undefined cover
undefined cover
34. Comment et à qui parler de ton suivi en PMA cover
34. Comment et à qui parler de ton suivi en PMA cover
Positive - Fertilité, émotions, PMA

34. Comment et à qui parler de ton suivi en PMA

34. Comment et à qui parler de ton suivi en PMA

09min |18/01/2023
Play
undefined cover
undefined cover
34. Comment et à qui parler de ton suivi en PMA cover
34. Comment et à qui parler de ton suivi en PMA cover
Positive - Fertilité, émotions, PMA

34. Comment et à qui parler de ton suivi en PMA

34. Comment et à qui parler de ton suivi en PMA

09min |18/01/2023
Play

Description

J'imagine que tu t'es déjà posée la question 1000 fois !

Peut-être que tu en as parlé à beaucoup de personnes.
Peut-être que tu n'en as parlé personne.

C'est un sujet compliqué car si tu n'en parles pas : tu es confrontée à de nombreuses remarques maladroites et tu n'as personne à qui te confier, ce qui implicitement t'oblige à faire semblant d'aller bien alors que ce n'est pas vrai.

A l'inverse, en parler à tout le monde t'oblige à ré-expliquer encore et encore la même chose, à revivre des moments peu agréables
Et cela ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et des conseils à 2 balles !

Mais alors que faire ?
C'est ce que je t'explique dans cet épisode.


…………………………………………………. 


➡️ Programme d'accompagnement

Télécharge mon guide offert sur www.positivemindattitude.fr 


Découvre plus d'articles ici : www.positivemindattitude.com

………………………………………………… 


Découvre mes livres :

………………………………………………… 


Retrouve-moi sur :

  • Instagram  : https://www.instagram.com/pma_positivemindattitude/
  • Facebook  : https://www.facebook.com/positivemindattitude
  • Youtube  : https://www.youtube.com/c/miaFIEVEZpositivemindattitude
  • Pinterest  : https://www.pinterest.fr/pma_positive/




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir,

  • #1

    tu es au bon endroit.

  • #0

    Que tu sois suivi médicalement ou non, mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour.

  • #1

    Comment et à qui parler de ton suivi en PMA ? J'imagine que tu t'es déjà posé la question mais des milliers de fois. Peut-être que tu en as parlé à plein de personnes. Peut-être que tu n'en as parlé à personne. C'est possible aussi. C'est vraiment un sujet pas simple parce que si tu n'en parles pas, clairement tu vas être confronté à plein de remarques maladroites. Tu sais, des remarques du style il serait temps de vous y mettre vous avez perdu le mode d'emploi Et clairement, bon, c'est pas agréable, ça c'est sûr, et en plus de ça, ça veut dire que le fait de ne pas en parler, eh bien tu n'as personne à qui te confier. Ce qui forcément, implicitement, va t'obliger à faire semblant. Tu vas devoir faire semblant d'aller bien alors que c'est peut-être pas vrai. A l'inverse, le fait d'en parler à tout le monde, ça va t'obliger à réexpliquer encore et encore et encore la même chose, ça va t'obliger quelque part en faisant ça à revivre des moments pas forcément très agréables, Et là, on n'est plus dans la ventilation d'émotions, on est vraiment dans le fait de ressasser. Et ressasser, ça risque aussi d'amplifier ce ressenti pas très agréable. Et en prime, cerise sur le gâteau, c'est que ça ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et forcément des conseils à deux balles. C'est bizarre, mais à partir du moment où tu commences à parler de ton parcours, tu vas voir que les gens autour de toi deviennent tous, quasi sans exception, des experts de la fertilité. Ils vont tous se mettre à te donner des conseils, tout fait, évidemment, qu'ils ne s'appliquent d'ailleurs pas à eux-mêmes la plupart du temps, petite parenthèse. Mais tu sais, je pense par exemple à ces conseils à deux balles du style il faut que tu lâches prise En soi, c'est pas mauvais comme conseil, c'est même plutôt très pertinent. Mais personne ne sait clairement ce que c'est. et surtout ils sont incapables d'appliquer leurs propres conseils dans d'autres parties de leur vie finalement. Si d'ailleurs le lâcher prise est un sujet qui t'intéresse, je t'invite à écouter l'épisode 18 de ce podcast, parce que je t'ai expliqué justement en détail ce que c'était vraiment et ce que ça n'était pas, le lâcher prise, et surtout si c'est quelque chose qui ne te plaît pas plus que ça, dans cet épisode 18, je t'explique comment est-ce que tu peux remplacer le terme lâcher prise par une autre façon de parler. qui sera, à mon sens, bien plus productive. Et ces mêmes personnes, donc non seulement elles vont te dire que tu dois lâcher prise, bien sûr, ou alors elles vont se mettre à te donner des conseils du style Ah, mais tu dois boire du jus de raisin, du jus d'ananas, de peut-être consommer telle tisane, etc. Alors, j'ai envie de dire, au mieux, c'est totalement inefficace. Je ne peux pas encore dire au pire, mais je vais encore rester dans la partie au mieux. C'est inefficace comme conseil et éventuellement contre-productif parce que jus de raisin, jus d'ananas, ce genre de trucs, c'est archi-sucré. Et donc plus c'est sucré, et c'est sucré évidemment avec des sucres industriels, et plus c'est sucré, plus ça va augmenter l'état inflammatoire de ton organisme. Donc voilà, ce n'est pas forcément conseillé, surtout selon la pathologie qui est éventuellement diagnostiquée ou non. Et j'ai envie de dire, dans le pire des cas, ces conseils-là peuvent être dangereux parce que ça peut interférer avec des traitements. Il ne faut pas oublier que les plantes sont particulièrement efficaces et elles ne sont pas à prendre à la légère. Ça peut vraiment interférer avec tes traitements en PMA. Donc surtout, ne suis pas ces conseils-là. Les conseils, tu les prends auprès de personnes qui sont expertes, qui savent de quoi elles parlent, mais tu ne prends pas les conseils de la cousine de tante Georgette. C'est vraiment à éviter, c'est la pire des choses que tu puisses faire. Et aussi, bien sûr, le fait d'en parler à tout le monde. Comme je te le disais, non seulement tes proches se transforment en experts de la fertilité, mais en prime, c'est que tu vas avoir parmi ces personnes-là, certaines d'entre elles qui vont, malgré le fait que tu aies une pathologie diagnostiquée, ces personnes-là vont malgré tout te recommander de partir en vacances, parce que tu sais, c'est parce que tu y penses trop, bien sûr. Je ne vais pas épiloguer sur le sujet, c'est pas l'objet de ce podcast, mais tu sais ce que j'en pense, tu n'y penseras jamais trop. D'ailleurs, je tiens juste au passage à souligner que ces propos-là, on ne les tient absolument pas à un homme qui est confronté à une infertilité de son côté. Quand un homme a des spermatozoïdes qui sont trop peu mobiles, trop peu nombreux, etc., on ne va clairement pas lui dire que c'est dans sa tête et que c'est parce qu'il y pense trop. Je voudrais juste resituer les choses dans leur contexte et prendre ma petite casquette féministe. Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire sur le sujet, mais ça me paraît quand même absolument frappant la différence de discours qu'on peut tenir à un homme comparativement à une femme. Et ça, j'avais vraiment envie que tu en aies conscience également. Alors clairement, au vu de ce tableau-là que je viens de te dresser, c'est pas toujours simple de savoir finalement si tu devrais en parler et à qui en parler. Bon, d'autant plus qu'a priori, vous êtes deux aussi dans l'histoire et que peut-être que vous n'avez pas le moins de points de vue sur le sujet. Mais alors, qu'est-ce que... qu'il faut faire. Eh bien, mon conseil, c'est que j'éviterai d'en parler à tout le monde, pour toutes les raisons dont je viens de te parler, mais en parallèle à ça, je ne garderai pas ça pour moi non plus, parce que pouvoir se confier, c'est quand même vachement utile, ça aide aussi à ne pas avoir à faire semblant, et vraiment, ça c'est quelque chose qui est plus qu'important. Alors, je vais te parler de mon petit parcours personnel, c'est que j'ai testé moi-même ces deux choses. deux approches. Et vraiment, je les ai trouvées archi-compliquées. Quand je n'ai rien dit à personne, j'ai trouvé que c'était vraiment, vraiment dur parce que j'avais l'impression que ça amplifiait mon mal-être, tu vois. J'avais l'impression de constamment devoir porter un masque, de ne rien pouvoir dire. J'avais en gros un secret à porter, mais tu sais, un secret qui pèse lourd sur les épaules. Et ça venait s'ajouter au reste. Et franchement, je m'en serais bien passée. Du coup, à un moment donné, j'ai fini par le dire à tout le monde. Et le problème, c'est que j'ai aussi dû redire à tout le monde que ça n'avait pas fonctionné, et ça amplifiait encore plus ce sentiment d'échec que je pouvais ressentir à ce moment-là. Tu vois, donc j'ai testé les deux approches, et pour moi, c'était aucune des deux finalement qui me convenait, parce que le dire à personne, c'était dur, et le dire à tout le monde, ça ne me convenait pas non plus. Donc si j'ai un conseil à te donner, ce que je ferai moi, c'est en parler à quelques élus. C'est-à-dire que tu peux te créer une sorte d'équipe de supporters, des personnes qui sont un peu triées sur le volet, des personnes qui seront bienveillantes, qui ne vont pas te juger et juste qui seront là pour toi, juste pour te soutenir, t'encourager. Et peu importe que ce soit d'ailleurs des amis ou des gens de la famille, des proches, des moins proches, peu importe, tu vois, mais c'est juste d'avoir certaines personnes qui sont au courant. Et bien sûr, aussi, ce qui est très important, c'est de définir jusqu'où te confier. Tu n'es pas obligé d'aller dans les moindres détails de ton parcours. Tu peux simplement expliquer que c'est un peu plus compliqué que prévu, qu'il y a un suivi médical qui est en cours, mais sans aller dans les détails des différents examens, sans aller dans le détail des dates, des délais, des dates clés. Tu vois, c'est vraiment intéressant de définir jusqu'où tu vas finalement. Moi, c'est ce que j'ai fini par faire. Et lorsque mon fils s'est accroché, j'ai quand même réussi à faire en sorte que ce soit une jolie surprise pour tout le monde. Ça, ça m'a vraiment permis de me sentir beaucoup mieux dans ma tête. J'avais plus de pression, puisque finalement, personne n'avait le détail, personne n'avait les dates, personne ne savait quoi que ce soit. Il savait qu'il y avait un suivi médical, mais sans plus. Et donc, quelque part, j'avais juste le bon côté des choses, j'avais juste les encouragements, puisque les personnes savaient que je traversais une épreuve difficile. et ça me permettait du coup de ne plus forcément avoir affiché un masque et avoir un secret trop lourd pour moi à porter. Donc si tu sens que pour toi aussi ce parcours est trop lourd, si tu sens que c'est compliqué pour toi, et surtout si tu veux gagner un temps précieux, je t'invite à cliquer dès maintenant sur le lien qui est dans la description de ce podcast pour rejoindre le programme d'accompagnement.

  • #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

J'imagine que tu t'es déjà posée la question 1000 fois !

Peut-être que tu en as parlé à beaucoup de personnes.
Peut-être que tu n'en as parlé personne.

C'est un sujet compliqué car si tu n'en parles pas : tu es confrontée à de nombreuses remarques maladroites et tu n'as personne à qui te confier, ce qui implicitement t'oblige à faire semblant d'aller bien alors que ce n'est pas vrai.

A l'inverse, en parler à tout le monde t'oblige à ré-expliquer encore et encore la même chose, à revivre des moments peu agréables
Et cela ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et des conseils à 2 balles !

Mais alors que faire ?
C'est ce que je t'explique dans cet épisode.


…………………………………………………. 


➡️ Programme d'accompagnement

Télécharge mon guide offert sur www.positivemindattitude.fr 


Découvre plus d'articles ici : www.positivemindattitude.com

………………………………………………… 


Découvre mes livres :

………………………………………………… 


Retrouve-moi sur :

  • Instagram  : https://www.instagram.com/pma_positivemindattitude/
  • Facebook  : https://www.facebook.com/positivemindattitude
  • Youtube  : https://www.youtube.com/c/miaFIEVEZpositivemindattitude
  • Pinterest  : https://www.pinterest.fr/pma_positive/




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir,

  • #1

    tu es au bon endroit.

  • #0

    Que tu sois suivi médicalement ou non, mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour.

  • #1

    Comment et à qui parler de ton suivi en PMA ? J'imagine que tu t'es déjà posé la question mais des milliers de fois. Peut-être que tu en as parlé à plein de personnes. Peut-être que tu n'en as parlé à personne. C'est possible aussi. C'est vraiment un sujet pas simple parce que si tu n'en parles pas, clairement tu vas être confronté à plein de remarques maladroites. Tu sais, des remarques du style il serait temps de vous y mettre vous avez perdu le mode d'emploi Et clairement, bon, c'est pas agréable, ça c'est sûr, et en plus de ça, ça veut dire que le fait de ne pas en parler, eh bien tu n'as personne à qui te confier. Ce qui forcément, implicitement, va t'obliger à faire semblant. Tu vas devoir faire semblant d'aller bien alors que c'est peut-être pas vrai. A l'inverse, le fait d'en parler à tout le monde, ça va t'obliger à réexpliquer encore et encore et encore la même chose, ça va t'obliger quelque part en faisant ça à revivre des moments pas forcément très agréables, Et là, on n'est plus dans la ventilation d'émotions, on est vraiment dans le fait de ressasser. Et ressasser, ça risque aussi d'amplifier ce ressenti pas très agréable. Et en prime, cerise sur le gâteau, c'est que ça ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et forcément des conseils à deux balles. C'est bizarre, mais à partir du moment où tu commences à parler de ton parcours, tu vas voir que les gens autour de toi deviennent tous, quasi sans exception, des experts de la fertilité. Ils vont tous se mettre à te donner des conseils, tout fait, évidemment, qu'ils ne s'appliquent d'ailleurs pas à eux-mêmes la plupart du temps, petite parenthèse. Mais tu sais, je pense par exemple à ces conseils à deux balles du style il faut que tu lâches prise En soi, c'est pas mauvais comme conseil, c'est même plutôt très pertinent. Mais personne ne sait clairement ce que c'est. et surtout ils sont incapables d'appliquer leurs propres conseils dans d'autres parties de leur vie finalement. Si d'ailleurs le lâcher prise est un sujet qui t'intéresse, je t'invite à écouter l'épisode 18 de ce podcast, parce que je t'ai expliqué justement en détail ce que c'était vraiment et ce que ça n'était pas, le lâcher prise, et surtout si c'est quelque chose qui ne te plaît pas plus que ça, dans cet épisode 18, je t'explique comment est-ce que tu peux remplacer le terme lâcher prise par une autre façon de parler. qui sera, à mon sens, bien plus productive. Et ces mêmes personnes, donc non seulement elles vont te dire que tu dois lâcher prise, bien sûr, ou alors elles vont se mettre à te donner des conseils du style Ah, mais tu dois boire du jus de raisin, du jus d'ananas, de peut-être consommer telle tisane, etc. Alors, j'ai envie de dire, au mieux, c'est totalement inefficace. Je ne peux pas encore dire au pire, mais je vais encore rester dans la partie au mieux. C'est inefficace comme conseil et éventuellement contre-productif parce que jus de raisin, jus d'ananas, ce genre de trucs, c'est archi-sucré. Et donc plus c'est sucré, et c'est sucré évidemment avec des sucres industriels, et plus c'est sucré, plus ça va augmenter l'état inflammatoire de ton organisme. Donc voilà, ce n'est pas forcément conseillé, surtout selon la pathologie qui est éventuellement diagnostiquée ou non. Et j'ai envie de dire, dans le pire des cas, ces conseils-là peuvent être dangereux parce que ça peut interférer avec des traitements. Il ne faut pas oublier que les plantes sont particulièrement efficaces et elles ne sont pas à prendre à la légère. Ça peut vraiment interférer avec tes traitements en PMA. Donc surtout, ne suis pas ces conseils-là. Les conseils, tu les prends auprès de personnes qui sont expertes, qui savent de quoi elles parlent, mais tu ne prends pas les conseils de la cousine de tante Georgette. C'est vraiment à éviter, c'est la pire des choses que tu puisses faire. Et aussi, bien sûr, le fait d'en parler à tout le monde. Comme je te le disais, non seulement tes proches se transforment en experts de la fertilité, mais en prime, c'est que tu vas avoir parmi ces personnes-là, certaines d'entre elles qui vont, malgré le fait que tu aies une pathologie diagnostiquée, ces personnes-là vont malgré tout te recommander de partir en vacances, parce que tu sais, c'est parce que tu y penses trop, bien sûr. Je ne vais pas épiloguer sur le sujet, c'est pas l'objet de ce podcast, mais tu sais ce que j'en pense, tu n'y penseras jamais trop. D'ailleurs, je tiens juste au passage à souligner que ces propos-là, on ne les tient absolument pas à un homme qui est confronté à une infertilité de son côté. Quand un homme a des spermatozoïdes qui sont trop peu mobiles, trop peu nombreux, etc., on ne va clairement pas lui dire que c'est dans sa tête et que c'est parce qu'il y pense trop. Je voudrais juste resituer les choses dans leur contexte et prendre ma petite casquette féministe. Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire sur le sujet, mais ça me paraît quand même absolument frappant la différence de discours qu'on peut tenir à un homme comparativement à une femme. Et ça, j'avais vraiment envie que tu en aies conscience également. Alors clairement, au vu de ce tableau-là que je viens de te dresser, c'est pas toujours simple de savoir finalement si tu devrais en parler et à qui en parler. Bon, d'autant plus qu'a priori, vous êtes deux aussi dans l'histoire et que peut-être que vous n'avez pas le moins de points de vue sur le sujet. Mais alors, qu'est-ce que... qu'il faut faire. Eh bien, mon conseil, c'est que j'éviterai d'en parler à tout le monde, pour toutes les raisons dont je viens de te parler, mais en parallèle à ça, je ne garderai pas ça pour moi non plus, parce que pouvoir se confier, c'est quand même vachement utile, ça aide aussi à ne pas avoir à faire semblant, et vraiment, ça c'est quelque chose qui est plus qu'important. Alors, je vais te parler de mon petit parcours personnel, c'est que j'ai testé moi-même ces deux choses. deux approches. Et vraiment, je les ai trouvées archi-compliquées. Quand je n'ai rien dit à personne, j'ai trouvé que c'était vraiment, vraiment dur parce que j'avais l'impression que ça amplifiait mon mal-être, tu vois. J'avais l'impression de constamment devoir porter un masque, de ne rien pouvoir dire. J'avais en gros un secret à porter, mais tu sais, un secret qui pèse lourd sur les épaules. Et ça venait s'ajouter au reste. Et franchement, je m'en serais bien passée. Du coup, à un moment donné, j'ai fini par le dire à tout le monde. Et le problème, c'est que j'ai aussi dû redire à tout le monde que ça n'avait pas fonctionné, et ça amplifiait encore plus ce sentiment d'échec que je pouvais ressentir à ce moment-là. Tu vois, donc j'ai testé les deux approches, et pour moi, c'était aucune des deux finalement qui me convenait, parce que le dire à personne, c'était dur, et le dire à tout le monde, ça ne me convenait pas non plus. Donc si j'ai un conseil à te donner, ce que je ferai moi, c'est en parler à quelques élus. C'est-à-dire que tu peux te créer une sorte d'équipe de supporters, des personnes qui sont un peu triées sur le volet, des personnes qui seront bienveillantes, qui ne vont pas te juger et juste qui seront là pour toi, juste pour te soutenir, t'encourager. Et peu importe que ce soit d'ailleurs des amis ou des gens de la famille, des proches, des moins proches, peu importe, tu vois, mais c'est juste d'avoir certaines personnes qui sont au courant. Et bien sûr, aussi, ce qui est très important, c'est de définir jusqu'où te confier. Tu n'es pas obligé d'aller dans les moindres détails de ton parcours. Tu peux simplement expliquer que c'est un peu plus compliqué que prévu, qu'il y a un suivi médical qui est en cours, mais sans aller dans les détails des différents examens, sans aller dans le détail des dates, des délais, des dates clés. Tu vois, c'est vraiment intéressant de définir jusqu'où tu vas finalement. Moi, c'est ce que j'ai fini par faire. Et lorsque mon fils s'est accroché, j'ai quand même réussi à faire en sorte que ce soit une jolie surprise pour tout le monde. Ça, ça m'a vraiment permis de me sentir beaucoup mieux dans ma tête. J'avais plus de pression, puisque finalement, personne n'avait le détail, personne n'avait les dates, personne ne savait quoi que ce soit. Il savait qu'il y avait un suivi médical, mais sans plus. Et donc, quelque part, j'avais juste le bon côté des choses, j'avais juste les encouragements, puisque les personnes savaient que je traversais une épreuve difficile. et ça me permettait du coup de ne plus forcément avoir affiché un masque et avoir un secret trop lourd pour moi à porter. Donc si tu sens que pour toi aussi ce parcours est trop lourd, si tu sens que c'est compliqué pour toi, et surtout si tu veux gagner un temps précieux, je t'invite à cliquer dès maintenant sur le lien qui est dans la description de ce podcast pour rejoindre le programme d'accompagnement.

  • #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Share

Embed

You may also like

Description

J'imagine que tu t'es déjà posée la question 1000 fois !

Peut-être que tu en as parlé à beaucoup de personnes.
Peut-être que tu n'en as parlé personne.

C'est un sujet compliqué car si tu n'en parles pas : tu es confrontée à de nombreuses remarques maladroites et tu n'as personne à qui te confier, ce qui implicitement t'oblige à faire semblant d'aller bien alors que ce n'est pas vrai.

A l'inverse, en parler à tout le monde t'oblige à ré-expliquer encore et encore la même chose, à revivre des moments peu agréables
Et cela ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et des conseils à 2 balles !

Mais alors que faire ?
C'est ce que je t'explique dans cet épisode.


…………………………………………………. 


➡️ Programme d'accompagnement

Télécharge mon guide offert sur www.positivemindattitude.fr 


Découvre plus d'articles ici : www.positivemindattitude.com

………………………………………………… 


Découvre mes livres :

………………………………………………… 


Retrouve-moi sur :

  • Instagram  : https://www.instagram.com/pma_positivemindattitude/
  • Facebook  : https://www.facebook.com/positivemindattitude
  • Youtube  : https://www.youtube.com/c/miaFIEVEZpositivemindattitude
  • Pinterest  : https://www.pinterest.fr/pma_positive/




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir,

  • #1

    tu es au bon endroit.

  • #0

    Que tu sois suivi médicalement ou non, mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour.

  • #1

    Comment et à qui parler de ton suivi en PMA ? J'imagine que tu t'es déjà posé la question mais des milliers de fois. Peut-être que tu en as parlé à plein de personnes. Peut-être que tu n'en as parlé à personne. C'est possible aussi. C'est vraiment un sujet pas simple parce que si tu n'en parles pas, clairement tu vas être confronté à plein de remarques maladroites. Tu sais, des remarques du style il serait temps de vous y mettre vous avez perdu le mode d'emploi Et clairement, bon, c'est pas agréable, ça c'est sûr, et en plus de ça, ça veut dire que le fait de ne pas en parler, eh bien tu n'as personne à qui te confier. Ce qui forcément, implicitement, va t'obliger à faire semblant. Tu vas devoir faire semblant d'aller bien alors que c'est peut-être pas vrai. A l'inverse, le fait d'en parler à tout le monde, ça va t'obliger à réexpliquer encore et encore et encore la même chose, ça va t'obliger quelque part en faisant ça à revivre des moments pas forcément très agréables, Et là, on n'est plus dans la ventilation d'émotions, on est vraiment dans le fait de ressasser. Et ressasser, ça risque aussi d'amplifier ce ressenti pas très agréable. Et en prime, cerise sur le gâteau, c'est que ça ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et forcément des conseils à deux balles. C'est bizarre, mais à partir du moment où tu commences à parler de ton parcours, tu vas voir que les gens autour de toi deviennent tous, quasi sans exception, des experts de la fertilité. Ils vont tous se mettre à te donner des conseils, tout fait, évidemment, qu'ils ne s'appliquent d'ailleurs pas à eux-mêmes la plupart du temps, petite parenthèse. Mais tu sais, je pense par exemple à ces conseils à deux balles du style il faut que tu lâches prise En soi, c'est pas mauvais comme conseil, c'est même plutôt très pertinent. Mais personne ne sait clairement ce que c'est. et surtout ils sont incapables d'appliquer leurs propres conseils dans d'autres parties de leur vie finalement. Si d'ailleurs le lâcher prise est un sujet qui t'intéresse, je t'invite à écouter l'épisode 18 de ce podcast, parce que je t'ai expliqué justement en détail ce que c'était vraiment et ce que ça n'était pas, le lâcher prise, et surtout si c'est quelque chose qui ne te plaît pas plus que ça, dans cet épisode 18, je t'explique comment est-ce que tu peux remplacer le terme lâcher prise par une autre façon de parler. qui sera, à mon sens, bien plus productive. Et ces mêmes personnes, donc non seulement elles vont te dire que tu dois lâcher prise, bien sûr, ou alors elles vont se mettre à te donner des conseils du style Ah, mais tu dois boire du jus de raisin, du jus d'ananas, de peut-être consommer telle tisane, etc. Alors, j'ai envie de dire, au mieux, c'est totalement inefficace. Je ne peux pas encore dire au pire, mais je vais encore rester dans la partie au mieux. C'est inefficace comme conseil et éventuellement contre-productif parce que jus de raisin, jus d'ananas, ce genre de trucs, c'est archi-sucré. Et donc plus c'est sucré, et c'est sucré évidemment avec des sucres industriels, et plus c'est sucré, plus ça va augmenter l'état inflammatoire de ton organisme. Donc voilà, ce n'est pas forcément conseillé, surtout selon la pathologie qui est éventuellement diagnostiquée ou non. Et j'ai envie de dire, dans le pire des cas, ces conseils-là peuvent être dangereux parce que ça peut interférer avec des traitements. Il ne faut pas oublier que les plantes sont particulièrement efficaces et elles ne sont pas à prendre à la légère. Ça peut vraiment interférer avec tes traitements en PMA. Donc surtout, ne suis pas ces conseils-là. Les conseils, tu les prends auprès de personnes qui sont expertes, qui savent de quoi elles parlent, mais tu ne prends pas les conseils de la cousine de tante Georgette. C'est vraiment à éviter, c'est la pire des choses que tu puisses faire. Et aussi, bien sûr, le fait d'en parler à tout le monde. Comme je te le disais, non seulement tes proches se transforment en experts de la fertilité, mais en prime, c'est que tu vas avoir parmi ces personnes-là, certaines d'entre elles qui vont, malgré le fait que tu aies une pathologie diagnostiquée, ces personnes-là vont malgré tout te recommander de partir en vacances, parce que tu sais, c'est parce que tu y penses trop, bien sûr. Je ne vais pas épiloguer sur le sujet, c'est pas l'objet de ce podcast, mais tu sais ce que j'en pense, tu n'y penseras jamais trop. D'ailleurs, je tiens juste au passage à souligner que ces propos-là, on ne les tient absolument pas à un homme qui est confronté à une infertilité de son côté. Quand un homme a des spermatozoïdes qui sont trop peu mobiles, trop peu nombreux, etc., on ne va clairement pas lui dire que c'est dans sa tête et que c'est parce qu'il y pense trop. Je voudrais juste resituer les choses dans leur contexte et prendre ma petite casquette féministe. Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire sur le sujet, mais ça me paraît quand même absolument frappant la différence de discours qu'on peut tenir à un homme comparativement à une femme. Et ça, j'avais vraiment envie que tu en aies conscience également. Alors clairement, au vu de ce tableau-là que je viens de te dresser, c'est pas toujours simple de savoir finalement si tu devrais en parler et à qui en parler. Bon, d'autant plus qu'a priori, vous êtes deux aussi dans l'histoire et que peut-être que vous n'avez pas le moins de points de vue sur le sujet. Mais alors, qu'est-ce que... qu'il faut faire. Eh bien, mon conseil, c'est que j'éviterai d'en parler à tout le monde, pour toutes les raisons dont je viens de te parler, mais en parallèle à ça, je ne garderai pas ça pour moi non plus, parce que pouvoir se confier, c'est quand même vachement utile, ça aide aussi à ne pas avoir à faire semblant, et vraiment, ça c'est quelque chose qui est plus qu'important. Alors, je vais te parler de mon petit parcours personnel, c'est que j'ai testé moi-même ces deux choses. deux approches. Et vraiment, je les ai trouvées archi-compliquées. Quand je n'ai rien dit à personne, j'ai trouvé que c'était vraiment, vraiment dur parce que j'avais l'impression que ça amplifiait mon mal-être, tu vois. J'avais l'impression de constamment devoir porter un masque, de ne rien pouvoir dire. J'avais en gros un secret à porter, mais tu sais, un secret qui pèse lourd sur les épaules. Et ça venait s'ajouter au reste. Et franchement, je m'en serais bien passée. Du coup, à un moment donné, j'ai fini par le dire à tout le monde. Et le problème, c'est que j'ai aussi dû redire à tout le monde que ça n'avait pas fonctionné, et ça amplifiait encore plus ce sentiment d'échec que je pouvais ressentir à ce moment-là. Tu vois, donc j'ai testé les deux approches, et pour moi, c'était aucune des deux finalement qui me convenait, parce que le dire à personne, c'était dur, et le dire à tout le monde, ça ne me convenait pas non plus. Donc si j'ai un conseil à te donner, ce que je ferai moi, c'est en parler à quelques élus. C'est-à-dire que tu peux te créer une sorte d'équipe de supporters, des personnes qui sont un peu triées sur le volet, des personnes qui seront bienveillantes, qui ne vont pas te juger et juste qui seront là pour toi, juste pour te soutenir, t'encourager. Et peu importe que ce soit d'ailleurs des amis ou des gens de la famille, des proches, des moins proches, peu importe, tu vois, mais c'est juste d'avoir certaines personnes qui sont au courant. Et bien sûr, aussi, ce qui est très important, c'est de définir jusqu'où te confier. Tu n'es pas obligé d'aller dans les moindres détails de ton parcours. Tu peux simplement expliquer que c'est un peu plus compliqué que prévu, qu'il y a un suivi médical qui est en cours, mais sans aller dans les détails des différents examens, sans aller dans le détail des dates, des délais, des dates clés. Tu vois, c'est vraiment intéressant de définir jusqu'où tu vas finalement. Moi, c'est ce que j'ai fini par faire. Et lorsque mon fils s'est accroché, j'ai quand même réussi à faire en sorte que ce soit une jolie surprise pour tout le monde. Ça, ça m'a vraiment permis de me sentir beaucoup mieux dans ma tête. J'avais plus de pression, puisque finalement, personne n'avait le détail, personne n'avait les dates, personne ne savait quoi que ce soit. Il savait qu'il y avait un suivi médical, mais sans plus. Et donc, quelque part, j'avais juste le bon côté des choses, j'avais juste les encouragements, puisque les personnes savaient que je traversais une épreuve difficile. et ça me permettait du coup de ne plus forcément avoir affiché un masque et avoir un secret trop lourd pour moi à porter. Donc si tu sens que pour toi aussi ce parcours est trop lourd, si tu sens que c'est compliqué pour toi, et surtout si tu veux gagner un temps précieux, je t'invite à cliquer dès maintenant sur le lien qui est dans la description de ce podcast pour rejoindre le programme d'accompagnement.

  • #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

J'imagine que tu t'es déjà posée la question 1000 fois !

Peut-être que tu en as parlé à beaucoup de personnes.
Peut-être que tu n'en as parlé personne.

C'est un sujet compliqué car si tu n'en parles pas : tu es confrontée à de nombreuses remarques maladroites et tu n'as personne à qui te confier, ce qui implicitement t'oblige à faire semblant d'aller bien alors que ce n'est pas vrai.

A l'inverse, en parler à tout le monde t'oblige à ré-expliquer encore et encore la même chose, à revivre des moments peu agréables
Et cela ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et des conseils à 2 balles !

Mais alors que faire ?
C'est ce que je t'explique dans cet épisode.


…………………………………………………. 


➡️ Programme d'accompagnement

Télécharge mon guide offert sur www.positivemindattitude.fr 


Découvre plus d'articles ici : www.positivemindattitude.com

………………………………………………… 


Découvre mes livres :

………………………………………………… 


Retrouve-moi sur :

  • Instagram  : https://www.instagram.com/pma_positivemindattitude/
  • Facebook  : https://www.facebook.com/positivemindattitude
  • Youtube  : https://www.youtube.com/c/miaFIEVEZpositivemindattitude
  • Pinterest  : https://www.pinterest.fr/pma_positive/




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir,

  • #1

    tu es au bon endroit.

  • #0

    Que tu sois suivi médicalement ou non, mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour.

  • #1

    Comment et à qui parler de ton suivi en PMA ? J'imagine que tu t'es déjà posé la question mais des milliers de fois. Peut-être que tu en as parlé à plein de personnes. Peut-être que tu n'en as parlé à personne. C'est possible aussi. C'est vraiment un sujet pas simple parce que si tu n'en parles pas, clairement tu vas être confronté à plein de remarques maladroites. Tu sais, des remarques du style il serait temps de vous y mettre vous avez perdu le mode d'emploi Et clairement, bon, c'est pas agréable, ça c'est sûr, et en plus de ça, ça veut dire que le fait de ne pas en parler, eh bien tu n'as personne à qui te confier. Ce qui forcément, implicitement, va t'obliger à faire semblant. Tu vas devoir faire semblant d'aller bien alors que c'est peut-être pas vrai. A l'inverse, le fait d'en parler à tout le monde, ça va t'obliger à réexpliquer encore et encore et encore la même chose, ça va t'obliger quelque part en faisant ça à revivre des moments pas forcément très agréables, Et là, on n'est plus dans la ventilation d'émotions, on est vraiment dans le fait de ressasser. Et ressasser, ça risque aussi d'amplifier ce ressenti pas très agréable. Et en prime, cerise sur le gâteau, c'est que ça ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et forcément des conseils à deux balles. C'est bizarre, mais à partir du moment où tu commences à parler de ton parcours, tu vas voir que les gens autour de toi deviennent tous, quasi sans exception, des experts de la fertilité. Ils vont tous se mettre à te donner des conseils, tout fait, évidemment, qu'ils ne s'appliquent d'ailleurs pas à eux-mêmes la plupart du temps, petite parenthèse. Mais tu sais, je pense par exemple à ces conseils à deux balles du style il faut que tu lâches prise En soi, c'est pas mauvais comme conseil, c'est même plutôt très pertinent. Mais personne ne sait clairement ce que c'est. et surtout ils sont incapables d'appliquer leurs propres conseils dans d'autres parties de leur vie finalement. Si d'ailleurs le lâcher prise est un sujet qui t'intéresse, je t'invite à écouter l'épisode 18 de ce podcast, parce que je t'ai expliqué justement en détail ce que c'était vraiment et ce que ça n'était pas, le lâcher prise, et surtout si c'est quelque chose qui ne te plaît pas plus que ça, dans cet épisode 18, je t'explique comment est-ce que tu peux remplacer le terme lâcher prise par une autre façon de parler. qui sera, à mon sens, bien plus productive. Et ces mêmes personnes, donc non seulement elles vont te dire que tu dois lâcher prise, bien sûr, ou alors elles vont se mettre à te donner des conseils du style Ah, mais tu dois boire du jus de raisin, du jus d'ananas, de peut-être consommer telle tisane, etc. Alors, j'ai envie de dire, au mieux, c'est totalement inefficace. Je ne peux pas encore dire au pire, mais je vais encore rester dans la partie au mieux. C'est inefficace comme conseil et éventuellement contre-productif parce que jus de raisin, jus d'ananas, ce genre de trucs, c'est archi-sucré. Et donc plus c'est sucré, et c'est sucré évidemment avec des sucres industriels, et plus c'est sucré, plus ça va augmenter l'état inflammatoire de ton organisme. Donc voilà, ce n'est pas forcément conseillé, surtout selon la pathologie qui est éventuellement diagnostiquée ou non. Et j'ai envie de dire, dans le pire des cas, ces conseils-là peuvent être dangereux parce que ça peut interférer avec des traitements. Il ne faut pas oublier que les plantes sont particulièrement efficaces et elles ne sont pas à prendre à la légère. Ça peut vraiment interférer avec tes traitements en PMA. Donc surtout, ne suis pas ces conseils-là. Les conseils, tu les prends auprès de personnes qui sont expertes, qui savent de quoi elles parlent, mais tu ne prends pas les conseils de la cousine de tante Georgette. C'est vraiment à éviter, c'est la pire des choses que tu puisses faire. Et aussi, bien sûr, le fait d'en parler à tout le monde. Comme je te le disais, non seulement tes proches se transforment en experts de la fertilité, mais en prime, c'est que tu vas avoir parmi ces personnes-là, certaines d'entre elles qui vont, malgré le fait que tu aies une pathologie diagnostiquée, ces personnes-là vont malgré tout te recommander de partir en vacances, parce que tu sais, c'est parce que tu y penses trop, bien sûr. Je ne vais pas épiloguer sur le sujet, c'est pas l'objet de ce podcast, mais tu sais ce que j'en pense, tu n'y penseras jamais trop. D'ailleurs, je tiens juste au passage à souligner que ces propos-là, on ne les tient absolument pas à un homme qui est confronté à une infertilité de son côté. Quand un homme a des spermatozoïdes qui sont trop peu mobiles, trop peu nombreux, etc., on ne va clairement pas lui dire que c'est dans sa tête et que c'est parce qu'il y pense trop. Je voudrais juste resituer les choses dans leur contexte et prendre ma petite casquette féministe. Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire sur le sujet, mais ça me paraît quand même absolument frappant la différence de discours qu'on peut tenir à un homme comparativement à une femme. Et ça, j'avais vraiment envie que tu en aies conscience également. Alors clairement, au vu de ce tableau-là que je viens de te dresser, c'est pas toujours simple de savoir finalement si tu devrais en parler et à qui en parler. Bon, d'autant plus qu'a priori, vous êtes deux aussi dans l'histoire et que peut-être que vous n'avez pas le moins de points de vue sur le sujet. Mais alors, qu'est-ce que... qu'il faut faire. Eh bien, mon conseil, c'est que j'éviterai d'en parler à tout le monde, pour toutes les raisons dont je viens de te parler, mais en parallèle à ça, je ne garderai pas ça pour moi non plus, parce que pouvoir se confier, c'est quand même vachement utile, ça aide aussi à ne pas avoir à faire semblant, et vraiment, ça c'est quelque chose qui est plus qu'important. Alors, je vais te parler de mon petit parcours personnel, c'est que j'ai testé moi-même ces deux choses. deux approches. Et vraiment, je les ai trouvées archi-compliquées. Quand je n'ai rien dit à personne, j'ai trouvé que c'était vraiment, vraiment dur parce que j'avais l'impression que ça amplifiait mon mal-être, tu vois. J'avais l'impression de constamment devoir porter un masque, de ne rien pouvoir dire. J'avais en gros un secret à porter, mais tu sais, un secret qui pèse lourd sur les épaules. Et ça venait s'ajouter au reste. Et franchement, je m'en serais bien passée. Du coup, à un moment donné, j'ai fini par le dire à tout le monde. Et le problème, c'est que j'ai aussi dû redire à tout le monde que ça n'avait pas fonctionné, et ça amplifiait encore plus ce sentiment d'échec que je pouvais ressentir à ce moment-là. Tu vois, donc j'ai testé les deux approches, et pour moi, c'était aucune des deux finalement qui me convenait, parce que le dire à personne, c'était dur, et le dire à tout le monde, ça ne me convenait pas non plus. Donc si j'ai un conseil à te donner, ce que je ferai moi, c'est en parler à quelques élus. C'est-à-dire que tu peux te créer une sorte d'équipe de supporters, des personnes qui sont un peu triées sur le volet, des personnes qui seront bienveillantes, qui ne vont pas te juger et juste qui seront là pour toi, juste pour te soutenir, t'encourager. Et peu importe que ce soit d'ailleurs des amis ou des gens de la famille, des proches, des moins proches, peu importe, tu vois, mais c'est juste d'avoir certaines personnes qui sont au courant. Et bien sûr, aussi, ce qui est très important, c'est de définir jusqu'où te confier. Tu n'es pas obligé d'aller dans les moindres détails de ton parcours. Tu peux simplement expliquer que c'est un peu plus compliqué que prévu, qu'il y a un suivi médical qui est en cours, mais sans aller dans les détails des différents examens, sans aller dans le détail des dates, des délais, des dates clés. Tu vois, c'est vraiment intéressant de définir jusqu'où tu vas finalement. Moi, c'est ce que j'ai fini par faire. Et lorsque mon fils s'est accroché, j'ai quand même réussi à faire en sorte que ce soit une jolie surprise pour tout le monde. Ça, ça m'a vraiment permis de me sentir beaucoup mieux dans ma tête. J'avais plus de pression, puisque finalement, personne n'avait le détail, personne n'avait les dates, personne ne savait quoi que ce soit. Il savait qu'il y avait un suivi médical, mais sans plus. Et donc, quelque part, j'avais juste le bon côté des choses, j'avais juste les encouragements, puisque les personnes savaient que je traversais une épreuve difficile. et ça me permettait du coup de ne plus forcément avoir affiché un masque et avoir un secret trop lourd pour moi à porter. Donc si tu sens que pour toi aussi ce parcours est trop lourd, si tu sens que c'est compliqué pour toi, et surtout si tu veux gagner un temps précieux, je t'invite à cliquer dès maintenant sur le lien qui est dans la description de ce podcast pour rejoindre le programme d'accompagnement.

  • #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Share

Embed

You may also like