- Speaker #0
John, John, John, John, John, stop talking, you don't understand anything, you are from, I don't know, Cabo, you're coming, I don't know where, and you're talking to us.
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous, on est dans un nouvel épisode du podcast Football Club, on est aujourd'hui avec Sylvain De Vert, salut Sylvain.
- Speaker #2
Salut.
- Speaker #1
Donc, nouvel épisode, nouvelle personnalité invitée sur le podcast. Sylvain, est-ce que ça va ?
- Speaker #2
Ouais, ça va, super, impeccable. Et toi, ça va ?
- Speaker #1
Ça va, ça va. Merci beaucoup du coup de participer au podcast. Donc c'est un podcast qu'on va aborder sur différents thèmes en plusieurs épisodes aujourd'hui. On va changer un peu le format. Sylvain, est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu es là déjà ?
- Speaker #2
Déjà, je te remercie beaucoup de m'inviter. C'est très gentil. Moi, j'adore passer des moments où on peut échanger sur le... le thème qui me passionne le plus, c'est le football. Et si je suis là, c'est aussi pour parler un peu de mon nouveau projet, d'un projet que je mène depuis 15 ans, mais qui voit le jour aujourd'hui, qui s'appelle DIF, Do Your Football, pour faire la DIF. Là, je monte le logo bien comme il faut. Et expliquer un peu au revoir tout le procédé, pourquoi je fais ça, d'où c'est né, quel est l'objectif et quelle est la vision aussi pour le futur.
- Speaker #1
Ok, super. On va parler du coup de DIF, on va essayer de faire la DIF ensemble aujourd'hui. Explique-nous un peu le projet, la genèse déjà, qui est Sylvain De Vert et comment tu en es amené à avoir eu ce projet pendant plus de 15 ans ?
- Speaker #2
Alors, si tu veux, moi, je m'appelle Sylvain De Weert, ce qui signifie que je suis forcément belge. Le nom de famille est en flamand et mon prénom est en français. Donc, c'est rigolo parce que, si tu veux, mon grand-père, Marcel, du côté maternel, était français. Il est né à Rouen. Donc, on a toute une branche familiale, si tu veux, du côté de Bordeaux. Et mon père, sa mère Irma. J'ai été marié à un Allemand, un soldat Allemand de la guerre. Les deux grands-mères sont bruxelloises, ce qui fait que je suis un vrai mélange européen, entre la France, l'Allemagne et la Belgique. Ce qui va expliquer, pour tous ceux qui me connaissent certainement, mon côté rigueur et mon côté attaché à la France. Que tu saches aussi, ma femme est française et mes enfants, il y en a un qui est né à Bayonne, c'est un vrai Basque, et l'autre, c'est une Bordelaise, ma fille. Et donc, du coup, si tu veux, quand j'étais petit, j'ai joué au foot jusqu'à l'âge de 18 ans. J'ai arrêté assez jeune pour me lancer dans le monde professionnel. Et j'ai fait le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en 2004. Et la révélation de mon chemin, donc je marchais 762 kilomètres tout seul dessus, c'était de devenir entraîneur de football. C'était ma révélation. Les gens, ils vont découvrir qui ils sont. Et moi, j'ai découvert que je voulais être entraîneur de football. Avant, je voulais devenir riche. Avant, je voulais être riche et acheter une Mercedes à ma maman. Tu vois ? Ça, c'est des rêves d'enfance. En fait, ma mère, elle n'a pas besoin de Mercedes. Tu vois ? C'est rigolo. Et du coup, quand je suis arrivé aux Pays-Bas, j'ai commencé à entraîner à Saint-Jean-Pied-de-Port au foot à 7 à l'époque, en U15. Tu vois, c'est le plus bas niveau de France. Avec la génération 98, tu vois. Non, 95, je mens. 95. Et donc du coup, j'ai commencé comme ça. Et si tu veux, j'ai très vite identifié qu'il y avait des besoins à tous les niveaux. Donc je suis passé par Saint-Jean-Pied-de-Port, par Biarritz, ensuite à la Real Sociedad. J'ai été dans un club à Renteria aussi, côté espagnol. Puis après, avec la Real, j'ai développé 22 clubs qui allaient de National 3 jusqu'à l'avant-dernière niveau district. Donc j'ai été confronté à plein de réalités. Tant pour les parents... pour les joueurs, les présidents de clubs, les employés de clubs, les bénévoles de clubs, les adjoints, les délégués, les arbitres, les labels fédéral, etc. C'est tout un écosystème autour du football. Les agents, les recruteurs avec lesquels j'ai travaillé pendant 20 ans. Ça va bientôt faire 20 ans. L'année prochaine, ça fera 20 ans.
- Speaker #1
Ça passe vite dans le football.
- Speaker #2
Oui, ça passe vite. Et donc du coup, si tu veux, ce que j'ai identifié au fil des années de mes échanges, un certain nombre de problématiques. Par exemple, au fil des années, il y a de moins en moins de gens qui veulent entraîner. On a de moins en moins de temps. Les gens ont de plus en plus d'activités. sont de plus en plus sollicités. Et la question, c'est pourquoi on veut de moins en moins s'occuper des enfants ? Tu vois, c'est une des premières problématiques que j'ai identifiées. C'est que si demain, il n'y a plus d'entraîneur, le gamin ne peut plus jouer au foot. Mon fils, aujourd'hui, joue au foot. Ce n'est pas le meilleur, ce n'est pas le moins bon. Mais s'il n'y a pas des gens super sympas, comme Jérôme, Philippe, Claude, des gens normaux qui s'occupent de ses enfants, mon fils ne peut pas jouer au foot. Il ne deviendra peut-être pas un grand joueur pro, peut-être oui, peut-être qu'il jouera au ping-pong plus tard, j'en sais rien. En tout cas, il faut des gens pour s'en occuper. Donc, ma réflexion, elle est née de comment je rends la vie plus simple à un entraîneur. Ensuite, la deuxième problématique que j'ai rencontrée, c'est la pression qu'ont les entraîneurs avec les parents. Alors, je voudrais le voir de différences. Je suis papa, du coup, tu vois. Donc j'ai identifié que les parents, tout simplement, ce qu'ils ont besoin aujourd'hui, ça n'a rien à voir avec mes parents ou tes parents. Aujourd'hui, ils ont besoin de comprendre. Ils ont besoin d'infos. Il faut leur expliquer. Voilà, pourquoi la séance est annulée ? Avant on te dit la séance est annulée, ben c'est annulé quoi ? Maintenant il faut savoir, ben pourquoi c'est annulé ? C'est quoi ? C'est la météo ? On n'est pas assez nombreux ? En fait, ce n'est pas quelque chose de négatif. c'est à partir du moment où tu maintiens un flux d'informations cohérents tu ne tombes pas non plus dans la surinformation, tu te rends compte en fait que tu as une population de parents qui est apaisée et qui investit dans un projet. Après, il y a des stratégies aussi pour les investir, plus ou moins, bien sûr. Mais tu vois, il y a vraiment deux univers. C'est un, cette problématique liée à la pression sociale où les enfants, les parents, les agents ont de plus en plus besoin de savoir, de comprendre, etc. Et l'autre écosystème où le football est en train de perdre leurs bénévoles, les gens qui veulent s'investir dans le football. Et comment rendre cette vie plus simple ? Et la jonction entre les deux, j'ai développé le logiciel DIV pour ça. Donc ça va au-delà de juste gérer ton équipe avec un cahier d'appel, des statistiques de matchs que tout le monde peut faire, ou organiser tes compétitions. Ça va beaucoup plus loin que créer ta science d'entraînement ou juste avoir tes statistiques en tant que joueur. C'est vraiment l'idée de permettre, parce que moi j'aime créer des... des systèmes, en fait, des circuits qui s'auto-alimentent, tu vois, qui soient bénéfiques pour tous.
- Speaker #1
Des ponts entre tout l'écosystème du football, c'est un peu ça.
- Speaker #2
Exactement. Et du coup, si tu veux, le DIF, en fait, propose ça. Voilà, DIF, c'est vraiment ça. Donc, la naissance est ça. Après, il faut aussi savoir qu'en 2000, en 2000, 2000, 2000, 2000, Merci. Je crois que c'est 2014. En 2014, je me suis dit, mais attention, tu as vu le Barça ? Le Barça, 10 ans de suprématie dans le monde du football avec le tiki-taka. C'est une vulgarisation de ce que vraiment c'est le tiki-taka. Mais je veux dire, ils ont créé une méthodologie de formation et de rendement pour créer des profils de joueurs spécifiques qui leur permettent d'exceller. Ça aussi, ça m'a inspiré pour développer, si tu veux, ma chaîne YouTube Football Avant-Garde et la méthodologie qui est derrière ça. Donc en fait, là, ma réflexion était de dire, OK, Barcelone, ils ont créé un écosystème que pour eux. La Real, où j'étais formé, en tant qu'entraîneur évidemment, a créé un écosystème pour la Real. Bilbao a créé un écosystème pour Bilbao. Ok, mais comment on peut créer un panel qui permettrait de créer tous les écosystèmes ? Donc, pas créer un club, mais une réalité pour tous les clubs. Donc, c'est là où je me suis lancé dans le développement d'une encyclopédie qui recense en fait tous les modèles de jeux qui existent dans le monde, que du coup, j'ai divisé en différentes familles, pour la faire courte, en catalogue de formation, etc. Et ça, ça a été en fait l'ingénierie. qui se cache derrière Diff. C'est ça, en fait, qui donne la puissance pour le joueur. En fait, comment tu vas expliquer aux parents pourquoi ton gamin, il joue, pourquoi il ne joue pas ? Comment tu vas expliquer aux gamins qu'est-ce qu'ils font bien, qu'est-ce qu'ils ne font pas bien ? Quelles sont ses améliorations ? Quelles sont ses forces ? Tu vois ? Ça va naître, en fait, de l'ingénierie que moi, j'ai insérée dans le système, Et en fait, ce même système permet à l'entraîneur, du coup, de choisir en début, quand tu rentres sur le logiciel, tu dis, voilà, moi, je veux jouer en jeu combiné, en attaque rapide, finalisation, je veux faire du pressing haut, je veux faire la défense en zone, en transition, je veux faire du pressing, etc. Donc, tu choisis ton modèle de jeu. Et dès que tu fais ça, tu choisis ta catégorie. Ça, ça va piocher dans le catalogue de formation, si tu veux. Tu choisis de nombre de séances d'entraînement par semaine. Tu mets les jours, les heures. Ça va répartir la quantité d'heures et de temps que tu vas avoir à disposition pour former le joueur. Et après, tu crées des cycles qui vont permettre d'identifier combien de temps tu veux rester, accentuer tes séances d'entraînement sur un certain sujet et échanger et répéter, évidemment. Parce que si tu fais, par exemple, des cycles d'une semaine, à partir du 8e ou 9e cycle, tu vas répéter la semaine 1. Il faut de la répétition, c'était prouvé au niveau cognitif qu'il fallait répéter un certain nombre de fois certaines choses pour que l'individu assimile bien, qu'il intègre bien. Du coup, une fois que ça c'est fait, tu cliques en fait et le système a créé ta propre méthodologie, ton propre modèle de jeu, ta programmation à toi. Et ça, c'est puissant.
- Speaker #1
C'est déjà la fin de ce premier épisode autour de l'application DIF. Merci beaucoup d'avoir écouté, participé à la réussite de ce podcast. N'oubliez pas de liker, commenter, de vous abonner au podcast, de le noter sur toutes les plateformes et de le diffuser un maximum. On revient très très vite pour le deuxième épisode. C'était le premier épisode sur l'inspiration derrière DIF avec Sylvain De Vert, un voyage de 15 ans. On revient très prochainement pour l'épisode 2. autour des fonctionnalités de l'application et il y aura un épisode 3. Restez branchés, rejoignez-nous sur tous les réseaux pour tout savoir sur l'application DIF. Merci à tous !
