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88. PMA en Espagne : tout ce que tu dois savoir avec Sophie Ortells de Vida Fertility cover
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Positive - Fertilité, émotions, PMA

88. PMA en Espagne : tout ce que tu dois savoir avec Sophie Ortells de Vida Fertility

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40min |17/04/2024
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Description

On s'imagine souvent que la PMA en Espagne est réservée à certaines situations (couples de femmes, don de gamètes, etc.) mais en réalité il est possible d'y accéder pour de nombreuses autres raisons. D'autant plus qu'il est possible de faire un suivi à distance.


Pour t'expliquer tout ça en détail et d'apporter de nombreuses pistes de compréhension dans ton parcours, j'ai le plaisir d'accueillir Sophie Ortells, Clinic Manager de la clinique Vida Fertility.


Un épisode plein d'espoir !


Pour contacter Vida Fertility :


Pour regarder l'interview du Dr Marta Zermiani à propos des différentes pistes à explorer :


…………………………………………………. 


➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue, je suis ravie de te retrouver ici pour un nouvel épisode, une nouvelle capsule vidéo si tu nous regardes en vidéo. Aujourd'hui on va parler de la PMA en Espagne, on va t'expliquer tout ce que tu dois savoir sur le sujet. Et je dis on parce qu'aujourd'hui je ne suis pas toute seule, aujourd'hui je suis accompagnée de Sophie. Sophie qui travaille pour la clinique Vida Fertility, qui est clinic manager. Salut Sophie !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia, bonjour, merci pour l'invitation. J'espère qu'on va donner plein d'informations sur la PMA en Espagne. Donc si tu veux, je me présente un petit peu. Je suis Sophie, je suis coordinatrice médicale et clinic manager chez Vida Fertility. Et je m'occupe du suivi des patientes, de leur donner les premières informations, de les guider dans les tout premiers pas dans la PMA en Espagne. Et puis ensuite, le suivi en lui-même. Donc, lorsqu'elles sont en traitement, toute la relation entre le médecin et le patient, ça passe par moi. Et voilà, Vida Fertility, c'est une petite clinique. On est situé à Madrid et à Alicante, mais on est de taille petite. En Espagne, il y a des grands groupes, il y a des tailles moyennes. Et nous, on est dans la catégorie petite clinique. Et voilà, on a une équipe francophone, donc on est là pour faire tout le suivi de nos patientes qui viennent de France, Belgique, Luxembourg, tous les pays francophones.

  • Speaker #0

    Alors, je vais rebondir quand même sur une chose parce que tu dis qu'on est une clinique récente, c'est vrai, mais avec quand même beaucoup, beaucoup d'expérience parce que nous, on se connaît déjà, je pense, depuis pas loin de 10 ans.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc, l'expérience, elle est là, même si la clinique, elle est récente.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que Vida Fertility, c'est une clinique assez jeune, ça fait à peu près deux ans, deux ans et demi maintenant qu'on a ouvert. mais en fait, on était toute une équipe d'une grande clinique qui est sortie pour fonder sa propre clinique. Donc, on a toute l'expérience qu'il faut. Ce n'est pas parce que la marque est jeune qu'on n'a pas l'expérience. On a le docteur Katharina Schpies avec nous, qui a plus de 10 ans d'expérience, Martha Zermiani aussi, Elena Santiago.

  • Speaker #0

    Martha, avec qui j'ai enregistré un épisode aussi. Vous pouvez le retrouver d'ailleurs. Je mettrai le lien dans la description. Mais voilà, un super épisode aussi avec Martha. Donc oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Oui, donc toutes ces gynécologues ont l'expérience qu'il faut, viennent de grandes cliniques, mais ont préféré travailler dans un petit centre pour retrouver aussi le lien avec le patient qui se perd un peu dans les grands groupes.

  • Speaker #0

    Alors moi, c'est ce que j'aime justement avec Vida, c'est le côté proximité. Parce qu'en fait, souvent, on a le sentiment quand on vient, quand on est en France, en Belgique, on a le sentiment de tomber dans des usines. Et c'est vrai que ce n'est pas du tout le cas avec Vida. On est vraiment dans un environnement hyper bienveillant, hyper familial. J'ai presque envie d'utiliser le mot familial parce que c'est ça en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, oui. Alors c'est agréable pour les patients et c'est agréable pour nous aussi dans le travail. C'est important de se sentir bien. Et c'est vrai qu'on se sent bien avec l'équipe, il y a une vraie cohésion d'équipe et on se sent en famille.

  • Speaker #0

    Souvent, quand on parle de l'Espagne, on a toujours l'impression, parce que c'est vrai que l'objectif, c'est d'expliquer aussi comment ça se passe concrètement et tout ça, mais avant ça, moi, j'aimerais bien, si tu es OK, qu'on puisse aborder le fait de pourquoi est-ce qu'on irait en Espagne ? Pourquoi est-ce qu'on se rendrait chez Vida Fertility pour une PMA ? Parce que j'ai quand même souvent des croyances qui reviennent, en pensant que l'Espagne, c'est réservé aux personnes qui doivent faire appel à un don. ou qui ont dépassé un certain âge, etc. Mais la réalité montre que ce n'est pas du tout ça, en fait. Quelles sont les raisons pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors il y a plusieurs raisons. C'est vrai que forcément, il y a la limite d'âge qui est une raison. Il y a beaucoup de patientes qui, après 43 ans, donc c'est la limite légale en France, je crois qu'en Belgique, c'est à peu près la même chose. Il y a beaucoup de patientes qui viennent, en effet, pour la limite d'âge, donc pour essayer une dernière fibre ou bien pour le don d'ovocytes. Mais il y a beaucoup de patientes aussi qui viennent, elles ont encore des essais en France ou en Belgique, mais elles préfèrent aller en Espagne pour les délais, parce qu'en France ou dans leur pays, on leur parle d'un an d'attente pour faire un traitement. Si ça ne marche pas, il faut encore attendre un an pour un autre traitement. Donc voilà, c'est vraiment des délais qui sont très importants en fertilité parce que plus on perd de temps, plus on perd en chances de réussite parce que la fertilité, c'est vraiment une question d'âge et de temps. Donc plus vite on fait un traitement, mieux c'est pour la patiente. Donc en Espagne, il n'y a pas de délai. Il n'y a pas de délai entre deux essais. Donc si elle fait une première FIV qui n'a pas marché, elle n'a pas à attendre encore six mois pour refaire un autre essai. On peut repartir très vite sur un deuxième essai. Donc ça, c'est une des raisons pour lesquelles les patientes viennent en Espagne. Et l'autre raison, c'est l'expertise. Il y a beaucoup de patients aussi qui n'ont pas d'explication à leur infertilité en France. La France ou la Belgique recommence toujours les mêmes traitements sans rien changer, sans essayer de comprendre pourquoi ça ne marche pas. Et en Espagne, on va essayer de comprendre, d'expliquer l'infertilité inexpliquée. Et dans beaucoup de temps, on y arrive.

  • Speaker #0

    Tu prêches une convaincuse, c'est un mot avec lequel j'ai de plus en plus de mal. C'est vrai que moi, je préfère parler de bilan muet, mais quand je vois finalement le peu de recherches qui sont faites, alors ils font des recherches, c'est pas ça, mais ça reste quand même de façon très précise, très localisée. Et des fois, je me dis, oh là là, mais non, il y a tellement à aller chercher, à aller expliquer, donc oui, t'as raison. Vraiment, l'infertilité inexpliquée, elle est rarement totalement inexpliquée. C'est juste qu'on n'a pas cherché, pas trouvé, mais elle peut s'expliquer.

  • Speaker #1

    Il y a vraiment beaucoup de... Alors, ça augmente avec les années aussi. Plus on avance dans la PMA, plus il y a des nouvelles techniques qui s'ajoutent. Et petit à petit, on arrive quand même à expliquer les infertilités inexpliquées. On a des tests diagnostiques, que ce soit sur la femme ou sur l'homme aussi. Sur l'homme, quand il y a un spermogramme normal, peut-être que finalement, à l'intérieur des spermatozoïdes, il n'est pas si normal que ça. Donc, il y a la fragmentation à vérifier. Chez la femme, il y a plein de choses au niveau de l'endomètre qui ne sont pas possibles en France, mais qu'on va rechercher en Espagne sur la réceptivité de l'endomètre, sur l'immunologie de l'endomètre. On vérifie aussi des choses comme des hystéroscopies. Ça, c'est faisable, mais c'est vrai que ce n'est pas systématique dès qu'il y a un échec. Donc, il faut vraiment, au premier échec ou au deuxième, essayer de voir ce qui ne va pas. au lieu de faire les mêmes traitements à répétition à chaque fois, sans rien changer, et espérer une réponse différente.

  • Speaker #0

    C'est la définition même de la folie. Ça, c'était Einstein qui disait ça, qui était de se dire, continuez à faire encore et encore la même chose, et espérez un résultat différent. C'est la définition même de la folie. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est quand même le créneau de pas mal de centres PMA, malheureusement, qui est de dire, on fait les mêmes, on recommence, et puis on croise les doigts pour que ça fonctionne. Mais non, ça ne peut pas. c'est trop compliqué et en fait les taux de réussite parce que c'est vrai que souvent quand je parle des taux de réussite etc j'ai plein de femmes qui me disent ah ouais quand même mais en fait elles sont surprises tu vois des taux de réussite en Espagne mais c'est pas de la magie c'est juste parce que il y a une expertise qui est là parce que vous avez légalement aussi la possibilité de faire des recherches et des examens que par exemple la France n'a pas Oui. Voilà, ça n'a rien de magique. Il y a des explications à ces jolis taux de réussite.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est que les gamètes de la femme, de la patiente, on ne peut pas les changer. On ne peut pas changer la génétique. Ça, c'est des choses qu'on ne peut pas faire. Mais avant de faire un traitement, on va essayer de vérifier tout ce qui est possible de vérifier. pour donner le plus de chance possible à la patiente. Donc, ce n'est pas de la magie, en effet. On ne va pas inventer des gamètes génétiquement bonnes, ça, ce n'est pas possible, mais on va faire en sorte que l'endomètre soit le plus réceptif possible, qu'il n'y ait pas de souci d'incompatibilité entre l'embryon et l'endomètre. L'endomètre ne va pas rejeter systématiquement un embryon. Et puis, on va faire en sorte que les gamètes... les embryons qu'on va obtenir soient sains génétiquement. Et ça, grâce au DPI, par exemple, qui n'est pas... Je sais que c'est interdit en France. En Belgique, je suis plus sûre.

  • Speaker #0

    C'est interdit aussi ? Non, ils le font, mais c'est vrai que ce n'est pas systématique. Il faut justifier de plusieurs conditions pour y avoir accès, etc. Dans la pratique, ce n'est pas forcément interdit, mais c'est vrai que l'accessibilité, elle est parfois un peu compliquée, alors que c'est un examen qui peut vraiment être important dans certains cas, tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut expliquer justement des échecs d'implantation. S'il y a quelque chose de génétique, au moins on le sait. Ça peut être difficile pour la patiente de faire une file et d'avoir un résultat avec des embryons tous aneuploïdes, donc ça veut dire génétiquement pas transférables. Mais au moins, on a un diagnostic et peut-être que ça peut l'aider à passer à autre chose plutôt que de transférer des embryons. qui finalement n'aurait jamais donné une grossesse qui arrive à terme.

  • Speaker #0

    C'est ce qu'on fait en France. Je veux dire, on transfère, on transfère, on transfère, mais on transfère à l'aveugle. Et la manière de le transférer... Alors oui, finalement, on va observer, on va avoir des J2, des J3, des J5 dans le meilleur des cas, mais ce n'est pas parce que l'embryon arrive à J5 que d'office, la formation chromosomique est parfaite. Pas forcément, et on n'en sait rien.

  • Speaker #1

    Ça, on n'en sait rien. C'est vraiment... Le DPI, ça nous sert vraiment à voir la vraie qualité de l'embryon. Nous, en laboratoire, on peut voir la qualité morphologique, donc ça nous donne une piste sur la qualité, mais ça ne veut rien dire finalement, parce qu'on a souvent fait sur un lot d'embryons qu'on obtenait après une fibre, par exemple. les plus beaux morphologiquement n'étaient pas ceux qui étaient génétiquement bons. Et ceux qui avaient une morphologie un peu avec des cellules pas très régulières, un peu de fragmentation, ceux-là étaient génétiquement sains. Donc, ça ne veut rien dire. Ça nous donne des pistes, mais ça ne veut pas dire qu'un embryon blastocyste 5AA, par exemple, ça c'est la meilleure note pour la qualité morphologique, ça ne veut pas dire que ça donnera forcément un enfant. Et un 2BC, ça ne veut pas dire qu'il n'est pas bon. parce que si ça se trouve génétiquement il est mieux que le 5AA et ça c'est important de relativiser aussi,

  • Speaker #0

    c'est pour ça que je dis en général ils ont tous à partir du moment où on arrive à ces stades là et où on arrive notamment à la congélation etc techniquement ils ont tous un potentiel d'implantation il ne faut pas se limiter à cette classification et se dire ah non j'ai pas un AA finalement, ça ne veut rien dire et ça je trouve que c'est vraiment super important de le rappeler

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est très important. Alors la qualité morphologique, c'est une information que je ne sais pas si ça sert vraiment aux patients de le savoir. Nous, on le met toujours sur le compte-rendu après une five, mais c'est vrai que c'est une information qui finalement peut...

  • Speaker #0

    Inquiéter, ça peut inquiéter inutilement quelque part, tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on a des grossesses avec des droits baissés, ça arrive, ce n'est pas du tout impossible. Et voilà, ça peut inquiéter la patiente, peut-être pour rien, parce que finalement, c'est qu'une observation morphologique.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve vraiment intéressant. Et donc, ça montre aussi l'étendue. Des examens que l'Espagne pratique, que la France ne fait pas. Alors, je parle de la France parce que c'est vrai que la majorité des femmes que j'accompagne sont issues de France, même s'il y a de plein, plein, plein de pays. Mais je trouve que c'est quand même extraordinaire de se dire, oui, l'Espagne est quand même vachement en avance à ce niveau-là, en termes d'expertise, de formation médicale, etc. Quand je vois les analyses, les examens que vous proposez. chez Vida, c'est quand même vachement global comparativement aux analyses belges et françaises, tu vois, malgré tout. Même si la Belgique a quand même un taux légèrement supérieur de réussite comparativement à la France. Et voilà, c'est vrai que l'Espagne, il y a quand même un autre niveau d'expertise, je trouve en tout cas. Donc c'est hyper intéressant. Maintenant, moi, ce que j'ai souvent comme question, c'est... Qu'est-ce que, par exemple, on peut mettre en place quand on a des personnes qui viennent en Espagne, mais qui ne sont pas forcément dans les statistiques classiques, c'est-à-dire j'ai dépassé l'âge ou je suis dans le cadre d'un don d'ovocytes ? Imaginons un homme qui a une insuffisance en termes de qualité de spermatozoïdes. Imaginons une femme qui a une insuffisance ovarienne. Qu'est-ce qu'on peut... plus ou moins, mettre en place ? Qu'est-ce qu'on peut proposer finalement en Espagne qu'on ne fait pas systématiquement en France ?

  • Speaker #1

    Déjà, on va vérifier tous ces antécédents. On va voir selon ces antécédents s'il y a quelque chose qui justifie d'approfondir le diagnostic. Parce que forcément, tous ces tests complémentaires, on ne va pas les faire sur toutes les patientes. On ne fait pas la même chose pour toutes les patientes. Donc, c'est vraiment en fonction des antécédents qu'on va voir s'il y a quelque chose à approfondir dans le cas de la patiente. Si c'est une patiente qui n'a jamais rien fait, par exemple une patiente célibataire qui veut faire une FIV en solo, là, il n'y a rien de spécial à faire. il faudra simplement essayer une FIV. Et là, si ça ne marche pas, ou si l'embryon ne s'est pas implanté alors qu'il n'était pas de bonne qualité, là, on va essayer d'approfondir un peu. Mais s'il n'y a pas de raison de le faire, on ne va pas non plus demander aux patients de faire des traitements en plus pour des biopsies ou autre, juste parce qu'il faut le faire. Non, il faut vraiment que ça soit au cas par cas. Une patiente qui a une situation d'insuffisance ovarienne, qui a déjà fait beaucoup d'essais avec des échecs d'implantation, on va approfondir le diagnostic avec sûrement des tests au niveau de l'endomètre. Il y a des biopsies qui sont faisables pour vérifier la réceptivité de l'endomètre, pour voir si l'endomètre est prêt à accueillir un embryon à un moment type du traitement. Donc ça c'est un test qui permet quand même d'expliquer beaucoup d'infertilité. On a déjà eu des patientes qui ont fait 3-4 fives en France qui n'ont jamais marché, qui viennent ici, qui font ces tests-là, et on voit qu'il y a un problème sur l'endomètre, soit de réceptivité, parce qu'avec 5 jours type de progestérone, elles ne sont pas prêtes, et elles ont besoin de 6 jours, c'est très très important, ça se calcule même en heures, et finalement on a réussi une implantation avec ce test-là.

  • Speaker #0

    Oui, parce que la fenêtre de réceptivité endométriale, j'ai eu des femmes que j'ai accompagnées qui avaient un décalage de 24 heures, par exemple, dans la fenêtre de réceptivité. Ça peut être énorme, évidemment, et ça peut tout changer au niveau du transfert.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment un test qui calcule. Le test va nous dire que cette patiente a besoin de 120 heures ou de 130 heures. et c'est vraiment aussi précis que ça. Et ça change tout au niveau de l'endomètre. Donc ça, c'est vraiment quelque chose de très important lorsqu'il y a des échecs d'implantation d'embryons de bonne qualité. Quand on a des patientes qui arrivent, qui ont fait plusieurs dons d'ovocytes ou doubles dons dans d'autres cliniques, là, on sait que les embryons vont être de bonne qualité et qu'il y a eu toujours des échecs, là, il faut absolument faire ces tests-là. Donc il y a le test de réceptivité, il y a les tests pour vérifier s'il n'y a pas d'endométrite, ou de vérifier le microbiote aussi, s'il n'y a pas un dérèglement au niveau des bactéries de l'endomètre, de la flore de l'endomètre.

  • Speaker #0

    Alors par rapport à l'endométrite, je rappelle, on ne fait pas de transfert quand on a une endométrite. Oui, c'est mieux. Ça remue pas mal de souvenirs parce que j'ai eu plein de femmes que j'ai accompagnées. à qui les médecins planifiaient des dates de transfert alors qu'elles avaient une endométrite et n'avaient pas vérifié si l'endométrite était toujours là ou non. Comment gâcher une chance inutilement ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. On gâche un embryon alors qu'on est quasiment sûr que ça va marcher. Un endomètre qui a une infection ne peut pas accueillir un embryon.

  • Speaker #0

    Donc voilà, ça c'est le genre d'examen qu'on pratique chez VIDAS et on valide, on vérifie tout ça. Et je trouve ça tellement important, tu vois. Pareil, au niveau de la qualité des spermogrammes, tu vois, il y a pas mal de... Alors déjà, je trouve qu'on est assez léger sur la qualité des spermogrammes, dans le sens où on a vite fait de dire tout va bien. Alors que quand tu regardes le spermogramme, il n'est pas non plus fantastique. Donc, j'ai un peu de mal avec ce discours parce qu'en tant que femme, du coup, on va enchaîner plein d'examens, plein de traitements, plein de ci, plein de là, alors que de l'autre côté, à monsieur, on va dire Oh non, mais ça va ! Et je vous dis Ah bon, quoi ! Et du coup, c'est vrai que chez Vida, vous avez aussi une sélection de spermatozoïdes qui peut être différente et plus optimale, plus efficace, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, alors pour l'homme, la plupart des spermogrammes sont bons. En plus, maintenant, les critères de spermogrammes normaux commencent à baisser.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ils ont été abaissés déjà en 2010 par l'OMS. Donc, au lieu de se dire, oh là là, on a un gros problème, la qualité spermatique diminue mondialement, il faut faire quelque chose. Non, on abaisse la norme, c'est plus simple.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais bon, c'est vrai que sur un spermogramme, si la concentration est bonne, donc s'il y a des millions de spermatozoïdes, même s'il n'y a que 1% de forme typique, on arrive à trouver des bons spermatozoïdes sur les 1% des millions, c'est quand même beaucoup. Mais il y a quand même des examens complémentaires à faire, même si le spermogramme est apparemment bon. S'il y a des échecs d'implantation à répétition, il faut bien sûr chercher du côté de la femme et aussi du côté de l'homme. Alors il y a un test qui s'appelle le COMET. c'est la fragmentation de l'ADN à double brin. Donc en France, je sais qu'ils font toujours la fragmentation de l'ADN, mais sur un seul brin de l'ADN, et on ne sait pas ce qui se passe sur l'autre. Donc ça nous donne une information, mais pas complète. Si on fait le COMET, là on a vraiment une information très complète, et grâce à ce test, on va pouvoir savoir quelle technique de sélection on va faire au moment de la fécondation.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial parce que voilà en France des fois il faut même insister pour avoir une XI et que c'est pas proposé de fils et puis même quand on fait l'XI C'est un peu à l'aveugle aussi, encore une fois. On va se contenter de visuellement ce qu'on peut observer, mais on a un énorme biais cognitif parce que le biais est visuel. Et en fait, à l'œil, on ne voit pas tout. Au microscope, on ne voit pas tout, évidemment.

  • Speaker #1

    C'est la même chose que pour les embryons. C'est une qualité morphologique, mais si ça se trouve à l'intérieur, il y a l'ADN qui est fragmenté, le cariotype n'est pas bon. Donc ça, au microscope, on ne peut pas le voir.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, tu vois, je trouve ça génial, déjà d'avoir ces étapes-là qui sont mises en place.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, ça, c'est vraiment un test diagnostique. Bon, c'est contraignant parce que ça se fait qu'en Espagne. Donc, l'homme doit venir sur place pour le faire. Mais c'est vraiment important pour nous pour ensuite savoir quelles techniques de sélection on va utiliser. On a des techniques qui s'appellent... Enfin, on a deux techniques différentes. Une s'appelle Fertile Chip. Donc ça, c'est au niveau de la fragmentation de l'ADN, c'est comme un petit entonnoir et on va faire passer les spermatozoïdes par cet entonnoir et les spermatozoïdes qui ont une fragmentation élevée ne vont pas passer. Donc on va récolter ensuite les meilleurs spermatozoïdes. Et on a une autre technique qui s'appelle le sperm slow, c'est un peu la même chose que le PICC-C. c'est en fait quand la concentration est trop faible et ça ne nous permet pas de faire le Fertile Chip, on va proposer le Sperm Slow parce que là, c'est pareil, sur le peu qu'il y a, on va sélectionner les mégas. Et en fait, suivant les résultats, on va pouvoir indiquer aux patients cette technique ou cette technique ou rien. ou rien, enfin l'XI, ou alors commencer des compléments alimentaires aussi pour améliorer la qualité de la sphère matique, une hygiène de vie différente. Mais au moins, ce test va nous permettre de donner des conseils aussi pour l'homme.

  • Speaker #0

    J'adore, j'adore parce que voilà c'est des choses qu'on fait pas suffisamment et que en France on a tendance à dire non mais le sperme ça va puis finalement on a un biais cognitif et voilà on va pas sélectionner correctement. On va avoir tendance à dire non mais les compléments vous savez c'est pas nécessaire voilà alors qu'en réalité si ça peut s'il y a des carences etc ça peut être vraiment plus qu'utile. Donc il y a vraiment une différence d'approche et c'est vrai que l'approche de Vida est beaucoup plus globale et beaucoup plus approfondie en fait et ça j'adore. Qu'est-ce que, parce que souvent aussi, une des craintes, c'est, on se dit, ouais, ok, ça a l'air génial, c'est fantastique, Sophie, elle donne trop envie de venir chez Vida Fertility, mais oh là là, c'est l'angoisse au niveau de l'organisation pratique. Est-ce que tu peux expliquer et rassurer aussi comment ça se passe ? Parce que c'est vrai qu'on s'imagine tout de suite les déplacements, les énormes, le nombre de déplacements qu'il faut faire, la durée sur place, alors qu'en fait, c'est pas aussi contraignant que ça.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas aussi contraignant et on s'adapte vraiment aux disponibilités des patientes. Il ne faut pas du tout comparer avec une PMA en France ou en Belgique où on vous appelle au dernier moment pour vous dire demain vous devez venir. Ce n'est pas du tout comme ça qu'on va faire. On s'adapte vraiment aux disponibilités de la patiente. Ce qu'on fait pour qu'il y ait le moins de déplacements possible, Déjà on va demander à la patiente, pour un premier rendez-vous, pour connaître la patiente et pour poser à plat le diagnostic, voir les antécédents ensemble, la patiente n'est pas obligée de venir. On peut tout à fait le faire en visio. donc pour ça on va lui demander de nous envoyer tout ce qu'elle aurait au niveau de diagnostic, au niveau résultat, bilan sanguin, bilan de PMA, vraiment tout ce qui pourrait nous aider à bien comprendre le cas de la patiente, même si c'est des choses qui paraissent dérisoires, elle nous les envoie et nous on fait un tri de ce qui est important ou pas. Ensuite donc par visio c'est un rendez-vous qui dure à peu près une heure, on va expliquer à la patiente ce qu'on a vu dans son dossier et ce qu'on recommanderait. Et après il y a toute une étape de constitution du dossier, Et c'est pareil, tout ça, c'est à distance. Alors par contre, il faut que la patiente ait un gynécologue dans son pays qui puisse faire le relais entre ce qu'on demande et ce qu'elle doit faire à distance. Sinon, ça va être difficile. Il faut vraiment qu'elle parle du projet à un gynécologue, que le gynécologue soit d'accord pour la suivre, pour réécrire nos ordonnances, que ce soit pour les médicaments ou les examens à faire. Et puis pour ensuite le traitement lui-même, suivre par échographie le traitement. Donc ça c'est important, il faut qu'il y ait quelqu'un sur place quand même pour faire le suivi.

  • Speaker #0

    Ok, aujourd'hui ça commence à devenir de plus en plus fréquent, donc voilà je pense que l'immense majorité des gynécos est ouverte à ça, et si ce n'est pas le cas, il ne faut pas hésiter à en changer, on trouvera un qui sera d'accord, parce que vraiment c'est…

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai qu'il y a dix ans on voyait moins ça, il y avait beaucoup de gynécologues qui étaient assez réticents, maintenant c'est assez ouvert. Et les patientes n'ont plus de mal à trouver quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Non, parce que c'est parfois même eux qui recommandent d'aller en Espagne, justement. Parce qu'ils se rendent bien compte de la différence de suivi, de traitement, d'efficacité. Donc, c'est parfois même eux qui recommandent ça. Donc, ça se trouve facilement. Mais donc, voilà, OK. Tout ça, ça se fait à distance.

  • Speaker #1

    Voilà. Et ensuite, alors, si c'est pour une five, normalement, ce qu'on fait, c'est qu'on va demander à la patiente quand est-ce qu'elle aimerait commencer. ou alors ses dates de disponibilité, parce que ça peut être une patiente qui a beaucoup, au niveau professionnel, qui n'a pas beaucoup de disponibilité. On va lui demander ses disponibilités et on calcule en rétro-planning pour qu'elle soit prête sur ces dates-là. Comme ça, au moins, elle a une idée des dates sur lesquelles elle doit venir. Elle sait qu'elle sera disponible à ce moment-là. Et puis, elle peut s'organiser au niveau des congés, au niveau des avions. Elle peut déjà commencer à regarder un petit peu tout ça. mais c'est vraiment en fonction de ses disponibilités et nous on calcule tout pour que ça tombe à ce moment-là. Donc ce n'est pas forcément sur son cycle naturel, on peut tout à fait faire tomber son cycle quand on veut avec la prise de la pilule sur un cycle en amont et comme ça on calcule les dates et c'est bien plus précis que si on attendait des règles naturelles. Il y a beaucoup de patientes aussi qui ne veulent pas prendre de pilule, dans ce cas-là on fait avec les règles naturelles, mais il faut savoir que c'est moins précis au niveau des dates.

  • Speaker #0

    voilà je pense que l'important c'est de s'adapter encore une fois à chacune et c'est ce que je trouve admirable chez Vida c'est que il n'y a pas de protocole standard pour tout le monde on fait selon ce que les gens ont besoin ressentent éprouvent enfin voilà c'est une co-construction en fait et ça je trouve que c'est fantastique bah oui c'est ça donc tout le niveau de médical on va s'en occuper nous

  • Speaker #1

    La patiente ne doit surtout pas s'inquiéter là-dessus parce que nous on s'en occupe. Mais après tout ce qui est logistique, organisation, là on fait en fonction de la patiente parce que déjà on sait qu'à distance c'est difficile. émotionnellement. C'est un autre pays, on ne parle pas forcément, enfin, elle ne parle pas forcément espagnol, donc il faut vraiment lui faciliter les choses et qu'elle se concentre sur son traitement et pas sur les à-côtés d'organisation. Forcément, il faut prendre en compte tout ça, mais il faut que ça soit le plus facile possible pour elle.

  • Speaker #0

    J'adore et puis aussi ce que je trouve génial c'est que vous avez une clinique où on parle plusieurs langues mais donc puisqu'ici on s'adresse à des personnes qui sont francophones, toi t'es française il y a des coordonnatrices qui parlent un français impeccable qui sont aussi françaises et donc je trouve ça extraordinaire parce que ça rassure aussi tu vois, même si on peut dans certains cas parler anglais ou ci ou ça c'est quand même une terminologie très précise et donc ça rassure énormément quand c'est dans sa langue

  • Speaker #1

    Ben oui, oui, oui. Non, il y a vraiment un côté émotionnel, les patientes se livrent à nous. Et c'est vrai qu'on a des coordinatrices qui parlent très très bien française, mais qui ne sont pas françaises. Et ce n'est pas la même chose. C'est vrai, on a quatre coordinatrices françaises, on a une belge d'ailleurs. Et là, il y a vraiment un lien qui se crée avec la patiente et elle nous livre un peu toutes ses émotions. Donc, il faut qu'on soit capable de bien comprendre, de leur répondre avec nos mots. Et c'est vrai que ça change tout. Avec une équipe francophone, c'est pour nous très important de trouver des personnes qui soient 100% francophones pour ça.

  • Speaker #0

    Alors déjà, je pense que le fait de pouvoir exprimer ses émotions dans un centre PMA, ça va relever du miracle pour beaucoup. Voilà, vraiment, déjà, je pense que de base, c'est quelque chose avec lequel on n'est hélas pas du tout habitué par manque de temps, par manque de... Voilà, ça reste, les gros centres en tout cas, restent majoritairement quand même un peu un côté usine. On est là pour le protocole, mais ce qui est en dehors du protocole, c'est éventuellement aller voir un psy. Et encore, ce n'est pas recommandé systématiquement. Donc, avoir un centre PMA qui tient compte des émotions, c'est quand même... c'est quand même pas rien, c'est pas l'immense majorité, et ça je trouve ça extraordinaire, et le fait que ce soit en français en plus, ça rassure terriblement,

  • Speaker #1

    c'est tellement important pour les patientes, forcément il y a le côté médical, et nos médecins aussi parlent français, donc ça c'est une bonne chose aussi, parce que tout le côté médical, ça les rassure aussi de pouvoir parler à quelqu'un, directement, sans avoir de traduction. Mais après nous les coordinatrices, nous on a un rôle un peu administratif, vérifier si tout est bon, si les consentements sont bons, si tous les papiers sont signés. Mais après il y a tout un rôle d'accompagnement, de soutien émotionnel, ça c'est primordial. dans la clinique.

  • Speaker #0

    Oui, et puis vous faites preuve quand même d'une réactivité qui est énorme parce que quand les patientes, les patients, parce que c'est aussi beaucoup de couples qui ont des questions, etc., je veux dire, il y a quelqu'un au bout du fil, vous répondez, si vous n'êtes pas disponible, vous rappelez dès que vous l'êtes. Il y a quand même un vrai suivi humain et bienveillant derrière, tu vois. Pareil, je pense que quand on est habitué à des... à des services publics français ou même belges, on n'est pas du tout habitués à ça. Il faut téléphoner dans un créneau horaire bien précis. Et si tu ne les as pas au bout du fil, ce n'est pas de bol. Il faudrait essayer un autre moment. Et c'est l'angoisse totale.

  • Speaker #1

    C'est vrai ça. On fait attention à ça aussi. Tous les mails doivent être répondus dans les 24 heures parce que c'est stressant pour la patiente. Je disais que c'est très important pour la patiente d'avoir des mails répondus dans la journée ou en 24 heures au moins. surtout quand elles sont en suivi médical. Nous, on s'est organisé de façon à ce que les patientes qui ne sont pas encore en suivi il y a deux équipes. Il y a une équipe suivie des patientes et une équipe plus premières informations et constitution du dossier. Une fois qu'elle passe en suivi médical, c'est les coordinatrices médicales qui doivent répondre au jour le jour parce que c'est les échographies du jour. On ne peut pas recevoir une échographie et répondre deux jours après parce qu'il y a certaines fois où la patiente doit commencer le jour même quelque chose. Donc, on s'organise comme ça. Mais on a réussi à avoir une bonne organisation parce qu'on ne perd aucune patiente. Les patientes... Ils sont satisfaits de leur retour à tout va bien ?

  • Speaker #0

    Je confirme, je confirme. Je recommande quand même régulièrement la clinique. Et puis voilà, encore une fois, on se connaît depuis longtemps et je n'ai que des bons retours de la clinique. Donc voilà, tu sais, et celles qui me suivent ont l'habitude aussi, j'ai des critères d'exigence qui sont quand même très élevés. J'ai du mal à recommander parce que l'expérience montre que ça dépend parfois sur qui on tombe. Mais chez Vida, c'est les yeux fermés. Je sais que l'équipe est au top. Et c'est vraiment super. Oui, puis on essaye toujours que ça soit toujours la même interlocutrice. Qu'une patiente n'appelle pas, doit à chaque fois rappeler son dossier, rappeler son cas. Non, il faut qu'elle tombe sur quelqu'un qui la connaît, qui sait exactement où elle en est, pour ne pas déjà faire perdre du temps à la patiente, et puis que ce soit agréable pour elle d'appeler Vida et de tomber sur sa coordonnatrice.

  • Speaker #1

    Et ça, ça change tout aussi, parce que pareil, quand on est habitué aux hôpitaux chez nous, que ce soit France, Belgique, même Suisse, etc., on est tellement habitué à des suivis anonymisés, tu vois, où en fait, c'est quoi votre nom, c'est quoi votre dossier, personne ne connaît rien en fait. Alors j'entends, il y a un nombre qui est là et qui est énorme, mais ça change tellement la donne d'avoir un suivi personnalisé, d'avoir quelqu'un au bout du fil qui connaît notre parcours, etc., ça change tout. Ça change vraiment tout. Donc, c'est un point d'honneur que je trouve extraordinaire à garder. C'est génial. Du coup, comment ça se passe finalement si les personnes qui nous écoutent se disent Tiens, j'ai quand même envie de prendre quelques renseignements chez Vida Fertility Qu'est-ce qu'elles peuvent faire ? C'est quoi la première étape ?

  • Speaker #0

    Alors la première étape c'est nous appeler. Nous appeler ou envoyer un mail, enfin sur le site internet simplement. Et puis c'est toujours moi qui fais les premiers contacts. Donc je les appelle, on parle un petit peu du cas, je leur explique ce qu'on recommanderait a priori suivant les premières informations qu'elles me donnent. et si elles sont disponibles, on va fixer un rendez-vous en visio avec un médecin. Et c'est là vraiment que tout commence. Le rendez-vous en visio, c'est le plus important pour nous parce que c'est vraiment là qu'on va fixer les... Déjà, voir les examens qu'on va lui demander en amont, voir comment ça va se passer, c'est là vraiment qu'on fixe tout. C'est le plus important pour ensuite qu'il y ait une bonne... Enfin, que le traitement se fasse bien. Il faut qu'on ait toutes les informations possibles sur la patiente.

  • Speaker #1

    J'adore. Donc voilà, l'idéal, c'est dans un premier temps, simplement, on envoie un mail ou on t'appelle. Je mettrai, vous allez trouver évidemment les coordonnées, je mettrai le site internet, je mettrai le numéro de téléphone dans la description de l'épisode ou en dessous de la vidéo, vous aurez toutes les infos. Mais je crois que ça vaut le coup de passer un coup de fil et de comprendre, en fait, parce que ça permet vraiment d'avoir des pistes intéressantes à explorer et de se dire, OK, en fait, on a encore telle et telle possibilité parce que souvent, on a déjà essayé plein de choses et on se dit, ah non, mais en fait... On perd espoir parce qu'on pense que c'est foutu, alors qu'en fait, on n'a pas expérimenté tant que ça. En réalité, on a encaissé beaucoup d'échecs, mais on a finalement très peu creusé, très peu approfondi, vraiment. Et voilà, je trouve que le fait d'avoir un échange avec toi, de voir tous les examens qui sont encore possibles, qu'on peut envisager, etc. ça ouvre le champ des possibles et donc c'est extraordinaire de voir les possibilités qu'on peut avoir avec Vida dans l'exploration finalement de l'infertilité et la recherche de solutions parce que c'est ça qui est génial si il n'y a rien d'autre à compléter on va le dire à la patiente on va vraiment lui dire ses

  • Speaker #0

    chances réelles de réussite mais si on voit qu'il y a quelque chose qui mérite d'être approfondi et qui pourrait tout changer là on va lui dire, on va vraiment être honnête avec la patiente, on ne va pas lui dire de faire un traitement pour faire un traitement Non, il faut vraiment voir les chances réelles et puis voir si ça vaut le coup ou pas de recommencer. Je sais que les échecs sont très durs, mais il y a beaucoup de patients qui viennent en nous disant on a fait cinq inséminations en France, une five, rien n'a marché Mais c'est vrai que les inséminations, pour nous, ça n'a aucun effet diagnostique. ça n'apporte rien ça fait perdre du temps il y a des inséminations qui marchent et tant mieux mais c'est vrai que 5 inséminations ça peut être une PMA pendant 5 ans, ça fait beaucoup mais malheureusement à effet diagnostique ça ne nous sert pas à grand chose et c'est des échecs beaucoup d'énergie perdue pour les patientes et finalement on aurait passé directement à la FIV et ça aurait marché

  • Speaker #1

    c'est pour ça que je dis qu'en fait souvent quand je vois les femmes que j'accompagne qui rejoignent le programme souvent elles me disent mais Mia j'ai tout essayé j'ai déjà testé plein de trucs et en fait non, elles ont encaissé beaucoup d'échecs mais elles n'ont pas forcément tellement testé de choses parce que souvent on a répété encore et encore et encore approximativement la même chose donc c'est pas pareil évidemment donc la douleur elle est certes immense mais en même temps il reste encore un panel de... de possibilités à aller chercher, à aller creuser, énormissime, et ça, je trouve que c'est plutôt rassurant, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, c'est des patientes qui n'ont fait par exemple qu'une FIV, mais avec 8 embryons, donc 8 transferts ratés, donc émotionnellement, à chaque fois, c'est toujours la douche froide, mais finalement, ce n'est qu'une FIV. Donc, ça vaut le coup de recommencer, d'essayer une FIV différemment pour voir si on obtient de meilleurs résultats, et surtout vérifier au niveau de l'endomètre s'il n'y a pas quelque chose Après 8 transferts, il faut absolument vérifier. Donc, ça paraît beaucoup au niveau émotionnel et au niveau temps, énergie, mais finalement, au niveau essai, pour nous, on sait qu'il faut persévérer un petit peu et on peut trouver des solutions.

  • Speaker #1

    J'en suis archi convaincue et c'est vrai qu'il y a certaines pathologies, soit qu'on met énormément à diagnostiquer. Ça a été mon cas, tu vois l'endométriose, on me l'a diagnostiqué après la naissance de mon fils. Donc voilà, et on m'avait mis dans la case inexpliquée. Et pareil, le SOPK, dans un premier temps, on me disait oui, mais bon, vous êtes mince. Oui, mais c'est quoi le lien ? J'ai un SOPK ou je n'ai pas de SOPK ? J'avais bien un SOPK à l'époque, aujourd'hui on ne le voit plus. Mais tu vois, ça montrait que parfois on est biaisé dans l'analyse de certains critères, de certaines pathologies, soit qu'on perd beaucoup de temps, soit qu'on ne prend pas suffisamment certaines pathologies en compte, soit qu'on ne cherche pas assez, et donc forcément ça fait toute une différence. Je trouve que le fait d'aller creuser plus loin, ça change évidemment tout le parcours.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment la clé. Le diagnostic, c'est la clé d'un traitement. Après, on peut faire des protocoles différents, mais si on n'a pas un diagnostic qui permet de justifier tel ou tel médicament, tel ou tel protocole, c'est tout faire à l'aveugle. Il faut vraiment trouver le problème et ensuite adapter tous les protocoles à ce problème-là.

  • Speaker #1

    J'adore. Et si tu avais un conseil à donner aux personnes qui nous écoutent, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Alors qu'il faut garder espoir parce qu'il y a toujours des solutions. Je sais que c'est difficile. Moi aussi, je suis passée par une PMA. Donc, je sais tout ce qu'il faut endurer pour les FIV, pour les résultats, l'attente, l'attente, toujours l'attente. Mais il faut garder espoir. Certaines fois, il faut persévérer un peu. Si vous avez besoin de temps pour reprendre espoir, il faut vous laisser le temps aussi, c'est important. Ne pas se précipiter, mais faire les choses dans l'ordre comme il faut. Il faut garder espoir parce que vous pouvez avoir des solutions, rien n'est perdu. On peut vraiment trouver des choses qui n'auraient pas été vues auparavant.

  • Speaker #1

    Le fait que tu sois passée par là aussi, il y a une empathie énorme vis-à-vis des personnes qui sont là, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs. Et je trouve ça extraordinaire de savoir exactement de quoi on parle. Et puis, j'en profite aussi pour dire que tu es une maman comblée. Et donc, ça donne aussi beaucoup d'espoir.

  • Speaker #0

    Il ne faut vraiment pas perdre espoir parce que certaines fois, si ça ne marche pas la première file, il faut recommencer. Parce que ça ne veut pas dire que la deuxième soit… Soit pareille, il faut vraiment essayer. et il ne suffit que d'un seul embryon pour que ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce que je dis tout le temps, il suffit d'un seul. Et parfois, c'est un seul spermatozoïde, un seul ovocyte de bonne qualité, un seul bon embryon, ça peut marcher en fait. Oui, ça fait crocher.

  • Speaker #0

    Ce ne sont pas tellement de cas compliqués, parce que c'est vrai que dans nos cliniques, on reçoit beaucoup de cas compliqués. Les patientes qui ont déjà fait beaucoup d'essais, peut-être que dans une petite clinique, elles se sentent plus... plus entourées, donc elles choisissent plus les petites cliniques, mais on a beaucoup de cas compliqués et moins de cas de première five, ça on en a moins. Mais c'est vrai que des cas compliqués, on en reçoit beaucoup et nous on sait que ça peut marcher parce qu'on en a vu tellement et on a vu des personnes avec 10 échecs d'implantation, finalement ça a marché avec des techniques nouvelles, donc on sait que ça peut marcher. Mais après, nous c'est notre quotidien, donc après il faut qu'on le transmette.

  • Speaker #1

    aux patientes mais voilà moi je vous dis garder espoir parce que ça peut marcher j'adore parce que je passe mon temps à dire tout est possible je vois tellement ça tous les jours et j'ai des personnes qui me disent oui mais les miracles en gros c'est pour les autres je me dis oui mais celles qui y arrivent pensez la même chose aussi et finalement ça a marché pour elles à un moment ou à un autre donc vraiment c'est croire jusqu'au bout on lâche rien on y croit oui je trouve ça extraordinaire c'était génial, c'était un vrai plaisir en tout cas de t'accueillir et de te recevoir ici Sophie pour retrouver Sophie vous allez retrouver évidemment toutes ses coordonnées comme je le disais je vais mettre les coordonnées de la clinique dans la vidéo, sous le podcast, selon l'endroit où vous allez regarder ou écouter nos échanges, donc vraiment appelez la clinique, s'il y a une clinique à choisir, moi je sais que Vida je les recommande les yeux fermés parce que il y a un vrai... Un vrai travail qualitatif derrière, des gens passionnés aussi, parce que ça on peut le dire, c'est vraiment des gens passionnés par leur métier. et ça, ça fait toute la différence donc voilà c'est pas juste qu'on exerce un métier c'est qu'on exerce une passion en fait oui,

  • Speaker #0

    c'est vraiment ça oui,

  • Speaker #1

    parce que voilà, ça fait toute la différence moi j'aime m'entourer de gens passionnés donc je trouve ça génial merci infiniment en tout cas Sophie pour cet échange et puis pour vous qui nous écoutez n'attendez pas et passez un coup de fil vous allez voir ce que ça donne mais en tout cas gardez espoir il y a mille et une choses à explorer encore j'en suis convaincue Merci beaucoup Sophie.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation. à bientôt au revoir

Description

On s'imagine souvent que la PMA en Espagne est réservée à certaines situations (couples de femmes, don de gamètes, etc.) mais en réalité il est possible d'y accéder pour de nombreuses autres raisons. D'autant plus qu'il est possible de faire un suivi à distance.


Pour t'expliquer tout ça en détail et d'apporter de nombreuses pistes de compréhension dans ton parcours, j'ai le plaisir d'accueillir Sophie Ortells, Clinic Manager de la clinique Vida Fertility.


Un épisode plein d'espoir !


Pour contacter Vida Fertility :


Pour regarder l'interview du Dr Marta Zermiani à propos des différentes pistes à explorer :


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➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue, je suis ravie de te retrouver ici pour un nouvel épisode, une nouvelle capsule vidéo si tu nous regardes en vidéo. Aujourd'hui on va parler de la PMA en Espagne, on va t'expliquer tout ce que tu dois savoir sur le sujet. Et je dis on parce qu'aujourd'hui je ne suis pas toute seule, aujourd'hui je suis accompagnée de Sophie. Sophie qui travaille pour la clinique Vida Fertility, qui est clinic manager. Salut Sophie !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia, bonjour, merci pour l'invitation. J'espère qu'on va donner plein d'informations sur la PMA en Espagne. Donc si tu veux, je me présente un petit peu. Je suis Sophie, je suis coordinatrice médicale et clinic manager chez Vida Fertility. Et je m'occupe du suivi des patientes, de leur donner les premières informations, de les guider dans les tout premiers pas dans la PMA en Espagne. Et puis ensuite, le suivi en lui-même. Donc, lorsqu'elles sont en traitement, toute la relation entre le médecin et le patient, ça passe par moi. Et voilà, Vida Fertility, c'est une petite clinique. On est situé à Madrid et à Alicante, mais on est de taille petite. En Espagne, il y a des grands groupes, il y a des tailles moyennes. Et nous, on est dans la catégorie petite clinique. Et voilà, on a une équipe francophone, donc on est là pour faire tout le suivi de nos patientes qui viennent de France, Belgique, Luxembourg, tous les pays francophones.

  • Speaker #0

    Alors, je vais rebondir quand même sur une chose parce que tu dis qu'on est une clinique récente, c'est vrai, mais avec quand même beaucoup, beaucoup d'expérience parce que nous, on se connaît déjà, je pense, depuis pas loin de 10 ans.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc, l'expérience, elle est là, même si la clinique, elle est récente.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que Vida Fertility, c'est une clinique assez jeune, ça fait à peu près deux ans, deux ans et demi maintenant qu'on a ouvert. mais en fait, on était toute une équipe d'une grande clinique qui est sortie pour fonder sa propre clinique. Donc, on a toute l'expérience qu'il faut. Ce n'est pas parce que la marque est jeune qu'on n'a pas l'expérience. On a le docteur Katharina Schpies avec nous, qui a plus de 10 ans d'expérience, Martha Zermiani aussi, Elena Santiago.

  • Speaker #0

    Martha, avec qui j'ai enregistré un épisode aussi. Vous pouvez le retrouver d'ailleurs. Je mettrai le lien dans la description. Mais voilà, un super épisode aussi avec Martha. Donc oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Oui, donc toutes ces gynécologues ont l'expérience qu'il faut, viennent de grandes cliniques, mais ont préféré travailler dans un petit centre pour retrouver aussi le lien avec le patient qui se perd un peu dans les grands groupes.

  • Speaker #0

    Alors moi, c'est ce que j'aime justement avec Vida, c'est le côté proximité. Parce qu'en fait, souvent, on a le sentiment quand on vient, quand on est en France, en Belgique, on a le sentiment de tomber dans des usines. Et c'est vrai que ce n'est pas du tout le cas avec Vida. On est vraiment dans un environnement hyper bienveillant, hyper familial. J'ai presque envie d'utiliser le mot familial parce que c'est ça en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, oui. Alors c'est agréable pour les patients et c'est agréable pour nous aussi dans le travail. C'est important de se sentir bien. Et c'est vrai qu'on se sent bien avec l'équipe, il y a une vraie cohésion d'équipe et on se sent en famille.

  • Speaker #0

    Souvent, quand on parle de l'Espagne, on a toujours l'impression, parce que c'est vrai que l'objectif, c'est d'expliquer aussi comment ça se passe concrètement et tout ça, mais avant ça, moi, j'aimerais bien, si tu es OK, qu'on puisse aborder le fait de pourquoi est-ce qu'on irait en Espagne ? Pourquoi est-ce qu'on se rendrait chez Vida Fertility pour une PMA ? Parce que j'ai quand même souvent des croyances qui reviennent, en pensant que l'Espagne, c'est réservé aux personnes qui doivent faire appel à un don. ou qui ont dépassé un certain âge, etc. Mais la réalité montre que ce n'est pas du tout ça, en fait. Quelles sont les raisons pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors il y a plusieurs raisons. C'est vrai que forcément, il y a la limite d'âge qui est une raison. Il y a beaucoup de patientes qui, après 43 ans, donc c'est la limite légale en France, je crois qu'en Belgique, c'est à peu près la même chose. Il y a beaucoup de patientes qui viennent, en effet, pour la limite d'âge, donc pour essayer une dernière fibre ou bien pour le don d'ovocytes. Mais il y a beaucoup de patientes aussi qui viennent, elles ont encore des essais en France ou en Belgique, mais elles préfèrent aller en Espagne pour les délais, parce qu'en France ou dans leur pays, on leur parle d'un an d'attente pour faire un traitement. Si ça ne marche pas, il faut encore attendre un an pour un autre traitement. Donc voilà, c'est vraiment des délais qui sont très importants en fertilité parce que plus on perd de temps, plus on perd en chances de réussite parce que la fertilité, c'est vraiment une question d'âge et de temps. Donc plus vite on fait un traitement, mieux c'est pour la patiente. Donc en Espagne, il n'y a pas de délai. Il n'y a pas de délai entre deux essais. Donc si elle fait une première FIV qui n'a pas marché, elle n'a pas à attendre encore six mois pour refaire un autre essai. On peut repartir très vite sur un deuxième essai. Donc ça, c'est une des raisons pour lesquelles les patientes viennent en Espagne. Et l'autre raison, c'est l'expertise. Il y a beaucoup de patients aussi qui n'ont pas d'explication à leur infertilité en France. La France ou la Belgique recommence toujours les mêmes traitements sans rien changer, sans essayer de comprendre pourquoi ça ne marche pas. Et en Espagne, on va essayer de comprendre, d'expliquer l'infertilité inexpliquée. Et dans beaucoup de temps, on y arrive.

  • Speaker #0

    Tu prêches une convaincuse, c'est un mot avec lequel j'ai de plus en plus de mal. C'est vrai que moi, je préfère parler de bilan muet, mais quand je vois finalement le peu de recherches qui sont faites, alors ils font des recherches, c'est pas ça, mais ça reste quand même de façon très précise, très localisée. Et des fois, je me dis, oh là là, mais non, il y a tellement à aller chercher, à aller expliquer, donc oui, t'as raison. Vraiment, l'infertilité inexpliquée, elle est rarement totalement inexpliquée. C'est juste qu'on n'a pas cherché, pas trouvé, mais elle peut s'expliquer.

  • Speaker #1

    Il y a vraiment beaucoup de... Alors, ça augmente avec les années aussi. Plus on avance dans la PMA, plus il y a des nouvelles techniques qui s'ajoutent. Et petit à petit, on arrive quand même à expliquer les infertilités inexpliquées. On a des tests diagnostiques, que ce soit sur la femme ou sur l'homme aussi. Sur l'homme, quand il y a un spermogramme normal, peut-être que finalement, à l'intérieur des spermatozoïdes, il n'est pas si normal que ça. Donc, il y a la fragmentation à vérifier. Chez la femme, il y a plein de choses au niveau de l'endomètre qui ne sont pas possibles en France, mais qu'on va rechercher en Espagne sur la réceptivité de l'endomètre, sur l'immunologie de l'endomètre. On vérifie aussi des choses comme des hystéroscopies. Ça, c'est faisable, mais c'est vrai que ce n'est pas systématique dès qu'il y a un échec. Donc, il faut vraiment, au premier échec ou au deuxième, essayer de voir ce qui ne va pas. au lieu de faire les mêmes traitements à répétition à chaque fois, sans rien changer, et espérer une réponse différente.

  • Speaker #0

    C'est la définition même de la folie. Ça, c'était Einstein qui disait ça, qui était de se dire, continuez à faire encore et encore la même chose, et espérez un résultat différent. C'est la définition même de la folie. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est quand même le créneau de pas mal de centres PMA, malheureusement, qui est de dire, on fait les mêmes, on recommence, et puis on croise les doigts pour que ça fonctionne. Mais non, ça ne peut pas. c'est trop compliqué et en fait les taux de réussite parce que c'est vrai que souvent quand je parle des taux de réussite etc j'ai plein de femmes qui me disent ah ouais quand même mais en fait elles sont surprises tu vois des taux de réussite en Espagne mais c'est pas de la magie c'est juste parce que il y a une expertise qui est là parce que vous avez légalement aussi la possibilité de faire des recherches et des examens que par exemple la France n'a pas Oui. Voilà, ça n'a rien de magique. Il y a des explications à ces jolis taux de réussite.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est que les gamètes de la femme, de la patiente, on ne peut pas les changer. On ne peut pas changer la génétique. Ça, c'est des choses qu'on ne peut pas faire. Mais avant de faire un traitement, on va essayer de vérifier tout ce qui est possible de vérifier. pour donner le plus de chance possible à la patiente. Donc, ce n'est pas de la magie, en effet. On ne va pas inventer des gamètes génétiquement bonnes, ça, ce n'est pas possible, mais on va faire en sorte que l'endomètre soit le plus réceptif possible, qu'il n'y ait pas de souci d'incompatibilité entre l'embryon et l'endomètre. L'endomètre ne va pas rejeter systématiquement un embryon. Et puis, on va faire en sorte que les gamètes... les embryons qu'on va obtenir soient sains génétiquement. Et ça, grâce au DPI, par exemple, qui n'est pas... Je sais que c'est interdit en France. En Belgique, je suis plus sûre.

  • Speaker #0

    C'est interdit aussi ? Non, ils le font, mais c'est vrai que ce n'est pas systématique. Il faut justifier de plusieurs conditions pour y avoir accès, etc. Dans la pratique, ce n'est pas forcément interdit, mais c'est vrai que l'accessibilité, elle est parfois un peu compliquée, alors que c'est un examen qui peut vraiment être important dans certains cas, tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut expliquer justement des échecs d'implantation. S'il y a quelque chose de génétique, au moins on le sait. Ça peut être difficile pour la patiente de faire une file et d'avoir un résultat avec des embryons tous aneuploïdes, donc ça veut dire génétiquement pas transférables. Mais au moins, on a un diagnostic et peut-être que ça peut l'aider à passer à autre chose plutôt que de transférer des embryons. qui finalement n'aurait jamais donné une grossesse qui arrive à terme.

  • Speaker #0

    C'est ce qu'on fait en France. Je veux dire, on transfère, on transfère, on transfère, mais on transfère à l'aveugle. Et la manière de le transférer... Alors oui, finalement, on va observer, on va avoir des J2, des J3, des J5 dans le meilleur des cas, mais ce n'est pas parce que l'embryon arrive à J5 que d'office, la formation chromosomique est parfaite. Pas forcément, et on n'en sait rien.

  • Speaker #1

    Ça, on n'en sait rien. C'est vraiment... Le DPI, ça nous sert vraiment à voir la vraie qualité de l'embryon. Nous, en laboratoire, on peut voir la qualité morphologique, donc ça nous donne une piste sur la qualité, mais ça ne veut rien dire finalement, parce qu'on a souvent fait sur un lot d'embryons qu'on obtenait après une fibre, par exemple. les plus beaux morphologiquement n'étaient pas ceux qui étaient génétiquement bons. Et ceux qui avaient une morphologie un peu avec des cellules pas très régulières, un peu de fragmentation, ceux-là étaient génétiquement sains. Donc, ça ne veut rien dire. Ça nous donne des pistes, mais ça ne veut pas dire qu'un embryon blastocyste 5AA, par exemple, ça c'est la meilleure note pour la qualité morphologique, ça ne veut pas dire que ça donnera forcément un enfant. Et un 2BC, ça ne veut pas dire qu'il n'est pas bon. parce que si ça se trouve génétiquement il est mieux que le 5AA et ça c'est important de relativiser aussi,

  • Speaker #0

    c'est pour ça que je dis en général ils ont tous à partir du moment où on arrive à ces stades là et où on arrive notamment à la congélation etc techniquement ils ont tous un potentiel d'implantation il ne faut pas se limiter à cette classification et se dire ah non j'ai pas un AA finalement, ça ne veut rien dire et ça je trouve que c'est vraiment super important de le rappeler

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est très important. Alors la qualité morphologique, c'est une information que je ne sais pas si ça sert vraiment aux patients de le savoir. Nous, on le met toujours sur le compte-rendu après une five, mais c'est vrai que c'est une information qui finalement peut...

  • Speaker #0

    Inquiéter, ça peut inquiéter inutilement quelque part, tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on a des grossesses avec des droits baissés, ça arrive, ce n'est pas du tout impossible. Et voilà, ça peut inquiéter la patiente, peut-être pour rien, parce que finalement, c'est qu'une observation morphologique.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve vraiment intéressant. Et donc, ça montre aussi l'étendue. Des examens que l'Espagne pratique, que la France ne fait pas. Alors, je parle de la France parce que c'est vrai que la majorité des femmes que j'accompagne sont issues de France, même s'il y a de plein, plein, plein de pays. Mais je trouve que c'est quand même extraordinaire de se dire, oui, l'Espagne est quand même vachement en avance à ce niveau-là, en termes d'expertise, de formation médicale, etc. Quand je vois les analyses, les examens que vous proposez. chez Vida, c'est quand même vachement global comparativement aux analyses belges et françaises, tu vois, malgré tout. Même si la Belgique a quand même un taux légèrement supérieur de réussite comparativement à la France. Et voilà, c'est vrai que l'Espagne, il y a quand même un autre niveau d'expertise, je trouve en tout cas. Donc c'est hyper intéressant. Maintenant, moi, ce que j'ai souvent comme question, c'est... Qu'est-ce que, par exemple, on peut mettre en place quand on a des personnes qui viennent en Espagne, mais qui ne sont pas forcément dans les statistiques classiques, c'est-à-dire j'ai dépassé l'âge ou je suis dans le cadre d'un don d'ovocytes ? Imaginons un homme qui a une insuffisance en termes de qualité de spermatozoïdes. Imaginons une femme qui a une insuffisance ovarienne. Qu'est-ce qu'on peut... plus ou moins, mettre en place ? Qu'est-ce qu'on peut proposer finalement en Espagne qu'on ne fait pas systématiquement en France ?

  • Speaker #1

    Déjà, on va vérifier tous ces antécédents. On va voir selon ces antécédents s'il y a quelque chose qui justifie d'approfondir le diagnostic. Parce que forcément, tous ces tests complémentaires, on ne va pas les faire sur toutes les patientes. On ne fait pas la même chose pour toutes les patientes. Donc, c'est vraiment en fonction des antécédents qu'on va voir s'il y a quelque chose à approfondir dans le cas de la patiente. Si c'est une patiente qui n'a jamais rien fait, par exemple une patiente célibataire qui veut faire une FIV en solo, là, il n'y a rien de spécial à faire. il faudra simplement essayer une FIV. Et là, si ça ne marche pas, ou si l'embryon ne s'est pas implanté alors qu'il n'était pas de bonne qualité, là, on va essayer d'approfondir un peu. Mais s'il n'y a pas de raison de le faire, on ne va pas non plus demander aux patients de faire des traitements en plus pour des biopsies ou autre, juste parce qu'il faut le faire. Non, il faut vraiment que ça soit au cas par cas. Une patiente qui a une situation d'insuffisance ovarienne, qui a déjà fait beaucoup d'essais avec des échecs d'implantation, on va approfondir le diagnostic avec sûrement des tests au niveau de l'endomètre. Il y a des biopsies qui sont faisables pour vérifier la réceptivité de l'endomètre, pour voir si l'endomètre est prêt à accueillir un embryon à un moment type du traitement. Donc ça c'est un test qui permet quand même d'expliquer beaucoup d'infertilité. On a déjà eu des patientes qui ont fait 3-4 fives en France qui n'ont jamais marché, qui viennent ici, qui font ces tests-là, et on voit qu'il y a un problème sur l'endomètre, soit de réceptivité, parce qu'avec 5 jours type de progestérone, elles ne sont pas prêtes, et elles ont besoin de 6 jours, c'est très très important, ça se calcule même en heures, et finalement on a réussi une implantation avec ce test-là.

  • Speaker #0

    Oui, parce que la fenêtre de réceptivité endométriale, j'ai eu des femmes que j'ai accompagnées qui avaient un décalage de 24 heures, par exemple, dans la fenêtre de réceptivité. Ça peut être énorme, évidemment, et ça peut tout changer au niveau du transfert.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment un test qui calcule. Le test va nous dire que cette patiente a besoin de 120 heures ou de 130 heures. et c'est vraiment aussi précis que ça. Et ça change tout au niveau de l'endomètre. Donc ça, c'est vraiment quelque chose de très important lorsqu'il y a des échecs d'implantation d'embryons de bonne qualité. Quand on a des patientes qui arrivent, qui ont fait plusieurs dons d'ovocytes ou doubles dons dans d'autres cliniques, là, on sait que les embryons vont être de bonne qualité et qu'il y a eu toujours des échecs, là, il faut absolument faire ces tests-là. Donc il y a le test de réceptivité, il y a les tests pour vérifier s'il n'y a pas d'endométrite, ou de vérifier le microbiote aussi, s'il n'y a pas un dérèglement au niveau des bactéries de l'endomètre, de la flore de l'endomètre.

  • Speaker #0

    Alors par rapport à l'endométrite, je rappelle, on ne fait pas de transfert quand on a une endométrite. Oui, c'est mieux. Ça remue pas mal de souvenirs parce que j'ai eu plein de femmes que j'ai accompagnées. à qui les médecins planifiaient des dates de transfert alors qu'elles avaient une endométrite et n'avaient pas vérifié si l'endométrite était toujours là ou non. Comment gâcher une chance inutilement ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. On gâche un embryon alors qu'on est quasiment sûr que ça va marcher. Un endomètre qui a une infection ne peut pas accueillir un embryon.

  • Speaker #0

    Donc voilà, ça c'est le genre d'examen qu'on pratique chez VIDAS et on valide, on vérifie tout ça. Et je trouve ça tellement important, tu vois. Pareil, au niveau de la qualité des spermogrammes, tu vois, il y a pas mal de... Alors déjà, je trouve qu'on est assez léger sur la qualité des spermogrammes, dans le sens où on a vite fait de dire tout va bien. Alors que quand tu regardes le spermogramme, il n'est pas non plus fantastique. Donc, j'ai un peu de mal avec ce discours parce qu'en tant que femme, du coup, on va enchaîner plein d'examens, plein de traitements, plein de ci, plein de là, alors que de l'autre côté, à monsieur, on va dire Oh non, mais ça va ! Et je vous dis Ah bon, quoi ! Et du coup, c'est vrai que chez Vida, vous avez aussi une sélection de spermatozoïdes qui peut être différente et plus optimale, plus efficace, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, alors pour l'homme, la plupart des spermogrammes sont bons. En plus, maintenant, les critères de spermogrammes normaux commencent à baisser.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ils ont été abaissés déjà en 2010 par l'OMS. Donc, au lieu de se dire, oh là là, on a un gros problème, la qualité spermatique diminue mondialement, il faut faire quelque chose. Non, on abaisse la norme, c'est plus simple.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais bon, c'est vrai que sur un spermogramme, si la concentration est bonne, donc s'il y a des millions de spermatozoïdes, même s'il n'y a que 1% de forme typique, on arrive à trouver des bons spermatozoïdes sur les 1% des millions, c'est quand même beaucoup. Mais il y a quand même des examens complémentaires à faire, même si le spermogramme est apparemment bon. S'il y a des échecs d'implantation à répétition, il faut bien sûr chercher du côté de la femme et aussi du côté de l'homme. Alors il y a un test qui s'appelle le COMET. c'est la fragmentation de l'ADN à double brin. Donc en France, je sais qu'ils font toujours la fragmentation de l'ADN, mais sur un seul brin de l'ADN, et on ne sait pas ce qui se passe sur l'autre. Donc ça nous donne une information, mais pas complète. Si on fait le COMET, là on a vraiment une information très complète, et grâce à ce test, on va pouvoir savoir quelle technique de sélection on va faire au moment de la fécondation.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial parce que voilà en France des fois il faut même insister pour avoir une XI et que c'est pas proposé de fils et puis même quand on fait l'XI C'est un peu à l'aveugle aussi, encore une fois. On va se contenter de visuellement ce qu'on peut observer, mais on a un énorme biais cognitif parce que le biais est visuel. Et en fait, à l'œil, on ne voit pas tout. Au microscope, on ne voit pas tout, évidemment.

  • Speaker #1

    C'est la même chose que pour les embryons. C'est une qualité morphologique, mais si ça se trouve à l'intérieur, il y a l'ADN qui est fragmenté, le cariotype n'est pas bon. Donc ça, au microscope, on ne peut pas le voir.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, tu vois, je trouve ça génial, déjà d'avoir ces étapes-là qui sont mises en place.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, ça, c'est vraiment un test diagnostique. Bon, c'est contraignant parce que ça se fait qu'en Espagne. Donc, l'homme doit venir sur place pour le faire. Mais c'est vraiment important pour nous pour ensuite savoir quelles techniques de sélection on va utiliser. On a des techniques qui s'appellent... Enfin, on a deux techniques différentes. Une s'appelle Fertile Chip. Donc ça, c'est au niveau de la fragmentation de l'ADN, c'est comme un petit entonnoir et on va faire passer les spermatozoïdes par cet entonnoir et les spermatozoïdes qui ont une fragmentation élevée ne vont pas passer. Donc on va récolter ensuite les meilleurs spermatozoïdes. Et on a une autre technique qui s'appelle le sperm slow, c'est un peu la même chose que le PICC-C. c'est en fait quand la concentration est trop faible et ça ne nous permet pas de faire le Fertile Chip, on va proposer le Sperm Slow parce que là, c'est pareil, sur le peu qu'il y a, on va sélectionner les mégas. Et en fait, suivant les résultats, on va pouvoir indiquer aux patients cette technique ou cette technique ou rien. ou rien, enfin l'XI, ou alors commencer des compléments alimentaires aussi pour améliorer la qualité de la sphère matique, une hygiène de vie différente. Mais au moins, ce test va nous permettre de donner des conseils aussi pour l'homme.

  • Speaker #0

    J'adore, j'adore parce que voilà c'est des choses qu'on fait pas suffisamment et que en France on a tendance à dire non mais le sperme ça va puis finalement on a un biais cognitif et voilà on va pas sélectionner correctement. On va avoir tendance à dire non mais les compléments vous savez c'est pas nécessaire voilà alors qu'en réalité si ça peut s'il y a des carences etc ça peut être vraiment plus qu'utile. Donc il y a vraiment une différence d'approche et c'est vrai que l'approche de Vida est beaucoup plus globale et beaucoup plus approfondie en fait et ça j'adore. Qu'est-ce que, parce que souvent aussi, une des craintes, c'est, on se dit, ouais, ok, ça a l'air génial, c'est fantastique, Sophie, elle donne trop envie de venir chez Vida Fertility, mais oh là là, c'est l'angoisse au niveau de l'organisation pratique. Est-ce que tu peux expliquer et rassurer aussi comment ça se passe ? Parce que c'est vrai qu'on s'imagine tout de suite les déplacements, les énormes, le nombre de déplacements qu'il faut faire, la durée sur place, alors qu'en fait, c'est pas aussi contraignant que ça.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas aussi contraignant et on s'adapte vraiment aux disponibilités des patientes. Il ne faut pas du tout comparer avec une PMA en France ou en Belgique où on vous appelle au dernier moment pour vous dire demain vous devez venir. Ce n'est pas du tout comme ça qu'on va faire. On s'adapte vraiment aux disponibilités de la patiente. Ce qu'on fait pour qu'il y ait le moins de déplacements possible, Déjà on va demander à la patiente, pour un premier rendez-vous, pour connaître la patiente et pour poser à plat le diagnostic, voir les antécédents ensemble, la patiente n'est pas obligée de venir. On peut tout à fait le faire en visio. donc pour ça on va lui demander de nous envoyer tout ce qu'elle aurait au niveau de diagnostic, au niveau résultat, bilan sanguin, bilan de PMA, vraiment tout ce qui pourrait nous aider à bien comprendre le cas de la patiente, même si c'est des choses qui paraissent dérisoires, elle nous les envoie et nous on fait un tri de ce qui est important ou pas. Ensuite donc par visio c'est un rendez-vous qui dure à peu près une heure, on va expliquer à la patiente ce qu'on a vu dans son dossier et ce qu'on recommanderait. Et après il y a toute une étape de constitution du dossier, Et c'est pareil, tout ça, c'est à distance. Alors par contre, il faut que la patiente ait un gynécologue dans son pays qui puisse faire le relais entre ce qu'on demande et ce qu'elle doit faire à distance. Sinon, ça va être difficile. Il faut vraiment qu'elle parle du projet à un gynécologue, que le gynécologue soit d'accord pour la suivre, pour réécrire nos ordonnances, que ce soit pour les médicaments ou les examens à faire. Et puis pour ensuite le traitement lui-même, suivre par échographie le traitement. Donc ça c'est important, il faut qu'il y ait quelqu'un sur place quand même pour faire le suivi.

  • Speaker #0

    Ok, aujourd'hui ça commence à devenir de plus en plus fréquent, donc voilà je pense que l'immense majorité des gynécos est ouverte à ça, et si ce n'est pas le cas, il ne faut pas hésiter à en changer, on trouvera un qui sera d'accord, parce que vraiment c'est…

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai qu'il y a dix ans on voyait moins ça, il y avait beaucoup de gynécologues qui étaient assez réticents, maintenant c'est assez ouvert. Et les patientes n'ont plus de mal à trouver quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Non, parce que c'est parfois même eux qui recommandent d'aller en Espagne, justement. Parce qu'ils se rendent bien compte de la différence de suivi, de traitement, d'efficacité. Donc, c'est parfois même eux qui recommandent ça. Donc, ça se trouve facilement. Mais donc, voilà, OK. Tout ça, ça se fait à distance.

  • Speaker #1

    Voilà. Et ensuite, alors, si c'est pour une five, normalement, ce qu'on fait, c'est qu'on va demander à la patiente quand est-ce qu'elle aimerait commencer. ou alors ses dates de disponibilité, parce que ça peut être une patiente qui a beaucoup, au niveau professionnel, qui n'a pas beaucoup de disponibilité. On va lui demander ses disponibilités et on calcule en rétro-planning pour qu'elle soit prête sur ces dates-là. Comme ça, au moins, elle a une idée des dates sur lesquelles elle doit venir. Elle sait qu'elle sera disponible à ce moment-là. Et puis, elle peut s'organiser au niveau des congés, au niveau des avions. Elle peut déjà commencer à regarder un petit peu tout ça. mais c'est vraiment en fonction de ses disponibilités et nous on calcule tout pour que ça tombe à ce moment-là. Donc ce n'est pas forcément sur son cycle naturel, on peut tout à fait faire tomber son cycle quand on veut avec la prise de la pilule sur un cycle en amont et comme ça on calcule les dates et c'est bien plus précis que si on attendait des règles naturelles. Il y a beaucoup de patientes aussi qui ne veulent pas prendre de pilule, dans ce cas-là on fait avec les règles naturelles, mais il faut savoir que c'est moins précis au niveau des dates.

  • Speaker #0

    voilà je pense que l'important c'est de s'adapter encore une fois à chacune et c'est ce que je trouve admirable chez Vida c'est que il n'y a pas de protocole standard pour tout le monde on fait selon ce que les gens ont besoin ressentent éprouvent enfin voilà c'est une co-construction en fait et ça je trouve que c'est fantastique bah oui c'est ça donc tout le niveau de médical on va s'en occuper nous

  • Speaker #1

    La patiente ne doit surtout pas s'inquiéter là-dessus parce que nous on s'en occupe. Mais après tout ce qui est logistique, organisation, là on fait en fonction de la patiente parce que déjà on sait qu'à distance c'est difficile. émotionnellement. C'est un autre pays, on ne parle pas forcément, enfin, elle ne parle pas forcément espagnol, donc il faut vraiment lui faciliter les choses et qu'elle se concentre sur son traitement et pas sur les à-côtés d'organisation. Forcément, il faut prendre en compte tout ça, mais il faut que ça soit le plus facile possible pour elle.

  • Speaker #0

    J'adore et puis aussi ce que je trouve génial c'est que vous avez une clinique où on parle plusieurs langues mais donc puisqu'ici on s'adresse à des personnes qui sont francophones, toi t'es française il y a des coordonnatrices qui parlent un français impeccable qui sont aussi françaises et donc je trouve ça extraordinaire parce que ça rassure aussi tu vois, même si on peut dans certains cas parler anglais ou ci ou ça c'est quand même une terminologie très précise et donc ça rassure énormément quand c'est dans sa langue

  • Speaker #1

    Ben oui, oui, oui. Non, il y a vraiment un côté émotionnel, les patientes se livrent à nous. Et c'est vrai qu'on a des coordinatrices qui parlent très très bien française, mais qui ne sont pas françaises. Et ce n'est pas la même chose. C'est vrai, on a quatre coordinatrices françaises, on a une belge d'ailleurs. Et là, il y a vraiment un lien qui se crée avec la patiente et elle nous livre un peu toutes ses émotions. Donc, il faut qu'on soit capable de bien comprendre, de leur répondre avec nos mots. Et c'est vrai que ça change tout. Avec une équipe francophone, c'est pour nous très important de trouver des personnes qui soient 100% francophones pour ça.

  • Speaker #0

    Alors déjà, je pense que le fait de pouvoir exprimer ses émotions dans un centre PMA, ça va relever du miracle pour beaucoup. Voilà, vraiment, déjà, je pense que de base, c'est quelque chose avec lequel on n'est hélas pas du tout habitué par manque de temps, par manque de... Voilà, ça reste, les gros centres en tout cas, restent majoritairement quand même un peu un côté usine. On est là pour le protocole, mais ce qui est en dehors du protocole, c'est éventuellement aller voir un psy. Et encore, ce n'est pas recommandé systématiquement. Donc, avoir un centre PMA qui tient compte des émotions, c'est quand même... c'est quand même pas rien, c'est pas l'immense majorité, et ça je trouve ça extraordinaire, et le fait que ce soit en français en plus, ça rassure terriblement,

  • Speaker #1

    c'est tellement important pour les patientes, forcément il y a le côté médical, et nos médecins aussi parlent français, donc ça c'est une bonne chose aussi, parce que tout le côté médical, ça les rassure aussi de pouvoir parler à quelqu'un, directement, sans avoir de traduction. Mais après nous les coordinatrices, nous on a un rôle un peu administratif, vérifier si tout est bon, si les consentements sont bons, si tous les papiers sont signés. Mais après il y a tout un rôle d'accompagnement, de soutien émotionnel, ça c'est primordial. dans la clinique.

  • Speaker #0

    Oui, et puis vous faites preuve quand même d'une réactivité qui est énorme parce que quand les patientes, les patients, parce que c'est aussi beaucoup de couples qui ont des questions, etc., je veux dire, il y a quelqu'un au bout du fil, vous répondez, si vous n'êtes pas disponible, vous rappelez dès que vous l'êtes. Il y a quand même un vrai suivi humain et bienveillant derrière, tu vois. Pareil, je pense que quand on est habitué à des... à des services publics français ou même belges, on n'est pas du tout habitués à ça. Il faut téléphoner dans un créneau horaire bien précis. Et si tu ne les as pas au bout du fil, ce n'est pas de bol. Il faudrait essayer un autre moment. Et c'est l'angoisse totale.

  • Speaker #1

    C'est vrai ça. On fait attention à ça aussi. Tous les mails doivent être répondus dans les 24 heures parce que c'est stressant pour la patiente. Je disais que c'est très important pour la patiente d'avoir des mails répondus dans la journée ou en 24 heures au moins. surtout quand elles sont en suivi médical. Nous, on s'est organisé de façon à ce que les patientes qui ne sont pas encore en suivi il y a deux équipes. Il y a une équipe suivie des patientes et une équipe plus premières informations et constitution du dossier. Une fois qu'elle passe en suivi médical, c'est les coordinatrices médicales qui doivent répondre au jour le jour parce que c'est les échographies du jour. On ne peut pas recevoir une échographie et répondre deux jours après parce qu'il y a certaines fois où la patiente doit commencer le jour même quelque chose. Donc, on s'organise comme ça. Mais on a réussi à avoir une bonne organisation parce qu'on ne perd aucune patiente. Les patientes... Ils sont satisfaits de leur retour à tout va bien ?

  • Speaker #0

    Je confirme, je confirme. Je recommande quand même régulièrement la clinique. Et puis voilà, encore une fois, on se connaît depuis longtemps et je n'ai que des bons retours de la clinique. Donc voilà, tu sais, et celles qui me suivent ont l'habitude aussi, j'ai des critères d'exigence qui sont quand même très élevés. J'ai du mal à recommander parce que l'expérience montre que ça dépend parfois sur qui on tombe. Mais chez Vida, c'est les yeux fermés. Je sais que l'équipe est au top. Et c'est vraiment super. Oui, puis on essaye toujours que ça soit toujours la même interlocutrice. Qu'une patiente n'appelle pas, doit à chaque fois rappeler son dossier, rappeler son cas. Non, il faut qu'elle tombe sur quelqu'un qui la connaît, qui sait exactement où elle en est, pour ne pas déjà faire perdre du temps à la patiente, et puis que ce soit agréable pour elle d'appeler Vida et de tomber sur sa coordonnatrice.

  • Speaker #1

    Et ça, ça change tout aussi, parce que pareil, quand on est habitué aux hôpitaux chez nous, que ce soit France, Belgique, même Suisse, etc., on est tellement habitué à des suivis anonymisés, tu vois, où en fait, c'est quoi votre nom, c'est quoi votre dossier, personne ne connaît rien en fait. Alors j'entends, il y a un nombre qui est là et qui est énorme, mais ça change tellement la donne d'avoir un suivi personnalisé, d'avoir quelqu'un au bout du fil qui connaît notre parcours, etc., ça change tout. Ça change vraiment tout. Donc, c'est un point d'honneur que je trouve extraordinaire à garder. C'est génial. Du coup, comment ça se passe finalement si les personnes qui nous écoutent se disent Tiens, j'ai quand même envie de prendre quelques renseignements chez Vida Fertility Qu'est-ce qu'elles peuvent faire ? C'est quoi la première étape ?

  • Speaker #0

    Alors la première étape c'est nous appeler. Nous appeler ou envoyer un mail, enfin sur le site internet simplement. Et puis c'est toujours moi qui fais les premiers contacts. Donc je les appelle, on parle un petit peu du cas, je leur explique ce qu'on recommanderait a priori suivant les premières informations qu'elles me donnent. et si elles sont disponibles, on va fixer un rendez-vous en visio avec un médecin. Et c'est là vraiment que tout commence. Le rendez-vous en visio, c'est le plus important pour nous parce que c'est vraiment là qu'on va fixer les... Déjà, voir les examens qu'on va lui demander en amont, voir comment ça va se passer, c'est là vraiment qu'on fixe tout. C'est le plus important pour ensuite qu'il y ait une bonne... Enfin, que le traitement se fasse bien. Il faut qu'on ait toutes les informations possibles sur la patiente.

  • Speaker #1

    J'adore. Donc voilà, l'idéal, c'est dans un premier temps, simplement, on envoie un mail ou on t'appelle. Je mettrai, vous allez trouver évidemment les coordonnées, je mettrai le site internet, je mettrai le numéro de téléphone dans la description de l'épisode ou en dessous de la vidéo, vous aurez toutes les infos. Mais je crois que ça vaut le coup de passer un coup de fil et de comprendre, en fait, parce que ça permet vraiment d'avoir des pistes intéressantes à explorer et de se dire, OK, en fait, on a encore telle et telle possibilité parce que souvent, on a déjà essayé plein de choses et on se dit, ah non, mais en fait... On perd espoir parce qu'on pense que c'est foutu, alors qu'en fait, on n'a pas expérimenté tant que ça. En réalité, on a encaissé beaucoup d'échecs, mais on a finalement très peu creusé, très peu approfondi, vraiment. Et voilà, je trouve que le fait d'avoir un échange avec toi, de voir tous les examens qui sont encore possibles, qu'on peut envisager, etc. ça ouvre le champ des possibles et donc c'est extraordinaire de voir les possibilités qu'on peut avoir avec Vida dans l'exploration finalement de l'infertilité et la recherche de solutions parce que c'est ça qui est génial si il n'y a rien d'autre à compléter on va le dire à la patiente on va vraiment lui dire ses

  • Speaker #0

    chances réelles de réussite mais si on voit qu'il y a quelque chose qui mérite d'être approfondi et qui pourrait tout changer là on va lui dire, on va vraiment être honnête avec la patiente, on ne va pas lui dire de faire un traitement pour faire un traitement Non, il faut vraiment voir les chances réelles et puis voir si ça vaut le coup ou pas de recommencer. Je sais que les échecs sont très durs, mais il y a beaucoup de patients qui viennent en nous disant on a fait cinq inséminations en France, une five, rien n'a marché Mais c'est vrai que les inséminations, pour nous, ça n'a aucun effet diagnostique. ça n'apporte rien ça fait perdre du temps il y a des inséminations qui marchent et tant mieux mais c'est vrai que 5 inséminations ça peut être une PMA pendant 5 ans, ça fait beaucoup mais malheureusement à effet diagnostique ça ne nous sert pas à grand chose et c'est des échecs beaucoup d'énergie perdue pour les patientes et finalement on aurait passé directement à la FIV et ça aurait marché

  • Speaker #1

    c'est pour ça que je dis qu'en fait souvent quand je vois les femmes que j'accompagne qui rejoignent le programme souvent elles me disent mais Mia j'ai tout essayé j'ai déjà testé plein de trucs et en fait non, elles ont encaissé beaucoup d'échecs mais elles n'ont pas forcément tellement testé de choses parce que souvent on a répété encore et encore et encore approximativement la même chose donc c'est pas pareil évidemment donc la douleur elle est certes immense mais en même temps il reste encore un panel de... de possibilités à aller chercher, à aller creuser, énormissime, et ça, je trouve que c'est plutôt rassurant, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, c'est des patientes qui n'ont fait par exemple qu'une FIV, mais avec 8 embryons, donc 8 transferts ratés, donc émotionnellement, à chaque fois, c'est toujours la douche froide, mais finalement, ce n'est qu'une FIV. Donc, ça vaut le coup de recommencer, d'essayer une FIV différemment pour voir si on obtient de meilleurs résultats, et surtout vérifier au niveau de l'endomètre s'il n'y a pas quelque chose Après 8 transferts, il faut absolument vérifier. Donc, ça paraît beaucoup au niveau émotionnel et au niveau temps, énergie, mais finalement, au niveau essai, pour nous, on sait qu'il faut persévérer un petit peu et on peut trouver des solutions.

  • Speaker #1

    J'en suis archi convaincue et c'est vrai qu'il y a certaines pathologies, soit qu'on met énormément à diagnostiquer. Ça a été mon cas, tu vois l'endométriose, on me l'a diagnostiqué après la naissance de mon fils. Donc voilà, et on m'avait mis dans la case inexpliquée. Et pareil, le SOPK, dans un premier temps, on me disait oui, mais bon, vous êtes mince. Oui, mais c'est quoi le lien ? J'ai un SOPK ou je n'ai pas de SOPK ? J'avais bien un SOPK à l'époque, aujourd'hui on ne le voit plus. Mais tu vois, ça montrait que parfois on est biaisé dans l'analyse de certains critères, de certaines pathologies, soit qu'on perd beaucoup de temps, soit qu'on ne prend pas suffisamment certaines pathologies en compte, soit qu'on ne cherche pas assez, et donc forcément ça fait toute une différence. Je trouve que le fait d'aller creuser plus loin, ça change évidemment tout le parcours.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment la clé. Le diagnostic, c'est la clé d'un traitement. Après, on peut faire des protocoles différents, mais si on n'a pas un diagnostic qui permet de justifier tel ou tel médicament, tel ou tel protocole, c'est tout faire à l'aveugle. Il faut vraiment trouver le problème et ensuite adapter tous les protocoles à ce problème-là.

  • Speaker #1

    J'adore. Et si tu avais un conseil à donner aux personnes qui nous écoutent, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Alors qu'il faut garder espoir parce qu'il y a toujours des solutions. Je sais que c'est difficile. Moi aussi, je suis passée par une PMA. Donc, je sais tout ce qu'il faut endurer pour les FIV, pour les résultats, l'attente, l'attente, toujours l'attente. Mais il faut garder espoir. Certaines fois, il faut persévérer un peu. Si vous avez besoin de temps pour reprendre espoir, il faut vous laisser le temps aussi, c'est important. Ne pas se précipiter, mais faire les choses dans l'ordre comme il faut. Il faut garder espoir parce que vous pouvez avoir des solutions, rien n'est perdu. On peut vraiment trouver des choses qui n'auraient pas été vues auparavant.

  • Speaker #1

    Le fait que tu sois passée par là aussi, il y a une empathie énorme vis-à-vis des personnes qui sont là, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs. Et je trouve ça extraordinaire de savoir exactement de quoi on parle. Et puis, j'en profite aussi pour dire que tu es une maman comblée. Et donc, ça donne aussi beaucoup d'espoir.

  • Speaker #0

    Il ne faut vraiment pas perdre espoir parce que certaines fois, si ça ne marche pas la première file, il faut recommencer. Parce que ça ne veut pas dire que la deuxième soit… Soit pareille, il faut vraiment essayer. et il ne suffit que d'un seul embryon pour que ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce que je dis tout le temps, il suffit d'un seul. Et parfois, c'est un seul spermatozoïde, un seul ovocyte de bonne qualité, un seul bon embryon, ça peut marcher en fait. Oui, ça fait crocher.

  • Speaker #0

    Ce ne sont pas tellement de cas compliqués, parce que c'est vrai que dans nos cliniques, on reçoit beaucoup de cas compliqués. Les patientes qui ont déjà fait beaucoup d'essais, peut-être que dans une petite clinique, elles se sentent plus... plus entourées, donc elles choisissent plus les petites cliniques, mais on a beaucoup de cas compliqués et moins de cas de première five, ça on en a moins. Mais c'est vrai que des cas compliqués, on en reçoit beaucoup et nous on sait que ça peut marcher parce qu'on en a vu tellement et on a vu des personnes avec 10 échecs d'implantation, finalement ça a marché avec des techniques nouvelles, donc on sait que ça peut marcher. Mais après, nous c'est notre quotidien, donc après il faut qu'on le transmette.

  • Speaker #1

    aux patientes mais voilà moi je vous dis garder espoir parce que ça peut marcher j'adore parce que je passe mon temps à dire tout est possible je vois tellement ça tous les jours et j'ai des personnes qui me disent oui mais les miracles en gros c'est pour les autres je me dis oui mais celles qui y arrivent pensez la même chose aussi et finalement ça a marché pour elles à un moment ou à un autre donc vraiment c'est croire jusqu'au bout on lâche rien on y croit oui je trouve ça extraordinaire c'était génial, c'était un vrai plaisir en tout cas de t'accueillir et de te recevoir ici Sophie pour retrouver Sophie vous allez retrouver évidemment toutes ses coordonnées comme je le disais je vais mettre les coordonnées de la clinique dans la vidéo, sous le podcast, selon l'endroit où vous allez regarder ou écouter nos échanges, donc vraiment appelez la clinique, s'il y a une clinique à choisir, moi je sais que Vida je les recommande les yeux fermés parce que il y a un vrai... Un vrai travail qualitatif derrière, des gens passionnés aussi, parce que ça on peut le dire, c'est vraiment des gens passionnés par leur métier. et ça, ça fait toute la différence donc voilà c'est pas juste qu'on exerce un métier c'est qu'on exerce une passion en fait oui,

  • Speaker #0

    c'est vraiment ça oui,

  • Speaker #1

    parce que voilà, ça fait toute la différence moi j'aime m'entourer de gens passionnés donc je trouve ça génial merci infiniment en tout cas Sophie pour cet échange et puis pour vous qui nous écoutez n'attendez pas et passez un coup de fil vous allez voir ce que ça donne mais en tout cas gardez espoir il y a mille et une choses à explorer encore j'en suis convaincue Merci beaucoup Sophie.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation. à bientôt au revoir

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Description

On s'imagine souvent que la PMA en Espagne est réservée à certaines situations (couples de femmes, don de gamètes, etc.) mais en réalité il est possible d'y accéder pour de nombreuses autres raisons. D'autant plus qu'il est possible de faire un suivi à distance.


Pour t'expliquer tout ça en détail et d'apporter de nombreuses pistes de compréhension dans ton parcours, j'ai le plaisir d'accueillir Sophie Ortells, Clinic Manager de la clinique Vida Fertility.


Un épisode plein d'espoir !


Pour contacter Vida Fertility :


Pour regarder l'interview du Dr Marta Zermiani à propos des différentes pistes à explorer :


…………………………………………………. 


➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue, je suis ravie de te retrouver ici pour un nouvel épisode, une nouvelle capsule vidéo si tu nous regardes en vidéo. Aujourd'hui on va parler de la PMA en Espagne, on va t'expliquer tout ce que tu dois savoir sur le sujet. Et je dis on parce qu'aujourd'hui je ne suis pas toute seule, aujourd'hui je suis accompagnée de Sophie. Sophie qui travaille pour la clinique Vida Fertility, qui est clinic manager. Salut Sophie !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia, bonjour, merci pour l'invitation. J'espère qu'on va donner plein d'informations sur la PMA en Espagne. Donc si tu veux, je me présente un petit peu. Je suis Sophie, je suis coordinatrice médicale et clinic manager chez Vida Fertility. Et je m'occupe du suivi des patientes, de leur donner les premières informations, de les guider dans les tout premiers pas dans la PMA en Espagne. Et puis ensuite, le suivi en lui-même. Donc, lorsqu'elles sont en traitement, toute la relation entre le médecin et le patient, ça passe par moi. Et voilà, Vida Fertility, c'est une petite clinique. On est situé à Madrid et à Alicante, mais on est de taille petite. En Espagne, il y a des grands groupes, il y a des tailles moyennes. Et nous, on est dans la catégorie petite clinique. Et voilà, on a une équipe francophone, donc on est là pour faire tout le suivi de nos patientes qui viennent de France, Belgique, Luxembourg, tous les pays francophones.

  • Speaker #0

    Alors, je vais rebondir quand même sur une chose parce que tu dis qu'on est une clinique récente, c'est vrai, mais avec quand même beaucoup, beaucoup d'expérience parce que nous, on se connaît déjà, je pense, depuis pas loin de 10 ans.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc, l'expérience, elle est là, même si la clinique, elle est récente.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que Vida Fertility, c'est une clinique assez jeune, ça fait à peu près deux ans, deux ans et demi maintenant qu'on a ouvert. mais en fait, on était toute une équipe d'une grande clinique qui est sortie pour fonder sa propre clinique. Donc, on a toute l'expérience qu'il faut. Ce n'est pas parce que la marque est jeune qu'on n'a pas l'expérience. On a le docteur Katharina Schpies avec nous, qui a plus de 10 ans d'expérience, Martha Zermiani aussi, Elena Santiago.

  • Speaker #0

    Martha, avec qui j'ai enregistré un épisode aussi. Vous pouvez le retrouver d'ailleurs. Je mettrai le lien dans la description. Mais voilà, un super épisode aussi avec Martha. Donc oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Oui, donc toutes ces gynécologues ont l'expérience qu'il faut, viennent de grandes cliniques, mais ont préféré travailler dans un petit centre pour retrouver aussi le lien avec le patient qui se perd un peu dans les grands groupes.

  • Speaker #0

    Alors moi, c'est ce que j'aime justement avec Vida, c'est le côté proximité. Parce qu'en fait, souvent, on a le sentiment quand on vient, quand on est en France, en Belgique, on a le sentiment de tomber dans des usines. Et c'est vrai que ce n'est pas du tout le cas avec Vida. On est vraiment dans un environnement hyper bienveillant, hyper familial. J'ai presque envie d'utiliser le mot familial parce que c'est ça en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, oui. Alors c'est agréable pour les patients et c'est agréable pour nous aussi dans le travail. C'est important de se sentir bien. Et c'est vrai qu'on se sent bien avec l'équipe, il y a une vraie cohésion d'équipe et on se sent en famille.

  • Speaker #0

    Souvent, quand on parle de l'Espagne, on a toujours l'impression, parce que c'est vrai que l'objectif, c'est d'expliquer aussi comment ça se passe concrètement et tout ça, mais avant ça, moi, j'aimerais bien, si tu es OK, qu'on puisse aborder le fait de pourquoi est-ce qu'on irait en Espagne ? Pourquoi est-ce qu'on se rendrait chez Vida Fertility pour une PMA ? Parce que j'ai quand même souvent des croyances qui reviennent, en pensant que l'Espagne, c'est réservé aux personnes qui doivent faire appel à un don. ou qui ont dépassé un certain âge, etc. Mais la réalité montre que ce n'est pas du tout ça, en fait. Quelles sont les raisons pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors il y a plusieurs raisons. C'est vrai que forcément, il y a la limite d'âge qui est une raison. Il y a beaucoup de patientes qui, après 43 ans, donc c'est la limite légale en France, je crois qu'en Belgique, c'est à peu près la même chose. Il y a beaucoup de patientes qui viennent, en effet, pour la limite d'âge, donc pour essayer une dernière fibre ou bien pour le don d'ovocytes. Mais il y a beaucoup de patientes aussi qui viennent, elles ont encore des essais en France ou en Belgique, mais elles préfèrent aller en Espagne pour les délais, parce qu'en France ou dans leur pays, on leur parle d'un an d'attente pour faire un traitement. Si ça ne marche pas, il faut encore attendre un an pour un autre traitement. Donc voilà, c'est vraiment des délais qui sont très importants en fertilité parce que plus on perd de temps, plus on perd en chances de réussite parce que la fertilité, c'est vraiment une question d'âge et de temps. Donc plus vite on fait un traitement, mieux c'est pour la patiente. Donc en Espagne, il n'y a pas de délai. Il n'y a pas de délai entre deux essais. Donc si elle fait une première FIV qui n'a pas marché, elle n'a pas à attendre encore six mois pour refaire un autre essai. On peut repartir très vite sur un deuxième essai. Donc ça, c'est une des raisons pour lesquelles les patientes viennent en Espagne. Et l'autre raison, c'est l'expertise. Il y a beaucoup de patients aussi qui n'ont pas d'explication à leur infertilité en France. La France ou la Belgique recommence toujours les mêmes traitements sans rien changer, sans essayer de comprendre pourquoi ça ne marche pas. Et en Espagne, on va essayer de comprendre, d'expliquer l'infertilité inexpliquée. Et dans beaucoup de temps, on y arrive.

  • Speaker #0

    Tu prêches une convaincuse, c'est un mot avec lequel j'ai de plus en plus de mal. C'est vrai que moi, je préfère parler de bilan muet, mais quand je vois finalement le peu de recherches qui sont faites, alors ils font des recherches, c'est pas ça, mais ça reste quand même de façon très précise, très localisée. Et des fois, je me dis, oh là là, mais non, il y a tellement à aller chercher, à aller expliquer, donc oui, t'as raison. Vraiment, l'infertilité inexpliquée, elle est rarement totalement inexpliquée. C'est juste qu'on n'a pas cherché, pas trouvé, mais elle peut s'expliquer.

  • Speaker #1

    Il y a vraiment beaucoup de... Alors, ça augmente avec les années aussi. Plus on avance dans la PMA, plus il y a des nouvelles techniques qui s'ajoutent. Et petit à petit, on arrive quand même à expliquer les infertilités inexpliquées. On a des tests diagnostiques, que ce soit sur la femme ou sur l'homme aussi. Sur l'homme, quand il y a un spermogramme normal, peut-être que finalement, à l'intérieur des spermatozoïdes, il n'est pas si normal que ça. Donc, il y a la fragmentation à vérifier. Chez la femme, il y a plein de choses au niveau de l'endomètre qui ne sont pas possibles en France, mais qu'on va rechercher en Espagne sur la réceptivité de l'endomètre, sur l'immunologie de l'endomètre. On vérifie aussi des choses comme des hystéroscopies. Ça, c'est faisable, mais c'est vrai que ce n'est pas systématique dès qu'il y a un échec. Donc, il faut vraiment, au premier échec ou au deuxième, essayer de voir ce qui ne va pas. au lieu de faire les mêmes traitements à répétition à chaque fois, sans rien changer, et espérer une réponse différente.

  • Speaker #0

    C'est la définition même de la folie. Ça, c'était Einstein qui disait ça, qui était de se dire, continuez à faire encore et encore la même chose, et espérez un résultat différent. C'est la définition même de la folie. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est quand même le créneau de pas mal de centres PMA, malheureusement, qui est de dire, on fait les mêmes, on recommence, et puis on croise les doigts pour que ça fonctionne. Mais non, ça ne peut pas. c'est trop compliqué et en fait les taux de réussite parce que c'est vrai que souvent quand je parle des taux de réussite etc j'ai plein de femmes qui me disent ah ouais quand même mais en fait elles sont surprises tu vois des taux de réussite en Espagne mais c'est pas de la magie c'est juste parce que il y a une expertise qui est là parce que vous avez légalement aussi la possibilité de faire des recherches et des examens que par exemple la France n'a pas Oui. Voilà, ça n'a rien de magique. Il y a des explications à ces jolis taux de réussite.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est que les gamètes de la femme, de la patiente, on ne peut pas les changer. On ne peut pas changer la génétique. Ça, c'est des choses qu'on ne peut pas faire. Mais avant de faire un traitement, on va essayer de vérifier tout ce qui est possible de vérifier. pour donner le plus de chance possible à la patiente. Donc, ce n'est pas de la magie, en effet. On ne va pas inventer des gamètes génétiquement bonnes, ça, ce n'est pas possible, mais on va faire en sorte que l'endomètre soit le plus réceptif possible, qu'il n'y ait pas de souci d'incompatibilité entre l'embryon et l'endomètre. L'endomètre ne va pas rejeter systématiquement un embryon. Et puis, on va faire en sorte que les gamètes... les embryons qu'on va obtenir soient sains génétiquement. Et ça, grâce au DPI, par exemple, qui n'est pas... Je sais que c'est interdit en France. En Belgique, je suis plus sûre.

  • Speaker #0

    C'est interdit aussi ? Non, ils le font, mais c'est vrai que ce n'est pas systématique. Il faut justifier de plusieurs conditions pour y avoir accès, etc. Dans la pratique, ce n'est pas forcément interdit, mais c'est vrai que l'accessibilité, elle est parfois un peu compliquée, alors que c'est un examen qui peut vraiment être important dans certains cas, tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut expliquer justement des échecs d'implantation. S'il y a quelque chose de génétique, au moins on le sait. Ça peut être difficile pour la patiente de faire une file et d'avoir un résultat avec des embryons tous aneuploïdes, donc ça veut dire génétiquement pas transférables. Mais au moins, on a un diagnostic et peut-être que ça peut l'aider à passer à autre chose plutôt que de transférer des embryons. qui finalement n'aurait jamais donné une grossesse qui arrive à terme.

  • Speaker #0

    C'est ce qu'on fait en France. Je veux dire, on transfère, on transfère, on transfère, mais on transfère à l'aveugle. Et la manière de le transférer... Alors oui, finalement, on va observer, on va avoir des J2, des J3, des J5 dans le meilleur des cas, mais ce n'est pas parce que l'embryon arrive à J5 que d'office, la formation chromosomique est parfaite. Pas forcément, et on n'en sait rien.

  • Speaker #1

    Ça, on n'en sait rien. C'est vraiment... Le DPI, ça nous sert vraiment à voir la vraie qualité de l'embryon. Nous, en laboratoire, on peut voir la qualité morphologique, donc ça nous donne une piste sur la qualité, mais ça ne veut rien dire finalement, parce qu'on a souvent fait sur un lot d'embryons qu'on obtenait après une fibre, par exemple. les plus beaux morphologiquement n'étaient pas ceux qui étaient génétiquement bons. Et ceux qui avaient une morphologie un peu avec des cellules pas très régulières, un peu de fragmentation, ceux-là étaient génétiquement sains. Donc, ça ne veut rien dire. Ça nous donne des pistes, mais ça ne veut pas dire qu'un embryon blastocyste 5AA, par exemple, ça c'est la meilleure note pour la qualité morphologique, ça ne veut pas dire que ça donnera forcément un enfant. Et un 2BC, ça ne veut pas dire qu'il n'est pas bon. parce que si ça se trouve génétiquement il est mieux que le 5AA et ça c'est important de relativiser aussi,

  • Speaker #0

    c'est pour ça que je dis en général ils ont tous à partir du moment où on arrive à ces stades là et où on arrive notamment à la congélation etc techniquement ils ont tous un potentiel d'implantation il ne faut pas se limiter à cette classification et se dire ah non j'ai pas un AA finalement, ça ne veut rien dire et ça je trouve que c'est vraiment super important de le rappeler

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est très important. Alors la qualité morphologique, c'est une information que je ne sais pas si ça sert vraiment aux patients de le savoir. Nous, on le met toujours sur le compte-rendu après une five, mais c'est vrai que c'est une information qui finalement peut...

  • Speaker #0

    Inquiéter, ça peut inquiéter inutilement quelque part, tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on a des grossesses avec des droits baissés, ça arrive, ce n'est pas du tout impossible. Et voilà, ça peut inquiéter la patiente, peut-être pour rien, parce que finalement, c'est qu'une observation morphologique.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve vraiment intéressant. Et donc, ça montre aussi l'étendue. Des examens que l'Espagne pratique, que la France ne fait pas. Alors, je parle de la France parce que c'est vrai que la majorité des femmes que j'accompagne sont issues de France, même s'il y a de plein, plein, plein de pays. Mais je trouve que c'est quand même extraordinaire de se dire, oui, l'Espagne est quand même vachement en avance à ce niveau-là, en termes d'expertise, de formation médicale, etc. Quand je vois les analyses, les examens que vous proposez. chez Vida, c'est quand même vachement global comparativement aux analyses belges et françaises, tu vois, malgré tout. Même si la Belgique a quand même un taux légèrement supérieur de réussite comparativement à la France. Et voilà, c'est vrai que l'Espagne, il y a quand même un autre niveau d'expertise, je trouve en tout cas. Donc c'est hyper intéressant. Maintenant, moi, ce que j'ai souvent comme question, c'est... Qu'est-ce que, par exemple, on peut mettre en place quand on a des personnes qui viennent en Espagne, mais qui ne sont pas forcément dans les statistiques classiques, c'est-à-dire j'ai dépassé l'âge ou je suis dans le cadre d'un don d'ovocytes ? Imaginons un homme qui a une insuffisance en termes de qualité de spermatozoïdes. Imaginons une femme qui a une insuffisance ovarienne. Qu'est-ce qu'on peut... plus ou moins, mettre en place ? Qu'est-ce qu'on peut proposer finalement en Espagne qu'on ne fait pas systématiquement en France ?

  • Speaker #1

    Déjà, on va vérifier tous ces antécédents. On va voir selon ces antécédents s'il y a quelque chose qui justifie d'approfondir le diagnostic. Parce que forcément, tous ces tests complémentaires, on ne va pas les faire sur toutes les patientes. On ne fait pas la même chose pour toutes les patientes. Donc, c'est vraiment en fonction des antécédents qu'on va voir s'il y a quelque chose à approfondir dans le cas de la patiente. Si c'est une patiente qui n'a jamais rien fait, par exemple une patiente célibataire qui veut faire une FIV en solo, là, il n'y a rien de spécial à faire. il faudra simplement essayer une FIV. Et là, si ça ne marche pas, ou si l'embryon ne s'est pas implanté alors qu'il n'était pas de bonne qualité, là, on va essayer d'approfondir un peu. Mais s'il n'y a pas de raison de le faire, on ne va pas non plus demander aux patients de faire des traitements en plus pour des biopsies ou autre, juste parce qu'il faut le faire. Non, il faut vraiment que ça soit au cas par cas. Une patiente qui a une situation d'insuffisance ovarienne, qui a déjà fait beaucoup d'essais avec des échecs d'implantation, on va approfondir le diagnostic avec sûrement des tests au niveau de l'endomètre. Il y a des biopsies qui sont faisables pour vérifier la réceptivité de l'endomètre, pour voir si l'endomètre est prêt à accueillir un embryon à un moment type du traitement. Donc ça c'est un test qui permet quand même d'expliquer beaucoup d'infertilité. On a déjà eu des patientes qui ont fait 3-4 fives en France qui n'ont jamais marché, qui viennent ici, qui font ces tests-là, et on voit qu'il y a un problème sur l'endomètre, soit de réceptivité, parce qu'avec 5 jours type de progestérone, elles ne sont pas prêtes, et elles ont besoin de 6 jours, c'est très très important, ça se calcule même en heures, et finalement on a réussi une implantation avec ce test-là.

  • Speaker #0

    Oui, parce que la fenêtre de réceptivité endométriale, j'ai eu des femmes que j'ai accompagnées qui avaient un décalage de 24 heures, par exemple, dans la fenêtre de réceptivité. Ça peut être énorme, évidemment, et ça peut tout changer au niveau du transfert.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment un test qui calcule. Le test va nous dire que cette patiente a besoin de 120 heures ou de 130 heures. et c'est vraiment aussi précis que ça. Et ça change tout au niveau de l'endomètre. Donc ça, c'est vraiment quelque chose de très important lorsqu'il y a des échecs d'implantation d'embryons de bonne qualité. Quand on a des patientes qui arrivent, qui ont fait plusieurs dons d'ovocytes ou doubles dons dans d'autres cliniques, là, on sait que les embryons vont être de bonne qualité et qu'il y a eu toujours des échecs, là, il faut absolument faire ces tests-là. Donc il y a le test de réceptivité, il y a les tests pour vérifier s'il n'y a pas d'endométrite, ou de vérifier le microbiote aussi, s'il n'y a pas un dérèglement au niveau des bactéries de l'endomètre, de la flore de l'endomètre.

  • Speaker #0

    Alors par rapport à l'endométrite, je rappelle, on ne fait pas de transfert quand on a une endométrite. Oui, c'est mieux. Ça remue pas mal de souvenirs parce que j'ai eu plein de femmes que j'ai accompagnées. à qui les médecins planifiaient des dates de transfert alors qu'elles avaient une endométrite et n'avaient pas vérifié si l'endométrite était toujours là ou non. Comment gâcher une chance inutilement ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. On gâche un embryon alors qu'on est quasiment sûr que ça va marcher. Un endomètre qui a une infection ne peut pas accueillir un embryon.

  • Speaker #0

    Donc voilà, ça c'est le genre d'examen qu'on pratique chez VIDAS et on valide, on vérifie tout ça. Et je trouve ça tellement important, tu vois. Pareil, au niveau de la qualité des spermogrammes, tu vois, il y a pas mal de... Alors déjà, je trouve qu'on est assez léger sur la qualité des spermogrammes, dans le sens où on a vite fait de dire tout va bien. Alors que quand tu regardes le spermogramme, il n'est pas non plus fantastique. Donc, j'ai un peu de mal avec ce discours parce qu'en tant que femme, du coup, on va enchaîner plein d'examens, plein de traitements, plein de ci, plein de là, alors que de l'autre côté, à monsieur, on va dire Oh non, mais ça va ! Et je vous dis Ah bon, quoi ! Et du coup, c'est vrai que chez Vida, vous avez aussi une sélection de spermatozoïdes qui peut être différente et plus optimale, plus efficace, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, alors pour l'homme, la plupart des spermogrammes sont bons. En plus, maintenant, les critères de spermogrammes normaux commencent à baisser.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ils ont été abaissés déjà en 2010 par l'OMS. Donc, au lieu de se dire, oh là là, on a un gros problème, la qualité spermatique diminue mondialement, il faut faire quelque chose. Non, on abaisse la norme, c'est plus simple.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais bon, c'est vrai que sur un spermogramme, si la concentration est bonne, donc s'il y a des millions de spermatozoïdes, même s'il n'y a que 1% de forme typique, on arrive à trouver des bons spermatozoïdes sur les 1% des millions, c'est quand même beaucoup. Mais il y a quand même des examens complémentaires à faire, même si le spermogramme est apparemment bon. S'il y a des échecs d'implantation à répétition, il faut bien sûr chercher du côté de la femme et aussi du côté de l'homme. Alors il y a un test qui s'appelle le COMET. c'est la fragmentation de l'ADN à double brin. Donc en France, je sais qu'ils font toujours la fragmentation de l'ADN, mais sur un seul brin de l'ADN, et on ne sait pas ce qui se passe sur l'autre. Donc ça nous donne une information, mais pas complète. Si on fait le COMET, là on a vraiment une information très complète, et grâce à ce test, on va pouvoir savoir quelle technique de sélection on va faire au moment de la fécondation.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial parce que voilà en France des fois il faut même insister pour avoir une XI et que c'est pas proposé de fils et puis même quand on fait l'XI C'est un peu à l'aveugle aussi, encore une fois. On va se contenter de visuellement ce qu'on peut observer, mais on a un énorme biais cognitif parce que le biais est visuel. Et en fait, à l'œil, on ne voit pas tout. Au microscope, on ne voit pas tout, évidemment.

  • Speaker #1

    C'est la même chose que pour les embryons. C'est une qualité morphologique, mais si ça se trouve à l'intérieur, il y a l'ADN qui est fragmenté, le cariotype n'est pas bon. Donc ça, au microscope, on ne peut pas le voir.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, tu vois, je trouve ça génial, déjà d'avoir ces étapes-là qui sont mises en place.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, ça, c'est vraiment un test diagnostique. Bon, c'est contraignant parce que ça se fait qu'en Espagne. Donc, l'homme doit venir sur place pour le faire. Mais c'est vraiment important pour nous pour ensuite savoir quelles techniques de sélection on va utiliser. On a des techniques qui s'appellent... Enfin, on a deux techniques différentes. Une s'appelle Fertile Chip. Donc ça, c'est au niveau de la fragmentation de l'ADN, c'est comme un petit entonnoir et on va faire passer les spermatozoïdes par cet entonnoir et les spermatozoïdes qui ont une fragmentation élevée ne vont pas passer. Donc on va récolter ensuite les meilleurs spermatozoïdes. Et on a une autre technique qui s'appelle le sperm slow, c'est un peu la même chose que le PICC-C. c'est en fait quand la concentration est trop faible et ça ne nous permet pas de faire le Fertile Chip, on va proposer le Sperm Slow parce que là, c'est pareil, sur le peu qu'il y a, on va sélectionner les mégas. Et en fait, suivant les résultats, on va pouvoir indiquer aux patients cette technique ou cette technique ou rien. ou rien, enfin l'XI, ou alors commencer des compléments alimentaires aussi pour améliorer la qualité de la sphère matique, une hygiène de vie différente. Mais au moins, ce test va nous permettre de donner des conseils aussi pour l'homme.

  • Speaker #0

    J'adore, j'adore parce que voilà c'est des choses qu'on fait pas suffisamment et que en France on a tendance à dire non mais le sperme ça va puis finalement on a un biais cognitif et voilà on va pas sélectionner correctement. On va avoir tendance à dire non mais les compléments vous savez c'est pas nécessaire voilà alors qu'en réalité si ça peut s'il y a des carences etc ça peut être vraiment plus qu'utile. Donc il y a vraiment une différence d'approche et c'est vrai que l'approche de Vida est beaucoup plus globale et beaucoup plus approfondie en fait et ça j'adore. Qu'est-ce que, parce que souvent aussi, une des craintes, c'est, on se dit, ouais, ok, ça a l'air génial, c'est fantastique, Sophie, elle donne trop envie de venir chez Vida Fertility, mais oh là là, c'est l'angoisse au niveau de l'organisation pratique. Est-ce que tu peux expliquer et rassurer aussi comment ça se passe ? Parce que c'est vrai qu'on s'imagine tout de suite les déplacements, les énormes, le nombre de déplacements qu'il faut faire, la durée sur place, alors qu'en fait, c'est pas aussi contraignant que ça.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas aussi contraignant et on s'adapte vraiment aux disponibilités des patientes. Il ne faut pas du tout comparer avec une PMA en France ou en Belgique où on vous appelle au dernier moment pour vous dire demain vous devez venir. Ce n'est pas du tout comme ça qu'on va faire. On s'adapte vraiment aux disponibilités de la patiente. Ce qu'on fait pour qu'il y ait le moins de déplacements possible, Déjà on va demander à la patiente, pour un premier rendez-vous, pour connaître la patiente et pour poser à plat le diagnostic, voir les antécédents ensemble, la patiente n'est pas obligée de venir. On peut tout à fait le faire en visio. donc pour ça on va lui demander de nous envoyer tout ce qu'elle aurait au niveau de diagnostic, au niveau résultat, bilan sanguin, bilan de PMA, vraiment tout ce qui pourrait nous aider à bien comprendre le cas de la patiente, même si c'est des choses qui paraissent dérisoires, elle nous les envoie et nous on fait un tri de ce qui est important ou pas. Ensuite donc par visio c'est un rendez-vous qui dure à peu près une heure, on va expliquer à la patiente ce qu'on a vu dans son dossier et ce qu'on recommanderait. Et après il y a toute une étape de constitution du dossier, Et c'est pareil, tout ça, c'est à distance. Alors par contre, il faut que la patiente ait un gynécologue dans son pays qui puisse faire le relais entre ce qu'on demande et ce qu'elle doit faire à distance. Sinon, ça va être difficile. Il faut vraiment qu'elle parle du projet à un gynécologue, que le gynécologue soit d'accord pour la suivre, pour réécrire nos ordonnances, que ce soit pour les médicaments ou les examens à faire. Et puis pour ensuite le traitement lui-même, suivre par échographie le traitement. Donc ça c'est important, il faut qu'il y ait quelqu'un sur place quand même pour faire le suivi.

  • Speaker #0

    Ok, aujourd'hui ça commence à devenir de plus en plus fréquent, donc voilà je pense que l'immense majorité des gynécos est ouverte à ça, et si ce n'est pas le cas, il ne faut pas hésiter à en changer, on trouvera un qui sera d'accord, parce que vraiment c'est…

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai qu'il y a dix ans on voyait moins ça, il y avait beaucoup de gynécologues qui étaient assez réticents, maintenant c'est assez ouvert. Et les patientes n'ont plus de mal à trouver quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Non, parce que c'est parfois même eux qui recommandent d'aller en Espagne, justement. Parce qu'ils se rendent bien compte de la différence de suivi, de traitement, d'efficacité. Donc, c'est parfois même eux qui recommandent ça. Donc, ça se trouve facilement. Mais donc, voilà, OK. Tout ça, ça se fait à distance.

  • Speaker #1

    Voilà. Et ensuite, alors, si c'est pour une five, normalement, ce qu'on fait, c'est qu'on va demander à la patiente quand est-ce qu'elle aimerait commencer. ou alors ses dates de disponibilité, parce que ça peut être une patiente qui a beaucoup, au niveau professionnel, qui n'a pas beaucoup de disponibilité. On va lui demander ses disponibilités et on calcule en rétro-planning pour qu'elle soit prête sur ces dates-là. Comme ça, au moins, elle a une idée des dates sur lesquelles elle doit venir. Elle sait qu'elle sera disponible à ce moment-là. Et puis, elle peut s'organiser au niveau des congés, au niveau des avions. Elle peut déjà commencer à regarder un petit peu tout ça. mais c'est vraiment en fonction de ses disponibilités et nous on calcule tout pour que ça tombe à ce moment-là. Donc ce n'est pas forcément sur son cycle naturel, on peut tout à fait faire tomber son cycle quand on veut avec la prise de la pilule sur un cycle en amont et comme ça on calcule les dates et c'est bien plus précis que si on attendait des règles naturelles. Il y a beaucoup de patientes aussi qui ne veulent pas prendre de pilule, dans ce cas-là on fait avec les règles naturelles, mais il faut savoir que c'est moins précis au niveau des dates.

  • Speaker #0

    voilà je pense que l'important c'est de s'adapter encore une fois à chacune et c'est ce que je trouve admirable chez Vida c'est que il n'y a pas de protocole standard pour tout le monde on fait selon ce que les gens ont besoin ressentent éprouvent enfin voilà c'est une co-construction en fait et ça je trouve que c'est fantastique bah oui c'est ça donc tout le niveau de médical on va s'en occuper nous

  • Speaker #1

    La patiente ne doit surtout pas s'inquiéter là-dessus parce que nous on s'en occupe. Mais après tout ce qui est logistique, organisation, là on fait en fonction de la patiente parce que déjà on sait qu'à distance c'est difficile. émotionnellement. C'est un autre pays, on ne parle pas forcément, enfin, elle ne parle pas forcément espagnol, donc il faut vraiment lui faciliter les choses et qu'elle se concentre sur son traitement et pas sur les à-côtés d'organisation. Forcément, il faut prendre en compte tout ça, mais il faut que ça soit le plus facile possible pour elle.

  • Speaker #0

    J'adore et puis aussi ce que je trouve génial c'est que vous avez une clinique où on parle plusieurs langues mais donc puisqu'ici on s'adresse à des personnes qui sont francophones, toi t'es française il y a des coordonnatrices qui parlent un français impeccable qui sont aussi françaises et donc je trouve ça extraordinaire parce que ça rassure aussi tu vois, même si on peut dans certains cas parler anglais ou ci ou ça c'est quand même une terminologie très précise et donc ça rassure énormément quand c'est dans sa langue

  • Speaker #1

    Ben oui, oui, oui. Non, il y a vraiment un côté émotionnel, les patientes se livrent à nous. Et c'est vrai qu'on a des coordinatrices qui parlent très très bien française, mais qui ne sont pas françaises. Et ce n'est pas la même chose. C'est vrai, on a quatre coordinatrices françaises, on a une belge d'ailleurs. Et là, il y a vraiment un lien qui se crée avec la patiente et elle nous livre un peu toutes ses émotions. Donc, il faut qu'on soit capable de bien comprendre, de leur répondre avec nos mots. Et c'est vrai que ça change tout. Avec une équipe francophone, c'est pour nous très important de trouver des personnes qui soient 100% francophones pour ça.

  • Speaker #0

    Alors déjà, je pense que le fait de pouvoir exprimer ses émotions dans un centre PMA, ça va relever du miracle pour beaucoup. Voilà, vraiment, déjà, je pense que de base, c'est quelque chose avec lequel on n'est hélas pas du tout habitué par manque de temps, par manque de... Voilà, ça reste, les gros centres en tout cas, restent majoritairement quand même un peu un côté usine. On est là pour le protocole, mais ce qui est en dehors du protocole, c'est éventuellement aller voir un psy. Et encore, ce n'est pas recommandé systématiquement. Donc, avoir un centre PMA qui tient compte des émotions, c'est quand même... c'est quand même pas rien, c'est pas l'immense majorité, et ça je trouve ça extraordinaire, et le fait que ce soit en français en plus, ça rassure terriblement,

  • Speaker #1

    c'est tellement important pour les patientes, forcément il y a le côté médical, et nos médecins aussi parlent français, donc ça c'est une bonne chose aussi, parce que tout le côté médical, ça les rassure aussi de pouvoir parler à quelqu'un, directement, sans avoir de traduction. Mais après nous les coordinatrices, nous on a un rôle un peu administratif, vérifier si tout est bon, si les consentements sont bons, si tous les papiers sont signés. Mais après il y a tout un rôle d'accompagnement, de soutien émotionnel, ça c'est primordial. dans la clinique.

  • Speaker #0

    Oui, et puis vous faites preuve quand même d'une réactivité qui est énorme parce que quand les patientes, les patients, parce que c'est aussi beaucoup de couples qui ont des questions, etc., je veux dire, il y a quelqu'un au bout du fil, vous répondez, si vous n'êtes pas disponible, vous rappelez dès que vous l'êtes. Il y a quand même un vrai suivi humain et bienveillant derrière, tu vois. Pareil, je pense que quand on est habitué à des... à des services publics français ou même belges, on n'est pas du tout habitués à ça. Il faut téléphoner dans un créneau horaire bien précis. Et si tu ne les as pas au bout du fil, ce n'est pas de bol. Il faudrait essayer un autre moment. Et c'est l'angoisse totale.

  • Speaker #1

    C'est vrai ça. On fait attention à ça aussi. Tous les mails doivent être répondus dans les 24 heures parce que c'est stressant pour la patiente. Je disais que c'est très important pour la patiente d'avoir des mails répondus dans la journée ou en 24 heures au moins. surtout quand elles sont en suivi médical. Nous, on s'est organisé de façon à ce que les patientes qui ne sont pas encore en suivi il y a deux équipes. Il y a une équipe suivie des patientes et une équipe plus premières informations et constitution du dossier. Une fois qu'elle passe en suivi médical, c'est les coordinatrices médicales qui doivent répondre au jour le jour parce que c'est les échographies du jour. On ne peut pas recevoir une échographie et répondre deux jours après parce qu'il y a certaines fois où la patiente doit commencer le jour même quelque chose. Donc, on s'organise comme ça. Mais on a réussi à avoir une bonne organisation parce qu'on ne perd aucune patiente. Les patientes... Ils sont satisfaits de leur retour à tout va bien ?

  • Speaker #0

    Je confirme, je confirme. Je recommande quand même régulièrement la clinique. Et puis voilà, encore une fois, on se connaît depuis longtemps et je n'ai que des bons retours de la clinique. Donc voilà, tu sais, et celles qui me suivent ont l'habitude aussi, j'ai des critères d'exigence qui sont quand même très élevés. J'ai du mal à recommander parce que l'expérience montre que ça dépend parfois sur qui on tombe. Mais chez Vida, c'est les yeux fermés. Je sais que l'équipe est au top. Et c'est vraiment super. Oui, puis on essaye toujours que ça soit toujours la même interlocutrice. Qu'une patiente n'appelle pas, doit à chaque fois rappeler son dossier, rappeler son cas. Non, il faut qu'elle tombe sur quelqu'un qui la connaît, qui sait exactement où elle en est, pour ne pas déjà faire perdre du temps à la patiente, et puis que ce soit agréable pour elle d'appeler Vida et de tomber sur sa coordonnatrice.

  • Speaker #1

    Et ça, ça change tout aussi, parce que pareil, quand on est habitué aux hôpitaux chez nous, que ce soit France, Belgique, même Suisse, etc., on est tellement habitué à des suivis anonymisés, tu vois, où en fait, c'est quoi votre nom, c'est quoi votre dossier, personne ne connaît rien en fait. Alors j'entends, il y a un nombre qui est là et qui est énorme, mais ça change tellement la donne d'avoir un suivi personnalisé, d'avoir quelqu'un au bout du fil qui connaît notre parcours, etc., ça change tout. Ça change vraiment tout. Donc, c'est un point d'honneur que je trouve extraordinaire à garder. C'est génial. Du coup, comment ça se passe finalement si les personnes qui nous écoutent se disent Tiens, j'ai quand même envie de prendre quelques renseignements chez Vida Fertility Qu'est-ce qu'elles peuvent faire ? C'est quoi la première étape ?

  • Speaker #0

    Alors la première étape c'est nous appeler. Nous appeler ou envoyer un mail, enfin sur le site internet simplement. Et puis c'est toujours moi qui fais les premiers contacts. Donc je les appelle, on parle un petit peu du cas, je leur explique ce qu'on recommanderait a priori suivant les premières informations qu'elles me donnent. et si elles sont disponibles, on va fixer un rendez-vous en visio avec un médecin. Et c'est là vraiment que tout commence. Le rendez-vous en visio, c'est le plus important pour nous parce que c'est vraiment là qu'on va fixer les... Déjà, voir les examens qu'on va lui demander en amont, voir comment ça va se passer, c'est là vraiment qu'on fixe tout. C'est le plus important pour ensuite qu'il y ait une bonne... Enfin, que le traitement se fasse bien. Il faut qu'on ait toutes les informations possibles sur la patiente.

  • Speaker #1

    J'adore. Donc voilà, l'idéal, c'est dans un premier temps, simplement, on envoie un mail ou on t'appelle. Je mettrai, vous allez trouver évidemment les coordonnées, je mettrai le site internet, je mettrai le numéro de téléphone dans la description de l'épisode ou en dessous de la vidéo, vous aurez toutes les infos. Mais je crois que ça vaut le coup de passer un coup de fil et de comprendre, en fait, parce que ça permet vraiment d'avoir des pistes intéressantes à explorer et de se dire, OK, en fait, on a encore telle et telle possibilité parce que souvent, on a déjà essayé plein de choses et on se dit, ah non, mais en fait... On perd espoir parce qu'on pense que c'est foutu, alors qu'en fait, on n'a pas expérimenté tant que ça. En réalité, on a encaissé beaucoup d'échecs, mais on a finalement très peu creusé, très peu approfondi, vraiment. Et voilà, je trouve que le fait d'avoir un échange avec toi, de voir tous les examens qui sont encore possibles, qu'on peut envisager, etc. ça ouvre le champ des possibles et donc c'est extraordinaire de voir les possibilités qu'on peut avoir avec Vida dans l'exploration finalement de l'infertilité et la recherche de solutions parce que c'est ça qui est génial si il n'y a rien d'autre à compléter on va le dire à la patiente on va vraiment lui dire ses

  • Speaker #0

    chances réelles de réussite mais si on voit qu'il y a quelque chose qui mérite d'être approfondi et qui pourrait tout changer là on va lui dire, on va vraiment être honnête avec la patiente, on ne va pas lui dire de faire un traitement pour faire un traitement Non, il faut vraiment voir les chances réelles et puis voir si ça vaut le coup ou pas de recommencer. Je sais que les échecs sont très durs, mais il y a beaucoup de patients qui viennent en nous disant on a fait cinq inséminations en France, une five, rien n'a marché Mais c'est vrai que les inséminations, pour nous, ça n'a aucun effet diagnostique. ça n'apporte rien ça fait perdre du temps il y a des inséminations qui marchent et tant mieux mais c'est vrai que 5 inséminations ça peut être une PMA pendant 5 ans, ça fait beaucoup mais malheureusement à effet diagnostique ça ne nous sert pas à grand chose et c'est des échecs beaucoup d'énergie perdue pour les patientes et finalement on aurait passé directement à la FIV et ça aurait marché

  • Speaker #1

    c'est pour ça que je dis qu'en fait souvent quand je vois les femmes que j'accompagne qui rejoignent le programme souvent elles me disent mais Mia j'ai tout essayé j'ai déjà testé plein de trucs et en fait non, elles ont encaissé beaucoup d'échecs mais elles n'ont pas forcément tellement testé de choses parce que souvent on a répété encore et encore et encore approximativement la même chose donc c'est pas pareil évidemment donc la douleur elle est certes immense mais en même temps il reste encore un panel de... de possibilités à aller chercher, à aller creuser, énormissime, et ça, je trouve que c'est plutôt rassurant, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, c'est des patientes qui n'ont fait par exemple qu'une FIV, mais avec 8 embryons, donc 8 transferts ratés, donc émotionnellement, à chaque fois, c'est toujours la douche froide, mais finalement, ce n'est qu'une FIV. Donc, ça vaut le coup de recommencer, d'essayer une FIV différemment pour voir si on obtient de meilleurs résultats, et surtout vérifier au niveau de l'endomètre s'il n'y a pas quelque chose Après 8 transferts, il faut absolument vérifier. Donc, ça paraît beaucoup au niveau émotionnel et au niveau temps, énergie, mais finalement, au niveau essai, pour nous, on sait qu'il faut persévérer un petit peu et on peut trouver des solutions.

  • Speaker #1

    J'en suis archi convaincue et c'est vrai qu'il y a certaines pathologies, soit qu'on met énormément à diagnostiquer. Ça a été mon cas, tu vois l'endométriose, on me l'a diagnostiqué après la naissance de mon fils. Donc voilà, et on m'avait mis dans la case inexpliquée. Et pareil, le SOPK, dans un premier temps, on me disait oui, mais bon, vous êtes mince. Oui, mais c'est quoi le lien ? J'ai un SOPK ou je n'ai pas de SOPK ? J'avais bien un SOPK à l'époque, aujourd'hui on ne le voit plus. Mais tu vois, ça montrait que parfois on est biaisé dans l'analyse de certains critères, de certaines pathologies, soit qu'on perd beaucoup de temps, soit qu'on ne prend pas suffisamment certaines pathologies en compte, soit qu'on ne cherche pas assez, et donc forcément ça fait toute une différence. Je trouve que le fait d'aller creuser plus loin, ça change évidemment tout le parcours.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment la clé. Le diagnostic, c'est la clé d'un traitement. Après, on peut faire des protocoles différents, mais si on n'a pas un diagnostic qui permet de justifier tel ou tel médicament, tel ou tel protocole, c'est tout faire à l'aveugle. Il faut vraiment trouver le problème et ensuite adapter tous les protocoles à ce problème-là.

  • Speaker #1

    J'adore. Et si tu avais un conseil à donner aux personnes qui nous écoutent, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Alors qu'il faut garder espoir parce qu'il y a toujours des solutions. Je sais que c'est difficile. Moi aussi, je suis passée par une PMA. Donc, je sais tout ce qu'il faut endurer pour les FIV, pour les résultats, l'attente, l'attente, toujours l'attente. Mais il faut garder espoir. Certaines fois, il faut persévérer un peu. Si vous avez besoin de temps pour reprendre espoir, il faut vous laisser le temps aussi, c'est important. Ne pas se précipiter, mais faire les choses dans l'ordre comme il faut. Il faut garder espoir parce que vous pouvez avoir des solutions, rien n'est perdu. On peut vraiment trouver des choses qui n'auraient pas été vues auparavant.

  • Speaker #1

    Le fait que tu sois passée par là aussi, il y a une empathie énorme vis-à-vis des personnes qui sont là, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs. Et je trouve ça extraordinaire de savoir exactement de quoi on parle. Et puis, j'en profite aussi pour dire que tu es une maman comblée. Et donc, ça donne aussi beaucoup d'espoir.

  • Speaker #0

    Il ne faut vraiment pas perdre espoir parce que certaines fois, si ça ne marche pas la première file, il faut recommencer. Parce que ça ne veut pas dire que la deuxième soit… Soit pareille, il faut vraiment essayer. et il ne suffit que d'un seul embryon pour que ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce que je dis tout le temps, il suffit d'un seul. Et parfois, c'est un seul spermatozoïde, un seul ovocyte de bonne qualité, un seul bon embryon, ça peut marcher en fait. Oui, ça fait crocher.

  • Speaker #0

    Ce ne sont pas tellement de cas compliqués, parce que c'est vrai que dans nos cliniques, on reçoit beaucoup de cas compliqués. Les patientes qui ont déjà fait beaucoup d'essais, peut-être que dans une petite clinique, elles se sentent plus... plus entourées, donc elles choisissent plus les petites cliniques, mais on a beaucoup de cas compliqués et moins de cas de première five, ça on en a moins. Mais c'est vrai que des cas compliqués, on en reçoit beaucoup et nous on sait que ça peut marcher parce qu'on en a vu tellement et on a vu des personnes avec 10 échecs d'implantation, finalement ça a marché avec des techniques nouvelles, donc on sait que ça peut marcher. Mais après, nous c'est notre quotidien, donc après il faut qu'on le transmette.

  • Speaker #1

    aux patientes mais voilà moi je vous dis garder espoir parce que ça peut marcher j'adore parce que je passe mon temps à dire tout est possible je vois tellement ça tous les jours et j'ai des personnes qui me disent oui mais les miracles en gros c'est pour les autres je me dis oui mais celles qui y arrivent pensez la même chose aussi et finalement ça a marché pour elles à un moment ou à un autre donc vraiment c'est croire jusqu'au bout on lâche rien on y croit oui je trouve ça extraordinaire c'était génial, c'était un vrai plaisir en tout cas de t'accueillir et de te recevoir ici Sophie pour retrouver Sophie vous allez retrouver évidemment toutes ses coordonnées comme je le disais je vais mettre les coordonnées de la clinique dans la vidéo, sous le podcast, selon l'endroit où vous allez regarder ou écouter nos échanges, donc vraiment appelez la clinique, s'il y a une clinique à choisir, moi je sais que Vida je les recommande les yeux fermés parce que il y a un vrai... Un vrai travail qualitatif derrière, des gens passionnés aussi, parce que ça on peut le dire, c'est vraiment des gens passionnés par leur métier. et ça, ça fait toute la différence donc voilà c'est pas juste qu'on exerce un métier c'est qu'on exerce une passion en fait oui,

  • Speaker #0

    c'est vraiment ça oui,

  • Speaker #1

    parce que voilà, ça fait toute la différence moi j'aime m'entourer de gens passionnés donc je trouve ça génial merci infiniment en tout cas Sophie pour cet échange et puis pour vous qui nous écoutez n'attendez pas et passez un coup de fil vous allez voir ce que ça donne mais en tout cas gardez espoir il y a mille et une choses à explorer encore j'en suis convaincue Merci beaucoup Sophie.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation. à bientôt au revoir

Description

On s'imagine souvent que la PMA en Espagne est réservée à certaines situations (couples de femmes, don de gamètes, etc.) mais en réalité il est possible d'y accéder pour de nombreuses autres raisons. D'autant plus qu'il est possible de faire un suivi à distance.


Pour t'expliquer tout ça en détail et d'apporter de nombreuses pistes de compréhension dans ton parcours, j'ai le plaisir d'accueillir Sophie Ortells, Clinic Manager de la clinique Vida Fertility.


Un épisode plein d'espoir !


Pour contacter Vida Fertility :


Pour regarder l'interview du Dr Marta Zermiani à propos des différentes pistes à explorer :


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➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue, je suis ravie de te retrouver ici pour un nouvel épisode, une nouvelle capsule vidéo si tu nous regardes en vidéo. Aujourd'hui on va parler de la PMA en Espagne, on va t'expliquer tout ce que tu dois savoir sur le sujet. Et je dis on parce qu'aujourd'hui je ne suis pas toute seule, aujourd'hui je suis accompagnée de Sophie. Sophie qui travaille pour la clinique Vida Fertility, qui est clinic manager. Salut Sophie !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia, bonjour, merci pour l'invitation. J'espère qu'on va donner plein d'informations sur la PMA en Espagne. Donc si tu veux, je me présente un petit peu. Je suis Sophie, je suis coordinatrice médicale et clinic manager chez Vida Fertility. Et je m'occupe du suivi des patientes, de leur donner les premières informations, de les guider dans les tout premiers pas dans la PMA en Espagne. Et puis ensuite, le suivi en lui-même. Donc, lorsqu'elles sont en traitement, toute la relation entre le médecin et le patient, ça passe par moi. Et voilà, Vida Fertility, c'est une petite clinique. On est situé à Madrid et à Alicante, mais on est de taille petite. En Espagne, il y a des grands groupes, il y a des tailles moyennes. Et nous, on est dans la catégorie petite clinique. Et voilà, on a une équipe francophone, donc on est là pour faire tout le suivi de nos patientes qui viennent de France, Belgique, Luxembourg, tous les pays francophones.

  • Speaker #0

    Alors, je vais rebondir quand même sur une chose parce que tu dis qu'on est une clinique récente, c'est vrai, mais avec quand même beaucoup, beaucoup d'expérience parce que nous, on se connaît déjà, je pense, depuis pas loin de 10 ans.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc, l'expérience, elle est là, même si la clinique, elle est récente.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que Vida Fertility, c'est une clinique assez jeune, ça fait à peu près deux ans, deux ans et demi maintenant qu'on a ouvert. mais en fait, on était toute une équipe d'une grande clinique qui est sortie pour fonder sa propre clinique. Donc, on a toute l'expérience qu'il faut. Ce n'est pas parce que la marque est jeune qu'on n'a pas l'expérience. On a le docteur Katharina Schpies avec nous, qui a plus de 10 ans d'expérience, Martha Zermiani aussi, Elena Santiago.

  • Speaker #0

    Martha, avec qui j'ai enregistré un épisode aussi. Vous pouvez le retrouver d'ailleurs. Je mettrai le lien dans la description. Mais voilà, un super épisode aussi avec Martha. Donc oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Oui, donc toutes ces gynécologues ont l'expérience qu'il faut, viennent de grandes cliniques, mais ont préféré travailler dans un petit centre pour retrouver aussi le lien avec le patient qui se perd un peu dans les grands groupes.

  • Speaker #0

    Alors moi, c'est ce que j'aime justement avec Vida, c'est le côté proximité. Parce qu'en fait, souvent, on a le sentiment quand on vient, quand on est en France, en Belgique, on a le sentiment de tomber dans des usines. Et c'est vrai que ce n'est pas du tout le cas avec Vida. On est vraiment dans un environnement hyper bienveillant, hyper familial. J'ai presque envie d'utiliser le mot familial parce que c'est ça en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça, oui. Alors c'est agréable pour les patients et c'est agréable pour nous aussi dans le travail. C'est important de se sentir bien. Et c'est vrai qu'on se sent bien avec l'équipe, il y a une vraie cohésion d'équipe et on se sent en famille.

  • Speaker #0

    Souvent, quand on parle de l'Espagne, on a toujours l'impression, parce que c'est vrai que l'objectif, c'est d'expliquer aussi comment ça se passe concrètement et tout ça, mais avant ça, moi, j'aimerais bien, si tu es OK, qu'on puisse aborder le fait de pourquoi est-ce qu'on irait en Espagne ? Pourquoi est-ce qu'on se rendrait chez Vida Fertility pour une PMA ? Parce que j'ai quand même souvent des croyances qui reviennent, en pensant que l'Espagne, c'est réservé aux personnes qui doivent faire appel à un don. ou qui ont dépassé un certain âge, etc. Mais la réalité montre que ce n'est pas du tout ça, en fait. Quelles sont les raisons pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors il y a plusieurs raisons. C'est vrai que forcément, il y a la limite d'âge qui est une raison. Il y a beaucoup de patientes qui, après 43 ans, donc c'est la limite légale en France, je crois qu'en Belgique, c'est à peu près la même chose. Il y a beaucoup de patientes qui viennent, en effet, pour la limite d'âge, donc pour essayer une dernière fibre ou bien pour le don d'ovocytes. Mais il y a beaucoup de patientes aussi qui viennent, elles ont encore des essais en France ou en Belgique, mais elles préfèrent aller en Espagne pour les délais, parce qu'en France ou dans leur pays, on leur parle d'un an d'attente pour faire un traitement. Si ça ne marche pas, il faut encore attendre un an pour un autre traitement. Donc voilà, c'est vraiment des délais qui sont très importants en fertilité parce que plus on perd de temps, plus on perd en chances de réussite parce que la fertilité, c'est vraiment une question d'âge et de temps. Donc plus vite on fait un traitement, mieux c'est pour la patiente. Donc en Espagne, il n'y a pas de délai. Il n'y a pas de délai entre deux essais. Donc si elle fait une première FIV qui n'a pas marché, elle n'a pas à attendre encore six mois pour refaire un autre essai. On peut repartir très vite sur un deuxième essai. Donc ça, c'est une des raisons pour lesquelles les patientes viennent en Espagne. Et l'autre raison, c'est l'expertise. Il y a beaucoup de patients aussi qui n'ont pas d'explication à leur infertilité en France. La France ou la Belgique recommence toujours les mêmes traitements sans rien changer, sans essayer de comprendre pourquoi ça ne marche pas. Et en Espagne, on va essayer de comprendre, d'expliquer l'infertilité inexpliquée. Et dans beaucoup de temps, on y arrive.

  • Speaker #0

    Tu prêches une convaincuse, c'est un mot avec lequel j'ai de plus en plus de mal. C'est vrai que moi, je préfère parler de bilan muet, mais quand je vois finalement le peu de recherches qui sont faites, alors ils font des recherches, c'est pas ça, mais ça reste quand même de façon très précise, très localisée. Et des fois, je me dis, oh là là, mais non, il y a tellement à aller chercher, à aller expliquer, donc oui, t'as raison. Vraiment, l'infertilité inexpliquée, elle est rarement totalement inexpliquée. C'est juste qu'on n'a pas cherché, pas trouvé, mais elle peut s'expliquer.

  • Speaker #1

    Il y a vraiment beaucoup de... Alors, ça augmente avec les années aussi. Plus on avance dans la PMA, plus il y a des nouvelles techniques qui s'ajoutent. Et petit à petit, on arrive quand même à expliquer les infertilités inexpliquées. On a des tests diagnostiques, que ce soit sur la femme ou sur l'homme aussi. Sur l'homme, quand il y a un spermogramme normal, peut-être que finalement, à l'intérieur des spermatozoïdes, il n'est pas si normal que ça. Donc, il y a la fragmentation à vérifier. Chez la femme, il y a plein de choses au niveau de l'endomètre qui ne sont pas possibles en France, mais qu'on va rechercher en Espagne sur la réceptivité de l'endomètre, sur l'immunologie de l'endomètre. On vérifie aussi des choses comme des hystéroscopies. Ça, c'est faisable, mais c'est vrai que ce n'est pas systématique dès qu'il y a un échec. Donc, il faut vraiment, au premier échec ou au deuxième, essayer de voir ce qui ne va pas. au lieu de faire les mêmes traitements à répétition à chaque fois, sans rien changer, et espérer une réponse différente.

  • Speaker #0

    C'est la définition même de la folie. Ça, c'était Einstein qui disait ça, qui était de se dire, continuez à faire encore et encore la même chose, et espérez un résultat différent. C'est la définition même de la folie. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est quand même le créneau de pas mal de centres PMA, malheureusement, qui est de dire, on fait les mêmes, on recommence, et puis on croise les doigts pour que ça fonctionne. Mais non, ça ne peut pas. c'est trop compliqué et en fait les taux de réussite parce que c'est vrai que souvent quand je parle des taux de réussite etc j'ai plein de femmes qui me disent ah ouais quand même mais en fait elles sont surprises tu vois des taux de réussite en Espagne mais c'est pas de la magie c'est juste parce que il y a une expertise qui est là parce que vous avez légalement aussi la possibilité de faire des recherches et des examens que par exemple la France n'a pas Oui. Voilà, ça n'a rien de magique. Il y a des explications à ces jolis taux de réussite.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est que les gamètes de la femme, de la patiente, on ne peut pas les changer. On ne peut pas changer la génétique. Ça, c'est des choses qu'on ne peut pas faire. Mais avant de faire un traitement, on va essayer de vérifier tout ce qui est possible de vérifier. pour donner le plus de chance possible à la patiente. Donc, ce n'est pas de la magie, en effet. On ne va pas inventer des gamètes génétiquement bonnes, ça, ce n'est pas possible, mais on va faire en sorte que l'endomètre soit le plus réceptif possible, qu'il n'y ait pas de souci d'incompatibilité entre l'embryon et l'endomètre. L'endomètre ne va pas rejeter systématiquement un embryon. Et puis, on va faire en sorte que les gamètes... les embryons qu'on va obtenir soient sains génétiquement. Et ça, grâce au DPI, par exemple, qui n'est pas... Je sais que c'est interdit en France. En Belgique, je suis plus sûre.

  • Speaker #0

    C'est interdit aussi ? Non, ils le font, mais c'est vrai que ce n'est pas systématique. Il faut justifier de plusieurs conditions pour y avoir accès, etc. Dans la pratique, ce n'est pas forcément interdit, mais c'est vrai que l'accessibilité, elle est parfois un peu compliquée, alors que c'est un examen qui peut vraiment être important dans certains cas, tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut expliquer justement des échecs d'implantation. S'il y a quelque chose de génétique, au moins on le sait. Ça peut être difficile pour la patiente de faire une file et d'avoir un résultat avec des embryons tous aneuploïdes, donc ça veut dire génétiquement pas transférables. Mais au moins, on a un diagnostic et peut-être que ça peut l'aider à passer à autre chose plutôt que de transférer des embryons. qui finalement n'aurait jamais donné une grossesse qui arrive à terme.

  • Speaker #0

    C'est ce qu'on fait en France. Je veux dire, on transfère, on transfère, on transfère, mais on transfère à l'aveugle. Et la manière de le transférer... Alors oui, finalement, on va observer, on va avoir des J2, des J3, des J5 dans le meilleur des cas, mais ce n'est pas parce que l'embryon arrive à J5 que d'office, la formation chromosomique est parfaite. Pas forcément, et on n'en sait rien.

  • Speaker #1

    Ça, on n'en sait rien. C'est vraiment... Le DPI, ça nous sert vraiment à voir la vraie qualité de l'embryon. Nous, en laboratoire, on peut voir la qualité morphologique, donc ça nous donne une piste sur la qualité, mais ça ne veut rien dire finalement, parce qu'on a souvent fait sur un lot d'embryons qu'on obtenait après une fibre, par exemple. les plus beaux morphologiquement n'étaient pas ceux qui étaient génétiquement bons. Et ceux qui avaient une morphologie un peu avec des cellules pas très régulières, un peu de fragmentation, ceux-là étaient génétiquement sains. Donc, ça ne veut rien dire. Ça nous donne des pistes, mais ça ne veut pas dire qu'un embryon blastocyste 5AA, par exemple, ça c'est la meilleure note pour la qualité morphologique, ça ne veut pas dire que ça donnera forcément un enfant. Et un 2BC, ça ne veut pas dire qu'il n'est pas bon. parce que si ça se trouve génétiquement il est mieux que le 5AA et ça c'est important de relativiser aussi,

  • Speaker #0

    c'est pour ça que je dis en général ils ont tous à partir du moment où on arrive à ces stades là et où on arrive notamment à la congélation etc techniquement ils ont tous un potentiel d'implantation il ne faut pas se limiter à cette classification et se dire ah non j'ai pas un AA finalement, ça ne veut rien dire et ça je trouve que c'est vraiment super important de le rappeler

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est très important. Alors la qualité morphologique, c'est une information que je ne sais pas si ça sert vraiment aux patients de le savoir. Nous, on le met toujours sur le compte-rendu après une five, mais c'est vrai que c'est une information qui finalement peut...

  • Speaker #0

    Inquiéter, ça peut inquiéter inutilement quelque part, tout à fait.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on a des grossesses avec des droits baissés, ça arrive, ce n'est pas du tout impossible. Et voilà, ça peut inquiéter la patiente, peut-être pour rien, parce que finalement, c'est qu'une observation morphologique.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve vraiment intéressant. Et donc, ça montre aussi l'étendue. Des examens que l'Espagne pratique, que la France ne fait pas. Alors, je parle de la France parce que c'est vrai que la majorité des femmes que j'accompagne sont issues de France, même s'il y a de plein, plein, plein de pays. Mais je trouve que c'est quand même extraordinaire de se dire, oui, l'Espagne est quand même vachement en avance à ce niveau-là, en termes d'expertise, de formation médicale, etc. Quand je vois les analyses, les examens que vous proposez. chez Vida, c'est quand même vachement global comparativement aux analyses belges et françaises, tu vois, malgré tout. Même si la Belgique a quand même un taux légèrement supérieur de réussite comparativement à la France. Et voilà, c'est vrai que l'Espagne, il y a quand même un autre niveau d'expertise, je trouve en tout cas. Donc c'est hyper intéressant. Maintenant, moi, ce que j'ai souvent comme question, c'est... Qu'est-ce que, par exemple, on peut mettre en place quand on a des personnes qui viennent en Espagne, mais qui ne sont pas forcément dans les statistiques classiques, c'est-à-dire j'ai dépassé l'âge ou je suis dans le cadre d'un don d'ovocytes ? Imaginons un homme qui a une insuffisance en termes de qualité de spermatozoïdes. Imaginons une femme qui a une insuffisance ovarienne. Qu'est-ce qu'on peut... plus ou moins, mettre en place ? Qu'est-ce qu'on peut proposer finalement en Espagne qu'on ne fait pas systématiquement en France ?

  • Speaker #1

    Déjà, on va vérifier tous ces antécédents. On va voir selon ces antécédents s'il y a quelque chose qui justifie d'approfondir le diagnostic. Parce que forcément, tous ces tests complémentaires, on ne va pas les faire sur toutes les patientes. On ne fait pas la même chose pour toutes les patientes. Donc, c'est vraiment en fonction des antécédents qu'on va voir s'il y a quelque chose à approfondir dans le cas de la patiente. Si c'est une patiente qui n'a jamais rien fait, par exemple une patiente célibataire qui veut faire une FIV en solo, là, il n'y a rien de spécial à faire. il faudra simplement essayer une FIV. Et là, si ça ne marche pas, ou si l'embryon ne s'est pas implanté alors qu'il n'était pas de bonne qualité, là, on va essayer d'approfondir un peu. Mais s'il n'y a pas de raison de le faire, on ne va pas non plus demander aux patients de faire des traitements en plus pour des biopsies ou autre, juste parce qu'il faut le faire. Non, il faut vraiment que ça soit au cas par cas. Une patiente qui a une situation d'insuffisance ovarienne, qui a déjà fait beaucoup d'essais avec des échecs d'implantation, on va approfondir le diagnostic avec sûrement des tests au niveau de l'endomètre. Il y a des biopsies qui sont faisables pour vérifier la réceptivité de l'endomètre, pour voir si l'endomètre est prêt à accueillir un embryon à un moment type du traitement. Donc ça c'est un test qui permet quand même d'expliquer beaucoup d'infertilité. On a déjà eu des patientes qui ont fait 3-4 fives en France qui n'ont jamais marché, qui viennent ici, qui font ces tests-là, et on voit qu'il y a un problème sur l'endomètre, soit de réceptivité, parce qu'avec 5 jours type de progestérone, elles ne sont pas prêtes, et elles ont besoin de 6 jours, c'est très très important, ça se calcule même en heures, et finalement on a réussi une implantation avec ce test-là.

  • Speaker #0

    Oui, parce que la fenêtre de réceptivité endométriale, j'ai eu des femmes que j'ai accompagnées qui avaient un décalage de 24 heures, par exemple, dans la fenêtre de réceptivité. Ça peut être énorme, évidemment, et ça peut tout changer au niveau du transfert.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment un test qui calcule. Le test va nous dire que cette patiente a besoin de 120 heures ou de 130 heures. et c'est vraiment aussi précis que ça. Et ça change tout au niveau de l'endomètre. Donc ça, c'est vraiment quelque chose de très important lorsqu'il y a des échecs d'implantation d'embryons de bonne qualité. Quand on a des patientes qui arrivent, qui ont fait plusieurs dons d'ovocytes ou doubles dons dans d'autres cliniques, là, on sait que les embryons vont être de bonne qualité et qu'il y a eu toujours des échecs, là, il faut absolument faire ces tests-là. Donc il y a le test de réceptivité, il y a les tests pour vérifier s'il n'y a pas d'endométrite, ou de vérifier le microbiote aussi, s'il n'y a pas un dérèglement au niveau des bactéries de l'endomètre, de la flore de l'endomètre.

  • Speaker #0

    Alors par rapport à l'endométrite, je rappelle, on ne fait pas de transfert quand on a une endométrite. Oui, c'est mieux. Ça remue pas mal de souvenirs parce que j'ai eu plein de femmes que j'ai accompagnées. à qui les médecins planifiaient des dates de transfert alors qu'elles avaient une endométrite et n'avaient pas vérifié si l'endométrite était toujours là ou non. Comment gâcher une chance inutilement ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. On gâche un embryon alors qu'on est quasiment sûr que ça va marcher. Un endomètre qui a une infection ne peut pas accueillir un embryon.

  • Speaker #0

    Donc voilà, ça c'est le genre d'examen qu'on pratique chez VIDAS et on valide, on vérifie tout ça. Et je trouve ça tellement important, tu vois. Pareil, au niveau de la qualité des spermogrammes, tu vois, il y a pas mal de... Alors déjà, je trouve qu'on est assez léger sur la qualité des spermogrammes, dans le sens où on a vite fait de dire tout va bien. Alors que quand tu regardes le spermogramme, il n'est pas non plus fantastique. Donc, j'ai un peu de mal avec ce discours parce qu'en tant que femme, du coup, on va enchaîner plein d'examens, plein de traitements, plein de ci, plein de là, alors que de l'autre côté, à monsieur, on va dire Oh non, mais ça va ! Et je vous dis Ah bon, quoi ! Et du coup, c'est vrai que chez Vida, vous avez aussi une sélection de spermatozoïdes qui peut être différente et plus optimale, plus efficace, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, alors pour l'homme, la plupart des spermogrammes sont bons. En plus, maintenant, les critères de spermogrammes normaux commencent à baisser.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ils ont été abaissés déjà en 2010 par l'OMS. Donc, au lieu de se dire, oh là là, on a un gros problème, la qualité spermatique diminue mondialement, il faut faire quelque chose. Non, on abaisse la norme, c'est plus simple.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais bon, c'est vrai que sur un spermogramme, si la concentration est bonne, donc s'il y a des millions de spermatozoïdes, même s'il n'y a que 1% de forme typique, on arrive à trouver des bons spermatozoïdes sur les 1% des millions, c'est quand même beaucoup. Mais il y a quand même des examens complémentaires à faire, même si le spermogramme est apparemment bon. S'il y a des échecs d'implantation à répétition, il faut bien sûr chercher du côté de la femme et aussi du côté de l'homme. Alors il y a un test qui s'appelle le COMET. c'est la fragmentation de l'ADN à double brin. Donc en France, je sais qu'ils font toujours la fragmentation de l'ADN, mais sur un seul brin de l'ADN, et on ne sait pas ce qui se passe sur l'autre. Donc ça nous donne une information, mais pas complète. Si on fait le COMET, là on a vraiment une information très complète, et grâce à ce test, on va pouvoir savoir quelle technique de sélection on va faire au moment de la fécondation.

  • Speaker #0

    Je trouve ça génial parce que voilà en France des fois il faut même insister pour avoir une XI et que c'est pas proposé de fils et puis même quand on fait l'XI C'est un peu à l'aveugle aussi, encore une fois. On va se contenter de visuellement ce qu'on peut observer, mais on a un énorme biais cognitif parce que le biais est visuel. Et en fait, à l'œil, on ne voit pas tout. Au microscope, on ne voit pas tout, évidemment.

  • Speaker #1

    C'est la même chose que pour les embryons. C'est une qualité morphologique, mais si ça se trouve à l'intérieur, il y a l'ADN qui est fragmenté, le cariotype n'est pas bon. Donc ça, au microscope, on ne peut pas le voir.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, tu vois, je trouve ça génial, déjà d'avoir ces étapes-là qui sont mises en place.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, ça, c'est vraiment un test diagnostique. Bon, c'est contraignant parce que ça se fait qu'en Espagne. Donc, l'homme doit venir sur place pour le faire. Mais c'est vraiment important pour nous pour ensuite savoir quelles techniques de sélection on va utiliser. On a des techniques qui s'appellent... Enfin, on a deux techniques différentes. Une s'appelle Fertile Chip. Donc ça, c'est au niveau de la fragmentation de l'ADN, c'est comme un petit entonnoir et on va faire passer les spermatozoïdes par cet entonnoir et les spermatozoïdes qui ont une fragmentation élevée ne vont pas passer. Donc on va récolter ensuite les meilleurs spermatozoïdes. Et on a une autre technique qui s'appelle le sperm slow, c'est un peu la même chose que le PICC-C. c'est en fait quand la concentration est trop faible et ça ne nous permet pas de faire le Fertile Chip, on va proposer le Sperm Slow parce que là, c'est pareil, sur le peu qu'il y a, on va sélectionner les mégas. Et en fait, suivant les résultats, on va pouvoir indiquer aux patients cette technique ou cette technique ou rien. ou rien, enfin l'XI, ou alors commencer des compléments alimentaires aussi pour améliorer la qualité de la sphère matique, une hygiène de vie différente. Mais au moins, ce test va nous permettre de donner des conseils aussi pour l'homme.

  • Speaker #0

    J'adore, j'adore parce que voilà c'est des choses qu'on fait pas suffisamment et que en France on a tendance à dire non mais le sperme ça va puis finalement on a un biais cognitif et voilà on va pas sélectionner correctement. On va avoir tendance à dire non mais les compléments vous savez c'est pas nécessaire voilà alors qu'en réalité si ça peut s'il y a des carences etc ça peut être vraiment plus qu'utile. Donc il y a vraiment une différence d'approche et c'est vrai que l'approche de Vida est beaucoup plus globale et beaucoup plus approfondie en fait et ça j'adore. Qu'est-ce que, parce que souvent aussi, une des craintes, c'est, on se dit, ouais, ok, ça a l'air génial, c'est fantastique, Sophie, elle donne trop envie de venir chez Vida Fertility, mais oh là là, c'est l'angoisse au niveau de l'organisation pratique. Est-ce que tu peux expliquer et rassurer aussi comment ça se passe ? Parce que c'est vrai qu'on s'imagine tout de suite les déplacements, les énormes, le nombre de déplacements qu'il faut faire, la durée sur place, alors qu'en fait, c'est pas aussi contraignant que ça.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas aussi contraignant et on s'adapte vraiment aux disponibilités des patientes. Il ne faut pas du tout comparer avec une PMA en France ou en Belgique où on vous appelle au dernier moment pour vous dire demain vous devez venir. Ce n'est pas du tout comme ça qu'on va faire. On s'adapte vraiment aux disponibilités de la patiente. Ce qu'on fait pour qu'il y ait le moins de déplacements possible, Déjà on va demander à la patiente, pour un premier rendez-vous, pour connaître la patiente et pour poser à plat le diagnostic, voir les antécédents ensemble, la patiente n'est pas obligée de venir. On peut tout à fait le faire en visio. donc pour ça on va lui demander de nous envoyer tout ce qu'elle aurait au niveau de diagnostic, au niveau résultat, bilan sanguin, bilan de PMA, vraiment tout ce qui pourrait nous aider à bien comprendre le cas de la patiente, même si c'est des choses qui paraissent dérisoires, elle nous les envoie et nous on fait un tri de ce qui est important ou pas. Ensuite donc par visio c'est un rendez-vous qui dure à peu près une heure, on va expliquer à la patiente ce qu'on a vu dans son dossier et ce qu'on recommanderait. Et après il y a toute une étape de constitution du dossier, Et c'est pareil, tout ça, c'est à distance. Alors par contre, il faut que la patiente ait un gynécologue dans son pays qui puisse faire le relais entre ce qu'on demande et ce qu'elle doit faire à distance. Sinon, ça va être difficile. Il faut vraiment qu'elle parle du projet à un gynécologue, que le gynécologue soit d'accord pour la suivre, pour réécrire nos ordonnances, que ce soit pour les médicaments ou les examens à faire. Et puis pour ensuite le traitement lui-même, suivre par échographie le traitement. Donc ça c'est important, il faut qu'il y ait quelqu'un sur place quand même pour faire le suivi.

  • Speaker #0

    Ok, aujourd'hui ça commence à devenir de plus en plus fréquent, donc voilà je pense que l'immense majorité des gynécos est ouverte à ça, et si ce n'est pas le cas, il ne faut pas hésiter à en changer, on trouvera un qui sera d'accord, parce que vraiment c'est…

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai qu'il y a dix ans on voyait moins ça, il y avait beaucoup de gynécologues qui étaient assez réticents, maintenant c'est assez ouvert. Et les patientes n'ont plus de mal à trouver quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Non, parce que c'est parfois même eux qui recommandent d'aller en Espagne, justement. Parce qu'ils se rendent bien compte de la différence de suivi, de traitement, d'efficacité. Donc, c'est parfois même eux qui recommandent ça. Donc, ça se trouve facilement. Mais donc, voilà, OK. Tout ça, ça se fait à distance.

  • Speaker #1

    Voilà. Et ensuite, alors, si c'est pour une five, normalement, ce qu'on fait, c'est qu'on va demander à la patiente quand est-ce qu'elle aimerait commencer. ou alors ses dates de disponibilité, parce que ça peut être une patiente qui a beaucoup, au niveau professionnel, qui n'a pas beaucoup de disponibilité. On va lui demander ses disponibilités et on calcule en rétro-planning pour qu'elle soit prête sur ces dates-là. Comme ça, au moins, elle a une idée des dates sur lesquelles elle doit venir. Elle sait qu'elle sera disponible à ce moment-là. Et puis, elle peut s'organiser au niveau des congés, au niveau des avions. Elle peut déjà commencer à regarder un petit peu tout ça. mais c'est vraiment en fonction de ses disponibilités et nous on calcule tout pour que ça tombe à ce moment-là. Donc ce n'est pas forcément sur son cycle naturel, on peut tout à fait faire tomber son cycle quand on veut avec la prise de la pilule sur un cycle en amont et comme ça on calcule les dates et c'est bien plus précis que si on attendait des règles naturelles. Il y a beaucoup de patientes aussi qui ne veulent pas prendre de pilule, dans ce cas-là on fait avec les règles naturelles, mais il faut savoir que c'est moins précis au niveau des dates.

  • Speaker #0

    voilà je pense que l'important c'est de s'adapter encore une fois à chacune et c'est ce que je trouve admirable chez Vida c'est que il n'y a pas de protocole standard pour tout le monde on fait selon ce que les gens ont besoin ressentent éprouvent enfin voilà c'est une co-construction en fait et ça je trouve que c'est fantastique bah oui c'est ça donc tout le niveau de médical on va s'en occuper nous

  • Speaker #1

    La patiente ne doit surtout pas s'inquiéter là-dessus parce que nous on s'en occupe. Mais après tout ce qui est logistique, organisation, là on fait en fonction de la patiente parce que déjà on sait qu'à distance c'est difficile. émotionnellement. C'est un autre pays, on ne parle pas forcément, enfin, elle ne parle pas forcément espagnol, donc il faut vraiment lui faciliter les choses et qu'elle se concentre sur son traitement et pas sur les à-côtés d'organisation. Forcément, il faut prendre en compte tout ça, mais il faut que ça soit le plus facile possible pour elle.

  • Speaker #0

    J'adore et puis aussi ce que je trouve génial c'est que vous avez une clinique où on parle plusieurs langues mais donc puisqu'ici on s'adresse à des personnes qui sont francophones, toi t'es française il y a des coordonnatrices qui parlent un français impeccable qui sont aussi françaises et donc je trouve ça extraordinaire parce que ça rassure aussi tu vois, même si on peut dans certains cas parler anglais ou ci ou ça c'est quand même une terminologie très précise et donc ça rassure énormément quand c'est dans sa langue

  • Speaker #1

    Ben oui, oui, oui. Non, il y a vraiment un côté émotionnel, les patientes se livrent à nous. Et c'est vrai qu'on a des coordinatrices qui parlent très très bien française, mais qui ne sont pas françaises. Et ce n'est pas la même chose. C'est vrai, on a quatre coordinatrices françaises, on a une belge d'ailleurs. Et là, il y a vraiment un lien qui se crée avec la patiente et elle nous livre un peu toutes ses émotions. Donc, il faut qu'on soit capable de bien comprendre, de leur répondre avec nos mots. Et c'est vrai que ça change tout. Avec une équipe francophone, c'est pour nous très important de trouver des personnes qui soient 100% francophones pour ça.

  • Speaker #0

    Alors déjà, je pense que le fait de pouvoir exprimer ses émotions dans un centre PMA, ça va relever du miracle pour beaucoup. Voilà, vraiment, déjà, je pense que de base, c'est quelque chose avec lequel on n'est hélas pas du tout habitué par manque de temps, par manque de... Voilà, ça reste, les gros centres en tout cas, restent majoritairement quand même un peu un côté usine. On est là pour le protocole, mais ce qui est en dehors du protocole, c'est éventuellement aller voir un psy. Et encore, ce n'est pas recommandé systématiquement. Donc, avoir un centre PMA qui tient compte des émotions, c'est quand même... c'est quand même pas rien, c'est pas l'immense majorité, et ça je trouve ça extraordinaire, et le fait que ce soit en français en plus, ça rassure terriblement,

  • Speaker #1

    c'est tellement important pour les patientes, forcément il y a le côté médical, et nos médecins aussi parlent français, donc ça c'est une bonne chose aussi, parce que tout le côté médical, ça les rassure aussi de pouvoir parler à quelqu'un, directement, sans avoir de traduction. Mais après nous les coordinatrices, nous on a un rôle un peu administratif, vérifier si tout est bon, si les consentements sont bons, si tous les papiers sont signés. Mais après il y a tout un rôle d'accompagnement, de soutien émotionnel, ça c'est primordial. dans la clinique.

  • Speaker #0

    Oui, et puis vous faites preuve quand même d'une réactivité qui est énorme parce que quand les patientes, les patients, parce que c'est aussi beaucoup de couples qui ont des questions, etc., je veux dire, il y a quelqu'un au bout du fil, vous répondez, si vous n'êtes pas disponible, vous rappelez dès que vous l'êtes. Il y a quand même un vrai suivi humain et bienveillant derrière, tu vois. Pareil, je pense que quand on est habitué à des... à des services publics français ou même belges, on n'est pas du tout habitués à ça. Il faut téléphoner dans un créneau horaire bien précis. Et si tu ne les as pas au bout du fil, ce n'est pas de bol. Il faudrait essayer un autre moment. Et c'est l'angoisse totale.

  • Speaker #1

    C'est vrai ça. On fait attention à ça aussi. Tous les mails doivent être répondus dans les 24 heures parce que c'est stressant pour la patiente. Je disais que c'est très important pour la patiente d'avoir des mails répondus dans la journée ou en 24 heures au moins. surtout quand elles sont en suivi médical. Nous, on s'est organisé de façon à ce que les patientes qui ne sont pas encore en suivi il y a deux équipes. Il y a une équipe suivie des patientes et une équipe plus premières informations et constitution du dossier. Une fois qu'elle passe en suivi médical, c'est les coordinatrices médicales qui doivent répondre au jour le jour parce que c'est les échographies du jour. On ne peut pas recevoir une échographie et répondre deux jours après parce qu'il y a certaines fois où la patiente doit commencer le jour même quelque chose. Donc, on s'organise comme ça. Mais on a réussi à avoir une bonne organisation parce qu'on ne perd aucune patiente. Les patientes... Ils sont satisfaits de leur retour à tout va bien ?

  • Speaker #0

    Je confirme, je confirme. Je recommande quand même régulièrement la clinique. Et puis voilà, encore une fois, on se connaît depuis longtemps et je n'ai que des bons retours de la clinique. Donc voilà, tu sais, et celles qui me suivent ont l'habitude aussi, j'ai des critères d'exigence qui sont quand même très élevés. J'ai du mal à recommander parce que l'expérience montre que ça dépend parfois sur qui on tombe. Mais chez Vida, c'est les yeux fermés. Je sais que l'équipe est au top. Et c'est vraiment super. Oui, puis on essaye toujours que ça soit toujours la même interlocutrice. Qu'une patiente n'appelle pas, doit à chaque fois rappeler son dossier, rappeler son cas. Non, il faut qu'elle tombe sur quelqu'un qui la connaît, qui sait exactement où elle en est, pour ne pas déjà faire perdre du temps à la patiente, et puis que ce soit agréable pour elle d'appeler Vida et de tomber sur sa coordonnatrice.

  • Speaker #1

    Et ça, ça change tout aussi, parce que pareil, quand on est habitué aux hôpitaux chez nous, que ce soit France, Belgique, même Suisse, etc., on est tellement habitué à des suivis anonymisés, tu vois, où en fait, c'est quoi votre nom, c'est quoi votre dossier, personne ne connaît rien en fait. Alors j'entends, il y a un nombre qui est là et qui est énorme, mais ça change tellement la donne d'avoir un suivi personnalisé, d'avoir quelqu'un au bout du fil qui connaît notre parcours, etc., ça change tout. Ça change vraiment tout. Donc, c'est un point d'honneur que je trouve extraordinaire à garder. C'est génial. Du coup, comment ça se passe finalement si les personnes qui nous écoutent se disent Tiens, j'ai quand même envie de prendre quelques renseignements chez Vida Fertility Qu'est-ce qu'elles peuvent faire ? C'est quoi la première étape ?

  • Speaker #0

    Alors la première étape c'est nous appeler. Nous appeler ou envoyer un mail, enfin sur le site internet simplement. Et puis c'est toujours moi qui fais les premiers contacts. Donc je les appelle, on parle un petit peu du cas, je leur explique ce qu'on recommanderait a priori suivant les premières informations qu'elles me donnent. et si elles sont disponibles, on va fixer un rendez-vous en visio avec un médecin. Et c'est là vraiment que tout commence. Le rendez-vous en visio, c'est le plus important pour nous parce que c'est vraiment là qu'on va fixer les... Déjà, voir les examens qu'on va lui demander en amont, voir comment ça va se passer, c'est là vraiment qu'on fixe tout. C'est le plus important pour ensuite qu'il y ait une bonne... Enfin, que le traitement se fasse bien. Il faut qu'on ait toutes les informations possibles sur la patiente.

  • Speaker #1

    J'adore. Donc voilà, l'idéal, c'est dans un premier temps, simplement, on envoie un mail ou on t'appelle. Je mettrai, vous allez trouver évidemment les coordonnées, je mettrai le site internet, je mettrai le numéro de téléphone dans la description de l'épisode ou en dessous de la vidéo, vous aurez toutes les infos. Mais je crois que ça vaut le coup de passer un coup de fil et de comprendre, en fait, parce que ça permet vraiment d'avoir des pistes intéressantes à explorer et de se dire, OK, en fait, on a encore telle et telle possibilité parce que souvent, on a déjà essayé plein de choses et on se dit, ah non, mais en fait... On perd espoir parce qu'on pense que c'est foutu, alors qu'en fait, on n'a pas expérimenté tant que ça. En réalité, on a encaissé beaucoup d'échecs, mais on a finalement très peu creusé, très peu approfondi, vraiment. Et voilà, je trouve que le fait d'avoir un échange avec toi, de voir tous les examens qui sont encore possibles, qu'on peut envisager, etc. ça ouvre le champ des possibles et donc c'est extraordinaire de voir les possibilités qu'on peut avoir avec Vida dans l'exploration finalement de l'infertilité et la recherche de solutions parce que c'est ça qui est génial si il n'y a rien d'autre à compléter on va le dire à la patiente on va vraiment lui dire ses

  • Speaker #0

    chances réelles de réussite mais si on voit qu'il y a quelque chose qui mérite d'être approfondi et qui pourrait tout changer là on va lui dire, on va vraiment être honnête avec la patiente, on ne va pas lui dire de faire un traitement pour faire un traitement Non, il faut vraiment voir les chances réelles et puis voir si ça vaut le coup ou pas de recommencer. Je sais que les échecs sont très durs, mais il y a beaucoup de patients qui viennent en nous disant on a fait cinq inséminations en France, une five, rien n'a marché Mais c'est vrai que les inséminations, pour nous, ça n'a aucun effet diagnostique. ça n'apporte rien ça fait perdre du temps il y a des inséminations qui marchent et tant mieux mais c'est vrai que 5 inséminations ça peut être une PMA pendant 5 ans, ça fait beaucoup mais malheureusement à effet diagnostique ça ne nous sert pas à grand chose et c'est des échecs beaucoup d'énergie perdue pour les patientes et finalement on aurait passé directement à la FIV et ça aurait marché

  • Speaker #1

    c'est pour ça que je dis qu'en fait souvent quand je vois les femmes que j'accompagne qui rejoignent le programme souvent elles me disent mais Mia j'ai tout essayé j'ai déjà testé plein de trucs et en fait non, elles ont encaissé beaucoup d'échecs mais elles n'ont pas forcément tellement testé de choses parce que souvent on a répété encore et encore et encore approximativement la même chose donc c'est pas pareil évidemment donc la douleur elle est certes immense mais en même temps il reste encore un panel de... de possibilités à aller chercher, à aller creuser, énormissime, et ça, je trouve que c'est plutôt rassurant, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, c'est des patientes qui n'ont fait par exemple qu'une FIV, mais avec 8 embryons, donc 8 transferts ratés, donc émotionnellement, à chaque fois, c'est toujours la douche froide, mais finalement, ce n'est qu'une FIV. Donc, ça vaut le coup de recommencer, d'essayer une FIV différemment pour voir si on obtient de meilleurs résultats, et surtout vérifier au niveau de l'endomètre s'il n'y a pas quelque chose Après 8 transferts, il faut absolument vérifier. Donc, ça paraît beaucoup au niveau émotionnel et au niveau temps, énergie, mais finalement, au niveau essai, pour nous, on sait qu'il faut persévérer un petit peu et on peut trouver des solutions.

  • Speaker #1

    J'en suis archi convaincue et c'est vrai qu'il y a certaines pathologies, soit qu'on met énormément à diagnostiquer. Ça a été mon cas, tu vois l'endométriose, on me l'a diagnostiqué après la naissance de mon fils. Donc voilà, et on m'avait mis dans la case inexpliquée. Et pareil, le SOPK, dans un premier temps, on me disait oui, mais bon, vous êtes mince. Oui, mais c'est quoi le lien ? J'ai un SOPK ou je n'ai pas de SOPK ? J'avais bien un SOPK à l'époque, aujourd'hui on ne le voit plus. Mais tu vois, ça montrait que parfois on est biaisé dans l'analyse de certains critères, de certaines pathologies, soit qu'on perd beaucoup de temps, soit qu'on ne prend pas suffisamment certaines pathologies en compte, soit qu'on ne cherche pas assez, et donc forcément ça fait toute une différence. Je trouve que le fait d'aller creuser plus loin, ça change évidemment tout le parcours.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment la clé. Le diagnostic, c'est la clé d'un traitement. Après, on peut faire des protocoles différents, mais si on n'a pas un diagnostic qui permet de justifier tel ou tel médicament, tel ou tel protocole, c'est tout faire à l'aveugle. Il faut vraiment trouver le problème et ensuite adapter tous les protocoles à ce problème-là.

  • Speaker #1

    J'adore. Et si tu avais un conseil à donner aux personnes qui nous écoutent, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #0

    Alors qu'il faut garder espoir parce qu'il y a toujours des solutions. Je sais que c'est difficile. Moi aussi, je suis passée par une PMA. Donc, je sais tout ce qu'il faut endurer pour les FIV, pour les résultats, l'attente, l'attente, toujours l'attente. Mais il faut garder espoir. Certaines fois, il faut persévérer un peu. Si vous avez besoin de temps pour reprendre espoir, il faut vous laisser le temps aussi, c'est important. Ne pas se précipiter, mais faire les choses dans l'ordre comme il faut. Il faut garder espoir parce que vous pouvez avoir des solutions, rien n'est perdu. On peut vraiment trouver des choses qui n'auraient pas été vues auparavant.

  • Speaker #1

    Le fait que tu sois passée par là aussi, il y a une empathie énorme vis-à-vis des personnes qui sont là, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs. Et je trouve ça extraordinaire de savoir exactement de quoi on parle. Et puis, j'en profite aussi pour dire que tu es une maman comblée. Et donc, ça donne aussi beaucoup d'espoir.

  • Speaker #0

    Il ne faut vraiment pas perdre espoir parce que certaines fois, si ça ne marche pas la première file, il faut recommencer. Parce que ça ne veut pas dire que la deuxième soit… Soit pareille, il faut vraiment essayer. et il ne suffit que d'un seul embryon pour que ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce que je dis tout le temps, il suffit d'un seul. Et parfois, c'est un seul spermatozoïde, un seul ovocyte de bonne qualité, un seul bon embryon, ça peut marcher en fait. Oui, ça fait crocher.

  • Speaker #0

    Ce ne sont pas tellement de cas compliqués, parce que c'est vrai que dans nos cliniques, on reçoit beaucoup de cas compliqués. Les patientes qui ont déjà fait beaucoup d'essais, peut-être que dans une petite clinique, elles se sentent plus... plus entourées, donc elles choisissent plus les petites cliniques, mais on a beaucoup de cas compliqués et moins de cas de première five, ça on en a moins. Mais c'est vrai que des cas compliqués, on en reçoit beaucoup et nous on sait que ça peut marcher parce qu'on en a vu tellement et on a vu des personnes avec 10 échecs d'implantation, finalement ça a marché avec des techniques nouvelles, donc on sait que ça peut marcher. Mais après, nous c'est notre quotidien, donc après il faut qu'on le transmette.

  • Speaker #1

    aux patientes mais voilà moi je vous dis garder espoir parce que ça peut marcher j'adore parce que je passe mon temps à dire tout est possible je vois tellement ça tous les jours et j'ai des personnes qui me disent oui mais les miracles en gros c'est pour les autres je me dis oui mais celles qui y arrivent pensez la même chose aussi et finalement ça a marché pour elles à un moment ou à un autre donc vraiment c'est croire jusqu'au bout on lâche rien on y croit oui je trouve ça extraordinaire c'était génial, c'était un vrai plaisir en tout cas de t'accueillir et de te recevoir ici Sophie pour retrouver Sophie vous allez retrouver évidemment toutes ses coordonnées comme je le disais je vais mettre les coordonnées de la clinique dans la vidéo, sous le podcast, selon l'endroit où vous allez regarder ou écouter nos échanges, donc vraiment appelez la clinique, s'il y a une clinique à choisir, moi je sais que Vida je les recommande les yeux fermés parce que il y a un vrai... Un vrai travail qualitatif derrière, des gens passionnés aussi, parce que ça on peut le dire, c'est vraiment des gens passionnés par leur métier. et ça, ça fait toute la différence donc voilà c'est pas juste qu'on exerce un métier c'est qu'on exerce une passion en fait oui,

  • Speaker #0

    c'est vraiment ça oui,

  • Speaker #1

    parce que voilà, ça fait toute la différence moi j'aime m'entourer de gens passionnés donc je trouve ça génial merci infiniment en tout cas Sophie pour cet échange et puis pour vous qui nous écoutez n'attendez pas et passez un coup de fil vous allez voir ce que ça donne mais en tout cas gardez espoir il y a mille et une choses à explorer encore j'en suis convaincue Merci beaucoup Sophie.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation. à bientôt au revoir

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