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107. "Vous ne pouvez rien faire et on ne peut plus rien pour vous..." Le parcours éprouvant de Marie cover
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Positive - Fertilité, émotions, PMA

107. "Vous ne pouvez rien faire et on ne peut plus rien pour vous..." Le parcours éprouvant de Marie

107. "Vous ne pouvez rien faire et on ne peut plus rien pour vous..." Le parcours éprouvant de Marie

1h02 |06/11/2024
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Description

Dans cet épisode, je reçois Marie, qui partage son histoire bouleversante après des années de parcours en PMA.

Depuis 2015, elle et son conjoint ont traversé 4 FIV, des diagnostics changeants, et des espoirs souvent déçus.

On lui avait pourtant dit que tout irait bien, mais au fil des années, des signaux d'alerte sont apparus sans qu’aucun médecin n’y prête attention pour en arriver à ce que son centre lui dise "on ne peut plus rien faire pour vous".

Finalement, après des années de persévérance, Marie est aujourd’hui enceinte et raconte comment elle a repris en main son parcours.


Cet épisode est un puissant rappel qu’il est possible de s'informer, de questionner, et d'agir pour optimiser tes chances.

Si tu te reconnais dans son parcours, n'oublie pas qu’il est toujours possible de prendre une nouvelle direction et je serai ravie de t'accompagner pour le faire.



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➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bonjour à toutes, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour un tout nouvel épisode de podcast. En plus, aujourd'hui, eh bien, je ne suis pas toute seule, je suis avec Marie. Salut Marie !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia !

  • Speaker #0

    Écoute, moi je suis ravie de te retrouver ici, d'accueillir en tout cas sur le podcast parce que c'est un... Un moment qui me tient à cœur et comme je te le disais en off, c'est vrai j'en ai plein plein plein de retard. Mais voilà, moi je suis trop contente de t'avoir ici. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es, c'est quoi ton parcours ? Enfin voilà, dis-nous tout.

  • Speaker #1

    Donc moi actuellement j'ai bientôt 38 ans. Un petit bébé en route, je n'y croyais plus. Ouais. Et en fait j'ai essayé d'avoir un enfant après mon mariage en 2015. Donc ça commence à dater. On s'était dit que ça allait être facile, mais pas du tout. On ne pensait pas que ça nous prendrait autant de temps. Même le médecin nous avait dit, vous inquiétez pas, le spermogramme n'est pas très bon, mais ça va être facile. En fait, non. Ça a été plein de rebondissements, plein d'embûches, d'espoir et beaucoup de désespoir, surtout à la fin. Et au final, des fois, on rencontre les bonnes personnes et on y arrive.

  • Speaker #0

    C'est génial en tout cas, parce que ouais, t'as un parcours quand même qui est long, tu le disais, 2015, donc c'est pas rien, c'est pas rien. Et en fait, je suis super contente de t'entendre, parce que clairement, il y a plein de femmes à qui on dit Ah, ça va bien se passer, les analyses sont normales, oui, le spermogramme n'est pas bon, mais c'est pas très grave, on va passer en phybique, si.

  • Speaker #1

    Et puis finalement,

  • Speaker #0

    t'as pris la douche froide, parce que c'était ça aussi, je veux dire, t'as commencé avec plein d'espoir ce parcours.

  • Speaker #1

    Oui, on est passé direct en FIVIXI, parce que comme c'était le spermogramme, ils se sont dit, bon, on va aller tout de suite en FIVIXI. Et puis, ne vous inquiétez pas, tout le reste, ça va bien. Donc, ça va marcher sans problème. Et en fait, non, malgré le fait que les embryons J5 étaient bons, sans des pays, on ne peut jamais vraiment être sûr, mais enfin bon, d'après les classements, ils étaient bons. Ça n'a pas fonctionné pour autant, quoi. Quatre échecs d'affilée. Et au final, ça doit venir de vous. c'est dans votre tête. Peut-être qu'il faut vous détendre et puis moins stresser.

  • Speaker #0

    Détendez-vous, ça va venir tout seul, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Si la pensée était un moyen de contraception, je pense que ça se saurait, quand même.

  • Speaker #1

    Je pense que même pour le couple, c'est aussi une épreuve, du coup, parce que j'ai un mari qui est très scientifique et en même temps, quand on nous a dit ça, il s'est dit c'est de ta faute, quoi. Ça vient de toi, c'est de ta faute. Donc, ce n'est pas cool de la part des médecins parce que ça ne nous aide pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, et en plus, tu mets vraiment le doigt sur quelque chose d'important parce qu'il y a, pour moi, deux cas de figure. C'est-à-dire que, d'un côté, on a les médecins qui disent Oui, le spermogramme n'est pas bon. Ils le disent clairement. Mais ce n'est pas grave, on va passer en FIVIXI. Sous-entendu, il n'y a rien à faire pour améliorer le spermogramme. Ce qui, on le sait, est faux et archi-faux. Et à côté de ça, dans... Je trouve que ça a été aussi... Ok, le spermogramme n'était pas top, mais à côté de ça, c'était loin d'être la seule et unique cause. Et on ne l'explique pas, parce que chez toi, finalement, on t'a dit que tout va bien, c'est du côté de monsieur, alors qu'en fait, il y avait quand même des petits cofacteurs aussi qui n'arrangeaient pas.

  • Speaker #1

    On disait que ce n'était pas grave, parce que j'ai quand même eu des examens complémentaires. Il y a une légère endométrique chronique, mais ce n'est pas grave, ça n'empêche pas l'implantation. J'ai retrouvé des vieux résultats, la prolactine qui n'était pas top. Mais ce n'est pas grave. C'était plein de petites choses comme ça. Et au final, je pense que mis bout à bout, si on avait tout soigné, tout pris en compte, on n'aurait pas attendu aussi longtemps.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est ça qui me fait bondir. C'est qu'en fait, on a souvent tendance à mettre l'accent sur un truc dès qu'on l'a trouvé. Et en fait, on écarte tout le reste. On n'y prête pas attention. Alors qu'en fait, moi, ce que je dis toujours, c'est que l'infertilité, finalement, c'est une accumulation de cofacteurs. Tant d'un côté que de l'autre, en fait. Et peu importe qu'une pathologie ait été trouvée, c'est rarement la seule et unique explication. Il y a souvent plein d'autres petites choses qui viennent alourdir un peu la pathologie initiale, finalement. C'est plein de petits grains de sable qui viennent un peu enrayer la machine, et c'est ce que tu as vécu. Parce que finalement, on te dit au départ, tout va bien. ça va super bien se passer et finalement on te dit quoi après ?

  • Speaker #1

    Du coup, l'endométrique chronique pas besoin de la soigner, c'est léger, on m'a fait une échocaphie pelvienne, bon y'a rien et donc au bout de 4 échecs ça vient de vous c'est dans votre tête, en gros on trouve pas la cause, on sait pas, donc on a changé de centre en fait on s'est dit non, il faut qu'on voit ailleurs et quand on a changé de sang, plus loin de chez nous forcément, la gynéco nous a dit ça marchera, ça va marcher naturellement, il n'y a pas de raison parce qu'elle aussi, elle voyait les examens étaient bons, elle m'a fait quand même des examens complémentaires mais il n'y avait rien de particulier. Donc on est reparti direct sur une FIVIXI avec un transfert d'embryons frais cette fois, je n'en avais jamais fait. Et ça n'a pas fonctionné. Donc là, elle m'a dit, on va tenter un autre examen, qu'ils ne font pas partout, c'est le Matrice Lab, pour voir ce que ça donne. Bon, ok, on ne l'avait jamais fait, donc on va tenter. Et là, ils m'ont trouvé une hyperactivité immunitaire. Ok. Donc, ils m'ont donné, du coup, la cortisone pour les techs suivants. Et elle m'avait fait aussi une abrasion de l'endomètre par rapport à cette endométrie, pour mettre tout d'aplomb. malgré tout j'ai eu trois techs qu'on suivi avec deux embryons à chaque fois il n'y en a aucun qui a pris donc bon c'est forcément qu'il y a autre chose qui fonctionne pas quoi donc déjà là quand on en arrive à ce stade là on était déjà en 2020 2019 le plus 2020, 2021, on finissait en 2021 donc c'était déjà pas mal Ouais c'était ça et du coup Elle me dit peut-être que nous, au niveau des examens, on ne peut pas faire plus. On est quand même limité en France. Il faudrait peut-être envisager l'Espagne. Là, c'était la douche froide. Pour le coup, on nous a tellement dit, ne vous inquiétez pas, ça va aller comme sur de la roulette. Ça marchera même naturellement. Ça n'a aucun problème. Là, qu'on nous dise, on ne peut plus rien faire pour vous. Il faut aller en Espagne. Là, c'était dur à encaisser. Donc, on n'était pas prêts à ce moment-là. On s'est dit qu'il faudrait quand même tenter une... Une dernière FIV, et elle nous a dit effectivement on peut tenter, après tout on n'a pas testé le traitement par rapport à l'hyperactivité immunitaire sur un transfert frais, donc pourquoi pas tester. Donc on a refait une FIV, et quand on a fait cette FIV, malheureusement on n'a eu que trois embryons, et on nous a tout de suite dit qu'ils ne sont pas de bonne qualité, en sachant que c'était à J3. Donc ils n'ont pas voulu les pousser à J5 parce que je pense qu'ils s'étaient dit que ça ne tiendrait pas. Donc c'était, maintenant au stade où vous en êtes, il faut transférer les trois. De toute façon, il faut essayer, vous êtes pièce après. On a refusé, bien sûr.

  • Speaker #0

    Transférer trois embryons d'un coup, imagine que ça prend...

  • Speaker #1

    C'est la biologiste qui nous avait dit ça, et on lui avait dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire, nous, de notre côté, pour améliorer les choses en fait ? Vous pouvez rien faire. Je crois que ça a été le déclencheur. Vous pouvez rien faire, c'est vraiment le déclencheur. Je me suis dit, si je suis sûre qu'on peut faire quelque chose, je vais chercher. Donc j'ai cherché sur Internet. que ce qu'on pouvait faire pour améliorer les choses. Et du coup, j'ai rencontré une naturopathe. Je t'ai rencontré toi aussi. Donc, ça a permis de mettre plein de choses en place. Et c'est vrai que quand on n'est pas en surpoids, on ne s'intéresse pas à l'alimentation de la femme, pas même de l'homme d'ailleurs. Et en fait, non, ce n'est pas bon. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas en surpoids qu'on mange bien. donc c'est comme ça qu'on a découvert que j'avais de l'inflammation déjà avec la naturopathe avec le médecin fonctionnel aussi, tu m'as recommandé d'aller voir et qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un problème au niveau des intestins,

  • Speaker #0

    donc on a soigné tout ça alors c'est super intéressant ce que tu dis parce que tu dis c'est vraiment un point sur lequel j'insiste énormément, parce que quand les femmes que j'accompagne rejoignent le coaching souvent elles me disent, ah mais je mange sainement Il y en a qui reconnaissent ne pas bien manger, mais alors du coup, ça m'inquiète moins parce qu'elles le savent. Là où ça m'inquiète, c'est quand celles qui me disent Ah mais moi, je mange globalement super sainement. Et en fait, il y a une différence entre manger sainement et manger pro-fertile. L'alimentation qui convient à certaines personnes ne convient pas forcément à d'autres. Les profils utilisés, tu avais des problèmes aux intestins, si on n'en tient pas compte, c'est quand même une spécificité. Si on n'en tient pas compte, forcément, ça ne donne pas les mêmes impacts. Et donc, c'est super important de... d'apprendre à personnaliser et adapter ça en fait. Donc toi finalement, t'es passé de... Tout va bien se passer. Et finalement, l'infertilité, elle est du côté de monsieur. Finalement, on te diagnostique quand même une endométrite, une prolactine trop élevée. On te diagnostique aussi une suractivité immunitaire. Mais on te dit, ce n'est pas grave. De toute façon, vous ne pouvez rien faire. C'était ça. Et finalement, on bascule à... Tout va bien se passer, ça va aller très vite. Parce que finalement, je reprends mes notes, mais tu avais quand même approximativement toujours une vingtaine d'ovocytes qui étaient ponctuosés. globalement on voit 25, 17, 20 enfin voilà on était sur des hauts scores de ponctions et donc on passe sur tout va bien se passer ça va aller très très vite vous allez voir à on peut plus rien faire pour vous et il va falloir aller en Espagne toi tu me rencontres à quel moment ? Est-ce que ça a été vraiment la douche froide quand on t'a dit vous pouvez rien faire c'est ça qui t'a motivé ?

  • Speaker #1

    Oui c'est ça vraiment quand on dit non mais vous pouvez rien faire c'est comme ça vous avez pas de chance en fait c'est pas de bol quoi... Là, je me suis dit non, ce n'est pas possible, je suis sûre qu'on peut faire quelque chose. Et c'est vraiment à ce moment-là que je me suis retournée vers une naturopathe et je me suis dit que ce n'est pas assez poussé, il faut que je cherche plus. Et donc, c'est là que je me suis retournée vers toi. Je crois que c'était quand je me suis retournée vers toi, c'est que j'avais déjà tenté le transfert d'embryons après avoir mis en place un certain nombre de choses avec la naturopathe où il y a eu une tentative qui a... qui n'a pas fonctionné. Et là, je me suis dit, il faut que je cherche encore plus, il faut aller plus loin. Parce que c'est vrai que c'est bien une naturopathe, c'est une première approche, mais c'est par médecin, donc ça ne peut pas nous prescrire tous les examens. Et il y a des médecins qui refusent en fait de prescrire les examens quand ça vient d'une naturopathe, donc ce n'est pas évident. Donc là, c'est là que j'ai découvert la médecine fonctionnelle et que je me suis rapprochée d'une docteure en médecine fonctionnelle et qu'on a pu approfondir, faire un tas d'analyses avec le laboratoire LIMS. Et qu'on a découvert que j'avais une porosité au niveau de l'intestin et que j'avais une intolérance, mais plus, plus, plus, au produit laitier. C'était ça qui m'avait malade. Quand même,

  • Speaker #0

    de mémoire, je pense que tu étais quand même une accro au produit laitier, non ? Oui, j'avais noté ça.

  • Speaker #1

    Dîner, c'était... Enfin, sauf qu'on me rend malade, il n'y avait pas de... Donc...

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, et en même temps, en fait, quand on a... Bon, souvent, quand on a des problèmes au niveau intestinal, on finit ou par avoir de la diarrhée, ou on finit par avoir de la constipation, ou on finit par avoir des ballonnements, etc. Mais on est tellement habitué à ça dans le quotidien qu'on ne fait plus forcément attention, qu'en fait, ce n'est pas normal. Et quand on est suivi en PMA, c'est rare quand il y a un médecin qui fait le lien entre l'infertilité et les problèmes intestinaux, alors qu'en réalité, le lien, il est bien là, il est très étroit.

  • Speaker #1

    J'avais plein d'infections et c'était lié aussi à ça. Je déclenchais tout le temps des infections, un peu partout. Donc, ce n'était pas normal. Je me suis quand même retrouvée six mois avec une infection au pied qu'on n'arrivait pas à soigner. Et tout ça, c'était lié. J'avais des mycoses qu'on n'arrivait pas à soigner non plus, qui revenaient tout le temps. À partir du moment où la docteure en médecine fonctionnelle a trouvé le problème, a éradiqué les produits laitiers, j'ai eu un traitement, etc. Je n'ai plus jamais eu ces problèmes-là.

  • Speaker #0

    C'est super important parce que tu vois, quand on a... Aujourd'hui, l'approche a été pleinement intégrée de médecine fonctionnelle. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que j'ai moi-même suivi cet été cette formation super intense en médecine fonctionnelle. Parce qu'en fait, souvent, on ne va pas chercher ailleurs. Et c'est un petit peu parfois ce que je reproche quand même aussi aux côtés de PMA, c'est que oui, on cherche, oui, on fait des examens qui sont super lourds, super invasifs, super douloureux, super éprouvants physiquement, émotionnellement et même au niveau du couple. Je pense à l'hystérosalpingographie, mais pas que. Le test de 1h pour celles qui l'ont vécu. C'est quand même un moment... On programme un rapport. Il faut arriver rapidement après à l'hôpital pour observer la mobilité des spermatozoïdes à travers la glaire cervicale. C'est quand même des choses où l'intimité est vraiment mise à rude épreuve. Et à côté de ça, on ne va pas vérifier les bases. On ne va pas regarder ce qui se trouve à côté. En fait, on est vraiment focus sur l'utérus, les trompes. mais on ne va pas forcément regarder plus loin et on ne fait pas de lien. Et souvent, c'est des retours que j'ai, de dire Ah, mais tiens, finalement, j'ai telle mycose, elle a disparu. J'en ai qui me disent Mais j'avais plein d'acné, j'en ai plus. J'ai des personnes qui me disent Mais j'ai perdu du poids alors que ça faisait des années que je stagnais, que je n'arrivais pas à perdre. Ce n'est pas du tout le centre du programme, ce n'est pas du tout l'objectif, mais c'est vrai que ça peut faire partie des effets bénéfiques. C'est le deuxième effet qui se coule, c'est de voir qu'à côté de ça, On a moins de pertes de cheveux parce que ça aussi, ça peut arriver. J'ai plein de femmes qui perdent leurs cheveux, mais par poignée. J'en ai d'autres qui me disent je suis fatiguée tout le temps et puis finalement, plus tant que ça. Et donc, tu vois, t'en es la preuve, c'est de dire que oui, il y avait plein de symptômes finalement à côté, auxquels tu t'étais finalement peut-être un peu habituée, à part cette mycose qui te dérangeait quand même beaucoup. Mais le reste, on apprend à vivre avec en fait. T'as eu ce sentiment-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que je me disais, quand j'étais malade, j'ai trop abusé à ce moment-là, j'ai trop mangé. Je ne me posais pas plus de questions. Parce que le reste du temps, c'était une gêne quotidienne. c'est vrai qu'on n'y fait plus attention. Donc oui, effectivement, on se rend compte après quand on a fait les examens, quand on change le quotidien. C'est là qu'on fait le lien. C'est là qu'on se dit, c'est pour ça que j'avais ça. Ça permet de comprendre les choses aussi.

  • Speaker #0

    Tu sais, moi, pendant des années, j'ai eu des douleurs abdominales, mais vraiment énormes. Mais en fait, comme tu t'habitues à la douleur, j'avais ça depuis très petite. Et donc, finalement, pour moi, c'était normal d'avoir mal au ventre, tu vois. Et quand j'ai finalement mis le doigt sur tout ce qui me provoquait des douleurs abdominales et que j'ai découvert qu'en fait, non, la douleur, elle n'était pas normale, mais ça m'a ouvert vraiment un autre monde, tu vois, de me dire... en fait, c'est possible de ne pas avoir mal au ventre.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est comme les règles, quand on dit que c'est normal d'avoir mal. Oui, d'être pliée en deux tous les mois, c'est normal. En fait, non. J'ai découvert ça aussi. On m'a soigné mon syndrome prémenstruel, notamment grâce à la cuponctur, ce qui a été plus efficace. J'avais des plantes à prendre. Et j'ai redécouvert les règles sans douleur, ce que je n'avais pas connu pendant 20 ans. C'est génial, quoi. On revit aussi.

  • Speaker #0

    Tu revis parce que, oui, t'es complètement... T'organises ton agenda quand t'es réglée, tu vois, t'organises ton agenda en disant non, ça je vais pas pouvoir faire, ça, ça va pas être possible, ça. Et en fait, t'es frustrée tout le temps. Enfin, je sais pas émotionnellement comment toi tu le vivais, mais...

  • Speaker #1

    C'est compliqué parce que, enfin, autour de soi, les gens comprennent pas forcément, surtout les hommes. Donc quand ton mari a envie de sortir, et puis que toi, t'es au bout de ta vie, t'as pas du tout envie de sortir. Et c'est difficile de faire comprendre ça, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement et pareil je pense aussi à celles dont j'ai fait partie pendant longtemps mais qui ont des règles tu sais hémorragiques où en fait t'as toujours peur d'avoir une fuite, d'avoir une catastrophe et en fait autour de toi les hommes comprennent pas forcément non plus alors que toi t'es pas forcément à l'aise de sortir certains jours de ton cycle mais en fait c'est pas normal quoi, c'est pas normal et ça se travaille, ça se règle j'ai envie de dire ça s'agisse pour ne plus avoir ça. Et donc ok toi Tami finalement... plein de changements en place. C'est quoi qui t'a le plus marqué comme changement ? Quelle a été la modification où tu te dis Waouh, si j'avais su !

  • Speaker #1

    C'est vraiment l'alimentation.

  • Speaker #0

    L'alimentation pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment le plus gros changement. Déjà, quand j'ai mis tout le changement en place avec la naturopathe, c'est là que j'ai eu ensuite un transfert avec les embryons de mauvaise qualité, mais c'est là que j'ai eu une première accroche. En sachant que la gynéco m'avait finalement soigné mon endométrite aussi, en même temps. En même temps que j'avais amélioré l'alimentation, elle m'avait refait une abrasion de l'endomètre et elle m'avait donné un traitement pour soigner l'endométrite. Je pense qu'il y avait un endomètre qui était déjà, il n'y avait plus d'inflammation, enfin moins en tout cas, peut-être pas plus, mais beaucoup moins. Et il y avait quand même un soin qui avait été fait, donc j'ai eu une première accroche. Ça, je suis à peu près sûre que c'est lié. Ça n'a pas tenu. Je pense que du fait que les embryons n'étaient pas de bonne qualité, c'est sûr que ça ne risquait pas de tenir. Donc ça, c'était vraiment le... Moi, c'est le premier changement qui m'a marquée. Et puis après, oui, le fait d'avoir un traitement pour mes intestins et puis de ne plus avoir mal au ventre, ça, c'était vraiment, on va dire, le changement encore plus amplifié.

  • Speaker #0

    C'est clair, on revit ces moments-là. Je trouve ça génial. Alors, je trouve aussi, tu vois, c'est intéressant parce que j'ai plein de femmes et je pense vraiment à celles qui nous écoutent qui se disent, ah oui, mais moi, par exemple, j'ai pas beaucoup de... Quand on fait une ponction, j'ai pas beaucoup d'ovocytes. Mais t'es aussi la preuve qu'en avoir plein, c'est pas forcément un gage de réussite au départ, finalement.

  • Speaker #1

    Je l'ai vu aussi avec d'autres... Dans un autre groupe, on fait du yoga ensemble, des filles qui sont en infertilité et... En général, toutes celles qui ont beaucoup d'ovocytes n'ont pas forcément de résultats positifs derrière parce qu'il y a souvent un problème inflammatoire. Donc, on retrouvait souvent les mêmes problèmes en discutant ensemble.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment important à comprendre parce que souvent, on va se focaliser sur le nombre. Alors qu'en fait, moi, le nombre, je m'en fous un peu dans le sens où ce qui compte, c'est vraiment la qualité qu'il y a derrière. Je vous le répète tout le temps, on ne voulait pas faire une équipe de foot. Donc, le nombre, ce n'est pas tellement l'objectif. Mais c'est vrai que quand tu as un profil inflammatoire, tu vas te retrouver avec des follicules qui vont grandir, certes, qui vont se développer, certes, mais dans un environnement, finalement, qui n'est pas forcément propice. On va altérer la qualité des follicules et forcément une finie des ovocytes. C'est ce que tu as vécu. Comme tu le dis, ça se retrouve dans plein de profils. On a des femmes qui, même sans être SOPK, vont avoir plein de follicules. On va avoir plein d'ovocytes à la ponction. Mais derrière, ça ne va pas forcément aboutir aux résultats qu'on espère.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ok. Donc ça, c'est pour toi ce qui a été le changement majeur. Après, moi, je me souviens dans le parcours, c'est qu'à un moment donné, tu as douté aussi quand il y a eu, comment dire, les embryons, quand cette fois-ci, enfin, on a réussi à avoir des embryons, qu'on les a poussés. Je me souviens qu'à un moment donné, tu m'as envoyé un message pour me dire, oh là là, mais en fait, j'y crois tellement pas et tellement plus. que j'ai peur que les embryons... Alors, tu avais des embryons qui étaient classés BB et des embryons qui étaient classés BC.

  • Speaker #1

    Ça, c'était après la ponction en Espagne.

  • Speaker #0

    Ouais, après la ponction en Espagne. Et je me souviens que ça, ça t'avait angoissée aussi. Tu te souviens de ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on avait déjà beaucoup moins d'ovocytes de prélevés. À la base, c'était pas plus mal, parce que moi, j'ai pas eu d'hyperstimulation. Enfin, j'étais pas aussi mieux, quand même. Et c'est vrai qu'après, quand ils les ont micro-injectés, il ne nous en est resté que 7. Donc pas beaucoup par rapport sur les 12, il en restait quasiment la moitié. Et on s'est dit, ça ne fait pas beaucoup quand même. Ils se sont fécondés et ils ne nous l'ont pas dit pour ne pas nous inquiéter, mais effectivement, ils nous le disent après coup. C'est rare qu'il n'y en ait quasi que la moitié. Et donc après, les 7 ont quand même tenu jusqu'à J3, ce qui était déjà pas mal. Et c'est vrai qu'arrivé à J5, ils nous ont annoncé au départ qu'il n'y en avait que 2. Puis finalement, il y en a deux qui sont arrivés un peu après. Et c'est vrai, quand j'ai vu le classement, je me suis dit, bon, je ne sais pas si c'est bien ou pas. Je ne sais pas si on peut se fier complètement à un classement, mais voilà. Bon, il y a eu le DPI, je pense que ça nous a beaucoup rassurés sur tout ça. Et le DPI a confirmé d'ailleurs que ceux qui étaient baissés avaient une trisomie. Ils n'étaient pas bons. C'est pas parce que c'est en bébé qu'ils sont pas de qualité, du coup.

  • Speaker #0

    On est d'accord, hein ?

  • Speaker #1

    On a besoin d'avoir des AA pour que ça soit de bonne qualité.

  • Speaker #0

    Alors, c'est super important, tu vois, parce que moi, j'avais fait un post aussi sur Instagram, et puis dans le programme aussi, vous avez une fiche qui explique un petit peu ce classement des embryons. Et en fait, je le fais pour simplement expliquer, parce que souvent, on reçoit une fiche. Tous les centres ne le font pas, mais c'est vrai que celles qui reçoivent une fiche avec un classement... Elle ne sait pas du tout à quoi ça correspond. Donc du coup, j'ai fait cette fiche pour expliquer, mais j'insiste bien pour dire qu'en fait, quand les embryons arrivent à ce stade-là, ils ont tous un potentiel d'implantation. C'est quand même ça qui est important à retenir. Mais voilà, c'est vrai que ça peut faire flipper et je trouve que ce que tu dis est super pertinent. Ce n'est pas parce que c'est un embryon B, finalement, qu'il a moins de chances qu'un A. Tu en es la preuve, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est vrai que je pense qu'on arrive à un certain stade où on doute de tout. Oui,

  • Speaker #0

    évidemment.

  • Speaker #1

    On est moins positif, on espère, et en même temps, on a tellement peur qu'on doute à la moindre étape. C'est logique aussi,

  • Speaker #0

    quand tu regardes le parcours, tes passés de ça va être super facile à on ne peut plus rien faire pour vous à il faut aller en Espagne puis il y a cette démarche d'aller en Espagne, et forcément, ça amène à un moment donné des craintes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, c'est d'autres craintes aussi, parce qu'on va dans un pays où on ne connaît pas la langue. Oui. En plus, je suis arrivée pour la pension, je n'avais jamais vu la clinique. J'arrive dans un pays que je ne connais pas, dans une clinique que je ne connais pas. Donc, c'est vrai qu'on est quand même assez anxieux. Heureusement, là-bas, ils ont une assistante. Donc, il y a toujours quelqu'un qui est là pour répondre à toutes nos questions, à peu près tous les jours de la semaine, même un numéro d'urgence. On est quand même très accompagnés. On a une réponse rapidement. Ce n'est pas comme en France où on a besoin d'une réponse par an. On peut toujours attendre, on laisse un message à la secrétaire et la gynéco nous rappelle quand elle a le temps. Parce qu'il n'y a pas une assistante dédiée aux réponses des patients. Oui,

  • Speaker #0

    elle rappelle. Ou parfois c'est la secrétaire et encore, en général, il y a même des centres qui ne rappellent pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est ça aussi. Et donc toi, tu as vécu cette différence finalement entre France et Espagne ?

  • Speaker #1

    Oui. Oui, l'accompagnement est différent. Même si c'est vrai qu'en France, on me rappelait toujours, mais c'était moins instantané. Il y avait moins cette empathie. On prend soin de nous en Espagne, on nous rassure beaucoup. Donc oui, ça, c'est une grosse différence. Et je pense que ça joue beaucoup sur le moral, sur le mental. Pour tenir aussi et rester à un minimum positif, je pense que ça joue énormément. J'ai eu la chance qu'à la clinique où j'étais, ils parlent français pour la majorité. Donc, ça aide beaucoup. Il y a forcément des moments où il y a des incompréhensions parce que les traductions pour les termes médicaux ne sont pas toujours les mêmes. Des fois, on ne s'y comprenait pas trop, mais après, on s'y habitue. Au bout d'un an, on comprend. On arrive à bien se comprendre.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est vrai qu'ils ont de la patience aussi dans le sens où ils n'hésitent pas à reformuler, à réexpliquer. à essayer autrement ce qu'on n'a pas forcément la possibilité de faire en France. Alors c'est sûr qu'au départ, on est censé se comprendre, mais il y a finalement très peu d'explications, contrairement à l'Espagne où là, on est quand même un petit peu plus coucouné. C'est ça,

  • Speaker #1

    ils prennent vraiment plus le temps en France. Quand c'est un centre public comme un CHU, en général, ça va hyper vite, c'est à la chaîne. Il faut dire ce qu'il y a, les échos, c'est à la chaîne, ça dure cinq minutes. Pareil pour les transferts, c'est à la chaîne. On passe les unes après les autres, donc déjà ça, c'est pas évident, je prends l'impression d'être un numéro. Après, quand j'ai changé de clinique et que j'étais en clinique privée, c'est un peu différent. Ils n'ont pas beaucoup de temps non plus, mais ils en ont un peu plus. Donc on a moins l'impression que c'est à la chaîne, mais bon, ils ne sont quand même pas trop disponibles. Puis des fois, les questions, on ne les a pas tout de suite, on les a après, et puis on n'a personne pour les poser, c'est surtout ça.

  • Speaker #0

    Tu fais bien de mettre le doigt dessus, parce que c'est vrai que souvent, on a l'impression que quand on va au rendez-vous, il suffit de poser toutes nos questions. Mais c'est vrai que des fois, c'est après coup, c'est en relisant, réfléchissant, que tu dis Ah mais tiens, finalement, et ça ? Et j'ai envie de dire que parfois, c'est trop tard, parce qu'il n'y a plus personne pour répondre à la question. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. On ne peut pas envoyer un mail en disant Oui, j'ai ça comme question complémentaire. Il n'y a personne pour nous répondre.

  • Speaker #0

    Ok. Là, ce n'est pas du tout ce que tu as eu comme sentiment.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Génial, génial. Ok. Dans ce que tu as appris aussi au sein du programme, que ce soit à travers le programme de coaching, que ce soit avec le programme Fertility en ligne auquel tu avais accès, qu'est-ce qui t'a le plus marqué ou qu'est-ce que tu as complètement découvert et tu t'es dit, heureusement que j'ai cette info et que je ne suis pas passée à côté ?

  • Speaker #1

    J'ai surtout réappris plein de choses au niveau du fonctionnement. Du cycle. C'est complètement idiot, mais on ne l'apprend pas vraiment. Et tant qu'on n'a pas de problème de fertilité, on ne s'y intéresse pas trop. Et en fait, on découvre plein de choses, notamment l'ovulation, qui n'a pas forcément lieu à J14. Parce que moi, bien sûr, je n'ai pas à J14, j'ai à J11. Et le premier gynéco, François qui me suit de base, m'avait dit non, ce n'est pas possible, c'est J14. Je me suis dit OK. Et en fait, non, on découvre ce genre de choses. Je pense que c'est surtout physiologique. J'ai appris plein de choses. on va dire physiquement parlant.

  • Speaker #0

    Tu mets le doigt sur un élément énorme en fait. C'est quelque chose qu'on devrait tout avoir comme info. Mais en fait, les mêmes, j'ai presque envie de dire, les manuels scolaires sont bourrés de fautes, dans le sens où avant, il y avait cette idée communément répandue que la femme ovule à J14. Il y a d'autres manuels qui vous disent non, en fait l'ovulation a toujours lieu 14 jours avant les règles. un cycle irrégulier, vas-y pour calculer le 14 jours avant tes règles. Et en réalité, l'ovulation 1J14, c'est un mythe qui a vraiment la dent dure et qui n'est pas facile à casser parce que vraiment, ce n'est pas vrai. Je crois de mémoire qu'approximativement 13% des femmes seulement ont une ovulation 1J14. Comment est-ce qu'on... Si, j'ai la réponse, évidemment, avec la contraception. Je veux dire, comment est-ce qu'on peut se baser sur finalement 13% de femmes qui ont une ovulation à J14 pour en faire une règle fermée définitive pour toutes les femmes, alors que ce n'est pas la réalité, évidemment. En fait, ce qui se passe, c'est que dès que tu n'es pas dans les clous, tu hésites parce que ton médecin a dit non, c'est J14. Et du coup, tu te demandes si c'est toi qui as mal vu.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qu'on m'a dit, la température, tu l'as mal prise. Je le posais tous les jours à 7h du matin avant de me lever. Je sais que j'avais bien fait des choses. Et puis, je m'en suis rendue compte après. J'ai refait des contrôles sur plusieurs cycles. J'étais toujours à 11, 12 ou 13. Ça dépendait, mais j'étais toujours à peu près avant. J'étais toujours avant.

  • Speaker #0

    Génial. Je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    Physiologiquement, j'ai appris énormément de choses.

  • Speaker #0

    Physiologiquement, je trouve ça passionnant parce que oui on devrait avoir toutes ces infos mais on les a pas et comme tu dis tant que ça roule et qu'on a pas trop de problèmes, on se pose pas trop de questions. On se dit que c'est OK.

  • Speaker #1

    Après, il y a aussi le soutien avec le groupe. Ça, c'est essentiel. Parler avec des gens qui comprennent ce que l'on vit, c'est important. Je pense que ça, ça aide beaucoup.

  • Speaker #0

    De nouveau, je pense qu'on peut avoir des gens autour de nous qui sont compréhensifs, qui sont empathiques, qui veulent bien faire. Mais malgré tout, j'ai quand même toujours ce sentiment qu'il n'y a vraiment que les personnes qui sont passées par là qui peuvent vraiment comprendre ce que tu vis. Et puis, à côté de ça, on n'a pas toute la chance non plus d'avoir un environnement qui est compréhensif. Ça, il faut le dire aussi. Et que même quand on a un environnement qui est plutôt cool, on se prend quand même toujours des remarques maladroites, on se prend quand même toujours des collègues.

  • Speaker #1

    Alors ça, après, les remarques maladroites, les gens ne savent pas, donc il faut essayer de prendre un peu de hauteur. De recul, quoi. Mais c'est pas toujours évident, ça blesse.

  • Speaker #0

    Ça blesse, ouais, exactement. Même quand ils savent, des fois, tu sais, ça part tout seul et puis après coup,

  • Speaker #1

    c'est oups. Souvent, c'est dans la tête, c'est que t'en veux pas, c'est pour ça que ça marche pas, t'es pas prête. Ça, je l'ai beaucoup entendu en début de parcours et ça, ça génère beaucoup de colère et de culpabilité. Ça aide pas, je pense. Clairement, ça n'aide pas. Ok. Pas en vouloir aux gens, donc...

  • Speaker #0

    Colère, culpabilité, tu disais aussi finalement que le couple est soumis à rude épreuve. C'est toujours ton ressenti aujourd'hui que le couple est vraiment malmené durant ce parcours qui dure des mois ou des années évidemment ? Oui,

  • Speaker #1

    ça permet aussi des fois de se ressouder. Enfin, nous au départ c'était compliqué, ça a été dur, mais ça nous a permis de nous ressouder au final avec les années. Parce qu'à un moment donné on s'y lance à deux. Et c'est vrai qu'en Espagne, il était clairement investi aussi, mon mari. Donc, ce n'est pas pareil. Je pense que c'est ce qui manque un peu en France. Je trouve qu'on n'implique pas assez monsieur ou l'autre partenaire.

  • Speaker #0

    Oui, totalement.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, c'est normal aussi qu'il y ait des distinctions parce que si l'autre n'est pas là, il n'a pas toutes les infos. Moi, j'ai eu beaucoup de mal à retranscrire ce qu'on m'a dit parce que je ne retiens pas tout. On me donne tellement d'infos en peu de temps que c'est compliqué. Et puis ça veut dire que tout repose sur nous pour souvenir des traitements, des dates, des horaires. Et voilà, on est un peu tout seul.

  • Speaker #0

    Oui, on est un peu tout seul. Et moi, je me souviens que j'avais beau m'expliquer, je pense qu'entre expliquer et le voir ou le vivre, c'est deux choses différentes. Moi, je me souviens quand je revenais, je disais on n'a le temps de rien. Mon mari me disait, oui, bon, après, c'est peut-être sur le coup de l'émotion, enfin, c'est normal, etc. Il avait peut-être un peu, involontairement, bien sûr, mais tendance à minimiser ce que je pouvais ressentir. Et en fait, quand il a vraiment vu que ça durait trois minutes avec échographie vaginale, c'est là qu'il a vraiment compris, ah ben non, en fait, c'est vraiment à la chaîne. Parce que c'est vrai que quand on est vraiment en plein protocole, c'est nous qui nous coltinons ça, finalement. C'est nous qui allons très tôt le matin pour la prise de sang. et qu'avec le boulot, ce n'est pas toujours facile de s'absenter à deux.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Là, je ne reproche rien par rapport à ça. Ce n'était juste pas possible, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est dur pour une personne, alors pour deux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Déjà, il fallait que je m'organise. C'est sûr qu'il n'aurait pas pu venir. Ça, c'est certain.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est vrai que comme il y a cet aspect-là déjà, le fait de voir et qu'il s'est rendu compte que oui, on était super nombreuses dans les salles d'attente, que ça défilait. Ça a vraiment permis une prise de conscience. Ça l'a marqué de se dire, ah oui, en fait, c'est comme ça que ça fonctionne. Parce qu'entre le dire et le voir et le vivre, c'est deux choses différentes. Évidemment, tu as eu ce sentiment-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Puis déjà, après, quand on avait changé de centre, on était un peu plus loin de chez nous, il arrivait qu'ils viennent. Donc, ils se rendaient compte du temps d'attente. On fallait voir le retard selon ce qu'il y avait et on pouvait passer une heure, une heure et demie à attendre. Donc ça, il s'en est rendu compte. Et puis, les rendez-vous, c'est un peu plus long, mais 10 minutes, ça passe très très vite. Donc oui, il s'en est plus rendu compte sur les années, sur la fin du parcours.

  • Speaker #0

    Oui, ça a aidé d'un côté. Je me dis, c'est dommage d'avoir dû attendre des années pour vraiment pouvoir se rendre compte des deux côtés que ce qu'on vit, c'est différent de ce qu'on peut imaginer. Et c'est vraiment un élément qui est crucial pour moi, c'est que les deux membres du couple soient investis finalement tout autant. Et ce n'est pas toujours facile aussi, même du côté spermogramme, quand on a des médecins qui disent, non, mais voilà, on va faire une FIVIXI. De toute façon, il n'y a rien à faire. Et du coup, ça ajoute ce côté impuissance. finalement, puisqu'ils peuvent rien faire. Donc voilà, qu'est-ce qu'ils mettraient en place de plus, finalement, tu vois ? Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Donc,

  • Speaker #0

    alors que c'est tellement important. Mais ouais, écoute, je trouve ça génial. Comment... Alors, il y a eu ce passage en Espagne, il y a eu le DPI. Donc c'est vrai que pour celles qui ne le savent pas, le DPI, c'est le Diagnostic Préimplantatoire, qui n'est pas autorisé en France, je vais quand même le rappeler. Enfin, si, il est autorisé en France, mais sous uniquement quelques critères.

  • Speaker #1

    Non, ces cariotypes n'étaient pas bons, et nous, ils étaient bons tous les deux.

  • Speaker #0

    Voilà, et donc c'est vrai que, en fait, oui, d'un point de vue sur papier, on a le droit quand il y a des pathologies génétiques, etc., qui sont transmissibles, quand il y a des problèmes de cariotype, mais finalement, d'un point de vue pratico-pratique, il y en a très peu qui ont finalement droit au DPI. parce que d'un côté je comprends, il y a plein de raisons qui sont conservatrices à ce niveau-là, parce que ça pourrait ouvrir la porte à beaucoup d'abus, mais quand on est en PMA, tout ce qu'on veut c'est un bébé en bonne santé, c'est ça. Et que finalement, tu le disais très justement, c'est que l'embryon, finalement, peu importe son classement, ça reste visuel et que ça n'empêche pas une malformation chromosomique derrière. Et comme il n'y a pas le DPI, forcément on ne le sait pas. Toi, tu en as bénéficié en Espagne, et du coup tu me disais que ça m'a rassurée finalement de savoir ça.

  • Speaker #1

    Oui, parce que du coup ils ont détecté sur eux deux qu'il y avait une trisomie 22, une trisomie 7 je crois. Donc je me suis dit, et les deux autres étaient bons, on part déjà sur les embryons sains. Donc rien que ça, c'était déjà un premier point. Et après, on a fait d'autres examens qui ont fait là-bas une biopsie de l'endomètre pour vérifier la fenêtre d'implantation, si elle était bonne, l'immunologie. Et puis, il y en a un troisième, je ne sais plus lequel c'est. Je ne me souviens plus. Il y en a trois en total. C'est comme le matrice là, mais un peu différent. C'est un peu plus poussé chez eux. Et donc, l'immunologie, c'était bon. La fin d'implantation, c'était OK. Et par contre, ils m'ont trouvé cette fois une sous-activation immunitaire. Une fois qu'on a soigné tout ce qui était inflammation, etc., l'endométrique, au final, j'étais en sous-activation immunitaire. Donc, j'ai eu un traitement adapté pour ensuite le transfert. Et en sachant que pour le transfert, ils m'ont aussi fait une autre technique qu'ils font là-bas, c'est une régénération de l'endomètre.

  • Speaker #0

    Avec le PRP.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, avec le PRP.

  • Speaker #0

    Alors, on va peut-être expliquer ce que c'est, parce que je ne pense pas que toutes celles qui nous écoutent connaissent le PRP. Vas-y, je te laisse expliquer. C'est une injection, finalement, de plasma. Du coup,

  • Speaker #1

    ils font un prélèvement, d'abord, au niveau de l'endomètre, et en fait, ils vont renouveler les cellules pour ensuite les réinjecter. J'avais deux injections. Après, expliquer, c'est un peu compliqué parce que c'est ça qui nous l'explique en Espagne. On ne comprend pas tous les termes, mais en gros, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, j'insiste parce que je sais déjà que je vais recevoir plein de questions à l'issue de ça. Et je le vois d'ailleurs dans le coaching, j'ai pas mal de questions aussi au niveau du PRP. Très sincèrement, aujourd'hui, c'est une technique qui existe, qui existe en France, qui existe en Belgique, qui est disponible un petit peu partout, mais attention, qui n'est pas remboursée. et qui n'est pas toujours systématiquement proposé non plus. Maintenant, je sais déjà que je vais avoir la question de combien est-ce que ça augmente les taux de réussite, etc. En fait, aujourd'hui, on n'a pas encore suffisamment de recul. Il y a très peu, finalement, de retour par rapport à est-ce que ça fonctionne, est-ce que ça ne fonctionne pas ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qu'ils nous disaient. Ça reste quand même très récent. Donc, ils améliorent tout le temps la technique parce qu'au départ, ils nous avaient dit on fera ça en même temps que le transfert. Ils ne font plus ça en même temps que le transfert. Ils font ça avant. Et ensuite, ils font le transfert. Ils ont déjà changé leur façon de faire. Donc, ça reste expérimental quand même. Ils sont encore en train de travailler dessus. Ils nous l'avaient prévenu de toute façon quand ils nous l'ont fait. Ils disaient, voilà, on a des bons résultats, mais en même temps, on n'a pas de recul. Donc, ils nous avaient prévenu.

  • Speaker #0

    Voilà, je préfère en parler parce que je sais que je vais avoir la question à l'écoute de ce podcast. Donc on est en 2024 au moment où tu écoutes cet épisode de podcast. Et donc en 2024, ça reste encore expérimental. Peut-être que dans 5 ans, dans 10 ans, j'aurai un tout autre discours par rapport au PRP. Parce qu'il y aura eu des études, il y aura eu des retours, il y aura eu beaucoup de choses de faites. Mais c'est vrai qu'à ce jour, on ne sait pas trop. On a quand même des exemples de plein de bons retours, mais on ne peut pas dire que ça augmente de X%. Aujourd'hui, on n'a pas encore ce retour-là. Je connais aussi des personnes qui ont fait le PRP pour qui ça n'a pas donné le résultat escompté. Donc voilà, il y a encore à prendre, à laisser. Mais en tout cas, moi, je pars du principe que... Ce qu'on peut tenter, tentons-le en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça qu'on l'a fait, c'est qu'on s'est dit, de toute façon on n'a rien à perdre, donc on va tenter tout ce qu'on nous propose de faire en Espagne, qu'on ne peut pas faire ailleurs, on va mettre toutes les chances de notre côté.

  • Speaker #0

    Exactement, et alors tu mets le doigt aussi sur un élément important, parce que souvent on va me parler du Matrice Lab, on va me parler de tout ça, et examen que je trouve très pertinent, en demeurant, la question n'est pas là, mais... Dans ton cas, par exemple, on a détecté à un moment donné une suractivité immunitaire, on a détecté un état inflammatoire, ok. Mais ce n'est pas toujours le cas. Parfois, j'ai des personnes qui vont revenir avec un matrice lab qui sera normal Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas d'état inflammatoire généralisé au niveau de l'organisme. Le matrice lab, ça reste très localisé. Or, toi, on a vu avec toute cette batterie d'analyse qu'il y avait un état inflammatoire qui était généralisé au niveau de ton corps. On était sur du systémique. Maintenant... on peut aussi avoir une évolution. Et là aussi, tu en es la preuve. Comme il y avait un terrain inflammatoire au départ, tu avais un système immunitaire qui était complètement chamboulé, qui était au taquet. Mais à force d'avoir corrigé tout ça, on peut basculer aussi. Et donc, c'est important, quand on fait tout ça, de ne pas se baser sur les acquis et les anciens. C'est-à-dire que j'ai fait l'examen il y a deux ans, il y a trois ans. Je sais que je suis comme ça. En fait, non, parce que ça peut évoluer. Et donc, c'est important quand même de regarder tout ça. et d'avoir des données qui sont relativement à jour parce que t'es passée de la suractivité immunitaire à la sous-activité immunitaire.

  • Speaker #1

    J'avais posé la question, est-ce que c'est possible que l'État change ? Et on m'avait dit, non, on ne peut pas passer d'un extrême à l'autre. La preuve que si.

  • Speaker #0

    Bah si, évidemment que si. Et d'ailleurs, on a des profils mixtes aussi. On en a vu dans le coaching Éclosion, on a eu des personnes qui avaient des profils mixtes. Et donc voilà, c'est important d'adapter tout ça parce que sinon, et c'est ce que je trouve aussi qui est très pertinent avec l'Espagne, c'est que... On n'essaye pas à tout prix de nous faire rentrer dans des protocoles. On va analyser la personne, on va analyser ce qui se passe et en fonction d'elle, on va choisir le protocole le plus adapté. En France, j'ai parfois l'impression que ce n'est pas toujours le cas. On prend les mêmes protocoles, on les enchaîne et on ne tient pas forcément compte des spécificités et ou des variations. C'est pas si on voit qu'il y a un truc qui n'a pas fonctionné, on va ajuster. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment personnalisé.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas toujours le cas en France. En tout cas, c'est mon ressenti de par ce que je peux voir au niveau du terrain. Et encore une fois, toutes les cliniques, tous les centres PMA fonctionnent différemment. Et je sais qu'il y a de super centres, je sais qu'il y a de super médecins. Et malgré tout, les taux de réussite sont ce qu'ils sont et on n'a pas toujours actualisé tout ça. Donc, la voilà. Il y a eu ce côté, on ajuste.

  • Speaker #1

    Je me suis rendue compte aussi que des fois, les médecins ne faisaient pas ce qu'ils voulaient non plus. Notamment notre docteur qui nous suivait dans la clinique, puisqu'il y a des choses qu'elle aurait voulu faire et que l'équipe médicale n'a pas suivi. Et je sentais bien qu'il y avait une frustration de ne pas... de ne pas pouvoir agir aussi comme elle voulait systématiquement. Je pense que c'est aussi pour ça qu'elle nous a dirigées vers l'Espagne et qu'elle nous a fait notre suivi tant qu'on était là-bas, parce qu'elle avait quand même envie qu'on y arrive.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial, au moins, d'avoir quelqu'un qui sent que elle, elle va être limitée, mais par contre, elle l'oriente. Je trouve ça génial d'avoir des personnes qui se rendent compte de Ok, chez nous, on est limité et ça et ça et ça, on ne peut pas faire. À l'inverse, tu vois, moi, ça m'arrive très souvent d'avoir des médecins qui refusent de prescrire certaines analyses parce qu'eux-mêmes n'en voient pas l'intérêt ou eux-mêmes, pire, ne voient pas à quoi ça sert. Ça, vraiment, des fois, ça me questionne. Vraiment, ça me questionne, parce que les analyses, je ne les ai pas inventées. Quand je demande de doser l'homocystéine, ce n'est pas moi qui ai inventé l'homocystéine. Je veux dire, il y a des laboratoires qui ont mis en place des analyses très spécifiques. Donc, ce n'est pas inventé. Donc, si ça a été mis en place et que ça existe, c'est que ça a une utilité. ça me choque, je ne sais pas ce que tu en penses je ne sais pas quel est ton avis là-dessus mais moi ça me choque de voir qu'il y a des médecins qui ne savent pas à quoi ça s'est évolué c'est quand même un peu embêtant quand on est spécialisé en fertilité que je trouve ça un petit peu embêtant oui et parfois on peut avoir ça aussi de son généraliste parce que on sent qu'on est limité au niveau PMA, on essaye un peu de faire par soi-même à côté et de demander quand même certaines prescriptions à son généraliste et qui, parfois, lui, va refuser parce qu'il ne voit pas à quoi ça sert. Ou pire, j'ai déjà eu des médecins qui m'ont transmis l'analyse en me disant L'analyse a été faite, mais je ne sais pas l'interpréter, donc je vous laisse regarder. Ok. Heureusement,

  • Speaker #1

    on a quand même un médecin qui, même s'il y a quelque chose qui ne s'est pas, ça peut lui arriver, il va chercher.

  • Speaker #0

    Mais voilà, en fait, c'est ça. On apprend tous tous les jours. C'est évident, on ne peut pas toujours tout savoir sur le bout des doigts. Je n'ai pas de problème avec quelqu'un qui me dit là, je ne sais pas, par contre, je vous reviens parce que je vais faire mes recherches Tu vois, je n'ai pas de problème avec ça. J'ai un problème avec le fait de non, je ne sais pas à quoi ça sert, donc ça ne sert à rien Ça, c'est évidemment problématique.

  • Speaker #1

    Autre chose qui a changé aussi en Espagne, c'est qu'ils m'ont vérifié la progestérone aussi au moment du transfert et après. Et ça, on ne le vérifie pas en France.

  • Speaker #0

    Non. Voire on vérifie, mais on dit que ce n'est pas grave. Voire on fait quand même les transferts avec des taux qui ne sont pas top, en sachant qu'on va gaspiller un embryon, parfois, dans certains cas. Voire on le fait en sachant que ce n'est pas top, mais finalement, les critères sont tellement revus à la baisse qu'à la limite, eux-mêmes n'ont pas conscience que ça ne va pas. J'ai vécu des transferts avec des taux où je me dis mais ça ne peut pas prendre, c'est pas possible. Techniquement ça va pas être possible. Donc la progestérone, il y a une grosse différence et pour pouvoir comparer les deux du coup France-Belgique, et je ne vais que comparer ces deux pays là, je vois quand même qu'il y a évidemment des taux d'arrêt de grossesse qui sont beaucoup moins nombreux en Belgique qu'en France. Pourquoi ? Parce que la progestérone elle est dosée systématiquement. Et on va corriger le tir tout de suite si jamais on voit qu'il y a un problème à ce niveau-là. En France, on ne prend pas encore suffisamment la progestérone au sérieux, dans certains cas en tout cas, et on se retrouve avec effectivement des arrêts de grossesse parce qu'on a des carences en progestérone et ça n'a pas été vu, ça ne peut pas être corrigé. Et du coup, en attendant que le placenta prenne le relais, la progestérone, il n'y en a pas assez que pour amener la grossesse à passer ce fameux cap des trois mois. Donc c'est super important. Toi, la progestérone en Espagne, elle a été dosée, suivie évidemment.

  • Speaker #1

    Ils l'ont fait avant le transfert, et après aussi pour vérifier que c'était bien stable. Et puis, ils ne m'ont pas surdosé non plus en progestérone. Ils ont adapté en fonction de ce qu'il y avait besoin. Alors qu'en France, comme j'avais eu un dosage faible les premières fois, ils se sont dit, vu que ça n'accroche pas, on va lui donner le maximum. J'en ai six par jour. Des ovules, ça n'a aucun intérêt. Ce qu'il faut, c'est regarder le taux et voir ce qu'il y a besoin de faire. Et c'est pareil en Espagne. J'ai une fille qui fait du yoga avec moi et qui était suivie dans la même clinique. Elle, elle ne l'assimilait pas, les ovules, et du coup, ils s'en sont rendus compte tout de suite et ils lui ont donné, je crois, des micro-injections, je ne sais quoi, ils lui ont donné autre chose parce que c'était catastrophique. Ils réagissent tout de suite. Et ils adaptent le traitement en fonction. Ça ne sert à rien de surdoser s'il n'y a pas besoin et en même temps de ne pas doser s'il y a besoin.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça fait toute la différence d'ajuster. Et j'en profite juste pour faire une petite parenthèse, parce que ça me paraît tellement important de repréciser ça. En fait, ce qui se passe, c'est qu'on ne va pas optimiser la progestérone en amont. Et donc, du coup, on va donner des doses qui sont absurdes. Six capsules par jour, c'est énorme. Mais en fait, ce qui se passe, c'est que c'est très bien de supplémenter d'un côté, mais il faut quand même savoir que cette progestérone-là n'est pas... aussi facilement absorbée par l'organisme que si elle était sécrétée naturellement. L'impact n'est pas le même, tu vois. Quand on a une progestérone qui est chimique, comparativement à une progestérone qui est sécrétée naturellement, c'est déjà pas la même chose. Il y a plein de formes différentes aussi dans la progestérone et souvent, qu'est-ce qu'on va prescrire ? C'est des formes qui sont progestants, utrogestants, etc.

  • Speaker #1

    C'est capricial.

  • Speaker #0

    Ils sont agréables et qui ne salissent pas du tout la lingerie. Pensez à mettre des culottes menstruelles quand vous mettez les capsules, vraiment, ça vous sauvera la lingerie. Mais même à côté de ça, il y a un truc qui me rend dingue, c'est que, par exemple, dans ces capsules-là, l'immense majorité contient du dioxyde de titane. Il faut savoir que dans l'alimentation, le dioxyde de titane a été interdit. Mais visiblement, ça dérange... personne, ça dérange aucun laboratoire pharmaceutique que nous, en tant que femmes, on se mette ça dans le vagin. On ne peut pas le manger, mais par contre, on peut se le mettre dans le vagin, ça, ça dérange personne. Il y a un manque de congruence, tu vois, de se dire Non, si c'est interdit, c'est pas bon. C'est problématique et aujourd'hui, il y a des études qui sont en train d'être menées pour dire que l'exposition in utero à ces substances, c'est quand même pas ce qu'il y a de mieux. Ok, quand il faut, il faut, je ne dis pas le contraire, et loin de moi l'idée de dire ne prenez pas ce que vos médecins vous prescrivent, ce n'est pas du tout l'objectif, mais juste de comprendre quand même que ce n'est pas forcément la seule et unique solution et qu'il y a d'autres modes de progestérone en tout cas qui seraient moins mauvaises, qui seraient moins néfastes, plus facilement absorbées par l'organisme. mais ça on n'explique pas ça ou pas mais je trouve ça vraiment toujours hyper frustrant parce qu'il y a une seule et unique solution, c'est utrogestant ou progestant, c'est quasiment les deux mêmes formules voilà, vous prenez ça, point final on n'explique pas aussi les potentiels et on n'essaye pas d'agir en amont pour avoir un taux de progestérone qui soit meilleur évidemment ça par contre en France ou en Espagne,

  • Speaker #1

    c'est pareil c'est utrogestant ou progestant il n'y a pas de différence ils le prescrivent plus longtemps parce qu'en France c'était 6 semaines de grossesse et là, je l'ai jusqu'à trois mois.

  • Speaker #0

    Oui. Alors ça, c'est un des points. Moi, généralement, je pousse. Alors, selon les taux, le but, c'est de regarder le taux de progestérone et pas de le prendre juste comme ça. Mais selon les taux, moi, ça arrive très souvent que je dise non, on va monter jusqu'aux trois mois révolus. Vraiment, on va aller jusqu'à les trois mois, même parfois trois mois et demi et on va descendre progressivement et on n'arrête pas du jour au lendemain la progestérone. Ce qui n'est pas le cas, tu vois, en France, c'est souvent, vous prenez ça pendant six semaines et puis vous arrêtez. Du coup, tu te prends un gap aussi très important. Si toi, spontanément, ton corps ne produit pas plus de progestérone que ça, c'est compliqué. Et de nouveau, la progestérone, quand elle est sécrétée naturellement, elle provient de l'ovulation. Mais si l'ovulation n'a pas été de qualité, forcément, on ne peut pas avoir une progestérone qui est au top. Et donc, tu vois, ça revient à ce que tu disais tout à l'heure, de dire, la physiologie, en fait, comprendre la physiologie, comprendre comment ça marche, c'est grâce à ça qu'on peut corriger ce qui doit l'être, en fait. Du coup, ce résultat finalement de tout ça, c'est que ça a été positif ?

  • Speaker #1

    Oui, ça a été positif avec un taux bien élevé par rapport à la fois où j'avais déjà eu un positif. Tellement que je me suis inquiétée. Oui, ça ne serait pas drôle. Je me disais, est-ce que ce n'est pas trop élevé ? Est-ce qu'il n'y a pas un souci ? C'est bien. Élevé, ça peut être qu'il y a un problème. Sauf qu'avec les unités, j'étais un peu perdue. J'essayais de comparer avec un tableau. Et mon mari, qui est du coup chimiste, il me dit, non mais t'inquiète pas, tout va bien, c'est juste que t'as pas pris les bonnes unités. Donc, mais bon, ne surfez pas, quand on est inquiet, on est inquiet jusqu'au bout.

  • Speaker #0

    Oui, et en même temps, je remercie de le dire, parce que souvent, on s'imagine que l'inquiétude, elle s'arrête avec le test de grossesse positif. Non.

  • Speaker #1

    J'ai l'espoir aussi, mais en fait, non, je me rends compte que je suis inquiète tout le temps. Bon, après, il y avait une deuxième prise de sang à... une semaine après, en sachant que je commençais déjà à développer des symptômes, nausées, fatigue, etc., je me disais, bon, je vais quand même… Mais je me suis quand même inquiétée parce que j'avais des pertes marron, donc je me suis dit, mince, et même si la clinique m'avait dit, non mais ne vous inquiétez pas, surtout si vous en avez, c'est tout à fait normal, il s'installe, enfin bref, il ne faut surtout pas vous inquiéter, si par contre il y a des pertes rouges, là vous allez aux urgences, mais les pertes marron, il ne faut pas s'inquiéter, mais on ne s'inquiète quand même. Ce n'est pas possible autrement. En plus, j'avais des douleurs au ventre qui m'empêchaient de dormir et qui me gênaient la journée. Mais c'est pareil, c'est qu'ils s'installaient, donc il fallait faire avec. Donc, je n'ai pas trop dormi pendant deux, trois semaines. En plus, il y a ça qui se rajoute. On se dit qu'on en a quand même pris un coup pendant des années, ça a été dur, même physiquement, mentalement. Et on se dit que la grossesse, on va nous laisser en paix, qu'on va en profiter, que ça va bien se passer. Et en fait, ce n'est pas facile à encaisser. C'est-à-dire qu'on a du mal à apprécier cette bonne nouvelle parce qu'on se prend de plein fouet tous les symptômes qu'on espérait ne pas avoir. Donc voilà, les premières semaines n'étaient pas forcément évidentes. Maintenant, ça va.

  • Speaker #0

    Et là, tu brises un énorme tabou, tu vois, parce que souvent, on s'imagine qu'avec le test qui revient positif, tout va bien, c'est bon, enfin, je peux me détendre. Et en fait, non, c'est la porte ouverte à plein de questions.

  • Speaker #1

    et ça des fois les gens ne comprennent pas mais ça y est t'as attendu tu as ton petit bonheur donc tu dois être heureuse oui je le suis mais ça ne m'empêche pas je ne suis pas bien il faut encaisser tout ça on a l'impression qu'on n'est plus maître de son corps donc voilà il faut s'adapter et ça prend un petit peu de temps

  • Speaker #0

    s'adapter ça prend du temps et de nouveau tu as droit à des remarques qui sont tu sais parfois un peu déplacé parce que bah ça y est tu l'as tu devrais être heureux tu vois et donc sous entendu aussi parfois t'as pas le droit d'être inquiète t'as pas le droit de te plaindre t'as pas la riz et c'est exactement ça ouais ok mais voilà toutes ces années de déception aussi de d'espoir d'angoisse, etc., c'est aussi pendant la grossesse qu'on les reprend finalement. Parce qu'on n'y croit plus, on n'a tellement plus cru pendant tellement longtemps que là, finalement, ça y est, on passe de l'autre côté du camp et on a du mal de réaliser que ça y est, c'est vraiment notre tour et on commence à passer de l'autre côté finalement.

  • Speaker #1

    Ça, c'est le temps de réaliser. Je ne le réalise que maintenant, ça fait deux mois quand même. C'est un peu dur. Même la première écho qu'on a fait au bout de six semaines, donc... Donc déjà, là, c'était le moment où j'ai plus d'émotion, parce qu'on ne voit pas grand-chose, mais on entend le cœur. Donc là, on se dit oui, quand même, il y a quelque chose. Bon, c'est à l'écran. Est-ce que c'est vraiment dans mon ventre ? Ce n'est pas évident. La gynéco m'a dit qu'on s'en refait une dans 15 jours. Une échographie, vous verrez mieux déjà. C'était sympa. On a refait une échographie la semaine dernière. Et là déjà, c'était un bébé. On a vu des jambes, on a vu des bras. C'est plus concret. Même si j'avais encore du mal à me dire, c'est dans mon ventre. Et puis ce week-end, j'ai vu un petit ventre qui est apparu. Et du coup, il y a quelque chose. Je crois que c'est là que j'ai réalisé,

  • Speaker #0

    du coup. Ça devient vraiment concret, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça s'ancre dans la matière, et je trouve ça extraordinaire, tu vois. C'est juste génial de voir toutes ces étapes, mais de garder aussi à l'esprit que, en fait, ouais, c'est normal quand on a des parcours pas simples, ben oui, c'est aussi normal de continuer à se poser plein de questions, à être inquiète, et voilà, ça va s'atténuer. Mais merci d'oser le dire, tu vois, et d'oser dire que, ben non, en fait, les inquiétudes, elles ne s'arrêtent pas avec le test de grossesse positive, tu vois.

  • Speaker #1

    Il faut se dire que ça ne va pas être un long fleuve tranquille. Il y aura des hauts, des bas. Et physiquement, ça ne va pas aller. On ne sera pas forcément super bien. Il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Parfois, parfois pas.

  • Speaker #1

    Et des fois, oui, tant mieux. Tant mieux pour celles qui vont bien. Ma mère me disait, moi, je n'ai aucun symptôme. Du coup, elle s'inquiète beaucoup. Quand elle voit que je ne vais pas bien, elle est inquiète parce qu'elle n'a pas connu ça.

  • Speaker #0

    et à l'inverse tu vois on peut moi j'ai aussi des filles sur le groupe qui s'inquiètent de ne pas avoir de symptômes tu vois peut-être que je me serais inquiétée effectivement et donc voilà tu vois j'aime bien garder en tête que tous les cas de figure sont possibles on peut s'inquiéter on peut je

  • Speaker #1

    pense que l'inquiétude sera toujours là et par contre l'avantage d'avoir eu ce parcours et puis de s'être posé plein de questions c'est que du coup on s'en pose aussi mais là j'ai des nausées mais qu'est-ce que je peux faire pour les atténuer voilà du coup je me pose plein de questions donc voilà les mots tête, qu'est-ce que je peux faire le repos, c'est bête mais dormir,

  • Speaker #0

    le repos je pense qu'on n'en prend pas assez au départ on a vraiment besoin boire beaucoup c'est des choses où effectivement tu vois tu attrapes un réflexe de se dire ok en fait c'est plus une fatalité ce que je vis quelle que soit la situation c'est pas une fatalité et ça va te servir évidemment à fond pour toute ta grossesse mais ça va te servir aussi pour ton accouchement subir n'est pas une fatalité et je rappelle, alors loin de moi l'idée qu'il ne faut pas accoucher comme ça, mais je rappelle que accoucher sur le dos avec les jambes écartées, ce n'est pas non plus la position normale. C'est la position normale pour le gynéco, mais pas pour celle qui accouche.

  • Speaker #1

    C'est plus facile pour lui, mais on est bien d'accord.

  • Speaker #0

    Essayons de réfléchir à d'où vient cette lubie de mettre les femmes dans cette position-là. Vous allez vite comprendre que ça n'a rien à voir avec le confort féminin, ni avec sa sécurité, ni même avec celle de l'enfant. Ça n'a rien à voir.

  • Speaker #1

    Regardez les accouchements dans certains pays, ça ne couche pas comme ça, les femmes.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et puis comme dit mon mari, on reste des animaux.

  • Speaker #0

    Mais d'une certaine façon, oui, en tout cas, la biologie du corps fait qu'en effet, pour une certaine physiologie, il y a une loi de la gravité, c'est pas moi qui le pense, il y a la loi de la gravité qui est bel et bien là, et qu'accoucher sur le dos, au même titre que ça ne nous viendrait pas à l'esprit de faire caca sur le dos. Pardon, c'est assez cru, mais c'est la vérité. Je veux dire, essayer de faire caca sur le dos, non, c'est contre nature. Accoucher sur le dos, c'est un petit peu pareil. Alors encore une fois, loin de moi l'idée. de dire qu'il ne faut pas, mais juste de se questionner sur quel type d'accouchement est-ce que je veux, comment je réagis dans telle et telle et telle situation, parce que c'est pas parce qu'on veut quelque chose que ça va se passer comme ça. Voilà. On ne sait pas comment l'accouchement à l'avance va se passer, c'est difficile de le prédire, mais par contre, on peut anticiper tous les cas de figure et de se dire, tiens, dans ce cas de figure-là, voilà ce que j'aimerais, dans ce cas de figure-là, voilà quels seraient mes choix, et ainsi de suite. Et au moins, ça te permet de faire des choix qui sont en conscience. que tu décides de prendre la péridurale, pas la péridurale, d'accoucher chez toi, d'accoucher en centre, enfin en clinique, d'accoucher avec une sage-femme ou pas. Toute cette partie-là, peu importe tant que tu fais un choix qui est le bon pour toi. C'est ça qui est important et ce sera pareil après avec bébé. Une fois que bébé est là, pareil, tu vas aussi parfois te heurter à plein de choses parce que c'est comme ça et on a toujours fait comme ça. Ce n'est pas parce qu'on a toujours fait comme ça que c'est la bonne solution. Donc voilà, ça remet plein de choses en question. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est bien, ça permet de se poser plein de questions.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial. Qu'est-ce que tu pourrais dire à quelqu'un qui hésite, qui se dit, ouais le programme c'est chouette, mais est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Est-ce que la science ne va pas suffire ? Qu'est-ce que tu dirais à ces femmes et à ces couples qui hésitent à rejoindre le programme ?

  • Speaker #1

    La science ne suffit pas. On en a besoin. Tout ne peut pas fonctionner naturellement, mais les deux se complètent en fait.

  • Speaker #0

    et il y a forcément des choses enfin beaucoup de choses qu'on ne sait pas d'accord j'adore et je te rejoins c'est loin de moi l'idée et vous le savez toutes celles qui font partie du programme vous le savez loin de moi l'idée de dire ne faites pas appel au médical pas du tout pas du tout pas du tout mais pour moi les approches sont complémentaires et de travailler sur les quatre piliers de se dire que le médical en fait c'est un des piliers c'est pas le seul il y en a trois autres à travailler à côté et c'est ça qui fait toute la différence c'est de travailler sur l'éco-facteur

  • Speaker #1

    Et puis ça permet d'avoir une réponse aux questions qu'on n'arrive pas à avoir des fois avec les médecins. Parce qu'il n'y a pas le temps.

  • Speaker #0

    Ouais, je prends le temps, j'explique.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un soutien, en fait.

  • Speaker #0

    Génial. Génial, génial. Écoute, merci beaucoup. Est-ce que tu as envie de rajouter quelque chose ? Qu'est-ce que tu aurais envie de dire pour conclure cet épisode ?

  • Speaker #1

    Merci. Je crois que c'est la plus grande chose que j'aurais à dire. Merci pour tout ce que j'ai appris et pour le soutien.

  • Speaker #0

    Merci pour ta confiance, parce que c'est ça aussi qui fait que t'en es là, c'est que t'as eu cette confiance de dire Non, je sais qu'il y a des choses que je peux faire par moi-même et je vais les chercher. En fait, si t'avais pas fait cette démarche-là, on sait pas où tu en serais aujourd'hui, mais c'est ça qui a été le déclencheur au départ. Donc, tu peux être super fière de toi pour tout ce que t'as mis en place, tout ce que t'as cherché, je trouve ça extraordinaire. Et puis, merci aussi de partager. ton parcours, ton aventure, parce que je suis sûre et certaine que ça va faire écho chez celles qui nous écoutent aujourd'hui et celles qui n'y croient plus et qui se diront Ah ben si, en fait, c'est quand même possible d'y croire encore, il y a des choses à faire. Donc merci pour ça, merci pour ce partage. C'était un vrai plaisir de vous retrouver toutes aujourd'hui. J'espère que cet épisode avec Marie vous a plu. J'espère que vous en avez retiré de précieuses pépites pour vos parcours à chacune. Et puis n'hésitez pas, si vous avez besoin de conseils, si vous avez envie de reprendre les choses en main, Venez me faire un petit coucou en MP sur Instagram, venez me faire un petit coucou par e-mail ou en retour à cet épisode de podcast. Mais voilà, Marie, tu es la preuve que même quand on n'y croit plus, c'est quand même possible. Et c'est super important. C'est super important. Donc voilà. Merci à toutes. Merci, Marie. Et puis, on se retrouve la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. À très bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, je reçois Marie, qui partage son histoire bouleversante après des années de parcours en PMA.

Depuis 2015, elle et son conjoint ont traversé 4 FIV, des diagnostics changeants, et des espoirs souvent déçus.

On lui avait pourtant dit que tout irait bien, mais au fil des années, des signaux d'alerte sont apparus sans qu’aucun médecin n’y prête attention pour en arriver à ce que son centre lui dise "on ne peut plus rien faire pour vous".

Finalement, après des années de persévérance, Marie est aujourd’hui enceinte et raconte comment elle a repris en main son parcours.


Cet épisode est un puissant rappel qu’il est possible de s'informer, de questionner, et d'agir pour optimiser tes chances.

Si tu te reconnais dans son parcours, n'oublie pas qu’il est toujours possible de prendre une nouvelle direction et je serai ravie de t'accompagner pour le faire.



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bonjour à toutes, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour un tout nouvel épisode de podcast. En plus, aujourd'hui, eh bien, je ne suis pas toute seule, je suis avec Marie. Salut Marie !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia !

  • Speaker #0

    Écoute, moi je suis ravie de te retrouver ici, d'accueillir en tout cas sur le podcast parce que c'est un... Un moment qui me tient à cœur et comme je te le disais en off, c'est vrai j'en ai plein plein plein de retard. Mais voilà, moi je suis trop contente de t'avoir ici. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es, c'est quoi ton parcours ? Enfin voilà, dis-nous tout.

  • Speaker #1

    Donc moi actuellement j'ai bientôt 38 ans. Un petit bébé en route, je n'y croyais plus. Ouais. Et en fait j'ai essayé d'avoir un enfant après mon mariage en 2015. Donc ça commence à dater. On s'était dit que ça allait être facile, mais pas du tout. On ne pensait pas que ça nous prendrait autant de temps. Même le médecin nous avait dit, vous inquiétez pas, le spermogramme n'est pas très bon, mais ça va être facile. En fait, non. Ça a été plein de rebondissements, plein d'embûches, d'espoir et beaucoup de désespoir, surtout à la fin. Et au final, des fois, on rencontre les bonnes personnes et on y arrive.

  • Speaker #0

    C'est génial en tout cas, parce que ouais, t'as un parcours quand même qui est long, tu le disais, 2015, donc c'est pas rien, c'est pas rien. Et en fait, je suis super contente de t'entendre, parce que clairement, il y a plein de femmes à qui on dit Ah, ça va bien se passer, les analyses sont normales, oui, le spermogramme n'est pas bon, mais c'est pas très grave, on va passer en phybique, si.

  • Speaker #1

    Et puis finalement,

  • Speaker #0

    t'as pris la douche froide, parce que c'était ça aussi, je veux dire, t'as commencé avec plein d'espoir ce parcours.

  • Speaker #1

    Oui, on est passé direct en FIVIXI, parce que comme c'était le spermogramme, ils se sont dit, bon, on va aller tout de suite en FIVIXI. Et puis, ne vous inquiétez pas, tout le reste, ça va bien. Donc, ça va marcher sans problème. Et en fait, non, malgré le fait que les embryons J5 étaient bons, sans des pays, on ne peut jamais vraiment être sûr, mais enfin bon, d'après les classements, ils étaient bons. Ça n'a pas fonctionné pour autant, quoi. Quatre échecs d'affilée. Et au final, ça doit venir de vous. c'est dans votre tête. Peut-être qu'il faut vous détendre et puis moins stresser.

  • Speaker #0

    Détendez-vous, ça va venir tout seul, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Si la pensée était un moyen de contraception, je pense que ça se saurait, quand même.

  • Speaker #1

    Je pense que même pour le couple, c'est aussi une épreuve, du coup, parce que j'ai un mari qui est très scientifique et en même temps, quand on nous a dit ça, il s'est dit c'est de ta faute, quoi. Ça vient de toi, c'est de ta faute. Donc, ce n'est pas cool de la part des médecins parce que ça ne nous aide pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, et en plus, tu mets vraiment le doigt sur quelque chose d'important parce qu'il y a, pour moi, deux cas de figure. C'est-à-dire que, d'un côté, on a les médecins qui disent Oui, le spermogramme n'est pas bon. Ils le disent clairement. Mais ce n'est pas grave, on va passer en FIVIXI. Sous-entendu, il n'y a rien à faire pour améliorer le spermogramme. Ce qui, on le sait, est faux et archi-faux. Et à côté de ça, dans... Je trouve que ça a été aussi... Ok, le spermogramme n'était pas top, mais à côté de ça, c'était loin d'être la seule et unique cause. Et on ne l'explique pas, parce que chez toi, finalement, on t'a dit que tout va bien, c'est du côté de monsieur, alors qu'en fait, il y avait quand même des petits cofacteurs aussi qui n'arrangeaient pas.

  • Speaker #1

    On disait que ce n'était pas grave, parce que j'ai quand même eu des examens complémentaires. Il y a une légère endométrique chronique, mais ce n'est pas grave, ça n'empêche pas l'implantation. J'ai retrouvé des vieux résultats, la prolactine qui n'était pas top. Mais ce n'est pas grave. C'était plein de petites choses comme ça. Et au final, je pense que mis bout à bout, si on avait tout soigné, tout pris en compte, on n'aurait pas attendu aussi longtemps.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est ça qui me fait bondir. C'est qu'en fait, on a souvent tendance à mettre l'accent sur un truc dès qu'on l'a trouvé. Et en fait, on écarte tout le reste. On n'y prête pas attention. Alors qu'en fait, moi, ce que je dis toujours, c'est que l'infertilité, finalement, c'est une accumulation de cofacteurs. Tant d'un côté que de l'autre, en fait. Et peu importe qu'une pathologie ait été trouvée, c'est rarement la seule et unique explication. Il y a souvent plein d'autres petites choses qui viennent alourdir un peu la pathologie initiale, finalement. C'est plein de petits grains de sable qui viennent un peu enrayer la machine, et c'est ce que tu as vécu. Parce que finalement, on te dit au départ, tout va bien. ça va super bien se passer et finalement on te dit quoi après ?

  • Speaker #1

    Du coup, l'endométrique chronique pas besoin de la soigner, c'est léger, on m'a fait une échocaphie pelvienne, bon y'a rien et donc au bout de 4 échecs ça vient de vous c'est dans votre tête, en gros on trouve pas la cause, on sait pas, donc on a changé de centre en fait on s'est dit non, il faut qu'on voit ailleurs et quand on a changé de sang, plus loin de chez nous forcément, la gynéco nous a dit ça marchera, ça va marcher naturellement, il n'y a pas de raison parce qu'elle aussi, elle voyait les examens étaient bons, elle m'a fait quand même des examens complémentaires mais il n'y avait rien de particulier. Donc on est reparti direct sur une FIVIXI avec un transfert d'embryons frais cette fois, je n'en avais jamais fait. Et ça n'a pas fonctionné. Donc là, elle m'a dit, on va tenter un autre examen, qu'ils ne font pas partout, c'est le Matrice Lab, pour voir ce que ça donne. Bon, ok, on ne l'avait jamais fait, donc on va tenter. Et là, ils m'ont trouvé une hyperactivité immunitaire. Ok. Donc, ils m'ont donné, du coup, la cortisone pour les techs suivants. Et elle m'avait fait aussi une abrasion de l'endomètre par rapport à cette endométrie, pour mettre tout d'aplomb. malgré tout j'ai eu trois techs qu'on suivi avec deux embryons à chaque fois il n'y en a aucun qui a pris donc bon c'est forcément qu'il y a autre chose qui fonctionne pas quoi donc déjà là quand on en arrive à ce stade là on était déjà en 2020 2019 le plus 2020, 2021, on finissait en 2021 donc c'était déjà pas mal Ouais c'était ça et du coup Elle me dit peut-être que nous, au niveau des examens, on ne peut pas faire plus. On est quand même limité en France. Il faudrait peut-être envisager l'Espagne. Là, c'était la douche froide. Pour le coup, on nous a tellement dit, ne vous inquiétez pas, ça va aller comme sur de la roulette. Ça marchera même naturellement. Ça n'a aucun problème. Là, qu'on nous dise, on ne peut plus rien faire pour vous. Il faut aller en Espagne. Là, c'était dur à encaisser. Donc, on n'était pas prêts à ce moment-là. On s'est dit qu'il faudrait quand même tenter une... Une dernière FIV, et elle nous a dit effectivement on peut tenter, après tout on n'a pas testé le traitement par rapport à l'hyperactivité immunitaire sur un transfert frais, donc pourquoi pas tester. Donc on a refait une FIV, et quand on a fait cette FIV, malheureusement on n'a eu que trois embryons, et on nous a tout de suite dit qu'ils ne sont pas de bonne qualité, en sachant que c'était à J3. Donc ils n'ont pas voulu les pousser à J5 parce que je pense qu'ils s'étaient dit que ça ne tiendrait pas. Donc c'était, maintenant au stade où vous en êtes, il faut transférer les trois. De toute façon, il faut essayer, vous êtes pièce après. On a refusé, bien sûr.

  • Speaker #0

    Transférer trois embryons d'un coup, imagine que ça prend...

  • Speaker #1

    C'est la biologiste qui nous avait dit ça, et on lui avait dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire, nous, de notre côté, pour améliorer les choses en fait ? Vous pouvez rien faire. Je crois que ça a été le déclencheur. Vous pouvez rien faire, c'est vraiment le déclencheur. Je me suis dit, si je suis sûre qu'on peut faire quelque chose, je vais chercher. Donc j'ai cherché sur Internet. que ce qu'on pouvait faire pour améliorer les choses. Et du coup, j'ai rencontré une naturopathe. Je t'ai rencontré toi aussi. Donc, ça a permis de mettre plein de choses en place. Et c'est vrai que quand on n'est pas en surpoids, on ne s'intéresse pas à l'alimentation de la femme, pas même de l'homme d'ailleurs. Et en fait, non, ce n'est pas bon. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas en surpoids qu'on mange bien. donc c'est comme ça qu'on a découvert que j'avais de l'inflammation déjà avec la naturopathe avec le médecin fonctionnel aussi, tu m'as recommandé d'aller voir et qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un problème au niveau des intestins,

  • Speaker #0

    donc on a soigné tout ça alors c'est super intéressant ce que tu dis parce que tu dis c'est vraiment un point sur lequel j'insiste énormément, parce que quand les femmes que j'accompagne rejoignent le coaching souvent elles me disent, ah mais je mange sainement Il y en a qui reconnaissent ne pas bien manger, mais alors du coup, ça m'inquiète moins parce qu'elles le savent. Là où ça m'inquiète, c'est quand celles qui me disent Ah mais moi, je mange globalement super sainement. Et en fait, il y a une différence entre manger sainement et manger pro-fertile. L'alimentation qui convient à certaines personnes ne convient pas forcément à d'autres. Les profils utilisés, tu avais des problèmes aux intestins, si on n'en tient pas compte, c'est quand même une spécificité. Si on n'en tient pas compte, forcément, ça ne donne pas les mêmes impacts. Et donc, c'est super important de... d'apprendre à personnaliser et adapter ça en fait. Donc toi finalement, t'es passé de... Tout va bien se passer. Et finalement, l'infertilité, elle est du côté de monsieur. Finalement, on te diagnostique quand même une endométrite, une prolactine trop élevée. On te diagnostique aussi une suractivité immunitaire. Mais on te dit, ce n'est pas grave. De toute façon, vous ne pouvez rien faire. C'était ça. Et finalement, on bascule à... Tout va bien se passer, ça va aller très vite. Parce que finalement, je reprends mes notes, mais tu avais quand même approximativement toujours une vingtaine d'ovocytes qui étaient ponctuosés. globalement on voit 25, 17, 20 enfin voilà on était sur des hauts scores de ponctions et donc on passe sur tout va bien se passer ça va aller très très vite vous allez voir à on peut plus rien faire pour vous et il va falloir aller en Espagne toi tu me rencontres à quel moment ? Est-ce que ça a été vraiment la douche froide quand on t'a dit vous pouvez rien faire c'est ça qui t'a motivé ?

  • Speaker #1

    Oui c'est ça vraiment quand on dit non mais vous pouvez rien faire c'est comme ça vous avez pas de chance en fait c'est pas de bol quoi... Là, je me suis dit non, ce n'est pas possible, je suis sûre qu'on peut faire quelque chose. Et c'est vraiment à ce moment-là que je me suis retournée vers une naturopathe et je me suis dit que ce n'est pas assez poussé, il faut que je cherche plus. Et donc, c'est là que je me suis retournée vers toi. Je crois que c'était quand je me suis retournée vers toi, c'est que j'avais déjà tenté le transfert d'embryons après avoir mis en place un certain nombre de choses avec la naturopathe où il y a eu une tentative qui a... qui n'a pas fonctionné. Et là, je me suis dit, il faut que je cherche encore plus, il faut aller plus loin. Parce que c'est vrai que c'est bien une naturopathe, c'est une première approche, mais c'est par médecin, donc ça ne peut pas nous prescrire tous les examens. Et il y a des médecins qui refusent en fait de prescrire les examens quand ça vient d'une naturopathe, donc ce n'est pas évident. Donc là, c'est là que j'ai découvert la médecine fonctionnelle et que je me suis rapprochée d'une docteure en médecine fonctionnelle et qu'on a pu approfondir, faire un tas d'analyses avec le laboratoire LIMS. Et qu'on a découvert que j'avais une porosité au niveau de l'intestin et que j'avais une intolérance, mais plus, plus, plus, au produit laitier. C'était ça qui m'avait malade. Quand même,

  • Speaker #0

    de mémoire, je pense que tu étais quand même une accro au produit laitier, non ? Oui, j'avais noté ça.

  • Speaker #1

    Dîner, c'était... Enfin, sauf qu'on me rend malade, il n'y avait pas de... Donc...

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, et en même temps, en fait, quand on a... Bon, souvent, quand on a des problèmes au niveau intestinal, on finit ou par avoir de la diarrhée, ou on finit par avoir de la constipation, ou on finit par avoir des ballonnements, etc. Mais on est tellement habitué à ça dans le quotidien qu'on ne fait plus forcément attention, qu'en fait, ce n'est pas normal. Et quand on est suivi en PMA, c'est rare quand il y a un médecin qui fait le lien entre l'infertilité et les problèmes intestinaux, alors qu'en réalité, le lien, il est bien là, il est très étroit.

  • Speaker #1

    J'avais plein d'infections et c'était lié aussi à ça. Je déclenchais tout le temps des infections, un peu partout. Donc, ce n'était pas normal. Je me suis quand même retrouvée six mois avec une infection au pied qu'on n'arrivait pas à soigner. Et tout ça, c'était lié. J'avais des mycoses qu'on n'arrivait pas à soigner non plus, qui revenaient tout le temps. À partir du moment où la docteure en médecine fonctionnelle a trouvé le problème, a éradiqué les produits laitiers, j'ai eu un traitement, etc. Je n'ai plus jamais eu ces problèmes-là.

  • Speaker #0

    C'est super important parce que tu vois, quand on a... Aujourd'hui, l'approche a été pleinement intégrée de médecine fonctionnelle. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que j'ai moi-même suivi cet été cette formation super intense en médecine fonctionnelle. Parce qu'en fait, souvent, on ne va pas chercher ailleurs. Et c'est un petit peu parfois ce que je reproche quand même aussi aux côtés de PMA, c'est que oui, on cherche, oui, on fait des examens qui sont super lourds, super invasifs, super douloureux, super éprouvants physiquement, émotionnellement et même au niveau du couple. Je pense à l'hystérosalpingographie, mais pas que. Le test de 1h pour celles qui l'ont vécu. C'est quand même un moment... On programme un rapport. Il faut arriver rapidement après à l'hôpital pour observer la mobilité des spermatozoïdes à travers la glaire cervicale. C'est quand même des choses où l'intimité est vraiment mise à rude épreuve. Et à côté de ça, on ne va pas vérifier les bases. On ne va pas regarder ce qui se trouve à côté. En fait, on est vraiment focus sur l'utérus, les trompes. mais on ne va pas forcément regarder plus loin et on ne fait pas de lien. Et souvent, c'est des retours que j'ai, de dire Ah, mais tiens, finalement, j'ai telle mycose, elle a disparu. J'en ai qui me disent Mais j'avais plein d'acné, j'en ai plus. J'ai des personnes qui me disent Mais j'ai perdu du poids alors que ça faisait des années que je stagnais, que je n'arrivais pas à perdre. Ce n'est pas du tout le centre du programme, ce n'est pas du tout l'objectif, mais c'est vrai que ça peut faire partie des effets bénéfiques. C'est le deuxième effet qui se coule, c'est de voir qu'à côté de ça, On a moins de pertes de cheveux parce que ça aussi, ça peut arriver. J'ai plein de femmes qui perdent leurs cheveux, mais par poignée. J'en ai d'autres qui me disent je suis fatiguée tout le temps et puis finalement, plus tant que ça. Et donc, tu vois, t'en es la preuve, c'est de dire que oui, il y avait plein de symptômes finalement à côté, auxquels tu t'étais finalement peut-être un peu habituée, à part cette mycose qui te dérangeait quand même beaucoup. Mais le reste, on apprend à vivre avec en fait. T'as eu ce sentiment-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que je me disais, quand j'étais malade, j'ai trop abusé à ce moment-là, j'ai trop mangé. Je ne me posais pas plus de questions. Parce que le reste du temps, c'était une gêne quotidienne. c'est vrai qu'on n'y fait plus attention. Donc oui, effectivement, on se rend compte après quand on a fait les examens, quand on change le quotidien. C'est là qu'on fait le lien. C'est là qu'on se dit, c'est pour ça que j'avais ça. Ça permet de comprendre les choses aussi.

  • Speaker #0

    Tu sais, moi, pendant des années, j'ai eu des douleurs abdominales, mais vraiment énormes. Mais en fait, comme tu t'habitues à la douleur, j'avais ça depuis très petite. Et donc, finalement, pour moi, c'était normal d'avoir mal au ventre, tu vois. Et quand j'ai finalement mis le doigt sur tout ce qui me provoquait des douleurs abdominales et que j'ai découvert qu'en fait, non, la douleur, elle n'était pas normale, mais ça m'a ouvert vraiment un autre monde, tu vois, de me dire... en fait, c'est possible de ne pas avoir mal au ventre.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est comme les règles, quand on dit que c'est normal d'avoir mal. Oui, d'être pliée en deux tous les mois, c'est normal. En fait, non. J'ai découvert ça aussi. On m'a soigné mon syndrome prémenstruel, notamment grâce à la cuponctur, ce qui a été plus efficace. J'avais des plantes à prendre. Et j'ai redécouvert les règles sans douleur, ce que je n'avais pas connu pendant 20 ans. C'est génial, quoi. On revit aussi.

  • Speaker #0

    Tu revis parce que, oui, t'es complètement... T'organises ton agenda quand t'es réglée, tu vois, t'organises ton agenda en disant non, ça je vais pas pouvoir faire, ça, ça va pas être possible, ça. Et en fait, t'es frustrée tout le temps. Enfin, je sais pas émotionnellement comment toi tu le vivais, mais...

  • Speaker #1

    C'est compliqué parce que, enfin, autour de soi, les gens comprennent pas forcément, surtout les hommes. Donc quand ton mari a envie de sortir, et puis que toi, t'es au bout de ta vie, t'as pas du tout envie de sortir. Et c'est difficile de faire comprendre ça, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement et pareil je pense aussi à celles dont j'ai fait partie pendant longtemps mais qui ont des règles tu sais hémorragiques où en fait t'as toujours peur d'avoir une fuite, d'avoir une catastrophe et en fait autour de toi les hommes comprennent pas forcément non plus alors que toi t'es pas forcément à l'aise de sortir certains jours de ton cycle mais en fait c'est pas normal quoi, c'est pas normal et ça se travaille, ça se règle j'ai envie de dire ça s'agisse pour ne plus avoir ça. Et donc ok toi Tami finalement... plein de changements en place. C'est quoi qui t'a le plus marqué comme changement ? Quelle a été la modification où tu te dis Waouh, si j'avais su !

  • Speaker #1

    C'est vraiment l'alimentation.

  • Speaker #0

    L'alimentation pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment le plus gros changement. Déjà, quand j'ai mis tout le changement en place avec la naturopathe, c'est là que j'ai eu ensuite un transfert avec les embryons de mauvaise qualité, mais c'est là que j'ai eu une première accroche. En sachant que la gynéco m'avait finalement soigné mon endométrite aussi, en même temps. En même temps que j'avais amélioré l'alimentation, elle m'avait refait une abrasion de l'endomètre et elle m'avait donné un traitement pour soigner l'endométrite. Je pense qu'il y avait un endomètre qui était déjà, il n'y avait plus d'inflammation, enfin moins en tout cas, peut-être pas plus, mais beaucoup moins. Et il y avait quand même un soin qui avait été fait, donc j'ai eu une première accroche. Ça, je suis à peu près sûre que c'est lié. Ça n'a pas tenu. Je pense que du fait que les embryons n'étaient pas de bonne qualité, c'est sûr que ça ne risquait pas de tenir. Donc ça, c'était vraiment le... Moi, c'est le premier changement qui m'a marquée. Et puis après, oui, le fait d'avoir un traitement pour mes intestins et puis de ne plus avoir mal au ventre, ça, c'était vraiment, on va dire, le changement encore plus amplifié.

  • Speaker #0

    C'est clair, on revit ces moments-là. Je trouve ça génial. Alors, je trouve aussi, tu vois, c'est intéressant parce que j'ai plein de femmes et je pense vraiment à celles qui nous écoutent qui se disent, ah oui, mais moi, par exemple, j'ai pas beaucoup de... Quand on fait une ponction, j'ai pas beaucoup d'ovocytes. Mais t'es aussi la preuve qu'en avoir plein, c'est pas forcément un gage de réussite au départ, finalement.

  • Speaker #1

    Je l'ai vu aussi avec d'autres... Dans un autre groupe, on fait du yoga ensemble, des filles qui sont en infertilité et... En général, toutes celles qui ont beaucoup d'ovocytes n'ont pas forcément de résultats positifs derrière parce qu'il y a souvent un problème inflammatoire. Donc, on retrouvait souvent les mêmes problèmes en discutant ensemble.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment important à comprendre parce que souvent, on va se focaliser sur le nombre. Alors qu'en fait, moi, le nombre, je m'en fous un peu dans le sens où ce qui compte, c'est vraiment la qualité qu'il y a derrière. Je vous le répète tout le temps, on ne voulait pas faire une équipe de foot. Donc, le nombre, ce n'est pas tellement l'objectif. Mais c'est vrai que quand tu as un profil inflammatoire, tu vas te retrouver avec des follicules qui vont grandir, certes, qui vont se développer, certes, mais dans un environnement, finalement, qui n'est pas forcément propice. On va altérer la qualité des follicules et forcément une finie des ovocytes. C'est ce que tu as vécu. Comme tu le dis, ça se retrouve dans plein de profils. On a des femmes qui, même sans être SOPK, vont avoir plein de follicules. On va avoir plein d'ovocytes à la ponction. Mais derrière, ça ne va pas forcément aboutir aux résultats qu'on espère.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ok. Donc ça, c'est pour toi ce qui a été le changement majeur. Après, moi, je me souviens dans le parcours, c'est qu'à un moment donné, tu as douté aussi quand il y a eu, comment dire, les embryons, quand cette fois-ci, enfin, on a réussi à avoir des embryons, qu'on les a poussés. Je me souviens qu'à un moment donné, tu m'as envoyé un message pour me dire, oh là là, mais en fait, j'y crois tellement pas et tellement plus. que j'ai peur que les embryons... Alors, tu avais des embryons qui étaient classés BB et des embryons qui étaient classés BC.

  • Speaker #1

    Ça, c'était après la ponction en Espagne.

  • Speaker #0

    Ouais, après la ponction en Espagne. Et je me souviens que ça, ça t'avait angoissée aussi. Tu te souviens de ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on avait déjà beaucoup moins d'ovocytes de prélevés. À la base, c'était pas plus mal, parce que moi, j'ai pas eu d'hyperstimulation. Enfin, j'étais pas aussi mieux, quand même. Et c'est vrai qu'après, quand ils les ont micro-injectés, il ne nous en est resté que 7. Donc pas beaucoup par rapport sur les 12, il en restait quasiment la moitié. Et on s'est dit, ça ne fait pas beaucoup quand même. Ils se sont fécondés et ils ne nous l'ont pas dit pour ne pas nous inquiéter, mais effectivement, ils nous le disent après coup. C'est rare qu'il n'y en ait quasi que la moitié. Et donc après, les 7 ont quand même tenu jusqu'à J3, ce qui était déjà pas mal. Et c'est vrai qu'arrivé à J5, ils nous ont annoncé au départ qu'il n'y en avait que 2. Puis finalement, il y en a deux qui sont arrivés un peu après. Et c'est vrai, quand j'ai vu le classement, je me suis dit, bon, je ne sais pas si c'est bien ou pas. Je ne sais pas si on peut se fier complètement à un classement, mais voilà. Bon, il y a eu le DPI, je pense que ça nous a beaucoup rassurés sur tout ça. Et le DPI a confirmé d'ailleurs que ceux qui étaient baissés avaient une trisomie. Ils n'étaient pas bons. C'est pas parce que c'est en bébé qu'ils sont pas de qualité, du coup.

  • Speaker #0

    On est d'accord, hein ?

  • Speaker #1

    On a besoin d'avoir des AA pour que ça soit de bonne qualité.

  • Speaker #0

    Alors, c'est super important, tu vois, parce que moi, j'avais fait un post aussi sur Instagram, et puis dans le programme aussi, vous avez une fiche qui explique un petit peu ce classement des embryons. Et en fait, je le fais pour simplement expliquer, parce que souvent, on reçoit une fiche. Tous les centres ne le font pas, mais c'est vrai que celles qui reçoivent une fiche avec un classement... Elle ne sait pas du tout à quoi ça correspond. Donc du coup, j'ai fait cette fiche pour expliquer, mais j'insiste bien pour dire qu'en fait, quand les embryons arrivent à ce stade-là, ils ont tous un potentiel d'implantation. C'est quand même ça qui est important à retenir. Mais voilà, c'est vrai que ça peut faire flipper et je trouve que ce que tu dis est super pertinent. Ce n'est pas parce que c'est un embryon B, finalement, qu'il a moins de chances qu'un A. Tu en es la preuve, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est vrai que je pense qu'on arrive à un certain stade où on doute de tout. Oui,

  • Speaker #0

    évidemment.

  • Speaker #1

    On est moins positif, on espère, et en même temps, on a tellement peur qu'on doute à la moindre étape. C'est logique aussi,

  • Speaker #0

    quand tu regardes le parcours, tes passés de ça va être super facile à on ne peut plus rien faire pour vous à il faut aller en Espagne puis il y a cette démarche d'aller en Espagne, et forcément, ça amène à un moment donné des craintes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, c'est d'autres craintes aussi, parce qu'on va dans un pays où on ne connaît pas la langue. Oui. En plus, je suis arrivée pour la pension, je n'avais jamais vu la clinique. J'arrive dans un pays que je ne connais pas, dans une clinique que je ne connais pas. Donc, c'est vrai qu'on est quand même assez anxieux. Heureusement, là-bas, ils ont une assistante. Donc, il y a toujours quelqu'un qui est là pour répondre à toutes nos questions, à peu près tous les jours de la semaine, même un numéro d'urgence. On est quand même très accompagnés. On a une réponse rapidement. Ce n'est pas comme en France où on a besoin d'une réponse par an. On peut toujours attendre, on laisse un message à la secrétaire et la gynéco nous rappelle quand elle a le temps. Parce qu'il n'y a pas une assistante dédiée aux réponses des patients. Oui,

  • Speaker #0

    elle rappelle. Ou parfois c'est la secrétaire et encore, en général, il y a même des centres qui ne rappellent pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est ça aussi. Et donc toi, tu as vécu cette différence finalement entre France et Espagne ?

  • Speaker #1

    Oui. Oui, l'accompagnement est différent. Même si c'est vrai qu'en France, on me rappelait toujours, mais c'était moins instantané. Il y avait moins cette empathie. On prend soin de nous en Espagne, on nous rassure beaucoup. Donc oui, ça, c'est une grosse différence. Et je pense que ça joue beaucoup sur le moral, sur le mental. Pour tenir aussi et rester à un minimum positif, je pense que ça joue énormément. J'ai eu la chance qu'à la clinique où j'étais, ils parlent français pour la majorité. Donc, ça aide beaucoup. Il y a forcément des moments où il y a des incompréhensions parce que les traductions pour les termes médicaux ne sont pas toujours les mêmes. Des fois, on ne s'y comprenait pas trop, mais après, on s'y habitue. Au bout d'un an, on comprend. On arrive à bien se comprendre.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est vrai qu'ils ont de la patience aussi dans le sens où ils n'hésitent pas à reformuler, à réexpliquer. à essayer autrement ce qu'on n'a pas forcément la possibilité de faire en France. Alors c'est sûr qu'au départ, on est censé se comprendre, mais il y a finalement très peu d'explications, contrairement à l'Espagne où là, on est quand même un petit peu plus coucouné. C'est ça,

  • Speaker #1

    ils prennent vraiment plus le temps en France. Quand c'est un centre public comme un CHU, en général, ça va hyper vite, c'est à la chaîne. Il faut dire ce qu'il y a, les échos, c'est à la chaîne, ça dure cinq minutes. Pareil pour les transferts, c'est à la chaîne. On passe les unes après les autres, donc déjà ça, c'est pas évident, je prends l'impression d'être un numéro. Après, quand j'ai changé de clinique et que j'étais en clinique privée, c'est un peu différent. Ils n'ont pas beaucoup de temps non plus, mais ils en ont un peu plus. Donc on a moins l'impression que c'est à la chaîne, mais bon, ils ne sont quand même pas trop disponibles. Puis des fois, les questions, on ne les a pas tout de suite, on les a après, et puis on n'a personne pour les poser, c'est surtout ça.

  • Speaker #0

    Tu fais bien de mettre le doigt dessus, parce que c'est vrai que souvent, on a l'impression que quand on va au rendez-vous, il suffit de poser toutes nos questions. Mais c'est vrai que des fois, c'est après coup, c'est en relisant, réfléchissant, que tu dis Ah mais tiens, finalement, et ça ? Et j'ai envie de dire que parfois, c'est trop tard, parce qu'il n'y a plus personne pour répondre à la question. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. On ne peut pas envoyer un mail en disant Oui, j'ai ça comme question complémentaire. Il n'y a personne pour nous répondre.

  • Speaker #0

    Ok. Là, ce n'est pas du tout ce que tu as eu comme sentiment.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Génial, génial. Ok. Dans ce que tu as appris aussi au sein du programme, que ce soit à travers le programme de coaching, que ce soit avec le programme Fertility en ligne auquel tu avais accès, qu'est-ce qui t'a le plus marqué ou qu'est-ce que tu as complètement découvert et tu t'es dit, heureusement que j'ai cette info et que je ne suis pas passée à côté ?

  • Speaker #1

    J'ai surtout réappris plein de choses au niveau du fonctionnement. Du cycle. C'est complètement idiot, mais on ne l'apprend pas vraiment. Et tant qu'on n'a pas de problème de fertilité, on ne s'y intéresse pas trop. Et en fait, on découvre plein de choses, notamment l'ovulation, qui n'a pas forcément lieu à J14. Parce que moi, bien sûr, je n'ai pas à J14, j'ai à J11. Et le premier gynéco, François qui me suit de base, m'avait dit non, ce n'est pas possible, c'est J14. Je me suis dit OK. Et en fait, non, on découvre ce genre de choses. Je pense que c'est surtout physiologique. J'ai appris plein de choses. on va dire physiquement parlant.

  • Speaker #0

    Tu mets le doigt sur un élément énorme en fait. C'est quelque chose qu'on devrait tout avoir comme info. Mais en fait, les mêmes, j'ai presque envie de dire, les manuels scolaires sont bourrés de fautes, dans le sens où avant, il y avait cette idée communément répandue que la femme ovule à J14. Il y a d'autres manuels qui vous disent non, en fait l'ovulation a toujours lieu 14 jours avant les règles. un cycle irrégulier, vas-y pour calculer le 14 jours avant tes règles. Et en réalité, l'ovulation 1J14, c'est un mythe qui a vraiment la dent dure et qui n'est pas facile à casser parce que vraiment, ce n'est pas vrai. Je crois de mémoire qu'approximativement 13% des femmes seulement ont une ovulation 1J14. Comment est-ce qu'on... Si, j'ai la réponse, évidemment, avec la contraception. Je veux dire, comment est-ce qu'on peut se baser sur finalement 13% de femmes qui ont une ovulation à J14 pour en faire une règle fermée définitive pour toutes les femmes, alors que ce n'est pas la réalité, évidemment. En fait, ce qui se passe, c'est que dès que tu n'es pas dans les clous, tu hésites parce que ton médecin a dit non, c'est J14. Et du coup, tu te demandes si c'est toi qui as mal vu.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qu'on m'a dit, la température, tu l'as mal prise. Je le posais tous les jours à 7h du matin avant de me lever. Je sais que j'avais bien fait des choses. Et puis, je m'en suis rendue compte après. J'ai refait des contrôles sur plusieurs cycles. J'étais toujours à 11, 12 ou 13. Ça dépendait, mais j'étais toujours à peu près avant. J'étais toujours avant.

  • Speaker #0

    Génial. Je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    Physiologiquement, j'ai appris énormément de choses.

  • Speaker #0

    Physiologiquement, je trouve ça passionnant parce que oui on devrait avoir toutes ces infos mais on les a pas et comme tu dis tant que ça roule et qu'on a pas trop de problèmes, on se pose pas trop de questions. On se dit que c'est OK.

  • Speaker #1

    Après, il y a aussi le soutien avec le groupe. Ça, c'est essentiel. Parler avec des gens qui comprennent ce que l'on vit, c'est important. Je pense que ça, ça aide beaucoup.

  • Speaker #0

    De nouveau, je pense qu'on peut avoir des gens autour de nous qui sont compréhensifs, qui sont empathiques, qui veulent bien faire. Mais malgré tout, j'ai quand même toujours ce sentiment qu'il n'y a vraiment que les personnes qui sont passées par là qui peuvent vraiment comprendre ce que tu vis. Et puis, à côté de ça, on n'a pas toute la chance non plus d'avoir un environnement qui est compréhensif. Ça, il faut le dire aussi. Et que même quand on a un environnement qui est plutôt cool, on se prend quand même toujours des remarques maladroites, on se prend quand même toujours des collègues.

  • Speaker #1

    Alors ça, après, les remarques maladroites, les gens ne savent pas, donc il faut essayer de prendre un peu de hauteur. De recul, quoi. Mais c'est pas toujours évident, ça blesse.

  • Speaker #0

    Ça blesse, ouais, exactement. Même quand ils savent, des fois, tu sais, ça part tout seul et puis après coup,

  • Speaker #1

    c'est oups. Souvent, c'est dans la tête, c'est que t'en veux pas, c'est pour ça que ça marche pas, t'es pas prête. Ça, je l'ai beaucoup entendu en début de parcours et ça, ça génère beaucoup de colère et de culpabilité. Ça aide pas, je pense. Clairement, ça n'aide pas. Ok. Pas en vouloir aux gens, donc...

  • Speaker #0

    Colère, culpabilité, tu disais aussi finalement que le couple est soumis à rude épreuve. C'est toujours ton ressenti aujourd'hui que le couple est vraiment malmené durant ce parcours qui dure des mois ou des années évidemment ? Oui,

  • Speaker #1

    ça permet aussi des fois de se ressouder. Enfin, nous au départ c'était compliqué, ça a été dur, mais ça nous a permis de nous ressouder au final avec les années. Parce qu'à un moment donné on s'y lance à deux. Et c'est vrai qu'en Espagne, il était clairement investi aussi, mon mari. Donc, ce n'est pas pareil. Je pense que c'est ce qui manque un peu en France. Je trouve qu'on n'implique pas assez monsieur ou l'autre partenaire.

  • Speaker #0

    Oui, totalement.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, c'est normal aussi qu'il y ait des distinctions parce que si l'autre n'est pas là, il n'a pas toutes les infos. Moi, j'ai eu beaucoup de mal à retranscrire ce qu'on m'a dit parce que je ne retiens pas tout. On me donne tellement d'infos en peu de temps que c'est compliqué. Et puis ça veut dire que tout repose sur nous pour souvenir des traitements, des dates, des horaires. Et voilà, on est un peu tout seul.

  • Speaker #0

    Oui, on est un peu tout seul. Et moi, je me souviens que j'avais beau m'expliquer, je pense qu'entre expliquer et le voir ou le vivre, c'est deux choses différentes. Moi, je me souviens quand je revenais, je disais on n'a le temps de rien. Mon mari me disait, oui, bon, après, c'est peut-être sur le coup de l'émotion, enfin, c'est normal, etc. Il avait peut-être un peu, involontairement, bien sûr, mais tendance à minimiser ce que je pouvais ressentir. Et en fait, quand il a vraiment vu que ça durait trois minutes avec échographie vaginale, c'est là qu'il a vraiment compris, ah ben non, en fait, c'est vraiment à la chaîne. Parce que c'est vrai que quand on est vraiment en plein protocole, c'est nous qui nous coltinons ça, finalement. C'est nous qui allons très tôt le matin pour la prise de sang. et qu'avec le boulot, ce n'est pas toujours facile de s'absenter à deux.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Là, je ne reproche rien par rapport à ça. Ce n'était juste pas possible, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est dur pour une personne, alors pour deux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Déjà, il fallait que je m'organise. C'est sûr qu'il n'aurait pas pu venir. Ça, c'est certain.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est vrai que comme il y a cet aspect-là déjà, le fait de voir et qu'il s'est rendu compte que oui, on était super nombreuses dans les salles d'attente, que ça défilait. Ça a vraiment permis une prise de conscience. Ça l'a marqué de se dire, ah oui, en fait, c'est comme ça que ça fonctionne. Parce qu'entre le dire et le voir et le vivre, c'est deux choses différentes. Évidemment, tu as eu ce sentiment-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Puis déjà, après, quand on avait changé de centre, on était un peu plus loin de chez nous, il arrivait qu'ils viennent. Donc, ils se rendaient compte du temps d'attente. On fallait voir le retard selon ce qu'il y avait et on pouvait passer une heure, une heure et demie à attendre. Donc ça, il s'en est rendu compte. Et puis, les rendez-vous, c'est un peu plus long, mais 10 minutes, ça passe très très vite. Donc oui, il s'en est plus rendu compte sur les années, sur la fin du parcours.

  • Speaker #0

    Oui, ça a aidé d'un côté. Je me dis, c'est dommage d'avoir dû attendre des années pour vraiment pouvoir se rendre compte des deux côtés que ce qu'on vit, c'est différent de ce qu'on peut imaginer. Et c'est vraiment un élément qui est crucial pour moi, c'est que les deux membres du couple soient investis finalement tout autant. Et ce n'est pas toujours facile aussi, même du côté spermogramme, quand on a des médecins qui disent, non, mais voilà, on va faire une FIVIXI. De toute façon, il n'y a rien à faire. Et du coup, ça ajoute ce côté impuissance. finalement, puisqu'ils peuvent rien faire. Donc voilà, qu'est-ce qu'ils mettraient en place de plus, finalement, tu vois ? Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Donc,

  • Speaker #0

    alors que c'est tellement important. Mais ouais, écoute, je trouve ça génial. Comment... Alors, il y a eu ce passage en Espagne, il y a eu le DPI. Donc c'est vrai que pour celles qui ne le savent pas, le DPI, c'est le Diagnostic Préimplantatoire, qui n'est pas autorisé en France, je vais quand même le rappeler. Enfin, si, il est autorisé en France, mais sous uniquement quelques critères.

  • Speaker #1

    Non, ces cariotypes n'étaient pas bons, et nous, ils étaient bons tous les deux.

  • Speaker #0

    Voilà, et donc c'est vrai que, en fait, oui, d'un point de vue sur papier, on a le droit quand il y a des pathologies génétiques, etc., qui sont transmissibles, quand il y a des problèmes de cariotype, mais finalement, d'un point de vue pratico-pratique, il y en a très peu qui ont finalement droit au DPI. parce que d'un côté je comprends, il y a plein de raisons qui sont conservatrices à ce niveau-là, parce que ça pourrait ouvrir la porte à beaucoup d'abus, mais quand on est en PMA, tout ce qu'on veut c'est un bébé en bonne santé, c'est ça. Et que finalement, tu le disais très justement, c'est que l'embryon, finalement, peu importe son classement, ça reste visuel et que ça n'empêche pas une malformation chromosomique derrière. Et comme il n'y a pas le DPI, forcément on ne le sait pas. Toi, tu en as bénéficié en Espagne, et du coup tu me disais que ça m'a rassurée finalement de savoir ça.

  • Speaker #1

    Oui, parce que du coup ils ont détecté sur eux deux qu'il y avait une trisomie 22, une trisomie 7 je crois. Donc je me suis dit, et les deux autres étaient bons, on part déjà sur les embryons sains. Donc rien que ça, c'était déjà un premier point. Et après, on a fait d'autres examens qui ont fait là-bas une biopsie de l'endomètre pour vérifier la fenêtre d'implantation, si elle était bonne, l'immunologie. Et puis, il y en a un troisième, je ne sais plus lequel c'est. Je ne me souviens plus. Il y en a trois en total. C'est comme le matrice là, mais un peu différent. C'est un peu plus poussé chez eux. Et donc, l'immunologie, c'était bon. La fin d'implantation, c'était OK. Et par contre, ils m'ont trouvé cette fois une sous-activation immunitaire. Une fois qu'on a soigné tout ce qui était inflammation, etc., l'endométrique, au final, j'étais en sous-activation immunitaire. Donc, j'ai eu un traitement adapté pour ensuite le transfert. Et en sachant que pour le transfert, ils m'ont aussi fait une autre technique qu'ils font là-bas, c'est une régénération de l'endomètre.

  • Speaker #0

    Avec le PRP.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, avec le PRP.

  • Speaker #0

    Alors, on va peut-être expliquer ce que c'est, parce que je ne pense pas que toutes celles qui nous écoutent connaissent le PRP. Vas-y, je te laisse expliquer. C'est une injection, finalement, de plasma. Du coup,

  • Speaker #1

    ils font un prélèvement, d'abord, au niveau de l'endomètre, et en fait, ils vont renouveler les cellules pour ensuite les réinjecter. J'avais deux injections. Après, expliquer, c'est un peu compliqué parce que c'est ça qui nous l'explique en Espagne. On ne comprend pas tous les termes, mais en gros, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, j'insiste parce que je sais déjà que je vais recevoir plein de questions à l'issue de ça. Et je le vois d'ailleurs dans le coaching, j'ai pas mal de questions aussi au niveau du PRP. Très sincèrement, aujourd'hui, c'est une technique qui existe, qui existe en France, qui existe en Belgique, qui est disponible un petit peu partout, mais attention, qui n'est pas remboursée. et qui n'est pas toujours systématiquement proposé non plus. Maintenant, je sais déjà que je vais avoir la question de combien est-ce que ça augmente les taux de réussite, etc. En fait, aujourd'hui, on n'a pas encore suffisamment de recul. Il y a très peu, finalement, de retour par rapport à est-ce que ça fonctionne, est-ce que ça ne fonctionne pas ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qu'ils nous disaient. Ça reste quand même très récent. Donc, ils améliorent tout le temps la technique parce qu'au départ, ils nous avaient dit on fera ça en même temps que le transfert. Ils ne font plus ça en même temps que le transfert. Ils font ça avant. Et ensuite, ils font le transfert. Ils ont déjà changé leur façon de faire. Donc, ça reste expérimental quand même. Ils sont encore en train de travailler dessus. Ils nous l'avaient prévenu de toute façon quand ils nous l'ont fait. Ils disaient, voilà, on a des bons résultats, mais en même temps, on n'a pas de recul. Donc, ils nous avaient prévenu.

  • Speaker #0

    Voilà, je préfère en parler parce que je sais que je vais avoir la question à l'écoute de ce podcast. Donc on est en 2024 au moment où tu écoutes cet épisode de podcast. Et donc en 2024, ça reste encore expérimental. Peut-être que dans 5 ans, dans 10 ans, j'aurai un tout autre discours par rapport au PRP. Parce qu'il y aura eu des études, il y aura eu des retours, il y aura eu beaucoup de choses de faites. Mais c'est vrai qu'à ce jour, on ne sait pas trop. On a quand même des exemples de plein de bons retours, mais on ne peut pas dire que ça augmente de X%. Aujourd'hui, on n'a pas encore ce retour-là. Je connais aussi des personnes qui ont fait le PRP pour qui ça n'a pas donné le résultat escompté. Donc voilà, il y a encore à prendre, à laisser. Mais en tout cas, moi, je pars du principe que... Ce qu'on peut tenter, tentons-le en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça qu'on l'a fait, c'est qu'on s'est dit, de toute façon on n'a rien à perdre, donc on va tenter tout ce qu'on nous propose de faire en Espagne, qu'on ne peut pas faire ailleurs, on va mettre toutes les chances de notre côté.

  • Speaker #0

    Exactement, et alors tu mets le doigt aussi sur un élément important, parce que souvent on va me parler du Matrice Lab, on va me parler de tout ça, et examen que je trouve très pertinent, en demeurant, la question n'est pas là, mais... Dans ton cas, par exemple, on a détecté à un moment donné une suractivité immunitaire, on a détecté un état inflammatoire, ok. Mais ce n'est pas toujours le cas. Parfois, j'ai des personnes qui vont revenir avec un matrice lab qui sera normal Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas d'état inflammatoire généralisé au niveau de l'organisme. Le matrice lab, ça reste très localisé. Or, toi, on a vu avec toute cette batterie d'analyse qu'il y avait un état inflammatoire qui était généralisé au niveau de ton corps. On était sur du systémique. Maintenant... on peut aussi avoir une évolution. Et là aussi, tu en es la preuve. Comme il y avait un terrain inflammatoire au départ, tu avais un système immunitaire qui était complètement chamboulé, qui était au taquet. Mais à force d'avoir corrigé tout ça, on peut basculer aussi. Et donc, c'est important, quand on fait tout ça, de ne pas se baser sur les acquis et les anciens. C'est-à-dire que j'ai fait l'examen il y a deux ans, il y a trois ans. Je sais que je suis comme ça. En fait, non, parce que ça peut évoluer. Et donc, c'est important quand même de regarder tout ça. et d'avoir des données qui sont relativement à jour parce que t'es passée de la suractivité immunitaire à la sous-activité immunitaire.

  • Speaker #1

    J'avais posé la question, est-ce que c'est possible que l'État change ? Et on m'avait dit, non, on ne peut pas passer d'un extrême à l'autre. La preuve que si.

  • Speaker #0

    Bah si, évidemment que si. Et d'ailleurs, on a des profils mixtes aussi. On en a vu dans le coaching Éclosion, on a eu des personnes qui avaient des profils mixtes. Et donc voilà, c'est important d'adapter tout ça parce que sinon, et c'est ce que je trouve aussi qui est très pertinent avec l'Espagne, c'est que... On n'essaye pas à tout prix de nous faire rentrer dans des protocoles. On va analyser la personne, on va analyser ce qui se passe et en fonction d'elle, on va choisir le protocole le plus adapté. En France, j'ai parfois l'impression que ce n'est pas toujours le cas. On prend les mêmes protocoles, on les enchaîne et on ne tient pas forcément compte des spécificités et ou des variations. C'est pas si on voit qu'il y a un truc qui n'a pas fonctionné, on va ajuster. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment personnalisé.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas toujours le cas en France. En tout cas, c'est mon ressenti de par ce que je peux voir au niveau du terrain. Et encore une fois, toutes les cliniques, tous les centres PMA fonctionnent différemment. Et je sais qu'il y a de super centres, je sais qu'il y a de super médecins. Et malgré tout, les taux de réussite sont ce qu'ils sont et on n'a pas toujours actualisé tout ça. Donc, la voilà. Il y a eu ce côté, on ajuste.

  • Speaker #1

    Je me suis rendue compte aussi que des fois, les médecins ne faisaient pas ce qu'ils voulaient non plus. Notamment notre docteur qui nous suivait dans la clinique, puisqu'il y a des choses qu'elle aurait voulu faire et que l'équipe médicale n'a pas suivi. Et je sentais bien qu'il y avait une frustration de ne pas... de ne pas pouvoir agir aussi comme elle voulait systématiquement. Je pense que c'est aussi pour ça qu'elle nous a dirigées vers l'Espagne et qu'elle nous a fait notre suivi tant qu'on était là-bas, parce qu'elle avait quand même envie qu'on y arrive.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial, au moins, d'avoir quelqu'un qui sent que elle, elle va être limitée, mais par contre, elle l'oriente. Je trouve ça génial d'avoir des personnes qui se rendent compte de Ok, chez nous, on est limité et ça et ça et ça, on ne peut pas faire. À l'inverse, tu vois, moi, ça m'arrive très souvent d'avoir des médecins qui refusent de prescrire certaines analyses parce qu'eux-mêmes n'en voient pas l'intérêt ou eux-mêmes, pire, ne voient pas à quoi ça sert. Ça, vraiment, des fois, ça me questionne. Vraiment, ça me questionne, parce que les analyses, je ne les ai pas inventées. Quand je demande de doser l'homocystéine, ce n'est pas moi qui ai inventé l'homocystéine. Je veux dire, il y a des laboratoires qui ont mis en place des analyses très spécifiques. Donc, ce n'est pas inventé. Donc, si ça a été mis en place et que ça existe, c'est que ça a une utilité. ça me choque, je ne sais pas ce que tu en penses je ne sais pas quel est ton avis là-dessus mais moi ça me choque de voir qu'il y a des médecins qui ne savent pas à quoi ça s'est évolué c'est quand même un peu embêtant quand on est spécialisé en fertilité que je trouve ça un petit peu embêtant oui et parfois on peut avoir ça aussi de son généraliste parce que on sent qu'on est limité au niveau PMA, on essaye un peu de faire par soi-même à côté et de demander quand même certaines prescriptions à son généraliste et qui, parfois, lui, va refuser parce qu'il ne voit pas à quoi ça sert. Ou pire, j'ai déjà eu des médecins qui m'ont transmis l'analyse en me disant L'analyse a été faite, mais je ne sais pas l'interpréter, donc je vous laisse regarder. Ok. Heureusement,

  • Speaker #1

    on a quand même un médecin qui, même s'il y a quelque chose qui ne s'est pas, ça peut lui arriver, il va chercher.

  • Speaker #0

    Mais voilà, en fait, c'est ça. On apprend tous tous les jours. C'est évident, on ne peut pas toujours tout savoir sur le bout des doigts. Je n'ai pas de problème avec quelqu'un qui me dit là, je ne sais pas, par contre, je vous reviens parce que je vais faire mes recherches Tu vois, je n'ai pas de problème avec ça. J'ai un problème avec le fait de non, je ne sais pas à quoi ça sert, donc ça ne sert à rien Ça, c'est évidemment problématique.

  • Speaker #1

    Autre chose qui a changé aussi en Espagne, c'est qu'ils m'ont vérifié la progestérone aussi au moment du transfert et après. Et ça, on ne le vérifie pas en France.

  • Speaker #0

    Non. Voire on vérifie, mais on dit que ce n'est pas grave. Voire on fait quand même les transferts avec des taux qui ne sont pas top, en sachant qu'on va gaspiller un embryon, parfois, dans certains cas. Voire on le fait en sachant que ce n'est pas top, mais finalement, les critères sont tellement revus à la baisse qu'à la limite, eux-mêmes n'ont pas conscience que ça ne va pas. J'ai vécu des transferts avec des taux où je me dis mais ça ne peut pas prendre, c'est pas possible. Techniquement ça va pas être possible. Donc la progestérone, il y a une grosse différence et pour pouvoir comparer les deux du coup France-Belgique, et je ne vais que comparer ces deux pays là, je vois quand même qu'il y a évidemment des taux d'arrêt de grossesse qui sont beaucoup moins nombreux en Belgique qu'en France. Pourquoi ? Parce que la progestérone elle est dosée systématiquement. Et on va corriger le tir tout de suite si jamais on voit qu'il y a un problème à ce niveau-là. En France, on ne prend pas encore suffisamment la progestérone au sérieux, dans certains cas en tout cas, et on se retrouve avec effectivement des arrêts de grossesse parce qu'on a des carences en progestérone et ça n'a pas été vu, ça ne peut pas être corrigé. Et du coup, en attendant que le placenta prenne le relais, la progestérone, il n'y en a pas assez que pour amener la grossesse à passer ce fameux cap des trois mois. Donc c'est super important. Toi, la progestérone en Espagne, elle a été dosée, suivie évidemment.

  • Speaker #1

    Ils l'ont fait avant le transfert, et après aussi pour vérifier que c'était bien stable. Et puis, ils ne m'ont pas surdosé non plus en progestérone. Ils ont adapté en fonction de ce qu'il y avait besoin. Alors qu'en France, comme j'avais eu un dosage faible les premières fois, ils se sont dit, vu que ça n'accroche pas, on va lui donner le maximum. J'en ai six par jour. Des ovules, ça n'a aucun intérêt. Ce qu'il faut, c'est regarder le taux et voir ce qu'il y a besoin de faire. Et c'est pareil en Espagne. J'ai une fille qui fait du yoga avec moi et qui était suivie dans la même clinique. Elle, elle ne l'assimilait pas, les ovules, et du coup, ils s'en sont rendus compte tout de suite et ils lui ont donné, je crois, des micro-injections, je ne sais quoi, ils lui ont donné autre chose parce que c'était catastrophique. Ils réagissent tout de suite. Et ils adaptent le traitement en fonction. Ça ne sert à rien de surdoser s'il n'y a pas besoin et en même temps de ne pas doser s'il y a besoin.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça fait toute la différence d'ajuster. Et j'en profite juste pour faire une petite parenthèse, parce que ça me paraît tellement important de repréciser ça. En fait, ce qui se passe, c'est qu'on ne va pas optimiser la progestérone en amont. Et donc, du coup, on va donner des doses qui sont absurdes. Six capsules par jour, c'est énorme. Mais en fait, ce qui se passe, c'est que c'est très bien de supplémenter d'un côté, mais il faut quand même savoir que cette progestérone-là n'est pas... aussi facilement absorbée par l'organisme que si elle était sécrétée naturellement. L'impact n'est pas le même, tu vois. Quand on a une progestérone qui est chimique, comparativement à une progestérone qui est sécrétée naturellement, c'est déjà pas la même chose. Il y a plein de formes différentes aussi dans la progestérone et souvent, qu'est-ce qu'on va prescrire ? C'est des formes qui sont progestants, utrogestants, etc.

  • Speaker #1

    C'est capricial.

  • Speaker #0

    Ils sont agréables et qui ne salissent pas du tout la lingerie. Pensez à mettre des culottes menstruelles quand vous mettez les capsules, vraiment, ça vous sauvera la lingerie. Mais même à côté de ça, il y a un truc qui me rend dingue, c'est que, par exemple, dans ces capsules-là, l'immense majorité contient du dioxyde de titane. Il faut savoir que dans l'alimentation, le dioxyde de titane a été interdit. Mais visiblement, ça dérange... personne, ça dérange aucun laboratoire pharmaceutique que nous, en tant que femmes, on se mette ça dans le vagin. On ne peut pas le manger, mais par contre, on peut se le mettre dans le vagin, ça, ça dérange personne. Il y a un manque de congruence, tu vois, de se dire Non, si c'est interdit, c'est pas bon. C'est problématique et aujourd'hui, il y a des études qui sont en train d'être menées pour dire que l'exposition in utero à ces substances, c'est quand même pas ce qu'il y a de mieux. Ok, quand il faut, il faut, je ne dis pas le contraire, et loin de moi l'idée de dire ne prenez pas ce que vos médecins vous prescrivent, ce n'est pas du tout l'objectif, mais juste de comprendre quand même que ce n'est pas forcément la seule et unique solution et qu'il y a d'autres modes de progestérone en tout cas qui seraient moins mauvaises, qui seraient moins néfastes, plus facilement absorbées par l'organisme. mais ça on n'explique pas ça ou pas mais je trouve ça vraiment toujours hyper frustrant parce qu'il y a une seule et unique solution, c'est utrogestant ou progestant, c'est quasiment les deux mêmes formules voilà, vous prenez ça, point final on n'explique pas aussi les potentiels et on n'essaye pas d'agir en amont pour avoir un taux de progestérone qui soit meilleur évidemment ça par contre en France ou en Espagne,

  • Speaker #1

    c'est pareil c'est utrogestant ou progestant il n'y a pas de différence ils le prescrivent plus longtemps parce qu'en France c'était 6 semaines de grossesse et là, je l'ai jusqu'à trois mois.

  • Speaker #0

    Oui. Alors ça, c'est un des points. Moi, généralement, je pousse. Alors, selon les taux, le but, c'est de regarder le taux de progestérone et pas de le prendre juste comme ça. Mais selon les taux, moi, ça arrive très souvent que je dise non, on va monter jusqu'aux trois mois révolus. Vraiment, on va aller jusqu'à les trois mois, même parfois trois mois et demi et on va descendre progressivement et on n'arrête pas du jour au lendemain la progestérone. Ce qui n'est pas le cas, tu vois, en France, c'est souvent, vous prenez ça pendant six semaines et puis vous arrêtez. Du coup, tu te prends un gap aussi très important. Si toi, spontanément, ton corps ne produit pas plus de progestérone que ça, c'est compliqué. Et de nouveau, la progestérone, quand elle est sécrétée naturellement, elle provient de l'ovulation. Mais si l'ovulation n'a pas été de qualité, forcément, on ne peut pas avoir une progestérone qui est au top. Et donc, tu vois, ça revient à ce que tu disais tout à l'heure, de dire, la physiologie, en fait, comprendre la physiologie, comprendre comment ça marche, c'est grâce à ça qu'on peut corriger ce qui doit l'être, en fait. Du coup, ce résultat finalement de tout ça, c'est que ça a été positif ?

  • Speaker #1

    Oui, ça a été positif avec un taux bien élevé par rapport à la fois où j'avais déjà eu un positif. Tellement que je me suis inquiétée. Oui, ça ne serait pas drôle. Je me disais, est-ce que ce n'est pas trop élevé ? Est-ce qu'il n'y a pas un souci ? C'est bien. Élevé, ça peut être qu'il y a un problème. Sauf qu'avec les unités, j'étais un peu perdue. J'essayais de comparer avec un tableau. Et mon mari, qui est du coup chimiste, il me dit, non mais t'inquiète pas, tout va bien, c'est juste que t'as pas pris les bonnes unités. Donc, mais bon, ne surfez pas, quand on est inquiet, on est inquiet jusqu'au bout.

  • Speaker #0

    Oui, et en même temps, je remercie de le dire, parce que souvent, on s'imagine que l'inquiétude, elle s'arrête avec le test de grossesse positif. Non.

  • Speaker #1

    J'ai l'espoir aussi, mais en fait, non, je me rends compte que je suis inquiète tout le temps. Bon, après, il y avait une deuxième prise de sang à... une semaine après, en sachant que je commençais déjà à développer des symptômes, nausées, fatigue, etc., je me disais, bon, je vais quand même… Mais je me suis quand même inquiétée parce que j'avais des pertes marron, donc je me suis dit, mince, et même si la clinique m'avait dit, non mais ne vous inquiétez pas, surtout si vous en avez, c'est tout à fait normal, il s'installe, enfin bref, il ne faut surtout pas vous inquiéter, si par contre il y a des pertes rouges, là vous allez aux urgences, mais les pertes marron, il ne faut pas s'inquiéter, mais on ne s'inquiète quand même. Ce n'est pas possible autrement. En plus, j'avais des douleurs au ventre qui m'empêchaient de dormir et qui me gênaient la journée. Mais c'est pareil, c'est qu'ils s'installaient, donc il fallait faire avec. Donc, je n'ai pas trop dormi pendant deux, trois semaines. En plus, il y a ça qui se rajoute. On se dit qu'on en a quand même pris un coup pendant des années, ça a été dur, même physiquement, mentalement. Et on se dit que la grossesse, on va nous laisser en paix, qu'on va en profiter, que ça va bien se passer. Et en fait, ce n'est pas facile à encaisser. C'est-à-dire qu'on a du mal à apprécier cette bonne nouvelle parce qu'on se prend de plein fouet tous les symptômes qu'on espérait ne pas avoir. Donc voilà, les premières semaines n'étaient pas forcément évidentes. Maintenant, ça va.

  • Speaker #0

    Et là, tu brises un énorme tabou, tu vois, parce que souvent, on s'imagine qu'avec le test qui revient positif, tout va bien, c'est bon, enfin, je peux me détendre. Et en fait, non, c'est la porte ouverte à plein de questions.

  • Speaker #1

    et ça des fois les gens ne comprennent pas mais ça y est t'as attendu tu as ton petit bonheur donc tu dois être heureuse oui je le suis mais ça ne m'empêche pas je ne suis pas bien il faut encaisser tout ça on a l'impression qu'on n'est plus maître de son corps donc voilà il faut s'adapter et ça prend un petit peu de temps

  • Speaker #0

    s'adapter ça prend du temps et de nouveau tu as droit à des remarques qui sont tu sais parfois un peu déplacé parce que bah ça y est tu l'as tu devrais être heureux tu vois et donc sous entendu aussi parfois t'as pas le droit d'être inquiète t'as pas le droit de te plaindre t'as pas la riz et c'est exactement ça ouais ok mais voilà toutes ces années de déception aussi de d'espoir d'angoisse, etc., c'est aussi pendant la grossesse qu'on les reprend finalement. Parce qu'on n'y croit plus, on n'a tellement plus cru pendant tellement longtemps que là, finalement, ça y est, on passe de l'autre côté du camp et on a du mal de réaliser que ça y est, c'est vraiment notre tour et on commence à passer de l'autre côté finalement.

  • Speaker #1

    Ça, c'est le temps de réaliser. Je ne le réalise que maintenant, ça fait deux mois quand même. C'est un peu dur. Même la première écho qu'on a fait au bout de six semaines, donc... Donc déjà, là, c'était le moment où j'ai plus d'émotion, parce qu'on ne voit pas grand-chose, mais on entend le cœur. Donc là, on se dit oui, quand même, il y a quelque chose. Bon, c'est à l'écran. Est-ce que c'est vraiment dans mon ventre ? Ce n'est pas évident. La gynéco m'a dit qu'on s'en refait une dans 15 jours. Une échographie, vous verrez mieux déjà. C'était sympa. On a refait une échographie la semaine dernière. Et là déjà, c'était un bébé. On a vu des jambes, on a vu des bras. C'est plus concret. Même si j'avais encore du mal à me dire, c'est dans mon ventre. Et puis ce week-end, j'ai vu un petit ventre qui est apparu. Et du coup, il y a quelque chose. Je crois que c'est là que j'ai réalisé,

  • Speaker #0

    du coup. Ça devient vraiment concret, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça s'ancre dans la matière, et je trouve ça extraordinaire, tu vois. C'est juste génial de voir toutes ces étapes, mais de garder aussi à l'esprit que, en fait, ouais, c'est normal quand on a des parcours pas simples, ben oui, c'est aussi normal de continuer à se poser plein de questions, à être inquiète, et voilà, ça va s'atténuer. Mais merci d'oser le dire, tu vois, et d'oser dire que, ben non, en fait, les inquiétudes, elles ne s'arrêtent pas avec le test de grossesse positive, tu vois.

  • Speaker #1

    Il faut se dire que ça ne va pas être un long fleuve tranquille. Il y aura des hauts, des bas. Et physiquement, ça ne va pas aller. On ne sera pas forcément super bien. Il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Parfois, parfois pas.

  • Speaker #1

    Et des fois, oui, tant mieux. Tant mieux pour celles qui vont bien. Ma mère me disait, moi, je n'ai aucun symptôme. Du coup, elle s'inquiète beaucoup. Quand elle voit que je ne vais pas bien, elle est inquiète parce qu'elle n'a pas connu ça.

  • Speaker #0

    et à l'inverse tu vois on peut moi j'ai aussi des filles sur le groupe qui s'inquiètent de ne pas avoir de symptômes tu vois peut-être que je me serais inquiétée effectivement et donc voilà tu vois j'aime bien garder en tête que tous les cas de figure sont possibles on peut s'inquiéter on peut je

  • Speaker #1

    pense que l'inquiétude sera toujours là et par contre l'avantage d'avoir eu ce parcours et puis de s'être posé plein de questions c'est que du coup on s'en pose aussi mais là j'ai des nausées mais qu'est-ce que je peux faire pour les atténuer voilà du coup je me pose plein de questions donc voilà les mots tête, qu'est-ce que je peux faire le repos, c'est bête mais dormir,

  • Speaker #0

    le repos je pense qu'on n'en prend pas assez au départ on a vraiment besoin boire beaucoup c'est des choses où effectivement tu vois tu attrapes un réflexe de se dire ok en fait c'est plus une fatalité ce que je vis quelle que soit la situation c'est pas une fatalité et ça va te servir évidemment à fond pour toute ta grossesse mais ça va te servir aussi pour ton accouchement subir n'est pas une fatalité et je rappelle, alors loin de moi l'idée qu'il ne faut pas accoucher comme ça, mais je rappelle que accoucher sur le dos avec les jambes écartées, ce n'est pas non plus la position normale. C'est la position normale pour le gynéco, mais pas pour celle qui accouche.

  • Speaker #1

    C'est plus facile pour lui, mais on est bien d'accord.

  • Speaker #0

    Essayons de réfléchir à d'où vient cette lubie de mettre les femmes dans cette position-là. Vous allez vite comprendre que ça n'a rien à voir avec le confort féminin, ni avec sa sécurité, ni même avec celle de l'enfant. Ça n'a rien à voir.

  • Speaker #1

    Regardez les accouchements dans certains pays, ça ne couche pas comme ça, les femmes.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et puis comme dit mon mari, on reste des animaux.

  • Speaker #0

    Mais d'une certaine façon, oui, en tout cas, la biologie du corps fait qu'en effet, pour une certaine physiologie, il y a une loi de la gravité, c'est pas moi qui le pense, il y a la loi de la gravité qui est bel et bien là, et qu'accoucher sur le dos, au même titre que ça ne nous viendrait pas à l'esprit de faire caca sur le dos. Pardon, c'est assez cru, mais c'est la vérité. Je veux dire, essayer de faire caca sur le dos, non, c'est contre nature. Accoucher sur le dos, c'est un petit peu pareil. Alors encore une fois, loin de moi l'idée. de dire qu'il ne faut pas, mais juste de se questionner sur quel type d'accouchement est-ce que je veux, comment je réagis dans telle et telle et telle situation, parce que c'est pas parce qu'on veut quelque chose que ça va se passer comme ça. Voilà. On ne sait pas comment l'accouchement à l'avance va se passer, c'est difficile de le prédire, mais par contre, on peut anticiper tous les cas de figure et de se dire, tiens, dans ce cas de figure-là, voilà ce que j'aimerais, dans ce cas de figure-là, voilà quels seraient mes choix, et ainsi de suite. Et au moins, ça te permet de faire des choix qui sont en conscience. que tu décides de prendre la péridurale, pas la péridurale, d'accoucher chez toi, d'accoucher en centre, enfin en clinique, d'accoucher avec une sage-femme ou pas. Toute cette partie-là, peu importe tant que tu fais un choix qui est le bon pour toi. C'est ça qui est important et ce sera pareil après avec bébé. Une fois que bébé est là, pareil, tu vas aussi parfois te heurter à plein de choses parce que c'est comme ça et on a toujours fait comme ça. Ce n'est pas parce qu'on a toujours fait comme ça que c'est la bonne solution. Donc voilà, ça remet plein de choses en question. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est bien, ça permet de se poser plein de questions.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial. Qu'est-ce que tu pourrais dire à quelqu'un qui hésite, qui se dit, ouais le programme c'est chouette, mais est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Est-ce que la science ne va pas suffire ? Qu'est-ce que tu dirais à ces femmes et à ces couples qui hésitent à rejoindre le programme ?

  • Speaker #1

    La science ne suffit pas. On en a besoin. Tout ne peut pas fonctionner naturellement, mais les deux se complètent en fait.

  • Speaker #0

    et il y a forcément des choses enfin beaucoup de choses qu'on ne sait pas d'accord j'adore et je te rejoins c'est loin de moi l'idée et vous le savez toutes celles qui font partie du programme vous le savez loin de moi l'idée de dire ne faites pas appel au médical pas du tout pas du tout pas du tout mais pour moi les approches sont complémentaires et de travailler sur les quatre piliers de se dire que le médical en fait c'est un des piliers c'est pas le seul il y en a trois autres à travailler à côté et c'est ça qui fait toute la différence c'est de travailler sur l'éco-facteur

  • Speaker #1

    Et puis ça permet d'avoir une réponse aux questions qu'on n'arrive pas à avoir des fois avec les médecins. Parce qu'il n'y a pas le temps.

  • Speaker #0

    Ouais, je prends le temps, j'explique.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un soutien, en fait.

  • Speaker #0

    Génial. Génial, génial. Écoute, merci beaucoup. Est-ce que tu as envie de rajouter quelque chose ? Qu'est-ce que tu aurais envie de dire pour conclure cet épisode ?

  • Speaker #1

    Merci. Je crois que c'est la plus grande chose que j'aurais à dire. Merci pour tout ce que j'ai appris et pour le soutien.

  • Speaker #0

    Merci pour ta confiance, parce que c'est ça aussi qui fait que t'en es là, c'est que t'as eu cette confiance de dire Non, je sais qu'il y a des choses que je peux faire par moi-même et je vais les chercher. En fait, si t'avais pas fait cette démarche-là, on sait pas où tu en serais aujourd'hui, mais c'est ça qui a été le déclencheur au départ. Donc, tu peux être super fière de toi pour tout ce que t'as mis en place, tout ce que t'as cherché, je trouve ça extraordinaire. Et puis, merci aussi de partager. ton parcours, ton aventure, parce que je suis sûre et certaine que ça va faire écho chez celles qui nous écoutent aujourd'hui et celles qui n'y croient plus et qui se diront Ah ben si, en fait, c'est quand même possible d'y croire encore, il y a des choses à faire. Donc merci pour ça, merci pour ce partage. C'était un vrai plaisir de vous retrouver toutes aujourd'hui. J'espère que cet épisode avec Marie vous a plu. J'espère que vous en avez retiré de précieuses pépites pour vos parcours à chacune. Et puis n'hésitez pas, si vous avez besoin de conseils, si vous avez envie de reprendre les choses en main, Venez me faire un petit coucou en MP sur Instagram, venez me faire un petit coucou par e-mail ou en retour à cet épisode de podcast. Mais voilà, Marie, tu es la preuve que même quand on n'y croit plus, c'est quand même possible. Et c'est super important. C'est super important. Donc voilà. Merci à toutes. Merci, Marie. Et puis, on se retrouve la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. À très bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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Description

Dans cet épisode, je reçois Marie, qui partage son histoire bouleversante après des années de parcours en PMA.

Depuis 2015, elle et son conjoint ont traversé 4 FIV, des diagnostics changeants, et des espoirs souvent déçus.

On lui avait pourtant dit que tout irait bien, mais au fil des années, des signaux d'alerte sont apparus sans qu’aucun médecin n’y prête attention pour en arriver à ce que son centre lui dise "on ne peut plus rien faire pour vous".

Finalement, après des années de persévérance, Marie est aujourd’hui enceinte et raconte comment elle a repris en main son parcours.


Cet épisode est un puissant rappel qu’il est possible de s'informer, de questionner, et d'agir pour optimiser tes chances.

Si tu te reconnais dans son parcours, n'oublie pas qu’il est toujours possible de prendre une nouvelle direction et je serai ravie de t'accompagner pour le faire.



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➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bonjour à toutes, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour un tout nouvel épisode de podcast. En plus, aujourd'hui, eh bien, je ne suis pas toute seule, je suis avec Marie. Salut Marie !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia !

  • Speaker #0

    Écoute, moi je suis ravie de te retrouver ici, d'accueillir en tout cas sur le podcast parce que c'est un... Un moment qui me tient à cœur et comme je te le disais en off, c'est vrai j'en ai plein plein plein de retard. Mais voilà, moi je suis trop contente de t'avoir ici. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es, c'est quoi ton parcours ? Enfin voilà, dis-nous tout.

  • Speaker #1

    Donc moi actuellement j'ai bientôt 38 ans. Un petit bébé en route, je n'y croyais plus. Ouais. Et en fait j'ai essayé d'avoir un enfant après mon mariage en 2015. Donc ça commence à dater. On s'était dit que ça allait être facile, mais pas du tout. On ne pensait pas que ça nous prendrait autant de temps. Même le médecin nous avait dit, vous inquiétez pas, le spermogramme n'est pas très bon, mais ça va être facile. En fait, non. Ça a été plein de rebondissements, plein d'embûches, d'espoir et beaucoup de désespoir, surtout à la fin. Et au final, des fois, on rencontre les bonnes personnes et on y arrive.

  • Speaker #0

    C'est génial en tout cas, parce que ouais, t'as un parcours quand même qui est long, tu le disais, 2015, donc c'est pas rien, c'est pas rien. Et en fait, je suis super contente de t'entendre, parce que clairement, il y a plein de femmes à qui on dit Ah, ça va bien se passer, les analyses sont normales, oui, le spermogramme n'est pas bon, mais c'est pas très grave, on va passer en phybique, si.

  • Speaker #1

    Et puis finalement,

  • Speaker #0

    t'as pris la douche froide, parce que c'était ça aussi, je veux dire, t'as commencé avec plein d'espoir ce parcours.

  • Speaker #1

    Oui, on est passé direct en FIVIXI, parce que comme c'était le spermogramme, ils se sont dit, bon, on va aller tout de suite en FIVIXI. Et puis, ne vous inquiétez pas, tout le reste, ça va bien. Donc, ça va marcher sans problème. Et en fait, non, malgré le fait que les embryons J5 étaient bons, sans des pays, on ne peut jamais vraiment être sûr, mais enfin bon, d'après les classements, ils étaient bons. Ça n'a pas fonctionné pour autant, quoi. Quatre échecs d'affilée. Et au final, ça doit venir de vous. c'est dans votre tête. Peut-être qu'il faut vous détendre et puis moins stresser.

  • Speaker #0

    Détendez-vous, ça va venir tout seul, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Si la pensée était un moyen de contraception, je pense que ça se saurait, quand même.

  • Speaker #1

    Je pense que même pour le couple, c'est aussi une épreuve, du coup, parce que j'ai un mari qui est très scientifique et en même temps, quand on nous a dit ça, il s'est dit c'est de ta faute, quoi. Ça vient de toi, c'est de ta faute. Donc, ce n'est pas cool de la part des médecins parce que ça ne nous aide pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, et en plus, tu mets vraiment le doigt sur quelque chose d'important parce qu'il y a, pour moi, deux cas de figure. C'est-à-dire que, d'un côté, on a les médecins qui disent Oui, le spermogramme n'est pas bon. Ils le disent clairement. Mais ce n'est pas grave, on va passer en FIVIXI. Sous-entendu, il n'y a rien à faire pour améliorer le spermogramme. Ce qui, on le sait, est faux et archi-faux. Et à côté de ça, dans... Je trouve que ça a été aussi... Ok, le spermogramme n'était pas top, mais à côté de ça, c'était loin d'être la seule et unique cause. Et on ne l'explique pas, parce que chez toi, finalement, on t'a dit que tout va bien, c'est du côté de monsieur, alors qu'en fait, il y avait quand même des petits cofacteurs aussi qui n'arrangeaient pas.

  • Speaker #1

    On disait que ce n'était pas grave, parce que j'ai quand même eu des examens complémentaires. Il y a une légère endométrique chronique, mais ce n'est pas grave, ça n'empêche pas l'implantation. J'ai retrouvé des vieux résultats, la prolactine qui n'était pas top. Mais ce n'est pas grave. C'était plein de petites choses comme ça. Et au final, je pense que mis bout à bout, si on avait tout soigné, tout pris en compte, on n'aurait pas attendu aussi longtemps.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est ça qui me fait bondir. C'est qu'en fait, on a souvent tendance à mettre l'accent sur un truc dès qu'on l'a trouvé. Et en fait, on écarte tout le reste. On n'y prête pas attention. Alors qu'en fait, moi, ce que je dis toujours, c'est que l'infertilité, finalement, c'est une accumulation de cofacteurs. Tant d'un côté que de l'autre, en fait. Et peu importe qu'une pathologie ait été trouvée, c'est rarement la seule et unique explication. Il y a souvent plein d'autres petites choses qui viennent alourdir un peu la pathologie initiale, finalement. C'est plein de petits grains de sable qui viennent un peu enrayer la machine, et c'est ce que tu as vécu. Parce que finalement, on te dit au départ, tout va bien. ça va super bien se passer et finalement on te dit quoi après ?

  • Speaker #1

    Du coup, l'endométrique chronique pas besoin de la soigner, c'est léger, on m'a fait une échocaphie pelvienne, bon y'a rien et donc au bout de 4 échecs ça vient de vous c'est dans votre tête, en gros on trouve pas la cause, on sait pas, donc on a changé de centre en fait on s'est dit non, il faut qu'on voit ailleurs et quand on a changé de sang, plus loin de chez nous forcément, la gynéco nous a dit ça marchera, ça va marcher naturellement, il n'y a pas de raison parce qu'elle aussi, elle voyait les examens étaient bons, elle m'a fait quand même des examens complémentaires mais il n'y avait rien de particulier. Donc on est reparti direct sur une FIVIXI avec un transfert d'embryons frais cette fois, je n'en avais jamais fait. Et ça n'a pas fonctionné. Donc là, elle m'a dit, on va tenter un autre examen, qu'ils ne font pas partout, c'est le Matrice Lab, pour voir ce que ça donne. Bon, ok, on ne l'avait jamais fait, donc on va tenter. Et là, ils m'ont trouvé une hyperactivité immunitaire. Ok. Donc, ils m'ont donné, du coup, la cortisone pour les techs suivants. Et elle m'avait fait aussi une abrasion de l'endomètre par rapport à cette endométrie, pour mettre tout d'aplomb. malgré tout j'ai eu trois techs qu'on suivi avec deux embryons à chaque fois il n'y en a aucun qui a pris donc bon c'est forcément qu'il y a autre chose qui fonctionne pas quoi donc déjà là quand on en arrive à ce stade là on était déjà en 2020 2019 le plus 2020, 2021, on finissait en 2021 donc c'était déjà pas mal Ouais c'était ça et du coup Elle me dit peut-être que nous, au niveau des examens, on ne peut pas faire plus. On est quand même limité en France. Il faudrait peut-être envisager l'Espagne. Là, c'était la douche froide. Pour le coup, on nous a tellement dit, ne vous inquiétez pas, ça va aller comme sur de la roulette. Ça marchera même naturellement. Ça n'a aucun problème. Là, qu'on nous dise, on ne peut plus rien faire pour vous. Il faut aller en Espagne. Là, c'était dur à encaisser. Donc, on n'était pas prêts à ce moment-là. On s'est dit qu'il faudrait quand même tenter une... Une dernière FIV, et elle nous a dit effectivement on peut tenter, après tout on n'a pas testé le traitement par rapport à l'hyperactivité immunitaire sur un transfert frais, donc pourquoi pas tester. Donc on a refait une FIV, et quand on a fait cette FIV, malheureusement on n'a eu que trois embryons, et on nous a tout de suite dit qu'ils ne sont pas de bonne qualité, en sachant que c'était à J3. Donc ils n'ont pas voulu les pousser à J5 parce que je pense qu'ils s'étaient dit que ça ne tiendrait pas. Donc c'était, maintenant au stade où vous en êtes, il faut transférer les trois. De toute façon, il faut essayer, vous êtes pièce après. On a refusé, bien sûr.

  • Speaker #0

    Transférer trois embryons d'un coup, imagine que ça prend...

  • Speaker #1

    C'est la biologiste qui nous avait dit ça, et on lui avait dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire, nous, de notre côté, pour améliorer les choses en fait ? Vous pouvez rien faire. Je crois que ça a été le déclencheur. Vous pouvez rien faire, c'est vraiment le déclencheur. Je me suis dit, si je suis sûre qu'on peut faire quelque chose, je vais chercher. Donc j'ai cherché sur Internet. que ce qu'on pouvait faire pour améliorer les choses. Et du coup, j'ai rencontré une naturopathe. Je t'ai rencontré toi aussi. Donc, ça a permis de mettre plein de choses en place. Et c'est vrai que quand on n'est pas en surpoids, on ne s'intéresse pas à l'alimentation de la femme, pas même de l'homme d'ailleurs. Et en fait, non, ce n'est pas bon. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas en surpoids qu'on mange bien. donc c'est comme ça qu'on a découvert que j'avais de l'inflammation déjà avec la naturopathe avec le médecin fonctionnel aussi, tu m'as recommandé d'aller voir et qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un problème au niveau des intestins,

  • Speaker #0

    donc on a soigné tout ça alors c'est super intéressant ce que tu dis parce que tu dis c'est vraiment un point sur lequel j'insiste énormément, parce que quand les femmes que j'accompagne rejoignent le coaching souvent elles me disent, ah mais je mange sainement Il y en a qui reconnaissent ne pas bien manger, mais alors du coup, ça m'inquiète moins parce qu'elles le savent. Là où ça m'inquiète, c'est quand celles qui me disent Ah mais moi, je mange globalement super sainement. Et en fait, il y a une différence entre manger sainement et manger pro-fertile. L'alimentation qui convient à certaines personnes ne convient pas forcément à d'autres. Les profils utilisés, tu avais des problèmes aux intestins, si on n'en tient pas compte, c'est quand même une spécificité. Si on n'en tient pas compte, forcément, ça ne donne pas les mêmes impacts. Et donc, c'est super important de... d'apprendre à personnaliser et adapter ça en fait. Donc toi finalement, t'es passé de... Tout va bien se passer. Et finalement, l'infertilité, elle est du côté de monsieur. Finalement, on te diagnostique quand même une endométrite, une prolactine trop élevée. On te diagnostique aussi une suractivité immunitaire. Mais on te dit, ce n'est pas grave. De toute façon, vous ne pouvez rien faire. C'était ça. Et finalement, on bascule à... Tout va bien se passer, ça va aller très vite. Parce que finalement, je reprends mes notes, mais tu avais quand même approximativement toujours une vingtaine d'ovocytes qui étaient ponctuosés. globalement on voit 25, 17, 20 enfin voilà on était sur des hauts scores de ponctions et donc on passe sur tout va bien se passer ça va aller très très vite vous allez voir à on peut plus rien faire pour vous et il va falloir aller en Espagne toi tu me rencontres à quel moment ? Est-ce que ça a été vraiment la douche froide quand on t'a dit vous pouvez rien faire c'est ça qui t'a motivé ?

  • Speaker #1

    Oui c'est ça vraiment quand on dit non mais vous pouvez rien faire c'est comme ça vous avez pas de chance en fait c'est pas de bol quoi... Là, je me suis dit non, ce n'est pas possible, je suis sûre qu'on peut faire quelque chose. Et c'est vraiment à ce moment-là que je me suis retournée vers une naturopathe et je me suis dit que ce n'est pas assez poussé, il faut que je cherche plus. Et donc, c'est là que je me suis retournée vers toi. Je crois que c'était quand je me suis retournée vers toi, c'est que j'avais déjà tenté le transfert d'embryons après avoir mis en place un certain nombre de choses avec la naturopathe où il y a eu une tentative qui a... qui n'a pas fonctionné. Et là, je me suis dit, il faut que je cherche encore plus, il faut aller plus loin. Parce que c'est vrai que c'est bien une naturopathe, c'est une première approche, mais c'est par médecin, donc ça ne peut pas nous prescrire tous les examens. Et il y a des médecins qui refusent en fait de prescrire les examens quand ça vient d'une naturopathe, donc ce n'est pas évident. Donc là, c'est là que j'ai découvert la médecine fonctionnelle et que je me suis rapprochée d'une docteure en médecine fonctionnelle et qu'on a pu approfondir, faire un tas d'analyses avec le laboratoire LIMS. Et qu'on a découvert que j'avais une porosité au niveau de l'intestin et que j'avais une intolérance, mais plus, plus, plus, au produit laitier. C'était ça qui m'avait malade. Quand même,

  • Speaker #0

    de mémoire, je pense que tu étais quand même une accro au produit laitier, non ? Oui, j'avais noté ça.

  • Speaker #1

    Dîner, c'était... Enfin, sauf qu'on me rend malade, il n'y avait pas de... Donc...

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, et en même temps, en fait, quand on a... Bon, souvent, quand on a des problèmes au niveau intestinal, on finit ou par avoir de la diarrhée, ou on finit par avoir de la constipation, ou on finit par avoir des ballonnements, etc. Mais on est tellement habitué à ça dans le quotidien qu'on ne fait plus forcément attention, qu'en fait, ce n'est pas normal. Et quand on est suivi en PMA, c'est rare quand il y a un médecin qui fait le lien entre l'infertilité et les problèmes intestinaux, alors qu'en réalité, le lien, il est bien là, il est très étroit.

  • Speaker #1

    J'avais plein d'infections et c'était lié aussi à ça. Je déclenchais tout le temps des infections, un peu partout. Donc, ce n'était pas normal. Je me suis quand même retrouvée six mois avec une infection au pied qu'on n'arrivait pas à soigner. Et tout ça, c'était lié. J'avais des mycoses qu'on n'arrivait pas à soigner non plus, qui revenaient tout le temps. À partir du moment où la docteure en médecine fonctionnelle a trouvé le problème, a éradiqué les produits laitiers, j'ai eu un traitement, etc. Je n'ai plus jamais eu ces problèmes-là.

  • Speaker #0

    C'est super important parce que tu vois, quand on a... Aujourd'hui, l'approche a été pleinement intégrée de médecine fonctionnelle. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que j'ai moi-même suivi cet été cette formation super intense en médecine fonctionnelle. Parce qu'en fait, souvent, on ne va pas chercher ailleurs. Et c'est un petit peu parfois ce que je reproche quand même aussi aux côtés de PMA, c'est que oui, on cherche, oui, on fait des examens qui sont super lourds, super invasifs, super douloureux, super éprouvants physiquement, émotionnellement et même au niveau du couple. Je pense à l'hystérosalpingographie, mais pas que. Le test de 1h pour celles qui l'ont vécu. C'est quand même un moment... On programme un rapport. Il faut arriver rapidement après à l'hôpital pour observer la mobilité des spermatozoïdes à travers la glaire cervicale. C'est quand même des choses où l'intimité est vraiment mise à rude épreuve. Et à côté de ça, on ne va pas vérifier les bases. On ne va pas regarder ce qui se trouve à côté. En fait, on est vraiment focus sur l'utérus, les trompes. mais on ne va pas forcément regarder plus loin et on ne fait pas de lien. Et souvent, c'est des retours que j'ai, de dire Ah, mais tiens, finalement, j'ai telle mycose, elle a disparu. J'en ai qui me disent Mais j'avais plein d'acné, j'en ai plus. J'ai des personnes qui me disent Mais j'ai perdu du poids alors que ça faisait des années que je stagnais, que je n'arrivais pas à perdre. Ce n'est pas du tout le centre du programme, ce n'est pas du tout l'objectif, mais c'est vrai que ça peut faire partie des effets bénéfiques. C'est le deuxième effet qui se coule, c'est de voir qu'à côté de ça, On a moins de pertes de cheveux parce que ça aussi, ça peut arriver. J'ai plein de femmes qui perdent leurs cheveux, mais par poignée. J'en ai d'autres qui me disent je suis fatiguée tout le temps et puis finalement, plus tant que ça. Et donc, tu vois, t'en es la preuve, c'est de dire que oui, il y avait plein de symptômes finalement à côté, auxquels tu t'étais finalement peut-être un peu habituée, à part cette mycose qui te dérangeait quand même beaucoup. Mais le reste, on apprend à vivre avec en fait. T'as eu ce sentiment-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que je me disais, quand j'étais malade, j'ai trop abusé à ce moment-là, j'ai trop mangé. Je ne me posais pas plus de questions. Parce que le reste du temps, c'était une gêne quotidienne. c'est vrai qu'on n'y fait plus attention. Donc oui, effectivement, on se rend compte après quand on a fait les examens, quand on change le quotidien. C'est là qu'on fait le lien. C'est là qu'on se dit, c'est pour ça que j'avais ça. Ça permet de comprendre les choses aussi.

  • Speaker #0

    Tu sais, moi, pendant des années, j'ai eu des douleurs abdominales, mais vraiment énormes. Mais en fait, comme tu t'habitues à la douleur, j'avais ça depuis très petite. Et donc, finalement, pour moi, c'était normal d'avoir mal au ventre, tu vois. Et quand j'ai finalement mis le doigt sur tout ce qui me provoquait des douleurs abdominales et que j'ai découvert qu'en fait, non, la douleur, elle n'était pas normale, mais ça m'a ouvert vraiment un autre monde, tu vois, de me dire... en fait, c'est possible de ne pas avoir mal au ventre.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est comme les règles, quand on dit que c'est normal d'avoir mal. Oui, d'être pliée en deux tous les mois, c'est normal. En fait, non. J'ai découvert ça aussi. On m'a soigné mon syndrome prémenstruel, notamment grâce à la cuponctur, ce qui a été plus efficace. J'avais des plantes à prendre. Et j'ai redécouvert les règles sans douleur, ce que je n'avais pas connu pendant 20 ans. C'est génial, quoi. On revit aussi.

  • Speaker #0

    Tu revis parce que, oui, t'es complètement... T'organises ton agenda quand t'es réglée, tu vois, t'organises ton agenda en disant non, ça je vais pas pouvoir faire, ça, ça va pas être possible, ça. Et en fait, t'es frustrée tout le temps. Enfin, je sais pas émotionnellement comment toi tu le vivais, mais...

  • Speaker #1

    C'est compliqué parce que, enfin, autour de soi, les gens comprennent pas forcément, surtout les hommes. Donc quand ton mari a envie de sortir, et puis que toi, t'es au bout de ta vie, t'as pas du tout envie de sortir. Et c'est difficile de faire comprendre ça, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement et pareil je pense aussi à celles dont j'ai fait partie pendant longtemps mais qui ont des règles tu sais hémorragiques où en fait t'as toujours peur d'avoir une fuite, d'avoir une catastrophe et en fait autour de toi les hommes comprennent pas forcément non plus alors que toi t'es pas forcément à l'aise de sortir certains jours de ton cycle mais en fait c'est pas normal quoi, c'est pas normal et ça se travaille, ça se règle j'ai envie de dire ça s'agisse pour ne plus avoir ça. Et donc ok toi Tami finalement... plein de changements en place. C'est quoi qui t'a le plus marqué comme changement ? Quelle a été la modification où tu te dis Waouh, si j'avais su !

  • Speaker #1

    C'est vraiment l'alimentation.

  • Speaker #0

    L'alimentation pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment le plus gros changement. Déjà, quand j'ai mis tout le changement en place avec la naturopathe, c'est là que j'ai eu ensuite un transfert avec les embryons de mauvaise qualité, mais c'est là que j'ai eu une première accroche. En sachant que la gynéco m'avait finalement soigné mon endométrite aussi, en même temps. En même temps que j'avais amélioré l'alimentation, elle m'avait refait une abrasion de l'endomètre et elle m'avait donné un traitement pour soigner l'endométrite. Je pense qu'il y avait un endomètre qui était déjà, il n'y avait plus d'inflammation, enfin moins en tout cas, peut-être pas plus, mais beaucoup moins. Et il y avait quand même un soin qui avait été fait, donc j'ai eu une première accroche. Ça, je suis à peu près sûre que c'est lié. Ça n'a pas tenu. Je pense que du fait que les embryons n'étaient pas de bonne qualité, c'est sûr que ça ne risquait pas de tenir. Donc ça, c'était vraiment le... Moi, c'est le premier changement qui m'a marquée. Et puis après, oui, le fait d'avoir un traitement pour mes intestins et puis de ne plus avoir mal au ventre, ça, c'était vraiment, on va dire, le changement encore plus amplifié.

  • Speaker #0

    C'est clair, on revit ces moments-là. Je trouve ça génial. Alors, je trouve aussi, tu vois, c'est intéressant parce que j'ai plein de femmes et je pense vraiment à celles qui nous écoutent qui se disent, ah oui, mais moi, par exemple, j'ai pas beaucoup de... Quand on fait une ponction, j'ai pas beaucoup d'ovocytes. Mais t'es aussi la preuve qu'en avoir plein, c'est pas forcément un gage de réussite au départ, finalement.

  • Speaker #1

    Je l'ai vu aussi avec d'autres... Dans un autre groupe, on fait du yoga ensemble, des filles qui sont en infertilité et... En général, toutes celles qui ont beaucoup d'ovocytes n'ont pas forcément de résultats positifs derrière parce qu'il y a souvent un problème inflammatoire. Donc, on retrouvait souvent les mêmes problèmes en discutant ensemble.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment important à comprendre parce que souvent, on va se focaliser sur le nombre. Alors qu'en fait, moi, le nombre, je m'en fous un peu dans le sens où ce qui compte, c'est vraiment la qualité qu'il y a derrière. Je vous le répète tout le temps, on ne voulait pas faire une équipe de foot. Donc, le nombre, ce n'est pas tellement l'objectif. Mais c'est vrai que quand tu as un profil inflammatoire, tu vas te retrouver avec des follicules qui vont grandir, certes, qui vont se développer, certes, mais dans un environnement, finalement, qui n'est pas forcément propice. On va altérer la qualité des follicules et forcément une finie des ovocytes. C'est ce que tu as vécu. Comme tu le dis, ça se retrouve dans plein de profils. On a des femmes qui, même sans être SOPK, vont avoir plein de follicules. On va avoir plein d'ovocytes à la ponction. Mais derrière, ça ne va pas forcément aboutir aux résultats qu'on espère.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ok. Donc ça, c'est pour toi ce qui a été le changement majeur. Après, moi, je me souviens dans le parcours, c'est qu'à un moment donné, tu as douté aussi quand il y a eu, comment dire, les embryons, quand cette fois-ci, enfin, on a réussi à avoir des embryons, qu'on les a poussés. Je me souviens qu'à un moment donné, tu m'as envoyé un message pour me dire, oh là là, mais en fait, j'y crois tellement pas et tellement plus. que j'ai peur que les embryons... Alors, tu avais des embryons qui étaient classés BB et des embryons qui étaient classés BC.

  • Speaker #1

    Ça, c'était après la ponction en Espagne.

  • Speaker #0

    Ouais, après la ponction en Espagne. Et je me souviens que ça, ça t'avait angoissée aussi. Tu te souviens de ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on avait déjà beaucoup moins d'ovocytes de prélevés. À la base, c'était pas plus mal, parce que moi, j'ai pas eu d'hyperstimulation. Enfin, j'étais pas aussi mieux, quand même. Et c'est vrai qu'après, quand ils les ont micro-injectés, il ne nous en est resté que 7. Donc pas beaucoup par rapport sur les 12, il en restait quasiment la moitié. Et on s'est dit, ça ne fait pas beaucoup quand même. Ils se sont fécondés et ils ne nous l'ont pas dit pour ne pas nous inquiéter, mais effectivement, ils nous le disent après coup. C'est rare qu'il n'y en ait quasi que la moitié. Et donc après, les 7 ont quand même tenu jusqu'à J3, ce qui était déjà pas mal. Et c'est vrai qu'arrivé à J5, ils nous ont annoncé au départ qu'il n'y en avait que 2. Puis finalement, il y en a deux qui sont arrivés un peu après. Et c'est vrai, quand j'ai vu le classement, je me suis dit, bon, je ne sais pas si c'est bien ou pas. Je ne sais pas si on peut se fier complètement à un classement, mais voilà. Bon, il y a eu le DPI, je pense que ça nous a beaucoup rassurés sur tout ça. Et le DPI a confirmé d'ailleurs que ceux qui étaient baissés avaient une trisomie. Ils n'étaient pas bons. C'est pas parce que c'est en bébé qu'ils sont pas de qualité, du coup.

  • Speaker #0

    On est d'accord, hein ?

  • Speaker #1

    On a besoin d'avoir des AA pour que ça soit de bonne qualité.

  • Speaker #0

    Alors, c'est super important, tu vois, parce que moi, j'avais fait un post aussi sur Instagram, et puis dans le programme aussi, vous avez une fiche qui explique un petit peu ce classement des embryons. Et en fait, je le fais pour simplement expliquer, parce que souvent, on reçoit une fiche. Tous les centres ne le font pas, mais c'est vrai que celles qui reçoivent une fiche avec un classement... Elle ne sait pas du tout à quoi ça correspond. Donc du coup, j'ai fait cette fiche pour expliquer, mais j'insiste bien pour dire qu'en fait, quand les embryons arrivent à ce stade-là, ils ont tous un potentiel d'implantation. C'est quand même ça qui est important à retenir. Mais voilà, c'est vrai que ça peut faire flipper et je trouve que ce que tu dis est super pertinent. Ce n'est pas parce que c'est un embryon B, finalement, qu'il a moins de chances qu'un A. Tu en es la preuve, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est vrai que je pense qu'on arrive à un certain stade où on doute de tout. Oui,

  • Speaker #0

    évidemment.

  • Speaker #1

    On est moins positif, on espère, et en même temps, on a tellement peur qu'on doute à la moindre étape. C'est logique aussi,

  • Speaker #0

    quand tu regardes le parcours, tes passés de ça va être super facile à on ne peut plus rien faire pour vous à il faut aller en Espagne puis il y a cette démarche d'aller en Espagne, et forcément, ça amène à un moment donné des craintes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, c'est d'autres craintes aussi, parce qu'on va dans un pays où on ne connaît pas la langue. Oui. En plus, je suis arrivée pour la pension, je n'avais jamais vu la clinique. J'arrive dans un pays que je ne connais pas, dans une clinique que je ne connais pas. Donc, c'est vrai qu'on est quand même assez anxieux. Heureusement, là-bas, ils ont une assistante. Donc, il y a toujours quelqu'un qui est là pour répondre à toutes nos questions, à peu près tous les jours de la semaine, même un numéro d'urgence. On est quand même très accompagnés. On a une réponse rapidement. Ce n'est pas comme en France où on a besoin d'une réponse par an. On peut toujours attendre, on laisse un message à la secrétaire et la gynéco nous rappelle quand elle a le temps. Parce qu'il n'y a pas une assistante dédiée aux réponses des patients. Oui,

  • Speaker #0

    elle rappelle. Ou parfois c'est la secrétaire et encore, en général, il y a même des centres qui ne rappellent pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est ça aussi. Et donc toi, tu as vécu cette différence finalement entre France et Espagne ?

  • Speaker #1

    Oui. Oui, l'accompagnement est différent. Même si c'est vrai qu'en France, on me rappelait toujours, mais c'était moins instantané. Il y avait moins cette empathie. On prend soin de nous en Espagne, on nous rassure beaucoup. Donc oui, ça, c'est une grosse différence. Et je pense que ça joue beaucoup sur le moral, sur le mental. Pour tenir aussi et rester à un minimum positif, je pense que ça joue énormément. J'ai eu la chance qu'à la clinique où j'étais, ils parlent français pour la majorité. Donc, ça aide beaucoup. Il y a forcément des moments où il y a des incompréhensions parce que les traductions pour les termes médicaux ne sont pas toujours les mêmes. Des fois, on ne s'y comprenait pas trop, mais après, on s'y habitue. Au bout d'un an, on comprend. On arrive à bien se comprendre.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est vrai qu'ils ont de la patience aussi dans le sens où ils n'hésitent pas à reformuler, à réexpliquer. à essayer autrement ce qu'on n'a pas forcément la possibilité de faire en France. Alors c'est sûr qu'au départ, on est censé se comprendre, mais il y a finalement très peu d'explications, contrairement à l'Espagne où là, on est quand même un petit peu plus coucouné. C'est ça,

  • Speaker #1

    ils prennent vraiment plus le temps en France. Quand c'est un centre public comme un CHU, en général, ça va hyper vite, c'est à la chaîne. Il faut dire ce qu'il y a, les échos, c'est à la chaîne, ça dure cinq minutes. Pareil pour les transferts, c'est à la chaîne. On passe les unes après les autres, donc déjà ça, c'est pas évident, je prends l'impression d'être un numéro. Après, quand j'ai changé de clinique et que j'étais en clinique privée, c'est un peu différent. Ils n'ont pas beaucoup de temps non plus, mais ils en ont un peu plus. Donc on a moins l'impression que c'est à la chaîne, mais bon, ils ne sont quand même pas trop disponibles. Puis des fois, les questions, on ne les a pas tout de suite, on les a après, et puis on n'a personne pour les poser, c'est surtout ça.

  • Speaker #0

    Tu fais bien de mettre le doigt dessus, parce que c'est vrai que souvent, on a l'impression que quand on va au rendez-vous, il suffit de poser toutes nos questions. Mais c'est vrai que des fois, c'est après coup, c'est en relisant, réfléchissant, que tu dis Ah mais tiens, finalement, et ça ? Et j'ai envie de dire que parfois, c'est trop tard, parce qu'il n'y a plus personne pour répondre à la question. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. On ne peut pas envoyer un mail en disant Oui, j'ai ça comme question complémentaire. Il n'y a personne pour nous répondre.

  • Speaker #0

    Ok. Là, ce n'est pas du tout ce que tu as eu comme sentiment.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Génial, génial. Ok. Dans ce que tu as appris aussi au sein du programme, que ce soit à travers le programme de coaching, que ce soit avec le programme Fertility en ligne auquel tu avais accès, qu'est-ce qui t'a le plus marqué ou qu'est-ce que tu as complètement découvert et tu t'es dit, heureusement que j'ai cette info et que je ne suis pas passée à côté ?

  • Speaker #1

    J'ai surtout réappris plein de choses au niveau du fonctionnement. Du cycle. C'est complètement idiot, mais on ne l'apprend pas vraiment. Et tant qu'on n'a pas de problème de fertilité, on ne s'y intéresse pas trop. Et en fait, on découvre plein de choses, notamment l'ovulation, qui n'a pas forcément lieu à J14. Parce que moi, bien sûr, je n'ai pas à J14, j'ai à J11. Et le premier gynéco, François qui me suit de base, m'avait dit non, ce n'est pas possible, c'est J14. Je me suis dit OK. Et en fait, non, on découvre ce genre de choses. Je pense que c'est surtout physiologique. J'ai appris plein de choses. on va dire physiquement parlant.

  • Speaker #0

    Tu mets le doigt sur un élément énorme en fait. C'est quelque chose qu'on devrait tout avoir comme info. Mais en fait, les mêmes, j'ai presque envie de dire, les manuels scolaires sont bourrés de fautes, dans le sens où avant, il y avait cette idée communément répandue que la femme ovule à J14. Il y a d'autres manuels qui vous disent non, en fait l'ovulation a toujours lieu 14 jours avant les règles. un cycle irrégulier, vas-y pour calculer le 14 jours avant tes règles. Et en réalité, l'ovulation 1J14, c'est un mythe qui a vraiment la dent dure et qui n'est pas facile à casser parce que vraiment, ce n'est pas vrai. Je crois de mémoire qu'approximativement 13% des femmes seulement ont une ovulation 1J14. Comment est-ce qu'on... Si, j'ai la réponse, évidemment, avec la contraception. Je veux dire, comment est-ce qu'on peut se baser sur finalement 13% de femmes qui ont une ovulation à J14 pour en faire une règle fermée définitive pour toutes les femmes, alors que ce n'est pas la réalité, évidemment. En fait, ce qui se passe, c'est que dès que tu n'es pas dans les clous, tu hésites parce que ton médecin a dit non, c'est J14. Et du coup, tu te demandes si c'est toi qui as mal vu.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qu'on m'a dit, la température, tu l'as mal prise. Je le posais tous les jours à 7h du matin avant de me lever. Je sais que j'avais bien fait des choses. Et puis, je m'en suis rendue compte après. J'ai refait des contrôles sur plusieurs cycles. J'étais toujours à 11, 12 ou 13. Ça dépendait, mais j'étais toujours à peu près avant. J'étais toujours avant.

  • Speaker #0

    Génial. Je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    Physiologiquement, j'ai appris énormément de choses.

  • Speaker #0

    Physiologiquement, je trouve ça passionnant parce que oui on devrait avoir toutes ces infos mais on les a pas et comme tu dis tant que ça roule et qu'on a pas trop de problèmes, on se pose pas trop de questions. On se dit que c'est OK.

  • Speaker #1

    Après, il y a aussi le soutien avec le groupe. Ça, c'est essentiel. Parler avec des gens qui comprennent ce que l'on vit, c'est important. Je pense que ça, ça aide beaucoup.

  • Speaker #0

    De nouveau, je pense qu'on peut avoir des gens autour de nous qui sont compréhensifs, qui sont empathiques, qui veulent bien faire. Mais malgré tout, j'ai quand même toujours ce sentiment qu'il n'y a vraiment que les personnes qui sont passées par là qui peuvent vraiment comprendre ce que tu vis. Et puis, à côté de ça, on n'a pas toute la chance non plus d'avoir un environnement qui est compréhensif. Ça, il faut le dire aussi. Et que même quand on a un environnement qui est plutôt cool, on se prend quand même toujours des remarques maladroites, on se prend quand même toujours des collègues.

  • Speaker #1

    Alors ça, après, les remarques maladroites, les gens ne savent pas, donc il faut essayer de prendre un peu de hauteur. De recul, quoi. Mais c'est pas toujours évident, ça blesse.

  • Speaker #0

    Ça blesse, ouais, exactement. Même quand ils savent, des fois, tu sais, ça part tout seul et puis après coup,

  • Speaker #1

    c'est oups. Souvent, c'est dans la tête, c'est que t'en veux pas, c'est pour ça que ça marche pas, t'es pas prête. Ça, je l'ai beaucoup entendu en début de parcours et ça, ça génère beaucoup de colère et de culpabilité. Ça aide pas, je pense. Clairement, ça n'aide pas. Ok. Pas en vouloir aux gens, donc...

  • Speaker #0

    Colère, culpabilité, tu disais aussi finalement que le couple est soumis à rude épreuve. C'est toujours ton ressenti aujourd'hui que le couple est vraiment malmené durant ce parcours qui dure des mois ou des années évidemment ? Oui,

  • Speaker #1

    ça permet aussi des fois de se ressouder. Enfin, nous au départ c'était compliqué, ça a été dur, mais ça nous a permis de nous ressouder au final avec les années. Parce qu'à un moment donné on s'y lance à deux. Et c'est vrai qu'en Espagne, il était clairement investi aussi, mon mari. Donc, ce n'est pas pareil. Je pense que c'est ce qui manque un peu en France. Je trouve qu'on n'implique pas assez monsieur ou l'autre partenaire.

  • Speaker #0

    Oui, totalement.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, c'est normal aussi qu'il y ait des distinctions parce que si l'autre n'est pas là, il n'a pas toutes les infos. Moi, j'ai eu beaucoup de mal à retranscrire ce qu'on m'a dit parce que je ne retiens pas tout. On me donne tellement d'infos en peu de temps que c'est compliqué. Et puis ça veut dire que tout repose sur nous pour souvenir des traitements, des dates, des horaires. Et voilà, on est un peu tout seul.

  • Speaker #0

    Oui, on est un peu tout seul. Et moi, je me souviens que j'avais beau m'expliquer, je pense qu'entre expliquer et le voir ou le vivre, c'est deux choses différentes. Moi, je me souviens quand je revenais, je disais on n'a le temps de rien. Mon mari me disait, oui, bon, après, c'est peut-être sur le coup de l'émotion, enfin, c'est normal, etc. Il avait peut-être un peu, involontairement, bien sûr, mais tendance à minimiser ce que je pouvais ressentir. Et en fait, quand il a vraiment vu que ça durait trois minutes avec échographie vaginale, c'est là qu'il a vraiment compris, ah ben non, en fait, c'est vraiment à la chaîne. Parce que c'est vrai que quand on est vraiment en plein protocole, c'est nous qui nous coltinons ça, finalement. C'est nous qui allons très tôt le matin pour la prise de sang. et qu'avec le boulot, ce n'est pas toujours facile de s'absenter à deux.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Là, je ne reproche rien par rapport à ça. Ce n'était juste pas possible, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est dur pour une personne, alors pour deux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Déjà, il fallait que je m'organise. C'est sûr qu'il n'aurait pas pu venir. Ça, c'est certain.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est vrai que comme il y a cet aspect-là déjà, le fait de voir et qu'il s'est rendu compte que oui, on était super nombreuses dans les salles d'attente, que ça défilait. Ça a vraiment permis une prise de conscience. Ça l'a marqué de se dire, ah oui, en fait, c'est comme ça que ça fonctionne. Parce qu'entre le dire et le voir et le vivre, c'est deux choses différentes. Évidemment, tu as eu ce sentiment-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Puis déjà, après, quand on avait changé de centre, on était un peu plus loin de chez nous, il arrivait qu'ils viennent. Donc, ils se rendaient compte du temps d'attente. On fallait voir le retard selon ce qu'il y avait et on pouvait passer une heure, une heure et demie à attendre. Donc ça, il s'en est rendu compte. Et puis, les rendez-vous, c'est un peu plus long, mais 10 minutes, ça passe très très vite. Donc oui, il s'en est plus rendu compte sur les années, sur la fin du parcours.

  • Speaker #0

    Oui, ça a aidé d'un côté. Je me dis, c'est dommage d'avoir dû attendre des années pour vraiment pouvoir se rendre compte des deux côtés que ce qu'on vit, c'est différent de ce qu'on peut imaginer. Et c'est vraiment un élément qui est crucial pour moi, c'est que les deux membres du couple soient investis finalement tout autant. Et ce n'est pas toujours facile aussi, même du côté spermogramme, quand on a des médecins qui disent, non, mais voilà, on va faire une FIVIXI. De toute façon, il n'y a rien à faire. Et du coup, ça ajoute ce côté impuissance. finalement, puisqu'ils peuvent rien faire. Donc voilà, qu'est-ce qu'ils mettraient en place de plus, finalement, tu vois ? Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Donc,

  • Speaker #0

    alors que c'est tellement important. Mais ouais, écoute, je trouve ça génial. Comment... Alors, il y a eu ce passage en Espagne, il y a eu le DPI. Donc c'est vrai que pour celles qui ne le savent pas, le DPI, c'est le Diagnostic Préimplantatoire, qui n'est pas autorisé en France, je vais quand même le rappeler. Enfin, si, il est autorisé en France, mais sous uniquement quelques critères.

  • Speaker #1

    Non, ces cariotypes n'étaient pas bons, et nous, ils étaient bons tous les deux.

  • Speaker #0

    Voilà, et donc c'est vrai que, en fait, oui, d'un point de vue sur papier, on a le droit quand il y a des pathologies génétiques, etc., qui sont transmissibles, quand il y a des problèmes de cariotype, mais finalement, d'un point de vue pratico-pratique, il y en a très peu qui ont finalement droit au DPI. parce que d'un côté je comprends, il y a plein de raisons qui sont conservatrices à ce niveau-là, parce que ça pourrait ouvrir la porte à beaucoup d'abus, mais quand on est en PMA, tout ce qu'on veut c'est un bébé en bonne santé, c'est ça. Et que finalement, tu le disais très justement, c'est que l'embryon, finalement, peu importe son classement, ça reste visuel et que ça n'empêche pas une malformation chromosomique derrière. Et comme il n'y a pas le DPI, forcément on ne le sait pas. Toi, tu en as bénéficié en Espagne, et du coup tu me disais que ça m'a rassurée finalement de savoir ça.

  • Speaker #1

    Oui, parce que du coup ils ont détecté sur eux deux qu'il y avait une trisomie 22, une trisomie 7 je crois. Donc je me suis dit, et les deux autres étaient bons, on part déjà sur les embryons sains. Donc rien que ça, c'était déjà un premier point. Et après, on a fait d'autres examens qui ont fait là-bas une biopsie de l'endomètre pour vérifier la fenêtre d'implantation, si elle était bonne, l'immunologie. Et puis, il y en a un troisième, je ne sais plus lequel c'est. Je ne me souviens plus. Il y en a trois en total. C'est comme le matrice là, mais un peu différent. C'est un peu plus poussé chez eux. Et donc, l'immunologie, c'était bon. La fin d'implantation, c'était OK. Et par contre, ils m'ont trouvé cette fois une sous-activation immunitaire. Une fois qu'on a soigné tout ce qui était inflammation, etc., l'endométrique, au final, j'étais en sous-activation immunitaire. Donc, j'ai eu un traitement adapté pour ensuite le transfert. Et en sachant que pour le transfert, ils m'ont aussi fait une autre technique qu'ils font là-bas, c'est une régénération de l'endomètre.

  • Speaker #0

    Avec le PRP.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, avec le PRP.

  • Speaker #0

    Alors, on va peut-être expliquer ce que c'est, parce que je ne pense pas que toutes celles qui nous écoutent connaissent le PRP. Vas-y, je te laisse expliquer. C'est une injection, finalement, de plasma. Du coup,

  • Speaker #1

    ils font un prélèvement, d'abord, au niveau de l'endomètre, et en fait, ils vont renouveler les cellules pour ensuite les réinjecter. J'avais deux injections. Après, expliquer, c'est un peu compliqué parce que c'est ça qui nous l'explique en Espagne. On ne comprend pas tous les termes, mais en gros, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, j'insiste parce que je sais déjà que je vais recevoir plein de questions à l'issue de ça. Et je le vois d'ailleurs dans le coaching, j'ai pas mal de questions aussi au niveau du PRP. Très sincèrement, aujourd'hui, c'est une technique qui existe, qui existe en France, qui existe en Belgique, qui est disponible un petit peu partout, mais attention, qui n'est pas remboursée. et qui n'est pas toujours systématiquement proposé non plus. Maintenant, je sais déjà que je vais avoir la question de combien est-ce que ça augmente les taux de réussite, etc. En fait, aujourd'hui, on n'a pas encore suffisamment de recul. Il y a très peu, finalement, de retour par rapport à est-ce que ça fonctionne, est-ce que ça ne fonctionne pas ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qu'ils nous disaient. Ça reste quand même très récent. Donc, ils améliorent tout le temps la technique parce qu'au départ, ils nous avaient dit on fera ça en même temps que le transfert. Ils ne font plus ça en même temps que le transfert. Ils font ça avant. Et ensuite, ils font le transfert. Ils ont déjà changé leur façon de faire. Donc, ça reste expérimental quand même. Ils sont encore en train de travailler dessus. Ils nous l'avaient prévenu de toute façon quand ils nous l'ont fait. Ils disaient, voilà, on a des bons résultats, mais en même temps, on n'a pas de recul. Donc, ils nous avaient prévenu.

  • Speaker #0

    Voilà, je préfère en parler parce que je sais que je vais avoir la question à l'écoute de ce podcast. Donc on est en 2024 au moment où tu écoutes cet épisode de podcast. Et donc en 2024, ça reste encore expérimental. Peut-être que dans 5 ans, dans 10 ans, j'aurai un tout autre discours par rapport au PRP. Parce qu'il y aura eu des études, il y aura eu des retours, il y aura eu beaucoup de choses de faites. Mais c'est vrai qu'à ce jour, on ne sait pas trop. On a quand même des exemples de plein de bons retours, mais on ne peut pas dire que ça augmente de X%. Aujourd'hui, on n'a pas encore ce retour-là. Je connais aussi des personnes qui ont fait le PRP pour qui ça n'a pas donné le résultat escompté. Donc voilà, il y a encore à prendre, à laisser. Mais en tout cas, moi, je pars du principe que... Ce qu'on peut tenter, tentons-le en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça qu'on l'a fait, c'est qu'on s'est dit, de toute façon on n'a rien à perdre, donc on va tenter tout ce qu'on nous propose de faire en Espagne, qu'on ne peut pas faire ailleurs, on va mettre toutes les chances de notre côté.

  • Speaker #0

    Exactement, et alors tu mets le doigt aussi sur un élément important, parce que souvent on va me parler du Matrice Lab, on va me parler de tout ça, et examen que je trouve très pertinent, en demeurant, la question n'est pas là, mais... Dans ton cas, par exemple, on a détecté à un moment donné une suractivité immunitaire, on a détecté un état inflammatoire, ok. Mais ce n'est pas toujours le cas. Parfois, j'ai des personnes qui vont revenir avec un matrice lab qui sera normal Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas d'état inflammatoire généralisé au niveau de l'organisme. Le matrice lab, ça reste très localisé. Or, toi, on a vu avec toute cette batterie d'analyse qu'il y avait un état inflammatoire qui était généralisé au niveau de ton corps. On était sur du systémique. Maintenant... on peut aussi avoir une évolution. Et là aussi, tu en es la preuve. Comme il y avait un terrain inflammatoire au départ, tu avais un système immunitaire qui était complètement chamboulé, qui était au taquet. Mais à force d'avoir corrigé tout ça, on peut basculer aussi. Et donc, c'est important, quand on fait tout ça, de ne pas se baser sur les acquis et les anciens. C'est-à-dire que j'ai fait l'examen il y a deux ans, il y a trois ans. Je sais que je suis comme ça. En fait, non, parce que ça peut évoluer. Et donc, c'est important quand même de regarder tout ça. et d'avoir des données qui sont relativement à jour parce que t'es passée de la suractivité immunitaire à la sous-activité immunitaire.

  • Speaker #1

    J'avais posé la question, est-ce que c'est possible que l'État change ? Et on m'avait dit, non, on ne peut pas passer d'un extrême à l'autre. La preuve que si.

  • Speaker #0

    Bah si, évidemment que si. Et d'ailleurs, on a des profils mixtes aussi. On en a vu dans le coaching Éclosion, on a eu des personnes qui avaient des profils mixtes. Et donc voilà, c'est important d'adapter tout ça parce que sinon, et c'est ce que je trouve aussi qui est très pertinent avec l'Espagne, c'est que... On n'essaye pas à tout prix de nous faire rentrer dans des protocoles. On va analyser la personne, on va analyser ce qui se passe et en fonction d'elle, on va choisir le protocole le plus adapté. En France, j'ai parfois l'impression que ce n'est pas toujours le cas. On prend les mêmes protocoles, on les enchaîne et on ne tient pas forcément compte des spécificités et ou des variations. C'est pas si on voit qu'il y a un truc qui n'a pas fonctionné, on va ajuster. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment personnalisé.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas toujours le cas en France. En tout cas, c'est mon ressenti de par ce que je peux voir au niveau du terrain. Et encore une fois, toutes les cliniques, tous les centres PMA fonctionnent différemment. Et je sais qu'il y a de super centres, je sais qu'il y a de super médecins. Et malgré tout, les taux de réussite sont ce qu'ils sont et on n'a pas toujours actualisé tout ça. Donc, la voilà. Il y a eu ce côté, on ajuste.

  • Speaker #1

    Je me suis rendue compte aussi que des fois, les médecins ne faisaient pas ce qu'ils voulaient non plus. Notamment notre docteur qui nous suivait dans la clinique, puisqu'il y a des choses qu'elle aurait voulu faire et que l'équipe médicale n'a pas suivi. Et je sentais bien qu'il y avait une frustration de ne pas... de ne pas pouvoir agir aussi comme elle voulait systématiquement. Je pense que c'est aussi pour ça qu'elle nous a dirigées vers l'Espagne et qu'elle nous a fait notre suivi tant qu'on était là-bas, parce qu'elle avait quand même envie qu'on y arrive.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial, au moins, d'avoir quelqu'un qui sent que elle, elle va être limitée, mais par contre, elle l'oriente. Je trouve ça génial d'avoir des personnes qui se rendent compte de Ok, chez nous, on est limité et ça et ça et ça, on ne peut pas faire. À l'inverse, tu vois, moi, ça m'arrive très souvent d'avoir des médecins qui refusent de prescrire certaines analyses parce qu'eux-mêmes n'en voient pas l'intérêt ou eux-mêmes, pire, ne voient pas à quoi ça sert. Ça, vraiment, des fois, ça me questionne. Vraiment, ça me questionne, parce que les analyses, je ne les ai pas inventées. Quand je demande de doser l'homocystéine, ce n'est pas moi qui ai inventé l'homocystéine. Je veux dire, il y a des laboratoires qui ont mis en place des analyses très spécifiques. Donc, ce n'est pas inventé. Donc, si ça a été mis en place et que ça existe, c'est que ça a une utilité. ça me choque, je ne sais pas ce que tu en penses je ne sais pas quel est ton avis là-dessus mais moi ça me choque de voir qu'il y a des médecins qui ne savent pas à quoi ça s'est évolué c'est quand même un peu embêtant quand on est spécialisé en fertilité que je trouve ça un petit peu embêtant oui et parfois on peut avoir ça aussi de son généraliste parce que on sent qu'on est limité au niveau PMA, on essaye un peu de faire par soi-même à côté et de demander quand même certaines prescriptions à son généraliste et qui, parfois, lui, va refuser parce qu'il ne voit pas à quoi ça sert. Ou pire, j'ai déjà eu des médecins qui m'ont transmis l'analyse en me disant L'analyse a été faite, mais je ne sais pas l'interpréter, donc je vous laisse regarder. Ok. Heureusement,

  • Speaker #1

    on a quand même un médecin qui, même s'il y a quelque chose qui ne s'est pas, ça peut lui arriver, il va chercher.

  • Speaker #0

    Mais voilà, en fait, c'est ça. On apprend tous tous les jours. C'est évident, on ne peut pas toujours tout savoir sur le bout des doigts. Je n'ai pas de problème avec quelqu'un qui me dit là, je ne sais pas, par contre, je vous reviens parce que je vais faire mes recherches Tu vois, je n'ai pas de problème avec ça. J'ai un problème avec le fait de non, je ne sais pas à quoi ça sert, donc ça ne sert à rien Ça, c'est évidemment problématique.

  • Speaker #1

    Autre chose qui a changé aussi en Espagne, c'est qu'ils m'ont vérifié la progestérone aussi au moment du transfert et après. Et ça, on ne le vérifie pas en France.

  • Speaker #0

    Non. Voire on vérifie, mais on dit que ce n'est pas grave. Voire on fait quand même les transferts avec des taux qui ne sont pas top, en sachant qu'on va gaspiller un embryon, parfois, dans certains cas. Voire on le fait en sachant que ce n'est pas top, mais finalement, les critères sont tellement revus à la baisse qu'à la limite, eux-mêmes n'ont pas conscience que ça ne va pas. J'ai vécu des transferts avec des taux où je me dis mais ça ne peut pas prendre, c'est pas possible. Techniquement ça va pas être possible. Donc la progestérone, il y a une grosse différence et pour pouvoir comparer les deux du coup France-Belgique, et je ne vais que comparer ces deux pays là, je vois quand même qu'il y a évidemment des taux d'arrêt de grossesse qui sont beaucoup moins nombreux en Belgique qu'en France. Pourquoi ? Parce que la progestérone elle est dosée systématiquement. Et on va corriger le tir tout de suite si jamais on voit qu'il y a un problème à ce niveau-là. En France, on ne prend pas encore suffisamment la progestérone au sérieux, dans certains cas en tout cas, et on se retrouve avec effectivement des arrêts de grossesse parce qu'on a des carences en progestérone et ça n'a pas été vu, ça ne peut pas être corrigé. Et du coup, en attendant que le placenta prenne le relais, la progestérone, il n'y en a pas assez que pour amener la grossesse à passer ce fameux cap des trois mois. Donc c'est super important. Toi, la progestérone en Espagne, elle a été dosée, suivie évidemment.

  • Speaker #1

    Ils l'ont fait avant le transfert, et après aussi pour vérifier que c'était bien stable. Et puis, ils ne m'ont pas surdosé non plus en progestérone. Ils ont adapté en fonction de ce qu'il y avait besoin. Alors qu'en France, comme j'avais eu un dosage faible les premières fois, ils se sont dit, vu que ça n'accroche pas, on va lui donner le maximum. J'en ai six par jour. Des ovules, ça n'a aucun intérêt. Ce qu'il faut, c'est regarder le taux et voir ce qu'il y a besoin de faire. Et c'est pareil en Espagne. J'ai une fille qui fait du yoga avec moi et qui était suivie dans la même clinique. Elle, elle ne l'assimilait pas, les ovules, et du coup, ils s'en sont rendus compte tout de suite et ils lui ont donné, je crois, des micro-injections, je ne sais quoi, ils lui ont donné autre chose parce que c'était catastrophique. Ils réagissent tout de suite. Et ils adaptent le traitement en fonction. Ça ne sert à rien de surdoser s'il n'y a pas besoin et en même temps de ne pas doser s'il y a besoin.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça fait toute la différence d'ajuster. Et j'en profite juste pour faire une petite parenthèse, parce que ça me paraît tellement important de repréciser ça. En fait, ce qui se passe, c'est qu'on ne va pas optimiser la progestérone en amont. Et donc, du coup, on va donner des doses qui sont absurdes. Six capsules par jour, c'est énorme. Mais en fait, ce qui se passe, c'est que c'est très bien de supplémenter d'un côté, mais il faut quand même savoir que cette progestérone-là n'est pas... aussi facilement absorbée par l'organisme que si elle était sécrétée naturellement. L'impact n'est pas le même, tu vois. Quand on a une progestérone qui est chimique, comparativement à une progestérone qui est sécrétée naturellement, c'est déjà pas la même chose. Il y a plein de formes différentes aussi dans la progestérone et souvent, qu'est-ce qu'on va prescrire ? C'est des formes qui sont progestants, utrogestants, etc.

  • Speaker #1

    C'est capricial.

  • Speaker #0

    Ils sont agréables et qui ne salissent pas du tout la lingerie. Pensez à mettre des culottes menstruelles quand vous mettez les capsules, vraiment, ça vous sauvera la lingerie. Mais même à côté de ça, il y a un truc qui me rend dingue, c'est que, par exemple, dans ces capsules-là, l'immense majorité contient du dioxyde de titane. Il faut savoir que dans l'alimentation, le dioxyde de titane a été interdit. Mais visiblement, ça dérange... personne, ça dérange aucun laboratoire pharmaceutique que nous, en tant que femmes, on se mette ça dans le vagin. On ne peut pas le manger, mais par contre, on peut se le mettre dans le vagin, ça, ça dérange personne. Il y a un manque de congruence, tu vois, de se dire Non, si c'est interdit, c'est pas bon. C'est problématique et aujourd'hui, il y a des études qui sont en train d'être menées pour dire que l'exposition in utero à ces substances, c'est quand même pas ce qu'il y a de mieux. Ok, quand il faut, il faut, je ne dis pas le contraire, et loin de moi l'idée de dire ne prenez pas ce que vos médecins vous prescrivent, ce n'est pas du tout l'objectif, mais juste de comprendre quand même que ce n'est pas forcément la seule et unique solution et qu'il y a d'autres modes de progestérone en tout cas qui seraient moins mauvaises, qui seraient moins néfastes, plus facilement absorbées par l'organisme. mais ça on n'explique pas ça ou pas mais je trouve ça vraiment toujours hyper frustrant parce qu'il y a une seule et unique solution, c'est utrogestant ou progestant, c'est quasiment les deux mêmes formules voilà, vous prenez ça, point final on n'explique pas aussi les potentiels et on n'essaye pas d'agir en amont pour avoir un taux de progestérone qui soit meilleur évidemment ça par contre en France ou en Espagne,

  • Speaker #1

    c'est pareil c'est utrogestant ou progestant il n'y a pas de différence ils le prescrivent plus longtemps parce qu'en France c'était 6 semaines de grossesse et là, je l'ai jusqu'à trois mois.

  • Speaker #0

    Oui. Alors ça, c'est un des points. Moi, généralement, je pousse. Alors, selon les taux, le but, c'est de regarder le taux de progestérone et pas de le prendre juste comme ça. Mais selon les taux, moi, ça arrive très souvent que je dise non, on va monter jusqu'aux trois mois révolus. Vraiment, on va aller jusqu'à les trois mois, même parfois trois mois et demi et on va descendre progressivement et on n'arrête pas du jour au lendemain la progestérone. Ce qui n'est pas le cas, tu vois, en France, c'est souvent, vous prenez ça pendant six semaines et puis vous arrêtez. Du coup, tu te prends un gap aussi très important. Si toi, spontanément, ton corps ne produit pas plus de progestérone que ça, c'est compliqué. Et de nouveau, la progestérone, quand elle est sécrétée naturellement, elle provient de l'ovulation. Mais si l'ovulation n'a pas été de qualité, forcément, on ne peut pas avoir une progestérone qui est au top. Et donc, tu vois, ça revient à ce que tu disais tout à l'heure, de dire, la physiologie, en fait, comprendre la physiologie, comprendre comment ça marche, c'est grâce à ça qu'on peut corriger ce qui doit l'être, en fait. Du coup, ce résultat finalement de tout ça, c'est que ça a été positif ?

  • Speaker #1

    Oui, ça a été positif avec un taux bien élevé par rapport à la fois où j'avais déjà eu un positif. Tellement que je me suis inquiétée. Oui, ça ne serait pas drôle. Je me disais, est-ce que ce n'est pas trop élevé ? Est-ce qu'il n'y a pas un souci ? C'est bien. Élevé, ça peut être qu'il y a un problème. Sauf qu'avec les unités, j'étais un peu perdue. J'essayais de comparer avec un tableau. Et mon mari, qui est du coup chimiste, il me dit, non mais t'inquiète pas, tout va bien, c'est juste que t'as pas pris les bonnes unités. Donc, mais bon, ne surfez pas, quand on est inquiet, on est inquiet jusqu'au bout.

  • Speaker #0

    Oui, et en même temps, je remercie de le dire, parce que souvent, on s'imagine que l'inquiétude, elle s'arrête avec le test de grossesse positif. Non.

  • Speaker #1

    J'ai l'espoir aussi, mais en fait, non, je me rends compte que je suis inquiète tout le temps. Bon, après, il y avait une deuxième prise de sang à... une semaine après, en sachant que je commençais déjà à développer des symptômes, nausées, fatigue, etc., je me disais, bon, je vais quand même… Mais je me suis quand même inquiétée parce que j'avais des pertes marron, donc je me suis dit, mince, et même si la clinique m'avait dit, non mais ne vous inquiétez pas, surtout si vous en avez, c'est tout à fait normal, il s'installe, enfin bref, il ne faut surtout pas vous inquiéter, si par contre il y a des pertes rouges, là vous allez aux urgences, mais les pertes marron, il ne faut pas s'inquiéter, mais on ne s'inquiète quand même. Ce n'est pas possible autrement. En plus, j'avais des douleurs au ventre qui m'empêchaient de dormir et qui me gênaient la journée. Mais c'est pareil, c'est qu'ils s'installaient, donc il fallait faire avec. Donc, je n'ai pas trop dormi pendant deux, trois semaines. En plus, il y a ça qui se rajoute. On se dit qu'on en a quand même pris un coup pendant des années, ça a été dur, même physiquement, mentalement. Et on se dit que la grossesse, on va nous laisser en paix, qu'on va en profiter, que ça va bien se passer. Et en fait, ce n'est pas facile à encaisser. C'est-à-dire qu'on a du mal à apprécier cette bonne nouvelle parce qu'on se prend de plein fouet tous les symptômes qu'on espérait ne pas avoir. Donc voilà, les premières semaines n'étaient pas forcément évidentes. Maintenant, ça va.

  • Speaker #0

    Et là, tu brises un énorme tabou, tu vois, parce que souvent, on s'imagine qu'avec le test qui revient positif, tout va bien, c'est bon, enfin, je peux me détendre. Et en fait, non, c'est la porte ouverte à plein de questions.

  • Speaker #1

    et ça des fois les gens ne comprennent pas mais ça y est t'as attendu tu as ton petit bonheur donc tu dois être heureuse oui je le suis mais ça ne m'empêche pas je ne suis pas bien il faut encaisser tout ça on a l'impression qu'on n'est plus maître de son corps donc voilà il faut s'adapter et ça prend un petit peu de temps

  • Speaker #0

    s'adapter ça prend du temps et de nouveau tu as droit à des remarques qui sont tu sais parfois un peu déplacé parce que bah ça y est tu l'as tu devrais être heureux tu vois et donc sous entendu aussi parfois t'as pas le droit d'être inquiète t'as pas le droit de te plaindre t'as pas la riz et c'est exactement ça ouais ok mais voilà toutes ces années de déception aussi de d'espoir d'angoisse, etc., c'est aussi pendant la grossesse qu'on les reprend finalement. Parce qu'on n'y croit plus, on n'a tellement plus cru pendant tellement longtemps que là, finalement, ça y est, on passe de l'autre côté du camp et on a du mal de réaliser que ça y est, c'est vraiment notre tour et on commence à passer de l'autre côté finalement.

  • Speaker #1

    Ça, c'est le temps de réaliser. Je ne le réalise que maintenant, ça fait deux mois quand même. C'est un peu dur. Même la première écho qu'on a fait au bout de six semaines, donc... Donc déjà, là, c'était le moment où j'ai plus d'émotion, parce qu'on ne voit pas grand-chose, mais on entend le cœur. Donc là, on se dit oui, quand même, il y a quelque chose. Bon, c'est à l'écran. Est-ce que c'est vraiment dans mon ventre ? Ce n'est pas évident. La gynéco m'a dit qu'on s'en refait une dans 15 jours. Une échographie, vous verrez mieux déjà. C'était sympa. On a refait une échographie la semaine dernière. Et là déjà, c'était un bébé. On a vu des jambes, on a vu des bras. C'est plus concret. Même si j'avais encore du mal à me dire, c'est dans mon ventre. Et puis ce week-end, j'ai vu un petit ventre qui est apparu. Et du coup, il y a quelque chose. Je crois que c'est là que j'ai réalisé,

  • Speaker #0

    du coup. Ça devient vraiment concret, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça s'ancre dans la matière, et je trouve ça extraordinaire, tu vois. C'est juste génial de voir toutes ces étapes, mais de garder aussi à l'esprit que, en fait, ouais, c'est normal quand on a des parcours pas simples, ben oui, c'est aussi normal de continuer à se poser plein de questions, à être inquiète, et voilà, ça va s'atténuer. Mais merci d'oser le dire, tu vois, et d'oser dire que, ben non, en fait, les inquiétudes, elles ne s'arrêtent pas avec le test de grossesse positive, tu vois.

  • Speaker #1

    Il faut se dire que ça ne va pas être un long fleuve tranquille. Il y aura des hauts, des bas. Et physiquement, ça ne va pas aller. On ne sera pas forcément super bien. Il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Parfois, parfois pas.

  • Speaker #1

    Et des fois, oui, tant mieux. Tant mieux pour celles qui vont bien. Ma mère me disait, moi, je n'ai aucun symptôme. Du coup, elle s'inquiète beaucoup. Quand elle voit que je ne vais pas bien, elle est inquiète parce qu'elle n'a pas connu ça.

  • Speaker #0

    et à l'inverse tu vois on peut moi j'ai aussi des filles sur le groupe qui s'inquiètent de ne pas avoir de symptômes tu vois peut-être que je me serais inquiétée effectivement et donc voilà tu vois j'aime bien garder en tête que tous les cas de figure sont possibles on peut s'inquiéter on peut je

  • Speaker #1

    pense que l'inquiétude sera toujours là et par contre l'avantage d'avoir eu ce parcours et puis de s'être posé plein de questions c'est que du coup on s'en pose aussi mais là j'ai des nausées mais qu'est-ce que je peux faire pour les atténuer voilà du coup je me pose plein de questions donc voilà les mots tête, qu'est-ce que je peux faire le repos, c'est bête mais dormir,

  • Speaker #0

    le repos je pense qu'on n'en prend pas assez au départ on a vraiment besoin boire beaucoup c'est des choses où effectivement tu vois tu attrapes un réflexe de se dire ok en fait c'est plus une fatalité ce que je vis quelle que soit la situation c'est pas une fatalité et ça va te servir évidemment à fond pour toute ta grossesse mais ça va te servir aussi pour ton accouchement subir n'est pas une fatalité et je rappelle, alors loin de moi l'idée qu'il ne faut pas accoucher comme ça, mais je rappelle que accoucher sur le dos avec les jambes écartées, ce n'est pas non plus la position normale. C'est la position normale pour le gynéco, mais pas pour celle qui accouche.

  • Speaker #1

    C'est plus facile pour lui, mais on est bien d'accord.

  • Speaker #0

    Essayons de réfléchir à d'où vient cette lubie de mettre les femmes dans cette position-là. Vous allez vite comprendre que ça n'a rien à voir avec le confort féminin, ni avec sa sécurité, ni même avec celle de l'enfant. Ça n'a rien à voir.

  • Speaker #1

    Regardez les accouchements dans certains pays, ça ne couche pas comme ça, les femmes.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et puis comme dit mon mari, on reste des animaux.

  • Speaker #0

    Mais d'une certaine façon, oui, en tout cas, la biologie du corps fait qu'en effet, pour une certaine physiologie, il y a une loi de la gravité, c'est pas moi qui le pense, il y a la loi de la gravité qui est bel et bien là, et qu'accoucher sur le dos, au même titre que ça ne nous viendrait pas à l'esprit de faire caca sur le dos. Pardon, c'est assez cru, mais c'est la vérité. Je veux dire, essayer de faire caca sur le dos, non, c'est contre nature. Accoucher sur le dos, c'est un petit peu pareil. Alors encore une fois, loin de moi l'idée. de dire qu'il ne faut pas, mais juste de se questionner sur quel type d'accouchement est-ce que je veux, comment je réagis dans telle et telle et telle situation, parce que c'est pas parce qu'on veut quelque chose que ça va se passer comme ça. Voilà. On ne sait pas comment l'accouchement à l'avance va se passer, c'est difficile de le prédire, mais par contre, on peut anticiper tous les cas de figure et de se dire, tiens, dans ce cas de figure-là, voilà ce que j'aimerais, dans ce cas de figure-là, voilà quels seraient mes choix, et ainsi de suite. Et au moins, ça te permet de faire des choix qui sont en conscience. que tu décides de prendre la péridurale, pas la péridurale, d'accoucher chez toi, d'accoucher en centre, enfin en clinique, d'accoucher avec une sage-femme ou pas. Toute cette partie-là, peu importe tant que tu fais un choix qui est le bon pour toi. C'est ça qui est important et ce sera pareil après avec bébé. Une fois que bébé est là, pareil, tu vas aussi parfois te heurter à plein de choses parce que c'est comme ça et on a toujours fait comme ça. Ce n'est pas parce qu'on a toujours fait comme ça que c'est la bonne solution. Donc voilà, ça remet plein de choses en question. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est bien, ça permet de se poser plein de questions.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial. Qu'est-ce que tu pourrais dire à quelqu'un qui hésite, qui se dit, ouais le programme c'est chouette, mais est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Est-ce que la science ne va pas suffire ? Qu'est-ce que tu dirais à ces femmes et à ces couples qui hésitent à rejoindre le programme ?

  • Speaker #1

    La science ne suffit pas. On en a besoin. Tout ne peut pas fonctionner naturellement, mais les deux se complètent en fait.

  • Speaker #0

    et il y a forcément des choses enfin beaucoup de choses qu'on ne sait pas d'accord j'adore et je te rejoins c'est loin de moi l'idée et vous le savez toutes celles qui font partie du programme vous le savez loin de moi l'idée de dire ne faites pas appel au médical pas du tout pas du tout pas du tout mais pour moi les approches sont complémentaires et de travailler sur les quatre piliers de se dire que le médical en fait c'est un des piliers c'est pas le seul il y en a trois autres à travailler à côté et c'est ça qui fait toute la différence c'est de travailler sur l'éco-facteur

  • Speaker #1

    Et puis ça permet d'avoir une réponse aux questions qu'on n'arrive pas à avoir des fois avec les médecins. Parce qu'il n'y a pas le temps.

  • Speaker #0

    Ouais, je prends le temps, j'explique.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un soutien, en fait.

  • Speaker #0

    Génial. Génial, génial. Écoute, merci beaucoup. Est-ce que tu as envie de rajouter quelque chose ? Qu'est-ce que tu aurais envie de dire pour conclure cet épisode ?

  • Speaker #1

    Merci. Je crois que c'est la plus grande chose que j'aurais à dire. Merci pour tout ce que j'ai appris et pour le soutien.

  • Speaker #0

    Merci pour ta confiance, parce que c'est ça aussi qui fait que t'en es là, c'est que t'as eu cette confiance de dire Non, je sais qu'il y a des choses que je peux faire par moi-même et je vais les chercher. En fait, si t'avais pas fait cette démarche-là, on sait pas où tu en serais aujourd'hui, mais c'est ça qui a été le déclencheur au départ. Donc, tu peux être super fière de toi pour tout ce que t'as mis en place, tout ce que t'as cherché, je trouve ça extraordinaire. Et puis, merci aussi de partager. ton parcours, ton aventure, parce que je suis sûre et certaine que ça va faire écho chez celles qui nous écoutent aujourd'hui et celles qui n'y croient plus et qui se diront Ah ben si, en fait, c'est quand même possible d'y croire encore, il y a des choses à faire. Donc merci pour ça, merci pour ce partage. C'était un vrai plaisir de vous retrouver toutes aujourd'hui. J'espère que cet épisode avec Marie vous a plu. J'espère que vous en avez retiré de précieuses pépites pour vos parcours à chacune. Et puis n'hésitez pas, si vous avez besoin de conseils, si vous avez envie de reprendre les choses en main, Venez me faire un petit coucou en MP sur Instagram, venez me faire un petit coucou par e-mail ou en retour à cet épisode de podcast. Mais voilà, Marie, tu es la preuve que même quand on n'y croit plus, c'est quand même possible. Et c'est super important. C'est super important. Donc voilà. Merci à toutes. Merci, Marie. Et puis, on se retrouve la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. À très bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, je reçois Marie, qui partage son histoire bouleversante après des années de parcours en PMA.

Depuis 2015, elle et son conjoint ont traversé 4 FIV, des diagnostics changeants, et des espoirs souvent déçus.

On lui avait pourtant dit que tout irait bien, mais au fil des années, des signaux d'alerte sont apparus sans qu’aucun médecin n’y prête attention pour en arriver à ce que son centre lui dise "on ne peut plus rien faire pour vous".

Finalement, après des années de persévérance, Marie est aujourd’hui enceinte et raconte comment elle a repris en main son parcours.


Cet épisode est un puissant rappel qu’il est possible de s'informer, de questionner, et d'agir pour optimiser tes chances.

Si tu te reconnais dans son parcours, n'oublie pas qu’il est toujours possible de prendre une nouvelle direction et je serai ravie de t'accompagner pour le faire.



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bonjour à toutes, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour un tout nouvel épisode de podcast. En plus, aujourd'hui, eh bien, je ne suis pas toute seule, je suis avec Marie. Salut Marie !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia !

  • Speaker #0

    Écoute, moi je suis ravie de te retrouver ici, d'accueillir en tout cas sur le podcast parce que c'est un... Un moment qui me tient à cœur et comme je te le disais en off, c'est vrai j'en ai plein plein plein de retard. Mais voilà, moi je suis trop contente de t'avoir ici. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es, c'est quoi ton parcours ? Enfin voilà, dis-nous tout.

  • Speaker #1

    Donc moi actuellement j'ai bientôt 38 ans. Un petit bébé en route, je n'y croyais plus. Ouais. Et en fait j'ai essayé d'avoir un enfant après mon mariage en 2015. Donc ça commence à dater. On s'était dit que ça allait être facile, mais pas du tout. On ne pensait pas que ça nous prendrait autant de temps. Même le médecin nous avait dit, vous inquiétez pas, le spermogramme n'est pas très bon, mais ça va être facile. En fait, non. Ça a été plein de rebondissements, plein d'embûches, d'espoir et beaucoup de désespoir, surtout à la fin. Et au final, des fois, on rencontre les bonnes personnes et on y arrive.

  • Speaker #0

    C'est génial en tout cas, parce que ouais, t'as un parcours quand même qui est long, tu le disais, 2015, donc c'est pas rien, c'est pas rien. Et en fait, je suis super contente de t'entendre, parce que clairement, il y a plein de femmes à qui on dit Ah, ça va bien se passer, les analyses sont normales, oui, le spermogramme n'est pas bon, mais c'est pas très grave, on va passer en phybique, si.

  • Speaker #1

    Et puis finalement,

  • Speaker #0

    t'as pris la douche froide, parce que c'était ça aussi, je veux dire, t'as commencé avec plein d'espoir ce parcours.

  • Speaker #1

    Oui, on est passé direct en FIVIXI, parce que comme c'était le spermogramme, ils se sont dit, bon, on va aller tout de suite en FIVIXI. Et puis, ne vous inquiétez pas, tout le reste, ça va bien. Donc, ça va marcher sans problème. Et en fait, non, malgré le fait que les embryons J5 étaient bons, sans des pays, on ne peut jamais vraiment être sûr, mais enfin bon, d'après les classements, ils étaient bons. Ça n'a pas fonctionné pour autant, quoi. Quatre échecs d'affilée. Et au final, ça doit venir de vous. c'est dans votre tête. Peut-être qu'il faut vous détendre et puis moins stresser.

  • Speaker #0

    Détendez-vous, ça va venir tout seul, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Si la pensée était un moyen de contraception, je pense que ça se saurait, quand même.

  • Speaker #1

    Je pense que même pour le couple, c'est aussi une épreuve, du coup, parce que j'ai un mari qui est très scientifique et en même temps, quand on nous a dit ça, il s'est dit c'est de ta faute, quoi. Ça vient de toi, c'est de ta faute. Donc, ce n'est pas cool de la part des médecins parce que ça ne nous aide pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, et en plus, tu mets vraiment le doigt sur quelque chose d'important parce qu'il y a, pour moi, deux cas de figure. C'est-à-dire que, d'un côté, on a les médecins qui disent Oui, le spermogramme n'est pas bon. Ils le disent clairement. Mais ce n'est pas grave, on va passer en FIVIXI. Sous-entendu, il n'y a rien à faire pour améliorer le spermogramme. Ce qui, on le sait, est faux et archi-faux. Et à côté de ça, dans... Je trouve que ça a été aussi... Ok, le spermogramme n'était pas top, mais à côté de ça, c'était loin d'être la seule et unique cause. Et on ne l'explique pas, parce que chez toi, finalement, on t'a dit que tout va bien, c'est du côté de monsieur, alors qu'en fait, il y avait quand même des petits cofacteurs aussi qui n'arrangeaient pas.

  • Speaker #1

    On disait que ce n'était pas grave, parce que j'ai quand même eu des examens complémentaires. Il y a une légère endométrique chronique, mais ce n'est pas grave, ça n'empêche pas l'implantation. J'ai retrouvé des vieux résultats, la prolactine qui n'était pas top. Mais ce n'est pas grave. C'était plein de petites choses comme ça. Et au final, je pense que mis bout à bout, si on avait tout soigné, tout pris en compte, on n'aurait pas attendu aussi longtemps.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est ça qui me fait bondir. C'est qu'en fait, on a souvent tendance à mettre l'accent sur un truc dès qu'on l'a trouvé. Et en fait, on écarte tout le reste. On n'y prête pas attention. Alors qu'en fait, moi, ce que je dis toujours, c'est que l'infertilité, finalement, c'est une accumulation de cofacteurs. Tant d'un côté que de l'autre, en fait. Et peu importe qu'une pathologie ait été trouvée, c'est rarement la seule et unique explication. Il y a souvent plein d'autres petites choses qui viennent alourdir un peu la pathologie initiale, finalement. C'est plein de petits grains de sable qui viennent un peu enrayer la machine, et c'est ce que tu as vécu. Parce que finalement, on te dit au départ, tout va bien. ça va super bien se passer et finalement on te dit quoi après ?

  • Speaker #1

    Du coup, l'endométrique chronique pas besoin de la soigner, c'est léger, on m'a fait une échocaphie pelvienne, bon y'a rien et donc au bout de 4 échecs ça vient de vous c'est dans votre tête, en gros on trouve pas la cause, on sait pas, donc on a changé de centre en fait on s'est dit non, il faut qu'on voit ailleurs et quand on a changé de sang, plus loin de chez nous forcément, la gynéco nous a dit ça marchera, ça va marcher naturellement, il n'y a pas de raison parce qu'elle aussi, elle voyait les examens étaient bons, elle m'a fait quand même des examens complémentaires mais il n'y avait rien de particulier. Donc on est reparti direct sur une FIVIXI avec un transfert d'embryons frais cette fois, je n'en avais jamais fait. Et ça n'a pas fonctionné. Donc là, elle m'a dit, on va tenter un autre examen, qu'ils ne font pas partout, c'est le Matrice Lab, pour voir ce que ça donne. Bon, ok, on ne l'avait jamais fait, donc on va tenter. Et là, ils m'ont trouvé une hyperactivité immunitaire. Ok. Donc, ils m'ont donné, du coup, la cortisone pour les techs suivants. Et elle m'avait fait aussi une abrasion de l'endomètre par rapport à cette endométrie, pour mettre tout d'aplomb. malgré tout j'ai eu trois techs qu'on suivi avec deux embryons à chaque fois il n'y en a aucun qui a pris donc bon c'est forcément qu'il y a autre chose qui fonctionne pas quoi donc déjà là quand on en arrive à ce stade là on était déjà en 2020 2019 le plus 2020, 2021, on finissait en 2021 donc c'était déjà pas mal Ouais c'était ça et du coup Elle me dit peut-être que nous, au niveau des examens, on ne peut pas faire plus. On est quand même limité en France. Il faudrait peut-être envisager l'Espagne. Là, c'était la douche froide. Pour le coup, on nous a tellement dit, ne vous inquiétez pas, ça va aller comme sur de la roulette. Ça marchera même naturellement. Ça n'a aucun problème. Là, qu'on nous dise, on ne peut plus rien faire pour vous. Il faut aller en Espagne. Là, c'était dur à encaisser. Donc, on n'était pas prêts à ce moment-là. On s'est dit qu'il faudrait quand même tenter une... Une dernière FIV, et elle nous a dit effectivement on peut tenter, après tout on n'a pas testé le traitement par rapport à l'hyperactivité immunitaire sur un transfert frais, donc pourquoi pas tester. Donc on a refait une FIV, et quand on a fait cette FIV, malheureusement on n'a eu que trois embryons, et on nous a tout de suite dit qu'ils ne sont pas de bonne qualité, en sachant que c'était à J3. Donc ils n'ont pas voulu les pousser à J5 parce que je pense qu'ils s'étaient dit que ça ne tiendrait pas. Donc c'était, maintenant au stade où vous en êtes, il faut transférer les trois. De toute façon, il faut essayer, vous êtes pièce après. On a refusé, bien sûr.

  • Speaker #0

    Transférer trois embryons d'un coup, imagine que ça prend...

  • Speaker #1

    C'est la biologiste qui nous avait dit ça, et on lui avait dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire, nous, de notre côté, pour améliorer les choses en fait ? Vous pouvez rien faire. Je crois que ça a été le déclencheur. Vous pouvez rien faire, c'est vraiment le déclencheur. Je me suis dit, si je suis sûre qu'on peut faire quelque chose, je vais chercher. Donc j'ai cherché sur Internet. que ce qu'on pouvait faire pour améliorer les choses. Et du coup, j'ai rencontré une naturopathe. Je t'ai rencontré toi aussi. Donc, ça a permis de mettre plein de choses en place. Et c'est vrai que quand on n'est pas en surpoids, on ne s'intéresse pas à l'alimentation de la femme, pas même de l'homme d'ailleurs. Et en fait, non, ce n'est pas bon. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas en surpoids qu'on mange bien. donc c'est comme ça qu'on a découvert que j'avais de l'inflammation déjà avec la naturopathe avec le médecin fonctionnel aussi, tu m'as recommandé d'aller voir et qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un problème au niveau des intestins,

  • Speaker #0

    donc on a soigné tout ça alors c'est super intéressant ce que tu dis parce que tu dis c'est vraiment un point sur lequel j'insiste énormément, parce que quand les femmes que j'accompagne rejoignent le coaching souvent elles me disent, ah mais je mange sainement Il y en a qui reconnaissent ne pas bien manger, mais alors du coup, ça m'inquiète moins parce qu'elles le savent. Là où ça m'inquiète, c'est quand celles qui me disent Ah mais moi, je mange globalement super sainement. Et en fait, il y a une différence entre manger sainement et manger pro-fertile. L'alimentation qui convient à certaines personnes ne convient pas forcément à d'autres. Les profils utilisés, tu avais des problèmes aux intestins, si on n'en tient pas compte, c'est quand même une spécificité. Si on n'en tient pas compte, forcément, ça ne donne pas les mêmes impacts. Et donc, c'est super important de... d'apprendre à personnaliser et adapter ça en fait. Donc toi finalement, t'es passé de... Tout va bien se passer. Et finalement, l'infertilité, elle est du côté de monsieur. Finalement, on te diagnostique quand même une endométrite, une prolactine trop élevée. On te diagnostique aussi une suractivité immunitaire. Mais on te dit, ce n'est pas grave. De toute façon, vous ne pouvez rien faire. C'était ça. Et finalement, on bascule à... Tout va bien se passer, ça va aller très vite. Parce que finalement, je reprends mes notes, mais tu avais quand même approximativement toujours une vingtaine d'ovocytes qui étaient ponctuosés. globalement on voit 25, 17, 20 enfin voilà on était sur des hauts scores de ponctions et donc on passe sur tout va bien se passer ça va aller très très vite vous allez voir à on peut plus rien faire pour vous et il va falloir aller en Espagne toi tu me rencontres à quel moment ? Est-ce que ça a été vraiment la douche froide quand on t'a dit vous pouvez rien faire c'est ça qui t'a motivé ?

  • Speaker #1

    Oui c'est ça vraiment quand on dit non mais vous pouvez rien faire c'est comme ça vous avez pas de chance en fait c'est pas de bol quoi... Là, je me suis dit non, ce n'est pas possible, je suis sûre qu'on peut faire quelque chose. Et c'est vraiment à ce moment-là que je me suis retournée vers une naturopathe et je me suis dit que ce n'est pas assez poussé, il faut que je cherche plus. Et donc, c'est là que je me suis retournée vers toi. Je crois que c'était quand je me suis retournée vers toi, c'est que j'avais déjà tenté le transfert d'embryons après avoir mis en place un certain nombre de choses avec la naturopathe où il y a eu une tentative qui a... qui n'a pas fonctionné. Et là, je me suis dit, il faut que je cherche encore plus, il faut aller plus loin. Parce que c'est vrai que c'est bien une naturopathe, c'est une première approche, mais c'est par médecin, donc ça ne peut pas nous prescrire tous les examens. Et il y a des médecins qui refusent en fait de prescrire les examens quand ça vient d'une naturopathe, donc ce n'est pas évident. Donc là, c'est là que j'ai découvert la médecine fonctionnelle et que je me suis rapprochée d'une docteure en médecine fonctionnelle et qu'on a pu approfondir, faire un tas d'analyses avec le laboratoire LIMS. Et qu'on a découvert que j'avais une porosité au niveau de l'intestin et que j'avais une intolérance, mais plus, plus, plus, au produit laitier. C'était ça qui m'avait malade. Quand même,

  • Speaker #0

    de mémoire, je pense que tu étais quand même une accro au produit laitier, non ? Oui, j'avais noté ça.

  • Speaker #1

    Dîner, c'était... Enfin, sauf qu'on me rend malade, il n'y avait pas de... Donc...

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, et en même temps, en fait, quand on a... Bon, souvent, quand on a des problèmes au niveau intestinal, on finit ou par avoir de la diarrhée, ou on finit par avoir de la constipation, ou on finit par avoir des ballonnements, etc. Mais on est tellement habitué à ça dans le quotidien qu'on ne fait plus forcément attention, qu'en fait, ce n'est pas normal. Et quand on est suivi en PMA, c'est rare quand il y a un médecin qui fait le lien entre l'infertilité et les problèmes intestinaux, alors qu'en réalité, le lien, il est bien là, il est très étroit.

  • Speaker #1

    J'avais plein d'infections et c'était lié aussi à ça. Je déclenchais tout le temps des infections, un peu partout. Donc, ce n'était pas normal. Je me suis quand même retrouvée six mois avec une infection au pied qu'on n'arrivait pas à soigner. Et tout ça, c'était lié. J'avais des mycoses qu'on n'arrivait pas à soigner non plus, qui revenaient tout le temps. À partir du moment où la docteure en médecine fonctionnelle a trouvé le problème, a éradiqué les produits laitiers, j'ai eu un traitement, etc. Je n'ai plus jamais eu ces problèmes-là.

  • Speaker #0

    C'est super important parce que tu vois, quand on a... Aujourd'hui, l'approche a été pleinement intégrée de médecine fonctionnelle. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que j'ai moi-même suivi cet été cette formation super intense en médecine fonctionnelle. Parce qu'en fait, souvent, on ne va pas chercher ailleurs. Et c'est un petit peu parfois ce que je reproche quand même aussi aux côtés de PMA, c'est que oui, on cherche, oui, on fait des examens qui sont super lourds, super invasifs, super douloureux, super éprouvants physiquement, émotionnellement et même au niveau du couple. Je pense à l'hystérosalpingographie, mais pas que. Le test de 1h pour celles qui l'ont vécu. C'est quand même un moment... On programme un rapport. Il faut arriver rapidement après à l'hôpital pour observer la mobilité des spermatozoïdes à travers la glaire cervicale. C'est quand même des choses où l'intimité est vraiment mise à rude épreuve. Et à côté de ça, on ne va pas vérifier les bases. On ne va pas regarder ce qui se trouve à côté. En fait, on est vraiment focus sur l'utérus, les trompes. mais on ne va pas forcément regarder plus loin et on ne fait pas de lien. Et souvent, c'est des retours que j'ai, de dire Ah, mais tiens, finalement, j'ai telle mycose, elle a disparu. J'en ai qui me disent Mais j'avais plein d'acné, j'en ai plus. J'ai des personnes qui me disent Mais j'ai perdu du poids alors que ça faisait des années que je stagnais, que je n'arrivais pas à perdre. Ce n'est pas du tout le centre du programme, ce n'est pas du tout l'objectif, mais c'est vrai que ça peut faire partie des effets bénéfiques. C'est le deuxième effet qui se coule, c'est de voir qu'à côté de ça, On a moins de pertes de cheveux parce que ça aussi, ça peut arriver. J'ai plein de femmes qui perdent leurs cheveux, mais par poignée. J'en ai d'autres qui me disent je suis fatiguée tout le temps et puis finalement, plus tant que ça. Et donc, tu vois, t'en es la preuve, c'est de dire que oui, il y avait plein de symptômes finalement à côté, auxquels tu t'étais finalement peut-être un peu habituée, à part cette mycose qui te dérangeait quand même beaucoup. Mais le reste, on apprend à vivre avec en fait. T'as eu ce sentiment-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, parce que je me disais, quand j'étais malade, j'ai trop abusé à ce moment-là, j'ai trop mangé. Je ne me posais pas plus de questions. Parce que le reste du temps, c'était une gêne quotidienne. c'est vrai qu'on n'y fait plus attention. Donc oui, effectivement, on se rend compte après quand on a fait les examens, quand on change le quotidien. C'est là qu'on fait le lien. C'est là qu'on se dit, c'est pour ça que j'avais ça. Ça permet de comprendre les choses aussi.

  • Speaker #0

    Tu sais, moi, pendant des années, j'ai eu des douleurs abdominales, mais vraiment énormes. Mais en fait, comme tu t'habitues à la douleur, j'avais ça depuis très petite. Et donc, finalement, pour moi, c'était normal d'avoir mal au ventre, tu vois. Et quand j'ai finalement mis le doigt sur tout ce qui me provoquait des douleurs abdominales et que j'ai découvert qu'en fait, non, la douleur, elle n'était pas normale, mais ça m'a ouvert vraiment un autre monde, tu vois, de me dire... en fait, c'est possible de ne pas avoir mal au ventre.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est comme les règles, quand on dit que c'est normal d'avoir mal. Oui, d'être pliée en deux tous les mois, c'est normal. En fait, non. J'ai découvert ça aussi. On m'a soigné mon syndrome prémenstruel, notamment grâce à la cuponctur, ce qui a été plus efficace. J'avais des plantes à prendre. Et j'ai redécouvert les règles sans douleur, ce que je n'avais pas connu pendant 20 ans. C'est génial, quoi. On revit aussi.

  • Speaker #0

    Tu revis parce que, oui, t'es complètement... T'organises ton agenda quand t'es réglée, tu vois, t'organises ton agenda en disant non, ça je vais pas pouvoir faire, ça, ça va pas être possible, ça. Et en fait, t'es frustrée tout le temps. Enfin, je sais pas émotionnellement comment toi tu le vivais, mais...

  • Speaker #1

    C'est compliqué parce que, enfin, autour de soi, les gens comprennent pas forcément, surtout les hommes. Donc quand ton mari a envie de sortir, et puis que toi, t'es au bout de ta vie, t'as pas du tout envie de sortir. Et c'est difficile de faire comprendre ça, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement et pareil je pense aussi à celles dont j'ai fait partie pendant longtemps mais qui ont des règles tu sais hémorragiques où en fait t'as toujours peur d'avoir une fuite, d'avoir une catastrophe et en fait autour de toi les hommes comprennent pas forcément non plus alors que toi t'es pas forcément à l'aise de sortir certains jours de ton cycle mais en fait c'est pas normal quoi, c'est pas normal et ça se travaille, ça se règle j'ai envie de dire ça s'agisse pour ne plus avoir ça. Et donc ok toi Tami finalement... plein de changements en place. C'est quoi qui t'a le plus marqué comme changement ? Quelle a été la modification où tu te dis Waouh, si j'avais su !

  • Speaker #1

    C'est vraiment l'alimentation.

  • Speaker #0

    L'alimentation pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment le plus gros changement. Déjà, quand j'ai mis tout le changement en place avec la naturopathe, c'est là que j'ai eu ensuite un transfert avec les embryons de mauvaise qualité, mais c'est là que j'ai eu une première accroche. En sachant que la gynéco m'avait finalement soigné mon endométrite aussi, en même temps. En même temps que j'avais amélioré l'alimentation, elle m'avait refait une abrasion de l'endomètre et elle m'avait donné un traitement pour soigner l'endométrite. Je pense qu'il y avait un endomètre qui était déjà, il n'y avait plus d'inflammation, enfin moins en tout cas, peut-être pas plus, mais beaucoup moins. Et il y avait quand même un soin qui avait été fait, donc j'ai eu une première accroche. Ça, je suis à peu près sûre que c'est lié. Ça n'a pas tenu. Je pense que du fait que les embryons n'étaient pas de bonne qualité, c'est sûr que ça ne risquait pas de tenir. Donc ça, c'était vraiment le... Moi, c'est le premier changement qui m'a marquée. Et puis après, oui, le fait d'avoir un traitement pour mes intestins et puis de ne plus avoir mal au ventre, ça, c'était vraiment, on va dire, le changement encore plus amplifié.

  • Speaker #0

    C'est clair, on revit ces moments-là. Je trouve ça génial. Alors, je trouve aussi, tu vois, c'est intéressant parce que j'ai plein de femmes et je pense vraiment à celles qui nous écoutent qui se disent, ah oui, mais moi, par exemple, j'ai pas beaucoup de... Quand on fait une ponction, j'ai pas beaucoup d'ovocytes. Mais t'es aussi la preuve qu'en avoir plein, c'est pas forcément un gage de réussite au départ, finalement.

  • Speaker #1

    Je l'ai vu aussi avec d'autres... Dans un autre groupe, on fait du yoga ensemble, des filles qui sont en infertilité et... En général, toutes celles qui ont beaucoup d'ovocytes n'ont pas forcément de résultats positifs derrière parce qu'il y a souvent un problème inflammatoire. Donc, on retrouvait souvent les mêmes problèmes en discutant ensemble.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment important à comprendre parce que souvent, on va se focaliser sur le nombre. Alors qu'en fait, moi, le nombre, je m'en fous un peu dans le sens où ce qui compte, c'est vraiment la qualité qu'il y a derrière. Je vous le répète tout le temps, on ne voulait pas faire une équipe de foot. Donc, le nombre, ce n'est pas tellement l'objectif. Mais c'est vrai que quand tu as un profil inflammatoire, tu vas te retrouver avec des follicules qui vont grandir, certes, qui vont se développer, certes, mais dans un environnement, finalement, qui n'est pas forcément propice. On va altérer la qualité des follicules et forcément une finie des ovocytes. C'est ce que tu as vécu. Comme tu le dis, ça se retrouve dans plein de profils. On a des femmes qui, même sans être SOPK, vont avoir plein de follicules. On va avoir plein d'ovocytes à la ponction. Mais derrière, ça ne va pas forcément aboutir aux résultats qu'on espère.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ok. Donc ça, c'est pour toi ce qui a été le changement majeur. Après, moi, je me souviens dans le parcours, c'est qu'à un moment donné, tu as douté aussi quand il y a eu, comment dire, les embryons, quand cette fois-ci, enfin, on a réussi à avoir des embryons, qu'on les a poussés. Je me souviens qu'à un moment donné, tu m'as envoyé un message pour me dire, oh là là, mais en fait, j'y crois tellement pas et tellement plus. que j'ai peur que les embryons... Alors, tu avais des embryons qui étaient classés BB et des embryons qui étaient classés BC.

  • Speaker #1

    Ça, c'était après la ponction en Espagne.

  • Speaker #0

    Ouais, après la ponction en Espagne. Et je me souviens que ça, ça t'avait angoissée aussi. Tu te souviens de ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on avait déjà beaucoup moins d'ovocytes de prélevés. À la base, c'était pas plus mal, parce que moi, j'ai pas eu d'hyperstimulation. Enfin, j'étais pas aussi mieux, quand même. Et c'est vrai qu'après, quand ils les ont micro-injectés, il ne nous en est resté que 7. Donc pas beaucoup par rapport sur les 12, il en restait quasiment la moitié. Et on s'est dit, ça ne fait pas beaucoup quand même. Ils se sont fécondés et ils ne nous l'ont pas dit pour ne pas nous inquiéter, mais effectivement, ils nous le disent après coup. C'est rare qu'il n'y en ait quasi que la moitié. Et donc après, les 7 ont quand même tenu jusqu'à J3, ce qui était déjà pas mal. Et c'est vrai qu'arrivé à J5, ils nous ont annoncé au départ qu'il n'y en avait que 2. Puis finalement, il y en a deux qui sont arrivés un peu après. Et c'est vrai, quand j'ai vu le classement, je me suis dit, bon, je ne sais pas si c'est bien ou pas. Je ne sais pas si on peut se fier complètement à un classement, mais voilà. Bon, il y a eu le DPI, je pense que ça nous a beaucoup rassurés sur tout ça. Et le DPI a confirmé d'ailleurs que ceux qui étaient baissés avaient une trisomie. Ils n'étaient pas bons. C'est pas parce que c'est en bébé qu'ils sont pas de qualité, du coup.

  • Speaker #0

    On est d'accord, hein ?

  • Speaker #1

    On a besoin d'avoir des AA pour que ça soit de bonne qualité.

  • Speaker #0

    Alors, c'est super important, tu vois, parce que moi, j'avais fait un post aussi sur Instagram, et puis dans le programme aussi, vous avez une fiche qui explique un petit peu ce classement des embryons. Et en fait, je le fais pour simplement expliquer, parce que souvent, on reçoit une fiche. Tous les centres ne le font pas, mais c'est vrai que celles qui reçoivent une fiche avec un classement... Elle ne sait pas du tout à quoi ça correspond. Donc du coup, j'ai fait cette fiche pour expliquer, mais j'insiste bien pour dire qu'en fait, quand les embryons arrivent à ce stade-là, ils ont tous un potentiel d'implantation. C'est quand même ça qui est important à retenir. Mais voilà, c'est vrai que ça peut faire flipper et je trouve que ce que tu dis est super pertinent. Ce n'est pas parce que c'est un embryon B, finalement, qu'il a moins de chances qu'un A. Tu en es la preuve, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est vrai que je pense qu'on arrive à un certain stade où on doute de tout. Oui,

  • Speaker #0

    évidemment.

  • Speaker #1

    On est moins positif, on espère, et en même temps, on a tellement peur qu'on doute à la moindre étape. C'est logique aussi,

  • Speaker #0

    quand tu regardes le parcours, tes passés de ça va être super facile à on ne peut plus rien faire pour vous à il faut aller en Espagne puis il y a cette démarche d'aller en Espagne, et forcément, ça amène à un moment donné des craintes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, c'est d'autres craintes aussi, parce qu'on va dans un pays où on ne connaît pas la langue. Oui. En plus, je suis arrivée pour la pension, je n'avais jamais vu la clinique. J'arrive dans un pays que je ne connais pas, dans une clinique que je ne connais pas. Donc, c'est vrai qu'on est quand même assez anxieux. Heureusement, là-bas, ils ont une assistante. Donc, il y a toujours quelqu'un qui est là pour répondre à toutes nos questions, à peu près tous les jours de la semaine, même un numéro d'urgence. On est quand même très accompagnés. On a une réponse rapidement. Ce n'est pas comme en France où on a besoin d'une réponse par an. On peut toujours attendre, on laisse un message à la secrétaire et la gynéco nous rappelle quand elle a le temps. Parce qu'il n'y a pas une assistante dédiée aux réponses des patients. Oui,

  • Speaker #0

    elle rappelle. Ou parfois c'est la secrétaire et encore, en général, il y a même des centres qui ne rappellent pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est ça aussi. Et donc toi, tu as vécu cette différence finalement entre France et Espagne ?

  • Speaker #1

    Oui. Oui, l'accompagnement est différent. Même si c'est vrai qu'en France, on me rappelait toujours, mais c'était moins instantané. Il y avait moins cette empathie. On prend soin de nous en Espagne, on nous rassure beaucoup. Donc oui, ça, c'est une grosse différence. Et je pense que ça joue beaucoup sur le moral, sur le mental. Pour tenir aussi et rester à un minimum positif, je pense que ça joue énormément. J'ai eu la chance qu'à la clinique où j'étais, ils parlent français pour la majorité. Donc, ça aide beaucoup. Il y a forcément des moments où il y a des incompréhensions parce que les traductions pour les termes médicaux ne sont pas toujours les mêmes. Des fois, on ne s'y comprenait pas trop, mais après, on s'y habitue. Au bout d'un an, on comprend. On arrive à bien se comprendre.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est vrai qu'ils ont de la patience aussi dans le sens où ils n'hésitent pas à reformuler, à réexpliquer. à essayer autrement ce qu'on n'a pas forcément la possibilité de faire en France. Alors c'est sûr qu'au départ, on est censé se comprendre, mais il y a finalement très peu d'explications, contrairement à l'Espagne où là, on est quand même un petit peu plus coucouné. C'est ça,

  • Speaker #1

    ils prennent vraiment plus le temps en France. Quand c'est un centre public comme un CHU, en général, ça va hyper vite, c'est à la chaîne. Il faut dire ce qu'il y a, les échos, c'est à la chaîne, ça dure cinq minutes. Pareil pour les transferts, c'est à la chaîne. On passe les unes après les autres, donc déjà ça, c'est pas évident, je prends l'impression d'être un numéro. Après, quand j'ai changé de clinique et que j'étais en clinique privée, c'est un peu différent. Ils n'ont pas beaucoup de temps non plus, mais ils en ont un peu plus. Donc on a moins l'impression que c'est à la chaîne, mais bon, ils ne sont quand même pas trop disponibles. Puis des fois, les questions, on ne les a pas tout de suite, on les a après, et puis on n'a personne pour les poser, c'est surtout ça.

  • Speaker #0

    Tu fais bien de mettre le doigt dessus, parce que c'est vrai que souvent, on a l'impression que quand on va au rendez-vous, il suffit de poser toutes nos questions. Mais c'est vrai que des fois, c'est après coup, c'est en relisant, réfléchissant, que tu dis Ah mais tiens, finalement, et ça ? Et j'ai envie de dire que parfois, c'est trop tard, parce qu'il n'y a plus personne pour répondre à la question. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. On ne peut pas envoyer un mail en disant Oui, j'ai ça comme question complémentaire. Il n'y a personne pour nous répondre.

  • Speaker #0

    Ok. Là, ce n'est pas du tout ce que tu as eu comme sentiment.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Génial, génial. Ok. Dans ce que tu as appris aussi au sein du programme, que ce soit à travers le programme de coaching, que ce soit avec le programme Fertility en ligne auquel tu avais accès, qu'est-ce qui t'a le plus marqué ou qu'est-ce que tu as complètement découvert et tu t'es dit, heureusement que j'ai cette info et que je ne suis pas passée à côté ?

  • Speaker #1

    J'ai surtout réappris plein de choses au niveau du fonctionnement. Du cycle. C'est complètement idiot, mais on ne l'apprend pas vraiment. Et tant qu'on n'a pas de problème de fertilité, on ne s'y intéresse pas trop. Et en fait, on découvre plein de choses, notamment l'ovulation, qui n'a pas forcément lieu à J14. Parce que moi, bien sûr, je n'ai pas à J14, j'ai à J11. Et le premier gynéco, François qui me suit de base, m'avait dit non, ce n'est pas possible, c'est J14. Je me suis dit OK. Et en fait, non, on découvre ce genre de choses. Je pense que c'est surtout physiologique. J'ai appris plein de choses. on va dire physiquement parlant.

  • Speaker #0

    Tu mets le doigt sur un élément énorme en fait. C'est quelque chose qu'on devrait tout avoir comme info. Mais en fait, les mêmes, j'ai presque envie de dire, les manuels scolaires sont bourrés de fautes, dans le sens où avant, il y avait cette idée communément répandue que la femme ovule à J14. Il y a d'autres manuels qui vous disent non, en fait l'ovulation a toujours lieu 14 jours avant les règles. un cycle irrégulier, vas-y pour calculer le 14 jours avant tes règles. Et en réalité, l'ovulation 1J14, c'est un mythe qui a vraiment la dent dure et qui n'est pas facile à casser parce que vraiment, ce n'est pas vrai. Je crois de mémoire qu'approximativement 13% des femmes seulement ont une ovulation 1J14. Comment est-ce qu'on... Si, j'ai la réponse, évidemment, avec la contraception. Je veux dire, comment est-ce qu'on peut se baser sur finalement 13% de femmes qui ont une ovulation à J14 pour en faire une règle fermée définitive pour toutes les femmes, alors que ce n'est pas la réalité, évidemment. En fait, ce qui se passe, c'est que dès que tu n'es pas dans les clous, tu hésites parce que ton médecin a dit non, c'est J14. Et du coup, tu te demandes si c'est toi qui as mal vu.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qu'on m'a dit, la température, tu l'as mal prise. Je le posais tous les jours à 7h du matin avant de me lever. Je sais que j'avais bien fait des choses. Et puis, je m'en suis rendue compte après. J'ai refait des contrôles sur plusieurs cycles. J'étais toujours à 11, 12 ou 13. Ça dépendait, mais j'étais toujours à peu près avant. J'étais toujours avant.

  • Speaker #0

    Génial. Je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    Physiologiquement, j'ai appris énormément de choses.

  • Speaker #0

    Physiologiquement, je trouve ça passionnant parce que oui on devrait avoir toutes ces infos mais on les a pas et comme tu dis tant que ça roule et qu'on a pas trop de problèmes, on se pose pas trop de questions. On se dit que c'est OK.

  • Speaker #1

    Après, il y a aussi le soutien avec le groupe. Ça, c'est essentiel. Parler avec des gens qui comprennent ce que l'on vit, c'est important. Je pense que ça, ça aide beaucoup.

  • Speaker #0

    De nouveau, je pense qu'on peut avoir des gens autour de nous qui sont compréhensifs, qui sont empathiques, qui veulent bien faire. Mais malgré tout, j'ai quand même toujours ce sentiment qu'il n'y a vraiment que les personnes qui sont passées par là qui peuvent vraiment comprendre ce que tu vis. Et puis, à côté de ça, on n'a pas toute la chance non plus d'avoir un environnement qui est compréhensif. Ça, il faut le dire aussi. Et que même quand on a un environnement qui est plutôt cool, on se prend quand même toujours des remarques maladroites, on se prend quand même toujours des collègues.

  • Speaker #1

    Alors ça, après, les remarques maladroites, les gens ne savent pas, donc il faut essayer de prendre un peu de hauteur. De recul, quoi. Mais c'est pas toujours évident, ça blesse.

  • Speaker #0

    Ça blesse, ouais, exactement. Même quand ils savent, des fois, tu sais, ça part tout seul et puis après coup,

  • Speaker #1

    c'est oups. Souvent, c'est dans la tête, c'est que t'en veux pas, c'est pour ça que ça marche pas, t'es pas prête. Ça, je l'ai beaucoup entendu en début de parcours et ça, ça génère beaucoup de colère et de culpabilité. Ça aide pas, je pense. Clairement, ça n'aide pas. Ok. Pas en vouloir aux gens, donc...

  • Speaker #0

    Colère, culpabilité, tu disais aussi finalement que le couple est soumis à rude épreuve. C'est toujours ton ressenti aujourd'hui que le couple est vraiment malmené durant ce parcours qui dure des mois ou des années évidemment ? Oui,

  • Speaker #1

    ça permet aussi des fois de se ressouder. Enfin, nous au départ c'était compliqué, ça a été dur, mais ça nous a permis de nous ressouder au final avec les années. Parce qu'à un moment donné on s'y lance à deux. Et c'est vrai qu'en Espagne, il était clairement investi aussi, mon mari. Donc, ce n'est pas pareil. Je pense que c'est ce qui manque un peu en France. Je trouve qu'on n'implique pas assez monsieur ou l'autre partenaire.

  • Speaker #0

    Oui, totalement.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, c'est normal aussi qu'il y ait des distinctions parce que si l'autre n'est pas là, il n'a pas toutes les infos. Moi, j'ai eu beaucoup de mal à retranscrire ce qu'on m'a dit parce que je ne retiens pas tout. On me donne tellement d'infos en peu de temps que c'est compliqué. Et puis ça veut dire que tout repose sur nous pour souvenir des traitements, des dates, des horaires. Et voilà, on est un peu tout seul.

  • Speaker #0

    Oui, on est un peu tout seul. Et moi, je me souviens que j'avais beau m'expliquer, je pense qu'entre expliquer et le voir ou le vivre, c'est deux choses différentes. Moi, je me souviens quand je revenais, je disais on n'a le temps de rien. Mon mari me disait, oui, bon, après, c'est peut-être sur le coup de l'émotion, enfin, c'est normal, etc. Il avait peut-être un peu, involontairement, bien sûr, mais tendance à minimiser ce que je pouvais ressentir. Et en fait, quand il a vraiment vu que ça durait trois minutes avec échographie vaginale, c'est là qu'il a vraiment compris, ah ben non, en fait, c'est vraiment à la chaîne. Parce que c'est vrai que quand on est vraiment en plein protocole, c'est nous qui nous coltinons ça, finalement. C'est nous qui allons très tôt le matin pour la prise de sang. et qu'avec le boulot, ce n'est pas toujours facile de s'absenter à deux.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Là, je ne reproche rien par rapport à ça. Ce n'était juste pas possible, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est dur pour une personne, alors pour deux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Déjà, il fallait que je m'organise. C'est sûr qu'il n'aurait pas pu venir. Ça, c'est certain.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est vrai que comme il y a cet aspect-là déjà, le fait de voir et qu'il s'est rendu compte que oui, on était super nombreuses dans les salles d'attente, que ça défilait. Ça a vraiment permis une prise de conscience. Ça l'a marqué de se dire, ah oui, en fait, c'est comme ça que ça fonctionne. Parce qu'entre le dire et le voir et le vivre, c'est deux choses différentes. Évidemment, tu as eu ce sentiment-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Puis déjà, après, quand on avait changé de centre, on était un peu plus loin de chez nous, il arrivait qu'ils viennent. Donc, ils se rendaient compte du temps d'attente. On fallait voir le retard selon ce qu'il y avait et on pouvait passer une heure, une heure et demie à attendre. Donc ça, il s'en est rendu compte. Et puis, les rendez-vous, c'est un peu plus long, mais 10 minutes, ça passe très très vite. Donc oui, il s'en est plus rendu compte sur les années, sur la fin du parcours.

  • Speaker #0

    Oui, ça a aidé d'un côté. Je me dis, c'est dommage d'avoir dû attendre des années pour vraiment pouvoir se rendre compte des deux côtés que ce qu'on vit, c'est différent de ce qu'on peut imaginer. Et c'est vraiment un élément qui est crucial pour moi, c'est que les deux membres du couple soient investis finalement tout autant. Et ce n'est pas toujours facile aussi, même du côté spermogramme, quand on a des médecins qui disent, non, mais voilà, on va faire une FIVIXI. De toute façon, il n'y a rien à faire. Et du coup, ça ajoute ce côté impuissance. finalement, puisqu'ils peuvent rien faire. Donc voilà, qu'est-ce qu'ils mettraient en place de plus, finalement, tu vois ? Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Donc,

  • Speaker #0

    alors que c'est tellement important. Mais ouais, écoute, je trouve ça génial. Comment... Alors, il y a eu ce passage en Espagne, il y a eu le DPI. Donc c'est vrai que pour celles qui ne le savent pas, le DPI, c'est le Diagnostic Préimplantatoire, qui n'est pas autorisé en France, je vais quand même le rappeler. Enfin, si, il est autorisé en France, mais sous uniquement quelques critères.

  • Speaker #1

    Non, ces cariotypes n'étaient pas bons, et nous, ils étaient bons tous les deux.

  • Speaker #0

    Voilà, et donc c'est vrai que, en fait, oui, d'un point de vue sur papier, on a le droit quand il y a des pathologies génétiques, etc., qui sont transmissibles, quand il y a des problèmes de cariotype, mais finalement, d'un point de vue pratico-pratique, il y en a très peu qui ont finalement droit au DPI. parce que d'un côté je comprends, il y a plein de raisons qui sont conservatrices à ce niveau-là, parce que ça pourrait ouvrir la porte à beaucoup d'abus, mais quand on est en PMA, tout ce qu'on veut c'est un bébé en bonne santé, c'est ça. Et que finalement, tu le disais très justement, c'est que l'embryon, finalement, peu importe son classement, ça reste visuel et que ça n'empêche pas une malformation chromosomique derrière. Et comme il n'y a pas le DPI, forcément on ne le sait pas. Toi, tu en as bénéficié en Espagne, et du coup tu me disais que ça m'a rassurée finalement de savoir ça.

  • Speaker #1

    Oui, parce que du coup ils ont détecté sur eux deux qu'il y avait une trisomie 22, une trisomie 7 je crois. Donc je me suis dit, et les deux autres étaient bons, on part déjà sur les embryons sains. Donc rien que ça, c'était déjà un premier point. Et après, on a fait d'autres examens qui ont fait là-bas une biopsie de l'endomètre pour vérifier la fenêtre d'implantation, si elle était bonne, l'immunologie. Et puis, il y en a un troisième, je ne sais plus lequel c'est. Je ne me souviens plus. Il y en a trois en total. C'est comme le matrice là, mais un peu différent. C'est un peu plus poussé chez eux. Et donc, l'immunologie, c'était bon. La fin d'implantation, c'était OK. Et par contre, ils m'ont trouvé cette fois une sous-activation immunitaire. Une fois qu'on a soigné tout ce qui était inflammation, etc., l'endométrique, au final, j'étais en sous-activation immunitaire. Donc, j'ai eu un traitement adapté pour ensuite le transfert. Et en sachant que pour le transfert, ils m'ont aussi fait une autre technique qu'ils font là-bas, c'est une régénération de l'endomètre.

  • Speaker #0

    Avec le PRP.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, avec le PRP.

  • Speaker #0

    Alors, on va peut-être expliquer ce que c'est, parce que je ne pense pas que toutes celles qui nous écoutent connaissent le PRP. Vas-y, je te laisse expliquer. C'est une injection, finalement, de plasma. Du coup,

  • Speaker #1

    ils font un prélèvement, d'abord, au niveau de l'endomètre, et en fait, ils vont renouveler les cellules pour ensuite les réinjecter. J'avais deux injections. Après, expliquer, c'est un peu compliqué parce que c'est ça qui nous l'explique en Espagne. On ne comprend pas tous les termes, mais en gros, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, j'insiste parce que je sais déjà que je vais recevoir plein de questions à l'issue de ça. Et je le vois d'ailleurs dans le coaching, j'ai pas mal de questions aussi au niveau du PRP. Très sincèrement, aujourd'hui, c'est une technique qui existe, qui existe en France, qui existe en Belgique, qui est disponible un petit peu partout, mais attention, qui n'est pas remboursée. et qui n'est pas toujours systématiquement proposé non plus. Maintenant, je sais déjà que je vais avoir la question de combien est-ce que ça augmente les taux de réussite, etc. En fait, aujourd'hui, on n'a pas encore suffisamment de recul. Il y a très peu, finalement, de retour par rapport à est-ce que ça fonctionne, est-ce que ça ne fonctionne pas ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qu'ils nous disaient. Ça reste quand même très récent. Donc, ils améliorent tout le temps la technique parce qu'au départ, ils nous avaient dit on fera ça en même temps que le transfert. Ils ne font plus ça en même temps que le transfert. Ils font ça avant. Et ensuite, ils font le transfert. Ils ont déjà changé leur façon de faire. Donc, ça reste expérimental quand même. Ils sont encore en train de travailler dessus. Ils nous l'avaient prévenu de toute façon quand ils nous l'ont fait. Ils disaient, voilà, on a des bons résultats, mais en même temps, on n'a pas de recul. Donc, ils nous avaient prévenu.

  • Speaker #0

    Voilà, je préfère en parler parce que je sais que je vais avoir la question à l'écoute de ce podcast. Donc on est en 2024 au moment où tu écoutes cet épisode de podcast. Et donc en 2024, ça reste encore expérimental. Peut-être que dans 5 ans, dans 10 ans, j'aurai un tout autre discours par rapport au PRP. Parce qu'il y aura eu des études, il y aura eu des retours, il y aura eu beaucoup de choses de faites. Mais c'est vrai qu'à ce jour, on ne sait pas trop. On a quand même des exemples de plein de bons retours, mais on ne peut pas dire que ça augmente de X%. Aujourd'hui, on n'a pas encore ce retour-là. Je connais aussi des personnes qui ont fait le PRP pour qui ça n'a pas donné le résultat escompté. Donc voilà, il y a encore à prendre, à laisser. Mais en tout cas, moi, je pars du principe que... Ce qu'on peut tenter, tentons-le en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça qu'on l'a fait, c'est qu'on s'est dit, de toute façon on n'a rien à perdre, donc on va tenter tout ce qu'on nous propose de faire en Espagne, qu'on ne peut pas faire ailleurs, on va mettre toutes les chances de notre côté.

  • Speaker #0

    Exactement, et alors tu mets le doigt aussi sur un élément important, parce que souvent on va me parler du Matrice Lab, on va me parler de tout ça, et examen que je trouve très pertinent, en demeurant, la question n'est pas là, mais... Dans ton cas, par exemple, on a détecté à un moment donné une suractivité immunitaire, on a détecté un état inflammatoire, ok. Mais ce n'est pas toujours le cas. Parfois, j'ai des personnes qui vont revenir avec un matrice lab qui sera normal Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas d'état inflammatoire généralisé au niveau de l'organisme. Le matrice lab, ça reste très localisé. Or, toi, on a vu avec toute cette batterie d'analyse qu'il y avait un état inflammatoire qui était généralisé au niveau de ton corps. On était sur du systémique. Maintenant... on peut aussi avoir une évolution. Et là aussi, tu en es la preuve. Comme il y avait un terrain inflammatoire au départ, tu avais un système immunitaire qui était complètement chamboulé, qui était au taquet. Mais à force d'avoir corrigé tout ça, on peut basculer aussi. Et donc, c'est important, quand on fait tout ça, de ne pas se baser sur les acquis et les anciens. C'est-à-dire que j'ai fait l'examen il y a deux ans, il y a trois ans. Je sais que je suis comme ça. En fait, non, parce que ça peut évoluer. Et donc, c'est important quand même de regarder tout ça. et d'avoir des données qui sont relativement à jour parce que t'es passée de la suractivité immunitaire à la sous-activité immunitaire.

  • Speaker #1

    J'avais posé la question, est-ce que c'est possible que l'État change ? Et on m'avait dit, non, on ne peut pas passer d'un extrême à l'autre. La preuve que si.

  • Speaker #0

    Bah si, évidemment que si. Et d'ailleurs, on a des profils mixtes aussi. On en a vu dans le coaching Éclosion, on a eu des personnes qui avaient des profils mixtes. Et donc voilà, c'est important d'adapter tout ça parce que sinon, et c'est ce que je trouve aussi qui est très pertinent avec l'Espagne, c'est que... On n'essaye pas à tout prix de nous faire rentrer dans des protocoles. On va analyser la personne, on va analyser ce qui se passe et en fonction d'elle, on va choisir le protocole le plus adapté. En France, j'ai parfois l'impression que ce n'est pas toujours le cas. On prend les mêmes protocoles, on les enchaîne et on ne tient pas forcément compte des spécificités et ou des variations. C'est pas si on voit qu'il y a un truc qui n'a pas fonctionné, on va ajuster. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment personnalisé.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas toujours le cas en France. En tout cas, c'est mon ressenti de par ce que je peux voir au niveau du terrain. Et encore une fois, toutes les cliniques, tous les centres PMA fonctionnent différemment. Et je sais qu'il y a de super centres, je sais qu'il y a de super médecins. Et malgré tout, les taux de réussite sont ce qu'ils sont et on n'a pas toujours actualisé tout ça. Donc, la voilà. Il y a eu ce côté, on ajuste.

  • Speaker #1

    Je me suis rendue compte aussi que des fois, les médecins ne faisaient pas ce qu'ils voulaient non plus. Notamment notre docteur qui nous suivait dans la clinique, puisqu'il y a des choses qu'elle aurait voulu faire et que l'équipe médicale n'a pas suivi. Et je sentais bien qu'il y avait une frustration de ne pas... de ne pas pouvoir agir aussi comme elle voulait systématiquement. Je pense que c'est aussi pour ça qu'elle nous a dirigées vers l'Espagne et qu'elle nous a fait notre suivi tant qu'on était là-bas, parce qu'elle avait quand même envie qu'on y arrive.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial, au moins, d'avoir quelqu'un qui sent que elle, elle va être limitée, mais par contre, elle l'oriente. Je trouve ça génial d'avoir des personnes qui se rendent compte de Ok, chez nous, on est limité et ça et ça et ça, on ne peut pas faire. À l'inverse, tu vois, moi, ça m'arrive très souvent d'avoir des médecins qui refusent de prescrire certaines analyses parce qu'eux-mêmes n'en voient pas l'intérêt ou eux-mêmes, pire, ne voient pas à quoi ça sert. Ça, vraiment, des fois, ça me questionne. Vraiment, ça me questionne, parce que les analyses, je ne les ai pas inventées. Quand je demande de doser l'homocystéine, ce n'est pas moi qui ai inventé l'homocystéine. Je veux dire, il y a des laboratoires qui ont mis en place des analyses très spécifiques. Donc, ce n'est pas inventé. Donc, si ça a été mis en place et que ça existe, c'est que ça a une utilité. ça me choque, je ne sais pas ce que tu en penses je ne sais pas quel est ton avis là-dessus mais moi ça me choque de voir qu'il y a des médecins qui ne savent pas à quoi ça s'est évolué c'est quand même un peu embêtant quand on est spécialisé en fertilité que je trouve ça un petit peu embêtant oui et parfois on peut avoir ça aussi de son généraliste parce que on sent qu'on est limité au niveau PMA, on essaye un peu de faire par soi-même à côté et de demander quand même certaines prescriptions à son généraliste et qui, parfois, lui, va refuser parce qu'il ne voit pas à quoi ça sert. Ou pire, j'ai déjà eu des médecins qui m'ont transmis l'analyse en me disant L'analyse a été faite, mais je ne sais pas l'interpréter, donc je vous laisse regarder. Ok. Heureusement,

  • Speaker #1

    on a quand même un médecin qui, même s'il y a quelque chose qui ne s'est pas, ça peut lui arriver, il va chercher.

  • Speaker #0

    Mais voilà, en fait, c'est ça. On apprend tous tous les jours. C'est évident, on ne peut pas toujours tout savoir sur le bout des doigts. Je n'ai pas de problème avec quelqu'un qui me dit là, je ne sais pas, par contre, je vous reviens parce que je vais faire mes recherches Tu vois, je n'ai pas de problème avec ça. J'ai un problème avec le fait de non, je ne sais pas à quoi ça sert, donc ça ne sert à rien Ça, c'est évidemment problématique.

  • Speaker #1

    Autre chose qui a changé aussi en Espagne, c'est qu'ils m'ont vérifié la progestérone aussi au moment du transfert et après. Et ça, on ne le vérifie pas en France.

  • Speaker #0

    Non. Voire on vérifie, mais on dit que ce n'est pas grave. Voire on fait quand même les transferts avec des taux qui ne sont pas top, en sachant qu'on va gaspiller un embryon, parfois, dans certains cas. Voire on le fait en sachant que ce n'est pas top, mais finalement, les critères sont tellement revus à la baisse qu'à la limite, eux-mêmes n'ont pas conscience que ça ne va pas. J'ai vécu des transferts avec des taux où je me dis mais ça ne peut pas prendre, c'est pas possible. Techniquement ça va pas être possible. Donc la progestérone, il y a une grosse différence et pour pouvoir comparer les deux du coup France-Belgique, et je ne vais que comparer ces deux pays là, je vois quand même qu'il y a évidemment des taux d'arrêt de grossesse qui sont beaucoup moins nombreux en Belgique qu'en France. Pourquoi ? Parce que la progestérone elle est dosée systématiquement. Et on va corriger le tir tout de suite si jamais on voit qu'il y a un problème à ce niveau-là. En France, on ne prend pas encore suffisamment la progestérone au sérieux, dans certains cas en tout cas, et on se retrouve avec effectivement des arrêts de grossesse parce qu'on a des carences en progestérone et ça n'a pas été vu, ça ne peut pas être corrigé. Et du coup, en attendant que le placenta prenne le relais, la progestérone, il n'y en a pas assez que pour amener la grossesse à passer ce fameux cap des trois mois. Donc c'est super important. Toi, la progestérone en Espagne, elle a été dosée, suivie évidemment.

  • Speaker #1

    Ils l'ont fait avant le transfert, et après aussi pour vérifier que c'était bien stable. Et puis, ils ne m'ont pas surdosé non plus en progestérone. Ils ont adapté en fonction de ce qu'il y avait besoin. Alors qu'en France, comme j'avais eu un dosage faible les premières fois, ils se sont dit, vu que ça n'accroche pas, on va lui donner le maximum. J'en ai six par jour. Des ovules, ça n'a aucun intérêt. Ce qu'il faut, c'est regarder le taux et voir ce qu'il y a besoin de faire. Et c'est pareil en Espagne. J'ai une fille qui fait du yoga avec moi et qui était suivie dans la même clinique. Elle, elle ne l'assimilait pas, les ovules, et du coup, ils s'en sont rendus compte tout de suite et ils lui ont donné, je crois, des micro-injections, je ne sais quoi, ils lui ont donné autre chose parce que c'était catastrophique. Ils réagissent tout de suite. Et ils adaptent le traitement en fonction. Ça ne sert à rien de surdoser s'il n'y a pas besoin et en même temps de ne pas doser s'il y a besoin.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça fait toute la différence d'ajuster. Et j'en profite juste pour faire une petite parenthèse, parce que ça me paraît tellement important de repréciser ça. En fait, ce qui se passe, c'est qu'on ne va pas optimiser la progestérone en amont. Et donc, du coup, on va donner des doses qui sont absurdes. Six capsules par jour, c'est énorme. Mais en fait, ce qui se passe, c'est que c'est très bien de supplémenter d'un côté, mais il faut quand même savoir que cette progestérone-là n'est pas... aussi facilement absorbée par l'organisme que si elle était sécrétée naturellement. L'impact n'est pas le même, tu vois. Quand on a une progestérone qui est chimique, comparativement à une progestérone qui est sécrétée naturellement, c'est déjà pas la même chose. Il y a plein de formes différentes aussi dans la progestérone et souvent, qu'est-ce qu'on va prescrire ? C'est des formes qui sont progestants, utrogestants, etc.

  • Speaker #1

    C'est capricial.

  • Speaker #0

    Ils sont agréables et qui ne salissent pas du tout la lingerie. Pensez à mettre des culottes menstruelles quand vous mettez les capsules, vraiment, ça vous sauvera la lingerie. Mais même à côté de ça, il y a un truc qui me rend dingue, c'est que, par exemple, dans ces capsules-là, l'immense majorité contient du dioxyde de titane. Il faut savoir que dans l'alimentation, le dioxyde de titane a été interdit. Mais visiblement, ça dérange... personne, ça dérange aucun laboratoire pharmaceutique que nous, en tant que femmes, on se mette ça dans le vagin. On ne peut pas le manger, mais par contre, on peut se le mettre dans le vagin, ça, ça dérange personne. Il y a un manque de congruence, tu vois, de se dire Non, si c'est interdit, c'est pas bon. C'est problématique et aujourd'hui, il y a des études qui sont en train d'être menées pour dire que l'exposition in utero à ces substances, c'est quand même pas ce qu'il y a de mieux. Ok, quand il faut, il faut, je ne dis pas le contraire, et loin de moi l'idée de dire ne prenez pas ce que vos médecins vous prescrivent, ce n'est pas du tout l'objectif, mais juste de comprendre quand même que ce n'est pas forcément la seule et unique solution et qu'il y a d'autres modes de progestérone en tout cas qui seraient moins mauvaises, qui seraient moins néfastes, plus facilement absorbées par l'organisme. mais ça on n'explique pas ça ou pas mais je trouve ça vraiment toujours hyper frustrant parce qu'il y a une seule et unique solution, c'est utrogestant ou progestant, c'est quasiment les deux mêmes formules voilà, vous prenez ça, point final on n'explique pas aussi les potentiels et on n'essaye pas d'agir en amont pour avoir un taux de progestérone qui soit meilleur évidemment ça par contre en France ou en Espagne,

  • Speaker #1

    c'est pareil c'est utrogestant ou progestant il n'y a pas de différence ils le prescrivent plus longtemps parce qu'en France c'était 6 semaines de grossesse et là, je l'ai jusqu'à trois mois.

  • Speaker #0

    Oui. Alors ça, c'est un des points. Moi, généralement, je pousse. Alors, selon les taux, le but, c'est de regarder le taux de progestérone et pas de le prendre juste comme ça. Mais selon les taux, moi, ça arrive très souvent que je dise non, on va monter jusqu'aux trois mois révolus. Vraiment, on va aller jusqu'à les trois mois, même parfois trois mois et demi et on va descendre progressivement et on n'arrête pas du jour au lendemain la progestérone. Ce qui n'est pas le cas, tu vois, en France, c'est souvent, vous prenez ça pendant six semaines et puis vous arrêtez. Du coup, tu te prends un gap aussi très important. Si toi, spontanément, ton corps ne produit pas plus de progestérone que ça, c'est compliqué. Et de nouveau, la progestérone, quand elle est sécrétée naturellement, elle provient de l'ovulation. Mais si l'ovulation n'a pas été de qualité, forcément, on ne peut pas avoir une progestérone qui est au top. Et donc, tu vois, ça revient à ce que tu disais tout à l'heure, de dire, la physiologie, en fait, comprendre la physiologie, comprendre comment ça marche, c'est grâce à ça qu'on peut corriger ce qui doit l'être, en fait. Du coup, ce résultat finalement de tout ça, c'est que ça a été positif ?

  • Speaker #1

    Oui, ça a été positif avec un taux bien élevé par rapport à la fois où j'avais déjà eu un positif. Tellement que je me suis inquiétée. Oui, ça ne serait pas drôle. Je me disais, est-ce que ce n'est pas trop élevé ? Est-ce qu'il n'y a pas un souci ? C'est bien. Élevé, ça peut être qu'il y a un problème. Sauf qu'avec les unités, j'étais un peu perdue. J'essayais de comparer avec un tableau. Et mon mari, qui est du coup chimiste, il me dit, non mais t'inquiète pas, tout va bien, c'est juste que t'as pas pris les bonnes unités. Donc, mais bon, ne surfez pas, quand on est inquiet, on est inquiet jusqu'au bout.

  • Speaker #0

    Oui, et en même temps, je remercie de le dire, parce que souvent, on s'imagine que l'inquiétude, elle s'arrête avec le test de grossesse positif. Non.

  • Speaker #1

    J'ai l'espoir aussi, mais en fait, non, je me rends compte que je suis inquiète tout le temps. Bon, après, il y avait une deuxième prise de sang à... une semaine après, en sachant que je commençais déjà à développer des symptômes, nausées, fatigue, etc., je me disais, bon, je vais quand même… Mais je me suis quand même inquiétée parce que j'avais des pertes marron, donc je me suis dit, mince, et même si la clinique m'avait dit, non mais ne vous inquiétez pas, surtout si vous en avez, c'est tout à fait normal, il s'installe, enfin bref, il ne faut surtout pas vous inquiéter, si par contre il y a des pertes rouges, là vous allez aux urgences, mais les pertes marron, il ne faut pas s'inquiéter, mais on ne s'inquiète quand même. Ce n'est pas possible autrement. En plus, j'avais des douleurs au ventre qui m'empêchaient de dormir et qui me gênaient la journée. Mais c'est pareil, c'est qu'ils s'installaient, donc il fallait faire avec. Donc, je n'ai pas trop dormi pendant deux, trois semaines. En plus, il y a ça qui se rajoute. On se dit qu'on en a quand même pris un coup pendant des années, ça a été dur, même physiquement, mentalement. Et on se dit que la grossesse, on va nous laisser en paix, qu'on va en profiter, que ça va bien se passer. Et en fait, ce n'est pas facile à encaisser. C'est-à-dire qu'on a du mal à apprécier cette bonne nouvelle parce qu'on se prend de plein fouet tous les symptômes qu'on espérait ne pas avoir. Donc voilà, les premières semaines n'étaient pas forcément évidentes. Maintenant, ça va.

  • Speaker #0

    Et là, tu brises un énorme tabou, tu vois, parce que souvent, on s'imagine qu'avec le test qui revient positif, tout va bien, c'est bon, enfin, je peux me détendre. Et en fait, non, c'est la porte ouverte à plein de questions.

  • Speaker #1

    et ça des fois les gens ne comprennent pas mais ça y est t'as attendu tu as ton petit bonheur donc tu dois être heureuse oui je le suis mais ça ne m'empêche pas je ne suis pas bien il faut encaisser tout ça on a l'impression qu'on n'est plus maître de son corps donc voilà il faut s'adapter et ça prend un petit peu de temps

  • Speaker #0

    s'adapter ça prend du temps et de nouveau tu as droit à des remarques qui sont tu sais parfois un peu déplacé parce que bah ça y est tu l'as tu devrais être heureux tu vois et donc sous entendu aussi parfois t'as pas le droit d'être inquiète t'as pas le droit de te plaindre t'as pas la riz et c'est exactement ça ouais ok mais voilà toutes ces années de déception aussi de d'espoir d'angoisse, etc., c'est aussi pendant la grossesse qu'on les reprend finalement. Parce qu'on n'y croit plus, on n'a tellement plus cru pendant tellement longtemps que là, finalement, ça y est, on passe de l'autre côté du camp et on a du mal de réaliser que ça y est, c'est vraiment notre tour et on commence à passer de l'autre côté finalement.

  • Speaker #1

    Ça, c'est le temps de réaliser. Je ne le réalise que maintenant, ça fait deux mois quand même. C'est un peu dur. Même la première écho qu'on a fait au bout de six semaines, donc... Donc déjà, là, c'était le moment où j'ai plus d'émotion, parce qu'on ne voit pas grand-chose, mais on entend le cœur. Donc là, on se dit oui, quand même, il y a quelque chose. Bon, c'est à l'écran. Est-ce que c'est vraiment dans mon ventre ? Ce n'est pas évident. La gynéco m'a dit qu'on s'en refait une dans 15 jours. Une échographie, vous verrez mieux déjà. C'était sympa. On a refait une échographie la semaine dernière. Et là déjà, c'était un bébé. On a vu des jambes, on a vu des bras. C'est plus concret. Même si j'avais encore du mal à me dire, c'est dans mon ventre. Et puis ce week-end, j'ai vu un petit ventre qui est apparu. Et du coup, il y a quelque chose. Je crois que c'est là que j'ai réalisé,

  • Speaker #0

    du coup. Ça devient vraiment concret, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça s'ancre dans la matière, et je trouve ça extraordinaire, tu vois. C'est juste génial de voir toutes ces étapes, mais de garder aussi à l'esprit que, en fait, ouais, c'est normal quand on a des parcours pas simples, ben oui, c'est aussi normal de continuer à se poser plein de questions, à être inquiète, et voilà, ça va s'atténuer. Mais merci d'oser le dire, tu vois, et d'oser dire que, ben non, en fait, les inquiétudes, elles ne s'arrêtent pas avec le test de grossesse positive, tu vois.

  • Speaker #1

    Il faut se dire que ça ne va pas être un long fleuve tranquille. Il y aura des hauts, des bas. Et physiquement, ça ne va pas aller. On ne sera pas forcément super bien. Il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Parfois, parfois pas.

  • Speaker #1

    Et des fois, oui, tant mieux. Tant mieux pour celles qui vont bien. Ma mère me disait, moi, je n'ai aucun symptôme. Du coup, elle s'inquiète beaucoup. Quand elle voit que je ne vais pas bien, elle est inquiète parce qu'elle n'a pas connu ça.

  • Speaker #0

    et à l'inverse tu vois on peut moi j'ai aussi des filles sur le groupe qui s'inquiètent de ne pas avoir de symptômes tu vois peut-être que je me serais inquiétée effectivement et donc voilà tu vois j'aime bien garder en tête que tous les cas de figure sont possibles on peut s'inquiéter on peut je

  • Speaker #1

    pense que l'inquiétude sera toujours là et par contre l'avantage d'avoir eu ce parcours et puis de s'être posé plein de questions c'est que du coup on s'en pose aussi mais là j'ai des nausées mais qu'est-ce que je peux faire pour les atténuer voilà du coup je me pose plein de questions donc voilà les mots tête, qu'est-ce que je peux faire le repos, c'est bête mais dormir,

  • Speaker #0

    le repos je pense qu'on n'en prend pas assez au départ on a vraiment besoin boire beaucoup c'est des choses où effectivement tu vois tu attrapes un réflexe de se dire ok en fait c'est plus une fatalité ce que je vis quelle que soit la situation c'est pas une fatalité et ça va te servir évidemment à fond pour toute ta grossesse mais ça va te servir aussi pour ton accouchement subir n'est pas une fatalité et je rappelle, alors loin de moi l'idée qu'il ne faut pas accoucher comme ça, mais je rappelle que accoucher sur le dos avec les jambes écartées, ce n'est pas non plus la position normale. C'est la position normale pour le gynéco, mais pas pour celle qui accouche.

  • Speaker #1

    C'est plus facile pour lui, mais on est bien d'accord.

  • Speaker #0

    Essayons de réfléchir à d'où vient cette lubie de mettre les femmes dans cette position-là. Vous allez vite comprendre que ça n'a rien à voir avec le confort féminin, ni avec sa sécurité, ni même avec celle de l'enfant. Ça n'a rien à voir.

  • Speaker #1

    Regardez les accouchements dans certains pays, ça ne couche pas comme ça, les femmes.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et puis comme dit mon mari, on reste des animaux.

  • Speaker #0

    Mais d'une certaine façon, oui, en tout cas, la biologie du corps fait qu'en effet, pour une certaine physiologie, il y a une loi de la gravité, c'est pas moi qui le pense, il y a la loi de la gravité qui est bel et bien là, et qu'accoucher sur le dos, au même titre que ça ne nous viendrait pas à l'esprit de faire caca sur le dos. Pardon, c'est assez cru, mais c'est la vérité. Je veux dire, essayer de faire caca sur le dos, non, c'est contre nature. Accoucher sur le dos, c'est un petit peu pareil. Alors encore une fois, loin de moi l'idée. de dire qu'il ne faut pas, mais juste de se questionner sur quel type d'accouchement est-ce que je veux, comment je réagis dans telle et telle et telle situation, parce que c'est pas parce qu'on veut quelque chose que ça va se passer comme ça. Voilà. On ne sait pas comment l'accouchement à l'avance va se passer, c'est difficile de le prédire, mais par contre, on peut anticiper tous les cas de figure et de se dire, tiens, dans ce cas de figure-là, voilà ce que j'aimerais, dans ce cas de figure-là, voilà quels seraient mes choix, et ainsi de suite. Et au moins, ça te permet de faire des choix qui sont en conscience. que tu décides de prendre la péridurale, pas la péridurale, d'accoucher chez toi, d'accoucher en centre, enfin en clinique, d'accoucher avec une sage-femme ou pas. Toute cette partie-là, peu importe tant que tu fais un choix qui est le bon pour toi. C'est ça qui est important et ce sera pareil après avec bébé. Une fois que bébé est là, pareil, tu vas aussi parfois te heurter à plein de choses parce que c'est comme ça et on a toujours fait comme ça. Ce n'est pas parce qu'on a toujours fait comme ça que c'est la bonne solution. Donc voilà, ça remet plein de choses en question. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est bien, ça permet de se poser plein de questions.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial. Qu'est-ce que tu pourrais dire à quelqu'un qui hésite, qui se dit, ouais le programme c'est chouette, mais est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Est-ce que la science ne va pas suffire ? Qu'est-ce que tu dirais à ces femmes et à ces couples qui hésitent à rejoindre le programme ?

  • Speaker #1

    La science ne suffit pas. On en a besoin. Tout ne peut pas fonctionner naturellement, mais les deux se complètent en fait.

  • Speaker #0

    et il y a forcément des choses enfin beaucoup de choses qu'on ne sait pas d'accord j'adore et je te rejoins c'est loin de moi l'idée et vous le savez toutes celles qui font partie du programme vous le savez loin de moi l'idée de dire ne faites pas appel au médical pas du tout pas du tout pas du tout mais pour moi les approches sont complémentaires et de travailler sur les quatre piliers de se dire que le médical en fait c'est un des piliers c'est pas le seul il y en a trois autres à travailler à côté et c'est ça qui fait toute la différence c'est de travailler sur l'éco-facteur

  • Speaker #1

    Et puis ça permet d'avoir une réponse aux questions qu'on n'arrive pas à avoir des fois avec les médecins. Parce qu'il n'y a pas le temps.

  • Speaker #0

    Ouais, je prends le temps, j'explique.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un soutien, en fait.

  • Speaker #0

    Génial. Génial, génial. Écoute, merci beaucoup. Est-ce que tu as envie de rajouter quelque chose ? Qu'est-ce que tu aurais envie de dire pour conclure cet épisode ?

  • Speaker #1

    Merci. Je crois que c'est la plus grande chose que j'aurais à dire. Merci pour tout ce que j'ai appris et pour le soutien.

  • Speaker #0

    Merci pour ta confiance, parce que c'est ça aussi qui fait que t'en es là, c'est que t'as eu cette confiance de dire Non, je sais qu'il y a des choses que je peux faire par moi-même et je vais les chercher. En fait, si t'avais pas fait cette démarche-là, on sait pas où tu en serais aujourd'hui, mais c'est ça qui a été le déclencheur au départ. Donc, tu peux être super fière de toi pour tout ce que t'as mis en place, tout ce que t'as cherché, je trouve ça extraordinaire. Et puis, merci aussi de partager. ton parcours, ton aventure, parce que je suis sûre et certaine que ça va faire écho chez celles qui nous écoutent aujourd'hui et celles qui n'y croient plus et qui se diront Ah ben si, en fait, c'est quand même possible d'y croire encore, il y a des choses à faire. Donc merci pour ça, merci pour ce partage. C'était un vrai plaisir de vous retrouver toutes aujourd'hui. J'espère que cet épisode avec Marie vous a plu. J'espère que vous en avez retiré de précieuses pépites pour vos parcours à chacune. Et puis n'hésitez pas, si vous avez besoin de conseils, si vous avez envie de reprendre les choses en main, Venez me faire un petit coucou en MP sur Instagram, venez me faire un petit coucou par e-mail ou en retour à cet épisode de podcast. Mais voilà, Marie, tu es la preuve que même quand on n'y croit plus, c'est quand même possible. Et c'est super important. C'est super important. Donc voilà. Merci à toutes. Merci, Marie. Et puis, on se retrouve la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. À très bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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