- Speaker #0
Lionel Dupont est installé à Gaël en Ile-et-Vilaine depuis 2008. Dans le but de progresser sur la partie culture de son exploitation, il rejoint un groupe animé par le CETA35 en 2015. Rapidement, celui-ci évolue vers un groupe EcoFITO où les différents membres travaillent sur des leviers pour réduire l'utilisation de chimie entre 2016 et 2021. Dans cet épisode, Lionel raconte son expérience au sein de ce groupe et revient sur les différents leviers qu'il a pu mettre en place sur son exploitation. Vous écoutez le PBcast, le podcast du journal Paysans Bretons.
- Speaker #1
Alors moi c'est Lionel Dupont, sur la commune de Gaëlle. On est en exploitation lait et bovins-viande. On a 80 vaches laitières et 25 vaches allaitantes en blonde d'Aquitaine. Et on a 200 hectares sur l'exploitation. On est en GEC à deux, avec mon frère, en familial. Voilà, et oui, je me suis installé du coup en 2008, et mon frère m'a rejoint en 2011. On fait 50 hectares de maïs, et puis on fait 80 hectares de blé, et un petit peu de colza, quand l'assaulement le permet, parce que j'ai pas envie de revenir en fait trop souvent, et puis autrement tout le reste est en herbe. les vaches laitières et puis les vaches à étante.
- Speaker #0
Et au niveau de la production laitière ?
- Speaker #1
Alors, production laitière, on est environ à un bon 10 000.
- Speaker #0
Tu es installé depuis 16 ans.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça.
- Speaker #0
Entre le moment où tu t'es installé et aujourd'hui, est-ce qu'il y a eu des changements de système déjà entre ce que faisaient tes parents et ce que toi tu fais maintenant ?
- Speaker #1
Non pas vraiment, on a continué le système, on a suivi ça, on a vraiment continué, on est toujours en salle de traite basique, raclage, épaillage, et on a juste fait des logettes par la suite. Sinon c'est toujours pareil.
- Speaker #0
Et donc il y a 9 ans, tu as rejoint un groupe CETA ?
- Speaker #1
C'est ça. Voilà,
- Speaker #0
donc à ce moment-là, à la base c'était... Qu'est-ce que tu as fait pour rejoindre ce groupe ?
- Speaker #1
Alors déjà, quand j'avais fait mon stage, avant de m'installer, mon maître de stage était dans la groupe CETA. Il m'avait fait découvrir ça et j'avais trouvé ça très intéressant. Donc après, je me suis installé. Bon, il y avait quand même pas mal de choses à faire, de reprendre ses marques quand même au début. Et puis après, une fois bien posé, je me suis dit, moi aussi, je vais aller rejoindre un groupe comme ça. Et pour... M'enrichir un peu plus et approfondir quand même les bases parce que moi j'étais en école de mécanique. Donc l'agronomie on en voit mais pas vraiment énormément et je trouve que c'est très important. Donc j'ai voulu aller dans un groupe comme ça pour apprendre tout ça. Et puis aussi parce qu'on a un technicien qui passe autrement des coopératives ou autre. Au final tu es applicateur des tâches qu'ils te donnent et puis moi je ne voulais pas ça, je voulais quand même être décideur. Et je trouve que dans des groupes comme ça, c'est très intéressant puisque tu apprends à faire ça. Tu apprends déjà à reconnaître les mauvaises herbes, la structure de ton sol. Et je trouve que ça, c'est primordial pour être un bon cultivateur demain. Donc c'est pour ça que j'ai voulu aller dans les groupes comme ça. Nous, on est deux, comme je le disais avec mon frère. Donc lui, c'est plus élevage et moi, c'est plus sur les cultures. Donc c'est pour ça que moi je voulais me perfectionner en fait vraiment sur les cultures. C'est le groupe Minidose qu'on est, et puis nous on est souvent les précurseurs de toutes les choses au CETA, puisque après on a été dans le groupe Eco-Phyto qu'on a lancé après. Parce que dans le groupe Ecofito, il y a les groupes défis. Et après, il y a eu les groupes 30 000 qui se sont lancés. Et nous, on était dans le groupe défis. On était les premiers à se lancer, à faire ça. Donc, ils nous ont proposé ça. Et voilà, comme le nom de porte, Minidose. Donc, du coup, eux, avant que moi j'arrive, ils étaient déjà très performants là-dessus. C'est vrai que tout le groupe est vraiment très performant. Et c'est intéressant.
- Speaker #0
Et le groupe Ecofito, il existe depuis combien de temps ? ...
- Speaker #1
Alors, c'était en 2016 et ça, c'était pour cinq ans.
- Speaker #0
Déjà, d'un point de vue collectif, qu'est-ce qui a été mis en place dans le groupe ?
- Speaker #1
Alors, c'était de réduire encore les doses encore meilleures de ce qu'ils étaient. Puisque moi, quand je suis arrivé, c'est vrai que moi, j'avais quand même un barème assez haut. Et ce qui est bien dans les groupes CETA comme ça, c'est de se comparer. Parce que c'est vrai que toi, tu es tout seul dans ton exploitation, tu crois que tu bosses bien, tu as des bons résultats. Mais au final, ce qui parle, c'est la marge aujourd'hui. Et dans les groupes CETA, ce qu'il y a de bien, c'est qu'on a une étude économique. Et là, tu vois tout de suite où tu te situes par rapport aux autres. Donc déjà, ça a été de baisser quand même tous les produits phyto. Donc là, ce qu'on a mis en place, ça a été pas mal des essais. Moi, sur mon exploitation, j'ai fait des essais fongicides. On a fait toute une petite plateforme avec plein de modalités au final, et puis après jusqu'où elle a pesé, pour voir vraiment le stade idéal pour appliquer les produits. Et puis on voit bien qu'au final, le T1, il faut le faire, ça dépend des années. Le T2, c'est primordial de toute façon pour avoir du rendement. Celui-là, on a vu dans tous les essais que si tu ne le faisais pas, tu avais une baisse de rendement. Et que le T3, c'était pareil que le T1, ça dépend des années. Et que le T2, il est à faire systématique, on va dire. Donc là-dessus, c'est vrai que tu réduis quand même tes coûts énormément, puisque après, tu as juste à suivre les années et de voir si tu le fais ou pas le 1 ou le 3. Cette année, moi, sur mon blé, au final, j'ai une partie, j'ai fait que le T2. J'ai sauté le T1 et le T3. Et sur une partie, j'ai fait le T2 et le T3. Donc c'est vrai qu'économiquement, cette année, heureusement, puisqu'au final, en rendement, on n'a pas fait moins bien que les autres, pas mieux non plus, et par rapport au rendement, il fallait quand même éviter les charges. Nous, on fait 75 quintaux. Au lieu de 85, on a perdu 10. Donc je trouve que c'est correct par rapport à l'année.
- Speaker #0
Donc là, depuis, ta marge a progressé de l'ordre de combien ?
- Speaker #1
Voilà, exactement, ma marge a augmenté, j'ai dû gagner une centaine d'euros à l'hectare. C'est quand même énorme. Après, je ne parle pas que vraiment phyto, je parle travail du sol, un tout. Mais je trouve que c'est pas mal.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a eu d'autres essais ou d'autres pratiques que tu as pu... Oui,
- Speaker #1
moi j'ai essayé aussi du colza associé. Je parlais depuis un petit moment...... pour réduire les phytos aussi. Je l'ai fait pendant deux ans. Sur trois ans, je l'ai fait, et je l'ai fait une année sur deux pour comparer. J'ai associé de la févrole, je mettais 80 kg de févrole, et autrement du trèfle alexandrie. Je mettais avec mon colza, je se mets ensemble, et c'est vrai qu'on a eu un résultat phénoménal. On voit le colza, il démarre. en flèche, parce que c'est la synergie de tout ça. Au final, tout le monde a envie de pousser en même temps, donc tout le monde tire vers le haut. Et on voit que le colza, il suit, il suit. Et puis après, pour les ravageurs, c'est super. Et puis l'année-là, zéro herbicide, au final, qu'un fongicide.
- Speaker #0
Et puis un pas sur l'insecticide.
- Speaker #1
Voilà, un pas sur l'insecticide. Donc moi, déjà, c'était primordial, c'était ça, insecticide. Dès que je peux, je... J'arrête ça, ça c'est mon premier truc, c'est sur l'exploitation où je n'en veux plus. J'en utilise un petit peu des fois sur les céréales. Ça, ça dépend des années puisqu'on attend pour semer. Mais au final, il y a les créneaux et depuis quelques années, on voit bien que c'est compliqué. Donc on sème quand même dès qu'on peut de bonne heure. Et c'est là en fait sur mes premiers où je passe encore un peu d'insecticides. Mais bon, ce n'est pas vraiment justifié des fois, mais bon, c'est plus en préventif.
- Speaker #0
Pour le colza associé, tu en fais toujours ?
- Speaker #1
Non. Cette année, je n'en ai pas fait parce que là, c'est l'assolement. J'en ai fait la première année. La deuxième année, je n'en ai pas fait parce que j'avais des problèmes liserons dans ma parcelle. J'étais obligé de régler le problème là. En faisant un colza associé, ça allait être compliqué. Là, je n'en ai pas fait. Après, j'ai recommencé l'année d'après sur le même système. J'étais convaincu aussi du système. Après, ce qu'il faut, c'est bien gérer quand même. Les plantes, il faudrait mettre de la févrole de printemps. Si moi je mettais de la févrole d'hiver, même semée au mois d'août, quand il y a des trous dans ton colza, en fait, elle est là et elle ne gèle pas. Elle est protégée et au final, tu l'as dans la récolte et tu as du mal à la séparer de ton colza. Ça, c'est problématique. Et sinon, le trèfle d'Alexandrie, c'est pareil. Tu as une variété. Si on dit trèfle d'Alexandrie, on pense qu'il n'y en a qu'une, mais en fait, il y en a plusieurs. Et au final, elle ne gèle plus dur. Elle n'est pas gélible, celle-là. Il faut bien la choisir. Il faudrait mieux mettre un petit trèfle nain. Comme ça, il ne monte pas. Et puis mettre une févrole. Aujourd'hui, ce qu'ils font, c'est plus en blé noir. Et ça marche pas mal aussi. Là, on a des essais maintenant dans notre groupe, ils font ça là. Et c'est pas mal. Justement, par rapport aux essais qu'on a fait avec la févrole et on voyait les problématiques, ils ont voulu changer et on voit bien qu'en blé noir, c'est bien. C'est ça qui est bien dans notre groupe, c'est qu'au final, tout le monde essaye plein de choses. Après, on se dit, ne fais pas ça, ça ne marche pas. Fais ça, ça marche, tu avances, tu gagnes des années. Ça, c'est super.
- Speaker #0
Et comme autre levier, au sein du groupe, qu'est-ce qu'il y a d'autre qui a été essayé ?
- Speaker #1
Nous, on a essayé aussi sur les répulsifs corbeaux. Il y en a qui sont embêtés, ça c'est plus en maïs. Donc en fait c'était plus sur un essai top 1 au final. On était parti sur un essai top 1 parce qu'il y en a qui sont, pareil, envahis et puis dès que tu semes du maïs, t'as la moitié qui part. Donc nous on était parti sur semer du blé en interligne ou en plein et semer du maïs après. Donc on a essayé ça, on a semé du blé en travers le champ et après on a resemé du maïs dans l'autre sens. Et que la moitié de la parcelle, en biais, on a fait pas mal d'essais. Et puis au final, on a vu que le topin, oui, ça fonctionnait, puisqu'il mangeait les radicelles de blé, parce qu'il est attiré par ça, et comme il pousse avant le maïs, mais après, ce n'était pas vraiment un essai qui a été concluant là-dessus, parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'attaques l'année-là. Mais par contre, en corbeau, ça a été radical, c'est que tout ce qu'on avait semé en blé, en biais, où on s'était arrêté au milieu de la parcelle, et on avait semé le maïs dans l'autre sens, Le corbeau a mangé le maïs jusqu'au blé, et une fois qu'il y avait le blé, il n'y touchait plus parce qu'il est perturbé. Et là, en faisant un essai topin, on a vu que c'était un essai corbeau, donc c'est ça qui est intéressant. Et au final, il y en a aujourd'hui, ils sèment du blé dans leur maïs, et c'est prêt pour les corbeaux, pour les perturber. En fait, on voit bien, parce que moi j'avais une parcelle d'RGI, au final, où j'avais semé en direct, parce que moi j'évite la charrue, en fait, pour... Et puis, repousse de RGI, puis après, il a plu, donc on ne pouvait pas trop aller désherber les maïs. Au final, on voyait bien que les voisins, où les champs étaient propres, se sont fait attaquer les maïs. Et moi, mon champ qui était sale, comme ils étaient perturbés, ils ne savaient pas trop où était le maïs dans les régats. Au final, ils n'ont pas touché. Donc, ce qu'il faut, c'est vivre avec l'oiseau.
- Speaker #0
Aujourd'hui, au bout de... Donc, c'était cinq ans. C'est quoi les bénéfices que tu en retires aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors ce que j'en retire moi comme bénéfice d'avoir participé à un groupe comme EcoFITO, c'est que de tous ces essais-là, au final, tu t'aperçois que déjà il faut bien suivre sa plante, pour bien regarder le stade qu'il faut, et puis des fois elle va t'indiquer un truc, c'est au moment-là où il faut intervenir, ou pas en fait, si elle est en bonne santé, je ne vois pas pourquoi mettre des produits dessus. Mais ce qu'il faut, c'est vraiment la regarder. Et puis elle, elle va t'indiquer ce qu'il y a à faire. Et après, ce que j'ai retenu, c'est qu'au final, même avec des faibles doses, on arrive quand même à faire des rendements cohérents avec ce que tu recherches. Bien sûr, on ne plafonne pas en haut, mais tu n'es pas non plus... Ce n'est pas décevant. Donc, je trouve que c'était une belle expérience.
- Speaker #0
C'est un équilibre à trouver entre... Entre rentabilité, entre rendement ?
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. C'est la marche qui parle de toute façon. Ce qu'on a fait aussi, j'ai oublié de le dire, c'est quand même un mélange de variétés avec du sensible, du moins sensible parce que des fois, il y en a, ils ont un plus haut potentiel, mais plus sensible. Et en faisant un mélange de tout ça, on voit bien aussi quand même qu'en maladie, on gagne. Parce que quand la maladie se met dans une variété qui est sensible, c'est foudroyant. que là, ça tamponne. Et ça, c'est intéressant aussi. Nous, on utilise 3-4 variétés. Avec 0,5 d'écart de précocité, ça se passe très bien. Avant, personne ne voulait trop entendre parler de ça. Et puis aujourd'hui, tu vois bien les coopératifs, tout le monde vend des variétés mélangées. C'est ça qui est intéressant d'aller dans des groupes comme ça, puisqu'on avance plus vite quand même par rapport à ça, parce qu'il y en avait qui le faisaient déjà. Et puis il me dit, mais si, c'est même pas une question, c'est fonce, fais ça. Donc voilà, moi j'ai fait ça aussi par rapport à ça. Ça c'est un avantage d'être en groupe.
- Speaker #0
Est-ce que tu connais l'évolution de ton IFT, l'indice de fréquence de traitement, entre ton arrivée dans le groupe et la sortie ?
- Speaker #1
Oui, j'ai regardé. Donc depuis, moi je me suis lancé à baisser mes phytos. Du coup, j'ai baissé quand même de 1 mon IFT. Il y a des années, c'était un peu moins flagrant. On voyait bien, mais après, ça dépend de la météo aussi. Mais si, on voit bien que ça a baissé quand même. C'était mon but, de toute façon, c'était de baisser l'IFT direct.
- Speaker #0
Aujourd'hui, tu connais le chiffre exact ?
- Speaker #1
En blé, je suis à 4,5 si tu mets le traitement de semences dedans. Et puis, en maïs, je dois être à 3,5 si je ne me trompe pas.
- Speaker #0
Et là, le futur ou l'avenir du groupe, c'est quoi ? les prochaines choses sur lesquelles vous voulez travailler ?
- Speaker #1
Déjà, c'est continuer sur ce qu'on fait. Maintenant, c'est plus sur les problématiques, au final, comme les régras résistants. On en entend parler un peu partout. Mais après, comme chez moi, il y avait de la matricaire qui a résisté quand même. L'année dernière, on a fait un essai vraiment sur le désherbage. Je pense que là, on va bosser un peu plus sur les désherbages maintenant parce qu'on voit bien que c'est quand même un problème. Donc on est plus parti là-dessus maintenant, de voir qu'est-ce qu'il faut faire vraiment pour bien gérer les désherbages. J'utilise une nouvelle application, c'est avec Ego, c'est un petit capteur qu'on a dans le tracteur, ça sert le GPS. Et avec ça, on a la météo locale. Et donc tu fais des prévisions de pulvérisation. Tu dis, moi j'ai mon blé par exemple, là on va arriver dans les blés, à désherber. Donc je vais faire tel bouillie, avec tel produit, tel dosage, moi je le souhaite mettre. Donc tu rentres tout ça, et puis après tu dis, moi je veux traiter tel jour. Et puis par rapport à ça, ils vont te mettre des alertes, ben non, ne va pas traiter tel jour, puisque là c'est vraiment l'hygrométrie, c'est pas bon. Donc tu peux aller tel jour, mais par contre de 6h à 9h. Et si tu vas de 6h à 9h, tu pourrais baisser de 10%. ton volume de produits. Et c'est vrai que moi, je l'ai testé pendant un an. Parce qu'on était en test aussi, ils nous ont appelés pour tester ça. Donc moi, je l'ai testé et c'est vrai que c'est intéressant parce qu'à chaque fois, ils ne se sont quand même pas trompés. Tu rentres toutes tes parcelles au début dans ton application et tu rentres tes cultures, ton assolement. Et puis après, le petit boîtier, ils savent où t'es passé et à telle heure où t'es passé. Et puis si demain, par exemple, tu as un problème de désherbage au début de ta parcelle, c'est bien. Et puis à la fin de ta parcelle, tu te rends compte que le désherbage a moins bien marché. Tu peux retourner voir à l'heure où tu étais et voir si l'hygrométrie était bonne à la fin de ta parcelle. Parce que peut-être que l'hygrométrie n'était plus bonne. Et puis au final, c'est pour ça que ton désherbage a moins bien marché, on va dire. Donc là, on est en train de bosser aussi là-dessus pour l'application et de voir ce qu'on peut mettre avec pour améliorer ça aussi.
- Speaker #0
Et j'ai une dernière question, est-ce que sur ta ferme tu as des futurs projets ?
- Speaker #1
Donc nous on est plus dans une exploitation standard on va dire, comme je le disais tout à l'heure, salle de traite, logette, on n'a même pas de racleur au final, on racle encore au tracteur. Donc là on voit qu'on arrive au bout quand même du système. Donc là oui on veut repenser en fait toute l'exploitation. On a un projet de refaire tout un atelier lait. Et puis, moi, j'aimerais bien être autonome en énergie, soit en micro-méthanisation ou en panneau solaire. Donc, on est en train de se projeter sur tout ça pour mettre tout ça en accord et puis avancer après si c'est possible.
- Speaker #0
Donc, très robotisé ?
- Speaker #1
Voilà, c'est ça, oui. Très robotisé. Et puis, racleur, soit on verra le système de raclage. Tout rebautiser, oui.
- Speaker #0
Merci beaucoup pour ton témoignage.
- Speaker #1
Pas de soucis.
- Speaker #0
Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si vous le souhaitez, n'hésitez pas à laisser un avis sur Apple Podcasts et Spotify. Et vous pouvez partager cet épisode autour de vous. Si vous avez des idées de sujets que vous aimeriez qu'on aborde dans le PBcast, dites-le nous en commentaire ou bien sur les réseaux sociaux du journal. A dans un mois !