Speaker #1Aujourd'hui je vais vous parler d'un moment étrange, mais transformateur et qui m'a marqué. Alors, éloignez vos enfants, vos plus jeunes enfants de cet épisode, parce que je vais parler de pratiques pour adultes. L'année dernière, en 2024, j'ai participé à un atelier BDSM. Alors le BDSM, comme vous certainement, on imagine que c'est des pratiques avec de la violence, de jeux de soumission, de domination, où il y a des impacts, où il y a de la douleur, où il y a de la souffrance corporelle, quelque chose de vraiment assez dur et violent. Le BDSM, en fait, comme beaucoup de pratiques, finalement, que ce soit dans le tantrisme ou autre, il y a autant de types de BDSM qu'il y a d'êtres humains. Parce qu'on va tous apporter notre empreinte à cette pratique. Et donc, pour moi, d'autant plus que je traite quand même de sexualité, notamment avec plaisir et handicap, c'était important d'aller dans ce genre d'atelier pour quand même être... immergée de cet univers que je ne connaissais pas, que j'ai connu à travers la lecture, avec notamment je pense à 50 nuances de grès, mais encore j'ai mon expérience perso, mais en tout cas, être en immersion avec une professionnelle, avec des participants, je pensais vraiment que c'est quelque chose qui pouvait être intéressant et enrichissant pour ensuite vous restituer mon expérience, sachant que... Je vous restitue l'expérience de mon point de vue, de mon vécu. Mais je sais que vous êtes bien assez intelligents pour pouvoir prendre ce qui est important pour vous et ensuite tenter ou pas l'expérience du BDSM. Ce qu'il faut savoir quand on participe à ce genre d'atelier de groupe, c'est qu'il y a plusieurs choses qui sont importantes. Déjà, il est important que constamment le... Je vais dire le maître de cérémonie, mais c'est peut-être pas ça le mot, mais la personne qui organise, la personne qui présente ces ateliers, rappelle constamment la notion de consentement. C'est-à-dire que si on a envie, on participe, que si on n'a pas envie, on ne participe pas. Et que même, on peut à tout moment sortir de l'atelier. Parce que je le rappelle, dans le cadre du BDSM, c'est quand même quelque chose qui est... Intime, extrêmement intime. C'est du jeu, certes, mais ça reste quelque chose de l'ordre de la sexualité et du plaisir charnel. Et donc le consentement, c'est un axe qui est primordial et qui doit être rappelé constamment. C'est une chose qui a été faite. Par contre, quand on participe à ces groupes, il y a quelque chose qui se passe. Quand bien même le consentement, le fait d'y participer ou pas, c'est rappelé constamment, forcément il y a des gens qui y participent, il y a des gens qui jouent le jeu, il y a des gens qui tentent l'expérience, il y a des gens qui font des jeux entre eux. Il n'y avait pas d'acte sexuel pur. C'était la découverte, la sensorialité notamment, sur ce qu'il y a de présent dans le jeu du BDSM. Ce que je voulais vous dire, c'est vraiment... La pure prévention par rapport à mon expérience. Quand on est dans ces groupes, il y a un élan qui se forme par rapport aux gens qui expérimentent les choses. Et on a tendance à se laisser emporter par cet élan. Et d'aller tenter ces choses, d'aller les expérimenter avec eux. La plupart du temps, on se retrouve avec des inconnus, on peut y aller avec des amis. C'est toujours plus sympa d'y aller avec des amis, évidemment. Mais c'est vrai qu'on peut y aller seul et se retrouver avec de parfaits inconnus, se retrouver à tester des outils, à expérimenter des outils sur soi, sur les autres personnes, dans le cadre sécure qu'offre ce genre d'atelier de groupe. Je ne sais pas si c'est vraiment important que je rentre dans les détails, mais... Voilà, peut-être oui. Pour mon expérience personnelle, j'ai testé la roue de Wartenberg. C'est une petite roue en acier. Initialement, ça a été développé par la médecine pour tester le niveau de sensorialité au niveau dermatologique. Ensuite, on l'a utilisé dans les jeux de BDSM pour pouvoir s'amuser avec les sensations, le niveau de la douleur. J'ai utilisé cette route Wartenberg en participant. J'ai utilisé d'autres choses. J'ai moi-même laissé les gens tester des choses sur mon corps parce que j'avais envie de voir ce que ça faisait. Et à la fin, on a clôturé la journée avec un moment d'échange, un moment de partage. Et durant ce moment de partage, il s'est passé quelque chose d'intéressant, on va dire. Il y a une participante qui a partagé au groupe qu'elle était reconnaissante pour ce qu'elle avait expérimenté, pour ce qu'elle avait vécu, mais qu'elle était dans une sensation un peu de malaise, un peu de mal-être, bien qu'elle soit contente de ce qu'elle a expérimenté. C'était vraiment mélangé à l'intérieur d'elle. Ça a été accueilli, ça a été compris. Ça a été verbalisé. Moi, c'est le lendemain que j'ai eu cette sensation. Où en fait, je me suis dit, mais what the fuck Vanessa, mais qu'est-ce que t'as fait hier avec ces gens ? Et c'est ça, la prévention que je voulais vous faire aujourd'hui. Et ce que je veux vous dire par rapport à ça... C'est pas de ne pas aller à ce genre d'atelier d'initiation, que ce soit BDSM, que ce soit du tantra, que ce soit... Vous êtes libre, mais qui suis-je pour juger ? Mais je tenais vraiment à vous prévenir que, quand on participe à ces ateliers de groupe, forcément, il y a un élan qui se crée, et on le suit, qu'on le... Sur le moment, oui, on le veut. Sur le moment, on est consentant. Sur le moment, on a envie d'expérimenter. Mais sachez que quand on ressort de cet égrégore-là, il peut y avoir à un moment donné des regrets, des what the fuck de ce que j'ai fait en fait, qui peuvent venir à la surface de la conscience. Donc soyez... Au courant de ça. Ok ? Et soyez conscients, je le rappelle, maintenant, parce que c'est nécessaire de savoir qu'à tout moment, vous pouvez arrêter, vous pouvez sortir, vous pouvez dire stop. Mais sachez quand même qu'il y a cet élan qui se crée quand on est dans un groupe. Voilà. C'était la petite prévention du jour par rapport à... Voilà, si vous avez envie d'expérimenter en atelier BDSM, peu importe la forme. et bien sachez qu'il y a ce cas de figure qui peut exister. Pour terminer cet épisode, je vous ai mis en note, en lien, que vous pouvez faire d'un test BDSM pour savoir quel est votre penchant. Si vous êtes plutôt tendance soumise, tendance dominant, si vous êtes plutôt à tendance domination, à tendance soumission. Et c'est un test BDSM qui est extrêmement détaillé. Vous aurez un pourcentage de vos pratiques. C'est vraiment intéressant. C'est entièrement libre, c'est gratuit, vous pouvez y aller. Et pour venir en complément à ce test, je vous mets évidemment le lien de mon love shop pour pouvoir regarder un peu ce que je propose et pouvoir bénéficier de... d'articles érotiques qui sont en lien avec ce que vous aimez, en lien de ce que vous voudriez découvrir dans votre sexualité. Je vous dis à demain pour un autre épisode de la saga J'en vois 2025.
