Speaker #0Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Le business de l'infertilité Hello, on se retrouve aujourd'hui pour un tout nouvel épisode de podcast, un épisode où je pense partir en roue libre. Alors, habituellement, c'est vrai que mes podcasts sont toujours très spontanés, très authentiques. Qu'est-ce que je veux dire par là ? C'est que, oui, je prépare, tu sais, avec en général des mots-clés, des messages que j'ai envie de te faire passer. Et puis, voilà, ça sort comme ça sort. Mais aujourd'hui, je pense que ça risque d'être encore un peu plus en roue libre que d'habitude. Pourquoi ? Parce qu'évidemment, sur les réseaux sociaux... Il y a une censure très importante qui est là. Bonjour la liberté d'expression, d'ailleurs, ceci dit, en passant. Mais ici, c'est mon podcast. Je dis un peu ce que je veux. Et comme tu le sais, je me fiche éperdument du politiquement correct. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de dire les choses telles qu'elles sont. Et je suis tombée sur un article qui dénonçait le business de la fertilité. Et dans les grandes lignes, clairement, il y a des choses qui me dépassent moi aussi. Il y en a eu plusieurs très récemment. En gros, ces articles dénoncent l'abus que certaines personnes peuvent faire avec l'infertilité parce qu'ils profitent de l'état émotionnel de personnes qui seraient prêtes à tout pour passer à la suite et pour réaliser leurs rêves. Évidemment, il y a un vrai business là-autour. Je ne sais pas si on peut vraiment parler de business parce que je pense quand même qu'il y a énormément de gens qui mettent vraiment tout leur cœur pour essayer de faire quelque chose. Alors bien sûr qu'il y a de l'abus comme dans tout. Il y a de l'abus parce que oui, quand on te vend des gummies pour je ne sais pas quoi, vraiment j'ai un sérieux doute là-dessus. Quand je regarde aussi la composition de certains produits, je me dis mais oh là là, non c'est pas possible. Les naturopathes qui sont certains, évidemment parce que j'ai beaucoup beaucoup de respect pour les naturopathes, c'est une profession que j'affectionne beaucoup, mais quand je vois certains naturopathes qui se disent spécialisés en fertilité alors qu'en réalité ils ont traité deux cas et qu'ils font autant de la perte de poids que de la naturopathie pour le côté sportif, etc. Non, voilà. Il y a quand même des fois où je me dis, bon, c'est un peu vite fait de dire je suis spécialiste en fertilité. Pareil pour tout un tas de professions évidemment. Mais à côté de ça encore une fois pour moi ce qui est important c'est quand même de souligner qu'il y a énormément de personnes qui sont elles-mêmes passées par là et qui cherchent à faire mieux. Il y a énormément de personnes qui même sans être passées par là ont vu des proches en souffrir etc. Donc clairement je pense qu'il y a énormément de gens qui veulent bien faire. Et à côté de ça, moi ce dont j'ai vraiment envie de parler aujourd'hui c'est... Du business de l'infertilité, mais du vrai business de l'infertilité. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Encore une fois, je pense que l'immense majorité des professions qui sont dites alternatives, et qui pour moi ne sont pas vraiment une alternative, mais plutôt complémentaires, mais en gros, on va dénoncer ces personnes-là en se disant « oui, mais en gros, ils profitent de la détresse des gens » . Moi, j'ai vraiment envie de parler de ceux qui vraiment vont profiter de la vraie détresse des gens. C'est notamment certains médecins et certains centres PMA. Alors je sais, je jette un pavé dans la mare et je sais que ça ne va pas plaire à tout le monde, mais ce n'est pas grave, je le dis quand même parce que je pense que ça a vraiment besoin d'être dit. Tous les jours, tous les jours, tous les jours, sans exception, je vois des gens qui m'écrivent en me disant « on m'a dit que tout allait bien » . On m'a dit que tout allait bien et donc on a planifié une FIV. Et quand je regarde les analyses, ben non, tout ne va pas bien. Non, tout ne va pas bien parce qu'il y a des carences de tous les côtés, parce qu'il y a un déséquilibre hormonal, parce qu'il y a des pathologies auto-immunes. Parce qu'on a un spermogramme qui est catastrophique, mais on a dit tout va bien, alors qu'en réalité, non, il y a parfois des infections qui ne sont pas traitées. Il y a un spermogramme qui est de très mauvaise qualité, mais on a dit tout va bien et on va faire une FIVIXI, etc. Il est là, pour moi, le vrai business de l'infertilité. Et c'est ça aussi que j'ai envie de dénoncer. Alors, encore une fois, je ne veux pas mettre tous les centres PMA dans le même paquet. Je ne veux pas mettre tous les médecins dans le même paquet parce que... Là aussi, il y a des gens qui sont animés par une volonté de bien faire, par une passion pour leur métier. Il y a vraiment des pépites parmi le corps médical. Il y a des gens qui sont dévoués. Il y a vraiment de tout, évidemment. Donc, je ne veux pas faire de généralité, mais c'est vrai que ça m'agace un peu quand on a tendance à tirer sur des personnes qui font tout leur maximum pour aider, pour accompagner et qui, finalement, font en sorte de pallier un manquement du système médical. Et c'est ça qu'il faut dénoncer. Et pour moi, le vrai business de l'infertilité, il est là. Parce que finalement, on ne parle pas des gains que ça engendre la fécondation in vitro. Les laboratoires pharmaceutiques, il y en a quelques-uns qui dominent vraiment le marché au niveau de la PMA et qui tirent des bénéfices considérables. Parce qu'évidemment, quand il y a des protocoles de FIV, etc., forcément, il y en a de plus en plus, on est de plus en plus à être confrontés à ça. Il y a des personnes aussi qu'on envoie en PMA, alors qu'en réalité, il aurait simplement suffi de corriger un déséquilibre pour que ça fonctionne. Il y en a d'autres, à l'inverse, qu'on tarde à envoyer alors que ça aurait pu être nécessaire. Mais en réalité, finalement, toutes les personnes qui sont envoyées majoritairement vont se voir... appliquer des protocoles parce qu'on va tenter de les faire rentrer dans des cases et que ces protocoles vont manquer de personnalisation. Et surtout, on va continuer à enchaîner des protocoles qui ne fonctionnent pas. Alors soit on démarre des protocoles sans même avoir vérifié les bases, on va faire des analyses systématiques alors qu'il n'y a pas forcément de raison. Faire passer une hystérosalpingographie quand on sait que quelqu'un passe en FIV, ça n'a finalement pas... forcément toujours du sens. Qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que, à partir du moment où on fait une fécondation in vitro, même si les trompes sont bouchées, j'ai envie de dire, la fille va pallier à ça. Donc, qu'est-ce que ça rapporte aussi de faire des examens systématiques qui ne sont pas forcément nécessaires à tout le monde, j'entends, et qui ne sont pas forcément nécessaires ? Qu'est-ce que ça coûte ? Qu'est-ce que ça rapporte aussi, finalement, d'enchaîner des protocoles sans même prendre le temps de faire une pause entre deux, etc. Enfin, voilà, je veux dire... Il y a un côté aussi, et je ne parle même pas des cliniques privées où on peut avoir des dépassements d'honoraires. Quand je vois des médecins qui s'aventurent sur la suppression de l'immunité, donc on est sur des immunosuppresseurs, et là, il n'y a pas de problème pour hospitaliser les patientes sans même savoir ce qu'on va leur faire. Là, je pense qu'il y a un vrai business de l'infertilité aussi. Et ce qui m'agace aujourd'hui, c'est que... On va s'acharner à dénoncer des personnes qui finalement mettent énormément de cœur à aider celles et ceux qui vivent un parcours qui est compliqué. Et en même temps, finalement, ce n'est qu'une partie du problème, parce que oui, probablement qu'il y a de l'abus chez certains, évidemment, comme je te disais tout à l'heure, quand je vois les promesses autour de certaines tisanes, de certaines huiles essentielles aussi. J'ai eu ça récemment, j'ai été démarchée pour des huiles essentielles. Je ne dis pas que les huiles essentielles ne vont pas aider à certains niveaux, etc. Ce n'est pas ça que je dis, ce n'est pas ça mon discours, mais c'est vrai que je trouve que parfois les promesses qui vont en fait, d'un point de vue marketing, sont complètement disproportionnées par rapport aux bienfaits. Quand je vois aussi les compétences de certains pseudo-spécialistes en fertilité, bon voilà, je m'interroge aussi. Mais malgré tout, il y a quand même très souvent, vraiment dans l'immense majorité des cas, une volonté de bien faire et surtout une volonté de pallier à un système qui dysfonctionne, qui est incomplet, qui ne va pas en fait. On marche sur la tête au niveau de la fertilité et de la santé en général, bien évidemment. Mais du coup, voilà, ce qui me rend dingue, c'est que finalement, oui, on va dénoncer ça, et parfois à juste titre, je ne dis pas le contraire, parce qu'il y a de l'abus, effectivement, mais à côté de ça, ce qui vraiment m'agace, c'est que, étant donné que... il y a un couvert de médical, du coup, les autres, on leur dit rien et c'est tout à fait normal d'enchaîner les protocoles. Non, c'est pas normal d'enchaîner. Non, c'est pas normal, finalement, de faire rentrer des gens dans des cases, de manquer de personnalisation, d'enchaîner sans même avoir cherché à creuser, à comprendre ce qui se passe, de médicamenter pour masquer des symptômes et non pas aller chercher la cause. Pour moi, je pense que, clairement, le vrai business de l'infertilité, c'est à ce niveau-là qu'il se trouve. Parce qu'en plus, les sommes demandées ne sont pas du tout, du tout, du tout les mêmes. Donc voilà, je pense qu'il y a vraiment pour moi une erreur de ciblage. Alors, jusqu'à maintenant, j'ai relativement été épargnée. Je n'ai pas été citée dans la presse ou quoi que ce soit. Et quand bien même, j'avoue que je n'en ai pas grand-chose à faire. Mais en réalité, voilà, en fait, ce qui m'agace, c'est qu'il y a une sorte de parti pris, une espèce de chasse aux sorcières, surtout ce qui est plutôt naturel. Mais alors qu'à côté de ça, les laboratoires pharmaceutiques peuvent se permettre énormément de choses. Et je veux simplement expliquer aussi l'énorme différence. Par exemple, si je prends pour toutes celles qui sont en PMA, si je vous parle de progestan ou du trogestan, ça va vous parler parce que ce sont des ampoules qu'on vous prescrit systématiquement après une five pour booster un peu la progestérone. Et en soi, je ne dis pas que c'est pas bien et qu'il ne faut pas les prendre, c'est pas ce que je dis, mais tu vas comprendre où je veux en venir. Là où je veux en venir, c'est que quand tu regardes la composition de ça, tu vas trouver ce qu'on appelle du dioxyde de titane. C'est du E500. 71 situé belge ou du E571 situé française. Et en fait, ce dioxyde de titane, il est bel et bien présent dans ces capsules vaginales. Là où ça me pose problème, c'est que c'est totalement interdit au niveau alimentaire. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'évidemment, au niveau de l'alimentation, on l'interdit, et c'est une excellente chose, loin de moi l'idée de dire le contraire. Donc c'est une excellente chose qu'on l'interdise au niveau de l'alimentation. Ça va être interdit aussi au niveau des compléments alimentaires. Et à nouveau, c'est une excellente chose. Mais en revanche, le médical, le laboratoire pharmaceutique, sous prétexte que c'est du médicament, ça ne dérange personne. Donc on ne peut pas le manger, mais ça ne dérange personne qu'on se le mette dans le vagin. Moi, ça me pose un vrai problème. Et voilà pourquoi j'avais envie aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, de pousser un vrai gros coup de gueule sur ce côté-là. Parce que pour moi, il y a de grandes inégalités. Il y a des choses qu'on laisse passer, qu'on tolère. sous couvert d'une appellation médicale, médicament, et en gros on peut continuer à s'intoxiquer sans que ça ne dérange personne. Donc voilà, il ne faut pas oublier non plus, quand je vois le coût des fécondations in vitro, de manière générale, une fécondation c'est approximativement, le vrai coût c'est approximativement 5000 euros. Ça c'est pour des fiches quasiment classiques. Maintenant quand on a besoin de technologies supplémentaires, quand on va passer en ICSI, quand on va faire appel à... à des dons d'ovocytes, quand on va avoir besoin de diagnostics plus importants, le budget peut monter bien évidemment. Et il ne faut pas oublier que le coût de ces traitements et ce qui est associé finalement à ce côté répétition des protocoles, puisque les taux de réussite sont tellement faibles qu'on va enchaîner encore et encore et encore, on ne va pas se mentir, ça contribue aussi à des revenus récurrents pour les centres, pour les médecins, pour les laboratoires pharmaceutiques, etc. évidemment. Donc, forcément, tout ça, ça renforce aussi les profits des cliniques, de certains médecins qui sont peu scrupuleux. Quand j'en vois qui vont procéder à une bonne dizaine, voire parfois plus de simples stimulations hormonales, alors que la personne n'est même pas encore suivie médicalement, moi, ça, ça me pose question, évidemment. Et là, pour moi, c'est ça qu'il faut dénoncer parce que là, il y a vraiment un business de l'infertilité. Donc, voilà, je sais, on va dénoncer les tisanes, on va dénoncer tout ça. Et je suis parfois la première à le faire parce que, bon, des fois, bénéfice... Voilà, enfin je veux dire, les promesses associées aux produits, des fois je me dis, oh là là, non mais c'est vraiment prendre les gens pour des cons, bien évidemment. C'est à dénoncer, loin de moi l'idée de dire le contraire, mais à côté de ça, je pense qu'il y a une énorme cible, sous un couvert médical, professionnel, etc., ben on laisse passer. Et moi aujourd'hui, j'avais pas envie de laisser passer, c'est mon podcast, alors j'en profite, moi je suis sans filtre. Voilà, je n'ai pas pour habitude de dénoncer, enfin si, je dénonce quand même assez souvent, mais je veux dire, je ne lutte pas contre les choses parce que... J'ai envie de mettre mon énergie ailleurs, dans quelque chose de constructif, dans quelque chose qui permet véritablement d'augmenter les chances. Mais voilà, c'était vraiment le coup de gueule parce que j'en ai eu juste ras-le-bol de voir à quel point on peut faire une chasse aux sorcières sur tout ce qui est naturel, sur des compléments qui peuvent vraiment aider, qui peuvent combler des carences, etc. Sur des techniques d'ostéopathie qu'on va aussi... qui sont finalement illégales, parce que l'ostéopathie gynécologique est encore illégale, à l'heure où j'enregistre cet épisode de podcast. Et je me dis, mais bon sang, il y a quand même des choses qui ne sont accessibles que par voie gynécologique. Quand on veut travailler sur certains points, et je pense notamment aux nerf-vagues, mais à certains endroits, ce n'est accessible que par voie gynécologique. Voilà, ça, ça me rend dingue parce que, ben non, on a décidé que c'était illégal parce que seul un gynéco pouvait faire ces manipulations, mais on ne pense pas au bien-être des patientes derrière. Pareil pour le DPI qu'on va refuser, et j'entends parce que le DPI peut effectivement ouvrir la porte à pas mal de choses qui ne sont pas très réjouissantes, mais en même temps, c'est aussi un énorme frein pour des patientes qui se voient, comment dire, implanter des embryons qui, en réalité, n'ont absolument aucune chance d'évolution. parce qu'avec des malformations chromosomiques. Et donc, on va faire perdre un temps considérable, mais ça ne dérange personne qu'on continue à fonctionner de cette manière-là. Ça ne dérange personne qu'on continue à faire une sélection spermatique qui est uniquement sous forme visuelle, alors qu'en réalité, il y a un biais cognitif énorme, parce que ce n'est pas parce que visuellement tout a l'air correct que finalement, d'un point de vue chromosomique, ça l'est également. Donc, on va s'enchaîner, on va s'entêter à enchaîner des protocoles et des transferts. qui finalement, on aurait pu le savoir, ne vont pas aboutir. Il y a des protocoles PMA. Quand je vois que certaines femmes m'écrivent sur les réseaux sociaux, je sais que d'avance, que ces protocoles ne vont pas aboutir parce que la base n'a pas été corrigée. Donc voilà, c'est vraiment, on marche sur la tête et c'est aussi ça que j'avais envie de dénoncer aujourd'hui. Je sais que si tu me suis, tu es vraiment dans une démarche complètement différente et que tu as à cœur évidemment de prendre en main ta fertilité. Donc j'ai deux choses à dire. Évidemment... Sois vigilante par rapport à ce que tu peux voir un peu partout. Ne te laisse pas... avoir par des promesses qui pourraient être utopiques, par des promesses qui pourraient être complètement surréalistes. Je vois des choses passer où je me dis mais oh là là là là. Donc oui, évidemment, fais attention à tout ça, sois vigilante, mais garde aussi en tête que l'immense majorité de ces professionnels, de ces thérapeutes, sont aussi des gens qui veulent bien faire, qui mettent énormément de cœur. Et cette vigilance que tu dois avoir finalement, tu dois aussi l'avoir du côté du médical, du côté des labos, du côté des traitements, parce que... non tout ne fonctionne pas, tout n'est pas beau, tout n'est pas rose et méfie-toi quand je vois tout va bien et en réalité quand je vois les analyses, non tout ne va pas bien. Voir parfois il n'y a pas d'analyse alors qu'on se permet de dire tout va bien, vous y pensez trop, il faut vous détendre madame. Alors que finalement on n'a juste pas cherché, on n'a juste pas creusé et que si on avait creusé un petit peu, on aurait vu des déséquilibres hormonaux, on aurait vu des carences, on aurait vu qu'il y avait pas mal de choses à corriger, parfois même des pathologies auto-immunes, etc. Il y a quand même des choses assez lourdes sur lesquelles je tombe. Et je me dis mais non, c'est pas possible de continuer à dire aux gens tout va bien, alors que la réalité elle est complètement différente, parce que ce sont des gens qui finalement vont perdre des années, je ne sais même pas forcément des mois, mais pour certains c'est des années, et puis aussi parce que sur papier on vous dit, vous avez en France en tout cas quatre tentatives qui sont remboursées, mais parfois on s'arrête à la deuxième, parce qu'on va vous dire ah bah non finalement ça donne pas le résultat escompté, on peut pas aller plus loin, pourquoi ? Parce que les centres ont des classements aussi. et donc ils ne veulent pas flinguer leur positionnement. Donc ça aussi, il faut regarder la réalité en face. Quand on dit à des femmes qui sont en surpoids, qui sont atteintes par exemple du SOPK, revenez dans 10 kilos de moins ou revenez dans 20 kilos de moins et qu'on n'accompagne pas du tout pour expliquer comment faire. Et parce qu'on prend finalement le poids comme étant la cause du SOPK et non pas forcément comme une conséquence, moi ça me gêne évidemment, ça me gêne terriblement parce que... Là, pour moi, il y a vraiment un business autour de cette infertilité et autour de la pathologie d'une manière générale. Et il n'y a qu'à regarder ce qu'on vend dans les hôpitaux. Est-ce que vous trouvez normal d'avoir des distributeurs de crasse qui vont vous rendre malade, qui sont sponsorisés par des grandes marques de soda dont je ne parlerai pas ici ? Je ne trouve pas ça normal que tout ça soit à disposition dans les hôpitaux. Quand je vois la nourriture qu'on vous sert après un transfert, après une ponction... Il y a juste de quoi vous rendre malade et de quoi empêcher la fonction. C'est beaucoup trop sucré, ça n'a absolument aucun sens. Mais encore une fois, tout le monde trouve ça normal, ça ne dérange personne. Donc pour moi, il était temps évidemment de contribuer à ouvrir les yeux sur cette réelle problématique. Et voilà pourquoi aujourd'hui, j'avais envie de faire un épisode de podcast totalement en roue libre, avec du pas politiquement correct, et je m'en fous parce que ça me paraît trop important. que pour ne pas être dénoncée finalement. Donc voilà, encore une fois, loin de moi l'idée de dire qu'il ne faut pas être suivi médicalement, c'est pas du tout mon discours, mais je veux simplement expliquer qu'il y a de l'abus des deux côtés. Il y a de l'abus de part des non-professionnels du paramédical, il peut y en avoir évidemment, mais il y a aussi de l'abus du côté médical, mais ça évidemment les journalistes n'en parlent pas, on ne le dénonce pas, ça passe sous silence. Et pour moi, il était quand même temps que ça bouge aussi. Et donc voilà, j'avais envie de pousser ce coup de gueule aujourd'hui pour alerter, pour sensibiliser sur le sujet. Parce que je pars du principe que plus on va être, comment dire, éveillé, plus on va remettre les choses en... J'ai presque envie de dire en perspective, ça veut dire quoi ? Ça veut dire... Moi, j'ai fait mes études dans une école qui était, dans une université, qui en fait prônait la libre-pensée. Et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, cette libre-pensée, on l'a perdue et qu'en tout cas, elle n'est pas permise du côté médical. Le médecin a dit et nous on doit faire. Eh bien non. En réalité, on a besoin de comprendre, on a besoin de savoir. Et ce n'est pas parce que c'est un médecin que c'est un tout puissant. Non, je ne suis pas d'accord avec ça. C'est quelqu'un qui fait son job. Encore une fois, il y en a énormément qui font du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Parce que vraiment, je ne dénonce pas ici les médecins, mais bien le système médical, ce sont deux choses différentes. Mais pour moi, voilà, cette libre pensée, il est hors de question de la perdre parce qu'on touche au médical. Pas du tout. Tout le monde... peut se tromper, tout le monde peut faire erreur, personne n'a le boule de cristal. Et quand j'entends des professionnels de santé, vraiment des médecins, dire « Ah mais chez vous ça va aller très très vite et ce sera tout facile » , ou à l'inverse dire « Ah vous ça ne fonctionnera pas, vous ne pourrez pas avoir d'enfant naturellement » , mais en fait non, quoi, personne n'a de boule de cristal. On peut avoir un diagnostic, ça c'est essentiel, c'est pour ça qu'on consulte, mais alors le verdict, je suis pas d'accord, quoi. pas d'accord avec cette façon de faire parce que encore une fois il est pour moi là le vrai business autour de l'infertilité et c'est ça qu'il était temps de dénoncer. Donc voilà un épisode un petit peu différent mais je pense que tu comprendras cette nécessité de parler de ça aussi, de parler de la vérité vraie j'ai envie de dire et de pouvoir voir exactement ce qui se passe des deux côtés de la pièce de monnaie parce qu'une pièce de monnaie ça a toujours deux faces et donc ça me paraissait important de ne pas se contenter de la première face ou de la couche superficielle. mais d'aller voir ce qui se passe exactement des deux côtés. On se retrouve bien évidemment la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode. Si mon discours te parle, si tu te dis « Ok, moi j'en ai ras-le-bol d'être dans cette spirale. » Si tu te dis, moi j'ai vraiment besoin de comprendre mon parcours, de faire des choses différentes et d'arrêter finalement d'y aller à l'aveugle parce que c'est exactement ça qu'on fait, eh bien vraiment je me ferai un plaisir de t'accompagner pour te donner toutes les cartes en main, que tu puisses véritablement comprendre tous les tenants et les aboutissants de ton parcours, que tu puisses exactement faire des choix en conscience aussi. Pourquoi ? Parce que tu vas comprendre. Moi mon rôle il est quelque part de faire cette passerelle. de t'aider à comprendre vraiment ce qui se passe d'un point de vue médical sans avoir besoin d'avoir fait bac plus 12, mais juste de comprendre ton corps et de garder en tête que c'est ton corps et toi tu y es depuis toujours. Donc mon rôle à moi c'est de te permettre d'être à l'écoute de ce que tu vas ressentir, d'être à l'écoute de tes signaux, tant physiques qu'émotionnels, de te montrer là où il y a des choses à corriger et comment les corriger de façon simple et naturelle, et alors ensuite évidemment de continuer le parcours. PMA bien évidemment si c'est nécessaire, parce que des fois ça l'est pas, des fois la grossesse se met en route spontanément et c'est très bien, mais l'idée en tout cas quand moi je t'accompagne, c'est d'aller cocher un maximum de cases pour aller mettre un maximum de curseurs dans le verre, pour optimiser les chances de réussite et ne pas te contenter de ces 20 à 25% de taux de réussite en FIV, ça pour moi c'est inacceptable. Donc voilà, si jamais tu sens que mon discours te parle et que tu as envie d'aller plus loin, eh bien écris-moi sur Instagram. envoie-moi un message, va voir mon site internet, donc www.positivemindattitude.com et on se retrouve évidemment au sein du programme et je me ferai un plaisir de t'accompagner. D'ici là, comme toujours, prends soin de toi. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.