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Plus ou moins n'importe quoi, mais en bonne compagnie !

Aime ton prochain comme le suivant

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04min |19/09/2025|

13

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Description

Le Français par l'absurde : Plus ou Moins N'importe Quoi (mais en bonne compagnie) vous explique ce qu'IL a vraiment voulu nous dire.


Tous les vendredis à 7h07 : un nouvel épisode de "Plus ou moins n'importe quoi (mais en bonne compagnie)"


Si vous trouvez ce podcast de bon aloi, notez-le sur votre plateforme préférée, abonnez-vous et faites-le circuler. Merci !



#ailleurs #devos #desproges


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à vous, public d'élite ! Et bienvenue à tous les autres. Aujourd'hui, j'ai vu ce graffiti dans le métro : "ne me swipe pas !". "Ne me swipe pas !" Aussitôt rentré, réflexe dico, bien sûr ! Car "swiper" est dans le dictionnaire, évidemment ! Swiper : verbe transitif de l'anglo-américain "to swipe". Faire glisser son doigt sur un écran tactile, pour déclencher une action." Fin de la définition Pour la rendre un tout petit peu plus concrète, on swipe souvent dans les applications suivantes : musique, annonces immobilières, sites de rencontre, YouTube, etc, etc. Bref, nous swipons chaque jour, que ce soit sur nos écrans ou dans nos vies quotidiennes. À chaque fois que l'on change de sujet dans une conversation, par exemple. Sans arrêt, nous swipons, chaque fois que nous passons au suivant. Mais même si le mot est dans le dictionnaire, à ma connaissance, nos ancêtres ne swipaient pas. Ou alors, en cachette ... Parce que chez Hérodote, chez Baudelaire, chez Balzac, chez Flaubert, pas un mot sur le swipe ! Même Proust, même Proust ne pipe pas un mot sur le sujet ! Pourtant Prou pipait beaucoup ... Un tel silence chez nos grands ancêtres m'intrigue ... Sans être absolument parano, voire complotiste, je ne peux pas m'empêcher de me poser quelques questions ... Car, tout de même, l'ordre était venu d'en haut, de tout en haut ! "Aime ton prochain", c'est marqué dans la Bible ! Aime ton prochain ! Et "aime", c'est un impératif : on n'a pas le choix ... C'est comme "mange ta soupe" ou c'est comme "ne mets pas tes coudes sur la table" ! Bref, on ne discute pas ! Le prochain, c'est celui d'après. Donc est-ce qu'on peut plus clairement dire qu'il faut swiper dans la vie ? Et surtout, surtout si son prochain est madame Rouvnac, ma prof de math en 6e, celle qui a stressé tellement de générations d'élèves qu'il y a malheureusement aujourd'hui, extrêmement peu des enfants de ces anciens élèves qui sont capables de calculer 2 x 2 x 2. Bref si mon prochain est madame Rouvnac, je swipe !!!! Si seulement j'avais pu faire ça en 6e ! Je pense donc qu'il faudrait adoucir l'impératif "aime ton prochain", très humblement, que chacun reste à sa place, mais je pense qu'il faudrait l'adoucir par un petit un tout petit complément : "aime ton prochain, ou le suivant" Mais, pour pouvoir aimer le suivant, il faut swiper l'actuel, par définition, sinon on peut pas y accéder, au suivant. Et une fois qu'on l'a swipé, il y a toujours un prochain, il y a toujours un suivant. C'est même le principe de ces applications, comme de la vie en général : il y a une infinité de possibles, une infinité de suivants. Car le suivant est lui-même toujours suivi. Et cela nous renvoie bien entendu à la chanson de Brel. Vaut-il mieux être suivi que suivant ? Swipé ou swipant ? Et c'est nourri par cette expérience, que je propose de moderniser la doctrine et de proclamer bien haut : "aime ton prochain comme le suivant" ! Aime ton prochain comme le suivant ... Et par conséquent, cher auditeur, swipe ton prochain, comme tu aimerais être swipé, c'est-à-dire avec considération ! Et c'est ainsi que le caramel devint théologique !

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    Salut à vous, public d'élite ! Et bienvenue à tous les autres. Aujourd'hui, j'ai vu ce graffiti dans le métro : "ne me swipe pas !". "Ne me swipe pas !" Aussitôt rentré, réflexe dico, bien sûr ! Car "swiper" est dans le dictionnaire, évidemment ! Swiper : verbe transitif de l'anglo-américain "to swipe". Faire glisser son doigt sur un écran tactile, pour déclencher une action." Fin de la définition Pour la rendre un tout petit peu plus concrète, on swipe souvent dans les applications suivantes : musique, annonces immobilières, sites de rencontre, YouTube, etc, etc. Bref, nous swipons chaque jour, que ce soit sur nos écrans ou dans nos vies quotidiennes. À chaque fois que l'on change de sujet dans une conversation, par exemple. Sans arrêt, nous swipons, chaque fois que nous passons au suivant. Mais même si le mot est dans le dictionnaire, à ma connaissance, nos ancêtres ne swipaient pas. Ou alors, en cachette ... Parce que chez Hérodote, chez Baudelaire, chez Balzac, chez Flaubert, pas un mot sur le swipe ! Même Proust, même Proust ne pipe pas un mot sur le sujet ! Pourtant Prou pipait beaucoup ... Un tel silence chez nos grands ancêtres m'intrigue ... Sans être absolument parano, voire complotiste, je ne peux pas m'empêcher de me poser quelques questions ... Car, tout de même, l'ordre était venu d'en haut, de tout en haut ! "Aime ton prochain", c'est marqué dans la Bible ! Aime ton prochain ! Et "aime", c'est un impératif : on n'a pas le choix ... C'est comme "mange ta soupe" ou c'est comme "ne mets pas tes coudes sur la table" ! Bref, on ne discute pas ! Le prochain, c'est celui d'après. Donc est-ce qu'on peut plus clairement dire qu'il faut swiper dans la vie ? Et surtout, surtout si son prochain est madame Rouvnac, ma prof de math en 6e, celle qui a stressé tellement de générations d'élèves qu'il y a malheureusement aujourd'hui, extrêmement peu des enfants de ces anciens élèves qui sont capables de calculer 2 x 2 x 2. Bref si mon prochain est madame Rouvnac, je swipe !!!! Si seulement j'avais pu faire ça en 6e ! Je pense donc qu'il faudrait adoucir l'impératif "aime ton prochain", très humblement, que chacun reste à sa place, mais je pense qu'il faudrait l'adoucir par un petit un tout petit complément : "aime ton prochain, ou le suivant" Mais, pour pouvoir aimer le suivant, il faut swiper l'actuel, par définition, sinon on peut pas y accéder, au suivant. Et une fois qu'on l'a swipé, il y a toujours un prochain, il y a toujours un suivant. C'est même le principe de ces applications, comme de la vie en général : il y a une infinité de possibles, une infinité de suivants. Car le suivant est lui-même toujours suivi. Et cela nous renvoie bien entendu à la chanson de Brel. Vaut-il mieux être suivi que suivant ? Swipé ou swipant ? Et c'est nourri par cette expérience, que je propose de moderniser la doctrine et de proclamer bien haut : "aime ton prochain comme le suivant" ! Aime ton prochain comme le suivant ... Et par conséquent, cher auditeur, swipe ton prochain, comme tu aimerais être swipé, c'est-à-dire avec considération ! Et c'est ainsi que le caramel devint théologique !

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    Salut à vous, public d'élite ! Et bienvenue à tous les autres. Aujourd'hui, j'ai vu ce graffiti dans le métro : "ne me swipe pas !". "Ne me swipe pas !" Aussitôt rentré, réflexe dico, bien sûr ! Car "swiper" est dans le dictionnaire, évidemment ! Swiper : verbe transitif de l'anglo-américain "to swipe". Faire glisser son doigt sur un écran tactile, pour déclencher une action." Fin de la définition Pour la rendre un tout petit peu plus concrète, on swipe souvent dans les applications suivantes : musique, annonces immobilières, sites de rencontre, YouTube, etc, etc. Bref, nous swipons chaque jour, que ce soit sur nos écrans ou dans nos vies quotidiennes. À chaque fois que l'on change de sujet dans une conversation, par exemple. Sans arrêt, nous swipons, chaque fois que nous passons au suivant. Mais même si le mot est dans le dictionnaire, à ma connaissance, nos ancêtres ne swipaient pas. Ou alors, en cachette ... Parce que chez Hérodote, chez Baudelaire, chez Balzac, chez Flaubert, pas un mot sur le swipe ! Même Proust, même Proust ne pipe pas un mot sur le sujet ! Pourtant Prou pipait beaucoup ... Un tel silence chez nos grands ancêtres m'intrigue ... Sans être absolument parano, voire complotiste, je ne peux pas m'empêcher de me poser quelques questions ... Car, tout de même, l'ordre était venu d'en haut, de tout en haut ! "Aime ton prochain", c'est marqué dans la Bible ! Aime ton prochain ! Et "aime", c'est un impératif : on n'a pas le choix ... C'est comme "mange ta soupe" ou c'est comme "ne mets pas tes coudes sur la table" ! Bref, on ne discute pas ! Le prochain, c'est celui d'après. Donc est-ce qu'on peut plus clairement dire qu'il faut swiper dans la vie ? Et surtout, surtout si son prochain est madame Rouvnac, ma prof de math en 6e, celle qui a stressé tellement de générations d'élèves qu'il y a malheureusement aujourd'hui, extrêmement peu des enfants de ces anciens élèves qui sont capables de calculer 2 x 2 x 2. Bref si mon prochain est madame Rouvnac, je swipe !!!! Si seulement j'avais pu faire ça en 6e ! Je pense donc qu'il faudrait adoucir l'impératif "aime ton prochain", très humblement, que chacun reste à sa place, mais je pense qu'il faudrait l'adoucir par un petit un tout petit complément : "aime ton prochain, ou le suivant" Mais, pour pouvoir aimer le suivant, il faut swiper l'actuel, par définition, sinon on peut pas y accéder, au suivant. Et une fois qu'on l'a swipé, il y a toujours un prochain, il y a toujours un suivant. C'est même le principe de ces applications, comme de la vie en général : il y a une infinité de possibles, une infinité de suivants. Car le suivant est lui-même toujours suivi. Et cela nous renvoie bien entendu à la chanson de Brel. Vaut-il mieux être suivi que suivant ? Swipé ou swipant ? Et c'est nourri par cette expérience, que je propose de moderniser la doctrine et de proclamer bien haut : "aime ton prochain comme le suivant" ! Aime ton prochain comme le suivant ... Et par conséquent, cher auditeur, swipe ton prochain, comme tu aimerais être swipé, c'est-à-dire avec considération ! Et c'est ainsi que le caramel devint théologique !

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