Transcription

• Speaker #0

  Aujourd'hui, je voulais vous partager une réflexion que j'ai eue en allant me promener ce matin. C'était assez intéressant et surtout assez drôle parce que ça vient vraiment compléter et confirmer ce que je vous parle depuis ces premiers épisodes. C'était que je me suis posée en observatrice de mon discours intérieur et ça a complètement changé ce que j'aurais pu faire comme action parce que je n'ai pas eu le réflexe de me poser la bonne question. Je vous explique. Je suis allée me promener, j'habite dans un petit village dans la campagne et à un moment donné je suis arrivée à côté d'une ferme où ils étaient en train d'éduquer, probablement dresser en cheval, en calèche, et il y avait deux personnes qui observaient le spectacle. J'ai longuement hésité à me joindre à ces personnes, mais je me suis dit ben je les connais pas, si ça se trouve c'est en terrain privé, et puis ben tout simplement j'ai pas envie de déranger. Et donc j'ai continué ma route et puis j'ai observé ce cheval qui faisait son travail magnifique de loin. Le discours que je me suis raconté, il est parti d'un point très intéressant. Il est parti du doute, il est parti de la gêne, il est parti peut-être d'une part de timidité. Et tous ces adjectifs-là partent d'un seul et même sentiment qui est... La peur. La peur de déranger, la peur d'être de trop, la peur de ne pas être à ma place. Et donc j'ai continué ma route et je me suis interdit d'aller plus proche de ce cheval en calèche qui faisait des exercices. Et je me suis interdit de partager quelques instants avec des parfaits inconnus qui, probablement, peut-être, je ne sais pas, auraient apprécié ma compagnie quelques instants. Et ça c'est quelque chose... que je ferai, que je changerai pour la prochaine fois, c'est de me dire, c'est de faire en sorte que mon discours intérieur, que mon questionnement intérieur, il parte d'une autre base, de l'autre point qui est, on va dire, pour être un peu, pour faire simple, dans un espace d'amour. Et de me dire, bah tiens, je vais oser aller rejoindre ces inconnus, pour observer ce magnifique spectacle. Je vais me permettre, me donner le droit de me rapprocher pour admirer ce cheval et sa calèche et ses dresseurs. Parce que finalement, ma présence, elle aurait fait de mal à personne. Et donc, c'est ce que je vous invite à faire pour une prochaine situation qui pourrait vous poser peut-être problème, de vous dire, ok, cette réflexion... là que j'ai à ce sujet, elle part de quel endroit ? Elle part d'un sentiment de peur, de doute, de questionnement, de mal-être, de malaise ? Ou est-ce qu'elle part d'un point qui est plus joyeux, qui est plus vivant, qui est plus nouveau ? Je ne vais pas dire confortable parce que parfois la nouveauté peut être inconfortable, mais c'est un inconfort qui est bon à vivre. Ça c'était la petite réflexion du jour. Et je vous dis à demain pour un autre épisode de la série 100% solide. Une série qui est là pour vous redonner votre solidité intérieure et arrêter de dépendre du regard des autres et de vous laisser vous fragiliser parce que l'on pourrait penser à l'extérieur. Donc je vous dis de vous abonner à cette série 100% solide. C'est des capsules qui sont toutes courtes, mais qui font vraiment du bien au corps et à l'esprit. A demain.