- Speaker #0
En 2020, alors âgé de 55 ans, Pascal Gapillon commence à s'intéresser à la transmission de sa ferme. A la suite d'une formation sur le sujet dispensée par le CIVAM, il rencontre Romane Vollerot, qui recherchait alors une ferme pour s'installer. La structure correspondant à ses attentes, elle décide d'entamer deux stages de parrainage de six mois. Cette période a permis de se familiariser avec l'outil et d'aborder tous les sujets liés à la transmission avec Pascal. Les terres, la maison d'habitation ou encore les bâtiments. Romane est désormais installé depuis 2023. Quant à lui, Pascal consacre son temps à des projets professionnels laissés de côté pendant sa carrière. Vous écoutez le PBcast, le podcast du journal Paysans Bretons.
- Speaker #1
Romane Voulreau, 27 ans, récemment installée à Ruffiac depuis un an et demi. J'ai repris une ferme de vaches laitières sur 39 hectares.
- Speaker #2
Pascal Gapillan de Riviac. J'ai 59 ans, marié, trois enfants. J'étais seul sur l'exploitation. Une exploitation, comme Romain le dit, de 39 hectares en bio, pâche laitière, en toute herbe, quasiment un petit peu de céréales pour la rotation, monotraite. et des croisements sur les vaches.
- Speaker #0
Et Romane, c'est quoi tes études et ton parcours professionnel avant d'être arrivée ici ?
- Speaker #1
Alors, j'ai fait un bac général scientifique et ensuite j'ai fait un DUT carrière sociale qui n'a rien à voir avec le milieu agricole. Très vite, j'ai à peine travaillé dans ce milieu-là que je suis partie faire des... Des stages dans le milieu agricole, un peu maraîchage, mais très vite en élevage, en vache, en chèvre, en brebis, à l'étante, laitière, etc. Et donc, je me suis inscrite au service de remplacement et en parallèle, j'ai fait un BPREA. Et ensuite, je continue à travailler un peu en remplacement. Assez vite, je voulais chercher une ferme pour m'installer à mon compte.
- Speaker #0
Pascal, on est là pour parler d'installation de transmission. Donc toi, à quel moment tu as commencé à t'intéresser à la transmission de ta ferme ? Et quel âge tu avais à l'époque ? Et comment ça s'est fait ?
- Speaker #2
J'ai commencé à y réfléchir à 55 ans, donc en 2020. Étant adhérent au CIVAM, j'ai eu l'occasion de connaître la première formation de transmission. Donc j'y ai participé. L'idée était d'avoir une idée de la transmission, de savoir comment ça allait se passer, connaître les tenants, les aboutissants d'une transmission. C'était très riche, très intéressant. J'avais un petit peu dans l'idée d'arrêter avant l'âge de la retraite parce que j'avais besoin de temps pour moi pour réaliser des projets personnels. Et donc, cette formation m'a mis sur les rails. Et Romane aussi, puisque c'est par le fait d'avoir fait cette formation que tu as su que la ferme était à transmettre.
- Speaker #1
Moi, je cherchais donc une ferme dans le secteur parce que j'ai des amis qui sont ici et que c'était le principal critère de localisation de mes recherches. C'était de m'installer à côté d'un réseau que je connaissais déjà. Et donc, j'ai entendu parler du fait que Pascal cherchait à transmettre sa ferme par bouche à oreille à l'occasion d'un marché à la ferme d'un producteur chez qui je prenais mon pain, qui est juste à côté, chez qui je prends toujours mon pain d'ailleurs. Et voilà, c'était en discutant.
- Speaker #0
À l'époque, c'est quel type d'exploitation tu recherchais ?
- Speaker #1
Eh bien, à l'époque, il y avait deux pistes. Plutôt une... petite ferme type 15 hectares ou de quoi avoir une dizaine de vaches et tout transformer. J'ai aussi une formation de fromagère que j'ai fait pendant que je faisais du remplacement, je me suis formée en fromagerie aussi et l'idée c'était de transformer mon lait donc c'était plutôt de chercher une petite ferme après en fait ça se trouve plus les fermes de 15 hectares et donc l'autre optique c'était de trouver une ferme sinon. un peu plus grande avec un outil de production déjà en place et de reprendre tel quel, de livrer un lettré et de noter la transformation par la suite. Et donc là, le maximum, c'était 40 hectares.
- Speaker #2
Tu m'as appelé en courant 2021 pour me demander si tu pouvais venir voir la ferme, la visiter. On a passé un après-midi ensemble à visiter la ferme. C'était juste une visite d'information ce jour-là. Il faut voir un petit peu ce que c'était.
- Speaker #1
Même au départ, on était plutôt partis pour ne pas se projeter ici, puisque mon conjoint est charpentier. Et on cherchait plutôt une ferme avec peu de bâtiments, juste de quoi commencer, mais dans l'idée de construire notre truc. Et comme ici, tout est déjà en place, on s'était dit qu'on allait plutôt chercher quelque chose où on avait plus à construire, mais je pense qu'on avait peur de s'ennuyer.
- Speaker #2
Oui, chemin faisant, vous vous êtes dit, les bâtiments peuvent servir là, peuvent servir à ci, à ça. une réorganisation du parc-bâtiment pourrait convenir.
- Speaker #1
Et donc, après la visite, on s'est quand même laissé du temps pour regarder aussi d'autres fermes. Et donc, en tout, on en a visité trois. Assez vite, on s'est quand même projeté ici en se disant que... que la localisation était bien et surtout que le contact passait très bien avec Pascal et que c'était quand même une super opportunité de reprendre cette ferme-là, sur l'aspect humain en tout cas, qui est je pense tout aussi important si ce n'est plus que les bâtiments en soi par exemple. Et que le système collait déjà à ce que j'avais envie de mettre en place, donc en fait il y avait juste à reprendre la clé.
- Speaker #0
Donc ça, on était rendu à quelle période ?
- Speaker #1
Janvier 2022. Et donc à ce moment-là, j'ai commencé un boulot de salarié. J'étais encore dans la période d'essai. Et là, s'est posée la question de ce que je fais, parce qu'on était tous les deux d'accord sur le fait qu'on ferait bien un stage de parrainage avant l'installation. Moi, être sûre que c'est bien cette ferme que j'ai envie de reprendre et puis prendre le temps de prendre mes marques, etc. Et puis de se connaître et de prendre le temps de monter les choses. Mais la particularité de cette ferme, c'est que le boulot est quand même très saisonnier, comme les vélages sont groupés au printemps, etc. Pour avoir un point de vue global sur l'activité de la ferme, il faut être là quand même pendant un an. Et donc, les vélages commençant au mois de mars, c'était soit on commençait le parrainage en mars 2022, donc un mois, deux mois après la décision de se projeter ici, soit attendre un an. Et donc, en fait, j'ai arrêté mon contrat et puis je commençais le parrainage au mois de mars.
- Speaker #0
Comment ça se passe, un stage de parrainage ?
- Speaker #2
Eh bien, je crois que c'est pour l'emploi. C'est pas pour l'emploi que tu as eu ton premier...
- Speaker #1
C'est entre nous, Pôle emploi et la Chambre d'agriculture.
- Speaker #2
Voilà, c'est ça.
- Speaker #1
Et c'est Pôle emploi qui est financé le premier.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Et après, c'est la région qui a pris, mais c'est pour les indemnités.
- Speaker #2
Voilà, c'est ça. Donc, en fait, c'est toi qui as eu la charge de t'occuper de ça, du parrainage. Moi, j'ai juste signé pour le parrain, en fait. C'était important pour moi aussi parce qu'on a toujours une envie de transmettre aussi quelque part, même si on a un peu de savoir-faire, ces choses-là. Et puis, moi, j'étais sûr que Romane savait où mettre les pieds. Il ne voulait pas qu'il y ait de choses cachées, de choses claires. Et le parrainage permet ça, en fait. Il permet de se connaître, il se permet de travailler ensemble. de découvrir l'outil avec le propriétaire, de voir ce qui va, ce qui ne va pas. Pour nous, ça a aussi été l'occasion d'une part de lancer la reprise, de lancer une touche à la reprise, faire une évaluation, qu'est-ce qu'il prend, qu'est-ce qu'on ne prend pas, ces choses-là. quel matériel est repris, quel matériel n'est pas repris, ces choses-là. Et puis aussi de lancer déjà un peu l'installation de Roman. Par exemple, on avait acheté des Normandes. Tu souhaitais avoir des Normandes. J'avais déjà acheté des Normandes qui ont été mises dans la reprise après pour un petit peu avancer sur ta façon de voir les choses. Ça a permis de faire une transition déjà douce et lente. Et donc, le parrainage était de six mois et tu as refait un deuxième parrainage après, avec la région, je crois. Oui. Pour aller jusqu'à, pour rester sur place ici jusqu'à la reprise. De mars 2022 jusqu'à la reprise, tu n'es pas partie, en fait.
- Speaker #1
Oui, oui.
- Speaker #0
Et après, j'imagine qu'il y a aussi eu tout un volet administratif entre la vente de l'outil, qu'est-ce qu'on fait des terres, là, tu en parlais à l'instant, le matériel, ce qu'on garde, ce qu'on ne garde pas, comment ça s'est passé ?
- Speaker #2
Le parrainage a ses avantages, en fait, c'est d'avoir pu le faire, même si c'est moi qui ai fait les propositions, forcément, j'étais le vendeur, quelque part. Ça a permis aussi de regarder ça ensemble, de voir ce qui va, ce qui ne va pas, d'affiner le... Descriptif de la vente, en fait, ensemble. Donc ça, on a vu des choses. Il y a eu des choses que tu souhaitais, qu'on a... Voilà, on a fait un mixage de tout ça. De toute façon, il ne faut pas rêver, une installation, c'est faite de concessions et des deux côtés. Donc le parrainage est très, très bien pour ça. Il a vraiment permis de faire les choses en douceur, d'y réfléchir en permanence. En fait, on était ensemble à travailler. Dès qu'il y avait un problème à régler ou une inquiétude ou quelque chose à résoudre, tout de suite, on est sur place. Donc, on s'est fait aider du comptable, d'amis aussi. Et puis voilà, ça s'est bien passé.
- Speaker #1
On s'entend très bien et du coup, on n'a pas eu de conflits ou de divergences de point de vue plus que ça. Ça a été assez facile, quelque part. D'autant plus que je reprends la ferme sans quasiment rien changer. Donc, ce n'est pas comme si je voulais arrêter toute une activité ou transformer dès l'installation quelque chose et donc reprendre qu'une partie du matériel ou quoi que ce soit. Là, c'était plutôt assez vite vu. Ce qui était un peu plus compliqué, c'était la question des terres parce que Pascal souhaitait vendre les terres, dont il était propriétaire en grande partie. et que moi, je ne souhaitais pas les acheter. Donc, il a fallu trouver une solution. Et bon, au final, on s'est tourné vers Terre de Liens. Et il se trouve qu'on a été le dossier instruit le plus rapide de l'histoire de la Bretagne. Bon, en fait, on était d'accord.
- Speaker #2
On a tout été d'accord tout de suite. Donc, on s'est mis d'accord.
- Speaker #1
Il n'y avait rien à trancher.
- Speaker #0
Donc là, tu es locataire des terres qui appartiennent à Terre de Liens maintenant. Oui. Un bail à vie, c'est ça ?
- Speaker #1
C'est un bail, c'est les baux classiques, reconductibles, c'est 9 ans je crois, reconductibles pendant toute la carrière.
- Speaker #0
Toujours Romane, tu en as un peu parlé tout à l'heure, ma question c'était, est-ce que tu as fait évoluer le système depuis que tu es installée, depuis un an et demi, ou est-ce qu'il y a des choses que tu as adaptées au quotidien ?
- Speaker #1
Je n'ai rien fait évoluer de fondamental. Il y a des petites choses qui, moi, me tiennent à cœur. Par exemple, le fait d'être passée en saillie naturelle, parce que c'est ma façon de voir les choses. Et donc, du coup, on a racheté des taureaux et voilà. Et le fait de maintenir les cornes aussi. Ça, c'est quelque chose qui a changé depuis et qui, du coup, nous amène à repenser. plein de choses sur l'espace dédié aux vaches, parce que ça a changé énormément. Voilà, sinon, fondamentalement, il n'y a rien qui a changé. Le troupeau reste croisé comme il était, c'est juste qu'il y a quelques races qui me tiennent à cœur, et du coup, on en a rapporté d'autres. Mais sinon, il reste majoritairement jerseyaises, avec des croisements dans d'autres races.
- Speaker #0
Est-ce que tu as toujours ce projet de transformation ?
- Speaker #1
Oui, mais à plus long terme.
- Speaker #0
On peut parler de la maison d'habitation, ce qui est aussi un gros point dans les histoires de transmission. Pascal, toi, tu as choisi de garder la maison.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #0
Pourquoi ?
- Speaker #2
Parce qu'on est bien là. Et puis, en fait, très rapidement, on s'est dit non, on va garder la maison. Elle avait déjà été séparée géographiquement avec des... mise à l'écart de la ferme. Donc, on s'est dit non, on va rester là. Donc, du coup, quand on en a discuté avec Romane, ça n'a pas posé de problème particulier du tout. Parce que votre choix était plutôt d'avoir votre indépendance de logement autre que notre maison. Donc, ça n'a pas posé de problème dans la transmission.
- Speaker #1
Non, non, non, parce que la maison était déjà pas...... sur le côté de la ferme. Même le fait que Pascal reste habité là, on ne passe pas dans le jardin l'un de l'autre tous les jours. Donc ce n'était pas un problème. Et que nous, déjà, on ne pouvait pas se permettre de racheter une maison en plus de la ferme. Et que s'il y a bien un truc qui nous tient à cœur de construire nous-mêmes, c'est notre maison. Donc là, pour le coup, ça s'est plutôt bien goupillé. Après, c'est sûr que c'est la question centrale dans les transmissions. Et pour autant, je ne pense pas que le fait d'interdire de construire des maisons sur les corps de ferme résout le problème, parce qu'on a quand même besoin de vivre là où on élève nos bêtes. Et donc, si on doit miser sur le fait d'avoir un permis de construire juste à côté ou dans le hameau... qui est proche, c'est quand même pas gagné aujourd'hui au vu de l'état de l'immobilier, etc. Donc, je pense chaque transmission a une situation différente là-dessus.
- Speaker #0
Pascal, toi, tu as ces détats fermes. Avant l'âge de la retraite, comment ça se passe ?
- Speaker #2
On y réfléchit sur le coup parce que je me suis penché sur la question. J'ai eu des rendez-vous à deux reprises avec les représentants de la MSA pour me guider, pour savoir comment trouver une solution. Je ne voulais pas aller salarié. C'était compliqué pour moi dans ma façon d'être, de voir les choses. Je bricole beaucoup, je me suis dit je vais être auto-entrepreneur et puis je validerai mes trimestres comme ça. Donc c'était mon idée de départ et jusqu'à la fin de la transmission. Et puis le conseiller de la MSA m'a parlé de l'assurance vieillesse volontaire. Une première fois, ça ne m'a pas accroché. Et quand il m'a reparlé de ça la deuxième fois, je lui ai dit qu'il faut quand même que j'y réfléchisse. Donc, en fait, c'est tout simplement le rachat des trimestres. Il ne me restait pas énormément de trimestres à racheter, il m'en restait une douzaine. Et puis finalement, je me suis aperçu que c'était quand même une indépendance pour moi de pouvoir rester agriculteur d'un exploitant. et donc l'assurance vieillesse me permet de garder mes prestations santé telles qu'elles étaient, ça n'a pas changé. Je perds mon assurance accident que je dois reprendre en privé et ça me correspondait bien au projet que j'avais parce que j'avais des projets de construction, rénovation de maison, ces choses-là, des choses que je n'ai pas eu le temps de faire avant. et en fait, ça me laisse toute autonomie pour le faire. Donc, j'ai trouvé ça très, très bien. Aujourd'hui, tous les mois, je rachète mes trimestres et puis ça me permet de travailler pour moi.
- Speaker #0
Tu dois racheter tes trimestres jusqu'à quand ?
- Speaker #2
Jusqu'en janvier 2027.
- Speaker #0
J'ai une dernière question pour toi, Romain. C'était si tu avais des conseils à donner à des porteurs de projets qui veulent s'installer et qui ne savent pas forcément par où commencer. Qu'est-ce que ce seraient tes conseils ?
- Speaker #1
Déjà bien prendre le temps d'aller bosser, d'aller voir plein de fermes différentes, pas rester sur des idées préconçues ou des idéologies ou quoi que ce soit, vraiment d'aller expérimenter un maximum sur le terrain, prendre des idées à droite à gauche. Je pense que ça c'est la première chose. Et puis après, se tourner vers les organismes. qui accompagnent à l'installation pour être guidé dans les démarches administratives, etc. Et surtout, en faire parler autour de soi. Parce qu'il y a plein de fermes à transmettre, donc il faut en parler.
- Speaker #0
Et même question, Pascal, pour le côté cédant, ce serait quoi tes conseils ?
- Speaker #2
Oui, le parrainage. J'ai quand même trouvé ça très, très bien. Donc, je pense vraiment que c'est encourageant. Il faut encourager ces pratiques-là. Ça permet quand même de se connaître avant de transmettre. Pour beaucoup de gens qui ont passé leur carrière sur leur ferme, c'est important de connaître la personne qui va reprendre. On a tous quelques exigences quand on transmet. On aimerait que ça arrive dans une certaine voie, par exemple. Ça permet de le faire. Donc, de... se renseigner. Les formations de transmission que j'ai parlé tout à l'heure sont très très bien pour ça, notamment celle du SIVAM que j'ai fait, qui est refaite tous les ans. Ça permet vraiment d'avoir les tenants, les aboutissants d'une transmission. Donc il faut le faire. Il faut le faire assez tôt. Je pense qu'à 55 ans, il faut y penser. On vient se dire qu'en fait, quand on a une exploitation et qu'arrive la retraite, ce n'est pas le jour où la retraite va tomber que vous arrêtez. On ne paye pas un pot de départ et on s'en va. Ça ne se passe pas comme ça. Et donc, il faut y réfléchir avant. On peut partir avant. Ça ne pose pas de problème. Il y a les outils pour le faire. J'ai un bon copain qui est à mon âge, qui a arrêté aussi l'année dernière. Lui, il a trouvé un petit boulot à mi-temps, ça lui va bien. Donc il y a des solutions pour arrêter avant si on a le repreneur. Nous, quand on a rencontré Romane et Hugo, on s'est dit, c'est eux. Donc à partir du moment où on s'est dit ça... Donc... on ne dit pas est-ce que ça va être le moment de la retraite parce que ça ne va pas être le moment de la retraite on s'est dit voilà on a trouvé les gens on se met on le fait bon voilà donc le faire je pense que le moment est arrivé être prêt et puis le jour J je pense que le parrainage est une bonne chose parfait merci beaucoup à tous les deux merci à toi et puis à une prochaine bonne continuation merci
- Speaker #0
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