- Speaker #0
Chrétien audacieux un podcast proposé par Portes Ouvertes.
- Speaker #1
Bienvenue dans notre podcast Chrétien audacieux Aujourd'hui, on va aborder un sujet fondamental, Rebecca. Comment l'Église peut-elle être celle et lumière dans notre société moderne, société contemporaine ? Comment influencer positivement celles et ceux qui nous entourent ? C'est une question au cœur de la mission de Portes Ouvertes. Je le rappelle, on soutient l'Église persécutée non seulement dans le but de la rendre capable, capable de subvenir à ses besoins et de continuer l'exercice de sa fonction, mais aussi de dire la bonne nouvelle, de manifester Dieu, son royaume, sa bonté à son environnement direct.
- Speaker #0
Exactement. On dit à Portes Ouvertes qu'on souhaite que l'Église persécutée prospère dans son environnement et pas juste qu'elle survive, qu'elle puisse être témoin de Jésus-Christ, qu'elle puisse continuer à accomplir cette mission-là, même dans des contextes qui sont difficiles. Et puis oui, c'est un sujet essentiel à notre époque où les défis semblent. plus nombreux que jamais. Souvent, on pense qu'il faut juste essayer d'être différent pour avoir un impact, mais je pense qu'en réalité, différent, on l'est. Et puis, ce qui compte vraiment, ce n'est pas d'avoir honte de ça. C'est le message que nous a transmis John Ganim à Audinite récemment, c'était lors de la journée annuelle, à la question du public. Comment évangéliser un musulman ? Alors lui, cet ancien musulman lui-même a répondu Soyez aussi fiers, engagés et radicaux avec votre foi. que le sont les musulmans.
- Speaker #1
Oui, fiers, engagés, radicals. Ce sont des mots qui font un peu peur d'une société devenue extrêmement tolérante. On n'ose pas nécessairement se profiler comme un chrétien radical. On a l'impression de passer pour un terroriste. Et pourtant, la radicalité de la foi chrétienne, c'est l'amour et c'est la joie d'appartenir à Jésus. Donc c'est une bonne nouvelle que la radicalité de l'évangile. Et si notre mode de vie n'est pas différent, tu disais, nous le sommes déjà différent. Et pourtant, parfois, je pense qu'on se confond un peu avec le monde quand même. On a les mêmes envies, les mêmes habitudes, les mêmes réflexes. Consommer davantage, partir en vacances, gagner plus d'argent, avoir un écran plasma plus grand, regarder Internet autant que possible, se distraire et puis aller travailler quand même pour gagner et recommencer tout ça. Au fond, notre mode de vie, il est souvent assez indifférent justement, ou indifférencié, pardon. de celui du monde qui nous entoure. Je crois que notre amour se refroidit non seulement pour Jésus, mais pour sa cause aussi, au point que la destinée éternelle de ceux qui nous entourent ne nous occupe pas tant l'esprit. Et je crois pour autant que le Seigneur nous appelle à exercer l'amour, la miséricorde, mais aussi le témoignage de notre foi au-delà des barrières d'aujourd'hui, de la tolérance. ou de nos peurs, nos peurs de la différence. On pourrait encore ajouter à ça, je pense. Alors, dans ce contexte, comment être ou comment prétendre être le sel de la terre ? Jésus, dans sa prière en Jean 17, a souligné l'importance d'être différent, distinct des autres pour les attirer, être vrai avec sa foi, en faire la démonstration dans l'honnêteté, l'intégrité, nos valeurs. c'est vrai, mais aussi dans notre manière d'être présent au monde. Ça, c'est un grand point d'interrogation pour nous aujourd'hui.
- Speaker #0
La démonstration de la foi, donner de la saveur à notre entourage, être celle, c'est vrai que ça, c'est un point clé. On dit qu'on est différent, on le perçoit, on le sait, on l'est effectivement. Après, dans les exemples que tu donnais avant, où est notre cœur, où sont nos priorités ? ... Est-ce qu'on démontre en fait ce qu'on est de manière intrinsèque ? Si on vit comme tout le monde, c'est difficile de témoigner de notre foi peut-être. Si on prend par exemple l'histoire au Liban actuellement, on voit qu'il y a des chrétiens qui accueillent des fuyards des quartiers échides de Beyrouth, qui leur ouvrent les églises pour les héberger, les nourrir, les réconforter. Avec Durkul, on sait que le bien qu'on fait à nos ennemis transforme les cœurs, transforme les relations. Ça c'est une clé déjà, démontrer l'amour de Dieu. Il y a un exemple en contre-pied de ça, pour montrer que cette façon de faire transforme les relations, amène le cœur de nos ennemis même à nous, à Dieu. C'est un exemple qui vient d'Indonésie, dans un contexte justement de persécution parfois. Et puis là, il y avait des émeutes contre les chrétiens. Et puis ce sont les musulmans du quartier qui ont risqué leur vie. pour défendre une église. Ils ont dit aux émeutiers que ces chrétiens, ce n'étaient pas des étrangers, ce n'étaient pas des personnes mauvaises, parce qu'ils les connaissaient, mais que c'étaient des gens respectables qui avaient contribué en bien à leur communauté.
- Speaker #1
Et ça, c'est un témoignage puissant, efficace en tous les cas. La fille d'un pasteur en Asie centrale avait fait manger, je ne sais pas si tu te souviens de ce témoignage, Rebecca, avait fait manger les policiers qui étaient venus arrêter son père. Il y avait un ton d'attente, je ne sais pas. Ils les avaient si bien accueillis, ils leur avaient apprêté le repas de midi que l'un d'eux s'est donné à Jésus. C'est incroyable. On vient arrêter le papa et la fille nous accueille. Alors, vivre avec amour et compassion attire le respect. Le bien qu'on fait nous est retourné en général. Même de ceux qui pourraient s'opposer à nous. Quand on agit de cette manière, on incarne vraiment, je pense, le verbe aimer. Et on est lumière dans l'obscurité.
- Speaker #0
Ça, ça nous amène à réfléchir à notre rôle dans tout ce qui peut être aide humanitaire. Jacques nous rappelle que la vraie religion, c'est de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction. Par exemple, c'est une mission chrétienne de nous qui sommes différents et qui voulons être celles. lumière.
- Speaker #1
Oui, et c'est donc un appel, celui de Jacques que tu cites, qui va au-delà des mots. Il s'agit de nourrir ceux qui ont faim, d'aider les pauvres, de soutenir ceux qui traversent des crises. Peut-être pour nous aujourd'hui, c'est de visiter les gens qui sont seuls. Il y a tellement de personnes âgées, par exemple, qui sont isolées et qui ne rencontrent presque plus personne. Sinon, la firmière du CMS qui passe une fois toutes les 48 heures ou une fois par jour. Il y a beaucoup de souffrance aussi, différemment, mais nous avons, par notre attitude, à montrer l'amour et à l'incarner là où sont les besoins. Là où sont les pauvres.
- Speaker #0
C'est un bon point. Combien d'entre nous sont au courant des besoins qui existent tout près dans notre quartier ? Alors nous, à Portes Ouvertes, on est tourné vers l'international, on est concerné et concentré peut-être sur la persécution des chrétiens et puis cette dynamique-là. Après, on est par ailleurs aussi appelé à prendre soin de nos voisins, à tourner nos regards plus près. Notre intérêt et notre appel pour les problèmes du monde. Donc si on ne néglige pas les luttes de nos voisins, si on ouvre les yeux sur ce qui se passe, on est aussi chacun pour sa mesure, celle lumière et c'est un appel aussi.
- Speaker #1
C'est vrai que c'est un équilibre, des fois difficile. Aujourd'hui, on est perclus de médias et de news qui nous arrivent des quatre coins du monde. Il suffit d'ouvrir le... le post-télé, et puis on a Al Jazeera, on a CNN, on a toutes ces grandes chaînes d'informations en continu qui nous disent ce qui se passe à l'autre bout du monde, et puis on nous dit, faites un don à la chaîne du bonheur, et puis voilà, vous serez déculpabilisés d'avoir regardé les bras balancés, ces nouvelles catastrophiques, et puis du coup, on pense avoir fait le nécessaire, et c'est magnifique la générosité, Portes Ouvertes cherche aussi le cœur et le porte-monnaie de nos supporters, de celles et ceux qui... poursuivent avec nous cette œuvre infiniment précieuse de soutenir l'Église persécutée. Mais on n'est pas pour autant exempt d'un petit bout de plus pour nos amis directs, nos voisins. Et c'est un équilibre à garder, un équilibre difficile. Faute de temps, faute d'énergie, faute de plein de choses, on se déresponsabilise d'aimer ce qui nous entoure. Et pourtant, je crois que c'est le plus grand bien qui puisse nous arriver, c'est de servir. Et quand on sert, en général, on trouve le chemin du bonheur.
- Speaker #0
Je ne sais pas si tu veux parler encore, Marc, un peu de ces dynamiques internationales par rapport à l'économie, et puis par rapport à peut-être les défis qui nous dépassent, et ce qu'on peut faire quand on voit des défis à l'international.
- Speaker #1
Oui, alors bien sûr, on peut s'en émouvoir. C'est vrai que les sujets ne manquent pas aujourd'hui, en pleine crise Israël-Iran. Bien sûr qu'on pourrait en parler en large. Mais je pense qu'une des premières manières d'agir en chrétien, c'est de... de prier, on revient toujours à ce fondamental, prier, on parlait de regarder le besoin des gens qui nous entourent et d'être solidaires, de ces petits besoins réels pour autant. Mais une des premières étapes, c'est prier, prier pour Portes Ouvertes, pour les ONG d'entraide, l'humanitaire, qui se déploie dans ces cas de guerre, d'épidémie, ou de famine dans le monde, et les sujets sont pléthores. On peut également s'impliquer, bien sûr, localement, les gens ont besoin non seulement d'argent, de nourriture, au loin, mais ils ont aussi besoin, c'est là l'équilibre subtil, ils ont aussi besoin de notre attention, ici, de notre soutien moral, ici, là où les gens souffrent.
- Speaker #0
Oui. Je pense que ça peut nous rejoindre, nous, nous dire qu'on a besoin ou... Que le Seigneur nous pousse à agir de manière concrète, ouvre nos yeux sur les choses proches ou lointaines, mais qui nous attirent, qui nous concernent. Et puis, il y a toutes sortes de besoins, effectivement. À Portes Ouvertes, on a parfois dû fournir des produits de première nécessité. Parce que c'était vraiment ce dont les chrétiens avaient le plus besoin. On avait identifié, c'était au Soudan, que les croyants étaient tellement affaiblis physiquement qu'il fallait commencer par leur donner à manger avant de pouvoir entreprendre quoi que ce soit en relation avec eux. Par rapport aux formations, par rapport aux guérisons de leur traumatisme. C'était d'abord la nourriture, quoi. Et c'était urgent d'agir concrètement.
- Speaker #1
Et c'est encore bien souvent le cas. D'ailleurs, dans les... Centaines de milliers de chrétiens déplacés au Burkina actuellement, on pourrait parler de toute l'Afrique subsaharienne. D'ailleurs, on a inauguré une campagne de soutien pour les chrétiens d'Afrique subsaharienne. C'est des millions de déplacés, des centaines de milliers de chrétiens au Nigeria qui vivent dans des camps insalubres, sous-tentes. Ils sont inondés à la saison des pluies et puis ils vivent sous le soleil de plomb quand il fait trop chaud. C'est insoutenable. Ils n'ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins. Alors parfois, c'est le sac de riz. C'est même souvent... la première des nécessités. Et puis aussi, une fois qu'on a soutenu ces familles, ce grand nombre de chrétiens, je crois que c'est 30 000 familles au Burkina actuellement que Portes Ouvertes soutient, c'est quand même énorme. Eh bien, il faut ensuite penser à l'éducation et à l'autonomisation de ces populations. D'ailleurs, dans un témoignage récent du pasteur Soré, il est question de semences. Il remercie Portes Ouvertes parce que grâce aux semences, non seulement au sac de riz, mais aux semences, il a pu... récolter du maïs et donner ainsi viabilité à son église en déplacement, en exil, dans les zones les plus désertiques du Burkina. Il a réussi à s'autonomiser et à produire du fruit avec ses semences. Alors aider les gens à devenir indépendants, plutôt que leur donner un rassemblement des ressources de l'étranger, c'est aussi s'assurer d'un impact plus durable à l'aide humanitaire.
- Speaker #0
C'est un point crucial. Et puis c'est aussi quelque chose qui permet, chez les personnes qui bénéficient de... Ça, de garder de l'espoir, de savoir qu'ils sont soutenus, et puis de savoir que ça va durer, ça va être régulier, ça va être sur le moyen terme. Quand on regarde les Écritures, on voit toujours que c'est l'amour qui est au cœur de notre foi, qui devrait être au cœur de notre action. Dans cette recherche d'être sel et lumière, Galate 5 dit L'amour, c'est le premier fruit de l'esprit. On peut, je pense, jamais trop... aimer. On peut peut-être mal aimer, mais en tout cas, trop, je ne pense pas.
- Speaker #1
C'est la seule extravagance qu'on peut se permettre en tant que chrétien, c'est l'excès d'amour.
- Speaker #0
Allez !
- Speaker #1
Et cet amour se manifeste dans notre relation à Dieu, à notre prochain. On aime Dieu en premier, bien sûr, mais on aime son conjoint, ses enfants, sa famille, ses amis, et même jusqu'aux ennemis. C'est juste ?
- Speaker #0
Oui. C'est plus souvent facile à dire qu'à faire. L'amour pour les ennemis. C'est un des plus grands défis de la foi, ça. Jésus nous appelle à aimer même ceux qui nous font du mal.
- Speaker #1
Oui, c'est plus facile à dire qu'à faire. Et à la fois, je pense que si on pardonne, si on aime, si on libère le pardon et qu'on apprend à aimer, à poser comme ces charbons ardents sur la tête de l'ennemi, en fait, on se libère, on se fait beaucoup plus du bien qu'à maugrer contre lui, qu'à critiquer, qu'à remplir nos cœurs d'amertume ou à penser à des idées lugubres de vengeance. de réparation illusoire parce que jamais ça nous arriverait ou ça nous arrivera à moins qu'on force le trait, qu'on se batte, qu'on réclame justice. Le pardon et l'amour, oui, difficile, mais la plus grande et la plus belle des libertés, je pense quand même.
- Speaker #0
Et puis un excellent exemple de renoncement comme ça à la vengeance après avoir été malmené par des persécuteurs, elle nous vient d'un pasteur roumain. qui s'appelle Triandors, et qui lui a renoncé justement à la vengeance et qui a accepté de pardonner même à ses persécuteurs. En l'occurrence, là, c'était la police secrète roumaine, qui n'était pas connue pour être tendre, mais lui choisit de pardonner et de prier pour eux, démontrant ainsi un amour inconditionnel, même au-delà de ce qu'il a vécu, de ce qu'il a subi.
- Speaker #1
Et son truc à lui, tu me corriges si je fais faux ou si je dis une bêtise, je crois que son truc à lui, c'était de dire... expressément en face de ces persécuteurs, Je vous aime il leur déclarait son amour. C'était sincère, ce n'était pas fabriqué, ce n'était pas une parade comme ça, malicieuse. C'était au nom vraiment de l'amour qui l'animait lui, l'amour du Christ, il leur disait qu'il les aimait profondément. Et ça avait un grand impact sur ses adversaires.
- Speaker #0
Oui, ça portait des fruits, ils le voyaient au moment où ils le disaient. Et par après, il y a eu des témoignages, justement, que, alors que ça paraissait fou, et puis peut-être un peu naïf, d'aller comme ça au devant de policiers avec des paroles d'amour chrétien que ça a apporté des fruits C'est une leçon assez puissante sur la résilience et la foi, cette histoire de pardon. Quand on agit comme ça, on ne fait pas seulement briller notre lumière, mais on montre aussi aux autres ce que ça signifie d'être un disciple de Christ.
- Speaker #1
Être un disciple de Christ, c'est un appel à l'action, à un amour qui se dit, à un pardon qui se donne. Mais c'est agir aussi ensemble, parce que seul, on est peu de choses. On évite de ramener à la réalité des pâquerettes. On parlait des halos, de lumière. qu'on utilise en studio d'enregistrement. Or et or,
- Speaker #0
elles tombent facilement.
- Speaker #1
Elles tombent facilement. Seules, c'est difficile. Mais en communauté, en église, en groupe, quelle que soit la taille de ce groupe, je crois qu'on est beaucoup plus forts pour manifester l'amour d'abord entre nous et la manifester autour. On peut vraiment faire une différence plus grande si on est plus nombreux.
- Speaker #0
Ça, c'est vrai. Et en plus de ça, je pense que c'est essentiel de prendre un moment pour s'interroger. Dans quel domaine de notre vie est-ce qu'on peut s'améliorer pour mieux refléter cet amour-là ?
- Speaker #1
Individuellement et ensemble. Oui, je pensais à la bonne occasion de faire une pause et de prier ensemble peut-être. Est-ce qu'on peut prier pour que Dieu nous montre nos manquements, mais aussi qu'il nous montre les sujets de reconnaissance pour ce que nous avons accompli, pour ce qu'il nous a permis d'accomplir ? Moi, je propose qu'on prie.
- Speaker #0
On fait rarement ça dans les... podcast de Chrétien Audacieux, mais c'est... Allez, audace !
- Speaker #1
Ce sera court. Seigneur Saint-Esprit, merci de sonder nos cœurs et de montrer au fond, au fond de ces cœurs, là où nous en sommes, quels sont nos manquements en termes d'amour. Sommes-nous devenus froids, indifférents ? Sommes-nous devenus si égoïstes que le monde pourrait s'écrouler derrière nous que nous n'avons aucun sentiment ? Seigneur, si c'est le cas, interroge-nous et apprends-nous. La repentance conduit-nous à un amour vivifié, vivant, un amour bouillonnant. Et pour tout ce que nous avons fait en bien, nous te devons. C'est le fruit de ta grâce, c'est le fruit de l'amour que tu as déversé toi-même par l'Esprit dans nos cœurs. Nous voulons apprendre à te suivre et t'aimer davantage pour aimer notre société et faire du bien à ceux qui nous entourent. Montre-nous les pauvres d'aujourd'hui pour que nous puissions les aider avec nos petits moyens. Le temps que nous avons, la disponibilité parfois maigre, qui est la nôtre, mais un regard, un sourire, quelque chose, nous pouvons le faire sûrement Seigneur. Alors montre-le-nous, apprends-nous à le faire au nom de Jésus. Amen.
- Speaker #0
Amen. Merci d'avoir prié avec nous Marc. Et puis en parlant de ce qu'on a partagé aujourd'hui, on pourrait encore formuler quelques questions au sujet de discussion que nos auditeurs pourraient envisager de prendre avec eux.
- Speaker #1
Pour poursuivre la thématique, quelques suggestions peut-être. Comment notre église locale pourrait être davantage scellée lumière dans son quartier, dans sa ville, dans sa région ? Comment ? Ah, ça c'est une question passionnante.
- Speaker #0
On peut mettre sur pause si on a envie d'en débattre directement, si vous êtes dans la voiture avec quelqu'un ou à la maison.
- Speaker #1
Et puis dans quel domaine éprouvons-nous le plus de difficultés à témoigner ? L'amour, l'amour envers les autres. La peur, la honte, l'indifférence, ces choses qu'on a déjà évoquées. Le sentiment de manquer de moyens, de ne rien avoir à offrir, parce qu'on est devenus, ma foi, un peu comme eux. Où sont nos valeurs, où sont nos différences ? Et puis, comment en témoigner, comment en parler, comment incarner l'amour ? Toutes ces questions-là. Quels sont nos points chauds en termes de difficultés à mettre l'amour en œuvre ? Et puis, troisièmement, là aussi, on peut faire pause pour y réfléchir. Est-ce qu'on a déjà eu l'occasion de montrer de l'amour à ceux qui nous ont fait du mal ? Ça, c'est une question un peu piquante. Est-ce qu'on a eu déjà une expérience d'amour adressée à ceux qui nous en veulent, aux ceux qui nous offensent ? Et comment a-t-on fait ? Est-ce que ça a changé quelque chose en nous ? Est-ce que ça a changé quelque chose dans la relation ? Et on pourrait du coup prendre appui sur ces expériences du passé pour construire l'amour aujourd'hui.
- Speaker #0
Et puis n'oublions pas que chaque petit geste compte. Que ce soit par des actions, de compassion, des paroles encourageantes ou même juste un sourire, chaque acte peut avoir un impact.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. Et il est temps de passer à l'action du coup, de faire une différence dans notre communauté, dans notre entourage, parmi les nôtres déjà. N'allons pas chercher bien loin. Notre prochain, il est juste next door, comme on dit. Il est à la porte et puis il est parfois au coin d'un chambre ou dans le salon. J'allais dire qu'un conjoint,
- Speaker #0
c'est les enfants, les collègues.
- Speaker #1
Absolument.
- Speaker #0
On peut commencer par là.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et est-ce que tu aurais encore un petit mot sur l'agenda, Marc ?
- Speaker #1
Ah oui, absolument. Les 10 et 17 novembre, les églises de Suisse sont invitées à se mobiliser pour les chrétiens persécutés et à prier pour eux. C'est le dimanche de l'église persécutée et c'est l'occasion de consacrer un culte une fois par année aux chrétiens qui souffrent pour découvrir leur réalité, partager leurs défis et prier. pour eux en signe d'unité. Est-ce que tu y participes, Rebecca ? Oui,
- Speaker #0
moi j'y participe, évidemment. Il y a de nombreuses églises en Suisse romande qui prennent part à cette action. Et puis je vous encourage à rejoindre l'une d'elles pour ce dimanche. Quant à nous, on se revoit le mois prochain, Marc.
- Speaker #1
Absolument. Ciao,