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Pas de messes basses !

ÉPISODE 19 - La Chapelle-Saint-Luc/Les Noës : la paroisse gérée par trois laïcs

ÉPISODE 19 - La Chapelle-Saint-Luc/Les Noës : la paroisse gérée par trois laïcs

13min |17/10/2024
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13min |17/10/2024
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Description

Épisode de rentrée pour Pas de messes basses ! Pour l'occasion, nous recevons trois invités.

Bernadette Poirot, Gérard Fridblatt et Pascal Martin font partie d'une paroisse de l'agglomération troyenne : La Chapelle-Saint-Luc/Le Noës. La particularité de ces trois laïcs ? Ils sont, depuis début septembre, les délégués pastoraux de leur paroisse.

Comment sont-ils arrivés à cette mission ? Quelles tâches doivent-ils accomplir ? Ensemble, ils répondent à toutes nos questions.

Rendez-vous dimanche 20 octobre en l'église du Sacré-Coeur de la Chapelle-Saint-Luc pour leur envoi en mission.

Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour, bienvenue sur les podcasts du diocèse de Troyes. Nous avons le plaisir aujourd'hui d'accueillir une petite équipe de laïcs, quand je dis une petite, elle est formée par trois personnes. Je cite Gérard Fridblatt, Bernadette Poirot et Pascal Martin, qui vont nous expliquer exactement ce qu'ils font, ce qu'ils vont faire, sur la paroisse La Chapelle Saint-Luc-Lénaud. Bonjour à vous trois.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, quelques mots tout d'abord sur cette paroisse Chapelle Saint-Luc-Lénaud. Gérard Fridblat, c'est une paroisse un peu atypique, ne serait-ce qu'au plan sociologique.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Elle est très variée sur le plan déjà de la géographie. On va depuis la chapelle du Bas, ce que l'on appelle, c'est-à-dire un village au début du 20e siècle, qui est maintenant devenu une ville de un peu plus de 13 000 habitants, et qui est jumelée au point de vue paroissial avec la commune des Naux, une commune que l'on pourrait définir comme légèrement bourgeoise, et relativement ancienne au point de vue de la fréquentation de l'église. Et à la chapelle de Saint-Luc, on a donc à peu près... 52 nationalités d'origine différente, beaucoup de tranches d'âge différents, beaucoup de religions différentes, puisque s'il y a deux églises, il y a au moins trois mosquées, il y a aussi un temple bouddhiste. C'est vraiment une commune très attachante, parce que très diverse, et évidemment qui n'est pas une terre de mission.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, parlons un peu justement de cette paroisse. Quelle était la situation, voilà encore quelques mois ? Je voudrais savoir si c'était les fils de la charité qui œuvraient sur ce secteur.

  • Speaker #2

    Oui, parfaitement. Depuis 44 ans, ce sont les fils de la charité qui géraient la paroisse.

  • Speaker #0

    Quand vous dites qu'ils géraient, c'est-à-dire qu'ils s'occupaient de tout ? L'organisation ? Les célébrations ?

  • Speaker #2

    Des célébrations, des baptêmes, mariages, érailles. Ils géraient entièrement tout.

  • Speaker #0

    Ils étaient combien ?

  • Speaker #2

    Ils étaient trois, dont un qui n'était qu'à mi-temps, parce qu'il était dans une autre paroisse, et responsable en même temps des Fils de la Charité sur la France.

  • Speaker #0

    D'accord, et ils sont restés jusqu'à ?

  • Speaker #2

    Alors ils sont partis au 1er septembre 2024.

  • Speaker #0

    Ils sont partis où ?

  • Speaker #2

    Alors il y en a un qui est parti à la Courneuve, un qui est parti en retraite à Issy-les-Moulineaux. Et puis un autre qui est également à Issy-les-Moulineaux.

  • Speaker #0

    Très bien. Et donc, si on veut résumer la situation, il n'y avait pas de prêtre pour mettre à la place de ses fils de la charité. Donc c'est une nouvelle procédure qui s'est mise en place en faisant appel à des laïcs, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Voilà. Parce que quand les fils de la charité sont partis de notre paroisse, l'évêque avait déjà mis en place les autres prêtres dans les différentes paroisses du diocèse. Donc on s'est retrouvés sans prêtre disponible.

  • Speaker #0

    D'accord. Il a donc fallu trouver des laïcs. Alors, Pascal Martin, expliquez-nous quelle a été la procédure pour trouver des laïcs. C'est une procédure assez nouvelle, en tout cas assez originale. Oui,

  • Speaker #3

    donc il y a eu une consultation de tous les paroissiens, mise en place par les trois prêtres de la chapelle Saint-Luc existant, et l'évêque, bien sûr, et son vicaire. Donc il y a eu une réunion de l'équipe de toute la paroisse. Une trentaine ou quarantaine de personnes étaient réunies. Donc Xavier, le prêtre, a expliqué la situation avec le vicaire épiscopal Richard. Et il y a eu une consultation. Donc il a été demandé à chacun d'écrire sur un petit papier trois noms. Trois noms ou deux ou un. Deux personnes qui pensaient, que les gens pensaient pouvoir... être délégué pastoral, remplacer les curés sans la fonction de curé pour faire les messes. Donc ça a été répondu et ensuite les différents dimanches après cette consultation, les paroissiens pouvaient aussi remettre des noms ceux qui n'ont pas pu participer à cette réunion. Donc ensuite il y a eu un dépouillement par les trois prêtres, le vicaire général. Et un ordre, un classement par exemple, un classement du nombre de voix, et il y a eu un discernement défectué par les prêtres, le vicaire, et ils ont discuté.

  • Speaker #0

    Donc il n'y a pas eu de candidat en fait ?

  • Speaker #3

    Non, personne n'a... Le but, c'était que les gens ne se proposent pas. C'est une consultation ensemble des paroissiens. Et il y a eu ensuite un discernement par sans doute les trois prêtres, le vicaire, l'évêque et d'autres personnes, pour, en fonction du classement, appeler telle ou telle personne. Donc il a été appelé différentes personnes, certaines n'ont pas souhaité répondre oui, pour des raisons personnelles.

  • Speaker #0

    Et donc vous trois vous avez dit oui ?

  • Speaker #3

    Alors je peux répondre pour moi. j'ai répondu à Richard, notre vicaire épiscopal, que c'était j'avais du mal à dire non. Voilà. Dire non à cet appel, comme l'Église est très importante pour moi, tout ce qui est mis en place, les messes, les réunions, les repas, les discussions, les paroissiens, c'est important pour ma vie personnelle. Je me suis dit si je dis non, je vais être embêté ensuite par la suite. Et je me sentais vraiment incapable. capable de faire cette mission que je ne connaissais pas vraiment.

  • Speaker #0

    Gérard Friedman, vous avez dit oui tout de suite ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai mis des conditions. D'abord, rejeunir. On me dit, ce n'est pas possible. Bon, je lui ai dit, tant pis. Et puis, j'avais vraiment deux choses très importantes. C'est d'abord que mon épouse soit d'accord. Parce que je pense que c'est un travail qui influe quand même sur la vie de couple. Et deuxièmement, c'est que les trois personnes qui seraient nommées, On s'entend très bien, dès avant de travailler ensemble, pour partir sur de bonnes bases.

  • Speaker #0

    Bernadette Poirot, vous avez réfléchi avant de dire oui, ou bien est-ce que ça a été immédiat ?

  • Speaker #2

    Non, j'ai réfléchi quelques jours, parce que j'avais une énorme crainte, et j'ai été aidée par Gérard et Pascal, qui me voulaient absolument dans leur équipe.

  • Speaker #0

    Ah, quelle chance ! Bien, alors donc vous avez été retenue, après il y a un système de nomination par l'évêque je suppose, enfin je ne sais pas si c'est le bon terme, mais en tout cas ça revient à ça, qui va vous donner une lettre de mission. Comment vous répartissez d'ores et déjà un peu votre travail au sein de cette paroisse ? Bernadette, allez-y, je vous en prie.

  • Speaker #2

    Alors en principe, j'étais déjà notaire, enfin je suis déjà notaire paroissiale.

  • Speaker #0

    On peut expliquer ce qu'est notaire paroissiale ?

  • Speaker #2

    Alors c'est-à-dire que je m'occupe des registres de la paroisse concernant les bâtiments. les mariages et les funérailles. D'accord. Donc je continue de m'occuper des inscriptions de baptême, de recevoir les familles. Et ensuite, évidemment, c'est une équipe qui prépare au baptême. D'accord. Je m'occupe également des mariages. Donc les mariages, là, je ne peux pas m'en occuper entièrement. Donc je prends les noms et je donne à François et Bernadette Cacheux qui s'occupent des préparations au mariage dans notre secteur.

  • Speaker #0

    Très bien.

  • Speaker #2

    Puis je m'occupe de ce qui peut avoir besoin lors des liturgies, c'est-à-dire le vin de messe, les hosties, que tout soit en place, les cierges.

  • Speaker #0

    Pascal Martin, votre mission ?

  • Speaker #3

    Donc ma mission pour l'instant, elle va être donnée ce dimanche,

  • Speaker #0

    le 20 octobre.

  • Speaker #3

    Donc je vais m'occuper d'une équipe liturgique. Donc maintenant, j'essaye de m'occuper un peu plus de toutes les équipes liturgiques, d'effectuer les plannings. des équipes avec les prêtres qui vont être concernés. Voilà, je m'occupe aussi, j'essaye qu'il y ait, que tout ce soit bien installé pour les messes, en particulier dans l'église Saint-Luc, où il n'y a plus de personnes pour préparer l'hôtel, le calice, les hosties, etc. Et puis je m'occupe aussi de la communication, les annonces pour mettre les panneaux chaque semaine des activités. devant les églises, Facebook, Signal, voilà, en particulier.

  • Speaker #1

    Gérard ? Alors moi, c'est un petit peu le reste, c'est-à-dire que déjà les relations entre la paroisse et l'extérieur, les deux municipalités concernées, l'organisation aussi de l'EPP, l'animation de l'EPP, l'équipe pastorale paroissiale, et puis, en général, et puis essayer que ça marche bien. Je suis un peu responsable de l'ambiance. On essaye. On était quand même très satisfaits parce que... Le prêtre qui nous accompagne, c'est Jean-Luc Depev, qui est le curé de Sainte-Savine, que l'on voit quand on peut, parce qu'il est très, très chargé, bien sûr, vous le savez. Mais il est venu rencontrer un petit peu les forces vives de la paroisse. On a dû envoyer une trentaine d'invitations, ce qui n'est pas si mal, en fait. Il y a peut-être eu 28 personnes qui sont venues. Je pense que c'est... C'est quand même un bon signe. C'est très encourageant.

  • Speaker #0

    Puisque vous parlez des prêtres, on peut quand même dire qu'il y a trois prêtres qui vont se répartir un petit peu en fonction des dimanches sur cette paroisse. Est-ce qu'on peut les citer s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    C'est formidable parce que nous avons, nous, la chance. Après avoir eu trois fils de la charité, on a trois prêtres extrêmement différents. Ce qui permet pour les paroissiens qui sont très différents aussi d'avoir toujours quelqu'un qui correspond à leur... Alors nous avons Nicolas Deray, très connu dans le diocèse bien sûr, qui est un peu un bibliste et puis quelqu'un qui réfléchit beaucoup. Nous avons Jean-Marie Rabhi, très connu aussi puisqu'il a été vicaire général pendant quelques années, qui est très près des gens simples je dirais. Et puis nous avons le jeune prêtre du diocèse, alors Rousseau-Oussou. Un noblat qui nous arrive, qui a été ordonné le 10 août et qui a déjà fait ses premières funérailles. Alors ces trois prêtres sont mis entre guillemets à disposition de la paroisse pour venir célébrer l'Eucharistie et les sacrements. Et on sent qu'ils sont demandeurs aussi d'aller au-delà de... que de faire ça et aussi rencontrer les gens, préparer les baptêmes, les funérailles, enfin...

  • Speaker #0

    Pascal, un mot quand même, on dit souvent que les laïcs sont très sollicités, c'est un peu chronophage. Tout ce que vous êtes en train de nous dire, c'est une grosse mission. Ça représente quoi pour vous ? C'est un gros, gros travail ?

  • Speaker #3

    Pour l'instant, je ne dirais pas que c'est presque du temps plein, mais presque.

  • Speaker #0

    Pour vous trois ?

  • Speaker #3

    Oui, je pense. On est très, très pris pour l'instant. Surtout, on est dans une période de rodage où il faut tout apprendre, tout apprendre et même repérer les bonnes clés pour les différents endroits. Oui, c'est très prenant. Voilà. Donc, des fois, c'est difficile,

  • Speaker #0

    mais vous le faites avec plaisir.

  • Speaker #3

    C'est la mission. Oui, bien sûr. Je dirais que le chemin pour imiter Jésus-Christ, ce n'est pas facile. Voilà. Donc, mon but, c'était d'aider l'Église. voilà et j'apprends à moins penser à moi voilà c'est pas facile très bien,

  • Speaker #0

    bah écoutez merci, je vous souhaite bon courage à vous trois voilà et puis on se retrouve à d'autres occasions quand vous aurez des initiatives évidemment sur cette grande paroisse, chapelle Saint-Luc Lénaud, merci beaucoup, au revoir

  • Speaker #1

    Bon.

Description

Épisode de rentrée pour Pas de messes basses ! Pour l'occasion, nous recevons trois invités.

Bernadette Poirot, Gérard Fridblatt et Pascal Martin font partie d'une paroisse de l'agglomération troyenne : La Chapelle-Saint-Luc/Le Noës. La particularité de ces trois laïcs ? Ils sont, depuis début septembre, les délégués pastoraux de leur paroisse.

Comment sont-ils arrivés à cette mission ? Quelles tâches doivent-ils accomplir ? Ensemble, ils répondent à toutes nos questions.

Rendez-vous dimanche 20 octobre en l'église du Sacré-Coeur de la Chapelle-Saint-Luc pour leur envoi en mission.

Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour, bienvenue sur les podcasts du diocèse de Troyes. Nous avons le plaisir aujourd'hui d'accueillir une petite équipe de laïcs, quand je dis une petite, elle est formée par trois personnes. Je cite Gérard Fridblatt, Bernadette Poirot et Pascal Martin, qui vont nous expliquer exactement ce qu'ils font, ce qu'ils vont faire, sur la paroisse La Chapelle Saint-Luc-Lénaud. Bonjour à vous trois.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, quelques mots tout d'abord sur cette paroisse Chapelle Saint-Luc-Lénaud. Gérard Fridblat, c'est une paroisse un peu atypique, ne serait-ce qu'au plan sociologique.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Elle est très variée sur le plan déjà de la géographie. On va depuis la chapelle du Bas, ce que l'on appelle, c'est-à-dire un village au début du 20e siècle, qui est maintenant devenu une ville de un peu plus de 13 000 habitants, et qui est jumelée au point de vue paroissial avec la commune des Naux, une commune que l'on pourrait définir comme légèrement bourgeoise, et relativement ancienne au point de vue de la fréquentation de l'église. Et à la chapelle de Saint-Luc, on a donc à peu près... 52 nationalités d'origine différente, beaucoup de tranches d'âge différents, beaucoup de religions différentes, puisque s'il y a deux églises, il y a au moins trois mosquées, il y a aussi un temple bouddhiste. C'est vraiment une commune très attachante, parce que très diverse, et évidemment qui n'est pas une terre de mission.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, parlons un peu justement de cette paroisse. Quelle était la situation, voilà encore quelques mois ? Je voudrais savoir si c'était les fils de la charité qui œuvraient sur ce secteur.

  • Speaker #2

    Oui, parfaitement. Depuis 44 ans, ce sont les fils de la charité qui géraient la paroisse.

  • Speaker #0

    Quand vous dites qu'ils géraient, c'est-à-dire qu'ils s'occupaient de tout ? L'organisation ? Les célébrations ?

  • Speaker #2

    Des célébrations, des baptêmes, mariages, érailles. Ils géraient entièrement tout.

  • Speaker #0

    Ils étaient combien ?

  • Speaker #2

    Ils étaient trois, dont un qui n'était qu'à mi-temps, parce qu'il était dans une autre paroisse, et responsable en même temps des Fils de la Charité sur la France.

  • Speaker #0

    D'accord, et ils sont restés jusqu'à ?

  • Speaker #2

    Alors ils sont partis au 1er septembre 2024.

  • Speaker #0

    Ils sont partis où ?

  • Speaker #2

    Alors il y en a un qui est parti à la Courneuve, un qui est parti en retraite à Issy-les-Moulineaux. Et puis un autre qui est également à Issy-les-Moulineaux.

  • Speaker #0

    Très bien. Et donc, si on veut résumer la situation, il n'y avait pas de prêtre pour mettre à la place de ses fils de la charité. Donc c'est une nouvelle procédure qui s'est mise en place en faisant appel à des laïcs, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Voilà. Parce que quand les fils de la charité sont partis de notre paroisse, l'évêque avait déjà mis en place les autres prêtres dans les différentes paroisses du diocèse. Donc on s'est retrouvés sans prêtre disponible.

  • Speaker #0

    D'accord. Il a donc fallu trouver des laïcs. Alors, Pascal Martin, expliquez-nous quelle a été la procédure pour trouver des laïcs. C'est une procédure assez nouvelle, en tout cas assez originale. Oui,

  • Speaker #3

    donc il y a eu une consultation de tous les paroissiens, mise en place par les trois prêtres de la chapelle Saint-Luc existant, et l'évêque, bien sûr, et son vicaire. Donc il y a eu une réunion de l'équipe de toute la paroisse. Une trentaine ou quarantaine de personnes étaient réunies. Donc Xavier, le prêtre, a expliqué la situation avec le vicaire épiscopal Richard. Et il y a eu une consultation. Donc il a été demandé à chacun d'écrire sur un petit papier trois noms. Trois noms ou deux ou un. Deux personnes qui pensaient, que les gens pensaient pouvoir... être délégué pastoral, remplacer les curés sans la fonction de curé pour faire les messes. Donc ça a été répondu et ensuite les différents dimanches après cette consultation, les paroissiens pouvaient aussi remettre des noms ceux qui n'ont pas pu participer à cette réunion. Donc ensuite il y a eu un dépouillement par les trois prêtres, le vicaire général. Et un ordre, un classement par exemple, un classement du nombre de voix, et il y a eu un discernement défectué par les prêtres, le vicaire, et ils ont discuté.

  • Speaker #0

    Donc il n'y a pas eu de candidat en fait ?

  • Speaker #3

    Non, personne n'a... Le but, c'était que les gens ne se proposent pas. C'est une consultation ensemble des paroissiens. Et il y a eu ensuite un discernement par sans doute les trois prêtres, le vicaire, l'évêque et d'autres personnes, pour, en fonction du classement, appeler telle ou telle personne. Donc il a été appelé différentes personnes, certaines n'ont pas souhaité répondre oui, pour des raisons personnelles.

  • Speaker #0

    Et donc vous trois vous avez dit oui ?

  • Speaker #3

    Alors je peux répondre pour moi. j'ai répondu à Richard, notre vicaire épiscopal, que c'était j'avais du mal à dire non. Voilà. Dire non à cet appel, comme l'Église est très importante pour moi, tout ce qui est mis en place, les messes, les réunions, les repas, les discussions, les paroissiens, c'est important pour ma vie personnelle. Je me suis dit si je dis non, je vais être embêté ensuite par la suite. Et je me sentais vraiment incapable. capable de faire cette mission que je ne connaissais pas vraiment.

  • Speaker #0

    Gérard Friedman, vous avez dit oui tout de suite ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai mis des conditions. D'abord, rejeunir. On me dit, ce n'est pas possible. Bon, je lui ai dit, tant pis. Et puis, j'avais vraiment deux choses très importantes. C'est d'abord que mon épouse soit d'accord. Parce que je pense que c'est un travail qui influe quand même sur la vie de couple. Et deuxièmement, c'est que les trois personnes qui seraient nommées, On s'entend très bien, dès avant de travailler ensemble, pour partir sur de bonnes bases.

  • Speaker #0

    Bernadette Poirot, vous avez réfléchi avant de dire oui, ou bien est-ce que ça a été immédiat ?

  • Speaker #2

    Non, j'ai réfléchi quelques jours, parce que j'avais une énorme crainte, et j'ai été aidée par Gérard et Pascal, qui me voulaient absolument dans leur équipe.

  • Speaker #0

    Ah, quelle chance ! Bien, alors donc vous avez été retenue, après il y a un système de nomination par l'évêque je suppose, enfin je ne sais pas si c'est le bon terme, mais en tout cas ça revient à ça, qui va vous donner une lettre de mission. Comment vous répartissez d'ores et déjà un peu votre travail au sein de cette paroisse ? Bernadette, allez-y, je vous en prie.

  • Speaker #2

    Alors en principe, j'étais déjà notaire, enfin je suis déjà notaire paroissiale.

  • Speaker #0

    On peut expliquer ce qu'est notaire paroissiale ?

  • Speaker #2

    Alors c'est-à-dire que je m'occupe des registres de la paroisse concernant les bâtiments. les mariages et les funérailles. D'accord. Donc je continue de m'occuper des inscriptions de baptême, de recevoir les familles. Et ensuite, évidemment, c'est une équipe qui prépare au baptême. D'accord. Je m'occupe également des mariages. Donc les mariages, là, je ne peux pas m'en occuper entièrement. Donc je prends les noms et je donne à François et Bernadette Cacheux qui s'occupent des préparations au mariage dans notre secteur.

  • Speaker #0

    Très bien.

  • Speaker #2

    Puis je m'occupe de ce qui peut avoir besoin lors des liturgies, c'est-à-dire le vin de messe, les hosties, que tout soit en place, les cierges.

  • Speaker #0

    Pascal Martin, votre mission ?

  • Speaker #3

    Donc ma mission pour l'instant, elle va être donnée ce dimanche,

  • Speaker #0

    le 20 octobre.

  • Speaker #3

    Donc je vais m'occuper d'une équipe liturgique. Donc maintenant, j'essaye de m'occuper un peu plus de toutes les équipes liturgiques, d'effectuer les plannings. des équipes avec les prêtres qui vont être concernés. Voilà, je m'occupe aussi, j'essaye qu'il y ait, que tout ce soit bien installé pour les messes, en particulier dans l'église Saint-Luc, où il n'y a plus de personnes pour préparer l'hôtel, le calice, les hosties, etc. Et puis je m'occupe aussi de la communication, les annonces pour mettre les panneaux chaque semaine des activités. devant les églises, Facebook, Signal, voilà, en particulier.

  • Speaker #1

    Gérard ? Alors moi, c'est un petit peu le reste, c'est-à-dire que déjà les relations entre la paroisse et l'extérieur, les deux municipalités concernées, l'organisation aussi de l'EPP, l'animation de l'EPP, l'équipe pastorale paroissiale, et puis, en général, et puis essayer que ça marche bien. Je suis un peu responsable de l'ambiance. On essaye. On était quand même très satisfaits parce que... Le prêtre qui nous accompagne, c'est Jean-Luc Depev, qui est le curé de Sainte-Savine, que l'on voit quand on peut, parce qu'il est très, très chargé, bien sûr, vous le savez. Mais il est venu rencontrer un petit peu les forces vives de la paroisse. On a dû envoyer une trentaine d'invitations, ce qui n'est pas si mal, en fait. Il y a peut-être eu 28 personnes qui sont venues. Je pense que c'est... C'est quand même un bon signe. C'est très encourageant.

  • Speaker #0

    Puisque vous parlez des prêtres, on peut quand même dire qu'il y a trois prêtres qui vont se répartir un petit peu en fonction des dimanches sur cette paroisse. Est-ce qu'on peut les citer s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    C'est formidable parce que nous avons, nous, la chance. Après avoir eu trois fils de la charité, on a trois prêtres extrêmement différents. Ce qui permet pour les paroissiens qui sont très différents aussi d'avoir toujours quelqu'un qui correspond à leur... Alors nous avons Nicolas Deray, très connu dans le diocèse bien sûr, qui est un peu un bibliste et puis quelqu'un qui réfléchit beaucoup. Nous avons Jean-Marie Rabhi, très connu aussi puisqu'il a été vicaire général pendant quelques années, qui est très près des gens simples je dirais. Et puis nous avons le jeune prêtre du diocèse, alors Rousseau-Oussou. Un noblat qui nous arrive, qui a été ordonné le 10 août et qui a déjà fait ses premières funérailles. Alors ces trois prêtres sont mis entre guillemets à disposition de la paroisse pour venir célébrer l'Eucharistie et les sacrements. Et on sent qu'ils sont demandeurs aussi d'aller au-delà de... que de faire ça et aussi rencontrer les gens, préparer les baptêmes, les funérailles, enfin...

  • Speaker #0

    Pascal, un mot quand même, on dit souvent que les laïcs sont très sollicités, c'est un peu chronophage. Tout ce que vous êtes en train de nous dire, c'est une grosse mission. Ça représente quoi pour vous ? C'est un gros, gros travail ?

  • Speaker #3

    Pour l'instant, je ne dirais pas que c'est presque du temps plein, mais presque.

  • Speaker #0

    Pour vous trois ?

  • Speaker #3

    Oui, je pense. On est très, très pris pour l'instant. Surtout, on est dans une période de rodage où il faut tout apprendre, tout apprendre et même repérer les bonnes clés pour les différents endroits. Oui, c'est très prenant. Voilà. Donc, des fois, c'est difficile,

  • Speaker #0

    mais vous le faites avec plaisir.

  • Speaker #3

    C'est la mission. Oui, bien sûr. Je dirais que le chemin pour imiter Jésus-Christ, ce n'est pas facile. Voilà. Donc, mon but, c'était d'aider l'Église. voilà et j'apprends à moins penser à moi voilà c'est pas facile très bien,

  • Speaker #0

    bah écoutez merci, je vous souhaite bon courage à vous trois voilà et puis on se retrouve à d'autres occasions quand vous aurez des initiatives évidemment sur cette grande paroisse, chapelle Saint-Luc Lénaud, merci beaucoup, au revoir

  • Speaker #1

    Bon.

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Épisode de rentrée pour Pas de messes basses ! Pour l'occasion, nous recevons trois invités.

Bernadette Poirot, Gérard Fridblatt et Pascal Martin font partie d'une paroisse de l'agglomération troyenne : La Chapelle-Saint-Luc/Le Noës. La particularité de ces trois laïcs ? Ils sont, depuis début septembre, les délégués pastoraux de leur paroisse.

Comment sont-ils arrivés à cette mission ? Quelles tâches doivent-ils accomplir ? Ensemble, ils répondent à toutes nos questions.

Rendez-vous dimanche 20 octobre en l'église du Sacré-Coeur de la Chapelle-Saint-Luc pour leur envoi en mission.

Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour, bienvenue sur les podcasts du diocèse de Troyes. Nous avons le plaisir aujourd'hui d'accueillir une petite équipe de laïcs, quand je dis une petite, elle est formée par trois personnes. Je cite Gérard Fridblatt, Bernadette Poirot et Pascal Martin, qui vont nous expliquer exactement ce qu'ils font, ce qu'ils vont faire, sur la paroisse La Chapelle Saint-Luc-Lénaud. Bonjour à vous trois.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, quelques mots tout d'abord sur cette paroisse Chapelle Saint-Luc-Lénaud. Gérard Fridblat, c'est une paroisse un peu atypique, ne serait-ce qu'au plan sociologique.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Elle est très variée sur le plan déjà de la géographie. On va depuis la chapelle du Bas, ce que l'on appelle, c'est-à-dire un village au début du 20e siècle, qui est maintenant devenu une ville de un peu plus de 13 000 habitants, et qui est jumelée au point de vue paroissial avec la commune des Naux, une commune que l'on pourrait définir comme légèrement bourgeoise, et relativement ancienne au point de vue de la fréquentation de l'église. Et à la chapelle de Saint-Luc, on a donc à peu près... 52 nationalités d'origine différente, beaucoup de tranches d'âge différents, beaucoup de religions différentes, puisque s'il y a deux églises, il y a au moins trois mosquées, il y a aussi un temple bouddhiste. C'est vraiment une commune très attachante, parce que très diverse, et évidemment qui n'est pas une terre de mission.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, parlons un peu justement de cette paroisse. Quelle était la situation, voilà encore quelques mois ? Je voudrais savoir si c'était les fils de la charité qui œuvraient sur ce secteur.

  • Speaker #2

    Oui, parfaitement. Depuis 44 ans, ce sont les fils de la charité qui géraient la paroisse.

  • Speaker #0

    Quand vous dites qu'ils géraient, c'est-à-dire qu'ils s'occupaient de tout ? L'organisation ? Les célébrations ?

  • Speaker #2

    Des célébrations, des baptêmes, mariages, érailles. Ils géraient entièrement tout.

  • Speaker #0

    Ils étaient combien ?

  • Speaker #2

    Ils étaient trois, dont un qui n'était qu'à mi-temps, parce qu'il était dans une autre paroisse, et responsable en même temps des Fils de la Charité sur la France.

  • Speaker #0

    D'accord, et ils sont restés jusqu'à ?

  • Speaker #2

    Alors ils sont partis au 1er septembre 2024.

  • Speaker #0

    Ils sont partis où ?

  • Speaker #2

    Alors il y en a un qui est parti à la Courneuve, un qui est parti en retraite à Issy-les-Moulineaux. Et puis un autre qui est également à Issy-les-Moulineaux.

  • Speaker #0

    Très bien. Et donc, si on veut résumer la situation, il n'y avait pas de prêtre pour mettre à la place de ses fils de la charité. Donc c'est une nouvelle procédure qui s'est mise en place en faisant appel à des laïcs, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Voilà. Parce que quand les fils de la charité sont partis de notre paroisse, l'évêque avait déjà mis en place les autres prêtres dans les différentes paroisses du diocèse. Donc on s'est retrouvés sans prêtre disponible.

  • Speaker #0

    D'accord. Il a donc fallu trouver des laïcs. Alors, Pascal Martin, expliquez-nous quelle a été la procédure pour trouver des laïcs. C'est une procédure assez nouvelle, en tout cas assez originale. Oui,

  • Speaker #3

    donc il y a eu une consultation de tous les paroissiens, mise en place par les trois prêtres de la chapelle Saint-Luc existant, et l'évêque, bien sûr, et son vicaire. Donc il y a eu une réunion de l'équipe de toute la paroisse. Une trentaine ou quarantaine de personnes étaient réunies. Donc Xavier, le prêtre, a expliqué la situation avec le vicaire épiscopal Richard. Et il y a eu une consultation. Donc il a été demandé à chacun d'écrire sur un petit papier trois noms. Trois noms ou deux ou un. Deux personnes qui pensaient, que les gens pensaient pouvoir... être délégué pastoral, remplacer les curés sans la fonction de curé pour faire les messes. Donc ça a été répondu et ensuite les différents dimanches après cette consultation, les paroissiens pouvaient aussi remettre des noms ceux qui n'ont pas pu participer à cette réunion. Donc ensuite il y a eu un dépouillement par les trois prêtres, le vicaire général. Et un ordre, un classement par exemple, un classement du nombre de voix, et il y a eu un discernement défectué par les prêtres, le vicaire, et ils ont discuté.

  • Speaker #0

    Donc il n'y a pas eu de candidat en fait ?

  • Speaker #3

    Non, personne n'a... Le but, c'était que les gens ne se proposent pas. C'est une consultation ensemble des paroissiens. Et il y a eu ensuite un discernement par sans doute les trois prêtres, le vicaire, l'évêque et d'autres personnes, pour, en fonction du classement, appeler telle ou telle personne. Donc il a été appelé différentes personnes, certaines n'ont pas souhaité répondre oui, pour des raisons personnelles.

  • Speaker #0

    Et donc vous trois vous avez dit oui ?

  • Speaker #3

    Alors je peux répondre pour moi. j'ai répondu à Richard, notre vicaire épiscopal, que c'était j'avais du mal à dire non. Voilà. Dire non à cet appel, comme l'Église est très importante pour moi, tout ce qui est mis en place, les messes, les réunions, les repas, les discussions, les paroissiens, c'est important pour ma vie personnelle. Je me suis dit si je dis non, je vais être embêté ensuite par la suite. Et je me sentais vraiment incapable. capable de faire cette mission que je ne connaissais pas vraiment.

  • Speaker #0

    Gérard Friedman, vous avez dit oui tout de suite ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai mis des conditions. D'abord, rejeunir. On me dit, ce n'est pas possible. Bon, je lui ai dit, tant pis. Et puis, j'avais vraiment deux choses très importantes. C'est d'abord que mon épouse soit d'accord. Parce que je pense que c'est un travail qui influe quand même sur la vie de couple. Et deuxièmement, c'est que les trois personnes qui seraient nommées, On s'entend très bien, dès avant de travailler ensemble, pour partir sur de bonnes bases.

  • Speaker #0

    Bernadette Poirot, vous avez réfléchi avant de dire oui, ou bien est-ce que ça a été immédiat ?

  • Speaker #2

    Non, j'ai réfléchi quelques jours, parce que j'avais une énorme crainte, et j'ai été aidée par Gérard et Pascal, qui me voulaient absolument dans leur équipe.

  • Speaker #0

    Ah, quelle chance ! Bien, alors donc vous avez été retenue, après il y a un système de nomination par l'évêque je suppose, enfin je ne sais pas si c'est le bon terme, mais en tout cas ça revient à ça, qui va vous donner une lettre de mission. Comment vous répartissez d'ores et déjà un peu votre travail au sein de cette paroisse ? Bernadette, allez-y, je vous en prie.

  • Speaker #2

    Alors en principe, j'étais déjà notaire, enfin je suis déjà notaire paroissiale.

  • Speaker #0

    On peut expliquer ce qu'est notaire paroissiale ?

  • Speaker #2

    Alors c'est-à-dire que je m'occupe des registres de la paroisse concernant les bâtiments. les mariages et les funérailles. D'accord. Donc je continue de m'occuper des inscriptions de baptême, de recevoir les familles. Et ensuite, évidemment, c'est une équipe qui prépare au baptême. D'accord. Je m'occupe également des mariages. Donc les mariages, là, je ne peux pas m'en occuper entièrement. Donc je prends les noms et je donne à François et Bernadette Cacheux qui s'occupent des préparations au mariage dans notre secteur.

  • Speaker #0

    Très bien.

  • Speaker #2

    Puis je m'occupe de ce qui peut avoir besoin lors des liturgies, c'est-à-dire le vin de messe, les hosties, que tout soit en place, les cierges.

  • Speaker #0

    Pascal Martin, votre mission ?

  • Speaker #3

    Donc ma mission pour l'instant, elle va être donnée ce dimanche,

  • Speaker #0

    le 20 octobre.

  • Speaker #3

    Donc je vais m'occuper d'une équipe liturgique. Donc maintenant, j'essaye de m'occuper un peu plus de toutes les équipes liturgiques, d'effectuer les plannings. des équipes avec les prêtres qui vont être concernés. Voilà, je m'occupe aussi, j'essaye qu'il y ait, que tout ce soit bien installé pour les messes, en particulier dans l'église Saint-Luc, où il n'y a plus de personnes pour préparer l'hôtel, le calice, les hosties, etc. Et puis je m'occupe aussi de la communication, les annonces pour mettre les panneaux chaque semaine des activités. devant les églises, Facebook, Signal, voilà, en particulier.

  • Speaker #1

    Gérard ? Alors moi, c'est un petit peu le reste, c'est-à-dire que déjà les relations entre la paroisse et l'extérieur, les deux municipalités concernées, l'organisation aussi de l'EPP, l'animation de l'EPP, l'équipe pastorale paroissiale, et puis, en général, et puis essayer que ça marche bien. Je suis un peu responsable de l'ambiance. On essaye. On était quand même très satisfaits parce que... Le prêtre qui nous accompagne, c'est Jean-Luc Depev, qui est le curé de Sainte-Savine, que l'on voit quand on peut, parce qu'il est très, très chargé, bien sûr, vous le savez. Mais il est venu rencontrer un petit peu les forces vives de la paroisse. On a dû envoyer une trentaine d'invitations, ce qui n'est pas si mal, en fait. Il y a peut-être eu 28 personnes qui sont venues. Je pense que c'est... C'est quand même un bon signe. C'est très encourageant.

  • Speaker #0

    Puisque vous parlez des prêtres, on peut quand même dire qu'il y a trois prêtres qui vont se répartir un petit peu en fonction des dimanches sur cette paroisse. Est-ce qu'on peut les citer s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    C'est formidable parce que nous avons, nous, la chance. Après avoir eu trois fils de la charité, on a trois prêtres extrêmement différents. Ce qui permet pour les paroissiens qui sont très différents aussi d'avoir toujours quelqu'un qui correspond à leur... Alors nous avons Nicolas Deray, très connu dans le diocèse bien sûr, qui est un peu un bibliste et puis quelqu'un qui réfléchit beaucoup. Nous avons Jean-Marie Rabhi, très connu aussi puisqu'il a été vicaire général pendant quelques années, qui est très près des gens simples je dirais. Et puis nous avons le jeune prêtre du diocèse, alors Rousseau-Oussou. Un noblat qui nous arrive, qui a été ordonné le 10 août et qui a déjà fait ses premières funérailles. Alors ces trois prêtres sont mis entre guillemets à disposition de la paroisse pour venir célébrer l'Eucharistie et les sacrements. Et on sent qu'ils sont demandeurs aussi d'aller au-delà de... que de faire ça et aussi rencontrer les gens, préparer les baptêmes, les funérailles, enfin...

  • Speaker #0

    Pascal, un mot quand même, on dit souvent que les laïcs sont très sollicités, c'est un peu chronophage. Tout ce que vous êtes en train de nous dire, c'est une grosse mission. Ça représente quoi pour vous ? C'est un gros, gros travail ?

  • Speaker #3

    Pour l'instant, je ne dirais pas que c'est presque du temps plein, mais presque.

  • Speaker #0

    Pour vous trois ?

  • Speaker #3

    Oui, je pense. On est très, très pris pour l'instant. Surtout, on est dans une période de rodage où il faut tout apprendre, tout apprendre et même repérer les bonnes clés pour les différents endroits. Oui, c'est très prenant. Voilà. Donc, des fois, c'est difficile,

  • Speaker #0

    mais vous le faites avec plaisir.

  • Speaker #3

    C'est la mission. Oui, bien sûr. Je dirais que le chemin pour imiter Jésus-Christ, ce n'est pas facile. Voilà. Donc, mon but, c'était d'aider l'Église. voilà et j'apprends à moins penser à moi voilà c'est pas facile très bien,

  • Speaker #0

    bah écoutez merci, je vous souhaite bon courage à vous trois voilà et puis on se retrouve à d'autres occasions quand vous aurez des initiatives évidemment sur cette grande paroisse, chapelle Saint-Luc Lénaud, merci beaucoup, au revoir

  • Speaker #1

    Bon.

Description

Épisode de rentrée pour Pas de messes basses ! Pour l'occasion, nous recevons trois invités.

Bernadette Poirot, Gérard Fridblatt et Pascal Martin font partie d'une paroisse de l'agglomération troyenne : La Chapelle-Saint-Luc/Le Noës. La particularité de ces trois laïcs ? Ils sont, depuis début septembre, les délégués pastoraux de leur paroisse.

Comment sont-ils arrivés à cette mission ? Quelles tâches doivent-ils accomplir ? Ensemble, ils répondent à toutes nos questions.

Rendez-vous dimanche 20 octobre en l'église du Sacré-Coeur de la Chapelle-Saint-Luc pour leur envoi en mission.

Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour, bienvenue sur les podcasts du diocèse de Troyes. Nous avons le plaisir aujourd'hui d'accueillir une petite équipe de laïcs, quand je dis une petite, elle est formée par trois personnes. Je cite Gérard Fridblatt, Bernadette Poirot et Pascal Martin, qui vont nous expliquer exactement ce qu'ils font, ce qu'ils vont faire, sur la paroisse La Chapelle Saint-Luc-Lénaud. Bonjour à vous trois.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, quelques mots tout d'abord sur cette paroisse Chapelle Saint-Luc-Lénaud. Gérard Fridblat, c'est une paroisse un peu atypique, ne serait-ce qu'au plan sociologique.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Elle est très variée sur le plan déjà de la géographie. On va depuis la chapelle du Bas, ce que l'on appelle, c'est-à-dire un village au début du 20e siècle, qui est maintenant devenu une ville de un peu plus de 13 000 habitants, et qui est jumelée au point de vue paroissial avec la commune des Naux, une commune que l'on pourrait définir comme légèrement bourgeoise, et relativement ancienne au point de vue de la fréquentation de l'église. Et à la chapelle de Saint-Luc, on a donc à peu près... 52 nationalités d'origine différente, beaucoup de tranches d'âge différents, beaucoup de religions différentes, puisque s'il y a deux églises, il y a au moins trois mosquées, il y a aussi un temple bouddhiste. C'est vraiment une commune très attachante, parce que très diverse, et évidemment qui n'est pas une terre de mission.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, parlons un peu justement de cette paroisse. Quelle était la situation, voilà encore quelques mois ? Je voudrais savoir si c'était les fils de la charité qui œuvraient sur ce secteur.

  • Speaker #2

    Oui, parfaitement. Depuis 44 ans, ce sont les fils de la charité qui géraient la paroisse.

  • Speaker #0

    Quand vous dites qu'ils géraient, c'est-à-dire qu'ils s'occupaient de tout ? L'organisation ? Les célébrations ?

  • Speaker #2

    Des célébrations, des baptêmes, mariages, érailles. Ils géraient entièrement tout.

  • Speaker #0

    Ils étaient combien ?

  • Speaker #2

    Ils étaient trois, dont un qui n'était qu'à mi-temps, parce qu'il était dans une autre paroisse, et responsable en même temps des Fils de la Charité sur la France.

  • Speaker #0

    D'accord, et ils sont restés jusqu'à ?

  • Speaker #2

    Alors ils sont partis au 1er septembre 2024.

  • Speaker #0

    Ils sont partis où ?

  • Speaker #2

    Alors il y en a un qui est parti à la Courneuve, un qui est parti en retraite à Issy-les-Moulineaux. Et puis un autre qui est également à Issy-les-Moulineaux.

  • Speaker #0

    Très bien. Et donc, si on veut résumer la situation, il n'y avait pas de prêtre pour mettre à la place de ses fils de la charité. Donc c'est une nouvelle procédure qui s'est mise en place en faisant appel à des laïcs, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Voilà. Parce que quand les fils de la charité sont partis de notre paroisse, l'évêque avait déjà mis en place les autres prêtres dans les différentes paroisses du diocèse. Donc on s'est retrouvés sans prêtre disponible.

  • Speaker #0

    D'accord. Il a donc fallu trouver des laïcs. Alors, Pascal Martin, expliquez-nous quelle a été la procédure pour trouver des laïcs. C'est une procédure assez nouvelle, en tout cas assez originale. Oui,

  • Speaker #3

    donc il y a eu une consultation de tous les paroissiens, mise en place par les trois prêtres de la chapelle Saint-Luc existant, et l'évêque, bien sûr, et son vicaire. Donc il y a eu une réunion de l'équipe de toute la paroisse. Une trentaine ou quarantaine de personnes étaient réunies. Donc Xavier, le prêtre, a expliqué la situation avec le vicaire épiscopal Richard. Et il y a eu une consultation. Donc il a été demandé à chacun d'écrire sur un petit papier trois noms. Trois noms ou deux ou un. Deux personnes qui pensaient, que les gens pensaient pouvoir... être délégué pastoral, remplacer les curés sans la fonction de curé pour faire les messes. Donc ça a été répondu et ensuite les différents dimanches après cette consultation, les paroissiens pouvaient aussi remettre des noms ceux qui n'ont pas pu participer à cette réunion. Donc ensuite il y a eu un dépouillement par les trois prêtres, le vicaire général. Et un ordre, un classement par exemple, un classement du nombre de voix, et il y a eu un discernement défectué par les prêtres, le vicaire, et ils ont discuté.

  • Speaker #0

    Donc il n'y a pas eu de candidat en fait ?

  • Speaker #3

    Non, personne n'a... Le but, c'était que les gens ne se proposent pas. C'est une consultation ensemble des paroissiens. Et il y a eu ensuite un discernement par sans doute les trois prêtres, le vicaire, l'évêque et d'autres personnes, pour, en fonction du classement, appeler telle ou telle personne. Donc il a été appelé différentes personnes, certaines n'ont pas souhaité répondre oui, pour des raisons personnelles.

  • Speaker #0

    Et donc vous trois vous avez dit oui ?

  • Speaker #3

    Alors je peux répondre pour moi. j'ai répondu à Richard, notre vicaire épiscopal, que c'était j'avais du mal à dire non. Voilà. Dire non à cet appel, comme l'Église est très importante pour moi, tout ce qui est mis en place, les messes, les réunions, les repas, les discussions, les paroissiens, c'est important pour ma vie personnelle. Je me suis dit si je dis non, je vais être embêté ensuite par la suite. Et je me sentais vraiment incapable. capable de faire cette mission que je ne connaissais pas vraiment.

  • Speaker #0

    Gérard Friedman, vous avez dit oui tout de suite ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai mis des conditions. D'abord, rejeunir. On me dit, ce n'est pas possible. Bon, je lui ai dit, tant pis. Et puis, j'avais vraiment deux choses très importantes. C'est d'abord que mon épouse soit d'accord. Parce que je pense que c'est un travail qui influe quand même sur la vie de couple. Et deuxièmement, c'est que les trois personnes qui seraient nommées, On s'entend très bien, dès avant de travailler ensemble, pour partir sur de bonnes bases.

  • Speaker #0

    Bernadette Poirot, vous avez réfléchi avant de dire oui, ou bien est-ce que ça a été immédiat ?

  • Speaker #2

    Non, j'ai réfléchi quelques jours, parce que j'avais une énorme crainte, et j'ai été aidée par Gérard et Pascal, qui me voulaient absolument dans leur équipe.

  • Speaker #0

    Ah, quelle chance ! Bien, alors donc vous avez été retenue, après il y a un système de nomination par l'évêque je suppose, enfin je ne sais pas si c'est le bon terme, mais en tout cas ça revient à ça, qui va vous donner une lettre de mission. Comment vous répartissez d'ores et déjà un peu votre travail au sein de cette paroisse ? Bernadette, allez-y, je vous en prie.

  • Speaker #2

    Alors en principe, j'étais déjà notaire, enfin je suis déjà notaire paroissiale.

  • Speaker #0

    On peut expliquer ce qu'est notaire paroissiale ?

  • Speaker #2

    Alors c'est-à-dire que je m'occupe des registres de la paroisse concernant les bâtiments. les mariages et les funérailles. D'accord. Donc je continue de m'occuper des inscriptions de baptême, de recevoir les familles. Et ensuite, évidemment, c'est une équipe qui prépare au baptême. D'accord. Je m'occupe également des mariages. Donc les mariages, là, je ne peux pas m'en occuper entièrement. Donc je prends les noms et je donne à François et Bernadette Cacheux qui s'occupent des préparations au mariage dans notre secteur.

  • Speaker #0

    Très bien.

  • Speaker #2

    Puis je m'occupe de ce qui peut avoir besoin lors des liturgies, c'est-à-dire le vin de messe, les hosties, que tout soit en place, les cierges.

  • Speaker #0

    Pascal Martin, votre mission ?

  • Speaker #3

    Donc ma mission pour l'instant, elle va être donnée ce dimanche,

  • Speaker #0

    le 20 octobre.

  • Speaker #3

    Donc je vais m'occuper d'une équipe liturgique. Donc maintenant, j'essaye de m'occuper un peu plus de toutes les équipes liturgiques, d'effectuer les plannings. des équipes avec les prêtres qui vont être concernés. Voilà, je m'occupe aussi, j'essaye qu'il y ait, que tout ce soit bien installé pour les messes, en particulier dans l'église Saint-Luc, où il n'y a plus de personnes pour préparer l'hôtel, le calice, les hosties, etc. Et puis je m'occupe aussi de la communication, les annonces pour mettre les panneaux chaque semaine des activités. devant les églises, Facebook, Signal, voilà, en particulier.

  • Speaker #1

    Gérard ? Alors moi, c'est un petit peu le reste, c'est-à-dire que déjà les relations entre la paroisse et l'extérieur, les deux municipalités concernées, l'organisation aussi de l'EPP, l'animation de l'EPP, l'équipe pastorale paroissiale, et puis, en général, et puis essayer que ça marche bien. Je suis un peu responsable de l'ambiance. On essaye. On était quand même très satisfaits parce que... Le prêtre qui nous accompagne, c'est Jean-Luc Depev, qui est le curé de Sainte-Savine, que l'on voit quand on peut, parce qu'il est très, très chargé, bien sûr, vous le savez. Mais il est venu rencontrer un petit peu les forces vives de la paroisse. On a dû envoyer une trentaine d'invitations, ce qui n'est pas si mal, en fait. Il y a peut-être eu 28 personnes qui sont venues. Je pense que c'est... C'est quand même un bon signe. C'est très encourageant.

  • Speaker #0

    Puisque vous parlez des prêtres, on peut quand même dire qu'il y a trois prêtres qui vont se répartir un petit peu en fonction des dimanches sur cette paroisse. Est-ce qu'on peut les citer s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    C'est formidable parce que nous avons, nous, la chance. Après avoir eu trois fils de la charité, on a trois prêtres extrêmement différents. Ce qui permet pour les paroissiens qui sont très différents aussi d'avoir toujours quelqu'un qui correspond à leur... Alors nous avons Nicolas Deray, très connu dans le diocèse bien sûr, qui est un peu un bibliste et puis quelqu'un qui réfléchit beaucoup. Nous avons Jean-Marie Rabhi, très connu aussi puisqu'il a été vicaire général pendant quelques années, qui est très près des gens simples je dirais. Et puis nous avons le jeune prêtre du diocèse, alors Rousseau-Oussou. Un noblat qui nous arrive, qui a été ordonné le 10 août et qui a déjà fait ses premières funérailles. Alors ces trois prêtres sont mis entre guillemets à disposition de la paroisse pour venir célébrer l'Eucharistie et les sacrements. Et on sent qu'ils sont demandeurs aussi d'aller au-delà de... que de faire ça et aussi rencontrer les gens, préparer les baptêmes, les funérailles, enfin...

  • Speaker #0

    Pascal, un mot quand même, on dit souvent que les laïcs sont très sollicités, c'est un peu chronophage. Tout ce que vous êtes en train de nous dire, c'est une grosse mission. Ça représente quoi pour vous ? C'est un gros, gros travail ?

  • Speaker #3

    Pour l'instant, je ne dirais pas que c'est presque du temps plein, mais presque.

  • Speaker #0

    Pour vous trois ?

  • Speaker #3

    Oui, je pense. On est très, très pris pour l'instant. Surtout, on est dans une période de rodage où il faut tout apprendre, tout apprendre et même repérer les bonnes clés pour les différents endroits. Oui, c'est très prenant. Voilà. Donc, des fois, c'est difficile,

  • Speaker #0

    mais vous le faites avec plaisir.

  • Speaker #3

    C'est la mission. Oui, bien sûr. Je dirais que le chemin pour imiter Jésus-Christ, ce n'est pas facile. Voilà. Donc, mon but, c'était d'aider l'Église. voilà et j'apprends à moins penser à moi voilà c'est pas facile très bien,

  • Speaker #0

    bah écoutez merci, je vous souhaite bon courage à vous trois voilà et puis on se retrouve à d'autres occasions quand vous aurez des initiatives évidemment sur cette grande paroisse, chapelle Saint-Luc Lénaud, merci beaucoup, au revoir

  • Speaker #1

    Bon.

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