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Point De Corde - Podcast MotoGP

Accident choc de Noah Dettwiler, crevaison de Bagnaia : le débrief complet de Sepang

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27min |27/10/2025
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Description

Le Grand Prix de Sepang 2025 a été marqué par un enchaînement d’événements marquants, à commencer par l’accident effrayant de Noah Dettwiler. Le jeune pilote suisse a été violemment projeté en l’air lors de la course Moto3, déclenchant un drapeau rouge et une vague d’inquiétude dans le paddock. Dans cet épisode, je reviens sur ce moment effrayant, les premières infos sur son état de santé, et ce qu’il faut retenir de ce terrible incident.


Mais le week-end malaisien ne s’est pas arrêté là. En MotoGP, Francesco Bagnaia a vu ses espoirs s’effondrer suite à une crevaison spectaculaire. Que s’est-il réellement passé ? Était-ce un incident isolé ou le signe d’un problème plus profond chez Ducati ? On analyse tout dans ce débrief, de la stratégie pneumatique aux conséquences pour le championnat.


Au programme également : la victoire importante de Jorge Martin, la remontée impressionnante d’Acosta, les performances en demi-teinte de Fabio Quartararo, et un point sur la situation des autres pilotes en lice pour 2026.


L’épisode revient aussi sur les décisions stratégiques de Yamaha, les tensions chez KTM, et la constance retrouvée de Marc Marquez. Le plateau MotoGP n’a jamais été aussi dense, et les moindres détails peuvent faire basculer un week-end entier.

Sepang nous a offert un condensé d’émotions, de tensions techniques, et de scénarios imprévus. Ce podcast vous propose un décryptage complet, entre faits, analyse et lecture stratégique.


Disponible sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer, Amazon Music et toutes les plateformes.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On a vécu un week-end MotoGP un peu plus triste que les autres à Sepang et on va en parler aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Point de corde, le podcast MotoGP.

  • Speaker #2

    C'est pas Yaya, c'est pas Yaya qui a chuté ! Oh !

  • Speaker #1

    C'est pas bien au quart d'heure. Il est en place, c'est son pilotage. Musique

  • Speaker #0

    Je vous souhaite la bienvenue pour ce nouvel épisode de Pointe-Corde. C'est très très spécial aujourd'hui d'ouvrir cet épisode avec vous. D'ailleurs, je vais vous passer le blabla sur l'abonnement, etc. Et je dois forcément ouvrir le podcast sur l'incident du week-end. On va faire ça un peu différemment. C'était d'ailleurs étrange, puisque le dimanche a continué un peu comme si de rien n'était. Ça m'a un peu perturbé. Je vous parle forcément de cet accrochage entre Death Wheeler et Rueda. Voilà, le choc très violent. Vous avez vu les images, elles sont terribles. Si vous voulez les voir, allez les voir, elles sont dispo partout. Sincèrement, il n'y a pas besoin de les voir pour comprendre la gravité des faits. Voilà, alors jusque-là, j'étais heureux parce qu'on n'avait jamais dû traiter ce genre de sujet dans le podcast ensemble. On se fait partie du MotoGP, donc je savais que ça arriverait probablement un jour. Et je vous avoue que je n'aime pas beaucoup ça. C'est tout ce qu'on n'aime pas voir dans le sport. Forcément, ce sport qu'on aime. Je me voyais mal démarré autrement qu'en vous parlant de ça. Parce qu'on est au-delà du sport, qu'il y a la vie d'un jeune homme qui est en jeu en ce moment, et que ça a aussi soulevé un débat sur la sécurité notamment. Bon, ça nécessite un peu de remise en contexte quand même, donc on revient sur les faits. On est dans la mise en grille de la course Moto3, il y a Noah Dettwiller qui est à basse vitesse. Alors, on suppose un problème technique, on n'a pas la confirmation, mais ça semblerait logique. Et il est percuté par Roser Weda, qui était, on ne sait pas très bien, pas attentif apparemment en tout cas. Aux dernières nouvelles de son côté, fractures de la main et des blessures quand même moins sérieuses. Donc j'ai envie de dire qu'on est un peu rassuré pour Roser Weda, mais ça reste pas génial. Mais bon, pour Noah Dettwiller, l'état, il est grave. On ne peut pas tourner autour du pot. Plusieurs opérations, on parlait de la rate sérieusement touchée. On a eu des nouvelles pas très rassurantes qui parlaient d'arrêts cardiaques multiples, des rumeurs, etc. Ce qui a soulevé d'ailleurs, on en parlera, beaucoup de questions sur la communication. en MotoGP. Et puis, on a eu enfin les infos du team du pilote qui nous disait que son état était stable, mais critique. Donc, on va espérer que l'aspect critique s'efface dans les prochaines heures, prochains jours. Et le reste, il a été demandé forcément de respecter la vie privée du pilote et de sa famille. Et c'est bien normal. Alors, vous savez, les époques se succèdent en MotoGP. Et comme dans tous les sports moteurs, la sécurité, elle a évolué énormément. On ne peut plus juste dire aujourd'hui, ils savent ce qu'ils font, ils savent qu'ils prennent des risques, c'est leur job. Voilà, on ne peut plus dire ça et heureusement, tant mieux. Moi, je suis assez partisan de la sécurité. Le risque inutile, en fait, je n'aime pas ça. J'aime bien le show, j'aime bien les pilotes qui y vont. Mais voilà, je pense que vous serez d'accord avec ça. J'imagine qu'on est à peu près tous raccords là-dessus. Il y a assez de spectacles en fait en MotoGP sans devoir mettre en danger les pilotes. Et là où par contre, ça peut être embêtant, c'est quand on se dit qu'on aurait franchement plus facilement évité un drame. Alors, c'est ce que j'ai lu entre autres. On a beaucoup parlé, alors voilà, il y a eu un article qui a renforcé le débat, un article de PADOC GP qui parlait de cette suppression du warm-up qui a fait beaucoup de bruit dans le PADOC par rapport aux événements qu'on a vus ce week-end. Pour le Moto2 et le Moto3, vous savez que le warm-up a été supprimé pour la parade des pilotes. C'est ce qui est ressorti ici parce que cette décision a favorisé l'aspect publicité, médias. on a les pilotes qui font ce petit tour et que le public peut voir, les pilotes MotoGP. Sauf que ça a été fait au détriment du sportif et de ce warm-up qui a quand même une raison d'être, sinon il n'y aurait pas de warm-up. Ce qui veut dire que sportivement, la moto, en Moto2 et Moto3, elle n'est plus testée avant la course, le jour même. Elle rentre au box le samedi, elle en ressort le dimanche, il n'y a plus de test, il peut y avoir des problèmes. Et le warm-up, ça sert notamment à détecter ce genre de problème. Donc avec l'événement qui s'est déroulé ce week-end, ça fait un peu tâche. Alors j'y vais avec des pincettes parce que ça serait trop facile de dire que c'est à cause de ça forcément et que c'était une erreur. Alors je suis assez d'accord. Mais en même temps, après chaque événement malheureux, vous savez qu'on cherche un peu les coupables. Il y a une chasse aux sorcières et sur le coup de l'émotion. Évidemment, je suis totalement contre le fait d'avoir mis de côté ce warm-up et le côté sportif pour un événement médiatique. Il y a, c'est sûr, d'autres solutions qui feront plaisir aux gens. Et plus que de voir les pilotes faire coucou et faire des interviews, il y a moyen de faire mieux. C'est certain, il y a moyen de faire mieux. Donc, il y a moyen de faire autre chose et de garder le sportif en avant. Pour moi, le warm-up, forcément, je fais partie de ceux qui se disent, bah oui. complètement stupide de l'avoir enlevé. Mais ça, je le penserais, même s'il n'y avait pas eu d'incident. Parce que des incidents comme ici, pour les éviter, il ne faut pas chercher les coupables. Il faut plutôt essayer de faire évoluer, alors là, c'est juste mon petit avis, mais la sécurité qui évolue dans son ensemble. Parce que ce genre d'événements, les éviter à 100%, c'est une utopie. Ça n'arrivera jamais. Mais ici, on en parle parce que Noah Dettwiller, il a eu ce souci mécanique qui aurait apparemment provoqué la collision. Et en effet, ça appuie que le warm-up aurait eu ce rôle. Je redis quand même qu'il faut éviter la chasse aux sorcières et qu'on doit apprendre des erreurs. S'il y avait eu le même problème au warm-up, il n'y a rien qui prouve qu'il n'aurait pas été percuté. Ça aurait pu finir de la même manière aussi. La question, ça serait donc de toujours renforcer la sécurité dans son ensemble et alors faire preuve de cohérence sur les choix qui sont faits pour le sportif. Ça, c'est vraiment l'aspect important. Et là, du coup, je rejoins quand même l'idée que supprimer le warm-up... ça apporte du danger, il faut être clair, il faut le dire. J'aime pas lier ça à l'incident du week-end, mais quand même, il y a un petit lien qu'on peut faire. Alors, surtout, quand on parle sur le coût de l'émotion, on le sait bien, tout le monde a un peu cette solution miracle. Et voilà, on doit quand même remarquer que le MotoGP a beaucoup évolué en matière de sécurité, parfois sans qu'on le remarque, mais il y a des choses, des accidents qui sont évités qu'on ne voit pas, parce que cette sécurité, elle évolue, donc ça, c'est d'une part. D'autre part, je vous renvoie à la vidéo de Casey Stoner. On avait fait un épisode précédent sur l'avis de Casey Stoner sur le nouveau règlement. Et il abordait notamment l'aspect sécurité qui était souvent avancé pour ces changements de règlement. Et il pointait beaucoup d'incohérences où ce sport pouvait rester dangereux pour vraiment des parties techniques sur la moto qui pouvaient être corrigées par ce nouveau règlement et n'ont pas été. Et ça, voilà. Là, moi, je trouve ça plus intéressant que de réagir sur le coup de l'émotion. Je prendrais plutôt en compte l'avis de Pilote comme lui, en consultant, vous voyez, pourquoi pas. Et justement, il y a une logique sécuritaire qui est orientée Pilote. Et ça, c'est vraiment important. Et je pense que jamais un pilote, s'il avait été consulté, aurait trouvé logique de voir disparaître le warm-up. On a vu l'avis des pilotes quand ils en parlaient, notamment Peko Banyaya qui a largement abordé le sujet. Donc je suis un peu plus mal à l'aise avec le fait que la course a été relancée juste après, comme si de rien n'était. Alors ça, voilà, c'est subjectif, je suis tout à fait d'accord, c'est mon avis à moi. Mais on savait que c'était sérieux et on a mis la priorité sur le fait de faire rouler. Je pense que ça a quand même un peu désarçonné tout le monde. les pilotes c'est des jeunes en moto 3 mais c'est des êtres humains c'est des gamins finalement et ils peuvent quand même être troublés on voit un pilote qui est évacué en hélicoptère c'est peut-être le moment où on cogite quand même un peu parce que à la base quand on monte sur une moto on n'a pas peur on se pose pas de questions et la voilà je comprends pas trop le sens que ça a ok c'est de la compétition on a déjà roulé après même des morts par le passé mais je sais pas c'est juste mon avis pour moi c'était plutôt embêtant et j'étais content d'ailleurs de voir que francesco bagnaia allait dans le même sens du coup là je valide totalement, je vous le cite, il disait, Francesco Bagnaia, je suis peut-être un peu trop faible, mais pour moi, laisser les jeunes pilotes faire une course de 10 tours dans ces conditions, après qu'ils ont vu les hélicoptères emmener un d'entre eux, je pense que ça n'est pas une idée parfaite. Et il y a la communication, au-delà de ça, en plus, qui a été abordée par les pilotes de MotoGP, Franco Morbidelli en parlait en premier, il déplorait le manque de nouvelles pour eux. Évidemment, on peut comprendre la discrétion envers le public, je comprends tout à fait, il y a des familles derrière et le public n'a pas forcément à être informé, mais pour les acteurs du paddock, là j'ai un peu plus de mal, sachant qu'eux allaient prendre part au week-end. Je dis ça dans le sens de se demander si continuer à laisser ce week-end se dérouler comme si tout était normal, c'est logique, c'est éthique. Forcément, ça met une ambiance assez étrange. Je vous cite aussi Marco Benzecchi qui disait un peu la même chose, qui disait donc avant tout... C'est dur parce que nous n'avons pas d'informations claires. Ce n'est pas idéal parce que je pense que nous méritons d'au moins savoir ce qui se passe. Bon, de toute façon, au-delà de tout ce blabla, on doit juste envoyer des bonnes ondes. Et sincèrement, on va le faire. On va croiser les doigts très fort. Ces bonnes ondes qu'on envoie donc à la famille. Et espérons donc que ce jeune homme se remette très, très vite sur pied et qu'on ait de bonnes nouvelles, surtout dans les prochaines heures et les prochains jours. et on va conclure cette partie-là comme ça. Voilà, alors je vous le disais, j'étais un peu mal à l'aise d'aborder ce sujet parce que c'est déjà un sujet sensible et finalement, on n'est pas dans le sportif comme on a l'habitude de le faire. Je suis un peu moins à l'aise d'aller sur ce terrain-là. J'en ai un peu parlé. Je trouvais ça vraiment important. Et j'imagine que vous comprendrez, ça fait quand même partie des grosses actualités de ce week-end et on ne peut pas être insensible à ça. On va quand même faire quelques conclusions de ce week-end en Malaisie. Mais je vais faire un peu plus bref puisqu'on a déjà pas mal parlé et ces dernières semaines, quand on a fait plus bref, en plus c'était parfois un peu plus percutant. Aller droit au but, parfois c'est pas plus mal. D'ailleurs, petite breaking news pour commencer, elle n'est pas cool non plus, même s'il n'a rien de grave. Vous n'avez peut-être pas encore vu l'info, mais donc le retour de Rolle-Gay-Martin est reporté. On parlait de Portimao, jusque-là il ne sera pas là à Portimao. Et on n'est même pas encore sûr qu'il sera là à Valence pour l'épreuve finale du championnat du monde. Voilà, rappelons que sa dernière blessure, donc c'est assez sérieux, c'est à la clavicule. Et Aprilia a communiqué, donc je vous les cite, « Nous voulons vous informer que Rolle-Gay-Martin manquera le GP du Portugal afin de se concentrer sur sa convalescence. » Voilà, donc communication plutôt brève, mais le message, il y est. Ce sera important quand même de savoir s'il revient à Valence, puisque Valence, il y a juste le lendemain du final de la saison, les tests qui sont là pour 2026, c'est le point de départ de ce qui va être aménagé pour la saison prochaine. Voilà, donc on est avec un pilote qui en plus doit retrouver sa forme, s'habituer à une machine en reprenant le rythme. Il ne la connaissait pas avant. Quand même, la Prilia, il a très peu roulé finalement cette année. Et si en plus, il n'est pas fit pour les tests, du coup, quelles vont être les directions ? Comment est-ce qu'il va y participer ? Ça soulève quand même vraiment beaucoup de questions. Et on se dit sincèrement, il vit une situation très compliquée, Martine. Donc, s'il revient au top derrière tout ça, franchement, on pourra admirer la performance. Alors, l'autre dont on doit parler, Alex Marquez. Là, je vous avoue, je ne comprends pas le peu de crédit qu'on apporte à Alex Marquez. D'accord, ce n'est peut-être pas le plus fringant. C'est vrai, il a fait une arrivée discrète en MotoGP. C'est vrai aussi, son frère l'a bien aidé à un moment où il était un peu en dessous des attentes. Ça, il faut quand même le reconnaître, c'est vrai. Mais la vérité, ici, il est vice-champion du monde et il a fait une saison de feu. On ne peut pas réduire cette performance, ça, je ne comprends pas. Il n'est pas le seul sur une excellente machine, c'est vrai. La GP24, on le sait, c'est une excellente machine. N'empêche que personne n'a fait mieux que lui avec cette machine. Et sans la présence de son frère Marc Marquez, Alex aurait été champion du monde cette saison. Et sincèrement, il ne l'aurait pas volé. On peut continuer à dire que ce n'est pas le pilote le plus rapide et à reparler de ses précédentes saisons. Regardez, prenez du recul un peu sur son passé, sur sa carrière. Il a toujours progressé palier par palier pour ensuite quand même aller gagner. Il a été champion du monde Moto2 aussi. Tout le monde n'est pas champion du monde avant d'aller en MotoGP. Tout le monde ne peut pas dire la même chose. Pour terminer avec ça, quand même, la famille Marquez a l'instant T. On a les deux frères qui, au moment de boucler le championnat, sont considérés sur le championnat comme les deux meilleurs pilotes du monde. À ce moment, humainement, ça doit être quelque chose de tellement fort entre eux. Et même dans leur famille, c'est une belle histoire, je trouve. Bravo à l'ex-Marquez pour sa saison. Je trouve qu'il le mérite largement. On reste chez Ducati, qui m'ont d'ailleurs bien fait mentir par rapport à mon analyse du précédent épisode. puisque je parlais de cette domination qui était en train de se lisser progressivement. Vous m'avez un peu charrié là-dessus, je l'ai vu, les commentaires. Après, je maintiens, honnêtement, je ne quitte pas mon avis. Parce que oui, ils ont fait un gros week-end là. On a revu Ducati, clairement. On a revu Ducati dominer. Mais l'an dernier, on avait quasiment cette situation à toutes les courses. Maintenant, on voit d'autres venir grappiller cette domination. Il y a des week-ends où, par exemple, Aprilia a été clairement au-dessus. Voilà, donc au-delà de ça, d'ailleurs... je vous propose, je le dis, mes humbles analyses. Moi, je ne suis jamais qu'un observateur du MotoGP et je rappelle qu'il y a de la nuance. Et là, c'est vraiment important, parce que je sais que c'était pour charrier, mais je le disais aussi, il va falloir suivre cette analyse sur les derniers Grand Prix de la saison. C'est ce que j'avais dit. Et je trouve ça important de mettre de la nuance dans les analyses, parce qu'on aime bien échanger, on aime bien débattre, et je trouve que ça manque énormément sur les réseaux. On arrive souvent avec une analyse en disant, voilà, j'ai raison, l'autre n'est pas de mon avis. Ok, il a tort, et le débat tourne en rond. moi j'aime bien qu'on mette de la nuance parenthèse fermée J'en viens à un grand acteur de ce week-end quand même, Francesco Bagnaia. Je voudrais, avant d'entrer dans le sujet, d'ailleurs, puisqu'on parlait d'analyse et de nuances, souligner l'élégance de Francesco Bagnaia, malgré les épreuves de cette saison. Ces dernières semaines, on a lu tellement de bêtises sur les réseaux sociaux, mais il y a aussi des médias, on va dire, qui aiment bien aller chercher ce qui va faire réagir dans un certain sens. Et donc, il y a des théories, du complot qui partent donc. toutes les directions possibles. Moi, j'invite surtout tout le monde à aller lire et écouter les interviews et les propos des pilotes, dont ceux de Pekka Bagnaya quand il répond aux diverses interviews. Et là, il a non seulement un énorme respect pour les autres, mais il a aussi un avis souvent très éclairé sur beaucoup de situations où là, on sent vraiment le champion. Et là, on voit que lui, de son côté, dans sa tête, on est loin de ces théories, pardon, mais souvent à deux francs. Il sait où il doit travailler. Il ne tombe pas dans ce piège de se victimiser face à un Marc Marquez qui a été très fort. Alors oui, il tape sur des choses qui ne vont pas chez Ducati. Comment pourrait-il en être autrement quand forcément, il n'arrive pas à se trouver sur une moto ? Tous les pilotes le font. Franchement, il y en a qui vont dire que c'est un caliméro. Tous les pilotes dans cette situation font la même chose. Et surtout, il a également souligné derrière ça. Alors ça, c'est malheureusement souvent moins relayé. Mais si vous lisez bien les propos de Francesco Bagnaia. Il le dit, Ducati est là, l'aide clairement et cherche à trouver des solutions. Et quand on dit que tout Ducati se consacre à Marc Marquez, lui dit que cette saison, Ducati a été énormément derrière lui. Donc voilà, c'est cette attitude-là. Pourquoi j'en parle ? C'est que pour moi, c'est celle-là qui peut le ramener au top. Le fait de ne pas s'apitoyer sur son sort et de ne pas s'inventer de fausses excuses. Et forcément, il va fournir des possibilités de pistes en fonctionnant comme ça. C'est mon humble avis. Mais on l'a vu ici d'ailleurs, en arrivant avec cette mentalité, il y a eu un... très bon week-end de sa part. Il a dû passer par la Q1, mais on le sentait déjà avant ça, en début de week-end. Il y avait un truc, il y avait un mieux. Forcément, on me dirait que ça ne peut pas être pire que ce qu'on a vécu au week-end précédent. il a mis tout le monde d'accord avec ça Paul La domination du sprint, indiscutable. Il aurait presque pu enchaîner comme à Motegi, mais il y a eu cette crevaison entre autres. Il faisait un superbe dimanche quand même. D'ailleurs, l'abandon sur crevaison à l'arrière, on l'a su rapidement, mais on a appris par la suite, via les données, que cette crevaison était là depuis le 12e tour. Donc elle a été lente et progressive. Ça veut dire que Bagnaglia a roulé 5 tours où il perdait progressivement en performance avant que la chute soit bien plus importante. Donc on peut supposer... qu'il aurait peut-être gardé la seconde place sans subir ce problème. Alors après, je sais, en amenant cette analyse, on dira oui, Francesco Bagnaia en ce moment, une semaine, il domine tout, la semaine d'après, il n'est plus nulle part. Écoutez, on verra. Mais dans l'attitude, il y a clairement autre chose. Donc on cherche des solutions et on ne peut faire que ça. C'est la seule solution pour trouver la piste vers la rédemption pour lui. Moi, je le répète, Ducati, eux, ils n'ont rien à gagner à voir Francesco Bagnaia en difficulté. C'est là que j'ai du mal à partager certaines analyses. C'est là que j'ai du mal avec certains qui ne sont pas d'accord avec moi parfois quand je parle de Francesco Bagnaia. Je sais que quand je le dis, il y a notamment beaucoup de fans du clan Valentino Rossi qui ont une espèce de profonde haine pour Marc Marquez et qui pensent que du coup, forcément, je vais enterrer Francesco Bagnaia si je dis qu'il n'y a pas de théorie du complot. Mais je pense sincèrement qu'il y a une nuance très, très importante à mettre dans tout ça. Et pour moi, Ducati va tout faire pour aider Francesco Bagnaia. Et justement... S'il revient dans le coup, on aura un Francesco Bagnaia plus fort que jamais. C'est bête à dire, mais je le pense sincèrement. Alors, ce qui est dommage juste pour lui, c'est que du coup, dans ce week-end, où il fait un super week-end, malheureusement, cette crevaison, elle a pour résultat que Marco Bazzicchi va juste lui chercher sa troisième place du championnat du monde, là où on pensait que justement, il avait réussi à avoir la bonne réaction pour conserver cette place. On parle de Bazzicchi, parlons d'Aprilia, mais on peut faire très court. Bads, il était en difficulté tout le week-end. Et on a bien compris que le circuit est moins adapté à la machine Aprilia, les autres Aprilia étaient aussi dans les choux. Alors ça ajoute un côté intéressant à l'analyse que je vous faisais au précédent épisode, d'une machine Aprilia qui devient performante sur de plus en plus de tracés. Tant mieux, il y a encore quand même du travail pour que la moto affiche une polyvalence aussi complète que celle qu'on a connue en idéalisant leur situation, de la Ducati par exemple, le GP24. Après ça n'empêche pas qu'on le voit quand même de plus en plus, sur de plus en plus de pistes. Et ici, malheureusement, c'était compliqué. On n'a pas trouvé de solution, de mémoire. Alors, je n'ai pas le résultat de la sprint sous les yeux, mais je pense qu'il revient P7 quand même, Beds. Je ne suis plus certain comme ça, mais pour le reste, c'est peut-être le seul élément positif de ce week-end compliqué. Une note aussi sur Pedro Acosta. Vous savez que j'en parle beaucoup ces dernières semaines et que j'aime de plus en plus le voir, voir ce que devient Pedro Acosta cette saison par rapport à ce qu'il était au début de la saison et surtout par rapport à son attitude, qui parfois n'était pas la bonne. Il est de plus en plus régulier. Il le dit depuis qu'il a arrêté de s'apitoyer sur ce qu'il ne va pas et sur ce qu'il n'a pas. Ça va mieux. Depuis qu'il arrête de regarder les meilleurs en étant frustré, ça va mieux. Et franchement, pas sûr que la KTM soit la moto qui permette de performer comme on le voit performer. En tout cas, moi, je pense qu'elle est là en grande partie grâce au fait qu'il a ce petit truc en plus, Pedro Acosta. On a beaucoup parlé ces dernières semaines de Fermin Aldeguerre et à raison. Franchement, c'était bien. Mais je vous avoue que moi, je suis un peu plus convaincu en ce moment par ce petit truc en plus qu'a Pedro Acosta avec la machine dont il dispose. Et il montre surtout qu'il apprend en ce moment. Il y a la base de talent qu'on lui connaît. Il manquait certaines choses qu'il a dû apprendre. Et là, on voit que ça commence un peu plus à réfléchir et à avoir l'expérience qu'il faut. Son week-end était hyper accompli. Il passe une fois de... plus à deux doigts d'une victoire, ça doit quand même devenir assez frustrant pour lui. Mais voilà, il porte KTM et franchement, ça amène en plus de vent. On va parler de Honda justement, mais moi franchement, je serais là au HRC. Sincèrement, j'essaierais d'aller mettre la main sur le pilote espagnol. Il a un truc en plus. Je l'ai beaucoup dit à Costa, c'est ce que je pense. Et même s'il doit encore apprendre et progresser en certains aspects, il a peut-être ce truc qui irait ramener cette marque au top là où elle devrait être. Du coup, Honda, parlons-en, sans être revenu devant, c'est un peu l'autre grande satisfaction. Ils sont en progression et chaque semaine, on le redit. Ce qui confirme une chose, c'est que ce n'est pas une progression occasionnelle. Ça avait commencé un peu avant la tournée asiatique. Là, ça devient vraiment quasiment à chaque week-end. On va voir si ça se confirme en revenant à Portimao, évidemment. Tout ça, c'est toujours à lisser, je vais le redire, cette analyse. Mais l'écart, surtout avec les premiers, il s'est réduit quasiment partout. Donc l'analyse, elle se confirme quand même de plus en plus quand on prend du recul sur les différents week-ends. Alors Marigny était un peu dans un moins bien, mais sans être vraiment mauvais. Il a subi malheureusement sa première chute alors qu'il le disait, il essayait de rouler un peu plus dans l'assurance. Et c'est Johan Myhr qui lui a sorti son épingle du jeu. À la sprint, malheureusement, ça l'a mis à terre. Mais en course, il va chercher un podium grâce à l'abandon de Francesco Bagnaia. Mais peu importe, il est là. Il est sur le podium, son deuxième de l'année, et ça fait plaisir de voir le HRC reprendre du souffle. D'ailleurs, tant qu'on est chez Honda, Zarco était un peu mieux aussi. Je n'en parlais pas beaucoup après ce week-end, parce qu'on le sentait juste en recherche de confiance après de nombreuses chutes, ce qui est assez logique, donc on n'a pas encore retrouvé le vrai Johan Zarco, celui du début de saison. Mais attendons le prochain week-end, et on pourra faire peut-être une analyse un peu plus intéressante et objective pour le pilote français. En tout cas, c'est chouette pour Honda et surtout chouette pour le MotoGP puisqu'on a bien besoin d'outsiders pour 2026. Et tant qu'à parler des Français, on va terminer avec Fabio Quartararo. Plutôt positif, Fabio. Cinquième à la sprint, cinquième à la course, c'était régulier. C'est positif quand on considère que la Yamaha avait du mal sur cette piste et que pourtant, Fabio, il a été performant tout le week-end. On avait bien démarré le week-end du côté de Jack Miller aussi. Et alors Fabio Quartararo, lui, après tout ça, disait que même... en cinquième, ça patinait sur la roue arrière en ligne droite donc on comprenait que les difficultés elles étaient là à des moments un peu plus inattendus et que c'était un sacré challenge de faire fonctionner la Yamaha là-bas donc on s'attendait à quelque chose de compliqué, il y a eu cette bagarre aussi avec Franco Morbidelli plutôt dure et ça a fait plaisir à Fabio Quartararo je vous le cite, il dit ça faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé une bagarre, on aurait dit qu'on se battait tous les deux pour le titre dans un dernier tour et je trouve que c'est cool Quand une bagarre rude est là et que les pilotes sont contents, parce que vous savez qu'il peut y avoir tendance parfois à s'en plaindre, et ici, je trouve que Fabio Quartararo, il montre son instinct de pilote qui veut de vrais duels. Alors je vous le cite encore, il dit « Morbidelli m'a dépassé de façon assez agressive dans le dernier virage. C'était une manœuvre typique de la part de Francky, mais c'est la course et c'est normal. » Ce qui fera sûrement plaisir à Morbidelli parce que ces derniers temps, il n'a pas été épargné par ses collègues quand il faisait des manœuvres, on va dire, un peu audacieuses. Alors avec cette mentalité... Moi, je vous avoue que j'aimerais vraiment, on est encore dans du subjectif, mais j'aimerais vraiment le voir au guidon d'une moto qui nous offrirait des duels avec un certain Marc Marquez. Parce qu'avec cette mentalité-là, ça serait franchement beau. Et dans les deux cas, c'était solide, en tout cas, ce qu'on a vu ce week-end. Il y a juste cette grande différence en ligne droite. On le voit même quand Fabio Quartararo soignait ses sorties. La Yamaha, elle perd beaucoup sur quasiment toutes ses concurrentes. On sait que ça vient de la motricité. Il n'y a rien de neuf de ce côté-là. Mais si Yamaha évolue sur ce plan-là, il y a un truc à faire. mais ça Vous le savez déjà. Ah oui, un petit mot sur le V4 qui est très régulièrement dans les conversations et qui roulait avec Augusto Fernandez ce week-end. On ne peut pas dire que c'était fou. Il a été en difficulté. Pour faire court, en fait, c'est les mêmes difficultés qu'au précédent week-end où on a vu cette machine tourner. Il n'y a pas eu de nouveautés, pas de nouvelles progressions. Et surtout, les lacunes qui étaient présentes le sont toujours bien. Augusto Fernandez, d'ailleurs, semblait un petit peu douter. des possibilités d'évolution et surtout de voir cette machine prête pour 2026. Donc là, sincèrement, on est de plus en plus perdu avec ce V4. Les chiffres sont un peu cruels. Plus de 2 secondes derrière Fabio Quartararo dans les qualifs, plus de 7,7 secondes sur 10 tours à la sprint face au plus lent des moteurs 4 en ligne. Et là, c'est qu'à la sprint. Durant la course, 21,9 secondes derrière Jack Miller. Donc ça ne fait pas avancer les choses chez Yamaha. Avant de terminer, petite parenthèse, Made in Belgium, puisque le podcast est belge, on vit une super période quand même en Moto2, avec Barry Baltus qui, dans ce triste week-end, nous a redonné un peu le sourire. Une progression vraiment cool de sa part, on le sent passer des étapes, ça devient régulier, et surtout, il monte en puissance durant les week-ends. C'était tellement bien de le voir conclure sur un podium une fois de plus cette saison. On a eu en plus des dépassements de feu, donc voilà, les amis français... vu que je sais que vous êtes majoritairement français à regarder le podcast, j'imagine que vous comprendrez à quel point on est content d'avoir un belge à ce niveau surtout qui nous fait rêver du MotoGP, donc forcément aujourd'hui il fallait que je fasse une petite parenthèse voilà on termine ici, on aura quand même beaucoup parlé finalement aujourd'hui peut-être un peu beaucoup de blabla et je vous pose la question suivante est-ce que vous, vous auriez lancé ce fameux départ Moto3 après l'incident ? alors je sais que ça va sembler être un peu la question on enfonce une porte ouverte de la bien-pensance, mais je ne suis pas certain qu'on est tous tellement d'accord sur ce sujet-là, en tout cas de ce que j'ai cru lire, justement, donc bien au contraire. Et en attendant, je vous prépare un prochain épisode. Alors, on me l'a beaucoup demandé, je vais essayer de regarder ce reportage YouTube que le compte officiel MotoGP a proposé, puisque ce week-end, on était à Sepang et que ça faisait 10 ans qu'il y avait eu ce fameux clash entre Marc Marquez et Valentino Rossi. Voilà le reportage qui vient sur ce clash avec apparemment des images inédites. Je vous en parle parce que j'étais D'ailleurs je suis toujours moyen chaud de le regarder On a toujours cette curiosité D'avoir des nouveaux éléments dans ce débat Et tout le monde en parle toujours, il faut être honnête Mais justement on en a tellement tellement parlé Et pardon de l'expression Mais ça fait un peu remuer la merde pour faire de l'audience Après pas mal d'entre vous M'ont dit qu'il y avait de nouvelles choses De nouvelles paroles, des choses qu'on avait pas encore vues Donc voilà, ça pourrait peut-être éclairer un peu le vieux débat. Donc je vais regarder, ça je vais le faire. Et si ça ne se résume pas à un truc pour donc, pardon mais remuer la merde, je ferai un petit épisode pour parler de ce que j'en ai pensé et qu'on puisse échanger là-dessus. On verra d'ailleurs. Si vous l'avez regardé, dites-moi en commentaire si ça vaut le coup, ça m'intéresse. Voilà, c'était très particulier d'entrer dans cet épisode avec vous, avec cette triste actualité concernant Noah D. Twiller. Écoutez, j'espère en tout cas qu'au moment où le podcast sera là et dans les prochaines minutes, prochaines heures, on aura de bonnes nouvelles parce que jusque-là, ce n'était pas génial. Alors, il y a toujours, je le dis, le moment où j'enregistre l'épisode après le week-end. En fait, j'écris l'épisode, je l'enregistre en studio et puis il faut le monter et enfin le publier. Imaginez que ça prend un petit peu de temps et je rappelle, je fais quand même tout ça seul. Ce que j'espère également, c'est que d'ici là, si on a eu des nouvelles, elles seront bonnes et surtout qu'on n'en aura pas eu de mauvaises. Mais voilà, j'essaierai de suivre en tout cas un maximum l'actualité de ce côté. S'il y a des nouveautés, évidemment, je l'ajouterai probablement dans les commentaires de la vidéo puisque je n'aurai pas l'occasion de compléter d'ici là. Mais voilà, on va croiser les doigts bien fort et envoyer toutes les ondes positives possibles à la famille de ce jeune pilote. En attendant, moi, je vous fixe rendez-vous dans un prochain épisode. A bientôt !

  • Speaker #1

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  • Speaker #0

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Description

Le Grand Prix de Sepang 2025 a été marqué par un enchaînement d’événements marquants, à commencer par l’accident effrayant de Noah Dettwiler. Le jeune pilote suisse a été violemment projeté en l’air lors de la course Moto3, déclenchant un drapeau rouge et une vague d’inquiétude dans le paddock. Dans cet épisode, je reviens sur ce moment effrayant, les premières infos sur son état de santé, et ce qu’il faut retenir de ce terrible incident.


Mais le week-end malaisien ne s’est pas arrêté là. En MotoGP, Francesco Bagnaia a vu ses espoirs s’effondrer suite à une crevaison spectaculaire. Que s’est-il réellement passé ? Était-ce un incident isolé ou le signe d’un problème plus profond chez Ducati ? On analyse tout dans ce débrief, de la stratégie pneumatique aux conséquences pour le championnat.


Au programme également : la victoire importante de Jorge Martin, la remontée impressionnante d’Acosta, les performances en demi-teinte de Fabio Quartararo, et un point sur la situation des autres pilotes en lice pour 2026.


L’épisode revient aussi sur les décisions stratégiques de Yamaha, les tensions chez KTM, et la constance retrouvée de Marc Marquez. Le plateau MotoGP n’a jamais été aussi dense, et les moindres détails peuvent faire basculer un week-end entier.

Sepang nous a offert un condensé d’émotions, de tensions techniques, et de scénarios imprévus. Ce podcast vous propose un décryptage complet, entre faits, analyse et lecture stratégique.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On a vécu un week-end MotoGP un peu plus triste que les autres à Sepang et on va en parler aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Point de corde, le podcast MotoGP.

  • Speaker #2

    C'est pas Yaya, c'est pas Yaya qui a chuté ! Oh !

  • Speaker #1

    C'est pas bien au quart d'heure. Il est en place, c'est son pilotage. Musique

  • Speaker #0

    Je vous souhaite la bienvenue pour ce nouvel épisode de Pointe-Corde. C'est très très spécial aujourd'hui d'ouvrir cet épisode avec vous. D'ailleurs, je vais vous passer le blabla sur l'abonnement, etc. Et je dois forcément ouvrir le podcast sur l'incident du week-end. On va faire ça un peu différemment. C'était d'ailleurs étrange, puisque le dimanche a continué un peu comme si de rien n'était. Ça m'a un peu perturbé. Je vous parle forcément de cet accrochage entre Death Wheeler et Rueda. Voilà, le choc très violent. Vous avez vu les images, elles sont terribles. Si vous voulez les voir, allez les voir, elles sont dispo partout. Sincèrement, il n'y a pas besoin de les voir pour comprendre la gravité des faits. Voilà, alors jusque-là, j'étais heureux parce qu'on n'avait jamais dû traiter ce genre de sujet dans le podcast ensemble. On se fait partie du MotoGP, donc je savais que ça arriverait probablement un jour. Et je vous avoue que je n'aime pas beaucoup ça. C'est tout ce qu'on n'aime pas voir dans le sport. Forcément, ce sport qu'on aime. Je me voyais mal démarré autrement qu'en vous parlant de ça. Parce qu'on est au-delà du sport, qu'il y a la vie d'un jeune homme qui est en jeu en ce moment, et que ça a aussi soulevé un débat sur la sécurité notamment. Bon, ça nécessite un peu de remise en contexte quand même, donc on revient sur les faits. On est dans la mise en grille de la course Moto3, il y a Noah Dettwiller qui est à basse vitesse. Alors, on suppose un problème technique, on n'a pas la confirmation, mais ça semblerait logique. Et il est percuté par Roser Weda, qui était, on ne sait pas très bien, pas attentif apparemment en tout cas. Aux dernières nouvelles de son côté, fractures de la main et des blessures quand même moins sérieuses. Donc j'ai envie de dire qu'on est un peu rassuré pour Roser Weda, mais ça reste pas génial. Mais bon, pour Noah Dettwiller, l'état, il est grave. On ne peut pas tourner autour du pot. Plusieurs opérations, on parlait de la rate sérieusement touchée. On a eu des nouvelles pas très rassurantes qui parlaient d'arrêts cardiaques multiples, des rumeurs, etc. Ce qui a soulevé d'ailleurs, on en parlera, beaucoup de questions sur la communication. en MotoGP. Et puis, on a eu enfin les infos du team du pilote qui nous disait que son état était stable, mais critique. Donc, on va espérer que l'aspect critique s'efface dans les prochaines heures, prochains jours. Et le reste, il a été demandé forcément de respecter la vie privée du pilote et de sa famille. Et c'est bien normal. Alors, vous savez, les époques se succèdent en MotoGP. Et comme dans tous les sports moteurs, la sécurité, elle a évolué énormément. On ne peut plus juste dire aujourd'hui, ils savent ce qu'ils font, ils savent qu'ils prennent des risques, c'est leur job. Voilà, on ne peut plus dire ça et heureusement, tant mieux. Moi, je suis assez partisan de la sécurité. Le risque inutile, en fait, je n'aime pas ça. J'aime bien le show, j'aime bien les pilotes qui y vont. Mais voilà, je pense que vous serez d'accord avec ça. J'imagine qu'on est à peu près tous raccords là-dessus. Il y a assez de spectacles en fait en MotoGP sans devoir mettre en danger les pilotes. Et là où par contre, ça peut être embêtant, c'est quand on se dit qu'on aurait franchement plus facilement évité un drame. Alors, c'est ce que j'ai lu entre autres. On a beaucoup parlé, alors voilà, il y a eu un article qui a renforcé le débat, un article de PADOC GP qui parlait de cette suppression du warm-up qui a fait beaucoup de bruit dans le PADOC par rapport aux événements qu'on a vus ce week-end. Pour le Moto2 et le Moto3, vous savez que le warm-up a été supprimé pour la parade des pilotes. C'est ce qui est ressorti ici parce que cette décision a favorisé l'aspect publicité, médias. on a les pilotes qui font ce petit tour et que le public peut voir, les pilotes MotoGP. Sauf que ça a été fait au détriment du sportif et de ce warm-up qui a quand même une raison d'être, sinon il n'y aurait pas de warm-up. Ce qui veut dire que sportivement, la moto, en Moto2 et Moto3, elle n'est plus testée avant la course, le jour même. Elle rentre au box le samedi, elle en ressort le dimanche, il n'y a plus de test, il peut y avoir des problèmes. Et le warm-up, ça sert notamment à détecter ce genre de problème. Donc avec l'événement qui s'est déroulé ce week-end, ça fait un peu tâche. Alors j'y vais avec des pincettes parce que ça serait trop facile de dire que c'est à cause de ça forcément et que c'était une erreur. Alors je suis assez d'accord. Mais en même temps, après chaque événement malheureux, vous savez qu'on cherche un peu les coupables. Il y a une chasse aux sorcières et sur le coup de l'émotion. Évidemment, je suis totalement contre le fait d'avoir mis de côté ce warm-up et le côté sportif pour un événement médiatique. Il y a, c'est sûr, d'autres solutions qui feront plaisir aux gens. Et plus que de voir les pilotes faire coucou et faire des interviews, il y a moyen de faire mieux. C'est certain, il y a moyen de faire mieux. Donc, il y a moyen de faire autre chose et de garder le sportif en avant. Pour moi, le warm-up, forcément, je fais partie de ceux qui se disent, bah oui. complètement stupide de l'avoir enlevé. Mais ça, je le penserais, même s'il n'y avait pas eu d'incident. Parce que des incidents comme ici, pour les éviter, il ne faut pas chercher les coupables. Il faut plutôt essayer de faire évoluer, alors là, c'est juste mon petit avis, mais la sécurité qui évolue dans son ensemble. Parce que ce genre d'événements, les éviter à 100%, c'est une utopie. Ça n'arrivera jamais. Mais ici, on en parle parce que Noah Dettwiller, il a eu ce souci mécanique qui aurait apparemment provoqué la collision. Et en effet, ça appuie que le warm-up aurait eu ce rôle. Je redis quand même qu'il faut éviter la chasse aux sorcières et qu'on doit apprendre des erreurs. S'il y avait eu le même problème au warm-up, il n'y a rien qui prouve qu'il n'aurait pas été percuté. Ça aurait pu finir de la même manière aussi. La question, ça serait donc de toujours renforcer la sécurité dans son ensemble et alors faire preuve de cohérence sur les choix qui sont faits pour le sportif. Ça, c'est vraiment l'aspect important. Et là, du coup, je rejoins quand même l'idée que supprimer le warm-up... ça apporte du danger, il faut être clair, il faut le dire. J'aime pas lier ça à l'incident du week-end, mais quand même, il y a un petit lien qu'on peut faire. Alors, surtout, quand on parle sur le coût de l'émotion, on le sait bien, tout le monde a un peu cette solution miracle. Et voilà, on doit quand même remarquer que le MotoGP a beaucoup évolué en matière de sécurité, parfois sans qu'on le remarque, mais il y a des choses, des accidents qui sont évités qu'on ne voit pas, parce que cette sécurité, elle évolue, donc ça, c'est d'une part. D'autre part, je vous renvoie à la vidéo de Casey Stoner. On avait fait un épisode précédent sur l'avis de Casey Stoner sur le nouveau règlement. Et il abordait notamment l'aspect sécurité qui était souvent avancé pour ces changements de règlement. Et il pointait beaucoup d'incohérences où ce sport pouvait rester dangereux pour vraiment des parties techniques sur la moto qui pouvaient être corrigées par ce nouveau règlement et n'ont pas été. Et ça, voilà. Là, moi, je trouve ça plus intéressant que de réagir sur le coup de l'émotion. Je prendrais plutôt en compte l'avis de Pilote comme lui, en consultant, vous voyez, pourquoi pas. Et justement, il y a une logique sécuritaire qui est orientée Pilote. Et ça, c'est vraiment important. Et je pense que jamais un pilote, s'il avait été consulté, aurait trouvé logique de voir disparaître le warm-up. On a vu l'avis des pilotes quand ils en parlaient, notamment Peko Banyaya qui a largement abordé le sujet. Donc je suis un peu plus mal à l'aise avec le fait que la course a été relancée juste après, comme si de rien n'était. Alors ça, voilà, c'est subjectif, je suis tout à fait d'accord, c'est mon avis à moi. Mais on savait que c'était sérieux et on a mis la priorité sur le fait de faire rouler. Je pense que ça a quand même un peu désarçonné tout le monde. les pilotes c'est des jeunes en moto 3 mais c'est des êtres humains c'est des gamins finalement et ils peuvent quand même être troublés on voit un pilote qui est évacué en hélicoptère c'est peut-être le moment où on cogite quand même un peu parce que à la base quand on monte sur une moto on n'a pas peur on se pose pas de questions et la voilà je comprends pas trop le sens que ça a ok c'est de la compétition on a déjà roulé après même des morts par le passé mais je sais pas c'est juste mon avis pour moi c'était plutôt embêtant et j'étais content d'ailleurs de voir que francesco bagnaia allait dans le même sens du coup là je valide totalement, je vous le cite, il disait, Francesco Bagnaia, je suis peut-être un peu trop faible, mais pour moi, laisser les jeunes pilotes faire une course de 10 tours dans ces conditions, après qu'ils ont vu les hélicoptères emmener un d'entre eux, je pense que ça n'est pas une idée parfaite. Et il y a la communication, au-delà de ça, en plus, qui a été abordée par les pilotes de MotoGP, Franco Morbidelli en parlait en premier, il déplorait le manque de nouvelles pour eux. Évidemment, on peut comprendre la discrétion envers le public, je comprends tout à fait, il y a des familles derrière et le public n'a pas forcément à être informé, mais pour les acteurs du paddock, là j'ai un peu plus de mal, sachant qu'eux allaient prendre part au week-end. Je dis ça dans le sens de se demander si continuer à laisser ce week-end se dérouler comme si tout était normal, c'est logique, c'est éthique. Forcément, ça met une ambiance assez étrange. Je vous cite aussi Marco Benzecchi qui disait un peu la même chose, qui disait donc avant tout... C'est dur parce que nous n'avons pas d'informations claires. Ce n'est pas idéal parce que je pense que nous méritons d'au moins savoir ce qui se passe. Bon, de toute façon, au-delà de tout ce blabla, on doit juste envoyer des bonnes ondes. Et sincèrement, on va le faire. On va croiser les doigts très fort. Ces bonnes ondes qu'on envoie donc à la famille. Et espérons donc que ce jeune homme se remette très, très vite sur pied et qu'on ait de bonnes nouvelles, surtout dans les prochaines heures et les prochains jours. et on va conclure cette partie-là comme ça. Voilà, alors je vous le disais, j'étais un peu mal à l'aise d'aborder ce sujet parce que c'est déjà un sujet sensible et finalement, on n'est pas dans le sportif comme on a l'habitude de le faire. Je suis un peu moins à l'aise d'aller sur ce terrain-là. J'en ai un peu parlé. Je trouvais ça vraiment important. Et j'imagine que vous comprendrez, ça fait quand même partie des grosses actualités de ce week-end et on ne peut pas être insensible à ça. On va quand même faire quelques conclusions de ce week-end en Malaisie. Mais je vais faire un peu plus bref puisqu'on a déjà pas mal parlé et ces dernières semaines, quand on a fait plus bref, en plus c'était parfois un peu plus percutant. Aller droit au but, parfois c'est pas plus mal. D'ailleurs, petite breaking news pour commencer, elle n'est pas cool non plus, même s'il n'a rien de grave. Vous n'avez peut-être pas encore vu l'info, mais donc le retour de Rolle-Gay-Martin est reporté. On parlait de Portimao, jusque-là il ne sera pas là à Portimao. Et on n'est même pas encore sûr qu'il sera là à Valence pour l'épreuve finale du championnat du monde. Voilà, rappelons que sa dernière blessure, donc c'est assez sérieux, c'est à la clavicule. Et Aprilia a communiqué, donc je vous les cite, « Nous voulons vous informer que Rolle-Gay-Martin manquera le GP du Portugal afin de se concentrer sur sa convalescence. » Voilà, donc communication plutôt brève, mais le message, il y est. Ce sera important quand même de savoir s'il revient à Valence, puisque Valence, il y a juste le lendemain du final de la saison, les tests qui sont là pour 2026, c'est le point de départ de ce qui va être aménagé pour la saison prochaine. Voilà, donc on est avec un pilote qui en plus doit retrouver sa forme, s'habituer à une machine en reprenant le rythme. Il ne la connaissait pas avant. Quand même, la Prilia, il a très peu roulé finalement cette année. Et si en plus, il n'est pas fit pour les tests, du coup, quelles vont être les directions ? Comment est-ce qu'il va y participer ? Ça soulève quand même vraiment beaucoup de questions. Et on se dit sincèrement, il vit une situation très compliquée, Martine. Donc, s'il revient au top derrière tout ça, franchement, on pourra admirer la performance. Alors, l'autre dont on doit parler, Alex Marquez. Là, je vous avoue, je ne comprends pas le peu de crédit qu'on apporte à Alex Marquez. D'accord, ce n'est peut-être pas le plus fringant. C'est vrai, il a fait une arrivée discrète en MotoGP. C'est vrai aussi, son frère l'a bien aidé à un moment où il était un peu en dessous des attentes. Ça, il faut quand même le reconnaître, c'est vrai. Mais la vérité, ici, il est vice-champion du monde et il a fait une saison de feu. On ne peut pas réduire cette performance, ça, je ne comprends pas. Il n'est pas le seul sur une excellente machine, c'est vrai. La GP24, on le sait, c'est une excellente machine. N'empêche que personne n'a fait mieux que lui avec cette machine. Et sans la présence de son frère Marc Marquez, Alex aurait été champion du monde cette saison. Et sincèrement, il ne l'aurait pas volé. On peut continuer à dire que ce n'est pas le pilote le plus rapide et à reparler de ses précédentes saisons. Regardez, prenez du recul un peu sur son passé, sur sa carrière. Il a toujours progressé palier par palier pour ensuite quand même aller gagner. Il a été champion du monde Moto2 aussi. Tout le monde n'est pas champion du monde avant d'aller en MotoGP. Tout le monde ne peut pas dire la même chose. Pour terminer avec ça, quand même, la famille Marquez a l'instant T. On a les deux frères qui, au moment de boucler le championnat, sont considérés sur le championnat comme les deux meilleurs pilotes du monde. À ce moment, humainement, ça doit être quelque chose de tellement fort entre eux. Et même dans leur famille, c'est une belle histoire, je trouve. Bravo à l'ex-Marquez pour sa saison. Je trouve qu'il le mérite largement. On reste chez Ducati, qui m'ont d'ailleurs bien fait mentir par rapport à mon analyse du précédent épisode. puisque je parlais de cette domination qui était en train de se lisser progressivement. Vous m'avez un peu charrié là-dessus, je l'ai vu, les commentaires. Après, je maintiens, honnêtement, je ne quitte pas mon avis. Parce que oui, ils ont fait un gros week-end là. On a revu Ducati, clairement. On a revu Ducati dominer. Mais l'an dernier, on avait quasiment cette situation à toutes les courses. Maintenant, on voit d'autres venir grappiller cette domination. Il y a des week-ends où, par exemple, Aprilia a été clairement au-dessus. Voilà, donc au-delà de ça, d'ailleurs... je vous propose, je le dis, mes humbles analyses. Moi, je ne suis jamais qu'un observateur du MotoGP et je rappelle qu'il y a de la nuance. Et là, c'est vraiment important, parce que je sais que c'était pour charrier, mais je le disais aussi, il va falloir suivre cette analyse sur les derniers Grand Prix de la saison. C'est ce que j'avais dit. Et je trouve ça important de mettre de la nuance dans les analyses, parce qu'on aime bien échanger, on aime bien débattre, et je trouve que ça manque énormément sur les réseaux. On arrive souvent avec une analyse en disant, voilà, j'ai raison, l'autre n'est pas de mon avis. Ok, il a tort, et le débat tourne en rond. moi j'aime bien qu'on mette de la nuance parenthèse fermée J'en viens à un grand acteur de ce week-end quand même, Francesco Bagnaia. Je voudrais, avant d'entrer dans le sujet, d'ailleurs, puisqu'on parlait d'analyse et de nuances, souligner l'élégance de Francesco Bagnaia, malgré les épreuves de cette saison. Ces dernières semaines, on a lu tellement de bêtises sur les réseaux sociaux, mais il y a aussi des médias, on va dire, qui aiment bien aller chercher ce qui va faire réagir dans un certain sens. Et donc, il y a des théories, du complot qui partent donc. toutes les directions possibles. Moi, j'invite surtout tout le monde à aller lire et écouter les interviews et les propos des pilotes, dont ceux de Pekka Bagnaya quand il répond aux diverses interviews. Et là, il a non seulement un énorme respect pour les autres, mais il a aussi un avis souvent très éclairé sur beaucoup de situations où là, on sent vraiment le champion. Et là, on voit que lui, de son côté, dans sa tête, on est loin de ces théories, pardon, mais souvent à deux francs. Il sait où il doit travailler. Il ne tombe pas dans ce piège de se victimiser face à un Marc Marquez qui a été très fort. Alors oui, il tape sur des choses qui ne vont pas chez Ducati. Comment pourrait-il en être autrement quand forcément, il n'arrive pas à se trouver sur une moto ? Tous les pilotes le font. Franchement, il y en a qui vont dire que c'est un caliméro. Tous les pilotes dans cette situation font la même chose. Et surtout, il a également souligné derrière ça. Alors ça, c'est malheureusement souvent moins relayé. Mais si vous lisez bien les propos de Francesco Bagnaia. Il le dit, Ducati est là, l'aide clairement et cherche à trouver des solutions. Et quand on dit que tout Ducati se consacre à Marc Marquez, lui dit que cette saison, Ducati a été énormément derrière lui. Donc voilà, c'est cette attitude-là. Pourquoi j'en parle ? C'est que pour moi, c'est celle-là qui peut le ramener au top. Le fait de ne pas s'apitoyer sur son sort et de ne pas s'inventer de fausses excuses. Et forcément, il va fournir des possibilités de pistes en fonctionnant comme ça. C'est mon humble avis. Mais on l'a vu ici d'ailleurs, en arrivant avec cette mentalité, il y a eu un... très bon week-end de sa part. Il a dû passer par la Q1, mais on le sentait déjà avant ça, en début de week-end. Il y avait un truc, il y avait un mieux. Forcément, on me dirait que ça ne peut pas être pire que ce qu'on a vécu au week-end précédent. il a mis tout le monde d'accord avec ça Paul La domination du sprint, indiscutable. Il aurait presque pu enchaîner comme à Motegi, mais il y a eu cette crevaison entre autres. Il faisait un superbe dimanche quand même. D'ailleurs, l'abandon sur crevaison à l'arrière, on l'a su rapidement, mais on a appris par la suite, via les données, que cette crevaison était là depuis le 12e tour. Donc elle a été lente et progressive. Ça veut dire que Bagnaglia a roulé 5 tours où il perdait progressivement en performance avant que la chute soit bien plus importante. Donc on peut supposer... qu'il aurait peut-être gardé la seconde place sans subir ce problème. Alors après, je sais, en amenant cette analyse, on dira oui, Francesco Bagnaia en ce moment, une semaine, il domine tout, la semaine d'après, il n'est plus nulle part. Écoutez, on verra. Mais dans l'attitude, il y a clairement autre chose. Donc on cherche des solutions et on ne peut faire que ça. C'est la seule solution pour trouver la piste vers la rédemption pour lui. Moi, je le répète, Ducati, eux, ils n'ont rien à gagner à voir Francesco Bagnaia en difficulté. C'est là que j'ai du mal à partager certaines analyses. C'est là que j'ai du mal avec certains qui ne sont pas d'accord avec moi parfois quand je parle de Francesco Bagnaia. Je sais que quand je le dis, il y a notamment beaucoup de fans du clan Valentino Rossi qui ont une espèce de profonde haine pour Marc Marquez et qui pensent que du coup, forcément, je vais enterrer Francesco Bagnaia si je dis qu'il n'y a pas de théorie du complot. Mais je pense sincèrement qu'il y a une nuance très, très importante à mettre dans tout ça. Et pour moi, Ducati va tout faire pour aider Francesco Bagnaia. Et justement... S'il revient dans le coup, on aura un Francesco Bagnaia plus fort que jamais. C'est bête à dire, mais je le pense sincèrement. Alors, ce qui est dommage juste pour lui, c'est que du coup, dans ce week-end, où il fait un super week-end, malheureusement, cette crevaison, elle a pour résultat que Marco Bazzicchi va juste lui chercher sa troisième place du championnat du monde, là où on pensait que justement, il avait réussi à avoir la bonne réaction pour conserver cette place. On parle de Bazzicchi, parlons d'Aprilia, mais on peut faire très court. Bads, il était en difficulté tout le week-end. Et on a bien compris que le circuit est moins adapté à la machine Aprilia, les autres Aprilia étaient aussi dans les choux. Alors ça ajoute un côté intéressant à l'analyse que je vous faisais au précédent épisode, d'une machine Aprilia qui devient performante sur de plus en plus de tracés. Tant mieux, il y a encore quand même du travail pour que la moto affiche une polyvalence aussi complète que celle qu'on a connue en idéalisant leur situation, de la Ducati par exemple, le GP24. Après ça n'empêche pas qu'on le voit quand même de plus en plus, sur de plus en plus de pistes. Et ici, malheureusement, c'était compliqué. On n'a pas trouvé de solution, de mémoire. Alors, je n'ai pas le résultat de la sprint sous les yeux, mais je pense qu'il revient P7 quand même, Beds. Je ne suis plus certain comme ça, mais pour le reste, c'est peut-être le seul élément positif de ce week-end compliqué. Une note aussi sur Pedro Acosta. Vous savez que j'en parle beaucoup ces dernières semaines et que j'aime de plus en plus le voir, voir ce que devient Pedro Acosta cette saison par rapport à ce qu'il était au début de la saison et surtout par rapport à son attitude, qui parfois n'était pas la bonne. Il est de plus en plus régulier. Il le dit depuis qu'il a arrêté de s'apitoyer sur ce qu'il ne va pas et sur ce qu'il n'a pas. Ça va mieux. Depuis qu'il arrête de regarder les meilleurs en étant frustré, ça va mieux. Et franchement, pas sûr que la KTM soit la moto qui permette de performer comme on le voit performer. En tout cas, moi, je pense qu'elle est là en grande partie grâce au fait qu'il a ce petit truc en plus, Pedro Acosta. On a beaucoup parlé ces dernières semaines de Fermin Aldeguerre et à raison. Franchement, c'était bien. Mais je vous avoue que moi, je suis un peu plus convaincu en ce moment par ce petit truc en plus qu'a Pedro Acosta avec la machine dont il dispose. Et il montre surtout qu'il apprend en ce moment. Il y a la base de talent qu'on lui connaît. Il manquait certaines choses qu'il a dû apprendre. Et là, on voit que ça commence un peu plus à réfléchir et à avoir l'expérience qu'il faut. Son week-end était hyper accompli. Il passe une fois de... plus à deux doigts d'une victoire, ça doit quand même devenir assez frustrant pour lui. Mais voilà, il porte KTM et franchement, ça amène en plus de vent. On va parler de Honda justement, mais moi franchement, je serais là au HRC. Sincèrement, j'essaierais d'aller mettre la main sur le pilote espagnol. Il a un truc en plus. Je l'ai beaucoup dit à Costa, c'est ce que je pense. Et même s'il doit encore apprendre et progresser en certains aspects, il a peut-être ce truc qui irait ramener cette marque au top là où elle devrait être. Du coup, Honda, parlons-en, sans être revenu devant, c'est un peu l'autre grande satisfaction. Ils sont en progression et chaque semaine, on le redit. Ce qui confirme une chose, c'est que ce n'est pas une progression occasionnelle. Ça avait commencé un peu avant la tournée asiatique. Là, ça devient vraiment quasiment à chaque week-end. On va voir si ça se confirme en revenant à Portimao, évidemment. Tout ça, c'est toujours à lisser, je vais le redire, cette analyse. Mais l'écart, surtout avec les premiers, il s'est réduit quasiment partout. Donc l'analyse, elle se confirme quand même de plus en plus quand on prend du recul sur les différents week-ends. Alors Marigny était un peu dans un moins bien, mais sans être vraiment mauvais. Il a subi malheureusement sa première chute alors qu'il le disait, il essayait de rouler un peu plus dans l'assurance. Et c'est Johan Myhr qui lui a sorti son épingle du jeu. À la sprint, malheureusement, ça l'a mis à terre. Mais en course, il va chercher un podium grâce à l'abandon de Francesco Bagnaia. Mais peu importe, il est là. Il est sur le podium, son deuxième de l'année, et ça fait plaisir de voir le HRC reprendre du souffle. D'ailleurs, tant qu'on est chez Honda, Zarco était un peu mieux aussi. Je n'en parlais pas beaucoup après ce week-end, parce qu'on le sentait juste en recherche de confiance après de nombreuses chutes, ce qui est assez logique, donc on n'a pas encore retrouvé le vrai Johan Zarco, celui du début de saison. Mais attendons le prochain week-end, et on pourra faire peut-être une analyse un peu plus intéressante et objective pour le pilote français. En tout cas, c'est chouette pour Honda et surtout chouette pour le MotoGP puisqu'on a bien besoin d'outsiders pour 2026. Et tant qu'à parler des Français, on va terminer avec Fabio Quartararo. Plutôt positif, Fabio. Cinquième à la sprint, cinquième à la course, c'était régulier. C'est positif quand on considère que la Yamaha avait du mal sur cette piste et que pourtant, Fabio, il a été performant tout le week-end. On avait bien démarré le week-end du côté de Jack Miller aussi. Et alors Fabio Quartararo, lui, après tout ça, disait que même... en cinquième, ça patinait sur la roue arrière en ligne droite donc on comprenait que les difficultés elles étaient là à des moments un peu plus inattendus et que c'était un sacré challenge de faire fonctionner la Yamaha là-bas donc on s'attendait à quelque chose de compliqué, il y a eu cette bagarre aussi avec Franco Morbidelli plutôt dure et ça a fait plaisir à Fabio Quartararo je vous le cite, il dit ça faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé une bagarre, on aurait dit qu'on se battait tous les deux pour le titre dans un dernier tour et je trouve que c'est cool Quand une bagarre rude est là et que les pilotes sont contents, parce que vous savez qu'il peut y avoir tendance parfois à s'en plaindre, et ici, je trouve que Fabio Quartararo, il montre son instinct de pilote qui veut de vrais duels. Alors je vous le cite encore, il dit « Morbidelli m'a dépassé de façon assez agressive dans le dernier virage. C'était une manœuvre typique de la part de Francky, mais c'est la course et c'est normal. » Ce qui fera sûrement plaisir à Morbidelli parce que ces derniers temps, il n'a pas été épargné par ses collègues quand il faisait des manœuvres, on va dire, un peu audacieuses. Alors avec cette mentalité... Moi, je vous avoue que j'aimerais vraiment, on est encore dans du subjectif, mais j'aimerais vraiment le voir au guidon d'une moto qui nous offrirait des duels avec un certain Marc Marquez. Parce qu'avec cette mentalité-là, ça serait franchement beau. Et dans les deux cas, c'était solide, en tout cas, ce qu'on a vu ce week-end. Il y a juste cette grande différence en ligne droite. On le voit même quand Fabio Quartararo soignait ses sorties. La Yamaha, elle perd beaucoup sur quasiment toutes ses concurrentes. On sait que ça vient de la motricité. Il n'y a rien de neuf de ce côté-là. Mais si Yamaha évolue sur ce plan-là, il y a un truc à faire. mais ça Vous le savez déjà. Ah oui, un petit mot sur le V4 qui est très régulièrement dans les conversations et qui roulait avec Augusto Fernandez ce week-end. On ne peut pas dire que c'était fou. Il a été en difficulté. Pour faire court, en fait, c'est les mêmes difficultés qu'au précédent week-end où on a vu cette machine tourner. Il n'y a pas eu de nouveautés, pas de nouvelles progressions. Et surtout, les lacunes qui étaient présentes le sont toujours bien. Augusto Fernandez, d'ailleurs, semblait un petit peu douter. des possibilités d'évolution et surtout de voir cette machine prête pour 2026. Donc là, sincèrement, on est de plus en plus perdu avec ce V4. Les chiffres sont un peu cruels. Plus de 2 secondes derrière Fabio Quartararo dans les qualifs, plus de 7,7 secondes sur 10 tours à la sprint face au plus lent des moteurs 4 en ligne. Et là, c'est qu'à la sprint. Durant la course, 21,9 secondes derrière Jack Miller. Donc ça ne fait pas avancer les choses chez Yamaha. Avant de terminer, petite parenthèse, Made in Belgium, puisque le podcast est belge, on vit une super période quand même en Moto2, avec Barry Baltus qui, dans ce triste week-end, nous a redonné un peu le sourire. Une progression vraiment cool de sa part, on le sent passer des étapes, ça devient régulier, et surtout, il monte en puissance durant les week-ends. C'était tellement bien de le voir conclure sur un podium une fois de plus cette saison. On a eu en plus des dépassements de feu, donc voilà, les amis français... vu que je sais que vous êtes majoritairement français à regarder le podcast, j'imagine que vous comprendrez à quel point on est content d'avoir un belge à ce niveau surtout qui nous fait rêver du MotoGP, donc forcément aujourd'hui il fallait que je fasse une petite parenthèse voilà on termine ici, on aura quand même beaucoup parlé finalement aujourd'hui peut-être un peu beaucoup de blabla et je vous pose la question suivante est-ce que vous, vous auriez lancé ce fameux départ Moto3 après l'incident ? alors je sais que ça va sembler être un peu la question on enfonce une porte ouverte de la bien-pensance, mais je ne suis pas certain qu'on est tous tellement d'accord sur ce sujet-là, en tout cas de ce que j'ai cru lire, justement, donc bien au contraire. Et en attendant, je vous prépare un prochain épisode. Alors, on me l'a beaucoup demandé, je vais essayer de regarder ce reportage YouTube que le compte officiel MotoGP a proposé, puisque ce week-end, on était à Sepang et que ça faisait 10 ans qu'il y avait eu ce fameux clash entre Marc Marquez et Valentino Rossi. Voilà le reportage qui vient sur ce clash avec apparemment des images inédites. Je vous en parle parce que j'étais D'ailleurs je suis toujours moyen chaud de le regarder On a toujours cette curiosité D'avoir des nouveaux éléments dans ce débat Et tout le monde en parle toujours, il faut être honnête Mais justement on en a tellement tellement parlé Et pardon de l'expression Mais ça fait un peu remuer la merde pour faire de l'audience Après pas mal d'entre vous M'ont dit qu'il y avait de nouvelles choses De nouvelles paroles, des choses qu'on avait pas encore vues Donc voilà, ça pourrait peut-être éclairer un peu le vieux débat. Donc je vais regarder, ça je vais le faire. Et si ça ne se résume pas à un truc pour donc, pardon mais remuer la merde, je ferai un petit épisode pour parler de ce que j'en ai pensé et qu'on puisse échanger là-dessus. On verra d'ailleurs. Si vous l'avez regardé, dites-moi en commentaire si ça vaut le coup, ça m'intéresse. Voilà, c'était très particulier d'entrer dans cet épisode avec vous, avec cette triste actualité concernant Noah D. Twiller. Écoutez, j'espère en tout cas qu'au moment où le podcast sera là et dans les prochaines minutes, prochaines heures, on aura de bonnes nouvelles parce que jusque-là, ce n'était pas génial. Alors, il y a toujours, je le dis, le moment où j'enregistre l'épisode après le week-end. En fait, j'écris l'épisode, je l'enregistre en studio et puis il faut le monter et enfin le publier. Imaginez que ça prend un petit peu de temps et je rappelle, je fais quand même tout ça seul. Ce que j'espère également, c'est que d'ici là, si on a eu des nouvelles, elles seront bonnes et surtout qu'on n'en aura pas eu de mauvaises. Mais voilà, j'essaierai de suivre en tout cas un maximum l'actualité de ce côté. S'il y a des nouveautés, évidemment, je l'ajouterai probablement dans les commentaires de la vidéo puisque je n'aurai pas l'occasion de compléter d'ici là. Mais voilà, on va croiser les doigts bien fort et envoyer toutes les ondes positives possibles à la famille de ce jeune pilote. En attendant, moi, je vous fixe rendez-vous dans un prochain épisode. A bientôt !

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Description

Le Grand Prix de Sepang 2025 a été marqué par un enchaînement d’événements marquants, à commencer par l’accident effrayant de Noah Dettwiler. Le jeune pilote suisse a été violemment projeté en l’air lors de la course Moto3, déclenchant un drapeau rouge et une vague d’inquiétude dans le paddock. Dans cet épisode, je reviens sur ce moment effrayant, les premières infos sur son état de santé, et ce qu’il faut retenir de ce terrible incident.


Mais le week-end malaisien ne s’est pas arrêté là. En MotoGP, Francesco Bagnaia a vu ses espoirs s’effondrer suite à une crevaison spectaculaire. Que s’est-il réellement passé ? Était-ce un incident isolé ou le signe d’un problème plus profond chez Ducati ? On analyse tout dans ce débrief, de la stratégie pneumatique aux conséquences pour le championnat.


Au programme également : la victoire importante de Jorge Martin, la remontée impressionnante d’Acosta, les performances en demi-teinte de Fabio Quartararo, et un point sur la situation des autres pilotes en lice pour 2026.


L’épisode revient aussi sur les décisions stratégiques de Yamaha, les tensions chez KTM, et la constance retrouvée de Marc Marquez. Le plateau MotoGP n’a jamais été aussi dense, et les moindres détails peuvent faire basculer un week-end entier.

Sepang nous a offert un condensé d’émotions, de tensions techniques, et de scénarios imprévus. Ce podcast vous propose un décryptage complet, entre faits, analyse et lecture stratégique.


Disponible sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer, Amazon Music et toutes les plateformes.

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Transcription

  • Speaker #0

    On a vécu un week-end MotoGP un peu plus triste que les autres à Sepang et on va en parler aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Point de corde, le podcast MotoGP.

  • Speaker #2

    C'est pas Yaya, c'est pas Yaya qui a chuté ! Oh !

  • Speaker #1

    C'est pas bien au quart d'heure. Il est en place, c'est son pilotage. Musique

  • Speaker #0

    Je vous souhaite la bienvenue pour ce nouvel épisode de Pointe-Corde. C'est très très spécial aujourd'hui d'ouvrir cet épisode avec vous. D'ailleurs, je vais vous passer le blabla sur l'abonnement, etc. Et je dois forcément ouvrir le podcast sur l'incident du week-end. On va faire ça un peu différemment. C'était d'ailleurs étrange, puisque le dimanche a continué un peu comme si de rien n'était. Ça m'a un peu perturbé. Je vous parle forcément de cet accrochage entre Death Wheeler et Rueda. Voilà, le choc très violent. Vous avez vu les images, elles sont terribles. Si vous voulez les voir, allez les voir, elles sont dispo partout. Sincèrement, il n'y a pas besoin de les voir pour comprendre la gravité des faits. Voilà, alors jusque-là, j'étais heureux parce qu'on n'avait jamais dû traiter ce genre de sujet dans le podcast ensemble. On se fait partie du MotoGP, donc je savais que ça arriverait probablement un jour. Et je vous avoue que je n'aime pas beaucoup ça. C'est tout ce qu'on n'aime pas voir dans le sport. Forcément, ce sport qu'on aime. Je me voyais mal démarré autrement qu'en vous parlant de ça. Parce qu'on est au-delà du sport, qu'il y a la vie d'un jeune homme qui est en jeu en ce moment, et que ça a aussi soulevé un débat sur la sécurité notamment. Bon, ça nécessite un peu de remise en contexte quand même, donc on revient sur les faits. On est dans la mise en grille de la course Moto3, il y a Noah Dettwiller qui est à basse vitesse. Alors, on suppose un problème technique, on n'a pas la confirmation, mais ça semblerait logique. Et il est percuté par Roser Weda, qui était, on ne sait pas très bien, pas attentif apparemment en tout cas. Aux dernières nouvelles de son côté, fractures de la main et des blessures quand même moins sérieuses. Donc j'ai envie de dire qu'on est un peu rassuré pour Roser Weda, mais ça reste pas génial. Mais bon, pour Noah Dettwiller, l'état, il est grave. On ne peut pas tourner autour du pot. Plusieurs opérations, on parlait de la rate sérieusement touchée. On a eu des nouvelles pas très rassurantes qui parlaient d'arrêts cardiaques multiples, des rumeurs, etc. Ce qui a soulevé d'ailleurs, on en parlera, beaucoup de questions sur la communication. en MotoGP. Et puis, on a eu enfin les infos du team du pilote qui nous disait que son état était stable, mais critique. Donc, on va espérer que l'aspect critique s'efface dans les prochaines heures, prochains jours. Et le reste, il a été demandé forcément de respecter la vie privée du pilote et de sa famille. Et c'est bien normal. Alors, vous savez, les époques se succèdent en MotoGP. Et comme dans tous les sports moteurs, la sécurité, elle a évolué énormément. On ne peut plus juste dire aujourd'hui, ils savent ce qu'ils font, ils savent qu'ils prennent des risques, c'est leur job. Voilà, on ne peut plus dire ça et heureusement, tant mieux. Moi, je suis assez partisan de la sécurité. Le risque inutile, en fait, je n'aime pas ça. J'aime bien le show, j'aime bien les pilotes qui y vont. Mais voilà, je pense que vous serez d'accord avec ça. J'imagine qu'on est à peu près tous raccords là-dessus. Il y a assez de spectacles en fait en MotoGP sans devoir mettre en danger les pilotes. Et là où par contre, ça peut être embêtant, c'est quand on se dit qu'on aurait franchement plus facilement évité un drame. Alors, c'est ce que j'ai lu entre autres. On a beaucoup parlé, alors voilà, il y a eu un article qui a renforcé le débat, un article de PADOC GP qui parlait de cette suppression du warm-up qui a fait beaucoup de bruit dans le PADOC par rapport aux événements qu'on a vus ce week-end. Pour le Moto2 et le Moto3, vous savez que le warm-up a été supprimé pour la parade des pilotes. C'est ce qui est ressorti ici parce que cette décision a favorisé l'aspect publicité, médias. on a les pilotes qui font ce petit tour et que le public peut voir, les pilotes MotoGP. Sauf que ça a été fait au détriment du sportif et de ce warm-up qui a quand même une raison d'être, sinon il n'y aurait pas de warm-up. Ce qui veut dire que sportivement, la moto, en Moto2 et Moto3, elle n'est plus testée avant la course, le jour même. Elle rentre au box le samedi, elle en ressort le dimanche, il n'y a plus de test, il peut y avoir des problèmes. Et le warm-up, ça sert notamment à détecter ce genre de problème. Donc avec l'événement qui s'est déroulé ce week-end, ça fait un peu tâche. Alors j'y vais avec des pincettes parce que ça serait trop facile de dire que c'est à cause de ça forcément et que c'était une erreur. Alors je suis assez d'accord. Mais en même temps, après chaque événement malheureux, vous savez qu'on cherche un peu les coupables. Il y a une chasse aux sorcières et sur le coup de l'émotion. Évidemment, je suis totalement contre le fait d'avoir mis de côté ce warm-up et le côté sportif pour un événement médiatique. Il y a, c'est sûr, d'autres solutions qui feront plaisir aux gens. Et plus que de voir les pilotes faire coucou et faire des interviews, il y a moyen de faire mieux. C'est certain, il y a moyen de faire mieux. Donc, il y a moyen de faire autre chose et de garder le sportif en avant. Pour moi, le warm-up, forcément, je fais partie de ceux qui se disent, bah oui. complètement stupide de l'avoir enlevé. Mais ça, je le penserais, même s'il n'y avait pas eu d'incident. Parce que des incidents comme ici, pour les éviter, il ne faut pas chercher les coupables. Il faut plutôt essayer de faire évoluer, alors là, c'est juste mon petit avis, mais la sécurité qui évolue dans son ensemble. Parce que ce genre d'événements, les éviter à 100%, c'est une utopie. Ça n'arrivera jamais. Mais ici, on en parle parce que Noah Dettwiller, il a eu ce souci mécanique qui aurait apparemment provoqué la collision. Et en effet, ça appuie que le warm-up aurait eu ce rôle. Je redis quand même qu'il faut éviter la chasse aux sorcières et qu'on doit apprendre des erreurs. S'il y avait eu le même problème au warm-up, il n'y a rien qui prouve qu'il n'aurait pas été percuté. Ça aurait pu finir de la même manière aussi. La question, ça serait donc de toujours renforcer la sécurité dans son ensemble et alors faire preuve de cohérence sur les choix qui sont faits pour le sportif. Ça, c'est vraiment l'aspect important. Et là, du coup, je rejoins quand même l'idée que supprimer le warm-up... ça apporte du danger, il faut être clair, il faut le dire. J'aime pas lier ça à l'incident du week-end, mais quand même, il y a un petit lien qu'on peut faire. Alors, surtout, quand on parle sur le coût de l'émotion, on le sait bien, tout le monde a un peu cette solution miracle. Et voilà, on doit quand même remarquer que le MotoGP a beaucoup évolué en matière de sécurité, parfois sans qu'on le remarque, mais il y a des choses, des accidents qui sont évités qu'on ne voit pas, parce que cette sécurité, elle évolue, donc ça, c'est d'une part. D'autre part, je vous renvoie à la vidéo de Casey Stoner. On avait fait un épisode précédent sur l'avis de Casey Stoner sur le nouveau règlement. Et il abordait notamment l'aspect sécurité qui était souvent avancé pour ces changements de règlement. Et il pointait beaucoup d'incohérences où ce sport pouvait rester dangereux pour vraiment des parties techniques sur la moto qui pouvaient être corrigées par ce nouveau règlement et n'ont pas été. Et ça, voilà. Là, moi, je trouve ça plus intéressant que de réagir sur le coup de l'émotion. Je prendrais plutôt en compte l'avis de Pilote comme lui, en consultant, vous voyez, pourquoi pas. Et justement, il y a une logique sécuritaire qui est orientée Pilote. Et ça, c'est vraiment important. Et je pense que jamais un pilote, s'il avait été consulté, aurait trouvé logique de voir disparaître le warm-up. On a vu l'avis des pilotes quand ils en parlaient, notamment Peko Banyaya qui a largement abordé le sujet. Donc je suis un peu plus mal à l'aise avec le fait que la course a été relancée juste après, comme si de rien n'était. Alors ça, voilà, c'est subjectif, je suis tout à fait d'accord, c'est mon avis à moi. Mais on savait que c'était sérieux et on a mis la priorité sur le fait de faire rouler. Je pense que ça a quand même un peu désarçonné tout le monde. les pilotes c'est des jeunes en moto 3 mais c'est des êtres humains c'est des gamins finalement et ils peuvent quand même être troublés on voit un pilote qui est évacué en hélicoptère c'est peut-être le moment où on cogite quand même un peu parce que à la base quand on monte sur une moto on n'a pas peur on se pose pas de questions et la voilà je comprends pas trop le sens que ça a ok c'est de la compétition on a déjà roulé après même des morts par le passé mais je sais pas c'est juste mon avis pour moi c'était plutôt embêtant et j'étais content d'ailleurs de voir que francesco bagnaia allait dans le même sens du coup là je valide totalement, je vous le cite, il disait, Francesco Bagnaia, je suis peut-être un peu trop faible, mais pour moi, laisser les jeunes pilotes faire une course de 10 tours dans ces conditions, après qu'ils ont vu les hélicoptères emmener un d'entre eux, je pense que ça n'est pas une idée parfaite. Et il y a la communication, au-delà de ça, en plus, qui a été abordée par les pilotes de MotoGP, Franco Morbidelli en parlait en premier, il déplorait le manque de nouvelles pour eux. Évidemment, on peut comprendre la discrétion envers le public, je comprends tout à fait, il y a des familles derrière et le public n'a pas forcément à être informé, mais pour les acteurs du paddock, là j'ai un peu plus de mal, sachant qu'eux allaient prendre part au week-end. Je dis ça dans le sens de se demander si continuer à laisser ce week-end se dérouler comme si tout était normal, c'est logique, c'est éthique. Forcément, ça met une ambiance assez étrange. Je vous cite aussi Marco Benzecchi qui disait un peu la même chose, qui disait donc avant tout... C'est dur parce que nous n'avons pas d'informations claires. Ce n'est pas idéal parce que je pense que nous méritons d'au moins savoir ce qui se passe. Bon, de toute façon, au-delà de tout ce blabla, on doit juste envoyer des bonnes ondes. Et sincèrement, on va le faire. On va croiser les doigts très fort. Ces bonnes ondes qu'on envoie donc à la famille. Et espérons donc que ce jeune homme se remette très, très vite sur pied et qu'on ait de bonnes nouvelles, surtout dans les prochaines heures et les prochains jours. et on va conclure cette partie-là comme ça. Voilà, alors je vous le disais, j'étais un peu mal à l'aise d'aborder ce sujet parce que c'est déjà un sujet sensible et finalement, on n'est pas dans le sportif comme on a l'habitude de le faire. Je suis un peu moins à l'aise d'aller sur ce terrain-là. J'en ai un peu parlé. Je trouvais ça vraiment important. Et j'imagine que vous comprendrez, ça fait quand même partie des grosses actualités de ce week-end et on ne peut pas être insensible à ça. On va quand même faire quelques conclusions de ce week-end en Malaisie. Mais je vais faire un peu plus bref puisqu'on a déjà pas mal parlé et ces dernières semaines, quand on a fait plus bref, en plus c'était parfois un peu plus percutant. Aller droit au but, parfois c'est pas plus mal. D'ailleurs, petite breaking news pour commencer, elle n'est pas cool non plus, même s'il n'a rien de grave. Vous n'avez peut-être pas encore vu l'info, mais donc le retour de Rolle-Gay-Martin est reporté. On parlait de Portimao, jusque-là il ne sera pas là à Portimao. Et on n'est même pas encore sûr qu'il sera là à Valence pour l'épreuve finale du championnat du monde. Voilà, rappelons que sa dernière blessure, donc c'est assez sérieux, c'est à la clavicule. Et Aprilia a communiqué, donc je vous les cite, « Nous voulons vous informer que Rolle-Gay-Martin manquera le GP du Portugal afin de se concentrer sur sa convalescence. » Voilà, donc communication plutôt brève, mais le message, il y est. Ce sera important quand même de savoir s'il revient à Valence, puisque Valence, il y a juste le lendemain du final de la saison, les tests qui sont là pour 2026, c'est le point de départ de ce qui va être aménagé pour la saison prochaine. Voilà, donc on est avec un pilote qui en plus doit retrouver sa forme, s'habituer à une machine en reprenant le rythme. Il ne la connaissait pas avant. Quand même, la Prilia, il a très peu roulé finalement cette année. Et si en plus, il n'est pas fit pour les tests, du coup, quelles vont être les directions ? Comment est-ce qu'il va y participer ? Ça soulève quand même vraiment beaucoup de questions. Et on se dit sincèrement, il vit une situation très compliquée, Martine. Donc, s'il revient au top derrière tout ça, franchement, on pourra admirer la performance. Alors, l'autre dont on doit parler, Alex Marquez. Là, je vous avoue, je ne comprends pas le peu de crédit qu'on apporte à Alex Marquez. D'accord, ce n'est peut-être pas le plus fringant. C'est vrai, il a fait une arrivée discrète en MotoGP. C'est vrai aussi, son frère l'a bien aidé à un moment où il était un peu en dessous des attentes. Ça, il faut quand même le reconnaître, c'est vrai. Mais la vérité, ici, il est vice-champion du monde et il a fait une saison de feu. On ne peut pas réduire cette performance, ça, je ne comprends pas. Il n'est pas le seul sur une excellente machine, c'est vrai. La GP24, on le sait, c'est une excellente machine. N'empêche que personne n'a fait mieux que lui avec cette machine. Et sans la présence de son frère Marc Marquez, Alex aurait été champion du monde cette saison. Et sincèrement, il ne l'aurait pas volé. On peut continuer à dire que ce n'est pas le pilote le plus rapide et à reparler de ses précédentes saisons. Regardez, prenez du recul un peu sur son passé, sur sa carrière. Il a toujours progressé palier par palier pour ensuite quand même aller gagner. Il a été champion du monde Moto2 aussi. Tout le monde n'est pas champion du monde avant d'aller en MotoGP. Tout le monde ne peut pas dire la même chose. Pour terminer avec ça, quand même, la famille Marquez a l'instant T. On a les deux frères qui, au moment de boucler le championnat, sont considérés sur le championnat comme les deux meilleurs pilotes du monde. À ce moment, humainement, ça doit être quelque chose de tellement fort entre eux. Et même dans leur famille, c'est une belle histoire, je trouve. Bravo à l'ex-Marquez pour sa saison. Je trouve qu'il le mérite largement. On reste chez Ducati, qui m'ont d'ailleurs bien fait mentir par rapport à mon analyse du précédent épisode. puisque je parlais de cette domination qui était en train de se lisser progressivement. Vous m'avez un peu charrié là-dessus, je l'ai vu, les commentaires. Après, je maintiens, honnêtement, je ne quitte pas mon avis. Parce que oui, ils ont fait un gros week-end là. On a revu Ducati, clairement. On a revu Ducati dominer. Mais l'an dernier, on avait quasiment cette situation à toutes les courses. Maintenant, on voit d'autres venir grappiller cette domination. Il y a des week-ends où, par exemple, Aprilia a été clairement au-dessus. Voilà, donc au-delà de ça, d'ailleurs... je vous propose, je le dis, mes humbles analyses. Moi, je ne suis jamais qu'un observateur du MotoGP et je rappelle qu'il y a de la nuance. Et là, c'est vraiment important, parce que je sais que c'était pour charrier, mais je le disais aussi, il va falloir suivre cette analyse sur les derniers Grand Prix de la saison. C'est ce que j'avais dit. Et je trouve ça important de mettre de la nuance dans les analyses, parce qu'on aime bien échanger, on aime bien débattre, et je trouve que ça manque énormément sur les réseaux. On arrive souvent avec une analyse en disant, voilà, j'ai raison, l'autre n'est pas de mon avis. Ok, il a tort, et le débat tourne en rond. moi j'aime bien qu'on mette de la nuance parenthèse fermée J'en viens à un grand acteur de ce week-end quand même, Francesco Bagnaia. Je voudrais, avant d'entrer dans le sujet, d'ailleurs, puisqu'on parlait d'analyse et de nuances, souligner l'élégance de Francesco Bagnaia, malgré les épreuves de cette saison. Ces dernières semaines, on a lu tellement de bêtises sur les réseaux sociaux, mais il y a aussi des médias, on va dire, qui aiment bien aller chercher ce qui va faire réagir dans un certain sens. Et donc, il y a des théories, du complot qui partent donc. toutes les directions possibles. Moi, j'invite surtout tout le monde à aller lire et écouter les interviews et les propos des pilotes, dont ceux de Pekka Bagnaya quand il répond aux diverses interviews. Et là, il a non seulement un énorme respect pour les autres, mais il a aussi un avis souvent très éclairé sur beaucoup de situations où là, on sent vraiment le champion. Et là, on voit que lui, de son côté, dans sa tête, on est loin de ces théories, pardon, mais souvent à deux francs. Il sait où il doit travailler. Il ne tombe pas dans ce piège de se victimiser face à un Marc Marquez qui a été très fort. Alors oui, il tape sur des choses qui ne vont pas chez Ducati. Comment pourrait-il en être autrement quand forcément, il n'arrive pas à se trouver sur une moto ? Tous les pilotes le font. Franchement, il y en a qui vont dire que c'est un caliméro. Tous les pilotes dans cette situation font la même chose. Et surtout, il a également souligné derrière ça. Alors ça, c'est malheureusement souvent moins relayé. Mais si vous lisez bien les propos de Francesco Bagnaia. Il le dit, Ducati est là, l'aide clairement et cherche à trouver des solutions. Et quand on dit que tout Ducati se consacre à Marc Marquez, lui dit que cette saison, Ducati a été énormément derrière lui. Donc voilà, c'est cette attitude-là. Pourquoi j'en parle ? C'est que pour moi, c'est celle-là qui peut le ramener au top. Le fait de ne pas s'apitoyer sur son sort et de ne pas s'inventer de fausses excuses. Et forcément, il va fournir des possibilités de pistes en fonctionnant comme ça. C'est mon humble avis. Mais on l'a vu ici d'ailleurs, en arrivant avec cette mentalité, il y a eu un... très bon week-end de sa part. Il a dû passer par la Q1, mais on le sentait déjà avant ça, en début de week-end. Il y avait un truc, il y avait un mieux. Forcément, on me dirait que ça ne peut pas être pire que ce qu'on a vécu au week-end précédent. il a mis tout le monde d'accord avec ça Paul La domination du sprint, indiscutable. Il aurait presque pu enchaîner comme à Motegi, mais il y a eu cette crevaison entre autres. Il faisait un superbe dimanche quand même. D'ailleurs, l'abandon sur crevaison à l'arrière, on l'a su rapidement, mais on a appris par la suite, via les données, que cette crevaison était là depuis le 12e tour. Donc elle a été lente et progressive. Ça veut dire que Bagnaglia a roulé 5 tours où il perdait progressivement en performance avant que la chute soit bien plus importante. Donc on peut supposer... qu'il aurait peut-être gardé la seconde place sans subir ce problème. Alors après, je sais, en amenant cette analyse, on dira oui, Francesco Bagnaia en ce moment, une semaine, il domine tout, la semaine d'après, il n'est plus nulle part. Écoutez, on verra. Mais dans l'attitude, il y a clairement autre chose. Donc on cherche des solutions et on ne peut faire que ça. C'est la seule solution pour trouver la piste vers la rédemption pour lui. Moi, je le répète, Ducati, eux, ils n'ont rien à gagner à voir Francesco Bagnaia en difficulté. C'est là que j'ai du mal à partager certaines analyses. C'est là que j'ai du mal avec certains qui ne sont pas d'accord avec moi parfois quand je parle de Francesco Bagnaia. Je sais que quand je le dis, il y a notamment beaucoup de fans du clan Valentino Rossi qui ont une espèce de profonde haine pour Marc Marquez et qui pensent que du coup, forcément, je vais enterrer Francesco Bagnaia si je dis qu'il n'y a pas de théorie du complot. Mais je pense sincèrement qu'il y a une nuance très, très importante à mettre dans tout ça. Et pour moi, Ducati va tout faire pour aider Francesco Bagnaia. Et justement... S'il revient dans le coup, on aura un Francesco Bagnaia plus fort que jamais. C'est bête à dire, mais je le pense sincèrement. Alors, ce qui est dommage juste pour lui, c'est que du coup, dans ce week-end, où il fait un super week-end, malheureusement, cette crevaison, elle a pour résultat que Marco Bazzicchi va juste lui chercher sa troisième place du championnat du monde, là où on pensait que justement, il avait réussi à avoir la bonne réaction pour conserver cette place. On parle de Bazzicchi, parlons d'Aprilia, mais on peut faire très court. Bads, il était en difficulté tout le week-end. Et on a bien compris que le circuit est moins adapté à la machine Aprilia, les autres Aprilia étaient aussi dans les choux. Alors ça ajoute un côté intéressant à l'analyse que je vous faisais au précédent épisode, d'une machine Aprilia qui devient performante sur de plus en plus de tracés. Tant mieux, il y a encore quand même du travail pour que la moto affiche une polyvalence aussi complète que celle qu'on a connue en idéalisant leur situation, de la Ducati par exemple, le GP24. Après ça n'empêche pas qu'on le voit quand même de plus en plus, sur de plus en plus de pistes. Et ici, malheureusement, c'était compliqué. On n'a pas trouvé de solution, de mémoire. Alors, je n'ai pas le résultat de la sprint sous les yeux, mais je pense qu'il revient P7 quand même, Beds. Je ne suis plus certain comme ça, mais pour le reste, c'est peut-être le seul élément positif de ce week-end compliqué. Une note aussi sur Pedro Acosta. Vous savez que j'en parle beaucoup ces dernières semaines et que j'aime de plus en plus le voir, voir ce que devient Pedro Acosta cette saison par rapport à ce qu'il était au début de la saison et surtout par rapport à son attitude, qui parfois n'était pas la bonne. Il est de plus en plus régulier. Il le dit depuis qu'il a arrêté de s'apitoyer sur ce qu'il ne va pas et sur ce qu'il n'a pas. Ça va mieux. Depuis qu'il arrête de regarder les meilleurs en étant frustré, ça va mieux. Et franchement, pas sûr que la KTM soit la moto qui permette de performer comme on le voit performer. En tout cas, moi, je pense qu'elle est là en grande partie grâce au fait qu'il a ce petit truc en plus, Pedro Acosta. On a beaucoup parlé ces dernières semaines de Fermin Aldeguerre et à raison. Franchement, c'était bien. Mais je vous avoue que moi, je suis un peu plus convaincu en ce moment par ce petit truc en plus qu'a Pedro Acosta avec la machine dont il dispose. Et il montre surtout qu'il apprend en ce moment. Il y a la base de talent qu'on lui connaît. Il manquait certaines choses qu'il a dû apprendre. Et là, on voit que ça commence un peu plus à réfléchir et à avoir l'expérience qu'il faut. Son week-end était hyper accompli. Il passe une fois de... plus à deux doigts d'une victoire, ça doit quand même devenir assez frustrant pour lui. Mais voilà, il porte KTM et franchement, ça amène en plus de vent. On va parler de Honda justement, mais moi franchement, je serais là au HRC. Sincèrement, j'essaierais d'aller mettre la main sur le pilote espagnol. Il a un truc en plus. Je l'ai beaucoup dit à Costa, c'est ce que je pense. Et même s'il doit encore apprendre et progresser en certains aspects, il a peut-être ce truc qui irait ramener cette marque au top là où elle devrait être. Du coup, Honda, parlons-en, sans être revenu devant, c'est un peu l'autre grande satisfaction. Ils sont en progression et chaque semaine, on le redit. Ce qui confirme une chose, c'est que ce n'est pas une progression occasionnelle. Ça avait commencé un peu avant la tournée asiatique. Là, ça devient vraiment quasiment à chaque week-end. On va voir si ça se confirme en revenant à Portimao, évidemment. Tout ça, c'est toujours à lisser, je vais le redire, cette analyse. Mais l'écart, surtout avec les premiers, il s'est réduit quasiment partout. Donc l'analyse, elle se confirme quand même de plus en plus quand on prend du recul sur les différents week-ends. Alors Marigny était un peu dans un moins bien, mais sans être vraiment mauvais. Il a subi malheureusement sa première chute alors qu'il le disait, il essayait de rouler un peu plus dans l'assurance. Et c'est Johan Myhr qui lui a sorti son épingle du jeu. À la sprint, malheureusement, ça l'a mis à terre. Mais en course, il va chercher un podium grâce à l'abandon de Francesco Bagnaia. Mais peu importe, il est là. Il est sur le podium, son deuxième de l'année, et ça fait plaisir de voir le HRC reprendre du souffle. D'ailleurs, tant qu'on est chez Honda, Zarco était un peu mieux aussi. Je n'en parlais pas beaucoup après ce week-end, parce qu'on le sentait juste en recherche de confiance après de nombreuses chutes, ce qui est assez logique, donc on n'a pas encore retrouvé le vrai Johan Zarco, celui du début de saison. Mais attendons le prochain week-end, et on pourra faire peut-être une analyse un peu plus intéressante et objective pour le pilote français. En tout cas, c'est chouette pour Honda et surtout chouette pour le MotoGP puisqu'on a bien besoin d'outsiders pour 2026. Et tant qu'à parler des Français, on va terminer avec Fabio Quartararo. Plutôt positif, Fabio. Cinquième à la sprint, cinquième à la course, c'était régulier. C'est positif quand on considère que la Yamaha avait du mal sur cette piste et que pourtant, Fabio, il a été performant tout le week-end. On avait bien démarré le week-end du côté de Jack Miller aussi. Et alors Fabio Quartararo, lui, après tout ça, disait que même... en cinquième, ça patinait sur la roue arrière en ligne droite donc on comprenait que les difficultés elles étaient là à des moments un peu plus inattendus et que c'était un sacré challenge de faire fonctionner la Yamaha là-bas donc on s'attendait à quelque chose de compliqué, il y a eu cette bagarre aussi avec Franco Morbidelli plutôt dure et ça a fait plaisir à Fabio Quartararo je vous le cite, il dit ça faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé une bagarre, on aurait dit qu'on se battait tous les deux pour le titre dans un dernier tour et je trouve que c'est cool Quand une bagarre rude est là et que les pilotes sont contents, parce que vous savez qu'il peut y avoir tendance parfois à s'en plaindre, et ici, je trouve que Fabio Quartararo, il montre son instinct de pilote qui veut de vrais duels. Alors je vous le cite encore, il dit « Morbidelli m'a dépassé de façon assez agressive dans le dernier virage. C'était une manœuvre typique de la part de Francky, mais c'est la course et c'est normal. » Ce qui fera sûrement plaisir à Morbidelli parce que ces derniers temps, il n'a pas été épargné par ses collègues quand il faisait des manœuvres, on va dire, un peu audacieuses. Alors avec cette mentalité... Moi, je vous avoue que j'aimerais vraiment, on est encore dans du subjectif, mais j'aimerais vraiment le voir au guidon d'une moto qui nous offrirait des duels avec un certain Marc Marquez. Parce qu'avec cette mentalité-là, ça serait franchement beau. Et dans les deux cas, c'était solide, en tout cas, ce qu'on a vu ce week-end. Il y a juste cette grande différence en ligne droite. On le voit même quand Fabio Quartararo soignait ses sorties. La Yamaha, elle perd beaucoup sur quasiment toutes ses concurrentes. On sait que ça vient de la motricité. Il n'y a rien de neuf de ce côté-là. Mais si Yamaha évolue sur ce plan-là, il y a un truc à faire. mais ça Vous le savez déjà. Ah oui, un petit mot sur le V4 qui est très régulièrement dans les conversations et qui roulait avec Augusto Fernandez ce week-end. On ne peut pas dire que c'était fou. Il a été en difficulté. Pour faire court, en fait, c'est les mêmes difficultés qu'au précédent week-end où on a vu cette machine tourner. Il n'y a pas eu de nouveautés, pas de nouvelles progressions. Et surtout, les lacunes qui étaient présentes le sont toujours bien. Augusto Fernandez, d'ailleurs, semblait un petit peu douter. des possibilités d'évolution et surtout de voir cette machine prête pour 2026. Donc là, sincèrement, on est de plus en plus perdu avec ce V4. Les chiffres sont un peu cruels. Plus de 2 secondes derrière Fabio Quartararo dans les qualifs, plus de 7,7 secondes sur 10 tours à la sprint face au plus lent des moteurs 4 en ligne. Et là, c'est qu'à la sprint. Durant la course, 21,9 secondes derrière Jack Miller. Donc ça ne fait pas avancer les choses chez Yamaha. Avant de terminer, petite parenthèse, Made in Belgium, puisque le podcast est belge, on vit une super période quand même en Moto2, avec Barry Baltus qui, dans ce triste week-end, nous a redonné un peu le sourire. Une progression vraiment cool de sa part, on le sent passer des étapes, ça devient régulier, et surtout, il monte en puissance durant les week-ends. C'était tellement bien de le voir conclure sur un podium une fois de plus cette saison. On a eu en plus des dépassements de feu, donc voilà, les amis français... vu que je sais que vous êtes majoritairement français à regarder le podcast, j'imagine que vous comprendrez à quel point on est content d'avoir un belge à ce niveau surtout qui nous fait rêver du MotoGP, donc forcément aujourd'hui il fallait que je fasse une petite parenthèse voilà on termine ici, on aura quand même beaucoup parlé finalement aujourd'hui peut-être un peu beaucoup de blabla et je vous pose la question suivante est-ce que vous, vous auriez lancé ce fameux départ Moto3 après l'incident ? alors je sais que ça va sembler être un peu la question on enfonce une porte ouverte de la bien-pensance, mais je ne suis pas certain qu'on est tous tellement d'accord sur ce sujet-là, en tout cas de ce que j'ai cru lire, justement, donc bien au contraire. Et en attendant, je vous prépare un prochain épisode. Alors, on me l'a beaucoup demandé, je vais essayer de regarder ce reportage YouTube que le compte officiel MotoGP a proposé, puisque ce week-end, on était à Sepang et que ça faisait 10 ans qu'il y avait eu ce fameux clash entre Marc Marquez et Valentino Rossi. Voilà le reportage qui vient sur ce clash avec apparemment des images inédites. Je vous en parle parce que j'étais D'ailleurs je suis toujours moyen chaud de le regarder On a toujours cette curiosité D'avoir des nouveaux éléments dans ce débat Et tout le monde en parle toujours, il faut être honnête Mais justement on en a tellement tellement parlé Et pardon de l'expression Mais ça fait un peu remuer la merde pour faire de l'audience Après pas mal d'entre vous M'ont dit qu'il y avait de nouvelles choses De nouvelles paroles, des choses qu'on avait pas encore vues Donc voilà, ça pourrait peut-être éclairer un peu le vieux débat. Donc je vais regarder, ça je vais le faire. Et si ça ne se résume pas à un truc pour donc, pardon mais remuer la merde, je ferai un petit épisode pour parler de ce que j'en ai pensé et qu'on puisse échanger là-dessus. On verra d'ailleurs. Si vous l'avez regardé, dites-moi en commentaire si ça vaut le coup, ça m'intéresse. Voilà, c'était très particulier d'entrer dans cet épisode avec vous, avec cette triste actualité concernant Noah D. Twiller. Écoutez, j'espère en tout cas qu'au moment où le podcast sera là et dans les prochaines minutes, prochaines heures, on aura de bonnes nouvelles parce que jusque-là, ce n'était pas génial. Alors, il y a toujours, je le dis, le moment où j'enregistre l'épisode après le week-end. En fait, j'écris l'épisode, je l'enregistre en studio et puis il faut le monter et enfin le publier. Imaginez que ça prend un petit peu de temps et je rappelle, je fais quand même tout ça seul. Ce que j'espère également, c'est que d'ici là, si on a eu des nouvelles, elles seront bonnes et surtout qu'on n'en aura pas eu de mauvaises. Mais voilà, j'essaierai de suivre en tout cas un maximum l'actualité de ce côté. S'il y a des nouveautés, évidemment, je l'ajouterai probablement dans les commentaires de la vidéo puisque je n'aurai pas l'occasion de compléter d'ici là. Mais voilà, on va croiser les doigts bien fort et envoyer toutes les ondes positives possibles à la famille de ce jeune pilote. En attendant, moi, je vous fixe rendez-vous dans un prochain épisode. A bientôt !

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Description

Le Grand Prix de Sepang 2025 a été marqué par un enchaînement d’événements marquants, à commencer par l’accident effrayant de Noah Dettwiler. Le jeune pilote suisse a été violemment projeté en l’air lors de la course Moto3, déclenchant un drapeau rouge et une vague d’inquiétude dans le paddock. Dans cet épisode, je reviens sur ce moment effrayant, les premières infos sur son état de santé, et ce qu’il faut retenir de ce terrible incident.


Mais le week-end malaisien ne s’est pas arrêté là. En MotoGP, Francesco Bagnaia a vu ses espoirs s’effondrer suite à une crevaison spectaculaire. Que s’est-il réellement passé ? Était-ce un incident isolé ou le signe d’un problème plus profond chez Ducati ? On analyse tout dans ce débrief, de la stratégie pneumatique aux conséquences pour le championnat.


Au programme également : la victoire importante de Jorge Martin, la remontée impressionnante d’Acosta, les performances en demi-teinte de Fabio Quartararo, et un point sur la situation des autres pilotes en lice pour 2026.


L’épisode revient aussi sur les décisions stratégiques de Yamaha, les tensions chez KTM, et la constance retrouvée de Marc Marquez. Le plateau MotoGP n’a jamais été aussi dense, et les moindres détails peuvent faire basculer un week-end entier.

Sepang nous a offert un condensé d’émotions, de tensions techniques, et de scénarios imprévus. Ce podcast vous propose un décryptage complet, entre faits, analyse et lecture stratégique.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On a vécu un week-end MotoGP un peu plus triste que les autres à Sepang et on va en parler aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Point de corde, le podcast MotoGP.

  • Speaker #2

    C'est pas Yaya, c'est pas Yaya qui a chuté ! Oh !

  • Speaker #1

    C'est pas bien au quart d'heure. Il est en place, c'est son pilotage. Musique

  • Speaker #0

    Je vous souhaite la bienvenue pour ce nouvel épisode de Pointe-Corde. C'est très très spécial aujourd'hui d'ouvrir cet épisode avec vous. D'ailleurs, je vais vous passer le blabla sur l'abonnement, etc. Et je dois forcément ouvrir le podcast sur l'incident du week-end. On va faire ça un peu différemment. C'était d'ailleurs étrange, puisque le dimanche a continué un peu comme si de rien n'était. Ça m'a un peu perturbé. Je vous parle forcément de cet accrochage entre Death Wheeler et Rueda. Voilà, le choc très violent. Vous avez vu les images, elles sont terribles. Si vous voulez les voir, allez les voir, elles sont dispo partout. Sincèrement, il n'y a pas besoin de les voir pour comprendre la gravité des faits. Voilà, alors jusque-là, j'étais heureux parce qu'on n'avait jamais dû traiter ce genre de sujet dans le podcast ensemble. On se fait partie du MotoGP, donc je savais que ça arriverait probablement un jour. Et je vous avoue que je n'aime pas beaucoup ça. C'est tout ce qu'on n'aime pas voir dans le sport. Forcément, ce sport qu'on aime. Je me voyais mal démarré autrement qu'en vous parlant de ça. Parce qu'on est au-delà du sport, qu'il y a la vie d'un jeune homme qui est en jeu en ce moment, et que ça a aussi soulevé un débat sur la sécurité notamment. Bon, ça nécessite un peu de remise en contexte quand même, donc on revient sur les faits. On est dans la mise en grille de la course Moto3, il y a Noah Dettwiller qui est à basse vitesse. Alors, on suppose un problème technique, on n'a pas la confirmation, mais ça semblerait logique. Et il est percuté par Roser Weda, qui était, on ne sait pas très bien, pas attentif apparemment en tout cas. Aux dernières nouvelles de son côté, fractures de la main et des blessures quand même moins sérieuses. Donc j'ai envie de dire qu'on est un peu rassuré pour Roser Weda, mais ça reste pas génial. Mais bon, pour Noah Dettwiller, l'état, il est grave. On ne peut pas tourner autour du pot. Plusieurs opérations, on parlait de la rate sérieusement touchée. On a eu des nouvelles pas très rassurantes qui parlaient d'arrêts cardiaques multiples, des rumeurs, etc. Ce qui a soulevé d'ailleurs, on en parlera, beaucoup de questions sur la communication. en MotoGP. Et puis, on a eu enfin les infos du team du pilote qui nous disait que son état était stable, mais critique. Donc, on va espérer que l'aspect critique s'efface dans les prochaines heures, prochains jours. Et le reste, il a été demandé forcément de respecter la vie privée du pilote et de sa famille. Et c'est bien normal. Alors, vous savez, les époques se succèdent en MotoGP. Et comme dans tous les sports moteurs, la sécurité, elle a évolué énormément. On ne peut plus juste dire aujourd'hui, ils savent ce qu'ils font, ils savent qu'ils prennent des risques, c'est leur job. Voilà, on ne peut plus dire ça et heureusement, tant mieux. Moi, je suis assez partisan de la sécurité. Le risque inutile, en fait, je n'aime pas ça. J'aime bien le show, j'aime bien les pilotes qui y vont. Mais voilà, je pense que vous serez d'accord avec ça. J'imagine qu'on est à peu près tous raccords là-dessus. Il y a assez de spectacles en fait en MotoGP sans devoir mettre en danger les pilotes. Et là où par contre, ça peut être embêtant, c'est quand on se dit qu'on aurait franchement plus facilement évité un drame. Alors, c'est ce que j'ai lu entre autres. On a beaucoup parlé, alors voilà, il y a eu un article qui a renforcé le débat, un article de PADOC GP qui parlait de cette suppression du warm-up qui a fait beaucoup de bruit dans le PADOC par rapport aux événements qu'on a vus ce week-end. Pour le Moto2 et le Moto3, vous savez que le warm-up a été supprimé pour la parade des pilotes. C'est ce qui est ressorti ici parce que cette décision a favorisé l'aspect publicité, médias. on a les pilotes qui font ce petit tour et que le public peut voir, les pilotes MotoGP. Sauf que ça a été fait au détriment du sportif et de ce warm-up qui a quand même une raison d'être, sinon il n'y aurait pas de warm-up. Ce qui veut dire que sportivement, la moto, en Moto2 et Moto3, elle n'est plus testée avant la course, le jour même. Elle rentre au box le samedi, elle en ressort le dimanche, il n'y a plus de test, il peut y avoir des problèmes. Et le warm-up, ça sert notamment à détecter ce genre de problème. Donc avec l'événement qui s'est déroulé ce week-end, ça fait un peu tâche. Alors j'y vais avec des pincettes parce que ça serait trop facile de dire que c'est à cause de ça forcément et que c'était une erreur. Alors je suis assez d'accord. Mais en même temps, après chaque événement malheureux, vous savez qu'on cherche un peu les coupables. Il y a une chasse aux sorcières et sur le coup de l'émotion. Évidemment, je suis totalement contre le fait d'avoir mis de côté ce warm-up et le côté sportif pour un événement médiatique. Il y a, c'est sûr, d'autres solutions qui feront plaisir aux gens. Et plus que de voir les pilotes faire coucou et faire des interviews, il y a moyen de faire mieux. C'est certain, il y a moyen de faire mieux. Donc, il y a moyen de faire autre chose et de garder le sportif en avant. Pour moi, le warm-up, forcément, je fais partie de ceux qui se disent, bah oui. complètement stupide de l'avoir enlevé. Mais ça, je le penserais, même s'il n'y avait pas eu d'incident. Parce que des incidents comme ici, pour les éviter, il ne faut pas chercher les coupables. Il faut plutôt essayer de faire évoluer, alors là, c'est juste mon petit avis, mais la sécurité qui évolue dans son ensemble. Parce que ce genre d'événements, les éviter à 100%, c'est une utopie. Ça n'arrivera jamais. Mais ici, on en parle parce que Noah Dettwiller, il a eu ce souci mécanique qui aurait apparemment provoqué la collision. Et en effet, ça appuie que le warm-up aurait eu ce rôle. Je redis quand même qu'il faut éviter la chasse aux sorcières et qu'on doit apprendre des erreurs. S'il y avait eu le même problème au warm-up, il n'y a rien qui prouve qu'il n'aurait pas été percuté. Ça aurait pu finir de la même manière aussi. La question, ça serait donc de toujours renforcer la sécurité dans son ensemble et alors faire preuve de cohérence sur les choix qui sont faits pour le sportif. Ça, c'est vraiment l'aspect important. Et là, du coup, je rejoins quand même l'idée que supprimer le warm-up... ça apporte du danger, il faut être clair, il faut le dire. J'aime pas lier ça à l'incident du week-end, mais quand même, il y a un petit lien qu'on peut faire. Alors, surtout, quand on parle sur le coût de l'émotion, on le sait bien, tout le monde a un peu cette solution miracle. Et voilà, on doit quand même remarquer que le MotoGP a beaucoup évolué en matière de sécurité, parfois sans qu'on le remarque, mais il y a des choses, des accidents qui sont évités qu'on ne voit pas, parce que cette sécurité, elle évolue, donc ça, c'est d'une part. D'autre part, je vous renvoie à la vidéo de Casey Stoner. On avait fait un épisode précédent sur l'avis de Casey Stoner sur le nouveau règlement. Et il abordait notamment l'aspect sécurité qui était souvent avancé pour ces changements de règlement. Et il pointait beaucoup d'incohérences où ce sport pouvait rester dangereux pour vraiment des parties techniques sur la moto qui pouvaient être corrigées par ce nouveau règlement et n'ont pas été. Et ça, voilà. Là, moi, je trouve ça plus intéressant que de réagir sur le coup de l'émotion. Je prendrais plutôt en compte l'avis de Pilote comme lui, en consultant, vous voyez, pourquoi pas. Et justement, il y a une logique sécuritaire qui est orientée Pilote. Et ça, c'est vraiment important. Et je pense que jamais un pilote, s'il avait été consulté, aurait trouvé logique de voir disparaître le warm-up. On a vu l'avis des pilotes quand ils en parlaient, notamment Peko Banyaya qui a largement abordé le sujet. Donc je suis un peu plus mal à l'aise avec le fait que la course a été relancée juste après, comme si de rien n'était. Alors ça, voilà, c'est subjectif, je suis tout à fait d'accord, c'est mon avis à moi. Mais on savait que c'était sérieux et on a mis la priorité sur le fait de faire rouler. Je pense que ça a quand même un peu désarçonné tout le monde. les pilotes c'est des jeunes en moto 3 mais c'est des êtres humains c'est des gamins finalement et ils peuvent quand même être troublés on voit un pilote qui est évacué en hélicoptère c'est peut-être le moment où on cogite quand même un peu parce que à la base quand on monte sur une moto on n'a pas peur on se pose pas de questions et la voilà je comprends pas trop le sens que ça a ok c'est de la compétition on a déjà roulé après même des morts par le passé mais je sais pas c'est juste mon avis pour moi c'était plutôt embêtant et j'étais content d'ailleurs de voir que francesco bagnaia allait dans le même sens du coup là je valide totalement, je vous le cite, il disait, Francesco Bagnaia, je suis peut-être un peu trop faible, mais pour moi, laisser les jeunes pilotes faire une course de 10 tours dans ces conditions, après qu'ils ont vu les hélicoptères emmener un d'entre eux, je pense que ça n'est pas une idée parfaite. Et il y a la communication, au-delà de ça, en plus, qui a été abordée par les pilotes de MotoGP, Franco Morbidelli en parlait en premier, il déplorait le manque de nouvelles pour eux. Évidemment, on peut comprendre la discrétion envers le public, je comprends tout à fait, il y a des familles derrière et le public n'a pas forcément à être informé, mais pour les acteurs du paddock, là j'ai un peu plus de mal, sachant qu'eux allaient prendre part au week-end. Je dis ça dans le sens de se demander si continuer à laisser ce week-end se dérouler comme si tout était normal, c'est logique, c'est éthique. Forcément, ça met une ambiance assez étrange. Je vous cite aussi Marco Benzecchi qui disait un peu la même chose, qui disait donc avant tout... C'est dur parce que nous n'avons pas d'informations claires. Ce n'est pas idéal parce que je pense que nous méritons d'au moins savoir ce qui se passe. Bon, de toute façon, au-delà de tout ce blabla, on doit juste envoyer des bonnes ondes. Et sincèrement, on va le faire. On va croiser les doigts très fort. Ces bonnes ondes qu'on envoie donc à la famille. Et espérons donc que ce jeune homme se remette très, très vite sur pied et qu'on ait de bonnes nouvelles, surtout dans les prochaines heures et les prochains jours. et on va conclure cette partie-là comme ça. Voilà, alors je vous le disais, j'étais un peu mal à l'aise d'aborder ce sujet parce que c'est déjà un sujet sensible et finalement, on n'est pas dans le sportif comme on a l'habitude de le faire. Je suis un peu moins à l'aise d'aller sur ce terrain-là. J'en ai un peu parlé. Je trouvais ça vraiment important. Et j'imagine que vous comprendrez, ça fait quand même partie des grosses actualités de ce week-end et on ne peut pas être insensible à ça. On va quand même faire quelques conclusions de ce week-end en Malaisie. Mais je vais faire un peu plus bref puisqu'on a déjà pas mal parlé et ces dernières semaines, quand on a fait plus bref, en plus c'était parfois un peu plus percutant. Aller droit au but, parfois c'est pas plus mal. D'ailleurs, petite breaking news pour commencer, elle n'est pas cool non plus, même s'il n'a rien de grave. Vous n'avez peut-être pas encore vu l'info, mais donc le retour de Rolle-Gay-Martin est reporté. On parlait de Portimao, jusque-là il ne sera pas là à Portimao. Et on n'est même pas encore sûr qu'il sera là à Valence pour l'épreuve finale du championnat du monde. Voilà, rappelons que sa dernière blessure, donc c'est assez sérieux, c'est à la clavicule. Et Aprilia a communiqué, donc je vous les cite, « Nous voulons vous informer que Rolle-Gay-Martin manquera le GP du Portugal afin de se concentrer sur sa convalescence. » Voilà, donc communication plutôt brève, mais le message, il y est. Ce sera important quand même de savoir s'il revient à Valence, puisque Valence, il y a juste le lendemain du final de la saison, les tests qui sont là pour 2026, c'est le point de départ de ce qui va être aménagé pour la saison prochaine. Voilà, donc on est avec un pilote qui en plus doit retrouver sa forme, s'habituer à une machine en reprenant le rythme. Il ne la connaissait pas avant. Quand même, la Prilia, il a très peu roulé finalement cette année. Et si en plus, il n'est pas fit pour les tests, du coup, quelles vont être les directions ? Comment est-ce qu'il va y participer ? Ça soulève quand même vraiment beaucoup de questions. Et on se dit sincèrement, il vit une situation très compliquée, Martine. Donc, s'il revient au top derrière tout ça, franchement, on pourra admirer la performance. Alors, l'autre dont on doit parler, Alex Marquez. Là, je vous avoue, je ne comprends pas le peu de crédit qu'on apporte à Alex Marquez. D'accord, ce n'est peut-être pas le plus fringant. C'est vrai, il a fait une arrivée discrète en MotoGP. C'est vrai aussi, son frère l'a bien aidé à un moment où il était un peu en dessous des attentes. Ça, il faut quand même le reconnaître, c'est vrai. Mais la vérité, ici, il est vice-champion du monde et il a fait une saison de feu. On ne peut pas réduire cette performance, ça, je ne comprends pas. Il n'est pas le seul sur une excellente machine, c'est vrai. La GP24, on le sait, c'est une excellente machine. N'empêche que personne n'a fait mieux que lui avec cette machine. Et sans la présence de son frère Marc Marquez, Alex aurait été champion du monde cette saison. Et sincèrement, il ne l'aurait pas volé. On peut continuer à dire que ce n'est pas le pilote le plus rapide et à reparler de ses précédentes saisons. Regardez, prenez du recul un peu sur son passé, sur sa carrière. Il a toujours progressé palier par palier pour ensuite quand même aller gagner. Il a été champion du monde Moto2 aussi. Tout le monde n'est pas champion du monde avant d'aller en MotoGP. Tout le monde ne peut pas dire la même chose. Pour terminer avec ça, quand même, la famille Marquez a l'instant T. On a les deux frères qui, au moment de boucler le championnat, sont considérés sur le championnat comme les deux meilleurs pilotes du monde. À ce moment, humainement, ça doit être quelque chose de tellement fort entre eux. Et même dans leur famille, c'est une belle histoire, je trouve. Bravo à l'ex-Marquez pour sa saison. Je trouve qu'il le mérite largement. On reste chez Ducati, qui m'ont d'ailleurs bien fait mentir par rapport à mon analyse du précédent épisode. puisque je parlais de cette domination qui était en train de se lisser progressivement. Vous m'avez un peu charrié là-dessus, je l'ai vu, les commentaires. Après, je maintiens, honnêtement, je ne quitte pas mon avis. Parce que oui, ils ont fait un gros week-end là. On a revu Ducati, clairement. On a revu Ducati dominer. Mais l'an dernier, on avait quasiment cette situation à toutes les courses. Maintenant, on voit d'autres venir grappiller cette domination. Il y a des week-ends où, par exemple, Aprilia a été clairement au-dessus. Voilà, donc au-delà de ça, d'ailleurs... je vous propose, je le dis, mes humbles analyses. Moi, je ne suis jamais qu'un observateur du MotoGP et je rappelle qu'il y a de la nuance. Et là, c'est vraiment important, parce que je sais que c'était pour charrier, mais je le disais aussi, il va falloir suivre cette analyse sur les derniers Grand Prix de la saison. C'est ce que j'avais dit. Et je trouve ça important de mettre de la nuance dans les analyses, parce qu'on aime bien échanger, on aime bien débattre, et je trouve que ça manque énormément sur les réseaux. On arrive souvent avec une analyse en disant, voilà, j'ai raison, l'autre n'est pas de mon avis. Ok, il a tort, et le débat tourne en rond. moi j'aime bien qu'on mette de la nuance parenthèse fermée J'en viens à un grand acteur de ce week-end quand même, Francesco Bagnaia. Je voudrais, avant d'entrer dans le sujet, d'ailleurs, puisqu'on parlait d'analyse et de nuances, souligner l'élégance de Francesco Bagnaia, malgré les épreuves de cette saison. Ces dernières semaines, on a lu tellement de bêtises sur les réseaux sociaux, mais il y a aussi des médias, on va dire, qui aiment bien aller chercher ce qui va faire réagir dans un certain sens. Et donc, il y a des théories, du complot qui partent donc. toutes les directions possibles. Moi, j'invite surtout tout le monde à aller lire et écouter les interviews et les propos des pilotes, dont ceux de Pekka Bagnaya quand il répond aux diverses interviews. Et là, il a non seulement un énorme respect pour les autres, mais il a aussi un avis souvent très éclairé sur beaucoup de situations où là, on sent vraiment le champion. Et là, on voit que lui, de son côté, dans sa tête, on est loin de ces théories, pardon, mais souvent à deux francs. Il sait où il doit travailler. Il ne tombe pas dans ce piège de se victimiser face à un Marc Marquez qui a été très fort. Alors oui, il tape sur des choses qui ne vont pas chez Ducati. Comment pourrait-il en être autrement quand forcément, il n'arrive pas à se trouver sur une moto ? Tous les pilotes le font. Franchement, il y en a qui vont dire que c'est un caliméro. Tous les pilotes dans cette situation font la même chose. Et surtout, il a également souligné derrière ça. Alors ça, c'est malheureusement souvent moins relayé. Mais si vous lisez bien les propos de Francesco Bagnaia. Il le dit, Ducati est là, l'aide clairement et cherche à trouver des solutions. Et quand on dit que tout Ducati se consacre à Marc Marquez, lui dit que cette saison, Ducati a été énormément derrière lui. Donc voilà, c'est cette attitude-là. Pourquoi j'en parle ? C'est que pour moi, c'est celle-là qui peut le ramener au top. Le fait de ne pas s'apitoyer sur son sort et de ne pas s'inventer de fausses excuses. Et forcément, il va fournir des possibilités de pistes en fonctionnant comme ça. C'est mon humble avis. Mais on l'a vu ici d'ailleurs, en arrivant avec cette mentalité, il y a eu un... très bon week-end de sa part. Il a dû passer par la Q1, mais on le sentait déjà avant ça, en début de week-end. Il y avait un truc, il y avait un mieux. Forcément, on me dirait que ça ne peut pas être pire que ce qu'on a vécu au week-end précédent. il a mis tout le monde d'accord avec ça Paul La domination du sprint, indiscutable. Il aurait presque pu enchaîner comme à Motegi, mais il y a eu cette crevaison entre autres. Il faisait un superbe dimanche quand même. D'ailleurs, l'abandon sur crevaison à l'arrière, on l'a su rapidement, mais on a appris par la suite, via les données, que cette crevaison était là depuis le 12e tour. Donc elle a été lente et progressive. Ça veut dire que Bagnaglia a roulé 5 tours où il perdait progressivement en performance avant que la chute soit bien plus importante. Donc on peut supposer... qu'il aurait peut-être gardé la seconde place sans subir ce problème. Alors après, je sais, en amenant cette analyse, on dira oui, Francesco Bagnaia en ce moment, une semaine, il domine tout, la semaine d'après, il n'est plus nulle part. Écoutez, on verra. Mais dans l'attitude, il y a clairement autre chose. Donc on cherche des solutions et on ne peut faire que ça. C'est la seule solution pour trouver la piste vers la rédemption pour lui. Moi, je le répète, Ducati, eux, ils n'ont rien à gagner à voir Francesco Bagnaia en difficulté. C'est là que j'ai du mal à partager certaines analyses. C'est là que j'ai du mal avec certains qui ne sont pas d'accord avec moi parfois quand je parle de Francesco Bagnaia. Je sais que quand je le dis, il y a notamment beaucoup de fans du clan Valentino Rossi qui ont une espèce de profonde haine pour Marc Marquez et qui pensent que du coup, forcément, je vais enterrer Francesco Bagnaia si je dis qu'il n'y a pas de théorie du complot. Mais je pense sincèrement qu'il y a une nuance très, très importante à mettre dans tout ça. Et pour moi, Ducati va tout faire pour aider Francesco Bagnaia. Et justement... S'il revient dans le coup, on aura un Francesco Bagnaia plus fort que jamais. C'est bête à dire, mais je le pense sincèrement. Alors, ce qui est dommage juste pour lui, c'est que du coup, dans ce week-end, où il fait un super week-end, malheureusement, cette crevaison, elle a pour résultat que Marco Bazzicchi va juste lui chercher sa troisième place du championnat du monde, là où on pensait que justement, il avait réussi à avoir la bonne réaction pour conserver cette place. On parle de Bazzicchi, parlons d'Aprilia, mais on peut faire très court. Bads, il était en difficulté tout le week-end. Et on a bien compris que le circuit est moins adapté à la machine Aprilia, les autres Aprilia étaient aussi dans les choux. Alors ça ajoute un côté intéressant à l'analyse que je vous faisais au précédent épisode, d'une machine Aprilia qui devient performante sur de plus en plus de tracés. Tant mieux, il y a encore quand même du travail pour que la moto affiche une polyvalence aussi complète que celle qu'on a connue en idéalisant leur situation, de la Ducati par exemple, le GP24. Après ça n'empêche pas qu'on le voit quand même de plus en plus, sur de plus en plus de pistes. Et ici, malheureusement, c'était compliqué. On n'a pas trouvé de solution, de mémoire. Alors, je n'ai pas le résultat de la sprint sous les yeux, mais je pense qu'il revient P7 quand même, Beds. Je ne suis plus certain comme ça, mais pour le reste, c'est peut-être le seul élément positif de ce week-end compliqué. Une note aussi sur Pedro Acosta. Vous savez que j'en parle beaucoup ces dernières semaines et que j'aime de plus en plus le voir, voir ce que devient Pedro Acosta cette saison par rapport à ce qu'il était au début de la saison et surtout par rapport à son attitude, qui parfois n'était pas la bonne. Il est de plus en plus régulier. Il le dit depuis qu'il a arrêté de s'apitoyer sur ce qu'il ne va pas et sur ce qu'il n'a pas. Ça va mieux. Depuis qu'il arrête de regarder les meilleurs en étant frustré, ça va mieux. Et franchement, pas sûr que la KTM soit la moto qui permette de performer comme on le voit performer. En tout cas, moi, je pense qu'elle est là en grande partie grâce au fait qu'il a ce petit truc en plus, Pedro Acosta. On a beaucoup parlé ces dernières semaines de Fermin Aldeguerre et à raison. Franchement, c'était bien. Mais je vous avoue que moi, je suis un peu plus convaincu en ce moment par ce petit truc en plus qu'a Pedro Acosta avec la machine dont il dispose. Et il montre surtout qu'il apprend en ce moment. Il y a la base de talent qu'on lui connaît. Il manquait certaines choses qu'il a dû apprendre. Et là, on voit que ça commence un peu plus à réfléchir et à avoir l'expérience qu'il faut. Son week-end était hyper accompli. Il passe une fois de... plus à deux doigts d'une victoire, ça doit quand même devenir assez frustrant pour lui. Mais voilà, il porte KTM et franchement, ça amène en plus de vent. On va parler de Honda justement, mais moi franchement, je serais là au HRC. Sincèrement, j'essaierais d'aller mettre la main sur le pilote espagnol. Il a un truc en plus. Je l'ai beaucoup dit à Costa, c'est ce que je pense. Et même s'il doit encore apprendre et progresser en certains aspects, il a peut-être ce truc qui irait ramener cette marque au top là où elle devrait être. Du coup, Honda, parlons-en, sans être revenu devant, c'est un peu l'autre grande satisfaction. Ils sont en progression et chaque semaine, on le redit. Ce qui confirme une chose, c'est que ce n'est pas une progression occasionnelle. Ça avait commencé un peu avant la tournée asiatique. Là, ça devient vraiment quasiment à chaque week-end. On va voir si ça se confirme en revenant à Portimao, évidemment. Tout ça, c'est toujours à lisser, je vais le redire, cette analyse. Mais l'écart, surtout avec les premiers, il s'est réduit quasiment partout. Donc l'analyse, elle se confirme quand même de plus en plus quand on prend du recul sur les différents week-ends. Alors Marigny était un peu dans un moins bien, mais sans être vraiment mauvais. Il a subi malheureusement sa première chute alors qu'il le disait, il essayait de rouler un peu plus dans l'assurance. Et c'est Johan Myhr qui lui a sorti son épingle du jeu. À la sprint, malheureusement, ça l'a mis à terre. Mais en course, il va chercher un podium grâce à l'abandon de Francesco Bagnaia. Mais peu importe, il est là. Il est sur le podium, son deuxième de l'année, et ça fait plaisir de voir le HRC reprendre du souffle. D'ailleurs, tant qu'on est chez Honda, Zarco était un peu mieux aussi. Je n'en parlais pas beaucoup après ce week-end, parce qu'on le sentait juste en recherche de confiance après de nombreuses chutes, ce qui est assez logique, donc on n'a pas encore retrouvé le vrai Johan Zarco, celui du début de saison. Mais attendons le prochain week-end, et on pourra faire peut-être une analyse un peu plus intéressante et objective pour le pilote français. En tout cas, c'est chouette pour Honda et surtout chouette pour le MotoGP puisqu'on a bien besoin d'outsiders pour 2026. Et tant qu'à parler des Français, on va terminer avec Fabio Quartararo. Plutôt positif, Fabio. Cinquième à la sprint, cinquième à la course, c'était régulier. C'est positif quand on considère que la Yamaha avait du mal sur cette piste et que pourtant, Fabio, il a été performant tout le week-end. On avait bien démarré le week-end du côté de Jack Miller aussi. Et alors Fabio Quartararo, lui, après tout ça, disait que même... en cinquième, ça patinait sur la roue arrière en ligne droite donc on comprenait que les difficultés elles étaient là à des moments un peu plus inattendus et que c'était un sacré challenge de faire fonctionner la Yamaha là-bas donc on s'attendait à quelque chose de compliqué, il y a eu cette bagarre aussi avec Franco Morbidelli plutôt dure et ça a fait plaisir à Fabio Quartararo je vous le cite, il dit ça faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé une bagarre, on aurait dit qu'on se battait tous les deux pour le titre dans un dernier tour et je trouve que c'est cool Quand une bagarre rude est là et que les pilotes sont contents, parce que vous savez qu'il peut y avoir tendance parfois à s'en plaindre, et ici, je trouve que Fabio Quartararo, il montre son instinct de pilote qui veut de vrais duels. Alors je vous le cite encore, il dit « Morbidelli m'a dépassé de façon assez agressive dans le dernier virage. C'était une manœuvre typique de la part de Francky, mais c'est la course et c'est normal. » Ce qui fera sûrement plaisir à Morbidelli parce que ces derniers temps, il n'a pas été épargné par ses collègues quand il faisait des manœuvres, on va dire, un peu audacieuses. Alors avec cette mentalité... Moi, je vous avoue que j'aimerais vraiment, on est encore dans du subjectif, mais j'aimerais vraiment le voir au guidon d'une moto qui nous offrirait des duels avec un certain Marc Marquez. Parce qu'avec cette mentalité-là, ça serait franchement beau. Et dans les deux cas, c'était solide, en tout cas, ce qu'on a vu ce week-end. Il y a juste cette grande différence en ligne droite. On le voit même quand Fabio Quartararo soignait ses sorties. La Yamaha, elle perd beaucoup sur quasiment toutes ses concurrentes. On sait que ça vient de la motricité. Il n'y a rien de neuf de ce côté-là. Mais si Yamaha évolue sur ce plan-là, il y a un truc à faire. mais ça Vous le savez déjà. Ah oui, un petit mot sur le V4 qui est très régulièrement dans les conversations et qui roulait avec Augusto Fernandez ce week-end. On ne peut pas dire que c'était fou. Il a été en difficulté. Pour faire court, en fait, c'est les mêmes difficultés qu'au précédent week-end où on a vu cette machine tourner. Il n'y a pas eu de nouveautés, pas de nouvelles progressions. Et surtout, les lacunes qui étaient présentes le sont toujours bien. Augusto Fernandez, d'ailleurs, semblait un petit peu douter. des possibilités d'évolution et surtout de voir cette machine prête pour 2026. Donc là, sincèrement, on est de plus en plus perdu avec ce V4. Les chiffres sont un peu cruels. Plus de 2 secondes derrière Fabio Quartararo dans les qualifs, plus de 7,7 secondes sur 10 tours à la sprint face au plus lent des moteurs 4 en ligne. Et là, c'est qu'à la sprint. Durant la course, 21,9 secondes derrière Jack Miller. Donc ça ne fait pas avancer les choses chez Yamaha. Avant de terminer, petite parenthèse, Made in Belgium, puisque le podcast est belge, on vit une super période quand même en Moto2, avec Barry Baltus qui, dans ce triste week-end, nous a redonné un peu le sourire. Une progression vraiment cool de sa part, on le sent passer des étapes, ça devient régulier, et surtout, il monte en puissance durant les week-ends. C'était tellement bien de le voir conclure sur un podium une fois de plus cette saison. On a eu en plus des dépassements de feu, donc voilà, les amis français... vu que je sais que vous êtes majoritairement français à regarder le podcast, j'imagine que vous comprendrez à quel point on est content d'avoir un belge à ce niveau surtout qui nous fait rêver du MotoGP, donc forcément aujourd'hui il fallait que je fasse une petite parenthèse voilà on termine ici, on aura quand même beaucoup parlé finalement aujourd'hui peut-être un peu beaucoup de blabla et je vous pose la question suivante est-ce que vous, vous auriez lancé ce fameux départ Moto3 après l'incident ? alors je sais que ça va sembler être un peu la question on enfonce une porte ouverte de la bien-pensance, mais je ne suis pas certain qu'on est tous tellement d'accord sur ce sujet-là, en tout cas de ce que j'ai cru lire, justement, donc bien au contraire. Et en attendant, je vous prépare un prochain épisode. Alors, on me l'a beaucoup demandé, je vais essayer de regarder ce reportage YouTube que le compte officiel MotoGP a proposé, puisque ce week-end, on était à Sepang et que ça faisait 10 ans qu'il y avait eu ce fameux clash entre Marc Marquez et Valentino Rossi. Voilà le reportage qui vient sur ce clash avec apparemment des images inédites. Je vous en parle parce que j'étais D'ailleurs je suis toujours moyen chaud de le regarder On a toujours cette curiosité D'avoir des nouveaux éléments dans ce débat Et tout le monde en parle toujours, il faut être honnête Mais justement on en a tellement tellement parlé Et pardon de l'expression Mais ça fait un peu remuer la merde pour faire de l'audience Après pas mal d'entre vous M'ont dit qu'il y avait de nouvelles choses De nouvelles paroles, des choses qu'on avait pas encore vues Donc voilà, ça pourrait peut-être éclairer un peu le vieux débat. Donc je vais regarder, ça je vais le faire. Et si ça ne se résume pas à un truc pour donc, pardon mais remuer la merde, je ferai un petit épisode pour parler de ce que j'en ai pensé et qu'on puisse échanger là-dessus. On verra d'ailleurs. Si vous l'avez regardé, dites-moi en commentaire si ça vaut le coup, ça m'intéresse. Voilà, c'était très particulier d'entrer dans cet épisode avec vous, avec cette triste actualité concernant Noah D. Twiller. Écoutez, j'espère en tout cas qu'au moment où le podcast sera là et dans les prochaines minutes, prochaines heures, on aura de bonnes nouvelles parce que jusque-là, ce n'était pas génial. Alors, il y a toujours, je le dis, le moment où j'enregistre l'épisode après le week-end. En fait, j'écris l'épisode, je l'enregistre en studio et puis il faut le monter et enfin le publier. Imaginez que ça prend un petit peu de temps et je rappelle, je fais quand même tout ça seul. Ce que j'espère également, c'est que d'ici là, si on a eu des nouvelles, elles seront bonnes et surtout qu'on n'en aura pas eu de mauvaises. Mais voilà, j'essaierai de suivre en tout cas un maximum l'actualité de ce côté. S'il y a des nouveautés, évidemment, je l'ajouterai probablement dans les commentaires de la vidéo puisque je n'aurai pas l'occasion de compléter d'ici là. Mais voilà, on va croiser les doigts bien fort et envoyer toutes les ondes positives possibles à la famille de ce jeune pilote. En attendant, moi, je vous fixe rendez-vous dans un prochain épisode. A bientôt !

  • Speaker #1

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  • Speaker #0

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