Didi SunshineBienvenue dans Pimp ton style, le podcast qui t'aide à sortir de ta zone de confort et à booster ta confiance pour trouver ton style artistique. Moi c'est Diane, illustratrice et autrice autodidacte. Après avoir travaillé 10 ans dans le digital, j'ai décidé de faire le métier de mes rêves pour partager ma joie de vivre et mettre ma créativité au service de messages engagés. J'ai créé ce podcast pour toutes les personnes créatives qui n'osent pas toujours s'affirmer, qui doutent de leur légitimité et qui veulent enfin sortir du lot en restant elles-mêmes. Chaque semaine, je te partage des réflexions. des défis et des rencontres avec des artistes qui m'inspirent pour t'aider à pimper ton style et enfin rayonner avec ton art en t'invitant à passer à l'action. Si ça te parle, alors abonne-toi pour ne rien manquer et soutenir mon travail.
Par quoi commencer si je veux expérimenter mais que j'ai peur de me planter ? Ça y est, tu as envie d'explorer de nouvelles idées, de tester un autre style, une technique, un format ? Tu m'as écoutée, tu as envie d'explorer de nouvelles choses où tu avais déjà plein d'envies avant ? Mais voilà, une petite voix te souffle. "Et si c'était moche ? Et si je gâchais mon temps ? Et si je n'étais pas à la hauteur ?" Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, cette peur de mal faire, eh bien, figure-toi qu'elle est universelle. Elle touche tous les artistes, même les plus expérimenté•es, à différents moments de leur vie. Dans cet épisode, cette semaine, on va voir comment expérimenter, comment oser expérimenter sans se paralyser. Et peut-être aussi par où commencer concrètement quand on veut créer sans pression de résultats. Parce que c'est pas facile. L'objectif, c'est de te redonner la permission d'essayer, de te tromper, d'en tirer de la joie et pas du stress avant même de commencer.
Premièrement, on va redéfinir ce que signifie se planter. Et si rater n'était finalement pas une erreur, mais une étape d'apprentissage ? Il y a une expression qui dit « c'est en se plantant que l'on peut pousser » et celle-là, j'y crois dur comme fer. Chaque test, chaque épreuve, chaque "échec", si on peut appeler ça comme ça, te rapproche normalement d'une meilleure compréhension de ton art, de ton craft, de ce que tu as envie de faire, de ton style. Tu ne peux pas progresser sans tomber, sans échec. Quand on apprend à marcher, on tombe, on se relève et on y retourne. Et bien là, c'est pareil. Il y a beaucoup d'artistes qui ont trouvé leur style ou une nouvelle technique finalement après un "échec" qui les a forcé•es à explorer autrement. Je vais prendre un exemple qui sort du dessin. La tarte Tatin, tu connais peut-être l'histoire de la tarte Tatin, tu sais cette tarte aux pommes carmélisées avec une pâte et en fait cette pâte là elle est par-dessus les pommes pendant la cuisson et ensuite on la retourne. Et tu sais peut-être que c'est parce que madame Tatin un jour, était un peu tête en l'air, elle a mis sa tarte aux pommes à cuire mais elle avait oublié de mettre son fond de tarte sous les pommes et donc elle l'a mise par-dessus et ensuite elle a renversé sa tarte et bien maintenant la tarte Tatin est devenue hyper célèbre pourtant c'est bien né d'une erreur. Donc vraiment, il ne faut pas voir l'échec comme quelque chose de mal qu'il faut à tout prix éviter. Il faut le voir comme quelque chose qui va t'aider à grandir et à évoluer.
Deuxièmement, j'aimerais t'inviter à changer ta relation à l'expérimentation. Parce que le problème qu'on a souvent, enfin je dis "on", mais je m'inclus dans ce "on". C'est que quand on expérimente quelque chose de nouveau, parfois on n'est pas très patient. On a tout de suite besoin de performance, on a un objectif de résultat. Alors que l'expérimentation devrait rester un jeu avant tout. Il faut seulement partir avec une intention de découverte, d'essayer quelque chose. On peut se donner des contraintes pour jouer, c'est comme les règles du jeu, on va prendre un temps limité, un outil unique, un sujet imposé, peu importe, pour créer un cadre rassurant et éviter de partir à l'inconnu et de ne pas savoir par où commencer. Mais le plus important, peu importe si on essaye une nouvelle technique, si on se donne une contrainte pour dessiner sans gomme par exemple, ou avec seulement trois couleurs... Peu importe la contrainte qu'on se fixe, peu importe l'expérimentation qu'on veut faire, que ce soit un nouveau médium, un style, un sujet, il faut vraiment garder en tête qu'on doit jouer, et c'est pas grave si le résultat ne ressemble pas à quelque chose d'abouti. L'important, c'est d'essayer, de tenter et de découvrir.
Ensuite, troisièmement, je pense que l'important, c'est de commencer petit, mais souvent. Parce que le plus dur, c'est finalement de commencer. C'est de faire le premier pas. C'est comme quand t'as pas fait de sport depuis très longtemps. t'es pas motivé•e, tu vas pas commencer à te remettre à faire un 10 km. Non. Tu vas aller commencer par courir 1 km, 2 km, 3 km. Tu vas y aller petit à petit. Et c'est en y allant petit, mais souvent, qu'on arrive à ancrer une nouvelle habitude et à avoir envie d'y retourner. Quand tu essayes quelque chose, tu n'as pas besoin d'avoir un très grand projet expérimental. Tu peux commencer par une mini-session. Par exemple, tu vas te dire, ok, aujourd'hui, je prends 5 minutes pour tester ça. Je prends 10 minutes pour faire un croquis, 10 minutes pour rechercher des textures, 10 minutes pour essayer une palette. Et c'est finalement l'accumulation de tout ces petits essais qui vont construire ta confiance. Parce que tu vas prendre des petits risques, mais tu vas faire de grands apprentissages. Ça va t'aider à cultiver cette envie d'expérimenter et d'essayer de nouvelles choses. Parce que comme tu auras misé petit, tu auras eu des résultats. Alors que si tout de suite tu mises trop gros, tu attends trop de ces expérimentations et que tu n'y arrives pas, tu vas baisser les bras.
Quatrièmement, il faut apprendre à observer plutôt qu'à juger. Parce que quand on expérimente, vu que le but ce n'est pas d'avoir un résultat, mais de jouer, ton rôle ce n'est pas d'évaluer mais d'observer. Il faut que tu regardes ce que tu as appris avec cette expérimentation et pas si c'est beau, si c'est réussi, si c'est "trop bien". Donc tu peux te poser les questions bienveillantes suivantes : Qu'est-ce qui m'a plu quand j'ai fait ce test ? Qu'est-ce que j'aimerais pousser plus loin ? Et qu'est-ce que je garde pour la prochaine fois ? Tu peux tenir un carnet de bord de tes expérimentations pour suivre ton évolution sans pression. Et à chaque fois, tu peux lister ces trois choses pour essayer d'apprendre même si le résultat n'est pas beau, tu auras toujours des leçons à tirer de ce que tu as fait si tu observes plutôt que si tu juges le résultat de tes expériences.
Et enfin, cinquième point, tu peux partager tes essais, même s'ils sont imparfaits. Moi, ce que j'aime bien, c'est l'idée de montrer les expérimentations qu'on fait parce que ça permet de normaliser le processus. Sur les réseaux sociaux, on a tendance, je l'ai déjà dit plein de fois, à voir le résultat fini, à voir la vitrine des artistes, donc c'est-à-dire ce qu'ils font de mieux, ce qu'ils ont envie de te montrer pour te donner envie de rentrer dans leur univers. Et c'est chouette, c'est bien de voir de belles choses, mais c'est tout aussi bien de montrer tout le travail qu'il y a derrière les expérimentations, parce que si tu partages au fur et à mesure tes expérimentations, tes essais, tes "échecs", même si on a dit que ça n'en était pas, eh bien ton public, ta cible, ta communauté, ils vont voir tes progressions et puis ça peut aussi les inspirer, ça peut les inspirer à oser eux aussi... tenter d'autres choses, à sortir de leur zone de confort et à essayer. Parce que si on voit des gens essayer et recommencer et progresser, ça nous donne envie aussi de sortir de notre zone de confort. Alors que quand on voit que des super beaux trucs bien faits, parfois ça peut plutôt plus nous bloquer que nous donner envie d'essayer. Je ne dis pas que ça ne donne pas envie d'y arriver quand on voit des belles choses, mais que partager le processus finalement, ça aide aussi à donner envie aux gens de se lancer. Et toi, ça peut aussi t'encourager parce que les gens peuvent avoir un regard bienveillant sur ce que tu vas faire. Même si toi, tu trouves ça pas beau, il y a d'autres personnes à qui ça va plaire. Et puis, ça va t'aider aussi peut-être à avoir leur version, leur vision, leur mot pour décrire ce que tu as fait. Parce que parfois, c'est difficile de décrire ce qu'on fait. Donc, ça t'aidera aussi à avoir un regard évaluateur et non critique sur ce que tu as fait. Et évidemment, tu n'as pas besoin de tout montrer non plus. Tu peux choisir une pièce, un détail, une anecdote à partager sur le processus. Le plus important, c'est de partager ton authenticité. Moi, je pense que c'est ça qui attire plus que la perfection. Finalement, c'est le chemin que l'on fait ensemble et que l'on partage.
Donc, en conclusion, ce que j'avais envie de te dire aujourd'hui, c'est qu'expérimenter, c'est apprendre à danser avec l'incertitude. Ce n'est pas l'éviter, ce n'est pas faire comme si elle n'existait pas. C'est de la dompter et d'y aller quand même. Il n'y a pas de plantage, c'est en se plantant que l'on peut pousser. Donc, il y a seulement des essais qui peuvent te rapprocher de ton style, de ta singularité. Et l'essentiel, je pense, c'est de rester en mouvement, de rester curieux•se, de rester à l'écoute, d'être capable de voir ce que chaque test t'apprend sur toi et sur ton craft et sur ton art. Donc souviens-toi que c'est en osant rater que tu deviens créatif•ve pour de vrai.
Évidemment, on ne va pas se quitter sans un petit exercice pratique. Donc, cette semaine, choisis une contrainte simple. Je ne te l'impose pas parce que vous êtes tous•tes différent•es et donc une contrainte qui pourrait te paraître difficile, pourrait paraître facile à quelqu'un d'autre et inversement. Je t'en donne plusieurs, tu choisis celle qui te permet de sortir de ta zone de confort à toi. Tu choisis soit un outil, un thème, une couleur, une limite de temps, quelque chose que tu n'as pas l'habitude de faire. Par exemple, je crée en 15 minutes avec un seul feutre. Je crée avec ma main non dominante. Je crée avec seulement trois couleurs. Et lance-toi, sans but précis, juste 15 minutes. Le but, c'est de tester, pas de réussir. A la fin, tu noteras, par rapport à ce que tu auras fait au bout des 15 minutes, ce que tu as ressenti en créant, ce que tu as appris, et ce que tu as envie d'essayer ensuite. Et en bonus, tu peux partager ton essai en story, ou à un ou une amie artiste. Et si tu le postes sur les réseaux sociaux, tu peux me taguer, et moi je viendrai soutenir ta démarche d'expérimentation.
Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as aimé, ou pas d'ailleurs, laisse quand même un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Je le lirai dans les deux cas avec la plus grande attention. Et souviens-toi, Pimp ton style, c'est aussi mon livre en auto-édition avec 50 exercices pratiques pour affirmer ton style artistique. Mais également plein de contenus gratuits comme une newsletter mensuelle, un blog, une chaîne YouTube et un exercice créatif sur Instagram. Retrouve toutes ces informations sur mon site www.didisunshine.com
Voilà, je te dis à bientôt et d'ici là... Souviens-toi que ta différence, c'est ta lumière, alors laisse-la briller !