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Le Podcast du Cuisinomane - Critique restaurant et tuyaux bouffe

Critique restaurant Dorsia et tuyaux bouffe de la semaine

Critique restaurant Dorsia et tuyaux bouffe de la semaine

15min |11/09/2024
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Description

Cette semaine à l’épisode, je débute avec deux tuyaux bouffe dont j'ai eu des coups de coeur cet été. Le premier est un superbe endroit où aller prendre le lunch dans le quartier Saint-Henri, et le second est une destination cocktail qui saura vraiment plaire, situé en plein coeur du Plateau Mont-Royal.

Avant cela, je vous livre ma critique d’un autre restaurant qui a récemment ouvert ses portes et qui est, pour moi, la plus impressionnante des ouvertures à Montréal en 2024. Est-ce que l’expérience est à la hauteur des investissements ?

Enfin, je termine avec trois recommandations d’adresses : une pour un lunch à emporter sur le pouce loin d’être plate, la seconde est un nouveau restaurant situé à deux pas du Quartier des Spectacles offrant un menu qui tombe directement dans mes cordes et qui m’a effectivement agréablement surpris, puis ma troisième plaira définitivement à tous les gens qui ont une dent sucrée. Pensez chocolat, beurre d’arachide, noisette… Je ne vous en dit pas plus.

Bonne écoute !




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinomane, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinomane.com. C'est quoi un croissant en cookies ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle, bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux boue. Oui, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Salut tout le monde ! Bienvenue à la toute première épisode de la toute première saison du podcast du Cuisinoman, Critique Restaurant et Tuyau Bouffe. Ça fait tellement plaisir d'être là, dans vos oreilles, mais ça fait surtout plaisir que vous soyez là à m'écouter. J'espère que ce sera notre nouveau rendez-vous hebdomadaire tous les mercredis. Cette semaine à l'épisode, je termine avec trois recommandations d'adresse. Une pour le lunch à emporter sur le pouce loin d'être plate. La seconde est un nouveau restaurant situé à deux pas du quartier des spectacles, offrant un menu qui tombe directement dans mes cordes et qui m'a effectivement agréablement surpris. Puis ma troisième plaira définitivement à tous les gens qui ont une danse sucrée. Pâtisserie chocolat, beurre d'arachide, noisettes, crème glacée. Je vous en dis pas plus. Avant cela, je vous livre ma critique d'un autre restaurant qui a récemment ouvert ses portes et qui est, pour moi, la plus impressionnante des ouvertures à Montréal en 2024. Est-ce que l'expérience est à la hauteur des investissements ? Mais pour débuter, voici mes tuyaux au bout de la semaine. Cette adresse livre du bonheur matin, midi, soir. On est dans le quartier Saint-Henri, au bonheur d'occasion. une petite adresse sans prétention qui à première vue ne paie pas mine, mais où il se mitonne des assiettes sapriments délicieuses. Le midi, on peut autant retrouver notre bonheur dans une omelette parfaite surmontée d'une montagne de morilles, un sandwich dégoulinant de bonheur, un croque-madame ou une salade toute pimpante de légumes du moment. Le soir, je ne dirais pas que c'est du plus sérieux, mais il y a clairement une petite coche supplémentaire de travail et de gourmandise. On reste dans des créations lisibles, honnêtes. et incroyablement délicieuse. En plus, vous savez quoi ? C'est possiblement le restaurant le plus abordable de Montréal côté rapport qualité, quantité et prix. On peut remercier le chef Philippe Gauthier, lui qui a travaillé plusieurs années au Bouillon Bilk et au Moëlle Eskine pour son amour des bons produits, ainsi que son collègue en pâte, Victor Adnet, une force tranquille qui nous plurale bec rendu au dessert. On boit nature, on boit vrai. Un vrai bonheur. Pause, partenaires. Ceux qui me connaissent le savent, mais ceux qui me découvrent aujourd'hui en m'écoutant, ma ligne directrice est de toujours jouer la carte de l'honnêteté, la franchise et la transparence, autant dans mes critiques restaurants que mes recommandations. Eh bien aujourd'hui, je reste tout aussi transparent en vous disant que si vous êtes là en train de m'écouter, eh bien c'est en partie grâce à Maison Orphée qui commande cette première épisode. Maison Orphée est une entreprise québécoise familiale qui s'est d'abord spécialisée en importation d'huile d'olive vierge de qualité, mais qui est... depuis quelques années, pressent leur propre huile à partir des graines biologiques du Québec. À travers leur variété d'huile de tournesol, de canola, de sésame, j'ai eu quelques coups de cœur, mais je vais partager ma dernière révélation. Parce que, entre vous et moi, récemment, j'ai commencé à faire des gâteaux. Oui, oui, j'ai dépoussiéré la recette de gâteau aux carottes de ma mère, elle qui l'a dénichée top secrètement dans un restaurant où elle travaille adolescente à Québec. J'ai cherché pour le meilleur cake aux bananes, et avec la saison de la citrouille à nos portes, forte chance que je vais refaire ma recette de gâteau à la citrouille épicée. Eh bien, le secret, qui n'est pas vraiment un secret, c'est l'huile. Ou c'est le beurre, la margarine ou la graisse. C'est avec de l'huile qu'on obtient un résultat des plus moelleux, fondants et vanescents. Alors, au lieu de prendre de l'huile raffinée industriellement de très basse qualité, et surtout néfaste pour votre santé, ou bien de l'huile d'avocat, comme j'utilisais avant, mais qui me pinçait toujours le cœur, J'opte maintenant pour l'huile de canola vierge biologique au goût très subtil et qui s'adonne parfaitement à la pâtisserie. Elle est aussi excellente en salade ou en cuisson. Je vous invite à aller voir toute la gamme des huiles et vinaigrettes de la Maison Orphée sur leur site web et vous me redonnerez des nouvelles. Mon deuxième tuyau bouffe intéressera les gens qui sont toujours à la recherche d'un endroit où aller prendre un verre, tout en grignotant quelques petits trucs dans une ambiance juste assez festive. Je vous parle du Mademoiselle Rosa, petite soeur et voisine du très peuplat India Rosa sur l'avenue Mont-Royal. Ici, le verre prendra plutôt la forme d'un cocktail et pas n'importe quel. Les créations du Mademoiselle Rosa relèvent du génie, de l'ingénieux, de l'originalité. Le plus important, c'est qu'ils sont vraiment délicieux. Dans les quatre cocktails dégustés, j'ai été agréablement surpris par la maîtrise de l'équilibre des saveurs. Vous savez, car c'est juste assez acidulé, juste assez amer, juste assez sucré. Si vous avez envie de grignoter un plat à la carte, optez pour... pour les tacos à les fléchis d'agneau, définitivement le plat le plus éclatant de la soirée. Des ouvertures d'envergure majeures à Montréal, on n'en compte qu'une, deux ou peut-être au maximum trois par année. Je parle ici de projets à 3, 4, 5, 6, voire même jusqu'à 10 millions de dollars. Cette catégorie sélect de restaurants ne fait en... pas partie de notre culture québécoise, je reste toujours impressionné par cette audace, ce courage de créer un environnement immersif à faire rêver et de mettre sur pied une équipe qualifiée qui saura répondre aux attentes. Je répète, répondre aux attentes. Parce que l'équation est plutôt simple. Plus il y a d'investissements, de marbre, de luminaires à 10 000 de création architecturale, plus les attentes seront élevées et plus les petites erreurs ne seront pas sujetées, mais criées bien haut et fort. Le Dorsia... ouvert en juillet dernier dans le bâtiment historique du Vieux Montréal au coin de la rue Notre-Dame et Sainte-Hélène, fait partie de cette gamme de restaurants. Ici, on coche tout. Marbre, luminaire, serveur en habit, nappe blanche. Il ne manque que la coutellerie et un service de table sur mesure. Design chic, année 1980, Kitsch assumé. C'est vibrant, c'est élégant, on est très bien assis. L'art climatisé est à point, l'acoustique est bonne et contribue grandement à l'expérience client. Le service est, comment dire, hautement professionnel, qui fait changement du service trop souvent, juste trop décontracté que proposent plusieurs nouveaux restaurants dans la métropole. C'est appréciable de voir qu'ils souhaitent rehausser les standards quant à l'expérience client. Quant au chef, Myle Ponsadpo, je ne le connaissais pas. Il est normal que vous ne le connaissiez pas non plus, puisqu'il arrive tout droit d'Ontario, après avoir travaillé plusieurs années au NSU. restaurant primé de Chine et au restaurant The Restaurant at Middlewood en Californie, anciennement 3 étoiles Michelin. Le menu sera donc un reflet de ces expériences. Le cocktail de prédilection au dorsal étant le martini, on ne peut faire autrement que de sélectionner la version qui nous plaît dans les 5 proposés. Le Dirty, le Pornstar avec cantaloupe et vanille, l'espresso martini, le litchi martini et le Vesper. Je m'arrête sur ce dernier que je siroîte. tout doucement jusqu'à la dernière goutte tellement il était parfaitement balancé, rond en bouche avec une juste pointe de seconde. Je n'aurais d'ailleurs pas cru que ce serait l'accord parfait avec la première entrée, la version Fancy, une tartine aux anchois. Sur une lanière bien découpée de focaccia, on lit l'anchois bien déposé, adjacent deux purées de couleurs vivantes, la première au propre rouge et la seconde au persil. Malgré une focaccia légèrement sèche, j'ai eu amplement de plaisir à dévorer la... quatre bouchées parfaites, cette partine, entrelacée par le micro-gorger de mon martini d'espère. Comme on m'avait vanté la salade César, j'ai craqué. Elle atterrit donc devant moi, annonciatrice de fraîcheur et de gourmandise. Les feuilles de cyprine sont jugeuses et croquantes de mie. Les boquerons marinés sont préférés aux anchois salés et on adore qu'ils sont de qualité. Il y a une abondance de sauce César, la rendant très riche et très copieuse. Mais où est la chapelure à se donner, élément primordial de la salade César ? Probablement en cuisine. Alors, elle est bonne, cette salade, mais ne passera pas à l'histoire. Un tartare qui en aurait le mérite, par contre, c'est celui au bœuf de la ferme Doré dans les cantons de l'Île. Voici un exemple parfait de laisser parler le produit. Ici, le bœuf est tellement savoureux et bon au goût que les garnitures ne font qu'appuyer et rehausser ses saveurs sans les masquer. Le tartare haché extrêmement finement. Un peu comme à l'italienne, elle est donc à peine recouverte de pico, de purée de tournesol et de jonc d'oeuf séché. Bravo ! Avant de passer aux plafriatures d'Orsia, de canard vieilli à sec 3-4 semaines, on met un pied dans la mer avec un flétan accoutré d'une crème de petit lait, puis de garniture de saison. Ici, chanterelle et maïs, un duo qui est né pour être ensemble. Aïe ! Mes idées sont embrouillées. D'un côté, la garniture chanterelle-maïs ne peut qu'être délicieuse. La crème de petit lait est vive d'acidité lactique, la purée de maïs est pure. De l'autre, le flétan a malheureusement complètement été bousillé par la cuisson sous vide. Ce qu'on aime de Chletin est sa chair viandeuse, mais ici, la chair n'était ni viandeuse, ni fondante, plutôt pâteuse. J'ai également trouvé un excès de sauce trop riche et grasse. Un plat au bon goût, mais qui mérite une pointe de raffinement supplémentaire, ou vignes d'huileuse. Nous avons également eu les capelettes siéparties d'omar. Succulents à côté goût, un peu chuches en sauce et servis légèrement tiède. Enfin, place aux canards. Ce dernier est un petit clin d'œil au canard de Pékin et est servi entier, donc pour au moins deux personnes. Je confirme d'emblée que vous voudrez le prendre. Un 100 assez bien investi. La cuisson est un chef-d'œuvre, cuit entièrement sur coffre, puis présenté en truvonne sur une spectaculaire sauce canard et à l'argousier. Comme ce n'est pas un canard de gavage, la peau est fine et croustillante. La chair est extrêmement savoureuse. La cuisson, je répète. est parfaite. La sauce à l'argousier dévoile un côté sirupeux exemplaire et d'une splendide profondeur aromatique. C'est riche, c'est complexe. J'aurais tant aimé poursuivre avec d'aussi bons mots pour le plat d'accompagnement, mais non. Un petit fiasco de topinambour encore plus une poêlée de champignons sans arbre, sans sauce. Quel dommage de faire ombrage au canard comme ça. J'espère autant que vous que la situation sera rectifiée en bonifiant l'offre d'accompagnement. On termine avec un gourmand mais léger sticky toffee pudding qui prend tout son sens lorsque l'on fait la bouchée parfaite. Le gâteau, les deux mousses aériennes au chocolat et au caramel avec une pointe de glace à la banane. Délicieux ! On le termine sans aucune difficulté et en ayant du plaisir jusqu'à la dernière miette. Le gâteau cerise et beurre noisette tombe à plat, très fade en saveur. À peine si on peut percevoir la cerise. Ma note pour l'impressionnant d'Orsia, un... 3,3 sur 5 au grand potentiel. Ma première recommandation est pour les gens qui aiment autant les sandwiches shawarma ou shish taouk que moi. À l'adresse que je suis sur le point de vous dévoiler, prenez bien note de ce que vous devez prendre. Le shawarma de poulet sur pinçage ou à l'épicerie Lulu. situé sur la rue Notre-Dame-Ouest dans le quartier La Petite Bourgogne, tout près du marché à Toitere. Poulet directement tranché à la commande, un petit trait de mélase de grenade, la juste quantité de cornichons sauvages, deux bonnes cuillères de sauce tourne, sans oublier le bain de sucre de la viande avant un passage dans la presse. Le résultat est incroyable. Le pinçage poussé à l'extérieur et fondé à l'intérieur a une texture qui fait penser à une crêpe extrêmement mince. Le poulet juteux. La sauce à l'ail est douce et la pointe d'acidité de la mélase de grenade est plus que plaisante. Le meilleur du Liban, c'est à l'épicerie Lulu. Ma deuxième recommandation est un restaurant qui a ouvert ses portes au printemps dernier, situé à deux pas du quartier des spectacles, alors particulièrement intéressant pour casser la côte à un spectacle. C'est le Pepito, par l'équipe du Café Parvis et du Bar Furco. On y mange des plats de légumes bien travaillés et des grillades sur charbon de bois que l'on peut choisir à travers le présentoir. dans un environnement industriel, fait un peu penser à une cafétéria. Pensez longue table commune, chaise scolaire, pièces de bebe vieillie, poissons entiers, saucisses, poulets, magasins agneaux, magret de canard. Puis, on choisit par la suite quelques plats qui accompagneront le festin de grillade comme une salade de tomates, une polenta crémeuse ou des pommes de terre, ou encore des carottes rôties, puis la sauce désirée, bernay, sauce vierge et jus de viande sont les choix. C'est aussi un super endroit où amener les enfants. Pour clore ce tout dernier épisode, j'ai le plaisir d'inaugurer le segment qui conclura chaque semaine et j'ai nommé La bouchée parfaite au sens propre C'est la bouchée qui m'aura procuré le plus d'émotions, d'excitation, d'effets, wow. La bouchée qui m'a donc procuré le plus d'émotions dernièrement est lorsque j'ai attaqué le gargant de Suisse Sunday. peau de banane à la crèmerie iconoglas. Attention, toutes les bouchées n'étaient pas parfaites. Parce qu'entre les morceaux de pain aux bananes, de beurre d'arachide, de chocolat fondu, de noisettes, de bananes, nos papilles peuvent facilement s'embrouiller. Voulez-vous savoir quelle était ma bouchée parfaite ? En fait, vous n'avez pas le choix parce que je vais vous la dévoiler. C'est lorsque je plongeais ma cuillère dans les profondeurs du sundae et que je refaisais la surface avec un petit monticule de glace à la vanille, du beurre d'arachide encore chaud, Une petite écorce de chocolat figé et un éclat de noisettes. C'est chaud, c'est froid. Le beurre d'arachide enrobe toutes les papilles, la noisette croque, le chocolat qui allonge le plaisir. Aucun regret. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman. et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Description

Cette semaine à l’épisode, je débute avec deux tuyaux bouffe dont j'ai eu des coups de coeur cet été. Le premier est un superbe endroit où aller prendre le lunch dans le quartier Saint-Henri, et le second est une destination cocktail qui saura vraiment plaire, situé en plein coeur du Plateau Mont-Royal.

Avant cela, je vous livre ma critique d’un autre restaurant qui a récemment ouvert ses portes et qui est, pour moi, la plus impressionnante des ouvertures à Montréal en 2024. Est-ce que l’expérience est à la hauteur des investissements ?

Enfin, je termine avec trois recommandations d’adresses : une pour un lunch à emporter sur le pouce loin d’être plate, la seconde est un nouveau restaurant situé à deux pas du Quartier des Spectacles offrant un menu qui tombe directement dans mes cordes et qui m’a effectivement agréablement surpris, puis ma troisième plaira définitivement à tous les gens qui ont une dent sucrée. Pensez chocolat, beurre d’arachide, noisette… Je ne vous en dit pas plus.

Bonne écoute !




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinomane, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinomane.com. C'est quoi un croissant en cookies ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle, bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux boue. Oui, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Salut tout le monde ! Bienvenue à la toute première épisode de la toute première saison du podcast du Cuisinoman, Critique Restaurant et Tuyau Bouffe. Ça fait tellement plaisir d'être là, dans vos oreilles, mais ça fait surtout plaisir que vous soyez là à m'écouter. J'espère que ce sera notre nouveau rendez-vous hebdomadaire tous les mercredis. Cette semaine à l'épisode, je termine avec trois recommandations d'adresse. Une pour le lunch à emporter sur le pouce loin d'être plate. La seconde est un nouveau restaurant situé à deux pas du quartier des spectacles, offrant un menu qui tombe directement dans mes cordes et qui m'a effectivement agréablement surpris. Puis ma troisième plaira définitivement à tous les gens qui ont une danse sucrée. Pâtisserie chocolat, beurre d'arachide, noisettes, crème glacée. Je vous en dis pas plus. Avant cela, je vous livre ma critique d'un autre restaurant qui a récemment ouvert ses portes et qui est, pour moi, la plus impressionnante des ouvertures à Montréal en 2024. Est-ce que l'expérience est à la hauteur des investissements ? Mais pour débuter, voici mes tuyaux au bout de la semaine. Cette adresse livre du bonheur matin, midi, soir. On est dans le quartier Saint-Henri, au bonheur d'occasion. une petite adresse sans prétention qui à première vue ne paie pas mine, mais où il se mitonne des assiettes sapriments délicieuses. Le midi, on peut autant retrouver notre bonheur dans une omelette parfaite surmontée d'une montagne de morilles, un sandwich dégoulinant de bonheur, un croque-madame ou une salade toute pimpante de légumes du moment. Le soir, je ne dirais pas que c'est du plus sérieux, mais il y a clairement une petite coche supplémentaire de travail et de gourmandise. On reste dans des créations lisibles, honnêtes. et incroyablement délicieuse. En plus, vous savez quoi ? C'est possiblement le restaurant le plus abordable de Montréal côté rapport qualité, quantité et prix. On peut remercier le chef Philippe Gauthier, lui qui a travaillé plusieurs années au Bouillon Bilk et au Moëlle Eskine pour son amour des bons produits, ainsi que son collègue en pâte, Victor Adnet, une force tranquille qui nous plurale bec rendu au dessert. On boit nature, on boit vrai. Un vrai bonheur. Pause, partenaires. Ceux qui me connaissent le savent, mais ceux qui me découvrent aujourd'hui en m'écoutant, ma ligne directrice est de toujours jouer la carte de l'honnêteté, la franchise et la transparence, autant dans mes critiques restaurants que mes recommandations. Eh bien aujourd'hui, je reste tout aussi transparent en vous disant que si vous êtes là en train de m'écouter, eh bien c'est en partie grâce à Maison Orphée qui commande cette première épisode. Maison Orphée est une entreprise québécoise familiale qui s'est d'abord spécialisée en importation d'huile d'olive vierge de qualité, mais qui est... depuis quelques années, pressent leur propre huile à partir des graines biologiques du Québec. À travers leur variété d'huile de tournesol, de canola, de sésame, j'ai eu quelques coups de cœur, mais je vais partager ma dernière révélation. Parce que, entre vous et moi, récemment, j'ai commencé à faire des gâteaux. Oui, oui, j'ai dépoussiéré la recette de gâteau aux carottes de ma mère, elle qui l'a dénichée top secrètement dans un restaurant où elle travaille adolescente à Québec. J'ai cherché pour le meilleur cake aux bananes, et avec la saison de la citrouille à nos portes, forte chance que je vais refaire ma recette de gâteau à la citrouille épicée. Eh bien, le secret, qui n'est pas vraiment un secret, c'est l'huile. Ou c'est le beurre, la margarine ou la graisse. C'est avec de l'huile qu'on obtient un résultat des plus moelleux, fondants et vanescents. Alors, au lieu de prendre de l'huile raffinée industriellement de très basse qualité, et surtout néfaste pour votre santé, ou bien de l'huile d'avocat, comme j'utilisais avant, mais qui me pinçait toujours le cœur, J'opte maintenant pour l'huile de canola vierge biologique au goût très subtil et qui s'adonne parfaitement à la pâtisserie. Elle est aussi excellente en salade ou en cuisson. Je vous invite à aller voir toute la gamme des huiles et vinaigrettes de la Maison Orphée sur leur site web et vous me redonnerez des nouvelles. Mon deuxième tuyau bouffe intéressera les gens qui sont toujours à la recherche d'un endroit où aller prendre un verre, tout en grignotant quelques petits trucs dans une ambiance juste assez festive. Je vous parle du Mademoiselle Rosa, petite soeur et voisine du très peuplat India Rosa sur l'avenue Mont-Royal. Ici, le verre prendra plutôt la forme d'un cocktail et pas n'importe quel. Les créations du Mademoiselle Rosa relèvent du génie, de l'ingénieux, de l'originalité. Le plus important, c'est qu'ils sont vraiment délicieux. Dans les quatre cocktails dégustés, j'ai été agréablement surpris par la maîtrise de l'équilibre des saveurs. Vous savez, car c'est juste assez acidulé, juste assez amer, juste assez sucré. Si vous avez envie de grignoter un plat à la carte, optez pour... pour les tacos à les fléchis d'agneau, définitivement le plat le plus éclatant de la soirée. Des ouvertures d'envergure majeures à Montréal, on n'en compte qu'une, deux ou peut-être au maximum trois par année. Je parle ici de projets à 3, 4, 5, 6, voire même jusqu'à 10 millions de dollars. Cette catégorie sélect de restaurants ne fait en... pas partie de notre culture québécoise, je reste toujours impressionné par cette audace, ce courage de créer un environnement immersif à faire rêver et de mettre sur pied une équipe qualifiée qui saura répondre aux attentes. Je répète, répondre aux attentes. Parce que l'équation est plutôt simple. Plus il y a d'investissements, de marbre, de luminaires à 10 000 de création architecturale, plus les attentes seront élevées et plus les petites erreurs ne seront pas sujetées, mais criées bien haut et fort. Le Dorsia... ouvert en juillet dernier dans le bâtiment historique du Vieux Montréal au coin de la rue Notre-Dame et Sainte-Hélène, fait partie de cette gamme de restaurants. Ici, on coche tout. Marbre, luminaire, serveur en habit, nappe blanche. Il ne manque que la coutellerie et un service de table sur mesure. Design chic, année 1980, Kitsch assumé. C'est vibrant, c'est élégant, on est très bien assis. L'art climatisé est à point, l'acoustique est bonne et contribue grandement à l'expérience client. Le service est, comment dire, hautement professionnel, qui fait changement du service trop souvent, juste trop décontracté que proposent plusieurs nouveaux restaurants dans la métropole. C'est appréciable de voir qu'ils souhaitent rehausser les standards quant à l'expérience client. Quant au chef, Myle Ponsadpo, je ne le connaissais pas. Il est normal que vous ne le connaissiez pas non plus, puisqu'il arrive tout droit d'Ontario, après avoir travaillé plusieurs années au NSU. restaurant primé de Chine et au restaurant The Restaurant at Middlewood en Californie, anciennement 3 étoiles Michelin. Le menu sera donc un reflet de ces expériences. Le cocktail de prédilection au dorsal étant le martini, on ne peut faire autrement que de sélectionner la version qui nous plaît dans les 5 proposés. Le Dirty, le Pornstar avec cantaloupe et vanille, l'espresso martini, le litchi martini et le Vesper. Je m'arrête sur ce dernier que je siroîte. tout doucement jusqu'à la dernière goutte tellement il était parfaitement balancé, rond en bouche avec une juste pointe de seconde. Je n'aurais d'ailleurs pas cru que ce serait l'accord parfait avec la première entrée, la version Fancy, une tartine aux anchois. Sur une lanière bien découpée de focaccia, on lit l'anchois bien déposé, adjacent deux purées de couleurs vivantes, la première au propre rouge et la seconde au persil. Malgré une focaccia légèrement sèche, j'ai eu amplement de plaisir à dévorer la... quatre bouchées parfaites, cette partine, entrelacée par le micro-gorger de mon martini d'espère. Comme on m'avait vanté la salade César, j'ai craqué. Elle atterrit donc devant moi, annonciatrice de fraîcheur et de gourmandise. Les feuilles de cyprine sont jugeuses et croquantes de mie. Les boquerons marinés sont préférés aux anchois salés et on adore qu'ils sont de qualité. Il y a une abondance de sauce César, la rendant très riche et très copieuse. Mais où est la chapelure à se donner, élément primordial de la salade César ? Probablement en cuisine. Alors, elle est bonne, cette salade, mais ne passera pas à l'histoire. Un tartare qui en aurait le mérite, par contre, c'est celui au bœuf de la ferme Doré dans les cantons de l'Île. Voici un exemple parfait de laisser parler le produit. Ici, le bœuf est tellement savoureux et bon au goût que les garnitures ne font qu'appuyer et rehausser ses saveurs sans les masquer. Le tartare haché extrêmement finement. Un peu comme à l'italienne, elle est donc à peine recouverte de pico, de purée de tournesol et de jonc d'oeuf séché. Bravo ! Avant de passer aux plafriatures d'Orsia, de canard vieilli à sec 3-4 semaines, on met un pied dans la mer avec un flétan accoutré d'une crème de petit lait, puis de garniture de saison. Ici, chanterelle et maïs, un duo qui est né pour être ensemble. Aïe ! Mes idées sont embrouillées. D'un côté, la garniture chanterelle-maïs ne peut qu'être délicieuse. La crème de petit lait est vive d'acidité lactique, la purée de maïs est pure. De l'autre, le flétan a malheureusement complètement été bousillé par la cuisson sous vide. Ce qu'on aime de Chletin est sa chair viandeuse, mais ici, la chair n'était ni viandeuse, ni fondante, plutôt pâteuse. J'ai également trouvé un excès de sauce trop riche et grasse. Un plat au bon goût, mais qui mérite une pointe de raffinement supplémentaire, ou vignes d'huileuse. Nous avons également eu les capelettes siéparties d'omar. Succulents à côté goût, un peu chuches en sauce et servis légèrement tiède. Enfin, place aux canards. Ce dernier est un petit clin d'œil au canard de Pékin et est servi entier, donc pour au moins deux personnes. Je confirme d'emblée que vous voudrez le prendre. Un 100 assez bien investi. La cuisson est un chef-d'œuvre, cuit entièrement sur coffre, puis présenté en truvonne sur une spectaculaire sauce canard et à l'argousier. Comme ce n'est pas un canard de gavage, la peau est fine et croustillante. La chair est extrêmement savoureuse. La cuisson, je répète. est parfaite. La sauce à l'argousier dévoile un côté sirupeux exemplaire et d'une splendide profondeur aromatique. C'est riche, c'est complexe. J'aurais tant aimé poursuivre avec d'aussi bons mots pour le plat d'accompagnement, mais non. Un petit fiasco de topinambour encore plus une poêlée de champignons sans arbre, sans sauce. Quel dommage de faire ombrage au canard comme ça. J'espère autant que vous que la situation sera rectifiée en bonifiant l'offre d'accompagnement. On termine avec un gourmand mais léger sticky toffee pudding qui prend tout son sens lorsque l'on fait la bouchée parfaite. Le gâteau, les deux mousses aériennes au chocolat et au caramel avec une pointe de glace à la banane. Délicieux ! On le termine sans aucune difficulté et en ayant du plaisir jusqu'à la dernière miette. Le gâteau cerise et beurre noisette tombe à plat, très fade en saveur. À peine si on peut percevoir la cerise. Ma note pour l'impressionnant d'Orsia, un... 3,3 sur 5 au grand potentiel. Ma première recommandation est pour les gens qui aiment autant les sandwiches shawarma ou shish taouk que moi. À l'adresse que je suis sur le point de vous dévoiler, prenez bien note de ce que vous devez prendre. Le shawarma de poulet sur pinçage ou à l'épicerie Lulu. situé sur la rue Notre-Dame-Ouest dans le quartier La Petite Bourgogne, tout près du marché à Toitere. Poulet directement tranché à la commande, un petit trait de mélase de grenade, la juste quantité de cornichons sauvages, deux bonnes cuillères de sauce tourne, sans oublier le bain de sucre de la viande avant un passage dans la presse. Le résultat est incroyable. Le pinçage poussé à l'extérieur et fondé à l'intérieur a une texture qui fait penser à une crêpe extrêmement mince. Le poulet juteux. La sauce à l'ail est douce et la pointe d'acidité de la mélase de grenade est plus que plaisante. Le meilleur du Liban, c'est à l'épicerie Lulu. Ma deuxième recommandation est un restaurant qui a ouvert ses portes au printemps dernier, situé à deux pas du quartier des spectacles, alors particulièrement intéressant pour casser la côte à un spectacle. C'est le Pepito, par l'équipe du Café Parvis et du Bar Furco. On y mange des plats de légumes bien travaillés et des grillades sur charbon de bois que l'on peut choisir à travers le présentoir. dans un environnement industriel, fait un peu penser à une cafétéria. Pensez longue table commune, chaise scolaire, pièces de bebe vieillie, poissons entiers, saucisses, poulets, magasins agneaux, magret de canard. Puis, on choisit par la suite quelques plats qui accompagneront le festin de grillade comme une salade de tomates, une polenta crémeuse ou des pommes de terre, ou encore des carottes rôties, puis la sauce désirée, bernay, sauce vierge et jus de viande sont les choix. C'est aussi un super endroit où amener les enfants. Pour clore ce tout dernier épisode, j'ai le plaisir d'inaugurer le segment qui conclura chaque semaine et j'ai nommé La bouchée parfaite au sens propre C'est la bouchée qui m'aura procuré le plus d'émotions, d'excitation, d'effets, wow. La bouchée qui m'a donc procuré le plus d'émotions dernièrement est lorsque j'ai attaqué le gargant de Suisse Sunday. peau de banane à la crèmerie iconoglas. Attention, toutes les bouchées n'étaient pas parfaites. Parce qu'entre les morceaux de pain aux bananes, de beurre d'arachide, de chocolat fondu, de noisettes, de bananes, nos papilles peuvent facilement s'embrouiller. Voulez-vous savoir quelle était ma bouchée parfaite ? En fait, vous n'avez pas le choix parce que je vais vous la dévoiler. C'est lorsque je plongeais ma cuillère dans les profondeurs du sundae et que je refaisais la surface avec un petit monticule de glace à la vanille, du beurre d'arachide encore chaud, Une petite écorce de chocolat figé et un éclat de noisettes. C'est chaud, c'est froid. Le beurre d'arachide enrobe toutes les papilles, la noisette croque, le chocolat qui allonge le plaisir. Aucun regret. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman. et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

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Description

Cette semaine à l’épisode, je débute avec deux tuyaux bouffe dont j'ai eu des coups de coeur cet été. Le premier est un superbe endroit où aller prendre le lunch dans le quartier Saint-Henri, et le second est une destination cocktail qui saura vraiment plaire, situé en plein coeur du Plateau Mont-Royal.

Avant cela, je vous livre ma critique d’un autre restaurant qui a récemment ouvert ses portes et qui est, pour moi, la plus impressionnante des ouvertures à Montréal en 2024. Est-ce que l’expérience est à la hauteur des investissements ?

Enfin, je termine avec trois recommandations d’adresses : une pour un lunch à emporter sur le pouce loin d’être plate, la seconde est un nouveau restaurant situé à deux pas du Quartier des Spectacles offrant un menu qui tombe directement dans mes cordes et qui m’a effectivement agréablement surpris, puis ma troisième plaira définitivement à tous les gens qui ont une dent sucrée. Pensez chocolat, beurre d’arachide, noisette… Je ne vous en dit pas plus.

Bonne écoute !




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinomane, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinomane.com. C'est quoi un croissant en cookies ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle, bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux boue. Oui, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Salut tout le monde ! Bienvenue à la toute première épisode de la toute première saison du podcast du Cuisinoman, Critique Restaurant et Tuyau Bouffe. Ça fait tellement plaisir d'être là, dans vos oreilles, mais ça fait surtout plaisir que vous soyez là à m'écouter. J'espère que ce sera notre nouveau rendez-vous hebdomadaire tous les mercredis. Cette semaine à l'épisode, je termine avec trois recommandations d'adresse. Une pour le lunch à emporter sur le pouce loin d'être plate. La seconde est un nouveau restaurant situé à deux pas du quartier des spectacles, offrant un menu qui tombe directement dans mes cordes et qui m'a effectivement agréablement surpris. Puis ma troisième plaira définitivement à tous les gens qui ont une danse sucrée. Pâtisserie chocolat, beurre d'arachide, noisettes, crème glacée. Je vous en dis pas plus. Avant cela, je vous livre ma critique d'un autre restaurant qui a récemment ouvert ses portes et qui est, pour moi, la plus impressionnante des ouvertures à Montréal en 2024. Est-ce que l'expérience est à la hauteur des investissements ? Mais pour débuter, voici mes tuyaux au bout de la semaine. Cette adresse livre du bonheur matin, midi, soir. On est dans le quartier Saint-Henri, au bonheur d'occasion. une petite adresse sans prétention qui à première vue ne paie pas mine, mais où il se mitonne des assiettes sapriments délicieuses. Le midi, on peut autant retrouver notre bonheur dans une omelette parfaite surmontée d'une montagne de morilles, un sandwich dégoulinant de bonheur, un croque-madame ou une salade toute pimpante de légumes du moment. Le soir, je ne dirais pas que c'est du plus sérieux, mais il y a clairement une petite coche supplémentaire de travail et de gourmandise. On reste dans des créations lisibles, honnêtes. et incroyablement délicieuse. En plus, vous savez quoi ? C'est possiblement le restaurant le plus abordable de Montréal côté rapport qualité, quantité et prix. On peut remercier le chef Philippe Gauthier, lui qui a travaillé plusieurs années au Bouillon Bilk et au Moëlle Eskine pour son amour des bons produits, ainsi que son collègue en pâte, Victor Adnet, une force tranquille qui nous plurale bec rendu au dessert. On boit nature, on boit vrai. Un vrai bonheur. Pause, partenaires. Ceux qui me connaissent le savent, mais ceux qui me découvrent aujourd'hui en m'écoutant, ma ligne directrice est de toujours jouer la carte de l'honnêteté, la franchise et la transparence, autant dans mes critiques restaurants que mes recommandations. Eh bien aujourd'hui, je reste tout aussi transparent en vous disant que si vous êtes là en train de m'écouter, eh bien c'est en partie grâce à Maison Orphée qui commande cette première épisode. Maison Orphée est une entreprise québécoise familiale qui s'est d'abord spécialisée en importation d'huile d'olive vierge de qualité, mais qui est... depuis quelques années, pressent leur propre huile à partir des graines biologiques du Québec. À travers leur variété d'huile de tournesol, de canola, de sésame, j'ai eu quelques coups de cœur, mais je vais partager ma dernière révélation. Parce que, entre vous et moi, récemment, j'ai commencé à faire des gâteaux. Oui, oui, j'ai dépoussiéré la recette de gâteau aux carottes de ma mère, elle qui l'a dénichée top secrètement dans un restaurant où elle travaille adolescente à Québec. J'ai cherché pour le meilleur cake aux bananes, et avec la saison de la citrouille à nos portes, forte chance que je vais refaire ma recette de gâteau à la citrouille épicée. Eh bien, le secret, qui n'est pas vraiment un secret, c'est l'huile. Ou c'est le beurre, la margarine ou la graisse. C'est avec de l'huile qu'on obtient un résultat des plus moelleux, fondants et vanescents. Alors, au lieu de prendre de l'huile raffinée industriellement de très basse qualité, et surtout néfaste pour votre santé, ou bien de l'huile d'avocat, comme j'utilisais avant, mais qui me pinçait toujours le cœur, J'opte maintenant pour l'huile de canola vierge biologique au goût très subtil et qui s'adonne parfaitement à la pâtisserie. Elle est aussi excellente en salade ou en cuisson. Je vous invite à aller voir toute la gamme des huiles et vinaigrettes de la Maison Orphée sur leur site web et vous me redonnerez des nouvelles. Mon deuxième tuyau bouffe intéressera les gens qui sont toujours à la recherche d'un endroit où aller prendre un verre, tout en grignotant quelques petits trucs dans une ambiance juste assez festive. Je vous parle du Mademoiselle Rosa, petite soeur et voisine du très peuplat India Rosa sur l'avenue Mont-Royal. Ici, le verre prendra plutôt la forme d'un cocktail et pas n'importe quel. Les créations du Mademoiselle Rosa relèvent du génie, de l'ingénieux, de l'originalité. Le plus important, c'est qu'ils sont vraiment délicieux. Dans les quatre cocktails dégustés, j'ai été agréablement surpris par la maîtrise de l'équilibre des saveurs. Vous savez, car c'est juste assez acidulé, juste assez amer, juste assez sucré. Si vous avez envie de grignoter un plat à la carte, optez pour... pour les tacos à les fléchis d'agneau, définitivement le plat le plus éclatant de la soirée. Des ouvertures d'envergure majeures à Montréal, on n'en compte qu'une, deux ou peut-être au maximum trois par année. Je parle ici de projets à 3, 4, 5, 6, voire même jusqu'à 10 millions de dollars. Cette catégorie sélect de restaurants ne fait en... pas partie de notre culture québécoise, je reste toujours impressionné par cette audace, ce courage de créer un environnement immersif à faire rêver et de mettre sur pied une équipe qualifiée qui saura répondre aux attentes. Je répète, répondre aux attentes. Parce que l'équation est plutôt simple. Plus il y a d'investissements, de marbre, de luminaires à 10 000 de création architecturale, plus les attentes seront élevées et plus les petites erreurs ne seront pas sujetées, mais criées bien haut et fort. Le Dorsia... ouvert en juillet dernier dans le bâtiment historique du Vieux Montréal au coin de la rue Notre-Dame et Sainte-Hélène, fait partie de cette gamme de restaurants. Ici, on coche tout. Marbre, luminaire, serveur en habit, nappe blanche. Il ne manque que la coutellerie et un service de table sur mesure. Design chic, année 1980, Kitsch assumé. C'est vibrant, c'est élégant, on est très bien assis. L'art climatisé est à point, l'acoustique est bonne et contribue grandement à l'expérience client. Le service est, comment dire, hautement professionnel, qui fait changement du service trop souvent, juste trop décontracté que proposent plusieurs nouveaux restaurants dans la métropole. C'est appréciable de voir qu'ils souhaitent rehausser les standards quant à l'expérience client. Quant au chef, Myle Ponsadpo, je ne le connaissais pas. Il est normal que vous ne le connaissiez pas non plus, puisqu'il arrive tout droit d'Ontario, après avoir travaillé plusieurs années au NSU. restaurant primé de Chine et au restaurant The Restaurant at Middlewood en Californie, anciennement 3 étoiles Michelin. Le menu sera donc un reflet de ces expériences. Le cocktail de prédilection au dorsal étant le martini, on ne peut faire autrement que de sélectionner la version qui nous plaît dans les 5 proposés. Le Dirty, le Pornstar avec cantaloupe et vanille, l'espresso martini, le litchi martini et le Vesper. Je m'arrête sur ce dernier que je siroîte. tout doucement jusqu'à la dernière goutte tellement il était parfaitement balancé, rond en bouche avec une juste pointe de seconde. Je n'aurais d'ailleurs pas cru que ce serait l'accord parfait avec la première entrée, la version Fancy, une tartine aux anchois. Sur une lanière bien découpée de focaccia, on lit l'anchois bien déposé, adjacent deux purées de couleurs vivantes, la première au propre rouge et la seconde au persil. Malgré une focaccia légèrement sèche, j'ai eu amplement de plaisir à dévorer la... quatre bouchées parfaites, cette partine, entrelacée par le micro-gorger de mon martini d'espère. Comme on m'avait vanté la salade César, j'ai craqué. Elle atterrit donc devant moi, annonciatrice de fraîcheur et de gourmandise. Les feuilles de cyprine sont jugeuses et croquantes de mie. Les boquerons marinés sont préférés aux anchois salés et on adore qu'ils sont de qualité. Il y a une abondance de sauce César, la rendant très riche et très copieuse. Mais où est la chapelure à se donner, élément primordial de la salade César ? Probablement en cuisine. Alors, elle est bonne, cette salade, mais ne passera pas à l'histoire. Un tartare qui en aurait le mérite, par contre, c'est celui au bœuf de la ferme Doré dans les cantons de l'Île. Voici un exemple parfait de laisser parler le produit. Ici, le bœuf est tellement savoureux et bon au goût que les garnitures ne font qu'appuyer et rehausser ses saveurs sans les masquer. Le tartare haché extrêmement finement. Un peu comme à l'italienne, elle est donc à peine recouverte de pico, de purée de tournesol et de jonc d'oeuf séché. Bravo ! Avant de passer aux plafriatures d'Orsia, de canard vieilli à sec 3-4 semaines, on met un pied dans la mer avec un flétan accoutré d'une crème de petit lait, puis de garniture de saison. Ici, chanterelle et maïs, un duo qui est né pour être ensemble. Aïe ! Mes idées sont embrouillées. D'un côté, la garniture chanterelle-maïs ne peut qu'être délicieuse. La crème de petit lait est vive d'acidité lactique, la purée de maïs est pure. De l'autre, le flétan a malheureusement complètement été bousillé par la cuisson sous vide. Ce qu'on aime de Chletin est sa chair viandeuse, mais ici, la chair n'était ni viandeuse, ni fondante, plutôt pâteuse. J'ai également trouvé un excès de sauce trop riche et grasse. Un plat au bon goût, mais qui mérite une pointe de raffinement supplémentaire, ou vignes d'huileuse. Nous avons également eu les capelettes siéparties d'omar. Succulents à côté goût, un peu chuches en sauce et servis légèrement tiède. Enfin, place aux canards. Ce dernier est un petit clin d'œil au canard de Pékin et est servi entier, donc pour au moins deux personnes. Je confirme d'emblée que vous voudrez le prendre. Un 100 assez bien investi. La cuisson est un chef-d'œuvre, cuit entièrement sur coffre, puis présenté en truvonne sur une spectaculaire sauce canard et à l'argousier. Comme ce n'est pas un canard de gavage, la peau est fine et croustillante. La chair est extrêmement savoureuse. La cuisson, je répète. est parfaite. La sauce à l'argousier dévoile un côté sirupeux exemplaire et d'une splendide profondeur aromatique. C'est riche, c'est complexe. J'aurais tant aimé poursuivre avec d'aussi bons mots pour le plat d'accompagnement, mais non. Un petit fiasco de topinambour encore plus une poêlée de champignons sans arbre, sans sauce. Quel dommage de faire ombrage au canard comme ça. J'espère autant que vous que la situation sera rectifiée en bonifiant l'offre d'accompagnement. On termine avec un gourmand mais léger sticky toffee pudding qui prend tout son sens lorsque l'on fait la bouchée parfaite. Le gâteau, les deux mousses aériennes au chocolat et au caramel avec une pointe de glace à la banane. Délicieux ! On le termine sans aucune difficulté et en ayant du plaisir jusqu'à la dernière miette. Le gâteau cerise et beurre noisette tombe à plat, très fade en saveur. À peine si on peut percevoir la cerise. Ma note pour l'impressionnant d'Orsia, un... 3,3 sur 5 au grand potentiel. Ma première recommandation est pour les gens qui aiment autant les sandwiches shawarma ou shish taouk que moi. À l'adresse que je suis sur le point de vous dévoiler, prenez bien note de ce que vous devez prendre. Le shawarma de poulet sur pinçage ou à l'épicerie Lulu. situé sur la rue Notre-Dame-Ouest dans le quartier La Petite Bourgogne, tout près du marché à Toitere. Poulet directement tranché à la commande, un petit trait de mélase de grenade, la juste quantité de cornichons sauvages, deux bonnes cuillères de sauce tourne, sans oublier le bain de sucre de la viande avant un passage dans la presse. Le résultat est incroyable. Le pinçage poussé à l'extérieur et fondé à l'intérieur a une texture qui fait penser à une crêpe extrêmement mince. Le poulet juteux. La sauce à l'ail est douce et la pointe d'acidité de la mélase de grenade est plus que plaisante. Le meilleur du Liban, c'est à l'épicerie Lulu. Ma deuxième recommandation est un restaurant qui a ouvert ses portes au printemps dernier, situé à deux pas du quartier des spectacles, alors particulièrement intéressant pour casser la côte à un spectacle. C'est le Pepito, par l'équipe du Café Parvis et du Bar Furco. On y mange des plats de légumes bien travaillés et des grillades sur charbon de bois que l'on peut choisir à travers le présentoir. dans un environnement industriel, fait un peu penser à une cafétéria. Pensez longue table commune, chaise scolaire, pièces de bebe vieillie, poissons entiers, saucisses, poulets, magasins agneaux, magret de canard. Puis, on choisit par la suite quelques plats qui accompagneront le festin de grillade comme une salade de tomates, une polenta crémeuse ou des pommes de terre, ou encore des carottes rôties, puis la sauce désirée, bernay, sauce vierge et jus de viande sont les choix. C'est aussi un super endroit où amener les enfants. Pour clore ce tout dernier épisode, j'ai le plaisir d'inaugurer le segment qui conclura chaque semaine et j'ai nommé La bouchée parfaite au sens propre C'est la bouchée qui m'aura procuré le plus d'émotions, d'excitation, d'effets, wow. La bouchée qui m'a donc procuré le plus d'émotions dernièrement est lorsque j'ai attaqué le gargant de Suisse Sunday. peau de banane à la crèmerie iconoglas. Attention, toutes les bouchées n'étaient pas parfaites. Parce qu'entre les morceaux de pain aux bananes, de beurre d'arachide, de chocolat fondu, de noisettes, de bananes, nos papilles peuvent facilement s'embrouiller. Voulez-vous savoir quelle était ma bouchée parfaite ? En fait, vous n'avez pas le choix parce que je vais vous la dévoiler. C'est lorsque je plongeais ma cuillère dans les profondeurs du sundae et que je refaisais la surface avec un petit monticule de glace à la vanille, du beurre d'arachide encore chaud, Une petite écorce de chocolat figé et un éclat de noisettes. C'est chaud, c'est froid. Le beurre d'arachide enrobe toutes les papilles, la noisette croque, le chocolat qui allonge le plaisir. Aucun regret. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman. et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Description

Cette semaine à l’épisode, je débute avec deux tuyaux bouffe dont j'ai eu des coups de coeur cet été. Le premier est un superbe endroit où aller prendre le lunch dans le quartier Saint-Henri, et le second est une destination cocktail qui saura vraiment plaire, situé en plein coeur du Plateau Mont-Royal.

Avant cela, je vous livre ma critique d’un autre restaurant qui a récemment ouvert ses portes et qui est, pour moi, la plus impressionnante des ouvertures à Montréal en 2024. Est-ce que l’expérience est à la hauteur des investissements ?

Enfin, je termine avec trois recommandations d’adresses : une pour un lunch à emporter sur le pouce loin d’être plate, la seconde est un nouveau restaurant situé à deux pas du Quartier des Spectacles offrant un menu qui tombe directement dans mes cordes et qui m’a effectivement agréablement surpris, puis ma troisième plaira définitivement à tous les gens qui ont une dent sucrée. Pensez chocolat, beurre d’arachide, noisette… Je ne vous en dit pas plus.

Bonne écoute !




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinomane, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinomane.com. C'est quoi un croissant en cookies ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle, bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux boue. Oui, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Salut tout le monde ! Bienvenue à la toute première épisode de la toute première saison du podcast du Cuisinoman, Critique Restaurant et Tuyau Bouffe. Ça fait tellement plaisir d'être là, dans vos oreilles, mais ça fait surtout plaisir que vous soyez là à m'écouter. J'espère que ce sera notre nouveau rendez-vous hebdomadaire tous les mercredis. Cette semaine à l'épisode, je termine avec trois recommandations d'adresse. Une pour le lunch à emporter sur le pouce loin d'être plate. La seconde est un nouveau restaurant situé à deux pas du quartier des spectacles, offrant un menu qui tombe directement dans mes cordes et qui m'a effectivement agréablement surpris. Puis ma troisième plaira définitivement à tous les gens qui ont une danse sucrée. Pâtisserie chocolat, beurre d'arachide, noisettes, crème glacée. Je vous en dis pas plus. Avant cela, je vous livre ma critique d'un autre restaurant qui a récemment ouvert ses portes et qui est, pour moi, la plus impressionnante des ouvertures à Montréal en 2024. Est-ce que l'expérience est à la hauteur des investissements ? Mais pour débuter, voici mes tuyaux au bout de la semaine. Cette adresse livre du bonheur matin, midi, soir. On est dans le quartier Saint-Henri, au bonheur d'occasion. une petite adresse sans prétention qui à première vue ne paie pas mine, mais où il se mitonne des assiettes sapriments délicieuses. Le midi, on peut autant retrouver notre bonheur dans une omelette parfaite surmontée d'une montagne de morilles, un sandwich dégoulinant de bonheur, un croque-madame ou une salade toute pimpante de légumes du moment. Le soir, je ne dirais pas que c'est du plus sérieux, mais il y a clairement une petite coche supplémentaire de travail et de gourmandise. On reste dans des créations lisibles, honnêtes. et incroyablement délicieuse. En plus, vous savez quoi ? C'est possiblement le restaurant le plus abordable de Montréal côté rapport qualité, quantité et prix. On peut remercier le chef Philippe Gauthier, lui qui a travaillé plusieurs années au Bouillon Bilk et au Moëlle Eskine pour son amour des bons produits, ainsi que son collègue en pâte, Victor Adnet, une force tranquille qui nous plurale bec rendu au dessert. On boit nature, on boit vrai. Un vrai bonheur. Pause, partenaires. Ceux qui me connaissent le savent, mais ceux qui me découvrent aujourd'hui en m'écoutant, ma ligne directrice est de toujours jouer la carte de l'honnêteté, la franchise et la transparence, autant dans mes critiques restaurants que mes recommandations. Eh bien aujourd'hui, je reste tout aussi transparent en vous disant que si vous êtes là en train de m'écouter, eh bien c'est en partie grâce à Maison Orphée qui commande cette première épisode. Maison Orphée est une entreprise québécoise familiale qui s'est d'abord spécialisée en importation d'huile d'olive vierge de qualité, mais qui est... depuis quelques années, pressent leur propre huile à partir des graines biologiques du Québec. À travers leur variété d'huile de tournesol, de canola, de sésame, j'ai eu quelques coups de cœur, mais je vais partager ma dernière révélation. Parce que, entre vous et moi, récemment, j'ai commencé à faire des gâteaux. Oui, oui, j'ai dépoussiéré la recette de gâteau aux carottes de ma mère, elle qui l'a dénichée top secrètement dans un restaurant où elle travaille adolescente à Québec. J'ai cherché pour le meilleur cake aux bananes, et avec la saison de la citrouille à nos portes, forte chance que je vais refaire ma recette de gâteau à la citrouille épicée. Eh bien, le secret, qui n'est pas vraiment un secret, c'est l'huile. Ou c'est le beurre, la margarine ou la graisse. C'est avec de l'huile qu'on obtient un résultat des plus moelleux, fondants et vanescents. Alors, au lieu de prendre de l'huile raffinée industriellement de très basse qualité, et surtout néfaste pour votre santé, ou bien de l'huile d'avocat, comme j'utilisais avant, mais qui me pinçait toujours le cœur, J'opte maintenant pour l'huile de canola vierge biologique au goût très subtil et qui s'adonne parfaitement à la pâtisserie. Elle est aussi excellente en salade ou en cuisson. Je vous invite à aller voir toute la gamme des huiles et vinaigrettes de la Maison Orphée sur leur site web et vous me redonnerez des nouvelles. Mon deuxième tuyau bouffe intéressera les gens qui sont toujours à la recherche d'un endroit où aller prendre un verre, tout en grignotant quelques petits trucs dans une ambiance juste assez festive. Je vous parle du Mademoiselle Rosa, petite soeur et voisine du très peuplat India Rosa sur l'avenue Mont-Royal. Ici, le verre prendra plutôt la forme d'un cocktail et pas n'importe quel. Les créations du Mademoiselle Rosa relèvent du génie, de l'ingénieux, de l'originalité. Le plus important, c'est qu'ils sont vraiment délicieux. Dans les quatre cocktails dégustés, j'ai été agréablement surpris par la maîtrise de l'équilibre des saveurs. Vous savez, car c'est juste assez acidulé, juste assez amer, juste assez sucré. Si vous avez envie de grignoter un plat à la carte, optez pour... pour les tacos à les fléchis d'agneau, définitivement le plat le plus éclatant de la soirée. Des ouvertures d'envergure majeures à Montréal, on n'en compte qu'une, deux ou peut-être au maximum trois par année. Je parle ici de projets à 3, 4, 5, 6, voire même jusqu'à 10 millions de dollars. Cette catégorie sélect de restaurants ne fait en... pas partie de notre culture québécoise, je reste toujours impressionné par cette audace, ce courage de créer un environnement immersif à faire rêver et de mettre sur pied une équipe qualifiée qui saura répondre aux attentes. Je répète, répondre aux attentes. Parce que l'équation est plutôt simple. Plus il y a d'investissements, de marbre, de luminaires à 10 000 de création architecturale, plus les attentes seront élevées et plus les petites erreurs ne seront pas sujetées, mais criées bien haut et fort. Le Dorsia... ouvert en juillet dernier dans le bâtiment historique du Vieux Montréal au coin de la rue Notre-Dame et Sainte-Hélène, fait partie de cette gamme de restaurants. Ici, on coche tout. Marbre, luminaire, serveur en habit, nappe blanche. Il ne manque que la coutellerie et un service de table sur mesure. Design chic, année 1980, Kitsch assumé. C'est vibrant, c'est élégant, on est très bien assis. L'art climatisé est à point, l'acoustique est bonne et contribue grandement à l'expérience client. Le service est, comment dire, hautement professionnel, qui fait changement du service trop souvent, juste trop décontracté que proposent plusieurs nouveaux restaurants dans la métropole. C'est appréciable de voir qu'ils souhaitent rehausser les standards quant à l'expérience client. Quant au chef, Myle Ponsadpo, je ne le connaissais pas. Il est normal que vous ne le connaissiez pas non plus, puisqu'il arrive tout droit d'Ontario, après avoir travaillé plusieurs années au NSU. restaurant primé de Chine et au restaurant The Restaurant at Middlewood en Californie, anciennement 3 étoiles Michelin. Le menu sera donc un reflet de ces expériences. Le cocktail de prédilection au dorsal étant le martini, on ne peut faire autrement que de sélectionner la version qui nous plaît dans les 5 proposés. Le Dirty, le Pornstar avec cantaloupe et vanille, l'espresso martini, le litchi martini et le Vesper. Je m'arrête sur ce dernier que je siroîte. tout doucement jusqu'à la dernière goutte tellement il était parfaitement balancé, rond en bouche avec une juste pointe de seconde. Je n'aurais d'ailleurs pas cru que ce serait l'accord parfait avec la première entrée, la version Fancy, une tartine aux anchois. Sur une lanière bien découpée de focaccia, on lit l'anchois bien déposé, adjacent deux purées de couleurs vivantes, la première au propre rouge et la seconde au persil. Malgré une focaccia légèrement sèche, j'ai eu amplement de plaisir à dévorer la... quatre bouchées parfaites, cette partine, entrelacée par le micro-gorger de mon martini d'espère. Comme on m'avait vanté la salade César, j'ai craqué. Elle atterrit donc devant moi, annonciatrice de fraîcheur et de gourmandise. Les feuilles de cyprine sont jugeuses et croquantes de mie. Les boquerons marinés sont préférés aux anchois salés et on adore qu'ils sont de qualité. Il y a une abondance de sauce César, la rendant très riche et très copieuse. Mais où est la chapelure à se donner, élément primordial de la salade César ? Probablement en cuisine. Alors, elle est bonne, cette salade, mais ne passera pas à l'histoire. Un tartare qui en aurait le mérite, par contre, c'est celui au bœuf de la ferme Doré dans les cantons de l'Île. Voici un exemple parfait de laisser parler le produit. Ici, le bœuf est tellement savoureux et bon au goût que les garnitures ne font qu'appuyer et rehausser ses saveurs sans les masquer. Le tartare haché extrêmement finement. Un peu comme à l'italienne, elle est donc à peine recouverte de pico, de purée de tournesol et de jonc d'oeuf séché. Bravo ! Avant de passer aux plafriatures d'Orsia, de canard vieilli à sec 3-4 semaines, on met un pied dans la mer avec un flétan accoutré d'une crème de petit lait, puis de garniture de saison. Ici, chanterelle et maïs, un duo qui est né pour être ensemble. Aïe ! Mes idées sont embrouillées. D'un côté, la garniture chanterelle-maïs ne peut qu'être délicieuse. La crème de petit lait est vive d'acidité lactique, la purée de maïs est pure. De l'autre, le flétan a malheureusement complètement été bousillé par la cuisson sous vide. Ce qu'on aime de Chletin est sa chair viandeuse, mais ici, la chair n'était ni viandeuse, ni fondante, plutôt pâteuse. J'ai également trouvé un excès de sauce trop riche et grasse. Un plat au bon goût, mais qui mérite une pointe de raffinement supplémentaire, ou vignes d'huileuse. Nous avons également eu les capelettes siéparties d'omar. Succulents à côté goût, un peu chuches en sauce et servis légèrement tiède. Enfin, place aux canards. Ce dernier est un petit clin d'œil au canard de Pékin et est servi entier, donc pour au moins deux personnes. Je confirme d'emblée que vous voudrez le prendre. Un 100 assez bien investi. La cuisson est un chef-d'œuvre, cuit entièrement sur coffre, puis présenté en truvonne sur une spectaculaire sauce canard et à l'argousier. Comme ce n'est pas un canard de gavage, la peau est fine et croustillante. La chair est extrêmement savoureuse. La cuisson, je répète. est parfaite. La sauce à l'argousier dévoile un côté sirupeux exemplaire et d'une splendide profondeur aromatique. C'est riche, c'est complexe. J'aurais tant aimé poursuivre avec d'aussi bons mots pour le plat d'accompagnement, mais non. Un petit fiasco de topinambour encore plus une poêlée de champignons sans arbre, sans sauce. Quel dommage de faire ombrage au canard comme ça. J'espère autant que vous que la situation sera rectifiée en bonifiant l'offre d'accompagnement. On termine avec un gourmand mais léger sticky toffee pudding qui prend tout son sens lorsque l'on fait la bouchée parfaite. Le gâteau, les deux mousses aériennes au chocolat et au caramel avec une pointe de glace à la banane. Délicieux ! On le termine sans aucune difficulté et en ayant du plaisir jusqu'à la dernière miette. Le gâteau cerise et beurre noisette tombe à plat, très fade en saveur. À peine si on peut percevoir la cerise. Ma note pour l'impressionnant d'Orsia, un... 3,3 sur 5 au grand potentiel. Ma première recommandation est pour les gens qui aiment autant les sandwiches shawarma ou shish taouk que moi. À l'adresse que je suis sur le point de vous dévoiler, prenez bien note de ce que vous devez prendre. Le shawarma de poulet sur pinçage ou à l'épicerie Lulu. situé sur la rue Notre-Dame-Ouest dans le quartier La Petite Bourgogne, tout près du marché à Toitere. Poulet directement tranché à la commande, un petit trait de mélase de grenade, la juste quantité de cornichons sauvages, deux bonnes cuillères de sauce tourne, sans oublier le bain de sucre de la viande avant un passage dans la presse. Le résultat est incroyable. Le pinçage poussé à l'extérieur et fondé à l'intérieur a une texture qui fait penser à une crêpe extrêmement mince. Le poulet juteux. La sauce à l'ail est douce et la pointe d'acidité de la mélase de grenade est plus que plaisante. Le meilleur du Liban, c'est à l'épicerie Lulu. Ma deuxième recommandation est un restaurant qui a ouvert ses portes au printemps dernier, situé à deux pas du quartier des spectacles, alors particulièrement intéressant pour casser la côte à un spectacle. C'est le Pepito, par l'équipe du Café Parvis et du Bar Furco. On y mange des plats de légumes bien travaillés et des grillades sur charbon de bois que l'on peut choisir à travers le présentoir. dans un environnement industriel, fait un peu penser à une cafétéria. Pensez longue table commune, chaise scolaire, pièces de bebe vieillie, poissons entiers, saucisses, poulets, magasins agneaux, magret de canard. Puis, on choisit par la suite quelques plats qui accompagneront le festin de grillade comme une salade de tomates, une polenta crémeuse ou des pommes de terre, ou encore des carottes rôties, puis la sauce désirée, bernay, sauce vierge et jus de viande sont les choix. C'est aussi un super endroit où amener les enfants. Pour clore ce tout dernier épisode, j'ai le plaisir d'inaugurer le segment qui conclura chaque semaine et j'ai nommé La bouchée parfaite au sens propre C'est la bouchée qui m'aura procuré le plus d'émotions, d'excitation, d'effets, wow. La bouchée qui m'a donc procuré le plus d'émotions dernièrement est lorsque j'ai attaqué le gargant de Suisse Sunday. peau de banane à la crèmerie iconoglas. Attention, toutes les bouchées n'étaient pas parfaites. Parce qu'entre les morceaux de pain aux bananes, de beurre d'arachide, de chocolat fondu, de noisettes, de bananes, nos papilles peuvent facilement s'embrouiller. Voulez-vous savoir quelle était ma bouchée parfaite ? En fait, vous n'avez pas le choix parce que je vais vous la dévoiler. C'est lorsque je plongeais ma cuillère dans les profondeurs du sundae et que je refaisais la surface avec un petit monticule de glace à la vanille, du beurre d'arachide encore chaud, Une petite écorce de chocolat figé et un éclat de noisettes. C'est chaud, c'est froid. Le beurre d'arachide enrobe toutes les papilles, la noisette croque, le chocolat qui allonge le plaisir. Aucun regret. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman. et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

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