Speaker #0Menu du jour au podcast du Cuisinomane. Je termine l'épisode avec deux chaudes recommandations d'adresse à visiter cette semaine, soit un pour le lunch des plus sympathiques sur le plateau Mont-Royal et la seconde pour un ravitaillement café dans le Vieux-Montréal qui est d'ailleurs mon go-to chaque fois que je suis dans le Vieux. Avant cela, je vous livre ma critique du restaurant ouvert il y a quelques mois qui ne cesse de dérougir, le Miracolo, qui après le Majestic et le Darling, complète la trilogie de ses restaurants au design très marqué et immersif du boulevard Saint-Laurent. Ici, la carte italienne est jouée. Après quelques mois d'activité seulement, mon expérience fut-elle aussi éclatante que le niveau de décibels de la salle à manger ? Mais avant tout, des boutons par mes tuyaux bouffe-basse-mêle. Mon premier tuyau bouffe est une adresse qui se spécialise en deux préparations japonaises que tout le monde ne connaît pas nécessairement, mais que tout le monde aime. Ce n'est ni un sushi, ni un nigiri, ni un sashimi, ni un maki. Je parle de leur cousin le temaki qui s'illustre un peu comme un rouleau de sushi et en onigiri, deux spécialités qui font leur entrée en force à Montréal. L'adresse en question est la Galerie d'Okeya sur la rue Bishop au centre-ville. C'est le petit bébé d'un des meilleurs restaurants japonais à Montréal, le Okeya Kyojiro. On comprend donc que la qualité des ingrédients et les techniques de préparation sont irréprochables. Si vous cherchez un lunch rapide et santé au centre-ville, c'est l'endroit parfait où aller, d'autant plus que les prix sont... très doux. Pause partenaire. Vous allez voir un match de hockey au centre-ville ou assister à une pièce de théâtre dans le quartier des spectacles ? Moi, à votre place, j'irais tenter de démystifier l'ingrédient magique à l'intérieur du poulet au beurre le plus emblématique de Montréal au restaurant L'Otage. Ou encore, non, plonger dans l'un des meilleurs riz de jonjon aux fruits de mer ou vous réconforter avec un poulet jug chez Paul Toussaint. Ou plutôt, goûter aux dernières créations bistronomiques du chef Jean-Sébastien Juguère au climat. tout en surrottant un verre de vin ou un cocktail. Si vous ne savez pas encore de quel endroit je parle, eh bien, ça se passe au Time Out Market Montréal. Il y a de tout, pour tous les goûts, incluant même une programmation culturelle et gourmande très variée, allant d'un festif drag brunch jusqu'au marché Noël. Merci d'avoir commandé cet épisode. De retour à mes tuyaux bouffe, deuxième tuyau bouffe, on passe du Japon en Amérique latine et du centre-ville jusqu'au quartier Rosemont-la-Petite-Patrie au marché Andes. C'est à la fois une épicerie, une boucherie et un comptoir-restaurant latino. Imaginez. La première fois que je suis allé, je venais de regarder l'émission sur Netflix Cuisine de rue édition Amérique latine. Je peux vous dire que mes yeux brillaient devant toutes ces spécialités dont je salivais en regardant l'épisode. On se rend le midi pour prendre le plat de jour très copieux, qu'on prend du riz, des fêtes, des légumes, et un choix de viande comme par exemple du barbacoa ou du chicharron avec salsa vernet. On peut aussi opter pour... des pupusas salvadorien cuits à la minute, une soupe colombienne sans cochon, des empanadas argentins, des tamales mexicains. D'ailleurs, saviez-vous que le marché Andes fut le premier marché latino à Montréal et précurseur de nombreuses autres épiceries et restaurants latinos ? Un vrai bijou ! On est sur le boulevard Saint-Laurent, pas très loin de ses grands frères, le Darling et le Majestic. En fait... Le Miracolo est le nouveau voisin du légendaire Danny Schwartz. Qui donc est derrière ce nouvel italien de quartier ? On doit ce projet notamment aux vétérans de la restauration Richard Holder, aussi derrière le restaurant Holder, la brasserie Bernard, le Galaxy, le Majestic et le Darling, accompagné du designer Thomas Cesano et supporté en cuisine par Alejandro Vega, qui a passé notamment par les cuisines du Majestic et du Darling avant de prendre les cornes du Miracolo. Le menu propose une vaste variété de plats végétariens, de pâtes, de poissons, de viande et d'amuse-bouche, majoritairement sous la barre des 25 Pensez une demi-douzaine d'huîtres à 18 des spaghettis, cacio e pepe ou des gnocchis au pesto de basilic sous la barre des 20 un carpaccio de bœuf à 22 des riz de veau à 21 Côté vins, les verres flirtant le 15 et on peut facilement dénicher des bouteilles à une cinquantaine de dollars. On est donc du côté plutôt abordable. Nous arrivons en début de soirée. 7 h 30, c'est le calme. Avant la tempête, puisque si tôt passé le coup de 8 h 30, ça grouille de partout. La salle est congé. Une demi-douzaine d'huîtres, des crevettes cocktail, une tartine aux anchoirs, une mini-pizza qui se laisse débrouiller en 6 bouchées. Ça commence. Les huîtres sont faciles. Les crevettes cocktail sont fadas. Je soupçonne des crevettes pré-cuites simplement décongelées. Par chance. la sauce cocktail au condiment italien Bomba d'Anne-Sucre au Père. Du côté de la tartine aux anchois, on est dans le fabuleux. On prend un plaisir à la fabriquer soi-même. Un peu d'huile aromatique, on y dépose une belle tranche d'anchois, puis on termine avec une petite pointe de purée de tomate. Que du bonheur ! Cette petite entrée se passe très bien à deux, mais à trois, vous voudrez récidiver la commande. La pizette, si je peux l'appeler ainsi, est plutôt du côté mollasse. Elle me dit qu'elle manque de cuisson, mais en contrepartie, Assure côté saveur. Pépé renu local, miel épicé, vous voyez le genre. C'est classique, ça explose, c'est bon. Le service va de bon train, la salle est rendue compte. Tout le monde semble faire répéter son voisin, ça parle fort. C'est à la fois le fun et cacophonique dans le sens où l'on n'a pas peur de rire et de déranger ses voisins. Petite patience, puis vient la deuxième tablée. Salade d'endive et trudeau de poisson. Attention, ici, la salade d'endive est de calibre... internationale. Les feuilles d'endive sont d'abord couplées avec une chiffonnade de radicchio, des raisins déshydratés puis réhydratés, des raisins frais, quelques copeaux de fromage de lait de brebis fleur d'aimant, puis une vinaigrette absolument délicieuse qui titille les papilles de faire sa vive acidité, mais super bien balancée par la touche sucrée. Elle donne envie de replonger. Hop, un petit croquant de pan gratato à l'aide par ici, un raisin qui croque par là. Les endives sont clairement mises en barre. Cette salade fait toutefois un peu d'ombrage au feu d'eau, dont les fines tranches de poisson blanc sont déposées sur une huile d'olive, un pinceau de basilic, puis rehaussé d'assaut frites. C'est bien, c'est grand public. Le degré de décibels semble encore augmenter et le service est toujours aussi amical et efficace. Le verre d'eau ne reste pas vide longtemps. Notre bouteille de Francia Corta arrive à sa fin. Juste à temps pour le dernier service. Travillonnit Joe au Rhinbo. Brochette de mortadelle, brocolini, ce qui devait arriver à Riveur. Ce troisième service est très fouette-pouette. La farce de riz nouveau d'Erabioli est présente et en bonne quantité, mais malheureusement préfable, pas assaisonnée. La sauce moutarde vient heureusement limiter les dégâts, mais la fadoire de la farce persiste. Le brocolini avec fromage ricotta salata rapé, piment chili et aioli ne résonne pas bien du tout. Le brocoli italien est simplement... Trop, trop salé et ne donne pas envie de reprendre des bouchées, ni de tremper dans l'aïoli, celle-ci est plutôt inutile. Enfin, la brochette de mortadelle, pour moi, sauve un peu cette tablisse. Peut-être grâce au côté nostalgique du ballonnet et puis d'empoir. L'extérieur croustille, l'intérieur fond. On capte l'acidité de la salsa verde et la gourmandise se termine par l'épicette. Passons au dessert. Panna cotta au chocolat blanc et café avec une suile de caramel sucré-salé. Intéressant, très savoureux, mais j'ai trouvé un petit excès de différentes textures qui vient camoufler le frotté fruyant et lisse qu'on aime tant d'une panna cotta. Le gâteau est agi à l'huile d'olive avec un fin glaçage au chocolat blanc, quelques suprêmes d'orange et une compotée de fraises. Succulents. La texture du gâteau est méprisée, c'est moelleux et fondant. L'huile d'olive annonce sa présence, je me régale. Les recettes de style, par exemple, exemple de texture, je n'ai pas compris. Il est rendu 20h30, j'ai besoin de sortir en l'air. C'est chouette de voir Montréal s'y animer, mais après deux heures de petits vacances, ça fait du bien de sortir. Une facture, ça me coûte pas trop salé, c'est raisonnable. Nous avons bien mangé et eu du blé riz. Le Miracolo, ouvert 7 jours sur 7 et quelques midis, a l'obligation de se retrouver dans votre canette d'adresse à effet de serre. Ma note, c'est un riz joli, 3,5 sur 5. Vous cherchez au manger sur l'heure du lunch sur le plateau Montréal. Je vous envoie directement au restaurant Biliger Fin, où le chef propose une cuisine de saison à mi-chemin entre la France et le Québec, dans un environnement décontracté et décomplexé. Le niveau de technicité des plats n'a rien à envier aux meilleures tables bistro à Montréal. Les prix sont honnêtes et le menu change constamment selon les saisons. La soupe de poisson, servie avec crouton et rouille, est vraiment superbe. Le saucisson brioché, un classique de la maison, l'est tout autant. On peut aussi manger un tartare, un croque-monsieur, des moules frites. Et lorsque les températures froides se pointent, forte chance que vous allez apercevoir un réconfortant bœuf bourguignon ou une bonne blanquette de veau. Les desserts sont tout aussi excellents. Ma deuxième recommandation, cette fois-ci, on se dirige dans le Vieux-Montréal. On s'en va au café Micro Espresso, là où le café est torréfié par un geek du café. Que vous préfériez le café torréfaction plus foncé à l'italienne, ou bien plus légère, vous serez servi. L'extrémité est toujours impeccable, tout comme l'exécution du café. Ma bouchée parfaite de la semaine revient à un classique montréalais que tout le monde doit connaître. Et ceux qui savent, savent. Je parle ici du spécial Winniski, du pain moelleux tout chaud, la texture de la semoule de maïs, du ballonné de bœuf, du salami de bœuf, de la moutarde qui vient vibrer et électriser le tout. N'hésitez pas à en rajouter justement de la moutarde à même la pipette sur le comptoir et vous avez ici un 5$ très, très bien investi. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !