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154. Spermogramme désastreux : et si le vrai problème ne venait pas que de tes ovocytes ? cover
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Positive - Fertilité, émotions, PMA

154. Spermogramme désastreux : et si le vrai problème ne venait pas que de tes ovocytes ?

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21min |17/12/2025
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Description

Dans ce nouvel épisode des Carnets de consultation, je te parle d’un cas frappant qui revient systématiquement en consultation : le résultat d'un spermogramme catastrophique à qui on a pourtant dit "tout va bien".

Morphologie, mobilité, concentration… tout est en dessous des valeurs optimales.


Et pourtant, dans ces cas là, devine sur quoi on a mis le focus ?
👉 Les ovocytes.
👉 Le corps de la femme.
👉 L’optimisation “de son côté”.


Ce cas, c’est le reflet d’un biais systémique : on banalise les troubles de la fertilité masculine, et on déplace la responsabilité sur la femme.


Je t’explique dans cet épisode :

  • Pourquoi ces interprétations médicales sont trop souvent erronées

  • Comment on passe à côté de marges de manœuvre précieuses côté masculin

  • Et ce que tu peux faire si tu vis la même chose aujourd’hui.


Un épisode à écouter absolument si :

  • Ton partenaire a un spermogramme “moyen” ou “mauvais”

  • On t’a dit que “tout allait bien chez lui”

  • Tu en as marre que tout repose encore sur tes épaules


Découvre Honae, ce lieu d’exception où mes consultations en présentiel transforment des parcours entiers : clique ici pour réserver ton créneau avec moi


💡 Mes accompagnements :

➡️ Le Cercle 

➡️ Programme d'accompagnement Fertility

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

………………………………………………… 

Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bienvenue dans ce tout nouvel épisode de podcast intitulé les carnets de consultation. Parce que tu le sais peut-être, mais en tout cas depuis très récemment, j'ai décidé de partager avec toi les coulisses de mes consultations. Je sais que ce n'est pas évident d'accéder à tout ce qui se passe finalement dans les coulisses, ce que tu ne vois pas, mes analyses, les consultations que je peux avoir. Et je sais à quel point ça peut être important parce que c'est des choses qui te permettent vraiment d'obtenir des déclics, des prises de conscience. que ça suscite parfois aussi des discussions en couple et c'est un petit peu l'objectif de cet épisode. Donc je t'invite vraiment à l'écouter avec ton chéri, avec ton conjoint ou à lui envoyer ou à le partager à des potes parce que je sais à quel point ça peut faire toute la différence dans leur parcours. Et c'est vraiment pour ça, c'est vraiment dans cet esprit-là que j'ai créé ce podcast dans le podcast, on va dire ça comme ça, parce que j'avais vraiment envie de te partager les coulisses. Je vois des choses au quotidien. Et je me dis que c'est là que tu vas apprendre aussi énormément. Et le sujet d'aujourd'hui, c'est quelque chose que je vois beaucoup trop souvent. Alors, la bonne nouvelle dans l'histoire, c'est que quand je suis en consultation, j'ai vraiment de plus en plus de couples qui viennent me voir. Et ça, je suis ravie, parce que ça me montre à quel point les hommes sont aussi investis dans ce parcours. Et j'ai vraiment des hommes qui sont soucieux de bien faire, qui me partagent aussi leur... leur ressenti par rapport à leur femme, leur ressenti par rapport à ce qu'ils perçoivent de la situation, de comment leur chéri peut se sentir, etc. Et je vois vraiment des hommes qui sont beaux, qui sont touchants, qui sont vulnérables. Et je trouve ça génial parce que je les sens hyper investis. Et ce qui me fait encore plus mal au cœur dans l'histoire, c'est que quand je les vois souvent, et que, alors moi j'interroge évidemment les deux membres du couple, parce que pour ceux qui viennent en couple, la fertilité ça se fait à deux. Et donc moi, j'interroge autant madame que monsieur, et je me focalise autant sur l'un que sur l'autre, parce que l'idée, c'est de maximiser les chances, et je ne peux pas le faire si je ne me focalise que sur une des deux personnes du couple. Et ça, ce n'est pas OK pour moi, ce serait faire le job à moitié. Donc, pas possible. Et en réalité, ce qui se passe, c'est que très souvent, dans le démarrage, je demande si un spermogramme a déjà été fait, comment ça se passe, etc. Et là, on me dit, oui, mais chez moi, tout va bien. On m'a dit que tout était normal. Et ça, c'est vraiment un discours unanime que j'ai. Mais, l'expérience étant là, je demande toujours à avoir le spermogramme. Toujours, toujours, toujours, toujours. Et quand je regarde et que je commence à analyser les données qui y sont notées, et bien en fait, je vois que ça ne va pas du tout. Et c'est le pire dans l'histoire, c'est que c'est à moi d'annoncer au couple que le spermogramme de monsieur n'est absolument pas bon. Et ça, ça me fend le cœur parce que j'ai parfois des résultats de spermogramme qui datent d'il y a un an, deux ans, parfois plus. Certains ont été refaits, d'autres pas du tout. Et ça me rend dingue parce que, en réalité, depuis tout ce temps, on leur a dit tout va bien. Voir même ces notés noir sur blanc, spermogramme normal. Et ça, ça me rend dingue et on en parle beaucoup avec les collègues au sein de la maison de fertilité. Et j'en parlais récemment avec une médecin qui exerce avec nous. Et je lui demandais son avis et elle me dit non mais j'ai cru halluciner quand j'ai vu le résultat du spermogramme. J'étais contente parce que je me suis dit, ok, je ne suis pas la seule à trouver ça complètement absurde. Donc évidemment, on partage beaucoup entre praticiens, avec l'accord des patients bien sûr, mais c'est un peu l'objectif de la maison Onae, la maison de fertilité, la première maison de fertilité en Belgique au sein de laquelle j'ai le plaisir d'exercer. L'idée, c'est qu'on en discute entre praticiens, on en discute avec des gynécologues, avec des naturopathes, on en discute avec... Il y a plein de disciplines différentes, des ostéopathes bien évidemment, on peut discuter des cas patients. Et je trouve ça génial d'avoir cette Ausha, et on est tous complètement consternés quand on a la lecture de rapports, d'examens qui ont été faits par le passé. Et vraiment, tu n'imagines pas le nombre de fois où ça m'arrive de devoir annoncer que le spermogramme n'est en réalité pas bon. Alors que face à moi, j'ai des hommes qui parfois, même sur le temps de l'humour, histoire de dédramatiser un petit peu la situation, me disent « Ah non, mais moi, c'est bon, j'ai des bons guerriers, tout va bien de ce côté-là » . Et puis en fait, quand on creuse, je me rends compte que non, on est loin d'être au top. Et j'avais vraiment envie de décrypter ça avec toi pour te permettre aussi d'avoir un autre regard sur le spermogramme. Parce qu'en réalité, ce qui me rend dingue, c'est que depuis le temps que le spermogramme a été fait, on aurait pu largement optimiser, on aurait pu utiliser ce temps. temps passé pour le mettre à profit, optimisé vraiment à tous les niveaux, ça n'a pas été fait, on a complètement déresponsabilisé le conjoint, et ça vraiment, c'est quelque chose qui m'insupporte. Alors, je sais que c'est un peu un épisode en mode coup de gueule, mais parce que vraiment, ça me rend folle de voir à quel point les femmes vont se démener pour porter ce projet à bout de bras, vont être la cible de tous les examens, de tous les protocoles, et quand il faut, il faut, c'est pas la question. Mais ça me rend dingue de voir à quel point, même quand c'est le spermogramme qui pose problème, à quel point on va mettre dans la tête de la femme que c'est sa qualité ovocitaire qui est en cause. Alors, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, moi je pars toujours du principe qu'une infertilité, elle est toujours multifactorielle. Même quand une pathologie est identifiée d'un côté ou de l'autre, on peut toujours optimiser des deux côtés. Et en réalité, on a toujours tendance à dire c'est un tiers, Moi je suis pas d'accord avec ça. Je suis pas d'accord avec ça parce que je parle du principe qu'il y a véritablement un alignement de planètes qui doit se faire, et quand cet alignement de planètes ne se fait pas, eh bien il faut optimiser partout. Et je trouve ça fou de se dire que bah oui, tiens, voilà, il y a une endométriose, donc c'est la faute à l'endométriose. Non, absolument pas. Il y a plein de femmes qui ont une grossesse même spontanée sans intervention médicale, qui sont atteintes d'endométriose et qui ne le savent même pas. donc ce serait complètement fou de dire voilà c'est la faute à l'endométrio, c'est la faute au SOPK, c'est la faute à j'en sais rien. Bien sûr que ce sont des facteurs qui n'arrangent rien, ce sont des facteurs qui amènent tout un tas de déséquilibre en cascade, bien évidemment. Mais ce serait complètement faux de nier complètement la qualité du spermogramme, parce que je rappelle que depuis les années 70, si tu es en Belgique, la qualité du spermogramme a chuté considérablement, on a quasiment chuté de 60%. ... Et nous, à côté, on a l'OMS qui baisse les normes pour dire non, non, tout va bien, alors qu'on est face à un véritable problème majeur. Et ça, ça me rend dingue. Et vraiment, ça me rend dingue de voir à quel point les femmes peuvent se sentir coupables en pensant que tout vient d'elles, alors qu'en réalité, c'est multifactoriel. Et ça, vraiment, c'est super important pour moi de casser le tabou au sein du tabou. C'est un peu ça que j'ai envie de dire. C'est une expression que j'ai entendue très récemment avec... une collègue au sein de la maison de fertilité, et c'est un petit peu ce qu'on fait quelque part. Parce que le spermogramme, c'est un véritable signal d'alerte. C'est le reflet, quand tu as un spermogramme qui est altéré, un spermogramme qui est moyen, voire mauvais ou catastrophique, c'est en réalité le reflet d'un terrain qui est inflammatoire, qui est oxydé, qui est carencé. Et ça peut impacter la qualité embryonnaire, ça peut impacter la fécondation, ça peut impacter la nidation, ça peut impacter plein de choses. Et ça peut bien évidemment aussi engendrer des arrêts de grossesse. Mais là, encore une fois, c'est pas forcément là qu'on va regarder, et ça me rend dingue parce que tout ça, ça s'améliore, ça se travaille. Je vois des spermogrammes qui ne sont pas un peu justes ou qui sont dans la moyenne basse. Je vois des spermogrammes qu'on dit normaux, dans ce cas-là, alors qu'en réalité, ils sont complètement perturbés. Et c'est pas OK. Et c'est pas ok de dire, on va passer en FIV ou on va passer en FIV-XI, sans même expliquer pourquoi au couple on passe en FIV-XI alors que c'est noté normal. C'est écrit noir sur blanc sur les comptes rendus que j'ai. Donc vraiment, arrêtons de banaliser la qualité d'un spermogramme. Je suis pas ok avec le fait que le modèle médical actuel est encore trop orienté sur la fertilité féminine, où on va constamment penser que ce sont les ovocytes qui sont au cœur du sujet. Alors qu'en réalité, on est sur du 50-50. Et pourtant, au niveau des hommes, comme on leur dit tout va bien, on ne va pas creuser, on ne fait pas de bilan micronutritionnel, on n'analyse pas leur mode de vie, on n'accompagne pas d'un point de vue émotionnel, on ne regarde pas ce qui se passe au niveau de l'inflammation des intestins, etc. À la limite, on leur donne un petit complément histoire de leur faire plaisir ou même plus de rassurer madame, on est bien là-dessus. et ça me rend dingue parce qu'en réalité... Ce qu'on peut mettre en place, c'est des protocoles antioxydants, c'est de justement réduire, vraiment faire en sorte de réduire ce stress oxydatif, d'optimiser tout ce qui est microbiote intestinal, le foie. Vraiment, le foie, c'est un pilier central de la fertilité, tant féminine que masculine. Et ça, je vois beaucoup de foies qui sont en galère. Et vraiment, de faire un bilan hormonal qui est complet, où on va regarder les carences, les inflammations, etc. Parce que oui, ça joue un rôle énorme sur le spermogramme. Le spermogramme, pour moi, c'est un reflet de l'état de santé masculine, au même titre que l'ovulation est le reflet de l'état de santé de la femme. Je le rappelle parce que j'ai l'impression de le dire souvent, mais je pense que je ne le dis pas encore assez. La qualité de l'ovulation, c'est le reflet de l'état de santé de la femme. Ça veut dire que l'ovulation, c'est vraiment un signal de santé au même titre que le rythme cardiaque, que la tension artérielle, etc. La bonne nouvelle, pour en revenir au spermogramme, c'est que finalement, c'est pas figé. Le sperme se renouvelle à peu près tous les 2 à 3 mois. On est plutôt sur 2 mois et demi, 3 mois. Mais ça montre qu'en 3 à 6 mois, on peut avoir un spermogramme radicalement différent. Pour autant, évidemment, qu'on aille chercher, qu'on aille creuser et qu'on change des choses. Mais je trouve ça fou de se dire qu'on a l'avantage d'avoir des millions de spermatozoïdes. Et on se dit, bah, on va essayer d'en trouver un. Mais parfois, même ça, c'est compliqué. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, la sélection du spermatozoïde, elle est encore quasi exclusivement visuelle. Et ça, ça me pose un énorme problème, parce que la réalité fait que, visuellement, on n'est pas capable d'avoir une vue de la qualité au niveau ADN. Et ça, ça me pose un réel problème, parce qu'on a des couples qu'on va envoyer en FIV ou en FIV-XI, où on va aller sélectionner par exemple le spermatozoïde en disant je sélectionne celui-là en tant que biologiste, je sélectionne le spermato qui a en gros la meilleure forme, mais en fait ça ne dit rien de la qualité intrinsèque, et ça, ça me pose problème parce que ça donne lieu à des défauts d'accroche, et on va mettre ça sur la qualité ovocitaire, et ça va donner lieu quand il y a une accroche, probablement à... une grossesse qui évolue difficilement et donc, in fine, avoir déjà des embryons qui évoluent parfois difficilement, qui n'arrivent pas au stade de J5, et quand ça arrive et qu'il y a vraiment une accroche, ça va donner lieu à une augmentation du risque d'arrêt de grossesse. Et qui est-ce qu'on va cibler dans ces cas-là ? On va les cibler du côté de Madame, et on va dire que c'est la qualité ovocitaire qui ne va pas. On va mettre le doigt sur une pathologie potentielle, etc. Mais en réalité, On peut terriblement améliorer les résultats en améliorant la qualité du spermogramme. Et vraiment, c'est essentiel. Et c'est vraiment souvent ce que je propose, c'est qu'on prend deux à trois mois pour véritablement comprendre, pour agir, pour optimiser. Et quand les hommes le font, qu'ils acceptent et qu'ils s'impliquent, c'est complètement dingue ce qui se produit quand on est deux, trois, quatre mois plus tard, parce qu'ils reviennent. Alors déjà, ils ont retrouvé... Physiquement, un état de santé qui est complètement différent, moi j'en ai qui me disent mais je ne reviens pas parce qu'il y a eu perte de poids, parce qu'il y a une énergie qui est retrouvée, qui est décuplée, parce qu'on se sent mieux, parce qu'il retrouve aussi une libido qui parfois dans certains cas n'était plus la même. Enfin vraiment, on voit quand même que ça change considérablement la donne et c'est pareil au niveau du spermogramme évidemment. Donc c'est essentiel de commencer à comprendre un spermogramme. Donc ce que j'ai envie de te dire, c'est que quand tu reçois le résultat d'un spermogramme, la première des choses, c'est vraiment d'aller regarder ce qui est écrit, et pas juste au niveau de la conclusion, pas juste noter ce qui est normal, ou quand on va mettre spermogramme normal ou spermogramme dans la norme. Ne te contente pas de ça, va véritablement regarder ce qui se passe, déjà au niveau du volume et de la concentration. Va regarder ce qui se passe au niveau de la mobilité. Dans la mobilité, il y en a plusieurs. Il y a plusieurs critères. Il y a une mobilité qui est rapide, qui est une progression immédiate. Donc, on va déjà regarder ce critère-là. C'est le plus important en termes de mobilité. Et puis, on va aller regarder la mobilité qui est lente, progressive, mais lente. Et ça, c'est intéressant aussi de voir qu'ils se déplacent. Les petits spermatozoïdes, ils sont là, ils se déplacent, ils bougent, ils avancent. Et puis, d'aller voir ceux qui sont complètement... immobile, parce que ça arrive aussi. Et donc, regarde les pourcentages qui sont indiqués. Regarde ce qui apparaît aussi dans la case forme, parce que ça aussi, moi je vois souvent des spermogrammes où au niveau de la concentration, bon, ça va. Au niveau de la motilité, bon, on peut mieux faire, évidemment, mais on peut dire que voilà, c'est encore... J'ai même pas envie de dire correct, mais enfin voilà, c'est jouable. Mais par contre, je regarde la forme typique, et là, je vois des... pourcentages qui sont minimes. Et ça, c'est pas ok de noter spermogramme normal quand on a des pourcentages comme ça. Donc, vraiment, vraiment, vraiment, ne te contente pas de ce qu'il y a, de ce qui est superficiel à la lecture d'un spermogramme, et va voir là où ça coince. Va voir... Est-ce que c'est parce qu'on n'en a pas assez ? Est-ce que c'est parce qu'on n'en a pas assez et qu'en plus, on voit qu'ils sont quand même plutôt paresseux ? Est-ce qu'on n'en a pas beaucoup, mais ils sont là, mais par contre, ceux qui sont là, la forme, elle n'est pas correcte ? Et ça nous donne vraiment des indicateurs sur ce qu'on peut optimiser. Et ça, vraiment, vraiment, vraiment, c'est essentiel. Donc, le bilan, il prend en compte... énormément de choses, mais je sais à quel point les hommes peuvent vraiment être demandeurs d'amélioration. En fait, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, on les déresponsabilise. Alors déjà, je trouve que les rendez-vous sont quasiment exclusivement concentrés sur la femme, que le dialogue est orienté vers la femme et qu'on ne prend pas suffisamment le couple dans son intégralité et qu'en plus, le spermogramme, le résultat, il est balayé d'un revers de la main. Alors non, on ne se fie pas à une lecture rapide d'un spermogramme. Il faut l'approfondir. Il faut aller voir. On en discute ensemble, on en discute dans le couple et on voit ce qu'on peut faire pour améliorer. Attention à ces compléments un peu tout en un. Bien sûr, je suis la première à en recommander quand c'est nécessaire. Évidemment, il y en a qui sont très bons. Maintenant, quand on a des carences, ça ne suffit pas. Quand on a un terrain qui est inflammé, ça ne suffit pas. Si on prend des compléments mais qu'on ne change rien à l'alimentation, à l'hygiène de vie, et à l'état au stress, à l'état émotionnel, à tout un tas de choses, ça ne va pas aider. Les compléments, ce ne sont pas des remèdes miracles. Il est grand temps de sensibiliser, de conscientiser, mais en expliquant aussi le pourquoi du comment. Et souvent, on voit le spermogramme comme juste la capacité d'un homme à avoir un enfant, mais on ne lui explique pas à quel point c'est le reflet de son état de santé général. On ne lui explique pas à quel point s'il continue comme ça, ... dans 10, 15 ou 20 ans, il va droit dans le mur. On n'explique pas les taux de corrélation, vraiment, entre un spermogramme qui est moyen, voire mauvais, et les taux d'hospitalisation de ces mêmes personnes, 10, 15 ans plus tard, pour des pathologies très importantes. Donc, vraiment, ne te laisse pas dire que, quelque part, tout repose sur toi, parce que, encore une fois, un bébé, ça se fait à deux gamètes, qu'on soit en couple hétéro ou pas, on a toujours besoin de deux gamètes pour faire un enfant. Peut-être que d'ici un siècle, on aura trouvé comment faire à partir d'une seule et unique cellule. Je ne sais pas. Mais en tout cas, à l'heure actuelle, on a toujours besoin de deux gamètes. Et ces deux gamètes, elles doivent être au top. Et il n'y a pas de raison de privilégier l'un par rapport à l'autre. Pour moi, c'est vraiment des deux côtés que ça se joue. Et on a tendance vraiment à oublier que la fertilité, c'est vraiment une affaire de couple. C'est une affaire de gamètes. Et pas que. Il y a aussi tout le terrain autour des deux côtés. et que... Un spermogramme qui n'est pas bon, ça ne peut pas être compensé uniquement avec un ovocyte qui est mieux ou où il y en a beaucoup, ça ne suffit pas. Tu as le droit de comprendre, tu as le droit de poser des questions, tu as le droit de ne pas porter ça toute seule en réalité, donc c'est vraiment essentiel. Et si tu as besoin d'avoir un regard plus poussé, si tu as besoin d'avoir une consultation aussi en couple, et bien si tu as la possibilité, je t'invite vraiment à réserver. une session en couple au sein de la maison de fertilité. Tu vas trouver le lien évidemment dans la description de cet épisode et d'autres épisodes précédents, parce que vraiment ça me tient à cœur d'accueillir le couple au sein de la maison de la fertilité. Tout est d'ailleurs conçu pour. On est vraiment là pour les deux membres du couple. Et si ce n'est pas le cas et que tu as envie de rejoindre mon accompagnement, je t'invite à le faire et on va justement pouvoir travailler tout ça ensemble. C'est pas... qu'une question d'ovocyte, c'est pas une question que de pathologie, endométriose, insuffisance ovarienne, etc. Et quand bien même on a une insuffisance ovarienne, tu imagines que du coup on a peu d'ovocytes, on a tout intérêt à avoir un spermogramme qui est au top dans ces cas-là. Moins on a d'ovocytes, plus le spermogramme doit être bon, parce qu'on ne peut pas avoir le droit à l'erreur quelque part dans ces cas-là. Donc ça montre à quel point on a besoin vraiment que les deux membres du couple soient au top. Donc si tu veux que je t'accompagne pour le faire, je me ferai un plaisir. Écris-moi, envoie-moi un message, on verra quel est l'accompagnement qui est le plus adapté à toi, on verra si c'est une consultation en présentiel, on verra si c'est le coaching éclosion, on verra si c'est le programme fertility, on verra tout ça. Mais ne reste pas comme ça, d'accord ? C'est vraiment vraiment essentiel de comprendre à quel point ça se joue à deux. je te fais confiance, je sais à quel point le sujet de la fertilité te concerne je sais à quel point ça t'impacte et je sais aussi à quel point ton homme peut être désireux d'avoir plus d'infos, d'être plus impliqué, de comprendre ça, et je sais à quel point ça va lui faire plaisir de voir à quel point la fertilité, ça ne repose plus que sur toi, mais ça repose vraiment sur les deux membres du couple et que lui aussi, il a un rôle à jouer. Donc vraiment, je t'invite à écouter ou à transférer cet épisode à ton conjoint, à l'écouter avec lui et en discuter ensemble, mais vraiment, il y a des solutions, et ça c'est la bonne nouvelle parce que n'oublie pas que des spermatozoïdes, il y en a des millions. Il ne nous suffit que de quelques-uns qui sont au top. Donc, il y a vraiment moyen d'améliorer ça. Ce n'est pas du tout une fatalité, même quand le spermogramme n'est pas bon du tout. D'accord ? Ça peut se travailler, ça peut s'améliorer. Donc, continue à t'accrocher. Je pense fort à vous deux. Et surtout, ne reste pas seul dans cette histoire. Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode de Potent. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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Dans ce nouvel épisode des Carnets de consultation, je te parle d’un cas frappant qui revient systématiquement en consultation : le résultat d'un spermogramme catastrophique à qui on a pourtant dit "tout va bien".

Morphologie, mobilité, concentration… tout est en dessous des valeurs optimales.


Et pourtant, dans ces cas là, devine sur quoi on a mis le focus ?
👉 Les ovocytes.
👉 Le corps de la femme.
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Ce cas, c’est le reflet d’un biais systémique : on banalise les troubles de la fertilité masculine, et on déplace la responsabilité sur la femme.


Je t’explique dans cet épisode :

  • Pourquoi ces interprétations médicales sont trop souvent erronées

  • Comment on passe à côté de marges de manœuvre précieuses côté masculin

  • Et ce que tu peux faire si tu vis la même chose aujourd’hui.


Un épisode à écouter absolument si :

  • Ton partenaire a un spermogramme “moyen” ou “mauvais”

  • On t’a dit que “tout allait bien chez lui”

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  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bienvenue dans ce tout nouvel épisode de podcast intitulé les carnets de consultation. Parce que tu le sais peut-être, mais en tout cas depuis très récemment, j'ai décidé de partager avec toi les coulisses de mes consultations. Je sais que ce n'est pas évident d'accéder à tout ce qui se passe finalement dans les coulisses, ce que tu ne vois pas, mes analyses, les consultations que je peux avoir. Et je sais à quel point ça peut être important parce que c'est des choses qui te permettent vraiment d'obtenir des déclics, des prises de conscience. que ça suscite parfois aussi des discussions en couple et c'est un petit peu l'objectif de cet épisode. Donc je t'invite vraiment à l'écouter avec ton chéri, avec ton conjoint ou à lui envoyer ou à le partager à des potes parce que je sais à quel point ça peut faire toute la différence dans leur parcours. Et c'est vraiment pour ça, c'est vraiment dans cet esprit-là que j'ai créé ce podcast dans le podcast, on va dire ça comme ça, parce que j'avais vraiment envie de te partager les coulisses. Je vois des choses au quotidien. Et je me dis que c'est là que tu vas apprendre aussi énormément. Et le sujet d'aujourd'hui, c'est quelque chose que je vois beaucoup trop souvent. Alors, la bonne nouvelle dans l'histoire, c'est que quand je suis en consultation, j'ai vraiment de plus en plus de couples qui viennent me voir. Et ça, je suis ravie, parce que ça me montre à quel point les hommes sont aussi investis dans ce parcours. Et j'ai vraiment des hommes qui sont soucieux de bien faire, qui me partagent aussi leur... leur ressenti par rapport à leur femme, leur ressenti par rapport à ce qu'ils perçoivent de la situation, de comment leur chéri peut se sentir, etc. Et je vois vraiment des hommes qui sont beaux, qui sont touchants, qui sont vulnérables. Et je trouve ça génial parce que je les sens hyper investis. Et ce qui me fait encore plus mal au cœur dans l'histoire, c'est que quand je les vois souvent, et que, alors moi j'interroge évidemment les deux membres du couple, parce que pour ceux qui viennent en couple, la fertilité ça se fait à deux. Et donc moi, j'interroge autant madame que monsieur, et je me focalise autant sur l'un que sur l'autre, parce que l'idée, c'est de maximiser les chances, et je ne peux pas le faire si je ne me focalise que sur une des deux personnes du couple. Et ça, ce n'est pas OK pour moi, ce serait faire le job à moitié. Donc, pas possible. Et en réalité, ce qui se passe, c'est que très souvent, dans le démarrage, je demande si un spermogramme a déjà été fait, comment ça se passe, etc. Et là, on me dit, oui, mais chez moi, tout va bien. On m'a dit que tout était normal. Et ça, c'est vraiment un discours unanime que j'ai. Mais, l'expérience étant là, je demande toujours à avoir le spermogramme. Toujours, toujours, toujours, toujours. Et quand je regarde et que je commence à analyser les données qui y sont notées, et bien en fait, je vois que ça ne va pas du tout. Et c'est le pire dans l'histoire, c'est que c'est à moi d'annoncer au couple que le spermogramme de monsieur n'est absolument pas bon. Et ça, ça me fend le cœur parce que j'ai parfois des résultats de spermogramme qui datent d'il y a un an, deux ans, parfois plus. Certains ont été refaits, d'autres pas du tout. Et ça me rend dingue parce que, en réalité, depuis tout ce temps, on leur a dit tout va bien. Voir même ces notés noir sur blanc, spermogramme normal. Et ça, ça me rend dingue et on en parle beaucoup avec les collègues au sein de la maison de fertilité. Et j'en parlais récemment avec une médecin qui exerce avec nous. Et je lui demandais son avis et elle me dit non mais j'ai cru halluciner quand j'ai vu le résultat du spermogramme. J'étais contente parce que je me suis dit, ok, je ne suis pas la seule à trouver ça complètement absurde. Donc évidemment, on partage beaucoup entre praticiens, avec l'accord des patients bien sûr, mais c'est un peu l'objectif de la maison Onae, la maison de fertilité, la première maison de fertilité en Belgique au sein de laquelle j'ai le plaisir d'exercer. L'idée, c'est qu'on en discute entre praticiens, on en discute avec des gynécologues, avec des naturopathes, on en discute avec... Il y a plein de disciplines différentes, des ostéopathes bien évidemment, on peut discuter des cas patients. Et je trouve ça génial d'avoir cette Ausha, et on est tous complètement consternés quand on a la lecture de rapports, d'examens qui ont été faits par le passé. Et vraiment, tu n'imagines pas le nombre de fois où ça m'arrive de devoir annoncer que le spermogramme n'est en réalité pas bon. Alors que face à moi, j'ai des hommes qui parfois, même sur le temps de l'humour, histoire de dédramatiser un petit peu la situation, me disent « Ah non, mais moi, c'est bon, j'ai des bons guerriers, tout va bien de ce côté-là » . Et puis en fait, quand on creuse, je me rends compte que non, on est loin d'être au top. Et j'avais vraiment envie de décrypter ça avec toi pour te permettre aussi d'avoir un autre regard sur le spermogramme. Parce qu'en réalité, ce qui me rend dingue, c'est que depuis le temps que le spermogramme a été fait, on aurait pu largement optimiser, on aurait pu utiliser ce temps. temps passé pour le mettre à profit, optimisé vraiment à tous les niveaux, ça n'a pas été fait, on a complètement déresponsabilisé le conjoint, et ça vraiment, c'est quelque chose qui m'insupporte. Alors, je sais que c'est un peu un épisode en mode coup de gueule, mais parce que vraiment, ça me rend folle de voir à quel point les femmes vont se démener pour porter ce projet à bout de bras, vont être la cible de tous les examens, de tous les protocoles, et quand il faut, il faut, c'est pas la question. Mais ça me rend dingue de voir à quel point, même quand c'est le spermogramme qui pose problème, à quel point on va mettre dans la tête de la femme que c'est sa qualité ovocitaire qui est en cause. Alors, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, moi je pars toujours du principe qu'une infertilité, elle est toujours multifactorielle. Même quand une pathologie est identifiée d'un côté ou de l'autre, on peut toujours optimiser des deux côtés. Et en réalité, on a toujours tendance à dire c'est un tiers, Moi je suis pas d'accord avec ça. Je suis pas d'accord avec ça parce que je parle du principe qu'il y a véritablement un alignement de planètes qui doit se faire, et quand cet alignement de planètes ne se fait pas, eh bien il faut optimiser partout. Et je trouve ça fou de se dire que bah oui, tiens, voilà, il y a une endométriose, donc c'est la faute à l'endométriose. Non, absolument pas. Il y a plein de femmes qui ont une grossesse même spontanée sans intervention médicale, qui sont atteintes d'endométriose et qui ne le savent même pas. donc ce serait complètement fou de dire voilà c'est la faute à l'endométrio, c'est la faute au SOPK, c'est la faute à j'en sais rien. Bien sûr que ce sont des facteurs qui n'arrangent rien, ce sont des facteurs qui amènent tout un tas de déséquilibre en cascade, bien évidemment. Mais ce serait complètement faux de nier complètement la qualité du spermogramme, parce que je rappelle que depuis les années 70, si tu es en Belgique, la qualité du spermogramme a chuté considérablement, on a quasiment chuté de 60%. ... Et nous, à côté, on a l'OMS qui baisse les normes pour dire non, non, tout va bien, alors qu'on est face à un véritable problème majeur. Et ça, ça me rend dingue. Et vraiment, ça me rend dingue de voir à quel point les femmes peuvent se sentir coupables en pensant que tout vient d'elles, alors qu'en réalité, c'est multifactoriel. Et ça, vraiment, c'est super important pour moi de casser le tabou au sein du tabou. C'est un peu ça que j'ai envie de dire. C'est une expression que j'ai entendue très récemment avec... une collègue au sein de la maison de fertilité, et c'est un petit peu ce qu'on fait quelque part. Parce que le spermogramme, c'est un véritable signal d'alerte. C'est le reflet, quand tu as un spermogramme qui est altéré, un spermogramme qui est moyen, voire mauvais ou catastrophique, c'est en réalité le reflet d'un terrain qui est inflammatoire, qui est oxydé, qui est carencé. Et ça peut impacter la qualité embryonnaire, ça peut impacter la fécondation, ça peut impacter la nidation, ça peut impacter plein de choses. Et ça peut bien évidemment aussi engendrer des arrêts de grossesse. Mais là, encore une fois, c'est pas forcément là qu'on va regarder, et ça me rend dingue parce que tout ça, ça s'améliore, ça se travaille. Je vois des spermogrammes qui ne sont pas un peu justes ou qui sont dans la moyenne basse. Je vois des spermogrammes qu'on dit normaux, dans ce cas-là, alors qu'en réalité, ils sont complètement perturbés. Et c'est pas OK. Et c'est pas ok de dire, on va passer en FIV ou on va passer en FIV-XI, sans même expliquer pourquoi au couple on passe en FIV-XI alors que c'est noté normal. C'est écrit noir sur blanc sur les comptes rendus que j'ai. Donc vraiment, arrêtons de banaliser la qualité d'un spermogramme. Je suis pas ok avec le fait que le modèle médical actuel est encore trop orienté sur la fertilité féminine, où on va constamment penser que ce sont les ovocytes qui sont au cœur du sujet. Alors qu'en réalité, on est sur du 50-50. Et pourtant, au niveau des hommes, comme on leur dit tout va bien, on ne va pas creuser, on ne fait pas de bilan micronutritionnel, on n'analyse pas leur mode de vie, on n'accompagne pas d'un point de vue émotionnel, on ne regarde pas ce qui se passe au niveau de l'inflammation des intestins, etc. À la limite, on leur donne un petit complément histoire de leur faire plaisir ou même plus de rassurer madame, on est bien là-dessus. et ça me rend dingue parce qu'en réalité... Ce qu'on peut mettre en place, c'est des protocoles antioxydants, c'est de justement réduire, vraiment faire en sorte de réduire ce stress oxydatif, d'optimiser tout ce qui est microbiote intestinal, le foie. Vraiment, le foie, c'est un pilier central de la fertilité, tant féminine que masculine. Et ça, je vois beaucoup de foies qui sont en galère. Et vraiment, de faire un bilan hormonal qui est complet, où on va regarder les carences, les inflammations, etc. Parce que oui, ça joue un rôle énorme sur le spermogramme. Le spermogramme, pour moi, c'est un reflet de l'état de santé masculine, au même titre que l'ovulation est le reflet de l'état de santé de la femme. Je le rappelle parce que j'ai l'impression de le dire souvent, mais je pense que je ne le dis pas encore assez. La qualité de l'ovulation, c'est le reflet de l'état de santé de la femme. Ça veut dire que l'ovulation, c'est vraiment un signal de santé au même titre que le rythme cardiaque, que la tension artérielle, etc. La bonne nouvelle, pour en revenir au spermogramme, c'est que finalement, c'est pas figé. Le sperme se renouvelle à peu près tous les 2 à 3 mois. On est plutôt sur 2 mois et demi, 3 mois. Mais ça montre qu'en 3 à 6 mois, on peut avoir un spermogramme radicalement différent. Pour autant, évidemment, qu'on aille chercher, qu'on aille creuser et qu'on change des choses. Mais je trouve ça fou de se dire qu'on a l'avantage d'avoir des millions de spermatozoïdes. Et on se dit, bah, on va essayer d'en trouver un. Mais parfois, même ça, c'est compliqué. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, la sélection du spermatozoïde, elle est encore quasi exclusivement visuelle. Et ça, ça me pose un énorme problème, parce que la réalité fait que, visuellement, on n'est pas capable d'avoir une vue de la qualité au niveau ADN. Et ça, ça me pose un réel problème, parce qu'on a des couples qu'on va envoyer en FIV ou en FIV-XI, où on va aller sélectionner par exemple le spermatozoïde en disant je sélectionne celui-là en tant que biologiste, je sélectionne le spermato qui a en gros la meilleure forme, mais en fait ça ne dit rien de la qualité intrinsèque, et ça, ça me pose problème parce que ça donne lieu à des défauts d'accroche, et on va mettre ça sur la qualité ovocitaire, et ça va donner lieu quand il y a une accroche, probablement à... une grossesse qui évolue difficilement et donc, in fine, avoir déjà des embryons qui évoluent parfois difficilement, qui n'arrivent pas au stade de J5, et quand ça arrive et qu'il y a vraiment une accroche, ça va donner lieu à une augmentation du risque d'arrêt de grossesse. Et qui est-ce qu'on va cibler dans ces cas-là ? On va les cibler du côté de Madame, et on va dire que c'est la qualité ovocitaire qui ne va pas. On va mettre le doigt sur une pathologie potentielle, etc. Mais en réalité, On peut terriblement améliorer les résultats en améliorant la qualité du spermogramme. Et vraiment, c'est essentiel. Et c'est vraiment souvent ce que je propose, c'est qu'on prend deux à trois mois pour véritablement comprendre, pour agir, pour optimiser. Et quand les hommes le font, qu'ils acceptent et qu'ils s'impliquent, c'est complètement dingue ce qui se produit quand on est deux, trois, quatre mois plus tard, parce qu'ils reviennent. Alors déjà, ils ont retrouvé... Physiquement, un état de santé qui est complètement différent, moi j'en ai qui me disent mais je ne reviens pas parce qu'il y a eu perte de poids, parce qu'il y a une énergie qui est retrouvée, qui est décuplée, parce qu'on se sent mieux, parce qu'il retrouve aussi une libido qui parfois dans certains cas n'était plus la même. Enfin vraiment, on voit quand même que ça change considérablement la donne et c'est pareil au niveau du spermogramme évidemment. Donc c'est essentiel de commencer à comprendre un spermogramme. Donc ce que j'ai envie de te dire, c'est que quand tu reçois le résultat d'un spermogramme, la première des choses, c'est vraiment d'aller regarder ce qui est écrit, et pas juste au niveau de la conclusion, pas juste noter ce qui est normal, ou quand on va mettre spermogramme normal ou spermogramme dans la norme. Ne te contente pas de ça, va véritablement regarder ce qui se passe, déjà au niveau du volume et de la concentration. Va regarder ce qui se passe au niveau de la mobilité. Dans la mobilité, il y en a plusieurs. Il y a plusieurs critères. Il y a une mobilité qui est rapide, qui est une progression immédiate. Donc, on va déjà regarder ce critère-là. C'est le plus important en termes de mobilité. Et puis, on va aller regarder la mobilité qui est lente, progressive, mais lente. Et ça, c'est intéressant aussi de voir qu'ils se déplacent. Les petits spermatozoïdes, ils sont là, ils se déplacent, ils bougent, ils avancent. Et puis, d'aller voir ceux qui sont complètement... immobile, parce que ça arrive aussi. Et donc, regarde les pourcentages qui sont indiqués. Regarde ce qui apparaît aussi dans la case forme, parce que ça aussi, moi je vois souvent des spermogrammes où au niveau de la concentration, bon, ça va. Au niveau de la motilité, bon, on peut mieux faire, évidemment, mais on peut dire que voilà, c'est encore... J'ai même pas envie de dire correct, mais enfin voilà, c'est jouable. Mais par contre, je regarde la forme typique, et là, je vois des... pourcentages qui sont minimes. Et ça, c'est pas ok de noter spermogramme normal quand on a des pourcentages comme ça. Donc, vraiment, vraiment, vraiment, ne te contente pas de ce qu'il y a, de ce qui est superficiel à la lecture d'un spermogramme, et va voir là où ça coince. Va voir... Est-ce que c'est parce qu'on n'en a pas assez ? Est-ce que c'est parce qu'on n'en a pas assez et qu'en plus, on voit qu'ils sont quand même plutôt paresseux ? Est-ce qu'on n'en a pas beaucoup, mais ils sont là, mais par contre, ceux qui sont là, la forme, elle n'est pas correcte ? Et ça nous donne vraiment des indicateurs sur ce qu'on peut optimiser. Et ça, vraiment, vraiment, vraiment, c'est essentiel. Donc, le bilan, il prend en compte... énormément de choses, mais je sais à quel point les hommes peuvent vraiment être demandeurs d'amélioration. En fait, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, on les déresponsabilise. Alors déjà, je trouve que les rendez-vous sont quasiment exclusivement concentrés sur la femme, que le dialogue est orienté vers la femme et qu'on ne prend pas suffisamment le couple dans son intégralité et qu'en plus, le spermogramme, le résultat, il est balayé d'un revers de la main. Alors non, on ne se fie pas à une lecture rapide d'un spermogramme. Il faut l'approfondir. Il faut aller voir. On en discute ensemble, on en discute dans le couple et on voit ce qu'on peut faire pour améliorer. Attention à ces compléments un peu tout en un. Bien sûr, je suis la première à en recommander quand c'est nécessaire. Évidemment, il y en a qui sont très bons. Maintenant, quand on a des carences, ça ne suffit pas. Quand on a un terrain qui est inflammé, ça ne suffit pas. Si on prend des compléments mais qu'on ne change rien à l'alimentation, à l'hygiène de vie, et à l'état au stress, à l'état émotionnel, à tout un tas de choses, ça ne va pas aider. Les compléments, ce ne sont pas des remèdes miracles. Il est grand temps de sensibiliser, de conscientiser, mais en expliquant aussi le pourquoi du comment. Et souvent, on voit le spermogramme comme juste la capacité d'un homme à avoir un enfant, mais on ne lui explique pas à quel point c'est le reflet de son état de santé général. On ne lui explique pas à quel point s'il continue comme ça, ... dans 10, 15 ou 20 ans, il va droit dans le mur. On n'explique pas les taux de corrélation, vraiment, entre un spermogramme qui est moyen, voire mauvais, et les taux d'hospitalisation de ces mêmes personnes, 10, 15 ans plus tard, pour des pathologies très importantes. Donc, vraiment, ne te laisse pas dire que, quelque part, tout repose sur toi, parce que, encore une fois, un bébé, ça se fait à deux gamètes, qu'on soit en couple hétéro ou pas, on a toujours besoin de deux gamètes pour faire un enfant. Peut-être que d'ici un siècle, on aura trouvé comment faire à partir d'une seule et unique cellule. Je ne sais pas. Mais en tout cas, à l'heure actuelle, on a toujours besoin de deux gamètes. Et ces deux gamètes, elles doivent être au top. Et il n'y a pas de raison de privilégier l'un par rapport à l'autre. Pour moi, c'est vraiment des deux côtés que ça se joue. Et on a tendance vraiment à oublier que la fertilité, c'est vraiment une affaire de couple. C'est une affaire de gamètes. Et pas que. Il y a aussi tout le terrain autour des deux côtés. et que... Un spermogramme qui n'est pas bon, ça ne peut pas être compensé uniquement avec un ovocyte qui est mieux ou où il y en a beaucoup, ça ne suffit pas. Tu as le droit de comprendre, tu as le droit de poser des questions, tu as le droit de ne pas porter ça toute seule en réalité, donc c'est vraiment essentiel. Et si tu as besoin d'avoir un regard plus poussé, si tu as besoin d'avoir une consultation aussi en couple, et bien si tu as la possibilité, je t'invite vraiment à réserver. une session en couple au sein de la maison de fertilité. Tu vas trouver le lien évidemment dans la description de cet épisode et d'autres épisodes précédents, parce que vraiment ça me tient à cœur d'accueillir le couple au sein de la maison de la fertilité. Tout est d'ailleurs conçu pour. On est vraiment là pour les deux membres du couple. Et si ce n'est pas le cas et que tu as envie de rejoindre mon accompagnement, je t'invite à le faire et on va justement pouvoir travailler tout ça ensemble. C'est pas... qu'une question d'ovocyte, c'est pas une question que de pathologie, endométriose, insuffisance ovarienne, etc. Et quand bien même on a une insuffisance ovarienne, tu imagines que du coup on a peu d'ovocytes, on a tout intérêt à avoir un spermogramme qui est au top dans ces cas-là. Moins on a d'ovocytes, plus le spermogramme doit être bon, parce qu'on ne peut pas avoir le droit à l'erreur quelque part dans ces cas-là. Donc ça montre à quel point on a besoin vraiment que les deux membres du couple soient au top. Donc si tu veux que je t'accompagne pour le faire, je me ferai un plaisir. Écris-moi, envoie-moi un message, on verra quel est l'accompagnement qui est le plus adapté à toi, on verra si c'est une consultation en présentiel, on verra si c'est le coaching éclosion, on verra si c'est le programme fertility, on verra tout ça. Mais ne reste pas comme ça, d'accord ? C'est vraiment vraiment essentiel de comprendre à quel point ça se joue à deux. je te fais confiance, je sais à quel point le sujet de la fertilité te concerne je sais à quel point ça t'impacte et je sais aussi à quel point ton homme peut être désireux d'avoir plus d'infos, d'être plus impliqué, de comprendre ça, et je sais à quel point ça va lui faire plaisir de voir à quel point la fertilité, ça ne repose plus que sur toi, mais ça repose vraiment sur les deux membres du couple et que lui aussi, il a un rôle à jouer. Donc vraiment, je t'invite à écouter ou à transférer cet épisode à ton conjoint, à l'écouter avec lui et en discuter ensemble, mais vraiment, il y a des solutions, et ça c'est la bonne nouvelle parce que n'oublie pas que des spermatozoïdes, il y en a des millions. Il ne nous suffit que de quelques-uns qui sont au top. Donc, il y a vraiment moyen d'améliorer ça. Ce n'est pas du tout une fatalité, même quand le spermogramme n'est pas bon du tout. D'accord ? Ça peut se travailler, ça peut s'améliorer. Donc, continue à t'accrocher. Je pense fort à vous deux. Et surtout, ne reste pas seul dans cette histoire. Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode de Potent. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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Dans ce nouvel épisode des Carnets de consultation, je te parle d’un cas frappant qui revient systématiquement en consultation : le résultat d'un spermogramme catastrophique à qui on a pourtant dit "tout va bien".

Morphologie, mobilité, concentration… tout est en dessous des valeurs optimales.


Et pourtant, dans ces cas là, devine sur quoi on a mis le focus ?
👉 Les ovocytes.
👉 Le corps de la femme.
👉 L’optimisation “de son côté”.


Ce cas, c’est le reflet d’un biais systémique : on banalise les troubles de la fertilité masculine, et on déplace la responsabilité sur la femme.


Je t’explique dans cet épisode :

  • Pourquoi ces interprétations médicales sont trop souvent erronées

  • Comment on passe à côté de marges de manœuvre précieuses côté masculin

  • Et ce que tu peux faire si tu vis la même chose aujourd’hui.


Un épisode à écouter absolument si :

  • Ton partenaire a un spermogramme “moyen” ou “mauvais”

  • On t’a dit que “tout allait bien chez lui”

  • Tu en as marre que tout repose encore sur tes épaules


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💡 Mes accompagnements :

➡️ Le Cercle 

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➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bienvenue dans ce tout nouvel épisode de podcast intitulé les carnets de consultation. Parce que tu le sais peut-être, mais en tout cas depuis très récemment, j'ai décidé de partager avec toi les coulisses de mes consultations. Je sais que ce n'est pas évident d'accéder à tout ce qui se passe finalement dans les coulisses, ce que tu ne vois pas, mes analyses, les consultations que je peux avoir. Et je sais à quel point ça peut être important parce que c'est des choses qui te permettent vraiment d'obtenir des déclics, des prises de conscience. que ça suscite parfois aussi des discussions en couple et c'est un petit peu l'objectif de cet épisode. Donc je t'invite vraiment à l'écouter avec ton chéri, avec ton conjoint ou à lui envoyer ou à le partager à des potes parce que je sais à quel point ça peut faire toute la différence dans leur parcours. Et c'est vraiment pour ça, c'est vraiment dans cet esprit-là que j'ai créé ce podcast dans le podcast, on va dire ça comme ça, parce que j'avais vraiment envie de te partager les coulisses. Je vois des choses au quotidien. Et je me dis que c'est là que tu vas apprendre aussi énormément. Et le sujet d'aujourd'hui, c'est quelque chose que je vois beaucoup trop souvent. Alors, la bonne nouvelle dans l'histoire, c'est que quand je suis en consultation, j'ai vraiment de plus en plus de couples qui viennent me voir. Et ça, je suis ravie, parce que ça me montre à quel point les hommes sont aussi investis dans ce parcours. Et j'ai vraiment des hommes qui sont soucieux de bien faire, qui me partagent aussi leur... leur ressenti par rapport à leur femme, leur ressenti par rapport à ce qu'ils perçoivent de la situation, de comment leur chéri peut se sentir, etc. Et je vois vraiment des hommes qui sont beaux, qui sont touchants, qui sont vulnérables. Et je trouve ça génial parce que je les sens hyper investis. Et ce qui me fait encore plus mal au cœur dans l'histoire, c'est que quand je les vois souvent, et que, alors moi j'interroge évidemment les deux membres du couple, parce que pour ceux qui viennent en couple, la fertilité ça se fait à deux. Et donc moi, j'interroge autant madame que monsieur, et je me focalise autant sur l'un que sur l'autre, parce que l'idée, c'est de maximiser les chances, et je ne peux pas le faire si je ne me focalise que sur une des deux personnes du couple. Et ça, ce n'est pas OK pour moi, ce serait faire le job à moitié. Donc, pas possible. Et en réalité, ce qui se passe, c'est que très souvent, dans le démarrage, je demande si un spermogramme a déjà été fait, comment ça se passe, etc. Et là, on me dit, oui, mais chez moi, tout va bien. On m'a dit que tout était normal. Et ça, c'est vraiment un discours unanime que j'ai. Mais, l'expérience étant là, je demande toujours à avoir le spermogramme. Toujours, toujours, toujours, toujours. Et quand je regarde et que je commence à analyser les données qui y sont notées, et bien en fait, je vois que ça ne va pas du tout. Et c'est le pire dans l'histoire, c'est que c'est à moi d'annoncer au couple que le spermogramme de monsieur n'est absolument pas bon. Et ça, ça me fend le cœur parce que j'ai parfois des résultats de spermogramme qui datent d'il y a un an, deux ans, parfois plus. Certains ont été refaits, d'autres pas du tout. Et ça me rend dingue parce que, en réalité, depuis tout ce temps, on leur a dit tout va bien. Voir même ces notés noir sur blanc, spermogramme normal. Et ça, ça me rend dingue et on en parle beaucoup avec les collègues au sein de la maison de fertilité. Et j'en parlais récemment avec une médecin qui exerce avec nous. Et je lui demandais son avis et elle me dit non mais j'ai cru halluciner quand j'ai vu le résultat du spermogramme. J'étais contente parce que je me suis dit, ok, je ne suis pas la seule à trouver ça complètement absurde. Donc évidemment, on partage beaucoup entre praticiens, avec l'accord des patients bien sûr, mais c'est un peu l'objectif de la maison Onae, la maison de fertilité, la première maison de fertilité en Belgique au sein de laquelle j'ai le plaisir d'exercer. L'idée, c'est qu'on en discute entre praticiens, on en discute avec des gynécologues, avec des naturopathes, on en discute avec... Il y a plein de disciplines différentes, des ostéopathes bien évidemment, on peut discuter des cas patients. Et je trouve ça génial d'avoir cette Ausha, et on est tous complètement consternés quand on a la lecture de rapports, d'examens qui ont été faits par le passé. Et vraiment, tu n'imagines pas le nombre de fois où ça m'arrive de devoir annoncer que le spermogramme n'est en réalité pas bon. Alors que face à moi, j'ai des hommes qui parfois, même sur le temps de l'humour, histoire de dédramatiser un petit peu la situation, me disent « Ah non, mais moi, c'est bon, j'ai des bons guerriers, tout va bien de ce côté-là » . Et puis en fait, quand on creuse, je me rends compte que non, on est loin d'être au top. Et j'avais vraiment envie de décrypter ça avec toi pour te permettre aussi d'avoir un autre regard sur le spermogramme. Parce qu'en réalité, ce qui me rend dingue, c'est que depuis le temps que le spermogramme a été fait, on aurait pu largement optimiser, on aurait pu utiliser ce temps. temps passé pour le mettre à profit, optimisé vraiment à tous les niveaux, ça n'a pas été fait, on a complètement déresponsabilisé le conjoint, et ça vraiment, c'est quelque chose qui m'insupporte. Alors, je sais que c'est un peu un épisode en mode coup de gueule, mais parce que vraiment, ça me rend folle de voir à quel point les femmes vont se démener pour porter ce projet à bout de bras, vont être la cible de tous les examens, de tous les protocoles, et quand il faut, il faut, c'est pas la question. Mais ça me rend dingue de voir à quel point, même quand c'est le spermogramme qui pose problème, à quel point on va mettre dans la tête de la femme que c'est sa qualité ovocitaire qui est en cause. Alors, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, moi je pars toujours du principe qu'une infertilité, elle est toujours multifactorielle. Même quand une pathologie est identifiée d'un côté ou de l'autre, on peut toujours optimiser des deux côtés. Et en réalité, on a toujours tendance à dire c'est un tiers, Moi je suis pas d'accord avec ça. Je suis pas d'accord avec ça parce que je parle du principe qu'il y a véritablement un alignement de planètes qui doit se faire, et quand cet alignement de planètes ne se fait pas, eh bien il faut optimiser partout. Et je trouve ça fou de se dire que bah oui, tiens, voilà, il y a une endométriose, donc c'est la faute à l'endométriose. Non, absolument pas. Il y a plein de femmes qui ont une grossesse même spontanée sans intervention médicale, qui sont atteintes d'endométriose et qui ne le savent même pas. donc ce serait complètement fou de dire voilà c'est la faute à l'endométrio, c'est la faute au SOPK, c'est la faute à j'en sais rien. Bien sûr que ce sont des facteurs qui n'arrangent rien, ce sont des facteurs qui amènent tout un tas de déséquilibre en cascade, bien évidemment. Mais ce serait complètement faux de nier complètement la qualité du spermogramme, parce que je rappelle que depuis les années 70, si tu es en Belgique, la qualité du spermogramme a chuté considérablement, on a quasiment chuté de 60%. ... Et nous, à côté, on a l'OMS qui baisse les normes pour dire non, non, tout va bien, alors qu'on est face à un véritable problème majeur. Et ça, ça me rend dingue. Et vraiment, ça me rend dingue de voir à quel point les femmes peuvent se sentir coupables en pensant que tout vient d'elles, alors qu'en réalité, c'est multifactoriel. Et ça, vraiment, c'est super important pour moi de casser le tabou au sein du tabou. C'est un peu ça que j'ai envie de dire. C'est une expression que j'ai entendue très récemment avec... une collègue au sein de la maison de fertilité, et c'est un petit peu ce qu'on fait quelque part. Parce que le spermogramme, c'est un véritable signal d'alerte. C'est le reflet, quand tu as un spermogramme qui est altéré, un spermogramme qui est moyen, voire mauvais ou catastrophique, c'est en réalité le reflet d'un terrain qui est inflammatoire, qui est oxydé, qui est carencé. Et ça peut impacter la qualité embryonnaire, ça peut impacter la fécondation, ça peut impacter la nidation, ça peut impacter plein de choses. Et ça peut bien évidemment aussi engendrer des arrêts de grossesse. Mais là, encore une fois, c'est pas forcément là qu'on va regarder, et ça me rend dingue parce que tout ça, ça s'améliore, ça se travaille. Je vois des spermogrammes qui ne sont pas un peu justes ou qui sont dans la moyenne basse. Je vois des spermogrammes qu'on dit normaux, dans ce cas-là, alors qu'en réalité, ils sont complètement perturbés. Et c'est pas OK. Et c'est pas ok de dire, on va passer en FIV ou on va passer en FIV-XI, sans même expliquer pourquoi au couple on passe en FIV-XI alors que c'est noté normal. C'est écrit noir sur blanc sur les comptes rendus que j'ai. Donc vraiment, arrêtons de banaliser la qualité d'un spermogramme. Je suis pas ok avec le fait que le modèle médical actuel est encore trop orienté sur la fertilité féminine, où on va constamment penser que ce sont les ovocytes qui sont au cœur du sujet. Alors qu'en réalité, on est sur du 50-50. Et pourtant, au niveau des hommes, comme on leur dit tout va bien, on ne va pas creuser, on ne fait pas de bilan micronutritionnel, on n'analyse pas leur mode de vie, on n'accompagne pas d'un point de vue émotionnel, on ne regarde pas ce qui se passe au niveau de l'inflammation des intestins, etc. À la limite, on leur donne un petit complément histoire de leur faire plaisir ou même plus de rassurer madame, on est bien là-dessus. et ça me rend dingue parce qu'en réalité... Ce qu'on peut mettre en place, c'est des protocoles antioxydants, c'est de justement réduire, vraiment faire en sorte de réduire ce stress oxydatif, d'optimiser tout ce qui est microbiote intestinal, le foie. Vraiment, le foie, c'est un pilier central de la fertilité, tant féminine que masculine. Et ça, je vois beaucoup de foies qui sont en galère. Et vraiment, de faire un bilan hormonal qui est complet, où on va regarder les carences, les inflammations, etc. Parce que oui, ça joue un rôle énorme sur le spermogramme. Le spermogramme, pour moi, c'est un reflet de l'état de santé masculine, au même titre que l'ovulation est le reflet de l'état de santé de la femme. Je le rappelle parce que j'ai l'impression de le dire souvent, mais je pense que je ne le dis pas encore assez. La qualité de l'ovulation, c'est le reflet de l'état de santé de la femme. Ça veut dire que l'ovulation, c'est vraiment un signal de santé au même titre que le rythme cardiaque, que la tension artérielle, etc. La bonne nouvelle, pour en revenir au spermogramme, c'est que finalement, c'est pas figé. Le sperme se renouvelle à peu près tous les 2 à 3 mois. On est plutôt sur 2 mois et demi, 3 mois. Mais ça montre qu'en 3 à 6 mois, on peut avoir un spermogramme radicalement différent. Pour autant, évidemment, qu'on aille chercher, qu'on aille creuser et qu'on change des choses. Mais je trouve ça fou de se dire qu'on a l'avantage d'avoir des millions de spermatozoïdes. Et on se dit, bah, on va essayer d'en trouver un. Mais parfois, même ça, c'est compliqué. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, la sélection du spermatozoïde, elle est encore quasi exclusivement visuelle. Et ça, ça me pose un énorme problème, parce que la réalité fait que, visuellement, on n'est pas capable d'avoir une vue de la qualité au niveau ADN. Et ça, ça me pose un réel problème, parce qu'on a des couples qu'on va envoyer en FIV ou en FIV-XI, où on va aller sélectionner par exemple le spermatozoïde en disant je sélectionne celui-là en tant que biologiste, je sélectionne le spermato qui a en gros la meilleure forme, mais en fait ça ne dit rien de la qualité intrinsèque, et ça, ça me pose problème parce que ça donne lieu à des défauts d'accroche, et on va mettre ça sur la qualité ovocitaire, et ça va donner lieu quand il y a une accroche, probablement à... une grossesse qui évolue difficilement et donc, in fine, avoir déjà des embryons qui évoluent parfois difficilement, qui n'arrivent pas au stade de J5, et quand ça arrive et qu'il y a vraiment une accroche, ça va donner lieu à une augmentation du risque d'arrêt de grossesse. Et qui est-ce qu'on va cibler dans ces cas-là ? On va les cibler du côté de Madame, et on va dire que c'est la qualité ovocitaire qui ne va pas. On va mettre le doigt sur une pathologie potentielle, etc. Mais en réalité, On peut terriblement améliorer les résultats en améliorant la qualité du spermogramme. Et vraiment, c'est essentiel. Et c'est vraiment souvent ce que je propose, c'est qu'on prend deux à trois mois pour véritablement comprendre, pour agir, pour optimiser. Et quand les hommes le font, qu'ils acceptent et qu'ils s'impliquent, c'est complètement dingue ce qui se produit quand on est deux, trois, quatre mois plus tard, parce qu'ils reviennent. Alors déjà, ils ont retrouvé... Physiquement, un état de santé qui est complètement différent, moi j'en ai qui me disent mais je ne reviens pas parce qu'il y a eu perte de poids, parce qu'il y a une énergie qui est retrouvée, qui est décuplée, parce qu'on se sent mieux, parce qu'il retrouve aussi une libido qui parfois dans certains cas n'était plus la même. Enfin vraiment, on voit quand même que ça change considérablement la donne et c'est pareil au niveau du spermogramme évidemment. Donc c'est essentiel de commencer à comprendre un spermogramme. Donc ce que j'ai envie de te dire, c'est que quand tu reçois le résultat d'un spermogramme, la première des choses, c'est vraiment d'aller regarder ce qui est écrit, et pas juste au niveau de la conclusion, pas juste noter ce qui est normal, ou quand on va mettre spermogramme normal ou spermogramme dans la norme. Ne te contente pas de ça, va véritablement regarder ce qui se passe, déjà au niveau du volume et de la concentration. Va regarder ce qui se passe au niveau de la mobilité. Dans la mobilité, il y en a plusieurs. Il y a plusieurs critères. Il y a une mobilité qui est rapide, qui est une progression immédiate. Donc, on va déjà regarder ce critère-là. C'est le plus important en termes de mobilité. Et puis, on va aller regarder la mobilité qui est lente, progressive, mais lente. Et ça, c'est intéressant aussi de voir qu'ils se déplacent. Les petits spermatozoïdes, ils sont là, ils se déplacent, ils bougent, ils avancent. Et puis, d'aller voir ceux qui sont complètement... immobile, parce que ça arrive aussi. Et donc, regarde les pourcentages qui sont indiqués. Regarde ce qui apparaît aussi dans la case forme, parce que ça aussi, moi je vois souvent des spermogrammes où au niveau de la concentration, bon, ça va. Au niveau de la motilité, bon, on peut mieux faire, évidemment, mais on peut dire que voilà, c'est encore... J'ai même pas envie de dire correct, mais enfin voilà, c'est jouable. Mais par contre, je regarde la forme typique, et là, je vois des... pourcentages qui sont minimes. Et ça, c'est pas ok de noter spermogramme normal quand on a des pourcentages comme ça. Donc, vraiment, vraiment, vraiment, ne te contente pas de ce qu'il y a, de ce qui est superficiel à la lecture d'un spermogramme, et va voir là où ça coince. Va voir... Est-ce que c'est parce qu'on n'en a pas assez ? Est-ce que c'est parce qu'on n'en a pas assez et qu'en plus, on voit qu'ils sont quand même plutôt paresseux ? Est-ce qu'on n'en a pas beaucoup, mais ils sont là, mais par contre, ceux qui sont là, la forme, elle n'est pas correcte ? Et ça nous donne vraiment des indicateurs sur ce qu'on peut optimiser. Et ça, vraiment, vraiment, vraiment, c'est essentiel. Donc, le bilan, il prend en compte... énormément de choses, mais je sais à quel point les hommes peuvent vraiment être demandeurs d'amélioration. En fait, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, on les déresponsabilise. Alors déjà, je trouve que les rendez-vous sont quasiment exclusivement concentrés sur la femme, que le dialogue est orienté vers la femme et qu'on ne prend pas suffisamment le couple dans son intégralité et qu'en plus, le spermogramme, le résultat, il est balayé d'un revers de la main. Alors non, on ne se fie pas à une lecture rapide d'un spermogramme. Il faut l'approfondir. Il faut aller voir. On en discute ensemble, on en discute dans le couple et on voit ce qu'on peut faire pour améliorer. Attention à ces compléments un peu tout en un. Bien sûr, je suis la première à en recommander quand c'est nécessaire. Évidemment, il y en a qui sont très bons. Maintenant, quand on a des carences, ça ne suffit pas. Quand on a un terrain qui est inflammé, ça ne suffit pas. Si on prend des compléments mais qu'on ne change rien à l'alimentation, à l'hygiène de vie, et à l'état au stress, à l'état émotionnel, à tout un tas de choses, ça ne va pas aider. Les compléments, ce ne sont pas des remèdes miracles. Il est grand temps de sensibiliser, de conscientiser, mais en expliquant aussi le pourquoi du comment. Et souvent, on voit le spermogramme comme juste la capacité d'un homme à avoir un enfant, mais on ne lui explique pas à quel point c'est le reflet de son état de santé général. On ne lui explique pas à quel point s'il continue comme ça, ... dans 10, 15 ou 20 ans, il va droit dans le mur. On n'explique pas les taux de corrélation, vraiment, entre un spermogramme qui est moyen, voire mauvais, et les taux d'hospitalisation de ces mêmes personnes, 10, 15 ans plus tard, pour des pathologies très importantes. Donc, vraiment, ne te laisse pas dire que, quelque part, tout repose sur toi, parce que, encore une fois, un bébé, ça se fait à deux gamètes, qu'on soit en couple hétéro ou pas, on a toujours besoin de deux gamètes pour faire un enfant. Peut-être que d'ici un siècle, on aura trouvé comment faire à partir d'une seule et unique cellule. Je ne sais pas. Mais en tout cas, à l'heure actuelle, on a toujours besoin de deux gamètes. Et ces deux gamètes, elles doivent être au top. Et il n'y a pas de raison de privilégier l'un par rapport à l'autre. Pour moi, c'est vraiment des deux côtés que ça se joue. Et on a tendance vraiment à oublier que la fertilité, c'est vraiment une affaire de couple. C'est une affaire de gamètes. Et pas que. Il y a aussi tout le terrain autour des deux côtés. et que... Un spermogramme qui n'est pas bon, ça ne peut pas être compensé uniquement avec un ovocyte qui est mieux ou où il y en a beaucoup, ça ne suffit pas. Tu as le droit de comprendre, tu as le droit de poser des questions, tu as le droit de ne pas porter ça toute seule en réalité, donc c'est vraiment essentiel. Et si tu as besoin d'avoir un regard plus poussé, si tu as besoin d'avoir une consultation aussi en couple, et bien si tu as la possibilité, je t'invite vraiment à réserver. une session en couple au sein de la maison de fertilité. Tu vas trouver le lien évidemment dans la description de cet épisode et d'autres épisodes précédents, parce que vraiment ça me tient à cœur d'accueillir le couple au sein de la maison de la fertilité. Tout est d'ailleurs conçu pour. On est vraiment là pour les deux membres du couple. Et si ce n'est pas le cas et que tu as envie de rejoindre mon accompagnement, je t'invite à le faire et on va justement pouvoir travailler tout ça ensemble. C'est pas... qu'une question d'ovocyte, c'est pas une question que de pathologie, endométriose, insuffisance ovarienne, etc. Et quand bien même on a une insuffisance ovarienne, tu imagines que du coup on a peu d'ovocytes, on a tout intérêt à avoir un spermogramme qui est au top dans ces cas-là. Moins on a d'ovocytes, plus le spermogramme doit être bon, parce qu'on ne peut pas avoir le droit à l'erreur quelque part dans ces cas-là. Donc ça montre à quel point on a besoin vraiment que les deux membres du couple soient au top. Donc si tu veux que je t'accompagne pour le faire, je me ferai un plaisir. Écris-moi, envoie-moi un message, on verra quel est l'accompagnement qui est le plus adapté à toi, on verra si c'est une consultation en présentiel, on verra si c'est le coaching éclosion, on verra si c'est le programme fertility, on verra tout ça. Mais ne reste pas comme ça, d'accord ? C'est vraiment vraiment essentiel de comprendre à quel point ça se joue à deux. je te fais confiance, je sais à quel point le sujet de la fertilité te concerne je sais à quel point ça t'impacte et je sais aussi à quel point ton homme peut être désireux d'avoir plus d'infos, d'être plus impliqué, de comprendre ça, et je sais à quel point ça va lui faire plaisir de voir à quel point la fertilité, ça ne repose plus que sur toi, mais ça repose vraiment sur les deux membres du couple et que lui aussi, il a un rôle à jouer. Donc vraiment, je t'invite à écouter ou à transférer cet épisode à ton conjoint, à l'écouter avec lui et en discuter ensemble, mais vraiment, il y a des solutions, et ça c'est la bonne nouvelle parce que n'oublie pas que des spermatozoïdes, il y en a des millions. Il ne nous suffit que de quelques-uns qui sont au top. Donc, il y a vraiment moyen d'améliorer ça. Ce n'est pas du tout une fatalité, même quand le spermogramme n'est pas bon du tout. D'accord ? Ça peut se travailler, ça peut s'améliorer. Donc, continue à t'accrocher. Je pense fort à vous deux. Et surtout, ne reste pas seul dans cette histoire. Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode de Potent. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

Dans ce nouvel épisode des Carnets de consultation, je te parle d’un cas frappant qui revient systématiquement en consultation : le résultat d'un spermogramme catastrophique à qui on a pourtant dit "tout va bien".

Morphologie, mobilité, concentration… tout est en dessous des valeurs optimales.


Et pourtant, dans ces cas là, devine sur quoi on a mis le focus ?
👉 Les ovocytes.
👉 Le corps de la femme.
👉 L’optimisation “de son côté”.


Ce cas, c’est le reflet d’un biais systémique : on banalise les troubles de la fertilité masculine, et on déplace la responsabilité sur la femme.


Je t’explique dans cet épisode :

  • Pourquoi ces interprétations médicales sont trop souvent erronées

  • Comment on passe à côté de marges de manœuvre précieuses côté masculin

  • Et ce que tu peux faire si tu vis la même chose aujourd’hui.


Un épisode à écouter absolument si :

  • Ton partenaire a un spermogramme “moyen” ou “mauvais”

  • On t’a dit que “tout allait bien chez lui”

  • Tu en as marre que tout repose encore sur tes épaules


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bienvenue dans ce tout nouvel épisode de podcast intitulé les carnets de consultation. Parce que tu le sais peut-être, mais en tout cas depuis très récemment, j'ai décidé de partager avec toi les coulisses de mes consultations. Je sais que ce n'est pas évident d'accéder à tout ce qui se passe finalement dans les coulisses, ce que tu ne vois pas, mes analyses, les consultations que je peux avoir. Et je sais à quel point ça peut être important parce que c'est des choses qui te permettent vraiment d'obtenir des déclics, des prises de conscience. que ça suscite parfois aussi des discussions en couple et c'est un petit peu l'objectif de cet épisode. Donc je t'invite vraiment à l'écouter avec ton chéri, avec ton conjoint ou à lui envoyer ou à le partager à des potes parce que je sais à quel point ça peut faire toute la différence dans leur parcours. Et c'est vraiment pour ça, c'est vraiment dans cet esprit-là que j'ai créé ce podcast dans le podcast, on va dire ça comme ça, parce que j'avais vraiment envie de te partager les coulisses. Je vois des choses au quotidien. Et je me dis que c'est là que tu vas apprendre aussi énormément. Et le sujet d'aujourd'hui, c'est quelque chose que je vois beaucoup trop souvent. Alors, la bonne nouvelle dans l'histoire, c'est que quand je suis en consultation, j'ai vraiment de plus en plus de couples qui viennent me voir. Et ça, je suis ravie, parce que ça me montre à quel point les hommes sont aussi investis dans ce parcours. Et j'ai vraiment des hommes qui sont soucieux de bien faire, qui me partagent aussi leur... leur ressenti par rapport à leur femme, leur ressenti par rapport à ce qu'ils perçoivent de la situation, de comment leur chéri peut se sentir, etc. Et je vois vraiment des hommes qui sont beaux, qui sont touchants, qui sont vulnérables. Et je trouve ça génial parce que je les sens hyper investis. Et ce qui me fait encore plus mal au cœur dans l'histoire, c'est que quand je les vois souvent, et que, alors moi j'interroge évidemment les deux membres du couple, parce que pour ceux qui viennent en couple, la fertilité ça se fait à deux. Et donc moi, j'interroge autant madame que monsieur, et je me focalise autant sur l'un que sur l'autre, parce que l'idée, c'est de maximiser les chances, et je ne peux pas le faire si je ne me focalise que sur une des deux personnes du couple. Et ça, ce n'est pas OK pour moi, ce serait faire le job à moitié. Donc, pas possible. Et en réalité, ce qui se passe, c'est que très souvent, dans le démarrage, je demande si un spermogramme a déjà été fait, comment ça se passe, etc. Et là, on me dit, oui, mais chez moi, tout va bien. On m'a dit que tout était normal. Et ça, c'est vraiment un discours unanime que j'ai. Mais, l'expérience étant là, je demande toujours à avoir le spermogramme. Toujours, toujours, toujours, toujours. Et quand je regarde et que je commence à analyser les données qui y sont notées, et bien en fait, je vois que ça ne va pas du tout. Et c'est le pire dans l'histoire, c'est que c'est à moi d'annoncer au couple que le spermogramme de monsieur n'est absolument pas bon. Et ça, ça me fend le cœur parce que j'ai parfois des résultats de spermogramme qui datent d'il y a un an, deux ans, parfois plus. Certains ont été refaits, d'autres pas du tout. Et ça me rend dingue parce que, en réalité, depuis tout ce temps, on leur a dit tout va bien. Voir même ces notés noir sur blanc, spermogramme normal. Et ça, ça me rend dingue et on en parle beaucoup avec les collègues au sein de la maison de fertilité. Et j'en parlais récemment avec une médecin qui exerce avec nous. Et je lui demandais son avis et elle me dit non mais j'ai cru halluciner quand j'ai vu le résultat du spermogramme. J'étais contente parce que je me suis dit, ok, je ne suis pas la seule à trouver ça complètement absurde. Donc évidemment, on partage beaucoup entre praticiens, avec l'accord des patients bien sûr, mais c'est un peu l'objectif de la maison Onae, la maison de fertilité, la première maison de fertilité en Belgique au sein de laquelle j'ai le plaisir d'exercer. L'idée, c'est qu'on en discute entre praticiens, on en discute avec des gynécologues, avec des naturopathes, on en discute avec... Il y a plein de disciplines différentes, des ostéopathes bien évidemment, on peut discuter des cas patients. Et je trouve ça génial d'avoir cette Ausha, et on est tous complètement consternés quand on a la lecture de rapports, d'examens qui ont été faits par le passé. Et vraiment, tu n'imagines pas le nombre de fois où ça m'arrive de devoir annoncer que le spermogramme n'est en réalité pas bon. Alors que face à moi, j'ai des hommes qui parfois, même sur le temps de l'humour, histoire de dédramatiser un petit peu la situation, me disent « Ah non, mais moi, c'est bon, j'ai des bons guerriers, tout va bien de ce côté-là » . Et puis en fait, quand on creuse, je me rends compte que non, on est loin d'être au top. Et j'avais vraiment envie de décrypter ça avec toi pour te permettre aussi d'avoir un autre regard sur le spermogramme. Parce qu'en réalité, ce qui me rend dingue, c'est que depuis le temps que le spermogramme a été fait, on aurait pu largement optimiser, on aurait pu utiliser ce temps. temps passé pour le mettre à profit, optimisé vraiment à tous les niveaux, ça n'a pas été fait, on a complètement déresponsabilisé le conjoint, et ça vraiment, c'est quelque chose qui m'insupporte. Alors, je sais que c'est un peu un épisode en mode coup de gueule, mais parce que vraiment, ça me rend folle de voir à quel point les femmes vont se démener pour porter ce projet à bout de bras, vont être la cible de tous les examens, de tous les protocoles, et quand il faut, il faut, c'est pas la question. Mais ça me rend dingue de voir à quel point, même quand c'est le spermogramme qui pose problème, à quel point on va mettre dans la tête de la femme que c'est sa qualité ovocitaire qui est en cause. Alors, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, moi je pars toujours du principe qu'une infertilité, elle est toujours multifactorielle. Même quand une pathologie est identifiée d'un côté ou de l'autre, on peut toujours optimiser des deux côtés. Et en réalité, on a toujours tendance à dire c'est un tiers, Moi je suis pas d'accord avec ça. Je suis pas d'accord avec ça parce que je parle du principe qu'il y a véritablement un alignement de planètes qui doit se faire, et quand cet alignement de planètes ne se fait pas, eh bien il faut optimiser partout. Et je trouve ça fou de se dire que bah oui, tiens, voilà, il y a une endométriose, donc c'est la faute à l'endométriose. Non, absolument pas. Il y a plein de femmes qui ont une grossesse même spontanée sans intervention médicale, qui sont atteintes d'endométriose et qui ne le savent même pas. donc ce serait complètement fou de dire voilà c'est la faute à l'endométrio, c'est la faute au SOPK, c'est la faute à j'en sais rien. Bien sûr que ce sont des facteurs qui n'arrangent rien, ce sont des facteurs qui amènent tout un tas de déséquilibre en cascade, bien évidemment. Mais ce serait complètement faux de nier complètement la qualité du spermogramme, parce que je rappelle que depuis les années 70, si tu es en Belgique, la qualité du spermogramme a chuté considérablement, on a quasiment chuté de 60%. ... Et nous, à côté, on a l'OMS qui baisse les normes pour dire non, non, tout va bien, alors qu'on est face à un véritable problème majeur. Et ça, ça me rend dingue. Et vraiment, ça me rend dingue de voir à quel point les femmes peuvent se sentir coupables en pensant que tout vient d'elles, alors qu'en réalité, c'est multifactoriel. Et ça, vraiment, c'est super important pour moi de casser le tabou au sein du tabou. C'est un peu ça que j'ai envie de dire. C'est une expression que j'ai entendue très récemment avec... une collègue au sein de la maison de fertilité, et c'est un petit peu ce qu'on fait quelque part. Parce que le spermogramme, c'est un véritable signal d'alerte. C'est le reflet, quand tu as un spermogramme qui est altéré, un spermogramme qui est moyen, voire mauvais ou catastrophique, c'est en réalité le reflet d'un terrain qui est inflammatoire, qui est oxydé, qui est carencé. Et ça peut impacter la qualité embryonnaire, ça peut impacter la fécondation, ça peut impacter la nidation, ça peut impacter plein de choses. Et ça peut bien évidemment aussi engendrer des arrêts de grossesse. Mais là, encore une fois, c'est pas forcément là qu'on va regarder, et ça me rend dingue parce que tout ça, ça s'améliore, ça se travaille. Je vois des spermogrammes qui ne sont pas un peu justes ou qui sont dans la moyenne basse. Je vois des spermogrammes qu'on dit normaux, dans ce cas-là, alors qu'en réalité, ils sont complètement perturbés. Et c'est pas OK. Et c'est pas ok de dire, on va passer en FIV ou on va passer en FIV-XI, sans même expliquer pourquoi au couple on passe en FIV-XI alors que c'est noté normal. C'est écrit noir sur blanc sur les comptes rendus que j'ai. Donc vraiment, arrêtons de banaliser la qualité d'un spermogramme. Je suis pas ok avec le fait que le modèle médical actuel est encore trop orienté sur la fertilité féminine, où on va constamment penser que ce sont les ovocytes qui sont au cœur du sujet. Alors qu'en réalité, on est sur du 50-50. Et pourtant, au niveau des hommes, comme on leur dit tout va bien, on ne va pas creuser, on ne fait pas de bilan micronutritionnel, on n'analyse pas leur mode de vie, on n'accompagne pas d'un point de vue émotionnel, on ne regarde pas ce qui se passe au niveau de l'inflammation des intestins, etc. À la limite, on leur donne un petit complément histoire de leur faire plaisir ou même plus de rassurer madame, on est bien là-dessus. et ça me rend dingue parce qu'en réalité... Ce qu'on peut mettre en place, c'est des protocoles antioxydants, c'est de justement réduire, vraiment faire en sorte de réduire ce stress oxydatif, d'optimiser tout ce qui est microbiote intestinal, le foie. Vraiment, le foie, c'est un pilier central de la fertilité, tant féminine que masculine. Et ça, je vois beaucoup de foies qui sont en galère. Et vraiment, de faire un bilan hormonal qui est complet, où on va regarder les carences, les inflammations, etc. Parce que oui, ça joue un rôle énorme sur le spermogramme. Le spermogramme, pour moi, c'est un reflet de l'état de santé masculine, au même titre que l'ovulation est le reflet de l'état de santé de la femme. Je le rappelle parce que j'ai l'impression de le dire souvent, mais je pense que je ne le dis pas encore assez. La qualité de l'ovulation, c'est le reflet de l'état de santé de la femme. Ça veut dire que l'ovulation, c'est vraiment un signal de santé au même titre que le rythme cardiaque, que la tension artérielle, etc. La bonne nouvelle, pour en revenir au spermogramme, c'est que finalement, c'est pas figé. Le sperme se renouvelle à peu près tous les 2 à 3 mois. On est plutôt sur 2 mois et demi, 3 mois. Mais ça montre qu'en 3 à 6 mois, on peut avoir un spermogramme radicalement différent. Pour autant, évidemment, qu'on aille chercher, qu'on aille creuser et qu'on change des choses. Mais je trouve ça fou de se dire qu'on a l'avantage d'avoir des millions de spermatozoïdes. Et on se dit, bah, on va essayer d'en trouver un. Mais parfois, même ça, c'est compliqué. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, la sélection du spermatozoïde, elle est encore quasi exclusivement visuelle. Et ça, ça me pose un énorme problème, parce que la réalité fait que, visuellement, on n'est pas capable d'avoir une vue de la qualité au niveau ADN. Et ça, ça me pose un réel problème, parce qu'on a des couples qu'on va envoyer en FIV ou en FIV-XI, où on va aller sélectionner par exemple le spermatozoïde en disant je sélectionne celui-là en tant que biologiste, je sélectionne le spermato qui a en gros la meilleure forme, mais en fait ça ne dit rien de la qualité intrinsèque, et ça, ça me pose problème parce que ça donne lieu à des défauts d'accroche, et on va mettre ça sur la qualité ovocitaire, et ça va donner lieu quand il y a une accroche, probablement à... une grossesse qui évolue difficilement et donc, in fine, avoir déjà des embryons qui évoluent parfois difficilement, qui n'arrivent pas au stade de J5, et quand ça arrive et qu'il y a vraiment une accroche, ça va donner lieu à une augmentation du risque d'arrêt de grossesse. Et qui est-ce qu'on va cibler dans ces cas-là ? On va les cibler du côté de Madame, et on va dire que c'est la qualité ovocitaire qui ne va pas. On va mettre le doigt sur une pathologie potentielle, etc. Mais en réalité, On peut terriblement améliorer les résultats en améliorant la qualité du spermogramme. Et vraiment, c'est essentiel. Et c'est vraiment souvent ce que je propose, c'est qu'on prend deux à trois mois pour véritablement comprendre, pour agir, pour optimiser. Et quand les hommes le font, qu'ils acceptent et qu'ils s'impliquent, c'est complètement dingue ce qui se produit quand on est deux, trois, quatre mois plus tard, parce qu'ils reviennent. Alors déjà, ils ont retrouvé... Physiquement, un état de santé qui est complètement différent, moi j'en ai qui me disent mais je ne reviens pas parce qu'il y a eu perte de poids, parce qu'il y a une énergie qui est retrouvée, qui est décuplée, parce qu'on se sent mieux, parce qu'il retrouve aussi une libido qui parfois dans certains cas n'était plus la même. Enfin vraiment, on voit quand même que ça change considérablement la donne et c'est pareil au niveau du spermogramme évidemment. Donc c'est essentiel de commencer à comprendre un spermogramme. Donc ce que j'ai envie de te dire, c'est que quand tu reçois le résultat d'un spermogramme, la première des choses, c'est vraiment d'aller regarder ce qui est écrit, et pas juste au niveau de la conclusion, pas juste noter ce qui est normal, ou quand on va mettre spermogramme normal ou spermogramme dans la norme. Ne te contente pas de ça, va véritablement regarder ce qui se passe, déjà au niveau du volume et de la concentration. Va regarder ce qui se passe au niveau de la mobilité. Dans la mobilité, il y en a plusieurs. Il y a plusieurs critères. Il y a une mobilité qui est rapide, qui est une progression immédiate. Donc, on va déjà regarder ce critère-là. C'est le plus important en termes de mobilité. Et puis, on va aller regarder la mobilité qui est lente, progressive, mais lente. Et ça, c'est intéressant aussi de voir qu'ils se déplacent. Les petits spermatozoïdes, ils sont là, ils se déplacent, ils bougent, ils avancent. Et puis, d'aller voir ceux qui sont complètement... immobile, parce que ça arrive aussi. Et donc, regarde les pourcentages qui sont indiqués. Regarde ce qui apparaît aussi dans la case forme, parce que ça aussi, moi je vois souvent des spermogrammes où au niveau de la concentration, bon, ça va. Au niveau de la motilité, bon, on peut mieux faire, évidemment, mais on peut dire que voilà, c'est encore... J'ai même pas envie de dire correct, mais enfin voilà, c'est jouable. Mais par contre, je regarde la forme typique, et là, je vois des... pourcentages qui sont minimes. Et ça, c'est pas ok de noter spermogramme normal quand on a des pourcentages comme ça. Donc, vraiment, vraiment, vraiment, ne te contente pas de ce qu'il y a, de ce qui est superficiel à la lecture d'un spermogramme, et va voir là où ça coince. Va voir... Est-ce que c'est parce qu'on n'en a pas assez ? Est-ce que c'est parce qu'on n'en a pas assez et qu'en plus, on voit qu'ils sont quand même plutôt paresseux ? Est-ce qu'on n'en a pas beaucoup, mais ils sont là, mais par contre, ceux qui sont là, la forme, elle n'est pas correcte ? Et ça nous donne vraiment des indicateurs sur ce qu'on peut optimiser. Et ça, vraiment, vraiment, vraiment, c'est essentiel. Donc, le bilan, il prend en compte... énormément de choses, mais je sais à quel point les hommes peuvent vraiment être demandeurs d'amélioration. En fait, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, on les déresponsabilise. Alors déjà, je trouve que les rendez-vous sont quasiment exclusivement concentrés sur la femme, que le dialogue est orienté vers la femme et qu'on ne prend pas suffisamment le couple dans son intégralité et qu'en plus, le spermogramme, le résultat, il est balayé d'un revers de la main. Alors non, on ne se fie pas à une lecture rapide d'un spermogramme. Il faut l'approfondir. Il faut aller voir. On en discute ensemble, on en discute dans le couple et on voit ce qu'on peut faire pour améliorer. Attention à ces compléments un peu tout en un. Bien sûr, je suis la première à en recommander quand c'est nécessaire. Évidemment, il y en a qui sont très bons. Maintenant, quand on a des carences, ça ne suffit pas. Quand on a un terrain qui est inflammé, ça ne suffit pas. Si on prend des compléments mais qu'on ne change rien à l'alimentation, à l'hygiène de vie, et à l'état au stress, à l'état émotionnel, à tout un tas de choses, ça ne va pas aider. Les compléments, ce ne sont pas des remèdes miracles. Il est grand temps de sensibiliser, de conscientiser, mais en expliquant aussi le pourquoi du comment. Et souvent, on voit le spermogramme comme juste la capacité d'un homme à avoir un enfant, mais on ne lui explique pas à quel point c'est le reflet de son état de santé général. On ne lui explique pas à quel point s'il continue comme ça, ... dans 10, 15 ou 20 ans, il va droit dans le mur. On n'explique pas les taux de corrélation, vraiment, entre un spermogramme qui est moyen, voire mauvais, et les taux d'hospitalisation de ces mêmes personnes, 10, 15 ans plus tard, pour des pathologies très importantes. Donc, vraiment, ne te laisse pas dire que, quelque part, tout repose sur toi, parce que, encore une fois, un bébé, ça se fait à deux gamètes, qu'on soit en couple hétéro ou pas, on a toujours besoin de deux gamètes pour faire un enfant. Peut-être que d'ici un siècle, on aura trouvé comment faire à partir d'une seule et unique cellule. Je ne sais pas. Mais en tout cas, à l'heure actuelle, on a toujours besoin de deux gamètes. Et ces deux gamètes, elles doivent être au top. Et il n'y a pas de raison de privilégier l'un par rapport à l'autre. Pour moi, c'est vraiment des deux côtés que ça se joue. Et on a tendance vraiment à oublier que la fertilité, c'est vraiment une affaire de couple. C'est une affaire de gamètes. Et pas que. Il y a aussi tout le terrain autour des deux côtés. et que... Un spermogramme qui n'est pas bon, ça ne peut pas être compensé uniquement avec un ovocyte qui est mieux ou où il y en a beaucoup, ça ne suffit pas. Tu as le droit de comprendre, tu as le droit de poser des questions, tu as le droit de ne pas porter ça toute seule en réalité, donc c'est vraiment essentiel. Et si tu as besoin d'avoir un regard plus poussé, si tu as besoin d'avoir une consultation aussi en couple, et bien si tu as la possibilité, je t'invite vraiment à réserver. une session en couple au sein de la maison de fertilité. Tu vas trouver le lien évidemment dans la description de cet épisode et d'autres épisodes précédents, parce que vraiment ça me tient à cœur d'accueillir le couple au sein de la maison de la fertilité. Tout est d'ailleurs conçu pour. On est vraiment là pour les deux membres du couple. Et si ce n'est pas le cas et que tu as envie de rejoindre mon accompagnement, je t'invite à le faire et on va justement pouvoir travailler tout ça ensemble. C'est pas... qu'une question d'ovocyte, c'est pas une question que de pathologie, endométriose, insuffisance ovarienne, etc. Et quand bien même on a une insuffisance ovarienne, tu imagines que du coup on a peu d'ovocytes, on a tout intérêt à avoir un spermogramme qui est au top dans ces cas-là. Moins on a d'ovocytes, plus le spermogramme doit être bon, parce qu'on ne peut pas avoir le droit à l'erreur quelque part dans ces cas-là. Donc ça montre à quel point on a besoin vraiment que les deux membres du couple soient au top. Donc si tu veux que je t'accompagne pour le faire, je me ferai un plaisir. Écris-moi, envoie-moi un message, on verra quel est l'accompagnement qui est le plus adapté à toi, on verra si c'est une consultation en présentiel, on verra si c'est le coaching éclosion, on verra si c'est le programme fertility, on verra tout ça. Mais ne reste pas comme ça, d'accord ? C'est vraiment vraiment essentiel de comprendre à quel point ça se joue à deux. je te fais confiance, je sais à quel point le sujet de la fertilité te concerne je sais à quel point ça t'impacte et je sais aussi à quel point ton homme peut être désireux d'avoir plus d'infos, d'être plus impliqué, de comprendre ça, et je sais à quel point ça va lui faire plaisir de voir à quel point la fertilité, ça ne repose plus que sur toi, mais ça repose vraiment sur les deux membres du couple et que lui aussi, il a un rôle à jouer. Donc vraiment, je t'invite à écouter ou à transférer cet épisode à ton conjoint, à l'écouter avec lui et en discuter ensemble, mais vraiment, il y a des solutions, et ça c'est la bonne nouvelle parce que n'oublie pas que des spermatozoïdes, il y en a des millions. Il ne nous suffit que de quelques-uns qui sont au top. Donc, il y a vraiment moyen d'améliorer ça. Ce n'est pas du tout une fatalité, même quand le spermogramme n'est pas bon du tout. D'accord ? Ça peut se travailler, ça peut s'améliorer. Donc, continue à t'accrocher. Je pense fort à vous deux. Et surtout, ne reste pas seul dans cette histoire. Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode de Potent. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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