- Speaker #0
Petits Pas verts, des outils en santé environnementale pour les assistantes maternelles. L'alimentation, première partie. Bonjour et bienvenue à tous sur le podcast Petit Pavert qui vous est proposé par la mutualité française Nouvelle-Aquitaine, une fédération de vrais mutuels et un expert en prévention qui vous aide à prendre soin de votre santé. Il est financé par l'ARS Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la stratégie des 1000 premiers jours de l'enfant et de son action en santé environnementale. Alors aujourd'hui, nous devions enregistrer ce podcast à trois, mais malheureusement, Julia a un moment de temps aimant la gorge prise et ne peut pas être présente. Ceci dit, je suis quand même hyper ravie parce que je vais vous présenter Nina, diététicienne nutritionniste et animatrice prévention santé à la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine. En gros, c'est notre référence alimentation. Et pour le thème du jour, comme vous l'avez sûrement vu dans le titre, l'alimentation, ça me paraissait assez pertinent.
- Speaker #1
Bonjour Amandine.
- Speaker #0
Ça va, tu vas bien ?
- Speaker #1
Ça va très bien, merci.
- Speaker #0
Ok, alors sur ce quatrième podcast, nous abordons un sujet que vous avez beaucoup demandé, c'est l'alimentation. Et pour bien vous répondre, nous allons le séparer en deux. Aujourd'hui, on va se concentrer sur la partie alimentaire, ce que les tout-petits vont manger le moment du repas, et dans le prochain épisode, on parlera des ustensiles, des contenants et de la cuisson. Alors on est d'accord, vous ne préparez pas toutes les repas pour les enfants, mais ça peut être un sujet de discussion avec les parents en fonction de la relation de confiance que vous avez établie avec eux. D'ailleurs, on en parlera dans la question de l'astante maternelle. dans la deuxième partie. Mais voilà, vous pouvez avoir un rôle de conseil, de recommandation. Donc ça peut être sympa d'être au fait de tout ce qu'on va dire. Déjà, la première question, c'est pourquoi l'alimentation est un vrai sujet de préoccupation ? Alors déjà, c'est un enjeu sur lequel on a du poids. Et puis, dans tout ce qui est alimentation, on va parler d'additifs, des choses qui sont rajoutées, et de perturbateurs endocriniens. Et si vous vous rappelez ce que Julien, parce qu'il nous en parle régulièrement, des perturbateurs endocriniens... Ce sont, vous savez, ces petites substances qui peuvent dérégler nos hormones et peuvent avoir des effets sur la santé, comme des troubles du développement, de la fertilité et certaines maladies chroniques comme le diabète ou l'oposité. Ces produits chimiques, ces perturbateurs endocriniens ne se trouvent pas seulement dans les aliments eux-mêmes, mais peuvent se retrouver dans l'assiette des tout-petits à cause de ce qui entoure leur consommation. De l'emballage à la préparation, en passant par la cuisson, le réchauffage. Et c'est pourquoi l'Organisation mondiale de la santé Ils disent, et je les cite, les deux premières années de vie d'un enfant sont particulièrement importantes car une nutrition optimale pendant cette période aura pour effet de réduire le taux de mortalité ainsi que les risques de maladies chroniques et de contribuer à un meilleur développement général. Et c'est tout ce qu'on souhaite aux enfants. Du coup Nina, comment bien choisir les aliments à proposer au bébé ?
- Speaker #1
Alors déjà pour commencer, je dirais que comme pour la... la plupart de la population. Je dirais juste l'équilibre alimentaire de manière générale. Donc une assiette avec une portion de féculents, une portion de protéines, une portion de légumes et avec aussi une portion de graisse de bonne qualité. Et ne pas hésiter à se référer, il y a des grammages selon les âges, notamment pour les protéines. Ne pas hésiter vraiment à se référer aux grammages, quitte à peser peut-être... Une ou deux fois pour voir un petit peu la proportion que ça représente. Prendre des photos aussi pour se rappeler des portions. Ça peut être pas mal, surtout pour les protéines. Je dirais aussi favoriser l'allaitement. Alors après, attention, ça dépend de chacune des mères. Ça dépend de si elles peuvent et si elles le veulent aussi, bien sûr. Mais c'est vrai que le lait maternel, ça reste l'aliment déjà le plus naturel. Et surtout, il faut avoir en tête que sa composition, elle va s'adapter. selon les besoins de l'enfant. Donc en fait, selon la croissance de l'enfant, la composition du lait maternel s'adapte et ce qui en fait un aliment qui est vraiment super pour les tout-petits. Au niveau des fruits et légumes, je dirais de privilégier les fruits et légumes qui vont être frais, qui vont être locaux et de saison. Pourquoi de saison ? Pourquoi c'est important ? Parce qu'en fait, des fruits et légumes qui vont être de saison, il y aura eu besoin de moins de pesticides pour les faire grandir, pour... pour qu'ils arrivent à maturité. Donc c'est vrai que c'est quand même préférable, et surtout locaux, pour qu'ils aient été cueillis à maturité et qu'ils n'aient pas fait des heures de bateau ou d'avion. C'est quand même toujours mieux. Préférez les produits qui vont être plutôt bruts, non emballés, qu'on va transformer soi-même, ça reste vraiment le mieux. Ne pas hésiter aussi à se tourner vers les labels, que ce soit le label bio, label rouge aussi pour les viandes. On a aussi le label bleu-blancœur pour tout ce qui va être les œufs, les volailles, qui est aussi un label qui est pas mal.
- Speaker #0
D'ailleurs, j'ai une question. Excuse-moi, j'étais un petit peu interrompue. J'ai une question de la sainte maternelle. C'est finalement, que penser du bio ? Quand est-ce qu'il faut le privilégier, sachant que c'est quand même un budget pour elle et pour nous ?
- Speaker #1
C'est sûr que le bio, ça ajoute vraiment un budget. Je comprends qu'on ne peut pas non plus tout acheter en bio. Donc, je dirais, alors déjà, le bio privilégié, quand on va prendre des produits qui vont être complets, prendre plutôt des produits bio. Ça va être, par exemple, je ne sais pas, si on prend du pain complet, des biscottes complètes, des pâtes complètes, des choses comme ça, parce qu'on va retrouver beaucoup de pesticides dans le son de blé, par exemple, donc l'enveloppe du blé, ce qui fait que le produit va être complet. Attention, ceci dit, à ne pas non plus trop faire consommer des produits céréaliers complets aux petits, parce que ça peut être un petit peu irritant pour le système digestif. Et concernant les fruits et légumes aussi, ça va être important de les choisir bio, surtout quand on va consommer la peau des fruits et légumes. Je vous donne un exemple, par exemple un abricot ou une tomate, on va les consommer avec la peau. Donc quand on sait que les pesticides se concentrent surtout dans la peau des végétaux, ça va être important de privilégier quand on ne va pas éplucher. Et au contraire, un autre exemple, si je vais manger une pomme ou une poire, mais que je l'épluche, C'est toujours mieux si c'est bio, mais voilà, ça aura quand même moins d'impact que les végétaux qu'on va manger avec la peau.
- Speaker #0
D'ailleurs, WECF a créé un document qui est... Donc, ce sont des fiches pratiques et c'est vraiment sympa. Ils ont créé comme une frise avec les aliments qu'on peut manger en fonction de s'ils sont bio ou pas, lesquels privilégier à quel moment. Et c'est vrai que c'est vraiment sympa. Donc, je continue avec mes questions, Nina. Quels aliments, du coup, il vaut mieux éviter pour les tout-petits ?
- Speaker #1
Donc il y a déjà plein d'aliments qu'on sait qu'il vaut mieux éviter pour les petits. Le miel notamment, qu'on sait qu'il faut éviter avant un an pour le risque de botulisme. Tous les produits laitiers qui n'ont pas été pasteurisés, aussi pour le risque de contamination à la bactérie E. coli. Donc ça, on les connaît déjà un petit peu. Il y a aussi tout ce qui va être les poissons prédateurs. En fait, tous les gros poissons comme le saumon, le thon, le requin, les poissons comme ça. qui en fait vont être très bioaccumulateurs, c'est-à-dire qu'ils vont accumuler des métaux lourds, comme le mercure, et ça, chez les tout-petits, ça peut être assez dangereux. On éviterait également tout ce qui va être boisson à la caféine pour les enfants. Je pense au coca, par exemple, on n'y pense pas forcément, mais il y a ça, qu'il y a de la caféine dans le coca. On évitera aussi les produits au soja qui sont assez riches en phyto-oestrogènes. Le lait de soja, les yurts au soja, ça on va aussi éviter chez les petits.
- Speaker #0
Excuse-moi, je t'interromps, tu as dit phyto-oestrogènes ?
- Speaker #1
Les phyto-oestrogènes, oui. En fait, c'est une particule qu'on va retrouver dans le soja. Chez les adultes, on sait qu'on peut consommer à peu près un... Un produit au soja par jour, chez les enfants, on veut éviter. Phyto-ostrogène, en fait, ça s'apparente un peu à des hormones. Donc chez les enfants, ce n'est pas idéal. Et en plus, c'est vrai que le soja, c'est assez sujet aux pesticides aussi. Des fois, pour le cultiver, il y a beaucoup de pesticides qui sont utilisés. Donc chez les enfants, non plus, ce n'est pas idéal. Et ensuite, très important aussi, le sucre chez les enfants, qu'on va essayer d'introduire le plus tard possible, pour plusieurs raisons. Déjà parce que... Plus on habitue un enfant à manger tôt du sucre, plus il va développer une appétence à tout ce qui va être sucré. Et alors qu'en fait, il n'y a pas forcément besoin de rajouter que ce soit du sel ou du sucre, parce que les enfants, surtout les bébés, ils ont énormément de papilles gustatives, beaucoup plus que nous les adultes. Donc en fait, si nous, quelque chose va nous paraître un petit peu fade, pour les enfants, ça va être une explosion de saveurs dans la bouche. Donc voilà, il n'y a pas besoin d'introduire le sucre trop tôt. On attend un maximum pour ça. Et le piège, ça serait de vouloir peut-être, au lieu du sucre, leur faire consommer des produits avec des édulcorants, comme je pense à l'aspartame par exemple. Ça, c'est vraiment évité aussi. Pourquoi ? Parce qu'en fait, l'aspartame, ça peut avoir un mauvais effet sur le microbiote des petits.
- Speaker #0
Et le microbiote, est-ce que tu peux nous dire qu'est-ce que c'est et qu'est-ce que ça peut entraîner en fait ? Oui,
- Speaker #1
en fait le microbiote, ça correspond à toutes les bactéries qu'on a dans notre intestin, dans notre colon plus précisément. Et toutes ces bactéries, elles sont très très importantes, que ce soit chez l'enfant ou chez l'adulte, on en a tous énormément. Et ces bactéries-là notamment, c'est elles qui jouent un grand rôle dans l'immunité, dans le lien aussi avec le cerveau, donc pour tout ce qui va être bien-être mental. Elles jouent vraiment un rôle dans... plein plein de fonctions de notre corps et si un déséquilibre c'est toute notre santé qui peut en être impactée. Et enfin pour terminer avec les aliments qu'il faut éviter, je dirais que les aliments ultra transformés, donc de manière générale tout ce qui va être manufacturé, tout ce qui va être déjà un peu tout préparé c'est à éviter parce que déjà souvent il y a pas mal d'additifs dedans et en plus des additifs c'est la plupart du temps malheureusement des matières premières qui vont pas être de très bonnes qualités qui vont être utilisées. Donc, comme je disais tout à l'heure, préférez vraiment les produits bruts aux produits ultra transformés.
- Speaker #0
D'ailleurs, je vais juste redéfinir ce que c'est un aliment transformé et ultra transformé parce que ce sont des mots qu'on entend souvent et c'est bien de se rappeler qu'est-ce que c'est. Un aliment qui est transformé, c'est un aliment qui a été modifié, mais qui reste assez proche du naturel. C'est quoi ? C'est le yaourt nature, c'est le pain, de la compote sans sucre ajouté. Un aliment ultra transformé, lui, c'est un aliment qui va être fabriqué avec des ingrédients qu'on ne trouve pas dans notre cuisine, classiquement, c'est des additifs. pour conserver les aliments ou les préparations, des arômes artificiels, du sucre un petit peu caché, etc. Par exemple, c'est les plats tout préparés, les biscuits industriels. Et d'ailleurs, WECF a dit que ça entraîne aussi une dépendance au goût standardisé qui est hyper éloigné des vrais goûts des aliments et qui pousse à consommer plus que de raisons au final. Et d'ailleurs, ils proposent un webinaire qui se déroulera en octobre sur le thème alimentation saine pour les jeunes enfants. Je vous dirai la date exactement dès qu'on aura l'info. N'hésitez pas à suivre la newsletter parce qu'on transmettra toutes ces formations qui sont proposées, qui sont gratuites par WESF puisqu'il y en a trois par an.
- Speaker #1
Et c'est vrai que le souci aussi avec ces aliments qui sont ultra transformés, c'est qu'au-delà des goûts qui sont assez standardisés, comme tu dis, ça va être vraiment le fait que des fois, on va avoir besoin de moins mastiquer. Ça va être des produits qui vont être moins satiétogènes. Satiétogènes, c'est-à-dire qu'on va avoir faim plus rapidement. Donc, c'est pour ça que ce n'est vraiment pas idéal pour les petits de consommer ces produits.
- Speaker #0
Et la difficulté, c'est que l'ultra transformé, au final, il fait gagner du temps.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Donc, c'est une alternative qu'on a très envie d'utiliser. Alors... Qu'est-ce qu'on peut proposer pour l'éviter ? Déjà, c'est de savoir qu'est-ce que c'est. Et c'est aussi prévoir aux courses, par exemple, un bocal en verre. Vous comprendrez pourquoi dans le prochain podcast. D'haricots verts ou de petits pois avec, pourquoi pas, un steak haché ou du jambon blanc. Histoire d'être prêt au cas où. Et il vaut mieux privilégier ça, tu me dis Nina, si je me trompe, plutôt que de proposer un plat préparé au tout petit. Même si ce n'est pas l'équilibre parfait.
- Speaker #1
Exactement. Et moi, j'aime bien aussi parler des repas assemblages. Où en fait... On ne va pas vraiment faire de la cuisine, mais on va juste assembler des ingrédients entre eux. Et au final, ça va faire un repas qui serait plus équilibré que si on avait choisi un repas qui était déjà tout prêt. Par exemple, moi, je ne sais pas, on ouvre une conserve de haricots verts nature, on fait cuire un oeuf au plat et on a une petite portion de pâte de la veille. Bon ben voilà, on n'a pas cuisiné, mais on a un repas qui est simple. équilibrée et qui est une très bonne alternative au repas déjà tout préparé.
- Speaker #0
Et puis, ça peut être aussi une activité avec les enfants. Je me dis que les faire participer, du coup, ce n'est pas une vraie activité, mais ça peut... Bien sûr. Et parce que le repas, ce n'est pas uniquement ce qu'on a dans l'assiette, c'est aussi le moment qui est partagé avec Nounou. Quels sont les conseils qu'on pourrait donner, Nina ?
- Speaker #1
Les conseils qu'on pourrait donner pour le repas, je dirais déjà faire en sorte que ce soit un moment sympa, en fait, pour les petits. Leur faire aimer le moment du repas, en faire un moment qui est convivial, un moment de partage pour leur donner envie de passer à table, leur donner envie de manger. Et pourquoi pas les impliquer aussi dans la préparation du repas, toujours en sécurité, bien sûr. Et je ne sais pas, par exemple, en faisant remuer une préparation, en leur montrant toutes les étapes de préparation du repas, en les impliquant pour, encore une fois, leur donner envie de passer à table. Ça peut peut-être même leur faire... Aimer des aliments qu'ils n'auraient peut-être pas aimés de base, s'ils ont participé à la préparation, ça les implique. Je dirais aussi, ce qui va être très important, ça va être pas d'écran pendant les repas. Alors ça, c'est notre rôle en tant qu'adultes aussi, de montrer l'exemple aux petits, de manger sans écran, pour plusieurs raisons. Déjà parce qu'en fait, avec les écrans, ils vont être focalisés dessus, donc ils ne vont pas faire attention à ce qu'ils ont dans leur assiette. Donc le moment du repas, il est quand même... C'est quand même important aussi pour ça, pour être concentré sur son assiette, voir ce qu'on mange, découvrir des nouvelles saveurs. Et c'est vrai que si on est devant un écran, il y aura peut-être moins de conversations, moins d'échanges aussi. Si on est tous tournés vers l'écran, c'est quand même pas idéal. Et aussi, ça sera plus compliqué de discerner les sensations de faim et les sensations de satiété. On va être moins concentré sur ça. et notamment pour l'enfant aussi. Donc, le développement des sensations alimentaires, il peut être altéré à cause des écrans. Alors aussi, je dirais que pour ne pas faire du repas à un moment lourd et à un moment de punition, ne pas forcément obliger un enfant à finir son assiette. Ça peut être assez traumatisant si l'enfant ne veut pas, s'il fait un blocage ou même un caprice. Ne pas transformer le repas en un moment de punition. Ça, ça serait assez contre-productif, je pense. Vraiment essayer de tourner le repas en quelque chose de positif, en quelque chose d'agréable. Et pourquoi pas aussi manger la même chose que les enfants, pour donner l'exemple. Manger la même chose, montrer que c'est ce que eux mangent. Nous, on le mange aussi et on se régale en le mangeant. Donc ça peut être pas mal. Ça a été prouvé aussi que des fois, l'expression de notre visage quand on sert quelque chose à manger aux enfants, elle est hyper importante. Ça avait été prouvé que bon, on ne fait peut-être pas la même tête quand on propose un plat de frites à des petits et quand on propose un plat de légumes. Essayez toujours de proposer les choses avec enthousiasme, avec le sourire pour, encore une fois, leur donner envie de manger.
- Speaker #0
Ok, super. Alors maintenant, on va passer à la deuxième rubrique. On va répondre à la question d'une assistante maternelle. Bonjour, je me demandais comment communiquer avec les parents sur l'importance de la santé environnementale dans leur quotidien avec les enfants. Merci. Et voici ce que je peux vous proposer comme astuce pour que ce soit plus facile. Ce qui est ressorti, c'est de dire, on a vu en formation que... Et pourquoi cette formulation, elle est chouette ? Parce que ça va valoriser déjà le fait que vous vous formez, parce que ça, c'est hyper important. Ça impose une certaine neutralité et une légitimité à ce que vous dites, et ça ouvre à la discussion. Donc voilà, et puis ça montre que vous avez des informations qui sont récentes, professionnelles, et puis ça valorise la qualité de votre accueil finalement. L'autre exemple que je peux vous donner, c'est... C'est un petit peu comme avec les enfants, c'est l'imitation. Les parents, ils vont peut-être calquer ce que vous faites parfois avec les enfants parce qu'ils vont se rendre compte que ça fonctionne, que c'est plutôt chouette. Et n'hésitez pas du coup à valoriser la qualité de votre accueil en disant je fais les choses de cette façon. Comme disait Nina par exemple, je propose des légumes et je le propose en souriant. Tout de suite, ça fonctionne bien. Et n'hésitez pas vous aussi à partager vos astuces puisque ça peut être sympa de les partager entre nous. Pour cette dernière partie, je laisse la parole à Nina, qui va nous présenter une activité à faire avec les tout-petits.
- Speaker #1
Oui, alors c'est une activité que j'ai pu faire avec des tout-petits quand j'avais travaillé dans une crèche. C'est en fait leur faire faire des brochettes de fruits. Pourquoi ? Parce qu'en fait, les brochettes de fruits, ils vont déjà les fabriquer eux-mêmes, donc ça fait un peu travailler la... la motricité fine. Et en plus, on va leur présenter dans plusieurs petits bols différents. Ils vont pouvoir choisir les fruits qui leur font envie. Ça va être coloré. Ils vont décider eux-mêmes de ce qu'ils veulent manger. Il y a l'aspect ludique de tout mettre sur un petit pic à brochettes. Attention à ce qu'ils ne soient pas trop pointus. Mais c'est une manière un peu sympa de leur faire manger des fruits et de les impliquer, de le faire de manière ludique.
- Speaker #0
Quel âge ils avaient les petits quand tu as fait cette activité ?
- Speaker #1
Ils avaient à peu près 2-3 ans. Donc à partir de cet âge-là, c'est pas mal.
- Speaker #0
Ok, super. Alors merci d'avoir écouté ce podcast. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser un avis sur Apple Podcasts ou sur Spotify et à partager cet épisode autour de vous. Et si vous avez des idées de sujets que vous souhaiteriez que l'on aborde dans Petit Pavert, dites-le nous en commentaire ou sur nos réseaux sociaux.