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Positive - Fertilité, émotions, PMA

Comment le stress impacte concrètement ta fertilité

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10min |10/07/2024
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Description

Le stress, omniprésent dans nos vies modernes, peut avoir des répercussions directes sur notre capacité à concevoir. On explore ensemble comment les mécanismes biologiques du stress interfèrent avec les hormones reproductives et le cycle menstruel, rendant parfois la conception plus difficile.


Cet épisode vise à déculpabiliser et à offrir des informations précises, du soutien et des stratégies efficaces pour aider celles et ceux qui cherchent à mieux comprendre l'impact du stress sur leur fertilité



➡️ Rejoins Fertility Summer pour booster ta fertilité cet été !


…………………………………………………. 

➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude, bienvenue sur ce podcast couleur de l'été. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. En période estivale où tout est à l'arrêt ou presque, j'ai décidé de redoubler d'efforts pour t'accompagner. Et bien sûr, si tu veux profiter de l'été pour agir et mettre toutes les chances de ton côté pour la rentrée, rejoins dès maintenant le programme en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour !

  • Speaker #1

    L'impact de la fertilité, en tout cas l'impact des émotions sur la fertilité. Ce que tu dois savoir, et je le martèlerai encore et encore, c'est qu'en réalité, l'endroit, le siège, le poste de commandement, je vais l'appeler comme ça, le poste de commandement de ta fertilité, ce n'est pas ton utérus, c'est ton cerveau. Alors loin de moi l'idée de te dire que tu y penses trop. Non, tu n'y penseras jamais trop. D'accord ? Donc ça, on va une fois pour toutes balayer cette idée préconçue, tu n'y penseras jamais trop. Et de toute façon, si tu es en PMA, c'est impossible de ne pas y penser au vu des traitements, etc. Donc, zéro culpabilité à avoir parce que tu y penses. Ça, ça n'a rien à voir. Par contre... Ce qui va être important de savoir, c'est que c'est la même zone de ton cerveau qui va être en charge de ton état émotionnel et ta production hormonale. Donc tu pourrais imaginer un peu cette partie de ton cerveau comme le poste de commandement, mais tu vois où en fait tu as une production hormonale qui est sur des rails. Et comme c'est la même zone qui gère les deux, À chaque fois qu'il y a une interruption parce qu'il doit gérer la dimension émotionnelle, eh bien, il va dévier le rail, tu vois. Et donc, en fait, à chaque fois qu'il passe à côté, ça a un impact énorme sur ta production hormonale parce qu'il est court-circuité. Et du coup, il n'envoie pas les bons ordres. Et donc, tu vas avoir une production hormonale qui va être impactée par tout ça. Je t'explique. Ton cerveau, donc c'est exactement même l'hypothalamus, d'accord ? Hypothalamus, hypophyse. On est vraiment sur un axe, comment dire ? hypothalamohypophyzaire ovarien, donc on est sur un effet en cascade. Je te rassure, je ne vais pas te faire un cours de science ici, ce n'est pas l'objectif, mais de façon très simplifiée, dis-toi que le cerveau va donner le signal d'envoi de la production hormonale. Pourquoi ? Pour avoir à la fois une croissance au niveau des follicules, et en même temps que ces follicules arrivent à maturité pour qu'on ait une ovulation. Donc ça, c'est le principe de base. Et les follicules, à leur tour, vont sécréter déjà des oestrogènes. Les oestrogènes, c'est ce qui rentre en compte notamment au niveau de ta libido. Tu as déjà pu remarquer qu'au niveau de ta libido, elle était plus importante quand tu es en période d'ovulation. Ce n'est pas pour rien. Contrairement à la semaine qui précède les règles, généralement la libido est au point mort. Ce n'est pas pour rien en fait. C'est parce que d'un point de vue, je veux dire que la nature est bien faite, le corps humain est bien fait. Et donc tu es censé avoir plus de libido. au moment de ton ovulation, post ovulation en général la libido est en chute libre parce que techniquement il n'y a plus d'intérêt, la reproduction n'est plus là donc il n'y a plus d'intérêt. Je parle vraiment bien sûr d'un point de vue technique, pas émotionnel, on est bien d'accord. Mais en tout cas voilà, les oestrogènes vont permettre justement d'avoir plus de glaire cervicale, ils vont permettre de travailler à l'épaisseur de l'endomètre, les oestrogènes vont jouer un énorme rôle à plein de niveaux. Et en plus on va avoir quoi ? On va avoir de la progestérone. Alors la progestérone elle est sécrétée à partir du restant de follicules. Pourquoi ? Parce que le follicule qui contient l'ovocyte, hop, il expulse l'ovocyte. Mais ce follicule qui reste, cette enveloppe, elle va se transformer en corps jaune. Et ce corps jaune, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va sécréter de la progestérone. C'est la progestérone. Et donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que la progestérone, elle va travailler à l'épaississement de l'endomètre pour que tu aies un bel endomètre bien épais pour permettre justement l'implantation de l'embryon. Et la maintenue justement de la grossesse jusqu'à son terme. Alors... au moins jusqu'aux 3 mois, pourquoi ? Parce qu'à partir des 3 mois de grossesse, c'est le placenta qui va prendre le relais, d'accord ? Mais en tout cas, jusqu'aux 3 mois, on a besoin d'une sécrétion importante de progestérone pour tenir justement cet embryon, cette accroche. Donc voilà d'un point de vue purement pratico-pratique, ok ? Bon. Ah oui, bien sûr aussi, ce que je voulais te dire, mais je le mets entre parenthèses parce que généralement ça crée plus d'angoisse qu'autre chose, mais tu as peut-être déjà eu un test où on a mesuré ton taux d'AMH. Alors l'AMH c'est quoi ? C'est l'hormone antimullérienne. C'est un indicateur de ta réponse au traitement en PMA. Tu peux avoir une AMH qui est très basse et réussir malgré tout à être maman. J'ai accompagné des dizaines et des centaines de femmes qui avaient une AMH proche de zéro et qui pourtant ont réussi à être maman. Pourquoi ? Parce qu'il suffit d'un super ovocyte. Voilà, tout simplement. Donc c'est vrai que souvent on est alarmé par l'état de la réserve ovarienne. Parce que les discours aussi qu'on entend à propos de cette réserve ovarienne ne sont pas très encourageants, dans le sens où on va te répéter que la fertilité diminue avec l'âge et que le taux ne fait que descendre, etc. Oui, c'est vrai, le taux peut descendre. Je dis peu. Parce qu'en ce qui me concerne, et c'est pareil pour plein de femmes que j'accompagne au sein du coaching Éclosion, où j'ai les résultats, où j'ai les analyses et où je peux en parler, mon analyse d'AMH aujourd'hui est bien meilleure qu'il y a cinq ans. Donc c'est important de te montrer que, en théorie, l'AMH est censé chuter, mais en fait, quand tu fais un travail dessus, tu peux très bien voir une AMH qui monte. Et je le vois vraiment souvent auprès des femmes que j'accompagne dans le coaching Éclosion, parce que du coup, elles m'envoient leurs analyses, et donc voilà, je peux suivre ça de très près. Mais voilà, c'est une réalité, l'AMH peut aussi augmenter, contrairement à ce qu'on peut te dire. J'ai des analyses noires sur blanc, j'en publie régulièrement sur les réseaux. L'AMH peut aussi augmenter, d'accord ? Donc ça il faut que tu te le mettes en tête. Si jamais tu avais une angoisse par rapport à l'AMH, sois rassuré, sache qu'une AMH ça peut aussi augmenter. Voilà, je ferme la parenthèse parce que je sais à quel point l'AMH peut être anxiogène, mais il n'y a pas de raison, ok ? Il n'y a vraiment pas de raison. Le stress au départ, il est censé te permettre de mobiliser tes ressources pour faire face à un danger, d'accord ? Ça c'est le fondement de la production de stress. Sauf qu'aujourd'hui, on ne fonctionne évidemment plus du tout comme ça, parce que le stress il est chronique, il est permanent, il est pour tout un tas de choses. Et donc de façon très classique, ton cerveau il a une perception de stress pour lui très importante. Donc qu'est-ce qu'il fait ? Il envoie le signal. Et donc du coup on va avoir une sécrétion d'adrénaline et une sécrétion de cortisol. D'accord ? Bon, cette sécrétion d'adrénaline et de cortisol, qu'est-ce qu'elle va faire Eh bien elle va notamment augmenter la fréquence cardiaque. Tu as déjà constaté que ton cœur battait plus vite dans ces moments-là. tu vas aussi avoir une dilatation au niveau de tes bronches, de tes poumons, etc. pour avoir un apport d'oxygène. Donc ça ce sont des choses qui sont imperceptibles. Le rythme cardiaque tu vas le sentir, mais c'est relativement imperceptible. Maintenant qu'est-ce qui se passe ? C'est que évidemment... Ça ne s'arrête pas là. Qu'est-ce qui se passe ? C'est que ton foie va être sursollicité, parce que lui, il va devoir convertir le sucre, si tu veux, le glycogène en glucose, pour justement augmenter ton énergie. Donc, augmentation de cette mise à disposition du sucre. Au niveau de ton estomac, il arrête tout parce que lui il se dit Oh là là, je ne peux plus digérer, ce n'est pas la priorité du moment, donc on arrête la fonction de digestion. Et puis tu as évidemment la pression sanguine qui est en lien avec le rythme cardiaque qui va augmenter, d'accord ? Mais tout ça, pour récupérer, ça se fait pendant 5 minutes. D'où le fait que tu aies besoin de 5 heures de récupération. Une fois que le système s'est mis en branle, quelque part, tu as 5 heures de récupération au niveau physiologique. Donc c'est énorme, d'accord ? C'est vraiment énorme. Et j'ai Aurélia qui dit, surtout que c'est compliqué de se limiter à 5 minutes de colère. Ouais, exactement, c'est compliqué. Donc vous imaginez en fait quand vous restez en colère pendant 20, 30 minutes, 1 heure, voire parfois plus que ça parce que vous avez vécu la scène et vous la repassez encore et encore et encore dans la tête, vous refaites le scénario où votre chéri n'était pas là et puis vous lui racontez quand il rentre, etc. et on va revivre l'histoire, etc. Donc voilà, vous imaginez tout ça. Donc ça prend du temps. Voilà pourquoi je dis que cette attitude que vous avez jusqu'à maintenant et qui, entre nous, est parfaitement humaine et parfaitement normale, et en même temps, elle est terriblement néfaste pour votre fertilité, parce que ce que je ne vous ai pas dit ici, c'est que tout ça, ça contribue en fait à faire chuter votre production hormonale, parce que tant que votre corps est occupé à gérer le stress, il n'en voit pas les autres ordres. Pire, quand on a une sécrétion, en fait, il faut savoir que... on a le cortisol et on a la progestérone, d'accord ? Et quelque part, cortisol, progestérone, elles ont les mêmes précurseurs. On va remonter au niveau de la prégnénolone, d'accord ? Et en fait, il faut savoir que l'un fonctionne au détriment de l'autre. C'est-à-dire que quand on a un pic de cortisol, l'hormone du stress, eh bien, ça fait chuter la progestérone. Donc, c'est vraiment, vraiment crucial de comprendre que... On peut faire tout ce qu'on veut, mais vraiment l'équilibre hormonal c'est la priorité. D'accord ? Et je vois trop souvent, c'est ce qui explique d'ailleurs aussi les faibles taux de réussite en PMA, c'est qu'on va se focaliser sur un seul pilier, ce sera le pilier médical, on va tout mesurer, tout analyser, tout observer, etc. Oui, et c'est génial, c'est très bien ! Mais ça ne suffit pas parce que si systématiquement on a des perturbations hormonales comme ça, à chaque fois les ordres sont court-circuités et on n'obtient pas le résultat qu'on veut.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux contribuer à aider les personnes qui en ont besoin et faire découvrir ce podcast, je t'invite à mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée. Si tu veux recevoir plus de conseils, télécharge dès maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr ou rejoins directement le programme d'accompagnement en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Je te dis à très très vite pour un prochain épisode.

Description

Le stress, omniprésent dans nos vies modernes, peut avoir des répercussions directes sur notre capacité à concevoir. On explore ensemble comment les mécanismes biologiques du stress interfèrent avec les hormones reproductives et le cycle menstruel, rendant parfois la conception plus difficile.


Cet épisode vise à déculpabiliser et à offrir des informations précises, du soutien et des stratégies efficaces pour aider celles et ceux qui cherchent à mieux comprendre l'impact du stress sur leur fertilité



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  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude, bienvenue sur ce podcast couleur de l'été. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. En période estivale où tout est à l'arrêt ou presque, j'ai décidé de redoubler d'efforts pour t'accompagner. Et bien sûr, si tu veux profiter de l'été pour agir et mettre toutes les chances de ton côté pour la rentrée, rejoins dès maintenant le programme en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour !

  • Speaker #1

    L'impact de la fertilité, en tout cas l'impact des émotions sur la fertilité. Ce que tu dois savoir, et je le martèlerai encore et encore, c'est qu'en réalité, l'endroit, le siège, le poste de commandement, je vais l'appeler comme ça, le poste de commandement de ta fertilité, ce n'est pas ton utérus, c'est ton cerveau. Alors loin de moi l'idée de te dire que tu y penses trop. Non, tu n'y penseras jamais trop. D'accord ? Donc ça, on va une fois pour toutes balayer cette idée préconçue, tu n'y penseras jamais trop. Et de toute façon, si tu es en PMA, c'est impossible de ne pas y penser au vu des traitements, etc. Donc, zéro culpabilité à avoir parce que tu y penses. Ça, ça n'a rien à voir. Par contre... Ce qui va être important de savoir, c'est que c'est la même zone de ton cerveau qui va être en charge de ton état émotionnel et ta production hormonale. Donc tu pourrais imaginer un peu cette partie de ton cerveau comme le poste de commandement, mais tu vois où en fait tu as une production hormonale qui est sur des rails. Et comme c'est la même zone qui gère les deux, À chaque fois qu'il y a une interruption parce qu'il doit gérer la dimension émotionnelle, eh bien, il va dévier le rail, tu vois. Et donc, en fait, à chaque fois qu'il passe à côté, ça a un impact énorme sur ta production hormonale parce qu'il est court-circuité. Et du coup, il n'envoie pas les bons ordres. Et donc, tu vas avoir une production hormonale qui va être impactée par tout ça. Je t'explique. Ton cerveau, donc c'est exactement même l'hypothalamus, d'accord ? Hypothalamus, hypophyse. On est vraiment sur un axe, comment dire ? hypothalamohypophyzaire ovarien, donc on est sur un effet en cascade. Je te rassure, je ne vais pas te faire un cours de science ici, ce n'est pas l'objectif, mais de façon très simplifiée, dis-toi que le cerveau va donner le signal d'envoi de la production hormonale. Pourquoi ? Pour avoir à la fois une croissance au niveau des follicules, et en même temps que ces follicules arrivent à maturité pour qu'on ait une ovulation. Donc ça, c'est le principe de base. Et les follicules, à leur tour, vont sécréter déjà des oestrogènes. Les oestrogènes, c'est ce qui rentre en compte notamment au niveau de ta libido. Tu as déjà pu remarquer qu'au niveau de ta libido, elle était plus importante quand tu es en période d'ovulation. Ce n'est pas pour rien. Contrairement à la semaine qui précède les règles, généralement la libido est au point mort. Ce n'est pas pour rien en fait. C'est parce que d'un point de vue, je veux dire que la nature est bien faite, le corps humain est bien fait. Et donc tu es censé avoir plus de libido. au moment de ton ovulation, post ovulation en général la libido est en chute libre parce que techniquement il n'y a plus d'intérêt, la reproduction n'est plus là donc il n'y a plus d'intérêt. Je parle vraiment bien sûr d'un point de vue technique, pas émotionnel, on est bien d'accord. Mais en tout cas voilà, les oestrogènes vont permettre justement d'avoir plus de glaire cervicale, ils vont permettre de travailler à l'épaisseur de l'endomètre, les oestrogènes vont jouer un énorme rôle à plein de niveaux. Et en plus on va avoir quoi ? On va avoir de la progestérone. Alors la progestérone elle est sécrétée à partir du restant de follicules. Pourquoi ? Parce que le follicule qui contient l'ovocyte, hop, il expulse l'ovocyte. Mais ce follicule qui reste, cette enveloppe, elle va se transformer en corps jaune. Et ce corps jaune, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va sécréter de la progestérone. C'est la progestérone. Et donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que la progestérone, elle va travailler à l'épaississement de l'endomètre pour que tu aies un bel endomètre bien épais pour permettre justement l'implantation de l'embryon. Et la maintenue justement de la grossesse jusqu'à son terme. Alors... au moins jusqu'aux 3 mois, pourquoi ? Parce qu'à partir des 3 mois de grossesse, c'est le placenta qui va prendre le relais, d'accord ? Mais en tout cas, jusqu'aux 3 mois, on a besoin d'une sécrétion importante de progestérone pour tenir justement cet embryon, cette accroche. Donc voilà d'un point de vue purement pratico-pratique, ok ? Bon. Ah oui, bien sûr aussi, ce que je voulais te dire, mais je le mets entre parenthèses parce que généralement ça crée plus d'angoisse qu'autre chose, mais tu as peut-être déjà eu un test où on a mesuré ton taux d'AMH. Alors l'AMH c'est quoi ? C'est l'hormone antimullérienne. C'est un indicateur de ta réponse au traitement en PMA. Tu peux avoir une AMH qui est très basse et réussir malgré tout à être maman. J'ai accompagné des dizaines et des centaines de femmes qui avaient une AMH proche de zéro et qui pourtant ont réussi à être maman. Pourquoi ? Parce qu'il suffit d'un super ovocyte. Voilà, tout simplement. Donc c'est vrai que souvent on est alarmé par l'état de la réserve ovarienne. Parce que les discours aussi qu'on entend à propos de cette réserve ovarienne ne sont pas très encourageants, dans le sens où on va te répéter que la fertilité diminue avec l'âge et que le taux ne fait que descendre, etc. Oui, c'est vrai, le taux peut descendre. Je dis peu. Parce qu'en ce qui me concerne, et c'est pareil pour plein de femmes que j'accompagne au sein du coaching Éclosion, où j'ai les résultats, où j'ai les analyses et où je peux en parler, mon analyse d'AMH aujourd'hui est bien meilleure qu'il y a cinq ans. Donc c'est important de te montrer que, en théorie, l'AMH est censé chuter, mais en fait, quand tu fais un travail dessus, tu peux très bien voir une AMH qui monte. Et je le vois vraiment souvent auprès des femmes que j'accompagne dans le coaching Éclosion, parce que du coup, elles m'envoient leurs analyses, et donc voilà, je peux suivre ça de très près. Mais voilà, c'est une réalité, l'AMH peut aussi augmenter, contrairement à ce qu'on peut te dire. J'ai des analyses noires sur blanc, j'en publie régulièrement sur les réseaux. L'AMH peut aussi augmenter, d'accord ? Donc ça il faut que tu te le mettes en tête. Si jamais tu avais une angoisse par rapport à l'AMH, sois rassuré, sache qu'une AMH ça peut aussi augmenter. Voilà, je ferme la parenthèse parce que je sais à quel point l'AMH peut être anxiogène, mais il n'y a pas de raison, ok ? Il n'y a vraiment pas de raison. Le stress au départ, il est censé te permettre de mobiliser tes ressources pour faire face à un danger, d'accord ? Ça c'est le fondement de la production de stress. Sauf qu'aujourd'hui, on ne fonctionne évidemment plus du tout comme ça, parce que le stress il est chronique, il est permanent, il est pour tout un tas de choses. Et donc de façon très classique, ton cerveau il a une perception de stress pour lui très importante. Donc qu'est-ce qu'il fait ? Il envoie le signal. Et donc du coup on va avoir une sécrétion d'adrénaline et une sécrétion de cortisol. D'accord ? Bon, cette sécrétion d'adrénaline et de cortisol, qu'est-ce qu'elle va faire Eh bien elle va notamment augmenter la fréquence cardiaque. Tu as déjà constaté que ton cœur battait plus vite dans ces moments-là. tu vas aussi avoir une dilatation au niveau de tes bronches, de tes poumons, etc. pour avoir un apport d'oxygène. Donc ça ce sont des choses qui sont imperceptibles. Le rythme cardiaque tu vas le sentir, mais c'est relativement imperceptible. Maintenant qu'est-ce qui se passe ? C'est que évidemment... Ça ne s'arrête pas là. Qu'est-ce qui se passe ? C'est que ton foie va être sursollicité, parce que lui, il va devoir convertir le sucre, si tu veux, le glycogène en glucose, pour justement augmenter ton énergie. Donc, augmentation de cette mise à disposition du sucre. Au niveau de ton estomac, il arrête tout parce que lui il se dit Oh là là, je ne peux plus digérer, ce n'est pas la priorité du moment, donc on arrête la fonction de digestion. Et puis tu as évidemment la pression sanguine qui est en lien avec le rythme cardiaque qui va augmenter, d'accord ? Mais tout ça, pour récupérer, ça se fait pendant 5 minutes. D'où le fait que tu aies besoin de 5 heures de récupération. Une fois que le système s'est mis en branle, quelque part, tu as 5 heures de récupération au niveau physiologique. Donc c'est énorme, d'accord ? C'est vraiment énorme. Et j'ai Aurélia qui dit, surtout que c'est compliqué de se limiter à 5 minutes de colère. Ouais, exactement, c'est compliqué. Donc vous imaginez en fait quand vous restez en colère pendant 20, 30 minutes, 1 heure, voire parfois plus que ça parce que vous avez vécu la scène et vous la repassez encore et encore et encore dans la tête, vous refaites le scénario où votre chéri n'était pas là et puis vous lui racontez quand il rentre, etc. et on va revivre l'histoire, etc. Donc voilà, vous imaginez tout ça. Donc ça prend du temps. Voilà pourquoi je dis que cette attitude que vous avez jusqu'à maintenant et qui, entre nous, est parfaitement humaine et parfaitement normale, et en même temps, elle est terriblement néfaste pour votre fertilité, parce que ce que je ne vous ai pas dit ici, c'est que tout ça, ça contribue en fait à faire chuter votre production hormonale, parce que tant que votre corps est occupé à gérer le stress, il n'en voit pas les autres ordres. Pire, quand on a une sécrétion, en fait, il faut savoir que... on a le cortisol et on a la progestérone, d'accord ? Et quelque part, cortisol, progestérone, elles ont les mêmes précurseurs. On va remonter au niveau de la prégnénolone, d'accord ? Et en fait, il faut savoir que l'un fonctionne au détriment de l'autre. C'est-à-dire que quand on a un pic de cortisol, l'hormone du stress, eh bien, ça fait chuter la progestérone. Donc, c'est vraiment, vraiment crucial de comprendre que... On peut faire tout ce qu'on veut, mais vraiment l'équilibre hormonal c'est la priorité. D'accord ? Et je vois trop souvent, c'est ce qui explique d'ailleurs aussi les faibles taux de réussite en PMA, c'est qu'on va se focaliser sur un seul pilier, ce sera le pilier médical, on va tout mesurer, tout analyser, tout observer, etc. Oui, et c'est génial, c'est très bien ! Mais ça ne suffit pas parce que si systématiquement on a des perturbations hormonales comme ça, à chaque fois les ordres sont court-circuités et on n'obtient pas le résultat qu'on veut.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux contribuer à aider les personnes qui en ont besoin et faire découvrir ce podcast, je t'invite à mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée. Si tu veux recevoir plus de conseils, télécharge dès maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr ou rejoins directement le programme d'accompagnement en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Je te dis à très très vite pour un prochain épisode.

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Cet épisode vise à déculpabiliser et à offrir des informations précises, du soutien et des stratégies efficaces pour aider celles et ceux qui cherchent à mieux comprendre l'impact du stress sur leur fertilité



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    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude, bienvenue sur ce podcast couleur de l'été. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. En période estivale où tout est à l'arrêt ou presque, j'ai décidé de redoubler d'efforts pour t'accompagner. Et bien sûr, si tu veux profiter de l'été pour agir et mettre toutes les chances de ton côté pour la rentrée, rejoins dès maintenant le programme en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour !

  • Speaker #1

    L'impact de la fertilité, en tout cas l'impact des émotions sur la fertilité. Ce que tu dois savoir, et je le martèlerai encore et encore, c'est qu'en réalité, l'endroit, le siège, le poste de commandement, je vais l'appeler comme ça, le poste de commandement de ta fertilité, ce n'est pas ton utérus, c'est ton cerveau. Alors loin de moi l'idée de te dire que tu y penses trop. Non, tu n'y penseras jamais trop. D'accord ? Donc ça, on va une fois pour toutes balayer cette idée préconçue, tu n'y penseras jamais trop. Et de toute façon, si tu es en PMA, c'est impossible de ne pas y penser au vu des traitements, etc. Donc, zéro culpabilité à avoir parce que tu y penses. Ça, ça n'a rien à voir. Par contre... Ce qui va être important de savoir, c'est que c'est la même zone de ton cerveau qui va être en charge de ton état émotionnel et ta production hormonale. Donc tu pourrais imaginer un peu cette partie de ton cerveau comme le poste de commandement, mais tu vois où en fait tu as une production hormonale qui est sur des rails. Et comme c'est la même zone qui gère les deux, À chaque fois qu'il y a une interruption parce qu'il doit gérer la dimension émotionnelle, eh bien, il va dévier le rail, tu vois. Et donc, en fait, à chaque fois qu'il passe à côté, ça a un impact énorme sur ta production hormonale parce qu'il est court-circuité. Et du coup, il n'envoie pas les bons ordres. Et donc, tu vas avoir une production hormonale qui va être impactée par tout ça. Je t'explique. Ton cerveau, donc c'est exactement même l'hypothalamus, d'accord ? Hypothalamus, hypophyse. On est vraiment sur un axe, comment dire ? hypothalamohypophyzaire ovarien, donc on est sur un effet en cascade. Je te rassure, je ne vais pas te faire un cours de science ici, ce n'est pas l'objectif, mais de façon très simplifiée, dis-toi que le cerveau va donner le signal d'envoi de la production hormonale. Pourquoi ? Pour avoir à la fois une croissance au niveau des follicules, et en même temps que ces follicules arrivent à maturité pour qu'on ait une ovulation. Donc ça, c'est le principe de base. Et les follicules, à leur tour, vont sécréter déjà des oestrogènes. Les oestrogènes, c'est ce qui rentre en compte notamment au niveau de ta libido. Tu as déjà pu remarquer qu'au niveau de ta libido, elle était plus importante quand tu es en période d'ovulation. Ce n'est pas pour rien. Contrairement à la semaine qui précède les règles, généralement la libido est au point mort. Ce n'est pas pour rien en fait. C'est parce que d'un point de vue, je veux dire que la nature est bien faite, le corps humain est bien fait. Et donc tu es censé avoir plus de libido. au moment de ton ovulation, post ovulation en général la libido est en chute libre parce que techniquement il n'y a plus d'intérêt, la reproduction n'est plus là donc il n'y a plus d'intérêt. Je parle vraiment bien sûr d'un point de vue technique, pas émotionnel, on est bien d'accord. Mais en tout cas voilà, les oestrogènes vont permettre justement d'avoir plus de glaire cervicale, ils vont permettre de travailler à l'épaisseur de l'endomètre, les oestrogènes vont jouer un énorme rôle à plein de niveaux. Et en plus on va avoir quoi ? On va avoir de la progestérone. Alors la progestérone elle est sécrétée à partir du restant de follicules. Pourquoi ? Parce que le follicule qui contient l'ovocyte, hop, il expulse l'ovocyte. Mais ce follicule qui reste, cette enveloppe, elle va se transformer en corps jaune. Et ce corps jaune, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va sécréter de la progestérone. C'est la progestérone. Et donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que la progestérone, elle va travailler à l'épaississement de l'endomètre pour que tu aies un bel endomètre bien épais pour permettre justement l'implantation de l'embryon. Et la maintenue justement de la grossesse jusqu'à son terme. Alors... au moins jusqu'aux 3 mois, pourquoi ? Parce qu'à partir des 3 mois de grossesse, c'est le placenta qui va prendre le relais, d'accord ? Mais en tout cas, jusqu'aux 3 mois, on a besoin d'une sécrétion importante de progestérone pour tenir justement cet embryon, cette accroche. Donc voilà d'un point de vue purement pratico-pratique, ok ? Bon. Ah oui, bien sûr aussi, ce que je voulais te dire, mais je le mets entre parenthèses parce que généralement ça crée plus d'angoisse qu'autre chose, mais tu as peut-être déjà eu un test où on a mesuré ton taux d'AMH. Alors l'AMH c'est quoi ? C'est l'hormone antimullérienne. C'est un indicateur de ta réponse au traitement en PMA. Tu peux avoir une AMH qui est très basse et réussir malgré tout à être maman. J'ai accompagné des dizaines et des centaines de femmes qui avaient une AMH proche de zéro et qui pourtant ont réussi à être maman. Pourquoi ? Parce qu'il suffit d'un super ovocyte. Voilà, tout simplement. Donc c'est vrai que souvent on est alarmé par l'état de la réserve ovarienne. Parce que les discours aussi qu'on entend à propos de cette réserve ovarienne ne sont pas très encourageants, dans le sens où on va te répéter que la fertilité diminue avec l'âge et que le taux ne fait que descendre, etc. Oui, c'est vrai, le taux peut descendre. Je dis peu. Parce qu'en ce qui me concerne, et c'est pareil pour plein de femmes que j'accompagne au sein du coaching Éclosion, où j'ai les résultats, où j'ai les analyses et où je peux en parler, mon analyse d'AMH aujourd'hui est bien meilleure qu'il y a cinq ans. Donc c'est important de te montrer que, en théorie, l'AMH est censé chuter, mais en fait, quand tu fais un travail dessus, tu peux très bien voir une AMH qui monte. Et je le vois vraiment souvent auprès des femmes que j'accompagne dans le coaching Éclosion, parce que du coup, elles m'envoient leurs analyses, et donc voilà, je peux suivre ça de très près. Mais voilà, c'est une réalité, l'AMH peut aussi augmenter, contrairement à ce qu'on peut te dire. J'ai des analyses noires sur blanc, j'en publie régulièrement sur les réseaux. L'AMH peut aussi augmenter, d'accord ? Donc ça il faut que tu te le mettes en tête. Si jamais tu avais une angoisse par rapport à l'AMH, sois rassuré, sache qu'une AMH ça peut aussi augmenter. Voilà, je ferme la parenthèse parce que je sais à quel point l'AMH peut être anxiogène, mais il n'y a pas de raison, ok ? Il n'y a vraiment pas de raison. Le stress au départ, il est censé te permettre de mobiliser tes ressources pour faire face à un danger, d'accord ? Ça c'est le fondement de la production de stress. Sauf qu'aujourd'hui, on ne fonctionne évidemment plus du tout comme ça, parce que le stress il est chronique, il est permanent, il est pour tout un tas de choses. Et donc de façon très classique, ton cerveau il a une perception de stress pour lui très importante. Donc qu'est-ce qu'il fait ? Il envoie le signal. Et donc du coup on va avoir une sécrétion d'adrénaline et une sécrétion de cortisol. D'accord ? Bon, cette sécrétion d'adrénaline et de cortisol, qu'est-ce qu'elle va faire Eh bien elle va notamment augmenter la fréquence cardiaque. Tu as déjà constaté que ton cœur battait plus vite dans ces moments-là. tu vas aussi avoir une dilatation au niveau de tes bronches, de tes poumons, etc. pour avoir un apport d'oxygène. Donc ça ce sont des choses qui sont imperceptibles. Le rythme cardiaque tu vas le sentir, mais c'est relativement imperceptible. Maintenant qu'est-ce qui se passe ? C'est que évidemment... Ça ne s'arrête pas là. Qu'est-ce qui se passe ? C'est que ton foie va être sursollicité, parce que lui, il va devoir convertir le sucre, si tu veux, le glycogène en glucose, pour justement augmenter ton énergie. Donc, augmentation de cette mise à disposition du sucre. Au niveau de ton estomac, il arrête tout parce que lui il se dit Oh là là, je ne peux plus digérer, ce n'est pas la priorité du moment, donc on arrête la fonction de digestion. Et puis tu as évidemment la pression sanguine qui est en lien avec le rythme cardiaque qui va augmenter, d'accord ? Mais tout ça, pour récupérer, ça se fait pendant 5 minutes. D'où le fait que tu aies besoin de 5 heures de récupération. Une fois que le système s'est mis en branle, quelque part, tu as 5 heures de récupération au niveau physiologique. Donc c'est énorme, d'accord ? C'est vraiment énorme. Et j'ai Aurélia qui dit, surtout que c'est compliqué de se limiter à 5 minutes de colère. Ouais, exactement, c'est compliqué. Donc vous imaginez en fait quand vous restez en colère pendant 20, 30 minutes, 1 heure, voire parfois plus que ça parce que vous avez vécu la scène et vous la repassez encore et encore et encore dans la tête, vous refaites le scénario où votre chéri n'était pas là et puis vous lui racontez quand il rentre, etc. et on va revivre l'histoire, etc. Donc voilà, vous imaginez tout ça. Donc ça prend du temps. Voilà pourquoi je dis que cette attitude que vous avez jusqu'à maintenant et qui, entre nous, est parfaitement humaine et parfaitement normale, et en même temps, elle est terriblement néfaste pour votre fertilité, parce que ce que je ne vous ai pas dit ici, c'est que tout ça, ça contribue en fait à faire chuter votre production hormonale, parce que tant que votre corps est occupé à gérer le stress, il n'en voit pas les autres ordres. Pire, quand on a une sécrétion, en fait, il faut savoir que... on a le cortisol et on a la progestérone, d'accord ? Et quelque part, cortisol, progestérone, elles ont les mêmes précurseurs. On va remonter au niveau de la prégnénolone, d'accord ? Et en fait, il faut savoir que l'un fonctionne au détriment de l'autre. C'est-à-dire que quand on a un pic de cortisol, l'hormone du stress, eh bien, ça fait chuter la progestérone. Donc, c'est vraiment, vraiment crucial de comprendre que... On peut faire tout ce qu'on veut, mais vraiment l'équilibre hormonal c'est la priorité. D'accord ? Et je vois trop souvent, c'est ce qui explique d'ailleurs aussi les faibles taux de réussite en PMA, c'est qu'on va se focaliser sur un seul pilier, ce sera le pilier médical, on va tout mesurer, tout analyser, tout observer, etc. Oui, et c'est génial, c'est très bien ! Mais ça ne suffit pas parce que si systématiquement on a des perturbations hormonales comme ça, à chaque fois les ordres sont court-circuités et on n'obtient pas le résultat qu'on veut.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux contribuer à aider les personnes qui en ont besoin et faire découvrir ce podcast, je t'invite à mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée. Si tu veux recevoir plus de conseils, télécharge dès maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr ou rejoins directement le programme d'accompagnement en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Je te dis à très très vite pour un prochain épisode.

Description

Le stress, omniprésent dans nos vies modernes, peut avoir des répercussions directes sur notre capacité à concevoir. On explore ensemble comment les mécanismes biologiques du stress interfèrent avec les hormones reproductives et le cycle menstruel, rendant parfois la conception plus difficile.


Cet épisode vise à déculpabiliser et à offrir des informations précises, du soutien et des stratégies efficaces pour aider celles et ceux qui cherchent à mieux comprendre l'impact du stress sur leur fertilité



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude, bienvenue sur ce podcast couleur de l'été. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. En période estivale où tout est à l'arrêt ou presque, j'ai décidé de redoubler d'efforts pour t'accompagner. Et bien sûr, si tu veux profiter de l'été pour agir et mettre toutes les chances de ton côté pour la rentrée, rejoins dès maintenant le programme en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour !

  • Speaker #1

    L'impact de la fertilité, en tout cas l'impact des émotions sur la fertilité. Ce que tu dois savoir, et je le martèlerai encore et encore, c'est qu'en réalité, l'endroit, le siège, le poste de commandement, je vais l'appeler comme ça, le poste de commandement de ta fertilité, ce n'est pas ton utérus, c'est ton cerveau. Alors loin de moi l'idée de te dire que tu y penses trop. Non, tu n'y penseras jamais trop. D'accord ? Donc ça, on va une fois pour toutes balayer cette idée préconçue, tu n'y penseras jamais trop. Et de toute façon, si tu es en PMA, c'est impossible de ne pas y penser au vu des traitements, etc. Donc, zéro culpabilité à avoir parce que tu y penses. Ça, ça n'a rien à voir. Par contre... Ce qui va être important de savoir, c'est que c'est la même zone de ton cerveau qui va être en charge de ton état émotionnel et ta production hormonale. Donc tu pourrais imaginer un peu cette partie de ton cerveau comme le poste de commandement, mais tu vois où en fait tu as une production hormonale qui est sur des rails. Et comme c'est la même zone qui gère les deux, À chaque fois qu'il y a une interruption parce qu'il doit gérer la dimension émotionnelle, eh bien, il va dévier le rail, tu vois. Et donc, en fait, à chaque fois qu'il passe à côté, ça a un impact énorme sur ta production hormonale parce qu'il est court-circuité. Et du coup, il n'envoie pas les bons ordres. Et donc, tu vas avoir une production hormonale qui va être impactée par tout ça. Je t'explique. Ton cerveau, donc c'est exactement même l'hypothalamus, d'accord ? Hypothalamus, hypophyse. On est vraiment sur un axe, comment dire ? hypothalamohypophyzaire ovarien, donc on est sur un effet en cascade. Je te rassure, je ne vais pas te faire un cours de science ici, ce n'est pas l'objectif, mais de façon très simplifiée, dis-toi que le cerveau va donner le signal d'envoi de la production hormonale. Pourquoi ? Pour avoir à la fois une croissance au niveau des follicules, et en même temps que ces follicules arrivent à maturité pour qu'on ait une ovulation. Donc ça, c'est le principe de base. Et les follicules, à leur tour, vont sécréter déjà des oestrogènes. Les oestrogènes, c'est ce qui rentre en compte notamment au niveau de ta libido. Tu as déjà pu remarquer qu'au niveau de ta libido, elle était plus importante quand tu es en période d'ovulation. Ce n'est pas pour rien. Contrairement à la semaine qui précède les règles, généralement la libido est au point mort. Ce n'est pas pour rien en fait. C'est parce que d'un point de vue, je veux dire que la nature est bien faite, le corps humain est bien fait. Et donc tu es censé avoir plus de libido. au moment de ton ovulation, post ovulation en général la libido est en chute libre parce que techniquement il n'y a plus d'intérêt, la reproduction n'est plus là donc il n'y a plus d'intérêt. Je parle vraiment bien sûr d'un point de vue technique, pas émotionnel, on est bien d'accord. Mais en tout cas voilà, les oestrogènes vont permettre justement d'avoir plus de glaire cervicale, ils vont permettre de travailler à l'épaisseur de l'endomètre, les oestrogènes vont jouer un énorme rôle à plein de niveaux. Et en plus on va avoir quoi ? On va avoir de la progestérone. Alors la progestérone elle est sécrétée à partir du restant de follicules. Pourquoi ? Parce que le follicule qui contient l'ovocyte, hop, il expulse l'ovocyte. Mais ce follicule qui reste, cette enveloppe, elle va se transformer en corps jaune. Et ce corps jaune, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va sécréter de la progestérone. C'est la progestérone. Et donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que la progestérone, elle va travailler à l'épaississement de l'endomètre pour que tu aies un bel endomètre bien épais pour permettre justement l'implantation de l'embryon. Et la maintenue justement de la grossesse jusqu'à son terme. Alors... au moins jusqu'aux 3 mois, pourquoi ? Parce qu'à partir des 3 mois de grossesse, c'est le placenta qui va prendre le relais, d'accord ? Mais en tout cas, jusqu'aux 3 mois, on a besoin d'une sécrétion importante de progestérone pour tenir justement cet embryon, cette accroche. Donc voilà d'un point de vue purement pratico-pratique, ok ? Bon. Ah oui, bien sûr aussi, ce que je voulais te dire, mais je le mets entre parenthèses parce que généralement ça crée plus d'angoisse qu'autre chose, mais tu as peut-être déjà eu un test où on a mesuré ton taux d'AMH. Alors l'AMH c'est quoi ? C'est l'hormone antimullérienne. C'est un indicateur de ta réponse au traitement en PMA. Tu peux avoir une AMH qui est très basse et réussir malgré tout à être maman. J'ai accompagné des dizaines et des centaines de femmes qui avaient une AMH proche de zéro et qui pourtant ont réussi à être maman. Pourquoi ? Parce qu'il suffit d'un super ovocyte. Voilà, tout simplement. Donc c'est vrai que souvent on est alarmé par l'état de la réserve ovarienne. Parce que les discours aussi qu'on entend à propos de cette réserve ovarienne ne sont pas très encourageants, dans le sens où on va te répéter que la fertilité diminue avec l'âge et que le taux ne fait que descendre, etc. Oui, c'est vrai, le taux peut descendre. Je dis peu. Parce qu'en ce qui me concerne, et c'est pareil pour plein de femmes que j'accompagne au sein du coaching Éclosion, où j'ai les résultats, où j'ai les analyses et où je peux en parler, mon analyse d'AMH aujourd'hui est bien meilleure qu'il y a cinq ans. Donc c'est important de te montrer que, en théorie, l'AMH est censé chuter, mais en fait, quand tu fais un travail dessus, tu peux très bien voir une AMH qui monte. Et je le vois vraiment souvent auprès des femmes que j'accompagne dans le coaching Éclosion, parce que du coup, elles m'envoient leurs analyses, et donc voilà, je peux suivre ça de très près. Mais voilà, c'est une réalité, l'AMH peut aussi augmenter, contrairement à ce qu'on peut te dire. J'ai des analyses noires sur blanc, j'en publie régulièrement sur les réseaux. L'AMH peut aussi augmenter, d'accord ? Donc ça il faut que tu te le mettes en tête. Si jamais tu avais une angoisse par rapport à l'AMH, sois rassuré, sache qu'une AMH ça peut aussi augmenter. Voilà, je ferme la parenthèse parce que je sais à quel point l'AMH peut être anxiogène, mais il n'y a pas de raison, ok ? Il n'y a vraiment pas de raison. Le stress au départ, il est censé te permettre de mobiliser tes ressources pour faire face à un danger, d'accord ? Ça c'est le fondement de la production de stress. Sauf qu'aujourd'hui, on ne fonctionne évidemment plus du tout comme ça, parce que le stress il est chronique, il est permanent, il est pour tout un tas de choses. Et donc de façon très classique, ton cerveau il a une perception de stress pour lui très importante. Donc qu'est-ce qu'il fait ? Il envoie le signal. Et donc du coup on va avoir une sécrétion d'adrénaline et une sécrétion de cortisol. D'accord ? Bon, cette sécrétion d'adrénaline et de cortisol, qu'est-ce qu'elle va faire Eh bien elle va notamment augmenter la fréquence cardiaque. Tu as déjà constaté que ton cœur battait plus vite dans ces moments-là. tu vas aussi avoir une dilatation au niveau de tes bronches, de tes poumons, etc. pour avoir un apport d'oxygène. Donc ça ce sont des choses qui sont imperceptibles. Le rythme cardiaque tu vas le sentir, mais c'est relativement imperceptible. Maintenant qu'est-ce qui se passe ? C'est que évidemment... Ça ne s'arrête pas là. Qu'est-ce qui se passe ? C'est que ton foie va être sursollicité, parce que lui, il va devoir convertir le sucre, si tu veux, le glycogène en glucose, pour justement augmenter ton énergie. Donc, augmentation de cette mise à disposition du sucre. Au niveau de ton estomac, il arrête tout parce que lui il se dit Oh là là, je ne peux plus digérer, ce n'est pas la priorité du moment, donc on arrête la fonction de digestion. Et puis tu as évidemment la pression sanguine qui est en lien avec le rythme cardiaque qui va augmenter, d'accord ? Mais tout ça, pour récupérer, ça se fait pendant 5 minutes. D'où le fait que tu aies besoin de 5 heures de récupération. Une fois que le système s'est mis en branle, quelque part, tu as 5 heures de récupération au niveau physiologique. Donc c'est énorme, d'accord ? C'est vraiment énorme. Et j'ai Aurélia qui dit, surtout que c'est compliqué de se limiter à 5 minutes de colère. Ouais, exactement, c'est compliqué. Donc vous imaginez en fait quand vous restez en colère pendant 20, 30 minutes, 1 heure, voire parfois plus que ça parce que vous avez vécu la scène et vous la repassez encore et encore et encore dans la tête, vous refaites le scénario où votre chéri n'était pas là et puis vous lui racontez quand il rentre, etc. et on va revivre l'histoire, etc. Donc voilà, vous imaginez tout ça. Donc ça prend du temps. Voilà pourquoi je dis que cette attitude que vous avez jusqu'à maintenant et qui, entre nous, est parfaitement humaine et parfaitement normale, et en même temps, elle est terriblement néfaste pour votre fertilité, parce que ce que je ne vous ai pas dit ici, c'est que tout ça, ça contribue en fait à faire chuter votre production hormonale, parce que tant que votre corps est occupé à gérer le stress, il n'en voit pas les autres ordres. Pire, quand on a une sécrétion, en fait, il faut savoir que... on a le cortisol et on a la progestérone, d'accord ? Et quelque part, cortisol, progestérone, elles ont les mêmes précurseurs. On va remonter au niveau de la prégnénolone, d'accord ? Et en fait, il faut savoir que l'un fonctionne au détriment de l'autre. C'est-à-dire que quand on a un pic de cortisol, l'hormone du stress, eh bien, ça fait chuter la progestérone. Donc, c'est vraiment, vraiment crucial de comprendre que... On peut faire tout ce qu'on veut, mais vraiment l'équilibre hormonal c'est la priorité. D'accord ? Et je vois trop souvent, c'est ce qui explique d'ailleurs aussi les faibles taux de réussite en PMA, c'est qu'on va se focaliser sur un seul pilier, ce sera le pilier médical, on va tout mesurer, tout analyser, tout observer, etc. Oui, et c'est génial, c'est très bien ! Mais ça ne suffit pas parce que si systématiquement on a des perturbations hormonales comme ça, à chaque fois les ordres sont court-circuités et on n'obtient pas le résultat qu'on veut.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux contribuer à aider les personnes qui en ont besoin et faire découvrir ce podcast, je t'invite à mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée. Si tu veux recevoir plus de conseils, télécharge dès maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr ou rejoins directement le programme d'accompagnement en ligne via le lien dans la description de cet épisode. Je te dis à très très vite pour un prochain épisode.

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