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Positive - Fertilité, émotions, PMA

112. Revivre après la tempête : le parcours PMA et spirituel de Séverine Barbier

112. Revivre après la tempête : le parcours PMA et spirituel de Séverine Barbier

1h25 |11/12/2024
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Description

Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Séverine Barbier, hypno-praticienne, fondatrice de l'Hypnose Transpersonnelle® et... pmette !


À travers son témoignage poignant, Séverine nous partage son chemin de résilience après la perte tragique de son fils à l’âge de 7 ans, emporté par une tumeur cérébrale. Aujourd’hui, à 42 ans, elle a décidé de renouer avec son désir de maternité en empruntant le chemin de la PMA.


Elle nous dévoile comment son travail sur les plans physiologique, émotionnel et énergétique a été la clé pour enclencher cette grossesse tant espérée.
Prépare-toi à découvrir une histoire pleine de courage, d’espoir et de transformation intérieure.



Pour retrouver Séverine :

➡️ Site internet

➡️ Réseaux sociaux : Instagram - Facebook - Youtube


…………………………………………………. 

➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

………………………………………………… 

Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour ! Hello, bienvenue à toutes, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui dans un tout nouvel épisode de podcast et aujourd'hui je ne suis pas toute seule, je ne suis pas toute seule parce qu'on va parler d'un sujet assez particulier et j'ai l'immense chance d'avoir Séverine qui m'accompagne. Salut Séverine !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia !

  • Speaker #0

    Tu vas bien ?

  • Speaker #1

    Ouais très très bien, merci.

  • Speaker #0

    Moi ça me fait trop plaisir de t'avoir ici sur ce podcast parce que t'as quand même un parcours juste complètement incroyable, un parcours de dingue. Et j'aimerais en fait, je pensais te présenter et en fait non, je vais te laisser te présenter pour partager un petit peu ce que tu fais. Alors quand même, si dans les grandes lignes, évidemment, tu es hypnothérapeute et tu as créé ta propre version de l'hypnothérapie en combinant différentes approches. Et je trouve évidemment passionnant parce que voilà, celles qui nous écoutent sauront que moi, ce qui m'intéresse, c'est ça justement. C'est de combiner des approches, d'aller dans le global et on se retrouve évidemment terriblement là-dedans. Mais à côté de ça, tu as aussi un parcours de vie extraordinaire. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. Alors, en France, on n'utilise pas hypnothérapeute parce que je n'ai pas de parcours médical et c'est très réglementé. Alors, on va dire hypnopraticienne. Et d'ailleurs, je me considère plus comme psychopraticienne qu'hypnopraticienne parce que finalement, l'hypnose, c'est un outil et je fais plus de la psychothérapie que de l'hypnose. Donc, souvent, je me présente plus comme ça. Et pour répondre du coup à ta question, Pas facile de se présenter à chaque fois, et sur un point de vue personnel, et sur un point de vue pro. Alors effectivement, question professionnelle, du coup j'ai fondé ce que j'ai appelé l'hypnose transpersonnelle, une approche de psychothérapie transpersonnelle, où on va pouvoir, grâce à l'hypnose, mais pas que, des fois ça peut être juste un peu de l'hypnose conversationnelle aussi, aller voir les blocages émotionnels, et autres d'ailleurs. qu'on peut rencontrer dans notre biographie, c'est-à-dire dans notre histoire de vie personnelle, mais qu'on peut rencontrer aussi des fois dans le transgénérationnel, c'est-à-dire l'histoire de nos parents, de nos lignées familiales, des blocages qu'on rencontrera parfois dans ce que j'appelle les autres vies. Alors c'est sûr qu'il faut croire un petit peu en la survivance de l'âme à ce corps physique. Et puis des fois, on rencontre tout simplement des archétypes, des symboles. On rencontre également des consciences collectives. Ça m'est déjà arrivé de rencontrer tout un tas de consciences collectives de femmes qui avaient des choses à nous dire. Donc on peut rencontrer tout un tas de choses. Et pour le sujet qui t'intéresse, on rencontre parfois des mémoires précoces, c'est-à-dire des personnes qui revivent le jour de leur conception ou des traumatismes qu'ils ont vécu dans leur vie intra-utérine ou le jour de l'accouchement. Donc ça c'est aussi très intéressant parce qu'on se rend compte que... la conscience en fait précède la matière et que de fait on peut reconnecter à des mémoires très très tôt dans notre parcours de vie incarnée. Donc voilà, ça c'est sur l'aspect un petit peu professionnel. Et puis sur l'aspect personnel, je suis aujourd'hui du coup en couple avec mon conjoint qui s'appelle Ludovic. J'ai un chien vaïco, d'ailleurs un chiot puisqu'il n'a que 7 mois, mais il ressemble déjà à un poney. C'est un beauceron, donc il est grand. Et un chat, c'est Léonard qui a 7 ans. Et je suis enceinte 2 mois après un parcours FIV, après un an et demi d'essai, puisque j'ai aussi 42 ans. Et du coup, ça n'a pas été si simple que ça d'avoir de nouveau un enfant, de nouveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a maintenant 14 ans, j'ai perdu un petit garçon de 7 ans qui s'appelait Melvin, d'une tumeur cérébrale que j'avais eue à 20 ans en 14 jours. Donc, complètement différent.

  • Speaker #0

    Alors, c'est évidemment un parcours de vie juste complètement incroyable. Et en même temps, tu vois, alors je pense que tu vas redonner énormément d'espoir à celles qui nous écoutent, parce que tu sais, moi, dans les questions, c'est oui, mais j'étais l'âge. Et donc, c'est vrai que l'approche des 40 ans, le fait d'avoir dépassé les 40 ans, souvent d'un point de vue médical, en tout cas, déjà à partir de 35 ans, on parle de grossesse gériatrique. Alors bon, voilà. Donc, 42, alors, oh là là.

  • Speaker #1

    C'est une grand-mère qui veut être enceinte.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc moi je trouve ça extraordinaire et j'adore justement compiler les témoignages de FAC après 42 ans, son maman son enceinte et où tout va bien aussi et ça, ça me fait plaisir de l'entendre donc encore félicitations parce que j'avais Merci et c'est vrai t'as raison,

  • Speaker #1

    le parcours médical, enfin d'ailleurs j'ai envie de dire, parce que le parcours médical est composé de gens, en réalité de personnes qui oublient des fois un petit peu leur humanité Et c'est terrible. Alors, je sais qu'elles font bien ce qu'elles peuvent, mais c'est vrai que des fois, c'est quand même assez terrible. Les propos qui peuvent être tenus devant des femmes et des couples, d'ailleurs, parce que mon conjoint était là, qui viennent pleines d'espoir à eux, j'ai presque envie de dire avec le dernier espoir des fois, justement, de pouvoir réaliser ce rêve. Et moi, je me souviens quand même que notre premier rendez-vous, le docteur me dit, Bon, bah, 42 ans en faisant la moue du style… Il y a peu de chances que ça fonctionne, en me disant, et elle me dit, ça va dépendre si vos ovules ont plutôt 38 ou plutôt 45 ans. Et j'étais tellement sidérée par cette réflexion que je n'ai rien dit. Et quand j'ai raconté ça à une copine, elle aussi en parcours FIV, alors qu'elle en a 29, donc comme quoi, ce n'est pas une question d'âge, elle me dit, mais elle est con, ils ont 42 ans tes ovules. Ils ont 42 ans. C'est vrai que quand elle a dit ça, ça m'a fait rire, parce que je me suis dit, oui, en fait, il veut 42 ans, point barre. 42 ans et 9 mois, puisque les ovules arrivent dans le ventre de notre mère, finalement. Mais voilà, et je trouve ça un peu dingue. Et jusqu'au bout, chaque rendez-vous, elle me disait, bon, il n'y a que 5% d'espoir, il n'y a que 5% de chance, que ci, que ça. Et mon conjoint, qui est vraiment toujours en train de voir le verre à moitié plein, me disait, oui, 5%, ce n'est pas zéro, quoi. Et il a eu raison. Parce que finalement, aujourd'hui, je suis enceinte de deux mois et on attend un petit bébé qui va en plus très bien pour l'instant. Tout va bien. D'ailleurs, pour l'instant, il n'y a même pas de raison que ça n'aille pas.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est ça que je trouve génial. Et en même temps, tu vois, je me dis, il y a tellement de terminologies qui sont inappropriées, inadaptées, des expressions. Tu sais, moi, j'ai entendu... Alors, quand on parle déjà de fausse couche, pour moi, c'est un arrêt de grossesse. Ce n'est pas une fausse couche, c'est un arrêt de grossesse. On parle de débris dans ces cas-là, tu vois, il reste des débris.

  • Speaker #1

    C'est terrible, oui.

  • Speaker #0

    J'ai déjà eu des débris momifiés. Déjà, la représentation visuelle que tu peux t'en faire, bon voilà. Et puis effectivement, des mots justement, j'en parlais, la grossesse gériatrique, ou même, tu sais, plus basiquement, mais parfois de dire, oh là là, vu l'état de vos offerts, ou vous avez des ovaires qui sont tout pourris, ou vous avez les ovaires d'une femme de 50 balais. Non, en fait, c'est des choses qui heurtent et qui peuvent effectivement donner lieu ou réveiller peut-être des anciens traumas.

  • Speaker #1

    Mais oui, complètement. Alors moi, j'avais la chance, j'avais un utérus parfait, paraît-il. Heureusement qu'à un moment, ils ont fini par le dire, parce que c'est vrai que c'était très, très peu encourageant, parce que limite, elle me faisait comprendre que ça passe par voie naturelle ou que ça passe par five, les chances étaient les mêmes. Et j'avais envie de dire, bah non en fait. D'ailleurs aujourd'hui, j'ai envie de dire, bah non, parce que nous ça faisait un an et demi qu'on essayait. J'ai fait justement une fausse couche au bout de six ou neuf mois d'essai. Et non, ce n'était pas pareil. La preuve, c'est que déjà, et on y reviendra très certainement dessus, il y a eu un travail phénoménal de fait, de compréhension, un travail forcément émotionnel, mais également de supplémentation nutritionnelle avec des vitamines, des… des minéraux, tout ça, on n'en parle pas en fait, ils nous en parlent pas, ils nous donnent de l'acide folique et puis l'affaire est réglée mais en fait non, il y a tellement plus.

  • Speaker #0

    Et alors si ça vous fait plaisir, souvent c'est oui, si ça vous fait plaisir vous pouvez prendre ça, non en fait je t'explique, c'est pas que ça me fasse plaisir, c'est juste que c'est utile, c'est juste qu'on en a besoin parce qu'aujourd'hui on a des carences dans tous les sens et que c'est vraiment vraiment important d'être préparé, d'avoir un corps qui est prêt à... apporter cette vitesse. Pour moi, au-delà de l'âge, parce qu'on n'est pas que des statistiques, en réalité, il faut arrêter avec les chiffres. Surtout quand on est en PMA, je pense que tu l'as eu, les taux d'AMH, les taux de TSH, l'épaisseur de l'endomètre,

  • Speaker #1

    on est que des chiffres. Tout est décortiqué, et je ne me suis jamais sentie aussi vieille, je crois, que pendant ce processus.

  • Speaker #0

    C'est tellement vrai. C'est tellement vrai. Et donc, c'est super important de se dire, OK, ça, c'est des chiffres, c'est des indicateurs. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas les garder à l'esprit. C'est bien, mais c'est un indicateur. Ça ne veut pas tout dire. Ça ne veut pas tout dire. Et encore une fois, tu en es la preuve. Donc, merci pour ce témoignage-là. Parce que je sais que tu vas redonner de l'espoir à énormément de femmes. Et ça, pour moi, c'est vraiment super précieux. À côté de ça...

  • Speaker #1

    Et puis, je ne compte pas m'arrêter là. Parce que nous, on compte avoir un deuxième enfant. Donc, même s'il faut refaire ça à 45 ans, eh bien, on y retournera. J'adore !

  • Speaker #0

    J'adore ! Alors moi j'adore en fait le fait de dire, en fait l'âge n'est pas un problème en soi, c'est l'état de santé générale qui peut potentiellement l'être.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais c'est pas l'âge en fait.

  • Speaker #1

    Absolument, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On oublie qu'avant quand il n'y avait pas la contraception, les femmes avaient des enfants, quand elles avaient des enfants en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est ça. Et puis il y a des personnes qui sont, disons, de moins que moi et que je sens beaucoup moins dynamiques, qui sont déjà très vieilles dans leur tête, dans leur corps, dans leurs pensées, etc. J'ai une amie à moi qui a 84 ans, elle a suivi ma formation. Je lui ai dit, tu es mon modèle. Quand à 84 ans, tu es encore en train de travailler sur toi et à suivre des formations pour accompagner d'autres personnes, s'il vous plaît, je veux être comme toi.

  • Speaker #0

    J'adore parce que ça montre qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre non plus. Alors, OK, la fertilité, une fois qu'on est ménopausé, clairement, voilà. Évidemment, je ne peux pas dire que c'est illimité, mais je voudrais juste qu'on arrête de réduire les femmes à un chiffre, parce qu'on ne tient pas du tout le même discours pour les hommes, alors que statistiquement parlant, on peut aussi démontrer que la fertilité décline avec l'âge chez les hommes. Mais on ne leur tient pas le même discours. Donc voilà, j'aimerais que ce soit un petit peu plus universel.

  • Speaker #1

    Donc c'est important pour moi. Nos examens ont révélé le fameux infertilité inexpliquée des deux côtés. Donc c'était pas... que moi et mon âge. Même chez Ludo, il y avait vraiment des deux côtés. Il n'y avait pas de raison que ça ne fonctionne pas. Alors en tout cas, pas de raison médicale et officielle, parce qu'il y en a plein d'autres, évidemment, derrière des raisons qui font que ça ne fonctionne pas.

  • Speaker #0

    Il y en a plein d'autres. Et ça, ça m'intéresse aussi qu'on puisse en parler parce que, comme tu le sais, dans les programmes, déjà, il n'y a pas de tabou, on appelle un chat un chat. Et puis, je vais sur tous les sujets, que ce soit aussi bien l'émotionnel que l'énergie, que le médical, que le physiologique. J'aime bien couvrir ces ensembles-là parce que tout me semble tellement lié et tellement... Comment dire ? C'est impossible pour moi de les séparer. Tu vois, c'est vraiment inséparable. Quand on pense aux raisons, qu'est-ce qui pourrait amener pour toi, d'un point de vue... Alors, peut-être qu'on pourrait définir ce que c'est le transpersonnel, avant de parler des raisons. Peut-être que transpersonnelles, celles qui nous écoutent, vont se dire Ok, mais c'est quoi exactement ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est vrai que je l'ai un petit peu évoqué tout à l'heure, mais certainement trop brièvement. En tout cas, je n'ai pas fait le lien. Le transpersonnel, justement, c'est ça. C'est l'évocation de blocages, parfois énergétiques, parfois émotionnels, et puis parfois c'est l'un découle de l'autre aussi, qui sont en lien avec des blessures traumatiques, des blessures émotionnelles. que l'on a pu rencontrer dans notre vie, qui peuvent appartenir à nos ancêtres, à nos parents, qui peuvent appartenir à nos anciennes vies, ce que les gens nomment vie antérieure, et qu'au cours de certains trans, par exemple, moi en l'occurrence avec l'hypnose transpersonnelle, mais personnellement je les ai aussi des fois connectés avec les transchamaniques, par exemple les plantes médecines, les champignons, le LSD, la MDMA, c'est des médecines pour moi qui sont sacrées et qui peuvent amener à un travail de guérison aussi. profonds et je les ai utilisés personnellement sur moi même si je n'encourage pas parce qu'en france c'est encore complètement tabou et interdit mais que ce soit ne serait-ce qu'à travers l'hypnose ou la respiration le tropique qui peuvent amener des trans aussi très profondes et qui elles sont encore sont complètement légales en france on va d'un seul coup réaliser qu'on a des blocages en nous et que basse est clair et net que tant que ces blessures émotionnelles ou ces blocages énergétiques n'ont pas été levés mis en lumière, n'ont pas été reconnus et accueillis, et bien ça va bloquer le processus et alors je ne peux parler que de moi et de mon histoire pour le coup mais avec le recul un an et demi plus tard, donc déjà un an et demi plus tard je me dis, en fait j'ai eu besoin de ces un an et demi ça c'est quelque chose je réalise à quel point ce parcours a été bénéfique aussi bien pour moi que pour mon conjoint Je parlerai pas longtemps pour mon conjoint parce que je pense que c'est à lui qui est mieux à même d'en parler, mais pour mon conjoint c'est clair et net et il le reconnaîtra facilement parce que ça lui a permis de gagner en maturité. Les hommes sont quand même souvent moins matures vis-à-vis du projet enfant que ne peut l'être la maman. et en plus de ça, ça lui a permis aussi de développer son envie c'est-à-dire que j'ai senti qu'il était prêt le jour où peut-être un an ou quelques mois après le début de nos essais, il m'a dit ce serait bien que ça arrive là ce jour-là je me suis dit il est prêt alors qu'au tout début, ce serait arrivé au tout début il n'y avait pas encore cet élan cette motivation à avoir cette enfance comme il l'avait ces derniers mois donc ça c'est très important et de mon côté c'est Un an et demi ont été essentiels parce que j'ai quand même, alors déjà il y a eu le côté, ne serait-ce que, j'ai presque envie de dire biologique, j'ai vu que j'étais carencée en oméga 3, qui influence apparemment grandement justement la fertilité. J'ai tendance à faire de l'anémie, donc il me fallait du fer, du magnésium, enfin tout un tas de compléments alimentaires que j'ai pris du coup pendant des mois et des mois pour revenir justement à des taux. qui sont acceptables, et malgré cela. Et c'est ça que j'ai trouvé dingue, parce que je viens de recevoir mes dernières analyses, moi je trouvais qu'il y avait des carences en fer, et des carences je ne sais plus où, et elle m'a dit, non non c'est normal, chez la femme enceinte c'est normal. Pas nous en fait !

  • Speaker #0

    Non c'est pas normal, c'est pas normal à plein de niveaux. Alors c'est pas normal chez quelqu'un qui n'est pas enceinte, déjà, c'est pas normal, et ça ne l'est pas non plus chez une femme enceinte. Et des fois, on en arrive même à un stade, où tant que tu n'arrives pas à un certain stade de ta grossesse, Au niveau du faire, ils ne te perfusent pas. Ils décident quand les carences entrent. Ils ont décidé que non, parce que tu ne rentrais pas dans la case. Du coup, en attendant, ce qui attend, en général, c'est des malaises, c'est de l'essoufflement, c'est une grossesse invivable, en gros. Mais tant que tu n'es pas dans la case, non, ne te fais pas la perfusion parce que tu n'es pas le bon jour de ta grossesse. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. J'ai été sidérée du non, c'est normal Ah bon ? enceinte, être carencée, c'est normal. Et je me suis dit, bah non. Et en plus, je me suis dit, j'ai quand même réussi à être carencée en me supplémentant. Donc, qu'est-ce que ça aurait été si ça n'avait pas été le cas ? Alors, c'est pas grave, c'est l'avantage aussi de l'âge, par contre, c'est une forme de sagesse. J'attends pas seulement maintenant la grande autorisation du milieu médical pour faire les choses. Mais voilà, c'est vrai que ma première grossesse à 20 ans, tout ça, je ne le savais pas en fait. Donc il y a vraiment ce truc de non, ce n'est pas normal Et il y a un moment, je pense qu'on doit prendre aussi ces responsabilités, puisque le milieu médical ne le fera pas forcément pour nous. Donc ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Et de moins en moins, parce qu'ils sont tellement, tellement, tellement contrôlés que maintenant, ça va devenir de plus en plus compliqué d'obtenir des infos, des prescriptions, des analyses, etc. Donc ça ne va pas aller en s'améliorant. Donc ça, il faut le savoir, il faut s'y attendre.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et c'est pour ça qu'il y a des personnes, ils sont vraiment spécialisés, des professionnels qui sont spécialisés justement sur les oligo-éléments, les nutriments, les naturopathes, les choses comme ça. Et c'est essentiel d'aller voir ces personnes pour travailler de concert avec ça. Moi, je sais que si cette naturopathe énergétique justement, parce que c'est une naturopathe énergétique qui ne m'avait pas tiré la sonnette d'alarme sur l'oméga-3, je pense que je n'aurais pas conscientisé l'importance de ce sujet-là. Et ensuite, bien avant même qu'on se fixe ce rendez-vous, j'étais tombée grâce à une amie qui m'avait parlé de toi sur un de tes podcasts qui parlait justement de ça, de la supplémentation, etc. Et je me suis dit, oui, ça va bien dans ce sens. Et d'ailleurs, suite à ce podcast, j'ai augmenté toutes les doses. J'ai augmenté les doses, j'ai augmenté ce que je prenais parce que je me suis dit, ok, ça a une influence réelle, encore plus que je le pensais. Donc merci de communiquer de ça et je remercie justement la vie qui m'a mis sur mon chemin, des personnes justement qui m'ont alerté sur ce sujet. Donc ça je pense que c'est un des grands piliers parce que je ne vois pas d'ordre de priorité, je crois que c'est holistique et tout est à prendre en compte. Donc pour moi ça fait partie d'un des piliers. Un des deuxièmes, ça c'est sûr, c'est les blessures comme je l'ai dit, j'ai réalisé. Moi je suis une maman en deuil, mais une maman en deuil... qui s'est reconstruite grâce à la spiritualité, qui même s'est déployée grâce à la spiritualité. Sauf que je n'avais pas conscientisé que, oui, il y avait une part de moi complètement ok avec le fait que l'être qui était mon fils, c'était une sorte de contre-adame entre nous, qu'il parte, qu'il m'éveille d'une certaine façon, que son départ m'offre la possibilité d'un éveil. Et qu'aujourd'hui, puisque je le sens, je sens sa présence, qu'aujourd'hui j'ai presque envie de dire bon ben moi je suis la team au sol et lui c'est la team au ciel et on travaille ensemble en fait Donc ça pour moi c'était complètement acquis et complètement ok dans ma tête. Sauf que dans mes blessures émotionnelles, dans mon corps émotionnel, il y avait cet être maman en moi qui pleurait encore son petit garçon. Parce que c'était bien… Bien sûr qu'il y avait une partie qui avait grandi, évolué, compris tellement de choses sur la vie, sur le sens de la vie, et qui pouvait maintenant rendre au monde d'une certaine façon certaines choses, mais il y avait un être de moi, la maman en moi, qui pleurait encore la perte de ce petit garçon, et le manque, et la peur surtout, faire un enfant, mais c'est prendre le risque de nouveau potentiellement de le perdre. Et ça, il a bien fallu aussi le reconnaître, quand d'un seul coup, pendant ces un an et demi, ça s'est mis en lumière. J'ai réalisé à quel point ce travail émotionnel n'était pas complet. Il avait été commencé, mais loin d'être complet. Donc ça, c'est un travail forcément que j'ai fait en thérapie. J'ai eu également, et ça peut paraître fou, mais j'ai réalisé aussi qu'il y avait un blocage en lien avec ma lignée paternelle. Il faut savoir que dans ma lignée paternelle, c'est très très lourd au niveau de la sexualité. Il y a eu beaucoup d'agressions sexuelles, de viols, de choses vraiment pas cool du tout. Et que je portais littéralement en moi, je sentais cette énergie. Alors évidemment, chez moi, elle ne s'était pas manifestée. outre mesure que par une libido assez importante, je trouve, pour une femme, si tant est qu'il y a des normes, mais qui quand même, autant vers 40 ans, là, ça avait commencé à me ficher un peu la paix, autant jeune, tant est que ça me travaillait quand même très fort. Et puis, je ne m'en étais pas vraiment inquiétée, sauf qu'en fait, là, je sentais que, alors que pendant des années, ça s'était vraiment apaisé, je sentais que, de nouveau, ça revenait me chercher à ce niveau-là. Et en travaillant ça et en thérapie, et en énergie, en énergétique, je me suis aperçue qu'en réalité, c'était un des facteurs bloquants. Pourquoi ? Parce que forcément, un bébé, ça passe par là et que cette âme ne voulait pas récupérer ça, ne voulait pas récupérer ces lourdeurs de cette lignée paternelle et qu'il était nécessaire du coup que j'aille les mettre en lumière, que j'aille les accueillir, que j'aille les libérer également d'un point de vue énergétique parce que c'était pas OK. Je sentais vraiment que ce n'était pas du tout OK pour cette âme de récupérer ça et de passer par là, par le sexe, avec toutes ces blessures dans cette lignée paternelle. Je sentais aussi que ça allait plus loin encore, parce qu'avec mon conjoint, on a un projet de mariage après nos enfants. Sauf qu'en fait, pour des raisons qui lui appartiennent et qui sera un peu long de l'expliquer, mais il va porter mon nom. C'est assez rare, mais c'est lui qui portera mon nom et pas l'inverse. Et j'ai senti que ce n'était pas OK non plus, en fait, d'une certaine façon que nos projets de couple, comme l'enfant, comme le mariage, puissent avancer, si ce n'était pas nettoyé aussi à cause de ça. Donc, il y avait vraiment tout un travail de transgénérationnel à travailler. Et enfin, et pas des moindres, je sors d'une enfance comme beaucoup dans notre génération. avec des violences éducatives ordinaires, mais qui ont laissé beaucoup de traces, et en l'occurrence, les traces qu'elles ont laissées, c'est cette façon justement d'éduquer les enfants, de ne pas réaliser le sacré de l'enfantement, mais également de l'éducation en conscience d'un enfant, d'ailleurs d'un accompagnement. L'éducation est tellement galvaudée que je préfère maintenant dire qu'on accompagne les enfants à devenir adultes, puisqu'en fait ce sont déjà des âmes. et puis du coup ça m'a fait travailler au moins sur pendant trois cérémonies, donc ce que j'appelle les cérémonies c'est avec les plantes sacrées, sur trois cérémonies ça m'a fait travailler sur déjà la première chose c'est que je ne savais pas, c'est que ma mère m'a aimée, même inconditionnellement mais du fait de ses violences éducatives ordinaires, je ne le savais pas et ça m'a reconnectée à ça et ça c'était vraiment génial et de ressentir quand on veut devenir mère, de ressentir qu'en fait quelque chose qu'on n'a jamais cru, c'est-à-dire avoir été aimé inconditionnellement, bah si ça a eu lieu, et d'ailleurs ça m'a clairement fait comprendre que si j'ai toujours conservé des liens avec ma mère, c'est parce que cet amour inconditionnel était là, et a toujours été là ça c'est la première chose la deuxième, dans une deuxième cérémonie ça m'a fait travailler le sens de la famille, parce que forcément je ne l'avais pas mon père est parti quand j'avais 17 ans, moi j'en avais 17 la plus jeune, puisqu'on est 5 enfants, on avait un an et demi on ne l'a jamais revu, donc autant dire que le sens de la famille ça n'existait absolument pas chez moi, donc ça m'a fait tout travailler sur ça, le sens sacré de la famille. Et la troisième cérémonie m'a été une vraie préparation à la maternité qui était vraiment une notion de... Comment s'appelle ? C'était la notion de comment, à quel point c'est la vie qui se donne, la vie à elle-même, à quel point l'enfantement est sacré, l'enfant est sacré. Et... On ne fait pas les choses à la légère. Donc ça, c'était vraiment très important de travailler tout ça sur l'aspect énergétique, ce qui fait travailler forcément sur un troisième pilier qui est le contexte. Des fois, il y a des blocages parce que ce n'est pas le bon homme, parce que ce n'est pas le bon moment, parce qu'on sent que... Dans le contexte, il y a plein de blocages. On veut un enfant, mais on sent que ce n'est pas le moment, on sent que ce n'est pas prêt, on sent qu'on n'est pas dans le bon endroit. Je viens de déménager en Dordogne, mais avant j'habitais à Bordeaux. Je savais au fond de moi que ce n'était pas là, que ça ne pouvait pas être à Bordeaux, qu'il fallait que ce soit à la campagne, qu'il fallait qu'il y ait d'autres énergies. Je sentais que le troisième pilier, c'est ça, c'est le contexte dans lequel on fait cet enfant, dans lequel on accueille cet enfant. qui est essentiel, le travail, est-ce qu'on est bien dans son couple, est-ce qu'on est dans le bon endroit ? Tout ça, ça peut être des facteurs bloquants, on ne s'en rend pas compte. Quand j'ai eu mon fils, mon premier mari m'a demandé tout de suite un deuxième enfant après et je sentais que ça n'allait pas entre nous et que je ne voulais pas au fond. J'ai arrêté la pilule alors que mon fils est né en 14, enfin j'ai eu un enfant en 14 jours. Pendant, je ne sais pas, des mois, je n'ai pas pris la pilule, il ne s'est rien passé parce qu'il y avait quelque chose. qui au fond de moi me disaient non, le contexte n'est plus bon là, je sentais que ce n'était plus OK en fait C'est un enfant pour réparer une relation,

  • Speaker #0

    on est bien d'accord.

  • Speaker #1

    Absolument, absolument. Et ça je le sentais, je pense au fond de moi, j'avais accepté de nouveau d'arrêter la contraception, mais je sentais que ce n'était complètement pas OK. Donc ça c'est le troisième pilier. Et puis le quatrième, c'est l'aspect effectivement énergétique. L'émotionnel peut générer des cristallisations énergétiques. Mais des fois, ça appartient à autre chose, à d'autres énergies. On ne peut pas tout expliquer en mots parce que là, vraiment, on touche aux subtils. Sauf que j'ai fait des soins énergétiques où j'ai eu des métaphores du style, j'y avais comme un barrage, ça y est, le barrage vient de sauter, c'est fluide. Et quelques mois après, je suis tombée enceinte. Ou je me rappelle aussi d'une cérémonie, on venait d'arriver dans la maison, donc on a fait une cérémonie, on a fait venir des amis qui faisaient des bols tibétains. Ils ont commencé à nettoyer la maison, à dire au revoir aux anciens propriétaires, qui étaient des personnes décédées en plus. Et d'un seul coup, il y avait ce soin qui était fait. Et j'ai vu dans mon ventre comme une fleur de lotus bleue qui était ouverte. Et j'ai su que là, c'était OK. Énergétiquement, il y avait eu quelque chose qui était prête à accueillir cet enfant. En tout cas, c'est pour moi les quatre grands piliers que j'ai dû travailler pendant ces un an et demi, où j'ai vu qu'il y avait vraiment des choses à aller voir.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant parce que souvent, quand je parle de trauma, on s'imagine que ce sont des choses qui sont très lourdes. Et tu as mis le doigt sur un élément qui peut sembler anodin, mais qui ne l'est pas, tu as parlé de violences éducatives ordinaires. Je ne sais pas si tout le monde sait ce que c'est que des violences éducatives ordinaires, mais en réalité, celles qui sont de nos générations, et peut-être même un peu plus jeunes, parce que hélas, c'est encore la dent dure, mais... ou c'est la petite fessée éducative parce qu'il faut bien qu'il apprenne. C'est on te met au coin. C'est des choses qui, finalement, n'ont l'air de rien parce qu'on ne tabasse pas un enfant. On n'en est pas là. Ce n'est pas de la violence avec beaucoup de méchanceté, mais dans la tête d'un enfant, perçue par l'enfant. En fait, je pense que c'est ça. Pour se resituer ce qu'on entend par violence éducative, Je pense qu'il faut vraiment se remettre dans la peau d'un enfant de 2, 3, 4, 5 ans, 6 ans, 7 ans, pour se souvenir de la fessée, la punition, la mise au coin, et de ressentir ce qu'on a ressenti à ce moment-là. Parce que parfois, quelque chose qui est fait par un adulte, avec sa réflexion d'adulte, ce n'est entre guillemets rien. Mais la même chose, perçue par un enfant, mais c'est la fin du monde. C'est exactement ça. Au cours d'une de ces trans profondes, j'ai reconnecté le moment où en fait je me suis clivée en termes de psychologie, on dit un clivage, c'est-à-dire le moment où je me suis filée, où une partie de moi est restée bloquée, s'est cristallisée justement dans cette blessure-là, c'était ma première gifle. En fait, je ne sais plus quelle âge j'avais, je crois que dans les ressentis, je pense que j'avais 5-6 ans, quelque chose comme ça. Et la gifle est partie. Bon, déjà, elle était forte, donc elle m'a fait mal. Mais plus que la douleur, j'ai été sidérée du geste, en fait. Parce que je ne m'y attendais tellement pas. Parce que quand on est dans la peau et qu'on se remet dans la peau de l'enfant que l'on était, on ne peut pas imaginer que les personnes qu'on aime le plus au monde, qui est tout notre univers, et surtout, en l'occurrence, nos papas, notre maman, puissent avoir de tels comportements, de tels propos ou de tels actes, en fait. Et je me souviens, vraiment, c'est là où j'ai reconnecté ce qui s'était passé. C'est le moment de sidération après cette première gifle. Et évidemment, c'était un peu le problème de cette époque. C'est quand une est partie, les autres suivent en fait. Parce que c'était comme ça, il ne fallait surtout pas se faire bouffer par nos enfants. On montre qui est le chef, etc. Et en fait, au bout d'un moment, moi je me souviens, je suis devenue une petite fille extrêmement silencieuse et sage. Parce que comme ça, j'évitais absolument tout cri ou tout fessé ou punition comme ça, parfois même aléatoire, parce que ça pouvait juste tomber si on riait, parce qu'on faisait du bruit. Donc c'était un peu fou, quoi. Et c'est vrai que ça a l'air de rien, mais ce qu'on oublie, c'est qu'on n'est pas les mêmes enfants que nos parents. On avait une plus grande sensibilité, tout comme nos enfants ont une bien plus grande sensibilité aujourd'hui que nous. Parce que... Et c'est comme ça, en tout cas c'est ma croyance, mais c'est comme ça que c'est ressenti du plus profond de mon âme et de mes tripes, c'est qu'on est dans un cycle de lumière, on va de plus en plus vers la lumière, de plus en plus vers de conscience, et cette conscience, elle l'ouvre, et c'est pour ça qu'il y a de plus en plus de personnes hypersensibles. Je déteste ce mot, parce que pour moi il n'y a pas d'hypersensibilité, on est sensible, et on est sensible, on est comme ça. C'est juste qu'on se coupe de ça, on se ferme de ça. parce que c'est une façon, c'est une très grande protection, mais il n'y a pas d'hypersensibilité. Bien sûr qu'on est des êtres sensibles, on est tellement, d'un point de vue subtil, délicat, avec un cœur tellement ouvert, et les enfants, aujourd'hui, viennent avec ce cœur grand ouvert, encore plus ouvert qu'on ne l'était, encore plus ouvert que ne pouvaient l'être les parents. Donc, aujourd'hui, ce qui peut paraître, quand j'entends des gens dire Oh là là, mais nous, on s'est pris des gifles, ça n'a pas fait de mal ok, mais... déjà pas le même contexte énergétique en fait, vraiment à cette époque, et culturellement et le contexte énergétique n'était pas le même parce qu'il n'y avait pas du tout le même niveau de conscience aujourd'hui c'est plus subtil, c'est plus léger, plus conscient.

  • Speaker #1

    Oui et en même temps quand je m'interroge sur ces personnes qui disent on s'est pris des gifles et on n'en est pas mort, non mais est-ce qu'ils sont vraiment heureux aujourd'hui, j'en suis pas sûre non plus tu vois.

  • Speaker #0

    Mais pas du tout et quand je les reconnais quand je les ai en cabinet, justement, moi, en psychothérapie, et qu'on reconnecte les enfants qu'ils étaient, on voit bien qu'ils sont tristes, malheureux, qu'ils ne comprennent pas ce qui leur arrive, qu'ils trouvent ça injuste. Donc, en fait, c'est les adultes qui disent ça. Mais quand j'interroge les enfants qu'ils étaient, c'est les mêmes enfants qu'on a devant nous aujourd'hui, en fait.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est pour ça que j'ai toujours un doute avec ça. Alors, ça ne veut pas dire qu'on ne met pas de limites aux enfants. Ça ne veut pas dire... Ça ne veut pas dire qu'on a ce côté, aujourd'hui, enfant roi. On n'est pas là-dedans. Je veux dire, ce n'est pas l'enfant qui dirige. Mais en réalité, quand on est dans une relation harmonieuse, personne ne dirige personne.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. Parce que nous, en tant que parents,

  • Speaker #1

    on a de l'expérience et donc on va poser un cadre sur ce qui est dangereux, sur ce qui se fait, ce qui ne se fait pas en société, etc. Mais on est dans un échange, on est dans une discussion. On n'est pas là pour imposer. Alors parfois, ça passe par des phases, effectivement. où on a besoin d'un petit peu plus de compréhension, parce qu'il y a des phases, je pense, principalement préadolescence, etc. Mais je pense même à l'âge, tu sais, on parle souvent du terrible two, l'âge des deux ans, qui regarde...

  • Speaker #0

    C'est moi qui fais.

  • Speaker #1

    C'est moi qui fais. Non, tout le temps, voilà. Mais en fait, à partir du moment où tu le comprends, ben, il n'y a pas besoin de drame pour ça, en fait. Le tout, c'est d'accompagner. Et plus tu accompagnes... Et mieux ça se passe, et moins tu as de crises. Et je pense que c'est super important. Et je reste convaincue que les gens comme nous, qui avons vécu des parcours difficiles, c'est pas qu'on sait tout mieux que les autres, ça n'a rien à voir, c'est juste que ça a mis tellement plus de temps, qu'on s'est tellement posé beaucoup plus de questions, qu'on a vu chez les autres ce qui fonctionnait, qu'on a vu ce qui ne fonctionnait pas, qu'on a eu le temps de se renseigner, de se former. Et c'est ce qui fait aussi qu'on devient des parents différents, de par ce délai, tu disais tout à l'heure, j'ai eu besoin de cette année et demie. Moi, je pense vraiment avoir eu... Alors, j'aurais bien aimé que ça se raccourcisse un peu. Je pense que ça aurait pu être un petit peu plus court. Mais ces quatre ans et demi ont fait de moi la maman que je suis aujourd'hui devenue, mais que je n'aurais pas été si j'avais été enceinte, comme tu l'as été pour ton premier. En 14 jours, je pense que je n'aurais pas du tout été la même maman, évidemment. Et donc, je ne dis pas que l'infertilité, c'est fantastique. Ce n'est pas ça. c'est long, c'est éprouvant on passe vraiment j'ai presque, moi j'ai l'image du tambour du séchoir, du sèche-linge en fait t'es complètement aspirée dedans et tu sais pas trop à quelle sauce t'es mangée, ni quand ça va s'arrêter t'es secouée dans tous les sens, j'ai vraiment cette image là, mais en même temps je me dis c'est ce qui fait aussi qu'on devient qui on est il y a quand même cette partie qui est intéressante et souvent on a l'impression que pour traiter toute cette partie émotionnelle. Moi, j'ai des personnes qui me disent, mais Mia, je n'ai pas vécu de trauma finalement. Donc, sous-entendu, je n'ai rien à traiter. Et j'aimerais aussi qu'on s'adresse à la fois aux personnes qui sont peut-être plus ouvertes spirituellement parlant, mais aussi aux très cartésiens. Parce que, comme tu le sais, moi aussi, et toi aussi d'ailleurs, on était très cartésienne.

  • Speaker #0

    Ah oui, très. Voilà,

  • Speaker #1

    je dis on était. Moi, j'ai beaucoup changé mon physique d'époque. Mais j'aime rappeler ça parce que c'est vrai que si tu m'avais dit ça quelques années avant, je t'aurais dit non mais ça ne va pas bien. C'est quoi ce discours de perché ? Je pense que clairement, c'est ce que j'aurais pu entendre. Et en réalité, aujourd'hui, on est quand même scientifiquement capable de démontrer que certains traumas, alors je dis traumas avec des guillemets parce qu'on va tous avoir une définition différente, mais se transmettent de génération en génération parce que ça modifie la structure de l'ADN.

  • Speaker #0

    Tout à fait. et la science est en train de le prouver. La science est en train de prouver que le traumatisme s'inscrit au moins sur trois générations. Donc, on porte dans notre ADN le traumatisme. Et tu vois, pour répondre un peu à ce que tu disais, c'est intéressant sur les personnes cartésiennes parce qu'au cabinet, j'ai des personnes qui viennent me voir et qui me disent Oh, moi, je n'ai rien vécu de terrible. Sous-entendu, je n'ai pas reçu de coups, je n'ai pas reçu de gifles, etc. Oui, ça, c'est ce qu'on appelle le traumatisme positif, c'est-à-dire un surplus. Un surplus de coups, un surplus d'insultes, etc. Sauf que les gens oublient trop souvent qu'il existe un traumatisme négatif, qui est le manque. Parce que peut-être que tu n'as pas reçu de coups, que tu n'as pas eu d'insultes, mais tu n'avais pas d'attention, mais tu n'avais pas d'amour. Ça, c'est du traumatisme négatif. Et personnellement, à une ou deux exceptions près, je ne connais personne qui n'a pas de traumatisme d'enfance. Soit en lien avec sa famille, soit des amis extérieurs à la famille, soit l'école, mais il y a toujours eu du traumatisme négatif. ou positif. Donc ça, c'est quelque chose qu'il faut vraiment entendre, c'est vraiment important. Et en même temps, c'est là un petit peu la beauté de la vie, c'est que c'est essentiel d'aller reconnaître ça, parce que si on ne va pas reconnaître ça, c'est ce qui va générer justement tout un tas de blocages qui peuvent mener à l'infertilité. Mais en même temps, c'est important de ne pas cristalliser, de se voir non plus comme j'ai été victime de… parce que le rôle de victime, on finit par projeter sa souffrance sur autrui. Et en fait, ce n'est pas plus aidant. Alors qu'on est des adultes maintenant, justement, on est des adultes matures, responsables, et si l'enfant qu'on a été n'a pas pu, justement, recevoir de la part de ses figures d'attachement, l'attention, l'amour, eh bien, c'est l'adulte que nous sommes aujourd'hui qui doit faire office de substitut de parental et prendre soin de l'enfant qu'il ou qu'elle a été. Donc ça, c'est vraiment important d'entendre. Mais également, être suffisamment mature pour entendre qu'à un moment, elle va devoir faire un deuil. le deuil de la famille idéale qu'elle aurait mérité, qu'elle aurait voulu, le deuil de l'enfance idéale, parce que oui, il y a un moment, c'est terminé. Combien de temps on va courir encore après le parent idéal, la famille idéale ? On est adulte, c'est fini, on le sait bien. Par contre, on peut prendre soin de nous. Ça, c'est vraiment important de se dire, ok, moi, je peux le faire pour toi, pour l'enfant que je suis, parce qu'à l'époque, ce n'était pas possible. Je crois que ça, c'est vraiment important.

  • Speaker #1

    Alors, j'adore, parce que moi, ce que je leur dis souvent, c'est qu'avant de devenir... la maman de quelqu'un, on doit avant tout être notre propre maman quelque part. Tout à fait. On va materner les autres, on va parfois, à tort, parce qu'on n'est pas là pour materner les autres, mais tu vois, on va parfois materner des collègues, on va parfois materner son chéri, son chien, son animal, etc. Bien sûr, c'est top, mais on s'oublie soi. Et en fait, je trouve que parfois, on manque tellement de bienveillance avec soi-même. Si on avait une copine qui était dans la même situation, on ferait tellement preuve de bien plus de bienveillance avec elle qu'on ne le fait avec nous-mêmes, en fait.

  • Speaker #0

    Moi, je dis exactement ça à mes consommateurs. J'en fais écouter les petites voix intérieures qui parlent de vous. Vous n'autoriseriez pas quelqu'un à vous parler ainsi. Pourquoi vous vous parlez ainsi ? Qu'est-ce qui fait que vous osez vous insulter comme ça ? Vous parlez ainsi, vous le permettriez à personne d'autre à l'âge adulte, j'ai envie de dire. Et vous auriez raison. ça commence vraiment par ça. Et c'est vrai que ça, c'est important de prendre soin de soi. Et c'est important aussi, et tu l'as très justement dit, de réaliser aussi que c'était le chemin. Parce que d'un point de vue terrestre, il y a des choses qui sont inacceptables. Je veux dire, les personnes qui ont été maltraitées, abusées sexuellement, etc., il n'y a absolument rien d'un point de vue terrestre qui puisse justifier ce qui a été vécu. Elles ont raison, enfin en tout cas les enfants qu'elles étaient, ou même les adultes qui ont été agressés, ont raison d'être en colère. Par contre, à un moment... c'est de faire la part des choses. Déjà, c'est vraiment le côté, c'est l'enfant qui a été blessé, ce n'est pas l'adulte. L'adulte, lui, va prendre soin de l'enfant qu'il est, mais c'est de revenir des fois aussi, une fois que ça… Mais ça, c'est possible que quand on a travaillé sur ça, sur ce trauma-là, c'est de prendre ensuite, dans un deuxième temps, le recul et d'aller au niveau plutôt de l'âme et de se dire Ok, d'un point de vue de l'âme, quelle est la raison pour laquelle j'ai expérimenté ça ? Quelle est… Ça peut être dingue, mais le bénéfice de cette situation, ça m'a permis… Quoi ? Eh bien, moi, ça m'a permis d'être résiliente. Parce que n'empêche que je pense que si j'avais perdu mon fils sans avoir eu l'enfance que j'ai eue, j'aurais été beaucoup moins forte pour me relever. Alors que là, j'avais quand même une certaine déjà… C'est bête, mais cette colère en moi, c'était une sorte de feu intérieur, en fait. C'était un vrai moteur. Et ça m'a vraiment permis de rebondir au décès de mon fils. Et c'est pour ça que je réalise… Moi, je ne changerais rien à mon histoire, ni le départ. Alors, bien sûr que mon fils me manque tous les jours, mais rien. Parce que chaque chose que j'ai vécue est un enseignement, est un apprentissage et m'a servi sur ce chemin qui est le mien, qui est presque, j'ai envie de dire, qui est le nôtre, parce que moi dans mes croyances, on est un. Donc ce qui m'arrive à moi arrive aux autres et inversement. Mais il y a aussi cette notion de même une PMA, c'est un enseignement, comme tu l'as dit. On a besoin des fois de ce temps parce que ça nous permet de grandir certains points qui ne sont pas encore assez matures en nous, des choses d'ombre, qui sont dans nos ombres et qui ont besoin d'être mis en lumière. C'est un chemin d'enseignement. La PMA, c'est un chemin. L'AMP, je crois que maintenant qu'on dit comme ça, c'est un chemin d'enseignement.

  • Speaker #1

    C'est intéressant. Alors, je pense qu'il y a deux choses sur lesquelles j'ai envie de rebondir. La première, c'est la colère. Je pense que ça va être le sujet de la journée, parce que j'ai enchaîné des rendez-vous ce matin avec les membres du coaching Éclosion, et où la colère est un sujet qui est beaucoup revenu. Et en fait, ce qui se passait, c'est que, de manière générale, et vraiment, je pense que toi qui m'écoutes, tu seras totalement concerné par ça, mais... souvent la colère, on ne s'autorise pas à la ressentir. Et tu le disais, moi, la colère, finalement, c'était un feu intérieur. C'est ce qui m'a permis de tenir. Et j'ai juste envie de rappeler que la colère, c'est une émotion comme une autre. Au même titre que la tristesse, qu'on va s'autoriser quand même plus ou moins à ressentir. La joie, on est OK. D'accord ? La tristesse, bon, un petit peu moins. Et encore, la joie, il faut qu'elle soit un peu contenue quand même. Ça doit rester. Pas de l'euphorie. Il ne faut pas aller trop haut non plus. On doit rester. En fait, c'est ça. J'ai l'impression que... on doit rester dans des émotions qui sont sociétalement acceptables, qui ne font pas trop de bruit. Donc la joie, d'accord, l'euphorie, non, c'est trop. L'espèce, ok, la dépression, non. On doit rester comme ça dans une sorte d'équilibre. Et la colère, par contre, ça c'est non. Parce que sociétalement parlant, ce n'est pas acceptable. Mais en réalité, la colère, comme je le disais, c'est une émotion comme une autre. Et ça te montre juste qu'il y a quelque chose qui doit changer. C'est tout ce que la colère te dit. C'est que la situation ne convient pas, il faut la changer. Et partant de ça, on peut s'en servir comme un moteur. Moi, je dis toujours, je n'aurais pas lancé tous ces accompagnements si je n'avais pas ressenti de la colère dans ce parcours. C'est ce qui m'a donné l'envie de le changer, ce parcours. Si je n'avais pas eu de la colère, je n'aurais pas fait ça. La colère, ça peut être une force. Donc ça, c'était vraiment le premier élément sur lequel j'étais.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai, j'ai fondé l'hypnose transpersonnelle sur la colère parce que je trouvais que les pratiques en place sur l'hypnose spirituelle manquaient de sérieusité. C'était pas tout à fait de l'hypnose, il manquait plein de choses et surtout, il n'y avait absolument aucune base psychologique. Alors, on reconnectait du trauma constamment. Donc, il y avait quelque chose qui était vraiment de l'ordre de la colère parce qu'il a fallu que je me forme à l'hypnose, à la psychologie, à tout un tas de trucs. Et à un moment, je me disais que ce n'est pas possible, il n'y a pas une seule approche qui tient la route. Et c'est comme ça qu'est née l'hypnose transpersonnelle, c'est cet accès un peu de colère de me dire mais c'est fou quoi ! Et la colère, et c'est marrant parce que j'enseigne aussi les quatre émotions à mes stagiaires, parce que je forme bien sûr aussi à cette approche, et je leur dis la colère c'est que vos valeurs ne sont pas respectées, il y a quelque chose que pour vous c'est non, c'est stop maintenant, il faut que ça change. Donc c'est juste quelque chose qu'il faut entendre, c'est qu'est-ce qui n'est pas respecté en moi, quelles sont les valeurs qui ne sont pas respectées, et que j'ai décidé que ça changerait là, parce que vraiment j'ai besoin de respecter ça en moi. La tristesse, c'est le deuil. C'est... Parce que franchement, les émotions, c'est tout simplement le langage de notre corps, en fait, qui nous parle, et de nos cerveaux, de nos trois cerveaux, que sont le cerveau, les intestins et le cœur. Et la tristesse, c'est le deuil, c'est Ah ok, j'ai compris que cette situation était terminée, et qu'il va falloir que je passe à autre chose, en fait. Donc, je dois faire preuve de résilience et faire le deuil de cette situation que je sais être terminée. La peur, c'est un risque, c'est Ah, si je ne bouge pas, là, potentiellement, je risque quelque chose pour ma vie. Dans les faits, il y a 8% de peurs qui sont vraiment fondées, c'est rien, d'accord ? Et puis ensuite, la joie, c'est notre état naturel. C'est pour ça qu'on est plus d'accord, parce que c'est vraiment l'état de base. Mais effectivement, comme tu le dis si bien, c'est fou de se dire qu'on ne peut pas exprimer toutes ces émotions comme un enfant. Et on revient encore à l'enfant, mais l'enfant, lui, il passe des rires aux larmes en une fraction de seconde et avec, justement, plus ou moins grand éclat. Parce que c'est la façon la plus saine de le vivre. Et c'est ce qui fait qu'on ne cristallise pas ensuite ces émotions dans le corps et dans l'énergie. Et que c'est fluide chez les enfants.

  • Speaker #1

    Pourquoi ? Parce qu'ils sont dans l'instant présent.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Une fois qu'on est adulte, et vraiment là je m'adresse à celles qui nous écoutent, et qui sont en PMA ou pas, j'ai envie de dire peu importe, mais qui sont confrontées à l'infertilité, on est soit dans le passé, soit dans le futur. Ça veut dire que quand on est dans le passé, on va ressasser. les anciens protocoles, on va ressasser d'anciens événements qui nous sont arrivés. Je pense à celles qui, par le passé, ont eu à faire un IVG, par exemple. Je pense à celles qui ont dû faire un avortement, celles qui ont dû faire un arrêt médical de grossesse aussi. Ça arrive. Et donc, ils pourraient culpabiliser pour ces différents choix. Et donc, voilà, ça, ça va nous ramener dans le passé, ou alors ça nous projette dans un futur qui n'existe pas. Parce que du coup, on a tellement peur qu'on se projette sans enfant. On se projette avec un résultat négatif. On se projette avec le pire diagnostic qu'on va pouvoir nous trouver, etc. Tu vois, moi, j'étais, il m'avait mise, tu le sais, dans la case des infertilités inexpliquées. J'en étais à espérer qu'on me trouve une pathologie en me disant, comme ça,

  • Speaker #0

    on la traite. Et j'ai une raison en plus, parce que ça nous légitime un petit peu dans tout ça. Tu vois, ça, c'est fou parce que... entre la ponction, entre l'implantation et le moment où on va faire le test, il y a ces fameux neuf jours, parce que l'embryon a déjà cinq jours quand il l'implante, donc forcément il y a neuf jours d'attente ensuite avant.

  • Speaker #1

    Parfois plus selon les centres.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, ok. En tout cas le mien c'était implantation de l'embryon qui avait cinq jours, du coup comme si cinq jours après mes règles, et ensuite pré-novulation plus tard. Voilà, pré-novulation, merci. C'est plus propre effectivement. C'est plus juste surtout. Et ensuite, effectivement, il y a cette notion de neuf jours d'attente. Nous, il y a eu neuf jours d'attente avant cette fameuse prise de sang pour savoir si oui ou non. Et alors, tu as dit quelque chose de très dangereux, c'est-à-dire qu'il y avait ce truc de ça marche, ça ne marche pas. Alors, il y a des jours, j'étais, mais non, je suis super confiante, je suis sûre que ça va marcher et tout. Puis, il y a des jours, vraiment, je me disais, oh là là, mais mon Dieu. Et je me voyais littéralement en train d'ouvrir ce papier qu'on allait recevoir, en tout cas le PDF, avec les résultats d'analyse. et de lire le test négatif, quoi, et de lire que ça n'avait pas marché, et la déception que ça allait générer. Et puis, d'un seul coup, ça m'a vraiment flashé. Je me suis dit, mais attends, est-ce que tu as essayé de faire la visualisation inverse ? Est-ce qu'à un moment, tu as essayé de visualiser ce que ça donnerait si tu ressentais, si tu ouvrais ce fameux PDF, et qu'en fait, les résultats étaient positifs ? Et qu'est-ce que tu ressentirais ? Et d'un seul coup, je me suis dit, mais c'est quand même la base. Enfin, je veux dire, c'est tout. Tout le monde maintenant à peu près connaît la loi de l'attraction et tout le monde sait que c'est de la visualisation associée à une émotion corrélée et de préférence du coup positive, qui va dans le sens de ce qu'on ressentirait si la chose qu'on attend si ardemment survient. Et du coup, je me suis vue faire ça. Je me suis dit, mais oui, mais c'est ridicule. Depuis tout à l'heure, enfin depuis des jours, là, je visualise s'il y a un résultat négatif, je n'ai même pas pensé à faire une visualisation positive. Et en fait, à partir de ce moment-là, j'ai tout simplement, j'ai pris le temps de faire cette visualisation de je ouble le... j'ouvre le PDF, et en fait de ressentir la joie à l'annonce des résultats positifs des taux. Et alors, évidemment, ça ne s'est pas du tout passé comme ça parce que quand je l'ai ouvert, je n'étais pas joyeuse, j'ai pleuré. J'étais tellement contente. J'ai même pas... J'ai juste pleuré de soulagement, en fait. Mais n'empêche que j'ai senti à quel point cet état d'esprit était important, à quel point cette visualisation créatrice allait dans le sens que je voulais. alors qu'en réalité, quand on est plutôt dans des visualisations négatives ou dans des pensées négatives. Mais on travaille à contre-courant, en fait. On se tire littéralement une balle dans le pied.

  • Speaker #1

    Et vraiment, alors j'insiste sur un élément, enfin en fait, un c'est normal parce que c'est le fonctionnement du cerveau qui essaye de nous protéger. Mais moi je passe mon temps à répéter que la peur n'évite pas le danger et qu'en fait, t'as beau te projeter d'un point de vue négatif, t'auras pas moins mal pour autant.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Tu sais, moi souvent on me dit oui, mais j'ai souvent ça, tu sais, alors plus chez les femmes que j'accompagne évidemment parce qu'elles ont compris et c'est vraiment une des premières choses sur lesquelles on travaille. Moi, je leur dis toujours, tu ne peux pas être à moitié enceinte. Donc, tu es avec moi ou tu ne l'es pas. Mais si tu es avec moi, c'est que tu y crois. Donc, on y croit jusqu'au bout et on y croit à fond, pas à moitié. Et c'est pareil, finalement, pour les pensées. C'est que, en fait, c'est logique que le cerveau fonctionne comme ça parce qu'il essaye de nous protéger. Mais il ne faut pas s'imaginer qu'on ait moins peur. Moi, j'en ai qui me disent, mais Mia, tu sais, j'y crois plus trop ou j'y crois de moins en moins. C'est du bullshit que tu te racontes. Si tu m'écoutes et que tu penses ça, ouvre grand tes oreilles. C'est du bullshit. C'est pas vrai, c'est pas vrai. C'est juste que tu te racontes pour essayer d'avoir moins mal. Mais tu n'auras pas moins mal. Si tu dois avoir mal, tu vas tomber du 36e étage. Et je te rassure, alors oui, ça va faire mal, mais je te rassure, tu vas te relever. Tu vas te relever. Ne le fais pas toute seule. Tu vas gagner un temps précieux en étant accompagnée. Tu vas avoir beaucoup moins de bobos en étant accompagnée. Mais ça fait mal. Mais c'est aussi ce qui permet de construire. Parce que moi, j'ai plein de personnes qui me disent... par exemple voilà on a fait une fille ça n'a pas fonctionné du coup je dois recommencer et je repars de zéro et moi je passe mon temps à leur dire tu ne pars pas de zéro ça nous donne plein d'infos super précieuses sur qu'est ce qui s'est passé qu'est ce que ça t'a apporté où est ce qu'on a été combien de follicules il y avait combien de vos sites ont été fonctionnés combien sont arrivés en étant fécondés combien sont arrivés à J3 combien sont arrivés à J5 enfin voilà moi je vais tout décortiquer et après je passe en revue le côté émotionnel aussi Qu'est-ce que ça t'a apporté ? Qu'est-ce que ça t'a appris ? Et en fait, on se rend compte que oui, en fait, t'as raison, on ne repart pas de zéro. Et donc, c'est ça aussi qui a l'importance de capitaliser.

  • Speaker #0

    C'est essentiel ce que tu dis. Et je vais même ajouter à ce que tu dis qu'il y a même un aspect spirituel. On ne repart pas de zéro parce que d'un point de vue spirituel et même biologique, en fait, ne serait-ce que ce qu'ils vont appeler une fausse couche, même alors ça tient, ça ne tient pas, mais même ça part au bout de quelques semaines. ce foetus part au bout de quelques semaines, il faut comprendre que ça a commencé à préparer le corps. Il faut comprendre que d'un point de vue biologique, ça a commencé à préparer le corps à la grossesse, que ça a commencé à remettre la machine en route aussi. Donc moi, ça je l'ai vraiment compris avec la fausse scouche justement que j'ai fait l'année dernière où évidemment je l'ai très mal vécue. Vraiment c'est ça et on a passé deux jours à prendre soin de l'autre avec mon conjoint et on n'a rien fait. de plus que prendre soin, mais c'était important ce temps-là de prendre soin l'un de l'autre justement dans ce moment-là. Mais un, aujourd'hui avec le recul, je me suis aperçue qu'en fait, il y avait une préparation biologique au corps et deux, d'un point de vue spirituel, il se passe souvent deux choses. La première, c'est que très vite, j'ai eu l'information qu'en réalité, c'est comme si au cours de cette fausse couche, j'avais accouché de moi-même, comme s'il fallait qu'il y ait des choses qui partent. avant de pouvoir accueillir le bébé. Donc il y avait quelque chose, c'était presque un accouchement de moi-même, une sorte de renaissance. Et quand j'ai vu tout le travail émotionnel ensuite qui en a découlé, pendant justement cette année, j'ai compris ce que ça signifiait, cette information de c'est une renaissance en fait, Contoff, tu viens d'accoucher de toi-même Ah oui, parce qu'effectivement c'est une nouvelle Séverine, suite à ces un an et demi de travail personnel et d'attente, c'est une nouvelle Séverine. Donc ça je l'ai bien compris. Mais d'un point de vue spirituel… Vous n'imaginez pas, ce n'est pas facile de s'incarner sur Terre. C'est lourd, c'est dense, c'est vraiment une expérience courageuse en fait. L'âme a tendance à l'oublier quand elle n'est pas avec le voile de l'oubli. Elle se met des fois des trucs sur le dos en disant oui, oui, je vais gérer, je vais gérer, je vais gérer Mais une fois qu'elle est dans la matière, que le voile de l'oubli est posé, ce n'est plus du tout la même. Donc c'est vraiment deux choses différentes. Il y a des âmes quand même qui sont peut-être moins téméraires que d'autres. et qui demandent du coup à être accueillis pendant quelques semaines, quelques mois seulement, juste histoire, c'est un peu comme quand on met les pieds dans l'eau. Il y a des gens, ils vont faire le grand plongeon tout de suite et puis il y a des gens, ils vont commencer à mettre un orteil, allez, on va jusqu'aux hanches. Et bien, c'est un peu ça qui se passe. Il y a certaines âmes qui s'incarnent quelques jours, quelques semaines, quelques mois, juste prendre la température, goûter à l'incarnation doucement, à la densité, etc. Et ensuite, ils repartent. qui repartent en disant pour une première expérience, pas plus. Et en fait, il faut savoir, il faut se voir pas comme quelque chose que mais qu'est-ce que j'ai mal fait ? ou pas bien fait ? Non ! C'est au contraire, vous avez permis à une âme de goûter à la matière, à la densité, à l'incarnation, en douceur, à son rythme. Et des fois, et elle reviendra peut-être plus tard, ou ce sera peut-être une autre, mais c'est beau en fait de pouvoir aussi offrir ça aux âmes. Donc ça, c'est vraiment important. Et puis, on l'a vu, comme je vous l'ai dit, des fois, c'est une âme qui est, elle, généreuse et qui repart avec des choses de vous qui bloquent. Et du coup, elle vient s'incarner et hop, allez, je récupère quelques lourdeurs énergétiques, là, quelques transgés et je nettoie et je m'en vais, en fait. Et c'est des âmes nettoyeuses, quoi. Elles viennent, elles nettoient. Remerciez aussi pour ça, parce que quelle que soit la raison, soit vous avez offert la possibilité à une âme de s'incarner un petit peu, comme elle le souhaitait, à son rythme. ou soit au contraire il y a une âme qui est venue d'une certaine façon libérer certaines choses chez vous qui pouvaient être bloquantes. Dans tous les cas... C'est précieux, c'est spirituellement très précieux ce qui vient de se passer. Nous, le fait qu'il n'y a rien de faux dans ce qu'on a vécu. Non, jamais. C'est un arrêt de grossesse, pas une fausse couche déjà. Et la deuxième chose, c'est de se dire en fait, t'as rien fait de mal. Parce que souvent, il y a une telle culpabilité. On se reproche de, ah oui, mais si j'avais pas fait ça. Oui, mais si j'avais pas été stressée au boulot. Ah oui, mais si j'avais pas pris autant la voiture. Ah oui, mais si je m'étais pas engulée avec machin. Enfin, tu vois ce que je veux dire ? en train de décortiquer 56 milliards de choses alors qu'en fait, on a juste vécu.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais moi, le premier jour, le jour de l'implantation, maintenant, je suis enceinte de deux mois, le jour de l'implantation, comme j'ai dit, on vient d'avoir un chiot. C'est un bosseron, c'est un chien de berger. Autant dire qu'il demande une dépense énergétique qui est énorme. J'ai eu l'implantation le matin. L'après-midi, on est partis se promener et je me suis vue, je n'y ai même pas pensé en fait, je me suis vue en train de cavaler dans un champ avec le chien. à toutes jambes en train de courir, parce qu'il adore que je joue au mouton, donc ça c'est son grand jeu, donc à me voir courir, à imiter le mouton, à courir à gauche, à droite, etc. Et c'est d'un seul coup où je me suis arrêtée, je me suis dit mais attends, mais là on vient de faire l'implantation. Et puis d'un seul coup ça a été une évidence, je me suis dit mais attends, si j'étais tombée enceinte d'une manière classique, on va dire d'une manière classique, franchement, honnêtement je n'aurais pas arrêté de vivre. J'aurais peut-être continué mon sport, continué de faire tout ce que je faisais. Et si l'embryon aurait dû s'accrocher, il se sera accroché. Et la preuve, l'après-midi même, j'étais en train de galoper dans un champ et l'embryon s'est accroché. Donc non, on ne fait rien de mal en fait.

  • Speaker #0

    Alors ça, j'adore parce que si tu savais le nombre de fois... Alors d'un côté, il y a le discours médical qui vous dit vivez normalement toi tu sais que tu viens de faire un transfert d'embryon t'as peur d'aller faire pipi de peur de le perdre donc déjà vivez normalement ma petite dame voilà, on va remettre les choses dans le contexte et en même temps, s'il doit s'accrocher il va s'accrocher, peu importe ce qu'on fait parce que dans le cas d'une grossesse spontanée on le sait pas en fait nous on le sait pourquoi parce qu'on est passé par la PMA parce qu'on sait presque, enfin si on sait à la seconde près où on est enceinte... Mais voilà, parce qu'on voit le transfert, on le sait, on le vit, machin, mais en fait dans la vraie vie, est-ce que si on a une activité sexuelle qui est plus ou moins remplie, est-ce que la conception s'est faite aujourd'hui, la veille, deux jours avant, on sait pas. Et est-ce que ça nous a empêchés de vivre ? Non. Donc voilà, j'aime rappeler ça parce que souvent on s'imagine que ça y est je suis enceinte et du coup on n'ose plus bouger, on n'ose plus rien faire et non. Et en même temps je comprends de se dire J'ai peur d'aller faire pipi et de le perdre.

  • Speaker #1

    Mais les deux, en fait, parce que nous, on a arrêté tout rapport sexuel pendant, je crois, au moins, je crois quasiment jusqu'à ce que j'ai de nouveau les résultats, en fait, quelque chose comme ça. Alors, c'était drôle parce que l'après-midi même, je cavalais dans un champ, mais par contre, non, non, surtout pas. Et puis, des deux côtés, en fait. Il n'y a pas eu de non, non, chérie, je te mets de côté Non, non, c'était vraiment, sans un mot, tous les deux, on a senti le côté oula, on ne prend pas de risque vraiment quelque chose comme ça. c'est rigolo, toutes les émotions sont à accueillir parce qu'en fait elles sont toutes complètement naturelles et c'est normal d'oublier des fois, moi je me souviens quand j'ai appris que j'étais enceinte de mon fils, j'étais catastrophée parce que j'avais bu un verre d'alcool, j'avais fumé une cigarette et j'étais oh mon dieu, mais moi j'étais enceinte déjà et j'ai fumé une cigarette et j'ai bu un verre d'alcool et j'étais catastrophée de ça, et c'est là où on voit que oui, déjà pour moi c'est pas grave. parce que justement, il n'y a pas encore le cordon ombilical, et c'est encore très différent. Mais c'est surtout qu'il y a cette notion de, au début, on ne le sait pas, et on vit sa vie, en fait. C'est aussi simple que ça.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est important de garder à l'esprit, parce que c'est vrai qu'on est tellement traumatisés par tout ce parcours médical. Ça, on peut le dire, et moi, je n'hésite pas à parler de trauma. Parce que ce parcours, tu le disais tout à l'heure, on a affaire à des gens qui parfois ont perdu leur humanité. Même quand on tombe sur des gens qui sont doux, bienveillants, parce qu'on parle souvent des médecins et on oublie parfois le personnel infirmier. Il y a vraiment du personnel qui est hors pair, des amours, des perles, des gens dévoués et tout. Mais c'est vrai que l'univers médical est tellement aseptisé, tellement déshumanisé que... ça reste quand même compliqué et que parfois, c'est déjà toute une épreuve de remettre un pied dans un hôpital. Les examens, moi je pense à l'hystérosalpingographie, ça m'a vraiment déclenché un trauma, cette hystérosalpingographie, parce que tu te retrouves, en tout cas moi, avec une douleur, j'ai un utérus qui est rétroversé, et donc du coup la douleur est décuplée pour l'hystérosalpingographie, alors que franchement je ne suis pas douillette, mais là c'était terrible, et en plus tu te retrouves dans des positions improbables. avec une douleur pas possible et t'as beau dire que t'as mal, on continue quand même. Et tu vois, tout ça, pour moi, ça a généré vraiment un trauma. Donc, je n'ai pas peur de dire que oui, l'univers médical, parfois, peut être traumatisant. Et c'est important de pouvoir poser des mots et d'accueillir les émotions aussi. Ça fait partie du parcours et je trouve que c'est important d'intégrer ça et de ne pas essayer de le nier, tu vois, en se disant oui, mais bon, c'est normal, ça fait partie du parcours. Je pense que c'est bien de poser des mots et ok, ça doit être fait, mais ça n'empêche que c'est traumatisant. Donc,

  • Speaker #1

    ça... Et même sans la douleur, alors moi aussi j'ai un utérus rétroversé, et donc je ne sais pas vraiment quoi tu parles, il y a certains examens, ce n'est vraiment pas une partie de plaisir. Mais même sans la douleur, je me rappelle, alors elle était brusque et en plus, elle me mettait le spéculum, je ne sais plus jamais à chaque fois comment ça se dit, tu sais le spéculum ? Oui, le spéculum, voilà, le spéculum. Bon, elle l'a mis d'une manière brutale, il était beaucoup trop gros pour mon vagin, donc du coup c'était extrêmement douloureux, et en fait j'ai pleuré instantanément. Mais j'ai pleuré plus que la douleur. Je crois que c'était effectivement son manque d'humanité. Mais c'est surtout que j'ai ressenti que ça réveillait en moi. J'étais en train de travailler. Alors moi, j'ai été épargnée de la vie sur ça. Je n'ai jamais subi d'agression sexuelle. Mais comme je l'ai dit, on a eu énormément dans ma lignée paternelle. Et j'ai senti, à ce moment-là, dans cette façon de faire très brusque et très inhumaine, J'ai vraiment senti que ça réveillait en moi certaines mémoires et le fait de devoir passer, parce que moi j'étais contre la PMA en plus au début, donc c'était hors de question que je fasse un parcours PMA. Et donc du coup ça réveillait en moi ce truc de merde, il faut que je passe par cette fichue PMA Et puis j'étais en train de travailler sur toutes ces blessures de mes lignées justement, de toutes ces agressions sexuelles dans cette lignée paternelle. Donc du coup, j'ai senti en moi d'un seul coup toutes ces larmes qui coulaient. Et ce qui était un peu fou, c'est qu'elle m'a juste regardée en me disant ça va ? Et moi la première, parce que de toute façon je savais qu'elle était incapable d'entendre, du coup j'ai juste dit oui, oui, c'est juste émotionnellement Et elle me répond cette phrase incroyable. Et c'est que le début, parce que qu'est-ce que ça va être la grossesse ? Je me dis… Alors elle a quand même changé de spéculum, elle en a pris un peu plus petit. Je crois que c'est le seul truc qu'elle était capable de faire techniquement parlant, en fait. Mais là, je me suis dit, et c'est pour ça que j'ai senti que je n'allais pas m'étendre avec elle, parce que je savais bien qu'elle n'était pas capable. Enfin, je veux dire, c'est mon métier, justement, de m'étendre sur ça. Et sa façon de faire, je voyais bien que ce n'était pas la sienne, en tout cas. Donc, c'est pour ça qu'au-delà, des fois, même de la douleur, certains actes vont rappeler des mémoires. Certains actes vont rappeler également le parcours. la difficulté parce que moi c'était hors de question j'avais ma fierté j'étais non mais mon fils j'ai eu en 14 lourd hors de question 42 ans c'est quand même pas vieux etc et puis ben jour en transe profonde alors que j'étais en train de travailler ça m'a dit arrêtez conneries tu as 42 ans tu files en pma tu veux un enfant tu files en pma et c'est là où j'ai fait ok bon il va falloir y aller alors mais ta fierté de côté tu n'as plus 20 ans parce qu'effectivement avoir un enfant à maintenant c'est quand même pas la même qu'à 42 ans non plus ça non plus c'est pas année, 42 ans c'est pas trop tard pour avoir un enfant mais c'est pas les mêmes conditions et je le vois bien c'est pas le même début de grossesse donc ça faut tenir compte de ça par contre dans tout ce parcours et Dieu seul sait qu'il y a eu des moments vraiment pas faciles ou même j'ai eu envie d'arrêter quand on est sous injection je me suis dit je fais la plus grande connerie de ma vie j'ai envie de quitter mon mari, j'ai envie de quitter cette maison qu'est-ce que c'est que ces conneries c'est là où encore une fois je me suis dit attends attends ça c'est les hormones, ça c'est les injections, calme-toi, respire, et effectivement on en bave un peu, mais il y a quelque chose qui est personnellement en tout cas que j'ai trouvé magnifique, mais vraiment magnifique, et bien c'est l'implantation justement, parce que je nous revois déjà main dans la main avec mon conjoint rentrer, lui c'était sa première fois quand même qu'il allait… voir cette position gynécologique qui est si familière pour nous. Et quand je me suis vue me positionner, je l'ai regardée, je lui ai demandé, je lui ai dit tu avais déjà assisté à quelque chose de cet ordre-là ? Et il m'a regardée et m'a fait non Donc pour lui, c'était quand même tout nouveau d'assister à cette position gynécologique. Et puis surtout, c'est qu'ensemble, les yeux rivés du coup sur l'écran, on a vu le moment où ça a été implanté. On a ressenti tous les deux quelque chose de l'ordre du magique, en fait. Je n'ai pas d'autres mots, mais vraiment quelque chose de l'ordre du magique. Ça y est, là, ils viennent de mettre l'embryon dans mon utérus. Et surtout, il y avait vraiment ce côté où, quand je suis ressortie, je me suis dit, là, jusqu'à preuve du contraire, je suis enceinte. Et c'était fou de rentrer dans cette pièce pas enceinte et de ressentir enceinte. Et peut-être que ce n'était pas du coup une fécondation naturelle, mais on a trouvé ce moment magique. Parce que de pouvoir assister à ça, à l'implantation de la vie, c'était incroyable. Et nous, on l'a vécu d'une manière un peu magique.

  • Speaker #0

    Et moi, ça me fait beaucoup rire, tu vois. On rigolait beaucoup avec des amis qui, eux, avaient conçu naturellement leurs enfants. Nous, on rigolait parce que, justement, on avait assisté au tout début. On disait, ça, c'est un truc que vous, vous verrez jamais. C'est ça.

  • Speaker #1

    J'ai eu le poteau d'un brillant à cinq jours.

  • Speaker #0

    Voilà, nous, on a ça. C'est rigolo parce que souvent, on envie les couples parce qu'évidemment, ils ont beaucoup de facilité. Et c'est tant mieux, même si c'est de moins en moins le cas. Il faut quand même dire les choses aussi. Mais je trouve que finalement, quand on regarde le parcours avec un autre regard, on y voit aussi plein de positifs. On peut y voir plein de positifs. Donc, c'est une question d'état d'esprit. C'est une question de travail. Oui, je vais oser dire de travail sur soi. Alors quand je dis du travail, ça ne doit pas être quelque chose dans le sens lourd et compliqué, pas du tout, ça peut se faire dans la légèreté, dans la joie, dans l'envie, dans tout ça, mais ça fait quand même partie des questionnements qu'il faut oser se faire, il faut oser se questionner soi-même, il faut oser aller voir ce qui se cache derrière tout ça et accueillir aussi ce qui vient sans jugement, sans chercher à refouler quoi que ce soit, juste en accueillant et en comprenant ce qui se passe, moi j'aime bien les décoder les émotions. Et c'est vrai que souvent, quand on s'autorise tout ça, ça nous amène vraiment à un autre niveau. Et je fais aujourd'hui partie, mais vraiment en étant intimement convaincue de tous les côtés qu'on peut vivre très heureuse en étant évidemment en couple et avec des enfants. Mais on peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire. On peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire et maman. On peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire sans enfant. Enfin, tu vois, pour moi... toutes les configurations sont possibles parce qu'en fait, on est les seuls à s'apporter ce niveau de bonheur. Et je le répète souvent et je le redis encore, mais le bébé, c'est la cerise sur le gâteau, ce n'est pas le gâteau.

  • Speaker #1

    Tout à fait, je suis complètement d'accord avec toi. Pour moi, en fait, il y a autant de configurations qu'il n'existe de personne. Et en fait, c'est à chacun de trouver ce qui le rendra heureux et surtout ne pas croire que le couple, la maison, le chien, le jardin, le chat et l'enfant, ont... C'est des cases à cocher pour être heureux. Parce qu'il y a plein de gens qui ont coché toutes ces cages et qui ne le sont pas en fait. Et qui rêvent que d'une chose justement, c'est de prendre ses clics et ses claques et de partir. Donc ça, c'est clair et net qu'on peut être heureux de mille et une façons, nomades, sédentaires, avec des enfants, sans enfants, en voyageant, en France, ou n'importe où. C'est plus un état d'esprit parce que d'ailleurs, c'est toujours entre soi et soi. Et on peut essayer de fuir des fois ces problèmes autant qu'on veut, tant qu'on n'a pas. fait le travail sur soi. On peut changer mille fois de situation, de personne, de couple, de pays, on ne sera pas plus heureux. Donc ça, c'est important. Je crois que, et ça, ça me semble quand même important de le dire, tu parlais d'état d'esprit et de vision. La PMA, ce n'est pas un parcours, j'allais dire, ce n'est pas un parcours de santé. En tout cas, pas de santé émotionnelle, ça c'est sûr. Ni de santé tout court. Ni de santé tout court. Mais par contre, il y a un moment, il faut rendre à César ce qui appartient à César, c'est qu'aujourd'hui, moi, sans cette PMA, je ne serais pas enceinte. Voilà, c'est clair et net. J'en ai parfaitement conscience à mon âge, avec tous les blocages que j'avais. Et je crois qu'on doit au moins rendre ça. Il y a une question de justesse en le disant. Moi, c'est très clair que oui, pour moi, mais ça revient sur un autre point que tu as évoqué, il y a un côté tellement déshumanisé. que je trouve ça effarant. Aussi bien, pour le coup, des secrétaires médicales que des médecins, la seule personne avec qui je n'ai jamais bien échangé et ri, c'était la personne qui me faisait mes prises de sang à l'étage, donc vraiment que j'ai trouvé adorable. Sinon, le reste, j'ai trouvé ça vraiment catastrophique. Et ça, il faut le reconnaître. Il faut reconnaître que les injections, les hormones, etc., waouh, c'est vraiment… il faut être solide dans son cou, il faut être solide, il ne faut vraiment pas hésiter à retourner en thérapie à ce moment-là, parce que ça ne va faire que mettre en lumière les ombres qui étaient déjà là, mais c'est juste que ça va les mettre en lumière en foisson. Donc là, dès qu'on sent que ça commence à émerger, il ne faut vraiment pas hésiter à retourner à travailler, et surtout temporiser en se rappelant bien que c'est temporaire, de ne pas prendre de décision de tout plaquer ou quoi que ce soit, parce que c'est vraiment juste temporaire, ça c'est important aussi. Mais par contre... Il faut reconnaître que grâce à ça quand même, il y a des milliers de bébés qui naissent chaque année pour des couples qui, sans ça, ne pourraient pas avoir d'enfants. Et ça me semble quand même juste de remercier aussi, à défaut du corps médical, l'avancée, en tout cas scientifique, qui concerne justement les fives et la procréation médicalement assistée. Donc ça, c'est vraiment important. Mais pour moi,

  • Speaker #0

    le médical... médicale parce qu'il y a aussi des perles dans le médical. Alors, parfois,

  • Speaker #1

    c'est dur,

  • Speaker #0

    je suis d'accord, mais c'est comme les voitures, il faut en essayer plusieurs avant de trouver la bonne.

  • Speaker #1

    Mais bien sûr, et finalement, c'est très drôle parce que moi, le médecin officiellement traitant, parce que du coup, on a un médecin, c'était un centre de fertilité, donc il y a plusieurs médecins qui étaient là. Finalement, à chaque fois, j'avais son docteur en plaçant qui était… J'avais beaucoup plus d'affinité avec son docteur remplaçant qu'avec mon médecin traitant officiel. Et donc, quand on me disait Ah, mais votre médecin n'est pas là j'étais C'est pas grave ! Parce que je savais que ça allait mieux se passer, justement, avec son médecin remplaçant. Donc, ça, c'est OK aussi. Il faut vraiment… C'est vrai, il y a des perles, et il faut trier un petit peu. Cependant, et là, ça va revenir sur le deuxième point que tu as évoqué et qui m'a profondément choquée, la première fois qu'on a mis les pieds dans le centre, honnêtement, moi je m'attendais qu'à avoir des gens de plus de 35 ans. Allez, à une ou deux exceptions près, je m'étais dit, ouais, c'est normal, c'est pour des gens comme nous qui se réveillent un peu sur le tard ou qui se rencontrent un peu sur le tard ou qui ont des parcours de vie qui font qu'avant, ce n'était pas possible. Et j'ai été sidérée de voir que, déjà, c'était bondé, mais alors bondé, mais qu'en plus d'être bondé, c'est que les trois quarts, si ce n'est même plus, des personnes avaient moins de 30 ans, en fait. Et là, je me suis dit, ah ouais, donc là, il y a quand même un sérieux problème écologique. Je ne sais pas ce qu'on mange, je ne sais pas ce qu'on respire, mais il y a quelque chose qui fait qu'on a un gros, gros souci de fertilité. Parce que quand j'ai vu la jeunesse, et vraiment, je le dis, quand j'ai vu des personnes d'une vingtaine d'années, en tout cas, clairement tous moins de 30 ans, je me suis dit, mais ce n'est pas possible que toutes ces jeunes personnes aient des problèmes de fertilité. Et là... C'est encore un autre sujet, mais c'est quand même un débat qui interroge au niveau sociétal.

  • Speaker #0

    D'où l'importance. En fait, on normalise, et c'est pour ça aussi que je mets tant d'énergie à essayer de montrer à quel point faire des analyses globales, c'est important. Et quand je parle d'analyse globale, c'est de simples prises de sang, mais qui ne sont jamais demandées. C'est la raison pour laquelle je me suis tellement formée en micronutrition, en médecine fonctionnelle, etc. C'est pour toutes ces raisons-là. Pourquoi ? Parce que souvent, Quand on fait des bilans en PMA ou même des bilans de santé, en réalité, aussi invasifs puissent être les examens, ils restent pour autant très superficiels parce qu'on ne va pas chercher l'état de santé général des gens. Et il faut regarder l'état de santé général des gens et regarder juste autour de nous. Et on va voir que l'ensemble de la population n'est pas en bonne santé. Mais évidemment, ça ne rapporte rien à l'État que de fonctionner comme ça. On est dans un système où on paye quand on est malade. Alors que pour moi, on devrait payer pour aller bien. Mais on n'est pas du tout...

  • Speaker #1

    Et ça coûterait beaucoup moins cher. Une médecine préventive coûterait beaucoup moins cher qu'une médecine palliative, finalement.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, comme on est dans du palliatif, on doit corriger, mais ça met beaucoup de temps. Et en fait, souvent, la correction, où elle est bancale, où elle est superficielle, parce qu'en fait, on corrige comment ? On corrige à coup de médicaments. Médicaments qui vont souvent détraquer autre chose ou aggraver autre chose.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc en réalité, c'est le chien qui se mord la queue. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous sert finalement quand on a une ponction ou une opération, quelle qu'elle soit. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous sert à manger. Ça s'appelle un hôpital et ça vous gave de sucre et de produits industriels. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous met comme distributeur. Il n'y a rien de sain dans l'hôpital. Donc à un moment donné, tu te dis, mais ils sont complètement à contre-courant de ce qui est censé se faire. En tout cas, ce n'est pas du tout moi dans ma philosophie de voir les choses. Et je me dis aussi à quel point c'est important de se questionner. Et de se dire que quand on a des normes labo, et qu'on vous dit oui, c'est bon, vous êtes dans la norme pitié, ne me dis jamais que je suis dans la norme. Je ne veux pas être dans la norme. Quand je vois la norme générale, je ne veux pas en faire partie.

  • Speaker #1

    Et quand je vois que la norme, c'est normal d'être plus bas que la norme quand on est enceinte, c'est un problème quand même.

  • Speaker #0

    Moi, je ne veux pas être dans la norme. C'est vraiment, ne me dis jamais que je suis dans la norme. Je ne veux pas être dans ton cas.

  • Speaker #1

    Le serment d'Hippocrate, c'est quand même, le point numéro un, c'est quand même, L'alimentation sera ton premier médicament. Comment ? Je ne sais pas comment les médecins ne s'interrogent pas quand on lit cette phrase, quand on fait ce serment-là. Comment, quand c'est le point numéro un, comment on ne s'interroge pas sur l'importance de la nourriture et du coup de ce que l'on peut servir, ne serait-ce que justement dans les traitements ? Moi, c'est quelque chose que... La maladie de mon fils, puisqu'il a eu une tumeur cérébrale, j'ai eu la chance d'être accompagnée justement d'une nutritionniste. Il y avait une nutritionniste à l'hôpital, dans le service oncologique pédiatrique, et c'est elle qui m'a fait réaliser à quel point l'alimentation était importante et à quel point le sucre nourrissait justement les tumeurs, les cancers, etc. Et ça, si je n'avais pas eu la chance de rencontrer cette femme formidable et qui m'a enseigné, d'ailleurs il y a un livre que tout le monde devrait lire qui s'appelle Anticancer de David Servan-Schreiber, je crois, qui est vraiment quelque chose que... Tout le monde devrait lire. Je ne sais pas comment ça peut être le point numéro un de ce serment et que ça passe à la trappe auprès des médecins.

  • Speaker #0

    Le serment d'Hippocrate, au départ, c'est primum non nocere donc premièrement, ne pas nuire. Je m'interroge encore beaucoup sur ce serment.

  • Speaker #1

    Oui, aussi.

  • Speaker #0

    Vraiment, je m'interroge encore beaucoup quand je vois ce qui est mis en place. Alors, je ne leur jette pas la pierre parce que ce ne sont pas les médecins que je vis, c'est le système médical. Tu vois, je pense que les médecins, ils font du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Ils sont pressés comme des citrons. Comment tu peux faire un travail qualitatif en enchaînant 40 consultations sur une journée ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai vu ça, dans le sens, c'est là où j'ai compris, en fait. Ça a beaucoup abaissé mon niveau de colère. pour le coup, parce qu'il y a un moment en face de moi j'ai aussi un être humain qui est juste sur les rotules, épuisé et qui...

  • Speaker #0

    c'est aussi simple que ça en fait et surtout de par leur formation de manière générale, on les a habitués de bons prescripteurs on leur a pas appris à prendre du recul, à analyser les choses, à faire des liens, à réfléchir à remettre en question, parce que remettre en question ça voudrait dire aller contre les labos parfois et puis ça donne du tout Ça demande du temps et puis ça demande des justifications parce qu'aujourd'hui, le moindre petit truc que tu dois faire, tu es contrôlé, tu dois justifier. On a en ce moment beaucoup d'informations au niveau de la Haute Autorité de Santé qui demandent de justifier énormément d'examens, d'analyses, etc. Donc finalement, ça leur rajoute encore plus du travail. Donc ça juste dissuade les gens de creuser, d'aller plus loin. D'où l'importance de prendre parfois un peu de recul et de se dire OK, le médical, c'est une solution. C'est... une solution qui est mise à disposition et merci la PMA d'exister parce qu'effectivement, quand on a des pathologies, quand on a, moi je pense à des femmes par exemple à qui on a retiré les trompes par exemple, ok, c'est qu'une fécondation spontanée est à exclure. Donc voilà, c'est extraordinaire d'avoir ces ressources-là. Et en même temps, je me dis, on va capitaliser, on va aller voir plus loin et on va faire les choses de façon globale, un peu comme toi tu l'as fait au niveau de l'hypnose et où tu t'es dit ben... Ça, c'est bien, mais ça ne suffit pas. C'est un élément, mais ça ne suffit pas. C'est exactement la même chose. La PMA, c'est génial, c'est fantastique. Et c'est un élément parce que, franchement, ça ne suffit pas. Tu l'as vu,

  • Speaker #1

    il y a tellement de choses à agréber.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est juste un indispensable, c'est de se dire, l'approche globale, quel que soit le sujet qu'on traite, quelle que soit même la pathologie, tu parlais de ton sujet tout à l'heure, quelle que soit la pathologie, une approche globale est plus que nécessaire et ça n'a rien de perché, vraiment.

  • Speaker #1

    C'est ça, et on a tendance à se remettre dans une posture, je le vois, ça va très vite, de se remettre dans une posture de petite fille ou petit garçon devant l'autorité médicale. Et du coup, quand on n'est pas conscient ou que tout est nouveau, au début, on a cette tendance à dire, le médecin, lui, il sait, en fait. Et presque avec soulagement, il prend en charge, il nous prend en charge, et on fait confiance. Et jusqu'à un certain point, oui, bien sûr, parce qu'il a fait des études pour, et c'est normal, mais jusqu'à un certain point. parce que non, ça ne suffit pas. Et c'est vrai que c'est pour ça que je dis qu'il faut récupérer son pouvoir intérieur et se renseigner par ailleurs et vraiment ensuite compléter par tout un tas d'approches qui est justement les nutriments, le travail énergétique, le travail émotionnel, revoir également, réanalyser, prendre du recul sur son contexte, sur la situation, qu'est-ce qui peut être des facteurs bloquants. Et comprendre le médical aussi,

  • Speaker #0

    parce qu'on nous explique tellement rien, quand on applique des... recoles de travers parce qu'on n'avait pas bien compris ou l'info était manquante et on a fait du mieux qu'on a pu. Et donc, déjà, comprendre le qu'est-ce qui sert à quoi ? d'un point de vue médical, c'est crucial, en fait.

  • Speaker #1

    Non, mais attends, le rendez-vous dure trois minutes, des fois. Enfin, je veux dire, moi, j'habite entre-temps, du coup, entre le moment où j'ai commencé la PMA et le moment où ça s'est, du coup, terminé. J'ai déménagé en Dordogne, donc à une heure et quart de Bordeaux. Clairement, j'ai fait des fois la route. surtout que ceux qui connaissent Bordeaux savent à quel point c'est boucher mais donc des fois deux heures de route aller deux heures de route retour pour trois minutes de consultation où on me donnait toute une liste de protocoles de ci de ça déballé à toute vitesse sur le moment oui ça paraît très clair parce que du coup on est très attentif mais quand on revient chez soi ça l'est beaucoup moins et j'ai des amis en five elles aussi qui pleuraient en disant oui mais j'ai l'impression de mal faire les choses j'ai fait non tu fais pas bien les choses c'est pas que toi qui fais mal les choses c'est qu'on te les explique mal parce qu'on prend pas le temps... de t'expliquer les choses parce qu'on ne prend pas le temps de s'assurer que tu as compris. Donc, il y a un moment, moi, je lui ai dit, ça m'est déjà arrivé de reprendre mon téléphone et de me dire, réexpliquez-moi. Et sur ce moment-là, on me prenait pour une grosse débile, je le sentais bien au téléphone, mais honnêtement, je n'en avais rien à faire parce que c'était plus important pour moi, s'ils ne peuvent pas comprendre qu'un rendez-vous de trois minutes où on me déballe tout, eh bien oui, forcément, je n'ai pas le temps de tout intégrer, sachant qu'il y a tout l'état émotionnel derrière, la roupe, le ci, le ça. que je n'ai pas forcément le temps d'intégrer, je préfère, tant pis, repasser par une grosse débile au téléphone, mais que tu reprends le temps de m'expliquer. Parce que si ce n'est pas clair, je vais préférer une confirmation. Et finalement, pardon, mais ce n'est pas moi le problème. Parce que non, je peux entendre qu'on ne comprenne pas les choses en trois minutes. Échographie incluse ou toucher vaginot inclus.

  • Speaker #0

    Et à ça s'ajoute la sphère émotionnelle, qui est tellement... L'impact émotionnel est tellement élevé. qu'en réalité on n'est pas en état d'entendre et de recevoir des consignes. Tu vois, notre cerveau, il est à saturation. Et donc, on ne retient qu'une certaine partie, et parfois même, on peut la déformer, cette partie. Et donc, c'est important juste d'être rassuré par rapport à ça. La seule chose, c'est qu'il faut encore que le centre décroche derrière. Et ça, ce n'est pas gagné toujours. Parce que parfois, c'est appelé entre 14 et 15. Et si il est 15, moins 1 ou 0, 1, eh bien déjà,

  • Speaker #1

    c'est pas de bol. C'est samedi, dimanche, c'est mort aussi.

  • Speaker #0

    C'est mort aussi. Et puis s'il y a des gens, parce qu'en général, on est rarement les seuls à appeler, eh bien c'est pas de bol s'il s'est occupé, etc. Mais en tout cas, il ne faut pas hésiter à reconfirmer ce qu'on croit ou ce qu'on pense et pas culpabiliser en se disant je suis trop nulle, je n'ai pas compris. Ben non, c'est un système qui est mal fait.

  • Speaker #1

    C'est vraiment de ne pas hésiter, vraiment, dès qu'on revient chez soi, parce que de ne pas attendre, ça c'est vraiment un conseil que je donnerais, c'est dès qu'on revient chez soi, c'est de refaire le point sur, par exemple, et les médicaments qu'on a été chercher à la pharmacie, et également les traitements, les protocoles, et que s'il y a quelque chose qui n'a pas été compris ou qui manque, eh bien c'est soit tout de suite, bien avant le jour des premières injections, des premières prises. médicamenteuse de bien être sûre d'avoir bien compris justement le protocole donc surtout ne pas attendre le dernier moment et pareil de bien vérifier le sac de médicaments parce que moi je me souviens vraiment mais c'est aujourd'hui j'en ris et je me dis c'est une jolie histoire à raconter à cet enfant mais sur le moment ça ne m'a vraiment pas fait rire, forcément il me donne une liste, l'on gomme mon bras de médicaments, d'injections au début il y en a une, au début un cachet et puis une injection et puis deux injections et puis il y a le déclenchement et du coup il y avait une liste incroyable de médicaments de médicaments. Donc, je ressors avec un grand sac. Et puis surtout, il y a plein de boîtes partout. Je ne fais pas attention. Je me dis, c'est bon, j'ai confiance en le pharmacien, etc. Sauf que tout se passe bien pendant tout le processus. Et le jour du déclenchement, on s'est aperçu une demi-heure avant qu'il manquait les aiguilles. Il manquait la seringue et les aiguilles. Donc, j'avais bien le cachet. Mais il avait oublié. de mettre la seringue et les aiguilles. Et le souci, c'est que c'est une injection qui était plus épaisse, le liquide était plus épais, donc il faut que l'aiguille soit plus épaisse. Et les aiguilles que j'avais, parce que ça, j'en avais plein d'autres aiguilles, mais elles étaient plus fines et ça ne passait pas. Et je me suis vue un dimanche soir en train de descendre ma rue parce que j'ai l'une de mes voisines, justement, qui me dit Mais notre voisin d'en face, tu ne le connais pas, mais c'est un infirmier libéral ! Et nous voilà à galoper un dimanche soir, un quart d'heure, parce qu'en plus ça heurte. fixe les injections, à cavloper dans ma rue pour aller chercher, sonner chez le voisin et aller chercher cette fameuse aiguille et cette fameuse seringue. Donc, aujourd'hui, j'en rigole parce que je me dis Waouh ! Ça a vraiment été juste et ça a vraiment été sport et ça aurait été dommage vu le résultat de ne pas le faire. Mais je me serais bien évité sur le coup ce petit moment d'adrélanine et si j'avais justement bien à regarder est-ce que j'ai tout dans mon sac ? Est-ce que je comprends bien les protocoles et de ne pas attendre le dernier moment ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que ce parcours est déjà suffisamment éprouvant que si on peut se le faciliter, c'est bien aussi. Tu as entièrement raison.

  • Speaker #1

    Tu as entièrement raison.

  • Speaker #0

    En tout cas, j'ai vraiment été contente de t'avoir ici sur cet épisode. Si tu avais un dernier conseil à donner, on a déjà donné plein évidemment, mais si tu avais un dernier conseil à donner à quelqu'un qui est dans ce parcours, ce serait quoi ? un mindset, l'état d'esprit, ça fait tout. C'est vraiment, il ne faut pas se leurrer dans le sens, et quand je parle vraiment l'état d'esprit, ce n'est pas je me leurre et je m'illusionne en me disant j'y crois, j'y crois, ça va marcher, ça va marcher, et qu'en fait au fond, quand on creuse un peu, il y a une petite pensée racine qui dit mais non, ça ne peut pas marcher, parce que c'est vraiment, quand je parle du mindset, c'est vraiment en fait tout en moi est allié, tout en moi. être dans une certitude que là, ça ne peut que fonctionner, que ça va fonctionner. Et ça, justement, pour avoir cette clarté d'esprit et cette pensée positive qui vont dans ce sens-là, qui travaillent dans le bon sens, c'est parce que justement, à chaque fois que je me dis ça va marcher c'est d'analyser au fond de moi, c'est est-ce qu'il n'y a pas une petite pensée racine qui, finalement, va à l'encontre de cette pensée que j'essaye d'affirmer ? Et c'est d'aller travailler jusqu'à ce que, justement, il n'y ait plus aucune racine. qui finalement ne donne pas cette clarté de ça va marcher.

  • Speaker #1

    J'adore, j'adore. Je suis tellement, tellement en phase avec ça. On ne pouvait pas mieux faire. Pour conclure, j'ai vraiment l'impression que, oui, s'assurer à ce qu'il n'y ait pas le moindre petit auto-sabotage, j'ai presque envie.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je trouve ça extraordinaire. Merci beaucoup en tout cas pour tes paroles. Je pense que tu as donné beaucoup, beaucoup d'espoir et plein de conseils aussi à celles qui nous écoutent. On se retrouve évidemment la semaine prochaine pour un... tout nouvel épisode. D'ici là, comme toujours, prends soin de toi et encore merci Séverine d'avoir été avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    A bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Séverine Barbier, hypno-praticienne, fondatrice de l'Hypnose Transpersonnelle® et... pmette !


À travers son témoignage poignant, Séverine nous partage son chemin de résilience après la perte tragique de son fils à l’âge de 7 ans, emporté par une tumeur cérébrale. Aujourd’hui, à 42 ans, elle a décidé de renouer avec son désir de maternité en empruntant le chemin de la PMA.


Elle nous dévoile comment son travail sur les plans physiologique, émotionnel et énergétique a été la clé pour enclencher cette grossesse tant espérée.
Prépare-toi à découvrir une histoire pleine de courage, d’espoir et de transformation intérieure.



Pour retrouver Séverine :

➡️ Site internet

➡️ Réseaux sociaux : Instagram - Facebook - Youtube


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➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour ! Hello, bienvenue à toutes, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui dans un tout nouvel épisode de podcast et aujourd'hui je ne suis pas toute seule, je ne suis pas toute seule parce qu'on va parler d'un sujet assez particulier et j'ai l'immense chance d'avoir Séverine qui m'accompagne. Salut Séverine !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia !

  • Speaker #0

    Tu vas bien ?

  • Speaker #1

    Ouais très très bien, merci.

  • Speaker #0

    Moi ça me fait trop plaisir de t'avoir ici sur ce podcast parce que t'as quand même un parcours juste complètement incroyable, un parcours de dingue. Et j'aimerais en fait, je pensais te présenter et en fait non, je vais te laisser te présenter pour partager un petit peu ce que tu fais. Alors quand même, si dans les grandes lignes, évidemment, tu es hypnothérapeute et tu as créé ta propre version de l'hypnothérapie en combinant différentes approches. Et je trouve évidemment passionnant parce que voilà, celles qui nous écoutent sauront que moi, ce qui m'intéresse, c'est ça justement. C'est de combiner des approches, d'aller dans le global et on se retrouve évidemment terriblement là-dedans. Mais à côté de ça, tu as aussi un parcours de vie extraordinaire. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. Alors, en France, on n'utilise pas hypnothérapeute parce que je n'ai pas de parcours médical et c'est très réglementé. Alors, on va dire hypnopraticienne. Et d'ailleurs, je me considère plus comme psychopraticienne qu'hypnopraticienne parce que finalement, l'hypnose, c'est un outil et je fais plus de la psychothérapie que de l'hypnose. Donc, souvent, je me présente plus comme ça. Et pour répondre du coup à ta question, Pas facile de se présenter à chaque fois, et sur un point de vue personnel, et sur un point de vue pro. Alors effectivement, question professionnelle, du coup j'ai fondé ce que j'ai appelé l'hypnose transpersonnelle, une approche de psychothérapie transpersonnelle, où on va pouvoir, grâce à l'hypnose, mais pas que, des fois ça peut être juste un peu de l'hypnose conversationnelle aussi, aller voir les blocages émotionnels, et autres d'ailleurs. qu'on peut rencontrer dans notre biographie, c'est-à-dire dans notre histoire de vie personnelle, mais qu'on peut rencontrer aussi des fois dans le transgénérationnel, c'est-à-dire l'histoire de nos parents, de nos lignées familiales, des blocages qu'on rencontrera parfois dans ce que j'appelle les autres vies. Alors c'est sûr qu'il faut croire un petit peu en la survivance de l'âme à ce corps physique. Et puis des fois, on rencontre tout simplement des archétypes, des symboles. On rencontre également des consciences collectives. Ça m'est déjà arrivé de rencontrer tout un tas de consciences collectives de femmes qui avaient des choses à nous dire. Donc on peut rencontrer tout un tas de choses. Et pour le sujet qui t'intéresse, on rencontre parfois des mémoires précoces, c'est-à-dire des personnes qui revivent le jour de leur conception ou des traumatismes qu'ils ont vécu dans leur vie intra-utérine ou le jour de l'accouchement. Donc ça c'est aussi très intéressant parce qu'on se rend compte que... la conscience en fait précède la matière et que de fait on peut reconnecter à des mémoires très très tôt dans notre parcours de vie incarnée. Donc voilà, ça c'est sur l'aspect un petit peu professionnel. Et puis sur l'aspect personnel, je suis aujourd'hui du coup en couple avec mon conjoint qui s'appelle Ludovic. J'ai un chien vaïco, d'ailleurs un chiot puisqu'il n'a que 7 mois, mais il ressemble déjà à un poney. C'est un beauceron, donc il est grand. Et un chat, c'est Léonard qui a 7 ans. Et je suis enceinte 2 mois après un parcours FIV, après un an et demi d'essai, puisque j'ai aussi 42 ans. Et du coup, ça n'a pas été si simple que ça d'avoir de nouveau un enfant, de nouveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a maintenant 14 ans, j'ai perdu un petit garçon de 7 ans qui s'appelait Melvin, d'une tumeur cérébrale que j'avais eue à 20 ans en 14 jours. Donc, complètement différent.

  • Speaker #0

    Alors, c'est évidemment un parcours de vie juste complètement incroyable. Et en même temps, tu vois, alors je pense que tu vas redonner énormément d'espoir à celles qui nous écoutent, parce que tu sais, moi, dans les questions, c'est oui, mais j'étais l'âge. Et donc, c'est vrai que l'approche des 40 ans, le fait d'avoir dépassé les 40 ans, souvent d'un point de vue médical, en tout cas, déjà à partir de 35 ans, on parle de grossesse gériatrique. Alors bon, voilà. Donc, 42, alors, oh là là.

  • Speaker #1

    C'est une grand-mère qui veut être enceinte.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc moi je trouve ça extraordinaire et j'adore justement compiler les témoignages de FAC après 42 ans, son maman son enceinte et où tout va bien aussi et ça, ça me fait plaisir de l'entendre donc encore félicitations parce que j'avais Merci et c'est vrai t'as raison,

  • Speaker #1

    le parcours médical, enfin d'ailleurs j'ai envie de dire, parce que le parcours médical est composé de gens, en réalité de personnes qui oublient des fois un petit peu leur humanité Et c'est terrible. Alors, je sais qu'elles font bien ce qu'elles peuvent, mais c'est vrai que des fois, c'est quand même assez terrible. Les propos qui peuvent être tenus devant des femmes et des couples, d'ailleurs, parce que mon conjoint était là, qui viennent pleines d'espoir à eux, j'ai presque envie de dire avec le dernier espoir des fois, justement, de pouvoir réaliser ce rêve. Et moi, je me souviens quand même que notre premier rendez-vous, le docteur me dit, Bon, bah, 42 ans en faisant la moue du style… Il y a peu de chances que ça fonctionne, en me disant, et elle me dit, ça va dépendre si vos ovules ont plutôt 38 ou plutôt 45 ans. Et j'étais tellement sidérée par cette réflexion que je n'ai rien dit. Et quand j'ai raconté ça à une copine, elle aussi en parcours FIV, alors qu'elle en a 29, donc comme quoi, ce n'est pas une question d'âge, elle me dit, mais elle est con, ils ont 42 ans tes ovules. Ils ont 42 ans. C'est vrai que quand elle a dit ça, ça m'a fait rire, parce que je me suis dit, oui, en fait, il veut 42 ans, point barre. 42 ans et 9 mois, puisque les ovules arrivent dans le ventre de notre mère, finalement. Mais voilà, et je trouve ça un peu dingue. Et jusqu'au bout, chaque rendez-vous, elle me disait, bon, il n'y a que 5% d'espoir, il n'y a que 5% de chance, que ci, que ça. Et mon conjoint, qui est vraiment toujours en train de voir le verre à moitié plein, me disait, oui, 5%, ce n'est pas zéro, quoi. Et il a eu raison. Parce que finalement, aujourd'hui, je suis enceinte de deux mois et on attend un petit bébé qui va en plus très bien pour l'instant. Tout va bien. D'ailleurs, pour l'instant, il n'y a même pas de raison que ça n'aille pas.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est ça que je trouve génial. Et en même temps, tu vois, je me dis, il y a tellement de terminologies qui sont inappropriées, inadaptées, des expressions. Tu sais, moi, j'ai entendu... Alors, quand on parle déjà de fausse couche, pour moi, c'est un arrêt de grossesse. Ce n'est pas une fausse couche, c'est un arrêt de grossesse. On parle de débris dans ces cas-là, tu vois, il reste des débris.

  • Speaker #1

    C'est terrible, oui.

  • Speaker #0

    J'ai déjà eu des débris momifiés. Déjà, la représentation visuelle que tu peux t'en faire, bon voilà. Et puis effectivement, des mots justement, j'en parlais, la grossesse gériatrique, ou même, tu sais, plus basiquement, mais parfois de dire, oh là là, vu l'état de vos offerts, ou vous avez des ovaires qui sont tout pourris, ou vous avez les ovaires d'une femme de 50 balais. Non, en fait, c'est des choses qui heurtent et qui peuvent effectivement donner lieu ou réveiller peut-être des anciens traumas.

  • Speaker #1

    Mais oui, complètement. Alors moi, j'avais la chance, j'avais un utérus parfait, paraît-il. Heureusement qu'à un moment, ils ont fini par le dire, parce que c'est vrai que c'était très, très peu encourageant, parce que limite, elle me faisait comprendre que ça passe par voie naturelle ou que ça passe par five, les chances étaient les mêmes. Et j'avais envie de dire, bah non en fait. D'ailleurs aujourd'hui, j'ai envie de dire, bah non, parce que nous ça faisait un an et demi qu'on essayait. J'ai fait justement une fausse couche au bout de six ou neuf mois d'essai. Et non, ce n'était pas pareil. La preuve, c'est que déjà, et on y reviendra très certainement dessus, il y a eu un travail phénoménal de fait, de compréhension, un travail forcément émotionnel, mais également de supplémentation nutritionnelle avec des vitamines, des… des minéraux, tout ça, on n'en parle pas en fait, ils nous en parlent pas, ils nous donnent de l'acide folique et puis l'affaire est réglée mais en fait non, il y a tellement plus.

  • Speaker #0

    Et alors si ça vous fait plaisir, souvent c'est oui, si ça vous fait plaisir vous pouvez prendre ça, non en fait je t'explique, c'est pas que ça me fasse plaisir, c'est juste que c'est utile, c'est juste qu'on en a besoin parce qu'aujourd'hui on a des carences dans tous les sens et que c'est vraiment vraiment important d'être préparé, d'avoir un corps qui est prêt à... apporter cette vitesse. Pour moi, au-delà de l'âge, parce qu'on n'est pas que des statistiques, en réalité, il faut arrêter avec les chiffres. Surtout quand on est en PMA, je pense que tu l'as eu, les taux d'AMH, les taux de TSH, l'épaisseur de l'endomètre,

  • Speaker #1

    on est que des chiffres. Tout est décortiqué, et je ne me suis jamais sentie aussi vieille, je crois, que pendant ce processus.

  • Speaker #0

    C'est tellement vrai. C'est tellement vrai. Et donc, c'est super important de se dire, OK, ça, c'est des chiffres, c'est des indicateurs. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas les garder à l'esprit. C'est bien, mais c'est un indicateur. Ça ne veut pas tout dire. Ça ne veut pas tout dire. Et encore une fois, tu en es la preuve. Donc, merci pour ce témoignage-là. Parce que je sais que tu vas redonner de l'espoir à énormément de femmes. Et ça, pour moi, c'est vraiment super précieux. À côté de ça...

  • Speaker #1

    Et puis, je ne compte pas m'arrêter là. Parce que nous, on compte avoir un deuxième enfant. Donc, même s'il faut refaire ça à 45 ans, eh bien, on y retournera. J'adore !

  • Speaker #0

    J'adore ! Alors moi j'adore en fait le fait de dire, en fait l'âge n'est pas un problème en soi, c'est l'état de santé générale qui peut potentiellement l'être.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais c'est pas l'âge en fait.

  • Speaker #1

    Absolument, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On oublie qu'avant quand il n'y avait pas la contraception, les femmes avaient des enfants, quand elles avaient des enfants en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est ça. Et puis il y a des personnes qui sont, disons, de moins que moi et que je sens beaucoup moins dynamiques, qui sont déjà très vieilles dans leur tête, dans leur corps, dans leurs pensées, etc. J'ai une amie à moi qui a 84 ans, elle a suivi ma formation. Je lui ai dit, tu es mon modèle. Quand à 84 ans, tu es encore en train de travailler sur toi et à suivre des formations pour accompagner d'autres personnes, s'il vous plaît, je veux être comme toi.

  • Speaker #0

    J'adore parce que ça montre qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre non plus. Alors, OK, la fertilité, une fois qu'on est ménopausé, clairement, voilà. Évidemment, je ne peux pas dire que c'est illimité, mais je voudrais juste qu'on arrête de réduire les femmes à un chiffre, parce qu'on ne tient pas du tout le même discours pour les hommes, alors que statistiquement parlant, on peut aussi démontrer que la fertilité décline avec l'âge chez les hommes. Mais on ne leur tient pas le même discours. Donc voilà, j'aimerais que ce soit un petit peu plus universel.

  • Speaker #1

    Donc c'est important pour moi. Nos examens ont révélé le fameux infertilité inexpliquée des deux côtés. Donc c'était pas... que moi et mon âge. Même chez Ludo, il y avait vraiment des deux côtés. Il n'y avait pas de raison que ça ne fonctionne pas. Alors en tout cas, pas de raison médicale et officielle, parce qu'il y en a plein d'autres, évidemment, derrière des raisons qui font que ça ne fonctionne pas.

  • Speaker #0

    Il y en a plein d'autres. Et ça, ça m'intéresse aussi qu'on puisse en parler parce que, comme tu le sais, dans les programmes, déjà, il n'y a pas de tabou, on appelle un chat un chat. Et puis, je vais sur tous les sujets, que ce soit aussi bien l'émotionnel que l'énergie, que le médical, que le physiologique. J'aime bien couvrir ces ensembles-là parce que tout me semble tellement lié et tellement... Comment dire ? C'est impossible pour moi de les séparer. Tu vois, c'est vraiment inséparable. Quand on pense aux raisons, qu'est-ce qui pourrait amener pour toi, d'un point de vue... Alors, peut-être qu'on pourrait définir ce que c'est le transpersonnel, avant de parler des raisons. Peut-être que transpersonnelles, celles qui nous écoutent, vont se dire Ok, mais c'est quoi exactement ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est vrai que je l'ai un petit peu évoqué tout à l'heure, mais certainement trop brièvement. En tout cas, je n'ai pas fait le lien. Le transpersonnel, justement, c'est ça. C'est l'évocation de blocages, parfois énergétiques, parfois émotionnels, et puis parfois c'est l'un découle de l'autre aussi, qui sont en lien avec des blessures traumatiques, des blessures émotionnelles. que l'on a pu rencontrer dans notre vie, qui peuvent appartenir à nos ancêtres, à nos parents, qui peuvent appartenir à nos anciennes vies, ce que les gens nomment vie antérieure, et qu'au cours de certains trans, par exemple, moi en l'occurrence avec l'hypnose transpersonnelle, mais personnellement je les ai aussi des fois connectés avec les transchamaniques, par exemple les plantes médecines, les champignons, le LSD, la MDMA, c'est des médecines pour moi qui sont sacrées et qui peuvent amener à un travail de guérison aussi. profonds et je les ai utilisés personnellement sur moi même si je n'encourage pas parce qu'en france c'est encore complètement tabou et interdit mais que ce soit ne serait-ce qu'à travers l'hypnose ou la respiration le tropique qui peuvent amener des trans aussi très profondes et qui elles sont encore sont complètement légales en france on va d'un seul coup réaliser qu'on a des blocages en nous et que basse est clair et net que tant que ces blessures émotionnelles ou ces blocages énergétiques n'ont pas été levés mis en lumière, n'ont pas été reconnus et accueillis, et bien ça va bloquer le processus et alors je ne peux parler que de moi et de mon histoire pour le coup mais avec le recul un an et demi plus tard, donc déjà un an et demi plus tard je me dis, en fait j'ai eu besoin de ces un an et demi ça c'est quelque chose je réalise à quel point ce parcours a été bénéfique aussi bien pour moi que pour mon conjoint Je parlerai pas longtemps pour mon conjoint parce que je pense que c'est à lui qui est mieux à même d'en parler, mais pour mon conjoint c'est clair et net et il le reconnaîtra facilement parce que ça lui a permis de gagner en maturité. Les hommes sont quand même souvent moins matures vis-à-vis du projet enfant que ne peut l'être la maman. et en plus de ça, ça lui a permis aussi de développer son envie c'est-à-dire que j'ai senti qu'il était prêt le jour où peut-être un an ou quelques mois après le début de nos essais, il m'a dit ce serait bien que ça arrive là ce jour-là je me suis dit il est prêt alors qu'au tout début, ce serait arrivé au tout début il n'y avait pas encore cet élan cette motivation à avoir cette enfance comme il l'avait ces derniers mois donc ça c'est très important et de mon côté c'est Un an et demi ont été essentiels parce que j'ai quand même, alors déjà il y a eu le côté, ne serait-ce que, j'ai presque envie de dire biologique, j'ai vu que j'étais carencée en oméga 3, qui influence apparemment grandement justement la fertilité. J'ai tendance à faire de l'anémie, donc il me fallait du fer, du magnésium, enfin tout un tas de compléments alimentaires que j'ai pris du coup pendant des mois et des mois pour revenir justement à des taux. qui sont acceptables, et malgré cela. Et c'est ça que j'ai trouvé dingue, parce que je viens de recevoir mes dernières analyses, moi je trouvais qu'il y avait des carences en fer, et des carences je ne sais plus où, et elle m'a dit, non non c'est normal, chez la femme enceinte c'est normal. Pas nous en fait !

  • Speaker #0

    Non c'est pas normal, c'est pas normal à plein de niveaux. Alors c'est pas normal chez quelqu'un qui n'est pas enceinte, déjà, c'est pas normal, et ça ne l'est pas non plus chez une femme enceinte. Et des fois, on en arrive même à un stade, où tant que tu n'arrives pas à un certain stade de ta grossesse, Au niveau du faire, ils ne te perfusent pas. Ils décident quand les carences entrent. Ils ont décidé que non, parce que tu ne rentrais pas dans la case. Du coup, en attendant, ce qui attend, en général, c'est des malaises, c'est de l'essoufflement, c'est une grossesse invivable, en gros. Mais tant que tu n'es pas dans la case, non, ne te fais pas la perfusion parce que tu n'es pas le bon jour de ta grossesse. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. J'ai été sidérée du non, c'est normal Ah bon ? enceinte, être carencée, c'est normal. Et je me suis dit, bah non. Et en plus, je me suis dit, j'ai quand même réussi à être carencée en me supplémentant. Donc, qu'est-ce que ça aurait été si ça n'avait pas été le cas ? Alors, c'est pas grave, c'est l'avantage aussi de l'âge, par contre, c'est une forme de sagesse. J'attends pas seulement maintenant la grande autorisation du milieu médical pour faire les choses. Mais voilà, c'est vrai que ma première grossesse à 20 ans, tout ça, je ne le savais pas en fait. Donc il y a vraiment ce truc de non, ce n'est pas normal Et il y a un moment, je pense qu'on doit prendre aussi ces responsabilités, puisque le milieu médical ne le fera pas forcément pour nous. Donc ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Et de moins en moins, parce qu'ils sont tellement, tellement, tellement contrôlés que maintenant, ça va devenir de plus en plus compliqué d'obtenir des infos, des prescriptions, des analyses, etc. Donc ça ne va pas aller en s'améliorant. Donc ça, il faut le savoir, il faut s'y attendre.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et c'est pour ça qu'il y a des personnes, ils sont vraiment spécialisés, des professionnels qui sont spécialisés justement sur les oligo-éléments, les nutriments, les naturopathes, les choses comme ça. Et c'est essentiel d'aller voir ces personnes pour travailler de concert avec ça. Moi, je sais que si cette naturopathe énergétique justement, parce que c'est une naturopathe énergétique qui ne m'avait pas tiré la sonnette d'alarme sur l'oméga-3, je pense que je n'aurais pas conscientisé l'importance de ce sujet-là. Et ensuite, bien avant même qu'on se fixe ce rendez-vous, j'étais tombée grâce à une amie qui m'avait parlé de toi sur un de tes podcasts qui parlait justement de ça, de la supplémentation, etc. Et je me suis dit, oui, ça va bien dans ce sens. Et d'ailleurs, suite à ce podcast, j'ai augmenté toutes les doses. J'ai augmenté les doses, j'ai augmenté ce que je prenais parce que je me suis dit, ok, ça a une influence réelle, encore plus que je le pensais. Donc merci de communiquer de ça et je remercie justement la vie qui m'a mis sur mon chemin, des personnes justement qui m'ont alerté sur ce sujet. Donc ça je pense que c'est un des grands piliers parce que je ne vois pas d'ordre de priorité, je crois que c'est holistique et tout est à prendre en compte. Donc pour moi ça fait partie d'un des piliers. Un des deuxièmes, ça c'est sûr, c'est les blessures comme je l'ai dit, j'ai réalisé. Moi je suis une maman en deuil, mais une maman en deuil... qui s'est reconstruite grâce à la spiritualité, qui même s'est déployée grâce à la spiritualité. Sauf que je n'avais pas conscientisé que, oui, il y avait une part de moi complètement ok avec le fait que l'être qui était mon fils, c'était une sorte de contre-adame entre nous, qu'il parte, qu'il m'éveille d'une certaine façon, que son départ m'offre la possibilité d'un éveil. Et qu'aujourd'hui, puisque je le sens, je sens sa présence, qu'aujourd'hui j'ai presque envie de dire bon ben moi je suis la team au sol et lui c'est la team au ciel et on travaille ensemble en fait Donc ça pour moi c'était complètement acquis et complètement ok dans ma tête. Sauf que dans mes blessures émotionnelles, dans mon corps émotionnel, il y avait cet être maman en moi qui pleurait encore son petit garçon. Parce que c'était bien… Bien sûr qu'il y avait une partie qui avait grandi, évolué, compris tellement de choses sur la vie, sur le sens de la vie, et qui pouvait maintenant rendre au monde d'une certaine façon certaines choses, mais il y avait un être de moi, la maman en moi, qui pleurait encore la perte de ce petit garçon, et le manque, et la peur surtout, faire un enfant, mais c'est prendre le risque de nouveau potentiellement de le perdre. Et ça, il a bien fallu aussi le reconnaître, quand d'un seul coup, pendant ces un an et demi, ça s'est mis en lumière. J'ai réalisé à quel point ce travail émotionnel n'était pas complet. Il avait été commencé, mais loin d'être complet. Donc ça, c'est un travail forcément que j'ai fait en thérapie. J'ai eu également, et ça peut paraître fou, mais j'ai réalisé aussi qu'il y avait un blocage en lien avec ma lignée paternelle. Il faut savoir que dans ma lignée paternelle, c'est très très lourd au niveau de la sexualité. Il y a eu beaucoup d'agressions sexuelles, de viols, de choses vraiment pas cool du tout. Et que je portais littéralement en moi, je sentais cette énergie. Alors évidemment, chez moi, elle ne s'était pas manifestée. outre mesure que par une libido assez importante, je trouve, pour une femme, si tant est qu'il y a des normes, mais qui quand même, autant vers 40 ans, là, ça avait commencé à me ficher un peu la paix, autant jeune, tant est que ça me travaillait quand même très fort. Et puis, je ne m'en étais pas vraiment inquiétée, sauf qu'en fait, là, je sentais que, alors que pendant des années, ça s'était vraiment apaisé, je sentais que, de nouveau, ça revenait me chercher à ce niveau-là. Et en travaillant ça et en thérapie, et en énergie, en énergétique, je me suis aperçue qu'en réalité, c'était un des facteurs bloquants. Pourquoi ? Parce que forcément, un bébé, ça passe par là et que cette âme ne voulait pas récupérer ça, ne voulait pas récupérer ces lourdeurs de cette lignée paternelle et qu'il était nécessaire du coup que j'aille les mettre en lumière, que j'aille les accueillir, que j'aille les libérer également d'un point de vue énergétique parce que c'était pas OK. Je sentais vraiment que ce n'était pas du tout OK pour cette âme de récupérer ça et de passer par là, par le sexe, avec toutes ces blessures dans cette lignée paternelle. Je sentais aussi que ça allait plus loin encore, parce qu'avec mon conjoint, on a un projet de mariage après nos enfants. Sauf qu'en fait, pour des raisons qui lui appartiennent et qui sera un peu long de l'expliquer, mais il va porter mon nom. C'est assez rare, mais c'est lui qui portera mon nom et pas l'inverse. Et j'ai senti que ce n'était pas OK non plus, en fait, d'une certaine façon que nos projets de couple, comme l'enfant, comme le mariage, puissent avancer, si ce n'était pas nettoyé aussi à cause de ça. Donc, il y avait vraiment tout un travail de transgénérationnel à travailler. Et enfin, et pas des moindres, je sors d'une enfance comme beaucoup dans notre génération. avec des violences éducatives ordinaires, mais qui ont laissé beaucoup de traces, et en l'occurrence, les traces qu'elles ont laissées, c'est cette façon justement d'éduquer les enfants, de ne pas réaliser le sacré de l'enfantement, mais également de l'éducation en conscience d'un enfant, d'ailleurs d'un accompagnement. L'éducation est tellement galvaudée que je préfère maintenant dire qu'on accompagne les enfants à devenir adultes, puisqu'en fait ce sont déjà des âmes. et puis du coup ça m'a fait travailler au moins sur pendant trois cérémonies, donc ce que j'appelle les cérémonies c'est avec les plantes sacrées, sur trois cérémonies ça m'a fait travailler sur déjà la première chose c'est que je ne savais pas, c'est que ma mère m'a aimée, même inconditionnellement mais du fait de ses violences éducatives ordinaires, je ne le savais pas et ça m'a reconnectée à ça et ça c'était vraiment génial et de ressentir quand on veut devenir mère, de ressentir qu'en fait quelque chose qu'on n'a jamais cru, c'est-à-dire avoir été aimé inconditionnellement, bah si ça a eu lieu, et d'ailleurs ça m'a clairement fait comprendre que si j'ai toujours conservé des liens avec ma mère, c'est parce que cet amour inconditionnel était là, et a toujours été là ça c'est la première chose la deuxième, dans une deuxième cérémonie ça m'a fait travailler le sens de la famille, parce que forcément je ne l'avais pas mon père est parti quand j'avais 17 ans, moi j'en avais 17 la plus jeune, puisqu'on est 5 enfants, on avait un an et demi on ne l'a jamais revu, donc autant dire que le sens de la famille ça n'existait absolument pas chez moi, donc ça m'a fait tout travailler sur ça, le sens sacré de la famille. Et la troisième cérémonie m'a été une vraie préparation à la maternité qui était vraiment une notion de... Comment s'appelle ? C'était la notion de comment, à quel point c'est la vie qui se donne, la vie à elle-même, à quel point l'enfantement est sacré, l'enfant est sacré. Et... On ne fait pas les choses à la légère. Donc ça, c'était vraiment très important de travailler tout ça sur l'aspect énergétique, ce qui fait travailler forcément sur un troisième pilier qui est le contexte. Des fois, il y a des blocages parce que ce n'est pas le bon homme, parce que ce n'est pas le bon moment, parce qu'on sent que... Dans le contexte, il y a plein de blocages. On veut un enfant, mais on sent que ce n'est pas le moment, on sent que ce n'est pas prêt, on sent qu'on n'est pas dans le bon endroit. Je viens de déménager en Dordogne, mais avant j'habitais à Bordeaux. Je savais au fond de moi que ce n'était pas là, que ça ne pouvait pas être à Bordeaux, qu'il fallait que ce soit à la campagne, qu'il fallait qu'il y ait d'autres énergies. Je sentais que le troisième pilier, c'est ça, c'est le contexte dans lequel on fait cet enfant, dans lequel on accueille cet enfant. qui est essentiel, le travail, est-ce qu'on est bien dans son couple, est-ce qu'on est dans le bon endroit ? Tout ça, ça peut être des facteurs bloquants, on ne s'en rend pas compte. Quand j'ai eu mon fils, mon premier mari m'a demandé tout de suite un deuxième enfant après et je sentais que ça n'allait pas entre nous et que je ne voulais pas au fond. J'ai arrêté la pilule alors que mon fils est né en 14, enfin j'ai eu un enfant en 14 jours. Pendant, je ne sais pas, des mois, je n'ai pas pris la pilule, il ne s'est rien passé parce qu'il y avait quelque chose. qui au fond de moi me disaient non, le contexte n'est plus bon là, je sentais que ce n'était plus OK en fait C'est un enfant pour réparer une relation,

  • Speaker #0

    on est bien d'accord.

  • Speaker #1

    Absolument, absolument. Et ça je le sentais, je pense au fond de moi, j'avais accepté de nouveau d'arrêter la contraception, mais je sentais que ce n'était complètement pas OK. Donc ça c'est le troisième pilier. Et puis le quatrième, c'est l'aspect effectivement énergétique. L'émotionnel peut générer des cristallisations énergétiques. Mais des fois, ça appartient à autre chose, à d'autres énergies. On ne peut pas tout expliquer en mots parce que là, vraiment, on touche aux subtils. Sauf que j'ai fait des soins énergétiques où j'ai eu des métaphores du style, j'y avais comme un barrage, ça y est, le barrage vient de sauter, c'est fluide. Et quelques mois après, je suis tombée enceinte. Ou je me rappelle aussi d'une cérémonie, on venait d'arriver dans la maison, donc on a fait une cérémonie, on a fait venir des amis qui faisaient des bols tibétains. Ils ont commencé à nettoyer la maison, à dire au revoir aux anciens propriétaires, qui étaient des personnes décédées en plus. Et d'un seul coup, il y avait ce soin qui était fait. Et j'ai vu dans mon ventre comme une fleur de lotus bleue qui était ouverte. Et j'ai su que là, c'était OK. Énergétiquement, il y avait eu quelque chose qui était prête à accueillir cet enfant. En tout cas, c'est pour moi les quatre grands piliers que j'ai dû travailler pendant ces un an et demi, où j'ai vu qu'il y avait vraiment des choses à aller voir.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant parce que souvent, quand je parle de trauma, on s'imagine que ce sont des choses qui sont très lourdes. Et tu as mis le doigt sur un élément qui peut sembler anodin, mais qui ne l'est pas, tu as parlé de violences éducatives ordinaires. Je ne sais pas si tout le monde sait ce que c'est que des violences éducatives ordinaires, mais en réalité, celles qui sont de nos générations, et peut-être même un peu plus jeunes, parce que hélas, c'est encore la dent dure, mais... ou c'est la petite fessée éducative parce qu'il faut bien qu'il apprenne. C'est on te met au coin. C'est des choses qui, finalement, n'ont l'air de rien parce qu'on ne tabasse pas un enfant. On n'en est pas là. Ce n'est pas de la violence avec beaucoup de méchanceté, mais dans la tête d'un enfant, perçue par l'enfant. En fait, je pense que c'est ça. Pour se resituer ce qu'on entend par violence éducative, Je pense qu'il faut vraiment se remettre dans la peau d'un enfant de 2, 3, 4, 5 ans, 6 ans, 7 ans, pour se souvenir de la fessée, la punition, la mise au coin, et de ressentir ce qu'on a ressenti à ce moment-là. Parce que parfois, quelque chose qui est fait par un adulte, avec sa réflexion d'adulte, ce n'est entre guillemets rien. Mais la même chose, perçue par un enfant, mais c'est la fin du monde. C'est exactement ça. Au cours d'une de ces trans profondes, j'ai reconnecté le moment où en fait je me suis clivée en termes de psychologie, on dit un clivage, c'est-à-dire le moment où je me suis filée, où une partie de moi est restée bloquée, s'est cristallisée justement dans cette blessure-là, c'était ma première gifle. En fait, je ne sais plus quelle âge j'avais, je crois que dans les ressentis, je pense que j'avais 5-6 ans, quelque chose comme ça. Et la gifle est partie. Bon, déjà, elle était forte, donc elle m'a fait mal. Mais plus que la douleur, j'ai été sidérée du geste, en fait. Parce que je ne m'y attendais tellement pas. Parce que quand on est dans la peau et qu'on se remet dans la peau de l'enfant que l'on était, on ne peut pas imaginer que les personnes qu'on aime le plus au monde, qui est tout notre univers, et surtout, en l'occurrence, nos papas, notre maman, puissent avoir de tels comportements, de tels propos ou de tels actes, en fait. Et je me souviens, vraiment, c'est là où j'ai reconnecté ce qui s'était passé. C'est le moment de sidération après cette première gifle. Et évidemment, c'était un peu le problème de cette époque. C'est quand une est partie, les autres suivent en fait. Parce que c'était comme ça, il ne fallait surtout pas se faire bouffer par nos enfants. On montre qui est le chef, etc. Et en fait, au bout d'un moment, moi je me souviens, je suis devenue une petite fille extrêmement silencieuse et sage. Parce que comme ça, j'évitais absolument tout cri ou tout fessé ou punition comme ça, parfois même aléatoire, parce que ça pouvait juste tomber si on riait, parce qu'on faisait du bruit. Donc c'était un peu fou, quoi. Et c'est vrai que ça a l'air de rien, mais ce qu'on oublie, c'est qu'on n'est pas les mêmes enfants que nos parents. On avait une plus grande sensibilité, tout comme nos enfants ont une bien plus grande sensibilité aujourd'hui que nous. Parce que... Et c'est comme ça, en tout cas c'est ma croyance, mais c'est comme ça que c'est ressenti du plus profond de mon âme et de mes tripes, c'est qu'on est dans un cycle de lumière, on va de plus en plus vers la lumière, de plus en plus vers de conscience, et cette conscience, elle l'ouvre, et c'est pour ça qu'il y a de plus en plus de personnes hypersensibles. Je déteste ce mot, parce que pour moi il n'y a pas d'hypersensibilité, on est sensible, et on est sensible, on est comme ça. C'est juste qu'on se coupe de ça, on se ferme de ça. parce que c'est une façon, c'est une très grande protection, mais il n'y a pas d'hypersensibilité. Bien sûr qu'on est des êtres sensibles, on est tellement, d'un point de vue subtil, délicat, avec un cœur tellement ouvert, et les enfants, aujourd'hui, viennent avec ce cœur grand ouvert, encore plus ouvert qu'on ne l'était, encore plus ouvert que ne pouvaient l'être les parents. Donc, aujourd'hui, ce qui peut paraître, quand j'entends des gens dire Oh là là, mais nous, on s'est pris des gifles, ça n'a pas fait de mal ok, mais... déjà pas le même contexte énergétique en fait, vraiment à cette époque, et culturellement et le contexte énergétique n'était pas le même parce qu'il n'y avait pas du tout le même niveau de conscience aujourd'hui c'est plus subtil, c'est plus léger, plus conscient.

  • Speaker #1

    Oui et en même temps quand je m'interroge sur ces personnes qui disent on s'est pris des gifles et on n'en est pas mort, non mais est-ce qu'ils sont vraiment heureux aujourd'hui, j'en suis pas sûre non plus tu vois.

  • Speaker #0

    Mais pas du tout et quand je les reconnais quand je les ai en cabinet, justement, moi, en psychothérapie, et qu'on reconnecte les enfants qu'ils étaient, on voit bien qu'ils sont tristes, malheureux, qu'ils ne comprennent pas ce qui leur arrive, qu'ils trouvent ça injuste. Donc, en fait, c'est les adultes qui disent ça. Mais quand j'interroge les enfants qu'ils étaient, c'est les mêmes enfants qu'on a devant nous aujourd'hui, en fait.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est pour ça que j'ai toujours un doute avec ça. Alors, ça ne veut pas dire qu'on ne met pas de limites aux enfants. Ça ne veut pas dire... Ça ne veut pas dire qu'on a ce côté, aujourd'hui, enfant roi. On n'est pas là-dedans. Je veux dire, ce n'est pas l'enfant qui dirige. Mais en réalité, quand on est dans une relation harmonieuse, personne ne dirige personne.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. Parce que nous, en tant que parents,

  • Speaker #1

    on a de l'expérience et donc on va poser un cadre sur ce qui est dangereux, sur ce qui se fait, ce qui ne se fait pas en société, etc. Mais on est dans un échange, on est dans une discussion. On n'est pas là pour imposer. Alors parfois, ça passe par des phases, effectivement. où on a besoin d'un petit peu plus de compréhension, parce qu'il y a des phases, je pense, principalement préadolescence, etc. Mais je pense même à l'âge, tu sais, on parle souvent du terrible two, l'âge des deux ans, qui regarde...

  • Speaker #0

    C'est moi qui fais.

  • Speaker #1

    C'est moi qui fais. Non, tout le temps, voilà. Mais en fait, à partir du moment où tu le comprends, ben, il n'y a pas besoin de drame pour ça, en fait. Le tout, c'est d'accompagner. Et plus tu accompagnes... Et mieux ça se passe, et moins tu as de crises. Et je pense que c'est super important. Et je reste convaincue que les gens comme nous, qui avons vécu des parcours difficiles, c'est pas qu'on sait tout mieux que les autres, ça n'a rien à voir, c'est juste que ça a mis tellement plus de temps, qu'on s'est tellement posé beaucoup plus de questions, qu'on a vu chez les autres ce qui fonctionnait, qu'on a vu ce qui ne fonctionnait pas, qu'on a eu le temps de se renseigner, de se former. Et c'est ce qui fait aussi qu'on devient des parents différents, de par ce délai, tu disais tout à l'heure, j'ai eu besoin de cette année et demie. Moi, je pense vraiment avoir eu... Alors, j'aurais bien aimé que ça se raccourcisse un peu. Je pense que ça aurait pu être un petit peu plus court. Mais ces quatre ans et demi ont fait de moi la maman que je suis aujourd'hui devenue, mais que je n'aurais pas été si j'avais été enceinte, comme tu l'as été pour ton premier. En 14 jours, je pense que je n'aurais pas du tout été la même maman, évidemment. Et donc, je ne dis pas que l'infertilité, c'est fantastique. Ce n'est pas ça. c'est long, c'est éprouvant on passe vraiment j'ai presque, moi j'ai l'image du tambour du séchoir, du sèche-linge en fait t'es complètement aspirée dedans et tu sais pas trop à quelle sauce t'es mangée, ni quand ça va s'arrêter t'es secouée dans tous les sens, j'ai vraiment cette image là, mais en même temps je me dis c'est ce qui fait aussi qu'on devient qui on est il y a quand même cette partie qui est intéressante et souvent on a l'impression que pour traiter toute cette partie émotionnelle. Moi, j'ai des personnes qui me disent, mais Mia, je n'ai pas vécu de trauma finalement. Donc, sous-entendu, je n'ai rien à traiter. Et j'aimerais aussi qu'on s'adresse à la fois aux personnes qui sont peut-être plus ouvertes spirituellement parlant, mais aussi aux très cartésiens. Parce que, comme tu le sais, moi aussi, et toi aussi d'ailleurs, on était très cartésienne.

  • Speaker #0

    Ah oui, très. Voilà,

  • Speaker #1

    je dis on était. Moi, j'ai beaucoup changé mon physique d'époque. Mais j'aime rappeler ça parce que c'est vrai que si tu m'avais dit ça quelques années avant, je t'aurais dit non mais ça ne va pas bien. C'est quoi ce discours de perché ? Je pense que clairement, c'est ce que j'aurais pu entendre. Et en réalité, aujourd'hui, on est quand même scientifiquement capable de démontrer que certains traumas, alors je dis traumas avec des guillemets parce qu'on va tous avoir une définition différente, mais se transmettent de génération en génération parce que ça modifie la structure de l'ADN.

  • Speaker #0

    Tout à fait. et la science est en train de le prouver. La science est en train de prouver que le traumatisme s'inscrit au moins sur trois générations. Donc, on porte dans notre ADN le traumatisme. Et tu vois, pour répondre un peu à ce que tu disais, c'est intéressant sur les personnes cartésiennes parce qu'au cabinet, j'ai des personnes qui viennent me voir et qui me disent Oh, moi, je n'ai rien vécu de terrible. Sous-entendu, je n'ai pas reçu de coups, je n'ai pas reçu de gifles, etc. Oui, ça, c'est ce qu'on appelle le traumatisme positif, c'est-à-dire un surplus. Un surplus de coups, un surplus d'insultes, etc. Sauf que les gens oublient trop souvent qu'il existe un traumatisme négatif, qui est le manque. Parce que peut-être que tu n'as pas reçu de coups, que tu n'as pas eu d'insultes, mais tu n'avais pas d'attention, mais tu n'avais pas d'amour. Ça, c'est du traumatisme négatif. Et personnellement, à une ou deux exceptions près, je ne connais personne qui n'a pas de traumatisme d'enfance. Soit en lien avec sa famille, soit des amis extérieurs à la famille, soit l'école, mais il y a toujours eu du traumatisme négatif. ou positif. Donc ça, c'est quelque chose qu'il faut vraiment entendre, c'est vraiment important. Et en même temps, c'est là un petit peu la beauté de la vie, c'est que c'est essentiel d'aller reconnaître ça, parce que si on ne va pas reconnaître ça, c'est ce qui va générer justement tout un tas de blocages qui peuvent mener à l'infertilité. Mais en même temps, c'est important de ne pas cristalliser, de se voir non plus comme j'ai été victime de… parce que le rôle de victime, on finit par projeter sa souffrance sur autrui. Et en fait, ce n'est pas plus aidant. Alors qu'on est des adultes maintenant, justement, on est des adultes matures, responsables, et si l'enfant qu'on a été n'a pas pu, justement, recevoir de la part de ses figures d'attachement, l'attention, l'amour, eh bien, c'est l'adulte que nous sommes aujourd'hui qui doit faire office de substitut de parental et prendre soin de l'enfant qu'il ou qu'elle a été. Donc ça, c'est vraiment important d'entendre. Mais également, être suffisamment mature pour entendre qu'à un moment, elle va devoir faire un deuil. le deuil de la famille idéale qu'elle aurait mérité, qu'elle aurait voulu, le deuil de l'enfance idéale, parce que oui, il y a un moment, c'est terminé. Combien de temps on va courir encore après le parent idéal, la famille idéale ? On est adulte, c'est fini, on le sait bien. Par contre, on peut prendre soin de nous. Ça, c'est vraiment important de se dire, ok, moi, je peux le faire pour toi, pour l'enfant que je suis, parce qu'à l'époque, ce n'était pas possible. Je crois que ça, c'est vraiment important.

  • Speaker #1

    Alors, j'adore, parce que moi, ce que je leur dis souvent, c'est qu'avant de devenir... la maman de quelqu'un, on doit avant tout être notre propre maman quelque part. Tout à fait. On va materner les autres, on va parfois, à tort, parce qu'on n'est pas là pour materner les autres, mais tu vois, on va parfois materner des collègues, on va parfois materner son chéri, son chien, son animal, etc. Bien sûr, c'est top, mais on s'oublie soi. Et en fait, je trouve que parfois, on manque tellement de bienveillance avec soi-même. Si on avait une copine qui était dans la même situation, on ferait tellement preuve de bien plus de bienveillance avec elle qu'on ne le fait avec nous-mêmes, en fait.

  • Speaker #0

    Moi, je dis exactement ça à mes consommateurs. J'en fais écouter les petites voix intérieures qui parlent de vous. Vous n'autoriseriez pas quelqu'un à vous parler ainsi. Pourquoi vous vous parlez ainsi ? Qu'est-ce qui fait que vous osez vous insulter comme ça ? Vous parlez ainsi, vous le permettriez à personne d'autre à l'âge adulte, j'ai envie de dire. Et vous auriez raison. ça commence vraiment par ça. Et c'est vrai que ça, c'est important de prendre soin de soi. Et c'est important aussi, et tu l'as très justement dit, de réaliser aussi que c'était le chemin. Parce que d'un point de vue terrestre, il y a des choses qui sont inacceptables. Je veux dire, les personnes qui ont été maltraitées, abusées sexuellement, etc., il n'y a absolument rien d'un point de vue terrestre qui puisse justifier ce qui a été vécu. Elles ont raison, enfin en tout cas les enfants qu'elles étaient, ou même les adultes qui ont été agressés, ont raison d'être en colère. Par contre, à un moment... c'est de faire la part des choses. Déjà, c'est vraiment le côté, c'est l'enfant qui a été blessé, ce n'est pas l'adulte. L'adulte, lui, va prendre soin de l'enfant qu'il est, mais c'est de revenir des fois aussi, une fois que ça… Mais ça, c'est possible que quand on a travaillé sur ça, sur ce trauma-là, c'est de prendre ensuite, dans un deuxième temps, le recul et d'aller au niveau plutôt de l'âme et de se dire Ok, d'un point de vue de l'âme, quelle est la raison pour laquelle j'ai expérimenté ça ? Quelle est… Ça peut être dingue, mais le bénéfice de cette situation, ça m'a permis… Quoi ? Eh bien, moi, ça m'a permis d'être résiliente. Parce que n'empêche que je pense que si j'avais perdu mon fils sans avoir eu l'enfance que j'ai eue, j'aurais été beaucoup moins forte pour me relever. Alors que là, j'avais quand même une certaine déjà… C'est bête, mais cette colère en moi, c'était une sorte de feu intérieur, en fait. C'était un vrai moteur. Et ça m'a vraiment permis de rebondir au décès de mon fils. Et c'est pour ça que je réalise… Moi, je ne changerais rien à mon histoire, ni le départ. Alors, bien sûr que mon fils me manque tous les jours, mais rien. Parce que chaque chose que j'ai vécue est un enseignement, est un apprentissage et m'a servi sur ce chemin qui est le mien, qui est presque, j'ai envie de dire, qui est le nôtre, parce que moi dans mes croyances, on est un. Donc ce qui m'arrive à moi arrive aux autres et inversement. Mais il y a aussi cette notion de même une PMA, c'est un enseignement, comme tu l'as dit. On a besoin des fois de ce temps parce que ça nous permet de grandir certains points qui ne sont pas encore assez matures en nous, des choses d'ombre, qui sont dans nos ombres et qui ont besoin d'être mis en lumière. C'est un chemin d'enseignement. La PMA, c'est un chemin. L'AMP, je crois que maintenant qu'on dit comme ça, c'est un chemin d'enseignement.

  • Speaker #1

    C'est intéressant. Alors, je pense qu'il y a deux choses sur lesquelles j'ai envie de rebondir. La première, c'est la colère. Je pense que ça va être le sujet de la journée, parce que j'ai enchaîné des rendez-vous ce matin avec les membres du coaching Éclosion, et où la colère est un sujet qui est beaucoup revenu. Et en fait, ce qui se passait, c'est que, de manière générale, et vraiment, je pense que toi qui m'écoutes, tu seras totalement concerné par ça, mais... souvent la colère, on ne s'autorise pas à la ressentir. Et tu le disais, moi, la colère, finalement, c'était un feu intérieur. C'est ce qui m'a permis de tenir. Et j'ai juste envie de rappeler que la colère, c'est une émotion comme une autre. Au même titre que la tristesse, qu'on va s'autoriser quand même plus ou moins à ressentir. La joie, on est OK. D'accord ? La tristesse, bon, un petit peu moins. Et encore, la joie, il faut qu'elle soit un peu contenue quand même. Ça doit rester. Pas de l'euphorie. Il ne faut pas aller trop haut non plus. On doit rester. En fait, c'est ça. J'ai l'impression que... on doit rester dans des émotions qui sont sociétalement acceptables, qui ne font pas trop de bruit. Donc la joie, d'accord, l'euphorie, non, c'est trop. L'espèce, ok, la dépression, non. On doit rester comme ça dans une sorte d'équilibre. Et la colère, par contre, ça c'est non. Parce que sociétalement parlant, ce n'est pas acceptable. Mais en réalité, la colère, comme je le disais, c'est une émotion comme une autre. Et ça te montre juste qu'il y a quelque chose qui doit changer. C'est tout ce que la colère te dit. C'est que la situation ne convient pas, il faut la changer. Et partant de ça, on peut s'en servir comme un moteur. Moi, je dis toujours, je n'aurais pas lancé tous ces accompagnements si je n'avais pas ressenti de la colère dans ce parcours. C'est ce qui m'a donné l'envie de le changer, ce parcours. Si je n'avais pas eu de la colère, je n'aurais pas fait ça. La colère, ça peut être une force. Donc ça, c'était vraiment le premier élément sur lequel j'étais.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai, j'ai fondé l'hypnose transpersonnelle sur la colère parce que je trouvais que les pratiques en place sur l'hypnose spirituelle manquaient de sérieusité. C'était pas tout à fait de l'hypnose, il manquait plein de choses et surtout, il n'y avait absolument aucune base psychologique. Alors, on reconnectait du trauma constamment. Donc, il y avait quelque chose qui était vraiment de l'ordre de la colère parce qu'il a fallu que je me forme à l'hypnose, à la psychologie, à tout un tas de trucs. Et à un moment, je me disais que ce n'est pas possible, il n'y a pas une seule approche qui tient la route. Et c'est comme ça qu'est née l'hypnose transpersonnelle, c'est cet accès un peu de colère de me dire mais c'est fou quoi ! Et la colère, et c'est marrant parce que j'enseigne aussi les quatre émotions à mes stagiaires, parce que je forme bien sûr aussi à cette approche, et je leur dis la colère c'est que vos valeurs ne sont pas respectées, il y a quelque chose que pour vous c'est non, c'est stop maintenant, il faut que ça change. Donc c'est juste quelque chose qu'il faut entendre, c'est qu'est-ce qui n'est pas respecté en moi, quelles sont les valeurs qui ne sont pas respectées, et que j'ai décidé que ça changerait là, parce que vraiment j'ai besoin de respecter ça en moi. La tristesse, c'est le deuil. C'est... Parce que franchement, les émotions, c'est tout simplement le langage de notre corps, en fait, qui nous parle, et de nos cerveaux, de nos trois cerveaux, que sont le cerveau, les intestins et le cœur. Et la tristesse, c'est le deuil, c'est Ah ok, j'ai compris que cette situation était terminée, et qu'il va falloir que je passe à autre chose, en fait. Donc, je dois faire preuve de résilience et faire le deuil de cette situation que je sais être terminée. La peur, c'est un risque, c'est Ah, si je ne bouge pas, là, potentiellement, je risque quelque chose pour ma vie. Dans les faits, il y a 8% de peurs qui sont vraiment fondées, c'est rien, d'accord ? Et puis ensuite, la joie, c'est notre état naturel. C'est pour ça qu'on est plus d'accord, parce que c'est vraiment l'état de base. Mais effectivement, comme tu le dis si bien, c'est fou de se dire qu'on ne peut pas exprimer toutes ces émotions comme un enfant. Et on revient encore à l'enfant, mais l'enfant, lui, il passe des rires aux larmes en une fraction de seconde et avec, justement, plus ou moins grand éclat. Parce que c'est la façon la plus saine de le vivre. Et c'est ce qui fait qu'on ne cristallise pas ensuite ces émotions dans le corps et dans l'énergie. Et que c'est fluide chez les enfants.

  • Speaker #1

    Pourquoi ? Parce qu'ils sont dans l'instant présent.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Une fois qu'on est adulte, et vraiment là je m'adresse à celles qui nous écoutent, et qui sont en PMA ou pas, j'ai envie de dire peu importe, mais qui sont confrontées à l'infertilité, on est soit dans le passé, soit dans le futur. Ça veut dire que quand on est dans le passé, on va ressasser. les anciens protocoles, on va ressasser d'anciens événements qui nous sont arrivés. Je pense à celles qui, par le passé, ont eu à faire un IVG, par exemple. Je pense à celles qui ont dû faire un avortement, celles qui ont dû faire un arrêt médical de grossesse aussi. Ça arrive. Et donc, ils pourraient culpabiliser pour ces différents choix. Et donc, voilà, ça, ça va nous ramener dans le passé, ou alors ça nous projette dans un futur qui n'existe pas. Parce que du coup, on a tellement peur qu'on se projette sans enfant. On se projette avec un résultat négatif. On se projette avec le pire diagnostic qu'on va pouvoir nous trouver, etc. Tu vois, moi, j'étais, il m'avait mise, tu le sais, dans la case des infertilités inexpliquées. J'en étais à espérer qu'on me trouve une pathologie en me disant, comme ça,

  • Speaker #0

    on la traite. Et j'ai une raison en plus, parce que ça nous légitime un petit peu dans tout ça. Tu vois, ça, c'est fou parce que... entre la ponction, entre l'implantation et le moment où on va faire le test, il y a ces fameux neuf jours, parce que l'embryon a déjà cinq jours quand il l'implante, donc forcément il y a neuf jours d'attente ensuite avant.

  • Speaker #1

    Parfois plus selon les centres.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, ok. En tout cas le mien c'était implantation de l'embryon qui avait cinq jours, du coup comme si cinq jours après mes règles, et ensuite pré-novulation plus tard. Voilà, pré-novulation, merci. C'est plus propre effectivement. C'est plus juste surtout. Et ensuite, effectivement, il y a cette notion de neuf jours d'attente. Nous, il y a eu neuf jours d'attente avant cette fameuse prise de sang pour savoir si oui ou non. Et alors, tu as dit quelque chose de très dangereux, c'est-à-dire qu'il y avait ce truc de ça marche, ça ne marche pas. Alors, il y a des jours, j'étais, mais non, je suis super confiante, je suis sûre que ça va marcher et tout. Puis, il y a des jours, vraiment, je me disais, oh là là, mais mon Dieu. Et je me voyais littéralement en train d'ouvrir ce papier qu'on allait recevoir, en tout cas le PDF, avec les résultats d'analyse. et de lire le test négatif, quoi, et de lire que ça n'avait pas marché, et la déception que ça allait générer. Et puis, d'un seul coup, ça m'a vraiment flashé. Je me suis dit, mais attends, est-ce que tu as essayé de faire la visualisation inverse ? Est-ce qu'à un moment, tu as essayé de visualiser ce que ça donnerait si tu ressentais, si tu ouvrais ce fameux PDF, et qu'en fait, les résultats étaient positifs ? Et qu'est-ce que tu ressentirais ? Et d'un seul coup, je me suis dit, mais c'est quand même la base. Enfin, je veux dire, c'est tout. Tout le monde maintenant à peu près connaît la loi de l'attraction et tout le monde sait que c'est de la visualisation associée à une émotion corrélée et de préférence du coup positive, qui va dans le sens de ce qu'on ressentirait si la chose qu'on attend si ardemment survient. Et du coup, je me suis vue faire ça. Je me suis dit, mais oui, mais c'est ridicule. Depuis tout à l'heure, enfin depuis des jours, là, je visualise s'il y a un résultat négatif, je n'ai même pas pensé à faire une visualisation positive. Et en fait, à partir de ce moment-là, j'ai tout simplement, j'ai pris le temps de faire cette visualisation de je ouble le... j'ouvre le PDF, et en fait de ressentir la joie à l'annonce des résultats positifs des taux. Et alors, évidemment, ça ne s'est pas du tout passé comme ça parce que quand je l'ai ouvert, je n'étais pas joyeuse, j'ai pleuré. J'étais tellement contente. J'ai même pas... J'ai juste pleuré de soulagement, en fait. Mais n'empêche que j'ai senti à quel point cet état d'esprit était important, à quel point cette visualisation créatrice allait dans le sens que je voulais. alors qu'en réalité, quand on est plutôt dans des visualisations négatives ou dans des pensées négatives. Mais on travaille à contre-courant, en fait. On se tire littéralement une balle dans le pied.

  • Speaker #1

    Et vraiment, alors j'insiste sur un élément, enfin en fait, un c'est normal parce que c'est le fonctionnement du cerveau qui essaye de nous protéger. Mais moi je passe mon temps à répéter que la peur n'évite pas le danger et qu'en fait, t'as beau te projeter d'un point de vue négatif, t'auras pas moins mal pour autant.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Tu sais, moi souvent on me dit oui, mais j'ai souvent ça, tu sais, alors plus chez les femmes que j'accompagne évidemment parce qu'elles ont compris et c'est vraiment une des premières choses sur lesquelles on travaille. Moi, je leur dis toujours, tu ne peux pas être à moitié enceinte. Donc, tu es avec moi ou tu ne l'es pas. Mais si tu es avec moi, c'est que tu y crois. Donc, on y croit jusqu'au bout et on y croit à fond, pas à moitié. Et c'est pareil, finalement, pour les pensées. C'est que, en fait, c'est logique que le cerveau fonctionne comme ça parce qu'il essaye de nous protéger. Mais il ne faut pas s'imaginer qu'on ait moins peur. Moi, j'en ai qui me disent, mais Mia, tu sais, j'y crois plus trop ou j'y crois de moins en moins. C'est du bullshit que tu te racontes. Si tu m'écoutes et que tu penses ça, ouvre grand tes oreilles. C'est du bullshit. C'est pas vrai, c'est pas vrai. C'est juste que tu te racontes pour essayer d'avoir moins mal. Mais tu n'auras pas moins mal. Si tu dois avoir mal, tu vas tomber du 36e étage. Et je te rassure, alors oui, ça va faire mal, mais je te rassure, tu vas te relever. Tu vas te relever. Ne le fais pas toute seule. Tu vas gagner un temps précieux en étant accompagnée. Tu vas avoir beaucoup moins de bobos en étant accompagnée. Mais ça fait mal. Mais c'est aussi ce qui permet de construire. Parce que moi, j'ai plein de personnes qui me disent... par exemple voilà on a fait une fille ça n'a pas fonctionné du coup je dois recommencer et je repars de zéro et moi je passe mon temps à leur dire tu ne pars pas de zéro ça nous donne plein d'infos super précieuses sur qu'est ce qui s'est passé qu'est ce que ça t'a apporté où est ce qu'on a été combien de follicules il y avait combien de vos sites ont été fonctionnés combien sont arrivés en étant fécondés combien sont arrivés à J3 combien sont arrivés à J5 enfin voilà moi je vais tout décortiquer et après je passe en revue le côté émotionnel aussi Qu'est-ce que ça t'a apporté ? Qu'est-ce que ça t'a appris ? Et en fait, on se rend compte que oui, en fait, t'as raison, on ne repart pas de zéro. Et donc, c'est ça aussi qui a l'importance de capitaliser.

  • Speaker #0

    C'est essentiel ce que tu dis. Et je vais même ajouter à ce que tu dis qu'il y a même un aspect spirituel. On ne repart pas de zéro parce que d'un point de vue spirituel et même biologique, en fait, ne serait-ce que ce qu'ils vont appeler une fausse couche, même alors ça tient, ça ne tient pas, mais même ça part au bout de quelques semaines. ce foetus part au bout de quelques semaines, il faut comprendre que ça a commencé à préparer le corps. Il faut comprendre que d'un point de vue biologique, ça a commencé à préparer le corps à la grossesse, que ça a commencé à remettre la machine en route aussi. Donc moi, ça je l'ai vraiment compris avec la fausse scouche justement que j'ai fait l'année dernière où évidemment je l'ai très mal vécue. Vraiment c'est ça et on a passé deux jours à prendre soin de l'autre avec mon conjoint et on n'a rien fait. de plus que prendre soin, mais c'était important ce temps-là de prendre soin l'un de l'autre justement dans ce moment-là. Mais un, aujourd'hui avec le recul, je me suis aperçue qu'en fait, il y avait une préparation biologique au corps et deux, d'un point de vue spirituel, il se passe souvent deux choses. La première, c'est que très vite, j'ai eu l'information qu'en réalité, c'est comme si au cours de cette fausse couche, j'avais accouché de moi-même, comme s'il fallait qu'il y ait des choses qui partent. avant de pouvoir accueillir le bébé. Donc il y avait quelque chose, c'était presque un accouchement de moi-même, une sorte de renaissance. Et quand j'ai vu tout le travail émotionnel ensuite qui en a découlé, pendant justement cette année, j'ai compris ce que ça signifiait, cette information de c'est une renaissance en fait, Contoff, tu viens d'accoucher de toi-même Ah oui, parce qu'effectivement c'est une nouvelle Séverine, suite à ces un an et demi de travail personnel et d'attente, c'est une nouvelle Séverine. Donc ça je l'ai bien compris. Mais d'un point de vue spirituel… Vous n'imaginez pas, ce n'est pas facile de s'incarner sur Terre. C'est lourd, c'est dense, c'est vraiment une expérience courageuse en fait. L'âme a tendance à l'oublier quand elle n'est pas avec le voile de l'oubli. Elle se met des fois des trucs sur le dos en disant oui, oui, je vais gérer, je vais gérer, je vais gérer Mais une fois qu'elle est dans la matière, que le voile de l'oubli est posé, ce n'est plus du tout la même. Donc c'est vraiment deux choses différentes. Il y a des âmes quand même qui sont peut-être moins téméraires que d'autres. et qui demandent du coup à être accueillis pendant quelques semaines, quelques mois seulement, juste histoire, c'est un peu comme quand on met les pieds dans l'eau. Il y a des gens, ils vont faire le grand plongeon tout de suite et puis il y a des gens, ils vont commencer à mettre un orteil, allez, on va jusqu'aux hanches. Et bien, c'est un peu ça qui se passe. Il y a certaines âmes qui s'incarnent quelques jours, quelques semaines, quelques mois, juste prendre la température, goûter à l'incarnation doucement, à la densité, etc. Et ensuite, ils repartent. qui repartent en disant pour une première expérience, pas plus. Et en fait, il faut savoir, il faut se voir pas comme quelque chose que mais qu'est-ce que j'ai mal fait ? ou pas bien fait ? Non ! C'est au contraire, vous avez permis à une âme de goûter à la matière, à la densité, à l'incarnation, en douceur, à son rythme. Et des fois, et elle reviendra peut-être plus tard, ou ce sera peut-être une autre, mais c'est beau en fait de pouvoir aussi offrir ça aux âmes. Donc ça, c'est vraiment important. Et puis, on l'a vu, comme je vous l'ai dit, des fois, c'est une âme qui est, elle, généreuse et qui repart avec des choses de vous qui bloquent. Et du coup, elle vient s'incarner et hop, allez, je récupère quelques lourdeurs énergétiques, là, quelques transgés et je nettoie et je m'en vais, en fait. Et c'est des âmes nettoyeuses, quoi. Elles viennent, elles nettoient. Remerciez aussi pour ça, parce que quelle que soit la raison, soit vous avez offert la possibilité à une âme de s'incarner un petit peu, comme elle le souhaitait, à son rythme. ou soit au contraire il y a une âme qui est venue d'une certaine façon libérer certaines choses chez vous qui pouvaient être bloquantes. Dans tous les cas... C'est précieux, c'est spirituellement très précieux ce qui vient de se passer. Nous, le fait qu'il n'y a rien de faux dans ce qu'on a vécu. Non, jamais. C'est un arrêt de grossesse, pas une fausse couche déjà. Et la deuxième chose, c'est de se dire en fait, t'as rien fait de mal. Parce que souvent, il y a une telle culpabilité. On se reproche de, ah oui, mais si j'avais pas fait ça. Oui, mais si j'avais pas été stressée au boulot. Ah oui, mais si j'avais pas pris autant la voiture. Ah oui, mais si je m'étais pas engulée avec machin. Enfin, tu vois ce que je veux dire ? en train de décortiquer 56 milliards de choses alors qu'en fait, on a juste vécu.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais moi, le premier jour, le jour de l'implantation, maintenant, je suis enceinte de deux mois, le jour de l'implantation, comme j'ai dit, on vient d'avoir un chiot. C'est un bosseron, c'est un chien de berger. Autant dire qu'il demande une dépense énergétique qui est énorme. J'ai eu l'implantation le matin. L'après-midi, on est partis se promener et je me suis vue, je n'y ai même pas pensé en fait, je me suis vue en train de cavaler dans un champ avec le chien. à toutes jambes en train de courir, parce qu'il adore que je joue au mouton, donc ça c'est son grand jeu, donc à me voir courir, à imiter le mouton, à courir à gauche, à droite, etc. Et c'est d'un seul coup où je me suis arrêtée, je me suis dit mais attends, mais là on vient de faire l'implantation. Et puis d'un seul coup ça a été une évidence, je me suis dit mais attends, si j'étais tombée enceinte d'une manière classique, on va dire d'une manière classique, franchement, honnêtement je n'aurais pas arrêté de vivre. J'aurais peut-être continué mon sport, continué de faire tout ce que je faisais. Et si l'embryon aurait dû s'accrocher, il se sera accroché. Et la preuve, l'après-midi même, j'étais en train de galoper dans un champ et l'embryon s'est accroché. Donc non, on ne fait rien de mal en fait.

  • Speaker #0

    Alors ça, j'adore parce que si tu savais le nombre de fois... Alors d'un côté, il y a le discours médical qui vous dit vivez normalement toi tu sais que tu viens de faire un transfert d'embryon t'as peur d'aller faire pipi de peur de le perdre donc déjà vivez normalement ma petite dame voilà, on va remettre les choses dans le contexte et en même temps, s'il doit s'accrocher il va s'accrocher, peu importe ce qu'on fait parce que dans le cas d'une grossesse spontanée on le sait pas en fait nous on le sait pourquoi parce qu'on est passé par la PMA parce qu'on sait presque, enfin si on sait à la seconde près où on est enceinte... Mais voilà, parce qu'on voit le transfert, on le sait, on le vit, machin, mais en fait dans la vraie vie, est-ce que si on a une activité sexuelle qui est plus ou moins remplie, est-ce que la conception s'est faite aujourd'hui, la veille, deux jours avant, on sait pas. Et est-ce que ça nous a empêchés de vivre ? Non. Donc voilà, j'aime rappeler ça parce que souvent on s'imagine que ça y est je suis enceinte et du coup on n'ose plus bouger, on n'ose plus rien faire et non. Et en même temps je comprends de se dire J'ai peur d'aller faire pipi et de le perdre.

  • Speaker #1

    Mais les deux, en fait, parce que nous, on a arrêté tout rapport sexuel pendant, je crois, au moins, je crois quasiment jusqu'à ce que j'ai de nouveau les résultats, en fait, quelque chose comme ça. Alors, c'était drôle parce que l'après-midi même, je cavalais dans un champ, mais par contre, non, non, surtout pas. Et puis, des deux côtés, en fait. Il n'y a pas eu de non, non, chérie, je te mets de côté Non, non, c'était vraiment, sans un mot, tous les deux, on a senti le côté oula, on ne prend pas de risque vraiment quelque chose comme ça. c'est rigolo, toutes les émotions sont à accueillir parce qu'en fait elles sont toutes complètement naturelles et c'est normal d'oublier des fois, moi je me souviens quand j'ai appris que j'étais enceinte de mon fils, j'étais catastrophée parce que j'avais bu un verre d'alcool, j'avais fumé une cigarette et j'étais oh mon dieu, mais moi j'étais enceinte déjà et j'ai fumé une cigarette et j'ai bu un verre d'alcool et j'étais catastrophée de ça, et c'est là où on voit que oui, déjà pour moi c'est pas grave. parce que justement, il n'y a pas encore le cordon ombilical, et c'est encore très différent. Mais c'est surtout qu'il y a cette notion de, au début, on ne le sait pas, et on vit sa vie, en fait. C'est aussi simple que ça.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est important de garder à l'esprit, parce que c'est vrai qu'on est tellement traumatisés par tout ce parcours médical. Ça, on peut le dire, et moi, je n'hésite pas à parler de trauma. Parce que ce parcours, tu le disais tout à l'heure, on a affaire à des gens qui parfois ont perdu leur humanité. Même quand on tombe sur des gens qui sont doux, bienveillants, parce qu'on parle souvent des médecins et on oublie parfois le personnel infirmier. Il y a vraiment du personnel qui est hors pair, des amours, des perles, des gens dévoués et tout. Mais c'est vrai que l'univers médical est tellement aseptisé, tellement déshumanisé que... ça reste quand même compliqué et que parfois, c'est déjà toute une épreuve de remettre un pied dans un hôpital. Les examens, moi je pense à l'hystérosalpingographie, ça m'a vraiment déclenché un trauma, cette hystérosalpingographie, parce que tu te retrouves, en tout cas moi, avec une douleur, j'ai un utérus qui est rétroversé, et donc du coup la douleur est décuplée pour l'hystérosalpingographie, alors que franchement je ne suis pas douillette, mais là c'était terrible, et en plus tu te retrouves dans des positions improbables. avec une douleur pas possible et t'as beau dire que t'as mal, on continue quand même. Et tu vois, tout ça, pour moi, ça a généré vraiment un trauma. Donc, je n'ai pas peur de dire que oui, l'univers médical, parfois, peut être traumatisant. Et c'est important de pouvoir poser des mots et d'accueillir les émotions aussi. Ça fait partie du parcours et je trouve que c'est important d'intégrer ça et de ne pas essayer de le nier, tu vois, en se disant oui, mais bon, c'est normal, ça fait partie du parcours. Je pense que c'est bien de poser des mots et ok, ça doit être fait, mais ça n'empêche que c'est traumatisant. Donc,

  • Speaker #1

    ça... Et même sans la douleur, alors moi aussi j'ai un utérus rétroversé, et donc je ne sais pas vraiment quoi tu parles, il y a certains examens, ce n'est vraiment pas une partie de plaisir. Mais même sans la douleur, je me rappelle, alors elle était brusque et en plus, elle me mettait le spéculum, je ne sais plus jamais à chaque fois comment ça se dit, tu sais le spéculum ? Oui, le spéculum, voilà, le spéculum. Bon, elle l'a mis d'une manière brutale, il était beaucoup trop gros pour mon vagin, donc du coup c'était extrêmement douloureux, et en fait j'ai pleuré instantanément. Mais j'ai pleuré plus que la douleur. Je crois que c'était effectivement son manque d'humanité. Mais c'est surtout que j'ai ressenti que ça réveillait en moi. J'étais en train de travailler. Alors moi, j'ai été épargnée de la vie sur ça. Je n'ai jamais subi d'agression sexuelle. Mais comme je l'ai dit, on a eu énormément dans ma lignée paternelle. Et j'ai senti, à ce moment-là, dans cette façon de faire très brusque et très inhumaine, J'ai vraiment senti que ça réveillait en moi certaines mémoires et le fait de devoir passer, parce que moi j'étais contre la PMA en plus au début, donc c'était hors de question que je fasse un parcours PMA. Et donc du coup ça réveillait en moi ce truc de merde, il faut que je passe par cette fichue PMA Et puis j'étais en train de travailler sur toutes ces blessures de mes lignées justement, de toutes ces agressions sexuelles dans cette lignée paternelle. Donc du coup, j'ai senti en moi d'un seul coup toutes ces larmes qui coulaient. Et ce qui était un peu fou, c'est qu'elle m'a juste regardée en me disant ça va ? Et moi la première, parce que de toute façon je savais qu'elle était incapable d'entendre, du coup j'ai juste dit oui, oui, c'est juste émotionnellement Et elle me répond cette phrase incroyable. Et c'est que le début, parce que qu'est-ce que ça va être la grossesse ? Je me dis… Alors elle a quand même changé de spéculum, elle en a pris un peu plus petit. Je crois que c'est le seul truc qu'elle était capable de faire techniquement parlant, en fait. Mais là, je me suis dit, et c'est pour ça que j'ai senti que je n'allais pas m'étendre avec elle, parce que je savais bien qu'elle n'était pas capable. Enfin, je veux dire, c'est mon métier, justement, de m'étendre sur ça. Et sa façon de faire, je voyais bien que ce n'était pas la sienne, en tout cas. Donc, c'est pour ça qu'au-delà, des fois, même de la douleur, certains actes vont rappeler des mémoires. Certains actes vont rappeler également le parcours. la difficulté parce que moi c'était hors de question j'avais ma fierté j'étais non mais mon fils j'ai eu en 14 lourd hors de question 42 ans c'est quand même pas vieux etc et puis ben jour en transe profonde alors que j'étais en train de travailler ça m'a dit arrêtez conneries tu as 42 ans tu files en pma tu veux un enfant tu files en pma et c'est là où j'ai fait ok bon il va falloir y aller alors mais ta fierté de côté tu n'as plus 20 ans parce qu'effectivement avoir un enfant à maintenant c'est quand même pas la même qu'à 42 ans non plus ça non plus c'est pas année, 42 ans c'est pas trop tard pour avoir un enfant mais c'est pas les mêmes conditions et je le vois bien c'est pas le même début de grossesse donc ça faut tenir compte de ça par contre dans tout ce parcours et Dieu seul sait qu'il y a eu des moments vraiment pas faciles ou même j'ai eu envie d'arrêter quand on est sous injection je me suis dit je fais la plus grande connerie de ma vie j'ai envie de quitter mon mari, j'ai envie de quitter cette maison qu'est-ce que c'est que ces conneries c'est là où encore une fois je me suis dit attends attends ça c'est les hormones, ça c'est les injections, calme-toi, respire, et effectivement on en bave un peu, mais il y a quelque chose qui est personnellement en tout cas que j'ai trouvé magnifique, mais vraiment magnifique, et bien c'est l'implantation justement, parce que je nous revois déjà main dans la main avec mon conjoint rentrer, lui c'était sa première fois quand même qu'il allait… voir cette position gynécologique qui est si familière pour nous. Et quand je me suis vue me positionner, je l'ai regardée, je lui ai demandé, je lui ai dit tu avais déjà assisté à quelque chose de cet ordre-là ? Et il m'a regardée et m'a fait non Donc pour lui, c'était quand même tout nouveau d'assister à cette position gynécologique. Et puis surtout, c'est qu'ensemble, les yeux rivés du coup sur l'écran, on a vu le moment où ça a été implanté. On a ressenti tous les deux quelque chose de l'ordre du magique, en fait. Je n'ai pas d'autres mots, mais vraiment quelque chose de l'ordre du magique. Ça y est, là, ils viennent de mettre l'embryon dans mon utérus. Et surtout, il y avait vraiment ce côté où, quand je suis ressortie, je me suis dit, là, jusqu'à preuve du contraire, je suis enceinte. Et c'était fou de rentrer dans cette pièce pas enceinte et de ressentir enceinte. Et peut-être que ce n'était pas du coup une fécondation naturelle, mais on a trouvé ce moment magique. Parce que de pouvoir assister à ça, à l'implantation de la vie, c'était incroyable. Et nous, on l'a vécu d'une manière un peu magique.

  • Speaker #0

    Et moi, ça me fait beaucoup rire, tu vois. On rigolait beaucoup avec des amis qui, eux, avaient conçu naturellement leurs enfants. Nous, on rigolait parce que, justement, on avait assisté au tout début. On disait, ça, c'est un truc que vous, vous verrez jamais. C'est ça.

  • Speaker #1

    J'ai eu le poteau d'un brillant à cinq jours.

  • Speaker #0

    Voilà, nous, on a ça. C'est rigolo parce que souvent, on envie les couples parce qu'évidemment, ils ont beaucoup de facilité. Et c'est tant mieux, même si c'est de moins en moins le cas. Il faut quand même dire les choses aussi. Mais je trouve que finalement, quand on regarde le parcours avec un autre regard, on y voit aussi plein de positifs. On peut y voir plein de positifs. Donc, c'est une question d'état d'esprit. C'est une question de travail. Oui, je vais oser dire de travail sur soi. Alors quand je dis du travail, ça ne doit pas être quelque chose dans le sens lourd et compliqué, pas du tout, ça peut se faire dans la légèreté, dans la joie, dans l'envie, dans tout ça, mais ça fait quand même partie des questionnements qu'il faut oser se faire, il faut oser se questionner soi-même, il faut oser aller voir ce qui se cache derrière tout ça et accueillir aussi ce qui vient sans jugement, sans chercher à refouler quoi que ce soit, juste en accueillant et en comprenant ce qui se passe, moi j'aime bien les décoder les émotions. Et c'est vrai que souvent, quand on s'autorise tout ça, ça nous amène vraiment à un autre niveau. Et je fais aujourd'hui partie, mais vraiment en étant intimement convaincue de tous les côtés qu'on peut vivre très heureuse en étant évidemment en couple et avec des enfants. Mais on peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire. On peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire et maman. On peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire sans enfant. Enfin, tu vois, pour moi... toutes les configurations sont possibles parce qu'en fait, on est les seuls à s'apporter ce niveau de bonheur. Et je le répète souvent et je le redis encore, mais le bébé, c'est la cerise sur le gâteau, ce n'est pas le gâteau.

  • Speaker #1

    Tout à fait, je suis complètement d'accord avec toi. Pour moi, en fait, il y a autant de configurations qu'il n'existe de personne. Et en fait, c'est à chacun de trouver ce qui le rendra heureux et surtout ne pas croire que le couple, la maison, le chien, le jardin, le chat et l'enfant, ont... C'est des cases à cocher pour être heureux. Parce qu'il y a plein de gens qui ont coché toutes ces cages et qui ne le sont pas en fait. Et qui rêvent que d'une chose justement, c'est de prendre ses clics et ses claques et de partir. Donc ça, c'est clair et net qu'on peut être heureux de mille et une façons, nomades, sédentaires, avec des enfants, sans enfants, en voyageant, en France, ou n'importe où. C'est plus un état d'esprit parce que d'ailleurs, c'est toujours entre soi et soi. Et on peut essayer de fuir des fois ces problèmes autant qu'on veut, tant qu'on n'a pas. fait le travail sur soi. On peut changer mille fois de situation, de personne, de couple, de pays, on ne sera pas plus heureux. Donc ça, c'est important. Je crois que, et ça, ça me semble quand même important de le dire, tu parlais d'état d'esprit et de vision. La PMA, ce n'est pas un parcours, j'allais dire, ce n'est pas un parcours de santé. En tout cas, pas de santé émotionnelle, ça c'est sûr. Ni de santé tout court. Ni de santé tout court. Mais par contre, il y a un moment, il faut rendre à César ce qui appartient à César, c'est qu'aujourd'hui, moi, sans cette PMA, je ne serais pas enceinte. Voilà, c'est clair et net. J'en ai parfaitement conscience à mon âge, avec tous les blocages que j'avais. Et je crois qu'on doit au moins rendre ça. Il y a une question de justesse en le disant. Moi, c'est très clair que oui, pour moi, mais ça revient sur un autre point que tu as évoqué, il y a un côté tellement déshumanisé. que je trouve ça effarant. Aussi bien, pour le coup, des secrétaires médicales que des médecins, la seule personne avec qui je n'ai jamais bien échangé et ri, c'était la personne qui me faisait mes prises de sang à l'étage, donc vraiment que j'ai trouvé adorable. Sinon, le reste, j'ai trouvé ça vraiment catastrophique. Et ça, il faut le reconnaître. Il faut reconnaître que les injections, les hormones, etc., waouh, c'est vraiment… il faut être solide dans son cou, il faut être solide, il ne faut vraiment pas hésiter à retourner en thérapie à ce moment-là, parce que ça ne va faire que mettre en lumière les ombres qui étaient déjà là, mais c'est juste que ça va les mettre en lumière en foisson. Donc là, dès qu'on sent que ça commence à émerger, il ne faut vraiment pas hésiter à retourner à travailler, et surtout temporiser en se rappelant bien que c'est temporaire, de ne pas prendre de décision de tout plaquer ou quoi que ce soit, parce que c'est vraiment juste temporaire, ça c'est important aussi. Mais par contre... Il faut reconnaître que grâce à ça quand même, il y a des milliers de bébés qui naissent chaque année pour des couples qui, sans ça, ne pourraient pas avoir d'enfants. Et ça me semble quand même juste de remercier aussi, à défaut du corps médical, l'avancée, en tout cas scientifique, qui concerne justement les fives et la procréation médicalement assistée. Donc ça, c'est vraiment important. Mais pour moi,

  • Speaker #0

    le médical... médicale parce qu'il y a aussi des perles dans le médical. Alors, parfois,

  • Speaker #1

    c'est dur,

  • Speaker #0

    je suis d'accord, mais c'est comme les voitures, il faut en essayer plusieurs avant de trouver la bonne.

  • Speaker #1

    Mais bien sûr, et finalement, c'est très drôle parce que moi, le médecin officiellement traitant, parce que du coup, on a un médecin, c'était un centre de fertilité, donc il y a plusieurs médecins qui étaient là. Finalement, à chaque fois, j'avais son docteur en plaçant qui était… J'avais beaucoup plus d'affinité avec son docteur remplaçant qu'avec mon médecin traitant officiel. Et donc, quand on me disait Ah, mais votre médecin n'est pas là j'étais C'est pas grave ! Parce que je savais que ça allait mieux se passer, justement, avec son médecin remplaçant. Donc, ça, c'est OK aussi. Il faut vraiment… C'est vrai, il y a des perles, et il faut trier un petit peu. Cependant, et là, ça va revenir sur le deuxième point que tu as évoqué et qui m'a profondément choquée, la première fois qu'on a mis les pieds dans le centre, honnêtement, moi je m'attendais qu'à avoir des gens de plus de 35 ans. Allez, à une ou deux exceptions près, je m'étais dit, ouais, c'est normal, c'est pour des gens comme nous qui se réveillent un peu sur le tard ou qui se rencontrent un peu sur le tard ou qui ont des parcours de vie qui font qu'avant, ce n'était pas possible. Et j'ai été sidérée de voir que, déjà, c'était bondé, mais alors bondé, mais qu'en plus d'être bondé, c'est que les trois quarts, si ce n'est même plus, des personnes avaient moins de 30 ans, en fait. Et là, je me suis dit, ah ouais, donc là, il y a quand même un sérieux problème écologique. Je ne sais pas ce qu'on mange, je ne sais pas ce qu'on respire, mais il y a quelque chose qui fait qu'on a un gros, gros souci de fertilité. Parce que quand j'ai vu la jeunesse, et vraiment, je le dis, quand j'ai vu des personnes d'une vingtaine d'années, en tout cas, clairement tous moins de 30 ans, je me suis dit, mais ce n'est pas possible que toutes ces jeunes personnes aient des problèmes de fertilité. Et là... C'est encore un autre sujet, mais c'est quand même un débat qui interroge au niveau sociétal.

  • Speaker #0

    D'où l'importance. En fait, on normalise, et c'est pour ça aussi que je mets tant d'énergie à essayer de montrer à quel point faire des analyses globales, c'est important. Et quand je parle d'analyse globale, c'est de simples prises de sang, mais qui ne sont jamais demandées. C'est la raison pour laquelle je me suis tellement formée en micronutrition, en médecine fonctionnelle, etc. C'est pour toutes ces raisons-là. Pourquoi ? Parce que souvent, Quand on fait des bilans en PMA ou même des bilans de santé, en réalité, aussi invasifs puissent être les examens, ils restent pour autant très superficiels parce qu'on ne va pas chercher l'état de santé général des gens. Et il faut regarder l'état de santé général des gens et regarder juste autour de nous. Et on va voir que l'ensemble de la population n'est pas en bonne santé. Mais évidemment, ça ne rapporte rien à l'État que de fonctionner comme ça. On est dans un système où on paye quand on est malade. Alors que pour moi, on devrait payer pour aller bien. Mais on n'est pas du tout...

  • Speaker #1

    Et ça coûterait beaucoup moins cher. Une médecine préventive coûterait beaucoup moins cher qu'une médecine palliative, finalement.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, comme on est dans du palliatif, on doit corriger, mais ça met beaucoup de temps. Et en fait, souvent, la correction, où elle est bancale, où elle est superficielle, parce qu'en fait, on corrige comment ? On corrige à coup de médicaments. Médicaments qui vont souvent détraquer autre chose ou aggraver autre chose.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc en réalité, c'est le chien qui se mord la queue. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous sert finalement quand on a une ponction ou une opération, quelle qu'elle soit. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous sert à manger. Ça s'appelle un hôpital et ça vous gave de sucre et de produits industriels. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous met comme distributeur. Il n'y a rien de sain dans l'hôpital. Donc à un moment donné, tu te dis, mais ils sont complètement à contre-courant de ce qui est censé se faire. En tout cas, ce n'est pas du tout moi dans ma philosophie de voir les choses. Et je me dis aussi à quel point c'est important de se questionner. Et de se dire que quand on a des normes labo, et qu'on vous dit oui, c'est bon, vous êtes dans la norme pitié, ne me dis jamais que je suis dans la norme. Je ne veux pas être dans la norme. Quand je vois la norme générale, je ne veux pas en faire partie.

  • Speaker #1

    Et quand je vois que la norme, c'est normal d'être plus bas que la norme quand on est enceinte, c'est un problème quand même.

  • Speaker #0

    Moi, je ne veux pas être dans la norme. C'est vraiment, ne me dis jamais que je suis dans la norme. Je ne veux pas être dans ton cas.

  • Speaker #1

    Le serment d'Hippocrate, c'est quand même, le point numéro un, c'est quand même, L'alimentation sera ton premier médicament. Comment ? Je ne sais pas comment les médecins ne s'interrogent pas quand on lit cette phrase, quand on fait ce serment-là. Comment, quand c'est le point numéro un, comment on ne s'interroge pas sur l'importance de la nourriture et du coup de ce que l'on peut servir, ne serait-ce que justement dans les traitements ? Moi, c'est quelque chose que... La maladie de mon fils, puisqu'il a eu une tumeur cérébrale, j'ai eu la chance d'être accompagnée justement d'une nutritionniste. Il y avait une nutritionniste à l'hôpital, dans le service oncologique pédiatrique, et c'est elle qui m'a fait réaliser à quel point l'alimentation était importante et à quel point le sucre nourrissait justement les tumeurs, les cancers, etc. Et ça, si je n'avais pas eu la chance de rencontrer cette femme formidable et qui m'a enseigné, d'ailleurs il y a un livre que tout le monde devrait lire qui s'appelle Anticancer de David Servan-Schreiber, je crois, qui est vraiment quelque chose que... Tout le monde devrait lire. Je ne sais pas comment ça peut être le point numéro un de ce serment et que ça passe à la trappe auprès des médecins.

  • Speaker #0

    Le serment d'Hippocrate, au départ, c'est primum non nocere donc premièrement, ne pas nuire. Je m'interroge encore beaucoup sur ce serment.

  • Speaker #1

    Oui, aussi.

  • Speaker #0

    Vraiment, je m'interroge encore beaucoup quand je vois ce qui est mis en place. Alors, je ne leur jette pas la pierre parce que ce ne sont pas les médecins que je vis, c'est le système médical. Tu vois, je pense que les médecins, ils font du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Ils sont pressés comme des citrons. Comment tu peux faire un travail qualitatif en enchaînant 40 consultations sur une journée ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai vu ça, dans le sens, c'est là où j'ai compris, en fait. Ça a beaucoup abaissé mon niveau de colère. pour le coup, parce qu'il y a un moment en face de moi j'ai aussi un être humain qui est juste sur les rotules, épuisé et qui...

  • Speaker #0

    c'est aussi simple que ça en fait et surtout de par leur formation de manière générale, on les a habitués de bons prescripteurs on leur a pas appris à prendre du recul, à analyser les choses, à faire des liens, à réfléchir à remettre en question, parce que remettre en question ça voudrait dire aller contre les labos parfois et puis ça donne du tout Ça demande du temps et puis ça demande des justifications parce qu'aujourd'hui, le moindre petit truc que tu dois faire, tu es contrôlé, tu dois justifier. On a en ce moment beaucoup d'informations au niveau de la Haute Autorité de Santé qui demandent de justifier énormément d'examens, d'analyses, etc. Donc finalement, ça leur rajoute encore plus du travail. Donc ça juste dissuade les gens de creuser, d'aller plus loin. D'où l'importance de prendre parfois un peu de recul et de se dire OK, le médical, c'est une solution. C'est... une solution qui est mise à disposition et merci la PMA d'exister parce qu'effectivement, quand on a des pathologies, quand on a, moi je pense à des femmes par exemple à qui on a retiré les trompes par exemple, ok, c'est qu'une fécondation spontanée est à exclure. Donc voilà, c'est extraordinaire d'avoir ces ressources-là. Et en même temps, je me dis, on va capitaliser, on va aller voir plus loin et on va faire les choses de façon globale, un peu comme toi tu l'as fait au niveau de l'hypnose et où tu t'es dit ben... Ça, c'est bien, mais ça ne suffit pas. C'est un élément, mais ça ne suffit pas. C'est exactement la même chose. La PMA, c'est génial, c'est fantastique. Et c'est un élément parce que, franchement, ça ne suffit pas. Tu l'as vu,

  • Speaker #1

    il y a tellement de choses à agréber.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est juste un indispensable, c'est de se dire, l'approche globale, quel que soit le sujet qu'on traite, quelle que soit même la pathologie, tu parlais de ton sujet tout à l'heure, quelle que soit la pathologie, une approche globale est plus que nécessaire et ça n'a rien de perché, vraiment.

  • Speaker #1

    C'est ça, et on a tendance à se remettre dans une posture, je le vois, ça va très vite, de se remettre dans une posture de petite fille ou petit garçon devant l'autorité médicale. Et du coup, quand on n'est pas conscient ou que tout est nouveau, au début, on a cette tendance à dire, le médecin, lui, il sait, en fait. Et presque avec soulagement, il prend en charge, il nous prend en charge, et on fait confiance. Et jusqu'à un certain point, oui, bien sûr, parce qu'il a fait des études pour, et c'est normal, mais jusqu'à un certain point. parce que non, ça ne suffit pas. Et c'est vrai que c'est pour ça que je dis qu'il faut récupérer son pouvoir intérieur et se renseigner par ailleurs et vraiment ensuite compléter par tout un tas d'approches qui est justement les nutriments, le travail énergétique, le travail émotionnel, revoir également, réanalyser, prendre du recul sur son contexte, sur la situation, qu'est-ce qui peut être des facteurs bloquants. Et comprendre le médical aussi,

  • Speaker #0

    parce qu'on nous explique tellement rien, quand on applique des... recoles de travers parce qu'on n'avait pas bien compris ou l'info était manquante et on a fait du mieux qu'on a pu. Et donc, déjà, comprendre le qu'est-ce qui sert à quoi ? d'un point de vue médical, c'est crucial, en fait.

  • Speaker #1

    Non, mais attends, le rendez-vous dure trois minutes, des fois. Enfin, je veux dire, moi, j'habite entre-temps, du coup, entre le moment où j'ai commencé la PMA et le moment où ça s'est, du coup, terminé. J'ai déménagé en Dordogne, donc à une heure et quart de Bordeaux. Clairement, j'ai fait des fois la route. surtout que ceux qui connaissent Bordeaux savent à quel point c'est boucher mais donc des fois deux heures de route aller deux heures de route retour pour trois minutes de consultation où on me donnait toute une liste de protocoles de ci de ça déballé à toute vitesse sur le moment oui ça paraît très clair parce que du coup on est très attentif mais quand on revient chez soi ça l'est beaucoup moins et j'ai des amis en five elles aussi qui pleuraient en disant oui mais j'ai l'impression de mal faire les choses j'ai fait non tu fais pas bien les choses c'est pas que toi qui fais mal les choses c'est qu'on te les explique mal parce qu'on prend pas le temps... de t'expliquer les choses parce qu'on ne prend pas le temps de s'assurer que tu as compris. Donc, il y a un moment, moi, je lui ai dit, ça m'est déjà arrivé de reprendre mon téléphone et de me dire, réexpliquez-moi. Et sur ce moment-là, on me prenait pour une grosse débile, je le sentais bien au téléphone, mais honnêtement, je n'en avais rien à faire parce que c'était plus important pour moi, s'ils ne peuvent pas comprendre qu'un rendez-vous de trois minutes où on me déballe tout, eh bien oui, forcément, je n'ai pas le temps de tout intégrer, sachant qu'il y a tout l'état émotionnel derrière, la roupe, le ci, le ça. que je n'ai pas forcément le temps d'intégrer, je préfère, tant pis, repasser par une grosse débile au téléphone, mais que tu reprends le temps de m'expliquer. Parce que si ce n'est pas clair, je vais préférer une confirmation. Et finalement, pardon, mais ce n'est pas moi le problème. Parce que non, je peux entendre qu'on ne comprenne pas les choses en trois minutes. Échographie incluse ou toucher vaginot inclus.

  • Speaker #0

    Et à ça s'ajoute la sphère émotionnelle, qui est tellement... L'impact émotionnel est tellement élevé. qu'en réalité on n'est pas en état d'entendre et de recevoir des consignes. Tu vois, notre cerveau, il est à saturation. Et donc, on ne retient qu'une certaine partie, et parfois même, on peut la déformer, cette partie. Et donc, c'est important juste d'être rassuré par rapport à ça. La seule chose, c'est qu'il faut encore que le centre décroche derrière. Et ça, ce n'est pas gagné toujours. Parce que parfois, c'est appelé entre 14 et 15. Et si il est 15, moins 1 ou 0, 1, eh bien déjà,

  • Speaker #1

    c'est pas de bol. C'est samedi, dimanche, c'est mort aussi.

  • Speaker #0

    C'est mort aussi. Et puis s'il y a des gens, parce qu'en général, on est rarement les seuls à appeler, eh bien c'est pas de bol s'il s'est occupé, etc. Mais en tout cas, il ne faut pas hésiter à reconfirmer ce qu'on croit ou ce qu'on pense et pas culpabiliser en se disant je suis trop nulle, je n'ai pas compris. Ben non, c'est un système qui est mal fait.

  • Speaker #1

    C'est vraiment de ne pas hésiter, vraiment, dès qu'on revient chez soi, parce que de ne pas attendre, ça c'est vraiment un conseil que je donnerais, c'est dès qu'on revient chez soi, c'est de refaire le point sur, par exemple, et les médicaments qu'on a été chercher à la pharmacie, et également les traitements, les protocoles, et que s'il y a quelque chose qui n'a pas été compris ou qui manque, eh bien c'est soit tout de suite, bien avant le jour des premières injections, des premières prises. médicamenteuse de bien être sûre d'avoir bien compris justement le protocole donc surtout ne pas attendre le dernier moment et pareil de bien vérifier le sac de médicaments parce que moi je me souviens vraiment mais c'est aujourd'hui j'en ris et je me dis c'est une jolie histoire à raconter à cet enfant mais sur le moment ça ne m'a vraiment pas fait rire, forcément il me donne une liste, l'on gomme mon bras de médicaments, d'injections au début il y en a une, au début un cachet et puis une injection et puis deux injections et puis il y a le déclenchement et du coup il y avait une liste incroyable de médicaments de médicaments. Donc, je ressors avec un grand sac. Et puis surtout, il y a plein de boîtes partout. Je ne fais pas attention. Je me dis, c'est bon, j'ai confiance en le pharmacien, etc. Sauf que tout se passe bien pendant tout le processus. Et le jour du déclenchement, on s'est aperçu une demi-heure avant qu'il manquait les aiguilles. Il manquait la seringue et les aiguilles. Donc, j'avais bien le cachet. Mais il avait oublié. de mettre la seringue et les aiguilles. Et le souci, c'est que c'est une injection qui était plus épaisse, le liquide était plus épais, donc il faut que l'aiguille soit plus épaisse. Et les aiguilles que j'avais, parce que ça, j'en avais plein d'autres aiguilles, mais elles étaient plus fines et ça ne passait pas. Et je me suis vue un dimanche soir en train de descendre ma rue parce que j'ai l'une de mes voisines, justement, qui me dit Mais notre voisin d'en face, tu ne le connais pas, mais c'est un infirmier libéral ! Et nous voilà à galoper un dimanche soir, un quart d'heure, parce qu'en plus ça heurte. fixe les injections, à cavloper dans ma rue pour aller chercher, sonner chez le voisin et aller chercher cette fameuse aiguille et cette fameuse seringue. Donc, aujourd'hui, j'en rigole parce que je me dis Waouh ! Ça a vraiment été juste et ça a vraiment été sport et ça aurait été dommage vu le résultat de ne pas le faire. Mais je me serais bien évité sur le coup ce petit moment d'adrélanine et si j'avais justement bien à regarder est-ce que j'ai tout dans mon sac ? Est-ce que je comprends bien les protocoles et de ne pas attendre le dernier moment ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que ce parcours est déjà suffisamment éprouvant que si on peut se le faciliter, c'est bien aussi. Tu as entièrement raison.

  • Speaker #1

    Tu as entièrement raison.

  • Speaker #0

    En tout cas, j'ai vraiment été contente de t'avoir ici sur cet épisode. Si tu avais un dernier conseil à donner, on a déjà donné plein évidemment, mais si tu avais un dernier conseil à donner à quelqu'un qui est dans ce parcours, ce serait quoi ? un mindset, l'état d'esprit, ça fait tout. C'est vraiment, il ne faut pas se leurrer dans le sens, et quand je parle vraiment l'état d'esprit, ce n'est pas je me leurre et je m'illusionne en me disant j'y crois, j'y crois, ça va marcher, ça va marcher, et qu'en fait au fond, quand on creuse un peu, il y a une petite pensée racine qui dit mais non, ça ne peut pas marcher, parce que c'est vraiment, quand je parle du mindset, c'est vraiment en fait tout en moi est allié, tout en moi. être dans une certitude que là, ça ne peut que fonctionner, que ça va fonctionner. Et ça, justement, pour avoir cette clarté d'esprit et cette pensée positive qui vont dans ce sens-là, qui travaillent dans le bon sens, c'est parce que justement, à chaque fois que je me dis ça va marcher c'est d'analyser au fond de moi, c'est est-ce qu'il n'y a pas une petite pensée racine qui, finalement, va à l'encontre de cette pensée que j'essaye d'affirmer ? Et c'est d'aller travailler jusqu'à ce que, justement, il n'y ait plus aucune racine. qui finalement ne donne pas cette clarté de ça va marcher.

  • Speaker #1

    J'adore, j'adore. Je suis tellement, tellement en phase avec ça. On ne pouvait pas mieux faire. Pour conclure, j'ai vraiment l'impression que, oui, s'assurer à ce qu'il n'y ait pas le moindre petit auto-sabotage, j'ai presque envie.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je trouve ça extraordinaire. Merci beaucoup en tout cas pour tes paroles. Je pense que tu as donné beaucoup, beaucoup d'espoir et plein de conseils aussi à celles qui nous écoutent. On se retrouve évidemment la semaine prochaine pour un... tout nouvel épisode. D'ici là, comme toujours, prends soin de toi et encore merci Séverine d'avoir été avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    A bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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Description

Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Séverine Barbier, hypno-praticienne, fondatrice de l'Hypnose Transpersonnelle® et... pmette !


À travers son témoignage poignant, Séverine nous partage son chemin de résilience après la perte tragique de son fils à l’âge de 7 ans, emporté par une tumeur cérébrale. Aujourd’hui, à 42 ans, elle a décidé de renouer avec son désir de maternité en empruntant le chemin de la PMA.


Elle nous dévoile comment son travail sur les plans physiologique, émotionnel et énergétique a été la clé pour enclencher cette grossesse tant espérée.
Prépare-toi à découvrir une histoire pleine de courage, d’espoir et de transformation intérieure.



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour ! Hello, bienvenue à toutes, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui dans un tout nouvel épisode de podcast et aujourd'hui je ne suis pas toute seule, je ne suis pas toute seule parce qu'on va parler d'un sujet assez particulier et j'ai l'immense chance d'avoir Séverine qui m'accompagne. Salut Séverine !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia !

  • Speaker #0

    Tu vas bien ?

  • Speaker #1

    Ouais très très bien, merci.

  • Speaker #0

    Moi ça me fait trop plaisir de t'avoir ici sur ce podcast parce que t'as quand même un parcours juste complètement incroyable, un parcours de dingue. Et j'aimerais en fait, je pensais te présenter et en fait non, je vais te laisser te présenter pour partager un petit peu ce que tu fais. Alors quand même, si dans les grandes lignes, évidemment, tu es hypnothérapeute et tu as créé ta propre version de l'hypnothérapie en combinant différentes approches. Et je trouve évidemment passionnant parce que voilà, celles qui nous écoutent sauront que moi, ce qui m'intéresse, c'est ça justement. C'est de combiner des approches, d'aller dans le global et on se retrouve évidemment terriblement là-dedans. Mais à côté de ça, tu as aussi un parcours de vie extraordinaire. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. Alors, en France, on n'utilise pas hypnothérapeute parce que je n'ai pas de parcours médical et c'est très réglementé. Alors, on va dire hypnopraticienne. Et d'ailleurs, je me considère plus comme psychopraticienne qu'hypnopraticienne parce que finalement, l'hypnose, c'est un outil et je fais plus de la psychothérapie que de l'hypnose. Donc, souvent, je me présente plus comme ça. Et pour répondre du coup à ta question, Pas facile de se présenter à chaque fois, et sur un point de vue personnel, et sur un point de vue pro. Alors effectivement, question professionnelle, du coup j'ai fondé ce que j'ai appelé l'hypnose transpersonnelle, une approche de psychothérapie transpersonnelle, où on va pouvoir, grâce à l'hypnose, mais pas que, des fois ça peut être juste un peu de l'hypnose conversationnelle aussi, aller voir les blocages émotionnels, et autres d'ailleurs. qu'on peut rencontrer dans notre biographie, c'est-à-dire dans notre histoire de vie personnelle, mais qu'on peut rencontrer aussi des fois dans le transgénérationnel, c'est-à-dire l'histoire de nos parents, de nos lignées familiales, des blocages qu'on rencontrera parfois dans ce que j'appelle les autres vies. Alors c'est sûr qu'il faut croire un petit peu en la survivance de l'âme à ce corps physique. Et puis des fois, on rencontre tout simplement des archétypes, des symboles. On rencontre également des consciences collectives. Ça m'est déjà arrivé de rencontrer tout un tas de consciences collectives de femmes qui avaient des choses à nous dire. Donc on peut rencontrer tout un tas de choses. Et pour le sujet qui t'intéresse, on rencontre parfois des mémoires précoces, c'est-à-dire des personnes qui revivent le jour de leur conception ou des traumatismes qu'ils ont vécu dans leur vie intra-utérine ou le jour de l'accouchement. Donc ça c'est aussi très intéressant parce qu'on se rend compte que... la conscience en fait précède la matière et que de fait on peut reconnecter à des mémoires très très tôt dans notre parcours de vie incarnée. Donc voilà, ça c'est sur l'aspect un petit peu professionnel. Et puis sur l'aspect personnel, je suis aujourd'hui du coup en couple avec mon conjoint qui s'appelle Ludovic. J'ai un chien vaïco, d'ailleurs un chiot puisqu'il n'a que 7 mois, mais il ressemble déjà à un poney. C'est un beauceron, donc il est grand. Et un chat, c'est Léonard qui a 7 ans. Et je suis enceinte 2 mois après un parcours FIV, après un an et demi d'essai, puisque j'ai aussi 42 ans. Et du coup, ça n'a pas été si simple que ça d'avoir de nouveau un enfant, de nouveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a maintenant 14 ans, j'ai perdu un petit garçon de 7 ans qui s'appelait Melvin, d'une tumeur cérébrale que j'avais eue à 20 ans en 14 jours. Donc, complètement différent.

  • Speaker #0

    Alors, c'est évidemment un parcours de vie juste complètement incroyable. Et en même temps, tu vois, alors je pense que tu vas redonner énormément d'espoir à celles qui nous écoutent, parce que tu sais, moi, dans les questions, c'est oui, mais j'étais l'âge. Et donc, c'est vrai que l'approche des 40 ans, le fait d'avoir dépassé les 40 ans, souvent d'un point de vue médical, en tout cas, déjà à partir de 35 ans, on parle de grossesse gériatrique. Alors bon, voilà. Donc, 42, alors, oh là là.

  • Speaker #1

    C'est une grand-mère qui veut être enceinte.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc moi je trouve ça extraordinaire et j'adore justement compiler les témoignages de FAC après 42 ans, son maman son enceinte et où tout va bien aussi et ça, ça me fait plaisir de l'entendre donc encore félicitations parce que j'avais Merci et c'est vrai t'as raison,

  • Speaker #1

    le parcours médical, enfin d'ailleurs j'ai envie de dire, parce que le parcours médical est composé de gens, en réalité de personnes qui oublient des fois un petit peu leur humanité Et c'est terrible. Alors, je sais qu'elles font bien ce qu'elles peuvent, mais c'est vrai que des fois, c'est quand même assez terrible. Les propos qui peuvent être tenus devant des femmes et des couples, d'ailleurs, parce que mon conjoint était là, qui viennent pleines d'espoir à eux, j'ai presque envie de dire avec le dernier espoir des fois, justement, de pouvoir réaliser ce rêve. Et moi, je me souviens quand même que notre premier rendez-vous, le docteur me dit, Bon, bah, 42 ans en faisant la moue du style… Il y a peu de chances que ça fonctionne, en me disant, et elle me dit, ça va dépendre si vos ovules ont plutôt 38 ou plutôt 45 ans. Et j'étais tellement sidérée par cette réflexion que je n'ai rien dit. Et quand j'ai raconté ça à une copine, elle aussi en parcours FIV, alors qu'elle en a 29, donc comme quoi, ce n'est pas une question d'âge, elle me dit, mais elle est con, ils ont 42 ans tes ovules. Ils ont 42 ans. C'est vrai que quand elle a dit ça, ça m'a fait rire, parce que je me suis dit, oui, en fait, il veut 42 ans, point barre. 42 ans et 9 mois, puisque les ovules arrivent dans le ventre de notre mère, finalement. Mais voilà, et je trouve ça un peu dingue. Et jusqu'au bout, chaque rendez-vous, elle me disait, bon, il n'y a que 5% d'espoir, il n'y a que 5% de chance, que ci, que ça. Et mon conjoint, qui est vraiment toujours en train de voir le verre à moitié plein, me disait, oui, 5%, ce n'est pas zéro, quoi. Et il a eu raison. Parce que finalement, aujourd'hui, je suis enceinte de deux mois et on attend un petit bébé qui va en plus très bien pour l'instant. Tout va bien. D'ailleurs, pour l'instant, il n'y a même pas de raison que ça n'aille pas.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est ça que je trouve génial. Et en même temps, tu vois, je me dis, il y a tellement de terminologies qui sont inappropriées, inadaptées, des expressions. Tu sais, moi, j'ai entendu... Alors, quand on parle déjà de fausse couche, pour moi, c'est un arrêt de grossesse. Ce n'est pas une fausse couche, c'est un arrêt de grossesse. On parle de débris dans ces cas-là, tu vois, il reste des débris.

  • Speaker #1

    C'est terrible, oui.

  • Speaker #0

    J'ai déjà eu des débris momifiés. Déjà, la représentation visuelle que tu peux t'en faire, bon voilà. Et puis effectivement, des mots justement, j'en parlais, la grossesse gériatrique, ou même, tu sais, plus basiquement, mais parfois de dire, oh là là, vu l'état de vos offerts, ou vous avez des ovaires qui sont tout pourris, ou vous avez les ovaires d'une femme de 50 balais. Non, en fait, c'est des choses qui heurtent et qui peuvent effectivement donner lieu ou réveiller peut-être des anciens traumas.

  • Speaker #1

    Mais oui, complètement. Alors moi, j'avais la chance, j'avais un utérus parfait, paraît-il. Heureusement qu'à un moment, ils ont fini par le dire, parce que c'est vrai que c'était très, très peu encourageant, parce que limite, elle me faisait comprendre que ça passe par voie naturelle ou que ça passe par five, les chances étaient les mêmes. Et j'avais envie de dire, bah non en fait. D'ailleurs aujourd'hui, j'ai envie de dire, bah non, parce que nous ça faisait un an et demi qu'on essayait. J'ai fait justement une fausse couche au bout de six ou neuf mois d'essai. Et non, ce n'était pas pareil. La preuve, c'est que déjà, et on y reviendra très certainement dessus, il y a eu un travail phénoménal de fait, de compréhension, un travail forcément émotionnel, mais également de supplémentation nutritionnelle avec des vitamines, des… des minéraux, tout ça, on n'en parle pas en fait, ils nous en parlent pas, ils nous donnent de l'acide folique et puis l'affaire est réglée mais en fait non, il y a tellement plus.

  • Speaker #0

    Et alors si ça vous fait plaisir, souvent c'est oui, si ça vous fait plaisir vous pouvez prendre ça, non en fait je t'explique, c'est pas que ça me fasse plaisir, c'est juste que c'est utile, c'est juste qu'on en a besoin parce qu'aujourd'hui on a des carences dans tous les sens et que c'est vraiment vraiment important d'être préparé, d'avoir un corps qui est prêt à... apporter cette vitesse. Pour moi, au-delà de l'âge, parce qu'on n'est pas que des statistiques, en réalité, il faut arrêter avec les chiffres. Surtout quand on est en PMA, je pense que tu l'as eu, les taux d'AMH, les taux de TSH, l'épaisseur de l'endomètre,

  • Speaker #1

    on est que des chiffres. Tout est décortiqué, et je ne me suis jamais sentie aussi vieille, je crois, que pendant ce processus.

  • Speaker #0

    C'est tellement vrai. C'est tellement vrai. Et donc, c'est super important de se dire, OK, ça, c'est des chiffres, c'est des indicateurs. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas les garder à l'esprit. C'est bien, mais c'est un indicateur. Ça ne veut pas tout dire. Ça ne veut pas tout dire. Et encore une fois, tu en es la preuve. Donc, merci pour ce témoignage-là. Parce que je sais que tu vas redonner de l'espoir à énormément de femmes. Et ça, pour moi, c'est vraiment super précieux. À côté de ça...

  • Speaker #1

    Et puis, je ne compte pas m'arrêter là. Parce que nous, on compte avoir un deuxième enfant. Donc, même s'il faut refaire ça à 45 ans, eh bien, on y retournera. J'adore !

  • Speaker #0

    J'adore ! Alors moi j'adore en fait le fait de dire, en fait l'âge n'est pas un problème en soi, c'est l'état de santé générale qui peut potentiellement l'être.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais c'est pas l'âge en fait.

  • Speaker #1

    Absolument, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On oublie qu'avant quand il n'y avait pas la contraception, les femmes avaient des enfants, quand elles avaient des enfants en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est ça. Et puis il y a des personnes qui sont, disons, de moins que moi et que je sens beaucoup moins dynamiques, qui sont déjà très vieilles dans leur tête, dans leur corps, dans leurs pensées, etc. J'ai une amie à moi qui a 84 ans, elle a suivi ma formation. Je lui ai dit, tu es mon modèle. Quand à 84 ans, tu es encore en train de travailler sur toi et à suivre des formations pour accompagner d'autres personnes, s'il vous plaît, je veux être comme toi.

  • Speaker #0

    J'adore parce que ça montre qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre non plus. Alors, OK, la fertilité, une fois qu'on est ménopausé, clairement, voilà. Évidemment, je ne peux pas dire que c'est illimité, mais je voudrais juste qu'on arrête de réduire les femmes à un chiffre, parce qu'on ne tient pas du tout le même discours pour les hommes, alors que statistiquement parlant, on peut aussi démontrer que la fertilité décline avec l'âge chez les hommes. Mais on ne leur tient pas le même discours. Donc voilà, j'aimerais que ce soit un petit peu plus universel.

  • Speaker #1

    Donc c'est important pour moi. Nos examens ont révélé le fameux infertilité inexpliquée des deux côtés. Donc c'était pas... que moi et mon âge. Même chez Ludo, il y avait vraiment des deux côtés. Il n'y avait pas de raison que ça ne fonctionne pas. Alors en tout cas, pas de raison médicale et officielle, parce qu'il y en a plein d'autres, évidemment, derrière des raisons qui font que ça ne fonctionne pas.

  • Speaker #0

    Il y en a plein d'autres. Et ça, ça m'intéresse aussi qu'on puisse en parler parce que, comme tu le sais, dans les programmes, déjà, il n'y a pas de tabou, on appelle un chat un chat. Et puis, je vais sur tous les sujets, que ce soit aussi bien l'émotionnel que l'énergie, que le médical, que le physiologique. J'aime bien couvrir ces ensembles-là parce que tout me semble tellement lié et tellement... Comment dire ? C'est impossible pour moi de les séparer. Tu vois, c'est vraiment inséparable. Quand on pense aux raisons, qu'est-ce qui pourrait amener pour toi, d'un point de vue... Alors, peut-être qu'on pourrait définir ce que c'est le transpersonnel, avant de parler des raisons. Peut-être que transpersonnelles, celles qui nous écoutent, vont se dire Ok, mais c'est quoi exactement ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est vrai que je l'ai un petit peu évoqué tout à l'heure, mais certainement trop brièvement. En tout cas, je n'ai pas fait le lien. Le transpersonnel, justement, c'est ça. C'est l'évocation de blocages, parfois énergétiques, parfois émotionnels, et puis parfois c'est l'un découle de l'autre aussi, qui sont en lien avec des blessures traumatiques, des blessures émotionnelles. que l'on a pu rencontrer dans notre vie, qui peuvent appartenir à nos ancêtres, à nos parents, qui peuvent appartenir à nos anciennes vies, ce que les gens nomment vie antérieure, et qu'au cours de certains trans, par exemple, moi en l'occurrence avec l'hypnose transpersonnelle, mais personnellement je les ai aussi des fois connectés avec les transchamaniques, par exemple les plantes médecines, les champignons, le LSD, la MDMA, c'est des médecines pour moi qui sont sacrées et qui peuvent amener à un travail de guérison aussi. profonds et je les ai utilisés personnellement sur moi même si je n'encourage pas parce qu'en france c'est encore complètement tabou et interdit mais que ce soit ne serait-ce qu'à travers l'hypnose ou la respiration le tropique qui peuvent amener des trans aussi très profondes et qui elles sont encore sont complètement légales en france on va d'un seul coup réaliser qu'on a des blocages en nous et que basse est clair et net que tant que ces blessures émotionnelles ou ces blocages énergétiques n'ont pas été levés mis en lumière, n'ont pas été reconnus et accueillis, et bien ça va bloquer le processus et alors je ne peux parler que de moi et de mon histoire pour le coup mais avec le recul un an et demi plus tard, donc déjà un an et demi plus tard je me dis, en fait j'ai eu besoin de ces un an et demi ça c'est quelque chose je réalise à quel point ce parcours a été bénéfique aussi bien pour moi que pour mon conjoint Je parlerai pas longtemps pour mon conjoint parce que je pense que c'est à lui qui est mieux à même d'en parler, mais pour mon conjoint c'est clair et net et il le reconnaîtra facilement parce que ça lui a permis de gagner en maturité. Les hommes sont quand même souvent moins matures vis-à-vis du projet enfant que ne peut l'être la maman. et en plus de ça, ça lui a permis aussi de développer son envie c'est-à-dire que j'ai senti qu'il était prêt le jour où peut-être un an ou quelques mois après le début de nos essais, il m'a dit ce serait bien que ça arrive là ce jour-là je me suis dit il est prêt alors qu'au tout début, ce serait arrivé au tout début il n'y avait pas encore cet élan cette motivation à avoir cette enfance comme il l'avait ces derniers mois donc ça c'est très important et de mon côté c'est Un an et demi ont été essentiels parce que j'ai quand même, alors déjà il y a eu le côté, ne serait-ce que, j'ai presque envie de dire biologique, j'ai vu que j'étais carencée en oméga 3, qui influence apparemment grandement justement la fertilité. J'ai tendance à faire de l'anémie, donc il me fallait du fer, du magnésium, enfin tout un tas de compléments alimentaires que j'ai pris du coup pendant des mois et des mois pour revenir justement à des taux. qui sont acceptables, et malgré cela. Et c'est ça que j'ai trouvé dingue, parce que je viens de recevoir mes dernières analyses, moi je trouvais qu'il y avait des carences en fer, et des carences je ne sais plus où, et elle m'a dit, non non c'est normal, chez la femme enceinte c'est normal. Pas nous en fait !

  • Speaker #0

    Non c'est pas normal, c'est pas normal à plein de niveaux. Alors c'est pas normal chez quelqu'un qui n'est pas enceinte, déjà, c'est pas normal, et ça ne l'est pas non plus chez une femme enceinte. Et des fois, on en arrive même à un stade, où tant que tu n'arrives pas à un certain stade de ta grossesse, Au niveau du faire, ils ne te perfusent pas. Ils décident quand les carences entrent. Ils ont décidé que non, parce que tu ne rentrais pas dans la case. Du coup, en attendant, ce qui attend, en général, c'est des malaises, c'est de l'essoufflement, c'est une grossesse invivable, en gros. Mais tant que tu n'es pas dans la case, non, ne te fais pas la perfusion parce que tu n'es pas le bon jour de ta grossesse. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. J'ai été sidérée du non, c'est normal Ah bon ? enceinte, être carencée, c'est normal. Et je me suis dit, bah non. Et en plus, je me suis dit, j'ai quand même réussi à être carencée en me supplémentant. Donc, qu'est-ce que ça aurait été si ça n'avait pas été le cas ? Alors, c'est pas grave, c'est l'avantage aussi de l'âge, par contre, c'est une forme de sagesse. J'attends pas seulement maintenant la grande autorisation du milieu médical pour faire les choses. Mais voilà, c'est vrai que ma première grossesse à 20 ans, tout ça, je ne le savais pas en fait. Donc il y a vraiment ce truc de non, ce n'est pas normal Et il y a un moment, je pense qu'on doit prendre aussi ces responsabilités, puisque le milieu médical ne le fera pas forcément pour nous. Donc ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Et de moins en moins, parce qu'ils sont tellement, tellement, tellement contrôlés que maintenant, ça va devenir de plus en plus compliqué d'obtenir des infos, des prescriptions, des analyses, etc. Donc ça ne va pas aller en s'améliorant. Donc ça, il faut le savoir, il faut s'y attendre.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et c'est pour ça qu'il y a des personnes, ils sont vraiment spécialisés, des professionnels qui sont spécialisés justement sur les oligo-éléments, les nutriments, les naturopathes, les choses comme ça. Et c'est essentiel d'aller voir ces personnes pour travailler de concert avec ça. Moi, je sais que si cette naturopathe énergétique justement, parce que c'est une naturopathe énergétique qui ne m'avait pas tiré la sonnette d'alarme sur l'oméga-3, je pense que je n'aurais pas conscientisé l'importance de ce sujet-là. Et ensuite, bien avant même qu'on se fixe ce rendez-vous, j'étais tombée grâce à une amie qui m'avait parlé de toi sur un de tes podcasts qui parlait justement de ça, de la supplémentation, etc. Et je me suis dit, oui, ça va bien dans ce sens. Et d'ailleurs, suite à ce podcast, j'ai augmenté toutes les doses. J'ai augmenté les doses, j'ai augmenté ce que je prenais parce que je me suis dit, ok, ça a une influence réelle, encore plus que je le pensais. Donc merci de communiquer de ça et je remercie justement la vie qui m'a mis sur mon chemin, des personnes justement qui m'ont alerté sur ce sujet. Donc ça je pense que c'est un des grands piliers parce que je ne vois pas d'ordre de priorité, je crois que c'est holistique et tout est à prendre en compte. Donc pour moi ça fait partie d'un des piliers. Un des deuxièmes, ça c'est sûr, c'est les blessures comme je l'ai dit, j'ai réalisé. Moi je suis une maman en deuil, mais une maman en deuil... qui s'est reconstruite grâce à la spiritualité, qui même s'est déployée grâce à la spiritualité. Sauf que je n'avais pas conscientisé que, oui, il y avait une part de moi complètement ok avec le fait que l'être qui était mon fils, c'était une sorte de contre-adame entre nous, qu'il parte, qu'il m'éveille d'une certaine façon, que son départ m'offre la possibilité d'un éveil. Et qu'aujourd'hui, puisque je le sens, je sens sa présence, qu'aujourd'hui j'ai presque envie de dire bon ben moi je suis la team au sol et lui c'est la team au ciel et on travaille ensemble en fait Donc ça pour moi c'était complètement acquis et complètement ok dans ma tête. Sauf que dans mes blessures émotionnelles, dans mon corps émotionnel, il y avait cet être maman en moi qui pleurait encore son petit garçon. Parce que c'était bien… Bien sûr qu'il y avait une partie qui avait grandi, évolué, compris tellement de choses sur la vie, sur le sens de la vie, et qui pouvait maintenant rendre au monde d'une certaine façon certaines choses, mais il y avait un être de moi, la maman en moi, qui pleurait encore la perte de ce petit garçon, et le manque, et la peur surtout, faire un enfant, mais c'est prendre le risque de nouveau potentiellement de le perdre. Et ça, il a bien fallu aussi le reconnaître, quand d'un seul coup, pendant ces un an et demi, ça s'est mis en lumière. J'ai réalisé à quel point ce travail émotionnel n'était pas complet. Il avait été commencé, mais loin d'être complet. Donc ça, c'est un travail forcément que j'ai fait en thérapie. J'ai eu également, et ça peut paraître fou, mais j'ai réalisé aussi qu'il y avait un blocage en lien avec ma lignée paternelle. Il faut savoir que dans ma lignée paternelle, c'est très très lourd au niveau de la sexualité. Il y a eu beaucoup d'agressions sexuelles, de viols, de choses vraiment pas cool du tout. Et que je portais littéralement en moi, je sentais cette énergie. Alors évidemment, chez moi, elle ne s'était pas manifestée. outre mesure que par une libido assez importante, je trouve, pour une femme, si tant est qu'il y a des normes, mais qui quand même, autant vers 40 ans, là, ça avait commencé à me ficher un peu la paix, autant jeune, tant est que ça me travaillait quand même très fort. Et puis, je ne m'en étais pas vraiment inquiétée, sauf qu'en fait, là, je sentais que, alors que pendant des années, ça s'était vraiment apaisé, je sentais que, de nouveau, ça revenait me chercher à ce niveau-là. Et en travaillant ça et en thérapie, et en énergie, en énergétique, je me suis aperçue qu'en réalité, c'était un des facteurs bloquants. Pourquoi ? Parce que forcément, un bébé, ça passe par là et que cette âme ne voulait pas récupérer ça, ne voulait pas récupérer ces lourdeurs de cette lignée paternelle et qu'il était nécessaire du coup que j'aille les mettre en lumière, que j'aille les accueillir, que j'aille les libérer également d'un point de vue énergétique parce que c'était pas OK. Je sentais vraiment que ce n'était pas du tout OK pour cette âme de récupérer ça et de passer par là, par le sexe, avec toutes ces blessures dans cette lignée paternelle. Je sentais aussi que ça allait plus loin encore, parce qu'avec mon conjoint, on a un projet de mariage après nos enfants. Sauf qu'en fait, pour des raisons qui lui appartiennent et qui sera un peu long de l'expliquer, mais il va porter mon nom. C'est assez rare, mais c'est lui qui portera mon nom et pas l'inverse. Et j'ai senti que ce n'était pas OK non plus, en fait, d'une certaine façon que nos projets de couple, comme l'enfant, comme le mariage, puissent avancer, si ce n'était pas nettoyé aussi à cause de ça. Donc, il y avait vraiment tout un travail de transgénérationnel à travailler. Et enfin, et pas des moindres, je sors d'une enfance comme beaucoup dans notre génération. avec des violences éducatives ordinaires, mais qui ont laissé beaucoup de traces, et en l'occurrence, les traces qu'elles ont laissées, c'est cette façon justement d'éduquer les enfants, de ne pas réaliser le sacré de l'enfantement, mais également de l'éducation en conscience d'un enfant, d'ailleurs d'un accompagnement. L'éducation est tellement galvaudée que je préfère maintenant dire qu'on accompagne les enfants à devenir adultes, puisqu'en fait ce sont déjà des âmes. et puis du coup ça m'a fait travailler au moins sur pendant trois cérémonies, donc ce que j'appelle les cérémonies c'est avec les plantes sacrées, sur trois cérémonies ça m'a fait travailler sur déjà la première chose c'est que je ne savais pas, c'est que ma mère m'a aimée, même inconditionnellement mais du fait de ses violences éducatives ordinaires, je ne le savais pas et ça m'a reconnectée à ça et ça c'était vraiment génial et de ressentir quand on veut devenir mère, de ressentir qu'en fait quelque chose qu'on n'a jamais cru, c'est-à-dire avoir été aimé inconditionnellement, bah si ça a eu lieu, et d'ailleurs ça m'a clairement fait comprendre que si j'ai toujours conservé des liens avec ma mère, c'est parce que cet amour inconditionnel était là, et a toujours été là ça c'est la première chose la deuxième, dans une deuxième cérémonie ça m'a fait travailler le sens de la famille, parce que forcément je ne l'avais pas mon père est parti quand j'avais 17 ans, moi j'en avais 17 la plus jeune, puisqu'on est 5 enfants, on avait un an et demi on ne l'a jamais revu, donc autant dire que le sens de la famille ça n'existait absolument pas chez moi, donc ça m'a fait tout travailler sur ça, le sens sacré de la famille. Et la troisième cérémonie m'a été une vraie préparation à la maternité qui était vraiment une notion de... Comment s'appelle ? C'était la notion de comment, à quel point c'est la vie qui se donne, la vie à elle-même, à quel point l'enfantement est sacré, l'enfant est sacré. Et... On ne fait pas les choses à la légère. Donc ça, c'était vraiment très important de travailler tout ça sur l'aspect énergétique, ce qui fait travailler forcément sur un troisième pilier qui est le contexte. Des fois, il y a des blocages parce que ce n'est pas le bon homme, parce que ce n'est pas le bon moment, parce qu'on sent que... Dans le contexte, il y a plein de blocages. On veut un enfant, mais on sent que ce n'est pas le moment, on sent que ce n'est pas prêt, on sent qu'on n'est pas dans le bon endroit. Je viens de déménager en Dordogne, mais avant j'habitais à Bordeaux. Je savais au fond de moi que ce n'était pas là, que ça ne pouvait pas être à Bordeaux, qu'il fallait que ce soit à la campagne, qu'il fallait qu'il y ait d'autres énergies. Je sentais que le troisième pilier, c'est ça, c'est le contexte dans lequel on fait cet enfant, dans lequel on accueille cet enfant. qui est essentiel, le travail, est-ce qu'on est bien dans son couple, est-ce qu'on est dans le bon endroit ? Tout ça, ça peut être des facteurs bloquants, on ne s'en rend pas compte. Quand j'ai eu mon fils, mon premier mari m'a demandé tout de suite un deuxième enfant après et je sentais que ça n'allait pas entre nous et que je ne voulais pas au fond. J'ai arrêté la pilule alors que mon fils est né en 14, enfin j'ai eu un enfant en 14 jours. Pendant, je ne sais pas, des mois, je n'ai pas pris la pilule, il ne s'est rien passé parce qu'il y avait quelque chose. qui au fond de moi me disaient non, le contexte n'est plus bon là, je sentais que ce n'était plus OK en fait C'est un enfant pour réparer une relation,

  • Speaker #0

    on est bien d'accord.

  • Speaker #1

    Absolument, absolument. Et ça je le sentais, je pense au fond de moi, j'avais accepté de nouveau d'arrêter la contraception, mais je sentais que ce n'était complètement pas OK. Donc ça c'est le troisième pilier. Et puis le quatrième, c'est l'aspect effectivement énergétique. L'émotionnel peut générer des cristallisations énergétiques. Mais des fois, ça appartient à autre chose, à d'autres énergies. On ne peut pas tout expliquer en mots parce que là, vraiment, on touche aux subtils. Sauf que j'ai fait des soins énergétiques où j'ai eu des métaphores du style, j'y avais comme un barrage, ça y est, le barrage vient de sauter, c'est fluide. Et quelques mois après, je suis tombée enceinte. Ou je me rappelle aussi d'une cérémonie, on venait d'arriver dans la maison, donc on a fait une cérémonie, on a fait venir des amis qui faisaient des bols tibétains. Ils ont commencé à nettoyer la maison, à dire au revoir aux anciens propriétaires, qui étaient des personnes décédées en plus. Et d'un seul coup, il y avait ce soin qui était fait. Et j'ai vu dans mon ventre comme une fleur de lotus bleue qui était ouverte. Et j'ai su que là, c'était OK. Énergétiquement, il y avait eu quelque chose qui était prête à accueillir cet enfant. En tout cas, c'est pour moi les quatre grands piliers que j'ai dû travailler pendant ces un an et demi, où j'ai vu qu'il y avait vraiment des choses à aller voir.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant parce que souvent, quand je parle de trauma, on s'imagine que ce sont des choses qui sont très lourdes. Et tu as mis le doigt sur un élément qui peut sembler anodin, mais qui ne l'est pas, tu as parlé de violences éducatives ordinaires. Je ne sais pas si tout le monde sait ce que c'est que des violences éducatives ordinaires, mais en réalité, celles qui sont de nos générations, et peut-être même un peu plus jeunes, parce que hélas, c'est encore la dent dure, mais... ou c'est la petite fessée éducative parce qu'il faut bien qu'il apprenne. C'est on te met au coin. C'est des choses qui, finalement, n'ont l'air de rien parce qu'on ne tabasse pas un enfant. On n'en est pas là. Ce n'est pas de la violence avec beaucoup de méchanceté, mais dans la tête d'un enfant, perçue par l'enfant. En fait, je pense que c'est ça. Pour se resituer ce qu'on entend par violence éducative, Je pense qu'il faut vraiment se remettre dans la peau d'un enfant de 2, 3, 4, 5 ans, 6 ans, 7 ans, pour se souvenir de la fessée, la punition, la mise au coin, et de ressentir ce qu'on a ressenti à ce moment-là. Parce que parfois, quelque chose qui est fait par un adulte, avec sa réflexion d'adulte, ce n'est entre guillemets rien. Mais la même chose, perçue par un enfant, mais c'est la fin du monde. C'est exactement ça. Au cours d'une de ces trans profondes, j'ai reconnecté le moment où en fait je me suis clivée en termes de psychologie, on dit un clivage, c'est-à-dire le moment où je me suis filée, où une partie de moi est restée bloquée, s'est cristallisée justement dans cette blessure-là, c'était ma première gifle. En fait, je ne sais plus quelle âge j'avais, je crois que dans les ressentis, je pense que j'avais 5-6 ans, quelque chose comme ça. Et la gifle est partie. Bon, déjà, elle était forte, donc elle m'a fait mal. Mais plus que la douleur, j'ai été sidérée du geste, en fait. Parce que je ne m'y attendais tellement pas. Parce que quand on est dans la peau et qu'on se remet dans la peau de l'enfant que l'on était, on ne peut pas imaginer que les personnes qu'on aime le plus au monde, qui est tout notre univers, et surtout, en l'occurrence, nos papas, notre maman, puissent avoir de tels comportements, de tels propos ou de tels actes, en fait. Et je me souviens, vraiment, c'est là où j'ai reconnecté ce qui s'était passé. C'est le moment de sidération après cette première gifle. Et évidemment, c'était un peu le problème de cette époque. C'est quand une est partie, les autres suivent en fait. Parce que c'était comme ça, il ne fallait surtout pas se faire bouffer par nos enfants. On montre qui est le chef, etc. Et en fait, au bout d'un moment, moi je me souviens, je suis devenue une petite fille extrêmement silencieuse et sage. Parce que comme ça, j'évitais absolument tout cri ou tout fessé ou punition comme ça, parfois même aléatoire, parce que ça pouvait juste tomber si on riait, parce qu'on faisait du bruit. Donc c'était un peu fou, quoi. Et c'est vrai que ça a l'air de rien, mais ce qu'on oublie, c'est qu'on n'est pas les mêmes enfants que nos parents. On avait une plus grande sensibilité, tout comme nos enfants ont une bien plus grande sensibilité aujourd'hui que nous. Parce que... Et c'est comme ça, en tout cas c'est ma croyance, mais c'est comme ça que c'est ressenti du plus profond de mon âme et de mes tripes, c'est qu'on est dans un cycle de lumière, on va de plus en plus vers la lumière, de plus en plus vers de conscience, et cette conscience, elle l'ouvre, et c'est pour ça qu'il y a de plus en plus de personnes hypersensibles. Je déteste ce mot, parce que pour moi il n'y a pas d'hypersensibilité, on est sensible, et on est sensible, on est comme ça. C'est juste qu'on se coupe de ça, on se ferme de ça. parce que c'est une façon, c'est une très grande protection, mais il n'y a pas d'hypersensibilité. Bien sûr qu'on est des êtres sensibles, on est tellement, d'un point de vue subtil, délicat, avec un cœur tellement ouvert, et les enfants, aujourd'hui, viennent avec ce cœur grand ouvert, encore plus ouvert qu'on ne l'était, encore plus ouvert que ne pouvaient l'être les parents. Donc, aujourd'hui, ce qui peut paraître, quand j'entends des gens dire Oh là là, mais nous, on s'est pris des gifles, ça n'a pas fait de mal ok, mais... déjà pas le même contexte énergétique en fait, vraiment à cette époque, et culturellement et le contexte énergétique n'était pas le même parce qu'il n'y avait pas du tout le même niveau de conscience aujourd'hui c'est plus subtil, c'est plus léger, plus conscient.

  • Speaker #1

    Oui et en même temps quand je m'interroge sur ces personnes qui disent on s'est pris des gifles et on n'en est pas mort, non mais est-ce qu'ils sont vraiment heureux aujourd'hui, j'en suis pas sûre non plus tu vois.

  • Speaker #0

    Mais pas du tout et quand je les reconnais quand je les ai en cabinet, justement, moi, en psychothérapie, et qu'on reconnecte les enfants qu'ils étaient, on voit bien qu'ils sont tristes, malheureux, qu'ils ne comprennent pas ce qui leur arrive, qu'ils trouvent ça injuste. Donc, en fait, c'est les adultes qui disent ça. Mais quand j'interroge les enfants qu'ils étaient, c'est les mêmes enfants qu'on a devant nous aujourd'hui, en fait.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est pour ça que j'ai toujours un doute avec ça. Alors, ça ne veut pas dire qu'on ne met pas de limites aux enfants. Ça ne veut pas dire... Ça ne veut pas dire qu'on a ce côté, aujourd'hui, enfant roi. On n'est pas là-dedans. Je veux dire, ce n'est pas l'enfant qui dirige. Mais en réalité, quand on est dans une relation harmonieuse, personne ne dirige personne.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. Parce que nous, en tant que parents,

  • Speaker #1

    on a de l'expérience et donc on va poser un cadre sur ce qui est dangereux, sur ce qui se fait, ce qui ne se fait pas en société, etc. Mais on est dans un échange, on est dans une discussion. On n'est pas là pour imposer. Alors parfois, ça passe par des phases, effectivement. où on a besoin d'un petit peu plus de compréhension, parce qu'il y a des phases, je pense, principalement préadolescence, etc. Mais je pense même à l'âge, tu sais, on parle souvent du terrible two, l'âge des deux ans, qui regarde...

  • Speaker #0

    C'est moi qui fais.

  • Speaker #1

    C'est moi qui fais. Non, tout le temps, voilà. Mais en fait, à partir du moment où tu le comprends, ben, il n'y a pas besoin de drame pour ça, en fait. Le tout, c'est d'accompagner. Et plus tu accompagnes... Et mieux ça se passe, et moins tu as de crises. Et je pense que c'est super important. Et je reste convaincue que les gens comme nous, qui avons vécu des parcours difficiles, c'est pas qu'on sait tout mieux que les autres, ça n'a rien à voir, c'est juste que ça a mis tellement plus de temps, qu'on s'est tellement posé beaucoup plus de questions, qu'on a vu chez les autres ce qui fonctionnait, qu'on a vu ce qui ne fonctionnait pas, qu'on a eu le temps de se renseigner, de se former. Et c'est ce qui fait aussi qu'on devient des parents différents, de par ce délai, tu disais tout à l'heure, j'ai eu besoin de cette année et demie. Moi, je pense vraiment avoir eu... Alors, j'aurais bien aimé que ça se raccourcisse un peu. Je pense que ça aurait pu être un petit peu plus court. Mais ces quatre ans et demi ont fait de moi la maman que je suis aujourd'hui devenue, mais que je n'aurais pas été si j'avais été enceinte, comme tu l'as été pour ton premier. En 14 jours, je pense que je n'aurais pas du tout été la même maman, évidemment. Et donc, je ne dis pas que l'infertilité, c'est fantastique. Ce n'est pas ça. c'est long, c'est éprouvant on passe vraiment j'ai presque, moi j'ai l'image du tambour du séchoir, du sèche-linge en fait t'es complètement aspirée dedans et tu sais pas trop à quelle sauce t'es mangée, ni quand ça va s'arrêter t'es secouée dans tous les sens, j'ai vraiment cette image là, mais en même temps je me dis c'est ce qui fait aussi qu'on devient qui on est il y a quand même cette partie qui est intéressante et souvent on a l'impression que pour traiter toute cette partie émotionnelle. Moi, j'ai des personnes qui me disent, mais Mia, je n'ai pas vécu de trauma finalement. Donc, sous-entendu, je n'ai rien à traiter. Et j'aimerais aussi qu'on s'adresse à la fois aux personnes qui sont peut-être plus ouvertes spirituellement parlant, mais aussi aux très cartésiens. Parce que, comme tu le sais, moi aussi, et toi aussi d'ailleurs, on était très cartésienne.

  • Speaker #0

    Ah oui, très. Voilà,

  • Speaker #1

    je dis on était. Moi, j'ai beaucoup changé mon physique d'époque. Mais j'aime rappeler ça parce que c'est vrai que si tu m'avais dit ça quelques années avant, je t'aurais dit non mais ça ne va pas bien. C'est quoi ce discours de perché ? Je pense que clairement, c'est ce que j'aurais pu entendre. Et en réalité, aujourd'hui, on est quand même scientifiquement capable de démontrer que certains traumas, alors je dis traumas avec des guillemets parce qu'on va tous avoir une définition différente, mais se transmettent de génération en génération parce que ça modifie la structure de l'ADN.

  • Speaker #0

    Tout à fait. et la science est en train de le prouver. La science est en train de prouver que le traumatisme s'inscrit au moins sur trois générations. Donc, on porte dans notre ADN le traumatisme. Et tu vois, pour répondre un peu à ce que tu disais, c'est intéressant sur les personnes cartésiennes parce qu'au cabinet, j'ai des personnes qui viennent me voir et qui me disent Oh, moi, je n'ai rien vécu de terrible. Sous-entendu, je n'ai pas reçu de coups, je n'ai pas reçu de gifles, etc. Oui, ça, c'est ce qu'on appelle le traumatisme positif, c'est-à-dire un surplus. Un surplus de coups, un surplus d'insultes, etc. Sauf que les gens oublient trop souvent qu'il existe un traumatisme négatif, qui est le manque. Parce que peut-être que tu n'as pas reçu de coups, que tu n'as pas eu d'insultes, mais tu n'avais pas d'attention, mais tu n'avais pas d'amour. Ça, c'est du traumatisme négatif. Et personnellement, à une ou deux exceptions près, je ne connais personne qui n'a pas de traumatisme d'enfance. Soit en lien avec sa famille, soit des amis extérieurs à la famille, soit l'école, mais il y a toujours eu du traumatisme négatif. ou positif. Donc ça, c'est quelque chose qu'il faut vraiment entendre, c'est vraiment important. Et en même temps, c'est là un petit peu la beauté de la vie, c'est que c'est essentiel d'aller reconnaître ça, parce que si on ne va pas reconnaître ça, c'est ce qui va générer justement tout un tas de blocages qui peuvent mener à l'infertilité. Mais en même temps, c'est important de ne pas cristalliser, de se voir non plus comme j'ai été victime de… parce que le rôle de victime, on finit par projeter sa souffrance sur autrui. Et en fait, ce n'est pas plus aidant. Alors qu'on est des adultes maintenant, justement, on est des adultes matures, responsables, et si l'enfant qu'on a été n'a pas pu, justement, recevoir de la part de ses figures d'attachement, l'attention, l'amour, eh bien, c'est l'adulte que nous sommes aujourd'hui qui doit faire office de substitut de parental et prendre soin de l'enfant qu'il ou qu'elle a été. Donc ça, c'est vraiment important d'entendre. Mais également, être suffisamment mature pour entendre qu'à un moment, elle va devoir faire un deuil. le deuil de la famille idéale qu'elle aurait mérité, qu'elle aurait voulu, le deuil de l'enfance idéale, parce que oui, il y a un moment, c'est terminé. Combien de temps on va courir encore après le parent idéal, la famille idéale ? On est adulte, c'est fini, on le sait bien. Par contre, on peut prendre soin de nous. Ça, c'est vraiment important de se dire, ok, moi, je peux le faire pour toi, pour l'enfant que je suis, parce qu'à l'époque, ce n'était pas possible. Je crois que ça, c'est vraiment important.

  • Speaker #1

    Alors, j'adore, parce que moi, ce que je leur dis souvent, c'est qu'avant de devenir... la maman de quelqu'un, on doit avant tout être notre propre maman quelque part. Tout à fait. On va materner les autres, on va parfois, à tort, parce qu'on n'est pas là pour materner les autres, mais tu vois, on va parfois materner des collègues, on va parfois materner son chéri, son chien, son animal, etc. Bien sûr, c'est top, mais on s'oublie soi. Et en fait, je trouve que parfois, on manque tellement de bienveillance avec soi-même. Si on avait une copine qui était dans la même situation, on ferait tellement preuve de bien plus de bienveillance avec elle qu'on ne le fait avec nous-mêmes, en fait.

  • Speaker #0

    Moi, je dis exactement ça à mes consommateurs. J'en fais écouter les petites voix intérieures qui parlent de vous. Vous n'autoriseriez pas quelqu'un à vous parler ainsi. Pourquoi vous vous parlez ainsi ? Qu'est-ce qui fait que vous osez vous insulter comme ça ? Vous parlez ainsi, vous le permettriez à personne d'autre à l'âge adulte, j'ai envie de dire. Et vous auriez raison. ça commence vraiment par ça. Et c'est vrai que ça, c'est important de prendre soin de soi. Et c'est important aussi, et tu l'as très justement dit, de réaliser aussi que c'était le chemin. Parce que d'un point de vue terrestre, il y a des choses qui sont inacceptables. Je veux dire, les personnes qui ont été maltraitées, abusées sexuellement, etc., il n'y a absolument rien d'un point de vue terrestre qui puisse justifier ce qui a été vécu. Elles ont raison, enfin en tout cas les enfants qu'elles étaient, ou même les adultes qui ont été agressés, ont raison d'être en colère. Par contre, à un moment... c'est de faire la part des choses. Déjà, c'est vraiment le côté, c'est l'enfant qui a été blessé, ce n'est pas l'adulte. L'adulte, lui, va prendre soin de l'enfant qu'il est, mais c'est de revenir des fois aussi, une fois que ça… Mais ça, c'est possible que quand on a travaillé sur ça, sur ce trauma-là, c'est de prendre ensuite, dans un deuxième temps, le recul et d'aller au niveau plutôt de l'âme et de se dire Ok, d'un point de vue de l'âme, quelle est la raison pour laquelle j'ai expérimenté ça ? Quelle est… Ça peut être dingue, mais le bénéfice de cette situation, ça m'a permis… Quoi ? Eh bien, moi, ça m'a permis d'être résiliente. Parce que n'empêche que je pense que si j'avais perdu mon fils sans avoir eu l'enfance que j'ai eue, j'aurais été beaucoup moins forte pour me relever. Alors que là, j'avais quand même une certaine déjà… C'est bête, mais cette colère en moi, c'était une sorte de feu intérieur, en fait. C'était un vrai moteur. Et ça m'a vraiment permis de rebondir au décès de mon fils. Et c'est pour ça que je réalise… Moi, je ne changerais rien à mon histoire, ni le départ. Alors, bien sûr que mon fils me manque tous les jours, mais rien. Parce que chaque chose que j'ai vécue est un enseignement, est un apprentissage et m'a servi sur ce chemin qui est le mien, qui est presque, j'ai envie de dire, qui est le nôtre, parce que moi dans mes croyances, on est un. Donc ce qui m'arrive à moi arrive aux autres et inversement. Mais il y a aussi cette notion de même une PMA, c'est un enseignement, comme tu l'as dit. On a besoin des fois de ce temps parce que ça nous permet de grandir certains points qui ne sont pas encore assez matures en nous, des choses d'ombre, qui sont dans nos ombres et qui ont besoin d'être mis en lumière. C'est un chemin d'enseignement. La PMA, c'est un chemin. L'AMP, je crois que maintenant qu'on dit comme ça, c'est un chemin d'enseignement.

  • Speaker #1

    C'est intéressant. Alors, je pense qu'il y a deux choses sur lesquelles j'ai envie de rebondir. La première, c'est la colère. Je pense que ça va être le sujet de la journée, parce que j'ai enchaîné des rendez-vous ce matin avec les membres du coaching Éclosion, et où la colère est un sujet qui est beaucoup revenu. Et en fait, ce qui se passait, c'est que, de manière générale, et vraiment, je pense que toi qui m'écoutes, tu seras totalement concerné par ça, mais... souvent la colère, on ne s'autorise pas à la ressentir. Et tu le disais, moi, la colère, finalement, c'était un feu intérieur. C'est ce qui m'a permis de tenir. Et j'ai juste envie de rappeler que la colère, c'est une émotion comme une autre. Au même titre que la tristesse, qu'on va s'autoriser quand même plus ou moins à ressentir. La joie, on est OK. D'accord ? La tristesse, bon, un petit peu moins. Et encore, la joie, il faut qu'elle soit un peu contenue quand même. Ça doit rester. Pas de l'euphorie. Il ne faut pas aller trop haut non plus. On doit rester. En fait, c'est ça. J'ai l'impression que... on doit rester dans des émotions qui sont sociétalement acceptables, qui ne font pas trop de bruit. Donc la joie, d'accord, l'euphorie, non, c'est trop. L'espèce, ok, la dépression, non. On doit rester comme ça dans une sorte d'équilibre. Et la colère, par contre, ça c'est non. Parce que sociétalement parlant, ce n'est pas acceptable. Mais en réalité, la colère, comme je le disais, c'est une émotion comme une autre. Et ça te montre juste qu'il y a quelque chose qui doit changer. C'est tout ce que la colère te dit. C'est que la situation ne convient pas, il faut la changer. Et partant de ça, on peut s'en servir comme un moteur. Moi, je dis toujours, je n'aurais pas lancé tous ces accompagnements si je n'avais pas ressenti de la colère dans ce parcours. C'est ce qui m'a donné l'envie de le changer, ce parcours. Si je n'avais pas eu de la colère, je n'aurais pas fait ça. La colère, ça peut être une force. Donc ça, c'était vraiment le premier élément sur lequel j'étais.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai, j'ai fondé l'hypnose transpersonnelle sur la colère parce que je trouvais que les pratiques en place sur l'hypnose spirituelle manquaient de sérieusité. C'était pas tout à fait de l'hypnose, il manquait plein de choses et surtout, il n'y avait absolument aucune base psychologique. Alors, on reconnectait du trauma constamment. Donc, il y avait quelque chose qui était vraiment de l'ordre de la colère parce qu'il a fallu que je me forme à l'hypnose, à la psychologie, à tout un tas de trucs. Et à un moment, je me disais que ce n'est pas possible, il n'y a pas une seule approche qui tient la route. Et c'est comme ça qu'est née l'hypnose transpersonnelle, c'est cet accès un peu de colère de me dire mais c'est fou quoi ! Et la colère, et c'est marrant parce que j'enseigne aussi les quatre émotions à mes stagiaires, parce que je forme bien sûr aussi à cette approche, et je leur dis la colère c'est que vos valeurs ne sont pas respectées, il y a quelque chose que pour vous c'est non, c'est stop maintenant, il faut que ça change. Donc c'est juste quelque chose qu'il faut entendre, c'est qu'est-ce qui n'est pas respecté en moi, quelles sont les valeurs qui ne sont pas respectées, et que j'ai décidé que ça changerait là, parce que vraiment j'ai besoin de respecter ça en moi. La tristesse, c'est le deuil. C'est... Parce que franchement, les émotions, c'est tout simplement le langage de notre corps, en fait, qui nous parle, et de nos cerveaux, de nos trois cerveaux, que sont le cerveau, les intestins et le cœur. Et la tristesse, c'est le deuil, c'est Ah ok, j'ai compris que cette situation était terminée, et qu'il va falloir que je passe à autre chose, en fait. Donc, je dois faire preuve de résilience et faire le deuil de cette situation que je sais être terminée. La peur, c'est un risque, c'est Ah, si je ne bouge pas, là, potentiellement, je risque quelque chose pour ma vie. Dans les faits, il y a 8% de peurs qui sont vraiment fondées, c'est rien, d'accord ? Et puis ensuite, la joie, c'est notre état naturel. C'est pour ça qu'on est plus d'accord, parce que c'est vraiment l'état de base. Mais effectivement, comme tu le dis si bien, c'est fou de se dire qu'on ne peut pas exprimer toutes ces émotions comme un enfant. Et on revient encore à l'enfant, mais l'enfant, lui, il passe des rires aux larmes en une fraction de seconde et avec, justement, plus ou moins grand éclat. Parce que c'est la façon la plus saine de le vivre. Et c'est ce qui fait qu'on ne cristallise pas ensuite ces émotions dans le corps et dans l'énergie. Et que c'est fluide chez les enfants.

  • Speaker #1

    Pourquoi ? Parce qu'ils sont dans l'instant présent.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Une fois qu'on est adulte, et vraiment là je m'adresse à celles qui nous écoutent, et qui sont en PMA ou pas, j'ai envie de dire peu importe, mais qui sont confrontées à l'infertilité, on est soit dans le passé, soit dans le futur. Ça veut dire que quand on est dans le passé, on va ressasser. les anciens protocoles, on va ressasser d'anciens événements qui nous sont arrivés. Je pense à celles qui, par le passé, ont eu à faire un IVG, par exemple. Je pense à celles qui ont dû faire un avortement, celles qui ont dû faire un arrêt médical de grossesse aussi. Ça arrive. Et donc, ils pourraient culpabiliser pour ces différents choix. Et donc, voilà, ça, ça va nous ramener dans le passé, ou alors ça nous projette dans un futur qui n'existe pas. Parce que du coup, on a tellement peur qu'on se projette sans enfant. On se projette avec un résultat négatif. On se projette avec le pire diagnostic qu'on va pouvoir nous trouver, etc. Tu vois, moi, j'étais, il m'avait mise, tu le sais, dans la case des infertilités inexpliquées. J'en étais à espérer qu'on me trouve une pathologie en me disant, comme ça,

  • Speaker #0

    on la traite. Et j'ai une raison en plus, parce que ça nous légitime un petit peu dans tout ça. Tu vois, ça, c'est fou parce que... entre la ponction, entre l'implantation et le moment où on va faire le test, il y a ces fameux neuf jours, parce que l'embryon a déjà cinq jours quand il l'implante, donc forcément il y a neuf jours d'attente ensuite avant.

  • Speaker #1

    Parfois plus selon les centres.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, ok. En tout cas le mien c'était implantation de l'embryon qui avait cinq jours, du coup comme si cinq jours après mes règles, et ensuite pré-novulation plus tard. Voilà, pré-novulation, merci. C'est plus propre effectivement. C'est plus juste surtout. Et ensuite, effectivement, il y a cette notion de neuf jours d'attente. Nous, il y a eu neuf jours d'attente avant cette fameuse prise de sang pour savoir si oui ou non. Et alors, tu as dit quelque chose de très dangereux, c'est-à-dire qu'il y avait ce truc de ça marche, ça ne marche pas. Alors, il y a des jours, j'étais, mais non, je suis super confiante, je suis sûre que ça va marcher et tout. Puis, il y a des jours, vraiment, je me disais, oh là là, mais mon Dieu. Et je me voyais littéralement en train d'ouvrir ce papier qu'on allait recevoir, en tout cas le PDF, avec les résultats d'analyse. et de lire le test négatif, quoi, et de lire que ça n'avait pas marché, et la déception que ça allait générer. Et puis, d'un seul coup, ça m'a vraiment flashé. Je me suis dit, mais attends, est-ce que tu as essayé de faire la visualisation inverse ? Est-ce qu'à un moment, tu as essayé de visualiser ce que ça donnerait si tu ressentais, si tu ouvrais ce fameux PDF, et qu'en fait, les résultats étaient positifs ? Et qu'est-ce que tu ressentirais ? Et d'un seul coup, je me suis dit, mais c'est quand même la base. Enfin, je veux dire, c'est tout. Tout le monde maintenant à peu près connaît la loi de l'attraction et tout le monde sait que c'est de la visualisation associée à une émotion corrélée et de préférence du coup positive, qui va dans le sens de ce qu'on ressentirait si la chose qu'on attend si ardemment survient. Et du coup, je me suis vue faire ça. Je me suis dit, mais oui, mais c'est ridicule. Depuis tout à l'heure, enfin depuis des jours, là, je visualise s'il y a un résultat négatif, je n'ai même pas pensé à faire une visualisation positive. Et en fait, à partir de ce moment-là, j'ai tout simplement, j'ai pris le temps de faire cette visualisation de je ouble le... j'ouvre le PDF, et en fait de ressentir la joie à l'annonce des résultats positifs des taux. Et alors, évidemment, ça ne s'est pas du tout passé comme ça parce que quand je l'ai ouvert, je n'étais pas joyeuse, j'ai pleuré. J'étais tellement contente. J'ai même pas... J'ai juste pleuré de soulagement, en fait. Mais n'empêche que j'ai senti à quel point cet état d'esprit était important, à quel point cette visualisation créatrice allait dans le sens que je voulais. alors qu'en réalité, quand on est plutôt dans des visualisations négatives ou dans des pensées négatives. Mais on travaille à contre-courant, en fait. On se tire littéralement une balle dans le pied.

  • Speaker #1

    Et vraiment, alors j'insiste sur un élément, enfin en fait, un c'est normal parce que c'est le fonctionnement du cerveau qui essaye de nous protéger. Mais moi je passe mon temps à répéter que la peur n'évite pas le danger et qu'en fait, t'as beau te projeter d'un point de vue négatif, t'auras pas moins mal pour autant.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Tu sais, moi souvent on me dit oui, mais j'ai souvent ça, tu sais, alors plus chez les femmes que j'accompagne évidemment parce qu'elles ont compris et c'est vraiment une des premières choses sur lesquelles on travaille. Moi, je leur dis toujours, tu ne peux pas être à moitié enceinte. Donc, tu es avec moi ou tu ne l'es pas. Mais si tu es avec moi, c'est que tu y crois. Donc, on y croit jusqu'au bout et on y croit à fond, pas à moitié. Et c'est pareil, finalement, pour les pensées. C'est que, en fait, c'est logique que le cerveau fonctionne comme ça parce qu'il essaye de nous protéger. Mais il ne faut pas s'imaginer qu'on ait moins peur. Moi, j'en ai qui me disent, mais Mia, tu sais, j'y crois plus trop ou j'y crois de moins en moins. C'est du bullshit que tu te racontes. Si tu m'écoutes et que tu penses ça, ouvre grand tes oreilles. C'est du bullshit. C'est pas vrai, c'est pas vrai. C'est juste que tu te racontes pour essayer d'avoir moins mal. Mais tu n'auras pas moins mal. Si tu dois avoir mal, tu vas tomber du 36e étage. Et je te rassure, alors oui, ça va faire mal, mais je te rassure, tu vas te relever. Tu vas te relever. Ne le fais pas toute seule. Tu vas gagner un temps précieux en étant accompagnée. Tu vas avoir beaucoup moins de bobos en étant accompagnée. Mais ça fait mal. Mais c'est aussi ce qui permet de construire. Parce que moi, j'ai plein de personnes qui me disent... par exemple voilà on a fait une fille ça n'a pas fonctionné du coup je dois recommencer et je repars de zéro et moi je passe mon temps à leur dire tu ne pars pas de zéro ça nous donne plein d'infos super précieuses sur qu'est ce qui s'est passé qu'est ce que ça t'a apporté où est ce qu'on a été combien de follicules il y avait combien de vos sites ont été fonctionnés combien sont arrivés en étant fécondés combien sont arrivés à J3 combien sont arrivés à J5 enfin voilà moi je vais tout décortiquer et après je passe en revue le côté émotionnel aussi Qu'est-ce que ça t'a apporté ? Qu'est-ce que ça t'a appris ? Et en fait, on se rend compte que oui, en fait, t'as raison, on ne repart pas de zéro. Et donc, c'est ça aussi qui a l'importance de capitaliser.

  • Speaker #0

    C'est essentiel ce que tu dis. Et je vais même ajouter à ce que tu dis qu'il y a même un aspect spirituel. On ne repart pas de zéro parce que d'un point de vue spirituel et même biologique, en fait, ne serait-ce que ce qu'ils vont appeler une fausse couche, même alors ça tient, ça ne tient pas, mais même ça part au bout de quelques semaines. ce foetus part au bout de quelques semaines, il faut comprendre que ça a commencé à préparer le corps. Il faut comprendre que d'un point de vue biologique, ça a commencé à préparer le corps à la grossesse, que ça a commencé à remettre la machine en route aussi. Donc moi, ça je l'ai vraiment compris avec la fausse scouche justement que j'ai fait l'année dernière où évidemment je l'ai très mal vécue. Vraiment c'est ça et on a passé deux jours à prendre soin de l'autre avec mon conjoint et on n'a rien fait. de plus que prendre soin, mais c'était important ce temps-là de prendre soin l'un de l'autre justement dans ce moment-là. Mais un, aujourd'hui avec le recul, je me suis aperçue qu'en fait, il y avait une préparation biologique au corps et deux, d'un point de vue spirituel, il se passe souvent deux choses. La première, c'est que très vite, j'ai eu l'information qu'en réalité, c'est comme si au cours de cette fausse couche, j'avais accouché de moi-même, comme s'il fallait qu'il y ait des choses qui partent. avant de pouvoir accueillir le bébé. Donc il y avait quelque chose, c'était presque un accouchement de moi-même, une sorte de renaissance. Et quand j'ai vu tout le travail émotionnel ensuite qui en a découlé, pendant justement cette année, j'ai compris ce que ça signifiait, cette information de c'est une renaissance en fait, Contoff, tu viens d'accoucher de toi-même Ah oui, parce qu'effectivement c'est une nouvelle Séverine, suite à ces un an et demi de travail personnel et d'attente, c'est une nouvelle Séverine. Donc ça je l'ai bien compris. Mais d'un point de vue spirituel… Vous n'imaginez pas, ce n'est pas facile de s'incarner sur Terre. C'est lourd, c'est dense, c'est vraiment une expérience courageuse en fait. L'âme a tendance à l'oublier quand elle n'est pas avec le voile de l'oubli. Elle se met des fois des trucs sur le dos en disant oui, oui, je vais gérer, je vais gérer, je vais gérer Mais une fois qu'elle est dans la matière, que le voile de l'oubli est posé, ce n'est plus du tout la même. Donc c'est vraiment deux choses différentes. Il y a des âmes quand même qui sont peut-être moins téméraires que d'autres. et qui demandent du coup à être accueillis pendant quelques semaines, quelques mois seulement, juste histoire, c'est un peu comme quand on met les pieds dans l'eau. Il y a des gens, ils vont faire le grand plongeon tout de suite et puis il y a des gens, ils vont commencer à mettre un orteil, allez, on va jusqu'aux hanches. Et bien, c'est un peu ça qui se passe. Il y a certaines âmes qui s'incarnent quelques jours, quelques semaines, quelques mois, juste prendre la température, goûter à l'incarnation doucement, à la densité, etc. Et ensuite, ils repartent. qui repartent en disant pour une première expérience, pas plus. Et en fait, il faut savoir, il faut se voir pas comme quelque chose que mais qu'est-ce que j'ai mal fait ? ou pas bien fait ? Non ! C'est au contraire, vous avez permis à une âme de goûter à la matière, à la densité, à l'incarnation, en douceur, à son rythme. Et des fois, et elle reviendra peut-être plus tard, ou ce sera peut-être une autre, mais c'est beau en fait de pouvoir aussi offrir ça aux âmes. Donc ça, c'est vraiment important. Et puis, on l'a vu, comme je vous l'ai dit, des fois, c'est une âme qui est, elle, généreuse et qui repart avec des choses de vous qui bloquent. Et du coup, elle vient s'incarner et hop, allez, je récupère quelques lourdeurs énergétiques, là, quelques transgés et je nettoie et je m'en vais, en fait. Et c'est des âmes nettoyeuses, quoi. Elles viennent, elles nettoient. Remerciez aussi pour ça, parce que quelle que soit la raison, soit vous avez offert la possibilité à une âme de s'incarner un petit peu, comme elle le souhaitait, à son rythme. ou soit au contraire il y a une âme qui est venue d'une certaine façon libérer certaines choses chez vous qui pouvaient être bloquantes. Dans tous les cas... C'est précieux, c'est spirituellement très précieux ce qui vient de se passer. Nous, le fait qu'il n'y a rien de faux dans ce qu'on a vécu. Non, jamais. C'est un arrêt de grossesse, pas une fausse couche déjà. Et la deuxième chose, c'est de se dire en fait, t'as rien fait de mal. Parce que souvent, il y a une telle culpabilité. On se reproche de, ah oui, mais si j'avais pas fait ça. Oui, mais si j'avais pas été stressée au boulot. Ah oui, mais si j'avais pas pris autant la voiture. Ah oui, mais si je m'étais pas engulée avec machin. Enfin, tu vois ce que je veux dire ? en train de décortiquer 56 milliards de choses alors qu'en fait, on a juste vécu.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais moi, le premier jour, le jour de l'implantation, maintenant, je suis enceinte de deux mois, le jour de l'implantation, comme j'ai dit, on vient d'avoir un chiot. C'est un bosseron, c'est un chien de berger. Autant dire qu'il demande une dépense énergétique qui est énorme. J'ai eu l'implantation le matin. L'après-midi, on est partis se promener et je me suis vue, je n'y ai même pas pensé en fait, je me suis vue en train de cavaler dans un champ avec le chien. à toutes jambes en train de courir, parce qu'il adore que je joue au mouton, donc ça c'est son grand jeu, donc à me voir courir, à imiter le mouton, à courir à gauche, à droite, etc. Et c'est d'un seul coup où je me suis arrêtée, je me suis dit mais attends, mais là on vient de faire l'implantation. Et puis d'un seul coup ça a été une évidence, je me suis dit mais attends, si j'étais tombée enceinte d'une manière classique, on va dire d'une manière classique, franchement, honnêtement je n'aurais pas arrêté de vivre. J'aurais peut-être continué mon sport, continué de faire tout ce que je faisais. Et si l'embryon aurait dû s'accrocher, il se sera accroché. Et la preuve, l'après-midi même, j'étais en train de galoper dans un champ et l'embryon s'est accroché. Donc non, on ne fait rien de mal en fait.

  • Speaker #0

    Alors ça, j'adore parce que si tu savais le nombre de fois... Alors d'un côté, il y a le discours médical qui vous dit vivez normalement toi tu sais que tu viens de faire un transfert d'embryon t'as peur d'aller faire pipi de peur de le perdre donc déjà vivez normalement ma petite dame voilà, on va remettre les choses dans le contexte et en même temps, s'il doit s'accrocher il va s'accrocher, peu importe ce qu'on fait parce que dans le cas d'une grossesse spontanée on le sait pas en fait nous on le sait pourquoi parce qu'on est passé par la PMA parce qu'on sait presque, enfin si on sait à la seconde près où on est enceinte... Mais voilà, parce qu'on voit le transfert, on le sait, on le vit, machin, mais en fait dans la vraie vie, est-ce que si on a une activité sexuelle qui est plus ou moins remplie, est-ce que la conception s'est faite aujourd'hui, la veille, deux jours avant, on sait pas. Et est-ce que ça nous a empêchés de vivre ? Non. Donc voilà, j'aime rappeler ça parce que souvent on s'imagine que ça y est je suis enceinte et du coup on n'ose plus bouger, on n'ose plus rien faire et non. Et en même temps je comprends de se dire J'ai peur d'aller faire pipi et de le perdre.

  • Speaker #1

    Mais les deux, en fait, parce que nous, on a arrêté tout rapport sexuel pendant, je crois, au moins, je crois quasiment jusqu'à ce que j'ai de nouveau les résultats, en fait, quelque chose comme ça. Alors, c'était drôle parce que l'après-midi même, je cavalais dans un champ, mais par contre, non, non, surtout pas. Et puis, des deux côtés, en fait. Il n'y a pas eu de non, non, chérie, je te mets de côté Non, non, c'était vraiment, sans un mot, tous les deux, on a senti le côté oula, on ne prend pas de risque vraiment quelque chose comme ça. c'est rigolo, toutes les émotions sont à accueillir parce qu'en fait elles sont toutes complètement naturelles et c'est normal d'oublier des fois, moi je me souviens quand j'ai appris que j'étais enceinte de mon fils, j'étais catastrophée parce que j'avais bu un verre d'alcool, j'avais fumé une cigarette et j'étais oh mon dieu, mais moi j'étais enceinte déjà et j'ai fumé une cigarette et j'ai bu un verre d'alcool et j'étais catastrophée de ça, et c'est là où on voit que oui, déjà pour moi c'est pas grave. parce que justement, il n'y a pas encore le cordon ombilical, et c'est encore très différent. Mais c'est surtout qu'il y a cette notion de, au début, on ne le sait pas, et on vit sa vie, en fait. C'est aussi simple que ça.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est important de garder à l'esprit, parce que c'est vrai qu'on est tellement traumatisés par tout ce parcours médical. Ça, on peut le dire, et moi, je n'hésite pas à parler de trauma. Parce que ce parcours, tu le disais tout à l'heure, on a affaire à des gens qui parfois ont perdu leur humanité. Même quand on tombe sur des gens qui sont doux, bienveillants, parce qu'on parle souvent des médecins et on oublie parfois le personnel infirmier. Il y a vraiment du personnel qui est hors pair, des amours, des perles, des gens dévoués et tout. Mais c'est vrai que l'univers médical est tellement aseptisé, tellement déshumanisé que... ça reste quand même compliqué et que parfois, c'est déjà toute une épreuve de remettre un pied dans un hôpital. Les examens, moi je pense à l'hystérosalpingographie, ça m'a vraiment déclenché un trauma, cette hystérosalpingographie, parce que tu te retrouves, en tout cas moi, avec une douleur, j'ai un utérus qui est rétroversé, et donc du coup la douleur est décuplée pour l'hystérosalpingographie, alors que franchement je ne suis pas douillette, mais là c'était terrible, et en plus tu te retrouves dans des positions improbables. avec une douleur pas possible et t'as beau dire que t'as mal, on continue quand même. Et tu vois, tout ça, pour moi, ça a généré vraiment un trauma. Donc, je n'ai pas peur de dire que oui, l'univers médical, parfois, peut être traumatisant. Et c'est important de pouvoir poser des mots et d'accueillir les émotions aussi. Ça fait partie du parcours et je trouve que c'est important d'intégrer ça et de ne pas essayer de le nier, tu vois, en se disant oui, mais bon, c'est normal, ça fait partie du parcours. Je pense que c'est bien de poser des mots et ok, ça doit être fait, mais ça n'empêche que c'est traumatisant. Donc,

  • Speaker #1

    ça... Et même sans la douleur, alors moi aussi j'ai un utérus rétroversé, et donc je ne sais pas vraiment quoi tu parles, il y a certains examens, ce n'est vraiment pas une partie de plaisir. Mais même sans la douleur, je me rappelle, alors elle était brusque et en plus, elle me mettait le spéculum, je ne sais plus jamais à chaque fois comment ça se dit, tu sais le spéculum ? Oui, le spéculum, voilà, le spéculum. Bon, elle l'a mis d'une manière brutale, il était beaucoup trop gros pour mon vagin, donc du coup c'était extrêmement douloureux, et en fait j'ai pleuré instantanément. Mais j'ai pleuré plus que la douleur. Je crois que c'était effectivement son manque d'humanité. Mais c'est surtout que j'ai ressenti que ça réveillait en moi. J'étais en train de travailler. Alors moi, j'ai été épargnée de la vie sur ça. Je n'ai jamais subi d'agression sexuelle. Mais comme je l'ai dit, on a eu énormément dans ma lignée paternelle. Et j'ai senti, à ce moment-là, dans cette façon de faire très brusque et très inhumaine, J'ai vraiment senti que ça réveillait en moi certaines mémoires et le fait de devoir passer, parce que moi j'étais contre la PMA en plus au début, donc c'était hors de question que je fasse un parcours PMA. Et donc du coup ça réveillait en moi ce truc de merde, il faut que je passe par cette fichue PMA Et puis j'étais en train de travailler sur toutes ces blessures de mes lignées justement, de toutes ces agressions sexuelles dans cette lignée paternelle. Donc du coup, j'ai senti en moi d'un seul coup toutes ces larmes qui coulaient. Et ce qui était un peu fou, c'est qu'elle m'a juste regardée en me disant ça va ? Et moi la première, parce que de toute façon je savais qu'elle était incapable d'entendre, du coup j'ai juste dit oui, oui, c'est juste émotionnellement Et elle me répond cette phrase incroyable. Et c'est que le début, parce que qu'est-ce que ça va être la grossesse ? Je me dis… Alors elle a quand même changé de spéculum, elle en a pris un peu plus petit. Je crois que c'est le seul truc qu'elle était capable de faire techniquement parlant, en fait. Mais là, je me suis dit, et c'est pour ça que j'ai senti que je n'allais pas m'étendre avec elle, parce que je savais bien qu'elle n'était pas capable. Enfin, je veux dire, c'est mon métier, justement, de m'étendre sur ça. Et sa façon de faire, je voyais bien que ce n'était pas la sienne, en tout cas. Donc, c'est pour ça qu'au-delà, des fois, même de la douleur, certains actes vont rappeler des mémoires. Certains actes vont rappeler également le parcours. la difficulté parce que moi c'était hors de question j'avais ma fierté j'étais non mais mon fils j'ai eu en 14 lourd hors de question 42 ans c'est quand même pas vieux etc et puis ben jour en transe profonde alors que j'étais en train de travailler ça m'a dit arrêtez conneries tu as 42 ans tu files en pma tu veux un enfant tu files en pma et c'est là où j'ai fait ok bon il va falloir y aller alors mais ta fierté de côté tu n'as plus 20 ans parce qu'effectivement avoir un enfant à maintenant c'est quand même pas la même qu'à 42 ans non plus ça non plus c'est pas année, 42 ans c'est pas trop tard pour avoir un enfant mais c'est pas les mêmes conditions et je le vois bien c'est pas le même début de grossesse donc ça faut tenir compte de ça par contre dans tout ce parcours et Dieu seul sait qu'il y a eu des moments vraiment pas faciles ou même j'ai eu envie d'arrêter quand on est sous injection je me suis dit je fais la plus grande connerie de ma vie j'ai envie de quitter mon mari, j'ai envie de quitter cette maison qu'est-ce que c'est que ces conneries c'est là où encore une fois je me suis dit attends attends ça c'est les hormones, ça c'est les injections, calme-toi, respire, et effectivement on en bave un peu, mais il y a quelque chose qui est personnellement en tout cas que j'ai trouvé magnifique, mais vraiment magnifique, et bien c'est l'implantation justement, parce que je nous revois déjà main dans la main avec mon conjoint rentrer, lui c'était sa première fois quand même qu'il allait… voir cette position gynécologique qui est si familière pour nous. Et quand je me suis vue me positionner, je l'ai regardée, je lui ai demandé, je lui ai dit tu avais déjà assisté à quelque chose de cet ordre-là ? Et il m'a regardée et m'a fait non Donc pour lui, c'était quand même tout nouveau d'assister à cette position gynécologique. Et puis surtout, c'est qu'ensemble, les yeux rivés du coup sur l'écran, on a vu le moment où ça a été implanté. On a ressenti tous les deux quelque chose de l'ordre du magique, en fait. Je n'ai pas d'autres mots, mais vraiment quelque chose de l'ordre du magique. Ça y est, là, ils viennent de mettre l'embryon dans mon utérus. Et surtout, il y avait vraiment ce côté où, quand je suis ressortie, je me suis dit, là, jusqu'à preuve du contraire, je suis enceinte. Et c'était fou de rentrer dans cette pièce pas enceinte et de ressentir enceinte. Et peut-être que ce n'était pas du coup une fécondation naturelle, mais on a trouvé ce moment magique. Parce que de pouvoir assister à ça, à l'implantation de la vie, c'était incroyable. Et nous, on l'a vécu d'une manière un peu magique.

  • Speaker #0

    Et moi, ça me fait beaucoup rire, tu vois. On rigolait beaucoup avec des amis qui, eux, avaient conçu naturellement leurs enfants. Nous, on rigolait parce que, justement, on avait assisté au tout début. On disait, ça, c'est un truc que vous, vous verrez jamais. C'est ça.

  • Speaker #1

    J'ai eu le poteau d'un brillant à cinq jours.

  • Speaker #0

    Voilà, nous, on a ça. C'est rigolo parce que souvent, on envie les couples parce qu'évidemment, ils ont beaucoup de facilité. Et c'est tant mieux, même si c'est de moins en moins le cas. Il faut quand même dire les choses aussi. Mais je trouve que finalement, quand on regarde le parcours avec un autre regard, on y voit aussi plein de positifs. On peut y voir plein de positifs. Donc, c'est une question d'état d'esprit. C'est une question de travail. Oui, je vais oser dire de travail sur soi. Alors quand je dis du travail, ça ne doit pas être quelque chose dans le sens lourd et compliqué, pas du tout, ça peut se faire dans la légèreté, dans la joie, dans l'envie, dans tout ça, mais ça fait quand même partie des questionnements qu'il faut oser se faire, il faut oser se questionner soi-même, il faut oser aller voir ce qui se cache derrière tout ça et accueillir aussi ce qui vient sans jugement, sans chercher à refouler quoi que ce soit, juste en accueillant et en comprenant ce qui se passe, moi j'aime bien les décoder les émotions. Et c'est vrai que souvent, quand on s'autorise tout ça, ça nous amène vraiment à un autre niveau. Et je fais aujourd'hui partie, mais vraiment en étant intimement convaincue de tous les côtés qu'on peut vivre très heureuse en étant évidemment en couple et avec des enfants. Mais on peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire. On peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire et maman. On peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire sans enfant. Enfin, tu vois, pour moi... toutes les configurations sont possibles parce qu'en fait, on est les seuls à s'apporter ce niveau de bonheur. Et je le répète souvent et je le redis encore, mais le bébé, c'est la cerise sur le gâteau, ce n'est pas le gâteau.

  • Speaker #1

    Tout à fait, je suis complètement d'accord avec toi. Pour moi, en fait, il y a autant de configurations qu'il n'existe de personne. Et en fait, c'est à chacun de trouver ce qui le rendra heureux et surtout ne pas croire que le couple, la maison, le chien, le jardin, le chat et l'enfant, ont... C'est des cases à cocher pour être heureux. Parce qu'il y a plein de gens qui ont coché toutes ces cages et qui ne le sont pas en fait. Et qui rêvent que d'une chose justement, c'est de prendre ses clics et ses claques et de partir. Donc ça, c'est clair et net qu'on peut être heureux de mille et une façons, nomades, sédentaires, avec des enfants, sans enfants, en voyageant, en France, ou n'importe où. C'est plus un état d'esprit parce que d'ailleurs, c'est toujours entre soi et soi. Et on peut essayer de fuir des fois ces problèmes autant qu'on veut, tant qu'on n'a pas. fait le travail sur soi. On peut changer mille fois de situation, de personne, de couple, de pays, on ne sera pas plus heureux. Donc ça, c'est important. Je crois que, et ça, ça me semble quand même important de le dire, tu parlais d'état d'esprit et de vision. La PMA, ce n'est pas un parcours, j'allais dire, ce n'est pas un parcours de santé. En tout cas, pas de santé émotionnelle, ça c'est sûr. Ni de santé tout court. Ni de santé tout court. Mais par contre, il y a un moment, il faut rendre à César ce qui appartient à César, c'est qu'aujourd'hui, moi, sans cette PMA, je ne serais pas enceinte. Voilà, c'est clair et net. J'en ai parfaitement conscience à mon âge, avec tous les blocages que j'avais. Et je crois qu'on doit au moins rendre ça. Il y a une question de justesse en le disant. Moi, c'est très clair que oui, pour moi, mais ça revient sur un autre point que tu as évoqué, il y a un côté tellement déshumanisé. que je trouve ça effarant. Aussi bien, pour le coup, des secrétaires médicales que des médecins, la seule personne avec qui je n'ai jamais bien échangé et ri, c'était la personne qui me faisait mes prises de sang à l'étage, donc vraiment que j'ai trouvé adorable. Sinon, le reste, j'ai trouvé ça vraiment catastrophique. Et ça, il faut le reconnaître. Il faut reconnaître que les injections, les hormones, etc., waouh, c'est vraiment… il faut être solide dans son cou, il faut être solide, il ne faut vraiment pas hésiter à retourner en thérapie à ce moment-là, parce que ça ne va faire que mettre en lumière les ombres qui étaient déjà là, mais c'est juste que ça va les mettre en lumière en foisson. Donc là, dès qu'on sent que ça commence à émerger, il ne faut vraiment pas hésiter à retourner à travailler, et surtout temporiser en se rappelant bien que c'est temporaire, de ne pas prendre de décision de tout plaquer ou quoi que ce soit, parce que c'est vraiment juste temporaire, ça c'est important aussi. Mais par contre... Il faut reconnaître que grâce à ça quand même, il y a des milliers de bébés qui naissent chaque année pour des couples qui, sans ça, ne pourraient pas avoir d'enfants. Et ça me semble quand même juste de remercier aussi, à défaut du corps médical, l'avancée, en tout cas scientifique, qui concerne justement les fives et la procréation médicalement assistée. Donc ça, c'est vraiment important. Mais pour moi,

  • Speaker #0

    le médical... médicale parce qu'il y a aussi des perles dans le médical. Alors, parfois,

  • Speaker #1

    c'est dur,

  • Speaker #0

    je suis d'accord, mais c'est comme les voitures, il faut en essayer plusieurs avant de trouver la bonne.

  • Speaker #1

    Mais bien sûr, et finalement, c'est très drôle parce que moi, le médecin officiellement traitant, parce que du coup, on a un médecin, c'était un centre de fertilité, donc il y a plusieurs médecins qui étaient là. Finalement, à chaque fois, j'avais son docteur en plaçant qui était… J'avais beaucoup plus d'affinité avec son docteur remplaçant qu'avec mon médecin traitant officiel. Et donc, quand on me disait Ah, mais votre médecin n'est pas là j'étais C'est pas grave ! Parce que je savais que ça allait mieux se passer, justement, avec son médecin remplaçant. Donc, ça, c'est OK aussi. Il faut vraiment… C'est vrai, il y a des perles, et il faut trier un petit peu. Cependant, et là, ça va revenir sur le deuxième point que tu as évoqué et qui m'a profondément choquée, la première fois qu'on a mis les pieds dans le centre, honnêtement, moi je m'attendais qu'à avoir des gens de plus de 35 ans. Allez, à une ou deux exceptions près, je m'étais dit, ouais, c'est normal, c'est pour des gens comme nous qui se réveillent un peu sur le tard ou qui se rencontrent un peu sur le tard ou qui ont des parcours de vie qui font qu'avant, ce n'était pas possible. Et j'ai été sidérée de voir que, déjà, c'était bondé, mais alors bondé, mais qu'en plus d'être bondé, c'est que les trois quarts, si ce n'est même plus, des personnes avaient moins de 30 ans, en fait. Et là, je me suis dit, ah ouais, donc là, il y a quand même un sérieux problème écologique. Je ne sais pas ce qu'on mange, je ne sais pas ce qu'on respire, mais il y a quelque chose qui fait qu'on a un gros, gros souci de fertilité. Parce que quand j'ai vu la jeunesse, et vraiment, je le dis, quand j'ai vu des personnes d'une vingtaine d'années, en tout cas, clairement tous moins de 30 ans, je me suis dit, mais ce n'est pas possible que toutes ces jeunes personnes aient des problèmes de fertilité. Et là... C'est encore un autre sujet, mais c'est quand même un débat qui interroge au niveau sociétal.

  • Speaker #0

    D'où l'importance. En fait, on normalise, et c'est pour ça aussi que je mets tant d'énergie à essayer de montrer à quel point faire des analyses globales, c'est important. Et quand je parle d'analyse globale, c'est de simples prises de sang, mais qui ne sont jamais demandées. C'est la raison pour laquelle je me suis tellement formée en micronutrition, en médecine fonctionnelle, etc. C'est pour toutes ces raisons-là. Pourquoi ? Parce que souvent, Quand on fait des bilans en PMA ou même des bilans de santé, en réalité, aussi invasifs puissent être les examens, ils restent pour autant très superficiels parce qu'on ne va pas chercher l'état de santé général des gens. Et il faut regarder l'état de santé général des gens et regarder juste autour de nous. Et on va voir que l'ensemble de la population n'est pas en bonne santé. Mais évidemment, ça ne rapporte rien à l'État que de fonctionner comme ça. On est dans un système où on paye quand on est malade. Alors que pour moi, on devrait payer pour aller bien. Mais on n'est pas du tout...

  • Speaker #1

    Et ça coûterait beaucoup moins cher. Une médecine préventive coûterait beaucoup moins cher qu'une médecine palliative, finalement.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, comme on est dans du palliatif, on doit corriger, mais ça met beaucoup de temps. Et en fait, souvent, la correction, où elle est bancale, où elle est superficielle, parce qu'en fait, on corrige comment ? On corrige à coup de médicaments. Médicaments qui vont souvent détraquer autre chose ou aggraver autre chose.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc en réalité, c'est le chien qui se mord la queue. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous sert finalement quand on a une ponction ou une opération, quelle qu'elle soit. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous sert à manger. Ça s'appelle un hôpital et ça vous gave de sucre et de produits industriels. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous met comme distributeur. Il n'y a rien de sain dans l'hôpital. Donc à un moment donné, tu te dis, mais ils sont complètement à contre-courant de ce qui est censé se faire. En tout cas, ce n'est pas du tout moi dans ma philosophie de voir les choses. Et je me dis aussi à quel point c'est important de se questionner. Et de se dire que quand on a des normes labo, et qu'on vous dit oui, c'est bon, vous êtes dans la norme pitié, ne me dis jamais que je suis dans la norme. Je ne veux pas être dans la norme. Quand je vois la norme générale, je ne veux pas en faire partie.

  • Speaker #1

    Et quand je vois que la norme, c'est normal d'être plus bas que la norme quand on est enceinte, c'est un problème quand même.

  • Speaker #0

    Moi, je ne veux pas être dans la norme. C'est vraiment, ne me dis jamais que je suis dans la norme. Je ne veux pas être dans ton cas.

  • Speaker #1

    Le serment d'Hippocrate, c'est quand même, le point numéro un, c'est quand même, L'alimentation sera ton premier médicament. Comment ? Je ne sais pas comment les médecins ne s'interrogent pas quand on lit cette phrase, quand on fait ce serment-là. Comment, quand c'est le point numéro un, comment on ne s'interroge pas sur l'importance de la nourriture et du coup de ce que l'on peut servir, ne serait-ce que justement dans les traitements ? Moi, c'est quelque chose que... La maladie de mon fils, puisqu'il a eu une tumeur cérébrale, j'ai eu la chance d'être accompagnée justement d'une nutritionniste. Il y avait une nutritionniste à l'hôpital, dans le service oncologique pédiatrique, et c'est elle qui m'a fait réaliser à quel point l'alimentation était importante et à quel point le sucre nourrissait justement les tumeurs, les cancers, etc. Et ça, si je n'avais pas eu la chance de rencontrer cette femme formidable et qui m'a enseigné, d'ailleurs il y a un livre que tout le monde devrait lire qui s'appelle Anticancer de David Servan-Schreiber, je crois, qui est vraiment quelque chose que... Tout le monde devrait lire. Je ne sais pas comment ça peut être le point numéro un de ce serment et que ça passe à la trappe auprès des médecins.

  • Speaker #0

    Le serment d'Hippocrate, au départ, c'est primum non nocere donc premièrement, ne pas nuire. Je m'interroge encore beaucoup sur ce serment.

  • Speaker #1

    Oui, aussi.

  • Speaker #0

    Vraiment, je m'interroge encore beaucoup quand je vois ce qui est mis en place. Alors, je ne leur jette pas la pierre parce que ce ne sont pas les médecins que je vis, c'est le système médical. Tu vois, je pense que les médecins, ils font du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Ils sont pressés comme des citrons. Comment tu peux faire un travail qualitatif en enchaînant 40 consultations sur une journée ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai vu ça, dans le sens, c'est là où j'ai compris, en fait. Ça a beaucoup abaissé mon niveau de colère. pour le coup, parce qu'il y a un moment en face de moi j'ai aussi un être humain qui est juste sur les rotules, épuisé et qui...

  • Speaker #0

    c'est aussi simple que ça en fait et surtout de par leur formation de manière générale, on les a habitués de bons prescripteurs on leur a pas appris à prendre du recul, à analyser les choses, à faire des liens, à réfléchir à remettre en question, parce que remettre en question ça voudrait dire aller contre les labos parfois et puis ça donne du tout Ça demande du temps et puis ça demande des justifications parce qu'aujourd'hui, le moindre petit truc que tu dois faire, tu es contrôlé, tu dois justifier. On a en ce moment beaucoup d'informations au niveau de la Haute Autorité de Santé qui demandent de justifier énormément d'examens, d'analyses, etc. Donc finalement, ça leur rajoute encore plus du travail. Donc ça juste dissuade les gens de creuser, d'aller plus loin. D'où l'importance de prendre parfois un peu de recul et de se dire OK, le médical, c'est une solution. C'est... une solution qui est mise à disposition et merci la PMA d'exister parce qu'effectivement, quand on a des pathologies, quand on a, moi je pense à des femmes par exemple à qui on a retiré les trompes par exemple, ok, c'est qu'une fécondation spontanée est à exclure. Donc voilà, c'est extraordinaire d'avoir ces ressources-là. Et en même temps, je me dis, on va capitaliser, on va aller voir plus loin et on va faire les choses de façon globale, un peu comme toi tu l'as fait au niveau de l'hypnose et où tu t'es dit ben... Ça, c'est bien, mais ça ne suffit pas. C'est un élément, mais ça ne suffit pas. C'est exactement la même chose. La PMA, c'est génial, c'est fantastique. Et c'est un élément parce que, franchement, ça ne suffit pas. Tu l'as vu,

  • Speaker #1

    il y a tellement de choses à agréber.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est juste un indispensable, c'est de se dire, l'approche globale, quel que soit le sujet qu'on traite, quelle que soit même la pathologie, tu parlais de ton sujet tout à l'heure, quelle que soit la pathologie, une approche globale est plus que nécessaire et ça n'a rien de perché, vraiment.

  • Speaker #1

    C'est ça, et on a tendance à se remettre dans une posture, je le vois, ça va très vite, de se remettre dans une posture de petite fille ou petit garçon devant l'autorité médicale. Et du coup, quand on n'est pas conscient ou que tout est nouveau, au début, on a cette tendance à dire, le médecin, lui, il sait, en fait. Et presque avec soulagement, il prend en charge, il nous prend en charge, et on fait confiance. Et jusqu'à un certain point, oui, bien sûr, parce qu'il a fait des études pour, et c'est normal, mais jusqu'à un certain point. parce que non, ça ne suffit pas. Et c'est vrai que c'est pour ça que je dis qu'il faut récupérer son pouvoir intérieur et se renseigner par ailleurs et vraiment ensuite compléter par tout un tas d'approches qui est justement les nutriments, le travail énergétique, le travail émotionnel, revoir également, réanalyser, prendre du recul sur son contexte, sur la situation, qu'est-ce qui peut être des facteurs bloquants. Et comprendre le médical aussi,

  • Speaker #0

    parce qu'on nous explique tellement rien, quand on applique des... recoles de travers parce qu'on n'avait pas bien compris ou l'info était manquante et on a fait du mieux qu'on a pu. Et donc, déjà, comprendre le qu'est-ce qui sert à quoi ? d'un point de vue médical, c'est crucial, en fait.

  • Speaker #1

    Non, mais attends, le rendez-vous dure trois minutes, des fois. Enfin, je veux dire, moi, j'habite entre-temps, du coup, entre le moment où j'ai commencé la PMA et le moment où ça s'est, du coup, terminé. J'ai déménagé en Dordogne, donc à une heure et quart de Bordeaux. Clairement, j'ai fait des fois la route. surtout que ceux qui connaissent Bordeaux savent à quel point c'est boucher mais donc des fois deux heures de route aller deux heures de route retour pour trois minutes de consultation où on me donnait toute une liste de protocoles de ci de ça déballé à toute vitesse sur le moment oui ça paraît très clair parce que du coup on est très attentif mais quand on revient chez soi ça l'est beaucoup moins et j'ai des amis en five elles aussi qui pleuraient en disant oui mais j'ai l'impression de mal faire les choses j'ai fait non tu fais pas bien les choses c'est pas que toi qui fais mal les choses c'est qu'on te les explique mal parce qu'on prend pas le temps... de t'expliquer les choses parce qu'on ne prend pas le temps de s'assurer que tu as compris. Donc, il y a un moment, moi, je lui ai dit, ça m'est déjà arrivé de reprendre mon téléphone et de me dire, réexpliquez-moi. Et sur ce moment-là, on me prenait pour une grosse débile, je le sentais bien au téléphone, mais honnêtement, je n'en avais rien à faire parce que c'était plus important pour moi, s'ils ne peuvent pas comprendre qu'un rendez-vous de trois minutes où on me déballe tout, eh bien oui, forcément, je n'ai pas le temps de tout intégrer, sachant qu'il y a tout l'état émotionnel derrière, la roupe, le ci, le ça. que je n'ai pas forcément le temps d'intégrer, je préfère, tant pis, repasser par une grosse débile au téléphone, mais que tu reprends le temps de m'expliquer. Parce que si ce n'est pas clair, je vais préférer une confirmation. Et finalement, pardon, mais ce n'est pas moi le problème. Parce que non, je peux entendre qu'on ne comprenne pas les choses en trois minutes. Échographie incluse ou toucher vaginot inclus.

  • Speaker #0

    Et à ça s'ajoute la sphère émotionnelle, qui est tellement... L'impact émotionnel est tellement élevé. qu'en réalité on n'est pas en état d'entendre et de recevoir des consignes. Tu vois, notre cerveau, il est à saturation. Et donc, on ne retient qu'une certaine partie, et parfois même, on peut la déformer, cette partie. Et donc, c'est important juste d'être rassuré par rapport à ça. La seule chose, c'est qu'il faut encore que le centre décroche derrière. Et ça, ce n'est pas gagné toujours. Parce que parfois, c'est appelé entre 14 et 15. Et si il est 15, moins 1 ou 0, 1, eh bien déjà,

  • Speaker #1

    c'est pas de bol. C'est samedi, dimanche, c'est mort aussi.

  • Speaker #0

    C'est mort aussi. Et puis s'il y a des gens, parce qu'en général, on est rarement les seuls à appeler, eh bien c'est pas de bol s'il s'est occupé, etc. Mais en tout cas, il ne faut pas hésiter à reconfirmer ce qu'on croit ou ce qu'on pense et pas culpabiliser en se disant je suis trop nulle, je n'ai pas compris. Ben non, c'est un système qui est mal fait.

  • Speaker #1

    C'est vraiment de ne pas hésiter, vraiment, dès qu'on revient chez soi, parce que de ne pas attendre, ça c'est vraiment un conseil que je donnerais, c'est dès qu'on revient chez soi, c'est de refaire le point sur, par exemple, et les médicaments qu'on a été chercher à la pharmacie, et également les traitements, les protocoles, et que s'il y a quelque chose qui n'a pas été compris ou qui manque, eh bien c'est soit tout de suite, bien avant le jour des premières injections, des premières prises. médicamenteuse de bien être sûre d'avoir bien compris justement le protocole donc surtout ne pas attendre le dernier moment et pareil de bien vérifier le sac de médicaments parce que moi je me souviens vraiment mais c'est aujourd'hui j'en ris et je me dis c'est une jolie histoire à raconter à cet enfant mais sur le moment ça ne m'a vraiment pas fait rire, forcément il me donne une liste, l'on gomme mon bras de médicaments, d'injections au début il y en a une, au début un cachet et puis une injection et puis deux injections et puis il y a le déclenchement et du coup il y avait une liste incroyable de médicaments de médicaments. Donc, je ressors avec un grand sac. Et puis surtout, il y a plein de boîtes partout. Je ne fais pas attention. Je me dis, c'est bon, j'ai confiance en le pharmacien, etc. Sauf que tout se passe bien pendant tout le processus. Et le jour du déclenchement, on s'est aperçu une demi-heure avant qu'il manquait les aiguilles. Il manquait la seringue et les aiguilles. Donc, j'avais bien le cachet. Mais il avait oublié. de mettre la seringue et les aiguilles. Et le souci, c'est que c'est une injection qui était plus épaisse, le liquide était plus épais, donc il faut que l'aiguille soit plus épaisse. Et les aiguilles que j'avais, parce que ça, j'en avais plein d'autres aiguilles, mais elles étaient plus fines et ça ne passait pas. Et je me suis vue un dimanche soir en train de descendre ma rue parce que j'ai l'une de mes voisines, justement, qui me dit Mais notre voisin d'en face, tu ne le connais pas, mais c'est un infirmier libéral ! Et nous voilà à galoper un dimanche soir, un quart d'heure, parce qu'en plus ça heurte. fixe les injections, à cavloper dans ma rue pour aller chercher, sonner chez le voisin et aller chercher cette fameuse aiguille et cette fameuse seringue. Donc, aujourd'hui, j'en rigole parce que je me dis Waouh ! Ça a vraiment été juste et ça a vraiment été sport et ça aurait été dommage vu le résultat de ne pas le faire. Mais je me serais bien évité sur le coup ce petit moment d'adrélanine et si j'avais justement bien à regarder est-ce que j'ai tout dans mon sac ? Est-ce que je comprends bien les protocoles et de ne pas attendre le dernier moment ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que ce parcours est déjà suffisamment éprouvant que si on peut se le faciliter, c'est bien aussi. Tu as entièrement raison.

  • Speaker #1

    Tu as entièrement raison.

  • Speaker #0

    En tout cas, j'ai vraiment été contente de t'avoir ici sur cet épisode. Si tu avais un dernier conseil à donner, on a déjà donné plein évidemment, mais si tu avais un dernier conseil à donner à quelqu'un qui est dans ce parcours, ce serait quoi ? un mindset, l'état d'esprit, ça fait tout. C'est vraiment, il ne faut pas se leurrer dans le sens, et quand je parle vraiment l'état d'esprit, ce n'est pas je me leurre et je m'illusionne en me disant j'y crois, j'y crois, ça va marcher, ça va marcher, et qu'en fait au fond, quand on creuse un peu, il y a une petite pensée racine qui dit mais non, ça ne peut pas marcher, parce que c'est vraiment, quand je parle du mindset, c'est vraiment en fait tout en moi est allié, tout en moi. être dans une certitude que là, ça ne peut que fonctionner, que ça va fonctionner. Et ça, justement, pour avoir cette clarté d'esprit et cette pensée positive qui vont dans ce sens-là, qui travaillent dans le bon sens, c'est parce que justement, à chaque fois que je me dis ça va marcher c'est d'analyser au fond de moi, c'est est-ce qu'il n'y a pas une petite pensée racine qui, finalement, va à l'encontre de cette pensée que j'essaye d'affirmer ? Et c'est d'aller travailler jusqu'à ce que, justement, il n'y ait plus aucune racine. qui finalement ne donne pas cette clarté de ça va marcher.

  • Speaker #1

    J'adore, j'adore. Je suis tellement, tellement en phase avec ça. On ne pouvait pas mieux faire. Pour conclure, j'ai vraiment l'impression que, oui, s'assurer à ce qu'il n'y ait pas le moindre petit auto-sabotage, j'ai presque envie.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je trouve ça extraordinaire. Merci beaucoup en tout cas pour tes paroles. Je pense que tu as donné beaucoup, beaucoup d'espoir et plein de conseils aussi à celles qui nous écoutent. On se retrouve évidemment la semaine prochaine pour un... tout nouvel épisode. D'ici là, comme toujours, prends soin de toi et encore merci Séverine d'avoir été avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    A bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Séverine Barbier, hypno-praticienne, fondatrice de l'Hypnose Transpersonnelle® et... pmette !


À travers son témoignage poignant, Séverine nous partage son chemin de résilience après la perte tragique de son fils à l’âge de 7 ans, emporté par une tumeur cérébrale. Aujourd’hui, à 42 ans, elle a décidé de renouer avec son désir de maternité en empruntant le chemin de la PMA.


Elle nous dévoile comment son travail sur les plans physiologique, émotionnel et énergétique a été la clé pour enclencher cette grossesse tant espérée.
Prépare-toi à découvrir une histoire pleine de courage, d’espoir et de transformation intérieure.



Pour retrouver Séverine :

➡️ Site internet

➡️ Réseaux sociaux : Instagram - Facebook - Youtube


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➡️ Programme d'accompagnement

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour ! Hello, bienvenue à toutes, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui dans un tout nouvel épisode de podcast et aujourd'hui je ne suis pas toute seule, je ne suis pas toute seule parce qu'on va parler d'un sujet assez particulier et j'ai l'immense chance d'avoir Séverine qui m'accompagne. Salut Séverine !

  • Speaker #1

    Bonjour Mia !

  • Speaker #0

    Tu vas bien ?

  • Speaker #1

    Ouais très très bien, merci.

  • Speaker #0

    Moi ça me fait trop plaisir de t'avoir ici sur ce podcast parce que t'as quand même un parcours juste complètement incroyable, un parcours de dingue. Et j'aimerais en fait, je pensais te présenter et en fait non, je vais te laisser te présenter pour partager un petit peu ce que tu fais. Alors quand même, si dans les grandes lignes, évidemment, tu es hypnothérapeute et tu as créé ta propre version de l'hypnothérapie en combinant différentes approches. Et je trouve évidemment passionnant parce que voilà, celles qui nous écoutent sauront que moi, ce qui m'intéresse, c'est ça justement. C'est de combiner des approches, d'aller dans le global et on se retrouve évidemment terriblement là-dedans. Mais à côté de ça, tu as aussi un parcours de vie extraordinaire. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. Alors, en France, on n'utilise pas hypnothérapeute parce que je n'ai pas de parcours médical et c'est très réglementé. Alors, on va dire hypnopraticienne. Et d'ailleurs, je me considère plus comme psychopraticienne qu'hypnopraticienne parce que finalement, l'hypnose, c'est un outil et je fais plus de la psychothérapie que de l'hypnose. Donc, souvent, je me présente plus comme ça. Et pour répondre du coup à ta question, Pas facile de se présenter à chaque fois, et sur un point de vue personnel, et sur un point de vue pro. Alors effectivement, question professionnelle, du coup j'ai fondé ce que j'ai appelé l'hypnose transpersonnelle, une approche de psychothérapie transpersonnelle, où on va pouvoir, grâce à l'hypnose, mais pas que, des fois ça peut être juste un peu de l'hypnose conversationnelle aussi, aller voir les blocages émotionnels, et autres d'ailleurs. qu'on peut rencontrer dans notre biographie, c'est-à-dire dans notre histoire de vie personnelle, mais qu'on peut rencontrer aussi des fois dans le transgénérationnel, c'est-à-dire l'histoire de nos parents, de nos lignées familiales, des blocages qu'on rencontrera parfois dans ce que j'appelle les autres vies. Alors c'est sûr qu'il faut croire un petit peu en la survivance de l'âme à ce corps physique. Et puis des fois, on rencontre tout simplement des archétypes, des symboles. On rencontre également des consciences collectives. Ça m'est déjà arrivé de rencontrer tout un tas de consciences collectives de femmes qui avaient des choses à nous dire. Donc on peut rencontrer tout un tas de choses. Et pour le sujet qui t'intéresse, on rencontre parfois des mémoires précoces, c'est-à-dire des personnes qui revivent le jour de leur conception ou des traumatismes qu'ils ont vécu dans leur vie intra-utérine ou le jour de l'accouchement. Donc ça c'est aussi très intéressant parce qu'on se rend compte que... la conscience en fait précède la matière et que de fait on peut reconnecter à des mémoires très très tôt dans notre parcours de vie incarnée. Donc voilà, ça c'est sur l'aspect un petit peu professionnel. Et puis sur l'aspect personnel, je suis aujourd'hui du coup en couple avec mon conjoint qui s'appelle Ludovic. J'ai un chien vaïco, d'ailleurs un chiot puisqu'il n'a que 7 mois, mais il ressemble déjà à un poney. C'est un beauceron, donc il est grand. Et un chat, c'est Léonard qui a 7 ans. Et je suis enceinte 2 mois après un parcours FIV, après un an et demi d'essai, puisque j'ai aussi 42 ans. Et du coup, ça n'a pas été si simple que ça d'avoir de nouveau un enfant, de nouveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a maintenant 14 ans, j'ai perdu un petit garçon de 7 ans qui s'appelait Melvin, d'une tumeur cérébrale que j'avais eue à 20 ans en 14 jours. Donc, complètement différent.

  • Speaker #0

    Alors, c'est évidemment un parcours de vie juste complètement incroyable. Et en même temps, tu vois, alors je pense que tu vas redonner énormément d'espoir à celles qui nous écoutent, parce que tu sais, moi, dans les questions, c'est oui, mais j'étais l'âge. Et donc, c'est vrai que l'approche des 40 ans, le fait d'avoir dépassé les 40 ans, souvent d'un point de vue médical, en tout cas, déjà à partir de 35 ans, on parle de grossesse gériatrique. Alors bon, voilà. Donc, 42, alors, oh là là.

  • Speaker #1

    C'est une grand-mère qui veut être enceinte.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc moi je trouve ça extraordinaire et j'adore justement compiler les témoignages de FAC après 42 ans, son maman son enceinte et où tout va bien aussi et ça, ça me fait plaisir de l'entendre donc encore félicitations parce que j'avais Merci et c'est vrai t'as raison,

  • Speaker #1

    le parcours médical, enfin d'ailleurs j'ai envie de dire, parce que le parcours médical est composé de gens, en réalité de personnes qui oublient des fois un petit peu leur humanité Et c'est terrible. Alors, je sais qu'elles font bien ce qu'elles peuvent, mais c'est vrai que des fois, c'est quand même assez terrible. Les propos qui peuvent être tenus devant des femmes et des couples, d'ailleurs, parce que mon conjoint était là, qui viennent pleines d'espoir à eux, j'ai presque envie de dire avec le dernier espoir des fois, justement, de pouvoir réaliser ce rêve. Et moi, je me souviens quand même que notre premier rendez-vous, le docteur me dit, Bon, bah, 42 ans en faisant la moue du style… Il y a peu de chances que ça fonctionne, en me disant, et elle me dit, ça va dépendre si vos ovules ont plutôt 38 ou plutôt 45 ans. Et j'étais tellement sidérée par cette réflexion que je n'ai rien dit. Et quand j'ai raconté ça à une copine, elle aussi en parcours FIV, alors qu'elle en a 29, donc comme quoi, ce n'est pas une question d'âge, elle me dit, mais elle est con, ils ont 42 ans tes ovules. Ils ont 42 ans. C'est vrai que quand elle a dit ça, ça m'a fait rire, parce que je me suis dit, oui, en fait, il veut 42 ans, point barre. 42 ans et 9 mois, puisque les ovules arrivent dans le ventre de notre mère, finalement. Mais voilà, et je trouve ça un peu dingue. Et jusqu'au bout, chaque rendez-vous, elle me disait, bon, il n'y a que 5% d'espoir, il n'y a que 5% de chance, que ci, que ça. Et mon conjoint, qui est vraiment toujours en train de voir le verre à moitié plein, me disait, oui, 5%, ce n'est pas zéro, quoi. Et il a eu raison. Parce que finalement, aujourd'hui, je suis enceinte de deux mois et on attend un petit bébé qui va en plus très bien pour l'instant. Tout va bien. D'ailleurs, pour l'instant, il n'y a même pas de raison que ça n'aille pas.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est ça que je trouve génial. Et en même temps, tu vois, je me dis, il y a tellement de terminologies qui sont inappropriées, inadaptées, des expressions. Tu sais, moi, j'ai entendu... Alors, quand on parle déjà de fausse couche, pour moi, c'est un arrêt de grossesse. Ce n'est pas une fausse couche, c'est un arrêt de grossesse. On parle de débris dans ces cas-là, tu vois, il reste des débris.

  • Speaker #1

    C'est terrible, oui.

  • Speaker #0

    J'ai déjà eu des débris momifiés. Déjà, la représentation visuelle que tu peux t'en faire, bon voilà. Et puis effectivement, des mots justement, j'en parlais, la grossesse gériatrique, ou même, tu sais, plus basiquement, mais parfois de dire, oh là là, vu l'état de vos offerts, ou vous avez des ovaires qui sont tout pourris, ou vous avez les ovaires d'une femme de 50 balais. Non, en fait, c'est des choses qui heurtent et qui peuvent effectivement donner lieu ou réveiller peut-être des anciens traumas.

  • Speaker #1

    Mais oui, complètement. Alors moi, j'avais la chance, j'avais un utérus parfait, paraît-il. Heureusement qu'à un moment, ils ont fini par le dire, parce que c'est vrai que c'était très, très peu encourageant, parce que limite, elle me faisait comprendre que ça passe par voie naturelle ou que ça passe par five, les chances étaient les mêmes. Et j'avais envie de dire, bah non en fait. D'ailleurs aujourd'hui, j'ai envie de dire, bah non, parce que nous ça faisait un an et demi qu'on essayait. J'ai fait justement une fausse couche au bout de six ou neuf mois d'essai. Et non, ce n'était pas pareil. La preuve, c'est que déjà, et on y reviendra très certainement dessus, il y a eu un travail phénoménal de fait, de compréhension, un travail forcément émotionnel, mais également de supplémentation nutritionnelle avec des vitamines, des… des minéraux, tout ça, on n'en parle pas en fait, ils nous en parlent pas, ils nous donnent de l'acide folique et puis l'affaire est réglée mais en fait non, il y a tellement plus.

  • Speaker #0

    Et alors si ça vous fait plaisir, souvent c'est oui, si ça vous fait plaisir vous pouvez prendre ça, non en fait je t'explique, c'est pas que ça me fasse plaisir, c'est juste que c'est utile, c'est juste qu'on en a besoin parce qu'aujourd'hui on a des carences dans tous les sens et que c'est vraiment vraiment important d'être préparé, d'avoir un corps qui est prêt à... apporter cette vitesse. Pour moi, au-delà de l'âge, parce qu'on n'est pas que des statistiques, en réalité, il faut arrêter avec les chiffres. Surtout quand on est en PMA, je pense que tu l'as eu, les taux d'AMH, les taux de TSH, l'épaisseur de l'endomètre,

  • Speaker #1

    on est que des chiffres. Tout est décortiqué, et je ne me suis jamais sentie aussi vieille, je crois, que pendant ce processus.

  • Speaker #0

    C'est tellement vrai. C'est tellement vrai. Et donc, c'est super important de se dire, OK, ça, c'est des chiffres, c'est des indicateurs. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas les garder à l'esprit. C'est bien, mais c'est un indicateur. Ça ne veut pas tout dire. Ça ne veut pas tout dire. Et encore une fois, tu en es la preuve. Donc, merci pour ce témoignage-là. Parce que je sais que tu vas redonner de l'espoir à énormément de femmes. Et ça, pour moi, c'est vraiment super précieux. À côté de ça...

  • Speaker #1

    Et puis, je ne compte pas m'arrêter là. Parce que nous, on compte avoir un deuxième enfant. Donc, même s'il faut refaire ça à 45 ans, eh bien, on y retournera. J'adore !

  • Speaker #0

    J'adore ! Alors moi j'adore en fait le fait de dire, en fait l'âge n'est pas un problème en soi, c'est l'état de santé générale qui peut potentiellement l'être.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais c'est pas l'âge en fait.

  • Speaker #1

    Absolument, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On oublie qu'avant quand il n'y avait pas la contraception, les femmes avaient des enfants, quand elles avaient des enfants en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est ça. Et puis il y a des personnes qui sont, disons, de moins que moi et que je sens beaucoup moins dynamiques, qui sont déjà très vieilles dans leur tête, dans leur corps, dans leurs pensées, etc. J'ai une amie à moi qui a 84 ans, elle a suivi ma formation. Je lui ai dit, tu es mon modèle. Quand à 84 ans, tu es encore en train de travailler sur toi et à suivre des formations pour accompagner d'autres personnes, s'il vous plaît, je veux être comme toi.

  • Speaker #0

    J'adore parce que ça montre qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre non plus. Alors, OK, la fertilité, une fois qu'on est ménopausé, clairement, voilà. Évidemment, je ne peux pas dire que c'est illimité, mais je voudrais juste qu'on arrête de réduire les femmes à un chiffre, parce qu'on ne tient pas du tout le même discours pour les hommes, alors que statistiquement parlant, on peut aussi démontrer que la fertilité décline avec l'âge chez les hommes. Mais on ne leur tient pas le même discours. Donc voilà, j'aimerais que ce soit un petit peu plus universel.

  • Speaker #1

    Donc c'est important pour moi. Nos examens ont révélé le fameux infertilité inexpliquée des deux côtés. Donc c'était pas... que moi et mon âge. Même chez Ludo, il y avait vraiment des deux côtés. Il n'y avait pas de raison que ça ne fonctionne pas. Alors en tout cas, pas de raison médicale et officielle, parce qu'il y en a plein d'autres, évidemment, derrière des raisons qui font que ça ne fonctionne pas.

  • Speaker #0

    Il y en a plein d'autres. Et ça, ça m'intéresse aussi qu'on puisse en parler parce que, comme tu le sais, dans les programmes, déjà, il n'y a pas de tabou, on appelle un chat un chat. Et puis, je vais sur tous les sujets, que ce soit aussi bien l'émotionnel que l'énergie, que le médical, que le physiologique. J'aime bien couvrir ces ensembles-là parce que tout me semble tellement lié et tellement... Comment dire ? C'est impossible pour moi de les séparer. Tu vois, c'est vraiment inséparable. Quand on pense aux raisons, qu'est-ce qui pourrait amener pour toi, d'un point de vue... Alors, peut-être qu'on pourrait définir ce que c'est le transpersonnel, avant de parler des raisons. Peut-être que transpersonnelles, celles qui nous écoutent, vont se dire Ok, mais c'est quoi exactement ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est vrai que je l'ai un petit peu évoqué tout à l'heure, mais certainement trop brièvement. En tout cas, je n'ai pas fait le lien. Le transpersonnel, justement, c'est ça. C'est l'évocation de blocages, parfois énergétiques, parfois émotionnels, et puis parfois c'est l'un découle de l'autre aussi, qui sont en lien avec des blessures traumatiques, des blessures émotionnelles. que l'on a pu rencontrer dans notre vie, qui peuvent appartenir à nos ancêtres, à nos parents, qui peuvent appartenir à nos anciennes vies, ce que les gens nomment vie antérieure, et qu'au cours de certains trans, par exemple, moi en l'occurrence avec l'hypnose transpersonnelle, mais personnellement je les ai aussi des fois connectés avec les transchamaniques, par exemple les plantes médecines, les champignons, le LSD, la MDMA, c'est des médecines pour moi qui sont sacrées et qui peuvent amener à un travail de guérison aussi. profonds et je les ai utilisés personnellement sur moi même si je n'encourage pas parce qu'en france c'est encore complètement tabou et interdit mais que ce soit ne serait-ce qu'à travers l'hypnose ou la respiration le tropique qui peuvent amener des trans aussi très profondes et qui elles sont encore sont complètement légales en france on va d'un seul coup réaliser qu'on a des blocages en nous et que basse est clair et net que tant que ces blessures émotionnelles ou ces blocages énergétiques n'ont pas été levés mis en lumière, n'ont pas été reconnus et accueillis, et bien ça va bloquer le processus et alors je ne peux parler que de moi et de mon histoire pour le coup mais avec le recul un an et demi plus tard, donc déjà un an et demi plus tard je me dis, en fait j'ai eu besoin de ces un an et demi ça c'est quelque chose je réalise à quel point ce parcours a été bénéfique aussi bien pour moi que pour mon conjoint Je parlerai pas longtemps pour mon conjoint parce que je pense que c'est à lui qui est mieux à même d'en parler, mais pour mon conjoint c'est clair et net et il le reconnaîtra facilement parce que ça lui a permis de gagner en maturité. Les hommes sont quand même souvent moins matures vis-à-vis du projet enfant que ne peut l'être la maman. et en plus de ça, ça lui a permis aussi de développer son envie c'est-à-dire que j'ai senti qu'il était prêt le jour où peut-être un an ou quelques mois après le début de nos essais, il m'a dit ce serait bien que ça arrive là ce jour-là je me suis dit il est prêt alors qu'au tout début, ce serait arrivé au tout début il n'y avait pas encore cet élan cette motivation à avoir cette enfance comme il l'avait ces derniers mois donc ça c'est très important et de mon côté c'est Un an et demi ont été essentiels parce que j'ai quand même, alors déjà il y a eu le côté, ne serait-ce que, j'ai presque envie de dire biologique, j'ai vu que j'étais carencée en oméga 3, qui influence apparemment grandement justement la fertilité. J'ai tendance à faire de l'anémie, donc il me fallait du fer, du magnésium, enfin tout un tas de compléments alimentaires que j'ai pris du coup pendant des mois et des mois pour revenir justement à des taux. qui sont acceptables, et malgré cela. Et c'est ça que j'ai trouvé dingue, parce que je viens de recevoir mes dernières analyses, moi je trouvais qu'il y avait des carences en fer, et des carences je ne sais plus où, et elle m'a dit, non non c'est normal, chez la femme enceinte c'est normal. Pas nous en fait !

  • Speaker #0

    Non c'est pas normal, c'est pas normal à plein de niveaux. Alors c'est pas normal chez quelqu'un qui n'est pas enceinte, déjà, c'est pas normal, et ça ne l'est pas non plus chez une femme enceinte. Et des fois, on en arrive même à un stade, où tant que tu n'arrives pas à un certain stade de ta grossesse, Au niveau du faire, ils ne te perfusent pas. Ils décident quand les carences entrent. Ils ont décidé que non, parce que tu ne rentrais pas dans la case. Du coup, en attendant, ce qui attend, en général, c'est des malaises, c'est de l'essoufflement, c'est une grossesse invivable, en gros. Mais tant que tu n'es pas dans la case, non, ne te fais pas la perfusion parce que tu n'es pas le bon jour de ta grossesse. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. J'ai été sidérée du non, c'est normal Ah bon ? enceinte, être carencée, c'est normal. Et je me suis dit, bah non. Et en plus, je me suis dit, j'ai quand même réussi à être carencée en me supplémentant. Donc, qu'est-ce que ça aurait été si ça n'avait pas été le cas ? Alors, c'est pas grave, c'est l'avantage aussi de l'âge, par contre, c'est une forme de sagesse. J'attends pas seulement maintenant la grande autorisation du milieu médical pour faire les choses. Mais voilà, c'est vrai que ma première grossesse à 20 ans, tout ça, je ne le savais pas en fait. Donc il y a vraiment ce truc de non, ce n'est pas normal Et il y a un moment, je pense qu'on doit prendre aussi ces responsabilités, puisque le milieu médical ne le fera pas forcément pour nous. Donc ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Et de moins en moins, parce qu'ils sont tellement, tellement, tellement contrôlés que maintenant, ça va devenir de plus en plus compliqué d'obtenir des infos, des prescriptions, des analyses, etc. Donc ça ne va pas aller en s'améliorant. Donc ça, il faut le savoir, il faut s'y attendre.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et c'est pour ça qu'il y a des personnes, ils sont vraiment spécialisés, des professionnels qui sont spécialisés justement sur les oligo-éléments, les nutriments, les naturopathes, les choses comme ça. Et c'est essentiel d'aller voir ces personnes pour travailler de concert avec ça. Moi, je sais que si cette naturopathe énergétique justement, parce que c'est une naturopathe énergétique qui ne m'avait pas tiré la sonnette d'alarme sur l'oméga-3, je pense que je n'aurais pas conscientisé l'importance de ce sujet-là. Et ensuite, bien avant même qu'on se fixe ce rendez-vous, j'étais tombée grâce à une amie qui m'avait parlé de toi sur un de tes podcasts qui parlait justement de ça, de la supplémentation, etc. Et je me suis dit, oui, ça va bien dans ce sens. Et d'ailleurs, suite à ce podcast, j'ai augmenté toutes les doses. J'ai augmenté les doses, j'ai augmenté ce que je prenais parce que je me suis dit, ok, ça a une influence réelle, encore plus que je le pensais. Donc merci de communiquer de ça et je remercie justement la vie qui m'a mis sur mon chemin, des personnes justement qui m'ont alerté sur ce sujet. Donc ça je pense que c'est un des grands piliers parce que je ne vois pas d'ordre de priorité, je crois que c'est holistique et tout est à prendre en compte. Donc pour moi ça fait partie d'un des piliers. Un des deuxièmes, ça c'est sûr, c'est les blessures comme je l'ai dit, j'ai réalisé. Moi je suis une maman en deuil, mais une maman en deuil... qui s'est reconstruite grâce à la spiritualité, qui même s'est déployée grâce à la spiritualité. Sauf que je n'avais pas conscientisé que, oui, il y avait une part de moi complètement ok avec le fait que l'être qui était mon fils, c'était une sorte de contre-adame entre nous, qu'il parte, qu'il m'éveille d'une certaine façon, que son départ m'offre la possibilité d'un éveil. Et qu'aujourd'hui, puisque je le sens, je sens sa présence, qu'aujourd'hui j'ai presque envie de dire bon ben moi je suis la team au sol et lui c'est la team au ciel et on travaille ensemble en fait Donc ça pour moi c'était complètement acquis et complètement ok dans ma tête. Sauf que dans mes blessures émotionnelles, dans mon corps émotionnel, il y avait cet être maman en moi qui pleurait encore son petit garçon. Parce que c'était bien… Bien sûr qu'il y avait une partie qui avait grandi, évolué, compris tellement de choses sur la vie, sur le sens de la vie, et qui pouvait maintenant rendre au monde d'une certaine façon certaines choses, mais il y avait un être de moi, la maman en moi, qui pleurait encore la perte de ce petit garçon, et le manque, et la peur surtout, faire un enfant, mais c'est prendre le risque de nouveau potentiellement de le perdre. Et ça, il a bien fallu aussi le reconnaître, quand d'un seul coup, pendant ces un an et demi, ça s'est mis en lumière. J'ai réalisé à quel point ce travail émotionnel n'était pas complet. Il avait été commencé, mais loin d'être complet. Donc ça, c'est un travail forcément que j'ai fait en thérapie. J'ai eu également, et ça peut paraître fou, mais j'ai réalisé aussi qu'il y avait un blocage en lien avec ma lignée paternelle. Il faut savoir que dans ma lignée paternelle, c'est très très lourd au niveau de la sexualité. Il y a eu beaucoup d'agressions sexuelles, de viols, de choses vraiment pas cool du tout. Et que je portais littéralement en moi, je sentais cette énergie. Alors évidemment, chez moi, elle ne s'était pas manifestée. outre mesure que par une libido assez importante, je trouve, pour une femme, si tant est qu'il y a des normes, mais qui quand même, autant vers 40 ans, là, ça avait commencé à me ficher un peu la paix, autant jeune, tant est que ça me travaillait quand même très fort. Et puis, je ne m'en étais pas vraiment inquiétée, sauf qu'en fait, là, je sentais que, alors que pendant des années, ça s'était vraiment apaisé, je sentais que, de nouveau, ça revenait me chercher à ce niveau-là. Et en travaillant ça et en thérapie, et en énergie, en énergétique, je me suis aperçue qu'en réalité, c'était un des facteurs bloquants. Pourquoi ? Parce que forcément, un bébé, ça passe par là et que cette âme ne voulait pas récupérer ça, ne voulait pas récupérer ces lourdeurs de cette lignée paternelle et qu'il était nécessaire du coup que j'aille les mettre en lumière, que j'aille les accueillir, que j'aille les libérer également d'un point de vue énergétique parce que c'était pas OK. Je sentais vraiment que ce n'était pas du tout OK pour cette âme de récupérer ça et de passer par là, par le sexe, avec toutes ces blessures dans cette lignée paternelle. Je sentais aussi que ça allait plus loin encore, parce qu'avec mon conjoint, on a un projet de mariage après nos enfants. Sauf qu'en fait, pour des raisons qui lui appartiennent et qui sera un peu long de l'expliquer, mais il va porter mon nom. C'est assez rare, mais c'est lui qui portera mon nom et pas l'inverse. Et j'ai senti que ce n'était pas OK non plus, en fait, d'une certaine façon que nos projets de couple, comme l'enfant, comme le mariage, puissent avancer, si ce n'était pas nettoyé aussi à cause de ça. Donc, il y avait vraiment tout un travail de transgénérationnel à travailler. Et enfin, et pas des moindres, je sors d'une enfance comme beaucoup dans notre génération. avec des violences éducatives ordinaires, mais qui ont laissé beaucoup de traces, et en l'occurrence, les traces qu'elles ont laissées, c'est cette façon justement d'éduquer les enfants, de ne pas réaliser le sacré de l'enfantement, mais également de l'éducation en conscience d'un enfant, d'ailleurs d'un accompagnement. L'éducation est tellement galvaudée que je préfère maintenant dire qu'on accompagne les enfants à devenir adultes, puisqu'en fait ce sont déjà des âmes. et puis du coup ça m'a fait travailler au moins sur pendant trois cérémonies, donc ce que j'appelle les cérémonies c'est avec les plantes sacrées, sur trois cérémonies ça m'a fait travailler sur déjà la première chose c'est que je ne savais pas, c'est que ma mère m'a aimée, même inconditionnellement mais du fait de ses violences éducatives ordinaires, je ne le savais pas et ça m'a reconnectée à ça et ça c'était vraiment génial et de ressentir quand on veut devenir mère, de ressentir qu'en fait quelque chose qu'on n'a jamais cru, c'est-à-dire avoir été aimé inconditionnellement, bah si ça a eu lieu, et d'ailleurs ça m'a clairement fait comprendre que si j'ai toujours conservé des liens avec ma mère, c'est parce que cet amour inconditionnel était là, et a toujours été là ça c'est la première chose la deuxième, dans une deuxième cérémonie ça m'a fait travailler le sens de la famille, parce que forcément je ne l'avais pas mon père est parti quand j'avais 17 ans, moi j'en avais 17 la plus jeune, puisqu'on est 5 enfants, on avait un an et demi on ne l'a jamais revu, donc autant dire que le sens de la famille ça n'existait absolument pas chez moi, donc ça m'a fait tout travailler sur ça, le sens sacré de la famille. Et la troisième cérémonie m'a été une vraie préparation à la maternité qui était vraiment une notion de... Comment s'appelle ? C'était la notion de comment, à quel point c'est la vie qui se donne, la vie à elle-même, à quel point l'enfantement est sacré, l'enfant est sacré. Et... On ne fait pas les choses à la légère. Donc ça, c'était vraiment très important de travailler tout ça sur l'aspect énergétique, ce qui fait travailler forcément sur un troisième pilier qui est le contexte. Des fois, il y a des blocages parce que ce n'est pas le bon homme, parce que ce n'est pas le bon moment, parce qu'on sent que... Dans le contexte, il y a plein de blocages. On veut un enfant, mais on sent que ce n'est pas le moment, on sent que ce n'est pas prêt, on sent qu'on n'est pas dans le bon endroit. Je viens de déménager en Dordogne, mais avant j'habitais à Bordeaux. Je savais au fond de moi que ce n'était pas là, que ça ne pouvait pas être à Bordeaux, qu'il fallait que ce soit à la campagne, qu'il fallait qu'il y ait d'autres énergies. Je sentais que le troisième pilier, c'est ça, c'est le contexte dans lequel on fait cet enfant, dans lequel on accueille cet enfant. qui est essentiel, le travail, est-ce qu'on est bien dans son couple, est-ce qu'on est dans le bon endroit ? Tout ça, ça peut être des facteurs bloquants, on ne s'en rend pas compte. Quand j'ai eu mon fils, mon premier mari m'a demandé tout de suite un deuxième enfant après et je sentais que ça n'allait pas entre nous et que je ne voulais pas au fond. J'ai arrêté la pilule alors que mon fils est né en 14, enfin j'ai eu un enfant en 14 jours. Pendant, je ne sais pas, des mois, je n'ai pas pris la pilule, il ne s'est rien passé parce qu'il y avait quelque chose. qui au fond de moi me disaient non, le contexte n'est plus bon là, je sentais que ce n'était plus OK en fait C'est un enfant pour réparer une relation,

  • Speaker #0

    on est bien d'accord.

  • Speaker #1

    Absolument, absolument. Et ça je le sentais, je pense au fond de moi, j'avais accepté de nouveau d'arrêter la contraception, mais je sentais que ce n'était complètement pas OK. Donc ça c'est le troisième pilier. Et puis le quatrième, c'est l'aspect effectivement énergétique. L'émotionnel peut générer des cristallisations énergétiques. Mais des fois, ça appartient à autre chose, à d'autres énergies. On ne peut pas tout expliquer en mots parce que là, vraiment, on touche aux subtils. Sauf que j'ai fait des soins énergétiques où j'ai eu des métaphores du style, j'y avais comme un barrage, ça y est, le barrage vient de sauter, c'est fluide. Et quelques mois après, je suis tombée enceinte. Ou je me rappelle aussi d'une cérémonie, on venait d'arriver dans la maison, donc on a fait une cérémonie, on a fait venir des amis qui faisaient des bols tibétains. Ils ont commencé à nettoyer la maison, à dire au revoir aux anciens propriétaires, qui étaient des personnes décédées en plus. Et d'un seul coup, il y avait ce soin qui était fait. Et j'ai vu dans mon ventre comme une fleur de lotus bleue qui était ouverte. Et j'ai su que là, c'était OK. Énergétiquement, il y avait eu quelque chose qui était prête à accueillir cet enfant. En tout cas, c'est pour moi les quatre grands piliers que j'ai dû travailler pendant ces un an et demi, où j'ai vu qu'il y avait vraiment des choses à aller voir.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant parce que souvent, quand je parle de trauma, on s'imagine que ce sont des choses qui sont très lourdes. Et tu as mis le doigt sur un élément qui peut sembler anodin, mais qui ne l'est pas, tu as parlé de violences éducatives ordinaires. Je ne sais pas si tout le monde sait ce que c'est que des violences éducatives ordinaires, mais en réalité, celles qui sont de nos générations, et peut-être même un peu plus jeunes, parce que hélas, c'est encore la dent dure, mais... ou c'est la petite fessée éducative parce qu'il faut bien qu'il apprenne. C'est on te met au coin. C'est des choses qui, finalement, n'ont l'air de rien parce qu'on ne tabasse pas un enfant. On n'en est pas là. Ce n'est pas de la violence avec beaucoup de méchanceté, mais dans la tête d'un enfant, perçue par l'enfant. En fait, je pense que c'est ça. Pour se resituer ce qu'on entend par violence éducative, Je pense qu'il faut vraiment se remettre dans la peau d'un enfant de 2, 3, 4, 5 ans, 6 ans, 7 ans, pour se souvenir de la fessée, la punition, la mise au coin, et de ressentir ce qu'on a ressenti à ce moment-là. Parce que parfois, quelque chose qui est fait par un adulte, avec sa réflexion d'adulte, ce n'est entre guillemets rien. Mais la même chose, perçue par un enfant, mais c'est la fin du monde. C'est exactement ça. Au cours d'une de ces trans profondes, j'ai reconnecté le moment où en fait je me suis clivée en termes de psychologie, on dit un clivage, c'est-à-dire le moment où je me suis filée, où une partie de moi est restée bloquée, s'est cristallisée justement dans cette blessure-là, c'était ma première gifle. En fait, je ne sais plus quelle âge j'avais, je crois que dans les ressentis, je pense que j'avais 5-6 ans, quelque chose comme ça. Et la gifle est partie. Bon, déjà, elle était forte, donc elle m'a fait mal. Mais plus que la douleur, j'ai été sidérée du geste, en fait. Parce que je ne m'y attendais tellement pas. Parce que quand on est dans la peau et qu'on se remet dans la peau de l'enfant que l'on était, on ne peut pas imaginer que les personnes qu'on aime le plus au monde, qui est tout notre univers, et surtout, en l'occurrence, nos papas, notre maman, puissent avoir de tels comportements, de tels propos ou de tels actes, en fait. Et je me souviens, vraiment, c'est là où j'ai reconnecté ce qui s'était passé. C'est le moment de sidération après cette première gifle. Et évidemment, c'était un peu le problème de cette époque. C'est quand une est partie, les autres suivent en fait. Parce que c'était comme ça, il ne fallait surtout pas se faire bouffer par nos enfants. On montre qui est le chef, etc. Et en fait, au bout d'un moment, moi je me souviens, je suis devenue une petite fille extrêmement silencieuse et sage. Parce que comme ça, j'évitais absolument tout cri ou tout fessé ou punition comme ça, parfois même aléatoire, parce que ça pouvait juste tomber si on riait, parce qu'on faisait du bruit. Donc c'était un peu fou, quoi. Et c'est vrai que ça a l'air de rien, mais ce qu'on oublie, c'est qu'on n'est pas les mêmes enfants que nos parents. On avait une plus grande sensibilité, tout comme nos enfants ont une bien plus grande sensibilité aujourd'hui que nous. Parce que... Et c'est comme ça, en tout cas c'est ma croyance, mais c'est comme ça que c'est ressenti du plus profond de mon âme et de mes tripes, c'est qu'on est dans un cycle de lumière, on va de plus en plus vers la lumière, de plus en plus vers de conscience, et cette conscience, elle l'ouvre, et c'est pour ça qu'il y a de plus en plus de personnes hypersensibles. Je déteste ce mot, parce que pour moi il n'y a pas d'hypersensibilité, on est sensible, et on est sensible, on est comme ça. C'est juste qu'on se coupe de ça, on se ferme de ça. parce que c'est une façon, c'est une très grande protection, mais il n'y a pas d'hypersensibilité. Bien sûr qu'on est des êtres sensibles, on est tellement, d'un point de vue subtil, délicat, avec un cœur tellement ouvert, et les enfants, aujourd'hui, viennent avec ce cœur grand ouvert, encore plus ouvert qu'on ne l'était, encore plus ouvert que ne pouvaient l'être les parents. Donc, aujourd'hui, ce qui peut paraître, quand j'entends des gens dire Oh là là, mais nous, on s'est pris des gifles, ça n'a pas fait de mal ok, mais... déjà pas le même contexte énergétique en fait, vraiment à cette époque, et culturellement et le contexte énergétique n'était pas le même parce qu'il n'y avait pas du tout le même niveau de conscience aujourd'hui c'est plus subtil, c'est plus léger, plus conscient.

  • Speaker #1

    Oui et en même temps quand je m'interroge sur ces personnes qui disent on s'est pris des gifles et on n'en est pas mort, non mais est-ce qu'ils sont vraiment heureux aujourd'hui, j'en suis pas sûre non plus tu vois.

  • Speaker #0

    Mais pas du tout et quand je les reconnais quand je les ai en cabinet, justement, moi, en psychothérapie, et qu'on reconnecte les enfants qu'ils étaient, on voit bien qu'ils sont tristes, malheureux, qu'ils ne comprennent pas ce qui leur arrive, qu'ils trouvent ça injuste. Donc, en fait, c'est les adultes qui disent ça. Mais quand j'interroge les enfants qu'ils étaient, c'est les mêmes enfants qu'on a devant nous aujourd'hui, en fait.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est pour ça que j'ai toujours un doute avec ça. Alors, ça ne veut pas dire qu'on ne met pas de limites aux enfants. Ça ne veut pas dire... Ça ne veut pas dire qu'on a ce côté, aujourd'hui, enfant roi. On n'est pas là-dedans. Je veux dire, ce n'est pas l'enfant qui dirige. Mais en réalité, quand on est dans une relation harmonieuse, personne ne dirige personne.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. Parce que nous, en tant que parents,

  • Speaker #1

    on a de l'expérience et donc on va poser un cadre sur ce qui est dangereux, sur ce qui se fait, ce qui ne se fait pas en société, etc. Mais on est dans un échange, on est dans une discussion. On n'est pas là pour imposer. Alors parfois, ça passe par des phases, effectivement. où on a besoin d'un petit peu plus de compréhension, parce qu'il y a des phases, je pense, principalement préadolescence, etc. Mais je pense même à l'âge, tu sais, on parle souvent du terrible two, l'âge des deux ans, qui regarde...

  • Speaker #0

    C'est moi qui fais.

  • Speaker #1

    C'est moi qui fais. Non, tout le temps, voilà. Mais en fait, à partir du moment où tu le comprends, ben, il n'y a pas besoin de drame pour ça, en fait. Le tout, c'est d'accompagner. Et plus tu accompagnes... Et mieux ça se passe, et moins tu as de crises. Et je pense que c'est super important. Et je reste convaincue que les gens comme nous, qui avons vécu des parcours difficiles, c'est pas qu'on sait tout mieux que les autres, ça n'a rien à voir, c'est juste que ça a mis tellement plus de temps, qu'on s'est tellement posé beaucoup plus de questions, qu'on a vu chez les autres ce qui fonctionnait, qu'on a vu ce qui ne fonctionnait pas, qu'on a eu le temps de se renseigner, de se former. Et c'est ce qui fait aussi qu'on devient des parents différents, de par ce délai, tu disais tout à l'heure, j'ai eu besoin de cette année et demie. Moi, je pense vraiment avoir eu... Alors, j'aurais bien aimé que ça se raccourcisse un peu. Je pense que ça aurait pu être un petit peu plus court. Mais ces quatre ans et demi ont fait de moi la maman que je suis aujourd'hui devenue, mais que je n'aurais pas été si j'avais été enceinte, comme tu l'as été pour ton premier. En 14 jours, je pense que je n'aurais pas du tout été la même maman, évidemment. Et donc, je ne dis pas que l'infertilité, c'est fantastique. Ce n'est pas ça. c'est long, c'est éprouvant on passe vraiment j'ai presque, moi j'ai l'image du tambour du séchoir, du sèche-linge en fait t'es complètement aspirée dedans et tu sais pas trop à quelle sauce t'es mangée, ni quand ça va s'arrêter t'es secouée dans tous les sens, j'ai vraiment cette image là, mais en même temps je me dis c'est ce qui fait aussi qu'on devient qui on est il y a quand même cette partie qui est intéressante et souvent on a l'impression que pour traiter toute cette partie émotionnelle. Moi, j'ai des personnes qui me disent, mais Mia, je n'ai pas vécu de trauma finalement. Donc, sous-entendu, je n'ai rien à traiter. Et j'aimerais aussi qu'on s'adresse à la fois aux personnes qui sont peut-être plus ouvertes spirituellement parlant, mais aussi aux très cartésiens. Parce que, comme tu le sais, moi aussi, et toi aussi d'ailleurs, on était très cartésienne.

  • Speaker #0

    Ah oui, très. Voilà,

  • Speaker #1

    je dis on était. Moi, j'ai beaucoup changé mon physique d'époque. Mais j'aime rappeler ça parce que c'est vrai que si tu m'avais dit ça quelques années avant, je t'aurais dit non mais ça ne va pas bien. C'est quoi ce discours de perché ? Je pense que clairement, c'est ce que j'aurais pu entendre. Et en réalité, aujourd'hui, on est quand même scientifiquement capable de démontrer que certains traumas, alors je dis traumas avec des guillemets parce qu'on va tous avoir une définition différente, mais se transmettent de génération en génération parce que ça modifie la structure de l'ADN.

  • Speaker #0

    Tout à fait. et la science est en train de le prouver. La science est en train de prouver que le traumatisme s'inscrit au moins sur trois générations. Donc, on porte dans notre ADN le traumatisme. Et tu vois, pour répondre un peu à ce que tu disais, c'est intéressant sur les personnes cartésiennes parce qu'au cabinet, j'ai des personnes qui viennent me voir et qui me disent Oh, moi, je n'ai rien vécu de terrible. Sous-entendu, je n'ai pas reçu de coups, je n'ai pas reçu de gifles, etc. Oui, ça, c'est ce qu'on appelle le traumatisme positif, c'est-à-dire un surplus. Un surplus de coups, un surplus d'insultes, etc. Sauf que les gens oublient trop souvent qu'il existe un traumatisme négatif, qui est le manque. Parce que peut-être que tu n'as pas reçu de coups, que tu n'as pas eu d'insultes, mais tu n'avais pas d'attention, mais tu n'avais pas d'amour. Ça, c'est du traumatisme négatif. Et personnellement, à une ou deux exceptions près, je ne connais personne qui n'a pas de traumatisme d'enfance. Soit en lien avec sa famille, soit des amis extérieurs à la famille, soit l'école, mais il y a toujours eu du traumatisme négatif. ou positif. Donc ça, c'est quelque chose qu'il faut vraiment entendre, c'est vraiment important. Et en même temps, c'est là un petit peu la beauté de la vie, c'est que c'est essentiel d'aller reconnaître ça, parce que si on ne va pas reconnaître ça, c'est ce qui va générer justement tout un tas de blocages qui peuvent mener à l'infertilité. Mais en même temps, c'est important de ne pas cristalliser, de se voir non plus comme j'ai été victime de… parce que le rôle de victime, on finit par projeter sa souffrance sur autrui. Et en fait, ce n'est pas plus aidant. Alors qu'on est des adultes maintenant, justement, on est des adultes matures, responsables, et si l'enfant qu'on a été n'a pas pu, justement, recevoir de la part de ses figures d'attachement, l'attention, l'amour, eh bien, c'est l'adulte que nous sommes aujourd'hui qui doit faire office de substitut de parental et prendre soin de l'enfant qu'il ou qu'elle a été. Donc ça, c'est vraiment important d'entendre. Mais également, être suffisamment mature pour entendre qu'à un moment, elle va devoir faire un deuil. le deuil de la famille idéale qu'elle aurait mérité, qu'elle aurait voulu, le deuil de l'enfance idéale, parce que oui, il y a un moment, c'est terminé. Combien de temps on va courir encore après le parent idéal, la famille idéale ? On est adulte, c'est fini, on le sait bien. Par contre, on peut prendre soin de nous. Ça, c'est vraiment important de se dire, ok, moi, je peux le faire pour toi, pour l'enfant que je suis, parce qu'à l'époque, ce n'était pas possible. Je crois que ça, c'est vraiment important.

  • Speaker #1

    Alors, j'adore, parce que moi, ce que je leur dis souvent, c'est qu'avant de devenir... la maman de quelqu'un, on doit avant tout être notre propre maman quelque part. Tout à fait. On va materner les autres, on va parfois, à tort, parce qu'on n'est pas là pour materner les autres, mais tu vois, on va parfois materner des collègues, on va parfois materner son chéri, son chien, son animal, etc. Bien sûr, c'est top, mais on s'oublie soi. Et en fait, je trouve que parfois, on manque tellement de bienveillance avec soi-même. Si on avait une copine qui était dans la même situation, on ferait tellement preuve de bien plus de bienveillance avec elle qu'on ne le fait avec nous-mêmes, en fait.

  • Speaker #0

    Moi, je dis exactement ça à mes consommateurs. J'en fais écouter les petites voix intérieures qui parlent de vous. Vous n'autoriseriez pas quelqu'un à vous parler ainsi. Pourquoi vous vous parlez ainsi ? Qu'est-ce qui fait que vous osez vous insulter comme ça ? Vous parlez ainsi, vous le permettriez à personne d'autre à l'âge adulte, j'ai envie de dire. Et vous auriez raison. ça commence vraiment par ça. Et c'est vrai que ça, c'est important de prendre soin de soi. Et c'est important aussi, et tu l'as très justement dit, de réaliser aussi que c'était le chemin. Parce que d'un point de vue terrestre, il y a des choses qui sont inacceptables. Je veux dire, les personnes qui ont été maltraitées, abusées sexuellement, etc., il n'y a absolument rien d'un point de vue terrestre qui puisse justifier ce qui a été vécu. Elles ont raison, enfin en tout cas les enfants qu'elles étaient, ou même les adultes qui ont été agressés, ont raison d'être en colère. Par contre, à un moment... c'est de faire la part des choses. Déjà, c'est vraiment le côté, c'est l'enfant qui a été blessé, ce n'est pas l'adulte. L'adulte, lui, va prendre soin de l'enfant qu'il est, mais c'est de revenir des fois aussi, une fois que ça… Mais ça, c'est possible que quand on a travaillé sur ça, sur ce trauma-là, c'est de prendre ensuite, dans un deuxième temps, le recul et d'aller au niveau plutôt de l'âme et de se dire Ok, d'un point de vue de l'âme, quelle est la raison pour laquelle j'ai expérimenté ça ? Quelle est… Ça peut être dingue, mais le bénéfice de cette situation, ça m'a permis… Quoi ? Eh bien, moi, ça m'a permis d'être résiliente. Parce que n'empêche que je pense que si j'avais perdu mon fils sans avoir eu l'enfance que j'ai eue, j'aurais été beaucoup moins forte pour me relever. Alors que là, j'avais quand même une certaine déjà… C'est bête, mais cette colère en moi, c'était une sorte de feu intérieur, en fait. C'était un vrai moteur. Et ça m'a vraiment permis de rebondir au décès de mon fils. Et c'est pour ça que je réalise… Moi, je ne changerais rien à mon histoire, ni le départ. Alors, bien sûr que mon fils me manque tous les jours, mais rien. Parce que chaque chose que j'ai vécue est un enseignement, est un apprentissage et m'a servi sur ce chemin qui est le mien, qui est presque, j'ai envie de dire, qui est le nôtre, parce que moi dans mes croyances, on est un. Donc ce qui m'arrive à moi arrive aux autres et inversement. Mais il y a aussi cette notion de même une PMA, c'est un enseignement, comme tu l'as dit. On a besoin des fois de ce temps parce que ça nous permet de grandir certains points qui ne sont pas encore assez matures en nous, des choses d'ombre, qui sont dans nos ombres et qui ont besoin d'être mis en lumière. C'est un chemin d'enseignement. La PMA, c'est un chemin. L'AMP, je crois que maintenant qu'on dit comme ça, c'est un chemin d'enseignement.

  • Speaker #1

    C'est intéressant. Alors, je pense qu'il y a deux choses sur lesquelles j'ai envie de rebondir. La première, c'est la colère. Je pense que ça va être le sujet de la journée, parce que j'ai enchaîné des rendez-vous ce matin avec les membres du coaching Éclosion, et où la colère est un sujet qui est beaucoup revenu. Et en fait, ce qui se passait, c'est que, de manière générale, et vraiment, je pense que toi qui m'écoutes, tu seras totalement concerné par ça, mais... souvent la colère, on ne s'autorise pas à la ressentir. Et tu le disais, moi, la colère, finalement, c'était un feu intérieur. C'est ce qui m'a permis de tenir. Et j'ai juste envie de rappeler que la colère, c'est une émotion comme une autre. Au même titre que la tristesse, qu'on va s'autoriser quand même plus ou moins à ressentir. La joie, on est OK. D'accord ? La tristesse, bon, un petit peu moins. Et encore, la joie, il faut qu'elle soit un peu contenue quand même. Ça doit rester. Pas de l'euphorie. Il ne faut pas aller trop haut non plus. On doit rester. En fait, c'est ça. J'ai l'impression que... on doit rester dans des émotions qui sont sociétalement acceptables, qui ne font pas trop de bruit. Donc la joie, d'accord, l'euphorie, non, c'est trop. L'espèce, ok, la dépression, non. On doit rester comme ça dans une sorte d'équilibre. Et la colère, par contre, ça c'est non. Parce que sociétalement parlant, ce n'est pas acceptable. Mais en réalité, la colère, comme je le disais, c'est une émotion comme une autre. Et ça te montre juste qu'il y a quelque chose qui doit changer. C'est tout ce que la colère te dit. C'est que la situation ne convient pas, il faut la changer. Et partant de ça, on peut s'en servir comme un moteur. Moi, je dis toujours, je n'aurais pas lancé tous ces accompagnements si je n'avais pas ressenti de la colère dans ce parcours. C'est ce qui m'a donné l'envie de le changer, ce parcours. Si je n'avais pas eu de la colère, je n'aurais pas fait ça. La colère, ça peut être une force. Donc ça, c'était vraiment le premier élément sur lequel j'étais.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai, j'ai fondé l'hypnose transpersonnelle sur la colère parce que je trouvais que les pratiques en place sur l'hypnose spirituelle manquaient de sérieusité. C'était pas tout à fait de l'hypnose, il manquait plein de choses et surtout, il n'y avait absolument aucune base psychologique. Alors, on reconnectait du trauma constamment. Donc, il y avait quelque chose qui était vraiment de l'ordre de la colère parce qu'il a fallu que je me forme à l'hypnose, à la psychologie, à tout un tas de trucs. Et à un moment, je me disais que ce n'est pas possible, il n'y a pas une seule approche qui tient la route. Et c'est comme ça qu'est née l'hypnose transpersonnelle, c'est cet accès un peu de colère de me dire mais c'est fou quoi ! Et la colère, et c'est marrant parce que j'enseigne aussi les quatre émotions à mes stagiaires, parce que je forme bien sûr aussi à cette approche, et je leur dis la colère c'est que vos valeurs ne sont pas respectées, il y a quelque chose que pour vous c'est non, c'est stop maintenant, il faut que ça change. Donc c'est juste quelque chose qu'il faut entendre, c'est qu'est-ce qui n'est pas respecté en moi, quelles sont les valeurs qui ne sont pas respectées, et que j'ai décidé que ça changerait là, parce que vraiment j'ai besoin de respecter ça en moi. La tristesse, c'est le deuil. C'est... Parce que franchement, les émotions, c'est tout simplement le langage de notre corps, en fait, qui nous parle, et de nos cerveaux, de nos trois cerveaux, que sont le cerveau, les intestins et le cœur. Et la tristesse, c'est le deuil, c'est Ah ok, j'ai compris que cette situation était terminée, et qu'il va falloir que je passe à autre chose, en fait. Donc, je dois faire preuve de résilience et faire le deuil de cette situation que je sais être terminée. La peur, c'est un risque, c'est Ah, si je ne bouge pas, là, potentiellement, je risque quelque chose pour ma vie. Dans les faits, il y a 8% de peurs qui sont vraiment fondées, c'est rien, d'accord ? Et puis ensuite, la joie, c'est notre état naturel. C'est pour ça qu'on est plus d'accord, parce que c'est vraiment l'état de base. Mais effectivement, comme tu le dis si bien, c'est fou de se dire qu'on ne peut pas exprimer toutes ces émotions comme un enfant. Et on revient encore à l'enfant, mais l'enfant, lui, il passe des rires aux larmes en une fraction de seconde et avec, justement, plus ou moins grand éclat. Parce que c'est la façon la plus saine de le vivre. Et c'est ce qui fait qu'on ne cristallise pas ensuite ces émotions dans le corps et dans l'énergie. Et que c'est fluide chez les enfants.

  • Speaker #1

    Pourquoi ? Parce qu'ils sont dans l'instant présent.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Une fois qu'on est adulte, et vraiment là je m'adresse à celles qui nous écoutent, et qui sont en PMA ou pas, j'ai envie de dire peu importe, mais qui sont confrontées à l'infertilité, on est soit dans le passé, soit dans le futur. Ça veut dire que quand on est dans le passé, on va ressasser. les anciens protocoles, on va ressasser d'anciens événements qui nous sont arrivés. Je pense à celles qui, par le passé, ont eu à faire un IVG, par exemple. Je pense à celles qui ont dû faire un avortement, celles qui ont dû faire un arrêt médical de grossesse aussi. Ça arrive. Et donc, ils pourraient culpabiliser pour ces différents choix. Et donc, voilà, ça, ça va nous ramener dans le passé, ou alors ça nous projette dans un futur qui n'existe pas. Parce que du coup, on a tellement peur qu'on se projette sans enfant. On se projette avec un résultat négatif. On se projette avec le pire diagnostic qu'on va pouvoir nous trouver, etc. Tu vois, moi, j'étais, il m'avait mise, tu le sais, dans la case des infertilités inexpliquées. J'en étais à espérer qu'on me trouve une pathologie en me disant, comme ça,

  • Speaker #0

    on la traite. Et j'ai une raison en plus, parce que ça nous légitime un petit peu dans tout ça. Tu vois, ça, c'est fou parce que... entre la ponction, entre l'implantation et le moment où on va faire le test, il y a ces fameux neuf jours, parce que l'embryon a déjà cinq jours quand il l'implante, donc forcément il y a neuf jours d'attente ensuite avant.

  • Speaker #1

    Parfois plus selon les centres.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, ok. En tout cas le mien c'était implantation de l'embryon qui avait cinq jours, du coup comme si cinq jours après mes règles, et ensuite pré-novulation plus tard. Voilà, pré-novulation, merci. C'est plus propre effectivement. C'est plus juste surtout. Et ensuite, effectivement, il y a cette notion de neuf jours d'attente. Nous, il y a eu neuf jours d'attente avant cette fameuse prise de sang pour savoir si oui ou non. Et alors, tu as dit quelque chose de très dangereux, c'est-à-dire qu'il y avait ce truc de ça marche, ça ne marche pas. Alors, il y a des jours, j'étais, mais non, je suis super confiante, je suis sûre que ça va marcher et tout. Puis, il y a des jours, vraiment, je me disais, oh là là, mais mon Dieu. Et je me voyais littéralement en train d'ouvrir ce papier qu'on allait recevoir, en tout cas le PDF, avec les résultats d'analyse. et de lire le test négatif, quoi, et de lire que ça n'avait pas marché, et la déception que ça allait générer. Et puis, d'un seul coup, ça m'a vraiment flashé. Je me suis dit, mais attends, est-ce que tu as essayé de faire la visualisation inverse ? Est-ce qu'à un moment, tu as essayé de visualiser ce que ça donnerait si tu ressentais, si tu ouvrais ce fameux PDF, et qu'en fait, les résultats étaient positifs ? Et qu'est-ce que tu ressentirais ? Et d'un seul coup, je me suis dit, mais c'est quand même la base. Enfin, je veux dire, c'est tout. Tout le monde maintenant à peu près connaît la loi de l'attraction et tout le monde sait que c'est de la visualisation associée à une émotion corrélée et de préférence du coup positive, qui va dans le sens de ce qu'on ressentirait si la chose qu'on attend si ardemment survient. Et du coup, je me suis vue faire ça. Je me suis dit, mais oui, mais c'est ridicule. Depuis tout à l'heure, enfin depuis des jours, là, je visualise s'il y a un résultat négatif, je n'ai même pas pensé à faire une visualisation positive. Et en fait, à partir de ce moment-là, j'ai tout simplement, j'ai pris le temps de faire cette visualisation de je ouble le... j'ouvre le PDF, et en fait de ressentir la joie à l'annonce des résultats positifs des taux. Et alors, évidemment, ça ne s'est pas du tout passé comme ça parce que quand je l'ai ouvert, je n'étais pas joyeuse, j'ai pleuré. J'étais tellement contente. J'ai même pas... J'ai juste pleuré de soulagement, en fait. Mais n'empêche que j'ai senti à quel point cet état d'esprit était important, à quel point cette visualisation créatrice allait dans le sens que je voulais. alors qu'en réalité, quand on est plutôt dans des visualisations négatives ou dans des pensées négatives. Mais on travaille à contre-courant, en fait. On se tire littéralement une balle dans le pied.

  • Speaker #1

    Et vraiment, alors j'insiste sur un élément, enfin en fait, un c'est normal parce que c'est le fonctionnement du cerveau qui essaye de nous protéger. Mais moi je passe mon temps à répéter que la peur n'évite pas le danger et qu'en fait, t'as beau te projeter d'un point de vue négatif, t'auras pas moins mal pour autant.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Tu sais, moi souvent on me dit oui, mais j'ai souvent ça, tu sais, alors plus chez les femmes que j'accompagne évidemment parce qu'elles ont compris et c'est vraiment une des premières choses sur lesquelles on travaille. Moi, je leur dis toujours, tu ne peux pas être à moitié enceinte. Donc, tu es avec moi ou tu ne l'es pas. Mais si tu es avec moi, c'est que tu y crois. Donc, on y croit jusqu'au bout et on y croit à fond, pas à moitié. Et c'est pareil, finalement, pour les pensées. C'est que, en fait, c'est logique que le cerveau fonctionne comme ça parce qu'il essaye de nous protéger. Mais il ne faut pas s'imaginer qu'on ait moins peur. Moi, j'en ai qui me disent, mais Mia, tu sais, j'y crois plus trop ou j'y crois de moins en moins. C'est du bullshit que tu te racontes. Si tu m'écoutes et que tu penses ça, ouvre grand tes oreilles. C'est du bullshit. C'est pas vrai, c'est pas vrai. C'est juste que tu te racontes pour essayer d'avoir moins mal. Mais tu n'auras pas moins mal. Si tu dois avoir mal, tu vas tomber du 36e étage. Et je te rassure, alors oui, ça va faire mal, mais je te rassure, tu vas te relever. Tu vas te relever. Ne le fais pas toute seule. Tu vas gagner un temps précieux en étant accompagnée. Tu vas avoir beaucoup moins de bobos en étant accompagnée. Mais ça fait mal. Mais c'est aussi ce qui permet de construire. Parce que moi, j'ai plein de personnes qui me disent... par exemple voilà on a fait une fille ça n'a pas fonctionné du coup je dois recommencer et je repars de zéro et moi je passe mon temps à leur dire tu ne pars pas de zéro ça nous donne plein d'infos super précieuses sur qu'est ce qui s'est passé qu'est ce que ça t'a apporté où est ce qu'on a été combien de follicules il y avait combien de vos sites ont été fonctionnés combien sont arrivés en étant fécondés combien sont arrivés à J3 combien sont arrivés à J5 enfin voilà moi je vais tout décortiquer et après je passe en revue le côté émotionnel aussi Qu'est-ce que ça t'a apporté ? Qu'est-ce que ça t'a appris ? Et en fait, on se rend compte que oui, en fait, t'as raison, on ne repart pas de zéro. Et donc, c'est ça aussi qui a l'importance de capitaliser.

  • Speaker #0

    C'est essentiel ce que tu dis. Et je vais même ajouter à ce que tu dis qu'il y a même un aspect spirituel. On ne repart pas de zéro parce que d'un point de vue spirituel et même biologique, en fait, ne serait-ce que ce qu'ils vont appeler une fausse couche, même alors ça tient, ça ne tient pas, mais même ça part au bout de quelques semaines. ce foetus part au bout de quelques semaines, il faut comprendre que ça a commencé à préparer le corps. Il faut comprendre que d'un point de vue biologique, ça a commencé à préparer le corps à la grossesse, que ça a commencé à remettre la machine en route aussi. Donc moi, ça je l'ai vraiment compris avec la fausse scouche justement que j'ai fait l'année dernière où évidemment je l'ai très mal vécue. Vraiment c'est ça et on a passé deux jours à prendre soin de l'autre avec mon conjoint et on n'a rien fait. de plus que prendre soin, mais c'était important ce temps-là de prendre soin l'un de l'autre justement dans ce moment-là. Mais un, aujourd'hui avec le recul, je me suis aperçue qu'en fait, il y avait une préparation biologique au corps et deux, d'un point de vue spirituel, il se passe souvent deux choses. La première, c'est que très vite, j'ai eu l'information qu'en réalité, c'est comme si au cours de cette fausse couche, j'avais accouché de moi-même, comme s'il fallait qu'il y ait des choses qui partent. avant de pouvoir accueillir le bébé. Donc il y avait quelque chose, c'était presque un accouchement de moi-même, une sorte de renaissance. Et quand j'ai vu tout le travail émotionnel ensuite qui en a découlé, pendant justement cette année, j'ai compris ce que ça signifiait, cette information de c'est une renaissance en fait, Contoff, tu viens d'accoucher de toi-même Ah oui, parce qu'effectivement c'est une nouvelle Séverine, suite à ces un an et demi de travail personnel et d'attente, c'est une nouvelle Séverine. Donc ça je l'ai bien compris. Mais d'un point de vue spirituel… Vous n'imaginez pas, ce n'est pas facile de s'incarner sur Terre. C'est lourd, c'est dense, c'est vraiment une expérience courageuse en fait. L'âme a tendance à l'oublier quand elle n'est pas avec le voile de l'oubli. Elle se met des fois des trucs sur le dos en disant oui, oui, je vais gérer, je vais gérer, je vais gérer Mais une fois qu'elle est dans la matière, que le voile de l'oubli est posé, ce n'est plus du tout la même. Donc c'est vraiment deux choses différentes. Il y a des âmes quand même qui sont peut-être moins téméraires que d'autres. et qui demandent du coup à être accueillis pendant quelques semaines, quelques mois seulement, juste histoire, c'est un peu comme quand on met les pieds dans l'eau. Il y a des gens, ils vont faire le grand plongeon tout de suite et puis il y a des gens, ils vont commencer à mettre un orteil, allez, on va jusqu'aux hanches. Et bien, c'est un peu ça qui se passe. Il y a certaines âmes qui s'incarnent quelques jours, quelques semaines, quelques mois, juste prendre la température, goûter à l'incarnation doucement, à la densité, etc. Et ensuite, ils repartent. qui repartent en disant pour une première expérience, pas plus. Et en fait, il faut savoir, il faut se voir pas comme quelque chose que mais qu'est-ce que j'ai mal fait ? ou pas bien fait ? Non ! C'est au contraire, vous avez permis à une âme de goûter à la matière, à la densité, à l'incarnation, en douceur, à son rythme. Et des fois, et elle reviendra peut-être plus tard, ou ce sera peut-être une autre, mais c'est beau en fait de pouvoir aussi offrir ça aux âmes. Donc ça, c'est vraiment important. Et puis, on l'a vu, comme je vous l'ai dit, des fois, c'est une âme qui est, elle, généreuse et qui repart avec des choses de vous qui bloquent. Et du coup, elle vient s'incarner et hop, allez, je récupère quelques lourdeurs énergétiques, là, quelques transgés et je nettoie et je m'en vais, en fait. Et c'est des âmes nettoyeuses, quoi. Elles viennent, elles nettoient. Remerciez aussi pour ça, parce que quelle que soit la raison, soit vous avez offert la possibilité à une âme de s'incarner un petit peu, comme elle le souhaitait, à son rythme. ou soit au contraire il y a une âme qui est venue d'une certaine façon libérer certaines choses chez vous qui pouvaient être bloquantes. Dans tous les cas... C'est précieux, c'est spirituellement très précieux ce qui vient de se passer. Nous, le fait qu'il n'y a rien de faux dans ce qu'on a vécu. Non, jamais. C'est un arrêt de grossesse, pas une fausse couche déjà. Et la deuxième chose, c'est de se dire en fait, t'as rien fait de mal. Parce que souvent, il y a une telle culpabilité. On se reproche de, ah oui, mais si j'avais pas fait ça. Oui, mais si j'avais pas été stressée au boulot. Ah oui, mais si j'avais pas pris autant la voiture. Ah oui, mais si je m'étais pas engulée avec machin. Enfin, tu vois ce que je veux dire ? en train de décortiquer 56 milliards de choses alors qu'en fait, on a juste vécu.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais moi, le premier jour, le jour de l'implantation, maintenant, je suis enceinte de deux mois, le jour de l'implantation, comme j'ai dit, on vient d'avoir un chiot. C'est un bosseron, c'est un chien de berger. Autant dire qu'il demande une dépense énergétique qui est énorme. J'ai eu l'implantation le matin. L'après-midi, on est partis se promener et je me suis vue, je n'y ai même pas pensé en fait, je me suis vue en train de cavaler dans un champ avec le chien. à toutes jambes en train de courir, parce qu'il adore que je joue au mouton, donc ça c'est son grand jeu, donc à me voir courir, à imiter le mouton, à courir à gauche, à droite, etc. Et c'est d'un seul coup où je me suis arrêtée, je me suis dit mais attends, mais là on vient de faire l'implantation. Et puis d'un seul coup ça a été une évidence, je me suis dit mais attends, si j'étais tombée enceinte d'une manière classique, on va dire d'une manière classique, franchement, honnêtement je n'aurais pas arrêté de vivre. J'aurais peut-être continué mon sport, continué de faire tout ce que je faisais. Et si l'embryon aurait dû s'accrocher, il se sera accroché. Et la preuve, l'après-midi même, j'étais en train de galoper dans un champ et l'embryon s'est accroché. Donc non, on ne fait rien de mal en fait.

  • Speaker #0

    Alors ça, j'adore parce que si tu savais le nombre de fois... Alors d'un côté, il y a le discours médical qui vous dit vivez normalement toi tu sais que tu viens de faire un transfert d'embryon t'as peur d'aller faire pipi de peur de le perdre donc déjà vivez normalement ma petite dame voilà, on va remettre les choses dans le contexte et en même temps, s'il doit s'accrocher il va s'accrocher, peu importe ce qu'on fait parce que dans le cas d'une grossesse spontanée on le sait pas en fait nous on le sait pourquoi parce qu'on est passé par la PMA parce qu'on sait presque, enfin si on sait à la seconde près où on est enceinte... Mais voilà, parce qu'on voit le transfert, on le sait, on le vit, machin, mais en fait dans la vraie vie, est-ce que si on a une activité sexuelle qui est plus ou moins remplie, est-ce que la conception s'est faite aujourd'hui, la veille, deux jours avant, on sait pas. Et est-ce que ça nous a empêchés de vivre ? Non. Donc voilà, j'aime rappeler ça parce que souvent on s'imagine que ça y est je suis enceinte et du coup on n'ose plus bouger, on n'ose plus rien faire et non. Et en même temps je comprends de se dire J'ai peur d'aller faire pipi et de le perdre.

  • Speaker #1

    Mais les deux, en fait, parce que nous, on a arrêté tout rapport sexuel pendant, je crois, au moins, je crois quasiment jusqu'à ce que j'ai de nouveau les résultats, en fait, quelque chose comme ça. Alors, c'était drôle parce que l'après-midi même, je cavalais dans un champ, mais par contre, non, non, surtout pas. Et puis, des deux côtés, en fait. Il n'y a pas eu de non, non, chérie, je te mets de côté Non, non, c'était vraiment, sans un mot, tous les deux, on a senti le côté oula, on ne prend pas de risque vraiment quelque chose comme ça. c'est rigolo, toutes les émotions sont à accueillir parce qu'en fait elles sont toutes complètement naturelles et c'est normal d'oublier des fois, moi je me souviens quand j'ai appris que j'étais enceinte de mon fils, j'étais catastrophée parce que j'avais bu un verre d'alcool, j'avais fumé une cigarette et j'étais oh mon dieu, mais moi j'étais enceinte déjà et j'ai fumé une cigarette et j'ai bu un verre d'alcool et j'étais catastrophée de ça, et c'est là où on voit que oui, déjà pour moi c'est pas grave. parce que justement, il n'y a pas encore le cordon ombilical, et c'est encore très différent. Mais c'est surtout qu'il y a cette notion de, au début, on ne le sait pas, et on vit sa vie, en fait. C'est aussi simple que ça.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est important de garder à l'esprit, parce que c'est vrai qu'on est tellement traumatisés par tout ce parcours médical. Ça, on peut le dire, et moi, je n'hésite pas à parler de trauma. Parce que ce parcours, tu le disais tout à l'heure, on a affaire à des gens qui parfois ont perdu leur humanité. Même quand on tombe sur des gens qui sont doux, bienveillants, parce qu'on parle souvent des médecins et on oublie parfois le personnel infirmier. Il y a vraiment du personnel qui est hors pair, des amours, des perles, des gens dévoués et tout. Mais c'est vrai que l'univers médical est tellement aseptisé, tellement déshumanisé que... ça reste quand même compliqué et que parfois, c'est déjà toute une épreuve de remettre un pied dans un hôpital. Les examens, moi je pense à l'hystérosalpingographie, ça m'a vraiment déclenché un trauma, cette hystérosalpingographie, parce que tu te retrouves, en tout cas moi, avec une douleur, j'ai un utérus qui est rétroversé, et donc du coup la douleur est décuplée pour l'hystérosalpingographie, alors que franchement je ne suis pas douillette, mais là c'était terrible, et en plus tu te retrouves dans des positions improbables. avec une douleur pas possible et t'as beau dire que t'as mal, on continue quand même. Et tu vois, tout ça, pour moi, ça a généré vraiment un trauma. Donc, je n'ai pas peur de dire que oui, l'univers médical, parfois, peut être traumatisant. Et c'est important de pouvoir poser des mots et d'accueillir les émotions aussi. Ça fait partie du parcours et je trouve que c'est important d'intégrer ça et de ne pas essayer de le nier, tu vois, en se disant oui, mais bon, c'est normal, ça fait partie du parcours. Je pense que c'est bien de poser des mots et ok, ça doit être fait, mais ça n'empêche que c'est traumatisant. Donc,

  • Speaker #1

    ça... Et même sans la douleur, alors moi aussi j'ai un utérus rétroversé, et donc je ne sais pas vraiment quoi tu parles, il y a certains examens, ce n'est vraiment pas une partie de plaisir. Mais même sans la douleur, je me rappelle, alors elle était brusque et en plus, elle me mettait le spéculum, je ne sais plus jamais à chaque fois comment ça se dit, tu sais le spéculum ? Oui, le spéculum, voilà, le spéculum. Bon, elle l'a mis d'une manière brutale, il était beaucoup trop gros pour mon vagin, donc du coup c'était extrêmement douloureux, et en fait j'ai pleuré instantanément. Mais j'ai pleuré plus que la douleur. Je crois que c'était effectivement son manque d'humanité. Mais c'est surtout que j'ai ressenti que ça réveillait en moi. J'étais en train de travailler. Alors moi, j'ai été épargnée de la vie sur ça. Je n'ai jamais subi d'agression sexuelle. Mais comme je l'ai dit, on a eu énormément dans ma lignée paternelle. Et j'ai senti, à ce moment-là, dans cette façon de faire très brusque et très inhumaine, J'ai vraiment senti que ça réveillait en moi certaines mémoires et le fait de devoir passer, parce que moi j'étais contre la PMA en plus au début, donc c'était hors de question que je fasse un parcours PMA. Et donc du coup ça réveillait en moi ce truc de merde, il faut que je passe par cette fichue PMA Et puis j'étais en train de travailler sur toutes ces blessures de mes lignées justement, de toutes ces agressions sexuelles dans cette lignée paternelle. Donc du coup, j'ai senti en moi d'un seul coup toutes ces larmes qui coulaient. Et ce qui était un peu fou, c'est qu'elle m'a juste regardée en me disant ça va ? Et moi la première, parce que de toute façon je savais qu'elle était incapable d'entendre, du coup j'ai juste dit oui, oui, c'est juste émotionnellement Et elle me répond cette phrase incroyable. Et c'est que le début, parce que qu'est-ce que ça va être la grossesse ? Je me dis… Alors elle a quand même changé de spéculum, elle en a pris un peu plus petit. Je crois que c'est le seul truc qu'elle était capable de faire techniquement parlant, en fait. Mais là, je me suis dit, et c'est pour ça que j'ai senti que je n'allais pas m'étendre avec elle, parce que je savais bien qu'elle n'était pas capable. Enfin, je veux dire, c'est mon métier, justement, de m'étendre sur ça. Et sa façon de faire, je voyais bien que ce n'était pas la sienne, en tout cas. Donc, c'est pour ça qu'au-delà, des fois, même de la douleur, certains actes vont rappeler des mémoires. Certains actes vont rappeler également le parcours. la difficulté parce que moi c'était hors de question j'avais ma fierté j'étais non mais mon fils j'ai eu en 14 lourd hors de question 42 ans c'est quand même pas vieux etc et puis ben jour en transe profonde alors que j'étais en train de travailler ça m'a dit arrêtez conneries tu as 42 ans tu files en pma tu veux un enfant tu files en pma et c'est là où j'ai fait ok bon il va falloir y aller alors mais ta fierté de côté tu n'as plus 20 ans parce qu'effectivement avoir un enfant à maintenant c'est quand même pas la même qu'à 42 ans non plus ça non plus c'est pas année, 42 ans c'est pas trop tard pour avoir un enfant mais c'est pas les mêmes conditions et je le vois bien c'est pas le même début de grossesse donc ça faut tenir compte de ça par contre dans tout ce parcours et Dieu seul sait qu'il y a eu des moments vraiment pas faciles ou même j'ai eu envie d'arrêter quand on est sous injection je me suis dit je fais la plus grande connerie de ma vie j'ai envie de quitter mon mari, j'ai envie de quitter cette maison qu'est-ce que c'est que ces conneries c'est là où encore une fois je me suis dit attends attends ça c'est les hormones, ça c'est les injections, calme-toi, respire, et effectivement on en bave un peu, mais il y a quelque chose qui est personnellement en tout cas que j'ai trouvé magnifique, mais vraiment magnifique, et bien c'est l'implantation justement, parce que je nous revois déjà main dans la main avec mon conjoint rentrer, lui c'était sa première fois quand même qu'il allait… voir cette position gynécologique qui est si familière pour nous. Et quand je me suis vue me positionner, je l'ai regardée, je lui ai demandé, je lui ai dit tu avais déjà assisté à quelque chose de cet ordre-là ? Et il m'a regardée et m'a fait non Donc pour lui, c'était quand même tout nouveau d'assister à cette position gynécologique. Et puis surtout, c'est qu'ensemble, les yeux rivés du coup sur l'écran, on a vu le moment où ça a été implanté. On a ressenti tous les deux quelque chose de l'ordre du magique, en fait. Je n'ai pas d'autres mots, mais vraiment quelque chose de l'ordre du magique. Ça y est, là, ils viennent de mettre l'embryon dans mon utérus. Et surtout, il y avait vraiment ce côté où, quand je suis ressortie, je me suis dit, là, jusqu'à preuve du contraire, je suis enceinte. Et c'était fou de rentrer dans cette pièce pas enceinte et de ressentir enceinte. Et peut-être que ce n'était pas du coup une fécondation naturelle, mais on a trouvé ce moment magique. Parce que de pouvoir assister à ça, à l'implantation de la vie, c'était incroyable. Et nous, on l'a vécu d'une manière un peu magique.

  • Speaker #0

    Et moi, ça me fait beaucoup rire, tu vois. On rigolait beaucoup avec des amis qui, eux, avaient conçu naturellement leurs enfants. Nous, on rigolait parce que, justement, on avait assisté au tout début. On disait, ça, c'est un truc que vous, vous verrez jamais. C'est ça.

  • Speaker #1

    J'ai eu le poteau d'un brillant à cinq jours.

  • Speaker #0

    Voilà, nous, on a ça. C'est rigolo parce que souvent, on envie les couples parce qu'évidemment, ils ont beaucoup de facilité. Et c'est tant mieux, même si c'est de moins en moins le cas. Il faut quand même dire les choses aussi. Mais je trouve que finalement, quand on regarde le parcours avec un autre regard, on y voit aussi plein de positifs. On peut y voir plein de positifs. Donc, c'est une question d'état d'esprit. C'est une question de travail. Oui, je vais oser dire de travail sur soi. Alors quand je dis du travail, ça ne doit pas être quelque chose dans le sens lourd et compliqué, pas du tout, ça peut se faire dans la légèreté, dans la joie, dans l'envie, dans tout ça, mais ça fait quand même partie des questionnements qu'il faut oser se faire, il faut oser se questionner soi-même, il faut oser aller voir ce qui se cache derrière tout ça et accueillir aussi ce qui vient sans jugement, sans chercher à refouler quoi que ce soit, juste en accueillant et en comprenant ce qui se passe, moi j'aime bien les décoder les émotions. Et c'est vrai que souvent, quand on s'autorise tout ça, ça nous amène vraiment à un autre niveau. Et je fais aujourd'hui partie, mais vraiment en étant intimement convaincue de tous les côtés qu'on peut vivre très heureuse en étant évidemment en couple et avec des enfants. Mais on peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire. On peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire et maman. On peut vivre tout aussi heureuse en étant célibataire sans enfant. Enfin, tu vois, pour moi... toutes les configurations sont possibles parce qu'en fait, on est les seuls à s'apporter ce niveau de bonheur. Et je le répète souvent et je le redis encore, mais le bébé, c'est la cerise sur le gâteau, ce n'est pas le gâteau.

  • Speaker #1

    Tout à fait, je suis complètement d'accord avec toi. Pour moi, en fait, il y a autant de configurations qu'il n'existe de personne. Et en fait, c'est à chacun de trouver ce qui le rendra heureux et surtout ne pas croire que le couple, la maison, le chien, le jardin, le chat et l'enfant, ont... C'est des cases à cocher pour être heureux. Parce qu'il y a plein de gens qui ont coché toutes ces cages et qui ne le sont pas en fait. Et qui rêvent que d'une chose justement, c'est de prendre ses clics et ses claques et de partir. Donc ça, c'est clair et net qu'on peut être heureux de mille et une façons, nomades, sédentaires, avec des enfants, sans enfants, en voyageant, en France, ou n'importe où. C'est plus un état d'esprit parce que d'ailleurs, c'est toujours entre soi et soi. Et on peut essayer de fuir des fois ces problèmes autant qu'on veut, tant qu'on n'a pas. fait le travail sur soi. On peut changer mille fois de situation, de personne, de couple, de pays, on ne sera pas plus heureux. Donc ça, c'est important. Je crois que, et ça, ça me semble quand même important de le dire, tu parlais d'état d'esprit et de vision. La PMA, ce n'est pas un parcours, j'allais dire, ce n'est pas un parcours de santé. En tout cas, pas de santé émotionnelle, ça c'est sûr. Ni de santé tout court. Ni de santé tout court. Mais par contre, il y a un moment, il faut rendre à César ce qui appartient à César, c'est qu'aujourd'hui, moi, sans cette PMA, je ne serais pas enceinte. Voilà, c'est clair et net. J'en ai parfaitement conscience à mon âge, avec tous les blocages que j'avais. Et je crois qu'on doit au moins rendre ça. Il y a une question de justesse en le disant. Moi, c'est très clair que oui, pour moi, mais ça revient sur un autre point que tu as évoqué, il y a un côté tellement déshumanisé. que je trouve ça effarant. Aussi bien, pour le coup, des secrétaires médicales que des médecins, la seule personne avec qui je n'ai jamais bien échangé et ri, c'était la personne qui me faisait mes prises de sang à l'étage, donc vraiment que j'ai trouvé adorable. Sinon, le reste, j'ai trouvé ça vraiment catastrophique. Et ça, il faut le reconnaître. Il faut reconnaître que les injections, les hormones, etc., waouh, c'est vraiment… il faut être solide dans son cou, il faut être solide, il ne faut vraiment pas hésiter à retourner en thérapie à ce moment-là, parce que ça ne va faire que mettre en lumière les ombres qui étaient déjà là, mais c'est juste que ça va les mettre en lumière en foisson. Donc là, dès qu'on sent que ça commence à émerger, il ne faut vraiment pas hésiter à retourner à travailler, et surtout temporiser en se rappelant bien que c'est temporaire, de ne pas prendre de décision de tout plaquer ou quoi que ce soit, parce que c'est vraiment juste temporaire, ça c'est important aussi. Mais par contre... Il faut reconnaître que grâce à ça quand même, il y a des milliers de bébés qui naissent chaque année pour des couples qui, sans ça, ne pourraient pas avoir d'enfants. Et ça me semble quand même juste de remercier aussi, à défaut du corps médical, l'avancée, en tout cas scientifique, qui concerne justement les fives et la procréation médicalement assistée. Donc ça, c'est vraiment important. Mais pour moi,

  • Speaker #0

    le médical... médicale parce qu'il y a aussi des perles dans le médical. Alors, parfois,

  • Speaker #1

    c'est dur,

  • Speaker #0

    je suis d'accord, mais c'est comme les voitures, il faut en essayer plusieurs avant de trouver la bonne.

  • Speaker #1

    Mais bien sûr, et finalement, c'est très drôle parce que moi, le médecin officiellement traitant, parce que du coup, on a un médecin, c'était un centre de fertilité, donc il y a plusieurs médecins qui étaient là. Finalement, à chaque fois, j'avais son docteur en plaçant qui était… J'avais beaucoup plus d'affinité avec son docteur remplaçant qu'avec mon médecin traitant officiel. Et donc, quand on me disait Ah, mais votre médecin n'est pas là j'étais C'est pas grave ! Parce que je savais que ça allait mieux se passer, justement, avec son médecin remplaçant. Donc, ça, c'est OK aussi. Il faut vraiment… C'est vrai, il y a des perles, et il faut trier un petit peu. Cependant, et là, ça va revenir sur le deuxième point que tu as évoqué et qui m'a profondément choquée, la première fois qu'on a mis les pieds dans le centre, honnêtement, moi je m'attendais qu'à avoir des gens de plus de 35 ans. Allez, à une ou deux exceptions près, je m'étais dit, ouais, c'est normal, c'est pour des gens comme nous qui se réveillent un peu sur le tard ou qui se rencontrent un peu sur le tard ou qui ont des parcours de vie qui font qu'avant, ce n'était pas possible. Et j'ai été sidérée de voir que, déjà, c'était bondé, mais alors bondé, mais qu'en plus d'être bondé, c'est que les trois quarts, si ce n'est même plus, des personnes avaient moins de 30 ans, en fait. Et là, je me suis dit, ah ouais, donc là, il y a quand même un sérieux problème écologique. Je ne sais pas ce qu'on mange, je ne sais pas ce qu'on respire, mais il y a quelque chose qui fait qu'on a un gros, gros souci de fertilité. Parce que quand j'ai vu la jeunesse, et vraiment, je le dis, quand j'ai vu des personnes d'une vingtaine d'années, en tout cas, clairement tous moins de 30 ans, je me suis dit, mais ce n'est pas possible que toutes ces jeunes personnes aient des problèmes de fertilité. Et là... C'est encore un autre sujet, mais c'est quand même un débat qui interroge au niveau sociétal.

  • Speaker #0

    D'où l'importance. En fait, on normalise, et c'est pour ça aussi que je mets tant d'énergie à essayer de montrer à quel point faire des analyses globales, c'est important. Et quand je parle d'analyse globale, c'est de simples prises de sang, mais qui ne sont jamais demandées. C'est la raison pour laquelle je me suis tellement formée en micronutrition, en médecine fonctionnelle, etc. C'est pour toutes ces raisons-là. Pourquoi ? Parce que souvent, Quand on fait des bilans en PMA ou même des bilans de santé, en réalité, aussi invasifs puissent être les examens, ils restent pour autant très superficiels parce qu'on ne va pas chercher l'état de santé général des gens. Et il faut regarder l'état de santé général des gens et regarder juste autour de nous. Et on va voir que l'ensemble de la population n'est pas en bonne santé. Mais évidemment, ça ne rapporte rien à l'État que de fonctionner comme ça. On est dans un système où on paye quand on est malade. Alors que pour moi, on devrait payer pour aller bien. Mais on n'est pas du tout...

  • Speaker #1

    Et ça coûterait beaucoup moins cher. Une médecine préventive coûterait beaucoup moins cher qu'une médecine palliative, finalement.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, comme on est dans du palliatif, on doit corriger, mais ça met beaucoup de temps. Et en fait, souvent, la correction, où elle est bancale, où elle est superficielle, parce qu'en fait, on corrige comment ? On corrige à coup de médicaments. Médicaments qui vont souvent détraquer autre chose ou aggraver autre chose.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc en réalité, c'est le chien qui se mord la queue. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous sert finalement quand on a une ponction ou une opération, quelle qu'elle soit. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous sert à manger. Ça s'appelle un hôpital et ça vous gave de sucre et de produits industriels. Il n'y a qu'à regarder ce qu'on vous met comme distributeur. Il n'y a rien de sain dans l'hôpital. Donc à un moment donné, tu te dis, mais ils sont complètement à contre-courant de ce qui est censé se faire. En tout cas, ce n'est pas du tout moi dans ma philosophie de voir les choses. Et je me dis aussi à quel point c'est important de se questionner. Et de se dire que quand on a des normes labo, et qu'on vous dit oui, c'est bon, vous êtes dans la norme pitié, ne me dis jamais que je suis dans la norme. Je ne veux pas être dans la norme. Quand je vois la norme générale, je ne veux pas en faire partie.

  • Speaker #1

    Et quand je vois que la norme, c'est normal d'être plus bas que la norme quand on est enceinte, c'est un problème quand même.

  • Speaker #0

    Moi, je ne veux pas être dans la norme. C'est vraiment, ne me dis jamais que je suis dans la norme. Je ne veux pas être dans ton cas.

  • Speaker #1

    Le serment d'Hippocrate, c'est quand même, le point numéro un, c'est quand même, L'alimentation sera ton premier médicament. Comment ? Je ne sais pas comment les médecins ne s'interrogent pas quand on lit cette phrase, quand on fait ce serment-là. Comment, quand c'est le point numéro un, comment on ne s'interroge pas sur l'importance de la nourriture et du coup de ce que l'on peut servir, ne serait-ce que justement dans les traitements ? Moi, c'est quelque chose que... La maladie de mon fils, puisqu'il a eu une tumeur cérébrale, j'ai eu la chance d'être accompagnée justement d'une nutritionniste. Il y avait une nutritionniste à l'hôpital, dans le service oncologique pédiatrique, et c'est elle qui m'a fait réaliser à quel point l'alimentation était importante et à quel point le sucre nourrissait justement les tumeurs, les cancers, etc. Et ça, si je n'avais pas eu la chance de rencontrer cette femme formidable et qui m'a enseigné, d'ailleurs il y a un livre que tout le monde devrait lire qui s'appelle Anticancer de David Servan-Schreiber, je crois, qui est vraiment quelque chose que... Tout le monde devrait lire. Je ne sais pas comment ça peut être le point numéro un de ce serment et que ça passe à la trappe auprès des médecins.

  • Speaker #0

    Le serment d'Hippocrate, au départ, c'est primum non nocere donc premièrement, ne pas nuire. Je m'interroge encore beaucoup sur ce serment.

  • Speaker #1

    Oui, aussi.

  • Speaker #0

    Vraiment, je m'interroge encore beaucoup quand je vois ce qui est mis en place. Alors, je ne leur jette pas la pierre parce que ce ne sont pas les médecins que je vis, c'est le système médical. Tu vois, je pense que les médecins, ils font du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Ils sont pressés comme des citrons. Comment tu peux faire un travail qualitatif en enchaînant 40 consultations sur une journée ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai vu ça, dans le sens, c'est là où j'ai compris, en fait. Ça a beaucoup abaissé mon niveau de colère. pour le coup, parce qu'il y a un moment en face de moi j'ai aussi un être humain qui est juste sur les rotules, épuisé et qui...

  • Speaker #0

    c'est aussi simple que ça en fait et surtout de par leur formation de manière générale, on les a habitués de bons prescripteurs on leur a pas appris à prendre du recul, à analyser les choses, à faire des liens, à réfléchir à remettre en question, parce que remettre en question ça voudrait dire aller contre les labos parfois et puis ça donne du tout Ça demande du temps et puis ça demande des justifications parce qu'aujourd'hui, le moindre petit truc que tu dois faire, tu es contrôlé, tu dois justifier. On a en ce moment beaucoup d'informations au niveau de la Haute Autorité de Santé qui demandent de justifier énormément d'examens, d'analyses, etc. Donc finalement, ça leur rajoute encore plus du travail. Donc ça juste dissuade les gens de creuser, d'aller plus loin. D'où l'importance de prendre parfois un peu de recul et de se dire OK, le médical, c'est une solution. C'est... une solution qui est mise à disposition et merci la PMA d'exister parce qu'effectivement, quand on a des pathologies, quand on a, moi je pense à des femmes par exemple à qui on a retiré les trompes par exemple, ok, c'est qu'une fécondation spontanée est à exclure. Donc voilà, c'est extraordinaire d'avoir ces ressources-là. Et en même temps, je me dis, on va capitaliser, on va aller voir plus loin et on va faire les choses de façon globale, un peu comme toi tu l'as fait au niveau de l'hypnose et où tu t'es dit ben... Ça, c'est bien, mais ça ne suffit pas. C'est un élément, mais ça ne suffit pas. C'est exactement la même chose. La PMA, c'est génial, c'est fantastique. Et c'est un élément parce que, franchement, ça ne suffit pas. Tu l'as vu,

  • Speaker #1

    il y a tellement de choses à agréber.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est juste un indispensable, c'est de se dire, l'approche globale, quel que soit le sujet qu'on traite, quelle que soit même la pathologie, tu parlais de ton sujet tout à l'heure, quelle que soit la pathologie, une approche globale est plus que nécessaire et ça n'a rien de perché, vraiment.

  • Speaker #1

    C'est ça, et on a tendance à se remettre dans une posture, je le vois, ça va très vite, de se remettre dans une posture de petite fille ou petit garçon devant l'autorité médicale. Et du coup, quand on n'est pas conscient ou que tout est nouveau, au début, on a cette tendance à dire, le médecin, lui, il sait, en fait. Et presque avec soulagement, il prend en charge, il nous prend en charge, et on fait confiance. Et jusqu'à un certain point, oui, bien sûr, parce qu'il a fait des études pour, et c'est normal, mais jusqu'à un certain point. parce que non, ça ne suffit pas. Et c'est vrai que c'est pour ça que je dis qu'il faut récupérer son pouvoir intérieur et se renseigner par ailleurs et vraiment ensuite compléter par tout un tas d'approches qui est justement les nutriments, le travail énergétique, le travail émotionnel, revoir également, réanalyser, prendre du recul sur son contexte, sur la situation, qu'est-ce qui peut être des facteurs bloquants. Et comprendre le médical aussi,

  • Speaker #0

    parce qu'on nous explique tellement rien, quand on applique des... recoles de travers parce qu'on n'avait pas bien compris ou l'info était manquante et on a fait du mieux qu'on a pu. Et donc, déjà, comprendre le qu'est-ce qui sert à quoi ? d'un point de vue médical, c'est crucial, en fait.

  • Speaker #1

    Non, mais attends, le rendez-vous dure trois minutes, des fois. Enfin, je veux dire, moi, j'habite entre-temps, du coup, entre le moment où j'ai commencé la PMA et le moment où ça s'est, du coup, terminé. J'ai déménagé en Dordogne, donc à une heure et quart de Bordeaux. Clairement, j'ai fait des fois la route. surtout que ceux qui connaissent Bordeaux savent à quel point c'est boucher mais donc des fois deux heures de route aller deux heures de route retour pour trois minutes de consultation où on me donnait toute une liste de protocoles de ci de ça déballé à toute vitesse sur le moment oui ça paraît très clair parce que du coup on est très attentif mais quand on revient chez soi ça l'est beaucoup moins et j'ai des amis en five elles aussi qui pleuraient en disant oui mais j'ai l'impression de mal faire les choses j'ai fait non tu fais pas bien les choses c'est pas que toi qui fais mal les choses c'est qu'on te les explique mal parce qu'on prend pas le temps... de t'expliquer les choses parce qu'on ne prend pas le temps de s'assurer que tu as compris. Donc, il y a un moment, moi, je lui ai dit, ça m'est déjà arrivé de reprendre mon téléphone et de me dire, réexpliquez-moi. Et sur ce moment-là, on me prenait pour une grosse débile, je le sentais bien au téléphone, mais honnêtement, je n'en avais rien à faire parce que c'était plus important pour moi, s'ils ne peuvent pas comprendre qu'un rendez-vous de trois minutes où on me déballe tout, eh bien oui, forcément, je n'ai pas le temps de tout intégrer, sachant qu'il y a tout l'état émotionnel derrière, la roupe, le ci, le ça. que je n'ai pas forcément le temps d'intégrer, je préfère, tant pis, repasser par une grosse débile au téléphone, mais que tu reprends le temps de m'expliquer. Parce que si ce n'est pas clair, je vais préférer une confirmation. Et finalement, pardon, mais ce n'est pas moi le problème. Parce que non, je peux entendre qu'on ne comprenne pas les choses en trois minutes. Échographie incluse ou toucher vaginot inclus.

  • Speaker #0

    Et à ça s'ajoute la sphère émotionnelle, qui est tellement... L'impact émotionnel est tellement élevé. qu'en réalité on n'est pas en état d'entendre et de recevoir des consignes. Tu vois, notre cerveau, il est à saturation. Et donc, on ne retient qu'une certaine partie, et parfois même, on peut la déformer, cette partie. Et donc, c'est important juste d'être rassuré par rapport à ça. La seule chose, c'est qu'il faut encore que le centre décroche derrière. Et ça, ce n'est pas gagné toujours. Parce que parfois, c'est appelé entre 14 et 15. Et si il est 15, moins 1 ou 0, 1, eh bien déjà,

  • Speaker #1

    c'est pas de bol. C'est samedi, dimanche, c'est mort aussi.

  • Speaker #0

    C'est mort aussi. Et puis s'il y a des gens, parce qu'en général, on est rarement les seuls à appeler, eh bien c'est pas de bol s'il s'est occupé, etc. Mais en tout cas, il ne faut pas hésiter à reconfirmer ce qu'on croit ou ce qu'on pense et pas culpabiliser en se disant je suis trop nulle, je n'ai pas compris. Ben non, c'est un système qui est mal fait.

  • Speaker #1

    C'est vraiment de ne pas hésiter, vraiment, dès qu'on revient chez soi, parce que de ne pas attendre, ça c'est vraiment un conseil que je donnerais, c'est dès qu'on revient chez soi, c'est de refaire le point sur, par exemple, et les médicaments qu'on a été chercher à la pharmacie, et également les traitements, les protocoles, et que s'il y a quelque chose qui n'a pas été compris ou qui manque, eh bien c'est soit tout de suite, bien avant le jour des premières injections, des premières prises. médicamenteuse de bien être sûre d'avoir bien compris justement le protocole donc surtout ne pas attendre le dernier moment et pareil de bien vérifier le sac de médicaments parce que moi je me souviens vraiment mais c'est aujourd'hui j'en ris et je me dis c'est une jolie histoire à raconter à cet enfant mais sur le moment ça ne m'a vraiment pas fait rire, forcément il me donne une liste, l'on gomme mon bras de médicaments, d'injections au début il y en a une, au début un cachet et puis une injection et puis deux injections et puis il y a le déclenchement et du coup il y avait une liste incroyable de médicaments de médicaments. Donc, je ressors avec un grand sac. Et puis surtout, il y a plein de boîtes partout. Je ne fais pas attention. Je me dis, c'est bon, j'ai confiance en le pharmacien, etc. Sauf que tout se passe bien pendant tout le processus. Et le jour du déclenchement, on s'est aperçu une demi-heure avant qu'il manquait les aiguilles. Il manquait la seringue et les aiguilles. Donc, j'avais bien le cachet. Mais il avait oublié. de mettre la seringue et les aiguilles. Et le souci, c'est que c'est une injection qui était plus épaisse, le liquide était plus épais, donc il faut que l'aiguille soit plus épaisse. Et les aiguilles que j'avais, parce que ça, j'en avais plein d'autres aiguilles, mais elles étaient plus fines et ça ne passait pas. Et je me suis vue un dimanche soir en train de descendre ma rue parce que j'ai l'une de mes voisines, justement, qui me dit Mais notre voisin d'en face, tu ne le connais pas, mais c'est un infirmier libéral ! Et nous voilà à galoper un dimanche soir, un quart d'heure, parce qu'en plus ça heurte. fixe les injections, à cavloper dans ma rue pour aller chercher, sonner chez le voisin et aller chercher cette fameuse aiguille et cette fameuse seringue. Donc, aujourd'hui, j'en rigole parce que je me dis Waouh ! Ça a vraiment été juste et ça a vraiment été sport et ça aurait été dommage vu le résultat de ne pas le faire. Mais je me serais bien évité sur le coup ce petit moment d'adrélanine et si j'avais justement bien à regarder est-ce que j'ai tout dans mon sac ? Est-ce que je comprends bien les protocoles et de ne pas attendre le dernier moment ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que ce parcours est déjà suffisamment éprouvant que si on peut se le faciliter, c'est bien aussi. Tu as entièrement raison.

  • Speaker #1

    Tu as entièrement raison.

  • Speaker #0

    En tout cas, j'ai vraiment été contente de t'avoir ici sur cet épisode. Si tu avais un dernier conseil à donner, on a déjà donné plein évidemment, mais si tu avais un dernier conseil à donner à quelqu'un qui est dans ce parcours, ce serait quoi ? un mindset, l'état d'esprit, ça fait tout. C'est vraiment, il ne faut pas se leurrer dans le sens, et quand je parle vraiment l'état d'esprit, ce n'est pas je me leurre et je m'illusionne en me disant j'y crois, j'y crois, ça va marcher, ça va marcher, et qu'en fait au fond, quand on creuse un peu, il y a une petite pensée racine qui dit mais non, ça ne peut pas marcher, parce que c'est vraiment, quand je parle du mindset, c'est vraiment en fait tout en moi est allié, tout en moi. être dans une certitude que là, ça ne peut que fonctionner, que ça va fonctionner. Et ça, justement, pour avoir cette clarté d'esprit et cette pensée positive qui vont dans ce sens-là, qui travaillent dans le bon sens, c'est parce que justement, à chaque fois que je me dis ça va marcher c'est d'analyser au fond de moi, c'est est-ce qu'il n'y a pas une petite pensée racine qui, finalement, va à l'encontre de cette pensée que j'essaye d'affirmer ? Et c'est d'aller travailler jusqu'à ce que, justement, il n'y ait plus aucune racine. qui finalement ne donne pas cette clarté de ça va marcher.

  • Speaker #1

    J'adore, j'adore. Je suis tellement, tellement en phase avec ça. On ne pouvait pas mieux faire. Pour conclure, j'ai vraiment l'impression que, oui, s'assurer à ce qu'il n'y ait pas le moindre petit auto-sabotage, j'ai presque envie.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je trouve ça extraordinaire. Merci beaucoup en tout cas pour tes paroles. Je pense que tu as donné beaucoup, beaucoup d'espoir et plein de conseils aussi à celles qui nous écoutent. On se retrouve évidemment la semaine prochaine pour un... tout nouvel épisode. D'ici là, comme toujours, prends soin de toi et encore merci Séverine d'avoir été avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    A bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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