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POLITIQUES NUMERIQUES (POL/N)

"Les réseaux sociaux ont une convergence d'intérêts toxiques avec les campagnes de radicalisation"

"Les réseaux sociaux ont une convergence d'intérêts toxiques avec les campagnes de radicalisation"

55min |21/06/2024
Play
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Description

Grande discussion dans POL/N sur les ingérences numériques avec l'ex-sénateur André Gattolin ciblé par des pirates informatiques chinois - qui s'insurge qu' "on voit la Russie... et du coup on ne regarde pas du côté de la Chine"- , avec aussi Bernard Benhamou, président de l’Institut de la souveraineté numérique, auditionné dans le cadre de la commission d'enquête du Sénat sur les politiques publiques face aux opérations d'influences étrangères, et enfin avec Frans Imbert-Vier d'Ubcom, spécialiste en cybersécurité et intelligence économique, qui dénonce une Europe laissant le champ libre aux ingérences étrangères… par "naïveté" et "incapacité" car "pour faire de la contre-ingérence, il faut avoir de la technologie. Or, depuis l'explosion de la bulle internet, les politiciens en Europe ont littéralement abandonné le sujet du numérique aux américains".

Comment réagir aujourd'hui ? "Au-delà de la régulation ne doit pas se faire uniquement par rapport aux pays d'origine. Elle doit se faire par rapport aux instruments qui leur permettent de s'exprimer et de démultiplier leurs forces. Les réseaux sociaux ont une convergence d'intérêts toxiques avec des campagnes de radicalisation", claque Bernard Benhamou. Il ne va pas jusqu'à parler de complicité, mais "ce business (de Youtube, Facebook ou d'autres)... entretient des relations ambigües avec les campagnes de radicalisation. Je fais partie de ceux qui pensent que la collecte massive d'informations personnelles devient toxique, incompatible avec la démocratie".

La question des ingérences numériques a évidemment glissé sur celui de la souveraineté numérique : "Ne pas introduire des conditionnalités politiques et stratégiques dans les choix technologiques qui sont faits… c'est une faute du sommet", accuse Bernard Benhamou. Mes trois invités acquiescent sur une forme de "cécité politique"… Pour Frans Imbert-Vier, "l'enjeu de cybersécurité et de résilience technologique de l'information, c'est d'abord un enjeu politique". Bien avant d'être un sujet technique.

Dans cet épisode, vous entendrez aussi la réaction de députés à qui Cécile Dard a tendu le micro (avant la dissolution), pour les faire réagir à la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France : Guy Bricout (ex député Liot du Nord), Bruno Studer (ex député Renaissance du Bas-Rhin), Gérard Leseul (ex-député PS de Seine-Maritime), Pierre-Henri Dumont (ex-député LR du Pas-de-Calais)...

Une proposition de loi qui est un premier pas, certes, mais "c'est 3% du problème qui est abordé", regrette André Gattolin.


Bonne écoute à tous,


Pensez à vous inscrire à la newsletter pour ne manquer aucun épisode : https://podcast.ausha.co/politiques-numeriques

Vous pouvez aussi suivre Politiques Numériques (POL/N) sur votre plateforme d'écoute préférée :)


©Politiques Numériques (alias POL/N) est une émission originale de la journaliste productrice Delphine Sabattier.

Musique du générique : "Road to Kaoca", de Joseph Camiglieri Sabattier













Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Grande discussion dans POL/N sur les ingérences numériques avec l'ex-sénateur André Gattolin ciblé par des pirates informatiques chinois - qui s'insurge qu' "on voit la Russie... et du coup on ne regarde pas du côté de la Chine"- , avec aussi Bernard Benhamou, président de l’Institut de la souveraineté numérique, auditionné dans le cadre de la commission d'enquête du Sénat sur les politiques publiques face aux opérations d'influences étrangères, et enfin avec Frans Imbert-Vier d'Ubcom, spécialiste en cybersécurité et intelligence économique, qui dénonce une Europe laissant le champ libre aux ingérences étrangères… par "naïveté" et "incapacité" car "pour faire de la contre-ingérence, il faut avoir de la technologie. Or, depuis l'explosion de la bulle internet, les politiciens en Europe ont littéralement abandonné le sujet du numérique aux américains".

Comment réagir aujourd'hui ? "Au-delà de la régulation ne doit pas se faire uniquement par rapport aux pays d'origine. Elle doit se faire par rapport aux instruments qui leur permettent de s'exprimer et de démultiplier leurs forces. Les réseaux sociaux ont une convergence d'intérêts toxiques avec des campagnes de radicalisation", claque Bernard Benhamou. Il ne va pas jusqu'à parler de complicité, mais "ce business (de Youtube, Facebook ou d'autres)... entretient des relations ambigües avec les campagnes de radicalisation. Je fais partie de ceux qui pensent que la collecte massive d'informations personnelles devient toxique, incompatible avec la démocratie".

La question des ingérences numériques a évidemment glissé sur celui de la souveraineté numérique : "Ne pas introduire des conditionnalités politiques et stratégiques dans les choix technologiques qui sont faits… c'est une faute du sommet", accuse Bernard Benhamou. Mes trois invités acquiescent sur une forme de "cécité politique"… Pour Frans Imbert-Vier, "l'enjeu de cybersécurité et de résilience technologique de l'information, c'est d'abord un enjeu politique". Bien avant d'être un sujet technique.

Dans cet épisode, vous entendrez aussi la réaction de députés à qui Cécile Dard a tendu le micro (avant la dissolution), pour les faire réagir à la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France : Guy Bricout (ex député Liot du Nord), Bruno Studer (ex député Renaissance du Bas-Rhin), Gérard Leseul (ex-député PS de Seine-Maritime), Pierre-Henri Dumont (ex-député LR du Pas-de-Calais)...

Une proposition de loi qui est un premier pas, certes, mais "c'est 3% du problème qui est abordé", regrette André Gattolin.


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Grande discussion dans POL/N sur les ingérences numériques avec l'ex-sénateur André Gattolin ciblé par des pirates informatiques chinois - qui s'insurge qu' "on voit la Russie... et du coup on ne regarde pas du côté de la Chine"- , avec aussi Bernard Benhamou, président de l’Institut de la souveraineté numérique, auditionné dans le cadre de la commission d'enquête du Sénat sur les politiques publiques face aux opérations d'influences étrangères, et enfin avec Frans Imbert-Vier d'Ubcom, spécialiste en cybersécurité et intelligence économique, qui dénonce une Europe laissant le champ libre aux ingérences étrangères… par "naïveté" et "incapacité" car "pour faire de la contre-ingérence, il faut avoir de la technologie. Or, depuis l'explosion de la bulle internet, les politiciens en Europe ont littéralement abandonné le sujet du numérique aux américains".

Comment réagir aujourd'hui ? "Au-delà de la régulation ne doit pas se faire uniquement par rapport aux pays d'origine. Elle doit se faire par rapport aux instruments qui leur permettent de s'exprimer et de démultiplier leurs forces. Les réseaux sociaux ont une convergence d'intérêts toxiques avec des campagnes de radicalisation", claque Bernard Benhamou. Il ne va pas jusqu'à parler de complicité, mais "ce business (de Youtube, Facebook ou d'autres)... entretient des relations ambigües avec les campagnes de radicalisation. Je fais partie de ceux qui pensent que la collecte massive d'informations personnelles devient toxique, incompatible avec la démocratie".

La question des ingérences numériques a évidemment glissé sur celui de la souveraineté numérique : "Ne pas introduire des conditionnalités politiques et stratégiques dans les choix technologiques qui sont faits… c'est une faute du sommet", accuse Bernard Benhamou. Mes trois invités acquiescent sur une forme de "cécité politique"… Pour Frans Imbert-Vier, "l'enjeu de cybersécurité et de résilience technologique de l'information, c'est d'abord un enjeu politique". Bien avant d'être un sujet technique.

Dans cet épisode, vous entendrez aussi la réaction de députés à qui Cécile Dard a tendu le micro (avant la dissolution), pour les faire réagir à la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France : Guy Bricout (ex député Liot du Nord), Bruno Studer (ex député Renaissance du Bas-Rhin), Gérard Leseul (ex-député PS de Seine-Maritime), Pierre-Henri Dumont (ex-député LR du Pas-de-Calais)...

Une proposition de loi qui est un premier pas, certes, mais "c'est 3% du problème qui est abordé", regrette André Gattolin.


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Comment réagir aujourd'hui ? "Au-delà de la régulation ne doit pas se faire uniquement par rapport aux pays d'origine. Elle doit se faire par rapport aux instruments qui leur permettent de s'exprimer et de démultiplier leurs forces. Les réseaux sociaux ont une convergence d'intérêts toxiques avec des campagnes de radicalisation", claque Bernard Benhamou. Il ne va pas jusqu'à parler de complicité, mais "ce business (de Youtube, Facebook ou d'autres)... entretient des relations ambigües avec les campagnes de radicalisation. Je fais partie de ceux qui pensent que la collecte massive d'informations personnelles devient toxique, incompatible avec la démocratie".

La question des ingérences numériques a évidemment glissé sur celui de la souveraineté numérique : "Ne pas introduire des conditionnalités politiques et stratégiques dans les choix technologiques qui sont faits… c'est une faute du sommet", accuse Bernard Benhamou. Mes trois invités acquiescent sur une forme de "cécité politique"… Pour Frans Imbert-Vier, "l'enjeu de cybersécurité et de résilience technologique de l'information, c'est d'abord un enjeu politique". Bien avant d'être un sujet technique.

Dans cet épisode, vous entendrez aussi la réaction de députés à qui Cécile Dard a tendu le micro (avant la dissolution), pour les faire réagir à la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France : Guy Bricout (ex député Liot du Nord), Bruno Studer (ex député Renaissance du Bas-Rhin), Gérard Leseul (ex-député PS de Seine-Maritime), Pierre-Henri Dumont (ex-député LR du Pas-de-Calais)...

Une proposition de loi qui est un premier pas, certes, mais "c'est 3% du problème qui est abordé", regrette André Gattolin.


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