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Chrétiens audacieux - enseignements de l'Église persécutée

Les bénédictions de la persécution

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34min |29/08/2024
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Chrétiens audacieux - enseignements de l'Église persécutée

Les bénédictions de la persécution

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Description

Lorsque nous souffrons, nous pensons guère être bénis, n'est-ce pas? Pourtant, les leçons de vie et de courage des chrétiens persécutés nous apprennent qu’il y a matière à espérer (et à glaner) des bénédictions dans la fournaise de l’épreuve ! Est-ce que ça vous intéresse de savoir lesquelles ? 

Portes Ouvertes, fort de son expérience de soutien des chrétiens persécutés, dénombre 12 bénédictions de la persécution, que Marc et Rébecca parcourent et commentent dans cet épisode.


Dans cet épisode du podcast "Chrétien audacieux" de Portes Ouvertes, les animateurs explorent les bénédictions que peuvent apporter la persécution chrétienne. À travers des témoignages venus d'Afrique subsaharienne, comme celui du pasteur Soré au Burkina Faso, ils montrent comment la foi en Jésus-Christ peut non seulement survivre mais se renforcer dans l'adversité.

Ce podcast suisse, ancré dans la foi chrétienne et l'histoire biblique, aborde des thèmes essentiels tels que la persécution de l'Église, la spiritualité et la relation avec Dieu. En se basant sur des passages du Nouveau Testament, les animateurs expliquent comment la souffrance purifie et fortifie la foi, transformant l'épreuve en une occasion de croissance spirituelle.

Les auditeurs sont invités à soutenir les chrétiens persécutés à travers la prière et des actions concrètes, participant ainsi à la victoire spirituelle que Dieu promet. Cet épisode encourage chacun à être un chrétien audacieux, à persévérer dans la foi et à suivre Jésus-Christ, même dans les moments les plus difficiles, avec l'espoir comme fondement.


Ce podcast chrétien explore des thèmes essentiels comme la foi chrétienne, la vie chrétienne et la persécution des chrétiens. Apprenez comment vivre votre foi avec audace et inspirez-vous des témoignages de chrétiens persécutés. Marc et Rébecca discutent également de l'importance de rester connecté avec le corps du Christ à travers l'Ancien, le Nouveau Testament, la prière et l'engagement dans une communauté chrétienne.


Qui sommes-nous? Portes Ouvertes Suisse! Nous sommes une organisation (ong) qui travaille au service des chrétiens persécutés. Plus de 365 millions de chrétiens souffrent de niveaux élevés de persécution et de discrimination à cause de leur foi. Ils suivent Jésus, peu importe le prix. Grâce à votre soutien, nous les aidons, afin qu'ils puissent tenir fermes dans leur foi et prospérer dans un environnement pourtant hostile à l'Évangile. Si vous voulez en savoir plus sur notre ong et sur notre travail pour les chrétiens persécutés, rdv sur notre site internet: https://www.portesouvertes.ch/


Quant à Marc et Rébecca, ils travaillent chez Portes Ouvertes Suisse depuis plusieurs années maintenant. Marc et responsable jeunesse et Rébecca est responsable relation publique. C'est eux qui vous accompagneront sur ce podcast, remplis d'enseignements inspirés de l'expérience des chrétiens persécutés, de l'Église souffrante et de textes bibliques.


Du coup, «Chrétiens audacieux», comme déjà souligné ci-dessus, est un podcast chrétien enregistré en Suisse, à Yverdon-les-bains, dans les studios de Radio R: https://radio-r.ch/. Merci à toute l'équipe pour ce super travail!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chrétien audacieux,

  • Speaker #1

    un podcast proposé par Portes Ouvertes. Chers auditeurs, bonjour à tous. Heureuse de vous retrouver une nouvelle fois pour s'encourager à être des chrétiens audacieux, à suivre Jésus quoi qu'il en coûte. Ça, c'est la grande histoire de la persécution en général et de ce podcast en particulier.

  • Speaker #0

    Oui, quelles sont les bénédictions de la persécution ? C'est la grande question de ce podcast aujourd'hui. Y en a-t-il et combien ? Si on en trouve ? Et la grande leçon des chrétiens persécutés à travers le monde, c'est que oui, ça et là, il y a matière non seulement à espérer la bénédiction, mais à les glaner ces bénédictions dans l'épreuve. Dieu nous bénit aussi. Il reste fidèle à lui-même.

  • Speaker #1

    C'est une question qui nous intéresse. C'est vrai que ces temps, on tourne nos regards vers l'Afrique subsaharienne et puis ça nous interpelle cette question. On trouve un bel exemple des... pistes, en tout cas de réponses, dans le magazine de Portes Ouvertes du mois de septembre. L'édito de notre directeur Philippe, Philippe Fongela donc, commence par nous mettre en garde. Alors lui, il a voyagé au Nigeria en août, c'était en août 2023, et il a visité des camps déplacés, des villages détruits. Il a entendu de nombreux récits de violences et puis la question, elle se pose, est-ce qu'il y a des bénédictions qui ressortent de toute cette souffrance ? Là, c'était tellement massif. Alors il écrit Nous ne pouvons donc décemment pas occulter la réalité. La situation de millions de chrétiens en Afrique subsaharienne est très rude. La persécution violente y sévit quotidiennement.

  • Speaker #0

    Mais pourtant Philippe nous laisse un message d'espoir dans son édito.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'on en parle. Il relève Savez-vous qu'au Nigeria, le prédicateur salue traditionnellement l'Assemblée par un retentissant Pray the Lord Le Seigneur soit loué, auquel fait écho un vibrant Amen Et c'est vrai qu'imaginer ça au milieu de la violence contre les chrétiens, de la persécution, c'est déjà un sacré contre-pied.

  • Speaker #0

    Elle cite le psaume 42 où, écrit-il, on perçoit les sentiments contrastés ressentis par nos frères et sœurs persécutés. D'un côté, un sentiment d'abandon et de l'autre, une détermination à s'accrocher aux promesses de Dieu. Vous connaissez ce psaume, verset 10 à 12 en particulier. Je dis à Dieu mon rocher. Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse ou l'oppression de l'ennemi ? Mes os se brisent quand mes persécuteurs m'insultent et me disent sans cesse Où est ton Dieu ? Pourquoi être abattu, mon âme ? Pourquoi gémir en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore. Il est mon salut et mon Dieu.

  • Speaker #1

    Il y a, dans les témoignages qu'on a reçus de cette partie du monde, donc l'Afrique subsaharienne, une jeune femme, Magdalene, qui est une chrétienne du Nigeria et qui a subi de graves violences, Portes Ouvertes l'a aidée, elle ne dit rien d'autre. Elle dit Je ne suis plus désespérée. Dieu m'a donné la grâce de prier et de chanter dans mon cœur, et quand je chante, je remercie Dieu. Il y a en elle comme un élan du psalmiste que tu viens de lire. Alors il y a la louange, Marc. C'est déjà une façon de résilier la persécution. Mais sinon, quelles sont les grâces ? ou les bénédictions que Dieu déploie dans nos vies au milieu des preuves.

  • Speaker #0

    Alors, Portes Ouvertes affirme que lorsqu'on souffre dans la volonté de Dieu, à cause de notre foi, la souffrance a toujours un but et un sens. Quand bien même souvent quand on souffre, sur le moment, sur le coup, on n'aperçoit pas ces choses-là, on ne comprend pas ce qui nous arrive. Mais Portes Ouvertes affirme que par la foi, on devrait accepter que c'est la vérité, Bible en main. On souffre, mais ce n'est pas sans but. Et Portes Ouvertes, forte de son expérience sur le terrain, dénombre douze bénédictions de la persécution. Alors quelles sont-elles ? C'est gonflé de parler de bénédiction dans la persécution, à travers la persécution ou post-persécution, mais c'est pourtant une réalité. On en recueille le fruit, les témoignages, jour après jour. Que fait Dieu dans la persécution ? Alors douze, on a dit. D'abord, la souffrance rend notre foi plus réelle, plus forte. Elle prouve en quelque sorte la valeur de notre foi et elle la purifie aussi de toutes ces scories de la supp... de pure officialité, de nos vies, de nos demandes, parfois même de nos exigences avec Dieu lui-même. Tout ça est comme lavé, purifié, on en vient à l'essentiel. Et l'essentiel, c'est Dieu, c'est notre attachement à lui, c'est sa présence, c'est l'urgence même de sa présence. Alors la foi, elle est importante, elle devient plus réelle, plus forte, plus fondamentale quand on vit l'expérience de la souffrance. D'ailleurs, Pierre, dans sa première lettre, Chapitre 5, verset 10, écrit Et le Dieu de toute grâce, qui vous a appelé à sa gloire éternelle en Christ, après que vous ayez souffert un peu, vous restera lui-même et vous rendra fort, ferme et inébranlable. Deuxième bénédiction, la souffrance consomme l'orgueil. Peut-être c'est quelque chose qui nous apparaît étrange aussi. Tant l'orgueil spirituel peut habiter notre quotidien. On pense mériter les grâces dont on est bénéficiaire, nos facilités, notre argent. Le matérialisme qui prévaut ici en Occident fait qu'on croit que Dieu est derrière tout ça et puis qu'il dit oui, achète, consomme. Fais-toi plaisir, pense à ton petit nombril. On est très très fort pour penser que les bénédictions nous sont acquises et que Dieu nous les a accordées parce qu'on le vaut bien. Mais que nenni ! L'orgueil spirituel est un piège bien souvent et la souffrance consume l'orgueil. D'ailleurs Paul en témoigne lui-même. Il écrit au Corinthien, 2e Épitre, chapitre 12, versets 7 à 10. Et il a cette confession extraordinaire. Il dit Pour que je ne sois pas rempli d'orgueil à cause de ces révélations extraordinaires, j'ai reçu une écharde dans le corps, un ange de Satan pour me frapper et m'empêcher de m'orgueillir. Trois fois j'ai supplié le Seigneur de l'éloigner de moi et il m'a dit Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. On connaît parfaitement bien ce verset, peut-être qu'on en oublie le contexte. Il est conscient d'avoir reçu cette écharde. permise par Dieu, inaugurée par l'action de l'ennemi lui-même, dans la chair, était-ce une infirmité, une maladie ? On s'est épanché depuis des générations, voire des siècles, sur la question de cette écharde dans la chair de Paul. On sait qu'il souffrait des yeux en particulier, mais était-ce le cas ? On ne sait pas. Mais enfin, ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Verset est issu d'un contexte. Paul est conscient que Dieu lui épargne l'orgueil. Et ainsi, il dit, je monterai bien plus de fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les détresses, dans les persécutions, dans les angoisses pour Christ. Car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. N'est-ce pas une grâce ? N'est-ce pas extraordinaire ? N'est-ce pas une bénédiction ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était une illustration assez parfaite quand même du thème de ce jour. Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. Moi, j'aime ces contre-pieds de l'Évangile où Dieu nous prend à contre-pied de ce qu'on aurait tendance à construire naturellement. Après, si je poursuis la liste des bénédictions, troisièmement, la souffrance rend nos vies plus saintes. Alors, pour expliquer ça, je vais prendre le texte dans Hébreu 12, 3 à 10, quelques versets là au milieu qui expliquent bien la souffrance rend nos vies plus saintes. Pensez en effet à celui qui a supporté. Par exemple, on peut lire dans Philippiens 1, 14, Et la plupart des frères et sœurs, encouragés dans le Seigneur par mes chaînes, ont plus d'assurance pour annoncer sans crainte la parole. Alors là, c'est Paul qui le dit aux Philippiens. C'est aussi des témoignages qu'on reçoit des chrétiens persécutés. Souvent, ils vivent une grande difficulté, une souffrance, une opposition, et puis ils commencent par être comme fragilisés. Ils ne comprennent souvent pas non plus ce qui leur arrive. Ils se disent, mais si je fais la volonté de Dieu, si je suis dans l'obéissance à Dieu, pourquoi est-ce que ça m'arrive ? Et puis, ils se sentent comme écrasés par ça. Et puis, en suivant une formation, ils comprennent en fait que le fait d'être persécuté ne veut pas forcément dire d'avoir justement échoué. Ça ne veut pas du tout dire qu'ils ont mal obéi ou qu'ils ont mal fait ou qu'ils ont été des mauvais disciples. Mais... que ça fait partie du fait de suivre le Christ. D'ailleurs, c'est annoncé dans l'Évangile. Et puis, alors qu'ils comprennent le sens de ce qui leur arrive, ils vont prendre de l'assurance aussi, en se disant mais je suis le Christ, je vis des choses qui sont difficiles, mais je veux continuer à être son disciple et à annoncer la parole de Dieu Et souvent, ils prennent de l'assurance alors qu'ils vivent ça eux-mêmes.

  • Speaker #0

    Cinquième bénédiction, si on poursuit la liste de portes ouvertes, la souffrance accomplit des objectifs qui nous sont souvent inconnus au moment où on souffre. Et comme on l'a déjà exprimé, la souffrance est là cette capacité à flouer les pistes, à nous centrer sur nous-mêmes, à nous faire poser toutes sortes de questions à Dieu, dans la colère parfois même, de l'incompréhension qui surgit de l'injustice liée au mal et à la souffrance. Et Paul, lui, a ces paroles encore une fois, on parle de contre-pied paradoxal. paroles qui, au fond, affirment la vérité et nous rassurent et nous engagent dans une vie de foi forte et parfois même enthousiaste dans l'épreuve. Il dit J'estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous. Et il a ce verset, parfois connu, parfois sorti hors du contexte, mais enfin, beau malgré tout que beaucoup saisissent dans ces moments, verset 28 de Romain VIII, Du reste, nous savons que tout tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan. Alors, lorsqu'on les cite facilement ces versets, c'est vrai qu'au moment où on souffre, on a plutôt envie de les renvoyer à la figure, comme le boomerang de celles et ceux qui nous les disent avec beaucoup de grâce et de bienveillance. Pourtant, c'est heurtant. Quand on souffre, on n'a pas envie de savoir que c'est pour notre bien. Et pour autant, Dieu fait cette œuvre dans le secret. On ne comprend pas ses objectifs. Il nous reste inconnu, mais on peut avoir cette ferme espérance que ce qu'il fait, il le fait pour sa gloire. Et que si nous avons confiance dans ses plans souverains, nous serons victorieux. Et le verset 29 nous éclaire encore. Éclaire un tout petit bout de notre lanterne sur les objectifs de Dieu, ma foi. Inconnu, mystérieux, bien souvent. En effet, ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de son fils. Devenir conformes à l'image du fils. Le fils a souffert. Et un chant très connu, un cantique que je chantais gamin. nous dit que c'est par l'obéissance même que le Fils a appris par les choses qu'il souffrit, l'obéissance et la foi, jusqu'à la mort de la croix. On s'étonne que Jésus ait eu à apprendre la foi, à grandir peut-être même dans son appel et sa vocation. Sûrement dans son humanité a-t-il appris ces choses. Et Dieu poursuit en nous cet même objectif, nous rendre conformes à son plan, nous rendre conformes à l'image même du Fils parfait. du fils unique venu du Père, afin que celui-ci soit le premier-début d'un grand nombre de frères. La souffrance, sixièmement, nous rassemble dans l'unité. Cette unité est sujette à plus de puissance dans la prière, plus de puissance spirituelle. Acte 4, un texte magnifique. L'Église est persécutée, elles se mettent à prier. Les frères, les sœurs se rassemblent. Elles adressent ensemble, tous ensemble, nous dit Acte 4, 24, une prière à Dieu. Et j'en cite juste les derniers versets à partir du verset 29. Maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces, à ceux qui nous persécutent, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance. Rébéka, on revient à la question de l'assurance dans la persécution. Je suis dans les chaînes, mes frères, en plus d'assurance pour engager la conversation, témoigner de leur foi, dire l'évangile extraordinaire. Donne-nous d'annoncer ta parole avec une pleine assurance. Verset 30. Déploie ta puissance pour qu'il se produise des guérisons. Décide, miracule et déprodige par le nom de ton Saint Serviteur Jésus. Et Luc, qui écrit les actes, nous dit Quand ils eurent prié, l'endroit où ils étaient rassemblés trembla. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance dans la persécution.

  • Speaker #1

    C'est incroyable de resituer ça dans son contexte. On se dit, ils sont hyper sûrs d'eux, ils vivent quelque chose d'assez miraculeux, mais en fait c'est après avoir supplié. le Seigneur de venir à leur aide après des menaces qui étaient fortes.

  • Speaker #0

    Absolument. Et on peut s'identifier, ou identifier plutôt l'expérience de la première Église avec les chrétiens persécutés en Iran, par exemple, où on dénombre quelques mille nouvelles églises tous les jours, selon les chiffres.

  • Speaker #1

    Église de maison, oui.

  • Speaker #0

    Église de maison, j'allais le préciser. Sous la persécution, les chrétiens iraniens, forcés de s'unir, Et par conséquent, briller ensemble trouve une foi plus forte et leur nombre augmente. Extraordinaire.

  • Speaker #1

    Et chose curieuse, septièmement, la souffrance entraîne souvent une plus grande efficacité dans l'évangélisation, une meilleure réponse à l'évangile.

  • Speaker #0

    Voilà encore un paradoxe. Plus d'assurance et une meilleure réceptivité. Pour autant, la persécution... ne provoque pas nécessairement la croissance de l'Église. C'est un peu paradoxal aussi, ça semble être un contre-pied à ce que je viens d'affirmer. Mais ça, c'est une question de timing. La persécution, sur le temps long, elle fait des dégâts. Quand une persécution dure sur plusieurs générations, l'Église est vraiment en danger. Mais quand elle est à un moment intensif, mais relativement bref dans la vie de l'Église, alors elle a ses effets contrastants, improbables. Elle peut même stimuler l'évangélisation, donner de l'assurance à ceux qui s'expriment et trouver en l'Église une prière plus puissante, plus vivante et des effets positifs à la foi et à l'évangélisation. D'ailleurs, quand une grande persécution éclate contre l'Église de Jérusalem, dans les actes encore, acte 8, on apprend qu'à l'exception des apôtres, tous se dispersent dans les différentes régions de Judée et de Samarie, et l'Évangile s'y répand. Ça participe à la trajectoire de l'Évangile prophétisé par le Christ. Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. C'est la persécution qui a provoqué cet éclatement de l'Église, et pour ainsi dire, l'éclat de l'Évangile, le rayonnement de l'Évangile. Là où on ne l'attendait pas, les Juifs devenus chrétiens ne pensaient pas devoir aller chez les Samaritains et chez les païens annoncer l'évangile du Christ. C'est la persécution qui a fait éclater la vieille outre pour que le vin nouveau se répande là où on ne pensait pas y goûter.

  • Speaker #1

    À court terme, comme tu disais, c'est un des bénéfices aussi de la persécution. C'est que souvent ils dispersent l'Église et puis que l'évangile va dans des endroits nouveaux. C'était le cas dans la première église et puis ça arrive encore aujourd'hui. C'est vrai qu'actuellement, maintenant si on tourne nos regards vers certaines régions d'Afrique subsaharienne, la violence qui s'exprime contre les chrétiens dépasse celle pratiquée par Saul à l'époque de la première église contre les premiers chrétiens. Ces violences forcent à beaucoup plus grande échelle des centaines de milliers de chrétiens à l'exil. Alors ils s'entassent dans des camps de réfugiés dans lesquels le quotidien se répète, chercher à se nourrir. et se demander de quoi sera fait l'avenir. Penser ces blessures intérieures, c'est à ça, en fait, que l'Église s'occupe. Et les récits qu'on reçoit de ces chrétiens-là sont saisissants. Ça nous interpelle. Jusqu'à quand ils devront vivre ça sans que personne ne s'en préoccupe ? Dans les messages qu'ils nous envoient, ils disent même Dieu semble nous avoir oubliés La situation actuelle dans cette région-là, elle est catastrophique et puis à grande échelle. On mène actuellement, Portes ouvertes, une campagne de 4 ans au niveau international, une campagne de plaidoyer, de prière, de soutien pour cette région d'Afrique subsaharienne et des violences qui sont faites contre les chrétiens. Si ça vous intéresse d'en savoir davantage, allez faire un tour sur notre site internet portesouvertes.ch Mais pour en revenir à notre question de base, est-ce que les souffrances peuvent être trop fortes et écraser la foi ou est-ce qu'elles sont porteuses de bénédictions ? Les témoignages qui nous viennent de ces régions montrent que les victimes captent le message de l'évangile malgré une profonde faiblesse et que ce message les porte à travers toute leur souffrance. Pour illustrer ça, j'aimerais vous partager l'histoire d'un pasteur du Burkina Faso qui s'appelle Soré. La première fois que le village de ce pasteur a été attaqué, les extrémistes ont volé les gens, ils ont pillé les cultures, ils sont entrés dans les maisons et ils ont tout pris. La deuxième fois, ils ont violé les femmes. Et la troisième fois, ils ont tout brûlé. Alors le pasteur, ce qu'il nous dit, c'est que lorsque les terroristes trouvent des chrétiens, ils leur disent le temps du christianisme est révolu, nous avons dû fuir pour sauver nos vies C'est ça qui se passe actuellement en Afrique subsaharienne. Le pasteur Soré, il a abandonné une belle maison, une église prospère, et lui, sa femme Teresa, se sont enfuis avec leurs deux enfants et ils avaient... 15 autres enfants orphelins confiés à leurs soins. Donc ils étaient nombreux à partir en exil. Et c'est parti de cette dizaine de milliers de chrétiens qui ont été chassés de chez eux par des groupes djihadistes au Burkina Faso. Ce pays a perdu 40% de son territoire, principalement dans le nord, au profit des groupes terroristes. Ce n'est plus un pays dans lequel les gens peuvent habiter où ils avaient l'habitude d'être. C'est un pays où il y a plein de villages qui ont été vidés, où il y a plein de gens qui sont partis. et qui vivent actuellement en exil. Donc le pasteur Sauré, après quatre jours de route, lui, sa femme et tous les enfants qui l'accompagnaient, ils sont arrivés près d'un camp déplacé qui existait déjà à l'intérieur du pays, mais ils étaient trop nombreux. C'était impossible pour leur grand groupe de s'intégrer à ce camp et ils ont dû s'installer dans un abri sur un terrain vague. Le pasteur nous dit encore, on était si tristes quand on est arrivés dans cet espace vide. La pompe à eau potable la plus proche ? Elle se trouve à 2 km de marche. Et pendant la saison des pluies, l'eau traverse les tentes, apporte des moustiques, des serpents. En été, la chaleur, elle est juste insupportable. Ce qui change tout pour ce pasteur, c'est de savoir qu'il n'est pas seul. Il nous dit, vous m'avez d'abord aidé par des prières qui m'ont vraiment réconforté. Ensuite, j'ai reçu des semences, des engrais, j'ai pu cultiver la terre, ma nouvelle terre autour de ce camp. Et nourrir ma famille. Et là, je tiens dans mes mains le maïs qu'on a cultivé grâce à votre aide et ça fait trois mois qu'on mange ça. Et il ajoute L'équipe de Portes Ouvertes nous rend régulièrement visite. On sait que vous partagez nos peines et nos fardeaux et que vous les portez devant Dieu pour nous et avec nous. Et ce qui compte le plus pour ce pasteur, c'est de savoir justement qu'il y a des gens à ses côtés, que l'Église universelle se soucie de leur sort. Vos soins renforcent ma foi et encouragent mon ministère. C'est ça qu'il dit. Nous sommes déplacés, mais Jésus, lui, ne l'est pas. Il ne sera jamais déplacé de nos vies. Alors qu'il est en exil, qu'il est fondamentalement seul, il est tout à fait conscient que le Seigneur Jésus ne détourne pas ses yeux de sa situation. Alors sa prière, c'est... Je demande à Dieu de m'ouvrir des portes pour que je puisse continuer à évangéliser. Malgré nos conditions misérables, Jésus amène toujours des gens qui sont sauvés. Et il ajoute, quand je regarde la Bible, je vois que tous les guerriers ont rencontré des difficultés. Et c'est mon tour aujourd'hui. Une vérité importante à propos de la souffrance, c'est qu'elle n'est jamais éternelle. Mais Jésus est éternel.

  • Speaker #0

    Alors heureusement que la persécution ou la souffrance n'est pas éternelle. À vue humaine, quand on y est plongé, on a l'impression que c'est comme éternel. Il suffit de quelques semaines au chaud, même ici, quand l'été est caniculaire, pour qu'on réalise que la chaleur, on la supporte mal ou on la supporte plus. Mais pensez à ces chrétiens au Burkina qui sont déplacés sous des tentes et qui subissent les conditions que tu nous as décrites. C'est vraiment impressionnant. Mais oui, très beau témoignage malgré tout. Merci, Rebecca, cet homme. Le pasteur Soré a encore le désir de partager la bonne nouvelle, malgré sa situation de chrétien déplacé avec tant d'autres. Huitième bénédiction, la souffrance, et c'est Jésus qui le dit, donc on ose l'affirmer, la souffrance nous bénit. Matthieu 5, 10 à 11. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient. Alors, entendons-nous sur le terme heureux. C'est pas juste... l'émotion d'un plaisir particulier lorsqu'on nous frappe, qu'on nous insulte ou qu'on subit faussement une accusation parce qu'on est chrétien. Ce n'est pas l'émotion, c'est le positionnement spirituel. Heureux, c'est-à-dire béni, approuvé de Dieu. Et cette approbation et ce positionnement spirituel favorable nous vaudra les récompenses pour après, mais déjà par le Saint-Esprit. Nous pouvons ressentir dans notre fort intérieur Cette localisation de la grâce, je suis à ma place, je suis là où je dois, il me faut tenir ferme et je suis béni, je suis heureux. Parce que le Christ lui-même me promet son royaume, le royaume des cieux leur appartient. C'est pour aujourd'hui déjà, c'est une promesse au présent. Par la suite, surtout dans les béatitudes, il est question de futur. Mais aujourd'hui déjà, je peux sentir, ressentir, comprendre en tous les cas cette approbation de Dieu dans l'épreuve. C'est une bénédiction. C'est une grâce. Neuvième bénédiction, la souffrance fait que ce que nous croyons vraiment de bien, évident pour les autres. Plus de pertinence peut-être. Ou on tient ferme. Notre parole a plus de poids. Notre témoignage vaut la peine d'être entendu parce que les épreuves de toutes sortes ont développé en nous une capacité à démontrer que ce que nous croyons est vraiment vrai. D'ailleurs Jacques le dit dans ses termes, Jacques 1, 2 et 3, Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance. Dixième bénédiction, la souffrance fait porter nos regards vers la gloire du ciel. Et les chrétiens persécutés ont pour livre favori l'Apocalypse. Pour nous, ça reste un livre énigmatique. Eux le comprennent avec les yeux de la foi. Ils savent que le Christ revient en gloire, il est maître et seigneur et il leur a acquis la victoire promise, cette victoire qu'il offre à hériter aussi du ciel avec lui. Et c'est un gémissement intérieur et une espérance vivante, les deux à la fois. Nous gémissons dans nos peines actuelles, mais nous sommes par la foi portés à croire et contempler. Cette espérance vivante que Dieu nous a promise en Christ, nous avons une vie après la mort, une vie éternelle glorieuse et une rédomption parfaite, même de nos plus grandes souffrances présentes. Alors Jésus promet cette grande récompense dans le ciel à ceux qui souffrent, nous l'avons lu dans Matthieu 5, 12. Paul dit aussi que les souffrances du présent ne seront en rien comparables à ce qui nous attend dans la gloire, Romains 8, 17, 18. Et Pierre le dit à sa manière, il le dit dans 1 Pierre 1, 6, 7. Ce qui fait votre joie. Remarquez que dans ces huit dernières bénédictions, 8, 9 et 10, nous parlons de la joie, ce qui fait votre joie. Même si maintenant, puisqu'il le faut, vous êtes un peu tant attristé par diverses épreuves, ainsi la valeur éprouvée de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or, qui est périssable et que l'on soumet pourtant à l'épreuve du feu, aura pour résultat la louange, la gloire et l'honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra.

  • Speaker #1

    Finalement, point 11. La souffrance amène ceux qui souffrent à partager la souffrance de Jésus. Dans 1 Pierre 4, on peut lire Quand il souffre, un chrétien, il suit l'exemple de Jésus. On participe avec lui à la souffrance. La souffrance, elle a été prophétisée, celle de Jésus comme la nôtre. Lui, il a été rejeté par le monde. Et puis, des chrétiens aujourd'hui sont mis de côté, discriminés, persécutés parce qu'ils suivent ce maître Jésus. Lui, il a été insulté, il a souffert de douleurs physiques jusqu'à la mort. Et puis, il est prévu que le chemin du disciple puisse passer par cela aussi. Est-ce qu'on peut espérer un meilleur traitement de la part du monde qui lui a crucifié Jésus, qui était pourtant... Sans reproche, juste sain et parfait. Il y a un exemple qui va dans ce sens-là, c'était un pasteur chinois qui s'était échappé et qui a déclaré à un intervieweur que les gardes rouges l'avaient bien traité. Mais son visage était couvert de cicatrices. Alors quand on lui a posé des questions sur ces cicatrices, il a dit Ah, ils m'ont traité comme je l'attendais. Après tout, ils ont tué mon seigneur.

  • Speaker #0

    Une certaine maturité pour oser dire ces choses et pour l'avoir vécu de cette manière. Ils m'ont bien traité, ils m'ont traité confirmement à la manière dont ils avaient traité Monseigneur. Douzième et dernière bénédiction pour conclure. La souffrance peut apporter la victoire. Et la clé de cette victoire, c'est notre foi. Et la foi, elle est juste énorme. Celle de Job. Pensez à Job dans l'Ancien Testament. Il était convaincu que la souffrance était injuste. Celle qu'il expérimentait. Il n'y trouvait... aucune réponse si ce n'est de se soumettre par la foi au Dieu tout-puissant, au Dieu seul, juste et sage. Et Pierre, dans le Nouveau Testament, nous conseille de souffrir dans un engagement sincère avec Dieu. À l'image de Job, notre confiance, elle n'est pas dans un Dieu qui utilise sa puissance sans projet, sans but, ou alors selon ses caprices. Notre confiance, notre foi, elle est dans un Dieu aimant et déterminé à nous faire du bien. Déterminé au point qu'il promet que toutes choses fonctionnent ensemble pour le bien de ceux qui l'aiment. On l'a lu dans Romain VIII tout à l'heure déjà. Dieu a un plan et un but pour notre vie et par notre obéissance à son enseignement, il va faire en nous et à travers nous une œuvre qui en fin de compte lui donne gloire. Et c'est tout l'objectif, rendre gloire à Dieu par nos vies parfois brisées. est pourtant réconcilié et digne de son approbation, parce qu'aujourd'hui et demain, nous sommes les héritiers de son royaume. Et avec ce type de foi, nous acceptons l'épreuve et nous verrons, je le dis au futur, où nous pouvons voir au présent la victoire. Alors Jésus nous a avertis de la souffrance, tu nous l'as rappelé, Rebecca, et il nous a promis la victoire, les deux à la fois, les deux en même temps. Jean 16, 33. Je vous ai dit cela afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage, moi, j'ai vaincu le monde. Il nous a également promis un consolateur. Le Saint-Esprit, et ça n'est pas juste un consolateur, bien sûr que c'est un consolateur, mais le mot dans le grec vaut pour avocat, défenseur, enfin c'est celui qui mène la bataille pour nous permettre d'obtenir la victoire. Et puis, souvenons-nous que la foi est construite sur la parole de Dieu, c'est ce que nous entendons de cette parole qui nourrit et fortifie notre foi. Notre foi naît, elle vient de cette parole qui nous est adressée. Alors il nous faut connaître cette parole, il nous faut connaître Dieu dans sa parole, il nous faut connaître la parole de Dieu. et l'invoquer en cas de besoin, pouvoir poser notre foi sur les promesses divines, sur les textes que nous avons mûris, réfléchis et dont nous nous souvenons. C'est peut-être aussi de vieux cantiques d'ailleurs, profondément ancrés dans la parole. Le chant, les paroles apprises sur les mélodies fortifient notre foi. Et si notre foi est forte, alors nous pouvons nous attendre à connaître la victoire dans la souffrance.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'à la fin de ce podcast, je me dis qu'on a passé en revue énormément de versets bibliques. Et puis c'est vrai que dans la souffrance, on peut se dire que les sentiments, les émotions, elles vont être durement chamboulées. En tout cas, elles ne vont plus être un socle suffisamment solide sur lequel on peut s'appuyer pour décoder ce qui se passe. Par contre, la parole de Dieu, elle reste extrêmement solide. Et puis là, elle vient vraiment à notre secours par rapport à la compréhension de ce qui se passe et puis de ce que Dieu fait au travers de la souffrance. Ton encouragement, je le trouve extrêmement juste. Le fait d'accepter toutes nos circonstances, même les plus difficiles, je pense que c'est un secret de la victoire. C'est ça qui nous permettra d'être en paix, plus ça que l'absence de problèmes ou le fait justement d'être dans l'abondance. Encore inversé, dans 1 Corinthiens 4, mais aussi dans 2 Corinthiens 4, Paul donne un compte rendu de sa vie en Christ. Ce n'est pas une histoire de paix, ce n'est pas une histoire très harmonieuse. Elle ne passe pas par le confort ou la popularité. C'est plutôt une histoire de rejet et d'épreuve, cette histoire de Paul, parfois même de désespoir. Et pourtant, il s'en sort victorieux parce qu'il montre que ce qu'il a de plus précieux, Jésus-Christ, son message, sont portés dans des jarres d'argile. Tout comme les jarres en argile étaient utilisées à l'époque du Nouveau Testament pour transporter l'eau, les enfants de Dieu sont ces jarres d'argile faites pour transporter l'eau qui donne la vie. Et on se rend compte alors... que la puissance qui nous permet d'être dans la victoire dans nos vies vient de Dieu. Et plus vite on en prend conscience, plus vite on peut voir la victoire de Dieu dans nos vies. Plus vite nous nous considérons comme un canal de la puissance de Dieu et plus vite nous deviendrons plus que vainqueurs. C'est ce que dit Romain 8, 37.

  • Speaker #0

    Le vase de terre est toujours le moyen de la victoire. Étonnant, parce qu'on est le canal. C'est la puissance de Dieu qui nous habite. Et ce n'est pas notre capacité naturelle à faire face à l'obstacle qui est déterminant, c'est la puissance de Dieu dans ces vases de terre que nous sommes. Ni par puissance, ni par force, mais par l'Esprit du Seigneur. Finalement, Rebecca, si nous comptons sur la puissance souveraine de Dieu à l'œuvre dans nos fragilités, dans nos vulnérabilités, dans nos échecs, dans nos sentiments de faiblesse, Philippe Fonjala, dans son édito que nous citions en début de podcast, nous appelle quand même à jouer notre rôle, faire notre part. Il dit en toutes circonstances, on est appelé à proclamer la victoire du Christ. Et pour les chrétiens d'Afrique subsaharienne dont tu nous as parlé, jouer notre rôle, c'est notamment montrer concrètement que nous nous tenons à leur côté, écrit Philippe. Afin que leur foi, confrontée à l'épreuve du feu, reste solidement ancrée en Dieu. Et c'est le soutien qu'il sollicite. Leur espérance demeure, mais leur situation doit changer, enfin, et nous avons à prier et mener le combat d'une façon conforme à l'aventure de Dieu, dans le soutien et dans la prière, les deux à la fois. Alors dans ce podcast, autant que dans notre magazine, chers auditeurs, on vous invite aujourd'hui à participer à cette action concrète, une campagne de prière mondiale, unique contre la violence, c'est son titre, en vous engageant à prier fidèlement pour eux. C'est une bataille spirituelle, il faut... Il faut la mener et c'est ensemble que nous aurons la victoire.

  • Speaker #1

    Oui, les chrétiens qui sont persécutés aujourd'hui ont besoin de nos prières et de notre soutien. En tout cas, dans les témoignages qu'on reçoit d'eux, c'est ce qui fait toute la différence. De savoir qu'ils ne sont pas seuls, de savoir que l'Église dans le monde se soucie d'eux et prie pour eux les portes au-delà de leurs circonstances actuelles. Alors n'hésitez pas à vous informer sur la situation de ces chrétiens et à partager autour de vous leur réalité sur nos différents canaux.

  • Speaker #0

    Et comme d'habitude, on vous laisse commenter cet épisode. Peut-être y a-t-il matière à réflexion et à commenter aussi certains de ces points, les douze bénédictions de la souffrance, tant le sujet semble épineux, peut-être un peu étrange à nos prédications d'habitude ou à ce qu'on entend facilement ici en Occident. Non, il nous faut aussi entendre que nous avons à souffrir et que si nous souffrons, c'est dans un dessein, dans un projet particulier. Et que Dieu va malgré tout nous bénir, nous soutenir et... garder notre foi intacte, peut-être même va-t-il la fortifier et nous faire grandir dans l'épreuve. C'est notre partage, c'est le sujet de ce podcast. Commentez-le, appréciez-le, partagez-le autour de vous. Et avec Rebecca, on vous dit à bientôt, on vous retrouve le mois prochain. Bye bye.

  • Speaker #1

    Bye bye.

Description

Lorsque nous souffrons, nous pensons guère être bénis, n'est-ce pas? Pourtant, les leçons de vie et de courage des chrétiens persécutés nous apprennent qu’il y a matière à espérer (et à glaner) des bénédictions dans la fournaise de l’épreuve ! Est-ce que ça vous intéresse de savoir lesquelles ? 

Portes Ouvertes, fort de son expérience de soutien des chrétiens persécutés, dénombre 12 bénédictions de la persécution, que Marc et Rébecca parcourent et commentent dans cet épisode.


Dans cet épisode du podcast "Chrétien audacieux" de Portes Ouvertes, les animateurs explorent les bénédictions que peuvent apporter la persécution chrétienne. À travers des témoignages venus d'Afrique subsaharienne, comme celui du pasteur Soré au Burkina Faso, ils montrent comment la foi en Jésus-Christ peut non seulement survivre mais se renforcer dans l'adversité.

Ce podcast suisse, ancré dans la foi chrétienne et l'histoire biblique, aborde des thèmes essentiels tels que la persécution de l'Église, la spiritualité et la relation avec Dieu. En se basant sur des passages du Nouveau Testament, les animateurs expliquent comment la souffrance purifie et fortifie la foi, transformant l'épreuve en une occasion de croissance spirituelle.

Les auditeurs sont invités à soutenir les chrétiens persécutés à travers la prière et des actions concrètes, participant ainsi à la victoire spirituelle que Dieu promet. Cet épisode encourage chacun à être un chrétien audacieux, à persévérer dans la foi et à suivre Jésus-Christ, même dans les moments les plus difficiles, avec l'espoir comme fondement.


Ce podcast chrétien explore des thèmes essentiels comme la foi chrétienne, la vie chrétienne et la persécution des chrétiens. Apprenez comment vivre votre foi avec audace et inspirez-vous des témoignages de chrétiens persécutés. Marc et Rébecca discutent également de l'importance de rester connecté avec le corps du Christ à travers l'Ancien, le Nouveau Testament, la prière et l'engagement dans une communauté chrétienne.


Qui sommes-nous? Portes Ouvertes Suisse! Nous sommes une organisation (ong) qui travaille au service des chrétiens persécutés. Plus de 365 millions de chrétiens souffrent de niveaux élevés de persécution et de discrimination à cause de leur foi. Ils suivent Jésus, peu importe le prix. Grâce à votre soutien, nous les aidons, afin qu'ils puissent tenir fermes dans leur foi et prospérer dans un environnement pourtant hostile à l'Évangile. Si vous voulez en savoir plus sur notre ong et sur notre travail pour les chrétiens persécutés, rdv sur notre site internet: https://www.portesouvertes.ch/


Quant à Marc et Rébecca, ils travaillent chez Portes Ouvertes Suisse depuis plusieurs années maintenant. Marc et responsable jeunesse et Rébecca est responsable relation publique. C'est eux qui vous accompagneront sur ce podcast, remplis d'enseignements inspirés de l'expérience des chrétiens persécutés, de l'Église souffrante et de textes bibliques.


Du coup, «Chrétiens audacieux», comme déjà souligné ci-dessus, est un podcast chrétien enregistré en Suisse, à Yverdon-les-bains, dans les studios de Radio R: https://radio-r.ch/. Merci à toute l'équipe pour ce super travail!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chrétien audacieux,

  • Speaker #1

    un podcast proposé par Portes Ouvertes. Chers auditeurs, bonjour à tous. Heureuse de vous retrouver une nouvelle fois pour s'encourager à être des chrétiens audacieux, à suivre Jésus quoi qu'il en coûte. Ça, c'est la grande histoire de la persécution en général et de ce podcast en particulier.

  • Speaker #0

    Oui, quelles sont les bénédictions de la persécution ? C'est la grande question de ce podcast aujourd'hui. Y en a-t-il et combien ? Si on en trouve ? Et la grande leçon des chrétiens persécutés à travers le monde, c'est que oui, ça et là, il y a matière non seulement à espérer la bénédiction, mais à les glaner ces bénédictions dans l'épreuve. Dieu nous bénit aussi. Il reste fidèle à lui-même.

  • Speaker #1

    C'est une question qui nous intéresse. C'est vrai que ces temps, on tourne nos regards vers l'Afrique subsaharienne et puis ça nous interpelle cette question. On trouve un bel exemple des... pistes, en tout cas de réponses, dans le magazine de Portes Ouvertes du mois de septembre. L'édito de notre directeur Philippe, Philippe Fongela donc, commence par nous mettre en garde. Alors lui, il a voyagé au Nigeria en août, c'était en août 2023, et il a visité des camps déplacés, des villages détruits. Il a entendu de nombreux récits de violences et puis la question, elle se pose, est-ce qu'il y a des bénédictions qui ressortent de toute cette souffrance ? Là, c'était tellement massif. Alors il écrit Nous ne pouvons donc décemment pas occulter la réalité. La situation de millions de chrétiens en Afrique subsaharienne est très rude. La persécution violente y sévit quotidiennement.

  • Speaker #0

    Mais pourtant Philippe nous laisse un message d'espoir dans son édito.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'on en parle. Il relève Savez-vous qu'au Nigeria, le prédicateur salue traditionnellement l'Assemblée par un retentissant Pray the Lord Le Seigneur soit loué, auquel fait écho un vibrant Amen Et c'est vrai qu'imaginer ça au milieu de la violence contre les chrétiens, de la persécution, c'est déjà un sacré contre-pied.

  • Speaker #0

    Elle cite le psaume 42 où, écrit-il, on perçoit les sentiments contrastés ressentis par nos frères et sœurs persécutés. D'un côté, un sentiment d'abandon et de l'autre, une détermination à s'accrocher aux promesses de Dieu. Vous connaissez ce psaume, verset 10 à 12 en particulier. Je dis à Dieu mon rocher. Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse ou l'oppression de l'ennemi ? Mes os se brisent quand mes persécuteurs m'insultent et me disent sans cesse Où est ton Dieu ? Pourquoi être abattu, mon âme ? Pourquoi gémir en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore. Il est mon salut et mon Dieu.

  • Speaker #1

    Il y a, dans les témoignages qu'on a reçus de cette partie du monde, donc l'Afrique subsaharienne, une jeune femme, Magdalene, qui est une chrétienne du Nigeria et qui a subi de graves violences, Portes Ouvertes l'a aidée, elle ne dit rien d'autre. Elle dit Je ne suis plus désespérée. Dieu m'a donné la grâce de prier et de chanter dans mon cœur, et quand je chante, je remercie Dieu. Il y a en elle comme un élan du psalmiste que tu viens de lire. Alors il y a la louange, Marc. C'est déjà une façon de résilier la persécution. Mais sinon, quelles sont les grâces ? ou les bénédictions que Dieu déploie dans nos vies au milieu des preuves.

  • Speaker #0

    Alors, Portes Ouvertes affirme que lorsqu'on souffre dans la volonté de Dieu, à cause de notre foi, la souffrance a toujours un but et un sens. Quand bien même souvent quand on souffre, sur le moment, sur le coup, on n'aperçoit pas ces choses-là, on ne comprend pas ce qui nous arrive. Mais Portes Ouvertes affirme que par la foi, on devrait accepter que c'est la vérité, Bible en main. On souffre, mais ce n'est pas sans but. Et Portes Ouvertes, forte de son expérience sur le terrain, dénombre douze bénédictions de la persécution. Alors quelles sont-elles ? C'est gonflé de parler de bénédiction dans la persécution, à travers la persécution ou post-persécution, mais c'est pourtant une réalité. On en recueille le fruit, les témoignages, jour après jour. Que fait Dieu dans la persécution ? Alors douze, on a dit. D'abord, la souffrance rend notre foi plus réelle, plus forte. Elle prouve en quelque sorte la valeur de notre foi et elle la purifie aussi de toutes ces scories de la supp... de pure officialité, de nos vies, de nos demandes, parfois même de nos exigences avec Dieu lui-même. Tout ça est comme lavé, purifié, on en vient à l'essentiel. Et l'essentiel, c'est Dieu, c'est notre attachement à lui, c'est sa présence, c'est l'urgence même de sa présence. Alors la foi, elle est importante, elle devient plus réelle, plus forte, plus fondamentale quand on vit l'expérience de la souffrance. D'ailleurs, Pierre, dans sa première lettre, Chapitre 5, verset 10, écrit Et le Dieu de toute grâce, qui vous a appelé à sa gloire éternelle en Christ, après que vous ayez souffert un peu, vous restera lui-même et vous rendra fort, ferme et inébranlable. Deuxième bénédiction, la souffrance consomme l'orgueil. Peut-être c'est quelque chose qui nous apparaît étrange aussi. Tant l'orgueil spirituel peut habiter notre quotidien. On pense mériter les grâces dont on est bénéficiaire, nos facilités, notre argent. Le matérialisme qui prévaut ici en Occident fait qu'on croit que Dieu est derrière tout ça et puis qu'il dit oui, achète, consomme. Fais-toi plaisir, pense à ton petit nombril. On est très très fort pour penser que les bénédictions nous sont acquises et que Dieu nous les a accordées parce qu'on le vaut bien. Mais que nenni ! L'orgueil spirituel est un piège bien souvent et la souffrance consume l'orgueil. D'ailleurs Paul en témoigne lui-même. Il écrit au Corinthien, 2e Épitre, chapitre 12, versets 7 à 10. Et il a cette confession extraordinaire. Il dit Pour que je ne sois pas rempli d'orgueil à cause de ces révélations extraordinaires, j'ai reçu une écharde dans le corps, un ange de Satan pour me frapper et m'empêcher de m'orgueillir. Trois fois j'ai supplié le Seigneur de l'éloigner de moi et il m'a dit Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. On connaît parfaitement bien ce verset, peut-être qu'on en oublie le contexte. Il est conscient d'avoir reçu cette écharde. permise par Dieu, inaugurée par l'action de l'ennemi lui-même, dans la chair, était-ce une infirmité, une maladie ? On s'est épanché depuis des générations, voire des siècles, sur la question de cette écharde dans la chair de Paul. On sait qu'il souffrait des yeux en particulier, mais était-ce le cas ? On ne sait pas. Mais enfin, ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Verset est issu d'un contexte. Paul est conscient que Dieu lui épargne l'orgueil. Et ainsi, il dit, je monterai bien plus de fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les détresses, dans les persécutions, dans les angoisses pour Christ. Car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. N'est-ce pas une grâce ? N'est-ce pas extraordinaire ? N'est-ce pas une bénédiction ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était une illustration assez parfaite quand même du thème de ce jour. Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. Moi, j'aime ces contre-pieds de l'Évangile où Dieu nous prend à contre-pied de ce qu'on aurait tendance à construire naturellement. Après, si je poursuis la liste des bénédictions, troisièmement, la souffrance rend nos vies plus saintes. Alors, pour expliquer ça, je vais prendre le texte dans Hébreu 12, 3 à 10, quelques versets là au milieu qui expliquent bien la souffrance rend nos vies plus saintes. Pensez en effet à celui qui a supporté. Par exemple, on peut lire dans Philippiens 1, 14, Et la plupart des frères et sœurs, encouragés dans le Seigneur par mes chaînes, ont plus d'assurance pour annoncer sans crainte la parole. Alors là, c'est Paul qui le dit aux Philippiens. C'est aussi des témoignages qu'on reçoit des chrétiens persécutés. Souvent, ils vivent une grande difficulté, une souffrance, une opposition, et puis ils commencent par être comme fragilisés. Ils ne comprennent souvent pas non plus ce qui leur arrive. Ils se disent, mais si je fais la volonté de Dieu, si je suis dans l'obéissance à Dieu, pourquoi est-ce que ça m'arrive ? Et puis, ils se sentent comme écrasés par ça. Et puis, en suivant une formation, ils comprennent en fait que le fait d'être persécuté ne veut pas forcément dire d'avoir justement échoué. Ça ne veut pas du tout dire qu'ils ont mal obéi ou qu'ils ont mal fait ou qu'ils ont été des mauvais disciples. Mais... que ça fait partie du fait de suivre le Christ. D'ailleurs, c'est annoncé dans l'Évangile. Et puis, alors qu'ils comprennent le sens de ce qui leur arrive, ils vont prendre de l'assurance aussi, en se disant mais je suis le Christ, je vis des choses qui sont difficiles, mais je veux continuer à être son disciple et à annoncer la parole de Dieu Et souvent, ils prennent de l'assurance alors qu'ils vivent ça eux-mêmes.

  • Speaker #0

    Cinquième bénédiction, si on poursuit la liste de portes ouvertes, la souffrance accomplit des objectifs qui nous sont souvent inconnus au moment où on souffre. Et comme on l'a déjà exprimé, la souffrance est là cette capacité à flouer les pistes, à nous centrer sur nous-mêmes, à nous faire poser toutes sortes de questions à Dieu, dans la colère parfois même, de l'incompréhension qui surgit de l'injustice liée au mal et à la souffrance. Et Paul, lui, a ces paroles encore une fois, on parle de contre-pied paradoxal. paroles qui, au fond, affirment la vérité et nous rassurent et nous engagent dans une vie de foi forte et parfois même enthousiaste dans l'épreuve. Il dit J'estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous. Et il a ce verset, parfois connu, parfois sorti hors du contexte, mais enfin, beau malgré tout que beaucoup saisissent dans ces moments, verset 28 de Romain VIII, Du reste, nous savons que tout tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan. Alors, lorsqu'on les cite facilement ces versets, c'est vrai qu'au moment où on souffre, on a plutôt envie de les renvoyer à la figure, comme le boomerang de celles et ceux qui nous les disent avec beaucoup de grâce et de bienveillance. Pourtant, c'est heurtant. Quand on souffre, on n'a pas envie de savoir que c'est pour notre bien. Et pour autant, Dieu fait cette œuvre dans le secret. On ne comprend pas ses objectifs. Il nous reste inconnu, mais on peut avoir cette ferme espérance que ce qu'il fait, il le fait pour sa gloire. Et que si nous avons confiance dans ses plans souverains, nous serons victorieux. Et le verset 29 nous éclaire encore. Éclaire un tout petit bout de notre lanterne sur les objectifs de Dieu, ma foi. Inconnu, mystérieux, bien souvent. En effet, ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de son fils. Devenir conformes à l'image du fils. Le fils a souffert. Et un chant très connu, un cantique que je chantais gamin. nous dit que c'est par l'obéissance même que le Fils a appris par les choses qu'il souffrit, l'obéissance et la foi, jusqu'à la mort de la croix. On s'étonne que Jésus ait eu à apprendre la foi, à grandir peut-être même dans son appel et sa vocation. Sûrement dans son humanité a-t-il appris ces choses. Et Dieu poursuit en nous cet même objectif, nous rendre conformes à son plan, nous rendre conformes à l'image même du Fils parfait. du fils unique venu du Père, afin que celui-ci soit le premier-début d'un grand nombre de frères. La souffrance, sixièmement, nous rassemble dans l'unité. Cette unité est sujette à plus de puissance dans la prière, plus de puissance spirituelle. Acte 4, un texte magnifique. L'Église est persécutée, elles se mettent à prier. Les frères, les sœurs se rassemblent. Elles adressent ensemble, tous ensemble, nous dit Acte 4, 24, une prière à Dieu. Et j'en cite juste les derniers versets à partir du verset 29. Maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces, à ceux qui nous persécutent, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance. Rébéka, on revient à la question de l'assurance dans la persécution. Je suis dans les chaînes, mes frères, en plus d'assurance pour engager la conversation, témoigner de leur foi, dire l'évangile extraordinaire. Donne-nous d'annoncer ta parole avec une pleine assurance. Verset 30. Déploie ta puissance pour qu'il se produise des guérisons. Décide, miracule et déprodige par le nom de ton Saint Serviteur Jésus. Et Luc, qui écrit les actes, nous dit Quand ils eurent prié, l'endroit où ils étaient rassemblés trembla. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance dans la persécution.

  • Speaker #1

    C'est incroyable de resituer ça dans son contexte. On se dit, ils sont hyper sûrs d'eux, ils vivent quelque chose d'assez miraculeux, mais en fait c'est après avoir supplié. le Seigneur de venir à leur aide après des menaces qui étaient fortes.

  • Speaker #0

    Absolument. Et on peut s'identifier, ou identifier plutôt l'expérience de la première Église avec les chrétiens persécutés en Iran, par exemple, où on dénombre quelques mille nouvelles églises tous les jours, selon les chiffres.

  • Speaker #1

    Église de maison, oui.

  • Speaker #0

    Église de maison, j'allais le préciser. Sous la persécution, les chrétiens iraniens, forcés de s'unir, Et par conséquent, briller ensemble trouve une foi plus forte et leur nombre augmente. Extraordinaire.

  • Speaker #1

    Et chose curieuse, septièmement, la souffrance entraîne souvent une plus grande efficacité dans l'évangélisation, une meilleure réponse à l'évangile.

  • Speaker #0

    Voilà encore un paradoxe. Plus d'assurance et une meilleure réceptivité. Pour autant, la persécution... ne provoque pas nécessairement la croissance de l'Église. C'est un peu paradoxal aussi, ça semble être un contre-pied à ce que je viens d'affirmer. Mais ça, c'est une question de timing. La persécution, sur le temps long, elle fait des dégâts. Quand une persécution dure sur plusieurs générations, l'Église est vraiment en danger. Mais quand elle est à un moment intensif, mais relativement bref dans la vie de l'Église, alors elle a ses effets contrastants, improbables. Elle peut même stimuler l'évangélisation, donner de l'assurance à ceux qui s'expriment et trouver en l'Église une prière plus puissante, plus vivante et des effets positifs à la foi et à l'évangélisation. D'ailleurs, quand une grande persécution éclate contre l'Église de Jérusalem, dans les actes encore, acte 8, on apprend qu'à l'exception des apôtres, tous se dispersent dans les différentes régions de Judée et de Samarie, et l'Évangile s'y répand. Ça participe à la trajectoire de l'Évangile prophétisé par le Christ. Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. C'est la persécution qui a provoqué cet éclatement de l'Église, et pour ainsi dire, l'éclat de l'Évangile, le rayonnement de l'Évangile. Là où on ne l'attendait pas, les Juifs devenus chrétiens ne pensaient pas devoir aller chez les Samaritains et chez les païens annoncer l'évangile du Christ. C'est la persécution qui a fait éclater la vieille outre pour que le vin nouveau se répande là où on ne pensait pas y goûter.

  • Speaker #1

    À court terme, comme tu disais, c'est un des bénéfices aussi de la persécution. C'est que souvent ils dispersent l'Église et puis que l'évangile va dans des endroits nouveaux. C'était le cas dans la première église et puis ça arrive encore aujourd'hui. C'est vrai qu'actuellement, maintenant si on tourne nos regards vers certaines régions d'Afrique subsaharienne, la violence qui s'exprime contre les chrétiens dépasse celle pratiquée par Saul à l'époque de la première église contre les premiers chrétiens. Ces violences forcent à beaucoup plus grande échelle des centaines de milliers de chrétiens à l'exil. Alors ils s'entassent dans des camps de réfugiés dans lesquels le quotidien se répète, chercher à se nourrir. et se demander de quoi sera fait l'avenir. Penser ces blessures intérieures, c'est à ça, en fait, que l'Église s'occupe. Et les récits qu'on reçoit de ces chrétiens-là sont saisissants. Ça nous interpelle. Jusqu'à quand ils devront vivre ça sans que personne ne s'en préoccupe ? Dans les messages qu'ils nous envoient, ils disent même Dieu semble nous avoir oubliés La situation actuelle dans cette région-là, elle est catastrophique et puis à grande échelle. On mène actuellement, Portes ouvertes, une campagne de 4 ans au niveau international, une campagne de plaidoyer, de prière, de soutien pour cette région d'Afrique subsaharienne et des violences qui sont faites contre les chrétiens. Si ça vous intéresse d'en savoir davantage, allez faire un tour sur notre site internet portesouvertes.ch Mais pour en revenir à notre question de base, est-ce que les souffrances peuvent être trop fortes et écraser la foi ou est-ce qu'elles sont porteuses de bénédictions ? Les témoignages qui nous viennent de ces régions montrent que les victimes captent le message de l'évangile malgré une profonde faiblesse et que ce message les porte à travers toute leur souffrance. Pour illustrer ça, j'aimerais vous partager l'histoire d'un pasteur du Burkina Faso qui s'appelle Soré. La première fois que le village de ce pasteur a été attaqué, les extrémistes ont volé les gens, ils ont pillé les cultures, ils sont entrés dans les maisons et ils ont tout pris. La deuxième fois, ils ont violé les femmes. Et la troisième fois, ils ont tout brûlé. Alors le pasteur, ce qu'il nous dit, c'est que lorsque les terroristes trouvent des chrétiens, ils leur disent le temps du christianisme est révolu, nous avons dû fuir pour sauver nos vies C'est ça qui se passe actuellement en Afrique subsaharienne. Le pasteur Soré, il a abandonné une belle maison, une église prospère, et lui, sa femme Teresa, se sont enfuis avec leurs deux enfants et ils avaient... 15 autres enfants orphelins confiés à leurs soins. Donc ils étaient nombreux à partir en exil. Et c'est parti de cette dizaine de milliers de chrétiens qui ont été chassés de chez eux par des groupes djihadistes au Burkina Faso. Ce pays a perdu 40% de son territoire, principalement dans le nord, au profit des groupes terroristes. Ce n'est plus un pays dans lequel les gens peuvent habiter où ils avaient l'habitude d'être. C'est un pays où il y a plein de villages qui ont été vidés, où il y a plein de gens qui sont partis. et qui vivent actuellement en exil. Donc le pasteur Sauré, après quatre jours de route, lui, sa femme et tous les enfants qui l'accompagnaient, ils sont arrivés près d'un camp déplacé qui existait déjà à l'intérieur du pays, mais ils étaient trop nombreux. C'était impossible pour leur grand groupe de s'intégrer à ce camp et ils ont dû s'installer dans un abri sur un terrain vague. Le pasteur nous dit encore, on était si tristes quand on est arrivés dans cet espace vide. La pompe à eau potable la plus proche ? Elle se trouve à 2 km de marche. Et pendant la saison des pluies, l'eau traverse les tentes, apporte des moustiques, des serpents. En été, la chaleur, elle est juste insupportable. Ce qui change tout pour ce pasteur, c'est de savoir qu'il n'est pas seul. Il nous dit, vous m'avez d'abord aidé par des prières qui m'ont vraiment réconforté. Ensuite, j'ai reçu des semences, des engrais, j'ai pu cultiver la terre, ma nouvelle terre autour de ce camp. Et nourrir ma famille. Et là, je tiens dans mes mains le maïs qu'on a cultivé grâce à votre aide et ça fait trois mois qu'on mange ça. Et il ajoute L'équipe de Portes Ouvertes nous rend régulièrement visite. On sait que vous partagez nos peines et nos fardeaux et que vous les portez devant Dieu pour nous et avec nous. Et ce qui compte le plus pour ce pasteur, c'est de savoir justement qu'il y a des gens à ses côtés, que l'Église universelle se soucie de leur sort. Vos soins renforcent ma foi et encouragent mon ministère. C'est ça qu'il dit. Nous sommes déplacés, mais Jésus, lui, ne l'est pas. Il ne sera jamais déplacé de nos vies. Alors qu'il est en exil, qu'il est fondamentalement seul, il est tout à fait conscient que le Seigneur Jésus ne détourne pas ses yeux de sa situation. Alors sa prière, c'est... Je demande à Dieu de m'ouvrir des portes pour que je puisse continuer à évangéliser. Malgré nos conditions misérables, Jésus amène toujours des gens qui sont sauvés. Et il ajoute, quand je regarde la Bible, je vois que tous les guerriers ont rencontré des difficultés. Et c'est mon tour aujourd'hui. Une vérité importante à propos de la souffrance, c'est qu'elle n'est jamais éternelle. Mais Jésus est éternel.

  • Speaker #0

    Alors heureusement que la persécution ou la souffrance n'est pas éternelle. À vue humaine, quand on y est plongé, on a l'impression que c'est comme éternel. Il suffit de quelques semaines au chaud, même ici, quand l'été est caniculaire, pour qu'on réalise que la chaleur, on la supporte mal ou on la supporte plus. Mais pensez à ces chrétiens au Burkina qui sont déplacés sous des tentes et qui subissent les conditions que tu nous as décrites. C'est vraiment impressionnant. Mais oui, très beau témoignage malgré tout. Merci, Rebecca, cet homme. Le pasteur Soré a encore le désir de partager la bonne nouvelle, malgré sa situation de chrétien déplacé avec tant d'autres. Huitième bénédiction, la souffrance, et c'est Jésus qui le dit, donc on ose l'affirmer, la souffrance nous bénit. Matthieu 5, 10 à 11. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient. Alors, entendons-nous sur le terme heureux. C'est pas juste... l'émotion d'un plaisir particulier lorsqu'on nous frappe, qu'on nous insulte ou qu'on subit faussement une accusation parce qu'on est chrétien. Ce n'est pas l'émotion, c'est le positionnement spirituel. Heureux, c'est-à-dire béni, approuvé de Dieu. Et cette approbation et ce positionnement spirituel favorable nous vaudra les récompenses pour après, mais déjà par le Saint-Esprit. Nous pouvons ressentir dans notre fort intérieur Cette localisation de la grâce, je suis à ma place, je suis là où je dois, il me faut tenir ferme et je suis béni, je suis heureux. Parce que le Christ lui-même me promet son royaume, le royaume des cieux leur appartient. C'est pour aujourd'hui déjà, c'est une promesse au présent. Par la suite, surtout dans les béatitudes, il est question de futur. Mais aujourd'hui déjà, je peux sentir, ressentir, comprendre en tous les cas cette approbation de Dieu dans l'épreuve. C'est une bénédiction. C'est une grâce. Neuvième bénédiction, la souffrance fait que ce que nous croyons vraiment de bien, évident pour les autres. Plus de pertinence peut-être. Ou on tient ferme. Notre parole a plus de poids. Notre témoignage vaut la peine d'être entendu parce que les épreuves de toutes sortes ont développé en nous une capacité à démontrer que ce que nous croyons est vraiment vrai. D'ailleurs Jacques le dit dans ses termes, Jacques 1, 2 et 3, Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance. Dixième bénédiction, la souffrance fait porter nos regards vers la gloire du ciel. Et les chrétiens persécutés ont pour livre favori l'Apocalypse. Pour nous, ça reste un livre énigmatique. Eux le comprennent avec les yeux de la foi. Ils savent que le Christ revient en gloire, il est maître et seigneur et il leur a acquis la victoire promise, cette victoire qu'il offre à hériter aussi du ciel avec lui. Et c'est un gémissement intérieur et une espérance vivante, les deux à la fois. Nous gémissons dans nos peines actuelles, mais nous sommes par la foi portés à croire et contempler. Cette espérance vivante que Dieu nous a promise en Christ, nous avons une vie après la mort, une vie éternelle glorieuse et une rédomption parfaite, même de nos plus grandes souffrances présentes. Alors Jésus promet cette grande récompense dans le ciel à ceux qui souffrent, nous l'avons lu dans Matthieu 5, 12. Paul dit aussi que les souffrances du présent ne seront en rien comparables à ce qui nous attend dans la gloire, Romains 8, 17, 18. Et Pierre le dit à sa manière, il le dit dans 1 Pierre 1, 6, 7. Ce qui fait votre joie. Remarquez que dans ces huit dernières bénédictions, 8, 9 et 10, nous parlons de la joie, ce qui fait votre joie. Même si maintenant, puisqu'il le faut, vous êtes un peu tant attristé par diverses épreuves, ainsi la valeur éprouvée de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or, qui est périssable et que l'on soumet pourtant à l'épreuve du feu, aura pour résultat la louange, la gloire et l'honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra.

  • Speaker #1

    Finalement, point 11. La souffrance amène ceux qui souffrent à partager la souffrance de Jésus. Dans 1 Pierre 4, on peut lire Quand il souffre, un chrétien, il suit l'exemple de Jésus. On participe avec lui à la souffrance. La souffrance, elle a été prophétisée, celle de Jésus comme la nôtre. Lui, il a été rejeté par le monde. Et puis, des chrétiens aujourd'hui sont mis de côté, discriminés, persécutés parce qu'ils suivent ce maître Jésus. Lui, il a été insulté, il a souffert de douleurs physiques jusqu'à la mort. Et puis, il est prévu que le chemin du disciple puisse passer par cela aussi. Est-ce qu'on peut espérer un meilleur traitement de la part du monde qui lui a crucifié Jésus, qui était pourtant... Sans reproche, juste sain et parfait. Il y a un exemple qui va dans ce sens-là, c'était un pasteur chinois qui s'était échappé et qui a déclaré à un intervieweur que les gardes rouges l'avaient bien traité. Mais son visage était couvert de cicatrices. Alors quand on lui a posé des questions sur ces cicatrices, il a dit Ah, ils m'ont traité comme je l'attendais. Après tout, ils ont tué mon seigneur.

  • Speaker #0

    Une certaine maturité pour oser dire ces choses et pour l'avoir vécu de cette manière. Ils m'ont bien traité, ils m'ont traité confirmement à la manière dont ils avaient traité Monseigneur. Douzième et dernière bénédiction pour conclure. La souffrance peut apporter la victoire. Et la clé de cette victoire, c'est notre foi. Et la foi, elle est juste énorme. Celle de Job. Pensez à Job dans l'Ancien Testament. Il était convaincu que la souffrance était injuste. Celle qu'il expérimentait. Il n'y trouvait... aucune réponse si ce n'est de se soumettre par la foi au Dieu tout-puissant, au Dieu seul, juste et sage. Et Pierre, dans le Nouveau Testament, nous conseille de souffrir dans un engagement sincère avec Dieu. À l'image de Job, notre confiance, elle n'est pas dans un Dieu qui utilise sa puissance sans projet, sans but, ou alors selon ses caprices. Notre confiance, notre foi, elle est dans un Dieu aimant et déterminé à nous faire du bien. Déterminé au point qu'il promet que toutes choses fonctionnent ensemble pour le bien de ceux qui l'aiment. On l'a lu dans Romain VIII tout à l'heure déjà. Dieu a un plan et un but pour notre vie et par notre obéissance à son enseignement, il va faire en nous et à travers nous une œuvre qui en fin de compte lui donne gloire. Et c'est tout l'objectif, rendre gloire à Dieu par nos vies parfois brisées. est pourtant réconcilié et digne de son approbation, parce qu'aujourd'hui et demain, nous sommes les héritiers de son royaume. Et avec ce type de foi, nous acceptons l'épreuve et nous verrons, je le dis au futur, où nous pouvons voir au présent la victoire. Alors Jésus nous a avertis de la souffrance, tu nous l'as rappelé, Rebecca, et il nous a promis la victoire, les deux à la fois, les deux en même temps. Jean 16, 33. Je vous ai dit cela afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage, moi, j'ai vaincu le monde. Il nous a également promis un consolateur. Le Saint-Esprit, et ça n'est pas juste un consolateur, bien sûr que c'est un consolateur, mais le mot dans le grec vaut pour avocat, défenseur, enfin c'est celui qui mène la bataille pour nous permettre d'obtenir la victoire. Et puis, souvenons-nous que la foi est construite sur la parole de Dieu, c'est ce que nous entendons de cette parole qui nourrit et fortifie notre foi. Notre foi naît, elle vient de cette parole qui nous est adressée. Alors il nous faut connaître cette parole, il nous faut connaître Dieu dans sa parole, il nous faut connaître la parole de Dieu. et l'invoquer en cas de besoin, pouvoir poser notre foi sur les promesses divines, sur les textes que nous avons mûris, réfléchis et dont nous nous souvenons. C'est peut-être aussi de vieux cantiques d'ailleurs, profondément ancrés dans la parole. Le chant, les paroles apprises sur les mélodies fortifient notre foi. Et si notre foi est forte, alors nous pouvons nous attendre à connaître la victoire dans la souffrance.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'à la fin de ce podcast, je me dis qu'on a passé en revue énormément de versets bibliques. Et puis c'est vrai que dans la souffrance, on peut se dire que les sentiments, les émotions, elles vont être durement chamboulées. En tout cas, elles ne vont plus être un socle suffisamment solide sur lequel on peut s'appuyer pour décoder ce qui se passe. Par contre, la parole de Dieu, elle reste extrêmement solide. Et puis là, elle vient vraiment à notre secours par rapport à la compréhension de ce qui se passe et puis de ce que Dieu fait au travers de la souffrance. Ton encouragement, je le trouve extrêmement juste. Le fait d'accepter toutes nos circonstances, même les plus difficiles, je pense que c'est un secret de la victoire. C'est ça qui nous permettra d'être en paix, plus ça que l'absence de problèmes ou le fait justement d'être dans l'abondance. Encore inversé, dans 1 Corinthiens 4, mais aussi dans 2 Corinthiens 4, Paul donne un compte rendu de sa vie en Christ. Ce n'est pas une histoire de paix, ce n'est pas une histoire très harmonieuse. Elle ne passe pas par le confort ou la popularité. C'est plutôt une histoire de rejet et d'épreuve, cette histoire de Paul, parfois même de désespoir. Et pourtant, il s'en sort victorieux parce qu'il montre que ce qu'il a de plus précieux, Jésus-Christ, son message, sont portés dans des jarres d'argile. Tout comme les jarres en argile étaient utilisées à l'époque du Nouveau Testament pour transporter l'eau, les enfants de Dieu sont ces jarres d'argile faites pour transporter l'eau qui donne la vie. Et on se rend compte alors... que la puissance qui nous permet d'être dans la victoire dans nos vies vient de Dieu. Et plus vite on en prend conscience, plus vite on peut voir la victoire de Dieu dans nos vies. Plus vite nous nous considérons comme un canal de la puissance de Dieu et plus vite nous deviendrons plus que vainqueurs. C'est ce que dit Romain 8, 37.

  • Speaker #0

    Le vase de terre est toujours le moyen de la victoire. Étonnant, parce qu'on est le canal. C'est la puissance de Dieu qui nous habite. Et ce n'est pas notre capacité naturelle à faire face à l'obstacle qui est déterminant, c'est la puissance de Dieu dans ces vases de terre que nous sommes. Ni par puissance, ni par force, mais par l'Esprit du Seigneur. Finalement, Rebecca, si nous comptons sur la puissance souveraine de Dieu à l'œuvre dans nos fragilités, dans nos vulnérabilités, dans nos échecs, dans nos sentiments de faiblesse, Philippe Fonjala, dans son édito que nous citions en début de podcast, nous appelle quand même à jouer notre rôle, faire notre part. Il dit en toutes circonstances, on est appelé à proclamer la victoire du Christ. Et pour les chrétiens d'Afrique subsaharienne dont tu nous as parlé, jouer notre rôle, c'est notamment montrer concrètement que nous nous tenons à leur côté, écrit Philippe. Afin que leur foi, confrontée à l'épreuve du feu, reste solidement ancrée en Dieu. Et c'est le soutien qu'il sollicite. Leur espérance demeure, mais leur situation doit changer, enfin, et nous avons à prier et mener le combat d'une façon conforme à l'aventure de Dieu, dans le soutien et dans la prière, les deux à la fois. Alors dans ce podcast, autant que dans notre magazine, chers auditeurs, on vous invite aujourd'hui à participer à cette action concrète, une campagne de prière mondiale, unique contre la violence, c'est son titre, en vous engageant à prier fidèlement pour eux. C'est une bataille spirituelle, il faut... Il faut la mener et c'est ensemble que nous aurons la victoire.

  • Speaker #1

    Oui, les chrétiens qui sont persécutés aujourd'hui ont besoin de nos prières et de notre soutien. En tout cas, dans les témoignages qu'on reçoit d'eux, c'est ce qui fait toute la différence. De savoir qu'ils ne sont pas seuls, de savoir que l'Église dans le monde se soucie d'eux et prie pour eux les portes au-delà de leurs circonstances actuelles. Alors n'hésitez pas à vous informer sur la situation de ces chrétiens et à partager autour de vous leur réalité sur nos différents canaux.

  • Speaker #0

    Et comme d'habitude, on vous laisse commenter cet épisode. Peut-être y a-t-il matière à réflexion et à commenter aussi certains de ces points, les douze bénédictions de la souffrance, tant le sujet semble épineux, peut-être un peu étrange à nos prédications d'habitude ou à ce qu'on entend facilement ici en Occident. Non, il nous faut aussi entendre que nous avons à souffrir et que si nous souffrons, c'est dans un dessein, dans un projet particulier. Et que Dieu va malgré tout nous bénir, nous soutenir et... garder notre foi intacte, peut-être même va-t-il la fortifier et nous faire grandir dans l'épreuve. C'est notre partage, c'est le sujet de ce podcast. Commentez-le, appréciez-le, partagez-le autour de vous. Et avec Rebecca, on vous dit à bientôt, on vous retrouve le mois prochain. Bye bye.

  • Speaker #1

    Bye bye.

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Description

Lorsque nous souffrons, nous pensons guère être bénis, n'est-ce pas? Pourtant, les leçons de vie et de courage des chrétiens persécutés nous apprennent qu’il y a matière à espérer (et à glaner) des bénédictions dans la fournaise de l’épreuve ! Est-ce que ça vous intéresse de savoir lesquelles ? 

Portes Ouvertes, fort de son expérience de soutien des chrétiens persécutés, dénombre 12 bénédictions de la persécution, que Marc et Rébecca parcourent et commentent dans cet épisode.


Dans cet épisode du podcast "Chrétien audacieux" de Portes Ouvertes, les animateurs explorent les bénédictions que peuvent apporter la persécution chrétienne. À travers des témoignages venus d'Afrique subsaharienne, comme celui du pasteur Soré au Burkina Faso, ils montrent comment la foi en Jésus-Christ peut non seulement survivre mais se renforcer dans l'adversité.

Ce podcast suisse, ancré dans la foi chrétienne et l'histoire biblique, aborde des thèmes essentiels tels que la persécution de l'Église, la spiritualité et la relation avec Dieu. En se basant sur des passages du Nouveau Testament, les animateurs expliquent comment la souffrance purifie et fortifie la foi, transformant l'épreuve en une occasion de croissance spirituelle.

Les auditeurs sont invités à soutenir les chrétiens persécutés à travers la prière et des actions concrètes, participant ainsi à la victoire spirituelle que Dieu promet. Cet épisode encourage chacun à être un chrétien audacieux, à persévérer dans la foi et à suivre Jésus-Christ, même dans les moments les plus difficiles, avec l'espoir comme fondement.


Ce podcast chrétien explore des thèmes essentiels comme la foi chrétienne, la vie chrétienne et la persécution des chrétiens. Apprenez comment vivre votre foi avec audace et inspirez-vous des témoignages de chrétiens persécutés. Marc et Rébecca discutent également de l'importance de rester connecté avec le corps du Christ à travers l'Ancien, le Nouveau Testament, la prière et l'engagement dans une communauté chrétienne.


Qui sommes-nous? Portes Ouvertes Suisse! Nous sommes une organisation (ong) qui travaille au service des chrétiens persécutés. Plus de 365 millions de chrétiens souffrent de niveaux élevés de persécution et de discrimination à cause de leur foi. Ils suivent Jésus, peu importe le prix. Grâce à votre soutien, nous les aidons, afin qu'ils puissent tenir fermes dans leur foi et prospérer dans un environnement pourtant hostile à l'Évangile. Si vous voulez en savoir plus sur notre ong et sur notre travail pour les chrétiens persécutés, rdv sur notre site internet: https://www.portesouvertes.ch/


Quant à Marc et Rébecca, ils travaillent chez Portes Ouvertes Suisse depuis plusieurs années maintenant. Marc et responsable jeunesse et Rébecca est responsable relation publique. C'est eux qui vous accompagneront sur ce podcast, remplis d'enseignements inspirés de l'expérience des chrétiens persécutés, de l'Église souffrante et de textes bibliques.


Du coup, «Chrétiens audacieux», comme déjà souligné ci-dessus, est un podcast chrétien enregistré en Suisse, à Yverdon-les-bains, dans les studios de Radio R: https://radio-r.ch/. Merci à toute l'équipe pour ce super travail!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chrétien audacieux,

  • Speaker #1

    un podcast proposé par Portes Ouvertes. Chers auditeurs, bonjour à tous. Heureuse de vous retrouver une nouvelle fois pour s'encourager à être des chrétiens audacieux, à suivre Jésus quoi qu'il en coûte. Ça, c'est la grande histoire de la persécution en général et de ce podcast en particulier.

  • Speaker #0

    Oui, quelles sont les bénédictions de la persécution ? C'est la grande question de ce podcast aujourd'hui. Y en a-t-il et combien ? Si on en trouve ? Et la grande leçon des chrétiens persécutés à travers le monde, c'est que oui, ça et là, il y a matière non seulement à espérer la bénédiction, mais à les glaner ces bénédictions dans l'épreuve. Dieu nous bénit aussi. Il reste fidèle à lui-même.

  • Speaker #1

    C'est une question qui nous intéresse. C'est vrai que ces temps, on tourne nos regards vers l'Afrique subsaharienne et puis ça nous interpelle cette question. On trouve un bel exemple des... pistes, en tout cas de réponses, dans le magazine de Portes Ouvertes du mois de septembre. L'édito de notre directeur Philippe, Philippe Fongela donc, commence par nous mettre en garde. Alors lui, il a voyagé au Nigeria en août, c'était en août 2023, et il a visité des camps déplacés, des villages détruits. Il a entendu de nombreux récits de violences et puis la question, elle se pose, est-ce qu'il y a des bénédictions qui ressortent de toute cette souffrance ? Là, c'était tellement massif. Alors il écrit Nous ne pouvons donc décemment pas occulter la réalité. La situation de millions de chrétiens en Afrique subsaharienne est très rude. La persécution violente y sévit quotidiennement.

  • Speaker #0

    Mais pourtant Philippe nous laisse un message d'espoir dans son édito.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'on en parle. Il relève Savez-vous qu'au Nigeria, le prédicateur salue traditionnellement l'Assemblée par un retentissant Pray the Lord Le Seigneur soit loué, auquel fait écho un vibrant Amen Et c'est vrai qu'imaginer ça au milieu de la violence contre les chrétiens, de la persécution, c'est déjà un sacré contre-pied.

  • Speaker #0

    Elle cite le psaume 42 où, écrit-il, on perçoit les sentiments contrastés ressentis par nos frères et sœurs persécutés. D'un côté, un sentiment d'abandon et de l'autre, une détermination à s'accrocher aux promesses de Dieu. Vous connaissez ce psaume, verset 10 à 12 en particulier. Je dis à Dieu mon rocher. Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse ou l'oppression de l'ennemi ? Mes os se brisent quand mes persécuteurs m'insultent et me disent sans cesse Où est ton Dieu ? Pourquoi être abattu, mon âme ? Pourquoi gémir en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore. Il est mon salut et mon Dieu.

  • Speaker #1

    Il y a, dans les témoignages qu'on a reçus de cette partie du monde, donc l'Afrique subsaharienne, une jeune femme, Magdalene, qui est une chrétienne du Nigeria et qui a subi de graves violences, Portes Ouvertes l'a aidée, elle ne dit rien d'autre. Elle dit Je ne suis plus désespérée. Dieu m'a donné la grâce de prier et de chanter dans mon cœur, et quand je chante, je remercie Dieu. Il y a en elle comme un élan du psalmiste que tu viens de lire. Alors il y a la louange, Marc. C'est déjà une façon de résilier la persécution. Mais sinon, quelles sont les grâces ? ou les bénédictions que Dieu déploie dans nos vies au milieu des preuves.

  • Speaker #0

    Alors, Portes Ouvertes affirme que lorsqu'on souffre dans la volonté de Dieu, à cause de notre foi, la souffrance a toujours un but et un sens. Quand bien même souvent quand on souffre, sur le moment, sur le coup, on n'aperçoit pas ces choses-là, on ne comprend pas ce qui nous arrive. Mais Portes Ouvertes affirme que par la foi, on devrait accepter que c'est la vérité, Bible en main. On souffre, mais ce n'est pas sans but. Et Portes Ouvertes, forte de son expérience sur le terrain, dénombre douze bénédictions de la persécution. Alors quelles sont-elles ? C'est gonflé de parler de bénédiction dans la persécution, à travers la persécution ou post-persécution, mais c'est pourtant une réalité. On en recueille le fruit, les témoignages, jour après jour. Que fait Dieu dans la persécution ? Alors douze, on a dit. D'abord, la souffrance rend notre foi plus réelle, plus forte. Elle prouve en quelque sorte la valeur de notre foi et elle la purifie aussi de toutes ces scories de la supp... de pure officialité, de nos vies, de nos demandes, parfois même de nos exigences avec Dieu lui-même. Tout ça est comme lavé, purifié, on en vient à l'essentiel. Et l'essentiel, c'est Dieu, c'est notre attachement à lui, c'est sa présence, c'est l'urgence même de sa présence. Alors la foi, elle est importante, elle devient plus réelle, plus forte, plus fondamentale quand on vit l'expérience de la souffrance. D'ailleurs, Pierre, dans sa première lettre, Chapitre 5, verset 10, écrit Et le Dieu de toute grâce, qui vous a appelé à sa gloire éternelle en Christ, après que vous ayez souffert un peu, vous restera lui-même et vous rendra fort, ferme et inébranlable. Deuxième bénédiction, la souffrance consomme l'orgueil. Peut-être c'est quelque chose qui nous apparaît étrange aussi. Tant l'orgueil spirituel peut habiter notre quotidien. On pense mériter les grâces dont on est bénéficiaire, nos facilités, notre argent. Le matérialisme qui prévaut ici en Occident fait qu'on croit que Dieu est derrière tout ça et puis qu'il dit oui, achète, consomme. Fais-toi plaisir, pense à ton petit nombril. On est très très fort pour penser que les bénédictions nous sont acquises et que Dieu nous les a accordées parce qu'on le vaut bien. Mais que nenni ! L'orgueil spirituel est un piège bien souvent et la souffrance consume l'orgueil. D'ailleurs Paul en témoigne lui-même. Il écrit au Corinthien, 2e Épitre, chapitre 12, versets 7 à 10. Et il a cette confession extraordinaire. Il dit Pour que je ne sois pas rempli d'orgueil à cause de ces révélations extraordinaires, j'ai reçu une écharde dans le corps, un ange de Satan pour me frapper et m'empêcher de m'orgueillir. Trois fois j'ai supplié le Seigneur de l'éloigner de moi et il m'a dit Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. On connaît parfaitement bien ce verset, peut-être qu'on en oublie le contexte. Il est conscient d'avoir reçu cette écharde. permise par Dieu, inaugurée par l'action de l'ennemi lui-même, dans la chair, était-ce une infirmité, une maladie ? On s'est épanché depuis des générations, voire des siècles, sur la question de cette écharde dans la chair de Paul. On sait qu'il souffrait des yeux en particulier, mais était-ce le cas ? On ne sait pas. Mais enfin, ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Verset est issu d'un contexte. Paul est conscient que Dieu lui épargne l'orgueil. Et ainsi, il dit, je monterai bien plus de fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les détresses, dans les persécutions, dans les angoisses pour Christ. Car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. N'est-ce pas une grâce ? N'est-ce pas extraordinaire ? N'est-ce pas une bénédiction ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était une illustration assez parfaite quand même du thème de ce jour. Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. Moi, j'aime ces contre-pieds de l'Évangile où Dieu nous prend à contre-pied de ce qu'on aurait tendance à construire naturellement. Après, si je poursuis la liste des bénédictions, troisièmement, la souffrance rend nos vies plus saintes. Alors, pour expliquer ça, je vais prendre le texte dans Hébreu 12, 3 à 10, quelques versets là au milieu qui expliquent bien la souffrance rend nos vies plus saintes. Pensez en effet à celui qui a supporté. Par exemple, on peut lire dans Philippiens 1, 14, Et la plupart des frères et sœurs, encouragés dans le Seigneur par mes chaînes, ont plus d'assurance pour annoncer sans crainte la parole. Alors là, c'est Paul qui le dit aux Philippiens. C'est aussi des témoignages qu'on reçoit des chrétiens persécutés. Souvent, ils vivent une grande difficulté, une souffrance, une opposition, et puis ils commencent par être comme fragilisés. Ils ne comprennent souvent pas non plus ce qui leur arrive. Ils se disent, mais si je fais la volonté de Dieu, si je suis dans l'obéissance à Dieu, pourquoi est-ce que ça m'arrive ? Et puis, ils se sentent comme écrasés par ça. Et puis, en suivant une formation, ils comprennent en fait que le fait d'être persécuté ne veut pas forcément dire d'avoir justement échoué. Ça ne veut pas du tout dire qu'ils ont mal obéi ou qu'ils ont mal fait ou qu'ils ont été des mauvais disciples. Mais... que ça fait partie du fait de suivre le Christ. D'ailleurs, c'est annoncé dans l'Évangile. Et puis, alors qu'ils comprennent le sens de ce qui leur arrive, ils vont prendre de l'assurance aussi, en se disant mais je suis le Christ, je vis des choses qui sont difficiles, mais je veux continuer à être son disciple et à annoncer la parole de Dieu Et souvent, ils prennent de l'assurance alors qu'ils vivent ça eux-mêmes.

  • Speaker #0

    Cinquième bénédiction, si on poursuit la liste de portes ouvertes, la souffrance accomplit des objectifs qui nous sont souvent inconnus au moment où on souffre. Et comme on l'a déjà exprimé, la souffrance est là cette capacité à flouer les pistes, à nous centrer sur nous-mêmes, à nous faire poser toutes sortes de questions à Dieu, dans la colère parfois même, de l'incompréhension qui surgit de l'injustice liée au mal et à la souffrance. Et Paul, lui, a ces paroles encore une fois, on parle de contre-pied paradoxal. paroles qui, au fond, affirment la vérité et nous rassurent et nous engagent dans une vie de foi forte et parfois même enthousiaste dans l'épreuve. Il dit J'estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous. Et il a ce verset, parfois connu, parfois sorti hors du contexte, mais enfin, beau malgré tout que beaucoup saisissent dans ces moments, verset 28 de Romain VIII, Du reste, nous savons que tout tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan. Alors, lorsqu'on les cite facilement ces versets, c'est vrai qu'au moment où on souffre, on a plutôt envie de les renvoyer à la figure, comme le boomerang de celles et ceux qui nous les disent avec beaucoup de grâce et de bienveillance. Pourtant, c'est heurtant. Quand on souffre, on n'a pas envie de savoir que c'est pour notre bien. Et pour autant, Dieu fait cette œuvre dans le secret. On ne comprend pas ses objectifs. Il nous reste inconnu, mais on peut avoir cette ferme espérance que ce qu'il fait, il le fait pour sa gloire. Et que si nous avons confiance dans ses plans souverains, nous serons victorieux. Et le verset 29 nous éclaire encore. Éclaire un tout petit bout de notre lanterne sur les objectifs de Dieu, ma foi. Inconnu, mystérieux, bien souvent. En effet, ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de son fils. Devenir conformes à l'image du fils. Le fils a souffert. Et un chant très connu, un cantique que je chantais gamin. nous dit que c'est par l'obéissance même que le Fils a appris par les choses qu'il souffrit, l'obéissance et la foi, jusqu'à la mort de la croix. On s'étonne que Jésus ait eu à apprendre la foi, à grandir peut-être même dans son appel et sa vocation. Sûrement dans son humanité a-t-il appris ces choses. Et Dieu poursuit en nous cet même objectif, nous rendre conformes à son plan, nous rendre conformes à l'image même du Fils parfait. du fils unique venu du Père, afin que celui-ci soit le premier-début d'un grand nombre de frères. La souffrance, sixièmement, nous rassemble dans l'unité. Cette unité est sujette à plus de puissance dans la prière, plus de puissance spirituelle. Acte 4, un texte magnifique. L'Église est persécutée, elles se mettent à prier. Les frères, les sœurs se rassemblent. Elles adressent ensemble, tous ensemble, nous dit Acte 4, 24, une prière à Dieu. Et j'en cite juste les derniers versets à partir du verset 29. Maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces, à ceux qui nous persécutent, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance. Rébéka, on revient à la question de l'assurance dans la persécution. Je suis dans les chaînes, mes frères, en plus d'assurance pour engager la conversation, témoigner de leur foi, dire l'évangile extraordinaire. Donne-nous d'annoncer ta parole avec une pleine assurance. Verset 30. Déploie ta puissance pour qu'il se produise des guérisons. Décide, miracule et déprodige par le nom de ton Saint Serviteur Jésus. Et Luc, qui écrit les actes, nous dit Quand ils eurent prié, l'endroit où ils étaient rassemblés trembla. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance dans la persécution.

  • Speaker #1

    C'est incroyable de resituer ça dans son contexte. On se dit, ils sont hyper sûrs d'eux, ils vivent quelque chose d'assez miraculeux, mais en fait c'est après avoir supplié. le Seigneur de venir à leur aide après des menaces qui étaient fortes.

  • Speaker #0

    Absolument. Et on peut s'identifier, ou identifier plutôt l'expérience de la première Église avec les chrétiens persécutés en Iran, par exemple, où on dénombre quelques mille nouvelles églises tous les jours, selon les chiffres.

  • Speaker #1

    Église de maison, oui.

  • Speaker #0

    Église de maison, j'allais le préciser. Sous la persécution, les chrétiens iraniens, forcés de s'unir, Et par conséquent, briller ensemble trouve une foi plus forte et leur nombre augmente. Extraordinaire.

  • Speaker #1

    Et chose curieuse, septièmement, la souffrance entraîne souvent une plus grande efficacité dans l'évangélisation, une meilleure réponse à l'évangile.

  • Speaker #0

    Voilà encore un paradoxe. Plus d'assurance et une meilleure réceptivité. Pour autant, la persécution... ne provoque pas nécessairement la croissance de l'Église. C'est un peu paradoxal aussi, ça semble être un contre-pied à ce que je viens d'affirmer. Mais ça, c'est une question de timing. La persécution, sur le temps long, elle fait des dégâts. Quand une persécution dure sur plusieurs générations, l'Église est vraiment en danger. Mais quand elle est à un moment intensif, mais relativement bref dans la vie de l'Église, alors elle a ses effets contrastants, improbables. Elle peut même stimuler l'évangélisation, donner de l'assurance à ceux qui s'expriment et trouver en l'Église une prière plus puissante, plus vivante et des effets positifs à la foi et à l'évangélisation. D'ailleurs, quand une grande persécution éclate contre l'Église de Jérusalem, dans les actes encore, acte 8, on apprend qu'à l'exception des apôtres, tous se dispersent dans les différentes régions de Judée et de Samarie, et l'Évangile s'y répand. Ça participe à la trajectoire de l'Évangile prophétisé par le Christ. Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. C'est la persécution qui a provoqué cet éclatement de l'Église, et pour ainsi dire, l'éclat de l'Évangile, le rayonnement de l'Évangile. Là où on ne l'attendait pas, les Juifs devenus chrétiens ne pensaient pas devoir aller chez les Samaritains et chez les païens annoncer l'évangile du Christ. C'est la persécution qui a fait éclater la vieille outre pour que le vin nouveau se répande là où on ne pensait pas y goûter.

  • Speaker #1

    À court terme, comme tu disais, c'est un des bénéfices aussi de la persécution. C'est que souvent ils dispersent l'Église et puis que l'évangile va dans des endroits nouveaux. C'était le cas dans la première église et puis ça arrive encore aujourd'hui. C'est vrai qu'actuellement, maintenant si on tourne nos regards vers certaines régions d'Afrique subsaharienne, la violence qui s'exprime contre les chrétiens dépasse celle pratiquée par Saul à l'époque de la première église contre les premiers chrétiens. Ces violences forcent à beaucoup plus grande échelle des centaines de milliers de chrétiens à l'exil. Alors ils s'entassent dans des camps de réfugiés dans lesquels le quotidien se répète, chercher à se nourrir. et se demander de quoi sera fait l'avenir. Penser ces blessures intérieures, c'est à ça, en fait, que l'Église s'occupe. Et les récits qu'on reçoit de ces chrétiens-là sont saisissants. Ça nous interpelle. Jusqu'à quand ils devront vivre ça sans que personne ne s'en préoccupe ? Dans les messages qu'ils nous envoient, ils disent même Dieu semble nous avoir oubliés La situation actuelle dans cette région-là, elle est catastrophique et puis à grande échelle. On mène actuellement, Portes ouvertes, une campagne de 4 ans au niveau international, une campagne de plaidoyer, de prière, de soutien pour cette région d'Afrique subsaharienne et des violences qui sont faites contre les chrétiens. Si ça vous intéresse d'en savoir davantage, allez faire un tour sur notre site internet portesouvertes.ch Mais pour en revenir à notre question de base, est-ce que les souffrances peuvent être trop fortes et écraser la foi ou est-ce qu'elles sont porteuses de bénédictions ? Les témoignages qui nous viennent de ces régions montrent que les victimes captent le message de l'évangile malgré une profonde faiblesse et que ce message les porte à travers toute leur souffrance. Pour illustrer ça, j'aimerais vous partager l'histoire d'un pasteur du Burkina Faso qui s'appelle Soré. La première fois que le village de ce pasteur a été attaqué, les extrémistes ont volé les gens, ils ont pillé les cultures, ils sont entrés dans les maisons et ils ont tout pris. La deuxième fois, ils ont violé les femmes. Et la troisième fois, ils ont tout brûlé. Alors le pasteur, ce qu'il nous dit, c'est que lorsque les terroristes trouvent des chrétiens, ils leur disent le temps du christianisme est révolu, nous avons dû fuir pour sauver nos vies C'est ça qui se passe actuellement en Afrique subsaharienne. Le pasteur Soré, il a abandonné une belle maison, une église prospère, et lui, sa femme Teresa, se sont enfuis avec leurs deux enfants et ils avaient... 15 autres enfants orphelins confiés à leurs soins. Donc ils étaient nombreux à partir en exil. Et c'est parti de cette dizaine de milliers de chrétiens qui ont été chassés de chez eux par des groupes djihadistes au Burkina Faso. Ce pays a perdu 40% de son territoire, principalement dans le nord, au profit des groupes terroristes. Ce n'est plus un pays dans lequel les gens peuvent habiter où ils avaient l'habitude d'être. C'est un pays où il y a plein de villages qui ont été vidés, où il y a plein de gens qui sont partis. et qui vivent actuellement en exil. Donc le pasteur Sauré, après quatre jours de route, lui, sa femme et tous les enfants qui l'accompagnaient, ils sont arrivés près d'un camp déplacé qui existait déjà à l'intérieur du pays, mais ils étaient trop nombreux. C'était impossible pour leur grand groupe de s'intégrer à ce camp et ils ont dû s'installer dans un abri sur un terrain vague. Le pasteur nous dit encore, on était si tristes quand on est arrivés dans cet espace vide. La pompe à eau potable la plus proche ? Elle se trouve à 2 km de marche. Et pendant la saison des pluies, l'eau traverse les tentes, apporte des moustiques, des serpents. En été, la chaleur, elle est juste insupportable. Ce qui change tout pour ce pasteur, c'est de savoir qu'il n'est pas seul. Il nous dit, vous m'avez d'abord aidé par des prières qui m'ont vraiment réconforté. Ensuite, j'ai reçu des semences, des engrais, j'ai pu cultiver la terre, ma nouvelle terre autour de ce camp. Et nourrir ma famille. Et là, je tiens dans mes mains le maïs qu'on a cultivé grâce à votre aide et ça fait trois mois qu'on mange ça. Et il ajoute L'équipe de Portes Ouvertes nous rend régulièrement visite. On sait que vous partagez nos peines et nos fardeaux et que vous les portez devant Dieu pour nous et avec nous. Et ce qui compte le plus pour ce pasteur, c'est de savoir justement qu'il y a des gens à ses côtés, que l'Église universelle se soucie de leur sort. Vos soins renforcent ma foi et encouragent mon ministère. C'est ça qu'il dit. Nous sommes déplacés, mais Jésus, lui, ne l'est pas. Il ne sera jamais déplacé de nos vies. Alors qu'il est en exil, qu'il est fondamentalement seul, il est tout à fait conscient que le Seigneur Jésus ne détourne pas ses yeux de sa situation. Alors sa prière, c'est... Je demande à Dieu de m'ouvrir des portes pour que je puisse continuer à évangéliser. Malgré nos conditions misérables, Jésus amène toujours des gens qui sont sauvés. Et il ajoute, quand je regarde la Bible, je vois que tous les guerriers ont rencontré des difficultés. Et c'est mon tour aujourd'hui. Une vérité importante à propos de la souffrance, c'est qu'elle n'est jamais éternelle. Mais Jésus est éternel.

  • Speaker #0

    Alors heureusement que la persécution ou la souffrance n'est pas éternelle. À vue humaine, quand on y est plongé, on a l'impression que c'est comme éternel. Il suffit de quelques semaines au chaud, même ici, quand l'été est caniculaire, pour qu'on réalise que la chaleur, on la supporte mal ou on la supporte plus. Mais pensez à ces chrétiens au Burkina qui sont déplacés sous des tentes et qui subissent les conditions que tu nous as décrites. C'est vraiment impressionnant. Mais oui, très beau témoignage malgré tout. Merci, Rebecca, cet homme. Le pasteur Soré a encore le désir de partager la bonne nouvelle, malgré sa situation de chrétien déplacé avec tant d'autres. Huitième bénédiction, la souffrance, et c'est Jésus qui le dit, donc on ose l'affirmer, la souffrance nous bénit. Matthieu 5, 10 à 11. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient. Alors, entendons-nous sur le terme heureux. C'est pas juste... l'émotion d'un plaisir particulier lorsqu'on nous frappe, qu'on nous insulte ou qu'on subit faussement une accusation parce qu'on est chrétien. Ce n'est pas l'émotion, c'est le positionnement spirituel. Heureux, c'est-à-dire béni, approuvé de Dieu. Et cette approbation et ce positionnement spirituel favorable nous vaudra les récompenses pour après, mais déjà par le Saint-Esprit. Nous pouvons ressentir dans notre fort intérieur Cette localisation de la grâce, je suis à ma place, je suis là où je dois, il me faut tenir ferme et je suis béni, je suis heureux. Parce que le Christ lui-même me promet son royaume, le royaume des cieux leur appartient. C'est pour aujourd'hui déjà, c'est une promesse au présent. Par la suite, surtout dans les béatitudes, il est question de futur. Mais aujourd'hui déjà, je peux sentir, ressentir, comprendre en tous les cas cette approbation de Dieu dans l'épreuve. C'est une bénédiction. C'est une grâce. Neuvième bénédiction, la souffrance fait que ce que nous croyons vraiment de bien, évident pour les autres. Plus de pertinence peut-être. Ou on tient ferme. Notre parole a plus de poids. Notre témoignage vaut la peine d'être entendu parce que les épreuves de toutes sortes ont développé en nous une capacité à démontrer que ce que nous croyons est vraiment vrai. D'ailleurs Jacques le dit dans ses termes, Jacques 1, 2 et 3, Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance. Dixième bénédiction, la souffrance fait porter nos regards vers la gloire du ciel. Et les chrétiens persécutés ont pour livre favori l'Apocalypse. Pour nous, ça reste un livre énigmatique. Eux le comprennent avec les yeux de la foi. Ils savent que le Christ revient en gloire, il est maître et seigneur et il leur a acquis la victoire promise, cette victoire qu'il offre à hériter aussi du ciel avec lui. Et c'est un gémissement intérieur et une espérance vivante, les deux à la fois. Nous gémissons dans nos peines actuelles, mais nous sommes par la foi portés à croire et contempler. Cette espérance vivante que Dieu nous a promise en Christ, nous avons une vie après la mort, une vie éternelle glorieuse et une rédomption parfaite, même de nos plus grandes souffrances présentes. Alors Jésus promet cette grande récompense dans le ciel à ceux qui souffrent, nous l'avons lu dans Matthieu 5, 12. Paul dit aussi que les souffrances du présent ne seront en rien comparables à ce qui nous attend dans la gloire, Romains 8, 17, 18. Et Pierre le dit à sa manière, il le dit dans 1 Pierre 1, 6, 7. Ce qui fait votre joie. Remarquez que dans ces huit dernières bénédictions, 8, 9 et 10, nous parlons de la joie, ce qui fait votre joie. Même si maintenant, puisqu'il le faut, vous êtes un peu tant attristé par diverses épreuves, ainsi la valeur éprouvée de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or, qui est périssable et que l'on soumet pourtant à l'épreuve du feu, aura pour résultat la louange, la gloire et l'honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra.

  • Speaker #1

    Finalement, point 11. La souffrance amène ceux qui souffrent à partager la souffrance de Jésus. Dans 1 Pierre 4, on peut lire Quand il souffre, un chrétien, il suit l'exemple de Jésus. On participe avec lui à la souffrance. La souffrance, elle a été prophétisée, celle de Jésus comme la nôtre. Lui, il a été rejeté par le monde. Et puis, des chrétiens aujourd'hui sont mis de côté, discriminés, persécutés parce qu'ils suivent ce maître Jésus. Lui, il a été insulté, il a souffert de douleurs physiques jusqu'à la mort. Et puis, il est prévu que le chemin du disciple puisse passer par cela aussi. Est-ce qu'on peut espérer un meilleur traitement de la part du monde qui lui a crucifié Jésus, qui était pourtant... Sans reproche, juste sain et parfait. Il y a un exemple qui va dans ce sens-là, c'était un pasteur chinois qui s'était échappé et qui a déclaré à un intervieweur que les gardes rouges l'avaient bien traité. Mais son visage était couvert de cicatrices. Alors quand on lui a posé des questions sur ces cicatrices, il a dit Ah, ils m'ont traité comme je l'attendais. Après tout, ils ont tué mon seigneur.

  • Speaker #0

    Une certaine maturité pour oser dire ces choses et pour l'avoir vécu de cette manière. Ils m'ont bien traité, ils m'ont traité confirmement à la manière dont ils avaient traité Monseigneur. Douzième et dernière bénédiction pour conclure. La souffrance peut apporter la victoire. Et la clé de cette victoire, c'est notre foi. Et la foi, elle est juste énorme. Celle de Job. Pensez à Job dans l'Ancien Testament. Il était convaincu que la souffrance était injuste. Celle qu'il expérimentait. Il n'y trouvait... aucune réponse si ce n'est de se soumettre par la foi au Dieu tout-puissant, au Dieu seul, juste et sage. Et Pierre, dans le Nouveau Testament, nous conseille de souffrir dans un engagement sincère avec Dieu. À l'image de Job, notre confiance, elle n'est pas dans un Dieu qui utilise sa puissance sans projet, sans but, ou alors selon ses caprices. Notre confiance, notre foi, elle est dans un Dieu aimant et déterminé à nous faire du bien. Déterminé au point qu'il promet que toutes choses fonctionnent ensemble pour le bien de ceux qui l'aiment. On l'a lu dans Romain VIII tout à l'heure déjà. Dieu a un plan et un but pour notre vie et par notre obéissance à son enseignement, il va faire en nous et à travers nous une œuvre qui en fin de compte lui donne gloire. Et c'est tout l'objectif, rendre gloire à Dieu par nos vies parfois brisées. est pourtant réconcilié et digne de son approbation, parce qu'aujourd'hui et demain, nous sommes les héritiers de son royaume. Et avec ce type de foi, nous acceptons l'épreuve et nous verrons, je le dis au futur, où nous pouvons voir au présent la victoire. Alors Jésus nous a avertis de la souffrance, tu nous l'as rappelé, Rebecca, et il nous a promis la victoire, les deux à la fois, les deux en même temps. Jean 16, 33. Je vous ai dit cela afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage, moi, j'ai vaincu le monde. Il nous a également promis un consolateur. Le Saint-Esprit, et ça n'est pas juste un consolateur, bien sûr que c'est un consolateur, mais le mot dans le grec vaut pour avocat, défenseur, enfin c'est celui qui mène la bataille pour nous permettre d'obtenir la victoire. Et puis, souvenons-nous que la foi est construite sur la parole de Dieu, c'est ce que nous entendons de cette parole qui nourrit et fortifie notre foi. Notre foi naît, elle vient de cette parole qui nous est adressée. Alors il nous faut connaître cette parole, il nous faut connaître Dieu dans sa parole, il nous faut connaître la parole de Dieu. et l'invoquer en cas de besoin, pouvoir poser notre foi sur les promesses divines, sur les textes que nous avons mûris, réfléchis et dont nous nous souvenons. C'est peut-être aussi de vieux cantiques d'ailleurs, profondément ancrés dans la parole. Le chant, les paroles apprises sur les mélodies fortifient notre foi. Et si notre foi est forte, alors nous pouvons nous attendre à connaître la victoire dans la souffrance.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'à la fin de ce podcast, je me dis qu'on a passé en revue énormément de versets bibliques. Et puis c'est vrai que dans la souffrance, on peut se dire que les sentiments, les émotions, elles vont être durement chamboulées. En tout cas, elles ne vont plus être un socle suffisamment solide sur lequel on peut s'appuyer pour décoder ce qui se passe. Par contre, la parole de Dieu, elle reste extrêmement solide. Et puis là, elle vient vraiment à notre secours par rapport à la compréhension de ce qui se passe et puis de ce que Dieu fait au travers de la souffrance. Ton encouragement, je le trouve extrêmement juste. Le fait d'accepter toutes nos circonstances, même les plus difficiles, je pense que c'est un secret de la victoire. C'est ça qui nous permettra d'être en paix, plus ça que l'absence de problèmes ou le fait justement d'être dans l'abondance. Encore inversé, dans 1 Corinthiens 4, mais aussi dans 2 Corinthiens 4, Paul donne un compte rendu de sa vie en Christ. Ce n'est pas une histoire de paix, ce n'est pas une histoire très harmonieuse. Elle ne passe pas par le confort ou la popularité. C'est plutôt une histoire de rejet et d'épreuve, cette histoire de Paul, parfois même de désespoir. Et pourtant, il s'en sort victorieux parce qu'il montre que ce qu'il a de plus précieux, Jésus-Christ, son message, sont portés dans des jarres d'argile. Tout comme les jarres en argile étaient utilisées à l'époque du Nouveau Testament pour transporter l'eau, les enfants de Dieu sont ces jarres d'argile faites pour transporter l'eau qui donne la vie. Et on se rend compte alors... que la puissance qui nous permet d'être dans la victoire dans nos vies vient de Dieu. Et plus vite on en prend conscience, plus vite on peut voir la victoire de Dieu dans nos vies. Plus vite nous nous considérons comme un canal de la puissance de Dieu et plus vite nous deviendrons plus que vainqueurs. C'est ce que dit Romain 8, 37.

  • Speaker #0

    Le vase de terre est toujours le moyen de la victoire. Étonnant, parce qu'on est le canal. C'est la puissance de Dieu qui nous habite. Et ce n'est pas notre capacité naturelle à faire face à l'obstacle qui est déterminant, c'est la puissance de Dieu dans ces vases de terre que nous sommes. Ni par puissance, ni par force, mais par l'Esprit du Seigneur. Finalement, Rebecca, si nous comptons sur la puissance souveraine de Dieu à l'œuvre dans nos fragilités, dans nos vulnérabilités, dans nos échecs, dans nos sentiments de faiblesse, Philippe Fonjala, dans son édito que nous citions en début de podcast, nous appelle quand même à jouer notre rôle, faire notre part. Il dit en toutes circonstances, on est appelé à proclamer la victoire du Christ. Et pour les chrétiens d'Afrique subsaharienne dont tu nous as parlé, jouer notre rôle, c'est notamment montrer concrètement que nous nous tenons à leur côté, écrit Philippe. Afin que leur foi, confrontée à l'épreuve du feu, reste solidement ancrée en Dieu. Et c'est le soutien qu'il sollicite. Leur espérance demeure, mais leur situation doit changer, enfin, et nous avons à prier et mener le combat d'une façon conforme à l'aventure de Dieu, dans le soutien et dans la prière, les deux à la fois. Alors dans ce podcast, autant que dans notre magazine, chers auditeurs, on vous invite aujourd'hui à participer à cette action concrète, une campagne de prière mondiale, unique contre la violence, c'est son titre, en vous engageant à prier fidèlement pour eux. C'est une bataille spirituelle, il faut... Il faut la mener et c'est ensemble que nous aurons la victoire.

  • Speaker #1

    Oui, les chrétiens qui sont persécutés aujourd'hui ont besoin de nos prières et de notre soutien. En tout cas, dans les témoignages qu'on reçoit d'eux, c'est ce qui fait toute la différence. De savoir qu'ils ne sont pas seuls, de savoir que l'Église dans le monde se soucie d'eux et prie pour eux les portes au-delà de leurs circonstances actuelles. Alors n'hésitez pas à vous informer sur la situation de ces chrétiens et à partager autour de vous leur réalité sur nos différents canaux.

  • Speaker #0

    Et comme d'habitude, on vous laisse commenter cet épisode. Peut-être y a-t-il matière à réflexion et à commenter aussi certains de ces points, les douze bénédictions de la souffrance, tant le sujet semble épineux, peut-être un peu étrange à nos prédications d'habitude ou à ce qu'on entend facilement ici en Occident. Non, il nous faut aussi entendre que nous avons à souffrir et que si nous souffrons, c'est dans un dessein, dans un projet particulier. Et que Dieu va malgré tout nous bénir, nous soutenir et... garder notre foi intacte, peut-être même va-t-il la fortifier et nous faire grandir dans l'épreuve. C'est notre partage, c'est le sujet de ce podcast. Commentez-le, appréciez-le, partagez-le autour de vous. Et avec Rebecca, on vous dit à bientôt, on vous retrouve le mois prochain. Bye bye.

  • Speaker #1

    Bye bye.

Description

Lorsque nous souffrons, nous pensons guère être bénis, n'est-ce pas? Pourtant, les leçons de vie et de courage des chrétiens persécutés nous apprennent qu’il y a matière à espérer (et à glaner) des bénédictions dans la fournaise de l’épreuve ! Est-ce que ça vous intéresse de savoir lesquelles ? 

Portes Ouvertes, fort de son expérience de soutien des chrétiens persécutés, dénombre 12 bénédictions de la persécution, que Marc et Rébecca parcourent et commentent dans cet épisode.


Dans cet épisode du podcast "Chrétien audacieux" de Portes Ouvertes, les animateurs explorent les bénédictions que peuvent apporter la persécution chrétienne. À travers des témoignages venus d'Afrique subsaharienne, comme celui du pasteur Soré au Burkina Faso, ils montrent comment la foi en Jésus-Christ peut non seulement survivre mais se renforcer dans l'adversité.

Ce podcast suisse, ancré dans la foi chrétienne et l'histoire biblique, aborde des thèmes essentiels tels que la persécution de l'Église, la spiritualité et la relation avec Dieu. En se basant sur des passages du Nouveau Testament, les animateurs expliquent comment la souffrance purifie et fortifie la foi, transformant l'épreuve en une occasion de croissance spirituelle.

Les auditeurs sont invités à soutenir les chrétiens persécutés à travers la prière et des actions concrètes, participant ainsi à la victoire spirituelle que Dieu promet. Cet épisode encourage chacun à être un chrétien audacieux, à persévérer dans la foi et à suivre Jésus-Christ, même dans les moments les plus difficiles, avec l'espoir comme fondement.


Ce podcast chrétien explore des thèmes essentiels comme la foi chrétienne, la vie chrétienne et la persécution des chrétiens. Apprenez comment vivre votre foi avec audace et inspirez-vous des témoignages de chrétiens persécutés. Marc et Rébecca discutent également de l'importance de rester connecté avec le corps du Christ à travers l'Ancien, le Nouveau Testament, la prière et l'engagement dans une communauté chrétienne.


Qui sommes-nous? Portes Ouvertes Suisse! Nous sommes une organisation (ong) qui travaille au service des chrétiens persécutés. Plus de 365 millions de chrétiens souffrent de niveaux élevés de persécution et de discrimination à cause de leur foi. Ils suivent Jésus, peu importe le prix. Grâce à votre soutien, nous les aidons, afin qu'ils puissent tenir fermes dans leur foi et prospérer dans un environnement pourtant hostile à l'Évangile. Si vous voulez en savoir plus sur notre ong et sur notre travail pour les chrétiens persécutés, rdv sur notre site internet: https://www.portesouvertes.ch/


Quant à Marc et Rébecca, ils travaillent chez Portes Ouvertes Suisse depuis plusieurs années maintenant. Marc et responsable jeunesse et Rébecca est responsable relation publique. C'est eux qui vous accompagneront sur ce podcast, remplis d'enseignements inspirés de l'expérience des chrétiens persécutés, de l'Église souffrante et de textes bibliques.


Du coup, «Chrétiens audacieux», comme déjà souligné ci-dessus, est un podcast chrétien enregistré en Suisse, à Yverdon-les-bains, dans les studios de Radio R: https://radio-r.ch/. Merci à toute l'équipe pour ce super travail!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chrétien audacieux,

  • Speaker #1

    un podcast proposé par Portes Ouvertes. Chers auditeurs, bonjour à tous. Heureuse de vous retrouver une nouvelle fois pour s'encourager à être des chrétiens audacieux, à suivre Jésus quoi qu'il en coûte. Ça, c'est la grande histoire de la persécution en général et de ce podcast en particulier.

  • Speaker #0

    Oui, quelles sont les bénédictions de la persécution ? C'est la grande question de ce podcast aujourd'hui. Y en a-t-il et combien ? Si on en trouve ? Et la grande leçon des chrétiens persécutés à travers le monde, c'est que oui, ça et là, il y a matière non seulement à espérer la bénédiction, mais à les glaner ces bénédictions dans l'épreuve. Dieu nous bénit aussi. Il reste fidèle à lui-même.

  • Speaker #1

    C'est une question qui nous intéresse. C'est vrai que ces temps, on tourne nos regards vers l'Afrique subsaharienne et puis ça nous interpelle cette question. On trouve un bel exemple des... pistes, en tout cas de réponses, dans le magazine de Portes Ouvertes du mois de septembre. L'édito de notre directeur Philippe, Philippe Fongela donc, commence par nous mettre en garde. Alors lui, il a voyagé au Nigeria en août, c'était en août 2023, et il a visité des camps déplacés, des villages détruits. Il a entendu de nombreux récits de violences et puis la question, elle se pose, est-ce qu'il y a des bénédictions qui ressortent de toute cette souffrance ? Là, c'était tellement massif. Alors il écrit Nous ne pouvons donc décemment pas occulter la réalité. La situation de millions de chrétiens en Afrique subsaharienne est très rude. La persécution violente y sévit quotidiennement.

  • Speaker #0

    Mais pourtant Philippe nous laisse un message d'espoir dans son édito.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'on en parle. Il relève Savez-vous qu'au Nigeria, le prédicateur salue traditionnellement l'Assemblée par un retentissant Pray the Lord Le Seigneur soit loué, auquel fait écho un vibrant Amen Et c'est vrai qu'imaginer ça au milieu de la violence contre les chrétiens, de la persécution, c'est déjà un sacré contre-pied.

  • Speaker #0

    Elle cite le psaume 42 où, écrit-il, on perçoit les sentiments contrastés ressentis par nos frères et sœurs persécutés. D'un côté, un sentiment d'abandon et de l'autre, une détermination à s'accrocher aux promesses de Dieu. Vous connaissez ce psaume, verset 10 à 12 en particulier. Je dis à Dieu mon rocher. Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse ou l'oppression de l'ennemi ? Mes os se brisent quand mes persécuteurs m'insultent et me disent sans cesse Où est ton Dieu ? Pourquoi être abattu, mon âme ? Pourquoi gémir en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore. Il est mon salut et mon Dieu.

  • Speaker #1

    Il y a, dans les témoignages qu'on a reçus de cette partie du monde, donc l'Afrique subsaharienne, une jeune femme, Magdalene, qui est une chrétienne du Nigeria et qui a subi de graves violences, Portes Ouvertes l'a aidée, elle ne dit rien d'autre. Elle dit Je ne suis plus désespérée. Dieu m'a donné la grâce de prier et de chanter dans mon cœur, et quand je chante, je remercie Dieu. Il y a en elle comme un élan du psalmiste que tu viens de lire. Alors il y a la louange, Marc. C'est déjà une façon de résilier la persécution. Mais sinon, quelles sont les grâces ? ou les bénédictions que Dieu déploie dans nos vies au milieu des preuves.

  • Speaker #0

    Alors, Portes Ouvertes affirme que lorsqu'on souffre dans la volonté de Dieu, à cause de notre foi, la souffrance a toujours un but et un sens. Quand bien même souvent quand on souffre, sur le moment, sur le coup, on n'aperçoit pas ces choses-là, on ne comprend pas ce qui nous arrive. Mais Portes Ouvertes affirme que par la foi, on devrait accepter que c'est la vérité, Bible en main. On souffre, mais ce n'est pas sans but. Et Portes Ouvertes, forte de son expérience sur le terrain, dénombre douze bénédictions de la persécution. Alors quelles sont-elles ? C'est gonflé de parler de bénédiction dans la persécution, à travers la persécution ou post-persécution, mais c'est pourtant une réalité. On en recueille le fruit, les témoignages, jour après jour. Que fait Dieu dans la persécution ? Alors douze, on a dit. D'abord, la souffrance rend notre foi plus réelle, plus forte. Elle prouve en quelque sorte la valeur de notre foi et elle la purifie aussi de toutes ces scories de la supp... de pure officialité, de nos vies, de nos demandes, parfois même de nos exigences avec Dieu lui-même. Tout ça est comme lavé, purifié, on en vient à l'essentiel. Et l'essentiel, c'est Dieu, c'est notre attachement à lui, c'est sa présence, c'est l'urgence même de sa présence. Alors la foi, elle est importante, elle devient plus réelle, plus forte, plus fondamentale quand on vit l'expérience de la souffrance. D'ailleurs, Pierre, dans sa première lettre, Chapitre 5, verset 10, écrit Et le Dieu de toute grâce, qui vous a appelé à sa gloire éternelle en Christ, après que vous ayez souffert un peu, vous restera lui-même et vous rendra fort, ferme et inébranlable. Deuxième bénédiction, la souffrance consomme l'orgueil. Peut-être c'est quelque chose qui nous apparaît étrange aussi. Tant l'orgueil spirituel peut habiter notre quotidien. On pense mériter les grâces dont on est bénéficiaire, nos facilités, notre argent. Le matérialisme qui prévaut ici en Occident fait qu'on croit que Dieu est derrière tout ça et puis qu'il dit oui, achète, consomme. Fais-toi plaisir, pense à ton petit nombril. On est très très fort pour penser que les bénédictions nous sont acquises et que Dieu nous les a accordées parce qu'on le vaut bien. Mais que nenni ! L'orgueil spirituel est un piège bien souvent et la souffrance consume l'orgueil. D'ailleurs Paul en témoigne lui-même. Il écrit au Corinthien, 2e Épitre, chapitre 12, versets 7 à 10. Et il a cette confession extraordinaire. Il dit Pour que je ne sois pas rempli d'orgueil à cause de ces révélations extraordinaires, j'ai reçu une écharde dans le corps, un ange de Satan pour me frapper et m'empêcher de m'orgueillir. Trois fois j'ai supplié le Seigneur de l'éloigner de moi et il m'a dit Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. On connaît parfaitement bien ce verset, peut-être qu'on en oublie le contexte. Il est conscient d'avoir reçu cette écharde. permise par Dieu, inaugurée par l'action de l'ennemi lui-même, dans la chair, était-ce une infirmité, une maladie ? On s'est épanché depuis des générations, voire des siècles, sur la question de cette écharde dans la chair de Paul. On sait qu'il souffrait des yeux en particulier, mais était-ce le cas ? On ne sait pas. Mais enfin, ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Verset est issu d'un contexte. Paul est conscient que Dieu lui épargne l'orgueil. Et ainsi, il dit, je monterai bien plus de fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les détresses, dans les persécutions, dans les angoisses pour Christ. Car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. N'est-ce pas une grâce ? N'est-ce pas extraordinaire ? N'est-ce pas une bénédiction ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était une illustration assez parfaite quand même du thème de ce jour. Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. Moi, j'aime ces contre-pieds de l'Évangile où Dieu nous prend à contre-pied de ce qu'on aurait tendance à construire naturellement. Après, si je poursuis la liste des bénédictions, troisièmement, la souffrance rend nos vies plus saintes. Alors, pour expliquer ça, je vais prendre le texte dans Hébreu 12, 3 à 10, quelques versets là au milieu qui expliquent bien la souffrance rend nos vies plus saintes. Pensez en effet à celui qui a supporté. Par exemple, on peut lire dans Philippiens 1, 14, Et la plupart des frères et sœurs, encouragés dans le Seigneur par mes chaînes, ont plus d'assurance pour annoncer sans crainte la parole. Alors là, c'est Paul qui le dit aux Philippiens. C'est aussi des témoignages qu'on reçoit des chrétiens persécutés. Souvent, ils vivent une grande difficulté, une souffrance, une opposition, et puis ils commencent par être comme fragilisés. Ils ne comprennent souvent pas non plus ce qui leur arrive. Ils se disent, mais si je fais la volonté de Dieu, si je suis dans l'obéissance à Dieu, pourquoi est-ce que ça m'arrive ? Et puis, ils se sentent comme écrasés par ça. Et puis, en suivant une formation, ils comprennent en fait que le fait d'être persécuté ne veut pas forcément dire d'avoir justement échoué. Ça ne veut pas du tout dire qu'ils ont mal obéi ou qu'ils ont mal fait ou qu'ils ont été des mauvais disciples. Mais... que ça fait partie du fait de suivre le Christ. D'ailleurs, c'est annoncé dans l'Évangile. Et puis, alors qu'ils comprennent le sens de ce qui leur arrive, ils vont prendre de l'assurance aussi, en se disant mais je suis le Christ, je vis des choses qui sont difficiles, mais je veux continuer à être son disciple et à annoncer la parole de Dieu Et souvent, ils prennent de l'assurance alors qu'ils vivent ça eux-mêmes.

  • Speaker #0

    Cinquième bénédiction, si on poursuit la liste de portes ouvertes, la souffrance accomplit des objectifs qui nous sont souvent inconnus au moment où on souffre. Et comme on l'a déjà exprimé, la souffrance est là cette capacité à flouer les pistes, à nous centrer sur nous-mêmes, à nous faire poser toutes sortes de questions à Dieu, dans la colère parfois même, de l'incompréhension qui surgit de l'injustice liée au mal et à la souffrance. Et Paul, lui, a ces paroles encore une fois, on parle de contre-pied paradoxal. paroles qui, au fond, affirment la vérité et nous rassurent et nous engagent dans une vie de foi forte et parfois même enthousiaste dans l'épreuve. Il dit J'estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous. Et il a ce verset, parfois connu, parfois sorti hors du contexte, mais enfin, beau malgré tout que beaucoup saisissent dans ces moments, verset 28 de Romain VIII, Du reste, nous savons que tout tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan. Alors, lorsqu'on les cite facilement ces versets, c'est vrai qu'au moment où on souffre, on a plutôt envie de les renvoyer à la figure, comme le boomerang de celles et ceux qui nous les disent avec beaucoup de grâce et de bienveillance. Pourtant, c'est heurtant. Quand on souffre, on n'a pas envie de savoir que c'est pour notre bien. Et pour autant, Dieu fait cette œuvre dans le secret. On ne comprend pas ses objectifs. Il nous reste inconnu, mais on peut avoir cette ferme espérance que ce qu'il fait, il le fait pour sa gloire. Et que si nous avons confiance dans ses plans souverains, nous serons victorieux. Et le verset 29 nous éclaire encore. Éclaire un tout petit bout de notre lanterne sur les objectifs de Dieu, ma foi. Inconnu, mystérieux, bien souvent. En effet, ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de son fils. Devenir conformes à l'image du fils. Le fils a souffert. Et un chant très connu, un cantique que je chantais gamin. nous dit que c'est par l'obéissance même que le Fils a appris par les choses qu'il souffrit, l'obéissance et la foi, jusqu'à la mort de la croix. On s'étonne que Jésus ait eu à apprendre la foi, à grandir peut-être même dans son appel et sa vocation. Sûrement dans son humanité a-t-il appris ces choses. Et Dieu poursuit en nous cet même objectif, nous rendre conformes à son plan, nous rendre conformes à l'image même du Fils parfait. du fils unique venu du Père, afin que celui-ci soit le premier-début d'un grand nombre de frères. La souffrance, sixièmement, nous rassemble dans l'unité. Cette unité est sujette à plus de puissance dans la prière, plus de puissance spirituelle. Acte 4, un texte magnifique. L'Église est persécutée, elles se mettent à prier. Les frères, les sœurs se rassemblent. Elles adressent ensemble, tous ensemble, nous dit Acte 4, 24, une prière à Dieu. Et j'en cite juste les derniers versets à partir du verset 29. Maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces, à ceux qui nous persécutent, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance. Rébéka, on revient à la question de l'assurance dans la persécution. Je suis dans les chaînes, mes frères, en plus d'assurance pour engager la conversation, témoigner de leur foi, dire l'évangile extraordinaire. Donne-nous d'annoncer ta parole avec une pleine assurance. Verset 30. Déploie ta puissance pour qu'il se produise des guérisons. Décide, miracule et déprodige par le nom de ton Saint Serviteur Jésus. Et Luc, qui écrit les actes, nous dit Quand ils eurent prié, l'endroit où ils étaient rassemblés trembla. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance dans la persécution.

  • Speaker #1

    C'est incroyable de resituer ça dans son contexte. On se dit, ils sont hyper sûrs d'eux, ils vivent quelque chose d'assez miraculeux, mais en fait c'est après avoir supplié. le Seigneur de venir à leur aide après des menaces qui étaient fortes.

  • Speaker #0

    Absolument. Et on peut s'identifier, ou identifier plutôt l'expérience de la première Église avec les chrétiens persécutés en Iran, par exemple, où on dénombre quelques mille nouvelles églises tous les jours, selon les chiffres.

  • Speaker #1

    Église de maison, oui.

  • Speaker #0

    Église de maison, j'allais le préciser. Sous la persécution, les chrétiens iraniens, forcés de s'unir, Et par conséquent, briller ensemble trouve une foi plus forte et leur nombre augmente. Extraordinaire.

  • Speaker #1

    Et chose curieuse, septièmement, la souffrance entraîne souvent une plus grande efficacité dans l'évangélisation, une meilleure réponse à l'évangile.

  • Speaker #0

    Voilà encore un paradoxe. Plus d'assurance et une meilleure réceptivité. Pour autant, la persécution... ne provoque pas nécessairement la croissance de l'Église. C'est un peu paradoxal aussi, ça semble être un contre-pied à ce que je viens d'affirmer. Mais ça, c'est une question de timing. La persécution, sur le temps long, elle fait des dégâts. Quand une persécution dure sur plusieurs générations, l'Église est vraiment en danger. Mais quand elle est à un moment intensif, mais relativement bref dans la vie de l'Église, alors elle a ses effets contrastants, improbables. Elle peut même stimuler l'évangélisation, donner de l'assurance à ceux qui s'expriment et trouver en l'Église une prière plus puissante, plus vivante et des effets positifs à la foi et à l'évangélisation. D'ailleurs, quand une grande persécution éclate contre l'Église de Jérusalem, dans les actes encore, acte 8, on apprend qu'à l'exception des apôtres, tous se dispersent dans les différentes régions de Judée et de Samarie, et l'Évangile s'y répand. Ça participe à la trajectoire de l'Évangile prophétisé par le Christ. Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. C'est la persécution qui a provoqué cet éclatement de l'Église, et pour ainsi dire, l'éclat de l'Évangile, le rayonnement de l'Évangile. Là où on ne l'attendait pas, les Juifs devenus chrétiens ne pensaient pas devoir aller chez les Samaritains et chez les païens annoncer l'évangile du Christ. C'est la persécution qui a fait éclater la vieille outre pour que le vin nouveau se répande là où on ne pensait pas y goûter.

  • Speaker #1

    À court terme, comme tu disais, c'est un des bénéfices aussi de la persécution. C'est que souvent ils dispersent l'Église et puis que l'évangile va dans des endroits nouveaux. C'était le cas dans la première église et puis ça arrive encore aujourd'hui. C'est vrai qu'actuellement, maintenant si on tourne nos regards vers certaines régions d'Afrique subsaharienne, la violence qui s'exprime contre les chrétiens dépasse celle pratiquée par Saul à l'époque de la première église contre les premiers chrétiens. Ces violences forcent à beaucoup plus grande échelle des centaines de milliers de chrétiens à l'exil. Alors ils s'entassent dans des camps de réfugiés dans lesquels le quotidien se répète, chercher à se nourrir. et se demander de quoi sera fait l'avenir. Penser ces blessures intérieures, c'est à ça, en fait, que l'Église s'occupe. Et les récits qu'on reçoit de ces chrétiens-là sont saisissants. Ça nous interpelle. Jusqu'à quand ils devront vivre ça sans que personne ne s'en préoccupe ? Dans les messages qu'ils nous envoient, ils disent même Dieu semble nous avoir oubliés La situation actuelle dans cette région-là, elle est catastrophique et puis à grande échelle. On mène actuellement, Portes ouvertes, une campagne de 4 ans au niveau international, une campagne de plaidoyer, de prière, de soutien pour cette région d'Afrique subsaharienne et des violences qui sont faites contre les chrétiens. Si ça vous intéresse d'en savoir davantage, allez faire un tour sur notre site internet portesouvertes.ch Mais pour en revenir à notre question de base, est-ce que les souffrances peuvent être trop fortes et écraser la foi ou est-ce qu'elles sont porteuses de bénédictions ? Les témoignages qui nous viennent de ces régions montrent que les victimes captent le message de l'évangile malgré une profonde faiblesse et que ce message les porte à travers toute leur souffrance. Pour illustrer ça, j'aimerais vous partager l'histoire d'un pasteur du Burkina Faso qui s'appelle Soré. La première fois que le village de ce pasteur a été attaqué, les extrémistes ont volé les gens, ils ont pillé les cultures, ils sont entrés dans les maisons et ils ont tout pris. La deuxième fois, ils ont violé les femmes. Et la troisième fois, ils ont tout brûlé. Alors le pasteur, ce qu'il nous dit, c'est que lorsque les terroristes trouvent des chrétiens, ils leur disent le temps du christianisme est révolu, nous avons dû fuir pour sauver nos vies C'est ça qui se passe actuellement en Afrique subsaharienne. Le pasteur Soré, il a abandonné une belle maison, une église prospère, et lui, sa femme Teresa, se sont enfuis avec leurs deux enfants et ils avaient... 15 autres enfants orphelins confiés à leurs soins. Donc ils étaient nombreux à partir en exil. Et c'est parti de cette dizaine de milliers de chrétiens qui ont été chassés de chez eux par des groupes djihadistes au Burkina Faso. Ce pays a perdu 40% de son territoire, principalement dans le nord, au profit des groupes terroristes. Ce n'est plus un pays dans lequel les gens peuvent habiter où ils avaient l'habitude d'être. C'est un pays où il y a plein de villages qui ont été vidés, où il y a plein de gens qui sont partis. et qui vivent actuellement en exil. Donc le pasteur Sauré, après quatre jours de route, lui, sa femme et tous les enfants qui l'accompagnaient, ils sont arrivés près d'un camp déplacé qui existait déjà à l'intérieur du pays, mais ils étaient trop nombreux. C'était impossible pour leur grand groupe de s'intégrer à ce camp et ils ont dû s'installer dans un abri sur un terrain vague. Le pasteur nous dit encore, on était si tristes quand on est arrivés dans cet espace vide. La pompe à eau potable la plus proche ? Elle se trouve à 2 km de marche. Et pendant la saison des pluies, l'eau traverse les tentes, apporte des moustiques, des serpents. En été, la chaleur, elle est juste insupportable. Ce qui change tout pour ce pasteur, c'est de savoir qu'il n'est pas seul. Il nous dit, vous m'avez d'abord aidé par des prières qui m'ont vraiment réconforté. Ensuite, j'ai reçu des semences, des engrais, j'ai pu cultiver la terre, ma nouvelle terre autour de ce camp. Et nourrir ma famille. Et là, je tiens dans mes mains le maïs qu'on a cultivé grâce à votre aide et ça fait trois mois qu'on mange ça. Et il ajoute L'équipe de Portes Ouvertes nous rend régulièrement visite. On sait que vous partagez nos peines et nos fardeaux et que vous les portez devant Dieu pour nous et avec nous. Et ce qui compte le plus pour ce pasteur, c'est de savoir justement qu'il y a des gens à ses côtés, que l'Église universelle se soucie de leur sort. Vos soins renforcent ma foi et encouragent mon ministère. C'est ça qu'il dit. Nous sommes déplacés, mais Jésus, lui, ne l'est pas. Il ne sera jamais déplacé de nos vies. Alors qu'il est en exil, qu'il est fondamentalement seul, il est tout à fait conscient que le Seigneur Jésus ne détourne pas ses yeux de sa situation. Alors sa prière, c'est... Je demande à Dieu de m'ouvrir des portes pour que je puisse continuer à évangéliser. Malgré nos conditions misérables, Jésus amène toujours des gens qui sont sauvés. Et il ajoute, quand je regarde la Bible, je vois que tous les guerriers ont rencontré des difficultés. Et c'est mon tour aujourd'hui. Une vérité importante à propos de la souffrance, c'est qu'elle n'est jamais éternelle. Mais Jésus est éternel.

  • Speaker #0

    Alors heureusement que la persécution ou la souffrance n'est pas éternelle. À vue humaine, quand on y est plongé, on a l'impression que c'est comme éternel. Il suffit de quelques semaines au chaud, même ici, quand l'été est caniculaire, pour qu'on réalise que la chaleur, on la supporte mal ou on la supporte plus. Mais pensez à ces chrétiens au Burkina qui sont déplacés sous des tentes et qui subissent les conditions que tu nous as décrites. C'est vraiment impressionnant. Mais oui, très beau témoignage malgré tout. Merci, Rebecca, cet homme. Le pasteur Soré a encore le désir de partager la bonne nouvelle, malgré sa situation de chrétien déplacé avec tant d'autres. Huitième bénédiction, la souffrance, et c'est Jésus qui le dit, donc on ose l'affirmer, la souffrance nous bénit. Matthieu 5, 10 à 11. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient. Alors, entendons-nous sur le terme heureux. C'est pas juste... l'émotion d'un plaisir particulier lorsqu'on nous frappe, qu'on nous insulte ou qu'on subit faussement une accusation parce qu'on est chrétien. Ce n'est pas l'émotion, c'est le positionnement spirituel. Heureux, c'est-à-dire béni, approuvé de Dieu. Et cette approbation et ce positionnement spirituel favorable nous vaudra les récompenses pour après, mais déjà par le Saint-Esprit. Nous pouvons ressentir dans notre fort intérieur Cette localisation de la grâce, je suis à ma place, je suis là où je dois, il me faut tenir ferme et je suis béni, je suis heureux. Parce que le Christ lui-même me promet son royaume, le royaume des cieux leur appartient. C'est pour aujourd'hui déjà, c'est une promesse au présent. Par la suite, surtout dans les béatitudes, il est question de futur. Mais aujourd'hui déjà, je peux sentir, ressentir, comprendre en tous les cas cette approbation de Dieu dans l'épreuve. C'est une bénédiction. C'est une grâce. Neuvième bénédiction, la souffrance fait que ce que nous croyons vraiment de bien, évident pour les autres. Plus de pertinence peut-être. Ou on tient ferme. Notre parole a plus de poids. Notre témoignage vaut la peine d'être entendu parce que les épreuves de toutes sortes ont développé en nous une capacité à démontrer que ce que nous croyons est vraiment vrai. D'ailleurs Jacques le dit dans ses termes, Jacques 1, 2 et 3, Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance. Dixième bénédiction, la souffrance fait porter nos regards vers la gloire du ciel. Et les chrétiens persécutés ont pour livre favori l'Apocalypse. Pour nous, ça reste un livre énigmatique. Eux le comprennent avec les yeux de la foi. Ils savent que le Christ revient en gloire, il est maître et seigneur et il leur a acquis la victoire promise, cette victoire qu'il offre à hériter aussi du ciel avec lui. Et c'est un gémissement intérieur et une espérance vivante, les deux à la fois. Nous gémissons dans nos peines actuelles, mais nous sommes par la foi portés à croire et contempler. Cette espérance vivante que Dieu nous a promise en Christ, nous avons une vie après la mort, une vie éternelle glorieuse et une rédomption parfaite, même de nos plus grandes souffrances présentes. Alors Jésus promet cette grande récompense dans le ciel à ceux qui souffrent, nous l'avons lu dans Matthieu 5, 12. Paul dit aussi que les souffrances du présent ne seront en rien comparables à ce qui nous attend dans la gloire, Romains 8, 17, 18. Et Pierre le dit à sa manière, il le dit dans 1 Pierre 1, 6, 7. Ce qui fait votre joie. Remarquez que dans ces huit dernières bénédictions, 8, 9 et 10, nous parlons de la joie, ce qui fait votre joie. Même si maintenant, puisqu'il le faut, vous êtes un peu tant attristé par diverses épreuves, ainsi la valeur éprouvée de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or, qui est périssable et que l'on soumet pourtant à l'épreuve du feu, aura pour résultat la louange, la gloire et l'honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra.

  • Speaker #1

    Finalement, point 11. La souffrance amène ceux qui souffrent à partager la souffrance de Jésus. Dans 1 Pierre 4, on peut lire Quand il souffre, un chrétien, il suit l'exemple de Jésus. On participe avec lui à la souffrance. La souffrance, elle a été prophétisée, celle de Jésus comme la nôtre. Lui, il a été rejeté par le monde. Et puis, des chrétiens aujourd'hui sont mis de côté, discriminés, persécutés parce qu'ils suivent ce maître Jésus. Lui, il a été insulté, il a souffert de douleurs physiques jusqu'à la mort. Et puis, il est prévu que le chemin du disciple puisse passer par cela aussi. Est-ce qu'on peut espérer un meilleur traitement de la part du monde qui lui a crucifié Jésus, qui était pourtant... Sans reproche, juste sain et parfait. Il y a un exemple qui va dans ce sens-là, c'était un pasteur chinois qui s'était échappé et qui a déclaré à un intervieweur que les gardes rouges l'avaient bien traité. Mais son visage était couvert de cicatrices. Alors quand on lui a posé des questions sur ces cicatrices, il a dit Ah, ils m'ont traité comme je l'attendais. Après tout, ils ont tué mon seigneur.

  • Speaker #0

    Une certaine maturité pour oser dire ces choses et pour l'avoir vécu de cette manière. Ils m'ont bien traité, ils m'ont traité confirmement à la manière dont ils avaient traité Monseigneur. Douzième et dernière bénédiction pour conclure. La souffrance peut apporter la victoire. Et la clé de cette victoire, c'est notre foi. Et la foi, elle est juste énorme. Celle de Job. Pensez à Job dans l'Ancien Testament. Il était convaincu que la souffrance était injuste. Celle qu'il expérimentait. Il n'y trouvait... aucune réponse si ce n'est de se soumettre par la foi au Dieu tout-puissant, au Dieu seul, juste et sage. Et Pierre, dans le Nouveau Testament, nous conseille de souffrir dans un engagement sincère avec Dieu. À l'image de Job, notre confiance, elle n'est pas dans un Dieu qui utilise sa puissance sans projet, sans but, ou alors selon ses caprices. Notre confiance, notre foi, elle est dans un Dieu aimant et déterminé à nous faire du bien. Déterminé au point qu'il promet que toutes choses fonctionnent ensemble pour le bien de ceux qui l'aiment. On l'a lu dans Romain VIII tout à l'heure déjà. Dieu a un plan et un but pour notre vie et par notre obéissance à son enseignement, il va faire en nous et à travers nous une œuvre qui en fin de compte lui donne gloire. Et c'est tout l'objectif, rendre gloire à Dieu par nos vies parfois brisées. est pourtant réconcilié et digne de son approbation, parce qu'aujourd'hui et demain, nous sommes les héritiers de son royaume. Et avec ce type de foi, nous acceptons l'épreuve et nous verrons, je le dis au futur, où nous pouvons voir au présent la victoire. Alors Jésus nous a avertis de la souffrance, tu nous l'as rappelé, Rebecca, et il nous a promis la victoire, les deux à la fois, les deux en même temps. Jean 16, 33. Je vous ai dit cela afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage, moi, j'ai vaincu le monde. Il nous a également promis un consolateur. Le Saint-Esprit, et ça n'est pas juste un consolateur, bien sûr que c'est un consolateur, mais le mot dans le grec vaut pour avocat, défenseur, enfin c'est celui qui mène la bataille pour nous permettre d'obtenir la victoire. Et puis, souvenons-nous que la foi est construite sur la parole de Dieu, c'est ce que nous entendons de cette parole qui nourrit et fortifie notre foi. Notre foi naît, elle vient de cette parole qui nous est adressée. Alors il nous faut connaître cette parole, il nous faut connaître Dieu dans sa parole, il nous faut connaître la parole de Dieu. et l'invoquer en cas de besoin, pouvoir poser notre foi sur les promesses divines, sur les textes que nous avons mûris, réfléchis et dont nous nous souvenons. C'est peut-être aussi de vieux cantiques d'ailleurs, profondément ancrés dans la parole. Le chant, les paroles apprises sur les mélodies fortifient notre foi. Et si notre foi est forte, alors nous pouvons nous attendre à connaître la victoire dans la souffrance.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'à la fin de ce podcast, je me dis qu'on a passé en revue énormément de versets bibliques. Et puis c'est vrai que dans la souffrance, on peut se dire que les sentiments, les émotions, elles vont être durement chamboulées. En tout cas, elles ne vont plus être un socle suffisamment solide sur lequel on peut s'appuyer pour décoder ce qui se passe. Par contre, la parole de Dieu, elle reste extrêmement solide. Et puis là, elle vient vraiment à notre secours par rapport à la compréhension de ce qui se passe et puis de ce que Dieu fait au travers de la souffrance. Ton encouragement, je le trouve extrêmement juste. Le fait d'accepter toutes nos circonstances, même les plus difficiles, je pense que c'est un secret de la victoire. C'est ça qui nous permettra d'être en paix, plus ça que l'absence de problèmes ou le fait justement d'être dans l'abondance. Encore inversé, dans 1 Corinthiens 4, mais aussi dans 2 Corinthiens 4, Paul donne un compte rendu de sa vie en Christ. Ce n'est pas une histoire de paix, ce n'est pas une histoire très harmonieuse. Elle ne passe pas par le confort ou la popularité. C'est plutôt une histoire de rejet et d'épreuve, cette histoire de Paul, parfois même de désespoir. Et pourtant, il s'en sort victorieux parce qu'il montre que ce qu'il a de plus précieux, Jésus-Christ, son message, sont portés dans des jarres d'argile. Tout comme les jarres en argile étaient utilisées à l'époque du Nouveau Testament pour transporter l'eau, les enfants de Dieu sont ces jarres d'argile faites pour transporter l'eau qui donne la vie. Et on se rend compte alors... que la puissance qui nous permet d'être dans la victoire dans nos vies vient de Dieu. Et plus vite on en prend conscience, plus vite on peut voir la victoire de Dieu dans nos vies. Plus vite nous nous considérons comme un canal de la puissance de Dieu et plus vite nous deviendrons plus que vainqueurs. C'est ce que dit Romain 8, 37.

  • Speaker #0

    Le vase de terre est toujours le moyen de la victoire. Étonnant, parce qu'on est le canal. C'est la puissance de Dieu qui nous habite. Et ce n'est pas notre capacité naturelle à faire face à l'obstacle qui est déterminant, c'est la puissance de Dieu dans ces vases de terre que nous sommes. Ni par puissance, ni par force, mais par l'Esprit du Seigneur. Finalement, Rebecca, si nous comptons sur la puissance souveraine de Dieu à l'œuvre dans nos fragilités, dans nos vulnérabilités, dans nos échecs, dans nos sentiments de faiblesse, Philippe Fonjala, dans son édito que nous citions en début de podcast, nous appelle quand même à jouer notre rôle, faire notre part. Il dit en toutes circonstances, on est appelé à proclamer la victoire du Christ. Et pour les chrétiens d'Afrique subsaharienne dont tu nous as parlé, jouer notre rôle, c'est notamment montrer concrètement que nous nous tenons à leur côté, écrit Philippe. Afin que leur foi, confrontée à l'épreuve du feu, reste solidement ancrée en Dieu. Et c'est le soutien qu'il sollicite. Leur espérance demeure, mais leur situation doit changer, enfin, et nous avons à prier et mener le combat d'une façon conforme à l'aventure de Dieu, dans le soutien et dans la prière, les deux à la fois. Alors dans ce podcast, autant que dans notre magazine, chers auditeurs, on vous invite aujourd'hui à participer à cette action concrète, une campagne de prière mondiale, unique contre la violence, c'est son titre, en vous engageant à prier fidèlement pour eux. C'est une bataille spirituelle, il faut... Il faut la mener et c'est ensemble que nous aurons la victoire.

  • Speaker #1

    Oui, les chrétiens qui sont persécutés aujourd'hui ont besoin de nos prières et de notre soutien. En tout cas, dans les témoignages qu'on reçoit d'eux, c'est ce qui fait toute la différence. De savoir qu'ils ne sont pas seuls, de savoir que l'Église dans le monde se soucie d'eux et prie pour eux les portes au-delà de leurs circonstances actuelles. Alors n'hésitez pas à vous informer sur la situation de ces chrétiens et à partager autour de vous leur réalité sur nos différents canaux.

  • Speaker #0

    Et comme d'habitude, on vous laisse commenter cet épisode. Peut-être y a-t-il matière à réflexion et à commenter aussi certains de ces points, les douze bénédictions de la souffrance, tant le sujet semble épineux, peut-être un peu étrange à nos prédications d'habitude ou à ce qu'on entend facilement ici en Occident. Non, il nous faut aussi entendre que nous avons à souffrir et que si nous souffrons, c'est dans un dessein, dans un projet particulier. Et que Dieu va malgré tout nous bénir, nous soutenir et... garder notre foi intacte, peut-être même va-t-il la fortifier et nous faire grandir dans l'épreuve. C'est notre partage, c'est le sujet de ce podcast. Commentez-le, appréciez-le, partagez-le autour de vous. Et avec Rebecca, on vous dit à bientôt, on vous retrouve le mois prochain. Bye bye.

  • Speaker #1

    Bye bye.

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