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Prends une pause! Explore tes émotions et transforme ta vie 🕊

(60) Arrêter de vouloir être parfaite: libère-toi grâce à tes émotions

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21min |08/05/2024|

68

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Description

Tu te sens constamment sous pression pour être parfaite, à la maison, au travail et dans tes relations?


Découvre dans cet épisode comment le perfectionnisme s'est installé dans ta vie, quelles émotions sont en jeu, et surtout, comment te libérer de cette pression permanente.


Nous explorerons les racines profondes de cette exigence à être parfaite, souvent ancrées dans notre éducation et renforcées par les attentes de la société.


Apprends à comprendre et à maîtriser les émotions qui te poussent à vouloir que tout soit parfait, et découvre comment t'accepter pleinement et réduire le stress engendré par cette quête impossible de perfection.


Belle écoute!


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Je suis Loubna Lamri, thérapeute psycho-corporel, spécialisée en gestion émotionnelle.


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Transcription

  • Speaker #0

    Chaque épisode est une invitation à plonger en toi, à écouter ce que ton corps, ton cœur et tes émotions ont à te dire. Nous découvrirons ensemble des stratégies et des outils pour une gestion émotionnelle éclairée et libératrice. Prépare-toi à être accompagné dans une introspection profonde, à révéler la beauté de ta sensibilité et à vivre en harmonie avec chaque facette de ton être. Parce que dans le calme de cette pause se trouve la clé de ta transformation personnelle. Alors, prends une grande inspiration, installe-toi confortablement et prépare-toi à faire une pause bien méritée. Hello à tous, j'espère que vous allez bien. Nouvel épisode aujourd'hui. Si tu penses être perfectionniste ou qu'on te considère comme tel, que ça te bouffe la vie, dans cet épisode, je vais t'expliquer comment le perfectionnisme s'est installé en toi, quelles émotions entrent en jeu et comment te libérer de cette nécessité d'être toujours parfaite. Ça y est, j'ai posé le sujet, tu sais de quoi on va parler, on va parler de perfectionnisme, d'être parfaite, la femme parfaite. Je crois que cette notion je l'ai bien explorée pour moi, c'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai envie de te partager mes compréhensions, mes connaissances aussi sur le sujet, point de vue émotionnel, point de vue psychologique, parce que, il faut se le dire quand même, c'est un truc qui nous colle beaucoup beaucoup à la peau. Donc aujourd'hui je vais parler à la femme parfaite, celle qui veut que tout soit parfait à la maison. au travail, que ces relations soient parfaites aussi. Le perfectionnisme, c'est en fait cette petite voix qui ne cesse de te dire que ce que tu fais n'est jamais assez bien, assez bon, assez je sais pas quoi. C'est jamais assez. Tu te fixes sans cesse des standards extrêmement élevés, et j'insiste sur le extrêmement, et souvent irréalisables. Ce qui peut te mener... pour le coup, à une énorme frustration et à un sentiment d'insatisfaction permanent. Vouloir être parfaite, ça va aussi te paralyser dans tes actions. La paralysie, en fait, elle va arriver parce que tu auras le sentiment de ne jamais être à la hauteur ou de ne pas supporter de faire des erreurs. Tu vas aussi chercher constamment à contrôler les situations et bien sûr les résultats qui vont avec. Ce qui épuise émotionnellement de vouloir contrôler, tu pourras aller écouter l'épisode sur le lâcher prise, je le mets en descriptif si tu as envie, si tu ne l'as pas encore écouté, et du coup te faire perdre aussi tes véritables objectifs et plaisirs. J'ai envie de préciser aussi quelque chose par rapport à mes propos. C'est qu'il n'y a rien de mal à avoir des exigences élevées. Mais lorsque ces exigences sont trop élevées, elles peuvent être contre-productives. Et du coup, entraver nos jobs, nos relations et notre joie de vivre. Voilà, il y a cette nuance que j'ai envie d'apporter. C'est toujours cette notion d'équilibre, de bien faire ou de trop vouloir bien faire. Alors, qu'est-ce qui caractérise une personne qui est perfectionniste ? Selon moi, en tout cas je le perçois comme ça, je ne sais pas toi qu'est-ce que tu en penses, mais c'est souvent considéré comme une qualité d'être perfectionniste, surtout dans certaines sphères, notamment le travail. C'est même plutôt valorisé, je trouve. Et ce qu'il faut aussi comprendre, c'est que dans le perfectionnisme, c'est vrai que là jusqu'à présent, je n'ai pas dépeint des choses très positives, mais il y a quand même des aspects qui sont positifs et négatifs, comme pour tout au final. Donc voilà, je vais te caractériser et je te donnerai aussi quand même quelques côtés positifs à être perfectionniste. Alors les grands traits d'une personne perfectionniste, ça va être... va se fixer des normes personnelles, professionnelles, en tout cas des normes qui régissent sa vie très élevées et va chercher toujours à se surpasser, à se dépasser. C'est une personne qui va aussi être très sévère vis-à-vis d'elle-même, de son comportement, être même inflexible, être pas très sympa aussi dans le discours, dans la façon dont elle va se parler à elle-même. Le besoin de toujours plaire. Ça aussi, ça se retrouve beaucoup chez les perfectionnistes. C'est cette recherche perpétuelle de plaire à l'autre, aux autres. de douter aussi du coup de soi, de ses qualités, de sa valeur. Il y a un besoin permanent d'organisation, de précision, de contrôle. C'est vrai que je ne l'ai pas ajouté, mais quand on parle de perfectionnisme, on parle aussi de cette notion de contrôle. La peur est très présente, surtout la peur d'échouer, la peur de ne pas y arriver. C'est des peurs qui sont présentes quotidiennement quasiment. Alors tout ce que je viens de nommer, toutes les normes élevées, tous les principes, les comportements que les perfectionnistes se fixent à eux-mêmes, ils les fixent aussi pour les autres, ce qui peut aussi rendre les relations un peu compliquées, conflictueuses, créer des tensions aussi, puisque d'une certaine façon aussi, on peut les percevoir comme des gens qui mettent la pression aux gens qu'ils aiment souvent, ou même au travail, aux personnes qui les entourent et qui les côtoient. Je l'ai dit, il y a des côtés positifs à être perfectionniste quand même. Parce que le besoin d'ordre, d'organisation, de précision, on en parle, c'est quand même quelque chose de super, qui peut véritablement favoriser le déroulement d'activités, d'un job, quand tu mets quelque chose en place, le fait d'être ordonné, organisé, précis, ça facilite quand même beaucoup les choses. Et aussi, une deuxième chose que je trouve vraiment plutôt valorisante d'être perfectionniste, ça va être le fait de se fixer des normes personnelles élevées et aussi le fait d'être d'une certaine façon dans la performance, de façon équilibrée on va dire, ça peut aussi nous conduire à connaître plus de succès parce qu'on va avoir tendance à vouloir y aller, à être un peu plus motivé et donc ça quand même c'est bien fait. Ce qui caractérise aussi beaucoup les personnes qui connaissent le perfectionnisme, à tous les gens parfaits ou en tout cas qui rêvent de l'être, de façon très inconsciente bien sûr, c'est les émotions qu'ils vont ressentir. Il y a de nombreuses émotions qui rentrent en jeu dans le perfectionnisme. La première, ça va être l'anxiété. C'est la peur constante. qui est présente de ne pas atteindre ces standards que je disais, les standards, les normes élevées, ça peut provoquer en fait un état d'alerte continu. Il fait d'être en état d'alerte continue, c'est ce qu'on appelle le stress chronique, et donc l'anxiété va s'installer petit à petit. Forcément, quand je parle d'anxiété, je vais parler de peur, puisque l'anxiété va s'installer aussi, être déclenchée par de nombreuses peurs, notamment la peur de l'échec, la peur du jugement, la peur de ne pas réussir, la peur de ne pas être à la hauteur, d'être abandonnée, d'être rejetée. Une autre émotion qui est présente chez les personnes qui cherchent la perfection, ça va être la frustration. Parce qu'à chaque fois que les résultats obtenus ne correspondent pas aux attentes idéalisées, parce que c'est vraiment ça, on connaît la frustration. Donc ça peut aussi entraîner de l'irritabilité, des sauts d'humeur et un sentiment aussi de découragement. La déception aussi peut être ressentie fortement. La déception, être déçu de ne pas atteindre ses objectifs, même si c'est démesuré, c'est cette sensation qu'on peut ressentir. Et aussi, ça va s'accompagner du coup la déception, ça va s'accompagner de cette espèce d'autocritique qu'on va avoir vis-à-vis de soi-même, d'un sentiment de honte aussi, et ça va renforcer la croyance que sans perfection, on n'est pas suffisant. La colère, bien évidemment, est présente contre eux-mêmes, bien souvent, pour tous les échecs à être parfaits. Et aussi la colère vis-à-vis des autres pour ne pas avoir respecté leurs attentes. Et enfin, la tristesse, parce que la personne qui a envie d'être parfaite, elle peut ressentir qu'elle ne parviendra jamais à être suffisamment bonne, suffisamment bien, suffisamment tout ce qu'on veut. Donc comme tu le comprends là, au travers de toutes les émotions que je viens d'écrire, c'est que ce n'est pas si simple en fait de ne plus être parfait, ou en tout cas d'essayer d'être moins dans le perfectionnisme, moins dans la recherche de perfection, puisqu'il y a tellement d'émotions qui rentrent en jeu, et qui dit émotions, dit aussi rappel du passé, puisque nos émotions d'aujourd'hui sont aussi des émotions du passé, qu'on revisite. Il y a donc des origines profondes qui ont laissé place au perfectionnisme et c'est ce que j'ai envie d'explorer avec toi. Le perfectionnisme peut prendre racine dans l'enfance au travers des interactions avec nos parents ou les figures d'autorité. Si toutefois on a été éduqué, élevé par des parents qui ont des attentes élevées, une forme de rigidité, de l'autoritarisme aussi, ça va aussi ne pas nous faciliter les choses et nous rendre aussi perfectionnistes. Parce que qu'est-ce qui se passe ? Par leur rigidité, par leurs attentes élevées, on a pu ressentir à un moment donné qu'il nous a manqué quelque chose, qu'il nous manque quelque chose. Et que pour être aimé, il fallait soit faire, soit dire ce qu'on attend de nous. On a envie du coup, d'une certaine façon, d'être l'enfant modèle, celui que les parents veulent qu'on soit. Et ça peut être en fait des expériences marquantes comme... des éloges pour des performances exceptionnelles, par exemple, tu as eu un 20 sur 20 alors que tu n'en as jamais, ou des critiques sévères pour des erreurs. Et ça, ça peut vraiment conditionner une personne à associer la perfection à la sécurité et à l'acceptation sociale. J'ai des exemples aussi, un exemple du style des commentaires comme tu pourrais faire mieux ou pourquoi tu n'as pas eu 20 sur 20 ? Ça, ça va renforcer l'idée que la valeur personnelle est liée à la performance. Donc, le perfectionnisme va s'installer aussi. Donc là, d'une certaine façon, le perfectionnisme, il s'installe, il devient un mécanisme de défense, en fait, pour éviter d'être critiqué et aussi de maintenir un peu cette image de contrôle, de contrôle de la situation, contrôle de tout, quoi. Je t'explique tout ça pour vraiment que tu prennes conscience qu'on ne naît pas en voulant être parfaite. Ça s'installe au fur et à mesure du temps. En fait, c'est vouloir satisfaire les attentes. des autres, souvent, et souvent des parents, des figures d'autorité, parce qu'on a compris à un moment donné, on l'a ressenti au plus profond de nous, que c'était la bonne façon d'être, la bonne façon de se comporter pour être aimé. J'ai envie de faire une petite aparté en ce qui concerne les traumas et les blessures émotionnelles, parce que je sais que beaucoup vont se dire qu'ils ont grandi dans une famille ouverte, aimante, à l'écoute, et c'est sans doute le cas, ce n'est nullement à remettre en question. Mais quand on parle de blessures émotionnelles, voire de traumas, c'est de ressentis dont on parle, c'est sur ça surtout que je veux insister, parce que des fois on a l'impression de ne pas se sentir concerné, parce qu'on parle beaucoup en plus, surtout moi au travers de ce que j'évoque au niveau émotionnel, de psychologie aussi, de thérapie, je vais beaucoup parler du passé et des origines. Il y a les parents, les figures d'autorité qui sont nommés, mais c'est en aucun moment pour les juger, pas du tout, c'est pour trouver des explications pour soi. Et parce que c'est important de comprendre que nos parents n'ont pas... envie dans l'absolu. Alors je dis bien dans l'absolu, je ne parle pas des personnes extrêmes et psychotiques, etc. Mais dans l'absolu, nos parents ont envie de faire le mieux même si toi, tes parents, je pense que tu vas te reconnaître dans mes propos, tu as envie de faire au mieux comme tu penses être le mieux pour ton enfant. Malheureusement, entre nos propos, nos émotions à nous et ce qui se passe dans la réalité, des fois il y a un fossé et surtout nos perceptions, nos ressentis sont tellement personnels. Donc un enfant peut ressentir un propos d'un parent qui ne pensait pas dire mal, mais l'enfant va le percevoir de façon un peu négative, en tout cas va le percevoir comme quelque chose qu'il doit faire absolument, par exemple être parfait pour pouvoir être aimé, se sentir aimé. C'est aussi pouvoir avoir un regard différent sur les gens qui nous ont élevés, parce qu'eux aussi ont leur bagage émotionnel, eux aussi ont leur filtre dans les yeux pour regarder la vie, leur interprétation qu'ils nous transmettent malgré nous. Et donc voilà, c'est ce regard que je veux que tu aies, c'est une espèce de discernement aussi à avoir pour faire la part des choses, donc on n'est pas là à juger, en tout cas moi j'ai pas du tout ce rôle-là ici, je ne suis pas là pour... porter un jugement sur nos parents, etc., mais juste t'ouvrir une perspective nouvelle, des clés de compréhension justement, pour pouvoir aussi, toi, cheminer et avancer sur ton développement personnel. Donc j'ai parlé de l'éducation et des attentes familiales, ça va de pair, la deuxième origine aussi qui peut être due au perfectionnisme, ça va être la culture, nos cultures et la société. parce que dans beaucoup de cultures, notamment la nôtre, en France en tout cas c'est quand même très présent, le succès et la performance sont glorifiés. C'est vrai qu'aujourd'hui en plus avec Internet, les réseaux sociaux, les médias, on nous montre plus quand même, j'ai envie de le préciser, de réussites spectaculaires. Donc on a l'impression que tout le monde réussit parfaitement sa vie. Donc ça nous met une espèce de pression de façon très implicite qu'il faut réussir de manière exceptionnelle aussi. Donc ça crée en nous une espèce de raccourci de croire que seule la perfection est digne d'intérêt et que sans ça, en fait, c'est un échec. Et une troisième origine profonde que j'ai notée, ça va être, je l'ai nommée déjà, ça va être la peur. Et des peurs profondes comme la peur d'être rejetée, de ne pas être aimée, la peur d'échouer, parce qu'aussi il y a des raccourcis, alors ce n'est pas un véritable raccourci, mais échouer, ça peut être ne pas être vu, ça peut être aussi collé à la mort, donc voilà, ça peut être des peurs qui sont très très intenses. Et donc avec la peur va venir s'installer aussi ce contrôle, on va contrôler pour éviter, en fait on va tout mettre sous contrôle, notre vie, les autres, les gens. Pour justement éviter que ces peurs se matérialisent. Voilà pour les trois origines profondes que j'ai trouvées, mais en tout état de cause, derrière l'aspect un peu rigide de la perfection et des normes élevées, il y a toujours cette sensation de manquer de valeur, de ne pas se sentir suffisamment aimé, de ne pas se sentir aimé tout court même. Et la personne qui veut être parfaite, elle a essayé de combler ou surcompenser à travers cette stratégie qui est le perfectionnisme, puisque c'est une stratégie... que la personne met en place justement pour éviter de souffrir. Bien sûr qu'il y a des solutions, ce n'est pas une fatalité d'être toujours dans la perfection, on peut s'alléger cette charge mentale, cette charge physique de vouloir tout le temps être parfait, parfaite. Voici mes solutions, en tout cas celles que moi j'avais mis en place, parce que je pense que tu l'as compris, cet épisode aussi est pour moi des petits rappels, que la perfection, ça suffit, ça va deux minutes, on va respirer un coup et on va... on va relâcher. Donc je te partage un petit peu ce que moi j'ai mis en place, ce qui a pu m'aider en tout cas pour me détacher, pour dépasser aussi cette recherche perpétuelle de la perfection. La première chose, je vais t'inviter à explorer deux notions que je pense vont te permettre de mettre en conscience certaines choses. Les deux notions, c'est le moi idéal et l'idéal du moi. Donc c'est des notions de psychologie. En fait, ça va être de distinguer les attentes que toi, tu as pour toi, les attentes que tu te poses à toi-même, et aussi les attentes que les autres ont pour toi, c'est-à-dire ce que les autres attendent de toi. C'est deux notions qui sont distinctes et qu'on mélange, parce qu'on a tendance aussi à s'imposer des choses qu'on n'a pas forcément envie. Et c'est en fait papa, maman, grand-père, grand-mère, tata, qui nous ont imposé ces choses-là, et en fait on a grandi avec et on ne s'est jamais posé la question. Donc je trouve que c'est déjà une première étape intéressante, juste de distinguer quelles sont, moi, mes attentes personnelles et les attentes que les autres ont vis-à-vis de moi. Et les autres, ça implique beaucoup de gens, ça peut être les parents, mais aussi nos compagnons, notre compagne, ça peut être nos amis, voilà, tous les gens qui nous entourent. La deuxième chose, ça va être de visiter ces émotions, les émotions que j'ai nommées, peut-être qu'il y en a d'autres pour toi, c'est vrai que j'en ai nommé quelques-unes mais on a tellement de panel d'émotions et on est tous différents. Donc ça va être de visiter ces émotions qui ont fait qu'un jour tu as cru qu'il fallait être parfaite pour être aimée, avoir de la valeur, avoir sa place. La chose la plus simple, alors qui n'est pas la plus évidente ou la plus facile à faire sur tout seul, ça va être de... reconnaître l'émotion qui te traverse au moment où il se passe une situation qui te rend triste, qui te rend colère, qui te rend frustrée. C'est toutes les techniques de gestion émotionnelle qui vont rentrer en jeu, donc au travers de la respiration, au travers de la reconnexion au niveau corporel. Et ces techniques de respiration, de reconnexion à soi, c'est des pratiques simples qui te ramènent d'une certaine façon à l'essentiel et te permettent de relâcher la pression. Une troisième chose qui semble évidente, mais que je trouve bien de rappeler, c'est de reformuler ces attentes. Parce qu'il suffit des fois juste de redéfinir ce que signifie le succès pour nous, et ça nous permet déjà de relâcher un peu la pression. Au lieu de viser une perfection absolue, on va se fixer des objectifs qui sont un peu plus réalistes et un peu plus atteignables. Au lieu de voir un... Un objectif comme une montagne, quel que soit l'objectif en fait, que ce soit personnel ou professionnel, c'est de le découper en petites étapes qui vont nous paraître déjà plus gérables et en fait on va avoir le sentiment déjà de réussir à chaque étape au lieu de vouloir commencer du point A au point Z et avoir ce sentiment d'échec. Ça aussi ça permet de reconditionner un peu notre cerveau à voir aussi le positif au lieu de voir que le négatif tout le temps. Et le petit bonus que je t'apporte ici, c'est de télécharger mon guide pratique qui va t'aider à maîtriser tes émotions et booster ta confiance en toi. C'est un guide où je te partage les trois clés essentielles pour maîtriser tes émotions et booster ta confiance personnelle. Il y a du journaling, il y a des pratiques, il y a de la méditation, de la respiration. Il est très complet, il est gratuit, il est offert. Ça va te permettre aussi de prendre un moment pour toi, de lâcher un peu la pression. Et voilà, l'épisode est terminé. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. J'espère sincèrement que cet épisode va te permettre de cheminer, d'avancer un petit peu plus sur des compréhensions, sur ce qui se passe en toi, d'éveiller un peu plus ta conscience. Je te laisse le partager si tu penses qu'il peut servir à quelqu'un d'autre. Je te laisse aussi me mettre une petite note, une petite étoile, un petit commentaire. Ça fait toujours plaisir et ça permet aussi de faire découvrir mon travail à plus grande échelle. Et je te dis à bientôt pour un nouvel épisode. Sous-titrage ST'501

Description

Tu te sens constamment sous pression pour être parfaite, à la maison, au travail et dans tes relations?


Découvre dans cet épisode comment le perfectionnisme s'est installé dans ta vie, quelles émotions sont en jeu, et surtout, comment te libérer de cette pression permanente.


Nous explorerons les racines profondes de cette exigence à être parfaite, souvent ancrées dans notre éducation et renforcées par les attentes de la société.


Apprends à comprendre et à maîtriser les émotions qui te poussent à vouloir que tout soit parfait, et découvre comment t'accepter pleinement et réduire le stress engendré par cette quête impossible de perfection.


Belle écoute!


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Je suis Loubna Lamri, thérapeute psycho-corporel, spécialisée en gestion émotionnelle.


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    Chaque épisode est une invitation à plonger en toi, à écouter ce que ton corps, ton cœur et tes émotions ont à te dire. Nous découvrirons ensemble des stratégies et des outils pour une gestion émotionnelle éclairée et libératrice. Prépare-toi à être accompagné dans une introspection profonde, à révéler la beauté de ta sensibilité et à vivre en harmonie avec chaque facette de ton être. Parce que dans le calme de cette pause se trouve la clé de ta transformation personnelle. Alors, prends une grande inspiration, installe-toi confortablement et prépare-toi à faire une pause bien méritée. Hello à tous, j'espère que vous allez bien. Nouvel épisode aujourd'hui. Si tu penses être perfectionniste ou qu'on te considère comme tel, que ça te bouffe la vie, dans cet épisode, je vais t'expliquer comment le perfectionnisme s'est installé en toi, quelles émotions entrent en jeu et comment te libérer de cette nécessité d'être toujours parfaite. Ça y est, j'ai posé le sujet, tu sais de quoi on va parler, on va parler de perfectionnisme, d'être parfaite, la femme parfaite. Je crois que cette notion je l'ai bien explorée pour moi, c'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai envie de te partager mes compréhensions, mes connaissances aussi sur le sujet, point de vue émotionnel, point de vue psychologique, parce que, il faut se le dire quand même, c'est un truc qui nous colle beaucoup beaucoup à la peau. Donc aujourd'hui je vais parler à la femme parfaite, celle qui veut que tout soit parfait à la maison. au travail, que ces relations soient parfaites aussi. Le perfectionnisme, c'est en fait cette petite voix qui ne cesse de te dire que ce que tu fais n'est jamais assez bien, assez bon, assez je sais pas quoi. C'est jamais assez. Tu te fixes sans cesse des standards extrêmement élevés, et j'insiste sur le extrêmement, et souvent irréalisables. Ce qui peut te mener... pour le coup, à une énorme frustration et à un sentiment d'insatisfaction permanent. Vouloir être parfaite, ça va aussi te paralyser dans tes actions. La paralysie, en fait, elle va arriver parce que tu auras le sentiment de ne jamais être à la hauteur ou de ne pas supporter de faire des erreurs. Tu vas aussi chercher constamment à contrôler les situations et bien sûr les résultats qui vont avec. Ce qui épuise émotionnellement de vouloir contrôler, tu pourras aller écouter l'épisode sur le lâcher prise, je le mets en descriptif si tu as envie, si tu ne l'as pas encore écouté, et du coup te faire perdre aussi tes véritables objectifs et plaisirs. J'ai envie de préciser aussi quelque chose par rapport à mes propos. C'est qu'il n'y a rien de mal à avoir des exigences élevées. Mais lorsque ces exigences sont trop élevées, elles peuvent être contre-productives. Et du coup, entraver nos jobs, nos relations et notre joie de vivre. Voilà, il y a cette nuance que j'ai envie d'apporter. C'est toujours cette notion d'équilibre, de bien faire ou de trop vouloir bien faire. Alors, qu'est-ce qui caractérise une personne qui est perfectionniste ? Selon moi, en tout cas je le perçois comme ça, je ne sais pas toi qu'est-ce que tu en penses, mais c'est souvent considéré comme une qualité d'être perfectionniste, surtout dans certaines sphères, notamment le travail. C'est même plutôt valorisé, je trouve. Et ce qu'il faut aussi comprendre, c'est que dans le perfectionnisme, c'est vrai que là jusqu'à présent, je n'ai pas dépeint des choses très positives, mais il y a quand même des aspects qui sont positifs et négatifs, comme pour tout au final. Donc voilà, je vais te caractériser et je te donnerai aussi quand même quelques côtés positifs à être perfectionniste. Alors les grands traits d'une personne perfectionniste, ça va être... va se fixer des normes personnelles, professionnelles, en tout cas des normes qui régissent sa vie très élevées et va chercher toujours à se surpasser, à se dépasser. C'est une personne qui va aussi être très sévère vis-à-vis d'elle-même, de son comportement, être même inflexible, être pas très sympa aussi dans le discours, dans la façon dont elle va se parler à elle-même. Le besoin de toujours plaire. Ça aussi, ça se retrouve beaucoup chez les perfectionnistes. C'est cette recherche perpétuelle de plaire à l'autre, aux autres. de douter aussi du coup de soi, de ses qualités, de sa valeur. Il y a un besoin permanent d'organisation, de précision, de contrôle. C'est vrai que je ne l'ai pas ajouté, mais quand on parle de perfectionnisme, on parle aussi de cette notion de contrôle. La peur est très présente, surtout la peur d'échouer, la peur de ne pas y arriver. C'est des peurs qui sont présentes quotidiennement quasiment. Alors tout ce que je viens de nommer, toutes les normes élevées, tous les principes, les comportements que les perfectionnistes se fixent à eux-mêmes, ils les fixent aussi pour les autres, ce qui peut aussi rendre les relations un peu compliquées, conflictueuses, créer des tensions aussi, puisque d'une certaine façon aussi, on peut les percevoir comme des gens qui mettent la pression aux gens qu'ils aiment souvent, ou même au travail, aux personnes qui les entourent et qui les côtoient. Je l'ai dit, il y a des côtés positifs à être perfectionniste quand même. Parce que le besoin d'ordre, d'organisation, de précision, on en parle, c'est quand même quelque chose de super, qui peut véritablement favoriser le déroulement d'activités, d'un job, quand tu mets quelque chose en place, le fait d'être ordonné, organisé, précis, ça facilite quand même beaucoup les choses. Et aussi, une deuxième chose que je trouve vraiment plutôt valorisante d'être perfectionniste, ça va être le fait de se fixer des normes personnelles élevées et aussi le fait d'être d'une certaine façon dans la performance, de façon équilibrée on va dire, ça peut aussi nous conduire à connaître plus de succès parce qu'on va avoir tendance à vouloir y aller, à être un peu plus motivé et donc ça quand même c'est bien fait. Ce qui caractérise aussi beaucoup les personnes qui connaissent le perfectionnisme, à tous les gens parfaits ou en tout cas qui rêvent de l'être, de façon très inconsciente bien sûr, c'est les émotions qu'ils vont ressentir. Il y a de nombreuses émotions qui rentrent en jeu dans le perfectionnisme. La première, ça va être l'anxiété. C'est la peur constante. qui est présente de ne pas atteindre ces standards que je disais, les standards, les normes élevées, ça peut provoquer en fait un état d'alerte continu. Il fait d'être en état d'alerte continue, c'est ce qu'on appelle le stress chronique, et donc l'anxiété va s'installer petit à petit. Forcément, quand je parle d'anxiété, je vais parler de peur, puisque l'anxiété va s'installer aussi, être déclenchée par de nombreuses peurs, notamment la peur de l'échec, la peur du jugement, la peur de ne pas réussir, la peur de ne pas être à la hauteur, d'être abandonnée, d'être rejetée. Une autre émotion qui est présente chez les personnes qui cherchent la perfection, ça va être la frustration. Parce qu'à chaque fois que les résultats obtenus ne correspondent pas aux attentes idéalisées, parce que c'est vraiment ça, on connaît la frustration. Donc ça peut aussi entraîner de l'irritabilité, des sauts d'humeur et un sentiment aussi de découragement. La déception aussi peut être ressentie fortement. La déception, être déçu de ne pas atteindre ses objectifs, même si c'est démesuré, c'est cette sensation qu'on peut ressentir. Et aussi, ça va s'accompagner du coup la déception, ça va s'accompagner de cette espèce d'autocritique qu'on va avoir vis-à-vis de soi-même, d'un sentiment de honte aussi, et ça va renforcer la croyance que sans perfection, on n'est pas suffisant. La colère, bien évidemment, est présente contre eux-mêmes, bien souvent, pour tous les échecs à être parfaits. Et aussi la colère vis-à-vis des autres pour ne pas avoir respecté leurs attentes. Et enfin, la tristesse, parce que la personne qui a envie d'être parfaite, elle peut ressentir qu'elle ne parviendra jamais à être suffisamment bonne, suffisamment bien, suffisamment tout ce qu'on veut. Donc comme tu le comprends là, au travers de toutes les émotions que je viens d'écrire, c'est que ce n'est pas si simple en fait de ne plus être parfait, ou en tout cas d'essayer d'être moins dans le perfectionnisme, moins dans la recherche de perfection, puisqu'il y a tellement d'émotions qui rentrent en jeu, et qui dit émotions, dit aussi rappel du passé, puisque nos émotions d'aujourd'hui sont aussi des émotions du passé, qu'on revisite. Il y a donc des origines profondes qui ont laissé place au perfectionnisme et c'est ce que j'ai envie d'explorer avec toi. Le perfectionnisme peut prendre racine dans l'enfance au travers des interactions avec nos parents ou les figures d'autorité. Si toutefois on a été éduqué, élevé par des parents qui ont des attentes élevées, une forme de rigidité, de l'autoritarisme aussi, ça va aussi ne pas nous faciliter les choses et nous rendre aussi perfectionnistes. Parce que qu'est-ce qui se passe ? Par leur rigidité, par leurs attentes élevées, on a pu ressentir à un moment donné qu'il nous a manqué quelque chose, qu'il nous manque quelque chose. Et que pour être aimé, il fallait soit faire, soit dire ce qu'on attend de nous. On a envie du coup, d'une certaine façon, d'être l'enfant modèle, celui que les parents veulent qu'on soit. Et ça peut être en fait des expériences marquantes comme... des éloges pour des performances exceptionnelles, par exemple, tu as eu un 20 sur 20 alors que tu n'en as jamais, ou des critiques sévères pour des erreurs. Et ça, ça peut vraiment conditionner une personne à associer la perfection à la sécurité et à l'acceptation sociale. J'ai des exemples aussi, un exemple du style des commentaires comme tu pourrais faire mieux ou pourquoi tu n'as pas eu 20 sur 20 ? Ça, ça va renforcer l'idée que la valeur personnelle est liée à la performance. Donc, le perfectionnisme va s'installer aussi. Donc là, d'une certaine façon, le perfectionnisme, il s'installe, il devient un mécanisme de défense, en fait, pour éviter d'être critiqué et aussi de maintenir un peu cette image de contrôle, de contrôle de la situation, contrôle de tout, quoi. Je t'explique tout ça pour vraiment que tu prennes conscience qu'on ne naît pas en voulant être parfaite. Ça s'installe au fur et à mesure du temps. En fait, c'est vouloir satisfaire les attentes. des autres, souvent, et souvent des parents, des figures d'autorité, parce qu'on a compris à un moment donné, on l'a ressenti au plus profond de nous, que c'était la bonne façon d'être, la bonne façon de se comporter pour être aimé. J'ai envie de faire une petite aparté en ce qui concerne les traumas et les blessures émotionnelles, parce que je sais que beaucoup vont se dire qu'ils ont grandi dans une famille ouverte, aimante, à l'écoute, et c'est sans doute le cas, ce n'est nullement à remettre en question. Mais quand on parle de blessures émotionnelles, voire de traumas, c'est de ressentis dont on parle, c'est sur ça surtout que je veux insister, parce que des fois on a l'impression de ne pas se sentir concerné, parce qu'on parle beaucoup en plus, surtout moi au travers de ce que j'évoque au niveau émotionnel, de psychologie aussi, de thérapie, je vais beaucoup parler du passé et des origines. Il y a les parents, les figures d'autorité qui sont nommés, mais c'est en aucun moment pour les juger, pas du tout, c'est pour trouver des explications pour soi. Et parce que c'est important de comprendre que nos parents n'ont pas... envie dans l'absolu. Alors je dis bien dans l'absolu, je ne parle pas des personnes extrêmes et psychotiques, etc. Mais dans l'absolu, nos parents ont envie de faire le mieux même si toi, tes parents, je pense que tu vas te reconnaître dans mes propos, tu as envie de faire au mieux comme tu penses être le mieux pour ton enfant. Malheureusement, entre nos propos, nos émotions à nous et ce qui se passe dans la réalité, des fois il y a un fossé et surtout nos perceptions, nos ressentis sont tellement personnels. Donc un enfant peut ressentir un propos d'un parent qui ne pensait pas dire mal, mais l'enfant va le percevoir de façon un peu négative, en tout cas va le percevoir comme quelque chose qu'il doit faire absolument, par exemple être parfait pour pouvoir être aimé, se sentir aimé. C'est aussi pouvoir avoir un regard différent sur les gens qui nous ont élevés, parce qu'eux aussi ont leur bagage émotionnel, eux aussi ont leur filtre dans les yeux pour regarder la vie, leur interprétation qu'ils nous transmettent malgré nous. Et donc voilà, c'est ce regard que je veux que tu aies, c'est une espèce de discernement aussi à avoir pour faire la part des choses, donc on n'est pas là à juger, en tout cas moi j'ai pas du tout ce rôle-là ici, je ne suis pas là pour... porter un jugement sur nos parents, etc., mais juste t'ouvrir une perspective nouvelle, des clés de compréhension justement, pour pouvoir aussi, toi, cheminer et avancer sur ton développement personnel. Donc j'ai parlé de l'éducation et des attentes familiales, ça va de pair, la deuxième origine aussi qui peut être due au perfectionnisme, ça va être la culture, nos cultures et la société. parce que dans beaucoup de cultures, notamment la nôtre, en France en tout cas c'est quand même très présent, le succès et la performance sont glorifiés. C'est vrai qu'aujourd'hui en plus avec Internet, les réseaux sociaux, les médias, on nous montre plus quand même, j'ai envie de le préciser, de réussites spectaculaires. Donc on a l'impression que tout le monde réussit parfaitement sa vie. Donc ça nous met une espèce de pression de façon très implicite qu'il faut réussir de manière exceptionnelle aussi. Donc ça crée en nous une espèce de raccourci de croire que seule la perfection est digne d'intérêt et que sans ça, en fait, c'est un échec. Et une troisième origine profonde que j'ai notée, ça va être, je l'ai nommée déjà, ça va être la peur. Et des peurs profondes comme la peur d'être rejetée, de ne pas être aimée, la peur d'échouer, parce qu'aussi il y a des raccourcis, alors ce n'est pas un véritable raccourci, mais échouer, ça peut être ne pas être vu, ça peut être aussi collé à la mort, donc voilà, ça peut être des peurs qui sont très très intenses. Et donc avec la peur va venir s'installer aussi ce contrôle, on va contrôler pour éviter, en fait on va tout mettre sous contrôle, notre vie, les autres, les gens. Pour justement éviter que ces peurs se matérialisent. Voilà pour les trois origines profondes que j'ai trouvées, mais en tout état de cause, derrière l'aspect un peu rigide de la perfection et des normes élevées, il y a toujours cette sensation de manquer de valeur, de ne pas se sentir suffisamment aimé, de ne pas se sentir aimé tout court même. Et la personne qui veut être parfaite, elle a essayé de combler ou surcompenser à travers cette stratégie qui est le perfectionnisme, puisque c'est une stratégie... que la personne met en place justement pour éviter de souffrir. Bien sûr qu'il y a des solutions, ce n'est pas une fatalité d'être toujours dans la perfection, on peut s'alléger cette charge mentale, cette charge physique de vouloir tout le temps être parfait, parfaite. Voici mes solutions, en tout cas celles que moi j'avais mis en place, parce que je pense que tu l'as compris, cet épisode aussi est pour moi des petits rappels, que la perfection, ça suffit, ça va deux minutes, on va respirer un coup et on va... on va relâcher. Donc je te partage un petit peu ce que moi j'ai mis en place, ce qui a pu m'aider en tout cas pour me détacher, pour dépasser aussi cette recherche perpétuelle de la perfection. La première chose, je vais t'inviter à explorer deux notions que je pense vont te permettre de mettre en conscience certaines choses. Les deux notions, c'est le moi idéal et l'idéal du moi. Donc c'est des notions de psychologie. En fait, ça va être de distinguer les attentes que toi, tu as pour toi, les attentes que tu te poses à toi-même, et aussi les attentes que les autres ont pour toi, c'est-à-dire ce que les autres attendent de toi. C'est deux notions qui sont distinctes et qu'on mélange, parce qu'on a tendance aussi à s'imposer des choses qu'on n'a pas forcément envie. Et c'est en fait papa, maman, grand-père, grand-mère, tata, qui nous ont imposé ces choses-là, et en fait on a grandi avec et on ne s'est jamais posé la question. Donc je trouve que c'est déjà une première étape intéressante, juste de distinguer quelles sont, moi, mes attentes personnelles et les attentes que les autres ont vis-à-vis de moi. Et les autres, ça implique beaucoup de gens, ça peut être les parents, mais aussi nos compagnons, notre compagne, ça peut être nos amis, voilà, tous les gens qui nous entourent. La deuxième chose, ça va être de visiter ces émotions, les émotions que j'ai nommées, peut-être qu'il y en a d'autres pour toi, c'est vrai que j'en ai nommé quelques-unes mais on a tellement de panel d'émotions et on est tous différents. Donc ça va être de visiter ces émotions qui ont fait qu'un jour tu as cru qu'il fallait être parfaite pour être aimée, avoir de la valeur, avoir sa place. La chose la plus simple, alors qui n'est pas la plus évidente ou la plus facile à faire sur tout seul, ça va être de... reconnaître l'émotion qui te traverse au moment où il se passe une situation qui te rend triste, qui te rend colère, qui te rend frustrée. C'est toutes les techniques de gestion émotionnelle qui vont rentrer en jeu, donc au travers de la respiration, au travers de la reconnexion au niveau corporel. Et ces techniques de respiration, de reconnexion à soi, c'est des pratiques simples qui te ramènent d'une certaine façon à l'essentiel et te permettent de relâcher la pression. Une troisième chose qui semble évidente, mais que je trouve bien de rappeler, c'est de reformuler ces attentes. Parce qu'il suffit des fois juste de redéfinir ce que signifie le succès pour nous, et ça nous permet déjà de relâcher un peu la pression. Au lieu de viser une perfection absolue, on va se fixer des objectifs qui sont un peu plus réalistes et un peu plus atteignables. Au lieu de voir un... Un objectif comme une montagne, quel que soit l'objectif en fait, que ce soit personnel ou professionnel, c'est de le découper en petites étapes qui vont nous paraître déjà plus gérables et en fait on va avoir le sentiment déjà de réussir à chaque étape au lieu de vouloir commencer du point A au point Z et avoir ce sentiment d'échec. Ça aussi ça permet de reconditionner un peu notre cerveau à voir aussi le positif au lieu de voir que le négatif tout le temps. Et le petit bonus que je t'apporte ici, c'est de télécharger mon guide pratique qui va t'aider à maîtriser tes émotions et booster ta confiance en toi. C'est un guide où je te partage les trois clés essentielles pour maîtriser tes émotions et booster ta confiance personnelle. Il y a du journaling, il y a des pratiques, il y a de la méditation, de la respiration. Il est très complet, il est gratuit, il est offert. Ça va te permettre aussi de prendre un moment pour toi, de lâcher un peu la pression. Et voilà, l'épisode est terminé. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. J'espère sincèrement que cet épisode va te permettre de cheminer, d'avancer un petit peu plus sur des compréhensions, sur ce qui se passe en toi, d'éveiller un peu plus ta conscience. Je te laisse le partager si tu penses qu'il peut servir à quelqu'un d'autre. Je te laisse aussi me mettre une petite note, une petite étoile, un petit commentaire. Ça fait toujours plaisir et ça permet aussi de faire découvrir mon travail à plus grande échelle. Et je te dis à bientôt pour un nouvel épisode. Sous-titrage ST'501

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Tu te sens constamment sous pression pour être parfaite, à la maison, au travail et dans tes relations?


Découvre dans cet épisode comment le perfectionnisme s'est installé dans ta vie, quelles émotions sont en jeu, et surtout, comment te libérer de cette pression permanente.


Nous explorerons les racines profondes de cette exigence à être parfaite, souvent ancrées dans notre éducation et renforcées par les attentes de la société.


Apprends à comprendre et à maîtriser les émotions qui te poussent à vouloir que tout soit parfait, et découvre comment t'accepter pleinement et réduire le stress engendré par cette quête impossible de perfection.


Belle écoute!


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Je suis Loubna Lamri, thérapeute psycho-corporel, spécialisée en gestion émotionnelle.


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Transcription

  • Speaker #0

    Chaque épisode est une invitation à plonger en toi, à écouter ce que ton corps, ton cœur et tes émotions ont à te dire. Nous découvrirons ensemble des stratégies et des outils pour une gestion émotionnelle éclairée et libératrice. Prépare-toi à être accompagné dans une introspection profonde, à révéler la beauté de ta sensibilité et à vivre en harmonie avec chaque facette de ton être. Parce que dans le calme de cette pause se trouve la clé de ta transformation personnelle. Alors, prends une grande inspiration, installe-toi confortablement et prépare-toi à faire une pause bien méritée. Hello à tous, j'espère que vous allez bien. Nouvel épisode aujourd'hui. Si tu penses être perfectionniste ou qu'on te considère comme tel, que ça te bouffe la vie, dans cet épisode, je vais t'expliquer comment le perfectionnisme s'est installé en toi, quelles émotions entrent en jeu et comment te libérer de cette nécessité d'être toujours parfaite. Ça y est, j'ai posé le sujet, tu sais de quoi on va parler, on va parler de perfectionnisme, d'être parfaite, la femme parfaite. Je crois que cette notion je l'ai bien explorée pour moi, c'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai envie de te partager mes compréhensions, mes connaissances aussi sur le sujet, point de vue émotionnel, point de vue psychologique, parce que, il faut se le dire quand même, c'est un truc qui nous colle beaucoup beaucoup à la peau. Donc aujourd'hui je vais parler à la femme parfaite, celle qui veut que tout soit parfait à la maison. au travail, que ces relations soient parfaites aussi. Le perfectionnisme, c'est en fait cette petite voix qui ne cesse de te dire que ce que tu fais n'est jamais assez bien, assez bon, assez je sais pas quoi. C'est jamais assez. Tu te fixes sans cesse des standards extrêmement élevés, et j'insiste sur le extrêmement, et souvent irréalisables. Ce qui peut te mener... pour le coup, à une énorme frustration et à un sentiment d'insatisfaction permanent. Vouloir être parfaite, ça va aussi te paralyser dans tes actions. La paralysie, en fait, elle va arriver parce que tu auras le sentiment de ne jamais être à la hauteur ou de ne pas supporter de faire des erreurs. Tu vas aussi chercher constamment à contrôler les situations et bien sûr les résultats qui vont avec. Ce qui épuise émotionnellement de vouloir contrôler, tu pourras aller écouter l'épisode sur le lâcher prise, je le mets en descriptif si tu as envie, si tu ne l'as pas encore écouté, et du coup te faire perdre aussi tes véritables objectifs et plaisirs. J'ai envie de préciser aussi quelque chose par rapport à mes propos. C'est qu'il n'y a rien de mal à avoir des exigences élevées. Mais lorsque ces exigences sont trop élevées, elles peuvent être contre-productives. Et du coup, entraver nos jobs, nos relations et notre joie de vivre. Voilà, il y a cette nuance que j'ai envie d'apporter. C'est toujours cette notion d'équilibre, de bien faire ou de trop vouloir bien faire. Alors, qu'est-ce qui caractérise une personne qui est perfectionniste ? Selon moi, en tout cas je le perçois comme ça, je ne sais pas toi qu'est-ce que tu en penses, mais c'est souvent considéré comme une qualité d'être perfectionniste, surtout dans certaines sphères, notamment le travail. C'est même plutôt valorisé, je trouve. Et ce qu'il faut aussi comprendre, c'est que dans le perfectionnisme, c'est vrai que là jusqu'à présent, je n'ai pas dépeint des choses très positives, mais il y a quand même des aspects qui sont positifs et négatifs, comme pour tout au final. Donc voilà, je vais te caractériser et je te donnerai aussi quand même quelques côtés positifs à être perfectionniste. Alors les grands traits d'une personne perfectionniste, ça va être... va se fixer des normes personnelles, professionnelles, en tout cas des normes qui régissent sa vie très élevées et va chercher toujours à se surpasser, à se dépasser. C'est une personne qui va aussi être très sévère vis-à-vis d'elle-même, de son comportement, être même inflexible, être pas très sympa aussi dans le discours, dans la façon dont elle va se parler à elle-même. Le besoin de toujours plaire. Ça aussi, ça se retrouve beaucoup chez les perfectionnistes. C'est cette recherche perpétuelle de plaire à l'autre, aux autres. de douter aussi du coup de soi, de ses qualités, de sa valeur. Il y a un besoin permanent d'organisation, de précision, de contrôle. C'est vrai que je ne l'ai pas ajouté, mais quand on parle de perfectionnisme, on parle aussi de cette notion de contrôle. La peur est très présente, surtout la peur d'échouer, la peur de ne pas y arriver. C'est des peurs qui sont présentes quotidiennement quasiment. Alors tout ce que je viens de nommer, toutes les normes élevées, tous les principes, les comportements que les perfectionnistes se fixent à eux-mêmes, ils les fixent aussi pour les autres, ce qui peut aussi rendre les relations un peu compliquées, conflictueuses, créer des tensions aussi, puisque d'une certaine façon aussi, on peut les percevoir comme des gens qui mettent la pression aux gens qu'ils aiment souvent, ou même au travail, aux personnes qui les entourent et qui les côtoient. Je l'ai dit, il y a des côtés positifs à être perfectionniste quand même. Parce que le besoin d'ordre, d'organisation, de précision, on en parle, c'est quand même quelque chose de super, qui peut véritablement favoriser le déroulement d'activités, d'un job, quand tu mets quelque chose en place, le fait d'être ordonné, organisé, précis, ça facilite quand même beaucoup les choses. Et aussi, une deuxième chose que je trouve vraiment plutôt valorisante d'être perfectionniste, ça va être le fait de se fixer des normes personnelles élevées et aussi le fait d'être d'une certaine façon dans la performance, de façon équilibrée on va dire, ça peut aussi nous conduire à connaître plus de succès parce qu'on va avoir tendance à vouloir y aller, à être un peu plus motivé et donc ça quand même c'est bien fait. Ce qui caractérise aussi beaucoup les personnes qui connaissent le perfectionnisme, à tous les gens parfaits ou en tout cas qui rêvent de l'être, de façon très inconsciente bien sûr, c'est les émotions qu'ils vont ressentir. Il y a de nombreuses émotions qui rentrent en jeu dans le perfectionnisme. La première, ça va être l'anxiété. C'est la peur constante. qui est présente de ne pas atteindre ces standards que je disais, les standards, les normes élevées, ça peut provoquer en fait un état d'alerte continu. Il fait d'être en état d'alerte continue, c'est ce qu'on appelle le stress chronique, et donc l'anxiété va s'installer petit à petit. Forcément, quand je parle d'anxiété, je vais parler de peur, puisque l'anxiété va s'installer aussi, être déclenchée par de nombreuses peurs, notamment la peur de l'échec, la peur du jugement, la peur de ne pas réussir, la peur de ne pas être à la hauteur, d'être abandonnée, d'être rejetée. Une autre émotion qui est présente chez les personnes qui cherchent la perfection, ça va être la frustration. Parce qu'à chaque fois que les résultats obtenus ne correspondent pas aux attentes idéalisées, parce que c'est vraiment ça, on connaît la frustration. Donc ça peut aussi entraîner de l'irritabilité, des sauts d'humeur et un sentiment aussi de découragement. La déception aussi peut être ressentie fortement. La déception, être déçu de ne pas atteindre ses objectifs, même si c'est démesuré, c'est cette sensation qu'on peut ressentir. Et aussi, ça va s'accompagner du coup la déception, ça va s'accompagner de cette espèce d'autocritique qu'on va avoir vis-à-vis de soi-même, d'un sentiment de honte aussi, et ça va renforcer la croyance que sans perfection, on n'est pas suffisant. La colère, bien évidemment, est présente contre eux-mêmes, bien souvent, pour tous les échecs à être parfaits. Et aussi la colère vis-à-vis des autres pour ne pas avoir respecté leurs attentes. Et enfin, la tristesse, parce que la personne qui a envie d'être parfaite, elle peut ressentir qu'elle ne parviendra jamais à être suffisamment bonne, suffisamment bien, suffisamment tout ce qu'on veut. Donc comme tu le comprends là, au travers de toutes les émotions que je viens d'écrire, c'est que ce n'est pas si simple en fait de ne plus être parfait, ou en tout cas d'essayer d'être moins dans le perfectionnisme, moins dans la recherche de perfection, puisqu'il y a tellement d'émotions qui rentrent en jeu, et qui dit émotions, dit aussi rappel du passé, puisque nos émotions d'aujourd'hui sont aussi des émotions du passé, qu'on revisite. Il y a donc des origines profondes qui ont laissé place au perfectionnisme et c'est ce que j'ai envie d'explorer avec toi. Le perfectionnisme peut prendre racine dans l'enfance au travers des interactions avec nos parents ou les figures d'autorité. Si toutefois on a été éduqué, élevé par des parents qui ont des attentes élevées, une forme de rigidité, de l'autoritarisme aussi, ça va aussi ne pas nous faciliter les choses et nous rendre aussi perfectionnistes. Parce que qu'est-ce qui se passe ? Par leur rigidité, par leurs attentes élevées, on a pu ressentir à un moment donné qu'il nous a manqué quelque chose, qu'il nous manque quelque chose. Et que pour être aimé, il fallait soit faire, soit dire ce qu'on attend de nous. On a envie du coup, d'une certaine façon, d'être l'enfant modèle, celui que les parents veulent qu'on soit. Et ça peut être en fait des expériences marquantes comme... des éloges pour des performances exceptionnelles, par exemple, tu as eu un 20 sur 20 alors que tu n'en as jamais, ou des critiques sévères pour des erreurs. Et ça, ça peut vraiment conditionner une personne à associer la perfection à la sécurité et à l'acceptation sociale. J'ai des exemples aussi, un exemple du style des commentaires comme tu pourrais faire mieux ou pourquoi tu n'as pas eu 20 sur 20 ? Ça, ça va renforcer l'idée que la valeur personnelle est liée à la performance. Donc, le perfectionnisme va s'installer aussi. Donc là, d'une certaine façon, le perfectionnisme, il s'installe, il devient un mécanisme de défense, en fait, pour éviter d'être critiqué et aussi de maintenir un peu cette image de contrôle, de contrôle de la situation, contrôle de tout, quoi. Je t'explique tout ça pour vraiment que tu prennes conscience qu'on ne naît pas en voulant être parfaite. Ça s'installe au fur et à mesure du temps. En fait, c'est vouloir satisfaire les attentes. des autres, souvent, et souvent des parents, des figures d'autorité, parce qu'on a compris à un moment donné, on l'a ressenti au plus profond de nous, que c'était la bonne façon d'être, la bonne façon de se comporter pour être aimé. J'ai envie de faire une petite aparté en ce qui concerne les traumas et les blessures émotionnelles, parce que je sais que beaucoup vont se dire qu'ils ont grandi dans une famille ouverte, aimante, à l'écoute, et c'est sans doute le cas, ce n'est nullement à remettre en question. Mais quand on parle de blessures émotionnelles, voire de traumas, c'est de ressentis dont on parle, c'est sur ça surtout que je veux insister, parce que des fois on a l'impression de ne pas se sentir concerné, parce qu'on parle beaucoup en plus, surtout moi au travers de ce que j'évoque au niveau émotionnel, de psychologie aussi, de thérapie, je vais beaucoup parler du passé et des origines. Il y a les parents, les figures d'autorité qui sont nommés, mais c'est en aucun moment pour les juger, pas du tout, c'est pour trouver des explications pour soi. Et parce que c'est important de comprendre que nos parents n'ont pas... envie dans l'absolu. Alors je dis bien dans l'absolu, je ne parle pas des personnes extrêmes et psychotiques, etc. Mais dans l'absolu, nos parents ont envie de faire le mieux même si toi, tes parents, je pense que tu vas te reconnaître dans mes propos, tu as envie de faire au mieux comme tu penses être le mieux pour ton enfant. Malheureusement, entre nos propos, nos émotions à nous et ce qui se passe dans la réalité, des fois il y a un fossé et surtout nos perceptions, nos ressentis sont tellement personnels. Donc un enfant peut ressentir un propos d'un parent qui ne pensait pas dire mal, mais l'enfant va le percevoir de façon un peu négative, en tout cas va le percevoir comme quelque chose qu'il doit faire absolument, par exemple être parfait pour pouvoir être aimé, se sentir aimé. C'est aussi pouvoir avoir un regard différent sur les gens qui nous ont élevés, parce qu'eux aussi ont leur bagage émotionnel, eux aussi ont leur filtre dans les yeux pour regarder la vie, leur interprétation qu'ils nous transmettent malgré nous. Et donc voilà, c'est ce regard que je veux que tu aies, c'est une espèce de discernement aussi à avoir pour faire la part des choses, donc on n'est pas là à juger, en tout cas moi j'ai pas du tout ce rôle-là ici, je ne suis pas là pour... porter un jugement sur nos parents, etc., mais juste t'ouvrir une perspective nouvelle, des clés de compréhension justement, pour pouvoir aussi, toi, cheminer et avancer sur ton développement personnel. Donc j'ai parlé de l'éducation et des attentes familiales, ça va de pair, la deuxième origine aussi qui peut être due au perfectionnisme, ça va être la culture, nos cultures et la société. parce que dans beaucoup de cultures, notamment la nôtre, en France en tout cas c'est quand même très présent, le succès et la performance sont glorifiés. C'est vrai qu'aujourd'hui en plus avec Internet, les réseaux sociaux, les médias, on nous montre plus quand même, j'ai envie de le préciser, de réussites spectaculaires. Donc on a l'impression que tout le monde réussit parfaitement sa vie. Donc ça nous met une espèce de pression de façon très implicite qu'il faut réussir de manière exceptionnelle aussi. Donc ça crée en nous une espèce de raccourci de croire que seule la perfection est digne d'intérêt et que sans ça, en fait, c'est un échec. Et une troisième origine profonde que j'ai notée, ça va être, je l'ai nommée déjà, ça va être la peur. Et des peurs profondes comme la peur d'être rejetée, de ne pas être aimée, la peur d'échouer, parce qu'aussi il y a des raccourcis, alors ce n'est pas un véritable raccourci, mais échouer, ça peut être ne pas être vu, ça peut être aussi collé à la mort, donc voilà, ça peut être des peurs qui sont très très intenses. Et donc avec la peur va venir s'installer aussi ce contrôle, on va contrôler pour éviter, en fait on va tout mettre sous contrôle, notre vie, les autres, les gens. Pour justement éviter que ces peurs se matérialisent. Voilà pour les trois origines profondes que j'ai trouvées, mais en tout état de cause, derrière l'aspect un peu rigide de la perfection et des normes élevées, il y a toujours cette sensation de manquer de valeur, de ne pas se sentir suffisamment aimé, de ne pas se sentir aimé tout court même. Et la personne qui veut être parfaite, elle a essayé de combler ou surcompenser à travers cette stratégie qui est le perfectionnisme, puisque c'est une stratégie... que la personne met en place justement pour éviter de souffrir. Bien sûr qu'il y a des solutions, ce n'est pas une fatalité d'être toujours dans la perfection, on peut s'alléger cette charge mentale, cette charge physique de vouloir tout le temps être parfait, parfaite. Voici mes solutions, en tout cas celles que moi j'avais mis en place, parce que je pense que tu l'as compris, cet épisode aussi est pour moi des petits rappels, que la perfection, ça suffit, ça va deux minutes, on va respirer un coup et on va... on va relâcher. Donc je te partage un petit peu ce que moi j'ai mis en place, ce qui a pu m'aider en tout cas pour me détacher, pour dépasser aussi cette recherche perpétuelle de la perfection. La première chose, je vais t'inviter à explorer deux notions que je pense vont te permettre de mettre en conscience certaines choses. Les deux notions, c'est le moi idéal et l'idéal du moi. Donc c'est des notions de psychologie. En fait, ça va être de distinguer les attentes que toi, tu as pour toi, les attentes que tu te poses à toi-même, et aussi les attentes que les autres ont pour toi, c'est-à-dire ce que les autres attendent de toi. C'est deux notions qui sont distinctes et qu'on mélange, parce qu'on a tendance aussi à s'imposer des choses qu'on n'a pas forcément envie. Et c'est en fait papa, maman, grand-père, grand-mère, tata, qui nous ont imposé ces choses-là, et en fait on a grandi avec et on ne s'est jamais posé la question. Donc je trouve que c'est déjà une première étape intéressante, juste de distinguer quelles sont, moi, mes attentes personnelles et les attentes que les autres ont vis-à-vis de moi. Et les autres, ça implique beaucoup de gens, ça peut être les parents, mais aussi nos compagnons, notre compagne, ça peut être nos amis, voilà, tous les gens qui nous entourent. La deuxième chose, ça va être de visiter ces émotions, les émotions que j'ai nommées, peut-être qu'il y en a d'autres pour toi, c'est vrai que j'en ai nommé quelques-unes mais on a tellement de panel d'émotions et on est tous différents. Donc ça va être de visiter ces émotions qui ont fait qu'un jour tu as cru qu'il fallait être parfaite pour être aimée, avoir de la valeur, avoir sa place. La chose la plus simple, alors qui n'est pas la plus évidente ou la plus facile à faire sur tout seul, ça va être de... reconnaître l'émotion qui te traverse au moment où il se passe une situation qui te rend triste, qui te rend colère, qui te rend frustrée. C'est toutes les techniques de gestion émotionnelle qui vont rentrer en jeu, donc au travers de la respiration, au travers de la reconnexion au niveau corporel. Et ces techniques de respiration, de reconnexion à soi, c'est des pratiques simples qui te ramènent d'une certaine façon à l'essentiel et te permettent de relâcher la pression. Une troisième chose qui semble évidente, mais que je trouve bien de rappeler, c'est de reformuler ces attentes. Parce qu'il suffit des fois juste de redéfinir ce que signifie le succès pour nous, et ça nous permet déjà de relâcher un peu la pression. Au lieu de viser une perfection absolue, on va se fixer des objectifs qui sont un peu plus réalistes et un peu plus atteignables. Au lieu de voir un... Un objectif comme une montagne, quel que soit l'objectif en fait, que ce soit personnel ou professionnel, c'est de le découper en petites étapes qui vont nous paraître déjà plus gérables et en fait on va avoir le sentiment déjà de réussir à chaque étape au lieu de vouloir commencer du point A au point Z et avoir ce sentiment d'échec. Ça aussi ça permet de reconditionner un peu notre cerveau à voir aussi le positif au lieu de voir que le négatif tout le temps. Et le petit bonus que je t'apporte ici, c'est de télécharger mon guide pratique qui va t'aider à maîtriser tes émotions et booster ta confiance en toi. C'est un guide où je te partage les trois clés essentielles pour maîtriser tes émotions et booster ta confiance personnelle. Il y a du journaling, il y a des pratiques, il y a de la méditation, de la respiration. Il est très complet, il est gratuit, il est offert. Ça va te permettre aussi de prendre un moment pour toi, de lâcher un peu la pression. Et voilà, l'épisode est terminé. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. J'espère sincèrement que cet épisode va te permettre de cheminer, d'avancer un petit peu plus sur des compréhensions, sur ce qui se passe en toi, d'éveiller un peu plus ta conscience. Je te laisse le partager si tu penses qu'il peut servir à quelqu'un d'autre. Je te laisse aussi me mettre une petite note, une petite étoile, un petit commentaire. Ça fait toujours plaisir et ça permet aussi de faire découvrir mon travail à plus grande échelle. Et je te dis à bientôt pour un nouvel épisode. Sous-titrage ST'501

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Tu te sens constamment sous pression pour être parfaite, à la maison, au travail et dans tes relations?


Découvre dans cet épisode comment le perfectionnisme s'est installé dans ta vie, quelles émotions sont en jeu, et surtout, comment te libérer de cette pression permanente.


Nous explorerons les racines profondes de cette exigence à être parfaite, souvent ancrées dans notre éducation et renforcées par les attentes de la société.


Apprends à comprendre et à maîtriser les émotions qui te poussent à vouloir que tout soit parfait, et découvre comment t'accepter pleinement et réduire le stress engendré par cette quête impossible de perfection.


Belle écoute!


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Je suis Loubna Lamri, thérapeute psycho-corporel, spécialisée en gestion émotionnelle.


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Transcription

  • Speaker #0

    Chaque épisode est une invitation à plonger en toi, à écouter ce que ton corps, ton cœur et tes émotions ont à te dire. Nous découvrirons ensemble des stratégies et des outils pour une gestion émotionnelle éclairée et libératrice. Prépare-toi à être accompagné dans une introspection profonde, à révéler la beauté de ta sensibilité et à vivre en harmonie avec chaque facette de ton être. Parce que dans le calme de cette pause se trouve la clé de ta transformation personnelle. Alors, prends une grande inspiration, installe-toi confortablement et prépare-toi à faire une pause bien méritée. Hello à tous, j'espère que vous allez bien. Nouvel épisode aujourd'hui. Si tu penses être perfectionniste ou qu'on te considère comme tel, que ça te bouffe la vie, dans cet épisode, je vais t'expliquer comment le perfectionnisme s'est installé en toi, quelles émotions entrent en jeu et comment te libérer de cette nécessité d'être toujours parfaite. Ça y est, j'ai posé le sujet, tu sais de quoi on va parler, on va parler de perfectionnisme, d'être parfaite, la femme parfaite. Je crois que cette notion je l'ai bien explorée pour moi, c'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai envie de te partager mes compréhensions, mes connaissances aussi sur le sujet, point de vue émotionnel, point de vue psychologique, parce que, il faut se le dire quand même, c'est un truc qui nous colle beaucoup beaucoup à la peau. Donc aujourd'hui je vais parler à la femme parfaite, celle qui veut que tout soit parfait à la maison. au travail, que ces relations soient parfaites aussi. Le perfectionnisme, c'est en fait cette petite voix qui ne cesse de te dire que ce que tu fais n'est jamais assez bien, assez bon, assez je sais pas quoi. C'est jamais assez. Tu te fixes sans cesse des standards extrêmement élevés, et j'insiste sur le extrêmement, et souvent irréalisables. Ce qui peut te mener... pour le coup, à une énorme frustration et à un sentiment d'insatisfaction permanent. Vouloir être parfaite, ça va aussi te paralyser dans tes actions. La paralysie, en fait, elle va arriver parce que tu auras le sentiment de ne jamais être à la hauteur ou de ne pas supporter de faire des erreurs. Tu vas aussi chercher constamment à contrôler les situations et bien sûr les résultats qui vont avec. Ce qui épuise émotionnellement de vouloir contrôler, tu pourras aller écouter l'épisode sur le lâcher prise, je le mets en descriptif si tu as envie, si tu ne l'as pas encore écouté, et du coup te faire perdre aussi tes véritables objectifs et plaisirs. J'ai envie de préciser aussi quelque chose par rapport à mes propos. C'est qu'il n'y a rien de mal à avoir des exigences élevées. Mais lorsque ces exigences sont trop élevées, elles peuvent être contre-productives. Et du coup, entraver nos jobs, nos relations et notre joie de vivre. Voilà, il y a cette nuance que j'ai envie d'apporter. C'est toujours cette notion d'équilibre, de bien faire ou de trop vouloir bien faire. Alors, qu'est-ce qui caractérise une personne qui est perfectionniste ? Selon moi, en tout cas je le perçois comme ça, je ne sais pas toi qu'est-ce que tu en penses, mais c'est souvent considéré comme une qualité d'être perfectionniste, surtout dans certaines sphères, notamment le travail. C'est même plutôt valorisé, je trouve. Et ce qu'il faut aussi comprendre, c'est que dans le perfectionnisme, c'est vrai que là jusqu'à présent, je n'ai pas dépeint des choses très positives, mais il y a quand même des aspects qui sont positifs et négatifs, comme pour tout au final. Donc voilà, je vais te caractériser et je te donnerai aussi quand même quelques côtés positifs à être perfectionniste. Alors les grands traits d'une personne perfectionniste, ça va être... va se fixer des normes personnelles, professionnelles, en tout cas des normes qui régissent sa vie très élevées et va chercher toujours à se surpasser, à se dépasser. C'est une personne qui va aussi être très sévère vis-à-vis d'elle-même, de son comportement, être même inflexible, être pas très sympa aussi dans le discours, dans la façon dont elle va se parler à elle-même. Le besoin de toujours plaire. Ça aussi, ça se retrouve beaucoup chez les perfectionnistes. C'est cette recherche perpétuelle de plaire à l'autre, aux autres. de douter aussi du coup de soi, de ses qualités, de sa valeur. Il y a un besoin permanent d'organisation, de précision, de contrôle. C'est vrai que je ne l'ai pas ajouté, mais quand on parle de perfectionnisme, on parle aussi de cette notion de contrôle. La peur est très présente, surtout la peur d'échouer, la peur de ne pas y arriver. C'est des peurs qui sont présentes quotidiennement quasiment. Alors tout ce que je viens de nommer, toutes les normes élevées, tous les principes, les comportements que les perfectionnistes se fixent à eux-mêmes, ils les fixent aussi pour les autres, ce qui peut aussi rendre les relations un peu compliquées, conflictueuses, créer des tensions aussi, puisque d'une certaine façon aussi, on peut les percevoir comme des gens qui mettent la pression aux gens qu'ils aiment souvent, ou même au travail, aux personnes qui les entourent et qui les côtoient. Je l'ai dit, il y a des côtés positifs à être perfectionniste quand même. Parce que le besoin d'ordre, d'organisation, de précision, on en parle, c'est quand même quelque chose de super, qui peut véritablement favoriser le déroulement d'activités, d'un job, quand tu mets quelque chose en place, le fait d'être ordonné, organisé, précis, ça facilite quand même beaucoup les choses. Et aussi, une deuxième chose que je trouve vraiment plutôt valorisante d'être perfectionniste, ça va être le fait de se fixer des normes personnelles élevées et aussi le fait d'être d'une certaine façon dans la performance, de façon équilibrée on va dire, ça peut aussi nous conduire à connaître plus de succès parce qu'on va avoir tendance à vouloir y aller, à être un peu plus motivé et donc ça quand même c'est bien fait. Ce qui caractérise aussi beaucoup les personnes qui connaissent le perfectionnisme, à tous les gens parfaits ou en tout cas qui rêvent de l'être, de façon très inconsciente bien sûr, c'est les émotions qu'ils vont ressentir. Il y a de nombreuses émotions qui rentrent en jeu dans le perfectionnisme. La première, ça va être l'anxiété. C'est la peur constante. qui est présente de ne pas atteindre ces standards que je disais, les standards, les normes élevées, ça peut provoquer en fait un état d'alerte continu. Il fait d'être en état d'alerte continue, c'est ce qu'on appelle le stress chronique, et donc l'anxiété va s'installer petit à petit. Forcément, quand je parle d'anxiété, je vais parler de peur, puisque l'anxiété va s'installer aussi, être déclenchée par de nombreuses peurs, notamment la peur de l'échec, la peur du jugement, la peur de ne pas réussir, la peur de ne pas être à la hauteur, d'être abandonnée, d'être rejetée. Une autre émotion qui est présente chez les personnes qui cherchent la perfection, ça va être la frustration. Parce qu'à chaque fois que les résultats obtenus ne correspondent pas aux attentes idéalisées, parce que c'est vraiment ça, on connaît la frustration. Donc ça peut aussi entraîner de l'irritabilité, des sauts d'humeur et un sentiment aussi de découragement. La déception aussi peut être ressentie fortement. La déception, être déçu de ne pas atteindre ses objectifs, même si c'est démesuré, c'est cette sensation qu'on peut ressentir. Et aussi, ça va s'accompagner du coup la déception, ça va s'accompagner de cette espèce d'autocritique qu'on va avoir vis-à-vis de soi-même, d'un sentiment de honte aussi, et ça va renforcer la croyance que sans perfection, on n'est pas suffisant. La colère, bien évidemment, est présente contre eux-mêmes, bien souvent, pour tous les échecs à être parfaits. Et aussi la colère vis-à-vis des autres pour ne pas avoir respecté leurs attentes. Et enfin, la tristesse, parce que la personne qui a envie d'être parfaite, elle peut ressentir qu'elle ne parviendra jamais à être suffisamment bonne, suffisamment bien, suffisamment tout ce qu'on veut. Donc comme tu le comprends là, au travers de toutes les émotions que je viens d'écrire, c'est que ce n'est pas si simple en fait de ne plus être parfait, ou en tout cas d'essayer d'être moins dans le perfectionnisme, moins dans la recherche de perfection, puisqu'il y a tellement d'émotions qui rentrent en jeu, et qui dit émotions, dit aussi rappel du passé, puisque nos émotions d'aujourd'hui sont aussi des émotions du passé, qu'on revisite. Il y a donc des origines profondes qui ont laissé place au perfectionnisme et c'est ce que j'ai envie d'explorer avec toi. Le perfectionnisme peut prendre racine dans l'enfance au travers des interactions avec nos parents ou les figures d'autorité. Si toutefois on a été éduqué, élevé par des parents qui ont des attentes élevées, une forme de rigidité, de l'autoritarisme aussi, ça va aussi ne pas nous faciliter les choses et nous rendre aussi perfectionnistes. Parce que qu'est-ce qui se passe ? Par leur rigidité, par leurs attentes élevées, on a pu ressentir à un moment donné qu'il nous a manqué quelque chose, qu'il nous manque quelque chose. Et que pour être aimé, il fallait soit faire, soit dire ce qu'on attend de nous. On a envie du coup, d'une certaine façon, d'être l'enfant modèle, celui que les parents veulent qu'on soit. Et ça peut être en fait des expériences marquantes comme... des éloges pour des performances exceptionnelles, par exemple, tu as eu un 20 sur 20 alors que tu n'en as jamais, ou des critiques sévères pour des erreurs. Et ça, ça peut vraiment conditionner une personne à associer la perfection à la sécurité et à l'acceptation sociale. J'ai des exemples aussi, un exemple du style des commentaires comme tu pourrais faire mieux ou pourquoi tu n'as pas eu 20 sur 20 ? Ça, ça va renforcer l'idée que la valeur personnelle est liée à la performance. Donc, le perfectionnisme va s'installer aussi. Donc là, d'une certaine façon, le perfectionnisme, il s'installe, il devient un mécanisme de défense, en fait, pour éviter d'être critiqué et aussi de maintenir un peu cette image de contrôle, de contrôle de la situation, contrôle de tout, quoi. Je t'explique tout ça pour vraiment que tu prennes conscience qu'on ne naît pas en voulant être parfaite. Ça s'installe au fur et à mesure du temps. En fait, c'est vouloir satisfaire les attentes. des autres, souvent, et souvent des parents, des figures d'autorité, parce qu'on a compris à un moment donné, on l'a ressenti au plus profond de nous, que c'était la bonne façon d'être, la bonne façon de se comporter pour être aimé. J'ai envie de faire une petite aparté en ce qui concerne les traumas et les blessures émotionnelles, parce que je sais que beaucoup vont se dire qu'ils ont grandi dans une famille ouverte, aimante, à l'écoute, et c'est sans doute le cas, ce n'est nullement à remettre en question. Mais quand on parle de blessures émotionnelles, voire de traumas, c'est de ressentis dont on parle, c'est sur ça surtout que je veux insister, parce que des fois on a l'impression de ne pas se sentir concerné, parce qu'on parle beaucoup en plus, surtout moi au travers de ce que j'évoque au niveau émotionnel, de psychologie aussi, de thérapie, je vais beaucoup parler du passé et des origines. Il y a les parents, les figures d'autorité qui sont nommés, mais c'est en aucun moment pour les juger, pas du tout, c'est pour trouver des explications pour soi. Et parce que c'est important de comprendre que nos parents n'ont pas... envie dans l'absolu. Alors je dis bien dans l'absolu, je ne parle pas des personnes extrêmes et psychotiques, etc. Mais dans l'absolu, nos parents ont envie de faire le mieux même si toi, tes parents, je pense que tu vas te reconnaître dans mes propos, tu as envie de faire au mieux comme tu penses être le mieux pour ton enfant. Malheureusement, entre nos propos, nos émotions à nous et ce qui se passe dans la réalité, des fois il y a un fossé et surtout nos perceptions, nos ressentis sont tellement personnels. Donc un enfant peut ressentir un propos d'un parent qui ne pensait pas dire mal, mais l'enfant va le percevoir de façon un peu négative, en tout cas va le percevoir comme quelque chose qu'il doit faire absolument, par exemple être parfait pour pouvoir être aimé, se sentir aimé. C'est aussi pouvoir avoir un regard différent sur les gens qui nous ont élevés, parce qu'eux aussi ont leur bagage émotionnel, eux aussi ont leur filtre dans les yeux pour regarder la vie, leur interprétation qu'ils nous transmettent malgré nous. Et donc voilà, c'est ce regard que je veux que tu aies, c'est une espèce de discernement aussi à avoir pour faire la part des choses, donc on n'est pas là à juger, en tout cas moi j'ai pas du tout ce rôle-là ici, je ne suis pas là pour... porter un jugement sur nos parents, etc., mais juste t'ouvrir une perspective nouvelle, des clés de compréhension justement, pour pouvoir aussi, toi, cheminer et avancer sur ton développement personnel. Donc j'ai parlé de l'éducation et des attentes familiales, ça va de pair, la deuxième origine aussi qui peut être due au perfectionnisme, ça va être la culture, nos cultures et la société. parce que dans beaucoup de cultures, notamment la nôtre, en France en tout cas c'est quand même très présent, le succès et la performance sont glorifiés. C'est vrai qu'aujourd'hui en plus avec Internet, les réseaux sociaux, les médias, on nous montre plus quand même, j'ai envie de le préciser, de réussites spectaculaires. Donc on a l'impression que tout le monde réussit parfaitement sa vie. Donc ça nous met une espèce de pression de façon très implicite qu'il faut réussir de manière exceptionnelle aussi. Donc ça crée en nous une espèce de raccourci de croire que seule la perfection est digne d'intérêt et que sans ça, en fait, c'est un échec. Et une troisième origine profonde que j'ai notée, ça va être, je l'ai nommée déjà, ça va être la peur. Et des peurs profondes comme la peur d'être rejetée, de ne pas être aimée, la peur d'échouer, parce qu'aussi il y a des raccourcis, alors ce n'est pas un véritable raccourci, mais échouer, ça peut être ne pas être vu, ça peut être aussi collé à la mort, donc voilà, ça peut être des peurs qui sont très très intenses. Et donc avec la peur va venir s'installer aussi ce contrôle, on va contrôler pour éviter, en fait on va tout mettre sous contrôle, notre vie, les autres, les gens. Pour justement éviter que ces peurs se matérialisent. Voilà pour les trois origines profondes que j'ai trouvées, mais en tout état de cause, derrière l'aspect un peu rigide de la perfection et des normes élevées, il y a toujours cette sensation de manquer de valeur, de ne pas se sentir suffisamment aimé, de ne pas se sentir aimé tout court même. Et la personne qui veut être parfaite, elle a essayé de combler ou surcompenser à travers cette stratégie qui est le perfectionnisme, puisque c'est une stratégie... que la personne met en place justement pour éviter de souffrir. Bien sûr qu'il y a des solutions, ce n'est pas une fatalité d'être toujours dans la perfection, on peut s'alléger cette charge mentale, cette charge physique de vouloir tout le temps être parfait, parfaite. Voici mes solutions, en tout cas celles que moi j'avais mis en place, parce que je pense que tu l'as compris, cet épisode aussi est pour moi des petits rappels, que la perfection, ça suffit, ça va deux minutes, on va respirer un coup et on va... on va relâcher. Donc je te partage un petit peu ce que moi j'ai mis en place, ce qui a pu m'aider en tout cas pour me détacher, pour dépasser aussi cette recherche perpétuelle de la perfection. La première chose, je vais t'inviter à explorer deux notions que je pense vont te permettre de mettre en conscience certaines choses. Les deux notions, c'est le moi idéal et l'idéal du moi. Donc c'est des notions de psychologie. En fait, ça va être de distinguer les attentes que toi, tu as pour toi, les attentes que tu te poses à toi-même, et aussi les attentes que les autres ont pour toi, c'est-à-dire ce que les autres attendent de toi. C'est deux notions qui sont distinctes et qu'on mélange, parce qu'on a tendance aussi à s'imposer des choses qu'on n'a pas forcément envie. Et c'est en fait papa, maman, grand-père, grand-mère, tata, qui nous ont imposé ces choses-là, et en fait on a grandi avec et on ne s'est jamais posé la question. Donc je trouve que c'est déjà une première étape intéressante, juste de distinguer quelles sont, moi, mes attentes personnelles et les attentes que les autres ont vis-à-vis de moi. Et les autres, ça implique beaucoup de gens, ça peut être les parents, mais aussi nos compagnons, notre compagne, ça peut être nos amis, voilà, tous les gens qui nous entourent. La deuxième chose, ça va être de visiter ces émotions, les émotions que j'ai nommées, peut-être qu'il y en a d'autres pour toi, c'est vrai que j'en ai nommé quelques-unes mais on a tellement de panel d'émotions et on est tous différents. Donc ça va être de visiter ces émotions qui ont fait qu'un jour tu as cru qu'il fallait être parfaite pour être aimée, avoir de la valeur, avoir sa place. La chose la plus simple, alors qui n'est pas la plus évidente ou la plus facile à faire sur tout seul, ça va être de... reconnaître l'émotion qui te traverse au moment où il se passe une situation qui te rend triste, qui te rend colère, qui te rend frustrée. C'est toutes les techniques de gestion émotionnelle qui vont rentrer en jeu, donc au travers de la respiration, au travers de la reconnexion au niveau corporel. Et ces techniques de respiration, de reconnexion à soi, c'est des pratiques simples qui te ramènent d'une certaine façon à l'essentiel et te permettent de relâcher la pression. Une troisième chose qui semble évidente, mais que je trouve bien de rappeler, c'est de reformuler ces attentes. Parce qu'il suffit des fois juste de redéfinir ce que signifie le succès pour nous, et ça nous permet déjà de relâcher un peu la pression. Au lieu de viser une perfection absolue, on va se fixer des objectifs qui sont un peu plus réalistes et un peu plus atteignables. Au lieu de voir un... Un objectif comme une montagne, quel que soit l'objectif en fait, que ce soit personnel ou professionnel, c'est de le découper en petites étapes qui vont nous paraître déjà plus gérables et en fait on va avoir le sentiment déjà de réussir à chaque étape au lieu de vouloir commencer du point A au point Z et avoir ce sentiment d'échec. Ça aussi ça permet de reconditionner un peu notre cerveau à voir aussi le positif au lieu de voir que le négatif tout le temps. Et le petit bonus que je t'apporte ici, c'est de télécharger mon guide pratique qui va t'aider à maîtriser tes émotions et booster ta confiance en toi. C'est un guide où je te partage les trois clés essentielles pour maîtriser tes émotions et booster ta confiance personnelle. Il y a du journaling, il y a des pratiques, il y a de la méditation, de la respiration. Il est très complet, il est gratuit, il est offert. Ça va te permettre aussi de prendre un moment pour toi, de lâcher un peu la pression. Et voilà, l'épisode est terminé. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. J'espère sincèrement que cet épisode va te permettre de cheminer, d'avancer un petit peu plus sur des compréhensions, sur ce qui se passe en toi, d'éveiller un peu plus ta conscience. Je te laisse le partager si tu penses qu'il peut servir à quelqu'un d'autre. Je te laisse aussi me mettre une petite note, une petite étoile, un petit commentaire. Ça fait toujours plaisir et ça permet aussi de faire découvrir mon travail à plus grande échelle. Et je te dis à bientôt pour un nouvel épisode. Sous-titrage ST'501

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