Transcription

• Speaker #0

  et bienvenue à toutes d'en pro ce qui te parle le podcast pour les femmes qui veulent se recentrer sur elle je suis amanda professeur de yoga avec une approche de développement personnel dans ce podcast je pars partage avec vous mes connaissances et mes propres expériences, un peu comme une copine qui vous envoie un mémoire vocal, le tout sans chichi. Alors avant d'aller plus loin, sachez que j'ai un petit cadeau pour vous, une to-do list qui vous accompagnera dans ce tout retour à soi. 50 idées d'actions concrètes le but n'étant pas de toutes les cocher évidemment mais simplement de se mettre en mouvement vers soi alors c'est parti pour l'épisode du jour prenez uniquement ce qui vous parle et surtout laissez le reste Et bonjour à toutes, bienvenue dans l'épisode de la semaine, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour un sujet qui va vous plaire, je crois, puisqu'on va parler... Du fameux lâcher prise. Je crois que c'est le rêve de tout le monde de pouvoir lâcher prise. On entend ça encore une fois partout. Et puis finalement, comment on fait pour lâcher prise ? C'est quoi lâcher prise ? Alors, il va y avoir une petite ambiance particulière pendant cet épisode parce que là, il pleut. Je suis dans ma cuisine, il y a un dôme, vous savez, une petite fenêtre là au-dessus. Et donc, j'espère que ça vous met une petite ambiance sympathique pour écouter cet épisode. Alors, peut-être que vous avez déjà entendu ça dans votre vie. Mais enfin, lâche prise. Mais voyons, arrête de te prendre la tête. Mais ne pense pas à ça. Tu t'en fais trop. Tu te fais beaucoup trop de tracas. Mais tu n'as qu'à laisser aller, laisser couler. Et en fait, ces petites phrases-là, on est d'accord, elles ne servent à rien. Elles ne nous aident en rien. C'est un petit peu comme quand on n'arrive pas à dormir et qu'il y a quelqu'un qui vient nous dire « T'as qu'à dormir, va dormir plus tôt » . « Si je pouvais dormir plus tôt, je le ferais » . Ou quand quelqu'un a des douleurs, « Oui, mais bon, tu ne sais pas faire quelque chose » . « Si je pouvais faire quelque chose, je le ferais » . Donc toutes ces petites phrases-là, se dire « Ok, lâche prise » . Ça ne suffit pas, donc on va un tout petit peu décortiquer ça et voir ensemble comment est-ce qu'on peut comprendre ce lâcher-prise peut-être pour mieux réussir à le vivre en fait simplement. Alors commençons par reprendre la définition du lâcher-prise, en tout cas une définition que je trouve ici sur internet. Le lâcher-prise. et la capacité à accepter la réalité telle qu'elle est en renonçant à vouloir tout contrôler pour réduire le stress et l'anxiété. Donc on voit en effet, il y a le fait d'accepter la réalité telle qu'elle est et cette notion de vouloir arrêter de tout contrôler. Et ça, ça apporte quoi ? Ça réduit le stress et l'anxiété. C'est vrai que le fait de ne pas lâcher prise, on peut dire que le contraire du lâcher prise, c'est le fait de contrôler et de vouloir avoir tout sous son contrôle. et ça nous apporte du stress et de l'anxiété. Donc la suite de la définition, c'est « Cela implique d'accepter ce qui est hors de son contrôle, de remettre les choses en perspective et de se concentrer sur les aspects de la situation sur lesquels on peut agir. » Donc on voit ici qu'il n'est pas question de toujours lâcher prise sur tout. Il y a certains éléments sur lesquels on peut agir. La suite de la définition, il ne s'agit pas d'abandonner ses responsabilités, mais de faire la distinction entre ce qui dépend de soi et ce qui n'en dépend pas. Et c'est vraiment là-dessus que j'ai envie de mettre votre focus aujourd'hui, c'est vraiment lâcher prise, c'est une façon de se rappeler de ce qui est de notre pouvoir, de toutes ces choses pour lesquelles on peut avoir du pouvoir d'agir dessus, et toutes ces choses qui ne dépendent pas de nous. Parce qu'en fait, si on ne lâche pas prise sur des choses sur lesquelles finalement, on n'a pas de prise. Vous voyez, il y a des choses comme ça, on s'accroche dessus tel une moule sur son rocher. Alors qu'en fait, on n'a pas de prise, on n'a pas le moindre pouvoir d'action sur cette situation. Et en fait, c'est que ça va nous apporter, comme c'est bien dit dans la définition, du stress, de l'anxiété. Et moi, j'ai envie d'ajouter de l'épuisement en fait. Vraiment de l'épuisement de la fatigue. Donc... Il y a vraiment cette notion à distinguer entre le fait de tenir bon et de lâcher. L'un ne va pas sans l'autre. C'est vraiment trouver son juste milieu entre les deux. Et les vraies questions à se poser, peut-être... que c'est sur quoi j'ai besoin de tenir bon et sur quoi j'ai besoin de lâcher. Alors parfois, c'est important de tenir bon sur certaines choses telles que nos rêves. C'est important de tenir bon si on est en pleine reconstruction de vie, par exemple après une rupture douloureuse, si on est en pleine reconversion professionnelle, si on est en train de mettre en place des choses pour notre santé, qu'elle soit physique ou émotionnelle, si on est en train d'apprendre à poser nos limites. Tout ce chemin-là, il n'est pas forcément facile, mais c'est un chemin sur lequel il est important de tenir bon, d'avoir une vraie régularité, vous voyez, parce qu'on entend lâcher prise à toutes les choses. Et parfois, c'est mon avis personnel, mais je trouve qu'il y a un peu une incompréhension avec ça, où les gens vont facilement lâcher les choses en se disant « Bon, je lâche prise. » Dès que ça nous prend un peu la tête, Je lâche prise dès que ça devient un tout petit peu compliqué ou que ça nous demande un engagement un peu plus régulier, un peu plus avec plus de présence, vous voyez. On se dit, oh, je lâche prise comme pour se dédouaner de ces choses-là. Mais non, parfois, c'est important de tenir bon. Par contre, les choses sur lesquelles c'est nécessaire de lâcher prise, c'est par exemple sur certains événements de vie comme... Justement, si on est dans une rupture et que c'était une relation qui ne nous nourrissait pas, une relation qui était en train de nous tirer vers le bas, ou simplement que c'est une rupture parce que l'autre a vraiment fait son choix, à un moment donné, ça va être important de lâcher prise par rapport à ça, parce qu'on n'a plus de pouvoir dessus. C'est important de lâcher prise sur les besoins des autres, les attentes des autres, les attentes que les autres ont envers nous. C'est important de lâcher prise sur, parfois, peut-être la misère du monde. Vous savez, je vous en reparlerai peut-être un petit peu plus tard. Mais quand on est... Enfin non, je vais vous en parler maintenant, finalement. C'est comme ça, je suis sûre que je n'oublie pas. Quand on est un peu sensible, je suis sûre que la majorité de personnes qui m'écoutent, vous êtes sensible, voire même hyper sensible. Il y a un truc qui est un peu commun aux personnes sensibles comme ça, c'est que, vu qu'on est empathique, que les choses nous touchent profondément, on a envie d'aider, et toutes les causes nous touchent, en fait, si vous voulez, et c'est un peu comme si on voulait mener tous les combats de la vie, comme si on voulait défendre toutes les causes, comme si on voulait porter à bout de bras tout ce qui fait dans la vie, tout ce qui aurait besoin de notre aide, vous voyez, et alors après, on commence à être engagé dans la lutte pour les droits des femmes, des enfants, des hommes, des animaux, de l'écologie, de la planète, de... on veut se révolter contre tout ce qui dysfonctionne. Et parfois, c'est trop à assumer pour une seule personne. Et c'est important de pouvoir lâcher prise sur certaines choses comme ça. Ça ne veut pas dire qu'on devient irresponsable, qu'on fait l'autre chou-quoi, mais c'est juste vraiment de remettre notre pouvoir là où il va y avoir de l'action et où il va être utile et où ça va nous nourrir à la fois nous, mais ça va nourrir aussi quelque chose. Donc vraiment lâcher prise sur ces choses qui nous drainent. et qui en plus ne servent à rien, vous voyez. Je me rends compte que je dis toujours « vous voyez » dans les épisodes, donc je vais essayer de faire attention à ces petits tics de langage. Et donc, par rapport à cette définition sur le lâcher-prise, ça me fait vraiment penser à la citation que vous connaissez peut-être de Marc Aurel, qui dit « que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, et le courage de changer ce qui peut l'être » . et aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre. C'est vraiment très beau. Cette citation de Marc Aurel, elle reflète les principes du stoïcisme en mettant l'accent sur la maîtrise de soi et l'acceptation de l'inévitable. Donc voilà, il y a vraiment des choses qui sont inévitables et quand c'est le cas, s'accrocher à ça, c'est souffrir deux fois en fait, en quelque sorte. Alors maintenant, comment savoir justement s'il faut lâcher prise par rapport à une situation ? Parce que c'est bien beau de dire tout ça, mais souvent quand on est en train de le vivre, on n'a même pas de clarté par rapport à la situation, etc. Donc il y a trois questions vraiment que je vais vous proposer. Je vais les dire dans cet ordre-là. La première, c'est de vous demander, est-ce que j'ai du pouvoir sur cette situation ? Et répondez sincèrement. Donc, soit il y a une situation donnée. Si vous écoutez un podcast sur le lâcher prise, à mon avis, il y a peut-être une situation. Vous savez. qu'elle sait. Peut-être que c'est quelque chose qui tourne souvent en boucle dans votre tête pour le moment, c'est quelque chose que vous n'arrivez pas à dépasser ou quoi. Donc il y a cette situation qui est propre à vous, qui est personnelle. Est-ce que vous avez du pouvoir dessus ? Est-ce qu'il y a quelque chose que vous pouvez vraiment faire qui va faire en sorte que cette situation va changer ? Alors parfois on peut avoir du pouvoir directement sur la situation par... Une action, ben oui, par une action, par quelque chose que vous allez faire. Parfois, on a une influence sur cette situation, c'est-à-dire qu'on n'a pas un pouvoir direct, mais qu'on pourrait avoir peut-être une légère influence qui peut-être pourrait changer la situation. Et parfois, on n'a pas d'action. Parfois, c'est des choses qui ne dépendent pas de nous, c'est des choses qui concernent d'autres personnes. alors on peut Peut-être influencé avec une conversation ou quelque chose comme ça, mais une fois que ça, ça a été fait, ça a été dit, une fois que vous avez exprimé vos besoins, vos envies, vos propositions, après la situation n'est plus dans votre pouvoir si c'est lié à une personne. Et parfois il y a des événements qui sont aussi dépendants de la vie en elle-même en fait, vous voyez, on ne peut pas contrôler, je ne sais pas moi, un retard d'avion, on ne peut pas contrôler une annulation d'un événement public. Par exemple, la politique, on peut influencer en votant. Mais vous voyez, c'est une voix par rapport à des millions. On peut l'influencer si on se lance soi-même dans la politique et qu'on se dit, moi, je vais faire changer les choses. Mais vous voyez que c'est un parcours qui n'est pas immédiat. Vous voyez, donc vraiment la première question, demandez-vous, est-ce que j'ai du pouvoir sur cette situation ? Si oui... On va passer à la question suivante. Sinon, vous avez déjà un élément de réponse pour vous dire « Ok, je vais me détacher de cette situation. » On y reviendra plus tard. Donc la deuxième question, c'est de vous demander « D'accord, j'ai du pouvoir d'agir sur cette situation maintenant. Est-ce que j'ai l'énergie pour agir là-dessus maintenant ? Par rapport à ma vie actuelle, est-ce que j'ai l'énergie de mettre en place ce qu'il faut ? » pour changer cette situation, pour voilà. Parfois la réponse est oui, ok, j'ai l'énergie et je vais commencer par un petit truc. Vous voyez vraiment la théorie des petits pas. Parfois, même si vous avez du pouvoir d'agir sur la situation, la réponse est non. Je n'ai pas l'énergie de faire ça maintenant. Donc je lâche prise, je prends mes distances. La meilleure chose qu'on a à faire, parfois, quand on n'a pas l'énergie, de mener ce combat, de porter ce truc à bout de bras ou de continuer. Je parle de combat parce que souvent, quand on ne lâche pas prise, il y a un peu un truc comme ça à l'intérieur de nous. C'est un peu comme, vous savez, on est tous serrés. C'est comme si on usait toutes nos forces, vraiment lâcher prise. L'image, c'est ça. On tient à quelque chose, lâcher prise, c'est je le lâche et ça fait du bien, vous voyez. Donc, je parle de combat parce que vraiment, pour moi, quand on ne lâche pas prise à l'intérieur de nous, c'est comme si on était tout serré, tout tendu, on essaye de tout retenir et vraiment quand on se rend compte mais finalement j'ai pas l'énergie de continuer à m'accrocher à ce truc là alors je le lâche et ça fait du bien ça fait du bien donc admettons que vous répondiez oui, ok j'ai l'énergie donc dans ce cas là on va continuer et alors la troisième Merci. question que je vous pose, j'aurais pu la poser en premier, mais voilà, je vous la pose en troisième, c'est de vous demander, est-ce que ce sujet mérite vraiment toute mon attention ? Est-ce que c'est une priorité pour moi dans ma vie d'agir là-dessus, de continuer à tenir bon sur ce sujet, sur cette situation, dans cette direction ? Ou est-ce que c'est juste mon mental qui veut garder le contrôle ? Parce que parfois, Ça fait tellement longtemps qu'on s'accroche à quelque chose, qu'on ne pense même pas à l'idée qu'on peut remettre ça en perspective. On ne pense même plus à l'idée qu'en fait, on pourrait changer d'avis sur cette situation et avoir un regard neuf. Et parfois, je crois que c'est un peu inconscient, on continue à s'accrocher à certaines vérités, à certaines habitudes, à certains projets, à certains combats, un peu parce que C'est comme si à l'intérieur de nous, donc je pense que c'est un peu inconscient, mais c'est un peu comme si on se disait, si je change d'avis, ça va être hypocrite. Parce que j'ai toujours prôné ce truc-là, j'ai toujours fait comme ça, j'ai toujours dit que moi, je ne lâcherai jamais cette histoire. blablabla, vous voyez, et en fait à vouloir être loyal, finalement envers qui, envers quoi, on s'accroche à un truc qui aujourd'hui ne fait même plus de sens. Donc cette question-là, elle est quand même essentielle à se poser. Est-ce que ce sujet mérite vraiment toute mon attention ? Est-ce que c'est une priorité pour moi ? Ou est-ce que ce n'est pas juste mon mental qui a envie de garder le contrôle, mais moi concrètement, en fait, je pourrais lâcher cette histoire-là ? Et donc j'en profite aussi pour vous rappeler que vous avez le droit de changer d'avis. Et peu importe qui que ce soit aura à dire là-dessus, vous avez le droit de changer d'avis, vous avez le droit de changer d'habitude, vous avez le droit d'avoir un regard neuf sur une situation, de prendre du recul, de prendre votre distance, voilà. Alors maintenant, un petit mot, parce que peut-être que c'est dans votre personnalité profonde. de ne pas facilement lâcher prise. Vous savez, il y a des personnalités qu'on appelle un peu contrôlantes. Attention, je vais parler en anglais parce que le terme est souvent dit en anglais les personnes control freak. Vous avez le droit de rigoler, c'est mignon. Donc les control freak, mon accent me fait vraiment rire. Donc les personnalités un peu contrôlantes, Eh bien, vous savez quoi ? Moi, j'ai envie de vous déculpabiliser. Parce que vraiment, j'en ai marre qu'on dise à ces personnes-là, « Oh, tu te prends trop la tête, qu'est-ce que t'es contrôlant ? » En fait, les personnes qui sont comme ça, elles sont souvent pointées du doigt comme si elles étaient en tort et comme si elles devaient absolument se calmer et apprendre à être quelqu'un de zen, vous voyez. Alors qu'à mon sens, je dis bien à mon sens, c'est un trait de personnalité, c'est une particularité. On est tous et toutes différents. chaque... être humain a ses particularités, a ses forces, a ses défauts, a ses ressources personnelles. Et pour moi, ce trait, cette caractéristique, c'est pas forcément un défaut. Alors, ça devient un défaut quand ça épuise la personne et que cette énergie, elle ne la met pas à bon escient. Mais en fait, les personnes qui sont comme ça, contrôlantes, qui ont un peu ce genre de personnalité, vous savez, c'est des personnes qui sont perfectionnistes. Et le perfectionnisme, encore une fois, ce n'est pas un défaut. Le perfectionnisme, c'est un défaut uniquement pour la personne qui utilise mal son perfectionnisme et qui s'épuise et que ça ne lui apporte rien. Vous voyez, les personnes qui chipotent sur des détails, mais c'est un petit peu de, comment est-ce qu'on appelle ça, de la procrastination active, vous voyez. Mais les personnes perfectionnistes, on en a besoin. Les personnes qui veulent tout gérer, tout comprendre, tout anticiper, Voilà, ce genre de personnes, en général, elles sont perfectionnistes, elles sont attentives en détail. C'est des personnes qui sont fiables, c'est des personnes qui sont responsables et qui ne laissent rien au hasard. On a besoin de gens comme ça dans la société, on a besoin de gens comme ça dans le monde. En fait, c'est des personnes qui ont cette particularité de perfectionnisme, de tout contrôler, de tout gérer jusqu'au millimètre près. C'est des personnes qui vont faire des excellents enquêteurs, des excellents... avocats, des excellents médecins, méticuleux, des architectes, des thérapeutes, toutes les personnes comme ça qui sont passionnées et qui dédient leur vie à étudier des sujets pour après le répandre dans la vie, pour aider les autres, etc. ou pour aider, encore une fois, une cause ou pour améliorer le monde. On a besoin de gens comme ça. Les personnes comme ça, c'est aussi souvent les artistes. Vous voyez, les artistes, euh... L'art est tellement important dans nos vies, que ce soit la musique, que ce soit les films qu'on aime regarder, le divertissement, etc. Heureusement qu'il y a des personnes un peu comme ça, vous voyez, parce que sinon, si tout le monde se disait, comme moi dans mon podcast, c'est pas grave s'il y a des « e » , c'est pas grave si j'ai pas l'accent anglais, c'est pas grave si on entend les clics de mes souris, vous voyez, parce que moi ce n'est qu'un podcast et ça me convient que ce soit comme ça, très vivant, très authentique. Mais heureusement qu'il y a des personnes ultra perfectionnistes pour faire des trucs qui sont d'une qualité ouf, parce qu'on a besoin aussi de ça en fait dans la vie. Donc en fait, si jamais c'est dans votre personnalité d'être comme ça, s'il vous plaît, arrêtez de vous excuser d'être vous. Et je le vois aussi dans mes cours de yoga, il y a plein de fois des personnes qui viennent comme ça, parce que franchement, ça peut être fatigant et là je vous entends et je vous comprends. Il y a des personnes qui arrivent et qui s'excusent d'être comme ça. ne vous excusez pas, vous êtes magnifique telle que vous êtes, la seule chose qu'il va falloir apprendre à faire c'est à canaliser cette force à la mettre là où elle va à vous servir et à la retirer là où elle vous vide et où elle ne sert à rien. Donc vous n'avez pas besoin de changer qui vous êtes, mais juste d'apprendre à doser cette énergie. Et encore une fois, on en revient au fait de se connaître, de connaître ses limites, de savoir ce qui nous nourrit, de savoir ce qui nous draine. Ça, c'est valable pour tout le monde, pour tous les types de personnalités en fait. Alors, je ne vous remets pas le petit jingle, parce que vous voyez, je ne suis pas perfectionniste. Et ça y est, j'en ai ma dose de notre logic. Le lâcher prise. Donc maintenant, le prochain point que je vais aborder avec vous, c'est déjà le dernier, après il y aura une petite conclusion. Mais c'est qu'en fait, maintenant que vous avez compris le lâcher prise, vraiment cette idée, soit je lâche prise, soit je tiens bon. C'est bien beau, mais ça ne suffit pas. On en revient à ce qu'on a parlé au tout début, dire à quelqu'un, il ne suffit de lâcher prise. Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe, vous voyez. Donc ça va être important de faire un peu ce petit travail d'introspection, de vous demander tout ce qu'on a dit précédemment, et peu près d'accompagner votre corps, votre être, à intégrer ce lâcher-prise. Parce que sinon, ça ne va pas suffire. Vous voyez, vous n'allez pas vous asseoir dans un canapé et dire je lâche prise. Les pensées, elles vont continuer à tourner en boucle. Donc comment est-ce que vous allez vous accompagner à ça ? En vous reconnectant à vous, en vous recentrant sur vous, ... en faisant des choses qui vous font du bien à vous. Vraiment, et c'est comme ça que petit à petit, vous allez réussir à lâcher prise sur les choses. Et au début, ce n'est pas facile. Il y a l'histoire, elle va continuer à tourner en boucle dans votre tête. Mais petit à petit, ça va un tout petit peu s'estomper parce que vous allez vous sentir bien à l'intérieur de vous et vous allez remplacer cette pensée récurrente, on va dire, par de nouvelles choses, par de nouvelles expériences, par de nouvelles sensations. par de nouvelles habitudes, par de nouvelles réalités. Donc vraiment mettre ce lâcher-prise en mouvement, pour que ce lâcher-prise ne soit pas dans vos pensées, mais qu'il se ressente et qu'il se vive. Et donc il y a vraiment plusieurs façons de faire. Donc déjà le fait d'apaiser votre système nerveux, de réguler votre système nerveux, surtout si vous êtes, comme je le disais juste avant, ce type de personnalité un peu contrôlante. Pourquoi ? Parce que je vous ai dit, ce n'est pas un défaut d'être comme ça. Le seul point sur lequel vous devez faire attention si vous êtes comme ça, c'est de sortir du mode alerte. Vous voyez, de sortir du mode où votre corps est toujours en train de combattre quelque chose. Vous voyez, dans cette forme de s'accrocher, peut-être que votre système nerveux est un peu en mode, il y a quelque chose de grave qui est en train de se passer. Donc, apprendre à réguler son système nerveux pour rester dans ce mouvement qui vous fait du bien et dans cette... hyperactivité mentale peut-être qui est nécessaire, le but c'est pas de vous anesthésier l'esprit c'est vraiment de continuer tel que vous êtes mais en régulant votre système nerveux ça, ça se fait évidemment avec de la respiration, encore une fois avec de la conscience de soi avec des petits moments quotidiens pour au moins un peu ralentir et vous permettre des moments de rien, vous voyez des moments où on prend de la distance par rapport au sujet ... Parfois, quand on n'arrive pas à bout de quelque chose aussi, la meilleure chose, c'est parfois, je vous l'ai dit au début d'épisode, c'est de prendre du recul par rapport à ça, mais un vrai recul. Par exemple, partir en vacances, s'accorder une vraie pause, mettre son téléphone de côté pendant au moins toute une journée. Par exemple, vous voyez, ce genre de petites actions, ça va aider aussi à retrouver de la clarté et à ce que ce lâcher prise s'intègre concrètement à l'intérieur de soi. Toutes les activités en mouvement, le fait de marcher, de danser, de créer, de chanter, voilà. Donc parfois, lâcher prise, c'est juste aussi se redonner la permission de respirer. Et vous savez quoi ? C'est souvent quand on arrête de vouloir comprendre le lâcher prise qu'il commence à se faire tout seul, naturellement. Et c'est déjà la conclusion de cet épisode, j'espère vraiment qu'il vous a plu. Donc en conclusion, rappelez-vous que de lâcher prise, ce n'est pas une compétence qu'on apprend du jour au lendemain, c'est vraiment un chemin, c'est un art de vivre, c'est une façon aussi de revenir à soi. Et quand on lâche, on ne perd rien, on récupère simplement de la place pour respirer, pour ressentir, pour vivre et pour les choses qui ont vraiment du sens pour nous. Donc si vous avez envie d'aller plus loin, je vous rappelle qu'il y a la to-do list qui est gratuite. C'est 50 idées d'accès. concrète, justement pour se mettre en mouvement vers soi. Comme pour tout le reste, vous la retrouvez dans la description de cet épisode. Dans les autres ressources gratuites, il y a aussi le Yoga Pack de secours. Donc là, il y a six séances à thème de dix minutes. Elles sont hébergées sur YouTube. Vous allez voir, vous allez les retrouver aussi dans la description de cet épisode. Et justement, dans ce Yoga Pack, il y a une séance qui s'appelle Lâcher prise. Elle dure dix minutes. Vous allez voir, elle est très simple. Et en fait, la symbolique de cette séance, si vous la faites, vous allez voir qu'il y a des postures de yoga. Et en fait, sur l'inspire, il y a beaucoup de mouvements où je propose de prendre deux paires de chaussettes dans vos mains. Et à l'inspire, par exemple, en faisant le mouvement, vous serrez cette paire de chaussettes. Et à l'expire, on relâche. Et là, vous voyez, on accompagne aussi le corps dans cette forme où il sent qu'il y a un truc où on serre à l'inspire le moment où on prend de l'air. Et elle expire le moment où on relâche, on relâche aussi les mains. Et donc là, ça aide aussi notre corps, en fait, si vous voulez, à intégrer ce lâcher-prise. Je sais bien que ça peut paraître un peu farfelu comme ça, mais vraiment essayez, essayez plusieurs fois sur plusieurs jours, sur plusieurs semaines, et vous allez vraiment sentir que ça aide votre... En fait, vu que ça aide votre corps à lâcher-prise, inévitablement, ça se répercute aussi sur le mental. Ça travaille vraiment le corps et l'esprit, ça travaille ensemble en synergie. Pour aller plus loin, il y a aussi les petits événements en présentiel. Il y aura bientôt une demi-journée dans la yurte à Neupré. Et je vous le dis pour la première fois sur ce podcast, il y aura aussi une retraite Amour de Soi le week-end de la Saint-Valentin, donc les samedis 14 et dimanches 15 février. Donc voilà, tout est là pour vous. Le programme Vivre va bientôt rouvrir ses portes aussi. Vous pouvez vous inscrire sur la liste d'attente. Dans tous les cas, j'espère que ces informations vous font du bien et vous aident à lâcher prise, simplement. Voilà, je vous fais des gros bisous et je vous dis à tout bientôt. Merci d'avoir pris ce temps pour vous aujourd'hui. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors je te dis déjà merci, à la semaine prochaine et d'ici là, on se retrouve sur Instagram. Bisous !