Speaker #0Allez, c'est parti Dans l'histoire du MotoGP, il y a ceux qui sont des champions parmi les champions. Les champions au-dessus du lot, les champions dans l'âme. Mais dans cette même histoire, il y a des pilotes qui étaient moins attendus et ont réussi à être couronnés. C'est arrivé plus d'une fois la question. Et si c'était le tour du petit frère Si au lieu de l'ogre Marc Marquez, le titre revenait à Alex Marquez Alors je sais, il y en a qui vont se dire mais n'importe quoi Je vous explique pourquoi ça n'est pas si impossible qu'on l'imagine. Pointe-corde, le podcast MotoGP. Et avant toute chose, je vous souhaite la bienvenue pour ceux qui n'ont pas encore vu le précédent épisode, voilà. J'ai la chance maintenant de vous accueillir dans ce nouveau podcast, dans ce nouveau studio, pardon. Et ce nouveau studio, il va encore amener beaucoup d'autres belles choses, des surprises notamment. des interviews où je ne serai pas seul et ça c'est cool, mais pour ça j'ai bien besoin de vous alors je ne vous demande pas d'argent ni quoi que ce soit je vous demande juste de vous abonner, je le ferai beaucoup en ce moment je suis désolé, je sais que je le fais en insistant un peu là-dessus, mais c'est hyper important vous n'avez pas idée de ce que ça peut changer pour des personnes comme moi qui sont des cris créateurs, des passionnés. Je ne gagne pas d'argent avec ça, autant vous le dire pour l'instant. Mais donc, tout votre support est le bienvenu, même sur les podcasts audio, il y a les évaluations. Là, si vous laissez une petite note, ça va beaucoup m'aider et j'espère qu'on pourra le plus longtemps possible se retrouver pour des podcasts MotoGP. Le sommaire du jour, un podcast un peu plus court, avec une leçon qu'on pourrait tirer du week-end au Texas, c'est que la régularité peut apporter de la surprise. Vous trouvez peut-être ça simple ou même naïf, mais Pour arriver à le démontrer, j'ai décidé aujourd'hui de me pencher sur des exemples, sur ce qui avait pu déjà se passer en MotoGP. Et même dans les exemples récents, on verrait que dans la liste, il y a des pilotes qu'on n'imaginait pas du tout champions du monde. Et ça donne un petit côté de déjà vu avec ce qui se passe cette année avec Alex Marquez. Alors le premier de cette liste, c'est un pilote qu'on regrette beaucoup. Nicky Eden, en 2006, le premier pilote à remporter le championnat. Alors tel qu'on le connaît avec l'appellation MotoGP, mais donc le premier. avec moins de victoires que son adversaire. Il était opposé, on s'en rappelle, à Valentino Rossi. Déjà, Valentino était la légende qu'on connaît aujourd'hui, champion du monde à de multiples reprises. Et pourtant, à Valence, c'est l'Américain qui est venu à bout de Rossi. Pour cinq petits points, il avait remporté cette saison-là seulement deux grands prix sur les 17 de la saison. Et le docteur s'était imposé, lui, cinq fois. Mais voilà, il y a eu des abandons. Et cette fameuse 13e place signée à Valence... qui lui auront coûté le titre, mais en début de saison, personne n'aurait parié sur Niki Eden. L'autre, c'est un peu plus récent. C'est quand on était dans cette fameuse saison où on se faisait un peu chier, n'ayons pas peur de le dire, la fameuse saison du Covid-19. Johan Myhr, champion du monde 2020, devenu champion du monde MotoGP avec Suzuki, d'ailleurs juste avant le retrait de Suzuki, donc forcément dernier titre pour la marque. C'était en fin 2022, le retrait de Suzuki. Et cette année-là, Johan Myr comptait pourtant moins de victoires que ses deux adversaires. Il y avait d'une part Franco Morbidelli, puisque cette année-là, il jouait le titre, et Fabio Quartararo. Tous les deux avaient gagné trois courses. Johan Myr, de son côté, n'a gagné qu'une seule course sur les 14 manches de la saison. Mais il a fait neuf fois le top 5, dont cette fois le podium. Et ça lui a permis d'aller remporter la couronne de champion du monde MotoGP, comme quoi vous voyez que tout est possible. Alors, un autre exemple, en 2012, Jorge Lorenzo était opposé à Dani Pedroza, duel acharné pour le titre. Lorenzo va gagner 6 courses, une de moins que Pedroza, et pourtant, il sera plus régulier, donc il va gagner le titre. Bon, c'est pas le meilleur exemple, parce que 6 courses, c'est pas si mal. Je vais vous trouver un meilleur exemple. Mais vous savez, l'exemple le plus récent, y'a pas besoin d'aller chercher bien loin, saison 2024, Pecco Bagnaia, c'est 11 victoires sur 20 Grands Prix. Donc le pilote officiel Ducati va voir Jorge Martin lui ravir le titre pour seulement 10 points. Grâce à quoi Régularité de Roger Martin, très fort également dans les sprints, et trop d'erreurs de Péco. Donc les deux facteurs sont là. D'une part, la régularité, et d'autre part, ne surtout pas faire d'erreurs. Je me suis amusé à remonter encore plus loin, avant le MotoGP tel qu'on le connaît aujourd'hui, avec toutes les catégories confondues. J'ai trouvé ça dans un article de motoservice.net, c'est assez bien foutu. On nous parle notamment de l'Espagnol Manuel Herreros, vainqueur du dernier championnat du monde 80 cm3 en 1989. Alors la cylindrée a été abandonnée ensuite, ça vous le savez. Il pilotait une derby et il n'y a eu que 6 courses. Il avait décroché 4 podiums mais pas de victoire et il a terminé pourtant champion du monde avec 12 points d'avance. Alors ce qui est surtout intéressant de savoir, c'est que cette saison-là, le pilote ayant le plus de victoires avait aussi fait 2 chutes et a donc perdu une team. Alors un autre nom, celui d'Emilio Alzamora, il est titré en 125 en 1999 sans aucune victoire sur l'année. 10 podiums en 16 courses, champion de la régularité. Alors avant, il y avait du sidecar aussi, là j'ai deux exemples. Il y a Bruno Holzer en 1979, c'est un pilote suisse. Chaque GP, il est deuxième sur le podium, voilà, et en 1979, il va donc être... titré champion du monde. Et pour la petite info, c'est assez curieux, c'est qu'ils ont dû se retirer faute de sponsor la saison suivante. C'était une autre époque. Toujours en sidecar, Werner Schwarzel, il gagne le mondial 1982. Pas une seule victoire, mais sept podiums. Encore et toujours la régularité. Bon, maintenant que j'ai un peu fait le malin avec mes exemples que j'ai trouvés sur Google, parce que vous vous doutez que certains datent d'une époque où je n'étais même pas né. Donc voilà, mais c'est toujours bien de se documenter dans ces cas-là. On va revenir à... Alex Marquez. Alex Marquez, jusqu'à présent, trois courses et donc trois sprints ont eu lieu. Il est deuxième à chaque fois, ce qui lui donne 87 points, un petit point devant son frère. C'est une moyenne de champion du monde. Indiscutablement. Tout ce qui la relativise, c'est que son frère, jusque-là, a vraiment été l'ogre. C'est vraiment le terme qu'on utilise souvent, mais c'était le cas, puisqu'il a tout gagné. Alors, si on extrapole ici et qu'on met des 6, il ne faut jamais faire ça, ça ne vaut rien, mais on va le faire. Juste pour l'hypothèse, ce serait étonnant. de voir Marc Marquez gagner l'ensemble des courses sans jamais faire d'erreur. Voilà, il n'est pas impossible que Marc fasse de nouvelles erreurs, ça on verra. Pour l'instant, Alex montre généralement de meilleures performances que Pecco Bagnaia. Du coup, en étant aussi régulier, il a ses QFD, une chance pour le titre, même sans gagner forcément très souvent. Alors, je vous le dis, d'accord, c'est ma parole, ça ne vaut peut-être pas grand-chose, mais David Etardot dit de son côté, l'affirme aussi, il voit Alex Marquez performer sur l'ensemble de la saison. Et voilà, si quand on arrive en Europe, Alex Marquez continue dans cette stabilité, le doute n'aura plus sa place. Autre propos, celui de Ucho Salucci, donc à la VR46, qui dit Tout le monde parle d'Alex Marquez, il surprend tout le monde Et forcément, Ucho, il observe ça de très près, puisque pour l'instant, Alex Marquez, c'est l'obstacle entre lui et les Ducati officiels. Ils sont juste derrière. Et donc, Alex Marquez, c'est le pilote à aller chercher. Évidemment, tout ça nous confirme qu'on est vraiment devant un championnat Ducati, puisqu'il y a les officiels, Alex, les VR46 et puis les autres qui arrivent derrière. Quand je dis les autres, Ogura en ce moment, toujours premier des autres, avec Johan Zarco juste derrière. Alors, pour conclure cet épisode, je vous l'ai promis, qui est très court, bien sûr, je ne suis pas idiot. Alex Marquez n'est pas le favori pour la suite du championnat. Marc Marquez n'a fait qu'une chute. Il en faudra beaucoup plus pour le faire douter. Mais... Voilà, il suffit d'en voir une autre et ça peut arriver dans la course suivante, ce qu'on ne lui souhaite évidemment pas. Et puis, d'un autre côté, il y a Peko Bagnaya qui est en train de reprendre du poil de la bête. Donc, ça sera difficile aussi pour Alex de finir devant Peko à chaque semaine. Évidemment, ça aussi, on le sait. Mais jusque-là, voilà, il l'a fait, sauf à la dernière course. Bon, il y a le risque qu'il chute aussi. Alex Marquez, il n'est pas à l'abri également. Voilà, donc après ce développement, il est clair d'une chose, c'est que la régularité, peut permettre à un pilote comme Alex Marquez de mener tranquillement vers un titre en MotoGP. Ça, c'est déjà vu, ça n'est pas impossible. Voilà, je vous l'avais dit, podcast un peu plus court aujourd'hui, mais ça m'a quand même plu de partager sur ce sujet avec vous. D'ailleurs, la question que je vous pose dans les commentaires, dites-moi, est-ce que vous, vous pensez qu'Alex Marquez, alors non pas qu'il est favori, on s'entend bien, je pense que maintenant on m'a suivi, mais est-ce que vous pensez qu'Alex Marquez pourrait être champion du monde à la fin de cette saison Quelles sont ses chances, disons en pourcentage ça m'intéresse. Pendant ce temps-là, n'oubliez pas de vous abonner. Même chose sur les plateformes de podcast audio, Spotify, Apple Podcast et toutes les autres. Là, il y a vos évaluations qui m'aident énormément. Je vous retrouve très bientôt pour un prochain épisode. Prochaine course sera au Qatar. C'est à cette occasion qu'on se retrouvera. Et d'ici là, normalement, sera dans la boîte un nouvel épisode. Alors, ce sera le premier d'une série, épisode interview. J'aurai en face de moi un ancien pilote de MotoGP et j'ai hâte de vous présenter ce format. On se retrouve très bientôt. Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.