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Bike Patrol : dans les coulisses d’un métier méconnu au cœur du Bike Park des Angles cover
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Perchés

Bike Patrol : dans les coulisses d’un métier méconnu au cœur du Bike Park des Angles

Bike Patrol : dans les coulisses d’un métier méconnu au cœur du Bike Park des Angles

13min |30/07/2025
Play
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Bike Patrol : dans les coulisses d’un métier méconnu au cœur du Bike Park des Angles

13min |30/07/2025
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Description

Tu crois que les pistes d’un bike park se préparent toutes seules ?
Avant le premier rider, avant même l’ouverture des remontées, ils sont là. Casque vissé sur la tête, pelle à la main ou talkie à la ceinture, ils arpentent les sentiers pour les ouvrir, les réparer et les sécuriser : ce sont les bike patrols.


Dans cet épisode du podcast Perchés, on part à la rencontre de Vincent, Sébastien et Olivier, bike patrols au Bike Park des Angles, dans les Pyrénées-Orientales, pour plonger dans un métier de passion, d’endurance et de contact direct avec la nature et la montagne.


🎙️ Que fait un bike patrol ? Comment sécurise-t-on un domaine VTT de descente ? En quoi ce métier est-il proche de celui de pisteur secouriste ?
Comment se forme-t-on pour intervenir en cas d’accident sur des pistes techniques, souvent isolées, au cœur des forêts de montagne ?


Ce métier 100 % outdoor, souvent méconnu, combine entretien des pistes, shape de modules, secours aux blessés, écoute terrain, et construction de virages ou de sauts. Les bike patrols sont aussi en contact direct avec les pratiquants et améliorent les pistes pour que chacun puisse rouler en sécurité… tout en s’amusant.


À travers leurs témoignages sincères, découvrez un métier de montagne, physique, engagé et technique.

Que vous soyez passionné de VTT, amateur de bike park, curieux des métiers d'été en montagne, ou tout simplement amoureux de nature et d’aventure, cet épisode est pour vous.


_________________________________________________________________________


Perchés, c'est LE podcast qui vous emmène en montagne ! 🏔️

Situé dans les Pyrénées Orientales (66), les Angles le village-station est une destination 4 saisons, où la montagne se vie toute l’année. Dans ce podcast, nous partons à la rencontre de ceux qui vivent « Perchés ». Nés en montagne, ou tombés amoureux des sommets, ils nous embarquent dans des récits inspirants, remplis d’anecdotes, d’histoires et de souvenirs. Vous découvrirez des aventures hors du commun, des métiers exercés avec passion, et des lieux uniques situés au cœur des Pyrénées Catalanes. 


Un territoire « Perchés » mêlant authenticité & modernité, et ce, depuis 60 ans ! 

__________________________________________________________________________


Suivez-nous sur Facebook (@LesAnglesSki ) Instagram (@lesangles_stationdeski ), Twitter (@LesAnglesSki ), TikTok (@lesangles.officiel ), et Linkedin (@Les Angles le Village Station ) et Youtube (@stationskilesangles)


Vous aimerez ce podcast, si vous aimez :
Montagne • Aventure • Podcast en montagne • Anecdotes et histoires de vie • Station de ski • Montagne 4 saisons • Les Angles le village station • Les Pyrénées •  Perchés • Tourisme et destination •  Pyrénées Orientales et Pyrénées Catalanes •  Vivre en altitude et vivre en montagne • Conseil et bon plan • Nature • Podcast en montagne • Les Angles • Sport de montagne • Métiers de la montagne • Habiter en montagne • Vacances en montagne • Bike Patrol • Bike patrouilleur • Bike Park des Angles • VTT • Sécurité en montagne • Shape piste • Sport extrême en montagne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu crois que les pistes d'un bike park se préparent toutes seules ? Avant le premier rider, avant même l'ouverture des pistes, ils arpentent les sentiers, tolpillent à l'oreille, pèlent à la main, casques vissés sur la tête. Leur mission ? Ouvrir, vérifier, réparer et sécuriser. Ce sont les bike patrols les garants de la sécurité et du plaisir de rouler sur les pistes. Si leurs voix vous disent quelque chose, c'est normal. Vous les avez peut-être déjà entendus dans Percher cet hiver lorsqu'ils chépaient le snowpark ou qu'ils intervenaient comme pisteurs secouristes. Dans cet épisode, on retrouve Vincent, Sébastien et Olivier sur les sentiers du Bike Park des Angles. Alors bienvenue dans les coulisses d'une station qui ne dort jamais, bienvenue sur Percher, le podcast qui vous emmène en montagne.

  • Speaker #1

    Vincent, Sébastien, Olivier,

  • Speaker #2

    bonjour

  • Speaker #1

    Si vous deviez décrire votre métier en trois mots, lesquels est-ce que vous choisiriez ?

  • Speaker #3

    Métier passion, passion, nature.

  • Speaker #2

    Métier passion, être dans la nature, être dans la montagne et faire du vélo. Un peu pareil.

  • Speaker #4

    Oui, pas l'isir.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #4

    je ne sais pas.

  • Speaker #0

    C'est tous les trois sports au moins.

  • Speaker #4

    Oui, voilà. C'est spécial. Oui,

  • Speaker #3

    ça fait partie, comme l'hiver, on revient sur le même thème, c'est des métiers passion.

  • Speaker #1

    C'est quoi le quotidien de la Bike Patrol ? C'est quoi une journée type ?

  • Speaker #3

    ça se rapproche un peu du thème de pisteur que tu as pu avoir l'hiver aussi et du thème du snowpark aussi que tu as pu avoir. C'est que le matin, on monte ouverture des cabines, on fait la préparation un peu en bas, on récupère tout le matos qu'il faut en bas, vélo et tout ce qui va avec. On monte ouverture des pistes, un peu pareil que l'hiver, on n'ouvre pas tout directement, on fait des tours sur des secteurs vraiment ciblés. par rapport à des orages ou des choses comme ça, ce n'est pas un problème. Et après on part sur des chantiers qu'on a prévus la veille ou les journées avant. Donc soit on va choper directement à la main un vélo, à la main on va ratisser un peu pour nettoyer l'existant, ou soit alors on a prévu un chantier pêle mécanique, on va dire, où là ça va être des chantiers plus longs, où on va remuer de la terre et de la construction au pur et dur.

  • Speaker #1

    Comment vous choisissez aujourd'hui on fait tel chantier, aujourd'hui on doit plutôt chipper telle piste ? La météo joue beaucoup en fonction, les attentes des clients ou vous votre aide expert dit que vous savez que cette piste là il faut la faire avant, qu'elle prend plus de temps ?

  • Speaker #4

    En patrouillant en vélo tous les jours on voit des sections de pistes qui sont plus ou moins dégradées. On se dit aujourd'hui on va aller là, dans l'après-midi on se dit on a vu ça, demain on l'attaque et ainsi de suite un peu tous les jours. Sur 10 pistes il y a tous les jours un endroit. à aller voir ou à réparer. Il y a des zones avec du bois, donc il y a souvent des planches cassées, qui viennent une fois par semaine. Et donc on part un peu comme ça. Mais c'est beaucoup aussi les patrouilles en vélo qui font qu'on voit le bike park. D'où l'intérêt de patrouiller en vélo.

  • Speaker #2

    On a une passion de faire du vélo et donc du coup, on a amélioré aussi un peu pour nous. Et on a manqué d'améliorer pour que nous on s'amuse, mais que le client s'amuse également. décide à faire un charcut pour la piste pour que le client s'amuse.

  • Speaker #1

    Oui, si vous vous amusez, vous dites que les clients aussi vont s'amuser.

  • Speaker #3

    Il y a de l'écoute, on écoute aussi beaucoup les ressortis et la vision des gens, des gens qui règlent ici tous les jours comme le club, qui nous disent bah là... Là, ça a bougé, ce serait mieux sur comme ça. Et puis nous aussi, le fait d'y passer aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce que vous êtes toute la journée sur le bikepark, vous êtes au contact des gens, des riders. Et c'est quelque chose aussi que vous recherchez dans ce job ou dans ce que vous aimez faire, le contact avec les gens ?

  • Speaker #3

    Ça ne fait pas. partie, tu ne peux pas faire l'un sans l'autre, c'est à dire, tu es obligé d'avoir ce ressenti des clients parce que c'est comme l'hiver, on bosse pour eux, on n'a pas un peu d'ailleurs, on est obligé de les écouter et de regarder ce qui se passe sur le domaine et en y rajoutant aussi la sécurité forcément, il y a le ressenti des gens, donc ce qu'on va partir la partie shape, profondément dit, c'est des pistes et après la mise en sécurité du domaine comme il est.

  • Speaker #4

    La différence avec l'hiver c'est que l'hiver il y a des dameurs qui refont la piste la nuit alors que là nous on fait tout sur le bike park. C'est à dire que quand il faut refaire quelque chose c'est nous. Alors que l'hiver quand les pistes sont raminées c'est les dameurs la nuit. La différence elle est là.

  • Speaker #1

    Une équipe vous faites tout sur les pistes et le bike park en fait ?

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    au secours. Et le secours en plus ? On peut y venir au secours. Comment ça se passe ? Quels sont les secours les plus fréquents ? que comme l'hiver vous êtes toujours sur le qui-vive, le toki dans la poche et toujours en patrouille.

  • Speaker #4

    Les radios, on a toujours une radio autour de nous pour communiquer entre nous. Et après, on a un téléphone du Baye Park avec un numéro de secours. Et ça, c'est un téléphone de secours. Il nous appelle directement de surfulu. Et à partir de là, les secours sont déclenchés et on descend sur l'endroit pour s'occuper d'eux.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des interventions qui sont plus récurrentes ? C'est quoi, par exemple, les types d'interventions qui reviennent le plus ? C'est toujours très différent ? Est-ce que c'est souvent des gens qui sont plutôt imprudents ? Ou justement, est-ce qu'ils ont été très prudents, mais malheureusement, ça arrive à tout le monde, ils sont tombés ?

  • Speaker #4

    C'est comme l'hiver.

  • Speaker #3

    C'est comme l'hiver. Après, on a vraiment le côté clavicule qui va chier là. Le secours typique. de la chute typique en vélo le traumatisme en vélo cette la clavicule les premiers voilà le poignet et moi c'est bien malgré le casque aussi parce que voilà c'est sur du dur on serait quand même consommateur des arts forcément

  • Speaker #2

    que ce soit inconsciente de la part du client c'est juste que ils vont dans et puis c'est... ils se loupent sur le freinage ils se loupent sur le centre c'est parti des sports à risque comme le ski,

  • Speaker #4

    on va vite il y a des obstacles, la terre est dure les arbres sont durs, les pays sont durs forcément quand on tombe on tombe pas dans un matelas tout doux quoi, donc on tombe au sol, donc forcément des fois il y en a qui sont pas mal, voilà c'est tout mais oui c'est un sport un peu à risque avec de la vitesse

  • Speaker #1

    Et l'hiver vous avez la petite barquette pour les redescendre en bas, comment ça se passe l'été ?

  • Speaker #3

    Alors l'été c'est différent de l'hiver en fait parce que l'hiver, le métier de pisteur c'est un métier qui est hyper complet d'ailleurs c'est un métier qui va te permettre de faire le secours, de faire le secours de A à Z à te dire, c'est-à-dire que tu arrives, toi, l'hiver avec ton traîneau, tu vas prendre en charge le blessé et tu vas le laisser en bas de la station et qui va être récupéré par une ambulance ou par une médecin. L'été c'est complètement différent. L'été, on se rapproche beaucoup du secours montagne, c'est pour ça qu'on est en relation avec pompiers, la plateforme SAMU en bas, et tout ce qui est PGHM et CRS. C'est comme si tu te fais mal en gros sur le bike park à l'heure actuelle en France, c'est comme si tu te fais mal en montagne en randonnée. Nous, on va arriver sur le secours. Notre métier de pisteur fait qu'on va leur faire un bilan et terminer sur le premier secours. Et après, on va faire une régulation. C'est-à-dire qu'on va appeler en bas le 18 et le 15 pour réguler avec eux et pour se mettre d'accord sur le mode et l'endroit d'évacuation. Soit nous donnons l'autorisation, on descend la personne tranquillement parce qu'elle est transportable. et on la descend sur un endroit carrossable, les pompiers la prennent en charge et l'emmènent après au cabinet médical ou à l'hôpital. Ou alors directement, c'est le secours montagne qui intervient, PTHL-CRS, qui viennent avec des hélicoptères ou des renforts pour des secours plus graves.

  • Speaker #4

    Des personnes qui disent « descendez-moi en bas et je me débrouille tout seul pour aller au cabinet médical » . C'est la troisième option.

  • Speaker #1

    On parle de sport, le VTT de descente, donc sport extrême.

  • Speaker #0

    sport à risque.

  • Speaker #1

    Comment est-ce que vous êtes tombé là-dedans ?

  • Speaker #2

    L'IFV, donc l'Institut de formation en allait, l'Institut à Voiron, fait cette formation. Donc ça, c'est que dans les Alpes, il n'y avait qu'une session par an, qui se trouve au Cési. Donc il y a un intervenant. Donc la formation en elle-même, ça dure trois semaines. Donc il y a une semaine où c'est de l'administratif, et il y a deux semaines où on nous apprend vraiment à... HEP donc avec des paylists à la main et faire des structures bois. Ça dure donc trois semaines et il faut avoir un niveau belle roquette d'argent. Avant de rentrer à la formation, ils nous demandent le PSE1, le PSE2 de secourisme pour pouvoir dire qu'on est secouriste. Et donc là-bas, après, il y a trois, quatre jours avec un moniteur de secours qui nous apprend à faire du secours sur ByPAR.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est bien complet, et tant administratif que technique. Et donc, quel conseil est-ce que tu donnerais à quelqu'un qui aurait envie de faire cette formation ?

  • Speaker #2

    Quelqu'un qui a envie d'apprendre à comment faire, il faut y aller, parce qu'elle est hyper intéressante, hyper enrichissante. Il faut s'y impliquer, c'est sûr. Il faut aimer. Il faut aimer le chef, parce que ce n'est pas que faire du vélo. Il faut aimer les deux. Aimer le vélo et la partie.

  • Speaker #1

    Et la partie chef,

  • Speaker #3

    comment ça se passe ? Quand on parle de chef, c'est vraiment les mouvements. On virage, on saute, tout ce qui va avec. On a une réflexion ensemble de comment on va faire là, qu'est-ce qu'on va faire là. Et Olivier et moi, à la pelle, on va faire tout ce qui est volume et forme. Et après, on a Saskia et Vincent qui sont beaucoup plus au sol, qui eux vont faire vraiment la finition, qui est le travail de finition qui est indispensable pour avoir un balai de parc qui soit clean. Si on ne fait que le balai de parc à la pelle ou qu'à la main, Il y a forcément un manque. Les deux sont vraiment les pelles mécaniques et Jean Roussol.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y a un côté un peu mathématique quand vous faites des virages, des sauts ?

  • Speaker #3

    Eux, Vincent, avec cette formation, ils apprennent aussi à avoir des rayons de courbes, tout ce qui va avec. Parce que nous, on n'avait pas l'époque. Donc avec le shape, eux, ils ont eu des visions et ils ont appris sur des rayons. avec des mesures.

  • Speaker #2

    Nous on va venir tracer notre rayon et eux avec la pelle mécanique ils vont se mettre vraiment au traçage. Après pour ce qui est saut, on va calculer la taille de la pelle, on va calculer aussi donc du coup la taille de la pelle va nous faire la taille du saut. et après l'inclinaison l'inclinaison au degré et on vient calculer le degré de pente qu'il faut pour selon le saut qu'on a en ligne de marche.

  • Speaker #3

    Après on fait tester.

  • Speaker #1

    On prend un cobaye pour y aller. Est-ce qu'il y a des idées fausses ou des clichés sur votre métier ?

  • Speaker #2

    Ils font pas grand chose. ça ne se voit pas trop ce qu'on fait au final parce que bon, ratisser du caillou le client, il ne va pas voir qu'on a ratissé le caillou donc il va le voir qu'on ne l'a pas fait par contre il va le voir qu'on ne l'a pas fait si tu fais la comparaison entre l'hiver et l'été,

  • Speaker #3

    tu vois comme on parlait au livre de tout à l'heure le damage sur la station on a 60 km de pistes de ski en gros et le matin c'est du glisse le matin c'est tout propre, c'est génial les dameurs et les machins Sur le bikepark, on a... à un peu moins de 20 bornes de piste de vélo, 20 bornes de vélo, d'accord, de piste de bike park, quand on va bosser avec une pelle mécanique, dans la journée, peut-être on va faire un virage, deux virages, un saut, donc on va faire peut-être 20 mètres, ça prend la journée. Donc forcément, la personne lambda, elle va te dire « Là-bas, ça n'a pas été travaillé. » « Oui, mais par contre, on a travaillé là-bas. » C'est pour ça que c'est compliqué de se donner des priorités. C'est compliqué, non. Nous, on a nos priorités parce qu'on connait d'autres... boulot et on connaît notre bikepark. On n'y aura pas les 20 km de lisse le matin, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui vous motive le plus dans votre travail ?

  • Speaker #3

    Je pense que c'est les trois mots du début, on y revient, tout ce qui est motivation, on est d'accord. On regarde le matin où on est.

  • Speaker #4

    C'est continuer de travailler dehors en montagne.

  • Speaker #1

    Et dernière question, qu'est-ce que vous diriez à quelqu'un qui rêve de devenir Bike Patrol ?

  • Speaker #3

    accompli ton rêve. Pourquoi tu hésites ? Je pense que l'évolution des stations de ski, les bikeparks en font partie, les stations de ski qui vont investir là-dedans. et qui continuent à investir là-dedans, je pense que c'est une bonne vision de l'avenir. Ça fait partie des métiers d'avenir des stations qui ont investi, des stations qui veulent justement avoir de l'activité l'été chez elles.

  • Speaker #1

    Merci à tous les trois en tout cas pour tout ce partage. La prochaine fois qu'on roulera sur les pistes du Bikepark, on pensera à vous, aux mains qui ont touche épée, aux roues, aux pelles mécaniques. Merci d'avoir pris le temps de partager votre quotidien. Et grâce à vous, on a découvert le métier de bike patrol qui est fait de polyvalence, d'adrénaline, maîtrisée bien sûr, de rigueur, mais surtout de passion. Cet épisode vous a plu ?

  • Speaker #0

    Dites-le nous !

  • Speaker #1

    Un petit commentaire, 5 étoiles ou un partage, ça fait toujours plaisir !

  • Speaker #0

    Pensez à vous abonner au podcast Percher pour ne rater aucun épisode et suivez-nous sur les réseaux sociaux des angles Le Village Station. Merci pour votre écoute et à la prochaine ! pour une nouvelle ascension auditive.

Description

Tu crois que les pistes d’un bike park se préparent toutes seules ?
Avant le premier rider, avant même l’ouverture des remontées, ils sont là. Casque vissé sur la tête, pelle à la main ou talkie à la ceinture, ils arpentent les sentiers pour les ouvrir, les réparer et les sécuriser : ce sont les bike patrols.


Dans cet épisode du podcast Perchés, on part à la rencontre de Vincent, Sébastien et Olivier, bike patrols au Bike Park des Angles, dans les Pyrénées-Orientales, pour plonger dans un métier de passion, d’endurance et de contact direct avec la nature et la montagne.


🎙️ Que fait un bike patrol ? Comment sécurise-t-on un domaine VTT de descente ? En quoi ce métier est-il proche de celui de pisteur secouriste ?
Comment se forme-t-on pour intervenir en cas d’accident sur des pistes techniques, souvent isolées, au cœur des forêts de montagne ?


Ce métier 100 % outdoor, souvent méconnu, combine entretien des pistes, shape de modules, secours aux blessés, écoute terrain, et construction de virages ou de sauts. Les bike patrols sont aussi en contact direct avec les pratiquants et améliorent les pistes pour que chacun puisse rouler en sécurité… tout en s’amusant.


À travers leurs témoignages sincères, découvrez un métier de montagne, physique, engagé et technique.

Que vous soyez passionné de VTT, amateur de bike park, curieux des métiers d'été en montagne, ou tout simplement amoureux de nature et d’aventure, cet épisode est pour vous.


_________________________________________________________________________


Perchés, c'est LE podcast qui vous emmène en montagne ! 🏔️

Situé dans les Pyrénées Orientales (66), les Angles le village-station est une destination 4 saisons, où la montagne se vie toute l’année. Dans ce podcast, nous partons à la rencontre de ceux qui vivent « Perchés ». Nés en montagne, ou tombés amoureux des sommets, ils nous embarquent dans des récits inspirants, remplis d’anecdotes, d’histoires et de souvenirs. Vous découvrirez des aventures hors du commun, des métiers exercés avec passion, et des lieux uniques situés au cœur des Pyrénées Catalanes. 


Un territoire « Perchés » mêlant authenticité & modernité, et ce, depuis 60 ans ! 

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Montagne • Aventure • Podcast en montagne • Anecdotes et histoires de vie • Station de ski • Montagne 4 saisons • Les Angles le village station • Les Pyrénées •  Perchés • Tourisme et destination •  Pyrénées Orientales et Pyrénées Catalanes •  Vivre en altitude et vivre en montagne • Conseil et bon plan • Nature • Podcast en montagne • Les Angles • Sport de montagne • Métiers de la montagne • Habiter en montagne • Vacances en montagne • Bike Patrol • Bike patrouilleur • Bike Park des Angles • VTT • Sécurité en montagne • Shape piste • Sport extrême en montagne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu crois que les pistes d'un bike park se préparent toutes seules ? Avant le premier rider, avant même l'ouverture des pistes, ils arpentent les sentiers, tolpillent à l'oreille, pèlent à la main, casques vissés sur la tête. Leur mission ? Ouvrir, vérifier, réparer et sécuriser. Ce sont les bike patrols les garants de la sécurité et du plaisir de rouler sur les pistes. Si leurs voix vous disent quelque chose, c'est normal. Vous les avez peut-être déjà entendus dans Percher cet hiver lorsqu'ils chépaient le snowpark ou qu'ils intervenaient comme pisteurs secouristes. Dans cet épisode, on retrouve Vincent, Sébastien et Olivier sur les sentiers du Bike Park des Angles. Alors bienvenue dans les coulisses d'une station qui ne dort jamais, bienvenue sur Percher, le podcast qui vous emmène en montagne.

  • Speaker #1

    Vincent, Sébastien, Olivier,

  • Speaker #2

    bonjour

  • Speaker #1

    Si vous deviez décrire votre métier en trois mots, lesquels est-ce que vous choisiriez ?

  • Speaker #3

    Métier passion, passion, nature.

  • Speaker #2

    Métier passion, être dans la nature, être dans la montagne et faire du vélo. Un peu pareil.

  • Speaker #4

    Oui, pas l'isir.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #4

    je ne sais pas.

  • Speaker #0

    C'est tous les trois sports au moins.

  • Speaker #4

    Oui, voilà. C'est spécial. Oui,

  • Speaker #3

    ça fait partie, comme l'hiver, on revient sur le même thème, c'est des métiers passion.

  • Speaker #1

    C'est quoi le quotidien de la Bike Patrol ? C'est quoi une journée type ?

  • Speaker #3

    ça se rapproche un peu du thème de pisteur que tu as pu avoir l'hiver aussi et du thème du snowpark aussi que tu as pu avoir. C'est que le matin, on monte ouverture des cabines, on fait la préparation un peu en bas, on récupère tout le matos qu'il faut en bas, vélo et tout ce qui va avec. On monte ouverture des pistes, un peu pareil que l'hiver, on n'ouvre pas tout directement, on fait des tours sur des secteurs vraiment ciblés. par rapport à des orages ou des choses comme ça, ce n'est pas un problème. Et après on part sur des chantiers qu'on a prévus la veille ou les journées avant. Donc soit on va choper directement à la main un vélo, à la main on va ratisser un peu pour nettoyer l'existant, ou soit alors on a prévu un chantier pêle mécanique, on va dire, où là ça va être des chantiers plus longs, où on va remuer de la terre et de la construction au pur et dur.

  • Speaker #1

    Comment vous choisissez aujourd'hui on fait tel chantier, aujourd'hui on doit plutôt chipper telle piste ? La météo joue beaucoup en fonction, les attentes des clients ou vous votre aide expert dit que vous savez que cette piste là il faut la faire avant, qu'elle prend plus de temps ?

  • Speaker #4

    En patrouillant en vélo tous les jours on voit des sections de pistes qui sont plus ou moins dégradées. On se dit aujourd'hui on va aller là, dans l'après-midi on se dit on a vu ça, demain on l'attaque et ainsi de suite un peu tous les jours. Sur 10 pistes il y a tous les jours un endroit. à aller voir ou à réparer. Il y a des zones avec du bois, donc il y a souvent des planches cassées, qui viennent une fois par semaine. Et donc on part un peu comme ça. Mais c'est beaucoup aussi les patrouilles en vélo qui font qu'on voit le bike park. D'où l'intérêt de patrouiller en vélo.

  • Speaker #2

    On a une passion de faire du vélo et donc du coup, on a amélioré aussi un peu pour nous. Et on a manqué d'améliorer pour que nous on s'amuse, mais que le client s'amuse également. décide à faire un charcut pour la piste pour que le client s'amuse.

  • Speaker #1

    Oui, si vous vous amusez, vous dites que les clients aussi vont s'amuser.

  • Speaker #3

    Il y a de l'écoute, on écoute aussi beaucoup les ressortis et la vision des gens, des gens qui règlent ici tous les jours comme le club, qui nous disent bah là... Là, ça a bougé, ce serait mieux sur comme ça. Et puis nous aussi, le fait d'y passer aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce que vous êtes toute la journée sur le bikepark, vous êtes au contact des gens, des riders. Et c'est quelque chose aussi que vous recherchez dans ce job ou dans ce que vous aimez faire, le contact avec les gens ?

  • Speaker #3

    Ça ne fait pas. partie, tu ne peux pas faire l'un sans l'autre, c'est à dire, tu es obligé d'avoir ce ressenti des clients parce que c'est comme l'hiver, on bosse pour eux, on n'a pas un peu d'ailleurs, on est obligé de les écouter et de regarder ce qui se passe sur le domaine et en y rajoutant aussi la sécurité forcément, il y a le ressenti des gens, donc ce qu'on va partir la partie shape, profondément dit, c'est des pistes et après la mise en sécurité du domaine comme il est.

  • Speaker #4

    La différence avec l'hiver c'est que l'hiver il y a des dameurs qui refont la piste la nuit alors que là nous on fait tout sur le bike park. C'est à dire que quand il faut refaire quelque chose c'est nous. Alors que l'hiver quand les pistes sont raminées c'est les dameurs la nuit. La différence elle est là.

  • Speaker #1

    Une équipe vous faites tout sur les pistes et le bike park en fait ?

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    au secours. Et le secours en plus ? On peut y venir au secours. Comment ça se passe ? Quels sont les secours les plus fréquents ? que comme l'hiver vous êtes toujours sur le qui-vive, le toki dans la poche et toujours en patrouille.

  • Speaker #4

    Les radios, on a toujours une radio autour de nous pour communiquer entre nous. Et après, on a un téléphone du Baye Park avec un numéro de secours. Et ça, c'est un téléphone de secours. Il nous appelle directement de surfulu. Et à partir de là, les secours sont déclenchés et on descend sur l'endroit pour s'occuper d'eux.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des interventions qui sont plus récurrentes ? C'est quoi, par exemple, les types d'interventions qui reviennent le plus ? C'est toujours très différent ? Est-ce que c'est souvent des gens qui sont plutôt imprudents ? Ou justement, est-ce qu'ils ont été très prudents, mais malheureusement, ça arrive à tout le monde, ils sont tombés ?

  • Speaker #4

    C'est comme l'hiver.

  • Speaker #3

    C'est comme l'hiver. Après, on a vraiment le côté clavicule qui va chier là. Le secours typique. de la chute typique en vélo le traumatisme en vélo cette la clavicule les premiers voilà le poignet et moi c'est bien malgré le casque aussi parce que voilà c'est sur du dur on serait quand même consommateur des arts forcément

  • Speaker #2

    que ce soit inconsciente de la part du client c'est juste que ils vont dans et puis c'est... ils se loupent sur le freinage ils se loupent sur le centre c'est parti des sports à risque comme le ski,

  • Speaker #4

    on va vite il y a des obstacles, la terre est dure les arbres sont durs, les pays sont durs forcément quand on tombe on tombe pas dans un matelas tout doux quoi, donc on tombe au sol, donc forcément des fois il y en a qui sont pas mal, voilà c'est tout mais oui c'est un sport un peu à risque avec de la vitesse

  • Speaker #1

    Et l'hiver vous avez la petite barquette pour les redescendre en bas, comment ça se passe l'été ?

  • Speaker #3

    Alors l'été c'est différent de l'hiver en fait parce que l'hiver, le métier de pisteur c'est un métier qui est hyper complet d'ailleurs c'est un métier qui va te permettre de faire le secours, de faire le secours de A à Z à te dire, c'est-à-dire que tu arrives, toi, l'hiver avec ton traîneau, tu vas prendre en charge le blessé et tu vas le laisser en bas de la station et qui va être récupéré par une ambulance ou par une médecin. L'été c'est complètement différent. L'été, on se rapproche beaucoup du secours montagne, c'est pour ça qu'on est en relation avec pompiers, la plateforme SAMU en bas, et tout ce qui est PGHM et CRS. C'est comme si tu te fais mal en gros sur le bike park à l'heure actuelle en France, c'est comme si tu te fais mal en montagne en randonnée. Nous, on va arriver sur le secours. Notre métier de pisteur fait qu'on va leur faire un bilan et terminer sur le premier secours. Et après, on va faire une régulation. C'est-à-dire qu'on va appeler en bas le 18 et le 15 pour réguler avec eux et pour se mettre d'accord sur le mode et l'endroit d'évacuation. Soit nous donnons l'autorisation, on descend la personne tranquillement parce qu'elle est transportable. et on la descend sur un endroit carrossable, les pompiers la prennent en charge et l'emmènent après au cabinet médical ou à l'hôpital. Ou alors directement, c'est le secours montagne qui intervient, PTHL-CRS, qui viennent avec des hélicoptères ou des renforts pour des secours plus graves.

  • Speaker #4

    Des personnes qui disent « descendez-moi en bas et je me débrouille tout seul pour aller au cabinet médical » . C'est la troisième option.

  • Speaker #1

    On parle de sport, le VTT de descente, donc sport extrême.

  • Speaker #0

    sport à risque.

  • Speaker #1

    Comment est-ce que vous êtes tombé là-dedans ?

  • Speaker #2

    L'IFV, donc l'Institut de formation en allait, l'Institut à Voiron, fait cette formation. Donc ça, c'est que dans les Alpes, il n'y avait qu'une session par an, qui se trouve au Cési. Donc il y a un intervenant. Donc la formation en elle-même, ça dure trois semaines. Donc il y a une semaine où c'est de l'administratif, et il y a deux semaines où on nous apprend vraiment à... HEP donc avec des paylists à la main et faire des structures bois. Ça dure donc trois semaines et il faut avoir un niveau belle roquette d'argent. Avant de rentrer à la formation, ils nous demandent le PSE1, le PSE2 de secourisme pour pouvoir dire qu'on est secouriste. Et donc là-bas, après, il y a trois, quatre jours avec un moniteur de secours qui nous apprend à faire du secours sur ByPAR.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est bien complet, et tant administratif que technique. Et donc, quel conseil est-ce que tu donnerais à quelqu'un qui aurait envie de faire cette formation ?

  • Speaker #2

    Quelqu'un qui a envie d'apprendre à comment faire, il faut y aller, parce qu'elle est hyper intéressante, hyper enrichissante. Il faut s'y impliquer, c'est sûr. Il faut aimer. Il faut aimer le chef, parce que ce n'est pas que faire du vélo. Il faut aimer les deux. Aimer le vélo et la partie.

  • Speaker #1

    Et la partie chef,

  • Speaker #3

    comment ça se passe ? Quand on parle de chef, c'est vraiment les mouvements. On virage, on saute, tout ce qui va avec. On a une réflexion ensemble de comment on va faire là, qu'est-ce qu'on va faire là. Et Olivier et moi, à la pelle, on va faire tout ce qui est volume et forme. Et après, on a Saskia et Vincent qui sont beaucoup plus au sol, qui eux vont faire vraiment la finition, qui est le travail de finition qui est indispensable pour avoir un balai de parc qui soit clean. Si on ne fait que le balai de parc à la pelle ou qu'à la main, Il y a forcément un manque. Les deux sont vraiment les pelles mécaniques et Jean Roussol.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y a un côté un peu mathématique quand vous faites des virages, des sauts ?

  • Speaker #3

    Eux, Vincent, avec cette formation, ils apprennent aussi à avoir des rayons de courbes, tout ce qui va avec. Parce que nous, on n'avait pas l'époque. Donc avec le shape, eux, ils ont eu des visions et ils ont appris sur des rayons. avec des mesures.

  • Speaker #2

    Nous on va venir tracer notre rayon et eux avec la pelle mécanique ils vont se mettre vraiment au traçage. Après pour ce qui est saut, on va calculer la taille de la pelle, on va calculer aussi donc du coup la taille de la pelle va nous faire la taille du saut. et après l'inclinaison l'inclinaison au degré et on vient calculer le degré de pente qu'il faut pour selon le saut qu'on a en ligne de marche.

  • Speaker #3

    Après on fait tester.

  • Speaker #1

    On prend un cobaye pour y aller. Est-ce qu'il y a des idées fausses ou des clichés sur votre métier ?

  • Speaker #2

    Ils font pas grand chose. ça ne se voit pas trop ce qu'on fait au final parce que bon, ratisser du caillou le client, il ne va pas voir qu'on a ratissé le caillou donc il va le voir qu'on ne l'a pas fait par contre il va le voir qu'on ne l'a pas fait si tu fais la comparaison entre l'hiver et l'été,

  • Speaker #3

    tu vois comme on parlait au livre de tout à l'heure le damage sur la station on a 60 km de pistes de ski en gros et le matin c'est du glisse le matin c'est tout propre, c'est génial les dameurs et les machins Sur le bikepark, on a... à un peu moins de 20 bornes de piste de vélo, 20 bornes de vélo, d'accord, de piste de bike park, quand on va bosser avec une pelle mécanique, dans la journée, peut-être on va faire un virage, deux virages, un saut, donc on va faire peut-être 20 mètres, ça prend la journée. Donc forcément, la personne lambda, elle va te dire « Là-bas, ça n'a pas été travaillé. » « Oui, mais par contre, on a travaillé là-bas. » C'est pour ça que c'est compliqué de se donner des priorités. C'est compliqué, non. Nous, on a nos priorités parce qu'on connait d'autres... boulot et on connaît notre bikepark. On n'y aura pas les 20 km de lisse le matin, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui vous motive le plus dans votre travail ?

  • Speaker #3

    Je pense que c'est les trois mots du début, on y revient, tout ce qui est motivation, on est d'accord. On regarde le matin où on est.

  • Speaker #4

    C'est continuer de travailler dehors en montagne.

  • Speaker #1

    Et dernière question, qu'est-ce que vous diriez à quelqu'un qui rêve de devenir Bike Patrol ?

  • Speaker #3

    accompli ton rêve. Pourquoi tu hésites ? Je pense que l'évolution des stations de ski, les bikeparks en font partie, les stations de ski qui vont investir là-dedans. et qui continuent à investir là-dedans, je pense que c'est une bonne vision de l'avenir. Ça fait partie des métiers d'avenir des stations qui ont investi, des stations qui veulent justement avoir de l'activité l'été chez elles.

  • Speaker #1

    Merci à tous les trois en tout cas pour tout ce partage. La prochaine fois qu'on roulera sur les pistes du Bikepark, on pensera à vous, aux mains qui ont touche épée, aux roues, aux pelles mécaniques. Merci d'avoir pris le temps de partager votre quotidien. Et grâce à vous, on a découvert le métier de bike patrol qui est fait de polyvalence, d'adrénaline, maîtrisée bien sûr, de rigueur, mais surtout de passion. Cet épisode vous a plu ?

  • Speaker #0

    Dites-le nous !

  • Speaker #1

    Un petit commentaire, 5 étoiles ou un partage, ça fait toujours plaisir !

  • Speaker #0

    Pensez à vous abonner au podcast Percher pour ne rater aucun épisode et suivez-nous sur les réseaux sociaux des angles Le Village Station. Merci pour votre écoute et à la prochaine ! pour une nouvelle ascension auditive.

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Description

Tu crois que les pistes d’un bike park se préparent toutes seules ?
Avant le premier rider, avant même l’ouverture des remontées, ils sont là. Casque vissé sur la tête, pelle à la main ou talkie à la ceinture, ils arpentent les sentiers pour les ouvrir, les réparer et les sécuriser : ce sont les bike patrols.


Dans cet épisode du podcast Perchés, on part à la rencontre de Vincent, Sébastien et Olivier, bike patrols au Bike Park des Angles, dans les Pyrénées-Orientales, pour plonger dans un métier de passion, d’endurance et de contact direct avec la nature et la montagne.


🎙️ Que fait un bike patrol ? Comment sécurise-t-on un domaine VTT de descente ? En quoi ce métier est-il proche de celui de pisteur secouriste ?
Comment se forme-t-on pour intervenir en cas d’accident sur des pistes techniques, souvent isolées, au cœur des forêts de montagne ?


Ce métier 100 % outdoor, souvent méconnu, combine entretien des pistes, shape de modules, secours aux blessés, écoute terrain, et construction de virages ou de sauts. Les bike patrols sont aussi en contact direct avec les pratiquants et améliorent les pistes pour que chacun puisse rouler en sécurité… tout en s’amusant.


À travers leurs témoignages sincères, découvrez un métier de montagne, physique, engagé et technique.

Que vous soyez passionné de VTT, amateur de bike park, curieux des métiers d'été en montagne, ou tout simplement amoureux de nature et d’aventure, cet épisode est pour vous.


_________________________________________________________________________


Perchés, c'est LE podcast qui vous emmène en montagne ! 🏔️

Situé dans les Pyrénées Orientales (66), les Angles le village-station est une destination 4 saisons, où la montagne se vie toute l’année. Dans ce podcast, nous partons à la rencontre de ceux qui vivent « Perchés ». Nés en montagne, ou tombés amoureux des sommets, ils nous embarquent dans des récits inspirants, remplis d’anecdotes, d’histoires et de souvenirs. Vous découvrirez des aventures hors du commun, des métiers exercés avec passion, et des lieux uniques situés au cœur des Pyrénées Catalanes. 


Un territoire « Perchés » mêlant authenticité & modernité, et ce, depuis 60 ans ! 

__________________________________________________________________________


Suivez-nous sur Facebook (@LesAnglesSki ) Instagram (@lesangles_stationdeski ), Twitter (@LesAnglesSki ), TikTok (@lesangles.officiel ), et Linkedin (@Les Angles le Village Station ) et Youtube (@stationskilesangles)


Vous aimerez ce podcast, si vous aimez :
Montagne • Aventure • Podcast en montagne • Anecdotes et histoires de vie • Station de ski • Montagne 4 saisons • Les Angles le village station • Les Pyrénées •  Perchés • Tourisme et destination •  Pyrénées Orientales et Pyrénées Catalanes •  Vivre en altitude et vivre en montagne • Conseil et bon plan • Nature • Podcast en montagne • Les Angles • Sport de montagne • Métiers de la montagne • Habiter en montagne • Vacances en montagne • Bike Patrol • Bike patrouilleur • Bike Park des Angles • VTT • Sécurité en montagne • Shape piste • Sport extrême en montagne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu crois que les pistes d'un bike park se préparent toutes seules ? Avant le premier rider, avant même l'ouverture des pistes, ils arpentent les sentiers, tolpillent à l'oreille, pèlent à la main, casques vissés sur la tête. Leur mission ? Ouvrir, vérifier, réparer et sécuriser. Ce sont les bike patrols les garants de la sécurité et du plaisir de rouler sur les pistes. Si leurs voix vous disent quelque chose, c'est normal. Vous les avez peut-être déjà entendus dans Percher cet hiver lorsqu'ils chépaient le snowpark ou qu'ils intervenaient comme pisteurs secouristes. Dans cet épisode, on retrouve Vincent, Sébastien et Olivier sur les sentiers du Bike Park des Angles. Alors bienvenue dans les coulisses d'une station qui ne dort jamais, bienvenue sur Percher, le podcast qui vous emmène en montagne.

  • Speaker #1

    Vincent, Sébastien, Olivier,

  • Speaker #2

    bonjour

  • Speaker #1

    Si vous deviez décrire votre métier en trois mots, lesquels est-ce que vous choisiriez ?

  • Speaker #3

    Métier passion, passion, nature.

  • Speaker #2

    Métier passion, être dans la nature, être dans la montagne et faire du vélo. Un peu pareil.

  • Speaker #4

    Oui, pas l'isir.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #4

    je ne sais pas.

  • Speaker #0

    C'est tous les trois sports au moins.

  • Speaker #4

    Oui, voilà. C'est spécial. Oui,

  • Speaker #3

    ça fait partie, comme l'hiver, on revient sur le même thème, c'est des métiers passion.

  • Speaker #1

    C'est quoi le quotidien de la Bike Patrol ? C'est quoi une journée type ?

  • Speaker #3

    ça se rapproche un peu du thème de pisteur que tu as pu avoir l'hiver aussi et du thème du snowpark aussi que tu as pu avoir. C'est que le matin, on monte ouverture des cabines, on fait la préparation un peu en bas, on récupère tout le matos qu'il faut en bas, vélo et tout ce qui va avec. On monte ouverture des pistes, un peu pareil que l'hiver, on n'ouvre pas tout directement, on fait des tours sur des secteurs vraiment ciblés. par rapport à des orages ou des choses comme ça, ce n'est pas un problème. Et après on part sur des chantiers qu'on a prévus la veille ou les journées avant. Donc soit on va choper directement à la main un vélo, à la main on va ratisser un peu pour nettoyer l'existant, ou soit alors on a prévu un chantier pêle mécanique, on va dire, où là ça va être des chantiers plus longs, où on va remuer de la terre et de la construction au pur et dur.

  • Speaker #1

    Comment vous choisissez aujourd'hui on fait tel chantier, aujourd'hui on doit plutôt chipper telle piste ? La météo joue beaucoup en fonction, les attentes des clients ou vous votre aide expert dit que vous savez que cette piste là il faut la faire avant, qu'elle prend plus de temps ?

  • Speaker #4

    En patrouillant en vélo tous les jours on voit des sections de pistes qui sont plus ou moins dégradées. On se dit aujourd'hui on va aller là, dans l'après-midi on se dit on a vu ça, demain on l'attaque et ainsi de suite un peu tous les jours. Sur 10 pistes il y a tous les jours un endroit. à aller voir ou à réparer. Il y a des zones avec du bois, donc il y a souvent des planches cassées, qui viennent une fois par semaine. Et donc on part un peu comme ça. Mais c'est beaucoup aussi les patrouilles en vélo qui font qu'on voit le bike park. D'où l'intérêt de patrouiller en vélo.

  • Speaker #2

    On a une passion de faire du vélo et donc du coup, on a amélioré aussi un peu pour nous. Et on a manqué d'améliorer pour que nous on s'amuse, mais que le client s'amuse également. décide à faire un charcut pour la piste pour que le client s'amuse.

  • Speaker #1

    Oui, si vous vous amusez, vous dites que les clients aussi vont s'amuser.

  • Speaker #3

    Il y a de l'écoute, on écoute aussi beaucoup les ressortis et la vision des gens, des gens qui règlent ici tous les jours comme le club, qui nous disent bah là... Là, ça a bougé, ce serait mieux sur comme ça. Et puis nous aussi, le fait d'y passer aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce que vous êtes toute la journée sur le bikepark, vous êtes au contact des gens, des riders. Et c'est quelque chose aussi que vous recherchez dans ce job ou dans ce que vous aimez faire, le contact avec les gens ?

  • Speaker #3

    Ça ne fait pas. partie, tu ne peux pas faire l'un sans l'autre, c'est à dire, tu es obligé d'avoir ce ressenti des clients parce que c'est comme l'hiver, on bosse pour eux, on n'a pas un peu d'ailleurs, on est obligé de les écouter et de regarder ce qui se passe sur le domaine et en y rajoutant aussi la sécurité forcément, il y a le ressenti des gens, donc ce qu'on va partir la partie shape, profondément dit, c'est des pistes et après la mise en sécurité du domaine comme il est.

  • Speaker #4

    La différence avec l'hiver c'est que l'hiver il y a des dameurs qui refont la piste la nuit alors que là nous on fait tout sur le bike park. C'est à dire que quand il faut refaire quelque chose c'est nous. Alors que l'hiver quand les pistes sont raminées c'est les dameurs la nuit. La différence elle est là.

  • Speaker #1

    Une équipe vous faites tout sur les pistes et le bike park en fait ?

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    au secours. Et le secours en plus ? On peut y venir au secours. Comment ça se passe ? Quels sont les secours les plus fréquents ? que comme l'hiver vous êtes toujours sur le qui-vive, le toki dans la poche et toujours en patrouille.

  • Speaker #4

    Les radios, on a toujours une radio autour de nous pour communiquer entre nous. Et après, on a un téléphone du Baye Park avec un numéro de secours. Et ça, c'est un téléphone de secours. Il nous appelle directement de surfulu. Et à partir de là, les secours sont déclenchés et on descend sur l'endroit pour s'occuper d'eux.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des interventions qui sont plus récurrentes ? C'est quoi, par exemple, les types d'interventions qui reviennent le plus ? C'est toujours très différent ? Est-ce que c'est souvent des gens qui sont plutôt imprudents ? Ou justement, est-ce qu'ils ont été très prudents, mais malheureusement, ça arrive à tout le monde, ils sont tombés ?

  • Speaker #4

    C'est comme l'hiver.

  • Speaker #3

    C'est comme l'hiver. Après, on a vraiment le côté clavicule qui va chier là. Le secours typique. de la chute typique en vélo le traumatisme en vélo cette la clavicule les premiers voilà le poignet et moi c'est bien malgré le casque aussi parce que voilà c'est sur du dur on serait quand même consommateur des arts forcément

  • Speaker #2

    que ce soit inconsciente de la part du client c'est juste que ils vont dans et puis c'est... ils se loupent sur le freinage ils se loupent sur le centre c'est parti des sports à risque comme le ski,

  • Speaker #4

    on va vite il y a des obstacles, la terre est dure les arbres sont durs, les pays sont durs forcément quand on tombe on tombe pas dans un matelas tout doux quoi, donc on tombe au sol, donc forcément des fois il y en a qui sont pas mal, voilà c'est tout mais oui c'est un sport un peu à risque avec de la vitesse

  • Speaker #1

    Et l'hiver vous avez la petite barquette pour les redescendre en bas, comment ça se passe l'été ?

  • Speaker #3

    Alors l'été c'est différent de l'hiver en fait parce que l'hiver, le métier de pisteur c'est un métier qui est hyper complet d'ailleurs c'est un métier qui va te permettre de faire le secours, de faire le secours de A à Z à te dire, c'est-à-dire que tu arrives, toi, l'hiver avec ton traîneau, tu vas prendre en charge le blessé et tu vas le laisser en bas de la station et qui va être récupéré par une ambulance ou par une médecin. L'été c'est complètement différent. L'été, on se rapproche beaucoup du secours montagne, c'est pour ça qu'on est en relation avec pompiers, la plateforme SAMU en bas, et tout ce qui est PGHM et CRS. C'est comme si tu te fais mal en gros sur le bike park à l'heure actuelle en France, c'est comme si tu te fais mal en montagne en randonnée. Nous, on va arriver sur le secours. Notre métier de pisteur fait qu'on va leur faire un bilan et terminer sur le premier secours. Et après, on va faire une régulation. C'est-à-dire qu'on va appeler en bas le 18 et le 15 pour réguler avec eux et pour se mettre d'accord sur le mode et l'endroit d'évacuation. Soit nous donnons l'autorisation, on descend la personne tranquillement parce qu'elle est transportable. et on la descend sur un endroit carrossable, les pompiers la prennent en charge et l'emmènent après au cabinet médical ou à l'hôpital. Ou alors directement, c'est le secours montagne qui intervient, PTHL-CRS, qui viennent avec des hélicoptères ou des renforts pour des secours plus graves.

  • Speaker #4

    Des personnes qui disent « descendez-moi en bas et je me débrouille tout seul pour aller au cabinet médical » . C'est la troisième option.

  • Speaker #1

    On parle de sport, le VTT de descente, donc sport extrême.

  • Speaker #0

    sport à risque.

  • Speaker #1

    Comment est-ce que vous êtes tombé là-dedans ?

  • Speaker #2

    L'IFV, donc l'Institut de formation en allait, l'Institut à Voiron, fait cette formation. Donc ça, c'est que dans les Alpes, il n'y avait qu'une session par an, qui se trouve au Cési. Donc il y a un intervenant. Donc la formation en elle-même, ça dure trois semaines. Donc il y a une semaine où c'est de l'administratif, et il y a deux semaines où on nous apprend vraiment à... HEP donc avec des paylists à la main et faire des structures bois. Ça dure donc trois semaines et il faut avoir un niveau belle roquette d'argent. Avant de rentrer à la formation, ils nous demandent le PSE1, le PSE2 de secourisme pour pouvoir dire qu'on est secouriste. Et donc là-bas, après, il y a trois, quatre jours avec un moniteur de secours qui nous apprend à faire du secours sur ByPAR.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est bien complet, et tant administratif que technique. Et donc, quel conseil est-ce que tu donnerais à quelqu'un qui aurait envie de faire cette formation ?

  • Speaker #2

    Quelqu'un qui a envie d'apprendre à comment faire, il faut y aller, parce qu'elle est hyper intéressante, hyper enrichissante. Il faut s'y impliquer, c'est sûr. Il faut aimer. Il faut aimer le chef, parce que ce n'est pas que faire du vélo. Il faut aimer les deux. Aimer le vélo et la partie.

  • Speaker #1

    Et la partie chef,

  • Speaker #3

    comment ça se passe ? Quand on parle de chef, c'est vraiment les mouvements. On virage, on saute, tout ce qui va avec. On a une réflexion ensemble de comment on va faire là, qu'est-ce qu'on va faire là. Et Olivier et moi, à la pelle, on va faire tout ce qui est volume et forme. Et après, on a Saskia et Vincent qui sont beaucoup plus au sol, qui eux vont faire vraiment la finition, qui est le travail de finition qui est indispensable pour avoir un balai de parc qui soit clean. Si on ne fait que le balai de parc à la pelle ou qu'à la main, Il y a forcément un manque. Les deux sont vraiment les pelles mécaniques et Jean Roussol.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y a un côté un peu mathématique quand vous faites des virages, des sauts ?

  • Speaker #3

    Eux, Vincent, avec cette formation, ils apprennent aussi à avoir des rayons de courbes, tout ce qui va avec. Parce que nous, on n'avait pas l'époque. Donc avec le shape, eux, ils ont eu des visions et ils ont appris sur des rayons. avec des mesures.

  • Speaker #2

    Nous on va venir tracer notre rayon et eux avec la pelle mécanique ils vont se mettre vraiment au traçage. Après pour ce qui est saut, on va calculer la taille de la pelle, on va calculer aussi donc du coup la taille de la pelle va nous faire la taille du saut. et après l'inclinaison l'inclinaison au degré et on vient calculer le degré de pente qu'il faut pour selon le saut qu'on a en ligne de marche.

  • Speaker #3

    Après on fait tester.

  • Speaker #1

    On prend un cobaye pour y aller. Est-ce qu'il y a des idées fausses ou des clichés sur votre métier ?

  • Speaker #2

    Ils font pas grand chose. ça ne se voit pas trop ce qu'on fait au final parce que bon, ratisser du caillou le client, il ne va pas voir qu'on a ratissé le caillou donc il va le voir qu'on ne l'a pas fait par contre il va le voir qu'on ne l'a pas fait si tu fais la comparaison entre l'hiver et l'été,

  • Speaker #3

    tu vois comme on parlait au livre de tout à l'heure le damage sur la station on a 60 km de pistes de ski en gros et le matin c'est du glisse le matin c'est tout propre, c'est génial les dameurs et les machins Sur le bikepark, on a... à un peu moins de 20 bornes de piste de vélo, 20 bornes de vélo, d'accord, de piste de bike park, quand on va bosser avec une pelle mécanique, dans la journée, peut-être on va faire un virage, deux virages, un saut, donc on va faire peut-être 20 mètres, ça prend la journée. Donc forcément, la personne lambda, elle va te dire « Là-bas, ça n'a pas été travaillé. » « Oui, mais par contre, on a travaillé là-bas. » C'est pour ça que c'est compliqué de se donner des priorités. C'est compliqué, non. Nous, on a nos priorités parce qu'on connait d'autres... boulot et on connaît notre bikepark. On n'y aura pas les 20 km de lisse le matin, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui vous motive le plus dans votre travail ?

  • Speaker #3

    Je pense que c'est les trois mots du début, on y revient, tout ce qui est motivation, on est d'accord. On regarde le matin où on est.

  • Speaker #4

    C'est continuer de travailler dehors en montagne.

  • Speaker #1

    Et dernière question, qu'est-ce que vous diriez à quelqu'un qui rêve de devenir Bike Patrol ?

  • Speaker #3

    accompli ton rêve. Pourquoi tu hésites ? Je pense que l'évolution des stations de ski, les bikeparks en font partie, les stations de ski qui vont investir là-dedans. et qui continuent à investir là-dedans, je pense que c'est une bonne vision de l'avenir. Ça fait partie des métiers d'avenir des stations qui ont investi, des stations qui veulent justement avoir de l'activité l'été chez elles.

  • Speaker #1

    Merci à tous les trois en tout cas pour tout ce partage. La prochaine fois qu'on roulera sur les pistes du Bikepark, on pensera à vous, aux mains qui ont touche épée, aux roues, aux pelles mécaniques. Merci d'avoir pris le temps de partager votre quotidien. Et grâce à vous, on a découvert le métier de bike patrol qui est fait de polyvalence, d'adrénaline, maîtrisée bien sûr, de rigueur, mais surtout de passion. Cet épisode vous a plu ?

  • Speaker #0

    Dites-le nous !

  • Speaker #1

    Un petit commentaire, 5 étoiles ou un partage, ça fait toujours plaisir !

  • Speaker #0

    Pensez à vous abonner au podcast Percher pour ne rater aucun épisode et suivez-nous sur les réseaux sociaux des angles Le Village Station. Merci pour votre écoute et à la prochaine ! pour une nouvelle ascension auditive.

Description

Tu crois que les pistes d’un bike park se préparent toutes seules ?
Avant le premier rider, avant même l’ouverture des remontées, ils sont là. Casque vissé sur la tête, pelle à la main ou talkie à la ceinture, ils arpentent les sentiers pour les ouvrir, les réparer et les sécuriser : ce sont les bike patrols.


Dans cet épisode du podcast Perchés, on part à la rencontre de Vincent, Sébastien et Olivier, bike patrols au Bike Park des Angles, dans les Pyrénées-Orientales, pour plonger dans un métier de passion, d’endurance et de contact direct avec la nature et la montagne.


🎙️ Que fait un bike patrol ? Comment sécurise-t-on un domaine VTT de descente ? En quoi ce métier est-il proche de celui de pisteur secouriste ?
Comment se forme-t-on pour intervenir en cas d’accident sur des pistes techniques, souvent isolées, au cœur des forêts de montagne ?


Ce métier 100 % outdoor, souvent méconnu, combine entretien des pistes, shape de modules, secours aux blessés, écoute terrain, et construction de virages ou de sauts. Les bike patrols sont aussi en contact direct avec les pratiquants et améliorent les pistes pour que chacun puisse rouler en sécurité… tout en s’amusant.


À travers leurs témoignages sincères, découvrez un métier de montagne, physique, engagé et technique.

Que vous soyez passionné de VTT, amateur de bike park, curieux des métiers d'été en montagne, ou tout simplement amoureux de nature et d’aventure, cet épisode est pour vous.


_________________________________________________________________________


Perchés, c'est LE podcast qui vous emmène en montagne ! 🏔️

Situé dans les Pyrénées Orientales (66), les Angles le village-station est une destination 4 saisons, où la montagne se vie toute l’année. Dans ce podcast, nous partons à la rencontre de ceux qui vivent « Perchés ». Nés en montagne, ou tombés amoureux des sommets, ils nous embarquent dans des récits inspirants, remplis d’anecdotes, d’histoires et de souvenirs. Vous découvrirez des aventures hors du commun, des métiers exercés avec passion, et des lieux uniques situés au cœur des Pyrénées Catalanes. 


Un territoire « Perchés » mêlant authenticité & modernité, et ce, depuis 60 ans ! 

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Tu crois que les pistes d'un bike park se préparent toutes seules ? Avant le premier rider, avant même l'ouverture des pistes, ils arpentent les sentiers, tolpillent à l'oreille, pèlent à la main, casques vissés sur la tête. Leur mission ? Ouvrir, vérifier, réparer et sécuriser. Ce sont les bike patrols les garants de la sécurité et du plaisir de rouler sur les pistes. Si leurs voix vous disent quelque chose, c'est normal. Vous les avez peut-être déjà entendus dans Percher cet hiver lorsqu'ils chépaient le snowpark ou qu'ils intervenaient comme pisteurs secouristes. Dans cet épisode, on retrouve Vincent, Sébastien et Olivier sur les sentiers du Bike Park des Angles. Alors bienvenue dans les coulisses d'une station qui ne dort jamais, bienvenue sur Percher, le podcast qui vous emmène en montagne.

  • Speaker #1

    Vincent, Sébastien, Olivier,

  • Speaker #2

    bonjour

  • Speaker #1

    Si vous deviez décrire votre métier en trois mots, lesquels est-ce que vous choisiriez ?

  • Speaker #3

    Métier passion, passion, nature.

  • Speaker #2

    Métier passion, être dans la nature, être dans la montagne et faire du vélo. Un peu pareil.

  • Speaker #4

    Oui, pas l'isir.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #4

    je ne sais pas.

  • Speaker #0

    C'est tous les trois sports au moins.

  • Speaker #4

    Oui, voilà. C'est spécial. Oui,

  • Speaker #3

    ça fait partie, comme l'hiver, on revient sur le même thème, c'est des métiers passion.

  • Speaker #1

    C'est quoi le quotidien de la Bike Patrol ? C'est quoi une journée type ?

  • Speaker #3

    ça se rapproche un peu du thème de pisteur que tu as pu avoir l'hiver aussi et du thème du snowpark aussi que tu as pu avoir. C'est que le matin, on monte ouverture des cabines, on fait la préparation un peu en bas, on récupère tout le matos qu'il faut en bas, vélo et tout ce qui va avec. On monte ouverture des pistes, un peu pareil que l'hiver, on n'ouvre pas tout directement, on fait des tours sur des secteurs vraiment ciblés. par rapport à des orages ou des choses comme ça, ce n'est pas un problème. Et après on part sur des chantiers qu'on a prévus la veille ou les journées avant. Donc soit on va choper directement à la main un vélo, à la main on va ratisser un peu pour nettoyer l'existant, ou soit alors on a prévu un chantier pêle mécanique, on va dire, où là ça va être des chantiers plus longs, où on va remuer de la terre et de la construction au pur et dur.

  • Speaker #1

    Comment vous choisissez aujourd'hui on fait tel chantier, aujourd'hui on doit plutôt chipper telle piste ? La météo joue beaucoup en fonction, les attentes des clients ou vous votre aide expert dit que vous savez que cette piste là il faut la faire avant, qu'elle prend plus de temps ?

  • Speaker #4

    En patrouillant en vélo tous les jours on voit des sections de pistes qui sont plus ou moins dégradées. On se dit aujourd'hui on va aller là, dans l'après-midi on se dit on a vu ça, demain on l'attaque et ainsi de suite un peu tous les jours. Sur 10 pistes il y a tous les jours un endroit. à aller voir ou à réparer. Il y a des zones avec du bois, donc il y a souvent des planches cassées, qui viennent une fois par semaine. Et donc on part un peu comme ça. Mais c'est beaucoup aussi les patrouilles en vélo qui font qu'on voit le bike park. D'où l'intérêt de patrouiller en vélo.

  • Speaker #2

    On a une passion de faire du vélo et donc du coup, on a amélioré aussi un peu pour nous. Et on a manqué d'améliorer pour que nous on s'amuse, mais que le client s'amuse également. décide à faire un charcut pour la piste pour que le client s'amuse.

  • Speaker #1

    Oui, si vous vous amusez, vous dites que les clients aussi vont s'amuser.

  • Speaker #3

    Il y a de l'écoute, on écoute aussi beaucoup les ressortis et la vision des gens, des gens qui règlent ici tous les jours comme le club, qui nous disent bah là... Là, ça a bougé, ce serait mieux sur comme ça. Et puis nous aussi, le fait d'y passer aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce que vous êtes toute la journée sur le bikepark, vous êtes au contact des gens, des riders. Et c'est quelque chose aussi que vous recherchez dans ce job ou dans ce que vous aimez faire, le contact avec les gens ?

  • Speaker #3

    Ça ne fait pas. partie, tu ne peux pas faire l'un sans l'autre, c'est à dire, tu es obligé d'avoir ce ressenti des clients parce que c'est comme l'hiver, on bosse pour eux, on n'a pas un peu d'ailleurs, on est obligé de les écouter et de regarder ce qui se passe sur le domaine et en y rajoutant aussi la sécurité forcément, il y a le ressenti des gens, donc ce qu'on va partir la partie shape, profondément dit, c'est des pistes et après la mise en sécurité du domaine comme il est.

  • Speaker #4

    La différence avec l'hiver c'est que l'hiver il y a des dameurs qui refont la piste la nuit alors que là nous on fait tout sur le bike park. C'est à dire que quand il faut refaire quelque chose c'est nous. Alors que l'hiver quand les pistes sont raminées c'est les dameurs la nuit. La différence elle est là.

  • Speaker #1

    Une équipe vous faites tout sur les pistes et le bike park en fait ?

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    au secours. Et le secours en plus ? On peut y venir au secours. Comment ça se passe ? Quels sont les secours les plus fréquents ? que comme l'hiver vous êtes toujours sur le qui-vive, le toki dans la poche et toujours en patrouille.

  • Speaker #4

    Les radios, on a toujours une radio autour de nous pour communiquer entre nous. Et après, on a un téléphone du Baye Park avec un numéro de secours. Et ça, c'est un téléphone de secours. Il nous appelle directement de surfulu. Et à partir de là, les secours sont déclenchés et on descend sur l'endroit pour s'occuper d'eux.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des interventions qui sont plus récurrentes ? C'est quoi, par exemple, les types d'interventions qui reviennent le plus ? C'est toujours très différent ? Est-ce que c'est souvent des gens qui sont plutôt imprudents ? Ou justement, est-ce qu'ils ont été très prudents, mais malheureusement, ça arrive à tout le monde, ils sont tombés ?

  • Speaker #4

    C'est comme l'hiver.

  • Speaker #3

    C'est comme l'hiver. Après, on a vraiment le côté clavicule qui va chier là. Le secours typique. de la chute typique en vélo le traumatisme en vélo cette la clavicule les premiers voilà le poignet et moi c'est bien malgré le casque aussi parce que voilà c'est sur du dur on serait quand même consommateur des arts forcément

  • Speaker #2

    que ce soit inconsciente de la part du client c'est juste que ils vont dans et puis c'est... ils se loupent sur le freinage ils se loupent sur le centre c'est parti des sports à risque comme le ski,

  • Speaker #4

    on va vite il y a des obstacles, la terre est dure les arbres sont durs, les pays sont durs forcément quand on tombe on tombe pas dans un matelas tout doux quoi, donc on tombe au sol, donc forcément des fois il y en a qui sont pas mal, voilà c'est tout mais oui c'est un sport un peu à risque avec de la vitesse

  • Speaker #1

    Et l'hiver vous avez la petite barquette pour les redescendre en bas, comment ça se passe l'été ?

  • Speaker #3

    Alors l'été c'est différent de l'hiver en fait parce que l'hiver, le métier de pisteur c'est un métier qui est hyper complet d'ailleurs c'est un métier qui va te permettre de faire le secours, de faire le secours de A à Z à te dire, c'est-à-dire que tu arrives, toi, l'hiver avec ton traîneau, tu vas prendre en charge le blessé et tu vas le laisser en bas de la station et qui va être récupéré par une ambulance ou par une médecin. L'été c'est complètement différent. L'été, on se rapproche beaucoup du secours montagne, c'est pour ça qu'on est en relation avec pompiers, la plateforme SAMU en bas, et tout ce qui est PGHM et CRS. C'est comme si tu te fais mal en gros sur le bike park à l'heure actuelle en France, c'est comme si tu te fais mal en montagne en randonnée. Nous, on va arriver sur le secours. Notre métier de pisteur fait qu'on va leur faire un bilan et terminer sur le premier secours. Et après, on va faire une régulation. C'est-à-dire qu'on va appeler en bas le 18 et le 15 pour réguler avec eux et pour se mettre d'accord sur le mode et l'endroit d'évacuation. Soit nous donnons l'autorisation, on descend la personne tranquillement parce qu'elle est transportable. et on la descend sur un endroit carrossable, les pompiers la prennent en charge et l'emmènent après au cabinet médical ou à l'hôpital. Ou alors directement, c'est le secours montagne qui intervient, PTHL-CRS, qui viennent avec des hélicoptères ou des renforts pour des secours plus graves.

  • Speaker #4

    Des personnes qui disent « descendez-moi en bas et je me débrouille tout seul pour aller au cabinet médical » . C'est la troisième option.

  • Speaker #1

    On parle de sport, le VTT de descente, donc sport extrême.

  • Speaker #0

    sport à risque.

  • Speaker #1

    Comment est-ce que vous êtes tombé là-dedans ?

  • Speaker #2

    L'IFV, donc l'Institut de formation en allait, l'Institut à Voiron, fait cette formation. Donc ça, c'est que dans les Alpes, il n'y avait qu'une session par an, qui se trouve au Cési. Donc il y a un intervenant. Donc la formation en elle-même, ça dure trois semaines. Donc il y a une semaine où c'est de l'administratif, et il y a deux semaines où on nous apprend vraiment à... HEP donc avec des paylists à la main et faire des structures bois. Ça dure donc trois semaines et il faut avoir un niveau belle roquette d'argent. Avant de rentrer à la formation, ils nous demandent le PSE1, le PSE2 de secourisme pour pouvoir dire qu'on est secouriste. Et donc là-bas, après, il y a trois, quatre jours avec un moniteur de secours qui nous apprend à faire du secours sur ByPAR.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est bien complet, et tant administratif que technique. Et donc, quel conseil est-ce que tu donnerais à quelqu'un qui aurait envie de faire cette formation ?

  • Speaker #2

    Quelqu'un qui a envie d'apprendre à comment faire, il faut y aller, parce qu'elle est hyper intéressante, hyper enrichissante. Il faut s'y impliquer, c'est sûr. Il faut aimer. Il faut aimer le chef, parce que ce n'est pas que faire du vélo. Il faut aimer les deux. Aimer le vélo et la partie.

  • Speaker #1

    Et la partie chef,

  • Speaker #3

    comment ça se passe ? Quand on parle de chef, c'est vraiment les mouvements. On virage, on saute, tout ce qui va avec. On a une réflexion ensemble de comment on va faire là, qu'est-ce qu'on va faire là. Et Olivier et moi, à la pelle, on va faire tout ce qui est volume et forme. Et après, on a Saskia et Vincent qui sont beaucoup plus au sol, qui eux vont faire vraiment la finition, qui est le travail de finition qui est indispensable pour avoir un balai de parc qui soit clean. Si on ne fait que le balai de parc à la pelle ou qu'à la main, Il y a forcément un manque. Les deux sont vraiment les pelles mécaniques et Jean Roussol.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y a un côté un peu mathématique quand vous faites des virages, des sauts ?

  • Speaker #3

    Eux, Vincent, avec cette formation, ils apprennent aussi à avoir des rayons de courbes, tout ce qui va avec. Parce que nous, on n'avait pas l'époque. Donc avec le shape, eux, ils ont eu des visions et ils ont appris sur des rayons. avec des mesures.

  • Speaker #2

    Nous on va venir tracer notre rayon et eux avec la pelle mécanique ils vont se mettre vraiment au traçage. Après pour ce qui est saut, on va calculer la taille de la pelle, on va calculer aussi donc du coup la taille de la pelle va nous faire la taille du saut. et après l'inclinaison l'inclinaison au degré et on vient calculer le degré de pente qu'il faut pour selon le saut qu'on a en ligne de marche.

  • Speaker #3

    Après on fait tester.

  • Speaker #1

    On prend un cobaye pour y aller. Est-ce qu'il y a des idées fausses ou des clichés sur votre métier ?

  • Speaker #2

    Ils font pas grand chose. ça ne se voit pas trop ce qu'on fait au final parce que bon, ratisser du caillou le client, il ne va pas voir qu'on a ratissé le caillou donc il va le voir qu'on ne l'a pas fait par contre il va le voir qu'on ne l'a pas fait si tu fais la comparaison entre l'hiver et l'été,

  • Speaker #3

    tu vois comme on parlait au livre de tout à l'heure le damage sur la station on a 60 km de pistes de ski en gros et le matin c'est du glisse le matin c'est tout propre, c'est génial les dameurs et les machins Sur le bikepark, on a... à un peu moins de 20 bornes de piste de vélo, 20 bornes de vélo, d'accord, de piste de bike park, quand on va bosser avec une pelle mécanique, dans la journée, peut-être on va faire un virage, deux virages, un saut, donc on va faire peut-être 20 mètres, ça prend la journée. Donc forcément, la personne lambda, elle va te dire « Là-bas, ça n'a pas été travaillé. » « Oui, mais par contre, on a travaillé là-bas. » C'est pour ça que c'est compliqué de se donner des priorités. C'est compliqué, non. Nous, on a nos priorités parce qu'on connait d'autres... boulot et on connaît notre bikepark. On n'y aura pas les 20 km de lisse le matin, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui vous motive le plus dans votre travail ?

  • Speaker #3

    Je pense que c'est les trois mots du début, on y revient, tout ce qui est motivation, on est d'accord. On regarde le matin où on est.

  • Speaker #4

    C'est continuer de travailler dehors en montagne.

  • Speaker #1

    Et dernière question, qu'est-ce que vous diriez à quelqu'un qui rêve de devenir Bike Patrol ?

  • Speaker #3

    accompli ton rêve. Pourquoi tu hésites ? Je pense que l'évolution des stations de ski, les bikeparks en font partie, les stations de ski qui vont investir là-dedans. et qui continuent à investir là-dedans, je pense que c'est une bonne vision de l'avenir. Ça fait partie des métiers d'avenir des stations qui ont investi, des stations qui veulent justement avoir de l'activité l'été chez elles.

  • Speaker #1

    Merci à tous les trois en tout cas pour tout ce partage. La prochaine fois qu'on roulera sur les pistes du Bikepark, on pensera à vous, aux mains qui ont touche épée, aux roues, aux pelles mécaniques. Merci d'avoir pris le temps de partager votre quotidien. Et grâce à vous, on a découvert le métier de bike patrol qui est fait de polyvalence, d'adrénaline, maîtrisée bien sûr, de rigueur, mais surtout de passion. Cet épisode vous a plu ?

  • Speaker #0

    Dites-le nous !

  • Speaker #1

    Un petit commentaire, 5 étoiles ou un partage, ça fait toujours plaisir !

  • Speaker #0

    Pensez à vous abonner au podcast Percher pour ne rater aucun épisode et suivez-nous sur les réseaux sociaux des angles Le Village Station. Merci pour votre écoute et à la prochaine ! pour une nouvelle ascension auditive.

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