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MotoGP des Amériques : Marquez à terre à Austin. Baganaia de retour! cover
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Point De Corde MotoGP - Podcast MotoGP en français

MotoGP des Amériques : Marquez à terre à Austin. Baganaia de retour!

MotoGP des Amériques : Marquez à terre à Austin. Baganaia de retour!

20min |31/03/2025
Play
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20min |31/03/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger au cœur de l'action palpitante du MotoGP ? Dans cet épisode de Point De Corde MotoGP, le débriefing captivant du week-end MotoGP des Amériques, un événement qui a tenu toutes ses promesses avec des rebondissements inattendus et des performances époustouflantes.

Les résultats du sprint, où le légendaire Marc Marquez a une nouvelle fois brillé. Les conditions de course du dimanche ont ajouté une dimension supplémentaire à l'excitation, avec des choix de pneus audacieux de certains pilotes et une scène hors du commun avant le départ. Alors que Marquez prenait la tête, une chute dans des conditions humides a ouvert la voie à Pecco Bagnaia, qui a su saisir cette opportunité pour décrocher une victoire cruciale. Cette analyse des courses MotoGP met en lumière l'importance de la régularité, surtout pour Alex Marquez, qui se retrouve désormais en tête du championnat.

Les performances impressionnantes des pilotes VR46 sont également mises en avant, tout comme les défis rencontrés par des équipes emblématiques telles que Yamaha et KTM. Dans ce podcast MotoGP, Kévin n'hésite pas à aborder l'actualité MotoGP et à partager ses réflexions sur les stratégies des différentes équipes, notamment celles de Ducati et des pilotes comme Fabio Quartararo et Johann Zarco.

En fin d'épisode, l'anticipation monte pour le prochain Grand Prix au Qatar, où des rebondissements sont attendus. Ne manquez pas cette occasion de vous plonger dans l'univers fascinant du MotoGP avec Point De Corde MotoGP, votre podcast MotoGP en français. Que vous soyez un passionné de longue date ou un nouveau venu dans le monde de la moto, cet épisode vous apportera des insights précieux et des moments de frissons. Restez à l'écoute pour des interviews de pilotes MotoGP et des analyses approfondies qui vous tiendront en haleine jusqu'à la prochaine course !


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Transcription

  • Speaker #0

    Ce week-end était fou, complètement fou, et enfin un week-end où il s'est passé énormément de choses, du coup ne traînons pas, voici le débrief du week-end MotoGP des Amériques. Pointe-corde, le podcast MotoGP. Bienvenue Alors aujourd'hui, c'est un peu spécial. Je vais me permettre de vous parler un petit peu avant de se lancer dans le sujet. Ceux qui sont sur YouTube, vous le voyez, nouveau studio pour Pointe-Corde. Il faut savoir que jusque-là, j'enregistrais dans mon garage. C'était très compliqué. Là, j'ai la chance maintenant de pouvoir vous recevoir dans ce studio. Et j'en suis très fier parce que ça a été, vous l'imaginez, du taf et du budget. Alors, c'est pour ça que j'en parle, parce que je vous le demande une fois de plus et peut-être plus que jamais. Continuez à vous abonner ici sur YouTube. Les abonnements, c'est super important pour moi. C'est un petit clic sur le bouton d'abonnement. Et moi, ça me permet de continuer à être boosté dans de nouveaux sujets, notamment ceux qui écoutent sur les podcasts en version audio, Spotify, Apple Podcasts et tous les autres. Là, vous pouvez aussi vous abonner. Vous recevrez la petite notif. Donc, vous cliquez sur la cloche simplement. Et vous pouvez aussi me laisser une évaluation. Alors ça, je sais qu'il n'y en a pas beaucoup qui le font. Et vous n'avez pas idée d'à quel point ça aide, puisque l'algorithme, selon vos évaluations, va proposer le podcast à de nouveaux abonnés. Donc aujourd'hui, vu qu'on est pour la première fois dans ce nouveau studio, je me permets de vous le demander si vous pouvez aller laisser ces évaluations je vous en remercie énormément, ça me permet de bosser sur de nouvelles surprises notamment et je vous le disais, bientôt, en plus du nouveau studio j'aurai l'occasion d'interviewer un ancien pilote MotoGP et là j'ai vraiment hâte de vous retrouver dans ce nouveau format mais bon, on passe au sommaire qu'on va d'ailleurs zapper puisqu'on va passer au débrief du week-end MotoGP des Amériques, week-end très attendu alors jusque là on se disait ça manque un peu de spectacle, il faut qu'il se passe des choses Il s'en est passé, alors avant de passer au GP du dimanche à proprement parler, on va faire un point rapide sur le sprint. Rapide parce qu'il n'y a pas énormément de choses à dire. Marquez a deux doigts de la chute, mais gagnant encore. Son frère, une fois de plus, second, et Pecco, troisième. Voilà, pas de surprise par rapport au précédent week-end. Les pilotes de la VR46 complétaient un top 5, décidément toujours autant Ducati. Alors, comme attendu, évidemment. Aïe Ogura, lui s'est encore fait remarquer 9ème place alors qu'il démarre en fond de grillant rappelle 18ème position sur la grille de départ donc vraiment bien récupéré de ce début de week-end un peu compliqué pour Aïe Ogura qui continue de séduire comme rookie Acosta de son côté terminé 7ème, déçu, moto vibrante et capricieuse de ses propos et la bonne surprise, c'était Made in France, Fabio Quartararo, je sais que les amis français, ça vous fait plaisir quand Fabio fonctionne Pour le sprint, ça a été le cas. Au début, on l'a vu se battre avec les meilleurs, rêvant même de podium. Et il va terminer sixième, ce qui est plutôt pas mal. On peut aussi souligner la huitième place de Luca Marini. Un peu de sourire pour le pilote Honda qui n'en a pas eu très souvent. Mais voilà, en dehors de tout ça, il n'y a pas eu grand chose à souligner hors de ce sprint. La course du dimanche, enfin une course du dimanche où rien ne se passe comme prévu. Et nous, on aime bien ça. En plus, c'était même avant le départ de la course. Puisqu'on est dans une situation un peu compliquée, la piste est quasiment sèche. Sauf que ce n'était pas prévu comme ça. Seuls deux pilotes ont joué un peu le coup de poker. C'est Binder et Ogura qui eux sont équipés des pneus slick. Sauf que, à quelques secondes de ce départ, Marquez lui va d'un seul coup quitter sa moto et sprinter direction les stands pour changer et prendre la moto équipée des slick. Tout le monde ou presque va choisir de le suivre. C'est comme quand le premier de classe fait quelque chose à les autres copies. C'est vraiment ça. Résultat bac. cafouillage, des pilotes qui courent partout, certains ne trouvant même pas leur moto, et va tomber cette décision qui, sur le moment, peut-être pour vous comme pour moi, en tout cas, j'étais assez étonné, je ne connaissais pas cette règle. Le départ est retardé. Décision de sécurité, on dira, on va en reparler d'ailleurs. Pas chouette pour les pilotes qui avaient fait justement ce coup de poker des pneus en slick. Si on suit une logique purement sportive, à la base, on aurait, je pense, tous aimé voir ceux qui ont changé de moto se retrouver en fond de la grille. Ils ont perdu au Paris, finalement. Et ça nous a enlevé ce possible début de course un peu improbable qu'on aurait aimé voir. Mais bon, voilà, finalement, on a eu cette configuration de départ classique. Tout le monde a pu partir avec les bons pneus. Si on veut l'explication de tout ça, il faut aller dans les propos de Marc Marquez, qui s'est exprimé à ce sujet après la course. Et là, on comprend qu'une fois de plus, Marquez, rien chez lui n'est fait par hasard. Il a pris le risque d'y aller en configuration de pluie. Parce qu'en fait, il connaît très bien ce règlement dont je vous disais que, moi justement, je ne connaissais pas cet aspect. Il savait que si au moins 10 pilotes le suivaient, le départ serait retardé. Il a donc prévu le coup simplement en demandant que la moto en configuration pluie soit sur la grille et l'autre dans le box. D'ailleurs, il y a ces déclarations qui ont été relayées sur motorsport.com et padocgp, je vous la lis. Marquez dit, j'ai donc demandé à mon chef d'équipe si la deuxième moto était prête. Il a dit oui et je me suis dit bon. Je vais peut-être arrêter la grille parce que je savais que si plus de 10 pilotes me suivaient, le départ serait retardé et tout le monde partirait sur la grille. Donc, j'ai décidé de forcer la situation. Énorme coup de poker puisque si les autres n'avaient pas suivi Marquez, il aurait démarré dernier sur la grille. Avec les bons pneus quand même. Je sais que les mauvaises langues diront que c'est un peu vicieux que c'est joué avec... Pointe du règlement, mais bon, le règlement est ainsi fait et ça fait partie de la stratégie finalement. Ça rend aussi les choses passionnantes, mais ça a donné quelque chose d'assez inattendu, en tout cas que nous, on ne maîtrisait pas. Et là, la course, elle n'a même pas encore commencé, donc on va passer à la course quand même. Tout le monde voyait Marc Marquez gagner, c'est son jardin, on l'appelle le shérif d'Austin. Ok, moi en premier, j'imaginais vraiment Marquez survoler ce week-end, qu'il a globalement survolé avant son erreur. Comme aux précédentes courses, on a vu un départ de feu, écart rapide et voilà. Alors derrière lui, on en reparlera d'ailleurs, mais Bagnaglia, lui, a repris le contrôle sur Alex Marquez. Ça, c'est la première fois que ça arrive, donc signe très positif, on y reviendra. Et puis ensuite, excellent rythme, un excellent rythme de Marc Marquez jusqu'au drame. Il y a un vibreur qui est là, conditions humides et c'est la chute. Marquez qui était dans une telle domination, gros gâchis pour lui. Il en parlait durant le week-end, il a déjà chuté à Austin dans les mêmes conditions. Ce côté trop à l'aise qui peut amener à l'erreur. et qui en même temps provoque un retour à la réalité. Pour Marc Marquez, Marquez n'est pas invincible. C'est un peu le retour de ces démons, si on veut, même si c'est qu'une chute. Je sais que tout le monde dira que Marquez retombe effectivement dans ses travers. Moi, je suis un peu moins catégorique, puisque si on prend les deux années précédentes, les leaders du championnat, Martin et Bagnaya, il y a eu des chutes. Ce n'était pas Marquez. Souvent, sans que ça fasse autant de bruit, mais il y a eu des chutes quand même. Et Marquez, de son côté... il a assumé, je vous le cite, Je veux m'excuser auprès de l'équipe, car aujourd'hui, j'ai eu tort. Et c'est vrai, il a eu tort. S'il y en a bien un qui ne s'attendait peut-être pas à vivre ce week-end de cette façon, c'est Peko Bagnaya. Alors d'abord, dans la course, il a un peu loupé le coche. Une fois de plus, Alex Marquez était devant. Mais Peko était bien, ça se voyait. Au moment où il passe Alex Marquez, d'ailleurs, il a une seconde et demie de retard sur Marc et il va dans la foulée signer le meilleur tour. Alors je donne ce détail, parce que pour la première fois, au moment où on assiste à ça, on peut se dire ça y est Il y a ce truc, Peko a le rythme pour peut-être revenir et rivaliser, ce qui est important si on veut de la rivalité dans ce championnat. Voilà, on sait que Peko attendait ce signe. Il va rester enfin devant Alex Marquez. Et devant lui, plus que l'ogre, Marc a allé chercher. Il n'aura même pas besoin de le faire puisque Marc Marquez va chuter du coup. Si vous prenez ce rythme qui revient, plus la chute de Marquez, Peko, il a le signal psychologique qu'il attendait parce qu'avant ça, il était un peu dans le néant. Et là... On vit vraiment une renaissance comme quoi ça se joue à peu de choses. Ça doit lui donner une énorme bulle d'oxygène et surtout une victoire. Vous savez que pour un champion du monde, une victoire, c'est super important. Alors, il n'a peut-être pas dépassé Marc Marquez, c'est certain, mais il est resté sur ses roues et voilà. Il aura bien mérité son petit hot dog à l'arrivée. Et alors, j'ai aimé l'interview. C'était intelligent et incisif. Il a l'humilité de dire qu'il n'aurait pas gagné sans la chute de Marc Marquez. C'est évident, mais il l'a dit. Mais il a aussi l'intelligence de souligner que Marquez... était à la limite. Et que donc, non seulement il y a la pression, mais en plus, il se rapproche. On remarque dans cette interview que rien n'est dit par hasard. Et alors, pour conclure sur Bagnaia et Marquez, Bagnaia sait que Marquez ne va pas tomber chaque semaine. Donc, Marquez reste bien entendu le favori pour l'instant, vu ce qu'on a vu jusque-là. Mais on voit que Bagnaia a repris beaucoup de terrain d'un coup et l'espoir est permis grâce à cette situation. Donc, il y a deux questions. Peco peut-il revenir dans le coup est rivalisé avec Marquez à force de reprendre du terrain Et ensuite, est-ce que le doute va s'installer chez Marc Marquez et lui faire commettre de nouvelles erreurs Puisque le meilleur adversaire de Marquez, on le dit souvent, mais c'est vrai, c'est lui-même. Donc finalement, même si Marquez pourrait reprendre sa domination dès la prochaine course, il peut aussi bien faire une nouvelle erreur et tout redevient un peu possible. et le nouveau leader du championnat du monde MotoGP, parce que c'est le cas et que personne ne l'imaginait là, Alex Marquez. C'est assez amusant, parce que si on regarde les faits, il n'a cette fois pas réussi à suivre son frère. Nia Nia lui a pris la seconde place et a eu un meilleur rythme que lui, donc on peut y voir un peu de moins bien. Sauf que Marc ayant chuté, la place d'Alex l'amène en tête du championnat. Ben oui, la régularité a payé dans ces cas-là. Alors évidemment, ça ne veut pas dire... grand-chose, mais ça démontre encore une fois que la régularité, c'est un rôle super important. Rester sur ses roues, ça paye. On l'a vu l'an dernier, Bagnaglia, il a perdu le championnat d'avoir fait trop d'erreurs. Alex a bien ce mérite pour l'instant, sans être le pilote qui domine le plateau. Et quand même, en tête du championnat aujourd'hui, ça se souligne, bravo à lui. L'autre confirmation, c'est qu'après une saison compliquée, ça y est, VR46 est bien de retour. Morbidelli et Didier Antonio étaient bien là. Bon. Bon, pas une grande surprise, on a la Ducati de 2025 et celle de 2024, mais ça sent bon la forme. Et alors moi, je vous le dis, ce n'est que mon avis, mais je vois vraiment très bien Didier Antonio venir jouer les troubles faites devant quand on va revenir en Europe. Le voilà en plus avec un podium, troisième place. J'ai ce petit feeling de le voir aller gagner une course dans pas si longtemps. En tout cas, je pense que le spectacle va notamment venir du retour aux affaires des pilotes VR46. qu'on va c'est sûr voir performer dans les prochaines semaines. Tant qu'à faire chez les Ducati, bonne surprise Rookie, Ferminal de guerre, deuxième pilote Grésigny jusque-là, très discret, adaptation au MotoGP oblige, dans le top 8 dès le début de la course, et après on ne peut pas s'empêcher d'être un peu frustré pour lui d'avoir des Mario si loin, parce qu'il va progressivement revenir, non seulement grâce aux chutes, mais aussi grâce à son rythme qui était vraiment impressionnant, il va aller s'installer dans le top 5 avec des chronos... comme les meilleurs. Et puis la chute, et puis la chute. C'est dommage, mais sincèrement, on a quand même vu de belles choses. Et ce que je me dis en voyant du coup Aldeguerre venir compléter ce top 5 avant la chute, c'est qu'une fois de plus, on a ce championnat Ducati. Après cinq tours, regardez le top 5. Marquez, Bagnaia, Alex Marquez, Didier Antonio et Morbidelli. 100% Ducati. Si vous comptez en plus de ça le retour de Fermin Aldeguerre dans le top 5, et que vous enlevez la chute de Marc Marquez, c'est simple. Toutes les Ducati étaient dans les premières places, point barre. Alors, chez Yamaha, on va aller d'abord chez les plus méritants, c'est Pramac. Gros début de course de Jack Miller. Lui aussi, on avait vu très très bon dans la première course de la saison. Ensuite, on était un peu dans le doute et là, Miller remontre une fois de plus qu'il est bien là. Premier non Ducati. Après cinq tours, il était sixième. Après la chute de Marquez, cinquième. Et voilà, jusqu'à la fin, il va tenir. Bon, Aldeguerre va d'abord aller le chercher avant de tomber. Et donc, la bonne note, c'est pour Miller qui garde cette bonne habitude avec Pramac de battre le team officiel comme Pramac l'avait fait l'an dernier avec Ducati. Bon, dans le team officiel, Fabio Quartararo l'a vraiment... C'était compliqué. Dommage, le sprint était génial. On a d'abord vu Quartararo dans le rythme et puis progressivement. Les places vont se perdre, on sent que quelque chose ne va pas et ça va devenir une lente agonie. Ça ne fonctionne simplement pas. Sans même aller dans les détails, ça ne fonctionne pas. Rins, derrière lui, a un rythme encore moins bon. C'est assez compliqué de trouver une explication plausible quand on voit la course de Jack Miller. Peut-être une explication dans la chute du tour de chauffe. C'est assez inattendu. Peut-être que ça a joué un rôle. Peut-être que la moto ne se comportait pas de la même façon. Mais voilà, merci les chutes devant finalement, parce que le résultat ne sera pas si catastrophique dans ces conditions. On a quand même 6 points et la 10e place pour Fabio Quartararo. Mais on s'entend bien que la course n'était quand même pas géniale. Allez, dans français, on passe à un autre, Johan Zarco, début de course, où il va vite venir proche du top 10, plutôt rassurant parce que le sprint de la veille n'était pas bon. À ce moment-là, il est la meilleure Honda. Voilà, on savait avant d'arriver à Austin que le circuit ne permet pas d'espérer grand chose à Johan Zarco sur la Honda, en tout cas pas un miracle. Et la fin de course va être très compliquée. D'abord, Aldeguerre va aller le chercher, Belzecchi aussi. On était déjà sur un sentiment mitigé. Puis Johan va donner tout ce qu'il a, tout ce qu'il a, mais tellement ce qu'il a qu'il va perdre l'avant. On le sentait un peu venir, mais franchement, comment lui en vouloir Il a tout donné avec ses armes. mais à revoir pour les prochaines courses rien de bien méchant, rien de bien inquiétant pour Johan Zarco mais on aurait aimé évidemment le voir terminer cette course Celui qui avait fait l'actualité avec cette rumeur de transfert à Costa chez KTM. On l'a vu dans un bon rythme. Et puis ce style d'entrée très vite à la corde qu'on avait énormément vu la saison dernière, qu'il avait un peu perdu et puis qui est revenu. Ce style l'avait fait beaucoup tomber et ce style aussi l'a fait retomber de nouveau. Donc ça persiste un petit peu de son côté, sincèrement. À côté de ces fameuses rumeurs de transfert et donc de ce côté un peu exigence de Pedro Acosta, il va quand même falloir que ça performe et mettre un peu de concret. Parce que là, il fallait quand même terminer cette course. On se doute que cette moto n'est pas la plus performante du plateau, qu'elle l'oblige à surpiloter s'il veut suivre le rythme des meilleurs. N'empêche, ça ne le force pas quand même à terminer au tapis. Et c'est devenu une assez mauvaise habitude. Voilà, on a sous les yeux. Un pilote qui en ce moment se cherche un peu et je ne pense pas qu'il mérite de prendre la place d'un autre. Vous voyez ce que je veux dire Et la preuve, c'est Binder. Quelques tours plus tard, cinquième. Sauf que pour Binder, malheureusement pour lui, il y aura un souci mécanique, ce qui la fout mal chez KTM. On n'était pas si mal finalement dans cette course et ça fait un zéro pointé. Ça fait mal. La petite pointe de satisfaction inattendue, c'est celle de Bastiani. Bestia, franchement, à quelques tours de la fin, il frappe aux portes du... top 10. Il avait déjà fait le coup en Thaïlande. Les fins de course sont vraiment intéressantes. On cherche des solutions pour Bastianini, mais il y a un truc à aller chercher puisque chaque fois les fins de course sont bonnes. Donc s'il pouvait se positionner un petit peu mieux, un petit peu plus tôt, voilà, 7e place au final. C'est plutôt pas mal. Tiens, on n'a pas encore parlé d'Aprilia. Alors, on est un peu en discrétion chez Aprilia. Bézequi a répondu présent dans le top 8, 6e place. place, proche d'aller chercher Miller, il le disait lui-même. Bon, ça fait un résultat correct, mais sans les chutes qu'on a vues devant, ça aurait été un peu plus relatif. On est en droit en tout cas d'espérer mieux d'une marque comme Aprilia qui devait aligner un pilote champion du monde. En tout cas, on peut se dire qu'avec Jorge Martin sur la moto, on aurait attendu plus que d'être content d'une sixième place. Voilà. Tout ça, ça nous fait beaucoup de blabla finalement, donc on va en arriver aux conclusions. Ces conclusions, elles sont simples. D'abord, Marc Marquez, non. n'est pas invincible. On en avait presque l'impression, tellement il marchait sur l'eau jusque-là. On a des cartes redistribuées et nous, on aime bien ça. On veut du spectacle. Voilà, on veut savoir que le championnat n'est pas joué d'avance. Il y a le petit frère, le petit frère qui mène le championnat du monde. Voilà, Alex Marquez, leader du championnat du monde. Et puis, Peko Baniaïa, de son côté, qui prend un bon bol d'oxygène et qui gagne. Vous savez que pour un champion du monde, c'est super important de gagner. Ça va lui faire du bien. Il y a les pilotes de la VR46 de plus en plus présents. Et on va les surveiller pour la suite, ça c'est sûr. Le spectacle, ça pourrait venir de chez eux. Jack Miller, qui a cartonné. J'ai hâte de voir le prochain GP de Jack Miller. Premier du reste, finalement. Premier derrière toutes les Ducati. Alors, Fabio, qui a sauvé les meubles en restant sur sa moto. Mais on est quand même un peu déçus de ce qu'on voit chez Yamaha. On a envie de voir mieux. Honda, qui était au tapis avec Johan Zarco. Luca Marini, qui a un peu sauvé les meubles pour eux. KTM, course cauchemar. Bastianini, lui, fait une super fin de course. Et c'est la petite note positive. Voilà, on va aussi l'observer. Et puis Acosta qui va devoir faire beaucoup mieux chez les rookies. Dommage pour la chute de Halle de Guerre parce que vraiment, on a vu quelque chose de bien. Et tout ça, on va l'observer lors du prochain rendez-vous. Justement, le prochain rendez-vous, c'est du 11 au 13 avril. Ça se passera au Qatar, juste avant le retour en Europe. Qatar, où Peko Banyayal avait emporté l'an dernier devant Brad Binder. C'est assez étonnant de se rappeler ça. Marc Marquez avait fait quatrième pour sa première... course sur la Ducati Grésigny. Fait assez étonnant, Yamaha est le constructeur le plus victorieux à l'Ocel. 10 succès en MotoGP, grâce à 4 pilotes. Valentino Rossi gagné en 2005, 2006, 2010 et 2015. Rorke Lorenzo 2012, 2013 et 2016. Maverick Vinales, l'époque où il gagnait, 2017 et 2021. Et alors Fabio Quartararo, 2021, en deuxième partie de saison, puisqu'on était allé deux fois au Qatar cette année-là. bref rendez-vous le week-end du 11 avril. Avant de vous laisser je vous invite une fois de plus je sais que je l'ai déjà fait en début d'épisode mais à vous abonner, vous le voyez on est dans ce nouveau studio je travaille sur énormément de choses pour que ce podcast grandisse encore et pour pouvoir vivre un maximum d'épisodes et aborder encore plus de sujets avec vous j'aimerais qu'on fasse beaucoup plus que des débriefs il y aura évidemment les interviews et j'ai encore pas mal de petites choses qui sont en train de se passer en coulisses pour essayer de vous amener des contenus exclusifs et Et pour m'aider, la meilleure façon, et en plus, ça ne coûte rien, c'est donc de s'abonner. Quand vous êtes sur les plateformes audio, c'est la même chose, Spotify, Apple Podcasts, vous savez, il y a cette petite cloche qui vous permet de vous abonner. Et alors, les évaluations, ça, c'est vraiment le plus important. Vous allez me donner la note, alors idéalement, la note maximale, puisque c'est ça qui aide. Et quand vous le faites, j'ai l'opportunité d'être proposé à de nouvelles personnes qui, comme vous, vont découvrir le podcast. Donc, je vous dis un énorme merci. C'était chouette, je vous fais un peu la visite de ce nouveau studio aujourd'hui. J'avais hâte de vous accueillir ici. Première expérience avec vous. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce nouveau studio dans les commentaires. Ça m'intéresse. pour quelques petites choses à peaufiner. Mais moi qui avais hâte de vous retrouver ici, je suis très content de l'avoir fait. Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux.

Chapters

  • Introduction et présentation du nouveau studio

    00:00

  • Débrief du sprint MotoGP des Amériques

    01:23

  • Analyse de la course du dimanche

    03:08

  • Les performances de Marquez et Bagnaia

    05:43

  • Bilan des équipes et pilotes après la course

    09:20

  • Conclusion et prochain GP au Qatar

    17:30

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Êtes-vous prêt à plonger au cœur de l'action palpitante du MotoGP ? Dans cet épisode de Point De Corde MotoGP, le débriefing captivant du week-end MotoGP des Amériques, un événement qui a tenu toutes ses promesses avec des rebondissements inattendus et des performances époustouflantes.

Les résultats du sprint, où le légendaire Marc Marquez a une nouvelle fois brillé. Les conditions de course du dimanche ont ajouté une dimension supplémentaire à l'excitation, avec des choix de pneus audacieux de certains pilotes et une scène hors du commun avant le départ. Alors que Marquez prenait la tête, une chute dans des conditions humides a ouvert la voie à Pecco Bagnaia, qui a su saisir cette opportunité pour décrocher une victoire cruciale. Cette analyse des courses MotoGP met en lumière l'importance de la régularité, surtout pour Alex Marquez, qui se retrouve désormais en tête du championnat.

Les performances impressionnantes des pilotes VR46 sont également mises en avant, tout comme les défis rencontrés par des équipes emblématiques telles que Yamaha et KTM. Dans ce podcast MotoGP, Kévin n'hésite pas à aborder l'actualité MotoGP et à partager ses réflexions sur les stratégies des différentes équipes, notamment celles de Ducati et des pilotes comme Fabio Quartararo et Johann Zarco.

En fin d'épisode, l'anticipation monte pour le prochain Grand Prix au Qatar, où des rebondissements sont attendus. Ne manquez pas cette occasion de vous plonger dans l'univers fascinant du MotoGP avec Point De Corde MotoGP, votre podcast MotoGP en français. Que vous soyez un passionné de longue date ou un nouveau venu dans le monde de la moto, cet épisode vous apportera des insights précieux et des moments de frissons. Restez à l'écoute pour des interviews de pilotes MotoGP et des analyses approfondies qui vous tiendront en haleine jusqu'à la prochaine course !


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  • Speaker #0

    Ce week-end était fou, complètement fou, et enfin un week-end où il s'est passé énormément de choses, du coup ne traînons pas, voici le débrief du week-end MotoGP des Amériques. Pointe-corde, le podcast MotoGP. Bienvenue Alors aujourd'hui, c'est un peu spécial. Je vais me permettre de vous parler un petit peu avant de se lancer dans le sujet. Ceux qui sont sur YouTube, vous le voyez, nouveau studio pour Pointe-Corde. Il faut savoir que jusque-là, j'enregistrais dans mon garage. C'était très compliqué. Là, j'ai la chance maintenant de pouvoir vous recevoir dans ce studio. Et j'en suis très fier parce que ça a été, vous l'imaginez, du taf et du budget. Alors, c'est pour ça que j'en parle, parce que je vous le demande une fois de plus et peut-être plus que jamais. Continuez à vous abonner ici sur YouTube. Les abonnements, c'est super important pour moi. C'est un petit clic sur le bouton d'abonnement. 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Donc aujourd'hui, vu qu'on est pour la première fois dans ce nouveau studio, je me permets de vous le demander si vous pouvez aller laisser ces évaluations je vous en remercie énormément, ça me permet de bosser sur de nouvelles surprises notamment et je vous le disais, bientôt, en plus du nouveau studio j'aurai l'occasion d'interviewer un ancien pilote MotoGP et là j'ai vraiment hâte de vous retrouver dans ce nouveau format mais bon, on passe au sommaire qu'on va d'ailleurs zapper puisqu'on va passer au débrief du week-end MotoGP des Amériques, week-end très attendu alors jusque là on se disait ça manque un peu de spectacle, il faut qu'il se passe des choses Il s'en est passé, alors avant de passer au GP du dimanche à proprement parler, on va faire un point rapide sur le sprint. Rapide parce qu'il n'y a pas énormément de choses à dire. Marquez a deux doigts de la chute, mais gagnant encore. Son frère, une fois de plus, second, et Pecco, troisième. Voilà, pas de surprise par rapport au précédent week-end. Les pilotes de la VR46 complétaient un top 5, décidément toujours autant Ducati. Alors, comme attendu, évidemment. Aïe Ogura, lui s'est encore fait remarquer 9ème place alors qu'il démarre en fond de grillant rappelle 18ème position sur la grille de départ donc vraiment bien récupéré de ce début de week-end un peu compliqué pour Aïe Ogura qui continue de séduire comme rookie Acosta de son côté terminé 7ème, déçu, moto vibrante et capricieuse de ses propos et la bonne surprise, c'était Made in France, Fabio Quartararo, je sais que les amis français, ça vous fait plaisir quand Fabio fonctionne Pour le sprint, ça a été le cas. Au début, on l'a vu se battre avec les meilleurs, rêvant même de podium. Et il va terminer sixième, ce qui est plutôt pas mal. On peut aussi souligner la huitième place de Luca Marini. Un peu de sourire pour le pilote Honda qui n'en a pas eu très souvent. Mais voilà, en dehors de tout ça, il n'y a pas eu grand chose à souligner hors de ce sprint. La course du dimanche, enfin une course du dimanche où rien ne se passe comme prévu. Et nous, on aime bien ça. En plus, c'était même avant le départ de la course. Puisqu'on est dans une situation un peu compliquée, la piste est quasiment sèche. Sauf que ce n'était pas prévu comme ça. Seuls deux pilotes ont joué un peu le coup de poker. C'est Binder et Ogura qui eux sont équipés des pneus slick. Sauf que, à quelques secondes de ce départ, Marquez lui va d'un seul coup quitter sa moto et sprinter direction les stands pour changer et prendre la moto équipée des slick. Tout le monde ou presque va choisir de le suivre. C'est comme quand le premier de classe fait quelque chose à les autres copies. C'est vraiment ça. Résultat bac. cafouillage, des pilotes qui courent partout, certains ne trouvant même pas leur moto, et va tomber cette décision qui, sur le moment, peut-être pour vous comme pour moi, en tout cas, j'étais assez étonné, je ne connaissais pas cette règle. Le départ est retardé. Décision de sécurité, on dira, on va en reparler d'ailleurs. Pas chouette pour les pilotes qui avaient fait justement ce coup de poker des pneus en slick. Si on suit une logique purement sportive, à la base, on aurait, je pense, tous aimé voir ceux qui ont changé de moto se retrouver en fond de la grille. Ils ont perdu au Paris, finalement. Et ça nous a enlevé ce possible début de course un peu improbable qu'on aurait aimé voir. Mais bon, voilà, finalement, on a eu cette configuration de départ classique. Tout le monde a pu partir avec les bons pneus. Si on veut l'explication de tout ça, il faut aller dans les propos de Marc Marquez, qui s'est exprimé à ce sujet après la course. Et là, on comprend qu'une fois de plus, Marquez, rien chez lui n'est fait par hasard. Il a pris le risque d'y aller en configuration de pluie. Parce qu'en fait, il connaît très bien ce règlement dont je vous disais que, moi justement, je ne connaissais pas cet aspect. Il savait que si au moins 10 pilotes le suivaient, le départ serait retardé. Il a donc prévu le coup simplement en demandant que la moto en configuration pluie soit sur la grille et l'autre dans le box. D'ailleurs, il y a ces déclarations qui ont été relayées sur motorsport.com et padocgp, je vous la lis. Marquez dit, j'ai donc demandé à mon chef d'équipe si la deuxième moto était prête. Il a dit oui et je me suis dit bon. Je vais peut-être arrêter la grille parce que je savais que si plus de 10 pilotes me suivaient, le départ serait retardé et tout le monde partirait sur la grille. Donc, j'ai décidé de forcer la situation. Énorme coup de poker puisque si les autres n'avaient pas suivi Marquez, il aurait démarré dernier sur la grille. Avec les bons pneus quand même. Je sais que les mauvaises langues diront que c'est un peu vicieux que c'est joué avec... Pointe du règlement, mais bon, le règlement est ainsi fait et ça fait partie de la stratégie finalement. Ça rend aussi les choses passionnantes, mais ça a donné quelque chose d'assez inattendu, en tout cas que nous, on ne maîtrisait pas. Et là, la course, elle n'a même pas encore commencé, donc on va passer à la course quand même. Tout le monde voyait Marc Marquez gagner, c'est son jardin, on l'appelle le shérif d'Austin. Ok, moi en premier, j'imaginais vraiment Marquez survoler ce week-end, qu'il a globalement survolé avant son erreur. Comme aux précédentes courses, on a vu un départ de feu, écart rapide et voilà. Alors derrière lui, on en reparlera d'ailleurs, mais Bagnaglia, lui, a repris le contrôle sur Alex Marquez. Ça, c'est la première fois que ça arrive, donc signe très positif, on y reviendra. Et puis ensuite, excellent rythme, un excellent rythme de Marc Marquez jusqu'au drame. Il y a un vibreur qui est là, conditions humides et c'est la chute. Marquez qui était dans une telle domination, gros gâchis pour lui. Il en parlait durant le week-end, il a déjà chuté à Austin dans les mêmes conditions. Ce côté trop à l'aise qui peut amener à l'erreur. et qui en même temps provoque un retour à la réalité. Pour Marc Marquez, Marquez n'est pas invincible. C'est un peu le retour de ces démons, si on veut, même si c'est qu'une chute. Je sais que tout le monde dira que Marquez retombe effectivement dans ses travers. Moi, je suis un peu moins catégorique, puisque si on prend les deux années précédentes, les leaders du championnat, Martin et Bagnaya, il y a eu des chutes. Ce n'était pas Marquez. Souvent, sans que ça fasse autant de bruit, mais il y a eu des chutes quand même. Et Marquez, de son côté... il a assumé, je vous le cite, Je veux m'excuser auprès de l'équipe, car aujourd'hui, j'ai eu tort. Et c'est vrai, il a eu tort. S'il y en a bien un qui ne s'attendait peut-être pas à vivre ce week-end de cette façon, c'est Peko Bagnaya. Alors d'abord, dans la course, il a un peu loupé le coche. Une fois de plus, Alex Marquez était devant. Mais Peko était bien, ça se voyait. Au moment où il passe Alex Marquez, d'ailleurs, il a une seconde et demie de retard sur Marc et il va dans la foulée signer le meilleur tour. Alors je donne ce détail, parce que pour la première fois, au moment où on assiste à ça, on peut se dire ça y est Il y a ce truc, Peko a le rythme pour peut-être revenir et rivaliser, ce qui est important si on veut de la rivalité dans ce championnat. Voilà, on sait que Peko attendait ce signe. Il va rester enfin devant Alex Marquez. Et devant lui, plus que l'ogre, Marc a allé chercher. Il n'aura même pas besoin de le faire puisque Marc Marquez va chuter du coup. Si vous prenez ce rythme qui revient, plus la chute de Marquez, Peko, il a le signal psychologique qu'il attendait parce qu'avant ça, il était un peu dans le néant. Et là... On vit vraiment une renaissance comme quoi ça se joue à peu de choses. Ça doit lui donner une énorme bulle d'oxygène et surtout une victoire. Vous savez que pour un champion du monde, une victoire, c'est super important. Alors, il n'a peut-être pas dépassé Marc Marquez, c'est certain, mais il est resté sur ses roues et voilà. Il aura bien mérité son petit hot dog à l'arrivée. Et alors, j'ai aimé l'interview. C'était intelligent et incisif. Il a l'humilité de dire qu'il n'aurait pas gagné sans la chute de Marc Marquez. C'est évident, mais il l'a dit. Mais il a aussi l'intelligence de souligner que Marquez... était à la limite. Et que donc, non seulement il y a la pression, mais en plus, il se rapproche. On remarque dans cette interview que rien n'est dit par hasard. Et alors, pour conclure sur Bagnaia et Marquez, Bagnaia sait que Marquez ne va pas tomber chaque semaine. Donc, Marquez reste bien entendu le favori pour l'instant, vu ce qu'on a vu jusque-là. Mais on voit que Bagnaia a repris beaucoup de terrain d'un coup et l'espoir est permis grâce à cette situation. Donc, il y a deux questions. Peco peut-il revenir dans le coup est rivalisé avec Marquez à force de reprendre du terrain Et ensuite, est-ce que le doute va s'installer chez Marc Marquez et lui faire commettre de nouvelles erreurs Puisque le meilleur adversaire de Marquez, on le dit souvent, mais c'est vrai, c'est lui-même. Donc finalement, même si Marquez pourrait reprendre sa domination dès la prochaine course, il peut aussi bien faire une nouvelle erreur et tout redevient un peu possible. et le nouveau leader du championnat du monde MotoGP, parce que c'est le cas et que personne ne l'imaginait là, Alex Marquez. C'est assez amusant, parce que si on regarde les faits, il n'a cette fois pas réussi à suivre son frère. Nia Nia lui a pris la seconde place et a eu un meilleur rythme que lui, donc on peut y voir un peu de moins bien. Sauf que Marc ayant chuté, la place d'Alex l'amène en tête du championnat. Ben oui, la régularité a payé dans ces cas-là. Alors évidemment, ça ne veut pas dire... grand-chose, mais ça démontre encore une fois que la régularité, c'est un rôle super important. Rester sur ses roues, ça paye. On l'a vu l'an dernier, Bagnaglia, il a perdu le championnat d'avoir fait trop d'erreurs. Alex a bien ce mérite pour l'instant, sans être le pilote qui domine le plateau. Et quand même, en tête du championnat aujourd'hui, ça se souligne, bravo à lui. L'autre confirmation, c'est qu'après une saison compliquée, ça y est, VR46 est bien de retour. Morbidelli et Didier Antonio étaient bien là. Bon. Bon, pas une grande surprise, on a la Ducati de 2025 et celle de 2024, mais ça sent bon la forme. Et alors moi, je vous le dis, ce n'est que mon avis, mais je vois vraiment très bien Didier Antonio venir jouer les troubles faites devant quand on va revenir en Europe. Le voilà en plus avec un podium, troisième place. J'ai ce petit feeling de le voir aller gagner une course dans pas si longtemps. En tout cas, je pense que le spectacle va notamment venir du retour aux affaires des pilotes VR46. qu'on va c'est sûr voir performer dans les prochaines semaines. Tant qu'à faire chez les Ducati, bonne surprise Rookie, Ferminal de guerre, deuxième pilote Grésigny jusque-là, très discret, adaptation au MotoGP oblige, dans le top 8 dès le début de la course, et après on ne peut pas s'empêcher d'être un peu frustré pour lui d'avoir des Mario si loin, parce qu'il va progressivement revenir, non seulement grâce aux chutes, mais aussi grâce à son rythme qui était vraiment impressionnant, il va aller s'installer dans le top 5 avec des chronos... comme les meilleurs. Et puis la chute, et puis la chute. C'est dommage, mais sincèrement, on a quand même vu de belles choses. Et ce que je me dis en voyant du coup Aldeguerre venir compléter ce top 5 avant la chute, c'est qu'une fois de plus, on a ce championnat Ducati. Après cinq tours, regardez le top 5. Marquez, Bagnaia, Alex Marquez, Didier Antonio et Morbidelli. 100% Ducati. Si vous comptez en plus de ça le retour de Fermin Aldeguerre dans le top 5, et que vous enlevez la chute de Marc Marquez, c'est simple. Toutes les Ducati étaient dans les premières places, point barre. Alors, chez Yamaha, on va aller d'abord chez les plus méritants, c'est Pramac. Gros début de course de Jack Miller. Lui aussi, on avait vu très très bon dans la première course de la saison. Ensuite, on était un peu dans le doute et là, Miller remontre une fois de plus qu'il est bien là. Premier non Ducati. Après cinq tours, il était sixième. Après la chute de Marquez, cinquième. Et voilà, jusqu'à la fin, il va tenir. Bon, Aldeguerre va d'abord aller le chercher avant de tomber. Et donc, la bonne note, c'est pour Miller qui garde cette bonne habitude avec Pramac de battre le team officiel comme Pramac l'avait fait l'an dernier avec Ducati. Bon, dans le team officiel, Fabio Quartararo l'a vraiment... C'était compliqué. Dommage, le sprint était génial. On a d'abord vu Quartararo dans le rythme et puis progressivement. Les places vont se perdre, on sent que quelque chose ne va pas et ça va devenir une lente agonie. Ça ne fonctionne simplement pas. Sans même aller dans les détails, ça ne fonctionne pas. Rins, derrière lui, a un rythme encore moins bon. C'est assez compliqué de trouver une explication plausible quand on voit la course de Jack Miller. Peut-être une explication dans la chute du tour de chauffe. C'est assez inattendu. Peut-être que ça a joué un rôle. Peut-être que la moto ne se comportait pas de la même façon. Mais voilà, merci les chutes devant finalement, parce que le résultat ne sera pas si catastrophique dans ces conditions. On a quand même 6 points et la 10e place pour Fabio Quartararo. Mais on s'entend bien que la course n'était quand même pas géniale. Allez, dans français, on passe à un autre, Johan Zarco, début de course, où il va vite venir proche du top 10, plutôt rassurant parce que le sprint de la veille n'était pas bon. À ce moment-là, il est la meilleure Honda. Voilà, on savait avant d'arriver à Austin que le circuit ne permet pas d'espérer grand chose à Johan Zarco sur la Honda, en tout cas pas un miracle. Et la fin de course va être très compliquée. D'abord, Aldeguerre va aller le chercher, Belzecchi aussi. On était déjà sur un sentiment mitigé. Puis Johan va donner tout ce qu'il a, tout ce qu'il a, mais tellement ce qu'il a qu'il va perdre l'avant. On le sentait un peu venir, mais franchement, comment lui en vouloir Il a tout donné avec ses armes. mais à revoir pour les prochaines courses rien de bien méchant, rien de bien inquiétant pour Johan Zarco mais on aurait aimé évidemment le voir terminer cette course Celui qui avait fait l'actualité avec cette rumeur de transfert à Costa chez KTM. On l'a vu dans un bon rythme. Et puis ce style d'entrée très vite à la corde qu'on avait énormément vu la saison dernière, qu'il avait un peu perdu et puis qui est revenu. Ce style l'avait fait beaucoup tomber et ce style aussi l'a fait retomber de nouveau. Donc ça persiste un petit peu de son côté, sincèrement. À côté de ces fameuses rumeurs de transfert et donc de ce côté un peu exigence de Pedro Acosta, il va quand même falloir que ça performe et mettre un peu de concret. Parce que là, il fallait quand même terminer cette course. On se doute que cette moto n'est pas la plus performante du plateau, qu'elle l'oblige à surpiloter s'il veut suivre le rythme des meilleurs. N'empêche, ça ne le force pas quand même à terminer au tapis. Et c'est devenu une assez mauvaise habitude. Voilà, on a sous les yeux. Un pilote qui en ce moment se cherche un peu et je ne pense pas qu'il mérite de prendre la place d'un autre. Vous voyez ce que je veux dire Et la preuve, c'est Binder. Quelques tours plus tard, cinquième. Sauf que pour Binder, malheureusement pour lui, il y aura un souci mécanique, ce qui la fout mal chez KTM. On n'était pas si mal finalement dans cette course et ça fait un zéro pointé. Ça fait mal. La petite pointe de satisfaction inattendue, c'est celle de Bastiani. Bestia, franchement, à quelques tours de la fin, il frappe aux portes du... top 10. Il avait déjà fait le coup en Thaïlande. Les fins de course sont vraiment intéressantes. On cherche des solutions pour Bastianini, mais il y a un truc à aller chercher puisque chaque fois les fins de course sont bonnes. Donc s'il pouvait se positionner un petit peu mieux, un petit peu plus tôt, voilà, 7e place au final. C'est plutôt pas mal. Tiens, on n'a pas encore parlé d'Aprilia. Alors, on est un peu en discrétion chez Aprilia. Bézequi a répondu présent dans le top 8, 6e place. place, proche d'aller chercher Miller, il le disait lui-même. Bon, ça fait un résultat correct, mais sans les chutes qu'on a vues devant, ça aurait été un peu plus relatif. On est en droit en tout cas d'espérer mieux d'une marque comme Aprilia qui devait aligner un pilote champion du monde. En tout cas, on peut se dire qu'avec Jorge Martin sur la moto, on aurait attendu plus que d'être content d'une sixième place. Voilà. Tout ça, ça nous fait beaucoup de blabla finalement, donc on va en arriver aux conclusions. Ces conclusions, elles sont simples. D'abord, Marc Marquez, non. n'est pas invincible. On en avait presque l'impression, tellement il marchait sur l'eau jusque-là. On a des cartes redistribuées et nous, on aime bien ça. On veut du spectacle. Voilà, on veut savoir que le championnat n'est pas joué d'avance. Il y a le petit frère, le petit frère qui mène le championnat du monde. Voilà, Alex Marquez, leader du championnat du monde. Et puis, Peko Baniaïa, de son côté, qui prend un bon bol d'oxygène et qui gagne. Vous savez que pour un champion du monde, c'est super important de gagner. Ça va lui faire du bien. Il y a les pilotes de la VR46 de plus en plus présents. Et on va les surveiller pour la suite, ça c'est sûr. Le spectacle, ça pourrait venir de chez eux. Jack Miller, qui a cartonné. J'ai hâte de voir le prochain GP de Jack Miller. Premier du reste, finalement. Premier derrière toutes les Ducati. Alors, Fabio, qui a sauvé les meubles en restant sur sa moto. Mais on est quand même un peu déçus de ce qu'on voit chez Yamaha. On a envie de voir mieux. Honda, qui était au tapis avec Johan Zarco. Luca Marini, qui a un peu sauvé les meubles pour eux. KTM, course cauchemar. Bastianini, lui, fait une super fin de course. Et c'est la petite note positive. Voilà, on va aussi l'observer. Et puis Acosta qui va devoir faire beaucoup mieux chez les rookies. Dommage pour la chute de Halle de Guerre parce que vraiment, on a vu quelque chose de bien. Et tout ça, on va l'observer lors du prochain rendez-vous. Justement, le prochain rendez-vous, c'est du 11 au 13 avril. Ça se passera au Qatar, juste avant le retour en Europe. Qatar, où Peko Banyayal avait emporté l'an dernier devant Brad Binder. C'est assez étonnant de se rappeler ça. Marc Marquez avait fait quatrième pour sa première... course sur la Ducati Grésigny. Fait assez étonnant, Yamaha est le constructeur le plus victorieux à l'Ocel. 10 succès en MotoGP, grâce à 4 pilotes. Valentino Rossi gagné en 2005, 2006, 2010 et 2015. Rorke Lorenzo 2012, 2013 et 2016. Maverick Vinales, l'époque où il gagnait, 2017 et 2021. Et alors Fabio Quartararo, 2021, en deuxième partie de saison, puisqu'on était allé deux fois au Qatar cette année-là. bref rendez-vous le week-end du 11 avril. Avant de vous laisser je vous invite une fois de plus je sais que je l'ai déjà fait en début d'épisode mais à vous abonner, vous le voyez on est dans ce nouveau studio je travaille sur énormément de choses pour que ce podcast grandisse encore et pour pouvoir vivre un maximum d'épisodes et aborder encore plus de sujets avec vous j'aimerais qu'on fasse beaucoup plus que des débriefs il y aura évidemment les interviews et j'ai encore pas mal de petites choses qui sont en train de se passer en coulisses pour essayer de vous amener des contenus exclusifs et Et pour m'aider, la meilleure façon, et en plus, ça ne coûte rien, c'est donc de s'abonner. Quand vous êtes sur les plateformes audio, c'est la même chose, Spotify, Apple Podcasts, vous savez, il y a cette petite cloche qui vous permet de vous abonner. Et alors, les évaluations, ça, c'est vraiment le plus important. Vous allez me donner la note, alors idéalement, la note maximale, puisque c'est ça qui aide. Et quand vous le faites, j'ai l'opportunité d'être proposé à de nouvelles personnes qui, comme vous, vont découvrir le podcast. Donc, je vous dis un énorme merci. C'était chouette, je vous fais un peu la visite de ce nouveau studio aujourd'hui. J'avais hâte de vous accueillir ici. Première expérience avec vous. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce nouveau studio dans les commentaires. Ça m'intéresse. pour quelques petites choses à peaufiner. Mais moi qui avais hâte de vous retrouver ici, je suis très content de l'avoir fait. Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux.

Chapters

  • Introduction et présentation du nouveau studio

    00:00

  • Débrief du sprint MotoGP des Amériques

    01:23

  • Analyse de la course du dimanche

    03:08

  • Les performances de Marquez et Bagnaia

    05:43

  • Bilan des équipes et pilotes après la course

    09:20

  • Conclusion et prochain GP au Qatar

    17:30

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Êtes-vous prêt à plonger au cœur de l'action palpitante du MotoGP ? Dans cet épisode de Point De Corde MotoGP, le débriefing captivant du week-end MotoGP des Amériques, un événement qui a tenu toutes ses promesses avec des rebondissements inattendus et des performances époustouflantes.

Les résultats du sprint, où le légendaire Marc Marquez a une nouvelle fois brillé. Les conditions de course du dimanche ont ajouté une dimension supplémentaire à l'excitation, avec des choix de pneus audacieux de certains pilotes et une scène hors du commun avant le départ. Alors que Marquez prenait la tête, une chute dans des conditions humides a ouvert la voie à Pecco Bagnaia, qui a su saisir cette opportunité pour décrocher une victoire cruciale. Cette analyse des courses MotoGP met en lumière l'importance de la régularité, surtout pour Alex Marquez, qui se retrouve désormais en tête du championnat.

Les performances impressionnantes des pilotes VR46 sont également mises en avant, tout comme les défis rencontrés par des équipes emblématiques telles que Yamaha et KTM. Dans ce podcast MotoGP, Kévin n'hésite pas à aborder l'actualité MotoGP et à partager ses réflexions sur les stratégies des différentes équipes, notamment celles de Ducati et des pilotes comme Fabio Quartararo et Johann Zarco.

En fin d'épisode, l'anticipation monte pour le prochain Grand Prix au Qatar, où des rebondissements sont attendus. Ne manquez pas cette occasion de vous plonger dans l'univers fascinant du MotoGP avec Point De Corde MotoGP, votre podcast MotoGP en français. Que vous soyez un passionné de longue date ou un nouveau venu dans le monde de la moto, cet épisode vous apportera des insights précieux et des moments de frissons. Restez à l'écoute pour des interviews de pilotes MotoGP et des analyses approfondies qui vous tiendront en haleine jusqu'à la prochaine course !


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  • Speaker #0

    Ce week-end était fou, complètement fou, et enfin un week-end où il s'est passé énormément de choses, du coup ne traînons pas, voici le débrief du week-end MotoGP des Amériques. Pointe-corde, le podcast MotoGP. Bienvenue Alors aujourd'hui, c'est un peu spécial. Je vais me permettre de vous parler un petit peu avant de se lancer dans le sujet. Ceux qui sont sur YouTube, vous le voyez, nouveau studio pour Pointe-Corde. Il faut savoir que jusque-là, j'enregistrais dans mon garage. C'était très compliqué. Là, j'ai la chance maintenant de pouvoir vous recevoir dans ce studio. Et j'en suis très fier parce que ça a été, vous l'imaginez, du taf et du budget. Alors, c'est pour ça que j'en parle, parce que je vous le demande une fois de plus et peut-être plus que jamais. Continuez à vous abonner ici sur YouTube. Les abonnements, c'est super important pour moi. C'est un petit clic sur le bouton d'abonnement. 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Voilà, pas de surprise par rapport au précédent week-end. Les pilotes de la VR46 complétaient un top 5, décidément toujours autant Ducati. Alors, comme attendu, évidemment. Aïe Ogura, lui s'est encore fait remarquer 9ème place alors qu'il démarre en fond de grillant rappelle 18ème position sur la grille de départ donc vraiment bien récupéré de ce début de week-end un peu compliqué pour Aïe Ogura qui continue de séduire comme rookie Acosta de son côté terminé 7ème, déçu, moto vibrante et capricieuse de ses propos et la bonne surprise, c'était Made in France, Fabio Quartararo, je sais que les amis français, ça vous fait plaisir quand Fabio fonctionne Pour le sprint, ça a été le cas. Au début, on l'a vu se battre avec les meilleurs, rêvant même de podium. Et il va terminer sixième, ce qui est plutôt pas mal. On peut aussi souligner la huitième place de Luca Marini. Un peu de sourire pour le pilote Honda qui n'en a pas eu très souvent. Mais voilà, en dehors de tout ça, il n'y a pas eu grand chose à souligner hors de ce sprint. La course du dimanche, enfin une course du dimanche où rien ne se passe comme prévu. Et nous, on aime bien ça. En plus, c'était même avant le départ de la course. Puisqu'on est dans une situation un peu compliquée, la piste est quasiment sèche. Sauf que ce n'était pas prévu comme ça. Seuls deux pilotes ont joué un peu le coup de poker. C'est Binder et Ogura qui eux sont équipés des pneus slick. Sauf que, à quelques secondes de ce départ, Marquez lui va d'un seul coup quitter sa moto et sprinter direction les stands pour changer et prendre la moto équipée des slick. Tout le monde ou presque va choisir de le suivre. C'est comme quand le premier de classe fait quelque chose à les autres copies. C'est vraiment ça. Résultat bac. cafouillage, des pilotes qui courent partout, certains ne trouvant même pas leur moto, et va tomber cette décision qui, sur le moment, peut-être pour vous comme pour moi, en tout cas, j'étais assez étonné, je ne connaissais pas cette règle. Le départ est retardé. Décision de sécurité, on dira, on va en reparler d'ailleurs. Pas chouette pour les pilotes qui avaient fait justement ce coup de poker des pneus en slick. Si on suit une logique purement sportive, à la base, on aurait, je pense, tous aimé voir ceux qui ont changé de moto se retrouver en fond de la grille. Ils ont perdu au Paris, finalement. Et ça nous a enlevé ce possible début de course un peu improbable qu'on aurait aimé voir. Mais bon, voilà, finalement, on a eu cette configuration de départ classique. Tout le monde a pu partir avec les bons pneus. Si on veut l'explication de tout ça, il faut aller dans les propos de Marc Marquez, qui s'est exprimé à ce sujet après la course. Et là, on comprend qu'une fois de plus, Marquez, rien chez lui n'est fait par hasard. Il a pris le risque d'y aller en configuration de pluie. Parce qu'en fait, il connaît très bien ce règlement dont je vous disais que, moi justement, je ne connaissais pas cet aspect. Il savait que si au moins 10 pilotes le suivaient, le départ serait retardé. Il a donc prévu le coup simplement en demandant que la moto en configuration pluie soit sur la grille et l'autre dans le box. D'ailleurs, il y a ces déclarations qui ont été relayées sur motorsport.com et padocgp, je vous la lis. Marquez dit, j'ai donc demandé à mon chef d'équipe si la deuxième moto était prête. Il a dit oui et je me suis dit bon. Je vais peut-être arrêter la grille parce que je savais que si plus de 10 pilotes me suivaient, le départ serait retardé et tout le monde partirait sur la grille. Donc, j'ai décidé de forcer la situation. Énorme coup de poker puisque si les autres n'avaient pas suivi Marquez, il aurait démarré dernier sur la grille. Avec les bons pneus quand même. Je sais que les mauvaises langues diront que c'est un peu vicieux que c'est joué avec... Pointe du règlement, mais bon, le règlement est ainsi fait et ça fait partie de la stratégie finalement. Ça rend aussi les choses passionnantes, mais ça a donné quelque chose d'assez inattendu, en tout cas que nous, on ne maîtrisait pas. Et là, la course, elle n'a même pas encore commencé, donc on va passer à la course quand même. Tout le monde voyait Marc Marquez gagner, c'est son jardin, on l'appelle le shérif d'Austin. Ok, moi en premier, j'imaginais vraiment Marquez survoler ce week-end, qu'il a globalement survolé avant son erreur. Comme aux précédentes courses, on a vu un départ de feu, écart rapide et voilà. Alors derrière lui, on en reparlera d'ailleurs, mais Bagnaglia, lui, a repris le contrôle sur Alex Marquez. Ça, c'est la première fois que ça arrive, donc signe très positif, on y reviendra. Et puis ensuite, excellent rythme, un excellent rythme de Marc Marquez jusqu'au drame. Il y a un vibreur qui est là, conditions humides et c'est la chute. Marquez qui était dans une telle domination, gros gâchis pour lui. Il en parlait durant le week-end, il a déjà chuté à Austin dans les mêmes conditions. Ce côté trop à l'aise qui peut amener à l'erreur. et qui en même temps provoque un retour à la réalité. Pour Marc Marquez, Marquez n'est pas invincible. C'est un peu le retour de ces démons, si on veut, même si c'est qu'une chute. Je sais que tout le monde dira que Marquez retombe effectivement dans ses travers. Moi, je suis un peu moins catégorique, puisque si on prend les deux années précédentes, les leaders du championnat, Martin et Bagnaya, il y a eu des chutes. Ce n'était pas Marquez. Souvent, sans que ça fasse autant de bruit, mais il y a eu des chutes quand même. Et Marquez, de son côté... il a assumé, je vous le cite, Je veux m'excuser auprès de l'équipe, car aujourd'hui, j'ai eu tort. Et c'est vrai, il a eu tort. S'il y en a bien un qui ne s'attendait peut-être pas à vivre ce week-end de cette façon, c'est Peko Bagnaya. Alors d'abord, dans la course, il a un peu loupé le coche. Une fois de plus, Alex Marquez était devant. Mais Peko était bien, ça se voyait. Au moment où il passe Alex Marquez, d'ailleurs, il a une seconde et demie de retard sur Marc et il va dans la foulée signer le meilleur tour. Alors je donne ce détail, parce que pour la première fois, au moment où on assiste à ça, on peut se dire ça y est Il y a ce truc, Peko a le rythme pour peut-être revenir et rivaliser, ce qui est important si on veut de la rivalité dans ce championnat. Voilà, on sait que Peko attendait ce signe. Il va rester enfin devant Alex Marquez. Et devant lui, plus que l'ogre, Marc a allé chercher. Il n'aura même pas besoin de le faire puisque Marc Marquez va chuter du coup. Si vous prenez ce rythme qui revient, plus la chute de Marquez, Peko, il a le signal psychologique qu'il attendait parce qu'avant ça, il était un peu dans le néant. Et là... On vit vraiment une renaissance comme quoi ça se joue à peu de choses. Ça doit lui donner une énorme bulle d'oxygène et surtout une victoire. Vous savez que pour un champion du monde, une victoire, c'est super important. Alors, il n'a peut-être pas dépassé Marc Marquez, c'est certain, mais il est resté sur ses roues et voilà. Il aura bien mérité son petit hot dog à l'arrivée. Et alors, j'ai aimé l'interview. C'était intelligent et incisif. Il a l'humilité de dire qu'il n'aurait pas gagné sans la chute de Marc Marquez. C'est évident, mais il l'a dit. Mais il a aussi l'intelligence de souligner que Marquez... était à la limite. Et que donc, non seulement il y a la pression, mais en plus, il se rapproche. On remarque dans cette interview que rien n'est dit par hasard. Et alors, pour conclure sur Bagnaia et Marquez, Bagnaia sait que Marquez ne va pas tomber chaque semaine. Donc, Marquez reste bien entendu le favori pour l'instant, vu ce qu'on a vu jusque-là. Mais on voit que Bagnaia a repris beaucoup de terrain d'un coup et l'espoir est permis grâce à cette situation. Donc, il y a deux questions. Peco peut-il revenir dans le coup est rivalisé avec Marquez à force de reprendre du terrain Et ensuite, est-ce que le doute va s'installer chez Marc Marquez et lui faire commettre de nouvelles erreurs Puisque le meilleur adversaire de Marquez, on le dit souvent, mais c'est vrai, c'est lui-même. Donc finalement, même si Marquez pourrait reprendre sa domination dès la prochaine course, il peut aussi bien faire une nouvelle erreur et tout redevient un peu possible. et le nouveau leader du championnat du monde MotoGP, parce que c'est le cas et que personne ne l'imaginait là, Alex Marquez. C'est assez amusant, parce que si on regarde les faits, il n'a cette fois pas réussi à suivre son frère. Nia Nia lui a pris la seconde place et a eu un meilleur rythme que lui, donc on peut y voir un peu de moins bien. Sauf que Marc ayant chuté, la place d'Alex l'amène en tête du championnat. Ben oui, la régularité a payé dans ces cas-là. Alors évidemment, ça ne veut pas dire... grand-chose, mais ça démontre encore une fois que la régularité, c'est un rôle super important. Rester sur ses roues, ça paye. On l'a vu l'an dernier, Bagnaglia, il a perdu le championnat d'avoir fait trop d'erreurs. Alex a bien ce mérite pour l'instant, sans être le pilote qui domine le plateau. Et quand même, en tête du championnat aujourd'hui, ça se souligne, bravo à lui. L'autre confirmation, c'est qu'après une saison compliquée, ça y est, VR46 est bien de retour. Morbidelli et Didier Antonio étaient bien là. Bon. Bon, pas une grande surprise, on a la Ducati de 2025 et celle de 2024, mais ça sent bon la forme. Et alors moi, je vous le dis, ce n'est que mon avis, mais je vois vraiment très bien Didier Antonio venir jouer les troubles faites devant quand on va revenir en Europe. Le voilà en plus avec un podium, troisième place. J'ai ce petit feeling de le voir aller gagner une course dans pas si longtemps. En tout cas, je pense que le spectacle va notamment venir du retour aux affaires des pilotes VR46. qu'on va c'est sûr voir performer dans les prochaines semaines. Tant qu'à faire chez les Ducati, bonne surprise Rookie, Ferminal de guerre, deuxième pilote Grésigny jusque-là, très discret, adaptation au MotoGP oblige, dans le top 8 dès le début de la course, et après on ne peut pas s'empêcher d'être un peu frustré pour lui d'avoir des Mario si loin, parce qu'il va progressivement revenir, non seulement grâce aux chutes, mais aussi grâce à son rythme qui était vraiment impressionnant, il va aller s'installer dans le top 5 avec des chronos... comme les meilleurs. Et puis la chute, et puis la chute. C'est dommage, mais sincèrement, on a quand même vu de belles choses. Et ce que je me dis en voyant du coup Aldeguerre venir compléter ce top 5 avant la chute, c'est qu'une fois de plus, on a ce championnat Ducati. Après cinq tours, regardez le top 5. Marquez, Bagnaia, Alex Marquez, Didier Antonio et Morbidelli. 100% Ducati. Si vous comptez en plus de ça le retour de Fermin Aldeguerre dans le top 5, et que vous enlevez la chute de Marc Marquez, c'est simple. Toutes les Ducati étaient dans les premières places, point barre. Alors, chez Yamaha, on va aller d'abord chez les plus méritants, c'est Pramac. Gros début de course de Jack Miller. Lui aussi, on avait vu très très bon dans la première course de la saison. Ensuite, on était un peu dans le doute et là, Miller remontre une fois de plus qu'il est bien là. Premier non Ducati. Après cinq tours, il était sixième. Après la chute de Marquez, cinquième. Et voilà, jusqu'à la fin, il va tenir. Bon, Aldeguerre va d'abord aller le chercher avant de tomber. Et donc, la bonne note, c'est pour Miller qui garde cette bonne habitude avec Pramac de battre le team officiel comme Pramac l'avait fait l'an dernier avec Ducati. Bon, dans le team officiel, Fabio Quartararo l'a vraiment... C'était compliqué. Dommage, le sprint était génial. On a d'abord vu Quartararo dans le rythme et puis progressivement. Les places vont se perdre, on sent que quelque chose ne va pas et ça va devenir une lente agonie. Ça ne fonctionne simplement pas. Sans même aller dans les détails, ça ne fonctionne pas. Rins, derrière lui, a un rythme encore moins bon. C'est assez compliqué de trouver une explication plausible quand on voit la course de Jack Miller. Peut-être une explication dans la chute du tour de chauffe. C'est assez inattendu. Peut-être que ça a joué un rôle. Peut-être que la moto ne se comportait pas de la même façon. Mais voilà, merci les chutes devant finalement, parce que le résultat ne sera pas si catastrophique dans ces conditions. On a quand même 6 points et la 10e place pour Fabio Quartararo. Mais on s'entend bien que la course n'était quand même pas géniale. Allez, dans français, on passe à un autre, Johan Zarco, début de course, où il va vite venir proche du top 10, plutôt rassurant parce que le sprint de la veille n'était pas bon. À ce moment-là, il est la meilleure Honda. Voilà, on savait avant d'arriver à Austin que le circuit ne permet pas d'espérer grand chose à Johan Zarco sur la Honda, en tout cas pas un miracle. Et la fin de course va être très compliquée. D'abord, Aldeguerre va aller le chercher, Belzecchi aussi. On était déjà sur un sentiment mitigé. Puis Johan va donner tout ce qu'il a, tout ce qu'il a, mais tellement ce qu'il a qu'il va perdre l'avant. On le sentait un peu venir, mais franchement, comment lui en vouloir Il a tout donné avec ses armes. mais à revoir pour les prochaines courses rien de bien méchant, rien de bien inquiétant pour Johan Zarco mais on aurait aimé évidemment le voir terminer cette course Celui qui avait fait l'actualité avec cette rumeur de transfert à Costa chez KTM. On l'a vu dans un bon rythme. Et puis ce style d'entrée très vite à la corde qu'on avait énormément vu la saison dernière, qu'il avait un peu perdu et puis qui est revenu. Ce style l'avait fait beaucoup tomber et ce style aussi l'a fait retomber de nouveau. Donc ça persiste un petit peu de son côté, sincèrement. À côté de ces fameuses rumeurs de transfert et donc de ce côté un peu exigence de Pedro Acosta, il va quand même falloir que ça performe et mettre un peu de concret. Parce que là, il fallait quand même terminer cette course. On se doute que cette moto n'est pas la plus performante du plateau, qu'elle l'oblige à surpiloter s'il veut suivre le rythme des meilleurs. N'empêche, ça ne le force pas quand même à terminer au tapis. Et c'est devenu une assez mauvaise habitude. Voilà, on a sous les yeux. Un pilote qui en ce moment se cherche un peu et je ne pense pas qu'il mérite de prendre la place d'un autre. Vous voyez ce que je veux dire Et la preuve, c'est Binder. Quelques tours plus tard, cinquième. Sauf que pour Binder, malheureusement pour lui, il y aura un souci mécanique, ce qui la fout mal chez KTM. On n'était pas si mal finalement dans cette course et ça fait un zéro pointé. Ça fait mal. La petite pointe de satisfaction inattendue, c'est celle de Bastiani. Bestia, franchement, à quelques tours de la fin, il frappe aux portes du... top 10. Il avait déjà fait le coup en Thaïlande. Les fins de course sont vraiment intéressantes. On cherche des solutions pour Bastianini, mais il y a un truc à aller chercher puisque chaque fois les fins de course sont bonnes. Donc s'il pouvait se positionner un petit peu mieux, un petit peu plus tôt, voilà, 7e place au final. C'est plutôt pas mal. Tiens, on n'a pas encore parlé d'Aprilia. Alors, on est un peu en discrétion chez Aprilia. Bézequi a répondu présent dans le top 8, 6e place. place, proche d'aller chercher Miller, il le disait lui-même. Bon, ça fait un résultat correct, mais sans les chutes qu'on a vues devant, ça aurait été un peu plus relatif. On est en droit en tout cas d'espérer mieux d'une marque comme Aprilia qui devait aligner un pilote champion du monde. En tout cas, on peut se dire qu'avec Jorge Martin sur la moto, on aurait attendu plus que d'être content d'une sixième place. Voilà. Tout ça, ça nous fait beaucoup de blabla finalement, donc on va en arriver aux conclusions. Ces conclusions, elles sont simples. D'abord, Marc Marquez, non. n'est pas invincible. On en avait presque l'impression, tellement il marchait sur l'eau jusque-là. On a des cartes redistribuées et nous, on aime bien ça. On veut du spectacle. Voilà, on veut savoir que le championnat n'est pas joué d'avance. Il y a le petit frère, le petit frère qui mène le championnat du monde. Voilà, Alex Marquez, leader du championnat du monde. Et puis, Peko Baniaïa, de son côté, qui prend un bon bol d'oxygène et qui gagne. Vous savez que pour un champion du monde, c'est super important de gagner. Ça va lui faire du bien. Il y a les pilotes de la VR46 de plus en plus présents. Et on va les surveiller pour la suite, ça c'est sûr. Le spectacle, ça pourrait venir de chez eux. Jack Miller, qui a cartonné. J'ai hâte de voir le prochain GP de Jack Miller. Premier du reste, finalement. Premier derrière toutes les Ducati. Alors, Fabio, qui a sauvé les meubles en restant sur sa moto. Mais on est quand même un peu déçus de ce qu'on voit chez Yamaha. On a envie de voir mieux. Honda, qui était au tapis avec Johan Zarco. Luca Marini, qui a un peu sauvé les meubles pour eux. KTM, course cauchemar. Bastianini, lui, fait une super fin de course. Et c'est la petite note positive. Voilà, on va aussi l'observer. Et puis Acosta qui va devoir faire beaucoup mieux chez les rookies. Dommage pour la chute de Halle de Guerre parce que vraiment, on a vu quelque chose de bien. Et tout ça, on va l'observer lors du prochain rendez-vous. Justement, le prochain rendez-vous, c'est du 11 au 13 avril. Ça se passera au Qatar, juste avant le retour en Europe. Qatar, où Peko Banyayal avait emporté l'an dernier devant Brad Binder. C'est assez étonnant de se rappeler ça. Marc Marquez avait fait quatrième pour sa première... course sur la Ducati Grésigny. Fait assez étonnant, Yamaha est le constructeur le plus victorieux à l'Ocel. 10 succès en MotoGP, grâce à 4 pilotes. Valentino Rossi gagné en 2005, 2006, 2010 et 2015. Rorke Lorenzo 2012, 2013 et 2016. Maverick Vinales, l'époque où il gagnait, 2017 et 2021. Et alors Fabio Quartararo, 2021, en deuxième partie de saison, puisqu'on était allé deux fois au Qatar cette année-là. bref rendez-vous le week-end du 11 avril. Avant de vous laisser je vous invite une fois de plus je sais que je l'ai déjà fait en début d'épisode mais à vous abonner, vous le voyez on est dans ce nouveau studio je travaille sur énormément de choses pour que ce podcast grandisse encore et pour pouvoir vivre un maximum d'épisodes et aborder encore plus de sujets avec vous j'aimerais qu'on fasse beaucoup plus que des débriefs il y aura évidemment les interviews et j'ai encore pas mal de petites choses qui sont en train de se passer en coulisses pour essayer de vous amener des contenus exclusifs et Et pour m'aider, la meilleure façon, et en plus, ça ne coûte rien, c'est donc de s'abonner. Quand vous êtes sur les plateformes audio, c'est la même chose, Spotify, Apple Podcasts, vous savez, il y a cette petite cloche qui vous permet de vous abonner. Et alors, les évaluations, ça, c'est vraiment le plus important. Vous allez me donner la note, alors idéalement, la note maximale, puisque c'est ça qui aide. Et quand vous le faites, j'ai l'opportunité d'être proposé à de nouvelles personnes qui, comme vous, vont découvrir le podcast. Donc, je vous dis un énorme merci. C'était chouette, je vous fais un peu la visite de ce nouveau studio aujourd'hui. J'avais hâte de vous accueillir ici. Première expérience avec vous. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce nouveau studio dans les commentaires. Ça m'intéresse. pour quelques petites choses à peaufiner. Mais moi qui avais hâte de vous retrouver ici, je suis très content de l'avoir fait. Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux.

Chapters

  • Introduction et présentation du nouveau studio

    00:00

  • Débrief du sprint MotoGP des Amériques

    01:23

  • Analyse de la course du dimanche

    03:08

  • Les performances de Marquez et Bagnaia

    05:43

  • Bilan des équipes et pilotes après la course

    09:20

  • Conclusion et prochain GP au Qatar

    17:30

Description

Êtes-vous prêt à plonger au cœur de l'action palpitante du MotoGP ? Dans cet épisode de Point De Corde MotoGP, le débriefing captivant du week-end MotoGP des Amériques, un événement qui a tenu toutes ses promesses avec des rebondissements inattendus et des performances époustouflantes.

Les résultats du sprint, où le légendaire Marc Marquez a une nouvelle fois brillé. Les conditions de course du dimanche ont ajouté une dimension supplémentaire à l'excitation, avec des choix de pneus audacieux de certains pilotes et une scène hors du commun avant le départ. Alors que Marquez prenait la tête, une chute dans des conditions humides a ouvert la voie à Pecco Bagnaia, qui a su saisir cette opportunité pour décrocher une victoire cruciale. Cette analyse des courses MotoGP met en lumière l'importance de la régularité, surtout pour Alex Marquez, qui se retrouve désormais en tête du championnat.

Les performances impressionnantes des pilotes VR46 sont également mises en avant, tout comme les défis rencontrés par des équipes emblématiques telles que Yamaha et KTM. Dans ce podcast MotoGP, Kévin n'hésite pas à aborder l'actualité MotoGP et à partager ses réflexions sur les stratégies des différentes équipes, notamment celles de Ducati et des pilotes comme Fabio Quartararo et Johann Zarco.

En fin d'épisode, l'anticipation monte pour le prochain Grand Prix au Qatar, où des rebondissements sont attendus. Ne manquez pas cette occasion de vous plonger dans l'univers fascinant du MotoGP avec Point De Corde MotoGP, votre podcast MotoGP en français. Que vous soyez un passionné de longue date ou un nouveau venu dans le monde de la moto, cet épisode vous apportera des insights précieux et des moments de frissons. Restez à l'écoute pour des interviews de pilotes MotoGP et des analyses approfondies qui vous tiendront en haleine jusqu'à la prochaine course !


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Transcription

  • Speaker #0

    Ce week-end était fou, complètement fou, et enfin un week-end où il s'est passé énormément de choses, du coup ne traînons pas, voici le débrief du week-end MotoGP des Amériques. Pointe-corde, le podcast MotoGP. Bienvenue Alors aujourd'hui, c'est un peu spécial. Je vais me permettre de vous parler un petit peu avant de se lancer dans le sujet. Ceux qui sont sur YouTube, vous le voyez, nouveau studio pour Pointe-Corde. Il faut savoir que jusque-là, j'enregistrais dans mon garage. C'était très compliqué. Là, j'ai la chance maintenant de pouvoir vous recevoir dans ce studio. Et j'en suis très fier parce que ça a été, vous l'imaginez, du taf et du budget. Alors, c'est pour ça que j'en parle, parce que je vous le demande une fois de plus et peut-être plus que jamais. Continuez à vous abonner ici sur YouTube. Les abonnements, c'est super important pour moi. C'est un petit clic sur le bouton d'abonnement. 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Donc aujourd'hui, vu qu'on est pour la première fois dans ce nouveau studio, je me permets de vous le demander si vous pouvez aller laisser ces évaluations je vous en remercie énormément, ça me permet de bosser sur de nouvelles surprises notamment et je vous le disais, bientôt, en plus du nouveau studio j'aurai l'occasion d'interviewer un ancien pilote MotoGP et là j'ai vraiment hâte de vous retrouver dans ce nouveau format mais bon, on passe au sommaire qu'on va d'ailleurs zapper puisqu'on va passer au débrief du week-end MotoGP des Amériques, week-end très attendu alors jusque là on se disait ça manque un peu de spectacle, il faut qu'il se passe des choses Il s'en est passé, alors avant de passer au GP du dimanche à proprement parler, on va faire un point rapide sur le sprint. Rapide parce qu'il n'y a pas énormément de choses à dire. Marquez a deux doigts de la chute, mais gagnant encore. Son frère, une fois de plus, second, et Pecco, troisième. Voilà, pas de surprise par rapport au précédent week-end. Les pilotes de la VR46 complétaient un top 5, décidément toujours autant Ducati. Alors, comme attendu, évidemment. Aïe Ogura, lui s'est encore fait remarquer 9ème place alors qu'il démarre en fond de grillant rappelle 18ème position sur la grille de départ donc vraiment bien récupéré de ce début de week-end un peu compliqué pour Aïe Ogura qui continue de séduire comme rookie Acosta de son côté terminé 7ème, déçu, moto vibrante et capricieuse de ses propos et la bonne surprise, c'était Made in France, Fabio Quartararo, je sais que les amis français, ça vous fait plaisir quand Fabio fonctionne Pour le sprint, ça a été le cas. Au début, on l'a vu se battre avec les meilleurs, rêvant même de podium. Et il va terminer sixième, ce qui est plutôt pas mal. On peut aussi souligner la huitième place de Luca Marini. Un peu de sourire pour le pilote Honda qui n'en a pas eu très souvent. Mais voilà, en dehors de tout ça, il n'y a pas eu grand chose à souligner hors de ce sprint. La course du dimanche, enfin une course du dimanche où rien ne se passe comme prévu. Et nous, on aime bien ça. En plus, c'était même avant le départ de la course. Puisqu'on est dans une situation un peu compliquée, la piste est quasiment sèche. Sauf que ce n'était pas prévu comme ça. Seuls deux pilotes ont joué un peu le coup de poker. C'est Binder et Ogura qui eux sont équipés des pneus slick. Sauf que, à quelques secondes de ce départ, Marquez lui va d'un seul coup quitter sa moto et sprinter direction les stands pour changer et prendre la moto équipée des slick. Tout le monde ou presque va choisir de le suivre. C'est comme quand le premier de classe fait quelque chose à les autres copies. C'est vraiment ça. Résultat bac. cafouillage, des pilotes qui courent partout, certains ne trouvant même pas leur moto, et va tomber cette décision qui, sur le moment, peut-être pour vous comme pour moi, en tout cas, j'étais assez étonné, je ne connaissais pas cette règle. Le départ est retardé. Décision de sécurité, on dira, on va en reparler d'ailleurs. Pas chouette pour les pilotes qui avaient fait justement ce coup de poker des pneus en slick. Si on suit une logique purement sportive, à la base, on aurait, je pense, tous aimé voir ceux qui ont changé de moto se retrouver en fond de la grille. Ils ont perdu au Paris, finalement. Et ça nous a enlevé ce possible début de course un peu improbable qu'on aurait aimé voir. Mais bon, voilà, finalement, on a eu cette configuration de départ classique. Tout le monde a pu partir avec les bons pneus. Si on veut l'explication de tout ça, il faut aller dans les propos de Marc Marquez, qui s'est exprimé à ce sujet après la course. Et là, on comprend qu'une fois de plus, Marquez, rien chez lui n'est fait par hasard. Il a pris le risque d'y aller en configuration de pluie. Parce qu'en fait, il connaît très bien ce règlement dont je vous disais que, moi justement, je ne connaissais pas cet aspect. Il savait que si au moins 10 pilotes le suivaient, le départ serait retardé. Il a donc prévu le coup simplement en demandant que la moto en configuration pluie soit sur la grille et l'autre dans le box. D'ailleurs, il y a ces déclarations qui ont été relayées sur motorsport.com et padocgp, je vous la lis. Marquez dit, j'ai donc demandé à mon chef d'équipe si la deuxième moto était prête. Il a dit oui et je me suis dit bon. Je vais peut-être arrêter la grille parce que je savais que si plus de 10 pilotes me suivaient, le départ serait retardé et tout le monde partirait sur la grille. Donc, j'ai décidé de forcer la situation. Énorme coup de poker puisque si les autres n'avaient pas suivi Marquez, il aurait démarré dernier sur la grille. Avec les bons pneus quand même. Je sais que les mauvaises langues diront que c'est un peu vicieux que c'est joué avec... Pointe du règlement, mais bon, le règlement est ainsi fait et ça fait partie de la stratégie finalement. Ça rend aussi les choses passionnantes, mais ça a donné quelque chose d'assez inattendu, en tout cas que nous, on ne maîtrisait pas. Et là, la course, elle n'a même pas encore commencé, donc on va passer à la course quand même. Tout le monde voyait Marc Marquez gagner, c'est son jardin, on l'appelle le shérif d'Austin. Ok, moi en premier, j'imaginais vraiment Marquez survoler ce week-end, qu'il a globalement survolé avant son erreur. Comme aux précédentes courses, on a vu un départ de feu, écart rapide et voilà. Alors derrière lui, on en reparlera d'ailleurs, mais Bagnaglia, lui, a repris le contrôle sur Alex Marquez. Ça, c'est la première fois que ça arrive, donc signe très positif, on y reviendra. Et puis ensuite, excellent rythme, un excellent rythme de Marc Marquez jusqu'au drame. Il y a un vibreur qui est là, conditions humides et c'est la chute. Marquez qui était dans une telle domination, gros gâchis pour lui. Il en parlait durant le week-end, il a déjà chuté à Austin dans les mêmes conditions. Ce côté trop à l'aise qui peut amener à l'erreur. et qui en même temps provoque un retour à la réalité. Pour Marc Marquez, Marquez n'est pas invincible. C'est un peu le retour de ces démons, si on veut, même si c'est qu'une chute. Je sais que tout le monde dira que Marquez retombe effectivement dans ses travers. Moi, je suis un peu moins catégorique, puisque si on prend les deux années précédentes, les leaders du championnat, Martin et Bagnaya, il y a eu des chutes. Ce n'était pas Marquez. Souvent, sans que ça fasse autant de bruit, mais il y a eu des chutes quand même. Et Marquez, de son côté... il a assumé, je vous le cite, Je veux m'excuser auprès de l'équipe, car aujourd'hui, j'ai eu tort. Et c'est vrai, il a eu tort. S'il y en a bien un qui ne s'attendait peut-être pas à vivre ce week-end de cette façon, c'est Peko Bagnaya. Alors d'abord, dans la course, il a un peu loupé le coche. Une fois de plus, Alex Marquez était devant. Mais Peko était bien, ça se voyait. Au moment où il passe Alex Marquez, d'ailleurs, il a une seconde et demie de retard sur Marc et il va dans la foulée signer le meilleur tour. Alors je donne ce détail, parce que pour la première fois, au moment où on assiste à ça, on peut se dire ça y est Il y a ce truc, Peko a le rythme pour peut-être revenir et rivaliser, ce qui est important si on veut de la rivalité dans ce championnat. Voilà, on sait que Peko attendait ce signe. Il va rester enfin devant Alex Marquez. Et devant lui, plus que l'ogre, Marc a allé chercher. Il n'aura même pas besoin de le faire puisque Marc Marquez va chuter du coup. Si vous prenez ce rythme qui revient, plus la chute de Marquez, Peko, il a le signal psychologique qu'il attendait parce qu'avant ça, il était un peu dans le néant. Et là... On vit vraiment une renaissance comme quoi ça se joue à peu de choses. Ça doit lui donner une énorme bulle d'oxygène et surtout une victoire. Vous savez que pour un champion du monde, une victoire, c'est super important. Alors, il n'a peut-être pas dépassé Marc Marquez, c'est certain, mais il est resté sur ses roues et voilà. Il aura bien mérité son petit hot dog à l'arrivée. Et alors, j'ai aimé l'interview. C'était intelligent et incisif. Il a l'humilité de dire qu'il n'aurait pas gagné sans la chute de Marc Marquez. C'est évident, mais il l'a dit. Mais il a aussi l'intelligence de souligner que Marquez... était à la limite. Et que donc, non seulement il y a la pression, mais en plus, il se rapproche. On remarque dans cette interview que rien n'est dit par hasard. Et alors, pour conclure sur Bagnaia et Marquez, Bagnaia sait que Marquez ne va pas tomber chaque semaine. Donc, Marquez reste bien entendu le favori pour l'instant, vu ce qu'on a vu jusque-là. Mais on voit que Bagnaia a repris beaucoup de terrain d'un coup et l'espoir est permis grâce à cette situation. Donc, il y a deux questions. Peco peut-il revenir dans le coup est rivalisé avec Marquez à force de reprendre du terrain Et ensuite, est-ce que le doute va s'installer chez Marc Marquez et lui faire commettre de nouvelles erreurs Puisque le meilleur adversaire de Marquez, on le dit souvent, mais c'est vrai, c'est lui-même. Donc finalement, même si Marquez pourrait reprendre sa domination dès la prochaine course, il peut aussi bien faire une nouvelle erreur et tout redevient un peu possible. et le nouveau leader du championnat du monde MotoGP, parce que c'est le cas et que personne ne l'imaginait là, Alex Marquez. C'est assez amusant, parce que si on regarde les faits, il n'a cette fois pas réussi à suivre son frère. Nia Nia lui a pris la seconde place et a eu un meilleur rythme que lui, donc on peut y voir un peu de moins bien. Sauf que Marc ayant chuté, la place d'Alex l'amène en tête du championnat. Ben oui, la régularité a payé dans ces cas-là. Alors évidemment, ça ne veut pas dire... grand-chose, mais ça démontre encore une fois que la régularité, c'est un rôle super important. Rester sur ses roues, ça paye. On l'a vu l'an dernier, Bagnaglia, il a perdu le championnat d'avoir fait trop d'erreurs. Alex a bien ce mérite pour l'instant, sans être le pilote qui domine le plateau. Et quand même, en tête du championnat aujourd'hui, ça se souligne, bravo à lui. L'autre confirmation, c'est qu'après une saison compliquée, ça y est, VR46 est bien de retour. Morbidelli et Didier Antonio étaient bien là. Bon. Bon, pas une grande surprise, on a la Ducati de 2025 et celle de 2024, mais ça sent bon la forme. Et alors moi, je vous le dis, ce n'est que mon avis, mais je vois vraiment très bien Didier Antonio venir jouer les troubles faites devant quand on va revenir en Europe. Le voilà en plus avec un podium, troisième place. J'ai ce petit feeling de le voir aller gagner une course dans pas si longtemps. En tout cas, je pense que le spectacle va notamment venir du retour aux affaires des pilotes VR46. qu'on va c'est sûr voir performer dans les prochaines semaines. Tant qu'à faire chez les Ducati, bonne surprise Rookie, Ferminal de guerre, deuxième pilote Grésigny jusque-là, très discret, adaptation au MotoGP oblige, dans le top 8 dès le début de la course, et après on ne peut pas s'empêcher d'être un peu frustré pour lui d'avoir des Mario si loin, parce qu'il va progressivement revenir, non seulement grâce aux chutes, mais aussi grâce à son rythme qui était vraiment impressionnant, il va aller s'installer dans le top 5 avec des chronos... comme les meilleurs. Et puis la chute, et puis la chute. C'est dommage, mais sincèrement, on a quand même vu de belles choses. Et ce que je me dis en voyant du coup Aldeguerre venir compléter ce top 5 avant la chute, c'est qu'une fois de plus, on a ce championnat Ducati. Après cinq tours, regardez le top 5. Marquez, Bagnaia, Alex Marquez, Didier Antonio et Morbidelli. 100% Ducati. Si vous comptez en plus de ça le retour de Fermin Aldeguerre dans le top 5, et que vous enlevez la chute de Marc Marquez, c'est simple. Toutes les Ducati étaient dans les premières places, point barre. Alors, chez Yamaha, on va aller d'abord chez les plus méritants, c'est Pramac. Gros début de course de Jack Miller. Lui aussi, on avait vu très très bon dans la première course de la saison. Ensuite, on était un peu dans le doute et là, Miller remontre une fois de plus qu'il est bien là. Premier non Ducati. Après cinq tours, il était sixième. Après la chute de Marquez, cinquième. Et voilà, jusqu'à la fin, il va tenir. Bon, Aldeguerre va d'abord aller le chercher avant de tomber. Et donc, la bonne note, c'est pour Miller qui garde cette bonne habitude avec Pramac de battre le team officiel comme Pramac l'avait fait l'an dernier avec Ducati. Bon, dans le team officiel, Fabio Quartararo l'a vraiment... C'était compliqué. Dommage, le sprint était génial. On a d'abord vu Quartararo dans le rythme et puis progressivement. Les places vont se perdre, on sent que quelque chose ne va pas et ça va devenir une lente agonie. Ça ne fonctionne simplement pas. Sans même aller dans les détails, ça ne fonctionne pas. Rins, derrière lui, a un rythme encore moins bon. C'est assez compliqué de trouver une explication plausible quand on voit la course de Jack Miller. Peut-être une explication dans la chute du tour de chauffe. C'est assez inattendu. Peut-être que ça a joué un rôle. Peut-être que la moto ne se comportait pas de la même façon. Mais voilà, merci les chutes devant finalement, parce que le résultat ne sera pas si catastrophique dans ces conditions. On a quand même 6 points et la 10e place pour Fabio Quartararo. Mais on s'entend bien que la course n'était quand même pas géniale. Allez, dans français, on passe à un autre, Johan Zarco, début de course, où il va vite venir proche du top 10, plutôt rassurant parce que le sprint de la veille n'était pas bon. À ce moment-là, il est la meilleure Honda. Voilà, on savait avant d'arriver à Austin que le circuit ne permet pas d'espérer grand chose à Johan Zarco sur la Honda, en tout cas pas un miracle. Et la fin de course va être très compliquée. D'abord, Aldeguerre va aller le chercher, Belzecchi aussi. On était déjà sur un sentiment mitigé. Puis Johan va donner tout ce qu'il a, tout ce qu'il a, mais tellement ce qu'il a qu'il va perdre l'avant. On le sentait un peu venir, mais franchement, comment lui en vouloir Il a tout donné avec ses armes. mais à revoir pour les prochaines courses rien de bien méchant, rien de bien inquiétant pour Johan Zarco mais on aurait aimé évidemment le voir terminer cette course Celui qui avait fait l'actualité avec cette rumeur de transfert à Costa chez KTM. On l'a vu dans un bon rythme. Et puis ce style d'entrée très vite à la corde qu'on avait énormément vu la saison dernière, qu'il avait un peu perdu et puis qui est revenu. Ce style l'avait fait beaucoup tomber et ce style aussi l'a fait retomber de nouveau. Donc ça persiste un petit peu de son côté, sincèrement. À côté de ces fameuses rumeurs de transfert et donc de ce côté un peu exigence de Pedro Acosta, il va quand même falloir que ça performe et mettre un peu de concret. Parce que là, il fallait quand même terminer cette course. On se doute que cette moto n'est pas la plus performante du plateau, qu'elle l'oblige à surpiloter s'il veut suivre le rythme des meilleurs. N'empêche, ça ne le force pas quand même à terminer au tapis. Et c'est devenu une assez mauvaise habitude. Voilà, on a sous les yeux. Un pilote qui en ce moment se cherche un peu et je ne pense pas qu'il mérite de prendre la place d'un autre. Vous voyez ce que je veux dire Et la preuve, c'est Binder. Quelques tours plus tard, cinquième. Sauf que pour Binder, malheureusement pour lui, il y aura un souci mécanique, ce qui la fout mal chez KTM. On n'était pas si mal finalement dans cette course et ça fait un zéro pointé. Ça fait mal. La petite pointe de satisfaction inattendue, c'est celle de Bastiani. Bestia, franchement, à quelques tours de la fin, il frappe aux portes du... top 10. Il avait déjà fait le coup en Thaïlande. Les fins de course sont vraiment intéressantes. On cherche des solutions pour Bastianini, mais il y a un truc à aller chercher puisque chaque fois les fins de course sont bonnes. Donc s'il pouvait se positionner un petit peu mieux, un petit peu plus tôt, voilà, 7e place au final. C'est plutôt pas mal. Tiens, on n'a pas encore parlé d'Aprilia. Alors, on est un peu en discrétion chez Aprilia. Bézequi a répondu présent dans le top 8, 6e place. place, proche d'aller chercher Miller, il le disait lui-même. Bon, ça fait un résultat correct, mais sans les chutes qu'on a vues devant, ça aurait été un peu plus relatif. On est en droit en tout cas d'espérer mieux d'une marque comme Aprilia qui devait aligner un pilote champion du monde. En tout cas, on peut se dire qu'avec Jorge Martin sur la moto, on aurait attendu plus que d'être content d'une sixième place. Voilà. Tout ça, ça nous fait beaucoup de blabla finalement, donc on va en arriver aux conclusions. Ces conclusions, elles sont simples. D'abord, Marc Marquez, non. n'est pas invincible. On en avait presque l'impression, tellement il marchait sur l'eau jusque-là. On a des cartes redistribuées et nous, on aime bien ça. On veut du spectacle. Voilà, on veut savoir que le championnat n'est pas joué d'avance. Il y a le petit frère, le petit frère qui mène le championnat du monde. Voilà, Alex Marquez, leader du championnat du monde. Et puis, Peko Baniaïa, de son côté, qui prend un bon bol d'oxygène et qui gagne. Vous savez que pour un champion du monde, c'est super important de gagner. Ça va lui faire du bien. Il y a les pilotes de la VR46 de plus en plus présents. Et on va les surveiller pour la suite, ça c'est sûr. Le spectacle, ça pourrait venir de chez eux. Jack Miller, qui a cartonné. J'ai hâte de voir le prochain GP de Jack Miller. Premier du reste, finalement. Premier derrière toutes les Ducati. Alors, Fabio, qui a sauvé les meubles en restant sur sa moto. Mais on est quand même un peu déçus de ce qu'on voit chez Yamaha. On a envie de voir mieux. Honda, qui était au tapis avec Johan Zarco. Luca Marini, qui a un peu sauvé les meubles pour eux. KTM, course cauchemar. Bastianini, lui, fait une super fin de course. Et c'est la petite note positive. Voilà, on va aussi l'observer. Et puis Acosta qui va devoir faire beaucoup mieux chez les rookies. Dommage pour la chute de Halle de Guerre parce que vraiment, on a vu quelque chose de bien. Et tout ça, on va l'observer lors du prochain rendez-vous. Justement, le prochain rendez-vous, c'est du 11 au 13 avril. Ça se passera au Qatar, juste avant le retour en Europe. Qatar, où Peko Banyayal avait emporté l'an dernier devant Brad Binder. C'est assez étonnant de se rappeler ça. Marc Marquez avait fait quatrième pour sa première... course sur la Ducati Grésigny. Fait assez étonnant, Yamaha est le constructeur le plus victorieux à l'Ocel. 10 succès en MotoGP, grâce à 4 pilotes. Valentino Rossi gagné en 2005, 2006, 2010 et 2015. Rorke Lorenzo 2012, 2013 et 2016. Maverick Vinales, l'époque où il gagnait, 2017 et 2021. Et alors Fabio Quartararo, 2021, en deuxième partie de saison, puisqu'on était allé deux fois au Qatar cette année-là. bref rendez-vous le week-end du 11 avril. Avant de vous laisser je vous invite une fois de plus je sais que je l'ai déjà fait en début d'épisode mais à vous abonner, vous le voyez on est dans ce nouveau studio je travaille sur énormément de choses pour que ce podcast grandisse encore et pour pouvoir vivre un maximum d'épisodes et aborder encore plus de sujets avec vous j'aimerais qu'on fasse beaucoup plus que des débriefs il y aura évidemment les interviews et j'ai encore pas mal de petites choses qui sont en train de se passer en coulisses pour essayer de vous amener des contenus exclusifs et Et pour m'aider, la meilleure façon, et en plus, ça ne coûte rien, c'est donc de s'abonner. Quand vous êtes sur les plateformes audio, c'est la même chose, Spotify, Apple Podcasts, vous savez, il y a cette petite cloche qui vous permet de vous abonner. Et alors, les évaluations, ça, c'est vraiment le plus important. Vous allez me donner la note, alors idéalement, la note maximale, puisque c'est ça qui aide. Et quand vous le faites, j'ai l'opportunité d'être proposé à de nouvelles personnes qui, comme vous, vont découvrir le podcast. Donc, je vous dis un énorme merci. C'était chouette, je vous fais un peu la visite de ce nouveau studio aujourd'hui. J'avais hâte de vous accueillir ici. Première expérience avec vous. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce nouveau studio dans les commentaires. Ça m'intéresse. pour quelques petites choses à peaufiner. Mais moi qui avais hâte de vous retrouver ici, je suis très content de l'avoir fait. Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux.

Chapters

  • Introduction et présentation du nouveau studio

    00:00

  • Débrief du sprint MotoGP des Amériques

    01:23

  • Analyse de la course du dimanche

    03:08

  • Les performances de Marquez et Bagnaia

    05:43

  • Bilan des équipes et pilotes après la course

    09:20

  • Conclusion et prochain GP au Qatar

    17:30

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