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Plus ou moins n'importe quoi !

Ou comment je déçus ...

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04min |23/04/2025
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  • Speaker #0

    Dictionnaire des idées confuses par François Herdé. Épisode suivant. Coucou les lettrés, Couicou les sachants, et bienvenue à tous les autres. Je ne sais pas si vous avez déjà déçu quelqu'un. C'est grave. C'est grave de décevoir quelqu'un. Eh bien, ça m'est arrivé récemment, et j'en suis encore tout mari, tout chose. L'autre jour, j'ai déçu quelqu'un. Quelqu'un, pourtant, quelqu'un que je connais depuis bien longtemps. Quelqu'un à qui j'écris de temps en temps. Pourtant devenu rare de nos jours. Mais je lui ai écrit. Et dans les grandes occasions, nous passons même un moment ensemble. Bref, pas un intime, mais on pourrait presque dire que c'est un familier. En tout cas, c'est quelqu'un qui me connaît bien. Bref, l'autre jour... J'ai déçu mon inspecteur des impôts. Conséquence logique, il m'a invité à venir le voir. A son bureau. Quel honneur ! Il m'a monté des nouvelles de moi, de l'autre part de notre ménage, au sens de l'INSEE, sans tant bien entendu, et de nos quatre demi-parts fiscales. Bref, on a parlé des parts. Pas des parts en général, non, pas des parts de tarte, ou des parts de grand-lignes, ou des parts imminentes pour l'au-delà, ou des parts de... Non, non, plutôt sa définition à lui des parts. Il n'aime pas trop parler d'autre chose, cet homme-là. Donc on a parlé. Et à la fin de notre entretien, il m'a dit, « Monsieur Herdé, je suis très, très, très déçu. » Un contribuable, pour celui doué que vous, devrait payer beaucoup plus d'impôts. Beaucoup plus. Avec le talent que vous avez, vous devriez gagner des millions. Il suffirait que vous rajoutiez quelques PTDR ou fesses ou bites ou chiets. Vous auriez une bien meilleure audience, je vous assure. Bien meilleure, évidemment. Moi, je me renseigne. Vous croyez vraiment que nos finances publiques peuvent se permettre vos pudeurs de jeunes filles ? Soyez grossiers que diable, insultés, calomniés, mélisés. Attention, ne calomniez que ceux qui ne pourront jamais vous acheter de pub, bien entendu. Plutôt les pauvres, les affamés, les vieux, vous voyez ce que je veux dire. Ce genre-là. Mais il faut que vous fassiez un effort, parce que sinon, moi, je vais m'en trouver au chômage, monsieur RD. Au chômage. Et j'ai des demi-paracharges, moi aussi, monsieur RD. Si vous ne faites pas un effort pour mieux gagner votre vie, on n'y arrivera pas. Ça, il était déçu, le pauvre homme. Il était déçu. Ça, je vous l'avais dit, je l'ai déçu. Un inspecteur des impôts déçus, c'est pas beau à voir. Ouh là là, c'est pas beau à voir. Il avait les larmes aux yeux, le pauvre. Il a pris ma déclaration de revenu et il s'est mouché dedans. Alors, j'ai décidé de faire un effort pour essayer de faire décoller mes audiences. Cet effort, chers auditeurs, le voici. Écoutez bien. Couille. Toc, ça c'est envoyé. Prenez-en de la graine, bande de cultivés.

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  • Speaker #0

    Dictionnaire des idées confuses par François Herdé. Épisode suivant. Coucou les lettrés, Couicou les sachants, et bienvenue à tous les autres. Je ne sais pas si vous avez déjà déçu quelqu'un. C'est grave. C'est grave de décevoir quelqu'un. Eh bien, ça m'est arrivé récemment, et j'en suis encore tout mari, tout chose. L'autre jour, j'ai déçu quelqu'un. Quelqu'un, pourtant, quelqu'un que je connais depuis bien longtemps. Quelqu'un à qui j'écris de temps en temps. Pourtant devenu rare de nos jours. Mais je lui ai écrit. Et dans les grandes occasions, nous passons même un moment ensemble. Bref, pas un intime, mais on pourrait presque dire que c'est un familier. En tout cas, c'est quelqu'un qui me connaît bien. Bref, l'autre jour... J'ai déçu mon inspecteur des impôts. Conséquence logique, il m'a invité à venir le voir. A son bureau. Quel honneur ! Il m'a monté des nouvelles de moi, de l'autre part de notre ménage, au sens de l'INSEE, sans tant bien entendu, et de nos quatre demi-parts fiscales. Bref, on a parlé des parts. Pas des parts en général, non, pas des parts de tarte, ou des parts de grand-lignes, ou des parts imminentes pour l'au-delà, ou des parts de... Non, non, plutôt sa définition à lui des parts. Il n'aime pas trop parler d'autre chose, cet homme-là. Donc on a parlé. Et à la fin de notre entretien, il m'a dit, « Monsieur Herdé, je suis très, très, très déçu. » Un contribuable, pour celui doué que vous, devrait payer beaucoup plus d'impôts. Beaucoup plus. Avec le talent que vous avez, vous devriez gagner des millions. Il suffirait que vous rajoutiez quelques PTDR ou fesses ou bites ou chiets. Vous auriez une bien meilleure audience, je vous assure. Bien meilleure, évidemment. Moi, je me renseigne. Vous croyez vraiment que nos finances publiques peuvent se permettre vos pudeurs de jeunes filles ? Soyez grossiers que diable, insultés, calomniés, mélisés. Attention, ne calomniez que ceux qui ne pourront jamais vous acheter de pub, bien entendu. Plutôt les pauvres, les affamés, les vieux, vous voyez ce que je veux dire. Ce genre-là. Mais il faut que vous fassiez un effort, parce que sinon, moi, je vais m'en trouver au chômage, monsieur RD. Au chômage. Et j'ai des demi-paracharges, moi aussi, monsieur RD. Si vous ne faites pas un effort pour mieux gagner votre vie, on n'y arrivera pas. Ça, il était déçu, le pauvre homme. Il était déçu. Ça, je vous l'avais dit, je l'ai déçu. Un inspecteur des impôts déçus, c'est pas beau à voir. Ouh là là, c'est pas beau à voir. Il avait les larmes aux yeux, le pauvre. Il a pris ma déclaration de revenu et il s'est mouché dedans. Alors, j'ai décidé de faire un effort pour essayer de faire décoller mes audiences. Cet effort, chers auditeurs, le voici. Écoutez bien. Couille. Toc, ça c'est envoyé. Prenez-en de la graine, bande de cultivés.

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    Dictionnaire des idées confuses par François Herdé. Épisode suivant. Coucou les lettrés, Couicou les sachants, et bienvenue à tous les autres. Je ne sais pas si vous avez déjà déçu quelqu'un. C'est grave. C'est grave de décevoir quelqu'un. Eh bien, ça m'est arrivé récemment, et j'en suis encore tout mari, tout chose. L'autre jour, j'ai déçu quelqu'un. Quelqu'un, pourtant, quelqu'un que je connais depuis bien longtemps. Quelqu'un à qui j'écris de temps en temps. Pourtant devenu rare de nos jours. Mais je lui ai écrit. Et dans les grandes occasions, nous passons même un moment ensemble. Bref, pas un intime, mais on pourrait presque dire que c'est un familier. En tout cas, c'est quelqu'un qui me connaît bien. Bref, l'autre jour... J'ai déçu mon inspecteur des impôts. Conséquence logique, il m'a invité à venir le voir. A son bureau. Quel honneur ! Il m'a monté des nouvelles de moi, de l'autre part de notre ménage, au sens de l'INSEE, sans tant bien entendu, et de nos quatre demi-parts fiscales. Bref, on a parlé des parts. Pas des parts en général, non, pas des parts de tarte, ou des parts de grand-lignes, ou des parts imminentes pour l'au-delà, ou des parts de... Non, non, plutôt sa définition à lui des parts. Il n'aime pas trop parler d'autre chose, cet homme-là. Donc on a parlé. Et à la fin de notre entretien, il m'a dit, « Monsieur Herdé, je suis très, très, très déçu. » Un contribuable, pour celui doué que vous, devrait payer beaucoup plus d'impôts. Beaucoup plus. Avec le talent que vous avez, vous devriez gagner des millions. Il suffirait que vous rajoutiez quelques PTDR ou fesses ou bites ou chiets. Vous auriez une bien meilleure audience, je vous assure. Bien meilleure, évidemment. Moi, je me renseigne. Vous croyez vraiment que nos finances publiques peuvent se permettre vos pudeurs de jeunes filles ? Soyez grossiers que diable, insultés, calomniés, mélisés. Attention, ne calomniez que ceux qui ne pourront jamais vous acheter de pub, bien entendu. Plutôt les pauvres, les affamés, les vieux, vous voyez ce que je veux dire. Ce genre-là. Mais il faut que vous fassiez un effort, parce que sinon, moi, je vais m'en trouver au chômage, monsieur RD. Au chômage. Et j'ai des demi-paracharges, moi aussi, monsieur RD. Si vous ne faites pas un effort pour mieux gagner votre vie, on n'y arrivera pas. Ça, il était déçu, le pauvre homme. Il était déçu. Ça, je vous l'avais dit, je l'ai déçu. Un inspecteur des impôts déçus, c'est pas beau à voir. Ouh là là, c'est pas beau à voir. Il avait les larmes aux yeux, le pauvre. Il a pris ma déclaration de revenu et il s'est mouché dedans. Alors, j'ai décidé de faire un effort pour essayer de faire décoller mes audiences. Cet effort, chers auditeurs, le voici. Écoutez bien. Couille. Toc, ça c'est envoyé. Prenez-en de la graine, bande de cultivés.

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