fait qu'on peut se retrouver dans des situations qui au fond de nous ne nous correspondent pas vraiment, ou du moins ne nous correspondent plus. Personnellement, en me recentrant sur moi, j'ai réalisé que ce n'était plus ce dont j'avais envie. Ce qui est logique en soi, parce que généralement pendant ce genre d'expérience à l'étranger, on évolue, donc nos envies évoluent aussi. Et mon objectif à la base, c'était découvrir une nouvelle manière de vivre et une nouvelle manière de travailler. Ce qui a été chose faite, mais une fois la chose faite, j'avais plus vraiment d'objectif. en lien avec l'Australie et j'ai commencé à tourner un petit peu en route. J'ai du coup réalisé qu'on a besoin d'un but dans la vie pour avancer et de projets qui nous drivent. Et ça m'a fait penser à la théorie des zones de kiff qui est expliquée dans le livre Les Topos. Je vous mettrai le lien dans la description. Et donc la théorie des zones de kiff, qu'est-ce que c'est ? L'écrivain du livre Maxime Froissant explique que la clé du bonheur long terme, ce sont les projets. Il va comparer deux personnes avec... la première qui gagne au loto et du coup s'achète une super baraque, va grave manger au resto, etc. Mais une fois rentré chez lui, tout seul dans sa villa, il réalise qu'il est riche, mais pas plus heureux. Parce que même s'il a kiffé être riche au début, ça n'a rien changé au fait que, pas plus qu'avant de remporter le gros lot, il n'a toujours pas de projet. Et du coup, sa courbe de satisfaction, elle va monter, monter, monter, monter et redescendre avant de redevenir plate. La deuxième personne, c'est un mec qui a une copine et ils vont décider de s'installer ensemble. Ensuite, ils vont décider de se marier. Ils vont se décider ensuite d'aller travailler dans un pays à l'étranger. Et c'est un couple qui aime bien se lancer des défis. Et eux, leur courbe de satisfaction, elle va monter, redescendre, puis remonter, redescendre et rebelote à chaque nouveau défi. Et toutes les phases où le niveau de bonheur de ce couple augmente, elles ont une caractéristique commune. c'est que ce sont des phases de projet. C'est-à-dire que c'est des phases pendant lesquelles le couple voyait plus loin que ce qui se passe dans le présent et pendant lesquelles il se fixait des objectifs. Et on peut aussi dire que c'est des phases pendant lesquelles ils sont entrés en zone de kiff. Et cette zone de kiff, ça correspond à tous les moments où ils sont dans une logique de gratification différée. C'est-à-dire qu'on kiffe faire des plans sur la comète pour un truc qui va se passer dans le futur. Il est aussi dit dans le livre que pour maintenir un même niveau de bonheur, on ne peut pas se contenter de rester au même endroit, il faut continuer à avancer. C'est un petit peu comme un tapis roulant, si on arrête de marcher, on tombe. Il est aussi dit que tous les couples ont un niveau de bonheur de base et que c'est en se créant des kiffs qu'on va s'élever au-dessus de cette ligne standard et que c'est du coup à ça que servent les projets. Et l'auteur explique que surtout, il ne faut pas avoir peur de l'échec parce que la satisfaction qu'on retire d'un projet se résume vraiment très rarement à son résultat et que c'est un petit peu comme construire une cabane, que c'est marrant à faire, mais finalement on ne va pas l'utiliser tant que ça. Donc pour en revenir à l'Australie, plus d'objectifs dans le pays égale plus de kiff en l'instant T égale je n'arrive pas à avancer. Et en prenant du recul, la conclusion a du coup été retour en France. J'ai donc atterri à Paris il y a un peu plus d'un mois et j'ai eu l'immense joie de retrouver... les plaintes françaises, les critiques, les agacements de chacun, etc. Mais aussi les petites interjections marrantes comme les petits hop hop hop, les petits tacs et les petits trucs comme ça que je n'entendais plus du tout en Australie. Bref, home sweet home comme on dit. Pour autant, il m'a bien fallu trois semaines avant d'atterrir totalement. Physiquement, j'étais en France, mais mentalement, j'étais entre l'Australie et la France. Et pour imager ça... dans l'épisode « Fille de diplomate » , Narmin dit qu'on laisse un petit peu, en quelque sorte, une partie de soi dans le pays où on vient de passer plusieurs mois ou plusieurs années. Et je trouve que cette phrase représente bien la situation. Et au-delà de ça, bien qu'on soit dans le pays où on a toujours vécu, on a besoin de réadaptation. Personnellement, j'avais besoin de me réadapter, surtout sur certains points. Déjà, revenir à une vie avec un niveau de stimulation. pas hyper élevés. En Australie, j'étais dans de l'ultra-stimulation, avec des changements constants, la découverte constante, du mouvement tout le temps autour de moi. Et là, en France, je suis dans un environnement familier où il ne se passe trop rien en ce moment. Donc, il faut le temps de redescendre en pression d'une certaine manière. Et je pense qu'à mon retour, j'ai voulu garder un peu de cette stimulation, de manière consciente ou pas, parce que pendant les deux semaines qu'on suivit mon atterrissage, Je n'ai pas arrêté de bouger, je suis allée à Lyon, à Clermont, je suis revenue à Lyon, je suis allée encore chez une copine, puis chez une autre. Et vraiment, j'ai enchaîné, enchaîné, enchaîné. C'était aussi pour revoir mes potes, pour leur faire la surprise du fait que j'étais rentrée. Mais j'aurais pu le faire de manière plus étalée dans le temps, et j'ai choisi de tout enchaîner. Et au bout de deux semaines, j'ai dû me forcer de me poser pour faire face à ma life et à mon retour. Le deuxième point sur lequel j'ai été un peu challengée, c'était... mon attitude face à la vie. Quand on part dans un pays étranger, on se met dans un état d'esprit ouvert, curieux, on est là pour découvrir. Il y a un côté aventure et on sait qu'on va devoir s'adapter. Donc, on adopte un certain mindset et une certaine posture. Ce qui fait que même quand on est dans les pires galères, c'est OK et on aborde les choses avec peut-être un peu plus de légèreté. A contrario, en France, on n'aura pas autant ce mindset. On est face à quelque chose qu'on connaît, donc on va du coup pas voir les choses de la même manière. Tout paraît un peu banal finalement. Donc là aussi, il a fallu me refamiliariser avec une vie plus banale, entre grosses guillemets. La dernière chose sur laquelle j'ai dû me réadapter, ça a été sur le fait de retrouver ma place dans le quotidien. Parce qu'on revient au milieu de personnes qui sont ancrées dans leur vie, ils ont leur life, etc. Ça, ça ne bouge pas. et nous, on revient. au milieu de tout ça. Et à côté, personnellement, j'ai pas de travail, j'ai pas de maison, j'ai pas de rentrée d'argent. Donc, je dois me recréer une petite vie en France. Au final, ce qu'il faut retenir du retour en France, je pense, c'est qu'il faut se laisser le temps, tout simplement. Tout comme quand on va dans un nouveau pays à l'étranger, là, de revenir, c'est la même chose. Un peu de patience, un peu de bienveillance envers soi-même et ensuite, ça roule. Autre chose je pense qui peut faciliter Merci. le retour, c'est le fait d'avoir des projets pour la suite. J'en reviens aux zones de kiff, mais personnellement, je suis aussi contente de rentrer parce que j'ai d'autres projets à venir, notamment dans la vie professionnelle, et je sais que je ne suis pas là à errer sans but. Et j'avais pu voir la différence sur ce podcast entre deux invités. Par exemple, Laurine, qui avait fait un Erasmus aux Pays-Bas, elle, elle avait mal vécu son retour. Elle ne savait pas trop quoi faire ensuite et elle s'est sentie perdue. A contrario, on avait Hilaria, qui est la la F1. Nérasmus en Turquie, elle a super bien vécu son retour parce qu'elle savait qu'elle rentrait pour revoir ses proches, pour passer son état en France et ensuite enchaîner sur un master. Donc morale de l'histoire, trouvez des projets et créez-vous des zones de kiff. Et là voilà, après du coup un peu plus d'un an à être rentrée en France, je peux enfin dire que j'ai retrouvé ma positivité et que je me sens à ma place. Et honnêtement, ça fait du bien de revoir ses proches et surtout aussi d'être de nouveau Merci. dans un environnement familier où on connaît les rues, on connaît les gens, on connaît la langue. Tout est connu et ça franchement c'est apaisant de ouf. Et la vie, du coup, peut continuer. Pour conclure, ce que je retire, et ce que je retiens, en tout cas, de cette expérience, c'est apprendre à s'écouter et surtout, agir en conséquence. Dans le tout premier épisode sur mon périple australien, donc l'épisode qui s'appelle « Décider de partir » , je vous parle de la petite voix dans ma tête qui me soufflait l'envie de partir et qui m'a fallu trois ans pour l'écouter vraiment. Là, on en revient à la même chose, mais dans l'autre sens. Et cette fois, il m'a fallu... quelques semaines pour aller vers ce qui me faisait envie, décider de rentrer en France en me détachant de tout le reste. Et ce n'est pas toujours facile, mais en principe, c'est pour vivre des choses cool. J'espère en tout cas que ces petits épisodes autour de l'Australie vous auront plu. Je clôt un chapitre pour en ouvrir un autre. Et il y aura bien sûr plein d'autres épisodes avec plein de destinations différentes et des thèmes différents. Donc je vous invite à vous abonner pour ne pas les louper. Et si le podcast vous plaît, je vous invite à prendre... 30 secondes pour mettre 5 étoiles. Ça m'aidera beaucoup à développer le podcast et toucher encore plus de personnes pour leur donner envie, elles aussi, d'aller découvrir un nouveau pays et avoir les informations dont elles pourraient avoir besoin. Merci et à bientôt !

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