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Podcast Double Hoppe

EP 34. Humilité ou auto-sabotage ?

EP 34. Humilité ou auto-sabotage ?

32min |07/02/2025
Play
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EP 34. Humilité ou auto-sabotage ?

EP 34. Humilité ou auto-sabotage ?

32min |07/02/2025
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Description

Dans cet épisode, j'aborde la différence entre l'humilité que l'on confond souvent avec autosabotage ?
La nuance est subtile mais essentielle.
Parce que oui, connaître ses faiblesses c'est bien, mais c'est tout un art de ne pas se diminuer pour autant.
Alors, comment faire la différence ?
L’humilité c’est avoir conscience de ses insuffisances de manière objective.
L’autosabotage, c’est se tirer une balle dans le pied sur des bases complètement subjectives et souvent erronées.
Je te parle ensuite du rôle clé que joue l’estime de soi.
Et évidemment, je te livre des conseils pratiques et des exemples concrets (et croustillants as usual!) pour te sentir plus alignée, plus satisfaite et surtout, rayonner de toutes tes couleurs en en toute humilité !
Bonne écoute.

Retrouve-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/doublehoppe/
Et découvre
mes différents accompagnements ici : https://doublehoppe.com/

Si
tu as aimé cet épisode, partage-le en story ou avec tes proches, et laisse 5 étoiles & un commentaire sur Apple Podcast et spotify. Merci d'avance, ça met du vent dans mes voiles 💛
Sarah
@doublehoppe


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse, pétard que j'adore cette introduction, et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elles-mêmes. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. À défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente, et j'espère enrichissante. Et trois, j'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode de podcast. J'espère que vous allez bien, que le début d'année se passe bien. Et je fais tout de suite une petite parenthèse. Si en ce moment, vous voyez que vous êtes un peu dans un entre-deux, que vous n'avez pas une superbe énergie, que c'est encore un peu difficile, laissez-vous tranquille. On est encore en hiver, et au même titre que la planète vit au rythme des saisons, c'est aussi le cas pour nous. Et je fais même une petite parenthèse pour nous les femmes, encore plus que la saisonnalité, n'oubliez jamais que vous avez un cycle, un cycle hormonal. Et lui aussi, il va dicter un rythme qui est différent pour tout le monde. Donc, bienveillance, autocompassion et amour inconditionnel pour soi, c'est important. Et c'est ça aussi qui va vous permettre d'être un peu moins secoué sur le rollercoaster dans lequel vous avez l'impression d'avoir embarqué. Je referme cette parenthèse, mais souvent, ce que j'observe auprès de mes clients, c'est ce que vous vivez aussi. Donc, ça me permet d'être au plus proche. de ce que vous ressentez. Aujourd'hui, j'ai très envie qu'on se parle d'humilité. Attention, pas humidité, mais bien de l'humilité. J'ai aussi envie de faire le parallèle avec l'autosabotage. Je ne fais pas de généralité, encore que je pourrais, mais on est très nombreuses à être concernées par l'autosabotage que l'on croit être de l'humilité. Je remarque qu'il y a une vraie confusion. entre faire preuve d'humilité et s'auto-saboter. Et c'est normal parce que, ne serait-ce que dans la définition, la différence est vraiment, vraiment très subtile. Que nous dit Larousse, parce que ça faisait longtemps ? Le Larousse nous dit deux choses. La première partie de la définition, c'est que l'humilité, c'est un sentiment, un état d'esprit de quelqu'un qui a conscience de ses insuffisances et de ses faiblesses. C'est hyper important tout de suite de s'arrêter sur le fait que c'est un sentiment et un état d'esprit. C'est une sorte de conscience de soi qui est objective. Je connais mes insuffisances, je connais mes faiblesses. Mais c'est objectif. Je me base sur quelque chose de concret, de tangible, pour pouvoir dire ça c'est une insuffisance, ça c'est une faiblesse. Et puis la deuxième partie de la définition dit c'est le fait de rabaisser ses propres mérites. Et ça, ça m'intéresse à fond la caisse. Ça m'intéresse parce que, de ces deux parties de définition, on peut tout de suite faire un miroir avec l'autosabotage. L'autosabotage, à l'inverse, c'est une conscience qui n'est pas du tout objective. C'est une conscience qui est totalement subjective et qui va vous pousser à faire des choses qui ne sont pas... pas dans votre intérêt, à faire des choses contre vous-même. C'est vraiment faire des choses pour se saboter sur base d'une conscience qui est totalement erronée. Et du coup, ça, ça m'amène à la première chose, à la première clé qui, à mon sens, est essentielle. C'est que pour pouvoir faire preuve d'humilité, vous avez besoin d'estime. Quand on n'a pas d'estime de soi, eh bien, on va volontairement s'empêcher de faire des choses parce qu'on n'a pas suffisamment d'estime de soi pour reconnaître objectivement ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas faire. L'objectivité est hyper importante, parce que quelqu'un qui fait preuve d'humilité, et qui a donc de l'estime de lui, va pouvoir dire, à l'heure d'aujourd'hui, courir un semi-marathon, ce n'est pas possible pour moi. En revanche, quelqu'un qui s'auto-sabote, dira purement simplement, je ne peux pas courir un semi-marathon. On dit la même chose, mais l'intention et l'estime qui sont cachées derrière sont totalement différentes. Parce que dans un premier cas, celui qui fait preuve d'humilité, il connaît ses insuffisances et ses faiblesses. Factuellement, il le sait. Et en fait, il est dans un état d'esprit où, dans tous les cas, il s'estime très fort. Donc si, à un moment donné, il veut courir ce semi-marathon, alors il va pouvoir considérer avec... Donc, humiliter son point de départ sans détériorer sa valeur. C'est-à-dire qu'en fait, il ne va pas faire de cet argument une raison de se déprécier. Il va juste faire un état des lieux. OK, là, à l'heure d'aujourd'hui, 6 février, 9h51, je ne peux pas courir un marathon. Et il va pouvoir s'en servir pour s'amener là où il veut s'amener. Donc, il va pouvoir ajouter derrière. Aujourd'hui, février, je ne peux pas courir un semi-marathon, mais je vais faire un plan d'entraînement adapté. à mes capacités actuelles pour m'emmener en octobre et courir un semi-marathon. Là où quelqu'un qui s'auto-sabote, il fait juste un état des lieux subjectif, sans aucune estime de lui, en disant « un semi-marathon, ce n'est pas pour moi » . Alors qu'il a envie de courir ce semi-marathon, mais il n'aura pas l'estime suffisante pour se dire « je crois en toi, tu es capable de tout, on va s'entraîner » . Ça va prendre le temps que ça doit prendre, mais je vais t'emmener là où tu veux aller. Donc ça, c'est vraiment la première chose que je veux mettre en lumière. C'est la différence d'estime qui différencie l'humilité de l'autosabotage. Maintenant, on a aussi la deuxième partie de définition, qui est le fait de rabaisser ses propres mérites. Le fait de rabaisser ses propres mérites... induit qu'on est conscient de ses mérites. Et ça, c'est pareil. C'est une question d'estime de soi. Dans l'autosabotage, il est très difficile d'accéder à sa valeur, à ses mérites et même à être fier de soi. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui peut vous mettre sur la piste de « Là, chouchou, t'es en train de faire quoi ? » T'es en train de faire preuve d'humilité ou t'es purement simplement en train de t'auto-saboter ? Ce que j'adore avec cette considération en fait de l'humilité en fonction de son estime de soi, c'est que quand on fait preuve d'humilité, on est capable de se mettre au même niveau que l'autre. Et ça c'est un truc qui est complètement inaccessible quand on s'auto-sabote. Quand on s'auto-sabote et donc qu'on manque d'estime de soi, l'autre est une menace absolue. À aucun moment, on n'est capable de se positionner de manière horizontale. Quand on est dans autre chose que de l'humidité, donc dans de l'autosabotage typiquement, on va être dans un rapport qui est vertical. On va se mettre en dessous de l'autre, on va se considérer moins bien que l'autre. Et ça, en fait, ça s'appelle un rapport de force. Parce que, sans rentrer dans le détail poussé, on est en train d'instaurer et de rentrer dans ce qu'on appelle un triangle de Karpman, où vous allez être... vous la victime et l'autre va être le bourreau. On n'en veut pas de ça. On n'en veut pas de ça parce que dès lors que vous allez rentrer là-dedans, vous allez forcément jouer des jeux de rôle qui vont pas vous plaire et desquels vous allez vous sentir complètement prisonnier. Le triangle de Karpman, c'est un rapport de force où on est soit le bourreau, soit la victime, soit le sauveur. Et quand on le fait inconsciemment, parce que souvent c'est de l'inconscient et souvent l'autosabotage, ça reste inconscient, eh bien la première chose à faire, c'est vraiment de ramener de la conscience de comment je me sens dans ce rapport. Est-ce que je me sens égal à l'autre ou est-ce que je me sens moins bien que l'autre ? Et ce qui est intéressant, c'est que j'ai parlé d'autosabotage, mais c'est aussi une forme d'autosabotage quand on se met en verticalité supérieure. Je suis mieux que l'autre. C'est de l'autosabotage... parce que si vous n'avez pas une conscience objective et une conscience aussi de l'intention que vous mettez derrière l'humilité et derrière votre comportement, Alors, vous allez prendre le rôle finalement du bourreau et l'image que l'autre va vous renvoyer ne va pas être une image qui va être alignée. Donc on peut penser que les gens qui se croient au-dessus des autres, que les gens qui crient sur tous les toits, qui sont mieux que les autres, sont dans une position confortable, assumée, alignée. Parfois c'est vrai, mais honnêtement, j'y crois pas trop. La plupart du temps, ce sont des positions qui sont verticales, qui sont des rapports de force et qui du coup vont traduire une image de soi, donc l'image que l'autre va vous renvoyer, comme une image qui ne va pas du tout être alignée avec ce qu'ils veulent obtenir. Mais je ne vais pas rentrer plus dans le détail, déjà parce qu'il n'y a pas de vérité générale. Parfois, il y a juste des gens qui veulent créer sur tous les toits, qui font des trucs absolument extraordinaires, et ils ont le droit. Mais parfois, il y a aussi des gens qui l'écrivent sur tous les toits, justement pour obtenir quelque chose. des gens qui les entourent, la preuve qu'ils sont forts, la preuve qu'ils sont les meilleurs, etc. Et ça, ça part de l'espace de la peur. Et donc, c'est jamais un truc qui va les amener bien loin. Au contraire, ça va les emmener à de la perdition. Mais si je fais cet épisode aujourd'hui, ça n'est pas pour vous, ça n'est pas pour toi, auditeur, qui est capable de crier sur tous les toits tes exploits. Non, bien au contraire, c'est plutôt pour toi, auditeur, auditrice, qui a du mal à être objective, qui a du mal... à être fière de soi, qui a du mal à s'estimer de manière sincère. Et le mot sincère, il est hyper important parce que j'en parlais à l'instant, mais c'est cette sincérité qui va vous permettre de savoir si vous êtes dans une humilité sincère, vraie, qui part de l'espace de l'amour, ou si vous êtes dans une humilité de façade qui, elle, va partir de l'espace de la peur. Comment le savoir ? Eh bien, toujours la même chose. Si vous faites preuve d'humilité pour vous, donc là on est plutôt dans la deuxième partie de la définition, qui est de dire je connais ma valeur, je connais mes capacités, j'ai conscience de mes mérites, mais à un instant donné, j'ai envie de les passer sous silence, j'ai envie de les rabaisser, j'ai envie de faire profil bas, non pas pour obtenir quelque chose des autres, espace de la peur, mais simplement pour me sentir alignée avec moi-même. C'est-à-dire que parfois, ça arrive d'avoir tout à fait conscience qu'on sait mieux, on connaît la vérité, on a une version de l'histoire qui pourrait être pertinente, intéressante, mais on n'a pas envie de la donner. Moi, ça m'arrive très souvent d'avoir une vision qui diffère, alors qui n'est pas meilleure que l'autre, mais qui est intéressante et pertinente, où parfois, je me retrouve en face de personne qui ont certains discours avec lesquels je ne suis absolument pas d'accord. Et pourtant, je ne vais pas leur dire ma version des faits. Je ne vais pas chercher à les faire changer d'avis. Je ne vais pas chercher à rentrer dans le débat. Pourquoi ? Non pas parce que je m'auto-sabote. M'auto-saboter, ça reviendrait à dire « Non, non, mais je n'ai pas du tout les capacités de les faire changer d'avis. Je n'ai pas du tout les connaissances nécessaires. Je n'ai pas du tout assez d'aplomb pour m'engager dans le débat. » Pas du tout, ça c'est de l'auto-sabotage. Mais au contraire, à l'intérieur, mon discours, ça ressemble plutôt à « Pourquoi est-ce que tu as envie de prendre part au débat ? Qu'est-ce que tu pourrais apporter ? » Et en fait, si je juge qu'en face, la personne n'est pas du tout à même de recevoir mes arguments, parce que je la vois, elle est dans une dynamique où en fait, elle n'a pas du tout envie de discuter, elle a juste envie d'imposer son point de vue, eh bien, je vais choisir de ne pas rentrer dans le débat. Et ça, à mon sens, ça se rapproche déjà davantage de l'humilité. J'ai conscience de ma valeur, j'ai confiance de la valeur ajoutée de ce que je peux apporter, et pour autant, je ne vais pas la partager volontairement. Je vais rabaisser, et je n'aime pas trop ce mot, mais je vais rabaisser, diminuer ma contribution à un instant T, parce que pour mon intérêt, pour moi, je n'ai pas envie de m'imposer ça. Je n'ai pas envie de me lancer dans ce truc-là. qui ne va rien m'apporter, ou en tout cas, pas m'apporter ce à quoi je suis sensible. À mon sens, c'est aussi une sorte d'humilité que d'avoir tellement conscience de sa valeur, d'avoir tellement conscience de la valeur de son énergie et de son temps, que l'humilité va avec une forme d'exigence. Plus on a conscience de sa valeur, plus on est exigeant envers soi quant Ausha qu'on fait. de s'impliquer ou de ne pas s'impliquer. Et c'est important de le dire comme ça parce que je sais que c'est un truc qui est difficile pour nous. Et quand je dis nous, c'est nous qui parfois confondons l'humilité et l'autosabotage. Et je dis aussi nous parce que c'est souvent les femmes quand même, même si je n'aime pas faire de généralité. Parce qu'on a l'impression que quand on est exigeante avec là où on met notre temps, auprès de qui on donne de l'énergie, on a l'impression que ça dit quelque chose de nous et que ça nous rend méchante. Ça va donner l'impression qu'on se prend pour ce qu'on n'est pas. Ça va donner l'impression qu'on a la grosse tête. Quand on a cette exigence envers soi-même, mais finalement on en revient, à mon sens, à de l'estime de soi. Ce n'est pas que les autres sont moins bien, ce n'est pas que les autres ne sont pas intéressants. C'est simplement parce qu'on parle de nous. Je veux pour moi ce qui va m'épanouir. Je veux pour moi... être piquée sur ce que je fais, sur les personnes avec qui je passe du temps, non pas parce que ces gens-là ne sont pas assez bien pour moi, mais parce que j'aspire à quelque chose de différent. Et c'est quelque chose qui peut paraître assez, peut-être presque hypocrite, et pourtant, je crois que c'est tout l'inverse. Je crois que c'est quelque chose de très sincère. que d'être capable de dire « mais moi j'ai envie de passer mon temps à faire ci, moi j'ai envie de passer mon temps auprès de personnes qui sont comme ça » . Non pas parce que ces gens sont moins bien ou mieux, mais parce que la manière dont moi je vais me sentir à leur contact est ce qu'il y a de plus important. Et c'est, à mon sens, quelque chose de très précieux de pouvoir regarder à l'intérieur et se baser sur comment on se sent soi, parce que c'est là qu'on va comprendre que ça n'a aucune forme d'hypocrisie. Parce que je ne m'attache pas du tout à l'extérieur. Je ne m'attache pas du tout à des signes distinctifs extérieurs chez les gens. En fait, je ne vais pas choisir les personnes avec qui je passe du temps ou les activités que je fais ou les endroits où je vais ou en fonction de ce qu'ils représentent. Je vais plutôt me concentrer sur comment moi je me sens. Et ça, je crois que c'est une forme d'humilité. Parce qu'en fait, quand j'accède à cette sincérité-là, mais je me fiche. de, je sais pas moi, des endroits qui coûtent les yeux de la tête, de gens qui sont connus, de tous ces trucs-là qui, à mon sens, sont très loin de l'humilité. Je crois que quand on fait preuve d'humilité, alors on peut accéder à des choses tellement plus simples, parce que ce sont ces mêmes choses très simples qui vont me faire me sentir hyper bien, alignée, en tout cas comme moi j'ai envie de me sentir. C'est-à-dire que plus je vieillis... plus j'accède à cette sincérité humble et aussi à cette estime de moi, plus je vais me focaliser vers l'intérieur. Et donc, me concentrer sur des choses qui me font me sentir pleinement alignée, bien. Donc en fait, ça va être, on en parle tout le temps, mais c'est des choses hyper simples comme bien manger, bien dormir, et puis des choses que moi j'appelle, et que Thomas Dansambour appelle, des enchantements. Je cherche à être enchantée. Quand je veille à mon enchantement, je vais me rendre compte que je le trouve auprès de choses très simples et auprès de personnes qui, elles aussi, sont capables de faire preuve d'humilité. À mon sens, l'humilité, c'est vraiment reconnecter, renouer avec une sincérité et une estime de soi dépourvue de tout. C'est assez bizarre dit comme ça, mais comment je pourrais vous expliquer ça ? Je crois que j'ai accédé à une estime. Estime de moi la plus haute quand j'avais le moins de choses. J'avais plus d'appart, j'avais plus d'argent. Enfin, j'avais encore beaucoup d'argent pour d'autres personnes parce qu'en fait, tout est relatif dans ce monde-là. Mais justement, tous ces trucs-là sont tout à fait relatifs. Tous ces signes extérieurs sont tout à fait relatifs. Vos vêtements, votre travail, vos biens matériels, là où vous vivez, les personnes avec qui vous traînez. En fait, quand vous arrivez à vous aimer très fort, quand vous n'avez plus rien, quand vous n'êtes plus personne, je crois que c'est la forme d'humilité la plus complète, presque la forme d'humilité la plus radicale. C'est-à-dire que quand on a gommé tout l'extérieur et qu'on n'a plus que son intérieur, c'est là qu'on peut accéder à son humilité. C'est là où on va pouvoir se mettre en permanence à la même... Et je fais un geste avec ma main que vous ne voyez pas, mais à la même hauteur que les autres. Parce qu'en fait, personne n'est mieux que quelqu'un d'autre. On est tous à la même hauteur. Il y a simplement des connexions qui se font entre certains qui ne se font pas avec d'autres. Non pas parce que l'autre est mieux que l'autre ou l'autre est moins bien que l'autre, simplement parce qu'on est différent, qu'on n'est pas compatible, qu'on n'aspire pas à la même chose. Il y a vraiment dans l'humilité, à mon sens, un lien direct avec la valeur que l'on s'accorde. Pas la valeur qu'on accorde aux autres, ça, ça n'a rien à voir. La valeur que l'on s'accorde à soi. Quand on s'aime inconditionnellement, quand on est aligné, quand on est fier de soi, quand on est sa meilleure alliée, c'est là qu'on peut décider à un moment donné de se dire « Ok, là, je vais juste passer sous silence mes mérites parce que j'en ressens pas le besoin. » Ou parce que justement, je ressens le besoin de le passer sous silence. Parce que j'ai pas besoin de le déballer sur la table. Mais ça... Ça, c'est ce qui différencie cette estime de soi, cette connaissance de sa valeur, cet amour inconditionnel. C'est ça qui permet de ne pas tomber dans l'autosabotage. Parce que quand on n'a pas ça, alors on est en perpétuel combat, défi, challenge, compétition avec l'autre. Et tout ce qu'on va faire, ça va être une manière soit de prouver qu'on est au-dessus, donc prouver son ascendant, prouver qu'on a plus de valeur, prouver qu'on sait mieux. prouver que, ou alors, au contraire, se prouver qu'on est moins bien, qu'on ne va pas y arriver, que l'autre est meilleur, que moi je suis nulle, etc. Donc vraiment, je pense que c'est la deuxième partie du podcast, je n'ai pas énoncé de clé cette fois-ci, bon, vous allez vous y retrouver, mais je pense que ce que vous devriez retenir, et du coup c'est ça la deuxième partie du podcast, ce serait mais comment je fais pour arrêter de m'auto-saboter ? Eh bien, tu commences par devenir... conscient de ta valeur. Et pour ça, c'est intéressant d'aller vraiment faire ce travail d'enlever toutes les couches. En fait, c'est vraiment aller à la rencontre de soi pour enlever toutes les mauvaises herbes, enlever toutes les couches, enlever toutes les feuilles mortes, enlever tous ces trucs-là et repartir sur un terrain qui est absolument vierge. Mais il ne sera jamais vierge parce que la terre, elle est là. Même si on vous enlève tous vos artifices, vous êtes déjà là. Vous avez déjà de la valeur, une valeur qui est inestimable et qui ne dépend absolument pas, qui n'est absolument pas tributaire de ce que vous allez faire. C'est-à-dire qu'au moment où vous êtes dans le ventre de votre mère, vous avez déjà de la valeur, une valeur inestimable. C'est ça, j'allais dire mon travail, parce que oui, c'est mon travail. Et c'est ça que... que vous devez faire, c'est, j'allais dire un autre truc, j'allais dire foutez-vous à poil, mais c'est vraiment ça. Enlevez tous vos titres. Enlevez votre titre, je ne sais pas, de salarié ou votre titre d'auto-entrepreneur. Enlevez vos qualités, genre, ah mais moi je sais parler six langues, moi je sais faire ci, je sais faire ça. Enlevez tout le faire et revenez à l'être. Juste la personne que vous êtes. Allez à la rencontre de ça. Apprenez à vous aimer tout entier, tout entière, tout ce que vous jugez positivement, tout ce que vous jugez négativement, parce qu'ayez bien conscience que tout ce que vous avez de très positif, en tout cas ce que vous valorisez, ça n'est possible et valable que parce que vous avez le strict opposé. Prenons mon exemple. Moi, je suis hyper douce, mais parce que je suis aussi très dure. Je suis solaire parce que j'ai aussi des côtés sombres. Je suis très optimiste parce que parfois j'ai aussi un regard très pessimiste. C'est cette dualité-là, ce yin et ce yang, qui fait que vous êtes un tout et qui fait que vous êtes vous. Et en commençant par apprécier ça radicalement, sincèrement, c'est là que vous allez pouvoir ensuite progresser vers autre chose. C'est là que vous allez pouvoir ensuite vous amuser à tenter des trucs. Parce que la vie, c'est un jeu. Et je crois que c'est mon approche très personnelle. On parle de sujets très sérieux. La vie, c'est un truc sérieux. Mais sans jamais se prendre au sérieux. Je le dis souvent, mais je n'ai pas envie qu'on tombe dans le grave pour se dire, il faut que j'agisse. Il faut que ça compte. Cette crédibilité-là, allez la chercher à l'intérieur. N'attendez pas que ce soit l'extérieur qui décide pour vous. N'attendez pas de vous faire virer de votre job, n'attendez pas de vous prendre une maladie. N'attendez pas, n'attendez pas. Prenez votre responsabilité et agissez pour vous. Si ce job ne vous plaît pas, partez-en. Si ce conjoint ne vous va plus, parlez-en. Agissez, prenez votre responsabilité. Et c'est ça, à mon sens aussi, une grande différence et donc une clé pour arrêter de s'auto-saboter, c'est prendre cette responsabilité. Prendre cette responsabilité de vous dire « Ah bah ça, je ne sais pas faire, c'est ce que je disais tout à l'heure avec le marathon. Bah ça, je ne peux pas le faire maintenant. » Mais ça, ça ne doit pas altérer votre valeur. On s'en fout que vous ne puissiez pas courir un semi-marathon demain. Dites-le, purement, simplement, en prenant votre responsabilité et continuez à prendre votre responsabilité en vous demandant « Ok, si c'est ce que je veux, qu'est-ce que je peux faire là maintenant tout de suite pour me mettre en route vers ce que je souhaite ? » Ça, c'est prendre sa responsabilité. Et une autre responsabilité que vous devez prendre là maintenant tout de suite, et à chaque fois que vous allez vous voir en train ou en passe de vous auto-saboter, c'est de le dire. Là, t'es en train ou tu vas t'auto-saboter. Là, la pensée que tu cultives à propos de toi, je suis nulle, je suis pas capable, je suis qu'une merde, je suis machin, ça, ça, tout de suite, tu dois le reformuler. Tout de suite. Tu dois ramener de la valeur de toi, de l'estime de toi, qui n'est jamais altérée parce que tu sais faire ou pas. Parce que tu as fait ou pas. Prends ta responsabilité, dis-toi les choses avec beaucoup de bienveillance, beaucoup d'autocompassion et ensuite, agis. Et l'autre chose que tu peux faire tout de suite, aujourd'hui, parce que je pense que... comme tout, je le disais, tout est dualité, si tu vois que pour toi, c'est très facile de t'auto-saboter, de te dire je ne sais pas, je machin, je ne suis pas capable, je bidule, alors pars au strict opposé. Parce qu'à un moment donné, quand on est d'un côté du curseur, donc tout à gauche, ça veut dire qu'on a perdu la liberté d'aller tout à droite. Ou prenez l'inverse, parce que je ne veux surtout pas que vous pensiez qu'il y a un brin de politique là-dedans, pas du tout. Mais si t'es tout à droite, pars à gauche. Mais si t'es tout à gauche, pars à droite. Pourquoi je dis ça ? Parce que quand on est tombé dans l'autosabotage, ça veut dire qu'on est incapable, on a perdu la liberté de se valoriser, de s'auto-congratuler. Et c'est un défi que je vous lançais dans la lettre du lundi, mais c'est vraiment ça. C'est si vous voyez que vous êtes experte de l'autosabotage, allez vous prouver à vous-même Pas aux autres, parce que les autres, encore une fois, on s'en fiche, c'est de l'espace de la peur. Allez vous prouver à vous-même que vous êtes capable de vous auto-encenser, de vous auto-congratuler, de vous auto-promouvoir. C'est hyper important parce que, déjà, vous allez vous prouver que vous êtes capable, mais en plus, petit à petit, comme sur une balance, quand on était tout à gauche et que petit à petit, on réinvestit la droite, les choses vont s'équilibrer. Vous allez vous voir. tout à droite ou tout à gauche en train de vous autocongratuler, de vous autopromouvoir. Et vous allez pouvoir voir qu'il y a du positif à faire ça. Comme dans tout, et c'est là l'impact sur les autres qu'il va arriver, quand on a une copine qui s'autorise à dire « Je suis trop fière de moi, j'ai réussi à faire ça. » Quand on a une copine qui s'autorise à faire ça, eh bien, ça nous désinhibe aussi. Ça nous envoie le signal qu'on a le droit. « Oh, mais elle a trop raison, moi aussi ! » Eh ouais ! Donc en fait, vous allez voir qu'il y a du positif à être dans le strict opposé que là où vous êtes d'habitude. Et évidemment, vous allez aussi voir les limites de ce modèle-là. Donc il y a des choses qui vont vous déplaire. Et ce qui est intéressant, c'est que vous allez vous rendre compte qu'être tout à gauche, c'est nul. Passer votre temps à vous auto-saboter, c'est nul. Et passer votre temps à vous auto-congratuler, ça ne vous plaît pas non plus. Et bonne nouvelle, en ayant conscience de ça, et en vous accompagnant, on ne se lâche jamais la main quand on est en train de faire des choses pour soi, et bien naturellement, vous allez revenir au centre du curseur et vous rendre compte que, dans certains moments, vous êtes OK de passer des choses sous silence, et dans d'autres moments, c'est génial de pouvoir en faire l'autopromotion. À mon sens, c'est vraiment la meilleure manière de reconquérir des libertés que vous avez perdues. Dans mon approche... Comme tout dans ma vision du développement personnel, amusez-vous, arrêtez de vous prendre au sérieux en vous auto-sabotant. C'est pas grave, tout le monde l'a déjà fait dans sa vie et tout le monde continuera à le faire. Moi la première, il y a plein de moments où je m'auto-sabote. Mais ça ne dit rien de vous, ça ne dit rien de votre valeur. Même chose, avant de vous amuser à vouloir être humble, assurez-vous de prendre conscience de votre valeur. Vous avez le droit d'être fier de vous, bordel de nouilles. Vous avez le droit d'encenser vos mérites. Et pour pouvoir être humble, il faut être capable de s'encenser. Ça se dit, il faut être capable d'être fier de soi. Il faut être capable de s'estimer. C'est hyper, hyper, hyper, hyper important. Parce que si on veut être capable de l'un, il faut être capable de l'autre. Tout est dualité, tout fonctionne partout. père. J'aurais encore mille et une choses à dire. D'ailleurs, l'humilité et l'autosabotage, c'est quelque chose dont je vais parler dans le programme qui va sortir au printemps. De toute façon, c'est simple. Dans ce programme qui sort au printemps, je m'adresse à toutes les personnes qui ne veulent plus être là où elles sont, là maintenant tout de suite, et qui aspirent à plus aligner, à plus agréable et à plus fidèles et sincères à ce qu'elles sont. Et donc, de manière très simple, j'ai mis absolument tout ce que je connais et j'ai surtout fait appel à des expertes chouchous, testées, approuvées, validées pour tout ce que je ne connais pas et qu'elles m'ont enseigné et qui font aujourd'hui la personne que je suis. Donc, si vous avez la moindre question, venez me parler au MP, venez me parler via mon mail hello at doubleup.com venez me voir sur Instagram at doubleup parlons-en ! Parce qu'encore une fois, ce sont des principes et des concepts généraux qu'il va falloir vous approprier. Donc je serai ravie de vous y aider. Je vous souhaite un superbe vendredi, un superbe week-end et surtout je vous dis à très vite.

Description

Dans cet épisode, j'aborde la différence entre l'humilité que l'on confond souvent avec autosabotage ?
La nuance est subtile mais essentielle.
Parce que oui, connaître ses faiblesses c'est bien, mais c'est tout un art de ne pas se diminuer pour autant.
Alors, comment faire la différence ?
L’humilité c’est avoir conscience de ses insuffisances de manière objective.
L’autosabotage, c’est se tirer une balle dans le pied sur des bases complètement subjectives et souvent erronées.
Je te parle ensuite du rôle clé que joue l’estime de soi.
Et évidemment, je te livre des conseils pratiques et des exemples concrets (et croustillants as usual!) pour te sentir plus alignée, plus satisfaite et surtout, rayonner de toutes tes couleurs en en toute humilité !
Bonne écoute.

Retrouve-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/doublehoppe/
Et découvre
mes différents accompagnements ici : https://doublehoppe.com/

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tu as aimé cet épisode, partage-le en story ou avec tes proches, et laisse 5 étoiles & un commentaire sur Apple Podcast et spotify. Merci d'avance, ça met du vent dans mes voiles 💛
Sarah
@doublehoppe


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse, pétard que j'adore cette introduction, et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elles-mêmes. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. À défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente, et j'espère enrichissante. Et trois, j'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode de podcast. J'espère que vous allez bien, que le début d'année se passe bien. Et je fais tout de suite une petite parenthèse. Si en ce moment, vous voyez que vous êtes un peu dans un entre-deux, que vous n'avez pas une superbe énergie, que c'est encore un peu difficile, laissez-vous tranquille. On est encore en hiver, et au même titre que la planète vit au rythme des saisons, c'est aussi le cas pour nous. Et je fais même une petite parenthèse pour nous les femmes, encore plus que la saisonnalité, n'oubliez jamais que vous avez un cycle, un cycle hormonal. Et lui aussi, il va dicter un rythme qui est différent pour tout le monde. Donc, bienveillance, autocompassion et amour inconditionnel pour soi, c'est important. Et c'est ça aussi qui va vous permettre d'être un peu moins secoué sur le rollercoaster dans lequel vous avez l'impression d'avoir embarqué. Je referme cette parenthèse, mais souvent, ce que j'observe auprès de mes clients, c'est ce que vous vivez aussi. Donc, ça me permet d'être au plus proche. de ce que vous ressentez. Aujourd'hui, j'ai très envie qu'on se parle d'humilité. Attention, pas humidité, mais bien de l'humilité. J'ai aussi envie de faire le parallèle avec l'autosabotage. Je ne fais pas de généralité, encore que je pourrais, mais on est très nombreuses à être concernées par l'autosabotage que l'on croit être de l'humilité. Je remarque qu'il y a une vraie confusion. entre faire preuve d'humilité et s'auto-saboter. Et c'est normal parce que, ne serait-ce que dans la définition, la différence est vraiment, vraiment très subtile. Que nous dit Larousse, parce que ça faisait longtemps ? Le Larousse nous dit deux choses. La première partie de la définition, c'est que l'humilité, c'est un sentiment, un état d'esprit de quelqu'un qui a conscience de ses insuffisances et de ses faiblesses. C'est hyper important tout de suite de s'arrêter sur le fait que c'est un sentiment et un état d'esprit. C'est une sorte de conscience de soi qui est objective. Je connais mes insuffisances, je connais mes faiblesses. Mais c'est objectif. Je me base sur quelque chose de concret, de tangible, pour pouvoir dire ça c'est une insuffisance, ça c'est une faiblesse. Et puis la deuxième partie de la définition dit c'est le fait de rabaisser ses propres mérites. Et ça, ça m'intéresse à fond la caisse. Ça m'intéresse parce que, de ces deux parties de définition, on peut tout de suite faire un miroir avec l'autosabotage. L'autosabotage, à l'inverse, c'est une conscience qui n'est pas du tout objective. C'est une conscience qui est totalement subjective et qui va vous pousser à faire des choses qui ne sont pas... pas dans votre intérêt, à faire des choses contre vous-même. C'est vraiment faire des choses pour se saboter sur base d'une conscience qui est totalement erronée. Et du coup, ça, ça m'amène à la première chose, à la première clé qui, à mon sens, est essentielle. C'est que pour pouvoir faire preuve d'humilité, vous avez besoin d'estime. Quand on n'a pas d'estime de soi, eh bien, on va volontairement s'empêcher de faire des choses parce qu'on n'a pas suffisamment d'estime de soi pour reconnaître objectivement ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas faire. L'objectivité est hyper importante, parce que quelqu'un qui fait preuve d'humilité, et qui a donc de l'estime de lui, va pouvoir dire, à l'heure d'aujourd'hui, courir un semi-marathon, ce n'est pas possible pour moi. En revanche, quelqu'un qui s'auto-sabote, dira purement simplement, je ne peux pas courir un semi-marathon. On dit la même chose, mais l'intention et l'estime qui sont cachées derrière sont totalement différentes. Parce que dans un premier cas, celui qui fait preuve d'humilité, il connaît ses insuffisances et ses faiblesses. Factuellement, il le sait. Et en fait, il est dans un état d'esprit où, dans tous les cas, il s'estime très fort. Donc si, à un moment donné, il veut courir ce semi-marathon, alors il va pouvoir considérer avec... Donc, humiliter son point de départ sans détériorer sa valeur. C'est-à-dire qu'en fait, il ne va pas faire de cet argument une raison de se déprécier. Il va juste faire un état des lieux. OK, là, à l'heure d'aujourd'hui, 6 février, 9h51, je ne peux pas courir un marathon. Et il va pouvoir s'en servir pour s'amener là où il veut s'amener. Donc, il va pouvoir ajouter derrière. Aujourd'hui, février, je ne peux pas courir un semi-marathon, mais je vais faire un plan d'entraînement adapté. à mes capacités actuelles pour m'emmener en octobre et courir un semi-marathon. Là où quelqu'un qui s'auto-sabote, il fait juste un état des lieux subjectif, sans aucune estime de lui, en disant « un semi-marathon, ce n'est pas pour moi » . Alors qu'il a envie de courir ce semi-marathon, mais il n'aura pas l'estime suffisante pour se dire « je crois en toi, tu es capable de tout, on va s'entraîner » . Ça va prendre le temps que ça doit prendre, mais je vais t'emmener là où tu veux aller. Donc ça, c'est vraiment la première chose que je veux mettre en lumière. C'est la différence d'estime qui différencie l'humilité de l'autosabotage. Maintenant, on a aussi la deuxième partie de définition, qui est le fait de rabaisser ses propres mérites. Le fait de rabaisser ses propres mérites... induit qu'on est conscient de ses mérites. Et ça, c'est pareil. C'est une question d'estime de soi. Dans l'autosabotage, il est très difficile d'accéder à sa valeur, à ses mérites et même à être fier de soi. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui peut vous mettre sur la piste de « Là, chouchou, t'es en train de faire quoi ? » T'es en train de faire preuve d'humilité ou t'es purement simplement en train de t'auto-saboter ? Ce que j'adore avec cette considération en fait de l'humilité en fonction de son estime de soi, c'est que quand on fait preuve d'humilité, on est capable de se mettre au même niveau que l'autre. Et ça c'est un truc qui est complètement inaccessible quand on s'auto-sabote. Quand on s'auto-sabote et donc qu'on manque d'estime de soi, l'autre est une menace absolue. À aucun moment, on n'est capable de se positionner de manière horizontale. Quand on est dans autre chose que de l'humidité, donc dans de l'autosabotage typiquement, on va être dans un rapport qui est vertical. On va se mettre en dessous de l'autre, on va se considérer moins bien que l'autre. Et ça, en fait, ça s'appelle un rapport de force. Parce que, sans rentrer dans le détail poussé, on est en train d'instaurer et de rentrer dans ce qu'on appelle un triangle de Karpman, où vous allez être... vous la victime et l'autre va être le bourreau. On n'en veut pas de ça. On n'en veut pas de ça parce que dès lors que vous allez rentrer là-dedans, vous allez forcément jouer des jeux de rôle qui vont pas vous plaire et desquels vous allez vous sentir complètement prisonnier. Le triangle de Karpman, c'est un rapport de force où on est soit le bourreau, soit la victime, soit le sauveur. Et quand on le fait inconsciemment, parce que souvent c'est de l'inconscient et souvent l'autosabotage, ça reste inconscient, eh bien la première chose à faire, c'est vraiment de ramener de la conscience de comment je me sens dans ce rapport. Est-ce que je me sens égal à l'autre ou est-ce que je me sens moins bien que l'autre ? Et ce qui est intéressant, c'est que j'ai parlé d'autosabotage, mais c'est aussi une forme d'autosabotage quand on se met en verticalité supérieure. Je suis mieux que l'autre. C'est de l'autosabotage... parce que si vous n'avez pas une conscience objective et une conscience aussi de l'intention que vous mettez derrière l'humilité et derrière votre comportement, Alors, vous allez prendre le rôle finalement du bourreau et l'image que l'autre va vous renvoyer ne va pas être une image qui va être alignée. Donc on peut penser que les gens qui se croient au-dessus des autres, que les gens qui crient sur tous les toits, qui sont mieux que les autres, sont dans une position confortable, assumée, alignée. Parfois c'est vrai, mais honnêtement, j'y crois pas trop. La plupart du temps, ce sont des positions qui sont verticales, qui sont des rapports de force et qui du coup vont traduire une image de soi, donc l'image que l'autre va vous renvoyer, comme une image qui ne va pas du tout être alignée avec ce qu'ils veulent obtenir. Mais je ne vais pas rentrer plus dans le détail, déjà parce qu'il n'y a pas de vérité générale. Parfois, il y a juste des gens qui veulent créer sur tous les toits, qui font des trucs absolument extraordinaires, et ils ont le droit. Mais parfois, il y a aussi des gens qui l'écrivent sur tous les toits, justement pour obtenir quelque chose. des gens qui les entourent, la preuve qu'ils sont forts, la preuve qu'ils sont les meilleurs, etc. Et ça, ça part de l'espace de la peur. Et donc, c'est jamais un truc qui va les amener bien loin. Au contraire, ça va les emmener à de la perdition. Mais si je fais cet épisode aujourd'hui, ça n'est pas pour vous, ça n'est pas pour toi, auditeur, qui est capable de crier sur tous les toits tes exploits. Non, bien au contraire, c'est plutôt pour toi, auditeur, auditrice, qui a du mal à être objective, qui a du mal... à être fière de soi, qui a du mal à s'estimer de manière sincère. Et le mot sincère, il est hyper important parce que j'en parlais à l'instant, mais c'est cette sincérité qui va vous permettre de savoir si vous êtes dans une humilité sincère, vraie, qui part de l'espace de l'amour, ou si vous êtes dans une humilité de façade qui, elle, va partir de l'espace de la peur. Comment le savoir ? Eh bien, toujours la même chose. Si vous faites preuve d'humilité pour vous, donc là on est plutôt dans la deuxième partie de la définition, qui est de dire je connais ma valeur, je connais mes capacités, j'ai conscience de mes mérites, mais à un instant donné, j'ai envie de les passer sous silence, j'ai envie de les rabaisser, j'ai envie de faire profil bas, non pas pour obtenir quelque chose des autres, espace de la peur, mais simplement pour me sentir alignée avec moi-même. C'est-à-dire que parfois, ça arrive d'avoir tout à fait conscience qu'on sait mieux, on connaît la vérité, on a une version de l'histoire qui pourrait être pertinente, intéressante, mais on n'a pas envie de la donner. Moi, ça m'arrive très souvent d'avoir une vision qui diffère, alors qui n'est pas meilleure que l'autre, mais qui est intéressante et pertinente, où parfois, je me retrouve en face de personne qui ont certains discours avec lesquels je ne suis absolument pas d'accord. Et pourtant, je ne vais pas leur dire ma version des faits. Je ne vais pas chercher à les faire changer d'avis. Je ne vais pas chercher à rentrer dans le débat. Pourquoi ? Non pas parce que je m'auto-sabote. M'auto-saboter, ça reviendrait à dire « Non, non, mais je n'ai pas du tout les capacités de les faire changer d'avis. Je n'ai pas du tout les connaissances nécessaires. Je n'ai pas du tout assez d'aplomb pour m'engager dans le débat. » Pas du tout, ça c'est de l'auto-sabotage. Mais au contraire, à l'intérieur, mon discours, ça ressemble plutôt à « Pourquoi est-ce que tu as envie de prendre part au débat ? Qu'est-ce que tu pourrais apporter ? » Et en fait, si je juge qu'en face, la personne n'est pas du tout à même de recevoir mes arguments, parce que je la vois, elle est dans une dynamique où en fait, elle n'a pas du tout envie de discuter, elle a juste envie d'imposer son point de vue, eh bien, je vais choisir de ne pas rentrer dans le débat. Et ça, à mon sens, ça se rapproche déjà davantage de l'humilité. J'ai conscience de ma valeur, j'ai confiance de la valeur ajoutée de ce que je peux apporter, et pour autant, je ne vais pas la partager volontairement. Je vais rabaisser, et je n'aime pas trop ce mot, mais je vais rabaisser, diminuer ma contribution à un instant T, parce que pour mon intérêt, pour moi, je n'ai pas envie de m'imposer ça. Je n'ai pas envie de me lancer dans ce truc-là. qui ne va rien m'apporter, ou en tout cas, pas m'apporter ce à quoi je suis sensible. À mon sens, c'est aussi une sorte d'humilité que d'avoir tellement conscience de sa valeur, d'avoir tellement conscience de la valeur de son énergie et de son temps, que l'humilité va avec une forme d'exigence. Plus on a conscience de sa valeur, plus on est exigeant envers soi quant Ausha qu'on fait. de s'impliquer ou de ne pas s'impliquer. Et c'est important de le dire comme ça parce que je sais que c'est un truc qui est difficile pour nous. Et quand je dis nous, c'est nous qui parfois confondons l'humilité et l'autosabotage. Et je dis aussi nous parce que c'est souvent les femmes quand même, même si je n'aime pas faire de généralité. Parce qu'on a l'impression que quand on est exigeante avec là où on met notre temps, auprès de qui on donne de l'énergie, on a l'impression que ça dit quelque chose de nous et que ça nous rend méchante. Ça va donner l'impression qu'on se prend pour ce qu'on n'est pas. Ça va donner l'impression qu'on a la grosse tête. Quand on a cette exigence envers soi-même, mais finalement on en revient, à mon sens, à de l'estime de soi. Ce n'est pas que les autres sont moins bien, ce n'est pas que les autres ne sont pas intéressants. C'est simplement parce qu'on parle de nous. Je veux pour moi ce qui va m'épanouir. Je veux pour moi... être piquée sur ce que je fais, sur les personnes avec qui je passe du temps, non pas parce que ces gens-là ne sont pas assez bien pour moi, mais parce que j'aspire à quelque chose de différent. Et c'est quelque chose qui peut paraître assez, peut-être presque hypocrite, et pourtant, je crois que c'est tout l'inverse. Je crois que c'est quelque chose de très sincère. que d'être capable de dire « mais moi j'ai envie de passer mon temps à faire ci, moi j'ai envie de passer mon temps auprès de personnes qui sont comme ça » . Non pas parce que ces gens sont moins bien ou mieux, mais parce que la manière dont moi je vais me sentir à leur contact est ce qu'il y a de plus important. Et c'est, à mon sens, quelque chose de très précieux de pouvoir regarder à l'intérieur et se baser sur comment on se sent soi, parce que c'est là qu'on va comprendre que ça n'a aucune forme d'hypocrisie. Parce que je ne m'attache pas du tout à l'extérieur. Je ne m'attache pas du tout à des signes distinctifs extérieurs chez les gens. En fait, je ne vais pas choisir les personnes avec qui je passe du temps ou les activités que je fais ou les endroits où je vais ou en fonction de ce qu'ils représentent. Je vais plutôt me concentrer sur comment moi je me sens. Et ça, je crois que c'est une forme d'humilité. Parce qu'en fait, quand j'accède à cette sincérité-là, mais je me fiche. de, je sais pas moi, des endroits qui coûtent les yeux de la tête, de gens qui sont connus, de tous ces trucs-là qui, à mon sens, sont très loin de l'humilité. Je crois que quand on fait preuve d'humilité, alors on peut accéder à des choses tellement plus simples, parce que ce sont ces mêmes choses très simples qui vont me faire me sentir hyper bien, alignée, en tout cas comme moi j'ai envie de me sentir. C'est-à-dire que plus je vieillis... plus j'accède à cette sincérité humble et aussi à cette estime de moi, plus je vais me focaliser vers l'intérieur. Et donc, me concentrer sur des choses qui me font me sentir pleinement alignée, bien. Donc en fait, ça va être, on en parle tout le temps, mais c'est des choses hyper simples comme bien manger, bien dormir, et puis des choses que moi j'appelle, et que Thomas Dansambour appelle, des enchantements. Je cherche à être enchantée. Quand je veille à mon enchantement, je vais me rendre compte que je le trouve auprès de choses très simples et auprès de personnes qui, elles aussi, sont capables de faire preuve d'humilité. À mon sens, l'humilité, c'est vraiment reconnecter, renouer avec une sincérité et une estime de soi dépourvue de tout. C'est assez bizarre dit comme ça, mais comment je pourrais vous expliquer ça ? Je crois que j'ai accédé à une estime. Estime de moi la plus haute quand j'avais le moins de choses. J'avais plus d'appart, j'avais plus d'argent. Enfin, j'avais encore beaucoup d'argent pour d'autres personnes parce qu'en fait, tout est relatif dans ce monde-là. Mais justement, tous ces trucs-là sont tout à fait relatifs. Tous ces signes extérieurs sont tout à fait relatifs. Vos vêtements, votre travail, vos biens matériels, là où vous vivez, les personnes avec qui vous traînez. En fait, quand vous arrivez à vous aimer très fort, quand vous n'avez plus rien, quand vous n'êtes plus personne, je crois que c'est la forme d'humilité la plus complète, presque la forme d'humilité la plus radicale. C'est-à-dire que quand on a gommé tout l'extérieur et qu'on n'a plus que son intérieur, c'est là qu'on peut accéder à son humilité. C'est là où on va pouvoir se mettre en permanence à la même... Et je fais un geste avec ma main que vous ne voyez pas, mais à la même hauteur que les autres. Parce qu'en fait, personne n'est mieux que quelqu'un d'autre. On est tous à la même hauteur. Il y a simplement des connexions qui se font entre certains qui ne se font pas avec d'autres. Non pas parce que l'autre est mieux que l'autre ou l'autre est moins bien que l'autre, simplement parce qu'on est différent, qu'on n'est pas compatible, qu'on n'aspire pas à la même chose. Il y a vraiment dans l'humilité, à mon sens, un lien direct avec la valeur que l'on s'accorde. Pas la valeur qu'on accorde aux autres, ça, ça n'a rien à voir. La valeur que l'on s'accorde à soi. Quand on s'aime inconditionnellement, quand on est aligné, quand on est fier de soi, quand on est sa meilleure alliée, c'est là qu'on peut décider à un moment donné de se dire « Ok, là, je vais juste passer sous silence mes mérites parce que j'en ressens pas le besoin. » Ou parce que justement, je ressens le besoin de le passer sous silence. Parce que j'ai pas besoin de le déballer sur la table. Mais ça... Ça, c'est ce qui différencie cette estime de soi, cette connaissance de sa valeur, cet amour inconditionnel. C'est ça qui permet de ne pas tomber dans l'autosabotage. Parce que quand on n'a pas ça, alors on est en perpétuel combat, défi, challenge, compétition avec l'autre. Et tout ce qu'on va faire, ça va être une manière soit de prouver qu'on est au-dessus, donc prouver son ascendant, prouver qu'on a plus de valeur, prouver qu'on sait mieux. prouver que, ou alors, au contraire, se prouver qu'on est moins bien, qu'on ne va pas y arriver, que l'autre est meilleur, que moi je suis nulle, etc. Donc vraiment, je pense que c'est la deuxième partie du podcast, je n'ai pas énoncé de clé cette fois-ci, bon, vous allez vous y retrouver, mais je pense que ce que vous devriez retenir, et du coup c'est ça la deuxième partie du podcast, ce serait mais comment je fais pour arrêter de m'auto-saboter ? Eh bien, tu commences par devenir... conscient de ta valeur. Et pour ça, c'est intéressant d'aller vraiment faire ce travail d'enlever toutes les couches. En fait, c'est vraiment aller à la rencontre de soi pour enlever toutes les mauvaises herbes, enlever toutes les couches, enlever toutes les feuilles mortes, enlever tous ces trucs-là et repartir sur un terrain qui est absolument vierge. Mais il ne sera jamais vierge parce que la terre, elle est là. Même si on vous enlève tous vos artifices, vous êtes déjà là. Vous avez déjà de la valeur, une valeur qui est inestimable et qui ne dépend absolument pas, qui n'est absolument pas tributaire de ce que vous allez faire. C'est-à-dire qu'au moment où vous êtes dans le ventre de votre mère, vous avez déjà de la valeur, une valeur inestimable. C'est ça, j'allais dire mon travail, parce que oui, c'est mon travail. Et c'est ça que... que vous devez faire, c'est, j'allais dire un autre truc, j'allais dire foutez-vous à poil, mais c'est vraiment ça. Enlevez tous vos titres. Enlevez votre titre, je ne sais pas, de salarié ou votre titre d'auto-entrepreneur. Enlevez vos qualités, genre, ah mais moi je sais parler six langues, moi je sais faire ci, je sais faire ça. Enlevez tout le faire et revenez à l'être. Juste la personne que vous êtes. Allez à la rencontre de ça. Apprenez à vous aimer tout entier, tout entière, tout ce que vous jugez positivement, tout ce que vous jugez négativement, parce qu'ayez bien conscience que tout ce que vous avez de très positif, en tout cas ce que vous valorisez, ça n'est possible et valable que parce que vous avez le strict opposé. Prenons mon exemple. Moi, je suis hyper douce, mais parce que je suis aussi très dure. Je suis solaire parce que j'ai aussi des côtés sombres. Je suis très optimiste parce que parfois j'ai aussi un regard très pessimiste. C'est cette dualité-là, ce yin et ce yang, qui fait que vous êtes un tout et qui fait que vous êtes vous. Et en commençant par apprécier ça radicalement, sincèrement, c'est là que vous allez pouvoir ensuite progresser vers autre chose. C'est là que vous allez pouvoir ensuite vous amuser à tenter des trucs. Parce que la vie, c'est un jeu. Et je crois que c'est mon approche très personnelle. On parle de sujets très sérieux. La vie, c'est un truc sérieux. Mais sans jamais se prendre au sérieux. Je le dis souvent, mais je n'ai pas envie qu'on tombe dans le grave pour se dire, il faut que j'agisse. Il faut que ça compte. Cette crédibilité-là, allez la chercher à l'intérieur. N'attendez pas que ce soit l'extérieur qui décide pour vous. N'attendez pas de vous faire virer de votre job, n'attendez pas de vous prendre une maladie. N'attendez pas, n'attendez pas. Prenez votre responsabilité et agissez pour vous. Si ce job ne vous plaît pas, partez-en. Si ce conjoint ne vous va plus, parlez-en. Agissez, prenez votre responsabilité. Et c'est ça, à mon sens aussi, une grande différence et donc une clé pour arrêter de s'auto-saboter, c'est prendre cette responsabilité. Prendre cette responsabilité de vous dire « Ah bah ça, je ne sais pas faire, c'est ce que je disais tout à l'heure avec le marathon. Bah ça, je ne peux pas le faire maintenant. » Mais ça, ça ne doit pas altérer votre valeur. On s'en fout que vous ne puissiez pas courir un semi-marathon demain. Dites-le, purement, simplement, en prenant votre responsabilité et continuez à prendre votre responsabilité en vous demandant « Ok, si c'est ce que je veux, qu'est-ce que je peux faire là maintenant tout de suite pour me mettre en route vers ce que je souhaite ? » Ça, c'est prendre sa responsabilité. Et une autre responsabilité que vous devez prendre là maintenant tout de suite, et à chaque fois que vous allez vous voir en train ou en passe de vous auto-saboter, c'est de le dire. Là, t'es en train ou tu vas t'auto-saboter. Là, la pensée que tu cultives à propos de toi, je suis nulle, je suis pas capable, je suis qu'une merde, je suis machin, ça, ça, tout de suite, tu dois le reformuler. Tout de suite. Tu dois ramener de la valeur de toi, de l'estime de toi, qui n'est jamais altérée parce que tu sais faire ou pas. Parce que tu as fait ou pas. Prends ta responsabilité, dis-toi les choses avec beaucoup de bienveillance, beaucoup d'autocompassion et ensuite, agis. Et l'autre chose que tu peux faire tout de suite, aujourd'hui, parce que je pense que... comme tout, je le disais, tout est dualité, si tu vois que pour toi, c'est très facile de t'auto-saboter, de te dire je ne sais pas, je machin, je ne suis pas capable, je bidule, alors pars au strict opposé. Parce qu'à un moment donné, quand on est d'un côté du curseur, donc tout à gauche, ça veut dire qu'on a perdu la liberté d'aller tout à droite. Ou prenez l'inverse, parce que je ne veux surtout pas que vous pensiez qu'il y a un brin de politique là-dedans, pas du tout. Mais si t'es tout à droite, pars à gauche. Mais si t'es tout à gauche, pars à droite. Pourquoi je dis ça ? Parce que quand on est tombé dans l'autosabotage, ça veut dire qu'on est incapable, on a perdu la liberté de se valoriser, de s'auto-congratuler. Et c'est un défi que je vous lançais dans la lettre du lundi, mais c'est vraiment ça. C'est si vous voyez que vous êtes experte de l'autosabotage, allez vous prouver à vous-même Pas aux autres, parce que les autres, encore une fois, on s'en fiche, c'est de l'espace de la peur. Allez vous prouver à vous-même que vous êtes capable de vous auto-encenser, de vous auto-congratuler, de vous auto-promouvoir. C'est hyper important parce que, déjà, vous allez vous prouver que vous êtes capable, mais en plus, petit à petit, comme sur une balance, quand on était tout à gauche et que petit à petit, on réinvestit la droite, les choses vont s'équilibrer. Vous allez vous voir. tout à droite ou tout à gauche en train de vous autocongratuler, de vous autopromouvoir. Et vous allez pouvoir voir qu'il y a du positif à faire ça. Comme dans tout, et c'est là l'impact sur les autres qu'il va arriver, quand on a une copine qui s'autorise à dire « Je suis trop fière de moi, j'ai réussi à faire ça. » Quand on a une copine qui s'autorise à faire ça, eh bien, ça nous désinhibe aussi. Ça nous envoie le signal qu'on a le droit. « Oh, mais elle a trop raison, moi aussi ! » Eh ouais ! Donc en fait, vous allez voir qu'il y a du positif à être dans le strict opposé que là où vous êtes d'habitude. Et évidemment, vous allez aussi voir les limites de ce modèle-là. Donc il y a des choses qui vont vous déplaire. Et ce qui est intéressant, c'est que vous allez vous rendre compte qu'être tout à gauche, c'est nul. Passer votre temps à vous auto-saboter, c'est nul. Et passer votre temps à vous auto-congratuler, ça ne vous plaît pas non plus. Et bonne nouvelle, en ayant conscience de ça, et en vous accompagnant, on ne se lâche jamais la main quand on est en train de faire des choses pour soi, et bien naturellement, vous allez revenir au centre du curseur et vous rendre compte que, dans certains moments, vous êtes OK de passer des choses sous silence, et dans d'autres moments, c'est génial de pouvoir en faire l'autopromotion. À mon sens, c'est vraiment la meilleure manière de reconquérir des libertés que vous avez perdues. Dans mon approche... Comme tout dans ma vision du développement personnel, amusez-vous, arrêtez de vous prendre au sérieux en vous auto-sabotant. C'est pas grave, tout le monde l'a déjà fait dans sa vie et tout le monde continuera à le faire. Moi la première, il y a plein de moments où je m'auto-sabote. Mais ça ne dit rien de vous, ça ne dit rien de votre valeur. Même chose, avant de vous amuser à vouloir être humble, assurez-vous de prendre conscience de votre valeur. Vous avez le droit d'être fier de vous, bordel de nouilles. Vous avez le droit d'encenser vos mérites. Et pour pouvoir être humble, il faut être capable de s'encenser. Ça se dit, il faut être capable d'être fier de soi. Il faut être capable de s'estimer. C'est hyper, hyper, hyper, hyper important. Parce que si on veut être capable de l'un, il faut être capable de l'autre. Tout est dualité, tout fonctionne partout. père. J'aurais encore mille et une choses à dire. D'ailleurs, l'humilité et l'autosabotage, c'est quelque chose dont je vais parler dans le programme qui va sortir au printemps. De toute façon, c'est simple. Dans ce programme qui sort au printemps, je m'adresse à toutes les personnes qui ne veulent plus être là où elles sont, là maintenant tout de suite, et qui aspirent à plus aligner, à plus agréable et à plus fidèles et sincères à ce qu'elles sont. Et donc, de manière très simple, j'ai mis absolument tout ce que je connais et j'ai surtout fait appel à des expertes chouchous, testées, approuvées, validées pour tout ce que je ne connais pas et qu'elles m'ont enseigné et qui font aujourd'hui la personne que je suis. Donc, si vous avez la moindre question, venez me parler au MP, venez me parler via mon mail hello at doubleup.com venez me voir sur Instagram at doubleup parlons-en ! Parce qu'encore une fois, ce sont des principes et des concepts généraux qu'il va falloir vous approprier. Donc je serai ravie de vous y aider. Je vous souhaite un superbe vendredi, un superbe week-end et surtout je vous dis à très vite.

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Description

Dans cet épisode, j'aborde la différence entre l'humilité que l'on confond souvent avec autosabotage ?
La nuance est subtile mais essentielle.
Parce que oui, connaître ses faiblesses c'est bien, mais c'est tout un art de ne pas se diminuer pour autant.
Alors, comment faire la différence ?
L’humilité c’est avoir conscience de ses insuffisances de manière objective.
L’autosabotage, c’est se tirer une balle dans le pied sur des bases complètement subjectives et souvent erronées.
Je te parle ensuite du rôle clé que joue l’estime de soi.
Et évidemment, je te livre des conseils pratiques et des exemples concrets (et croustillants as usual!) pour te sentir plus alignée, plus satisfaite et surtout, rayonner de toutes tes couleurs en en toute humilité !
Bonne écoute.

Retrouve-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/doublehoppe/
Et découvre
mes différents accompagnements ici : https://doublehoppe.com/

Si
tu as aimé cet épisode, partage-le en story ou avec tes proches, et laisse 5 étoiles & un commentaire sur Apple Podcast et spotify. Merci d'avance, ça met du vent dans mes voiles 💛
Sarah
@doublehoppe


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse, pétard que j'adore cette introduction, et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elles-mêmes. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. À défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente, et j'espère enrichissante. Et trois, j'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode de podcast. J'espère que vous allez bien, que le début d'année se passe bien. Et je fais tout de suite une petite parenthèse. Si en ce moment, vous voyez que vous êtes un peu dans un entre-deux, que vous n'avez pas une superbe énergie, que c'est encore un peu difficile, laissez-vous tranquille. On est encore en hiver, et au même titre que la planète vit au rythme des saisons, c'est aussi le cas pour nous. Et je fais même une petite parenthèse pour nous les femmes, encore plus que la saisonnalité, n'oubliez jamais que vous avez un cycle, un cycle hormonal. Et lui aussi, il va dicter un rythme qui est différent pour tout le monde. Donc, bienveillance, autocompassion et amour inconditionnel pour soi, c'est important. Et c'est ça aussi qui va vous permettre d'être un peu moins secoué sur le rollercoaster dans lequel vous avez l'impression d'avoir embarqué. Je referme cette parenthèse, mais souvent, ce que j'observe auprès de mes clients, c'est ce que vous vivez aussi. Donc, ça me permet d'être au plus proche. de ce que vous ressentez. Aujourd'hui, j'ai très envie qu'on se parle d'humilité. Attention, pas humidité, mais bien de l'humilité. J'ai aussi envie de faire le parallèle avec l'autosabotage. Je ne fais pas de généralité, encore que je pourrais, mais on est très nombreuses à être concernées par l'autosabotage que l'on croit être de l'humilité. Je remarque qu'il y a une vraie confusion. entre faire preuve d'humilité et s'auto-saboter. Et c'est normal parce que, ne serait-ce que dans la définition, la différence est vraiment, vraiment très subtile. Que nous dit Larousse, parce que ça faisait longtemps ? Le Larousse nous dit deux choses. La première partie de la définition, c'est que l'humilité, c'est un sentiment, un état d'esprit de quelqu'un qui a conscience de ses insuffisances et de ses faiblesses. C'est hyper important tout de suite de s'arrêter sur le fait que c'est un sentiment et un état d'esprit. C'est une sorte de conscience de soi qui est objective. Je connais mes insuffisances, je connais mes faiblesses. Mais c'est objectif. Je me base sur quelque chose de concret, de tangible, pour pouvoir dire ça c'est une insuffisance, ça c'est une faiblesse. Et puis la deuxième partie de la définition dit c'est le fait de rabaisser ses propres mérites. Et ça, ça m'intéresse à fond la caisse. Ça m'intéresse parce que, de ces deux parties de définition, on peut tout de suite faire un miroir avec l'autosabotage. L'autosabotage, à l'inverse, c'est une conscience qui n'est pas du tout objective. C'est une conscience qui est totalement subjective et qui va vous pousser à faire des choses qui ne sont pas... pas dans votre intérêt, à faire des choses contre vous-même. C'est vraiment faire des choses pour se saboter sur base d'une conscience qui est totalement erronée. Et du coup, ça, ça m'amène à la première chose, à la première clé qui, à mon sens, est essentielle. C'est que pour pouvoir faire preuve d'humilité, vous avez besoin d'estime. Quand on n'a pas d'estime de soi, eh bien, on va volontairement s'empêcher de faire des choses parce qu'on n'a pas suffisamment d'estime de soi pour reconnaître objectivement ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas faire. L'objectivité est hyper importante, parce que quelqu'un qui fait preuve d'humilité, et qui a donc de l'estime de lui, va pouvoir dire, à l'heure d'aujourd'hui, courir un semi-marathon, ce n'est pas possible pour moi. En revanche, quelqu'un qui s'auto-sabote, dira purement simplement, je ne peux pas courir un semi-marathon. On dit la même chose, mais l'intention et l'estime qui sont cachées derrière sont totalement différentes. Parce que dans un premier cas, celui qui fait preuve d'humilité, il connaît ses insuffisances et ses faiblesses. Factuellement, il le sait. Et en fait, il est dans un état d'esprit où, dans tous les cas, il s'estime très fort. Donc si, à un moment donné, il veut courir ce semi-marathon, alors il va pouvoir considérer avec... Donc, humiliter son point de départ sans détériorer sa valeur. C'est-à-dire qu'en fait, il ne va pas faire de cet argument une raison de se déprécier. Il va juste faire un état des lieux. OK, là, à l'heure d'aujourd'hui, 6 février, 9h51, je ne peux pas courir un marathon. Et il va pouvoir s'en servir pour s'amener là où il veut s'amener. Donc, il va pouvoir ajouter derrière. Aujourd'hui, février, je ne peux pas courir un semi-marathon, mais je vais faire un plan d'entraînement adapté. à mes capacités actuelles pour m'emmener en octobre et courir un semi-marathon. Là où quelqu'un qui s'auto-sabote, il fait juste un état des lieux subjectif, sans aucune estime de lui, en disant « un semi-marathon, ce n'est pas pour moi » . Alors qu'il a envie de courir ce semi-marathon, mais il n'aura pas l'estime suffisante pour se dire « je crois en toi, tu es capable de tout, on va s'entraîner » . Ça va prendre le temps que ça doit prendre, mais je vais t'emmener là où tu veux aller. Donc ça, c'est vraiment la première chose que je veux mettre en lumière. C'est la différence d'estime qui différencie l'humilité de l'autosabotage. Maintenant, on a aussi la deuxième partie de définition, qui est le fait de rabaisser ses propres mérites. Le fait de rabaisser ses propres mérites... induit qu'on est conscient de ses mérites. Et ça, c'est pareil. C'est une question d'estime de soi. Dans l'autosabotage, il est très difficile d'accéder à sa valeur, à ses mérites et même à être fier de soi. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui peut vous mettre sur la piste de « Là, chouchou, t'es en train de faire quoi ? » T'es en train de faire preuve d'humilité ou t'es purement simplement en train de t'auto-saboter ? Ce que j'adore avec cette considération en fait de l'humilité en fonction de son estime de soi, c'est que quand on fait preuve d'humilité, on est capable de se mettre au même niveau que l'autre. Et ça c'est un truc qui est complètement inaccessible quand on s'auto-sabote. Quand on s'auto-sabote et donc qu'on manque d'estime de soi, l'autre est une menace absolue. À aucun moment, on n'est capable de se positionner de manière horizontale. Quand on est dans autre chose que de l'humidité, donc dans de l'autosabotage typiquement, on va être dans un rapport qui est vertical. On va se mettre en dessous de l'autre, on va se considérer moins bien que l'autre. Et ça, en fait, ça s'appelle un rapport de force. Parce que, sans rentrer dans le détail poussé, on est en train d'instaurer et de rentrer dans ce qu'on appelle un triangle de Karpman, où vous allez être... vous la victime et l'autre va être le bourreau. On n'en veut pas de ça. On n'en veut pas de ça parce que dès lors que vous allez rentrer là-dedans, vous allez forcément jouer des jeux de rôle qui vont pas vous plaire et desquels vous allez vous sentir complètement prisonnier. Le triangle de Karpman, c'est un rapport de force où on est soit le bourreau, soit la victime, soit le sauveur. Et quand on le fait inconsciemment, parce que souvent c'est de l'inconscient et souvent l'autosabotage, ça reste inconscient, eh bien la première chose à faire, c'est vraiment de ramener de la conscience de comment je me sens dans ce rapport. Est-ce que je me sens égal à l'autre ou est-ce que je me sens moins bien que l'autre ? Et ce qui est intéressant, c'est que j'ai parlé d'autosabotage, mais c'est aussi une forme d'autosabotage quand on se met en verticalité supérieure. Je suis mieux que l'autre. C'est de l'autosabotage... parce que si vous n'avez pas une conscience objective et une conscience aussi de l'intention que vous mettez derrière l'humilité et derrière votre comportement, Alors, vous allez prendre le rôle finalement du bourreau et l'image que l'autre va vous renvoyer ne va pas être une image qui va être alignée. Donc on peut penser que les gens qui se croient au-dessus des autres, que les gens qui crient sur tous les toits, qui sont mieux que les autres, sont dans une position confortable, assumée, alignée. Parfois c'est vrai, mais honnêtement, j'y crois pas trop. La plupart du temps, ce sont des positions qui sont verticales, qui sont des rapports de force et qui du coup vont traduire une image de soi, donc l'image que l'autre va vous renvoyer, comme une image qui ne va pas du tout être alignée avec ce qu'ils veulent obtenir. Mais je ne vais pas rentrer plus dans le détail, déjà parce qu'il n'y a pas de vérité générale. Parfois, il y a juste des gens qui veulent créer sur tous les toits, qui font des trucs absolument extraordinaires, et ils ont le droit. Mais parfois, il y a aussi des gens qui l'écrivent sur tous les toits, justement pour obtenir quelque chose. des gens qui les entourent, la preuve qu'ils sont forts, la preuve qu'ils sont les meilleurs, etc. Et ça, ça part de l'espace de la peur. Et donc, c'est jamais un truc qui va les amener bien loin. Au contraire, ça va les emmener à de la perdition. Mais si je fais cet épisode aujourd'hui, ça n'est pas pour vous, ça n'est pas pour toi, auditeur, qui est capable de crier sur tous les toits tes exploits. Non, bien au contraire, c'est plutôt pour toi, auditeur, auditrice, qui a du mal à être objective, qui a du mal... à être fière de soi, qui a du mal à s'estimer de manière sincère. Et le mot sincère, il est hyper important parce que j'en parlais à l'instant, mais c'est cette sincérité qui va vous permettre de savoir si vous êtes dans une humilité sincère, vraie, qui part de l'espace de l'amour, ou si vous êtes dans une humilité de façade qui, elle, va partir de l'espace de la peur. Comment le savoir ? Eh bien, toujours la même chose. Si vous faites preuve d'humilité pour vous, donc là on est plutôt dans la deuxième partie de la définition, qui est de dire je connais ma valeur, je connais mes capacités, j'ai conscience de mes mérites, mais à un instant donné, j'ai envie de les passer sous silence, j'ai envie de les rabaisser, j'ai envie de faire profil bas, non pas pour obtenir quelque chose des autres, espace de la peur, mais simplement pour me sentir alignée avec moi-même. C'est-à-dire que parfois, ça arrive d'avoir tout à fait conscience qu'on sait mieux, on connaît la vérité, on a une version de l'histoire qui pourrait être pertinente, intéressante, mais on n'a pas envie de la donner. Moi, ça m'arrive très souvent d'avoir une vision qui diffère, alors qui n'est pas meilleure que l'autre, mais qui est intéressante et pertinente, où parfois, je me retrouve en face de personne qui ont certains discours avec lesquels je ne suis absolument pas d'accord. Et pourtant, je ne vais pas leur dire ma version des faits. Je ne vais pas chercher à les faire changer d'avis. Je ne vais pas chercher à rentrer dans le débat. Pourquoi ? Non pas parce que je m'auto-sabote. M'auto-saboter, ça reviendrait à dire « Non, non, mais je n'ai pas du tout les capacités de les faire changer d'avis. Je n'ai pas du tout les connaissances nécessaires. Je n'ai pas du tout assez d'aplomb pour m'engager dans le débat. » Pas du tout, ça c'est de l'auto-sabotage. Mais au contraire, à l'intérieur, mon discours, ça ressemble plutôt à « Pourquoi est-ce que tu as envie de prendre part au débat ? Qu'est-ce que tu pourrais apporter ? » Et en fait, si je juge qu'en face, la personne n'est pas du tout à même de recevoir mes arguments, parce que je la vois, elle est dans une dynamique où en fait, elle n'a pas du tout envie de discuter, elle a juste envie d'imposer son point de vue, eh bien, je vais choisir de ne pas rentrer dans le débat. Et ça, à mon sens, ça se rapproche déjà davantage de l'humilité. J'ai conscience de ma valeur, j'ai confiance de la valeur ajoutée de ce que je peux apporter, et pour autant, je ne vais pas la partager volontairement. Je vais rabaisser, et je n'aime pas trop ce mot, mais je vais rabaisser, diminuer ma contribution à un instant T, parce que pour mon intérêt, pour moi, je n'ai pas envie de m'imposer ça. Je n'ai pas envie de me lancer dans ce truc-là. qui ne va rien m'apporter, ou en tout cas, pas m'apporter ce à quoi je suis sensible. À mon sens, c'est aussi une sorte d'humilité que d'avoir tellement conscience de sa valeur, d'avoir tellement conscience de la valeur de son énergie et de son temps, que l'humilité va avec une forme d'exigence. Plus on a conscience de sa valeur, plus on est exigeant envers soi quant Ausha qu'on fait. de s'impliquer ou de ne pas s'impliquer. Et c'est important de le dire comme ça parce que je sais que c'est un truc qui est difficile pour nous. Et quand je dis nous, c'est nous qui parfois confondons l'humilité et l'autosabotage. Et je dis aussi nous parce que c'est souvent les femmes quand même, même si je n'aime pas faire de généralité. Parce qu'on a l'impression que quand on est exigeante avec là où on met notre temps, auprès de qui on donne de l'énergie, on a l'impression que ça dit quelque chose de nous et que ça nous rend méchante. Ça va donner l'impression qu'on se prend pour ce qu'on n'est pas. Ça va donner l'impression qu'on a la grosse tête. Quand on a cette exigence envers soi-même, mais finalement on en revient, à mon sens, à de l'estime de soi. Ce n'est pas que les autres sont moins bien, ce n'est pas que les autres ne sont pas intéressants. C'est simplement parce qu'on parle de nous. Je veux pour moi ce qui va m'épanouir. Je veux pour moi... être piquée sur ce que je fais, sur les personnes avec qui je passe du temps, non pas parce que ces gens-là ne sont pas assez bien pour moi, mais parce que j'aspire à quelque chose de différent. Et c'est quelque chose qui peut paraître assez, peut-être presque hypocrite, et pourtant, je crois que c'est tout l'inverse. Je crois que c'est quelque chose de très sincère. que d'être capable de dire « mais moi j'ai envie de passer mon temps à faire ci, moi j'ai envie de passer mon temps auprès de personnes qui sont comme ça » . Non pas parce que ces gens sont moins bien ou mieux, mais parce que la manière dont moi je vais me sentir à leur contact est ce qu'il y a de plus important. Et c'est, à mon sens, quelque chose de très précieux de pouvoir regarder à l'intérieur et se baser sur comment on se sent soi, parce que c'est là qu'on va comprendre que ça n'a aucune forme d'hypocrisie. Parce que je ne m'attache pas du tout à l'extérieur. Je ne m'attache pas du tout à des signes distinctifs extérieurs chez les gens. En fait, je ne vais pas choisir les personnes avec qui je passe du temps ou les activités que je fais ou les endroits où je vais ou en fonction de ce qu'ils représentent. Je vais plutôt me concentrer sur comment moi je me sens. Et ça, je crois que c'est une forme d'humilité. Parce qu'en fait, quand j'accède à cette sincérité-là, mais je me fiche. de, je sais pas moi, des endroits qui coûtent les yeux de la tête, de gens qui sont connus, de tous ces trucs-là qui, à mon sens, sont très loin de l'humilité. Je crois que quand on fait preuve d'humilité, alors on peut accéder à des choses tellement plus simples, parce que ce sont ces mêmes choses très simples qui vont me faire me sentir hyper bien, alignée, en tout cas comme moi j'ai envie de me sentir. C'est-à-dire que plus je vieillis... plus j'accède à cette sincérité humble et aussi à cette estime de moi, plus je vais me focaliser vers l'intérieur. Et donc, me concentrer sur des choses qui me font me sentir pleinement alignée, bien. Donc en fait, ça va être, on en parle tout le temps, mais c'est des choses hyper simples comme bien manger, bien dormir, et puis des choses que moi j'appelle, et que Thomas Dansambour appelle, des enchantements. Je cherche à être enchantée. Quand je veille à mon enchantement, je vais me rendre compte que je le trouve auprès de choses très simples et auprès de personnes qui, elles aussi, sont capables de faire preuve d'humilité. À mon sens, l'humilité, c'est vraiment reconnecter, renouer avec une sincérité et une estime de soi dépourvue de tout. C'est assez bizarre dit comme ça, mais comment je pourrais vous expliquer ça ? Je crois que j'ai accédé à une estime. Estime de moi la plus haute quand j'avais le moins de choses. J'avais plus d'appart, j'avais plus d'argent. Enfin, j'avais encore beaucoup d'argent pour d'autres personnes parce qu'en fait, tout est relatif dans ce monde-là. Mais justement, tous ces trucs-là sont tout à fait relatifs. Tous ces signes extérieurs sont tout à fait relatifs. Vos vêtements, votre travail, vos biens matériels, là où vous vivez, les personnes avec qui vous traînez. En fait, quand vous arrivez à vous aimer très fort, quand vous n'avez plus rien, quand vous n'êtes plus personne, je crois que c'est la forme d'humilité la plus complète, presque la forme d'humilité la plus radicale. C'est-à-dire que quand on a gommé tout l'extérieur et qu'on n'a plus que son intérieur, c'est là qu'on peut accéder à son humilité. C'est là où on va pouvoir se mettre en permanence à la même... Et je fais un geste avec ma main que vous ne voyez pas, mais à la même hauteur que les autres. Parce qu'en fait, personne n'est mieux que quelqu'un d'autre. On est tous à la même hauteur. Il y a simplement des connexions qui se font entre certains qui ne se font pas avec d'autres. Non pas parce que l'autre est mieux que l'autre ou l'autre est moins bien que l'autre, simplement parce qu'on est différent, qu'on n'est pas compatible, qu'on n'aspire pas à la même chose. Il y a vraiment dans l'humilité, à mon sens, un lien direct avec la valeur que l'on s'accorde. Pas la valeur qu'on accorde aux autres, ça, ça n'a rien à voir. La valeur que l'on s'accorde à soi. Quand on s'aime inconditionnellement, quand on est aligné, quand on est fier de soi, quand on est sa meilleure alliée, c'est là qu'on peut décider à un moment donné de se dire « Ok, là, je vais juste passer sous silence mes mérites parce que j'en ressens pas le besoin. » Ou parce que justement, je ressens le besoin de le passer sous silence. Parce que j'ai pas besoin de le déballer sur la table. Mais ça... Ça, c'est ce qui différencie cette estime de soi, cette connaissance de sa valeur, cet amour inconditionnel. C'est ça qui permet de ne pas tomber dans l'autosabotage. Parce que quand on n'a pas ça, alors on est en perpétuel combat, défi, challenge, compétition avec l'autre. Et tout ce qu'on va faire, ça va être une manière soit de prouver qu'on est au-dessus, donc prouver son ascendant, prouver qu'on a plus de valeur, prouver qu'on sait mieux. prouver que, ou alors, au contraire, se prouver qu'on est moins bien, qu'on ne va pas y arriver, que l'autre est meilleur, que moi je suis nulle, etc. Donc vraiment, je pense que c'est la deuxième partie du podcast, je n'ai pas énoncé de clé cette fois-ci, bon, vous allez vous y retrouver, mais je pense que ce que vous devriez retenir, et du coup c'est ça la deuxième partie du podcast, ce serait mais comment je fais pour arrêter de m'auto-saboter ? Eh bien, tu commences par devenir... conscient de ta valeur. Et pour ça, c'est intéressant d'aller vraiment faire ce travail d'enlever toutes les couches. En fait, c'est vraiment aller à la rencontre de soi pour enlever toutes les mauvaises herbes, enlever toutes les couches, enlever toutes les feuilles mortes, enlever tous ces trucs-là et repartir sur un terrain qui est absolument vierge. Mais il ne sera jamais vierge parce que la terre, elle est là. Même si on vous enlève tous vos artifices, vous êtes déjà là. Vous avez déjà de la valeur, une valeur qui est inestimable et qui ne dépend absolument pas, qui n'est absolument pas tributaire de ce que vous allez faire. C'est-à-dire qu'au moment où vous êtes dans le ventre de votre mère, vous avez déjà de la valeur, une valeur inestimable. C'est ça, j'allais dire mon travail, parce que oui, c'est mon travail. Et c'est ça que... que vous devez faire, c'est, j'allais dire un autre truc, j'allais dire foutez-vous à poil, mais c'est vraiment ça. Enlevez tous vos titres. Enlevez votre titre, je ne sais pas, de salarié ou votre titre d'auto-entrepreneur. Enlevez vos qualités, genre, ah mais moi je sais parler six langues, moi je sais faire ci, je sais faire ça. Enlevez tout le faire et revenez à l'être. Juste la personne que vous êtes. Allez à la rencontre de ça. Apprenez à vous aimer tout entier, tout entière, tout ce que vous jugez positivement, tout ce que vous jugez négativement, parce qu'ayez bien conscience que tout ce que vous avez de très positif, en tout cas ce que vous valorisez, ça n'est possible et valable que parce que vous avez le strict opposé. Prenons mon exemple. Moi, je suis hyper douce, mais parce que je suis aussi très dure. Je suis solaire parce que j'ai aussi des côtés sombres. Je suis très optimiste parce que parfois j'ai aussi un regard très pessimiste. C'est cette dualité-là, ce yin et ce yang, qui fait que vous êtes un tout et qui fait que vous êtes vous. Et en commençant par apprécier ça radicalement, sincèrement, c'est là que vous allez pouvoir ensuite progresser vers autre chose. C'est là que vous allez pouvoir ensuite vous amuser à tenter des trucs. Parce que la vie, c'est un jeu. Et je crois que c'est mon approche très personnelle. On parle de sujets très sérieux. La vie, c'est un truc sérieux. Mais sans jamais se prendre au sérieux. Je le dis souvent, mais je n'ai pas envie qu'on tombe dans le grave pour se dire, il faut que j'agisse. Il faut que ça compte. Cette crédibilité-là, allez la chercher à l'intérieur. N'attendez pas que ce soit l'extérieur qui décide pour vous. N'attendez pas de vous faire virer de votre job, n'attendez pas de vous prendre une maladie. N'attendez pas, n'attendez pas. Prenez votre responsabilité et agissez pour vous. Si ce job ne vous plaît pas, partez-en. Si ce conjoint ne vous va plus, parlez-en. Agissez, prenez votre responsabilité. Et c'est ça, à mon sens aussi, une grande différence et donc une clé pour arrêter de s'auto-saboter, c'est prendre cette responsabilité. Prendre cette responsabilité de vous dire « Ah bah ça, je ne sais pas faire, c'est ce que je disais tout à l'heure avec le marathon. Bah ça, je ne peux pas le faire maintenant. » Mais ça, ça ne doit pas altérer votre valeur. On s'en fout que vous ne puissiez pas courir un semi-marathon demain. Dites-le, purement, simplement, en prenant votre responsabilité et continuez à prendre votre responsabilité en vous demandant « Ok, si c'est ce que je veux, qu'est-ce que je peux faire là maintenant tout de suite pour me mettre en route vers ce que je souhaite ? » Ça, c'est prendre sa responsabilité. Et une autre responsabilité que vous devez prendre là maintenant tout de suite, et à chaque fois que vous allez vous voir en train ou en passe de vous auto-saboter, c'est de le dire. Là, t'es en train ou tu vas t'auto-saboter. Là, la pensée que tu cultives à propos de toi, je suis nulle, je suis pas capable, je suis qu'une merde, je suis machin, ça, ça, tout de suite, tu dois le reformuler. Tout de suite. Tu dois ramener de la valeur de toi, de l'estime de toi, qui n'est jamais altérée parce que tu sais faire ou pas. Parce que tu as fait ou pas. Prends ta responsabilité, dis-toi les choses avec beaucoup de bienveillance, beaucoup d'autocompassion et ensuite, agis. Et l'autre chose que tu peux faire tout de suite, aujourd'hui, parce que je pense que... comme tout, je le disais, tout est dualité, si tu vois que pour toi, c'est très facile de t'auto-saboter, de te dire je ne sais pas, je machin, je ne suis pas capable, je bidule, alors pars au strict opposé. Parce qu'à un moment donné, quand on est d'un côté du curseur, donc tout à gauche, ça veut dire qu'on a perdu la liberté d'aller tout à droite. Ou prenez l'inverse, parce que je ne veux surtout pas que vous pensiez qu'il y a un brin de politique là-dedans, pas du tout. Mais si t'es tout à droite, pars à gauche. Mais si t'es tout à gauche, pars à droite. Pourquoi je dis ça ? Parce que quand on est tombé dans l'autosabotage, ça veut dire qu'on est incapable, on a perdu la liberté de se valoriser, de s'auto-congratuler. Et c'est un défi que je vous lançais dans la lettre du lundi, mais c'est vraiment ça. C'est si vous voyez que vous êtes experte de l'autosabotage, allez vous prouver à vous-même Pas aux autres, parce que les autres, encore une fois, on s'en fiche, c'est de l'espace de la peur. Allez vous prouver à vous-même que vous êtes capable de vous auto-encenser, de vous auto-congratuler, de vous auto-promouvoir. C'est hyper important parce que, déjà, vous allez vous prouver que vous êtes capable, mais en plus, petit à petit, comme sur une balance, quand on était tout à gauche et que petit à petit, on réinvestit la droite, les choses vont s'équilibrer. Vous allez vous voir. tout à droite ou tout à gauche en train de vous autocongratuler, de vous autopromouvoir. Et vous allez pouvoir voir qu'il y a du positif à faire ça. Comme dans tout, et c'est là l'impact sur les autres qu'il va arriver, quand on a une copine qui s'autorise à dire « Je suis trop fière de moi, j'ai réussi à faire ça. » Quand on a une copine qui s'autorise à faire ça, eh bien, ça nous désinhibe aussi. Ça nous envoie le signal qu'on a le droit. « Oh, mais elle a trop raison, moi aussi ! » Eh ouais ! Donc en fait, vous allez voir qu'il y a du positif à être dans le strict opposé que là où vous êtes d'habitude. Et évidemment, vous allez aussi voir les limites de ce modèle-là. Donc il y a des choses qui vont vous déplaire. Et ce qui est intéressant, c'est que vous allez vous rendre compte qu'être tout à gauche, c'est nul. Passer votre temps à vous auto-saboter, c'est nul. Et passer votre temps à vous auto-congratuler, ça ne vous plaît pas non plus. Et bonne nouvelle, en ayant conscience de ça, et en vous accompagnant, on ne se lâche jamais la main quand on est en train de faire des choses pour soi, et bien naturellement, vous allez revenir au centre du curseur et vous rendre compte que, dans certains moments, vous êtes OK de passer des choses sous silence, et dans d'autres moments, c'est génial de pouvoir en faire l'autopromotion. À mon sens, c'est vraiment la meilleure manière de reconquérir des libertés que vous avez perdues. Dans mon approche... Comme tout dans ma vision du développement personnel, amusez-vous, arrêtez de vous prendre au sérieux en vous auto-sabotant. C'est pas grave, tout le monde l'a déjà fait dans sa vie et tout le monde continuera à le faire. Moi la première, il y a plein de moments où je m'auto-sabote. Mais ça ne dit rien de vous, ça ne dit rien de votre valeur. Même chose, avant de vous amuser à vouloir être humble, assurez-vous de prendre conscience de votre valeur. Vous avez le droit d'être fier de vous, bordel de nouilles. Vous avez le droit d'encenser vos mérites. Et pour pouvoir être humble, il faut être capable de s'encenser. Ça se dit, il faut être capable d'être fier de soi. Il faut être capable de s'estimer. C'est hyper, hyper, hyper, hyper important. Parce que si on veut être capable de l'un, il faut être capable de l'autre. Tout est dualité, tout fonctionne partout. père. J'aurais encore mille et une choses à dire. D'ailleurs, l'humilité et l'autosabotage, c'est quelque chose dont je vais parler dans le programme qui va sortir au printemps. De toute façon, c'est simple. Dans ce programme qui sort au printemps, je m'adresse à toutes les personnes qui ne veulent plus être là où elles sont, là maintenant tout de suite, et qui aspirent à plus aligner, à plus agréable et à plus fidèles et sincères à ce qu'elles sont. Et donc, de manière très simple, j'ai mis absolument tout ce que je connais et j'ai surtout fait appel à des expertes chouchous, testées, approuvées, validées pour tout ce que je ne connais pas et qu'elles m'ont enseigné et qui font aujourd'hui la personne que je suis. Donc, si vous avez la moindre question, venez me parler au MP, venez me parler via mon mail hello at doubleup.com venez me voir sur Instagram at doubleup parlons-en ! Parce qu'encore une fois, ce sont des principes et des concepts généraux qu'il va falloir vous approprier. Donc je serai ravie de vous y aider. Je vous souhaite un superbe vendredi, un superbe week-end et surtout je vous dis à très vite.

Description

Dans cet épisode, j'aborde la différence entre l'humilité que l'on confond souvent avec autosabotage ?
La nuance est subtile mais essentielle.
Parce que oui, connaître ses faiblesses c'est bien, mais c'est tout un art de ne pas se diminuer pour autant.
Alors, comment faire la différence ?
L’humilité c’est avoir conscience de ses insuffisances de manière objective.
L’autosabotage, c’est se tirer une balle dans le pied sur des bases complètement subjectives et souvent erronées.
Je te parle ensuite du rôle clé que joue l’estime de soi.
Et évidemment, je te livre des conseils pratiques et des exemples concrets (et croustillants as usual!) pour te sentir plus alignée, plus satisfaite et surtout, rayonner de toutes tes couleurs en en toute humilité !
Bonne écoute.

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Et découvre
mes différents accompagnements ici : https://doublehoppe.com/

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tu as aimé cet épisode, partage-le en story ou avec tes proches, et laisse 5 étoiles & un commentaire sur Apple Podcast et spotify. Merci d'avance, ça met du vent dans mes voiles 💛
Sarah
@doublehoppe


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse, pétard que j'adore cette introduction, et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elles-mêmes. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. À défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente, et j'espère enrichissante. Et trois, j'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode de podcast. J'espère que vous allez bien, que le début d'année se passe bien. Et je fais tout de suite une petite parenthèse. Si en ce moment, vous voyez que vous êtes un peu dans un entre-deux, que vous n'avez pas une superbe énergie, que c'est encore un peu difficile, laissez-vous tranquille. On est encore en hiver, et au même titre que la planète vit au rythme des saisons, c'est aussi le cas pour nous. Et je fais même une petite parenthèse pour nous les femmes, encore plus que la saisonnalité, n'oubliez jamais que vous avez un cycle, un cycle hormonal. Et lui aussi, il va dicter un rythme qui est différent pour tout le monde. Donc, bienveillance, autocompassion et amour inconditionnel pour soi, c'est important. Et c'est ça aussi qui va vous permettre d'être un peu moins secoué sur le rollercoaster dans lequel vous avez l'impression d'avoir embarqué. Je referme cette parenthèse, mais souvent, ce que j'observe auprès de mes clients, c'est ce que vous vivez aussi. Donc, ça me permet d'être au plus proche. de ce que vous ressentez. Aujourd'hui, j'ai très envie qu'on se parle d'humilité. Attention, pas humidité, mais bien de l'humilité. J'ai aussi envie de faire le parallèle avec l'autosabotage. Je ne fais pas de généralité, encore que je pourrais, mais on est très nombreuses à être concernées par l'autosabotage que l'on croit être de l'humilité. Je remarque qu'il y a une vraie confusion. entre faire preuve d'humilité et s'auto-saboter. Et c'est normal parce que, ne serait-ce que dans la définition, la différence est vraiment, vraiment très subtile. Que nous dit Larousse, parce que ça faisait longtemps ? Le Larousse nous dit deux choses. La première partie de la définition, c'est que l'humilité, c'est un sentiment, un état d'esprit de quelqu'un qui a conscience de ses insuffisances et de ses faiblesses. C'est hyper important tout de suite de s'arrêter sur le fait que c'est un sentiment et un état d'esprit. C'est une sorte de conscience de soi qui est objective. Je connais mes insuffisances, je connais mes faiblesses. Mais c'est objectif. Je me base sur quelque chose de concret, de tangible, pour pouvoir dire ça c'est une insuffisance, ça c'est une faiblesse. Et puis la deuxième partie de la définition dit c'est le fait de rabaisser ses propres mérites. Et ça, ça m'intéresse à fond la caisse. Ça m'intéresse parce que, de ces deux parties de définition, on peut tout de suite faire un miroir avec l'autosabotage. L'autosabotage, à l'inverse, c'est une conscience qui n'est pas du tout objective. C'est une conscience qui est totalement subjective et qui va vous pousser à faire des choses qui ne sont pas... pas dans votre intérêt, à faire des choses contre vous-même. C'est vraiment faire des choses pour se saboter sur base d'une conscience qui est totalement erronée. Et du coup, ça, ça m'amène à la première chose, à la première clé qui, à mon sens, est essentielle. C'est que pour pouvoir faire preuve d'humilité, vous avez besoin d'estime. Quand on n'a pas d'estime de soi, eh bien, on va volontairement s'empêcher de faire des choses parce qu'on n'a pas suffisamment d'estime de soi pour reconnaître objectivement ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas faire. L'objectivité est hyper importante, parce que quelqu'un qui fait preuve d'humilité, et qui a donc de l'estime de lui, va pouvoir dire, à l'heure d'aujourd'hui, courir un semi-marathon, ce n'est pas possible pour moi. En revanche, quelqu'un qui s'auto-sabote, dira purement simplement, je ne peux pas courir un semi-marathon. On dit la même chose, mais l'intention et l'estime qui sont cachées derrière sont totalement différentes. Parce que dans un premier cas, celui qui fait preuve d'humilité, il connaît ses insuffisances et ses faiblesses. Factuellement, il le sait. Et en fait, il est dans un état d'esprit où, dans tous les cas, il s'estime très fort. Donc si, à un moment donné, il veut courir ce semi-marathon, alors il va pouvoir considérer avec... Donc, humiliter son point de départ sans détériorer sa valeur. C'est-à-dire qu'en fait, il ne va pas faire de cet argument une raison de se déprécier. Il va juste faire un état des lieux. OK, là, à l'heure d'aujourd'hui, 6 février, 9h51, je ne peux pas courir un marathon. Et il va pouvoir s'en servir pour s'amener là où il veut s'amener. Donc, il va pouvoir ajouter derrière. Aujourd'hui, février, je ne peux pas courir un semi-marathon, mais je vais faire un plan d'entraînement adapté. à mes capacités actuelles pour m'emmener en octobre et courir un semi-marathon. Là où quelqu'un qui s'auto-sabote, il fait juste un état des lieux subjectif, sans aucune estime de lui, en disant « un semi-marathon, ce n'est pas pour moi » . Alors qu'il a envie de courir ce semi-marathon, mais il n'aura pas l'estime suffisante pour se dire « je crois en toi, tu es capable de tout, on va s'entraîner » . Ça va prendre le temps que ça doit prendre, mais je vais t'emmener là où tu veux aller. Donc ça, c'est vraiment la première chose que je veux mettre en lumière. C'est la différence d'estime qui différencie l'humilité de l'autosabotage. Maintenant, on a aussi la deuxième partie de définition, qui est le fait de rabaisser ses propres mérites. Le fait de rabaisser ses propres mérites... induit qu'on est conscient de ses mérites. Et ça, c'est pareil. C'est une question d'estime de soi. Dans l'autosabotage, il est très difficile d'accéder à sa valeur, à ses mérites et même à être fier de soi. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui peut vous mettre sur la piste de « Là, chouchou, t'es en train de faire quoi ? » T'es en train de faire preuve d'humilité ou t'es purement simplement en train de t'auto-saboter ? Ce que j'adore avec cette considération en fait de l'humilité en fonction de son estime de soi, c'est que quand on fait preuve d'humilité, on est capable de se mettre au même niveau que l'autre. Et ça c'est un truc qui est complètement inaccessible quand on s'auto-sabote. Quand on s'auto-sabote et donc qu'on manque d'estime de soi, l'autre est une menace absolue. À aucun moment, on n'est capable de se positionner de manière horizontale. Quand on est dans autre chose que de l'humidité, donc dans de l'autosabotage typiquement, on va être dans un rapport qui est vertical. On va se mettre en dessous de l'autre, on va se considérer moins bien que l'autre. Et ça, en fait, ça s'appelle un rapport de force. Parce que, sans rentrer dans le détail poussé, on est en train d'instaurer et de rentrer dans ce qu'on appelle un triangle de Karpman, où vous allez être... vous la victime et l'autre va être le bourreau. On n'en veut pas de ça. On n'en veut pas de ça parce que dès lors que vous allez rentrer là-dedans, vous allez forcément jouer des jeux de rôle qui vont pas vous plaire et desquels vous allez vous sentir complètement prisonnier. Le triangle de Karpman, c'est un rapport de force où on est soit le bourreau, soit la victime, soit le sauveur. Et quand on le fait inconsciemment, parce que souvent c'est de l'inconscient et souvent l'autosabotage, ça reste inconscient, eh bien la première chose à faire, c'est vraiment de ramener de la conscience de comment je me sens dans ce rapport. Est-ce que je me sens égal à l'autre ou est-ce que je me sens moins bien que l'autre ? Et ce qui est intéressant, c'est que j'ai parlé d'autosabotage, mais c'est aussi une forme d'autosabotage quand on se met en verticalité supérieure. Je suis mieux que l'autre. C'est de l'autosabotage... parce que si vous n'avez pas une conscience objective et une conscience aussi de l'intention que vous mettez derrière l'humilité et derrière votre comportement, Alors, vous allez prendre le rôle finalement du bourreau et l'image que l'autre va vous renvoyer ne va pas être une image qui va être alignée. Donc on peut penser que les gens qui se croient au-dessus des autres, que les gens qui crient sur tous les toits, qui sont mieux que les autres, sont dans une position confortable, assumée, alignée. Parfois c'est vrai, mais honnêtement, j'y crois pas trop. La plupart du temps, ce sont des positions qui sont verticales, qui sont des rapports de force et qui du coup vont traduire une image de soi, donc l'image que l'autre va vous renvoyer, comme une image qui ne va pas du tout être alignée avec ce qu'ils veulent obtenir. Mais je ne vais pas rentrer plus dans le détail, déjà parce qu'il n'y a pas de vérité générale. Parfois, il y a juste des gens qui veulent créer sur tous les toits, qui font des trucs absolument extraordinaires, et ils ont le droit. Mais parfois, il y a aussi des gens qui l'écrivent sur tous les toits, justement pour obtenir quelque chose. des gens qui les entourent, la preuve qu'ils sont forts, la preuve qu'ils sont les meilleurs, etc. Et ça, ça part de l'espace de la peur. Et donc, c'est jamais un truc qui va les amener bien loin. Au contraire, ça va les emmener à de la perdition. Mais si je fais cet épisode aujourd'hui, ça n'est pas pour vous, ça n'est pas pour toi, auditeur, qui est capable de crier sur tous les toits tes exploits. Non, bien au contraire, c'est plutôt pour toi, auditeur, auditrice, qui a du mal à être objective, qui a du mal... à être fière de soi, qui a du mal à s'estimer de manière sincère. Et le mot sincère, il est hyper important parce que j'en parlais à l'instant, mais c'est cette sincérité qui va vous permettre de savoir si vous êtes dans une humilité sincère, vraie, qui part de l'espace de l'amour, ou si vous êtes dans une humilité de façade qui, elle, va partir de l'espace de la peur. Comment le savoir ? Eh bien, toujours la même chose. Si vous faites preuve d'humilité pour vous, donc là on est plutôt dans la deuxième partie de la définition, qui est de dire je connais ma valeur, je connais mes capacités, j'ai conscience de mes mérites, mais à un instant donné, j'ai envie de les passer sous silence, j'ai envie de les rabaisser, j'ai envie de faire profil bas, non pas pour obtenir quelque chose des autres, espace de la peur, mais simplement pour me sentir alignée avec moi-même. C'est-à-dire que parfois, ça arrive d'avoir tout à fait conscience qu'on sait mieux, on connaît la vérité, on a une version de l'histoire qui pourrait être pertinente, intéressante, mais on n'a pas envie de la donner. Moi, ça m'arrive très souvent d'avoir une vision qui diffère, alors qui n'est pas meilleure que l'autre, mais qui est intéressante et pertinente, où parfois, je me retrouve en face de personne qui ont certains discours avec lesquels je ne suis absolument pas d'accord. Et pourtant, je ne vais pas leur dire ma version des faits. Je ne vais pas chercher à les faire changer d'avis. Je ne vais pas chercher à rentrer dans le débat. Pourquoi ? Non pas parce que je m'auto-sabote. M'auto-saboter, ça reviendrait à dire « Non, non, mais je n'ai pas du tout les capacités de les faire changer d'avis. Je n'ai pas du tout les connaissances nécessaires. Je n'ai pas du tout assez d'aplomb pour m'engager dans le débat. » Pas du tout, ça c'est de l'auto-sabotage. Mais au contraire, à l'intérieur, mon discours, ça ressemble plutôt à « Pourquoi est-ce que tu as envie de prendre part au débat ? Qu'est-ce que tu pourrais apporter ? » Et en fait, si je juge qu'en face, la personne n'est pas du tout à même de recevoir mes arguments, parce que je la vois, elle est dans une dynamique où en fait, elle n'a pas du tout envie de discuter, elle a juste envie d'imposer son point de vue, eh bien, je vais choisir de ne pas rentrer dans le débat. Et ça, à mon sens, ça se rapproche déjà davantage de l'humilité. J'ai conscience de ma valeur, j'ai confiance de la valeur ajoutée de ce que je peux apporter, et pour autant, je ne vais pas la partager volontairement. Je vais rabaisser, et je n'aime pas trop ce mot, mais je vais rabaisser, diminuer ma contribution à un instant T, parce que pour mon intérêt, pour moi, je n'ai pas envie de m'imposer ça. Je n'ai pas envie de me lancer dans ce truc-là. qui ne va rien m'apporter, ou en tout cas, pas m'apporter ce à quoi je suis sensible. À mon sens, c'est aussi une sorte d'humilité que d'avoir tellement conscience de sa valeur, d'avoir tellement conscience de la valeur de son énergie et de son temps, que l'humilité va avec une forme d'exigence. Plus on a conscience de sa valeur, plus on est exigeant envers soi quant Ausha qu'on fait. de s'impliquer ou de ne pas s'impliquer. Et c'est important de le dire comme ça parce que je sais que c'est un truc qui est difficile pour nous. Et quand je dis nous, c'est nous qui parfois confondons l'humilité et l'autosabotage. Et je dis aussi nous parce que c'est souvent les femmes quand même, même si je n'aime pas faire de généralité. Parce qu'on a l'impression que quand on est exigeante avec là où on met notre temps, auprès de qui on donne de l'énergie, on a l'impression que ça dit quelque chose de nous et que ça nous rend méchante. Ça va donner l'impression qu'on se prend pour ce qu'on n'est pas. Ça va donner l'impression qu'on a la grosse tête. Quand on a cette exigence envers soi-même, mais finalement on en revient, à mon sens, à de l'estime de soi. Ce n'est pas que les autres sont moins bien, ce n'est pas que les autres ne sont pas intéressants. C'est simplement parce qu'on parle de nous. Je veux pour moi ce qui va m'épanouir. Je veux pour moi... être piquée sur ce que je fais, sur les personnes avec qui je passe du temps, non pas parce que ces gens-là ne sont pas assez bien pour moi, mais parce que j'aspire à quelque chose de différent. Et c'est quelque chose qui peut paraître assez, peut-être presque hypocrite, et pourtant, je crois que c'est tout l'inverse. Je crois que c'est quelque chose de très sincère. que d'être capable de dire « mais moi j'ai envie de passer mon temps à faire ci, moi j'ai envie de passer mon temps auprès de personnes qui sont comme ça » . Non pas parce que ces gens sont moins bien ou mieux, mais parce que la manière dont moi je vais me sentir à leur contact est ce qu'il y a de plus important. Et c'est, à mon sens, quelque chose de très précieux de pouvoir regarder à l'intérieur et se baser sur comment on se sent soi, parce que c'est là qu'on va comprendre que ça n'a aucune forme d'hypocrisie. Parce que je ne m'attache pas du tout à l'extérieur. Je ne m'attache pas du tout à des signes distinctifs extérieurs chez les gens. En fait, je ne vais pas choisir les personnes avec qui je passe du temps ou les activités que je fais ou les endroits où je vais ou en fonction de ce qu'ils représentent. Je vais plutôt me concentrer sur comment moi je me sens. Et ça, je crois que c'est une forme d'humilité. Parce qu'en fait, quand j'accède à cette sincérité-là, mais je me fiche. de, je sais pas moi, des endroits qui coûtent les yeux de la tête, de gens qui sont connus, de tous ces trucs-là qui, à mon sens, sont très loin de l'humilité. Je crois que quand on fait preuve d'humilité, alors on peut accéder à des choses tellement plus simples, parce que ce sont ces mêmes choses très simples qui vont me faire me sentir hyper bien, alignée, en tout cas comme moi j'ai envie de me sentir. C'est-à-dire que plus je vieillis... plus j'accède à cette sincérité humble et aussi à cette estime de moi, plus je vais me focaliser vers l'intérieur. Et donc, me concentrer sur des choses qui me font me sentir pleinement alignée, bien. Donc en fait, ça va être, on en parle tout le temps, mais c'est des choses hyper simples comme bien manger, bien dormir, et puis des choses que moi j'appelle, et que Thomas Dansambour appelle, des enchantements. Je cherche à être enchantée. Quand je veille à mon enchantement, je vais me rendre compte que je le trouve auprès de choses très simples et auprès de personnes qui, elles aussi, sont capables de faire preuve d'humilité. À mon sens, l'humilité, c'est vraiment reconnecter, renouer avec une sincérité et une estime de soi dépourvue de tout. C'est assez bizarre dit comme ça, mais comment je pourrais vous expliquer ça ? Je crois que j'ai accédé à une estime. Estime de moi la plus haute quand j'avais le moins de choses. J'avais plus d'appart, j'avais plus d'argent. Enfin, j'avais encore beaucoup d'argent pour d'autres personnes parce qu'en fait, tout est relatif dans ce monde-là. Mais justement, tous ces trucs-là sont tout à fait relatifs. Tous ces signes extérieurs sont tout à fait relatifs. Vos vêtements, votre travail, vos biens matériels, là où vous vivez, les personnes avec qui vous traînez. En fait, quand vous arrivez à vous aimer très fort, quand vous n'avez plus rien, quand vous n'êtes plus personne, je crois que c'est la forme d'humilité la plus complète, presque la forme d'humilité la plus radicale. C'est-à-dire que quand on a gommé tout l'extérieur et qu'on n'a plus que son intérieur, c'est là qu'on peut accéder à son humilité. C'est là où on va pouvoir se mettre en permanence à la même... Et je fais un geste avec ma main que vous ne voyez pas, mais à la même hauteur que les autres. Parce qu'en fait, personne n'est mieux que quelqu'un d'autre. On est tous à la même hauteur. Il y a simplement des connexions qui se font entre certains qui ne se font pas avec d'autres. Non pas parce que l'autre est mieux que l'autre ou l'autre est moins bien que l'autre, simplement parce qu'on est différent, qu'on n'est pas compatible, qu'on n'aspire pas à la même chose. Il y a vraiment dans l'humilité, à mon sens, un lien direct avec la valeur que l'on s'accorde. Pas la valeur qu'on accorde aux autres, ça, ça n'a rien à voir. La valeur que l'on s'accorde à soi. Quand on s'aime inconditionnellement, quand on est aligné, quand on est fier de soi, quand on est sa meilleure alliée, c'est là qu'on peut décider à un moment donné de se dire « Ok, là, je vais juste passer sous silence mes mérites parce que j'en ressens pas le besoin. » Ou parce que justement, je ressens le besoin de le passer sous silence. Parce que j'ai pas besoin de le déballer sur la table. Mais ça... Ça, c'est ce qui différencie cette estime de soi, cette connaissance de sa valeur, cet amour inconditionnel. C'est ça qui permet de ne pas tomber dans l'autosabotage. Parce que quand on n'a pas ça, alors on est en perpétuel combat, défi, challenge, compétition avec l'autre. Et tout ce qu'on va faire, ça va être une manière soit de prouver qu'on est au-dessus, donc prouver son ascendant, prouver qu'on a plus de valeur, prouver qu'on sait mieux. prouver que, ou alors, au contraire, se prouver qu'on est moins bien, qu'on ne va pas y arriver, que l'autre est meilleur, que moi je suis nulle, etc. Donc vraiment, je pense que c'est la deuxième partie du podcast, je n'ai pas énoncé de clé cette fois-ci, bon, vous allez vous y retrouver, mais je pense que ce que vous devriez retenir, et du coup c'est ça la deuxième partie du podcast, ce serait mais comment je fais pour arrêter de m'auto-saboter ? Eh bien, tu commences par devenir... conscient de ta valeur. Et pour ça, c'est intéressant d'aller vraiment faire ce travail d'enlever toutes les couches. En fait, c'est vraiment aller à la rencontre de soi pour enlever toutes les mauvaises herbes, enlever toutes les couches, enlever toutes les feuilles mortes, enlever tous ces trucs-là et repartir sur un terrain qui est absolument vierge. Mais il ne sera jamais vierge parce que la terre, elle est là. Même si on vous enlève tous vos artifices, vous êtes déjà là. Vous avez déjà de la valeur, une valeur qui est inestimable et qui ne dépend absolument pas, qui n'est absolument pas tributaire de ce que vous allez faire. C'est-à-dire qu'au moment où vous êtes dans le ventre de votre mère, vous avez déjà de la valeur, une valeur inestimable. C'est ça, j'allais dire mon travail, parce que oui, c'est mon travail. Et c'est ça que... que vous devez faire, c'est, j'allais dire un autre truc, j'allais dire foutez-vous à poil, mais c'est vraiment ça. Enlevez tous vos titres. Enlevez votre titre, je ne sais pas, de salarié ou votre titre d'auto-entrepreneur. Enlevez vos qualités, genre, ah mais moi je sais parler six langues, moi je sais faire ci, je sais faire ça. Enlevez tout le faire et revenez à l'être. Juste la personne que vous êtes. Allez à la rencontre de ça. Apprenez à vous aimer tout entier, tout entière, tout ce que vous jugez positivement, tout ce que vous jugez négativement, parce qu'ayez bien conscience que tout ce que vous avez de très positif, en tout cas ce que vous valorisez, ça n'est possible et valable que parce que vous avez le strict opposé. Prenons mon exemple. Moi, je suis hyper douce, mais parce que je suis aussi très dure. Je suis solaire parce que j'ai aussi des côtés sombres. Je suis très optimiste parce que parfois j'ai aussi un regard très pessimiste. C'est cette dualité-là, ce yin et ce yang, qui fait que vous êtes un tout et qui fait que vous êtes vous. Et en commençant par apprécier ça radicalement, sincèrement, c'est là que vous allez pouvoir ensuite progresser vers autre chose. C'est là que vous allez pouvoir ensuite vous amuser à tenter des trucs. Parce que la vie, c'est un jeu. Et je crois que c'est mon approche très personnelle. On parle de sujets très sérieux. La vie, c'est un truc sérieux. Mais sans jamais se prendre au sérieux. Je le dis souvent, mais je n'ai pas envie qu'on tombe dans le grave pour se dire, il faut que j'agisse. Il faut que ça compte. Cette crédibilité-là, allez la chercher à l'intérieur. N'attendez pas que ce soit l'extérieur qui décide pour vous. N'attendez pas de vous faire virer de votre job, n'attendez pas de vous prendre une maladie. N'attendez pas, n'attendez pas. Prenez votre responsabilité et agissez pour vous. Si ce job ne vous plaît pas, partez-en. Si ce conjoint ne vous va plus, parlez-en. Agissez, prenez votre responsabilité. Et c'est ça, à mon sens aussi, une grande différence et donc une clé pour arrêter de s'auto-saboter, c'est prendre cette responsabilité. Prendre cette responsabilité de vous dire « Ah bah ça, je ne sais pas faire, c'est ce que je disais tout à l'heure avec le marathon. Bah ça, je ne peux pas le faire maintenant. » Mais ça, ça ne doit pas altérer votre valeur. On s'en fout que vous ne puissiez pas courir un semi-marathon demain. Dites-le, purement, simplement, en prenant votre responsabilité et continuez à prendre votre responsabilité en vous demandant « Ok, si c'est ce que je veux, qu'est-ce que je peux faire là maintenant tout de suite pour me mettre en route vers ce que je souhaite ? » Ça, c'est prendre sa responsabilité. Et une autre responsabilité que vous devez prendre là maintenant tout de suite, et à chaque fois que vous allez vous voir en train ou en passe de vous auto-saboter, c'est de le dire. Là, t'es en train ou tu vas t'auto-saboter. Là, la pensée que tu cultives à propos de toi, je suis nulle, je suis pas capable, je suis qu'une merde, je suis machin, ça, ça, tout de suite, tu dois le reformuler. Tout de suite. Tu dois ramener de la valeur de toi, de l'estime de toi, qui n'est jamais altérée parce que tu sais faire ou pas. Parce que tu as fait ou pas. Prends ta responsabilité, dis-toi les choses avec beaucoup de bienveillance, beaucoup d'autocompassion et ensuite, agis. Et l'autre chose que tu peux faire tout de suite, aujourd'hui, parce que je pense que... comme tout, je le disais, tout est dualité, si tu vois que pour toi, c'est très facile de t'auto-saboter, de te dire je ne sais pas, je machin, je ne suis pas capable, je bidule, alors pars au strict opposé. Parce qu'à un moment donné, quand on est d'un côté du curseur, donc tout à gauche, ça veut dire qu'on a perdu la liberté d'aller tout à droite. Ou prenez l'inverse, parce que je ne veux surtout pas que vous pensiez qu'il y a un brin de politique là-dedans, pas du tout. Mais si t'es tout à droite, pars à gauche. Mais si t'es tout à gauche, pars à droite. Pourquoi je dis ça ? Parce que quand on est tombé dans l'autosabotage, ça veut dire qu'on est incapable, on a perdu la liberté de se valoriser, de s'auto-congratuler. Et c'est un défi que je vous lançais dans la lettre du lundi, mais c'est vraiment ça. C'est si vous voyez que vous êtes experte de l'autosabotage, allez vous prouver à vous-même Pas aux autres, parce que les autres, encore une fois, on s'en fiche, c'est de l'espace de la peur. Allez vous prouver à vous-même que vous êtes capable de vous auto-encenser, de vous auto-congratuler, de vous auto-promouvoir. C'est hyper important parce que, déjà, vous allez vous prouver que vous êtes capable, mais en plus, petit à petit, comme sur une balance, quand on était tout à gauche et que petit à petit, on réinvestit la droite, les choses vont s'équilibrer. Vous allez vous voir. tout à droite ou tout à gauche en train de vous autocongratuler, de vous autopromouvoir. Et vous allez pouvoir voir qu'il y a du positif à faire ça. Comme dans tout, et c'est là l'impact sur les autres qu'il va arriver, quand on a une copine qui s'autorise à dire « Je suis trop fière de moi, j'ai réussi à faire ça. » Quand on a une copine qui s'autorise à faire ça, eh bien, ça nous désinhibe aussi. Ça nous envoie le signal qu'on a le droit. « Oh, mais elle a trop raison, moi aussi ! » Eh ouais ! Donc en fait, vous allez voir qu'il y a du positif à être dans le strict opposé que là où vous êtes d'habitude. Et évidemment, vous allez aussi voir les limites de ce modèle-là. Donc il y a des choses qui vont vous déplaire. Et ce qui est intéressant, c'est que vous allez vous rendre compte qu'être tout à gauche, c'est nul. Passer votre temps à vous auto-saboter, c'est nul. Et passer votre temps à vous auto-congratuler, ça ne vous plaît pas non plus. Et bonne nouvelle, en ayant conscience de ça, et en vous accompagnant, on ne se lâche jamais la main quand on est en train de faire des choses pour soi, et bien naturellement, vous allez revenir au centre du curseur et vous rendre compte que, dans certains moments, vous êtes OK de passer des choses sous silence, et dans d'autres moments, c'est génial de pouvoir en faire l'autopromotion. À mon sens, c'est vraiment la meilleure manière de reconquérir des libertés que vous avez perdues. Dans mon approche... Comme tout dans ma vision du développement personnel, amusez-vous, arrêtez de vous prendre au sérieux en vous auto-sabotant. C'est pas grave, tout le monde l'a déjà fait dans sa vie et tout le monde continuera à le faire. Moi la première, il y a plein de moments où je m'auto-sabote. Mais ça ne dit rien de vous, ça ne dit rien de votre valeur. Même chose, avant de vous amuser à vouloir être humble, assurez-vous de prendre conscience de votre valeur. Vous avez le droit d'être fier de vous, bordel de nouilles. Vous avez le droit d'encenser vos mérites. Et pour pouvoir être humble, il faut être capable de s'encenser. Ça se dit, il faut être capable d'être fier de soi. Il faut être capable de s'estimer. C'est hyper, hyper, hyper, hyper important. Parce que si on veut être capable de l'un, il faut être capable de l'autre. Tout est dualité, tout fonctionne partout. père. J'aurais encore mille et une choses à dire. D'ailleurs, l'humilité et l'autosabotage, c'est quelque chose dont je vais parler dans le programme qui va sortir au printemps. De toute façon, c'est simple. Dans ce programme qui sort au printemps, je m'adresse à toutes les personnes qui ne veulent plus être là où elles sont, là maintenant tout de suite, et qui aspirent à plus aligner, à plus agréable et à plus fidèles et sincères à ce qu'elles sont. Et donc, de manière très simple, j'ai mis absolument tout ce que je connais et j'ai surtout fait appel à des expertes chouchous, testées, approuvées, validées pour tout ce que je ne connais pas et qu'elles m'ont enseigné et qui font aujourd'hui la personne que je suis. Donc, si vous avez la moindre question, venez me parler au MP, venez me parler via mon mail hello at doubleup.com venez me voir sur Instagram at doubleup parlons-en ! Parce qu'encore une fois, ce sont des principes et des concepts généraux qu'il va falloir vous approprier. Donc je serai ravie de vous y aider. Je vous souhaite un superbe vendredi, un superbe week-end et surtout je vous dis à très vite.

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