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Les meilleures adresses de LAVAL et critique restaurant Sekoya cover
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Le Podcast du Cuisinomane - Critique restaurant et tuyaux bouffe

Les meilleures adresses de LAVAL et critique restaurant Sekoya

Les meilleures adresses de LAVAL et critique restaurant Sekoya

14min |25/09/2024
Play
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Le Podcast du Cuisinomane - Critique restaurant et tuyaux bouffe

Les meilleures adresses de LAVAL et critique restaurant Sekoya

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14min |25/09/2024
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Description

Qui aurait cru que Laval cachait autant de pépites culinaires ? Dans cet épisode, je vous emmène à la découverte de cette ville souvent négligée, mais qui regorge de trésors gustatifs.

Des burgers parfaits

On commence par un classique revisité : le burger. Le OG Burger, à Saint-Vincent-de-Paul, propose un smash burger à tomber par terre. La viande est cuite à la perfection, juteuse à l'intérieur et croustillante à l'extérieur. Leur sandwich au poulet frit, tout aussi délicieux, est un incontournable pour les amateurs de volaille.

Pour les familles à la recherche d'activités, je vous conseille la Ferme Marineau. En plus de pouvoir cueillir vos propres fruits et légumes, vous pourrez déguster une délicieuse crème glacée maison.

Les gourmands seront ravis de découvrir la chocolaterie Mam’zelle Joséphine. Isabelle Sauriol, la créatrice, propose des douceurs faites avec passion et des ingrédients de qualité.

Sekoya : une étoile montante à Laval

Je me suis ensuite rendu au restaurant Sekoya, un établissement qui se démarque par son ambiance chaleureuse et sa cuisine raffinée. Le chef Kevin Bates propose une carte qui évolue au fil des saisons, mettant en valeur les produits locaux. Les plats sont savoureux et bien présentés, même si certaines associations gustatives peuvent surprendre.

Les incontournables de Laval

Pour compléter ce tour gourmand, je vous ai concocté une liste de mes coups de cœur :

  • Les Minettes : Une boutique de produits fins où l'on trouve des trésors culinaires de tous les coins du Québec.

  • Le Tamelier : Une boulangerie artisanale qui propose un pain au levain exceptionnel et des viennoiseries à tomber.

  • Le Mitoyen : Une institution à Laval où l'on retrouve les grands classiques de la cuisine française.

  • La P’tite Boutique : Un petit bijou caché à Sainte-Rose qui propose des paellas et des couscous exceptionnels.

Laval n'a pas fini de vous surprendre ! Alors, prêts à partir à la découverte de ses saveurs ?


Merci à Tourisme Laval de m'avoir aidé à dénicher tous ces trésors !


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu aujourd'hui, je vous concocte un épisode 100% Laval. Oui, oui, Laval. On va mettre de côté tous les clichés pour laisser place à des petits bijoux qui méritent, chacun pour leur propre raison bien précise, le détour. Je termine l'épisode avec trois recommandations d'adresse pour toutes les occasions. Une pour un souper qui sera à la hauteur d'une grande occasion, la seconde pour votre pain quotidien et même plus même, et la troisième est pour moi, ma boutique de produits fins coup de cœur de l'année. Avant cela, je voulais ma critique du restaurant Sekoya. Est-ce que cette table se distingue vraiment de la masse des restaurants à Laval ? Je vous dis tout ça, mais juste après, mes clous ouvrent. Sortez vos calepins ! Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinomane.com. De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique. L'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Merci. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Combien tu es beauf de la semaine ? Et je vais vous avertir, c'en est un bon. C'est le OG Burger à Saint-Vincent-de-Paul, là où on mange non seulement le meilleur smash burger à la balle, mais aussi le meilleur sandwich aux poulet frites. C'est l'histoire de Pierre-Luc, originaire du quartier, qui a roulé sa base dans plusieurs grandes cuisines de Montréal, notamment dans les bonnes années du restaurant Chez l'Épicier et à l'auberge Saint-Gabriel avec Éric Gonzalèze, qui était un peu tanné des vices de la vie de cuisinier, des excès, de la vie de nuit, qui décida de revenir dans son quartier d'enfance pour ouvrir son propre truc plus simple, sans prétention. Mais à son image, alors, ingrédients de top qualité et exécution parfaite. Il sert des smash burgers, des sandwichs aux poulet frites et de la poutine. Vous allez me dire que ce n'est pas si compliqué que ça, mais moi je vous dis que c'est beaucoup plus facile de faire n'importe quoi que de faire bien les choses. Le smash burger, pour moi, frôle la perfection. Merci aux deux boulettes de 65 grammes, le ratio parfait et qui donne le meilleur résultat de smashage, si je peux dire. Imaginez-vous la texture externe de la boulette comme une fine dentelle. ultra crispy et umami. Une fois qu'on passe à travers, on est du côté fondant et jeteux de la boulette qui vient s'émulsionner avec la sauce maison légèrement sucrée. Les pickles maison annoncent leur présence qui nous permet d'enchaîner les bouchées sans trop de difficultés. Ça, c'est un très, très bon burger. Toutefois, si vous voulez faire un peu différent, jetez-vous tout de suite sur le sandwich au poulet frit. Ouf ! Pierre-Luc ne niaise pas avec son poulet. Il le fait venir pré-cuit directement du cu... king du poulet frit de Montréal, Roque-le-Côte. Une fois frit à la perfection, il le bat de jaune de miel épicé, puis hop, direction pain moelleux simplement tartiné de mayonnaise. Quelques cornichons et feuilles de laitue un peu tristounettes, à mon avis pas nécessaire plus tard, et vous êtes prêt à croquer dans le poulet qui résonnera jusque dans vos oreilles. La poutine, posez-vous pas de questions et prenez-la et vous me redonnerez des nouvelles. Au J-Burger, il n'y a rien de compliqué, mais je vous confirme que ça fait du bien à l'âme. Mon deuxième tuyau intéressera particulièrement les petites familles qui cherchent des activités ludiques, éducatives et un brin gourmand à faire le week-end. C'est la ferme Marino, à Sainte-Dorothée, qui jouait d'une des plus grandes terres maraîchères encore en activité sur les territoires de Laval. Parce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a 100 ans, Laval était une zone agricole extrêmement riche. La ferme Marino, rendue à la cinquième génération, est effectivement l'une des plus anciennes fermes maraîchères de la région. Tous les week-ends des juins... On peut faire de l'autocueillette de fraises qui laisse la place ensuite au bleuet, puis les fleurs jusqu'aux citrouilles à l'automne. Leur secret est de rester toujours actif, que ce soit au niveau de la programmation des activités le week-end ou du bistrot, ou encore des produits cuisinés sur place et tout récemment, la crèmerie par les enfants. Ma recommandation ? Leur sublime sundae à base de crème glacée molle à la vanille, terminée par un coulis de fraises de leur propre fraise. C'est simple, mais tellement bon en même temps. On me glisse également à l'oreille que la famille prépare un marché de Noël pour le mois de décembre. Restez à l'affût ! Je termine par vous parler de la marchande de bonheur Isabelle Sauriol de la chocolaterie Mlle Joséphine. Même si cette grande dame du monde sucre dépasse les 40 ans d'expérience, elle a encore les yeux intenselants lorsqu'elle parle de son métier qui se résume à partager du bonheur. C'est elle qui m'a dit, et je cite, Ici, je ne fais pas de la pâtisserie de haute couture. J'ai un souci de la qualité des ingrédients, c'est certain, mais mon focus est côté saveur. Je veux partager du bonheur. Aller chercher un peu le côté nostalgique. J'aime faire vibrer les gens. Fin de la citation. Eh bien, je dois dire que c'est mission accomplie et que l'ensemble des créations que j'ai goûtées, eh bien, c'est pour vous. Merci. Roulez sur le boulevard du Carrefour et vous apercevrez, à travers concessionnaires automobiles, grandes chaînes et tours à condos, un restaurant qui respire. Trouve son souffle entouré de verdure qui inspire confiance, se distinguant de la masse, se donnant tous rendez-vous au Centre Police. Non pas que le Centre Police est à éviter. Loin de là, mais si vous cherchez une adresse où se poser en toute tranquillité, sans sentir la pression de la ville et même ne pas se sentir en ville du tout, ce n'est pas ce complexe que vous voulez visiter. Vous trouverez votre compte au restaurant Sequoia par le restaurateur Fat Nguyen, connu pour son autre restaurant, le Tori Sushi, et le chef Kevin Bate, qui a auparavant accompli son art à l'institution Limitoin et à Laval, à la Bête à pain, puis au Ganné-Beaufort et le Monarch dans la Grande Métropole. J'arrive à 19h15. On est jeudi. La salle à manger manifeste son énergie. C'est vivant, mais calme à la fois. C'est posé. J'aperçois ce qui semble être une clientèle régulière et bâchée comportement dans le lounge. Bouteille de blanc dans le refroidisseur à vin. Quelques petits plats qui se dégustent en pique-assiette sur la table basse. Je m'installe au bar en attendant mon invité, commandant le côté de la maison. Gin de la France, sirop de rose du Québec, mousseux. C'est le côté très boréal du gin qui ressort, adouci par la juste sucrosité du sirop. Un cocktail aux arômes forestiers au restaurant portant le nom d'un arbre, c'est kitsch, mais ça met un appétit. Le temps de quelques gorgées, mon attention est tout droit dirigée vers la cuisine ouverte. Les plats sortent d'un bon train, le rythme est bon, d'un contrôle exemplaire. Il faut dire que le restaurant a été pensé autant pour les clients que les cuisiniers. Ces derniers jouaient d'une vue absolue sur leur salle à manger. tandis que les clients bénéficiaient d'un espace où le confort a été préféré à l'ajout de quelques autres tables. Eh bien, c'est Paris réussi, puisqu'on s'y sent bien. L'ambiance de soirée chaude, élégante, il nous donne envie de rester. On se laisse donc diriger par l'équipe. Je comprends que la carte évolue au rythme des saisons, puisque le chef Bates s'approvisionne au maximum de producteurs et artisans de son Lavaladoré. Il y avait une mozzarella de mouflon du Québec entourée d'une couronne de brocolis rôti, qui couvarde un... condiment aux olives. J'applaudis la mozzarella servie à bonne température, soit température pièce, et son assaisonnement. Les légumes mal aimés avaient pourtant été traités aux petits oignons, mais il faut se rendre à l'évidence, la mozzarella fraîche ne s'entend pas très bien avec ce brocoli. Vaut mieux l'apprêter d'une autre manière. On est davantage charmé par ce tendre tentacule de pieuves déposé sur une sauce romesco par Charles côté plus crémeuse que granuleuse, puis d'une salade fraîche de tomates et basilic. Le bras de pieuvre, braisé plusieurs heures avant de recevoir un traitement choc au grill, peut difficilement être plus tendre. La richesse de la sauce, l'acidité et la sucrosité des tomates qui font s'alimer. Un réel plaisir qui se poursuit d'ailleurs en allant tremper un morceau de bâtard au levain provenant de la boulangerie Latamelier. Foie gras poêlé, prune en différentes textures, épices. On comprend les intentions du chef à revoir ce trio classique, mais il devrait aussi revoir la quantité de mes bouchers. un condiment japonais fait à partir de prunes salées et fermentées. Un petit peu trop. Je me réconforte avec le flétan cuit à la perfection, posé au tout dernier moment sur une sapide sauce marinière bien beurrée qui faisait sa fraîche avec quelques petits pois simplement blanchis et gourganes. Vraiment excellent. Un contre-flét de pâtes tranchés si épais que même la cuisson, parfaitement arrosée au centre et tombragée par l'extrémité, un brin trop cuit. Splendide jus de viande, je dois dire. Il y a aussi eu des pétons cuits à l'unilatéral dévoilant leur côté croustillant avec maïs, tomate, chorizo. On n'est pas dans la réinvention, mais dans la belle exécution qui fait plaisir. On est surpris par le dessert au petit pois qui nécessiterait un peu plus de matière solide, puis un second dont la compotée de cassis a fait sursauter mes papilles. Nous avons eu droit au savoir-faire d'un jeune sommelier à en devenir, valsant toute la soirée entre nature très droite et classique bien recherché. La carte des vins est d'ailleurs très bien garnie et accessible. Je comprends mieux maintenant les clients passant leur soirée dans le lounge avec leur bouteille soigneusement sélectionnée. Je comprends également mieux les dires de mes collègues que le Sequoia est possiblement la plus belle table arrivée à Laval depuis les dernières années. Parce qu'au fond, qui n'aime pas la cuisine honnête, raisonnée, bien faite et pas surfaite, axée sur le produit, difficile de rouspéter. Seuls les plus difficiles trouveront leur mot à dire. Ma note pour les séquoias, je lis 3,8 sur 5. Je vais vous parler en début d'épisode d'une boutique de produits fins qui figure dans mes coups de cœur de l'année. C'est la boutique Les Minettes, sur le boulevard Sainte-Rose, tenue par deux sœurs tout aussi, et même plus, resplendissantes que leur boutique. Attention, une visite pourrait causer la dépendance. Certains clients font deux, trois, même jusqu'à quatre heures de route pour une expérience de magasinage unique en son genre, signée Minettes. On commence d'abord par des produits maison, faits sur place. Caramel au beurre. confiture, granola, craquelin. On se balade par la suite du côté des vins ici du Québec. J'ai d'ailleurs remarqué qu'elles ont des allocations de vins très prisés. On y retrouve donc la crème de la crème de ce qui se fait ici. Domaine de l'Espiègle, Laisseur Racine, Polisson, Harvey, Joy Hill, Père Bange et j'en oublie. Après, on peut faire le tour trois fois de la boutique en découvrant chaque fois des bijoux de produits d'artisans québécois. On peut grignoter un sandwich jambon-beurre top qualité. Sirotez un café. Bravo ça Marie-Claude et Pascal ! Ma deuxième recommandation est si vous cherchez le meilleur pain et les meilleures viennoiseries de Laval. Pas besoin de faire tous les détours, allez directement à la boulangerie Le Tamelier à Blainville. Pain ou levain avec des farines locales, une baguette qui goûte comme celle de France. Si vous aimez les fougasses, je n'ai à ce jour pas goûté meilleur que celles aux olives qu'ils font. Côté viennoiserie, c'est du gros calibre. Un beurre très qualitatif. Une technique sans faute. On aime autant les classiques croissants ou chocolatines que les créations du moment, comme le croffon farci. Un gâteau pour la maison, vous êtes aussi au bon endroit. J'ajoute également que le flan à la vanille est dans mes préférés au Québec. Enfin, je vous emmène à Sainte-Dorothée, dans une institution qui, même après 45 ans d'existence, mérite votre attention. Le mitoyen par le chef Richard Bastien. Ne connaissez pas M. Bastien ? Et si je vous disais le restaurant Le Méac ou le Monarque dans le Vieux-Montréal, eh bien, le Mitoien est sa toute première maison. On n'y va pas pour se faire bousculer ou nous faire sortir de notre zone de confort avec des créations plutôt funky, mais pour apprécier des grands classiques de la cuisine française et québécoise superbement exécutées. Riz nouveau, foie gras poêlé, boudin noir, tartare, flé mignon, carré d'agneau, vous voyez le genre. On aime aussi qu'il fait un gros effort de rendre honneur aux petits producteurs du Québec qui ont une grande place dans sa cuisine. Enfin, voici ma bouchée parfaite de la semaine. Je suis certain que vous ne connaissez pas l'existence de l'endroit où j'ai pris la bouchée parfaite de Laval. C'est possiblement le secret le mieux gardé. C'est dans le Vieux-Saint-Rose. Un comptoir qui s'appelle La Petite Boutique. Ici, on niaise pas. Ou plutôt, Fay, le propriétaire, ne niaise pas avec la paella et le couscous. J'ai eu la chance de goûter à la paella tout droit retirée du feu et après avoir reposé un bon 5 à 7 minutes. Armé de ma cuillère, je plonge dans la paella en adoptant un chemin bien précis, celui du rebord, en allant bien gratter le fond pour profiter du socara. Non. que l'on donne aux grains de riz légèrement rôtis obtenus par la caramélisation des sucres. Une bouchée qui percute en saveur. On a une belle giflée du bouillon sapide aux effluves de safran. C'est umami, c'est un délice. À noter qu'on peut seulement commander la paella ou le couscous de votre choix par téléphone ou bien s'inscrire à un atelier culinaire où vous mettrez la main à la pâte avant de faire comme moi et de plonger votre cuillère à la conquête de votre bouchée parfaite. La balle, pas si plate que ça finalement. Merci à Tourisme Laval de m'avoir appuyé dans mes démarches à la conquête de tous ces bijoux. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequiznomane.com et sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Description

Qui aurait cru que Laval cachait autant de pépites culinaires ? Dans cet épisode, je vous emmène à la découverte de cette ville souvent négligée, mais qui regorge de trésors gustatifs.

Des burgers parfaits

On commence par un classique revisité : le burger. Le OG Burger, à Saint-Vincent-de-Paul, propose un smash burger à tomber par terre. La viande est cuite à la perfection, juteuse à l'intérieur et croustillante à l'extérieur. Leur sandwich au poulet frit, tout aussi délicieux, est un incontournable pour les amateurs de volaille.

Pour les familles à la recherche d'activités, je vous conseille la Ferme Marineau. En plus de pouvoir cueillir vos propres fruits et légumes, vous pourrez déguster une délicieuse crème glacée maison.

Les gourmands seront ravis de découvrir la chocolaterie Mam’zelle Joséphine. Isabelle Sauriol, la créatrice, propose des douceurs faites avec passion et des ingrédients de qualité.

Sekoya : une étoile montante à Laval

Je me suis ensuite rendu au restaurant Sekoya, un établissement qui se démarque par son ambiance chaleureuse et sa cuisine raffinée. Le chef Kevin Bates propose une carte qui évolue au fil des saisons, mettant en valeur les produits locaux. Les plats sont savoureux et bien présentés, même si certaines associations gustatives peuvent surprendre.

Les incontournables de Laval

Pour compléter ce tour gourmand, je vous ai concocté une liste de mes coups de cœur :

  • Les Minettes : Une boutique de produits fins où l'on trouve des trésors culinaires de tous les coins du Québec.

  • Le Tamelier : Une boulangerie artisanale qui propose un pain au levain exceptionnel et des viennoiseries à tomber.

  • Le Mitoyen : Une institution à Laval où l'on retrouve les grands classiques de la cuisine française.

  • La P’tite Boutique : Un petit bijou caché à Sainte-Rose qui propose des paellas et des couscous exceptionnels.

Laval n'a pas fini de vous surprendre ! Alors, prêts à partir à la découverte de ses saveurs ?


Merci à Tourisme Laval de m'avoir aidé à dénicher tous ces trésors !


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu aujourd'hui, je vous concocte un épisode 100% Laval. Oui, oui, Laval. On va mettre de côté tous les clichés pour laisser place à des petits bijoux qui méritent, chacun pour leur propre raison bien précise, le détour. Je termine l'épisode avec trois recommandations d'adresse pour toutes les occasions. Une pour un souper qui sera à la hauteur d'une grande occasion, la seconde pour votre pain quotidien et même plus même, et la troisième est pour moi, ma boutique de produits fins coup de cœur de l'année. Avant cela, je voulais ma critique du restaurant Sekoya. Est-ce que cette table se distingue vraiment de la masse des restaurants à Laval ? Je vous dis tout ça, mais juste après, mes clous ouvrent. Sortez vos calepins ! Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinomane.com. De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique. L'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Merci. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Combien tu es beauf de la semaine ? Et je vais vous avertir, c'en est un bon. C'est le OG Burger à Saint-Vincent-de-Paul, là où on mange non seulement le meilleur smash burger à la balle, mais aussi le meilleur sandwich aux poulet frites. C'est l'histoire de Pierre-Luc, originaire du quartier, qui a roulé sa base dans plusieurs grandes cuisines de Montréal, notamment dans les bonnes années du restaurant Chez l'Épicier et à l'auberge Saint-Gabriel avec Éric Gonzalèze, qui était un peu tanné des vices de la vie de cuisinier, des excès, de la vie de nuit, qui décida de revenir dans son quartier d'enfance pour ouvrir son propre truc plus simple, sans prétention. Mais à son image, alors, ingrédients de top qualité et exécution parfaite. Il sert des smash burgers, des sandwichs aux poulet frites et de la poutine. Vous allez me dire que ce n'est pas si compliqué que ça, mais moi je vous dis que c'est beaucoup plus facile de faire n'importe quoi que de faire bien les choses. Le smash burger, pour moi, frôle la perfection. Merci aux deux boulettes de 65 grammes, le ratio parfait et qui donne le meilleur résultat de smashage, si je peux dire. Imaginez-vous la texture externe de la boulette comme une fine dentelle. ultra crispy et umami. Une fois qu'on passe à travers, on est du côté fondant et jeteux de la boulette qui vient s'émulsionner avec la sauce maison légèrement sucrée. Les pickles maison annoncent leur présence qui nous permet d'enchaîner les bouchées sans trop de difficultés. Ça, c'est un très, très bon burger. Toutefois, si vous voulez faire un peu différent, jetez-vous tout de suite sur le sandwich au poulet frit. Ouf ! Pierre-Luc ne niaise pas avec son poulet. Il le fait venir pré-cuit directement du cu... king du poulet frit de Montréal, Roque-le-Côte. Une fois frit à la perfection, il le bat de jaune de miel épicé, puis hop, direction pain moelleux simplement tartiné de mayonnaise. Quelques cornichons et feuilles de laitue un peu tristounettes, à mon avis pas nécessaire plus tard, et vous êtes prêt à croquer dans le poulet qui résonnera jusque dans vos oreilles. La poutine, posez-vous pas de questions et prenez-la et vous me redonnerez des nouvelles. Au J-Burger, il n'y a rien de compliqué, mais je vous confirme que ça fait du bien à l'âme. Mon deuxième tuyau intéressera particulièrement les petites familles qui cherchent des activités ludiques, éducatives et un brin gourmand à faire le week-end. C'est la ferme Marino, à Sainte-Dorothée, qui jouait d'une des plus grandes terres maraîchères encore en activité sur les territoires de Laval. Parce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a 100 ans, Laval était une zone agricole extrêmement riche. La ferme Marino, rendue à la cinquième génération, est effectivement l'une des plus anciennes fermes maraîchères de la région. Tous les week-ends des juins... On peut faire de l'autocueillette de fraises qui laisse la place ensuite au bleuet, puis les fleurs jusqu'aux citrouilles à l'automne. Leur secret est de rester toujours actif, que ce soit au niveau de la programmation des activités le week-end ou du bistrot, ou encore des produits cuisinés sur place et tout récemment, la crèmerie par les enfants. Ma recommandation ? Leur sublime sundae à base de crème glacée molle à la vanille, terminée par un coulis de fraises de leur propre fraise. C'est simple, mais tellement bon en même temps. On me glisse également à l'oreille que la famille prépare un marché de Noël pour le mois de décembre. Restez à l'affût ! Je termine par vous parler de la marchande de bonheur Isabelle Sauriol de la chocolaterie Mlle Joséphine. Même si cette grande dame du monde sucre dépasse les 40 ans d'expérience, elle a encore les yeux intenselants lorsqu'elle parle de son métier qui se résume à partager du bonheur. C'est elle qui m'a dit, et je cite, Ici, je ne fais pas de la pâtisserie de haute couture. J'ai un souci de la qualité des ingrédients, c'est certain, mais mon focus est côté saveur. Je veux partager du bonheur. Aller chercher un peu le côté nostalgique. J'aime faire vibrer les gens. Fin de la citation. Eh bien, je dois dire que c'est mission accomplie et que l'ensemble des créations que j'ai goûtées, eh bien, c'est pour vous. Merci. Roulez sur le boulevard du Carrefour et vous apercevrez, à travers concessionnaires automobiles, grandes chaînes et tours à condos, un restaurant qui respire. Trouve son souffle entouré de verdure qui inspire confiance, se distinguant de la masse, se donnant tous rendez-vous au Centre Police. Non pas que le Centre Police est à éviter. Loin de là, mais si vous cherchez une adresse où se poser en toute tranquillité, sans sentir la pression de la ville et même ne pas se sentir en ville du tout, ce n'est pas ce complexe que vous voulez visiter. Vous trouverez votre compte au restaurant Sequoia par le restaurateur Fat Nguyen, connu pour son autre restaurant, le Tori Sushi, et le chef Kevin Bate, qui a auparavant accompli son art à l'institution Limitoin et à Laval, à la Bête à pain, puis au Ganné-Beaufort et le Monarch dans la Grande Métropole. J'arrive à 19h15. On est jeudi. La salle à manger manifeste son énergie. C'est vivant, mais calme à la fois. C'est posé. J'aperçois ce qui semble être une clientèle régulière et bâchée comportement dans le lounge. Bouteille de blanc dans le refroidisseur à vin. Quelques petits plats qui se dégustent en pique-assiette sur la table basse. Je m'installe au bar en attendant mon invité, commandant le côté de la maison. Gin de la France, sirop de rose du Québec, mousseux. C'est le côté très boréal du gin qui ressort, adouci par la juste sucrosité du sirop. Un cocktail aux arômes forestiers au restaurant portant le nom d'un arbre, c'est kitsch, mais ça met un appétit. Le temps de quelques gorgées, mon attention est tout droit dirigée vers la cuisine ouverte. Les plats sortent d'un bon train, le rythme est bon, d'un contrôle exemplaire. Il faut dire que le restaurant a été pensé autant pour les clients que les cuisiniers. Ces derniers jouaient d'une vue absolue sur leur salle à manger. tandis que les clients bénéficiaient d'un espace où le confort a été préféré à l'ajout de quelques autres tables. Eh bien, c'est Paris réussi, puisqu'on s'y sent bien. L'ambiance de soirée chaude, élégante, il nous donne envie de rester. On se laisse donc diriger par l'équipe. Je comprends que la carte évolue au rythme des saisons, puisque le chef Bates s'approvisionne au maximum de producteurs et artisans de son Lavaladoré. Il y avait une mozzarella de mouflon du Québec entourée d'une couronne de brocolis rôti, qui couvarde un... condiment aux olives. J'applaudis la mozzarella servie à bonne température, soit température pièce, et son assaisonnement. Les légumes mal aimés avaient pourtant été traités aux petits oignons, mais il faut se rendre à l'évidence, la mozzarella fraîche ne s'entend pas très bien avec ce brocoli. Vaut mieux l'apprêter d'une autre manière. On est davantage charmé par ce tendre tentacule de pieuves déposé sur une sauce romesco par Charles côté plus crémeuse que granuleuse, puis d'une salade fraîche de tomates et basilic. Le bras de pieuvre, braisé plusieurs heures avant de recevoir un traitement choc au grill, peut difficilement être plus tendre. La richesse de la sauce, l'acidité et la sucrosité des tomates qui font s'alimer. Un réel plaisir qui se poursuit d'ailleurs en allant tremper un morceau de bâtard au levain provenant de la boulangerie Latamelier. Foie gras poêlé, prune en différentes textures, épices. On comprend les intentions du chef à revoir ce trio classique, mais il devrait aussi revoir la quantité de mes bouchers. un condiment japonais fait à partir de prunes salées et fermentées. Un petit peu trop. Je me réconforte avec le flétan cuit à la perfection, posé au tout dernier moment sur une sapide sauce marinière bien beurrée qui faisait sa fraîche avec quelques petits pois simplement blanchis et gourganes. Vraiment excellent. Un contre-flét de pâtes tranchés si épais que même la cuisson, parfaitement arrosée au centre et tombragée par l'extrémité, un brin trop cuit. Splendide jus de viande, je dois dire. Il y a aussi eu des pétons cuits à l'unilatéral dévoilant leur côté croustillant avec maïs, tomate, chorizo. On n'est pas dans la réinvention, mais dans la belle exécution qui fait plaisir. On est surpris par le dessert au petit pois qui nécessiterait un peu plus de matière solide, puis un second dont la compotée de cassis a fait sursauter mes papilles. Nous avons eu droit au savoir-faire d'un jeune sommelier à en devenir, valsant toute la soirée entre nature très droite et classique bien recherché. La carte des vins est d'ailleurs très bien garnie et accessible. Je comprends mieux maintenant les clients passant leur soirée dans le lounge avec leur bouteille soigneusement sélectionnée. Je comprends également mieux les dires de mes collègues que le Sequoia est possiblement la plus belle table arrivée à Laval depuis les dernières années. Parce qu'au fond, qui n'aime pas la cuisine honnête, raisonnée, bien faite et pas surfaite, axée sur le produit, difficile de rouspéter. Seuls les plus difficiles trouveront leur mot à dire. Ma note pour les séquoias, je lis 3,8 sur 5. Je vais vous parler en début d'épisode d'une boutique de produits fins qui figure dans mes coups de cœur de l'année. C'est la boutique Les Minettes, sur le boulevard Sainte-Rose, tenue par deux sœurs tout aussi, et même plus, resplendissantes que leur boutique. Attention, une visite pourrait causer la dépendance. Certains clients font deux, trois, même jusqu'à quatre heures de route pour une expérience de magasinage unique en son genre, signée Minettes. On commence d'abord par des produits maison, faits sur place. Caramel au beurre. confiture, granola, craquelin. On se balade par la suite du côté des vins ici du Québec. J'ai d'ailleurs remarqué qu'elles ont des allocations de vins très prisés. On y retrouve donc la crème de la crème de ce qui se fait ici. Domaine de l'Espiègle, Laisseur Racine, Polisson, Harvey, Joy Hill, Père Bange et j'en oublie. Après, on peut faire le tour trois fois de la boutique en découvrant chaque fois des bijoux de produits d'artisans québécois. On peut grignoter un sandwich jambon-beurre top qualité. Sirotez un café. Bravo ça Marie-Claude et Pascal ! Ma deuxième recommandation est si vous cherchez le meilleur pain et les meilleures viennoiseries de Laval. Pas besoin de faire tous les détours, allez directement à la boulangerie Le Tamelier à Blainville. Pain ou levain avec des farines locales, une baguette qui goûte comme celle de France. Si vous aimez les fougasses, je n'ai à ce jour pas goûté meilleur que celles aux olives qu'ils font. Côté viennoiserie, c'est du gros calibre. Un beurre très qualitatif. Une technique sans faute. On aime autant les classiques croissants ou chocolatines que les créations du moment, comme le croffon farci. Un gâteau pour la maison, vous êtes aussi au bon endroit. J'ajoute également que le flan à la vanille est dans mes préférés au Québec. Enfin, je vous emmène à Sainte-Dorothée, dans une institution qui, même après 45 ans d'existence, mérite votre attention. Le mitoyen par le chef Richard Bastien. Ne connaissez pas M. Bastien ? Et si je vous disais le restaurant Le Méac ou le Monarque dans le Vieux-Montréal, eh bien, le Mitoien est sa toute première maison. On n'y va pas pour se faire bousculer ou nous faire sortir de notre zone de confort avec des créations plutôt funky, mais pour apprécier des grands classiques de la cuisine française et québécoise superbement exécutées. Riz nouveau, foie gras poêlé, boudin noir, tartare, flé mignon, carré d'agneau, vous voyez le genre. On aime aussi qu'il fait un gros effort de rendre honneur aux petits producteurs du Québec qui ont une grande place dans sa cuisine. Enfin, voici ma bouchée parfaite de la semaine. Je suis certain que vous ne connaissez pas l'existence de l'endroit où j'ai pris la bouchée parfaite de Laval. C'est possiblement le secret le mieux gardé. C'est dans le Vieux-Saint-Rose. Un comptoir qui s'appelle La Petite Boutique. Ici, on niaise pas. Ou plutôt, Fay, le propriétaire, ne niaise pas avec la paella et le couscous. J'ai eu la chance de goûter à la paella tout droit retirée du feu et après avoir reposé un bon 5 à 7 minutes. Armé de ma cuillère, je plonge dans la paella en adoptant un chemin bien précis, celui du rebord, en allant bien gratter le fond pour profiter du socara. Non. que l'on donne aux grains de riz légèrement rôtis obtenus par la caramélisation des sucres. Une bouchée qui percute en saveur. On a une belle giflée du bouillon sapide aux effluves de safran. C'est umami, c'est un délice. À noter qu'on peut seulement commander la paella ou le couscous de votre choix par téléphone ou bien s'inscrire à un atelier culinaire où vous mettrez la main à la pâte avant de faire comme moi et de plonger votre cuillère à la conquête de votre bouchée parfaite. La balle, pas si plate que ça finalement. Merci à Tourisme Laval de m'avoir appuyé dans mes démarches à la conquête de tous ces bijoux. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequiznomane.com et sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

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Description

Qui aurait cru que Laval cachait autant de pépites culinaires ? Dans cet épisode, je vous emmène à la découverte de cette ville souvent négligée, mais qui regorge de trésors gustatifs.

Des burgers parfaits

On commence par un classique revisité : le burger. Le OG Burger, à Saint-Vincent-de-Paul, propose un smash burger à tomber par terre. La viande est cuite à la perfection, juteuse à l'intérieur et croustillante à l'extérieur. Leur sandwich au poulet frit, tout aussi délicieux, est un incontournable pour les amateurs de volaille.

Pour les familles à la recherche d'activités, je vous conseille la Ferme Marineau. En plus de pouvoir cueillir vos propres fruits et légumes, vous pourrez déguster une délicieuse crème glacée maison.

Les gourmands seront ravis de découvrir la chocolaterie Mam’zelle Joséphine. Isabelle Sauriol, la créatrice, propose des douceurs faites avec passion et des ingrédients de qualité.

Sekoya : une étoile montante à Laval

Je me suis ensuite rendu au restaurant Sekoya, un établissement qui se démarque par son ambiance chaleureuse et sa cuisine raffinée. Le chef Kevin Bates propose une carte qui évolue au fil des saisons, mettant en valeur les produits locaux. Les plats sont savoureux et bien présentés, même si certaines associations gustatives peuvent surprendre.

Les incontournables de Laval

Pour compléter ce tour gourmand, je vous ai concocté une liste de mes coups de cœur :

  • Les Minettes : Une boutique de produits fins où l'on trouve des trésors culinaires de tous les coins du Québec.

  • Le Tamelier : Une boulangerie artisanale qui propose un pain au levain exceptionnel et des viennoiseries à tomber.

  • Le Mitoyen : Une institution à Laval où l'on retrouve les grands classiques de la cuisine française.

  • La P’tite Boutique : Un petit bijou caché à Sainte-Rose qui propose des paellas et des couscous exceptionnels.

Laval n'a pas fini de vous surprendre ! Alors, prêts à partir à la découverte de ses saveurs ?


Merci à Tourisme Laval de m'avoir aidé à dénicher tous ces trésors !


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu aujourd'hui, je vous concocte un épisode 100% Laval. Oui, oui, Laval. On va mettre de côté tous les clichés pour laisser place à des petits bijoux qui méritent, chacun pour leur propre raison bien précise, le détour. Je termine l'épisode avec trois recommandations d'adresse pour toutes les occasions. Une pour un souper qui sera à la hauteur d'une grande occasion, la seconde pour votre pain quotidien et même plus même, et la troisième est pour moi, ma boutique de produits fins coup de cœur de l'année. Avant cela, je voulais ma critique du restaurant Sekoya. Est-ce que cette table se distingue vraiment de la masse des restaurants à Laval ? Je vous dis tout ça, mais juste après, mes clous ouvrent. Sortez vos calepins ! Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinomane.com. De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique. L'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Merci. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Combien tu es beauf de la semaine ? Et je vais vous avertir, c'en est un bon. C'est le OG Burger à Saint-Vincent-de-Paul, là où on mange non seulement le meilleur smash burger à la balle, mais aussi le meilleur sandwich aux poulet frites. C'est l'histoire de Pierre-Luc, originaire du quartier, qui a roulé sa base dans plusieurs grandes cuisines de Montréal, notamment dans les bonnes années du restaurant Chez l'Épicier et à l'auberge Saint-Gabriel avec Éric Gonzalèze, qui était un peu tanné des vices de la vie de cuisinier, des excès, de la vie de nuit, qui décida de revenir dans son quartier d'enfance pour ouvrir son propre truc plus simple, sans prétention. Mais à son image, alors, ingrédients de top qualité et exécution parfaite. Il sert des smash burgers, des sandwichs aux poulet frites et de la poutine. Vous allez me dire que ce n'est pas si compliqué que ça, mais moi je vous dis que c'est beaucoup plus facile de faire n'importe quoi que de faire bien les choses. Le smash burger, pour moi, frôle la perfection. Merci aux deux boulettes de 65 grammes, le ratio parfait et qui donne le meilleur résultat de smashage, si je peux dire. Imaginez-vous la texture externe de la boulette comme une fine dentelle. ultra crispy et umami. Une fois qu'on passe à travers, on est du côté fondant et jeteux de la boulette qui vient s'émulsionner avec la sauce maison légèrement sucrée. Les pickles maison annoncent leur présence qui nous permet d'enchaîner les bouchées sans trop de difficultés. Ça, c'est un très, très bon burger. Toutefois, si vous voulez faire un peu différent, jetez-vous tout de suite sur le sandwich au poulet frit. Ouf ! Pierre-Luc ne niaise pas avec son poulet. Il le fait venir pré-cuit directement du cu... king du poulet frit de Montréal, Roque-le-Côte. Une fois frit à la perfection, il le bat de jaune de miel épicé, puis hop, direction pain moelleux simplement tartiné de mayonnaise. Quelques cornichons et feuilles de laitue un peu tristounettes, à mon avis pas nécessaire plus tard, et vous êtes prêt à croquer dans le poulet qui résonnera jusque dans vos oreilles. La poutine, posez-vous pas de questions et prenez-la et vous me redonnerez des nouvelles. Au J-Burger, il n'y a rien de compliqué, mais je vous confirme que ça fait du bien à l'âme. Mon deuxième tuyau intéressera particulièrement les petites familles qui cherchent des activités ludiques, éducatives et un brin gourmand à faire le week-end. C'est la ferme Marino, à Sainte-Dorothée, qui jouait d'une des plus grandes terres maraîchères encore en activité sur les territoires de Laval. Parce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a 100 ans, Laval était une zone agricole extrêmement riche. La ferme Marino, rendue à la cinquième génération, est effectivement l'une des plus anciennes fermes maraîchères de la région. Tous les week-ends des juins... On peut faire de l'autocueillette de fraises qui laisse la place ensuite au bleuet, puis les fleurs jusqu'aux citrouilles à l'automne. Leur secret est de rester toujours actif, que ce soit au niveau de la programmation des activités le week-end ou du bistrot, ou encore des produits cuisinés sur place et tout récemment, la crèmerie par les enfants. Ma recommandation ? Leur sublime sundae à base de crème glacée molle à la vanille, terminée par un coulis de fraises de leur propre fraise. C'est simple, mais tellement bon en même temps. On me glisse également à l'oreille que la famille prépare un marché de Noël pour le mois de décembre. Restez à l'affût ! Je termine par vous parler de la marchande de bonheur Isabelle Sauriol de la chocolaterie Mlle Joséphine. Même si cette grande dame du monde sucre dépasse les 40 ans d'expérience, elle a encore les yeux intenselants lorsqu'elle parle de son métier qui se résume à partager du bonheur. C'est elle qui m'a dit, et je cite, Ici, je ne fais pas de la pâtisserie de haute couture. J'ai un souci de la qualité des ingrédients, c'est certain, mais mon focus est côté saveur. Je veux partager du bonheur. Aller chercher un peu le côté nostalgique. J'aime faire vibrer les gens. Fin de la citation. Eh bien, je dois dire que c'est mission accomplie et que l'ensemble des créations que j'ai goûtées, eh bien, c'est pour vous. Merci. Roulez sur le boulevard du Carrefour et vous apercevrez, à travers concessionnaires automobiles, grandes chaînes et tours à condos, un restaurant qui respire. Trouve son souffle entouré de verdure qui inspire confiance, se distinguant de la masse, se donnant tous rendez-vous au Centre Police. Non pas que le Centre Police est à éviter. Loin de là, mais si vous cherchez une adresse où se poser en toute tranquillité, sans sentir la pression de la ville et même ne pas se sentir en ville du tout, ce n'est pas ce complexe que vous voulez visiter. Vous trouverez votre compte au restaurant Sequoia par le restaurateur Fat Nguyen, connu pour son autre restaurant, le Tori Sushi, et le chef Kevin Bate, qui a auparavant accompli son art à l'institution Limitoin et à Laval, à la Bête à pain, puis au Ganné-Beaufort et le Monarch dans la Grande Métropole. J'arrive à 19h15. On est jeudi. La salle à manger manifeste son énergie. C'est vivant, mais calme à la fois. C'est posé. J'aperçois ce qui semble être une clientèle régulière et bâchée comportement dans le lounge. Bouteille de blanc dans le refroidisseur à vin. Quelques petits plats qui se dégustent en pique-assiette sur la table basse. Je m'installe au bar en attendant mon invité, commandant le côté de la maison. Gin de la France, sirop de rose du Québec, mousseux. C'est le côté très boréal du gin qui ressort, adouci par la juste sucrosité du sirop. Un cocktail aux arômes forestiers au restaurant portant le nom d'un arbre, c'est kitsch, mais ça met un appétit. Le temps de quelques gorgées, mon attention est tout droit dirigée vers la cuisine ouverte. Les plats sortent d'un bon train, le rythme est bon, d'un contrôle exemplaire. Il faut dire que le restaurant a été pensé autant pour les clients que les cuisiniers. Ces derniers jouaient d'une vue absolue sur leur salle à manger. tandis que les clients bénéficiaient d'un espace où le confort a été préféré à l'ajout de quelques autres tables. Eh bien, c'est Paris réussi, puisqu'on s'y sent bien. L'ambiance de soirée chaude, élégante, il nous donne envie de rester. On se laisse donc diriger par l'équipe. Je comprends que la carte évolue au rythme des saisons, puisque le chef Bates s'approvisionne au maximum de producteurs et artisans de son Lavaladoré. Il y avait une mozzarella de mouflon du Québec entourée d'une couronne de brocolis rôti, qui couvarde un... condiment aux olives. J'applaudis la mozzarella servie à bonne température, soit température pièce, et son assaisonnement. Les légumes mal aimés avaient pourtant été traités aux petits oignons, mais il faut se rendre à l'évidence, la mozzarella fraîche ne s'entend pas très bien avec ce brocoli. Vaut mieux l'apprêter d'une autre manière. On est davantage charmé par ce tendre tentacule de pieuves déposé sur une sauce romesco par Charles côté plus crémeuse que granuleuse, puis d'une salade fraîche de tomates et basilic. Le bras de pieuvre, braisé plusieurs heures avant de recevoir un traitement choc au grill, peut difficilement être plus tendre. La richesse de la sauce, l'acidité et la sucrosité des tomates qui font s'alimer. Un réel plaisir qui se poursuit d'ailleurs en allant tremper un morceau de bâtard au levain provenant de la boulangerie Latamelier. Foie gras poêlé, prune en différentes textures, épices. On comprend les intentions du chef à revoir ce trio classique, mais il devrait aussi revoir la quantité de mes bouchers. un condiment japonais fait à partir de prunes salées et fermentées. Un petit peu trop. Je me réconforte avec le flétan cuit à la perfection, posé au tout dernier moment sur une sapide sauce marinière bien beurrée qui faisait sa fraîche avec quelques petits pois simplement blanchis et gourganes. Vraiment excellent. Un contre-flét de pâtes tranchés si épais que même la cuisson, parfaitement arrosée au centre et tombragée par l'extrémité, un brin trop cuit. Splendide jus de viande, je dois dire. Il y a aussi eu des pétons cuits à l'unilatéral dévoilant leur côté croustillant avec maïs, tomate, chorizo. On n'est pas dans la réinvention, mais dans la belle exécution qui fait plaisir. On est surpris par le dessert au petit pois qui nécessiterait un peu plus de matière solide, puis un second dont la compotée de cassis a fait sursauter mes papilles. Nous avons eu droit au savoir-faire d'un jeune sommelier à en devenir, valsant toute la soirée entre nature très droite et classique bien recherché. La carte des vins est d'ailleurs très bien garnie et accessible. Je comprends mieux maintenant les clients passant leur soirée dans le lounge avec leur bouteille soigneusement sélectionnée. Je comprends également mieux les dires de mes collègues que le Sequoia est possiblement la plus belle table arrivée à Laval depuis les dernières années. Parce qu'au fond, qui n'aime pas la cuisine honnête, raisonnée, bien faite et pas surfaite, axée sur le produit, difficile de rouspéter. Seuls les plus difficiles trouveront leur mot à dire. Ma note pour les séquoias, je lis 3,8 sur 5. Je vais vous parler en début d'épisode d'une boutique de produits fins qui figure dans mes coups de cœur de l'année. C'est la boutique Les Minettes, sur le boulevard Sainte-Rose, tenue par deux sœurs tout aussi, et même plus, resplendissantes que leur boutique. Attention, une visite pourrait causer la dépendance. Certains clients font deux, trois, même jusqu'à quatre heures de route pour une expérience de magasinage unique en son genre, signée Minettes. On commence d'abord par des produits maison, faits sur place. Caramel au beurre. confiture, granola, craquelin. On se balade par la suite du côté des vins ici du Québec. J'ai d'ailleurs remarqué qu'elles ont des allocations de vins très prisés. On y retrouve donc la crème de la crème de ce qui se fait ici. Domaine de l'Espiègle, Laisseur Racine, Polisson, Harvey, Joy Hill, Père Bange et j'en oublie. Après, on peut faire le tour trois fois de la boutique en découvrant chaque fois des bijoux de produits d'artisans québécois. On peut grignoter un sandwich jambon-beurre top qualité. Sirotez un café. Bravo ça Marie-Claude et Pascal ! Ma deuxième recommandation est si vous cherchez le meilleur pain et les meilleures viennoiseries de Laval. Pas besoin de faire tous les détours, allez directement à la boulangerie Le Tamelier à Blainville. Pain ou levain avec des farines locales, une baguette qui goûte comme celle de France. Si vous aimez les fougasses, je n'ai à ce jour pas goûté meilleur que celles aux olives qu'ils font. Côté viennoiserie, c'est du gros calibre. Un beurre très qualitatif. Une technique sans faute. On aime autant les classiques croissants ou chocolatines que les créations du moment, comme le croffon farci. Un gâteau pour la maison, vous êtes aussi au bon endroit. J'ajoute également que le flan à la vanille est dans mes préférés au Québec. Enfin, je vous emmène à Sainte-Dorothée, dans une institution qui, même après 45 ans d'existence, mérite votre attention. Le mitoyen par le chef Richard Bastien. Ne connaissez pas M. Bastien ? Et si je vous disais le restaurant Le Méac ou le Monarque dans le Vieux-Montréal, eh bien, le Mitoien est sa toute première maison. On n'y va pas pour se faire bousculer ou nous faire sortir de notre zone de confort avec des créations plutôt funky, mais pour apprécier des grands classiques de la cuisine française et québécoise superbement exécutées. Riz nouveau, foie gras poêlé, boudin noir, tartare, flé mignon, carré d'agneau, vous voyez le genre. On aime aussi qu'il fait un gros effort de rendre honneur aux petits producteurs du Québec qui ont une grande place dans sa cuisine. Enfin, voici ma bouchée parfaite de la semaine. Je suis certain que vous ne connaissez pas l'existence de l'endroit où j'ai pris la bouchée parfaite de Laval. C'est possiblement le secret le mieux gardé. C'est dans le Vieux-Saint-Rose. Un comptoir qui s'appelle La Petite Boutique. Ici, on niaise pas. Ou plutôt, Fay, le propriétaire, ne niaise pas avec la paella et le couscous. J'ai eu la chance de goûter à la paella tout droit retirée du feu et après avoir reposé un bon 5 à 7 minutes. Armé de ma cuillère, je plonge dans la paella en adoptant un chemin bien précis, celui du rebord, en allant bien gratter le fond pour profiter du socara. Non. que l'on donne aux grains de riz légèrement rôtis obtenus par la caramélisation des sucres. Une bouchée qui percute en saveur. On a une belle giflée du bouillon sapide aux effluves de safran. C'est umami, c'est un délice. À noter qu'on peut seulement commander la paella ou le couscous de votre choix par téléphone ou bien s'inscrire à un atelier culinaire où vous mettrez la main à la pâte avant de faire comme moi et de plonger votre cuillère à la conquête de votre bouchée parfaite. La balle, pas si plate que ça finalement. Merci à Tourisme Laval de m'avoir appuyé dans mes démarches à la conquête de tous ces bijoux. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequiznomane.com et sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Description

Qui aurait cru que Laval cachait autant de pépites culinaires ? Dans cet épisode, je vous emmène à la découverte de cette ville souvent négligée, mais qui regorge de trésors gustatifs.

Des burgers parfaits

On commence par un classique revisité : le burger. Le OG Burger, à Saint-Vincent-de-Paul, propose un smash burger à tomber par terre. La viande est cuite à la perfection, juteuse à l'intérieur et croustillante à l'extérieur. Leur sandwich au poulet frit, tout aussi délicieux, est un incontournable pour les amateurs de volaille.

Pour les familles à la recherche d'activités, je vous conseille la Ferme Marineau. En plus de pouvoir cueillir vos propres fruits et légumes, vous pourrez déguster une délicieuse crème glacée maison.

Les gourmands seront ravis de découvrir la chocolaterie Mam’zelle Joséphine. Isabelle Sauriol, la créatrice, propose des douceurs faites avec passion et des ingrédients de qualité.

Sekoya : une étoile montante à Laval

Je me suis ensuite rendu au restaurant Sekoya, un établissement qui se démarque par son ambiance chaleureuse et sa cuisine raffinée. Le chef Kevin Bates propose une carte qui évolue au fil des saisons, mettant en valeur les produits locaux. Les plats sont savoureux et bien présentés, même si certaines associations gustatives peuvent surprendre.

Les incontournables de Laval

Pour compléter ce tour gourmand, je vous ai concocté une liste de mes coups de cœur :

  • Les Minettes : Une boutique de produits fins où l'on trouve des trésors culinaires de tous les coins du Québec.

  • Le Tamelier : Une boulangerie artisanale qui propose un pain au levain exceptionnel et des viennoiseries à tomber.

  • Le Mitoyen : Une institution à Laval où l'on retrouve les grands classiques de la cuisine française.

  • La P’tite Boutique : Un petit bijou caché à Sainte-Rose qui propose des paellas et des couscous exceptionnels.

Laval n'a pas fini de vous surprendre ! Alors, prêts à partir à la découverte de ses saveurs ?


Merci à Tourisme Laval de m'avoir aidé à dénicher tous ces trésors !


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu aujourd'hui, je vous concocte un épisode 100% Laval. Oui, oui, Laval. On va mettre de côté tous les clichés pour laisser place à des petits bijoux qui méritent, chacun pour leur propre raison bien précise, le détour. Je termine l'épisode avec trois recommandations d'adresse pour toutes les occasions. Une pour un souper qui sera à la hauteur d'une grande occasion, la seconde pour votre pain quotidien et même plus même, et la troisième est pour moi, ma boutique de produits fins coup de cœur de l'année. Avant cela, je voulais ma critique du restaurant Sekoya. Est-ce que cette table se distingue vraiment de la masse des restaurants à Laval ? Je vous dis tout ça, mais juste après, mes clous ouvrent. Sortez vos calepins ! Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinomane.com. De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique. L'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Merci. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Combien tu es beauf de la semaine ? Et je vais vous avertir, c'en est un bon. C'est le OG Burger à Saint-Vincent-de-Paul, là où on mange non seulement le meilleur smash burger à la balle, mais aussi le meilleur sandwich aux poulet frites. C'est l'histoire de Pierre-Luc, originaire du quartier, qui a roulé sa base dans plusieurs grandes cuisines de Montréal, notamment dans les bonnes années du restaurant Chez l'Épicier et à l'auberge Saint-Gabriel avec Éric Gonzalèze, qui était un peu tanné des vices de la vie de cuisinier, des excès, de la vie de nuit, qui décida de revenir dans son quartier d'enfance pour ouvrir son propre truc plus simple, sans prétention. Mais à son image, alors, ingrédients de top qualité et exécution parfaite. Il sert des smash burgers, des sandwichs aux poulet frites et de la poutine. Vous allez me dire que ce n'est pas si compliqué que ça, mais moi je vous dis que c'est beaucoup plus facile de faire n'importe quoi que de faire bien les choses. Le smash burger, pour moi, frôle la perfection. Merci aux deux boulettes de 65 grammes, le ratio parfait et qui donne le meilleur résultat de smashage, si je peux dire. Imaginez-vous la texture externe de la boulette comme une fine dentelle. ultra crispy et umami. Une fois qu'on passe à travers, on est du côté fondant et jeteux de la boulette qui vient s'émulsionner avec la sauce maison légèrement sucrée. Les pickles maison annoncent leur présence qui nous permet d'enchaîner les bouchées sans trop de difficultés. Ça, c'est un très, très bon burger. Toutefois, si vous voulez faire un peu différent, jetez-vous tout de suite sur le sandwich au poulet frit. Ouf ! Pierre-Luc ne niaise pas avec son poulet. Il le fait venir pré-cuit directement du cu... king du poulet frit de Montréal, Roque-le-Côte. Une fois frit à la perfection, il le bat de jaune de miel épicé, puis hop, direction pain moelleux simplement tartiné de mayonnaise. Quelques cornichons et feuilles de laitue un peu tristounettes, à mon avis pas nécessaire plus tard, et vous êtes prêt à croquer dans le poulet qui résonnera jusque dans vos oreilles. La poutine, posez-vous pas de questions et prenez-la et vous me redonnerez des nouvelles. Au J-Burger, il n'y a rien de compliqué, mais je vous confirme que ça fait du bien à l'âme. Mon deuxième tuyau intéressera particulièrement les petites familles qui cherchent des activités ludiques, éducatives et un brin gourmand à faire le week-end. C'est la ferme Marino, à Sainte-Dorothée, qui jouait d'une des plus grandes terres maraîchères encore en activité sur les territoires de Laval. Parce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a 100 ans, Laval était une zone agricole extrêmement riche. La ferme Marino, rendue à la cinquième génération, est effectivement l'une des plus anciennes fermes maraîchères de la région. Tous les week-ends des juins... On peut faire de l'autocueillette de fraises qui laisse la place ensuite au bleuet, puis les fleurs jusqu'aux citrouilles à l'automne. Leur secret est de rester toujours actif, que ce soit au niveau de la programmation des activités le week-end ou du bistrot, ou encore des produits cuisinés sur place et tout récemment, la crèmerie par les enfants. Ma recommandation ? Leur sublime sundae à base de crème glacée molle à la vanille, terminée par un coulis de fraises de leur propre fraise. C'est simple, mais tellement bon en même temps. On me glisse également à l'oreille que la famille prépare un marché de Noël pour le mois de décembre. Restez à l'affût ! Je termine par vous parler de la marchande de bonheur Isabelle Sauriol de la chocolaterie Mlle Joséphine. Même si cette grande dame du monde sucre dépasse les 40 ans d'expérience, elle a encore les yeux intenselants lorsqu'elle parle de son métier qui se résume à partager du bonheur. C'est elle qui m'a dit, et je cite, Ici, je ne fais pas de la pâtisserie de haute couture. J'ai un souci de la qualité des ingrédients, c'est certain, mais mon focus est côté saveur. Je veux partager du bonheur. Aller chercher un peu le côté nostalgique. J'aime faire vibrer les gens. Fin de la citation. Eh bien, je dois dire que c'est mission accomplie et que l'ensemble des créations que j'ai goûtées, eh bien, c'est pour vous. Merci. Roulez sur le boulevard du Carrefour et vous apercevrez, à travers concessionnaires automobiles, grandes chaînes et tours à condos, un restaurant qui respire. Trouve son souffle entouré de verdure qui inspire confiance, se distinguant de la masse, se donnant tous rendez-vous au Centre Police. Non pas que le Centre Police est à éviter. Loin de là, mais si vous cherchez une adresse où se poser en toute tranquillité, sans sentir la pression de la ville et même ne pas se sentir en ville du tout, ce n'est pas ce complexe que vous voulez visiter. Vous trouverez votre compte au restaurant Sequoia par le restaurateur Fat Nguyen, connu pour son autre restaurant, le Tori Sushi, et le chef Kevin Bate, qui a auparavant accompli son art à l'institution Limitoin et à Laval, à la Bête à pain, puis au Ganné-Beaufort et le Monarch dans la Grande Métropole. J'arrive à 19h15. On est jeudi. La salle à manger manifeste son énergie. C'est vivant, mais calme à la fois. C'est posé. J'aperçois ce qui semble être une clientèle régulière et bâchée comportement dans le lounge. Bouteille de blanc dans le refroidisseur à vin. Quelques petits plats qui se dégustent en pique-assiette sur la table basse. Je m'installe au bar en attendant mon invité, commandant le côté de la maison. Gin de la France, sirop de rose du Québec, mousseux. C'est le côté très boréal du gin qui ressort, adouci par la juste sucrosité du sirop. Un cocktail aux arômes forestiers au restaurant portant le nom d'un arbre, c'est kitsch, mais ça met un appétit. Le temps de quelques gorgées, mon attention est tout droit dirigée vers la cuisine ouverte. Les plats sortent d'un bon train, le rythme est bon, d'un contrôle exemplaire. Il faut dire que le restaurant a été pensé autant pour les clients que les cuisiniers. Ces derniers jouaient d'une vue absolue sur leur salle à manger. tandis que les clients bénéficiaient d'un espace où le confort a été préféré à l'ajout de quelques autres tables. Eh bien, c'est Paris réussi, puisqu'on s'y sent bien. L'ambiance de soirée chaude, élégante, il nous donne envie de rester. On se laisse donc diriger par l'équipe. Je comprends que la carte évolue au rythme des saisons, puisque le chef Bates s'approvisionne au maximum de producteurs et artisans de son Lavaladoré. Il y avait une mozzarella de mouflon du Québec entourée d'une couronne de brocolis rôti, qui couvarde un... condiment aux olives. J'applaudis la mozzarella servie à bonne température, soit température pièce, et son assaisonnement. Les légumes mal aimés avaient pourtant été traités aux petits oignons, mais il faut se rendre à l'évidence, la mozzarella fraîche ne s'entend pas très bien avec ce brocoli. Vaut mieux l'apprêter d'une autre manière. On est davantage charmé par ce tendre tentacule de pieuves déposé sur une sauce romesco par Charles côté plus crémeuse que granuleuse, puis d'une salade fraîche de tomates et basilic. Le bras de pieuvre, braisé plusieurs heures avant de recevoir un traitement choc au grill, peut difficilement être plus tendre. La richesse de la sauce, l'acidité et la sucrosité des tomates qui font s'alimer. Un réel plaisir qui se poursuit d'ailleurs en allant tremper un morceau de bâtard au levain provenant de la boulangerie Latamelier. Foie gras poêlé, prune en différentes textures, épices. On comprend les intentions du chef à revoir ce trio classique, mais il devrait aussi revoir la quantité de mes bouchers. un condiment japonais fait à partir de prunes salées et fermentées. Un petit peu trop. Je me réconforte avec le flétan cuit à la perfection, posé au tout dernier moment sur une sapide sauce marinière bien beurrée qui faisait sa fraîche avec quelques petits pois simplement blanchis et gourganes. Vraiment excellent. Un contre-flét de pâtes tranchés si épais que même la cuisson, parfaitement arrosée au centre et tombragée par l'extrémité, un brin trop cuit. Splendide jus de viande, je dois dire. Il y a aussi eu des pétons cuits à l'unilatéral dévoilant leur côté croustillant avec maïs, tomate, chorizo. On n'est pas dans la réinvention, mais dans la belle exécution qui fait plaisir. On est surpris par le dessert au petit pois qui nécessiterait un peu plus de matière solide, puis un second dont la compotée de cassis a fait sursauter mes papilles. Nous avons eu droit au savoir-faire d'un jeune sommelier à en devenir, valsant toute la soirée entre nature très droite et classique bien recherché. La carte des vins est d'ailleurs très bien garnie et accessible. Je comprends mieux maintenant les clients passant leur soirée dans le lounge avec leur bouteille soigneusement sélectionnée. Je comprends également mieux les dires de mes collègues que le Sequoia est possiblement la plus belle table arrivée à Laval depuis les dernières années. Parce qu'au fond, qui n'aime pas la cuisine honnête, raisonnée, bien faite et pas surfaite, axée sur le produit, difficile de rouspéter. Seuls les plus difficiles trouveront leur mot à dire. Ma note pour les séquoias, je lis 3,8 sur 5. Je vais vous parler en début d'épisode d'une boutique de produits fins qui figure dans mes coups de cœur de l'année. C'est la boutique Les Minettes, sur le boulevard Sainte-Rose, tenue par deux sœurs tout aussi, et même plus, resplendissantes que leur boutique. Attention, une visite pourrait causer la dépendance. Certains clients font deux, trois, même jusqu'à quatre heures de route pour une expérience de magasinage unique en son genre, signée Minettes. On commence d'abord par des produits maison, faits sur place. Caramel au beurre. confiture, granola, craquelin. On se balade par la suite du côté des vins ici du Québec. J'ai d'ailleurs remarqué qu'elles ont des allocations de vins très prisés. On y retrouve donc la crème de la crème de ce qui se fait ici. Domaine de l'Espiègle, Laisseur Racine, Polisson, Harvey, Joy Hill, Père Bange et j'en oublie. Après, on peut faire le tour trois fois de la boutique en découvrant chaque fois des bijoux de produits d'artisans québécois. On peut grignoter un sandwich jambon-beurre top qualité. Sirotez un café. Bravo ça Marie-Claude et Pascal ! Ma deuxième recommandation est si vous cherchez le meilleur pain et les meilleures viennoiseries de Laval. Pas besoin de faire tous les détours, allez directement à la boulangerie Le Tamelier à Blainville. Pain ou levain avec des farines locales, une baguette qui goûte comme celle de France. Si vous aimez les fougasses, je n'ai à ce jour pas goûté meilleur que celles aux olives qu'ils font. Côté viennoiserie, c'est du gros calibre. Un beurre très qualitatif. Une technique sans faute. On aime autant les classiques croissants ou chocolatines que les créations du moment, comme le croffon farci. Un gâteau pour la maison, vous êtes aussi au bon endroit. J'ajoute également que le flan à la vanille est dans mes préférés au Québec. Enfin, je vous emmène à Sainte-Dorothée, dans une institution qui, même après 45 ans d'existence, mérite votre attention. Le mitoyen par le chef Richard Bastien. Ne connaissez pas M. Bastien ? Et si je vous disais le restaurant Le Méac ou le Monarque dans le Vieux-Montréal, eh bien, le Mitoien est sa toute première maison. On n'y va pas pour se faire bousculer ou nous faire sortir de notre zone de confort avec des créations plutôt funky, mais pour apprécier des grands classiques de la cuisine française et québécoise superbement exécutées. Riz nouveau, foie gras poêlé, boudin noir, tartare, flé mignon, carré d'agneau, vous voyez le genre. On aime aussi qu'il fait un gros effort de rendre honneur aux petits producteurs du Québec qui ont une grande place dans sa cuisine. Enfin, voici ma bouchée parfaite de la semaine. Je suis certain que vous ne connaissez pas l'existence de l'endroit où j'ai pris la bouchée parfaite de Laval. C'est possiblement le secret le mieux gardé. C'est dans le Vieux-Saint-Rose. Un comptoir qui s'appelle La Petite Boutique. Ici, on niaise pas. Ou plutôt, Fay, le propriétaire, ne niaise pas avec la paella et le couscous. J'ai eu la chance de goûter à la paella tout droit retirée du feu et après avoir reposé un bon 5 à 7 minutes. Armé de ma cuillère, je plonge dans la paella en adoptant un chemin bien précis, celui du rebord, en allant bien gratter le fond pour profiter du socara. Non. que l'on donne aux grains de riz légèrement rôtis obtenus par la caramélisation des sucres. Une bouchée qui percute en saveur. On a une belle giflée du bouillon sapide aux effluves de safran. C'est umami, c'est un délice. À noter qu'on peut seulement commander la paella ou le couscous de votre choix par téléphone ou bien s'inscrire à un atelier culinaire où vous mettrez la main à la pâte avant de faire comme moi et de plonger votre cuillère à la conquête de votre bouchée parfaite. La balle, pas si plate que ça finalement. Merci à Tourisme Laval de m'avoir appuyé dans mes démarches à la conquête de tous ces bijoux. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequiznomane.com et sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

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