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Deux genoux, deux époques : comment le mental a changé ma guérison

Deux genoux, deux époques : comment le mental a changé ma guérison

05min |24/06/2025
Play
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Description

En 2013, une chute avant les JO me met à terre. En 2025, même blessure, même chirurgien… mais une récupération radicalement différente. Pourquoi ? Parce que mon état d’esprit a tout changé.
Dans cet épisode, je te raconte comment le mental, les émotions et l’écoute de soi peuvent transformer une blessure en tremplin. Ce n’est pas juste une histoire de genou, c’est une leçon de résilience.
Et toi, dans quel mood tu te soignes ?
Spoiler : ton cerveau peut être ton meilleur allié dans ta récup'.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut l'équipe, c'est Emilie d'Octopus Coaching. Ma mission au quotidien, au-delà de t'amener vers une vie plus active et saine, c'est t'aider à retrouver ou te maintenir en forme pour atteindre tes objectifs et vivre pleinement sans compromis. Pour Flo, c'est le podcast qui transforme ton quotidien grâce à l'activité sportive. N'oublie pas de t'abonner. Allez, c'est parti !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je te partage une expérience que j'ai eue suite à mon rendez-vous il y a quelques jours avec mon chirurgien qui est vraiment puissante. C'est d'une blessure que j'ai vécue Une, deux fois. Deux genoux, deux époques, deux états d'esprit. Et si je te disais que c'est pas la blessure qui a tout changé, mais ce que j'ai construit autour ? Allez, je t'embarque. Donc, deux genoux, deux moments de vie, mais une même leçon. Petit retour en 2013, juste avant les Jeux Olympiques. Une chute en ski me met à terre. C'est le chaos, c'est l'enfer qui démarre. Résultat, le genou gauche est explosé. Rupture du ligament croisé antérieur, atteinte du ménisque et du cartilage. Le docteur Fayard m'opère et là commence un parcours de soins long, clairement horrible, douloureux, frustrant. J'étais clairement plus jeune, beaucoup plus sous tension, avec peu de recul sur moi-même. Un enjeu de taille, l'envie de quand même tenter d'aller au jeu malgré un timing ultra serré. Et puis dans tout ça, mon mental, il était un peu cabossé lui aussi. Maintenant, petit retour en avril 2025, le challenge des moniteurs, mon genou lâche, malheureusement pas sur un méga saut incroyable ou une barre de slide, bref, quasiment dans la raquette d'arrivée en faisant un virage, je chute, je me fais balayer, et cette fois, c'est le genou droit, même verdict, même histoire, rupture du ligament croisé. Fractures du ménisque, atteinte du cartilage, clairement je pourrais croire que l'histoire se répète. Sauf que non, cette fois, clairement tout est différent. Même chirurgien, même protocole, mais une récupération éclair, beaucoup plus fluide, beaucoup plus douce, plus stable, juste incroyable. Alors je veux bien que les techniques opératoires aient quand même évolué, elles aussi, mais pourquoi cette fois ça file tout seul ? Naturellement, je ne sais pas. pose la question au docteur Fayard parce que c'est trop dingue. Pourquoi cette opération, elle semble facile alors qu'en 2013 c'était juste la galère, l'enfer quoi ? Sa réponse, elle est claire, nette et précise. Il m'a juste répondu « ton état d'esprit, ton mood du moment fait toute la différence » . Et là, j'ai eu un déclic parce que oui, en 12 ans, j'ai grandi, j'ai mûri, j'ai appris à m'écouter, à m'entourer, à prendre du recul. Clairement, j'ai troqué la pression pour la précision, j'écoute. mieux mon corps, je gère mieux mes émotions et je récupère clairement autrement. J'ai la chance d'avoir un bien meilleur staff autour de moi qui est ultra compétent, qui est à l'affût des dernières techniques, plus l'évolution matérielle aussi. Mais ce que dit la science, l'impact du mental sur la récupération, pour moi c'est juste incroyable. Ce que j'ai vécu, la recherche le confirme. Une étude de The Lancet en 2017 a montré que les... patients avec une bonne régulation émotionnelle et un état d'esprit positif avec 30 à 50% de complications post-opératoires en moins. C'est juste fou. Les neurosciences expliquent que le stress chronique inhibe la cicatrisation, augmente la douleur perçue et ralentit le système immunitaire. A l'inverse, l'optimisme, la pleine conscience et le soutien social activent des réponses neurochimiques favorables à la récupération tissulaire. Autrement dit... ton cerveau peut être ton meilleur kiné ou ton pire saboteur. Clairement, aujourd'hui je vois la diff. La blessure c'est la même, mais entre 2013 et 2025, c'est pas seulement mon genou qui a changé, je me rends compte que c'est moi aussi. Je suis toujours aussi engagée, mais beaucoup plus lucide, plus posée, plus alignée, et ça change tout dans la manière dont le corps répond. Et après, c'est juste fou. Le prochain épisode ! C'est le 1er juillet parce que j'aurai la chance de discuter directement avec Dr Fayard autour d'un petit repas. Franchement, j'ai trop hâte de lui poser toutes mes questions sur l'évolution des techniques chirurgicales, mais aussi sur ce facteur invisible qui est le mental. J'ai une bonne liste de questions, j'ai juste trop hâte d'aller creuser tout ça. Et j'ai trop hâte aussi de partager un petit retour en podcast prochainement. Même si les techniques opératoires évoluent elles aussi, une blessure n'est jamais qu'une blessure, c'est aussi un révélateur. Elle peut t'écraser ou te propulser selon comment tu choisis de l'aborder. Donc si tu viens à un moment de fragilité, pose-toi cette question. Dans quel état d'esprit est-ce que je me soigne ? Ça peut tout changer. N'hésite pas à me partager ton avis. C'était Émilie. Ciao !

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En 2013, une chute avant les JO me met à terre. En 2025, même blessure, même chirurgien… mais une récupération radicalement différente. Pourquoi ? Parce que mon état d’esprit a tout changé.
Dans cet épisode, je te raconte comment le mental, les émotions et l’écoute de soi peuvent transformer une blessure en tremplin. Ce n’est pas juste une histoire de genou, c’est une leçon de résilience.
Et toi, dans quel mood tu te soignes ?
Spoiler : ton cerveau peut être ton meilleur allié dans ta récup'.


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  • Speaker #0

    Salut l'équipe, c'est Emilie d'Octopus Coaching. Ma mission au quotidien, au-delà de t'amener vers une vie plus active et saine, c'est t'aider à retrouver ou te maintenir en forme pour atteindre tes objectifs et vivre pleinement sans compromis. Pour Flo, c'est le podcast qui transforme ton quotidien grâce à l'activité sportive. N'oublie pas de t'abonner. Allez, c'est parti !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je te partage une expérience que j'ai eue suite à mon rendez-vous il y a quelques jours avec mon chirurgien qui est vraiment puissante. C'est d'une blessure que j'ai vécue Une, deux fois. Deux genoux, deux époques, deux états d'esprit. Et si je te disais que c'est pas la blessure qui a tout changé, mais ce que j'ai construit autour ? Allez, je t'embarque. Donc, deux genoux, deux moments de vie, mais une même leçon. Petit retour en 2013, juste avant les Jeux Olympiques. Une chute en ski me met à terre. C'est le chaos, c'est l'enfer qui démarre. Résultat, le genou gauche est explosé. Rupture du ligament croisé antérieur, atteinte du ménisque et du cartilage. Le docteur Fayard m'opère et là commence un parcours de soins long, clairement horrible, douloureux, frustrant. J'étais clairement plus jeune, beaucoup plus sous tension, avec peu de recul sur moi-même. Un enjeu de taille, l'envie de quand même tenter d'aller au jeu malgré un timing ultra serré. Et puis dans tout ça, mon mental, il était un peu cabossé lui aussi. Maintenant, petit retour en avril 2025, le challenge des moniteurs, mon genou lâche, malheureusement pas sur un méga saut incroyable ou une barre de slide, bref, quasiment dans la raquette d'arrivée en faisant un virage, je chute, je me fais balayer, et cette fois, c'est le genou droit, même verdict, même histoire, rupture du ligament croisé. Fractures du ménisque, atteinte du cartilage, clairement je pourrais croire que l'histoire se répète. Sauf que non, cette fois, clairement tout est différent. Même chirurgien, même protocole, mais une récupération éclair, beaucoup plus fluide, beaucoup plus douce, plus stable, juste incroyable. Alors je veux bien que les techniques opératoires aient quand même évolué, elles aussi, mais pourquoi cette fois ça file tout seul ? Naturellement, je ne sais pas. pose la question au docteur Fayard parce que c'est trop dingue. Pourquoi cette opération, elle semble facile alors qu'en 2013 c'était juste la galère, l'enfer quoi ? Sa réponse, elle est claire, nette et précise. Il m'a juste répondu « ton état d'esprit, ton mood du moment fait toute la différence » . Et là, j'ai eu un déclic parce que oui, en 12 ans, j'ai grandi, j'ai mûri, j'ai appris à m'écouter, à m'entourer, à prendre du recul. Clairement, j'ai troqué la pression pour la précision, j'écoute. mieux mon corps, je gère mieux mes émotions et je récupère clairement autrement. J'ai la chance d'avoir un bien meilleur staff autour de moi qui est ultra compétent, qui est à l'affût des dernières techniques, plus l'évolution matérielle aussi. Mais ce que dit la science, l'impact du mental sur la récupération, pour moi c'est juste incroyable. Ce que j'ai vécu, la recherche le confirme. Une étude de The Lancet en 2017 a montré que les... patients avec une bonne régulation émotionnelle et un état d'esprit positif avec 30 à 50% de complications post-opératoires en moins. C'est juste fou. Les neurosciences expliquent que le stress chronique inhibe la cicatrisation, augmente la douleur perçue et ralentit le système immunitaire. A l'inverse, l'optimisme, la pleine conscience et le soutien social activent des réponses neurochimiques favorables à la récupération tissulaire. Autrement dit... ton cerveau peut être ton meilleur kiné ou ton pire saboteur. Clairement, aujourd'hui je vois la diff. La blessure c'est la même, mais entre 2013 et 2025, c'est pas seulement mon genou qui a changé, je me rends compte que c'est moi aussi. Je suis toujours aussi engagée, mais beaucoup plus lucide, plus posée, plus alignée, et ça change tout dans la manière dont le corps répond. Et après, c'est juste fou. Le prochain épisode ! C'est le 1er juillet parce que j'aurai la chance de discuter directement avec Dr Fayard autour d'un petit repas. Franchement, j'ai trop hâte de lui poser toutes mes questions sur l'évolution des techniques chirurgicales, mais aussi sur ce facteur invisible qui est le mental. J'ai une bonne liste de questions, j'ai juste trop hâte d'aller creuser tout ça. Et j'ai trop hâte aussi de partager un petit retour en podcast prochainement. Même si les techniques opératoires évoluent elles aussi, une blessure n'est jamais qu'une blessure, c'est aussi un révélateur. Elle peut t'écraser ou te propulser selon comment tu choisis de l'aborder. Donc si tu viens à un moment de fragilité, pose-toi cette question. Dans quel état d'esprit est-ce que je me soigne ? Ça peut tout changer. N'hésite pas à me partager ton avis. C'était Émilie. Ciao !

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En 2013, une chute avant les JO me met à terre. En 2025, même blessure, même chirurgien… mais une récupération radicalement différente. Pourquoi ? Parce que mon état d’esprit a tout changé.
Dans cet épisode, je te raconte comment le mental, les émotions et l’écoute de soi peuvent transformer une blessure en tremplin. Ce n’est pas juste une histoire de genou, c’est une leçon de résilience.
Et toi, dans quel mood tu te soignes ?
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  • Speaker #0

    Salut l'équipe, c'est Emilie d'Octopus Coaching. Ma mission au quotidien, au-delà de t'amener vers une vie plus active et saine, c'est t'aider à retrouver ou te maintenir en forme pour atteindre tes objectifs et vivre pleinement sans compromis. Pour Flo, c'est le podcast qui transforme ton quotidien grâce à l'activité sportive. N'oublie pas de t'abonner. Allez, c'est parti !

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    Aujourd'hui, je te partage une expérience que j'ai eue suite à mon rendez-vous il y a quelques jours avec mon chirurgien qui est vraiment puissante. C'est d'une blessure que j'ai vécue Une, deux fois. Deux genoux, deux époques, deux états d'esprit. Et si je te disais que c'est pas la blessure qui a tout changé, mais ce que j'ai construit autour ? Allez, je t'embarque. Donc, deux genoux, deux moments de vie, mais une même leçon. Petit retour en 2013, juste avant les Jeux Olympiques. Une chute en ski me met à terre. C'est le chaos, c'est l'enfer qui démarre. Résultat, le genou gauche est explosé. Rupture du ligament croisé antérieur, atteinte du ménisque et du cartilage. Le docteur Fayard m'opère et là commence un parcours de soins long, clairement horrible, douloureux, frustrant. J'étais clairement plus jeune, beaucoup plus sous tension, avec peu de recul sur moi-même. Un enjeu de taille, l'envie de quand même tenter d'aller au jeu malgré un timing ultra serré. Et puis dans tout ça, mon mental, il était un peu cabossé lui aussi. Maintenant, petit retour en avril 2025, le challenge des moniteurs, mon genou lâche, malheureusement pas sur un méga saut incroyable ou une barre de slide, bref, quasiment dans la raquette d'arrivée en faisant un virage, je chute, je me fais balayer, et cette fois, c'est le genou droit, même verdict, même histoire, rupture du ligament croisé. Fractures du ménisque, atteinte du cartilage, clairement je pourrais croire que l'histoire se répète. Sauf que non, cette fois, clairement tout est différent. Même chirurgien, même protocole, mais une récupération éclair, beaucoup plus fluide, beaucoup plus douce, plus stable, juste incroyable. Alors je veux bien que les techniques opératoires aient quand même évolué, elles aussi, mais pourquoi cette fois ça file tout seul ? Naturellement, je ne sais pas. pose la question au docteur Fayard parce que c'est trop dingue. Pourquoi cette opération, elle semble facile alors qu'en 2013 c'était juste la galère, l'enfer quoi ? Sa réponse, elle est claire, nette et précise. Il m'a juste répondu « ton état d'esprit, ton mood du moment fait toute la différence » . Et là, j'ai eu un déclic parce que oui, en 12 ans, j'ai grandi, j'ai mûri, j'ai appris à m'écouter, à m'entourer, à prendre du recul. Clairement, j'ai troqué la pression pour la précision, j'écoute. mieux mon corps, je gère mieux mes émotions et je récupère clairement autrement. J'ai la chance d'avoir un bien meilleur staff autour de moi qui est ultra compétent, qui est à l'affût des dernières techniques, plus l'évolution matérielle aussi. Mais ce que dit la science, l'impact du mental sur la récupération, pour moi c'est juste incroyable. Ce que j'ai vécu, la recherche le confirme. Une étude de The Lancet en 2017 a montré que les... patients avec une bonne régulation émotionnelle et un état d'esprit positif avec 30 à 50% de complications post-opératoires en moins. C'est juste fou. Les neurosciences expliquent que le stress chronique inhibe la cicatrisation, augmente la douleur perçue et ralentit le système immunitaire. A l'inverse, l'optimisme, la pleine conscience et le soutien social activent des réponses neurochimiques favorables à la récupération tissulaire. Autrement dit... ton cerveau peut être ton meilleur kiné ou ton pire saboteur. Clairement, aujourd'hui je vois la diff. La blessure c'est la même, mais entre 2013 et 2025, c'est pas seulement mon genou qui a changé, je me rends compte que c'est moi aussi. Je suis toujours aussi engagée, mais beaucoup plus lucide, plus posée, plus alignée, et ça change tout dans la manière dont le corps répond. Et après, c'est juste fou. Le prochain épisode ! C'est le 1er juillet parce que j'aurai la chance de discuter directement avec Dr Fayard autour d'un petit repas. Franchement, j'ai trop hâte de lui poser toutes mes questions sur l'évolution des techniques chirurgicales, mais aussi sur ce facteur invisible qui est le mental. J'ai une bonne liste de questions, j'ai juste trop hâte d'aller creuser tout ça. Et j'ai trop hâte aussi de partager un petit retour en podcast prochainement. Même si les techniques opératoires évoluent elles aussi, une blessure n'est jamais qu'une blessure, c'est aussi un révélateur. Elle peut t'écraser ou te propulser selon comment tu choisis de l'aborder. Donc si tu viens à un moment de fragilité, pose-toi cette question. Dans quel état d'esprit est-ce que je me soigne ? Ça peut tout changer. N'hésite pas à me partager ton avis. C'était Émilie. Ciao !

Description

En 2013, une chute avant les JO me met à terre. En 2025, même blessure, même chirurgien… mais une récupération radicalement différente. Pourquoi ? Parce que mon état d’esprit a tout changé.
Dans cet épisode, je te raconte comment le mental, les émotions et l’écoute de soi peuvent transformer une blessure en tremplin. Ce n’est pas juste une histoire de genou, c’est une leçon de résilience.
Et toi, dans quel mood tu te soignes ?
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  • Speaker #0

    Salut l'équipe, c'est Emilie d'Octopus Coaching. Ma mission au quotidien, au-delà de t'amener vers une vie plus active et saine, c'est t'aider à retrouver ou te maintenir en forme pour atteindre tes objectifs et vivre pleinement sans compromis. Pour Flo, c'est le podcast qui transforme ton quotidien grâce à l'activité sportive. N'oublie pas de t'abonner. Allez, c'est parti !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je te partage une expérience que j'ai eue suite à mon rendez-vous il y a quelques jours avec mon chirurgien qui est vraiment puissante. C'est d'une blessure que j'ai vécue Une, deux fois. Deux genoux, deux époques, deux états d'esprit. Et si je te disais que c'est pas la blessure qui a tout changé, mais ce que j'ai construit autour ? Allez, je t'embarque. Donc, deux genoux, deux moments de vie, mais une même leçon. Petit retour en 2013, juste avant les Jeux Olympiques. Une chute en ski me met à terre. C'est le chaos, c'est l'enfer qui démarre. Résultat, le genou gauche est explosé. Rupture du ligament croisé antérieur, atteinte du ménisque et du cartilage. Le docteur Fayard m'opère et là commence un parcours de soins long, clairement horrible, douloureux, frustrant. J'étais clairement plus jeune, beaucoup plus sous tension, avec peu de recul sur moi-même. Un enjeu de taille, l'envie de quand même tenter d'aller au jeu malgré un timing ultra serré. Et puis dans tout ça, mon mental, il était un peu cabossé lui aussi. Maintenant, petit retour en avril 2025, le challenge des moniteurs, mon genou lâche, malheureusement pas sur un méga saut incroyable ou une barre de slide, bref, quasiment dans la raquette d'arrivée en faisant un virage, je chute, je me fais balayer, et cette fois, c'est le genou droit, même verdict, même histoire, rupture du ligament croisé. Fractures du ménisque, atteinte du cartilage, clairement je pourrais croire que l'histoire se répète. Sauf que non, cette fois, clairement tout est différent. Même chirurgien, même protocole, mais une récupération éclair, beaucoup plus fluide, beaucoup plus douce, plus stable, juste incroyable. Alors je veux bien que les techniques opératoires aient quand même évolué, elles aussi, mais pourquoi cette fois ça file tout seul ? Naturellement, je ne sais pas. pose la question au docteur Fayard parce que c'est trop dingue. Pourquoi cette opération, elle semble facile alors qu'en 2013 c'était juste la galère, l'enfer quoi ? Sa réponse, elle est claire, nette et précise. Il m'a juste répondu « ton état d'esprit, ton mood du moment fait toute la différence » . Et là, j'ai eu un déclic parce que oui, en 12 ans, j'ai grandi, j'ai mûri, j'ai appris à m'écouter, à m'entourer, à prendre du recul. Clairement, j'ai troqué la pression pour la précision, j'écoute. mieux mon corps, je gère mieux mes émotions et je récupère clairement autrement. J'ai la chance d'avoir un bien meilleur staff autour de moi qui est ultra compétent, qui est à l'affût des dernières techniques, plus l'évolution matérielle aussi. Mais ce que dit la science, l'impact du mental sur la récupération, pour moi c'est juste incroyable. Ce que j'ai vécu, la recherche le confirme. Une étude de The Lancet en 2017 a montré que les... patients avec une bonne régulation émotionnelle et un état d'esprit positif avec 30 à 50% de complications post-opératoires en moins. C'est juste fou. Les neurosciences expliquent que le stress chronique inhibe la cicatrisation, augmente la douleur perçue et ralentit le système immunitaire. A l'inverse, l'optimisme, la pleine conscience et le soutien social activent des réponses neurochimiques favorables à la récupération tissulaire. Autrement dit... ton cerveau peut être ton meilleur kiné ou ton pire saboteur. Clairement, aujourd'hui je vois la diff. La blessure c'est la même, mais entre 2013 et 2025, c'est pas seulement mon genou qui a changé, je me rends compte que c'est moi aussi. Je suis toujours aussi engagée, mais beaucoup plus lucide, plus posée, plus alignée, et ça change tout dans la manière dont le corps répond. Et après, c'est juste fou. Le prochain épisode ! C'est le 1er juillet parce que j'aurai la chance de discuter directement avec Dr Fayard autour d'un petit repas. Franchement, j'ai trop hâte de lui poser toutes mes questions sur l'évolution des techniques chirurgicales, mais aussi sur ce facteur invisible qui est le mental. J'ai une bonne liste de questions, j'ai juste trop hâte d'aller creuser tout ça. Et j'ai trop hâte aussi de partager un petit retour en podcast prochainement. Même si les techniques opératoires évoluent elles aussi, une blessure n'est jamais qu'une blessure, c'est aussi un révélateur. Elle peut t'écraser ou te propulser selon comment tu choisis de l'aborder. Donc si tu viens à un moment de fragilité, pose-toi cette question. Dans quel état d'esprit est-ce que je me soigne ? Ça peut tout changer. N'hésite pas à me partager ton avis. C'était Émilie. Ciao !

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