- Speaker #0
On est face à des crises sociales, climatiques sur lesquelles il faut qu'on agisse. Je n'ai pas envie de faire juste de la performance financière pour de l'argent, pour de l'argent. Pourquoi s'engager ? Parce que c'est hyper excitant.
- Speaker #1
Bonjour Adrien Chaltiel, merci d'avoir accepté notre invitation pour ce podcast Pourquoi c'est cool la RSE Première question, est-ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours ?
- Speaker #0
entre et investisseurs depuis 17 ans dans la tech en France. J'ai un parcours assez divers dans les entreprises dans lesquelles j'ai travaillé. J'ai monté quatre start-up, j'ai investi dans une trentaine de boîtes aussi en tant que business angel et dans quelques fonds d'investissement. Et aujourd'hui la dernière boîte que j'ai créée c'est Eldorado qui est une plateforme de financement de l'innovation en fait qui aide les entrepreneurs à trouver les bons financements au bon moment. J'ai quitté l'opérationnel mais je suis encore au bord des investisseurs mais voilà j'avais envie d'un peu un renouveau et de travailler sur des nouveaux... secteurs dont l'impact donc je pense qu'on va en parler.
- Speaker #1
Justement en parlant de l'écosystème des startups à impact, quelles sont les principales règles et défis auxquels les startups doivent faire face lorsqu'elles cherchent à lever des fonds aujourd'hui ?
- Speaker #0
On est dans un écosystème aujourd'hui où les entrepreneurs doivent être un peu agile dans leur recherche de financement, c'est-à-dire avoir des entreprises plus durables, plus résilientes. dans leur trésorerie, dans leur cash et dans leur utilisation de leurs revenus. Plus pragmatique aussi sur l'atteinte de la rentabilité. Et justement, c'est ça qu'ont créé des entreprises, c'est pour qu'elles aient un modèle économique viable, indépendamment des financements. L'écosystème Impact, c'est quand même très... très fortement développé ces 5, 10, 20 dernières années. Il y a cette difficulté dans l'impact, c'est-à-dire d'aller chercher de la performance financière, donc de prouver aux investisseurs qu'on peut aussi rapporter de l'argent dans leur investissement, tout en ayant de la performance extra-financière. Ce qui rajoute un challenge supplémentaire par rapport à des boîtes 100% tech ou innovantes.
- Speaker #1
Vous chez Eldorado, comment vous les accompagnez ces entreprises à lever des fonds ?
- Speaker #0
Eldorado depuis le début a pour but d'abord de démocratiser l'accès au financement, d'expliquer que ce n'est pas impossible de trouver des financements, qu'on est en France dans un pays où il y a énormément de sources de financement, que ce soit bancaire, financement public aussi à l'innovation, comme BPI France, les régions, l'ADEME, l'Union Européenne, etc. et l'accès aux investisseurs. Mais tout ça c'est un... peu une jungle donc on a voulu créer une base de données donc c'est pour ça que c'est une plateforme avant tout elle de rado c'est une plateforme de mise en relation entre les porteurs de projets et les bonnes sources de financement et les bons investisseurs et d'un autre côté un cabinet de conseil en innovation donc on va aider et conseiller des entrepreneurs qui sont en face de levée de fonds pour aller maximiser leur levée de fonds avec des financements qu'on appelle en effet de levier c'est à dire qu'ils vont maximiser l'effet de leur levée de fonds avec des prêts ou des financements non dilutifs publics notamment. Les deux pendants d'Eldorado, c'est ça. Avec toujours dans l'ADN apporter beaucoup de contenu à l'écosystème.
- Speaker #1
Est-ce que la RSE influence le financement des startups ? Est-ce que toi, tu as observé une tendance à privilégier les investissements dans les entreprises à impact aujourd'hui ?
- Speaker #0
Alors oui, complètement. Ça a explosé. Il y a eu plusieurs phases sur l'investissement impact. Il y a des acteurs qui sont là historiquement depuis très longtemps. Make Sense, Inco, Impact Partners, etc. Il y a des mouvements comme Impact France qui font beaucoup de travail là-dessus. Il y a des conférences comme Change Now qui vient de passer une sorte de vivatech, mais de l'impact, on va dire. Il y avait aussi une vague historique d'entrepreneurs qui font de l'impact depuis des années, 10, 15, 20 ans. Or maintenant, il y a eu un double effet. Il y a eu d'abord un effet modal de faire de l'entrepreneuriat un impact qui a ses mauvais côtés, ce qu'on appelle le greenwashing. Donc beaucoup d'entreprises ou d'investisseurs qui se sont démarqués en disant qu'ils font de l'impact alors qu'en fait, en fait en réalité c'est pour plutôt favoriser de la performance financière ou de la visibilité de la communication sur ce qu'ils font et il n'y a rien derrière il n'y a rien derrière ou alors pas grand chose et qui a pas vraiment un parti pris très fort je pense que toutes et tous on est convaincu qu'il y à une urgence climatique ou sociale ou environnementale et qu'on a nous des entrepreneurs qui sont responsables c'est à dire ils sont responsables de comment ils vont faire bouger leurs entreprises faire changer le monde c'est aussi ça pour ça que les entrepreneurs font des choses, avec une application, une mode qu'on avait de la Silicon Valley, qui était plus Facebook, Amazon, Google, etc., qui est en train de se transformer, où maintenant les personnes ont plus envie de faire des entreprises à impact, sur lesquelles ils vont montrer qu'ils savent créer des entreprises, de la valeur économique, des employés, de la performance financière, etc. Mais aussi avoir un cœur dès le début. C'est ce qu'on appelle l'intentionnalité d'avoir un impact environnemental. Donc ça, c'est un effet modal écosystémique. Certes, il y a une très forte accélération, mais il y a encore énormément de défis à remplir. On sent qu'on est sur une vague sur l'investissement impact d'accélération, mais qu'on navigue quand même à vue. C'est-à-dire que tout le monde n'a pas les mêmes critères. Il y a énormément de règles qui sont très récentes et que du coup, on est encore dans un écosystème où on ne sait pas comment on mesure tout. Toutes les performances, chacun a ses critères un petit peu différents. Il y en a qui les font en respectant ceux de l'ONU, donc les ODD. Il y en a qui préfèrent travailler avec les articles 8 ou 9, donc les réglementations sur les investissements. Tout ça, c'est des règles assez récentes qui vont être amenées à évoluer parce qu'on va les adapter, on va voir ceux qui en profitent pour faire du greenwashing. ceux qui les appliquent vraiment bien, comment on peut catégoriser les innovations à impact, parce que quand on parle d'impact, c'est comme quand on parle de fintech, c'est très large. Ce n'est pas un secteur en particulier, ça couvre énormément de domaines, technologiques ou pas. On est un peu dans une phase où il y a eu une accélération, une accélération encore plus forte ces cinq dernières années, mais avec beaucoup de défis. sur la mesurabilité et les performances à faire émerger collectivement.
- Speaker #1
Toi, c'est quoi ton regard sur ces fonds d'investissement qui sont consacrés uniquement à l'impact ? Tu parlais du cadre légal aussi qui se durcit de plus en plus. Pareil, c'est quoi ton regard là-dessus ? Est-ce que c'est une bonne chose ? Est-ce que ça complique les choses ?
- Speaker #0
Je suis assez bien placé pour le voir parce que je travaille avec un super fonds impact qui s'appelle Aster, un fonds climat. Quand on lève un fonds d'investissement, On va chercher de l'argent auprès de ce qu'on appelle des LP, des Limited Partners, donc des investisseurs. Il y a forcément une logique de retour sur investissement à produire. Mais on cherche aussi des investisseurs, quand on fait ces fonds-là, qui voient l'impact environnemental et la mesure de cet impact. C'est là qu'on voit qu'il y a des fonds 100% impact, qui sont par exemple article 9 sur les règles européennes. Ça veut dire qu'ils n'ont plus de... 50% de leur portefeuille qui ont un impact au cœur de leurs activités. Il y a tous ceux qui veulent respecter les objectifs de développement durable ou les règles SFDR, des législations aussi, pour favoriser soit les enjeux de long terme, soit les technologies qui visent à nous adapter au changement climatique. Donc, tu vois, on commence à catégoriser un petit peu tout ça. Il y a des structures comme Asterion qui sont des clubs d'investissement où ils ont réuni des groupes de personnes qui sont vraiment convaincus d'investisseurs. de l'évolution de l'écosystème vers plus d'impact et de performances financières et extra-financières. Ce mouvement commence à se consolider. On commence à voir quels sont les acteurs qui sont les plus sérieux, les plus investis dans cette cause. De ceux qui sont venus là un peu parce qu'il y avait de la lumière, on va dire, pour forcer le trait. Et on commence à catégoriser. Est-ce que c'est de l'impact social, sociétal, environnemental ? Est-ce que c'est de la tech ? Pas de la tech. Mais tu vois, si c'est de l'anti-gaspi ou du reconditionné, ou de la seconde main, comment on fait, c'est les volumes de vente, comment on fait des ratios qui peuvent permettre de dire qu'est-ce qu'on a économisé, combien de personnes handicapées ont trouvé un travail grâce à l'application, combien de vies ont été sauvées grâce à des pacemakers portables, par exemple, LifeEase, c'est une startup à impact aussi. Donc c'est très très large, ce qui fait que pour trouver un petit peu des consolidations, il faut qu'il y ait de la réglementation sur laquelle tout le monde suive. Mais la réglementation, par définition, elle est aussi imparfaite. Elle est faite pour évoluer. Et donc on est encore vraiment dans cette zone de réflexion collective. dans lequel tout le monde essaye d'avancer dans le même sens.
- Speaker #1
Est-ce que tu as des exemples d'entreprises à impact qui, justement, ont bien fonctionné, ont fait des belles performances économiques ces dernières années, ou même qui vont bientôt émerger ?
- Speaker #0
Oui, complètement. Alors, c'est intéressant. La French Tech a créé depuis 5-6 ans un indice qui s'appelle le Next 40. et French Tech 120, qui est géré par une super personne à la French Tech qui s'appelle Nicolas Deruel, qui vise à critériser les performances des meilleures entreprises technologiques pour les mettre un peu en face des entreprises du CAC 40 ou du SBF 120. Pendant des années, ces critères étaient très fortement mesurés sur les licornes, les levées de fonds, et ça a été de plus en plus décrié parce que ce n'est pas un indicateur de performance, c'est sur la rentabilité, la création d'emplois durables. les modèles de boîtes qui sont rachetés. Donc c'est un peu mettre en avant ces licornes. Et de plus en plus, c'est le travail de Nicolas, c'est d'intégrer d'autres critères. Donc les performances financières, le chiffre d'affaires, la rentabilité potentielle, le nombre d'emplois, etc. Et de plus en plus des critères d'impact sur la diversité et l'inclusion dans leur entreprise, sur les performances sociales, environnementales, la mesure de l'impact, etc. que peuvent avoir ces entreprises aussi. Pour compléter cette liste, le mouvement Impact France a créé un indice, l'indice Impact 40 et Impact 120. Donc les 120 plus les 40... entreprises à impact qui sont les plus performantes sur l'impact. Donc avec des critères vraiment 100% impact cette fois. Et donc tu as énormément d'exemples. Je vous invite à regarder les 120 boîtes et ce qu'elles font. Combien de Phoenix a sauvé de repas dans ces dernières années ? Je crois que c'est 75 millions de repas. Comment Vercor qui est la boîte qui a le plus levé dans l'impact, 2 milliards d'euros qui crée des batteries pour véhicules électriques. C'est financé, des histoires d'entrepreneuriat comme ça. Captain Cause qui est aussi une boîte... hyper importante sur les dons en entreprise pour flécher mieux les dons vers des de l'impact tu as une entreprise qu'on a financé chez elle dans la 2 qui s'appelle you car qui est une application de scanning des produits qu'on a aidé au tout début à trouver des premiers financements en fait tu as énormément d'exemples tu peux en citer dans plein de domaines que ce soit la food avec happy vore qui fait des steaks végétaux tu peux aller dans la mobilité ou les recharges électriques avec une entreprise comme electra tu regardes l'histoire de chacun de ces entrepreneurs tu en ai quand même beaucoup qui sont des entrepreneurs de la première génération tech c'est à dire je fais de l'entrepreneuriat pour faire de l'ino de la start up et qui ont eu des succès ou des échecs mais qui ont fait vivre leurs entreprises qui recréent une boîte et quand il recrée une boîte ont vraiment envie d'être dans l'impact directement.
- Speaker #1
Maintenant, tu n'as plus de rôle opérationnel chez Eldorado. C'est quoi tes projets futurs ? Tu me parlais d'impact, justement, que tu avais des projets dans l'impact. Pourquoi tu t'intéresses à l'impact ? D'où ça te vient ?
- Speaker #0
C'est assez classique, en réalité. Je ne suis pas un super-héros ou un chevalier blanc ou autre chose. Je vois qu'il y a... un écosystème dans lequel je vis, moi ça fait 17 ans. Alors c'est très amusant parce que j'ai commencé ma première entreprise qui était des sites d'emploi spécialisés dans divers secteurs, en droit, finance, etc. On était dans un incubateur à l'ESCP. La première personne à qui j'ai parlé dans cet incubateur s'appelle Christian Vanizette, qui est le fondateur, un des trois fondateurs avec Leïla Obala, Elisée Lockmer, etc. de Make Sense, qui était à la base une initiative collective mondiale de favoriser la mise en avant des entrepreneurs sociaux solidaires. dans différentes zones géographiques, etc. Pourquoi je parle de cette anecdote ? C'est qu'il y a 17 ans, quand je suis arrivé dans cet incubateur pour créer ma première boîte, on voyait déjà qu'il y avait un petit peu d'impact. Mais on les regardait un petit peu comme des jeunes un peu foufous en Sarwell et une chicha. Je force le trait, parce qu'ils ne sont vraiment pas du tout comme ça. Mais on les regardait un petit peu comme Tiens, c'est bizarre. Rêveurs, ça. Voilà, exactement, des grands rêveurs. Et aujourd'hui, ça devient plutôt la norme d'intégrer 100% l'impact. On est conscient. individuellement et collectivement dans l'écosystème qu'on est face à des crises sociales, climatiques sur lesquelles il faut qu'on agisse. Je n'ai pas envie de faire juste de la performance financière pour de l'argent, pour de l'argent. À titre personnel, je ne m'intéresse pas trop aux investissements immobiliers, etc. Ce n'est pas quelque chose qui m'attire. C'est plutôt d'avoir de l'influence et de l'impact sur positif. Quand on a des enfants, moi j'ai deux filles et une belle-fille, donc forcément tu as... une sorte de responsabilité aussi de parents. Et puis, à titre personnel, je suis très engagé sur la diversité dans l'écosystème, donc la diversité homme-femme, notamment sur l'accès aux femmes au financement et aux métiers d'entreprise et aux métiers entrepreneuriaux, donc faire émerger des femmes leaders. Et on voit qu'il y a beaucoup de travail à effectuer dessus. Donc en fait, quand j'ai quitté Eldorado sur l'opérationnel, c'était de me dire comment je peux mettre mon expérience, mon réseau et mon historique sur des causes qui sont beaucoup plus... à impact positif pour tout le monde, des causes qui vont avoir un effet positif pour la société dans son ensemble.
- Speaker #1
Du coup, toi, en tant qu'investisseur dans des boîtes à impact, comment on fait attention au greenwashing ? Comment on fait en sorte de ne pas investir dans des boîtes qui mentent un peu sur les causes ?
- Speaker #0
Ou qui utilisent des buzzwords de l'impact. Il y a beaucoup de boîtes qui se disent à impact parce qu'on facilite... l'économie carbone quand on va développer notre technologie sur tel domaine. Et en face, tu as des entreprises qui sont dans le cœur même de leur modèle, c'est l'impact. Quand on fait des steaks végétaux, c'est vraiment pour avoir une solution directe sur la consommation des ménages. Quand on fait de l'autopartage, c'est pareil. Et donc là, on l'a dans le cœur. Vu que comme énormément d'entreprises étaient financées, étaient favorisées, mises en avant par cet écosystème, Il y en a beaucoup qui se disent à impact, mais qui ne l'ont pas du tout dans le cœur premier. Je te donne des exemples. Tu as des entreprises de logiciels SaaS B2B qui favorisent le marketing et qui vont dire que par notre solution, on fait économiser des réunions ou de l'utilisation de logiciels lourds, de la data, etc. Donc, indirectement, ça favorise le bas carbone. Mais bon, dans ce cas-là, tout le monde a un impact positif sur ce qu'on fait, etc. Et alors,
- Speaker #1
quels conseils tu donnerais à une... une jeune entrepreneuse ou un jeune entrepreneur qui veut créer une boîte à impact, est-ce que tu pourrais le rassurer en lui disant que l'impact, c'est aussi beaucoup d'opportunités, ça peut être aussi synonyme d'argent, même si ça ne doit pas être l'idée principale ?
- Speaker #0
Déjà que c'est un bon choix. Quand on crée une entreprise, on intègre une forme de conviction de faire changer les choses. Quand on est entrepreneur, CEO, cofondatrice, cofondateur, il faut qu'on recrute, qu'on lève des fonds, on a des obligations administratives, légales, réglementaires, etc. Donc, il y a un certain poids entrepreneurial qui est important à avoir. Mais si tu as en plus une conviction, c'est un peu aussi un retour gagnant. Je pense qu'à la fin de l'année, quand on faisait ses comptes, quand on est une entreprise à impact et qu'on dit qu'on a sauvé tant de temps tonnes de déchets, de gaspillage alimentaire, forcément, ça apporte un bonheur individuel et collectif. Et c'est un bon choix parce que l'écosystème se renforce, quand même. Ça, je le vois. Moi, je suis dans un think tank entrepreneurial qui s'appelle le Galion. Dans le Galion, tu as beaucoup d'entrepreneurs de la tech emblématiques ou très performants, etc. Tous ceux qui veulent se relaunch, donc relancer des boîtes, 90-95% veulent le faire sur de l'entrepreneuriat à impact. Donc, en fait, pourquoi je dis que c'est bien une entrepreneur ou un entrepreneur qui veulent se lancer dans cet écosystème-là, c'est que c'est... c'est le moment quoi il ya un momentum très fort c'est encore un peu la jungle brouillard sur qui sont les bons les moins bons comment on mesure la performance comment les règles légales vont évoluer mais c'est en faisant qu'on apprendra et c'est en faisant qu'on va dans 10 15 ans dire tiens tu te souviens en 2024 telle boîte s'est créée maintenant c'est devenu un acteur hyper important de la consommation des ménages et qui a permis de réduire énormément l'impact carbone individuel des familles enfin tu vois je te donne des exemples ce momentum est très favorable il ya plus en plus de financement à impact donc si on fait les choses bien on peut avoir des entreprises bien financées saine pour finir adrien pourquoi c'est cool la rse pourquoi c'est cool la rse c'est une bonne question je pense que c'est cool parce que ça apporte justement une satisfaction personnelle et un impact collectif qui est pour tous et donc la solidarité et les performances extra financières qu'on peut avoir quand on est entrepreneur. Je pense que c'est vraiment cool.
- Speaker #1
Merci beaucoup Adrien pour cet échange passionnant.
- Speaker #0
Merci à toi et à très vite, à bientôt.