undefined cover
undefined cover
PVT en Australie : bilan de 9 mois au bout du monde cover
PVT en Australie : bilan de 9 mois au bout du monde cover
Partir, le podcast voyage et expatriation

PVT en Australie : bilan de 9 mois au bout du monde

PVT en Australie : bilan de 9 mois au bout du monde

20min |21/04/2025
Play
undefined cover
undefined cover
PVT en Australie : bilan de 9 mois au bout du monde cover
PVT en Australie : bilan de 9 mois au bout du monde cover
Partir, le podcast voyage et expatriation

PVT en Australie : bilan de 9 mois au bout du monde

PVT en Australie : bilan de 9 mois au bout du monde

20min |21/04/2025
Play

Description

On connait tous au moins une personne qui est déjà partie en Australie.

Mais que se cache derrière les belles vidéos qu’on voit sur les réseaux sociaux ? 


Le soleil, la plage, les kangourous ça fait rêver !

Mais partir vivre à l’étranger c’est pas que des beaux paysages.

C’est du challenge, de la remise en question, des défis, mais aussi beaucoup de joies et de belles surprises quand même :) 

Dans cet épisode je vous partage le bilan de mes 9 mois de PVT en Australie. 

Je reviens sur mon voyage au bout du monde, mon roadtrip, mon travail dans le bush australien et tout ce qui gravite autour de ces expériences. 


On parle notamment de : 

- Les différences avec la France

- Bilan financier

- Bilan sac à dos

- Bilan physique

- Bilan mental

- Les + du PVT 


Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, met une petite note et abonnes toi :)


Infos utiles :

Episodes cités : "se préparer au grand saut"

et "Erasmus en Finlande : du froid, du dark et des amis pour la vie"


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger. Ça fait déjà un mois que je suis rentrée de 9 mois de PVT en Australie. Le fameux PVT et la fameuse Australie. Je pense qu'on connaît tous au moins une personne qui est déjà partie là-bas. Mais qu'en est-il réellement de faire un PVT en Australie ? Dans cet épisode, je vous partage mon bilan, aussi bien sac à dos, moral, physique, etc. Et on parlera aussi des plus et des moins dans cette aventure. L'idée que j'avais de l'Australie avant de partir, c'était c'est un pays où il fait chaud, où il fait beau, où il y a des grandes plages, où on peut bosser et faire des road trips. Vraiment, je n'en savais pas bien plus, si ce n'est aussi qu'il y avait des kangourous et des surfers. Je pense que ces idées-là résument finalement bien l'Australie. Je dirais que le mood global là-bas, c'est assez léger en fait. No worries mate, comme ils disent. En gros, t'inquiète pas mon pote. Ils représentent pas mal le mood et l'état d'esprit des Australiens. Je trouve qu'ils se prennent pas la tête. Ils abordent les choses vraiment avec légèreté, de manière générale. Genre, il s'est passé ça, ok, c'est pas grave. Demain, ça ira, c'est ok. Et ils s'attardent pas à des petits détails ou des événements. Ils passent assez vite à autre chose. Et j'ai l'impression que c'est un petit peu l'état d'esprit surfeur à l'océan. Je sais pas si vous voyez un petit peu l'idée. C'est difficile à décrire précisément, mais c'est ce que j'ai ressenti. En tout cas, c'est vraiment un état d'esprit relax, qui ne se fait pas de soucis, qui ne s'inquiète pas et demain est un autre jour. Aussi bien dans le perso que dans le pro. Genre tu bosses, ça le fait, go, ça ne le fait pas, tant pis, next. Et puis voilà, la vie continue. En fait, on ne s'attarde pas trop sur des choses qui ne fonctionnent pas. Donc ça, c'est vraiment un point positif sur l'Australie. l'ambiance générale, le cadre de vie aussi, avec la météo, les plages, etc. On se sent plutôt bien partout où on va. Pendant mes 9 mois, j'ai eu 3 rythmes de vie différents dans plusieurs zones du pays. J'ai eu un travail pendant 3 mois dans l'outback australien dans le nord du pays. Après, j'avais fait un road trip pendant environ 2 mois sur la côte est du pays. Et ensuite, je me suis posée à Sydney pour 2-3 mois sans travailler. Et franchement, je pense que... 90% des lieux où je suis allée, c'était cool, on s'y sentait bien. A contrario, ce qui peut faire un peu bizarre en Australie, surtout en tant que Français, c'est le côté « people pleasing » comme diraient les Américains, et que nous, on appellerait plutôt l'hypocrisie. Genre au travail, on va te dire « Ah, bien, tu fais du great job, very good, bravo, c'est très bien ce que tu fais. » Et en fait, trois jours plus tard, tu vas être viré, on t'apprend qu'on ne te garde pas. Parce que ce que tu faisais, c'était pas bien. Et en fait, on va pas te dire ce qui va pas. On va pas te dire le négatif ni quoi que ce soit. Et nous, les Français, on fonctionne pas du tout comme ça. On a tendance à vouloir dire les choses. Et dire quand ça va pas, c'est un petit peu notre spécialité, quoi. Donc, petit choc culturel là-dessus. Mais à part ça, on reste dans un pays qui est développé, qui est occidental. Enfin, on sent l'influence anglo-saxonne. Donc, on n'est pas 100% dépaysé. Donc voilà, je pense la légèreté et le people pleasing, c'est je pense les deux plus grosses différences que j'ai pu noter avec la France. Dans l'état d'esprit bien sûr, pour ce qui est paysage etc, il y a énormément de différences. Et bien sûr je parle en tant que personne passagère qui a fait un PVT là-bas. Et donc pour faire un bilan plus détaillé de cette aventure, commençons par le bilan financier. Donc je suis partie en Australie avec environ 20 000 euros on va dire. Quand j'étais là-bas... j'ai gagné en travaillant 3 mois dans l'outback à peu près 14 000 dollars australiens ce qui équivaut environ à 8 000 euros. Après avoir travaillé du coup je suis partie voyager j'ai dépensé je pense 8-9 000 dollars australiens parce que là-bas en fait quand on voyage on dépense, j'ai pu noter à peu près 1 000 dollars par semaine donc à peu près 600 euros par semaine et je ne me suis pas privée j'ai fait plein d'activités voiture, pris le bus, pris l'avion, j'ai bu et rebu des cafés, j'ai été au resto. Mais à contrario, j'avais un petit budget sur le côté, parce que je dormais en tente, dans des campings, etc. Donc, voilà. 1000 dollars par semaine quand on regarde la comptabilité, mais un petit budget logement. Et donc, après voyager, je me suis posée à Sydney. J'ai continué à vivre sur les dollars australiens que j'avais gagnés. J'ai dépensé la totalité de ce que j'avais gagné en étant là-bas. Et j'ai également dépensé des euros que j'avais apporté, ma somme initiale en gros pour aller voyager. Au total, j'étais partie avec 20 000 euros. Je suis revenue avec 15 000 euros. Donc j'ai dépensé environ 5 000 euros. en plus de mes 8 000 euros que j'avais gagnés en Australie. Ce qui fait un total de 13 000 euros, donc à peu près 1 400 euros par mois. Bon, j'espère que c'est assez clair. L'info en tout cas qu'il faut retenir, c'est que la moyenne, ça a été une dépense de 1 400 euros par mois. Pour faire un bilan, valise, sac à dos. Je vous avais raconté dans l'épisode de se préparer au grand saut, mes difficultés à faire le sac à dos, ça vraiment, ça m'avait cassé la tête. Alors si je devais tirer une conclusion de ça, c'est partez avec un short, un t-shirt, basta, et achetez tout sur place. Perso, j'ai remplacé la quasi-totalité de mes habits français avec des habits achetés en Australie, qui étaient plus pratiques et plus adaptés, parce que par exemple, j'avais emmené une jupe en jean, deux pantalons, j'en avais un un peu style ville et un qui était assez épais, mais fluide, et déjà la jupe en jean, pas pratique. quand on vagabonde, etc. Le pantalon épais, sous 30 degrés, pas très adapté non plus. Et le pantalon ville, j'étais quasiment jamais en ville. Donc, pas le plus adapté non plus. J'allais beaucoup à la plage. Ensuite, quand je travaillais dans le bush, j'avais une tenue qui était fournie par l'entreprise pour bosser dans le restaurant. Et quand je ne travaillais pas au restaurant, je faisais le ménage, donc j'avais besoin d'habits qui étaient confortables, fluides. idem pour ce qui était road trip, voyage etc j'avais besoin d'habits confortables et un peu passe partout on va dire donc mes habits de vie quotidienne que j'avais en France allaient pas forcément pour la vie que j'avais là bas donc j'ai opté pour des shorts fluides avec des couleurs et des motifs différents et que des débardeurs noirs vu qu'il faisait chaud ça me permettait de changer de haut tous les jours pas forcément de bas à chaque fois et du coup d'avoir des tenues différentes pour varier un petit peu au moins tous mes hauts allaient avec tous mes bas Et j'avais des habits confortables qui allaient aussi bien pour la ville que pour aller à la plage, être en road trip, etc. Et comme j'avais qu'un sac à dos de 50 litres, il faut savoir être stratégique, faire des choix, se limiter et bien réfléchir à ce qu'on emmène. Donc j'avais un style assez banal mais qui passait partout. Et la deuxième raison à mes changements d'habits, c'est parce que je ne rentre plus dans mes habits français. Vraiment, mes pantalons, mes jupes, c'est fini, vraiment, niette, je ne rentre plus dedans et ne ferme plus. Ce qui m'amène à parler du bilan physique, et bien voilà, plus 6 kilos. J'avais entendu pas mal de meufs dire, ouais, les filles grossissent en Australie, etc. Bon, je valide, mais pour ma part, je pense que c'est dû à l'alimentation que j'avais quand j'étais dans l'outback, parce que j'étais nourrie, donc c'était le chef cuistot qui nous fournissait les plats à chaque fois. Et c'était une alimentation qui était vraiment... très riche, déjà on avait de la viande deux fois par jour, les légumes, le poisson, etc. En fait, c'était tout frit et je n'avais pas énormément de dépenses physiques, ce qui fait que, voilà, tout s'accumulait, j'ai pris du poids. Et ça m'a fait un peu bizarre quand j'ai quitté la Ausha justement et que je me voyais sur des photos prises pendant le road trip, etc. parce que je ne reconnaissais pas trop mon corps vu qu'il avait un petit peu changé, pas énormément parce que j'ai pris qu'une taille, on va dire, mais ça fait quand même une petite différence. Et pareil au niveau de la peau du visage, de base j'ai des boutons, j'ai des rougeurs, mais en étant en Australie ça s'est accentué, déjà parce que le soleil n'est pas le même, le climat n'est pas le même, il y a plein de choses qui jouent, donc voilà, on va dire peau pas ouf et prise de poids, la confiance en soi et le rapport au corps sont un petit peu challengés pendant le voyage. Notre physique varie, mais c'est normal parce qu'on est dans des environnements et des situations changeantes, et au sein du même pays, tu as des climats différents. Donc, bon, on va dire, bifluctuante égale corps fluctuant. Derrière ça, du coup, il y a un petit travail de confiance en soi que j'ai pu faire à ce moment-là. Plus précisément, un petit travail, on va dire, d'acceptation de soi, de se dire, c'est ok, voilà, ton corps change, il est ce qu'il est, et c'est normal, c'est très bien comme ça. Et surtout en tant que femme, je pense qu'on est un petit peu challengé là-dessus, parce que, inconsciemment ou pas, Il y a ce truc de « Ah, si on grossit, c'est pas bien, si on grossit, on est moins belle, etc. » Donc ça peut être compliqué de voir un peu son corps changer, mais personnellement, ça m'a permis de gagner en acceptation et augmenter aussi la bienveillance envers moi-même de me dire « Meuf, c'est ok, ton corps, il change, c'est normal, tranquille, c'est la vie. » Il n'empêche qu'avec ces situations fluctuantes, j'ai aussi eu le moral fluctuant. Donc pour faire un petit bilan mental, Pendant ces 9 mois, j'ai été pas mal en up and down, mais surtout je pense en mood décroissant au fur et à mesure que le PVT avançait. Je me suis vraiment vue changer d'énergie, changer de vibe au fil des semaines, surtout après mes road trips. Le début de mon PVT, c'est le début, on arrive, on est plein d'énergie, on est boosté au max. Et perso, j'ai rapidement bossé, donc j'avais ma routine, j'avais des repères, j'avais des moments toute seule. Franchement, c'était assez kiffant d'être au travail là-bas, parce que le cadre aussi était super apaisant. Mais suite à ça, du coup, j'ai fait deux mois de road trip qui m'ont exténué, mentalement parlant. Et avec le recul, je peux dire que ce n'est pas adapté à moi de faire ça. En fait, pendant deux mois, j'ai été... constamment dans la nouveauté, l'adaptation, l'inconnu, constamment entouré de personnes, zéro moment solo. Et tout ça cumulé, je pense que mon cerveau a saturé. Ce qui fait qu'après mes road trips, je me suis posée une semaine toute seule à Sydney. J'avais pris un Airbnb pour voir personne. Et je pense que j'ai eu une petite phase d'état dépressif. Je ne vais pas parler de dépression parce que c'est une vraie maladie et je n'étais pas là-dedans. Mais je suis... pas sorti du Airbnb de la semaine et j'avais la force de rien, l'envie de rien, j'arrivais pas à me mettre en marche et avoir l'énergie nécessaire en fait pour faire des trucs, bouger, ne serait-ce que chercher un travail ou on sait rien. Et ce qui m'a donné l'impulsion de continuer d'avancer, c'est le fait de retourner en auberge parce que les Airbnb ça coûte une blinde à Sydney. Et là du coup, j'ai recommencé à sortir un petit peu, mais c'était juste pour... aller à la librairie pour bosser mon podcast. Je n'avais pas la force de me remettre sur les rails, ne serait-ce que pour sociabiliser, me refaire des potes. Vraiment, dans l'auberge, je n'ai parlé à personne. Je n'arrivais pas à aller vers les gens, ça me demandait trop d'énergie. Je ne pourrais pas expliquer précisément, mais clairement, je ne pouvais pas en fait. Donc de là, j'ai commencé à être un peu seule. Et pour la première fois de ma vie, j'ai expérimenté la solitude, chose qui ne m'était jamais arrivée. Et pareil, je tombais dans un état d'esprit... un peu négatif. De base, je suis ultra optimiste. Vraiment, je vois le verre à moitié plein partout. Et là, j'en venais à voir le verre à moitié vide. En fait, tout ce que je faisais, tout ce que je pensais, c'était pas assez bien, pas assez motivant, pas assez, enfin juste pas assez quoi. Et même physiquement parlant, je pense que ça se reflétait sur mon visage. Je me trouvais fatiguée quand je me regardais dans le miroir quoi. Donc bref, j'étais bien loin de la vibe de début de PVT. Donc, Mes deux derniers mois en Australie ont été un peu étranges. Et j'en parle ici parce que, encore une fois, sur les réseaux, ça a l'air facile. Tout le monde kiffe la life, tout le monde passe un super moment, on dirait, mais c'est pas ça la réalité. On est des humains, on est à l'autre bout de la Terre. Il se peut que ce soit pas toujours facile et agréable. Et je pense que ça m'a un petit peu impacté, je pense, les réseaux sociaux, de se dire, ah bah voilà, faire ça, ça a l'air bien, faire ça, ça a l'air bien, mais en fait, c'est juste... pas forcément adapté à soi. Donc voilà, c'est ok d'avoir des moments de down, et je pense que tout ça, c'était simplement le résultat de petites erreurs de PVT, si je peux dire. La première erreur, ça a été de rester en auberge plutôt que de prendre une colocation dans une maison, par exemple. Ne serait-ce qu'avoir ma chambre et mon espace personnel pour recharger les batteries, ça m'aurait, je pense, permis d'avoir plus d'énergie et de tenir un peu plus sur la durée. Et en vrai, je ne qualifierais pas mes autres décisions d'erreur parce que mon PVT, il est tel qu'il est et c'est ce qui m'a appris des choses. Je sais aujourd'hui par exemple que les road trips de longue durée, ce n'est pas fait pour moi. Deux semaines, ça peut suffire. Et je sais aussi maintenant qu'avoir mon appart, avoir mon confort et avoir des temps seul, c'est vraiment nécessaire pour mon bien-être. Donc au final, on retire toujours quelque chose de ce qu'on vit, que ce soit des moments cools, des moments moins cools, peu importe, il y a toujours quelque chose à en retenir. Et il n'empêche que malgré ces phases de fatigue, malgré mon usure à la fin du PVT, j'étais contente d'être à Sydney, j'étais contente d'être en Australie et de vivre tout ce que je vivais. J'en garde vraiment un bon souvenir. Donc j'ai parlé de ce qui allait moins bien, mais finissons quand même avec une touche positive et les gros plus de mon PVT. Déjà pour commencer, la météo. Vraiment la météo pépite. Donc le sud de l'Australie en hiver. il fait froid, mais si tu bouges un petit peu au fil des saisons, tu peux te débrouiller pour avoir du soleil et de la chaleur toute l'année. C'est ce que j'ai fait et vraiment quel plaisir d'être au soleil, d'être dans la chaleur, d'aller à la plage alors que tu te dis « Ah, on est en hiver quoi ! » Donc là, en 9 mois, j'ai fait le plein de vitamine D, tout le contraire de mon Erasmus en Finlande il y a quelques années, dont je vous parle dans un des épisodes. Là, c'était vraiment l'opposé. Deuxième kiff, ça a été les paysages. C'était tellement bien d'être dans des environnements que je ne connaissais pas. J'ai découvert des paysages que je n'avais jamais vus de ma vie. Juste à Sydney, en fait, tu as des grands buildings, la nuit c'est tout illuminé, c'est super beau. Tu as des palmiers au milieu de la ville, l'océan avec des plages super belles. Par exemple, Bondi Beach, l'eau elle est bleu turquoise, le sable il est blanc comme je ne sais pas quoi. C'est juste magnifique quoi. Et depuis mon arrivée, j'en ai pris plein les yeux partout où j'allais. Et ce qui m'a le plus émerveillée, je pense, c'est... la grande barrière de corail et la mini croisière que j'avais fait dans les Whitsundays donc c'est des îles un peu à côté de la grande barrière de corail et c'est avec du sable blanc mais blanc comme la neige j'ai jamais vu de sable aussi blanc de ma vie et les coraux alors là beauté indescriptible quoi des formes et des couleurs qu'on n'a pas l'habitude de voir et qui sont vraiment atypiques et c'est des paysages comme ça qui te marque et Face à ces paysages, en fait, tu te sens tellement reconnaissant de voir ça, d'être là, de vivre ça. Et ça va faire un petit peu bateau ce que je dis, mais en fait, tu te rends compte à quel point la Terre est grande et à quel point toi, tu es petit. Et tout ce qu'il y a à voir, en fait, sur la Terre, c'est juste fou. Tu te rends compte qu'il y a plein de choses à découvrir et que toi, tu ne connais pas grand-chose finalement. Et juste le fait de vivre ça, vraiment le PVT, ça vaut le coup. Le troisième kiff, ça aurait été d'avoir eu le temps de faire les choses. Je le dis et je le redis, mais le PVT, c'est vraiment un bon moyen de vivre quelque temps dans un pays. Tu as le temps de te rendre compte de ce que c'est vraiment la vie dans le pays où tu vas, parce que tu as le temps de t'immerger dans la culture locale, tu peux travailler dans le pays, tu peux joindre un club de sport, tu peux aller dans une association, peu importe. Et personnellement, mes trois mois dans l'outback, je pense que c'est mon meilleur souvenir du PVT, parce que c'était tellement atypique. Vraiment, je bossais au milieu d'une... forêt, dans une faune et une flore que je ne connaissais pas. J'étais quasiment qu'avec des Australiens, donc c'était aussi une autre mentalité. Et vraiment, tous les soirs, je m'émerveillais devant les couchers de soleil, de foudre, la forêt, il y avait les cacatoès qui passaient, etc. Tous les matins, je traversais la forêt, j'avais l'impression d'être dans la jungle, quoi. Il y avait le lever de soleil, et il y avait les oiseaux qui font des bruits qu'on ne connaît pas en France. Donc, pareil, juste ça, je suis hyper reconnaissante et contente de l'avoir vécu. Et le dernier gros kiff, je pense que c'est tous les moments partagés avec les gens. Déjà les potes que je me suis fait là-bas, et les petites virées ou gros road trips que j'ai fait avec eux. Je pense notamment et petite dédicace à Laurie, Thomas, Axel, Marie, Bettina, Gabi. Et vraiment ces personnes-là, c'est des personnes qui resteront dans mon cœur, dans ma tête, parce que j'ai partagé des moments de fou avec eux, et j'en garde un très bon souvenir. Idem quand mon frère et sa copine sont venus pour me rendre visite. Le fait qu'on ait fait un road trip, qu'on ait vu le fameux feu d'artifice du jour de l'an de Sydney. J'étais trop contente de leur montrer aussi l'Australie, là où je vivais. Vraiment, c'est des souvenirs qui restent dans ta mémoire à jamais. Donc voilà, au global, j'en retire beaucoup de positifs, vraiment, même d'un point de vue apport personnel. Ça m'a surtout aidé, je pense, à faire le point sur ma vie et structurer mes idées pour la suite. Par exemple, avant de partir, je savais que je voulais changer de voie professionnelle sans trop savoir quoi, où, quand, comment. Pendant mon PVT, j'en ai profité pour faire un bilan de compétences et là, du coup, j'ai quelque chose de concret pour avancer ensuite. J'ai aussi pris le temps de bosser sur ce podcast et même s'il n'est pas parfait, qui a encore beaucoup à faire, j'ai appris énormément et je continue d'apprendre aujourd'hui. Donc, ça permet vraiment d'avoir un temps pour faire le point sur ta life, faire le point sur tes idées. Oser aussi faire des trucs que tu n'aurais jamais fait ou pas pris le temps de faire en étant dans ton environnement de base ou en étant en France par exemple. Donc voilà, en bref, c'est satisfaisant de se voir avancer. Et même s'il y a des moments où ça va moins bien, on ne se sent pas à sa place, on a l'impression de stagner, on ne sait plus vraiment ce qu'on veut, c'est ok. Au contraire, ces moments de remise en question, c'est ce qui nous fait avancer finalement et on se rend compte qu'on n'est peut-être plus en train de faire ce qui est aligné avec nous. Et on avance du coup dans une autre direction. Et c'est ce que j'ai fait en fin de PVT. J'avais l'impression de tourner en rond. Je ne trouvais plus trop de sens dans ce que je faisais en Australie, etc. Donc j'ai pris la décision de rentrer. Ce que je vous raconterai dans le prochain épisode. Et donc on se retrouvera pour parler de déjà la prise de décision de rentrée. Qui pour moi a été compliquée. Et on parlera aussi du retour en lui-même. Donc le fait de se sentir en décalage. De devoir se réadapter. mais aussi d'autres sujets sur cette thématique. Donc je vous invite à vous abonner pour ne pas manquer ce nouvel épisode. Et si ça vous a plu et si le podcast vous plaît, je vous invite à prendre 30 petites secondes pour mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. C'est ce qui permet de soutenir ce podcast et moi ça m'aide beaucoup à le développer et notamment le faire connaître auprès de celles et ceux qui ont envie de partir mais qui n'osent pas trop et pour qui avoir des témoignages, ça peut leur apporter beaucoup d'informations. et les aider à sauter le pas et aussi tenter et faire leur propre expérience. Merci et à bientôt !

Description

On connait tous au moins une personne qui est déjà partie en Australie.

Mais que se cache derrière les belles vidéos qu’on voit sur les réseaux sociaux ? 


Le soleil, la plage, les kangourous ça fait rêver !

Mais partir vivre à l’étranger c’est pas que des beaux paysages.

C’est du challenge, de la remise en question, des défis, mais aussi beaucoup de joies et de belles surprises quand même :) 

Dans cet épisode je vous partage le bilan de mes 9 mois de PVT en Australie. 

Je reviens sur mon voyage au bout du monde, mon roadtrip, mon travail dans le bush australien et tout ce qui gravite autour de ces expériences. 


On parle notamment de : 

- Les différences avec la France

- Bilan financier

- Bilan sac à dos

- Bilan physique

- Bilan mental

- Les + du PVT 


Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, met une petite note et abonnes toi :)


Infos utiles :

Episodes cités : "se préparer au grand saut"

et "Erasmus en Finlande : du froid, du dark et des amis pour la vie"


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger. Ça fait déjà un mois que je suis rentrée de 9 mois de PVT en Australie. Le fameux PVT et la fameuse Australie. Je pense qu'on connaît tous au moins une personne qui est déjà partie là-bas. Mais qu'en est-il réellement de faire un PVT en Australie ? Dans cet épisode, je vous partage mon bilan, aussi bien sac à dos, moral, physique, etc. Et on parlera aussi des plus et des moins dans cette aventure. L'idée que j'avais de l'Australie avant de partir, c'était c'est un pays où il fait chaud, où il fait beau, où il y a des grandes plages, où on peut bosser et faire des road trips. Vraiment, je n'en savais pas bien plus, si ce n'est aussi qu'il y avait des kangourous et des surfers. Je pense que ces idées-là résument finalement bien l'Australie. Je dirais que le mood global là-bas, c'est assez léger en fait. No worries mate, comme ils disent. En gros, t'inquiète pas mon pote. Ils représentent pas mal le mood et l'état d'esprit des Australiens. Je trouve qu'ils se prennent pas la tête. Ils abordent les choses vraiment avec légèreté, de manière générale. Genre, il s'est passé ça, ok, c'est pas grave. Demain, ça ira, c'est ok. Et ils s'attardent pas à des petits détails ou des événements. Ils passent assez vite à autre chose. Et j'ai l'impression que c'est un petit peu l'état d'esprit surfeur à l'océan. Je sais pas si vous voyez un petit peu l'idée. C'est difficile à décrire précisément, mais c'est ce que j'ai ressenti. En tout cas, c'est vraiment un état d'esprit relax, qui ne se fait pas de soucis, qui ne s'inquiète pas et demain est un autre jour. Aussi bien dans le perso que dans le pro. Genre tu bosses, ça le fait, go, ça ne le fait pas, tant pis, next. Et puis voilà, la vie continue. En fait, on ne s'attarde pas trop sur des choses qui ne fonctionnent pas. Donc ça, c'est vraiment un point positif sur l'Australie. l'ambiance générale, le cadre de vie aussi, avec la météo, les plages, etc. On se sent plutôt bien partout où on va. Pendant mes 9 mois, j'ai eu 3 rythmes de vie différents dans plusieurs zones du pays. J'ai eu un travail pendant 3 mois dans l'outback australien dans le nord du pays. Après, j'avais fait un road trip pendant environ 2 mois sur la côte est du pays. Et ensuite, je me suis posée à Sydney pour 2-3 mois sans travailler. Et franchement, je pense que... 90% des lieux où je suis allée, c'était cool, on s'y sentait bien. A contrario, ce qui peut faire un peu bizarre en Australie, surtout en tant que Français, c'est le côté « people pleasing » comme diraient les Américains, et que nous, on appellerait plutôt l'hypocrisie. Genre au travail, on va te dire « Ah, bien, tu fais du great job, very good, bravo, c'est très bien ce que tu fais. » Et en fait, trois jours plus tard, tu vas être viré, on t'apprend qu'on ne te garde pas. Parce que ce que tu faisais, c'était pas bien. Et en fait, on va pas te dire ce qui va pas. On va pas te dire le négatif ni quoi que ce soit. Et nous, les Français, on fonctionne pas du tout comme ça. On a tendance à vouloir dire les choses. Et dire quand ça va pas, c'est un petit peu notre spécialité, quoi. Donc, petit choc culturel là-dessus. Mais à part ça, on reste dans un pays qui est développé, qui est occidental. Enfin, on sent l'influence anglo-saxonne. Donc, on n'est pas 100% dépaysé. Donc voilà, je pense la légèreté et le people pleasing, c'est je pense les deux plus grosses différences que j'ai pu noter avec la France. Dans l'état d'esprit bien sûr, pour ce qui est paysage etc, il y a énormément de différences. Et bien sûr je parle en tant que personne passagère qui a fait un PVT là-bas. Et donc pour faire un bilan plus détaillé de cette aventure, commençons par le bilan financier. Donc je suis partie en Australie avec environ 20 000 euros on va dire. Quand j'étais là-bas... j'ai gagné en travaillant 3 mois dans l'outback à peu près 14 000 dollars australiens ce qui équivaut environ à 8 000 euros. Après avoir travaillé du coup je suis partie voyager j'ai dépensé je pense 8-9 000 dollars australiens parce que là-bas en fait quand on voyage on dépense, j'ai pu noter à peu près 1 000 dollars par semaine donc à peu près 600 euros par semaine et je ne me suis pas privée j'ai fait plein d'activités voiture, pris le bus, pris l'avion, j'ai bu et rebu des cafés, j'ai été au resto. Mais à contrario, j'avais un petit budget sur le côté, parce que je dormais en tente, dans des campings, etc. Donc, voilà. 1000 dollars par semaine quand on regarde la comptabilité, mais un petit budget logement. Et donc, après voyager, je me suis posée à Sydney. J'ai continué à vivre sur les dollars australiens que j'avais gagnés. J'ai dépensé la totalité de ce que j'avais gagné en étant là-bas. Et j'ai également dépensé des euros que j'avais apporté, ma somme initiale en gros pour aller voyager. Au total, j'étais partie avec 20 000 euros. Je suis revenue avec 15 000 euros. Donc j'ai dépensé environ 5 000 euros. en plus de mes 8 000 euros que j'avais gagnés en Australie. Ce qui fait un total de 13 000 euros, donc à peu près 1 400 euros par mois. Bon, j'espère que c'est assez clair. L'info en tout cas qu'il faut retenir, c'est que la moyenne, ça a été une dépense de 1 400 euros par mois. Pour faire un bilan, valise, sac à dos. Je vous avais raconté dans l'épisode de se préparer au grand saut, mes difficultés à faire le sac à dos, ça vraiment, ça m'avait cassé la tête. Alors si je devais tirer une conclusion de ça, c'est partez avec un short, un t-shirt, basta, et achetez tout sur place. Perso, j'ai remplacé la quasi-totalité de mes habits français avec des habits achetés en Australie, qui étaient plus pratiques et plus adaptés, parce que par exemple, j'avais emmené une jupe en jean, deux pantalons, j'en avais un un peu style ville et un qui était assez épais, mais fluide, et déjà la jupe en jean, pas pratique. quand on vagabonde, etc. Le pantalon épais, sous 30 degrés, pas très adapté non plus. Et le pantalon ville, j'étais quasiment jamais en ville. Donc, pas le plus adapté non plus. J'allais beaucoup à la plage. Ensuite, quand je travaillais dans le bush, j'avais une tenue qui était fournie par l'entreprise pour bosser dans le restaurant. Et quand je ne travaillais pas au restaurant, je faisais le ménage, donc j'avais besoin d'habits qui étaient confortables, fluides. idem pour ce qui était road trip, voyage etc j'avais besoin d'habits confortables et un peu passe partout on va dire donc mes habits de vie quotidienne que j'avais en France allaient pas forcément pour la vie que j'avais là bas donc j'ai opté pour des shorts fluides avec des couleurs et des motifs différents et que des débardeurs noirs vu qu'il faisait chaud ça me permettait de changer de haut tous les jours pas forcément de bas à chaque fois et du coup d'avoir des tenues différentes pour varier un petit peu au moins tous mes hauts allaient avec tous mes bas Et j'avais des habits confortables qui allaient aussi bien pour la ville que pour aller à la plage, être en road trip, etc. Et comme j'avais qu'un sac à dos de 50 litres, il faut savoir être stratégique, faire des choix, se limiter et bien réfléchir à ce qu'on emmène. Donc j'avais un style assez banal mais qui passait partout. Et la deuxième raison à mes changements d'habits, c'est parce que je ne rentre plus dans mes habits français. Vraiment, mes pantalons, mes jupes, c'est fini, vraiment, niette, je ne rentre plus dedans et ne ferme plus. Ce qui m'amène à parler du bilan physique, et bien voilà, plus 6 kilos. J'avais entendu pas mal de meufs dire, ouais, les filles grossissent en Australie, etc. Bon, je valide, mais pour ma part, je pense que c'est dû à l'alimentation que j'avais quand j'étais dans l'outback, parce que j'étais nourrie, donc c'était le chef cuistot qui nous fournissait les plats à chaque fois. Et c'était une alimentation qui était vraiment... très riche, déjà on avait de la viande deux fois par jour, les légumes, le poisson, etc. En fait, c'était tout frit et je n'avais pas énormément de dépenses physiques, ce qui fait que, voilà, tout s'accumulait, j'ai pris du poids. Et ça m'a fait un peu bizarre quand j'ai quitté la Ausha justement et que je me voyais sur des photos prises pendant le road trip, etc. parce que je ne reconnaissais pas trop mon corps vu qu'il avait un petit peu changé, pas énormément parce que j'ai pris qu'une taille, on va dire, mais ça fait quand même une petite différence. Et pareil au niveau de la peau du visage, de base j'ai des boutons, j'ai des rougeurs, mais en étant en Australie ça s'est accentué, déjà parce que le soleil n'est pas le même, le climat n'est pas le même, il y a plein de choses qui jouent, donc voilà, on va dire peau pas ouf et prise de poids, la confiance en soi et le rapport au corps sont un petit peu challengés pendant le voyage. Notre physique varie, mais c'est normal parce qu'on est dans des environnements et des situations changeantes, et au sein du même pays, tu as des climats différents. Donc, bon, on va dire, bifluctuante égale corps fluctuant. Derrière ça, du coup, il y a un petit travail de confiance en soi que j'ai pu faire à ce moment-là. Plus précisément, un petit travail, on va dire, d'acceptation de soi, de se dire, c'est ok, voilà, ton corps change, il est ce qu'il est, et c'est normal, c'est très bien comme ça. Et surtout en tant que femme, je pense qu'on est un petit peu challengé là-dessus, parce que, inconsciemment ou pas, Il y a ce truc de « Ah, si on grossit, c'est pas bien, si on grossit, on est moins belle, etc. » Donc ça peut être compliqué de voir un peu son corps changer, mais personnellement, ça m'a permis de gagner en acceptation et augmenter aussi la bienveillance envers moi-même de me dire « Meuf, c'est ok, ton corps, il change, c'est normal, tranquille, c'est la vie. » Il n'empêche qu'avec ces situations fluctuantes, j'ai aussi eu le moral fluctuant. Donc pour faire un petit bilan mental, Pendant ces 9 mois, j'ai été pas mal en up and down, mais surtout je pense en mood décroissant au fur et à mesure que le PVT avançait. Je me suis vraiment vue changer d'énergie, changer de vibe au fil des semaines, surtout après mes road trips. Le début de mon PVT, c'est le début, on arrive, on est plein d'énergie, on est boosté au max. Et perso, j'ai rapidement bossé, donc j'avais ma routine, j'avais des repères, j'avais des moments toute seule. Franchement, c'était assez kiffant d'être au travail là-bas, parce que le cadre aussi était super apaisant. Mais suite à ça, du coup, j'ai fait deux mois de road trip qui m'ont exténué, mentalement parlant. Et avec le recul, je peux dire que ce n'est pas adapté à moi de faire ça. En fait, pendant deux mois, j'ai été... constamment dans la nouveauté, l'adaptation, l'inconnu, constamment entouré de personnes, zéro moment solo. Et tout ça cumulé, je pense que mon cerveau a saturé. Ce qui fait qu'après mes road trips, je me suis posée une semaine toute seule à Sydney. J'avais pris un Airbnb pour voir personne. Et je pense que j'ai eu une petite phase d'état dépressif. Je ne vais pas parler de dépression parce que c'est une vraie maladie et je n'étais pas là-dedans. Mais je suis... pas sorti du Airbnb de la semaine et j'avais la force de rien, l'envie de rien, j'arrivais pas à me mettre en marche et avoir l'énergie nécessaire en fait pour faire des trucs, bouger, ne serait-ce que chercher un travail ou on sait rien. Et ce qui m'a donné l'impulsion de continuer d'avancer, c'est le fait de retourner en auberge parce que les Airbnb ça coûte une blinde à Sydney. Et là du coup, j'ai recommencé à sortir un petit peu, mais c'était juste pour... aller à la librairie pour bosser mon podcast. Je n'avais pas la force de me remettre sur les rails, ne serait-ce que pour sociabiliser, me refaire des potes. Vraiment, dans l'auberge, je n'ai parlé à personne. Je n'arrivais pas à aller vers les gens, ça me demandait trop d'énergie. Je ne pourrais pas expliquer précisément, mais clairement, je ne pouvais pas en fait. Donc de là, j'ai commencé à être un peu seule. Et pour la première fois de ma vie, j'ai expérimenté la solitude, chose qui ne m'était jamais arrivée. Et pareil, je tombais dans un état d'esprit... un peu négatif. De base, je suis ultra optimiste. Vraiment, je vois le verre à moitié plein partout. Et là, j'en venais à voir le verre à moitié vide. En fait, tout ce que je faisais, tout ce que je pensais, c'était pas assez bien, pas assez motivant, pas assez, enfin juste pas assez quoi. Et même physiquement parlant, je pense que ça se reflétait sur mon visage. Je me trouvais fatiguée quand je me regardais dans le miroir quoi. Donc bref, j'étais bien loin de la vibe de début de PVT. Donc, Mes deux derniers mois en Australie ont été un peu étranges. Et j'en parle ici parce que, encore une fois, sur les réseaux, ça a l'air facile. Tout le monde kiffe la life, tout le monde passe un super moment, on dirait, mais c'est pas ça la réalité. On est des humains, on est à l'autre bout de la Terre. Il se peut que ce soit pas toujours facile et agréable. Et je pense que ça m'a un petit peu impacté, je pense, les réseaux sociaux, de se dire, ah bah voilà, faire ça, ça a l'air bien, faire ça, ça a l'air bien, mais en fait, c'est juste... pas forcément adapté à soi. Donc voilà, c'est ok d'avoir des moments de down, et je pense que tout ça, c'était simplement le résultat de petites erreurs de PVT, si je peux dire. La première erreur, ça a été de rester en auberge plutôt que de prendre une colocation dans une maison, par exemple. Ne serait-ce qu'avoir ma chambre et mon espace personnel pour recharger les batteries, ça m'aurait, je pense, permis d'avoir plus d'énergie et de tenir un peu plus sur la durée. Et en vrai, je ne qualifierais pas mes autres décisions d'erreur parce que mon PVT, il est tel qu'il est et c'est ce qui m'a appris des choses. Je sais aujourd'hui par exemple que les road trips de longue durée, ce n'est pas fait pour moi. Deux semaines, ça peut suffire. Et je sais aussi maintenant qu'avoir mon appart, avoir mon confort et avoir des temps seul, c'est vraiment nécessaire pour mon bien-être. Donc au final, on retire toujours quelque chose de ce qu'on vit, que ce soit des moments cools, des moments moins cools, peu importe, il y a toujours quelque chose à en retenir. Et il n'empêche que malgré ces phases de fatigue, malgré mon usure à la fin du PVT, j'étais contente d'être à Sydney, j'étais contente d'être en Australie et de vivre tout ce que je vivais. J'en garde vraiment un bon souvenir. Donc j'ai parlé de ce qui allait moins bien, mais finissons quand même avec une touche positive et les gros plus de mon PVT. Déjà pour commencer, la météo. Vraiment la météo pépite. Donc le sud de l'Australie en hiver. il fait froid, mais si tu bouges un petit peu au fil des saisons, tu peux te débrouiller pour avoir du soleil et de la chaleur toute l'année. C'est ce que j'ai fait et vraiment quel plaisir d'être au soleil, d'être dans la chaleur, d'aller à la plage alors que tu te dis « Ah, on est en hiver quoi ! » Donc là, en 9 mois, j'ai fait le plein de vitamine D, tout le contraire de mon Erasmus en Finlande il y a quelques années, dont je vous parle dans un des épisodes. Là, c'était vraiment l'opposé. Deuxième kiff, ça a été les paysages. C'était tellement bien d'être dans des environnements que je ne connaissais pas. J'ai découvert des paysages que je n'avais jamais vus de ma vie. Juste à Sydney, en fait, tu as des grands buildings, la nuit c'est tout illuminé, c'est super beau. Tu as des palmiers au milieu de la ville, l'océan avec des plages super belles. Par exemple, Bondi Beach, l'eau elle est bleu turquoise, le sable il est blanc comme je ne sais pas quoi. C'est juste magnifique quoi. Et depuis mon arrivée, j'en ai pris plein les yeux partout où j'allais. Et ce qui m'a le plus émerveillée, je pense, c'est... la grande barrière de corail et la mini croisière que j'avais fait dans les Whitsundays donc c'est des îles un peu à côté de la grande barrière de corail et c'est avec du sable blanc mais blanc comme la neige j'ai jamais vu de sable aussi blanc de ma vie et les coraux alors là beauté indescriptible quoi des formes et des couleurs qu'on n'a pas l'habitude de voir et qui sont vraiment atypiques et c'est des paysages comme ça qui te marque et Face à ces paysages, en fait, tu te sens tellement reconnaissant de voir ça, d'être là, de vivre ça. Et ça va faire un petit peu bateau ce que je dis, mais en fait, tu te rends compte à quel point la Terre est grande et à quel point toi, tu es petit. Et tout ce qu'il y a à voir, en fait, sur la Terre, c'est juste fou. Tu te rends compte qu'il y a plein de choses à découvrir et que toi, tu ne connais pas grand-chose finalement. Et juste le fait de vivre ça, vraiment le PVT, ça vaut le coup. Le troisième kiff, ça aurait été d'avoir eu le temps de faire les choses. Je le dis et je le redis, mais le PVT, c'est vraiment un bon moyen de vivre quelque temps dans un pays. Tu as le temps de te rendre compte de ce que c'est vraiment la vie dans le pays où tu vas, parce que tu as le temps de t'immerger dans la culture locale, tu peux travailler dans le pays, tu peux joindre un club de sport, tu peux aller dans une association, peu importe. Et personnellement, mes trois mois dans l'outback, je pense que c'est mon meilleur souvenir du PVT, parce que c'était tellement atypique. Vraiment, je bossais au milieu d'une... forêt, dans une faune et une flore que je ne connaissais pas. J'étais quasiment qu'avec des Australiens, donc c'était aussi une autre mentalité. Et vraiment, tous les soirs, je m'émerveillais devant les couchers de soleil, de foudre, la forêt, il y avait les cacatoès qui passaient, etc. Tous les matins, je traversais la forêt, j'avais l'impression d'être dans la jungle, quoi. Il y avait le lever de soleil, et il y avait les oiseaux qui font des bruits qu'on ne connaît pas en France. Donc, pareil, juste ça, je suis hyper reconnaissante et contente de l'avoir vécu. Et le dernier gros kiff, je pense que c'est tous les moments partagés avec les gens. Déjà les potes que je me suis fait là-bas, et les petites virées ou gros road trips que j'ai fait avec eux. Je pense notamment et petite dédicace à Laurie, Thomas, Axel, Marie, Bettina, Gabi. Et vraiment ces personnes-là, c'est des personnes qui resteront dans mon cœur, dans ma tête, parce que j'ai partagé des moments de fou avec eux, et j'en garde un très bon souvenir. Idem quand mon frère et sa copine sont venus pour me rendre visite. Le fait qu'on ait fait un road trip, qu'on ait vu le fameux feu d'artifice du jour de l'an de Sydney. J'étais trop contente de leur montrer aussi l'Australie, là où je vivais. Vraiment, c'est des souvenirs qui restent dans ta mémoire à jamais. Donc voilà, au global, j'en retire beaucoup de positifs, vraiment, même d'un point de vue apport personnel. Ça m'a surtout aidé, je pense, à faire le point sur ma vie et structurer mes idées pour la suite. Par exemple, avant de partir, je savais que je voulais changer de voie professionnelle sans trop savoir quoi, où, quand, comment. Pendant mon PVT, j'en ai profité pour faire un bilan de compétences et là, du coup, j'ai quelque chose de concret pour avancer ensuite. J'ai aussi pris le temps de bosser sur ce podcast et même s'il n'est pas parfait, qui a encore beaucoup à faire, j'ai appris énormément et je continue d'apprendre aujourd'hui. Donc, ça permet vraiment d'avoir un temps pour faire le point sur ta life, faire le point sur tes idées. Oser aussi faire des trucs que tu n'aurais jamais fait ou pas pris le temps de faire en étant dans ton environnement de base ou en étant en France par exemple. Donc voilà, en bref, c'est satisfaisant de se voir avancer. Et même s'il y a des moments où ça va moins bien, on ne se sent pas à sa place, on a l'impression de stagner, on ne sait plus vraiment ce qu'on veut, c'est ok. Au contraire, ces moments de remise en question, c'est ce qui nous fait avancer finalement et on se rend compte qu'on n'est peut-être plus en train de faire ce qui est aligné avec nous. Et on avance du coup dans une autre direction. Et c'est ce que j'ai fait en fin de PVT. J'avais l'impression de tourner en rond. Je ne trouvais plus trop de sens dans ce que je faisais en Australie, etc. Donc j'ai pris la décision de rentrer. Ce que je vous raconterai dans le prochain épisode. Et donc on se retrouvera pour parler de déjà la prise de décision de rentrée. Qui pour moi a été compliquée. Et on parlera aussi du retour en lui-même. Donc le fait de se sentir en décalage. De devoir se réadapter. mais aussi d'autres sujets sur cette thématique. Donc je vous invite à vous abonner pour ne pas manquer ce nouvel épisode. Et si ça vous a plu et si le podcast vous plaît, je vous invite à prendre 30 petites secondes pour mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. C'est ce qui permet de soutenir ce podcast et moi ça m'aide beaucoup à le développer et notamment le faire connaître auprès de celles et ceux qui ont envie de partir mais qui n'osent pas trop et pour qui avoir des témoignages, ça peut leur apporter beaucoup d'informations. et les aider à sauter le pas et aussi tenter et faire leur propre expérience. Merci et à bientôt !

Share

Embed

You may also like

Description

On connait tous au moins une personne qui est déjà partie en Australie.

Mais que se cache derrière les belles vidéos qu’on voit sur les réseaux sociaux ? 


Le soleil, la plage, les kangourous ça fait rêver !

Mais partir vivre à l’étranger c’est pas que des beaux paysages.

C’est du challenge, de la remise en question, des défis, mais aussi beaucoup de joies et de belles surprises quand même :) 

Dans cet épisode je vous partage le bilan de mes 9 mois de PVT en Australie. 

Je reviens sur mon voyage au bout du monde, mon roadtrip, mon travail dans le bush australien et tout ce qui gravite autour de ces expériences. 


On parle notamment de : 

- Les différences avec la France

- Bilan financier

- Bilan sac à dos

- Bilan physique

- Bilan mental

- Les + du PVT 


Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, met une petite note et abonnes toi :)


Infos utiles :

Episodes cités : "se préparer au grand saut"

et "Erasmus en Finlande : du froid, du dark et des amis pour la vie"


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger. Ça fait déjà un mois que je suis rentrée de 9 mois de PVT en Australie. Le fameux PVT et la fameuse Australie. Je pense qu'on connaît tous au moins une personne qui est déjà partie là-bas. Mais qu'en est-il réellement de faire un PVT en Australie ? Dans cet épisode, je vous partage mon bilan, aussi bien sac à dos, moral, physique, etc. Et on parlera aussi des plus et des moins dans cette aventure. L'idée que j'avais de l'Australie avant de partir, c'était c'est un pays où il fait chaud, où il fait beau, où il y a des grandes plages, où on peut bosser et faire des road trips. Vraiment, je n'en savais pas bien plus, si ce n'est aussi qu'il y avait des kangourous et des surfers. Je pense que ces idées-là résument finalement bien l'Australie. Je dirais que le mood global là-bas, c'est assez léger en fait. No worries mate, comme ils disent. En gros, t'inquiète pas mon pote. Ils représentent pas mal le mood et l'état d'esprit des Australiens. Je trouve qu'ils se prennent pas la tête. Ils abordent les choses vraiment avec légèreté, de manière générale. Genre, il s'est passé ça, ok, c'est pas grave. Demain, ça ira, c'est ok. Et ils s'attardent pas à des petits détails ou des événements. Ils passent assez vite à autre chose. Et j'ai l'impression que c'est un petit peu l'état d'esprit surfeur à l'océan. Je sais pas si vous voyez un petit peu l'idée. C'est difficile à décrire précisément, mais c'est ce que j'ai ressenti. En tout cas, c'est vraiment un état d'esprit relax, qui ne se fait pas de soucis, qui ne s'inquiète pas et demain est un autre jour. Aussi bien dans le perso que dans le pro. Genre tu bosses, ça le fait, go, ça ne le fait pas, tant pis, next. Et puis voilà, la vie continue. En fait, on ne s'attarde pas trop sur des choses qui ne fonctionnent pas. Donc ça, c'est vraiment un point positif sur l'Australie. l'ambiance générale, le cadre de vie aussi, avec la météo, les plages, etc. On se sent plutôt bien partout où on va. Pendant mes 9 mois, j'ai eu 3 rythmes de vie différents dans plusieurs zones du pays. J'ai eu un travail pendant 3 mois dans l'outback australien dans le nord du pays. Après, j'avais fait un road trip pendant environ 2 mois sur la côte est du pays. Et ensuite, je me suis posée à Sydney pour 2-3 mois sans travailler. Et franchement, je pense que... 90% des lieux où je suis allée, c'était cool, on s'y sentait bien. A contrario, ce qui peut faire un peu bizarre en Australie, surtout en tant que Français, c'est le côté « people pleasing » comme diraient les Américains, et que nous, on appellerait plutôt l'hypocrisie. Genre au travail, on va te dire « Ah, bien, tu fais du great job, very good, bravo, c'est très bien ce que tu fais. » Et en fait, trois jours plus tard, tu vas être viré, on t'apprend qu'on ne te garde pas. Parce que ce que tu faisais, c'était pas bien. Et en fait, on va pas te dire ce qui va pas. On va pas te dire le négatif ni quoi que ce soit. Et nous, les Français, on fonctionne pas du tout comme ça. On a tendance à vouloir dire les choses. Et dire quand ça va pas, c'est un petit peu notre spécialité, quoi. Donc, petit choc culturel là-dessus. Mais à part ça, on reste dans un pays qui est développé, qui est occidental. Enfin, on sent l'influence anglo-saxonne. Donc, on n'est pas 100% dépaysé. Donc voilà, je pense la légèreté et le people pleasing, c'est je pense les deux plus grosses différences que j'ai pu noter avec la France. Dans l'état d'esprit bien sûr, pour ce qui est paysage etc, il y a énormément de différences. Et bien sûr je parle en tant que personne passagère qui a fait un PVT là-bas. Et donc pour faire un bilan plus détaillé de cette aventure, commençons par le bilan financier. Donc je suis partie en Australie avec environ 20 000 euros on va dire. Quand j'étais là-bas... j'ai gagné en travaillant 3 mois dans l'outback à peu près 14 000 dollars australiens ce qui équivaut environ à 8 000 euros. Après avoir travaillé du coup je suis partie voyager j'ai dépensé je pense 8-9 000 dollars australiens parce que là-bas en fait quand on voyage on dépense, j'ai pu noter à peu près 1 000 dollars par semaine donc à peu près 600 euros par semaine et je ne me suis pas privée j'ai fait plein d'activités voiture, pris le bus, pris l'avion, j'ai bu et rebu des cafés, j'ai été au resto. Mais à contrario, j'avais un petit budget sur le côté, parce que je dormais en tente, dans des campings, etc. Donc, voilà. 1000 dollars par semaine quand on regarde la comptabilité, mais un petit budget logement. Et donc, après voyager, je me suis posée à Sydney. J'ai continué à vivre sur les dollars australiens que j'avais gagnés. J'ai dépensé la totalité de ce que j'avais gagné en étant là-bas. Et j'ai également dépensé des euros que j'avais apporté, ma somme initiale en gros pour aller voyager. Au total, j'étais partie avec 20 000 euros. Je suis revenue avec 15 000 euros. Donc j'ai dépensé environ 5 000 euros. en plus de mes 8 000 euros que j'avais gagnés en Australie. Ce qui fait un total de 13 000 euros, donc à peu près 1 400 euros par mois. Bon, j'espère que c'est assez clair. L'info en tout cas qu'il faut retenir, c'est que la moyenne, ça a été une dépense de 1 400 euros par mois. Pour faire un bilan, valise, sac à dos. Je vous avais raconté dans l'épisode de se préparer au grand saut, mes difficultés à faire le sac à dos, ça vraiment, ça m'avait cassé la tête. Alors si je devais tirer une conclusion de ça, c'est partez avec un short, un t-shirt, basta, et achetez tout sur place. Perso, j'ai remplacé la quasi-totalité de mes habits français avec des habits achetés en Australie, qui étaient plus pratiques et plus adaptés, parce que par exemple, j'avais emmené une jupe en jean, deux pantalons, j'en avais un un peu style ville et un qui était assez épais, mais fluide, et déjà la jupe en jean, pas pratique. quand on vagabonde, etc. Le pantalon épais, sous 30 degrés, pas très adapté non plus. Et le pantalon ville, j'étais quasiment jamais en ville. Donc, pas le plus adapté non plus. J'allais beaucoup à la plage. Ensuite, quand je travaillais dans le bush, j'avais une tenue qui était fournie par l'entreprise pour bosser dans le restaurant. Et quand je ne travaillais pas au restaurant, je faisais le ménage, donc j'avais besoin d'habits qui étaient confortables, fluides. idem pour ce qui était road trip, voyage etc j'avais besoin d'habits confortables et un peu passe partout on va dire donc mes habits de vie quotidienne que j'avais en France allaient pas forcément pour la vie que j'avais là bas donc j'ai opté pour des shorts fluides avec des couleurs et des motifs différents et que des débardeurs noirs vu qu'il faisait chaud ça me permettait de changer de haut tous les jours pas forcément de bas à chaque fois et du coup d'avoir des tenues différentes pour varier un petit peu au moins tous mes hauts allaient avec tous mes bas Et j'avais des habits confortables qui allaient aussi bien pour la ville que pour aller à la plage, être en road trip, etc. Et comme j'avais qu'un sac à dos de 50 litres, il faut savoir être stratégique, faire des choix, se limiter et bien réfléchir à ce qu'on emmène. Donc j'avais un style assez banal mais qui passait partout. Et la deuxième raison à mes changements d'habits, c'est parce que je ne rentre plus dans mes habits français. Vraiment, mes pantalons, mes jupes, c'est fini, vraiment, niette, je ne rentre plus dedans et ne ferme plus. Ce qui m'amène à parler du bilan physique, et bien voilà, plus 6 kilos. J'avais entendu pas mal de meufs dire, ouais, les filles grossissent en Australie, etc. Bon, je valide, mais pour ma part, je pense que c'est dû à l'alimentation que j'avais quand j'étais dans l'outback, parce que j'étais nourrie, donc c'était le chef cuistot qui nous fournissait les plats à chaque fois. Et c'était une alimentation qui était vraiment... très riche, déjà on avait de la viande deux fois par jour, les légumes, le poisson, etc. En fait, c'était tout frit et je n'avais pas énormément de dépenses physiques, ce qui fait que, voilà, tout s'accumulait, j'ai pris du poids. Et ça m'a fait un peu bizarre quand j'ai quitté la Ausha justement et que je me voyais sur des photos prises pendant le road trip, etc. parce que je ne reconnaissais pas trop mon corps vu qu'il avait un petit peu changé, pas énormément parce que j'ai pris qu'une taille, on va dire, mais ça fait quand même une petite différence. Et pareil au niveau de la peau du visage, de base j'ai des boutons, j'ai des rougeurs, mais en étant en Australie ça s'est accentué, déjà parce que le soleil n'est pas le même, le climat n'est pas le même, il y a plein de choses qui jouent, donc voilà, on va dire peau pas ouf et prise de poids, la confiance en soi et le rapport au corps sont un petit peu challengés pendant le voyage. Notre physique varie, mais c'est normal parce qu'on est dans des environnements et des situations changeantes, et au sein du même pays, tu as des climats différents. Donc, bon, on va dire, bifluctuante égale corps fluctuant. Derrière ça, du coup, il y a un petit travail de confiance en soi que j'ai pu faire à ce moment-là. Plus précisément, un petit travail, on va dire, d'acceptation de soi, de se dire, c'est ok, voilà, ton corps change, il est ce qu'il est, et c'est normal, c'est très bien comme ça. Et surtout en tant que femme, je pense qu'on est un petit peu challengé là-dessus, parce que, inconsciemment ou pas, Il y a ce truc de « Ah, si on grossit, c'est pas bien, si on grossit, on est moins belle, etc. » Donc ça peut être compliqué de voir un peu son corps changer, mais personnellement, ça m'a permis de gagner en acceptation et augmenter aussi la bienveillance envers moi-même de me dire « Meuf, c'est ok, ton corps, il change, c'est normal, tranquille, c'est la vie. » Il n'empêche qu'avec ces situations fluctuantes, j'ai aussi eu le moral fluctuant. Donc pour faire un petit bilan mental, Pendant ces 9 mois, j'ai été pas mal en up and down, mais surtout je pense en mood décroissant au fur et à mesure que le PVT avançait. Je me suis vraiment vue changer d'énergie, changer de vibe au fil des semaines, surtout après mes road trips. Le début de mon PVT, c'est le début, on arrive, on est plein d'énergie, on est boosté au max. Et perso, j'ai rapidement bossé, donc j'avais ma routine, j'avais des repères, j'avais des moments toute seule. Franchement, c'était assez kiffant d'être au travail là-bas, parce que le cadre aussi était super apaisant. Mais suite à ça, du coup, j'ai fait deux mois de road trip qui m'ont exténué, mentalement parlant. Et avec le recul, je peux dire que ce n'est pas adapté à moi de faire ça. En fait, pendant deux mois, j'ai été... constamment dans la nouveauté, l'adaptation, l'inconnu, constamment entouré de personnes, zéro moment solo. Et tout ça cumulé, je pense que mon cerveau a saturé. Ce qui fait qu'après mes road trips, je me suis posée une semaine toute seule à Sydney. J'avais pris un Airbnb pour voir personne. Et je pense que j'ai eu une petite phase d'état dépressif. Je ne vais pas parler de dépression parce que c'est une vraie maladie et je n'étais pas là-dedans. Mais je suis... pas sorti du Airbnb de la semaine et j'avais la force de rien, l'envie de rien, j'arrivais pas à me mettre en marche et avoir l'énergie nécessaire en fait pour faire des trucs, bouger, ne serait-ce que chercher un travail ou on sait rien. Et ce qui m'a donné l'impulsion de continuer d'avancer, c'est le fait de retourner en auberge parce que les Airbnb ça coûte une blinde à Sydney. Et là du coup, j'ai recommencé à sortir un petit peu, mais c'était juste pour... aller à la librairie pour bosser mon podcast. Je n'avais pas la force de me remettre sur les rails, ne serait-ce que pour sociabiliser, me refaire des potes. Vraiment, dans l'auberge, je n'ai parlé à personne. Je n'arrivais pas à aller vers les gens, ça me demandait trop d'énergie. Je ne pourrais pas expliquer précisément, mais clairement, je ne pouvais pas en fait. Donc de là, j'ai commencé à être un peu seule. Et pour la première fois de ma vie, j'ai expérimenté la solitude, chose qui ne m'était jamais arrivée. Et pareil, je tombais dans un état d'esprit... un peu négatif. De base, je suis ultra optimiste. Vraiment, je vois le verre à moitié plein partout. Et là, j'en venais à voir le verre à moitié vide. En fait, tout ce que je faisais, tout ce que je pensais, c'était pas assez bien, pas assez motivant, pas assez, enfin juste pas assez quoi. Et même physiquement parlant, je pense que ça se reflétait sur mon visage. Je me trouvais fatiguée quand je me regardais dans le miroir quoi. Donc bref, j'étais bien loin de la vibe de début de PVT. Donc, Mes deux derniers mois en Australie ont été un peu étranges. Et j'en parle ici parce que, encore une fois, sur les réseaux, ça a l'air facile. Tout le monde kiffe la life, tout le monde passe un super moment, on dirait, mais c'est pas ça la réalité. On est des humains, on est à l'autre bout de la Terre. Il se peut que ce soit pas toujours facile et agréable. Et je pense que ça m'a un petit peu impacté, je pense, les réseaux sociaux, de se dire, ah bah voilà, faire ça, ça a l'air bien, faire ça, ça a l'air bien, mais en fait, c'est juste... pas forcément adapté à soi. Donc voilà, c'est ok d'avoir des moments de down, et je pense que tout ça, c'était simplement le résultat de petites erreurs de PVT, si je peux dire. La première erreur, ça a été de rester en auberge plutôt que de prendre une colocation dans une maison, par exemple. Ne serait-ce qu'avoir ma chambre et mon espace personnel pour recharger les batteries, ça m'aurait, je pense, permis d'avoir plus d'énergie et de tenir un peu plus sur la durée. Et en vrai, je ne qualifierais pas mes autres décisions d'erreur parce que mon PVT, il est tel qu'il est et c'est ce qui m'a appris des choses. Je sais aujourd'hui par exemple que les road trips de longue durée, ce n'est pas fait pour moi. Deux semaines, ça peut suffire. Et je sais aussi maintenant qu'avoir mon appart, avoir mon confort et avoir des temps seul, c'est vraiment nécessaire pour mon bien-être. Donc au final, on retire toujours quelque chose de ce qu'on vit, que ce soit des moments cools, des moments moins cools, peu importe, il y a toujours quelque chose à en retenir. Et il n'empêche que malgré ces phases de fatigue, malgré mon usure à la fin du PVT, j'étais contente d'être à Sydney, j'étais contente d'être en Australie et de vivre tout ce que je vivais. J'en garde vraiment un bon souvenir. Donc j'ai parlé de ce qui allait moins bien, mais finissons quand même avec une touche positive et les gros plus de mon PVT. Déjà pour commencer, la météo. Vraiment la météo pépite. Donc le sud de l'Australie en hiver. il fait froid, mais si tu bouges un petit peu au fil des saisons, tu peux te débrouiller pour avoir du soleil et de la chaleur toute l'année. C'est ce que j'ai fait et vraiment quel plaisir d'être au soleil, d'être dans la chaleur, d'aller à la plage alors que tu te dis « Ah, on est en hiver quoi ! » Donc là, en 9 mois, j'ai fait le plein de vitamine D, tout le contraire de mon Erasmus en Finlande il y a quelques années, dont je vous parle dans un des épisodes. Là, c'était vraiment l'opposé. Deuxième kiff, ça a été les paysages. C'était tellement bien d'être dans des environnements que je ne connaissais pas. J'ai découvert des paysages que je n'avais jamais vus de ma vie. Juste à Sydney, en fait, tu as des grands buildings, la nuit c'est tout illuminé, c'est super beau. Tu as des palmiers au milieu de la ville, l'océan avec des plages super belles. Par exemple, Bondi Beach, l'eau elle est bleu turquoise, le sable il est blanc comme je ne sais pas quoi. C'est juste magnifique quoi. Et depuis mon arrivée, j'en ai pris plein les yeux partout où j'allais. Et ce qui m'a le plus émerveillée, je pense, c'est... la grande barrière de corail et la mini croisière que j'avais fait dans les Whitsundays donc c'est des îles un peu à côté de la grande barrière de corail et c'est avec du sable blanc mais blanc comme la neige j'ai jamais vu de sable aussi blanc de ma vie et les coraux alors là beauté indescriptible quoi des formes et des couleurs qu'on n'a pas l'habitude de voir et qui sont vraiment atypiques et c'est des paysages comme ça qui te marque et Face à ces paysages, en fait, tu te sens tellement reconnaissant de voir ça, d'être là, de vivre ça. Et ça va faire un petit peu bateau ce que je dis, mais en fait, tu te rends compte à quel point la Terre est grande et à quel point toi, tu es petit. Et tout ce qu'il y a à voir, en fait, sur la Terre, c'est juste fou. Tu te rends compte qu'il y a plein de choses à découvrir et que toi, tu ne connais pas grand-chose finalement. Et juste le fait de vivre ça, vraiment le PVT, ça vaut le coup. Le troisième kiff, ça aurait été d'avoir eu le temps de faire les choses. Je le dis et je le redis, mais le PVT, c'est vraiment un bon moyen de vivre quelque temps dans un pays. Tu as le temps de te rendre compte de ce que c'est vraiment la vie dans le pays où tu vas, parce que tu as le temps de t'immerger dans la culture locale, tu peux travailler dans le pays, tu peux joindre un club de sport, tu peux aller dans une association, peu importe. Et personnellement, mes trois mois dans l'outback, je pense que c'est mon meilleur souvenir du PVT, parce que c'était tellement atypique. Vraiment, je bossais au milieu d'une... forêt, dans une faune et une flore que je ne connaissais pas. J'étais quasiment qu'avec des Australiens, donc c'était aussi une autre mentalité. Et vraiment, tous les soirs, je m'émerveillais devant les couchers de soleil, de foudre, la forêt, il y avait les cacatoès qui passaient, etc. Tous les matins, je traversais la forêt, j'avais l'impression d'être dans la jungle, quoi. Il y avait le lever de soleil, et il y avait les oiseaux qui font des bruits qu'on ne connaît pas en France. Donc, pareil, juste ça, je suis hyper reconnaissante et contente de l'avoir vécu. Et le dernier gros kiff, je pense que c'est tous les moments partagés avec les gens. Déjà les potes que je me suis fait là-bas, et les petites virées ou gros road trips que j'ai fait avec eux. Je pense notamment et petite dédicace à Laurie, Thomas, Axel, Marie, Bettina, Gabi. Et vraiment ces personnes-là, c'est des personnes qui resteront dans mon cœur, dans ma tête, parce que j'ai partagé des moments de fou avec eux, et j'en garde un très bon souvenir. Idem quand mon frère et sa copine sont venus pour me rendre visite. Le fait qu'on ait fait un road trip, qu'on ait vu le fameux feu d'artifice du jour de l'an de Sydney. J'étais trop contente de leur montrer aussi l'Australie, là où je vivais. Vraiment, c'est des souvenirs qui restent dans ta mémoire à jamais. Donc voilà, au global, j'en retire beaucoup de positifs, vraiment, même d'un point de vue apport personnel. Ça m'a surtout aidé, je pense, à faire le point sur ma vie et structurer mes idées pour la suite. Par exemple, avant de partir, je savais que je voulais changer de voie professionnelle sans trop savoir quoi, où, quand, comment. Pendant mon PVT, j'en ai profité pour faire un bilan de compétences et là, du coup, j'ai quelque chose de concret pour avancer ensuite. J'ai aussi pris le temps de bosser sur ce podcast et même s'il n'est pas parfait, qui a encore beaucoup à faire, j'ai appris énormément et je continue d'apprendre aujourd'hui. Donc, ça permet vraiment d'avoir un temps pour faire le point sur ta life, faire le point sur tes idées. Oser aussi faire des trucs que tu n'aurais jamais fait ou pas pris le temps de faire en étant dans ton environnement de base ou en étant en France par exemple. Donc voilà, en bref, c'est satisfaisant de se voir avancer. Et même s'il y a des moments où ça va moins bien, on ne se sent pas à sa place, on a l'impression de stagner, on ne sait plus vraiment ce qu'on veut, c'est ok. Au contraire, ces moments de remise en question, c'est ce qui nous fait avancer finalement et on se rend compte qu'on n'est peut-être plus en train de faire ce qui est aligné avec nous. Et on avance du coup dans une autre direction. Et c'est ce que j'ai fait en fin de PVT. J'avais l'impression de tourner en rond. Je ne trouvais plus trop de sens dans ce que je faisais en Australie, etc. Donc j'ai pris la décision de rentrer. Ce que je vous raconterai dans le prochain épisode. Et donc on se retrouvera pour parler de déjà la prise de décision de rentrée. Qui pour moi a été compliquée. Et on parlera aussi du retour en lui-même. Donc le fait de se sentir en décalage. De devoir se réadapter. mais aussi d'autres sujets sur cette thématique. Donc je vous invite à vous abonner pour ne pas manquer ce nouvel épisode. Et si ça vous a plu et si le podcast vous plaît, je vous invite à prendre 30 petites secondes pour mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. C'est ce qui permet de soutenir ce podcast et moi ça m'aide beaucoup à le développer et notamment le faire connaître auprès de celles et ceux qui ont envie de partir mais qui n'osent pas trop et pour qui avoir des témoignages, ça peut leur apporter beaucoup d'informations. et les aider à sauter le pas et aussi tenter et faire leur propre expérience. Merci et à bientôt !

Description

On connait tous au moins une personne qui est déjà partie en Australie.

Mais que se cache derrière les belles vidéos qu’on voit sur les réseaux sociaux ? 


Le soleil, la plage, les kangourous ça fait rêver !

Mais partir vivre à l’étranger c’est pas que des beaux paysages.

C’est du challenge, de la remise en question, des défis, mais aussi beaucoup de joies et de belles surprises quand même :) 

Dans cet épisode je vous partage le bilan de mes 9 mois de PVT en Australie. 

Je reviens sur mon voyage au bout du monde, mon roadtrip, mon travail dans le bush australien et tout ce qui gravite autour de ces expériences. 


On parle notamment de : 

- Les différences avec la France

- Bilan financier

- Bilan sac à dos

- Bilan physique

- Bilan mental

- Les + du PVT 


Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, met une petite note et abonnes toi :)


Infos utiles :

Episodes cités : "se préparer au grand saut"

et "Erasmus en Finlande : du froid, du dark et des amis pour la vie"


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger. Ça fait déjà un mois que je suis rentrée de 9 mois de PVT en Australie. Le fameux PVT et la fameuse Australie. Je pense qu'on connaît tous au moins une personne qui est déjà partie là-bas. Mais qu'en est-il réellement de faire un PVT en Australie ? Dans cet épisode, je vous partage mon bilan, aussi bien sac à dos, moral, physique, etc. Et on parlera aussi des plus et des moins dans cette aventure. L'idée que j'avais de l'Australie avant de partir, c'était c'est un pays où il fait chaud, où il fait beau, où il y a des grandes plages, où on peut bosser et faire des road trips. Vraiment, je n'en savais pas bien plus, si ce n'est aussi qu'il y avait des kangourous et des surfers. Je pense que ces idées-là résument finalement bien l'Australie. Je dirais que le mood global là-bas, c'est assez léger en fait. No worries mate, comme ils disent. En gros, t'inquiète pas mon pote. Ils représentent pas mal le mood et l'état d'esprit des Australiens. Je trouve qu'ils se prennent pas la tête. Ils abordent les choses vraiment avec légèreté, de manière générale. Genre, il s'est passé ça, ok, c'est pas grave. Demain, ça ira, c'est ok. Et ils s'attardent pas à des petits détails ou des événements. Ils passent assez vite à autre chose. Et j'ai l'impression que c'est un petit peu l'état d'esprit surfeur à l'océan. Je sais pas si vous voyez un petit peu l'idée. C'est difficile à décrire précisément, mais c'est ce que j'ai ressenti. En tout cas, c'est vraiment un état d'esprit relax, qui ne se fait pas de soucis, qui ne s'inquiète pas et demain est un autre jour. Aussi bien dans le perso que dans le pro. Genre tu bosses, ça le fait, go, ça ne le fait pas, tant pis, next. Et puis voilà, la vie continue. En fait, on ne s'attarde pas trop sur des choses qui ne fonctionnent pas. Donc ça, c'est vraiment un point positif sur l'Australie. l'ambiance générale, le cadre de vie aussi, avec la météo, les plages, etc. On se sent plutôt bien partout où on va. Pendant mes 9 mois, j'ai eu 3 rythmes de vie différents dans plusieurs zones du pays. J'ai eu un travail pendant 3 mois dans l'outback australien dans le nord du pays. Après, j'avais fait un road trip pendant environ 2 mois sur la côte est du pays. Et ensuite, je me suis posée à Sydney pour 2-3 mois sans travailler. Et franchement, je pense que... 90% des lieux où je suis allée, c'était cool, on s'y sentait bien. A contrario, ce qui peut faire un peu bizarre en Australie, surtout en tant que Français, c'est le côté « people pleasing » comme diraient les Américains, et que nous, on appellerait plutôt l'hypocrisie. Genre au travail, on va te dire « Ah, bien, tu fais du great job, very good, bravo, c'est très bien ce que tu fais. » Et en fait, trois jours plus tard, tu vas être viré, on t'apprend qu'on ne te garde pas. Parce que ce que tu faisais, c'était pas bien. Et en fait, on va pas te dire ce qui va pas. On va pas te dire le négatif ni quoi que ce soit. Et nous, les Français, on fonctionne pas du tout comme ça. On a tendance à vouloir dire les choses. Et dire quand ça va pas, c'est un petit peu notre spécialité, quoi. Donc, petit choc culturel là-dessus. Mais à part ça, on reste dans un pays qui est développé, qui est occidental. Enfin, on sent l'influence anglo-saxonne. Donc, on n'est pas 100% dépaysé. Donc voilà, je pense la légèreté et le people pleasing, c'est je pense les deux plus grosses différences que j'ai pu noter avec la France. Dans l'état d'esprit bien sûr, pour ce qui est paysage etc, il y a énormément de différences. Et bien sûr je parle en tant que personne passagère qui a fait un PVT là-bas. Et donc pour faire un bilan plus détaillé de cette aventure, commençons par le bilan financier. Donc je suis partie en Australie avec environ 20 000 euros on va dire. Quand j'étais là-bas... j'ai gagné en travaillant 3 mois dans l'outback à peu près 14 000 dollars australiens ce qui équivaut environ à 8 000 euros. Après avoir travaillé du coup je suis partie voyager j'ai dépensé je pense 8-9 000 dollars australiens parce que là-bas en fait quand on voyage on dépense, j'ai pu noter à peu près 1 000 dollars par semaine donc à peu près 600 euros par semaine et je ne me suis pas privée j'ai fait plein d'activités voiture, pris le bus, pris l'avion, j'ai bu et rebu des cafés, j'ai été au resto. Mais à contrario, j'avais un petit budget sur le côté, parce que je dormais en tente, dans des campings, etc. Donc, voilà. 1000 dollars par semaine quand on regarde la comptabilité, mais un petit budget logement. Et donc, après voyager, je me suis posée à Sydney. J'ai continué à vivre sur les dollars australiens que j'avais gagnés. J'ai dépensé la totalité de ce que j'avais gagné en étant là-bas. Et j'ai également dépensé des euros que j'avais apporté, ma somme initiale en gros pour aller voyager. Au total, j'étais partie avec 20 000 euros. Je suis revenue avec 15 000 euros. Donc j'ai dépensé environ 5 000 euros. en plus de mes 8 000 euros que j'avais gagnés en Australie. Ce qui fait un total de 13 000 euros, donc à peu près 1 400 euros par mois. Bon, j'espère que c'est assez clair. L'info en tout cas qu'il faut retenir, c'est que la moyenne, ça a été une dépense de 1 400 euros par mois. Pour faire un bilan, valise, sac à dos. Je vous avais raconté dans l'épisode de se préparer au grand saut, mes difficultés à faire le sac à dos, ça vraiment, ça m'avait cassé la tête. Alors si je devais tirer une conclusion de ça, c'est partez avec un short, un t-shirt, basta, et achetez tout sur place. Perso, j'ai remplacé la quasi-totalité de mes habits français avec des habits achetés en Australie, qui étaient plus pratiques et plus adaptés, parce que par exemple, j'avais emmené une jupe en jean, deux pantalons, j'en avais un un peu style ville et un qui était assez épais, mais fluide, et déjà la jupe en jean, pas pratique. quand on vagabonde, etc. Le pantalon épais, sous 30 degrés, pas très adapté non plus. Et le pantalon ville, j'étais quasiment jamais en ville. Donc, pas le plus adapté non plus. J'allais beaucoup à la plage. Ensuite, quand je travaillais dans le bush, j'avais une tenue qui était fournie par l'entreprise pour bosser dans le restaurant. Et quand je ne travaillais pas au restaurant, je faisais le ménage, donc j'avais besoin d'habits qui étaient confortables, fluides. idem pour ce qui était road trip, voyage etc j'avais besoin d'habits confortables et un peu passe partout on va dire donc mes habits de vie quotidienne que j'avais en France allaient pas forcément pour la vie que j'avais là bas donc j'ai opté pour des shorts fluides avec des couleurs et des motifs différents et que des débardeurs noirs vu qu'il faisait chaud ça me permettait de changer de haut tous les jours pas forcément de bas à chaque fois et du coup d'avoir des tenues différentes pour varier un petit peu au moins tous mes hauts allaient avec tous mes bas Et j'avais des habits confortables qui allaient aussi bien pour la ville que pour aller à la plage, être en road trip, etc. Et comme j'avais qu'un sac à dos de 50 litres, il faut savoir être stratégique, faire des choix, se limiter et bien réfléchir à ce qu'on emmène. Donc j'avais un style assez banal mais qui passait partout. Et la deuxième raison à mes changements d'habits, c'est parce que je ne rentre plus dans mes habits français. Vraiment, mes pantalons, mes jupes, c'est fini, vraiment, niette, je ne rentre plus dedans et ne ferme plus. Ce qui m'amène à parler du bilan physique, et bien voilà, plus 6 kilos. J'avais entendu pas mal de meufs dire, ouais, les filles grossissent en Australie, etc. Bon, je valide, mais pour ma part, je pense que c'est dû à l'alimentation que j'avais quand j'étais dans l'outback, parce que j'étais nourrie, donc c'était le chef cuistot qui nous fournissait les plats à chaque fois. Et c'était une alimentation qui était vraiment... très riche, déjà on avait de la viande deux fois par jour, les légumes, le poisson, etc. En fait, c'était tout frit et je n'avais pas énormément de dépenses physiques, ce qui fait que, voilà, tout s'accumulait, j'ai pris du poids. Et ça m'a fait un peu bizarre quand j'ai quitté la Ausha justement et que je me voyais sur des photos prises pendant le road trip, etc. parce que je ne reconnaissais pas trop mon corps vu qu'il avait un petit peu changé, pas énormément parce que j'ai pris qu'une taille, on va dire, mais ça fait quand même une petite différence. Et pareil au niveau de la peau du visage, de base j'ai des boutons, j'ai des rougeurs, mais en étant en Australie ça s'est accentué, déjà parce que le soleil n'est pas le même, le climat n'est pas le même, il y a plein de choses qui jouent, donc voilà, on va dire peau pas ouf et prise de poids, la confiance en soi et le rapport au corps sont un petit peu challengés pendant le voyage. Notre physique varie, mais c'est normal parce qu'on est dans des environnements et des situations changeantes, et au sein du même pays, tu as des climats différents. Donc, bon, on va dire, bifluctuante égale corps fluctuant. Derrière ça, du coup, il y a un petit travail de confiance en soi que j'ai pu faire à ce moment-là. Plus précisément, un petit travail, on va dire, d'acceptation de soi, de se dire, c'est ok, voilà, ton corps change, il est ce qu'il est, et c'est normal, c'est très bien comme ça. Et surtout en tant que femme, je pense qu'on est un petit peu challengé là-dessus, parce que, inconsciemment ou pas, Il y a ce truc de « Ah, si on grossit, c'est pas bien, si on grossit, on est moins belle, etc. » Donc ça peut être compliqué de voir un peu son corps changer, mais personnellement, ça m'a permis de gagner en acceptation et augmenter aussi la bienveillance envers moi-même de me dire « Meuf, c'est ok, ton corps, il change, c'est normal, tranquille, c'est la vie. » Il n'empêche qu'avec ces situations fluctuantes, j'ai aussi eu le moral fluctuant. Donc pour faire un petit bilan mental, Pendant ces 9 mois, j'ai été pas mal en up and down, mais surtout je pense en mood décroissant au fur et à mesure que le PVT avançait. Je me suis vraiment vue changer d'énergie, changer de vibe au fil des semaines, surtout après mes road trips. Le début de mon PVT, c'est le début, on arrive, on est plein d'énergie, on est boosté au max. Et perso, j'ai rapidement bossé, donc j'avais ma routine, j'avais des repères, j'avais des moments toute seule. Franchement, c'était assez kiffant d'être au travail là-bas, parce que le cadre aussi était super apaisant. Mais suite à ça, du coup, j'ai fait deux mois de road trip qui m'ont exténué, mentalement parlant. Et avec le recul, je peux dire que ce n'est pas adapté à moi de faire ça. En fait, pendant deux mois, j'ai été... constamment dans la nouveauté, l'adaptation, l'inconnu, constamment entouré de personnes, zéro moment solo. Et tout ça cumulé, je pense que mon cerveau a saturé. Ce qui fait qu'après mes road trips, je me suis posée une semaine toute seule à Sydney. J'avais pris un Airbnb pour voir personne. Et je pense que j'ai eu une petite phase d'état dépressif. Je ne vais pas parler de dépression parce que c'est une vraie maladie et je n'étais pas là-dedans. Mais je suis... pas sorti du Airbnb de la semaine et j'avais la force de rien, l'envie de rien, j'arrivais pas à me mettre en marche et avoir l'énergie nécessaire en fait pour faire des trucs, bouger, ne serait-ce que chercher un travail ou on sait rien. Et ce qui m'a donné l'impulsion de continuer d'avancer, c'est le fait de retourner en auberge parce que les Airbnb ça coûte une blinde à Sydney. Et là du coup, j'ai recommencé à sortir un petit peu, mais c'était juste pour... aller à la librairie pour bosser mon podcast. Je n'avais pas la force de me remettre sur les rails, ne serait-ce que pour sociabiliser, me refaire des potes. Vraiment, dans l'auberge, je n'ai parlé à personne. Je n'arrivais pas à aller vers les gens, ça me demandait trop d'énergie. Je ne pourrais pas expliquer précisément, mais clairement, je ne pouvais pas en fait. Donc de là, j'ai commencé à être un peu seule. Et pour la première fois de ma vie, j'ai expérimenté la solitude, chose qui ne m'était jamais arrivée. Et pareil, je tombais dans un état d'esprit... un peu négatif. De base, je suis ultra optimiste. Vraiment, je vois le verre à moitié plein partout. Et là, j'en venais à voir le verre à moitié vide. En fait, tout ce que je faisais, tout ce que je pensais, c'était pas assez bien, pas assez motivant, pas assez, enfin juste pas assez quoi. Et même physiquement parlant, je pense que ça se reflétait sur mon visage. Je me trouvais fatiguée quand je me regardais dans le miroir quoi. Donc bref, j'étais bien loin de la vibe de début de PVT. Donc, Mes deux derniers mois en Australie ont été un peu étranges. Et j'en parle ici parce que, encore une fois, sur les réseaux, ça a l'air facile. Tout le monde kiffe la life, tout le monde passe un super moment, on dirait, mais c'est pas ça la réalité. On est des humains, on est à l'autre bout de la Terre. Il se peut que ce soit pas toujours facile et agréable. Et je pense que ça m'a un petit peu impacté, je pense, les réseaux sociaux, de se dire, ah bah voilà, faire ça, ça a l'air bien, faire ça, ça a l'air bien, mais en fait, c'est juste... pas forcément adapté à soi. Donc voilà, c'est ok d'avoir des moments de down, et je pense que tout ça, c'était simplement le résultat de petites erreurs de PVT, si je peux dire. La première erreur, ça a été de rester en auberge plutôt que de prendre une colocation dans une maison, par exemple. Ne serait-ce qu'avoir ma chambre et mon espace personnel pour recharger les batteries, ça m'aurait, je pense, permis d'avoir plus d'énergie et de tenir un peu plus sur la durée. Et en vrai, je ne qualifierais pas mes autres décisions d'erreur parce que mon PVT, il est tel qu'il est et c'est ce qui m'a appris des choses. Je sais aujourd'hui par exemple que les road trips de longue durée, ce n'est pas fait pour moi. Deux semaines, ça peut suffire. Et je sais aussi maintenant qu'avoir mon appart, avoir mon confort et avoir des temps seul, c'est vraiment nécessaire pour mon bien-être. Donc au final, on retire toujours quelque chose de ce qu'on vit, que ce soit des moments cools, des moments moins cools, peu importe, il y a toujours quelque chose à en retenir. Et il n'empêche que malgré ces phases de fatigue, malgré mon usure à la fin du PVT, j'étais contente d'être à Sydney, j'étais contente d'être en Australie et de vivre tout ce que je vivais. J'en garde vraiment un bon souvenir. Donc j'ai parlé de ce qui allait moins bien, mais finissons quand même avec une touche positive et les gros plus de mon PVT. Déjà pour commencer, la météo. Vraiment la météo pépite. Donc le sud de l'Australie en hiver. il fait froid, mais si tu bouges un petit peu au fil des saisons, tu peux te débrouiller pour avoir du soleil et de la chaleur toute l'année. C'est ce que j'ai fait et vraiment quel plaisir d'être au soleil, d'être dans la chaleur, d'aller à la plage alors que tu te dis « Ah, on est en hiver quoi ! » Donc là, en 9 mois, j'ai fait le plein de vitamine D, tout le contraire de mon Erasmus en Finlande il y a quelques années, dont je vous parle dans un des épisodes. Là, c'était vraiment l'opposé. Deuxième kiff, ça a été les paysages. C'était tellement bien d'être dans des environnements que je ne connaissais pas. J'ai découvert des paysages que je n'avais jamais vus de ma vie. Juste à Sydney, en fait, tu as des grands buildings, la nuit c'est tout illuminé, c'est super beau. Tu as des palmiers au milieu de la ville, l'océan avec des plages super belles. Par exemple, Bondi Beach, l'eau elle est bleu turquoise, le sable il est blanc comme je ne sais pas quoi. C'est juste magnifique quoi. Et depuis mon arrivée, j'en ai pris plein les yeux partout où j'allais. Et ce qui m'a le plus émerveillée, je pense, c'est... la grande barrière de corail et la mini croisière que j'avais fait dans les Whitsundays donc c'est des îles un peu à côté de la grande barrière de corail et c'est avec du sable blanc mais blanc comme la neige j'ai jamais vu de sable aussi blanc de ma vie et les coraux alors là beauté indescriptible quoi des formes et des couleurs qu'on n'a pas l'habitude de voir et qui sont vraiment atypiques et c'est des paysages comme ça qui te marque et Face à ces paysages, en fait, tu te sens tellement reconnaissant de voir ça, d'être là, de vivre ça. Et ça va faire un petit peu bateau ce que je dis, mais en fait, tu te rends compte à quel point la Terre est grande et à quel point toi, tu es petit. Et tout ce qu'il y a à voir, en fait, sur la Terre, c'est juste fou. Tu te rends compte qu'il y a plein de choses à découvrir et que toi, tu ne connais pas grand-chose finalement. Et juste le fait de vivre ça, vraiment le PVT, ça vaut le coup. Le troisième kiff, ça aurait été d'avoir eu le temps de faire les choses. Je le dis et je le redis, mais le PVT, c'est vraiment un bon moyen de vivre quelque temps dans un pays. Tu as le temps de te rendre compte de ce que c'est vraiment la vie dans le pays où tu vas, parce que tu as le temps de t'immerger dans la culture locale, tu peux travailler dans le pays, tu peux joindre un club de sport, tu peux aller dans une association, peu importe. Et personnellement, mes trois mois dans l'outback, je pense que c'est mon meilleur souvenir du PVT, parce que c'était tellement atypique. Vraiment, je bossais au milieu d'une... forêt, dans une faune et une flore que je ne connaissais pas. J'étais quasiment qu'avec des Australiens, donc c'était aussi une autre mentalité. Et vraiment, tous les soirs, je m'émerveillais devant les couchers de soleil, de foudre, la forêt, il y avait les cacatoès qui passaient, etc. Tous les matins, je traversais la forêt, j'avais l'impression d'être dans la jungle, quoi. Il y avait le lever de soleil, et il y avait les oiseaux qui font des bruits qu'on ne connaît pas en France. Donc, pareil, juste ça, je suis hyper reconnaissante et contente de l'avoir vécu. Et le dernier gros kiff, je pense que c'est tous les moments partagés avec les gens. Déjà les potes que je me suis fait là-bas, et les petites virées ou gros road trips que j'ai fait avec eux. Je pense notamment et petite dédicace à Laurie, Thomas, Axel, Marie, Bettina, Gabi. Et vraiment ces personnes-là, c'est des personnes qui resteront dans mon cœur, dans ma tête, parce que j'ai partagé des moments de fou avec eux, et j'en garde un très bon souvenir. Idem quand mon frère et sa copine sont venus pour me rendre visite. Le fait qu'on ait fait un road trip, qu'on ait vu le fameux feu d'artifice du jour de l'an de Sydney. J'étais trop contente de leur montrer aussi l'Australie, là où je vivais. Vraiment, c'est des souvenirs qui restent dans ta mémoire à jamais. Donc voilà, au global, j'en retire beaucoup de positifs, vraiment, même d'un point de vue apport personnel. Ça m'a surtout aidé, je pense, à faire le point sur ma vie et structurer mes idées pour la suite. Par exemple, avant de partir, je savais que je voulais changer de voie professionnelle sans trop savoir quoi, où, quand, comment. Pendant mon PVT, j'en ai profité pour faire un bilan de compétences et là, du coup, j'ai quelque chose de concret pour avancer ensuite. J'ai aussi pris le temps de bosser sur ce podcast et même s'il n'est pas parfait, qui a encore beaucoup à faire, j'ai appris énormément et je continue d'apprendre aujourd'hui. Donc, ça permet vraiment d'avoir un temps pour faire le point sur ta life, faire le point sur tes idées. Oser aussi faire des trucs que tu n'aurais jamais fait ou pas pris le temps de faire en étant dans ton environnement de base ou en étant en France par exemple. Donc voilà, en bref, c'est satisfaisant de se voir avancer. Et même s'il y a des moments où ça va moins bien, on ne se sent pas à sa place, on a l'impression de stagner, on ne sait plus vraiment ce qu'on veut, c'est ok. Au contraire, ces moments de remise en question, c'est ce qui nous fait avancer finalement et on se rend compte qu'on n'est peut-être plus en train de faire ce qui est aligné avec nous. Et on avance du coup dans une autre direction. Et c'est ce que j'ai fait en fin de PVT. J'avais l'impression de tourner en rond. Je ne trouvais plus trop de sens dans ce que je faisais en Australie, etc. Donc j'ai pris la décision de rentrer. Ce que je vous raconterai dans le prochain épisode. Et donc on se retrouvera pour parler de déjà la prise de décision de rentrée. Qui pour moi a été compliquée. Et on parlera aussi du retour en lui-même. Donc le fait de se sentir en décalage. De devoir se réadapter. mais aussi d'autres sujets sur cette thématique. Donc je vous invite à vous abonner pour ne pas manquer ce nouvel épisode. Et si ça vous a plu et si le podcast vous plaît, je vous invite à prendre 30 petites secondes pour mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. C'est ce qui permet de soutenir ce podcast et moi ça m'aide beaucoup à le développer et notamment le faire connaître auprès de celles et ceux qui ont envie de partir mais qui n'osent pas trop et pour qui avoir des témoignages, ça peut leur apporter beaucoup d'informations. et les aider à sauter le pas et aussi tenter et faire leur propre expérience. Merci et à bientôt !

Share

Embed

You may also like