- Speaker #0
Vous vous entendez souvent parler de RSE, même si on ne sait pas toujours ce que c'est. Vous vous entendez dire aussi que la RSE c'est compliqué à mettre en place, et que c'est coûteux, voire anxiogène pour une entreprise. Dans ce podcast, on va démystifier cette fameuse responsabilité sociétale des entreprises. On va aller à la rencontre des acteurs du changement inspirant. On va explorer des réussites concrètes, comme les échecs d'ailleurs, parce que c'est souvent dans l'échec qu'on apprend le plus. Le but ? Vous démontrer que la RSE est une vraie source d'opportunités passionnantes. On va donc vous parler de ces boîtes qui s'engagent, font bouger les choses, participent au changement en ayant un impact positif et qui le disent, ou qui ont besoin qu'on le dise et qu'on le fasse savoir. Pourquoi c'est cool, la RSE épisode 9, focus sur les enjeux de la biodiversité.
- Speaker #1
Bonjour à tous, bienvenue dans Pourquoi c'est cool, la RSE. Aujourd'hui, je suis avec Louisiane Guesel de Ecotree. Bonjour Louisiane, merci de nous recevoir dans vos locaux. Est-ce que tu peux déjà te présenter ?
- Speaker #2
Je m'appelle Louisiane, je suis responsable de l'innovation chez Ecotree. Et en parallèle, je suis secrétaire générale de l'Organisation for Biodiversity Certificates, qui est une association qui vise à développer... des certificats pour la biodiversité, à mesurer la biodiversité.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous raconter un peu l'histoire d'Ecotri et comment et pourquoi l'entreprise a-t-elle été créée ?
- Speaker #2
Ecotri, c'est une entreprise bretonne qui a été créée en 2016 à Brest. L'objectif, c'était de s'attaquer aux forêts françaises privées. Il faut savoir qu'en France, il y a 75% de la forêt qui est détenue par des propriétaires privés qui n'ont pas toujours les compétences, les connaissances ou l'argent. pour assurer une gestion durable des forêts. Et l'objectif des cofondateurs, c'était de restaurer ces écosystèmes, de planter et de gérer durablement des forêts en France. Donc en fait, on va voir des propriétaires privés, on rachète leurs forêts et on restaure les écosystèmes. Et on fait financer ça grâce à des particuliers et des entreprises. En somme, l'idée c'est de permettre à des particuliers et des entreprises de contribuer aux forêts françaises, et notamment à leur restauration, à leur gestion durable, et notamment à travers une offre de propriété d'arbres, la possibilité de devenir propriétaire d'arbres, mais aussi aujourd'hui grâce à d'autres offres.
- Speaker #1
C'est quoi la valeur d'un arbre ? Comment ça se matérialise ?
- Speaker #2
La valeur économique, c'est 18 euros sur le site. Donc on va sur le marché aux arbres. Et donc il y a tout un tas d'offres d'arbres différents. Il y a des packs aussi avec des arbres pluriels. L'objectif, c'est vraiment de permettre à quiconque d'acquérir un arbre et avec des horizons de coupe qui sont différents. Par exemple, si je suis basée en Bretagne, j'aurais envie par exemple de financer un chêne Cécile. Donc je peux acheter un chêne Cécile en Bretagne, dans le Morbihan par exemple. Je vais l'acheter 18 euros. et j'aurai un retour sur investissement d'autour de 140 euros dans 100 ans. Donc c'est des horizons long terme. À l'échelle d'un particulier, il y a par exemple des grands-parents qui achètent pour leurs petits-enfants, il y a des familles qui plantent des arbres avec nous. pour symboliser un défunt, ça peut être aussi à l'occasion d'un mariage. En fait, ça peut être pour tout type d'occasion, mais l'objectif, c'est de se dire, on va arrêter d'acheter des produits transformés, du plastique et tout autre type de produits qui sont utilisés avec des ressources finies, mais on va venir acheter ou offrir un produit qui a de la valeur positive.
- Speaker #1
Ok, c'est un peu un investissement durable. C'est l'inverse de la bourse.
- Speaker #2
C'est l'inverse de la bourse, c'est ça. Et donc là, j'évoque la chose à l'échelle des particuliers, mais aujourd'hui, à peu près 80% du chiffre d'affaires, il vient des entreprises. Même si on continue à travailler avec énormément de particuliers, aujourd'hui, on a 80 000 individus qui ont contribué aux forêts gérées par l'écoterie. Et aujourd'hui, il y a à peu près 1000 hectares sous gestion par l'écoterie.
- Speaker #1
Est-ce qu'on peut faire un petit point sur qu'est-ce que la biodiversité et pourquoi elle s'érode ?
- Speaker #2
Alors ça c'est super important parce que l'objectif d'Ecotri c'était vraiment de faire de la séquestration de carbone et de la préservation de la biodiversité en forêt. Et parfois les deux peuvent ne pas être combinables. Par exemple la meilleure façon de séquestrer du carbone c'est de planter de la monoculture de résineux. Ça va pousser très vite, ça va séquestrer beaucoup de carbone mais ça va être néfaste pour la biodiversité. Et l'objectif d'Ecotri depuis le début c'était donc de combiner les deux et même de privilégier la biodiversité. Donc pour revenir sur ce que c'est que la biodiversité. La biodiversité, c'est trois choses. C'est la diversité des écosystèmes, les forêts, les zones humides, l'océan, etc. Au sein de chaque écosystème, il y a une diversité d'espèces et au sein de chaque espèce, il y a une diversité génétique. Et la biodiversité, c'est se dire, on a ces trois niveaux qui ont eux-mêmes des interactions et qui dépendent l'un de l'autre. Donc si on abîme un écosystème, ça va avoir un impact sur les espèces. Si on enlève une espèce, ça va avoir un impact sur ses prédateurs.
- Speaker #1
En préparant l'épisode, tu avais vraiment insisté sur ça, tu parlais de biodiversité, et tu me disais qu'on n'en avait pas parlé pendant très longtemps, et que ça commençait un peu à bouger. Pourquoi on n'en a pas parlé, et pourquoi aujourd'hui on en parle ?
- Speaker #2
La première chose, c'est que comme je le disais, la biodiversité, c'est beaucoup de choses, et donc c'est difficile à calculer. Aujourd'hui, il n'y a pas d'indicateur unique. Et on est dans une époque où on a besoin d'indicateurs, on veut tout mesurer. Et donc on a du mal à s'attaquer à un problème. Quand on ne sait pas vraiment mesurer les choses et mesurer la biodiversité au sens large. Et puis je pense qu'il y a un sujet de sensibilisation globale, parce qu'on en parle moins que les sujets du climat. Le consommateur est beaucoup moins sensibilisé à la biodiversité qu'au climat. Et c'est bizarre parce que la biodiversité c'est visible, c'est-à-dire que les émissions de gaz à effet de serre on ne les voit pas. On voit bien pourtant que quand on prend notre voiture sur l'autoroute, On n'a plus de moucherons sur le pare-brise, on entend beaucoup moins les oiseaux, il y a des choses tangibles qu'on remarque, et pourtant on sensibilise peu le consommateur, notamment les médias, sur le sujet. Bon, maintenant qu'on dit tout ça, les choses elles changent quand même, et il y a des réglementations qui arrivent. Ça y est, on comprend qu'il faut s'emparer de ce sujet, parce qu'on n'est pas pérenne sans la biodiversité. On, c'est les entreprises, c'est l'humanité, en fait on dépend de la biodiversité. Notamment, il est estimé que 55% du PIB mondial dépend... de la biodiversité. Pourquoi ? Parce que ça nous apporte plein de services. Grâce à ça, on a des tables en bois, grâce à ça, on a du coton pour nos vêtements, on peut se nourrir.
- Speaker #1
C'est vrai que pendant le Covid, les gens avaient été assez surpris de voir à quel point la nature avait repris un peu ses droits dans la ville. On entendait à nouveau les oiseaux, etc. Malheureusement, ça a vite disparu. À la fin des confinements, comment vous sensibilisez-vous, le public et les entreprises à tout ça ?
- Speaker #2
Effectivement, j'ai parlé de l'offre de propriété d'arbres, mais on a développé d'autres offres aussi, parce que dans une forêt, il n'y a pas que des arbres, il y a plein d'autres choses, il y a des zones humides, il y a des pollinisateurs, il y a de la faune. Et donc nous, on met en place des tas d'actions dans la forêt qui ne sont pas uniquement en faveur des arbres, mais en faveur de plein d'autres champs de la biodiversité. Et on propose aux particuliers et aux entreprises... de contribuer à ces actions-là. Donc ça veut dire très concrètement la possibilité d'aller sur notre site et de contribuer à la mise en place d'un habitat pour des oiseaux, pour des amphibiens, à la restauration d'une zone humide. Il faut savoir que 65% des zones humides ont déjà disparu. depuis 1900, alors que ce sont des réservoirs d'eau. C'est très important comme écosystème. Et en parallèle, on met aussi notre connaissance au service de beaucoup d'acteurs. On donne des cours dans des écoles, on fait des webinaires, des livres blancs, des conférences, des podcasts comme tout de suite. Et on essaye de sensibiliser le maximum de personnes.
- Speaker #1
Vous proposez des crédits carbone aux entreprises. Comment ça fonctionne ? On sait que c'est assez décrié. Est-ce que tu peux m'en parler ?
- Speaker #2
Oui. Donc un crédit carbone, c'est quoi ? C'est un certificat qui va dire que... Une tonne de CO2 équivalent a été séquestrée ou évitée grâce à un projet. C'est tout bonnement un certificat. Et il y a des entreprises qui financent des crédits carbone. Et nous, on propose ça. C'est parfois décrié. Il y a plusieurs types de marchés des crédits carbone. Et nous, on est sur un marché volontaire. On va s'adresser à des entreprises qui sont engagées dans des stratégies climat et qui calculent leurs émissions, mettent en place une stratégie de diminution des gaz à effet de serre C'est essentiel pour une entreprise de diminuer son impact, mais une entreprise aura toujours des émissions résiduelles. C'est impossible d'avoir une entreprise qui émet zéro. Et donc c'est fondamental de contribuer aussi à la séquestration de carbone. C'est comme ça qu'on va atteindre la neutralité carbone à l'échelle planétaire d'ici 2050. Bon, là où il faut aussi faire attention, c'est que, 1. Il faut que les entreprises qui financent des crédits carbone mettent bien en place une stratégie de réduction. et ça c'est essentiel, mais si elles le font, c'est super d'acheter des crédits carbone, et c'est les recommandations du GIEC. Et deuxièmement, il faut que les projets qui sont associés à ces certificats soient durables. Et parfois, il y a des projets qui sont franchement questionnables. Nous, on est connus pour avoir des crédits carbone qui sont relativement chers. Pour info, c'est autour de 70 euros la tonne de CO2 équivalent séquestrée. Donc c'est relativement cher, la plupart des tonnes sont autour de 5 euros. Mais... On fait des projets locaux, ultra durables, on fait de la gestion forestière durable, donc pas de séquestration carbone au détriment de la biodiversité, on fait les choses nous-mêmes avec notre équipe de forestiers, d'experts de la biodiversité, d'experts du carbone, etc. Et donc forcément, ça fait augmenter les prix. Mais nous, on est persuadés que les crédits carbone, c'est important, qu'il faut contribuer à restaurer les puits de carbone, et notamment les forêts et l'océan, qui séquestrent quand même une grande quantité de nos émissions de gaz à effet de serre. Et pour ça, les crédits carbone sont un super outil.
- Speaker #1
Est-ce qu'il n'y a pas un risque de greenwashing de la part des entreprises qui utilisent vos solutions ?
- Speaker #2
C'est un risque. Nous, on propose à des entreprises de contribuer à des projets en faveur des écosystèmes naturels. Donc c'est créer de l'impact positif. Mais effectivement, au-delà de ça, il faut qu'elles diminuent leur impact négatif. Donc nous, quand on échange avec elles, on s'assure qu'elles sont dans une démarche de réduction de leurs émissions. On leur pose la question. On a aussi une équipe qui leur transmet des informations pour les aider à communiquer de façon juste sur leurs contributions, à la restauration des écosystèmes. Mais il faut faire très attention parce que malheureusement, on reste dans une époque où les gens ne sont pas suffisamment informés sur les choses. Et donc ça nous arrive très souvent d'avoir des clients qui pensent bien faire, mais qui communiquent mal sur leurs contributions. Et qui vont dire par exemple, j'ai financé 50 arbres, je suis neutre en carbone. Et c'est absolument faux de dire ça. Donc nous, on les rappelle et on leur dit, il faut supprimer votre post sur LinkedIn. La deuxième chose que je voulais dire, c'est qu'on pourrait se dire, on crée de l'impact positif, on va travailler uniquement avec des entreprises qui sont exemplaires. Ce serait un choix. On a dans nos clients des entreprises qui ne sont pas très exemplaires, qui sont critiquées. Et en fait, on décide quand même de travailler avec elles. On travaille par exemple avec H&M qui a financé une grande partie de nos projets de biodiversité. Ça peut être critiqué. On décide de travailler avec elles. Pourquoi ? parce qu'on a nos experts en interne qui sont sur le terrain et qui voient tous les jours la biodiversité qui s'érode. On a besoin de restaurer la biodiversité. Et nous, on fait appel au gouvernement, on dit au gouvernement, aidez-nous, financez la restauration de la biodiversité, aidez-nous, donnez-nous des subventions, etc. Mais ça ne fonctionne pas. Donc il faut trouver, l'État ne va pas tout financer, donc il faut trouver d'autres sources de financement. Et le privé détient quand même des gros montants. Et c'est aussi leur travail que de donner de l'argent pour la restauration des écosystèmes. Donc on ne se prive pas de travailler avec des entreprises qui ne sont pas du tout encore clean, mais on veut s'assurer qu'elles sont quand même dans une démarche où elles mettent en place des actions. Je ne dis pas que la démarche est parfaite. Mais j'espère que les cabinets de conseil les challengent au maximum. Et il faut qu'elles communiquent de façon juste sur nos actions. Mais voilà, on ne veut pas s'interdire de travailler avec elles parce qu'on est dans un moment où on a déjà perdu 69% des animaux vertébrés en 50 ans. On ne peut pas attendre d'avoir d'autres financements pour restaurer la biodiversité.
- Speaker #1
Je comprends, mais est-ce qu'il n'y a pas du coup un risque de cercle un peu vicieux ? ou en aidant ces entreprises à améliorer leurs actions, vous les aidez aussi à peut-être détruire un peu plus la planète avec leurs autres actions à côté ?
- Speaker #2
Je ne pense pas que ce soit un risque si on leur dit que ces actions Les actions positives ne sont en aucun cas un droit d'exemption de réaliser des actions de diminution de leur impact négatif. Ça doit venir en plus.
- Speaker #1
Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez été confrontés en développant vos projets ?
- Speaker #2
Le premier qui est à l'échelle de nos terrains, c'est l'adaptation aux dérèglements climatiques. Aujourd'hui, on travaille donc... Sur des forêts, on sait que le réchauffement climatique tend vers plus de 2,7 degrés, si on n'inverse pas drastiquement les actions en cours actuellement. Tout ça, ça va avoir un impact sur les forêts. Et donc nous, les essences qu'on plante, il faut qu'on s'assure que dans 30 ans, dans 40 ans, elles seront encore viables sous un autre climat. Et ça, ce n'est pas facile de se dire, ok, est-ce que les actions qu'on fait aujourd'hui, elles seront encore résilientes demain ? Donc ça nécessite de la recherche, et on a des personnes en interne qui sont spécialisées sur le sujet. On a aussi monté des projets de recherche, notamment avec le CNRS. Donc ça c'est un travail de tous les jours, et on n'a pas les réponses à tout, mais on essaye de faire au mieux. Et le deuxième défi, il est du côté de nos clients. Il faut qu'on continue à les convaincre de s'engager pour la biodiversité. Aujourd'hui, le sujet qui est dans la tête des entreprises, c'est encore... beaucoup le climat, alors que c'est deux mêmes faces d'une même pièce, le climat et la biodiversité, c'est les deux faces d'une même pièce, et donc il faut qu'on continue à les sensibiliser sur le sujet et à les inciter à agir pour la biodiversité. Aujourd'hui, il y a trop peu d'entreprises qui ont mis en place des stratégies biodiversité, c'est en train de vraiment se mettre en place.
- Speaker #1
Il vient d'où ton engagement ?
- Speaker #2
Je pense que ça s'est fait vraiment petit à petit, j'ai toujours été... Très attachée à la nature, je suis allée travailler en Inde. Et en Inde, il y a quelque chose d'assez particulier, c'est qu'il y a une gestion des déchets qui est absolument terrible. À ce moment-là, on voit un type de pollution qui est ultra visible. Et c'est assez choquant, en fait, de voir un tel niveau de pollution. Et je crois que ça... renforcer mon engagement environnemental. Et ensuite, j'ai voulu travailler sur l'engagement environnemental des entreprises en faisant du conseil à l'échelle de la finance aussi des banques, parce que je pense que c'est un véritable levier que le financement de la part des banques en faveur du climat et de la biodiversité. Et puis, j'ai fini par rejoindre Ecotri.
- Speaker #1
Sur les banques, c'est intéressant. Effectivement, il y a de plus en plus de banques comme GreenGoth ou la Neve qui... qui maintenant font des investissements vraiment ciblés, responsables. C'est bien.
- Speaker #2
Après, je pense qu'il faut aussi... Alors moi, j'ai travaillé pour BNP Paribas, premier financeur d'énergie fossile. Et j'ai énormément de respect pour les gens qui travaillent chez BNP Paribas. Donc c'est quand même un paquebot de 200 000 collaborateurs et qui essayent de faire bouger les financements de cette entreprise qui est driveée par l'actionnariat. Et je pense que c'est super difficile. Mais c'est nécessaire que de questionner ces grandes banques. Le travail des ONG est assez remarquable sur le sujet. Mais c'est vrai que c'est super qu'il y ait des initiatives positives qui se créent comme Gringotts et la Nef, mais il faut aussi transformer les banques actuelles.
- Speaker #1
C'est le moment de passer un message à nos auditeurs. Comment ils peuvent s'impliquer avec Ecotri et contribuer à vos initiatives ?
- Speaker #2
Tout simplement en allant sur notre site web pour les particuliers, vous aurez toutes les informations. Vous pouvez aller sur le marché aux arbres, contribuer à la plantation et gestion durable de chênes, de châtaigniers, etc. Ça peut être votre prochain cadeau de Noël, de Saint-Valentin ou que sais-je. Et pour les entreprises, ne pas hésiter à nous contacter à contact.écotri.fr parce qu'on a des commerciaux qui peuvent directement prendre contact avec vous et vous accompagner. pour comprendre votre besoin, si c'est la séquestration de carbone, la préservation de la biodiversité, et on saura vous accompagner.
- Speaker #1
Et pour finir, Louisiane, pourquoi c'est cool, la RSE ?
- Speaker #2
Parce que, au-delà, c'est intéressant comme question, au-delà d'être une action qui va être positive, et où on va se dire, en fait, on va faire plus que juste créer de la valeur économique, on va créer du sens, etc. C'est aussi une action qui va être positive pour le business. Et je pense qu'il faut montrer que ça va avoir un impact positif sur le business parce que ça va permettre la résilience des entreprises. On ne pourra pas faire du business dans un monde qui tend vers plus de 2,7 degrés. On ne pourra pas faire du business sans la biodiversité. Les consommateurs en ont besoin. Les employeurs ont besoin aussi de la RSE pour attirer leur talent. Donc je pense que... Au-delà du fait que ça crée du sens pour tous, pour les cofondateurs, pour l'équipe, etc., c'est aussi une façon d'augmenter la résilience de son entreprise et donc de permettre plus de business. Et du business, ça ne veut pas forcément dire plus de croissance et d'extraction de ressources. Je pense qu'il y a la possibilité aussi de faire du business différemment.
- Speaker #0
Voilà, vous savez désormais que biodiversité et crise climatique sont indissociables et que vous pouvez contribuer à sauver la biodiversité à votre échelle avec Ecotree. On se retrouve très vite pour de nouveaux exemples inspirants et impactants.