Speaker #0Bienvenue dans Prends une pause, le podcast pour apaiser, éclairer et transformer tes émotions. Dans un monde où tout va vite, où les pressions et les attentes pèsent lourd, il est temps de ralentir, de respirer profondément et de plonger au cœur de toi-même. Je suis Loubna, thérapeute psychocorporelle et je serai ton guide dans ce voyage intérieur. Chaque épisode est une invitation à plonger en toi, à écouter ce que ton corps, ton cœur et tes émotions ont à te dire. Nous découvrirons ensemble des stratégies et des outils pour une gestion émotionnelle éclairée et libératrice. Prépare-toi à être accompagné dans une introspection profonde, à révéler la beauté de ta sensibilité et à vivre en harmonie avec chaque facette de ton être. Parce que dans le calme de cette pause se trouve la clé de ta transformation personnelle. Alors, prends une grande inspiration, installe-toi confortablement et prépare-toi à faire une pause. bien méritée. Hello les amis, bienvenue sur ce nouvel épisode de Prends une pause. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui, je le sais, concerne beaucoup d'entre nous, le stress, l'anxiété et cette fameuse charge mentale qui nous pèse au quotidien. On se retrouve souvent à jongler entre le travail, la famille, les obligations et aussi, ne l'oublions pas, nos propres attentes. Parfois, ça devient tellement intense qu'on se sent sur le point d'exploser ou pire. d'imploser à l'intérieur. Alors si tu te sens dépassé et si tu te reconnais dans cette description, cet épisode est spécialement pour toi. Je vais te donner des pistes concrètes pour éviter d'arriver à ce point de non-retour où ton corps et ton esprit, au final, n'arrêtent pas de te dire stop. Alors l'objectif aujourd'hui, c'est de comprendre ce qui se passe en nous quand on frôle cette limite et de voir comment on peut reprendre le contrôle avant que tout ne s'effondre en fait. Et tu vas voir. C'est sincèrement pas une fatalité, tu peux faire quelque chose pour changer ça. Alors avant d'aller plus loin, on va poser quelques bases. Qu'est-ce que j'entends par implosion émotionnelle ? L'implosion émotionnelle, c'est quand tu arrives à un point où tu as tellement accumulé de stress, d'anxiété, de responsabilité, que tu n'as même plus la capacité de tout gérer, de gérer tout ça. En gros, c'est comme une bombe à retardement. Mais au lieu d'exploser à l'extérieur, soit en criant, en pleurant devant tout le monde, tu te retrouves à imploser de l'intérieur. En fait, c'est cette sensation de tout garder en toi, jusqu'à ce que tu craques, souvent de manière silencieuse et en privé, un peu en cachette. Alors ce qui est dangereux avec l'implosion, c'est que ça ne se voit pas tout de suite, comme je le disais. Donc ça s'accumule petit à petit. Au début, tu as ce sentiment, cette sensation que tu gères, tu penses que tout va bien, mais plus ça avance et plus tu ressens de la fatigue. de l'irritabilité, tu as des troubles du sommeil par exemple, ça c'est souvent lié, et ton esprit commence à te jouer des tours. Et bien sûr, si tu ne fais rien, ça peut impacter à la longue ta santé mentale et physique, donc on va aller sur des migraines, des douleurs musculaires, un burn-out, voire même des maladies, souvent les maladies chroniques d'ailleurs. Et c'est pour ça qu'il est hyper important de comprendre ce mécanisme pour pouvoir Comme je dis toujours, comprendre, c'est la première étape pour pouvoir l'arrêter avant que ça prenne trop de place et qu'il prenne trop d'ampleur. Alors si je te parle de tout ça, c'est parce que moi aussi je suis passée par là, comme tous les épisodes de podcast sont la plupart issus de mon expérience personnelle. Donc il y a quelques années, je vivais exactement ce que je viens de te décrire, c'est-à-dire un tourbillon d'obligations, des émotions non gérées, de la fatigue. En veux-tu, en voilà, accumulé. Je ne me reposais que rarement et j'avais l'impression de devoir être partout à la fois. Même j'avais ce sentiment de ne pas avoir le droit de m'arrêter ou de lâcher prise. Vraiment, c'était une histoire d'autorisation, carrément. Jusqu'à un jour, bien sûr, tout a explosé. Donc, j'ai dû apprendre à écouter mon corps, à reconnaître mes limites et surtout, à ne plus ignorer ce que je ressentais, à ne plus ignorer mes émotions. Donc, ce processus... Cette reconquête même de moi-même a littéralement changé ma vie. Et c'est ce chemin aujourd'hui que je souhaite partager avec toi pour t'éviter d'en arriver là. Et même si tu as deux doigts ou si tu es plongé dedans, il y a toujours une solution. Et donc aujourd'hui, je te partage tout ce qui peut te libérer bien avant que tout s'effondre. Je sais que ce n'est pas toujours facile, mais crois-moi, c'est possible. Maintenant, tu te demandes sûrement comment savoir si je suis en train de m'approcher de l'implosion. Tu pourrais te poser cette question. Il y a des signes et on va les passer en revue ensemble. Les signes avant-coureurs ne sont pas toujours évidents à repérer, surtout si tu es du genre à toujours te dire ça va passer, c'est juste un coup de stress Je sais, on se le dit souvent. Voici quelques exemples, ça n'a plus parlé. Par exemple, si ton sommeil devient difficile, soit tu n'arrives pas à t'endormir parce que ton esprit tourne en boucle, soit tu te réveilles en plein milieu de la nuit avec une boule d'angoisse. Tu peux te sentir épuisé, même après une bonne nuit de sommeil, tu as ce sentiment de ne plus récupérer, ton corps ne récupère plus. Tu es facilement irritable, tout t'énerve, que ce soit au travail, à la maison. Même dans tes relations, tes enfants, tu ne les supportes plus. Ça, c'est un signe en général. Tu te sens isolée, seule face à tout ça, souvent. Et tu as tendance à t'enfermer un peu dans ton monde, un peu dans ta bulle. Et il y a cette fameuse crise de larmes. C'est vrai que ça, je le retrouve souvent. Moi, j'ai beaucoup connu ça. C'est de pleurer sans raison apparente. Ou pour des petites choses, alors qu'au fond, tu sais que ce n'est pas vraiment la source du problème. Alors, bien sûr, il y a nos hormones qui rentrent en compte, nous les femmes, mais ce n'est pas que ça. Souvent, les hormones et les émotions sont très liées. Et souvent, ça, c'est des signes qu'on a au bord un peu de l'épuisement. Tous ces signes, en fait, ils ne sont pas anodins. Ils disent que ton corps et ton esprit sont sur le point de lâcher. Mais souvent, comme je le disais au départ, on les ignore. Pourquoi on les ignore ? Parce qu'on se dit qu'on doit être forte, qu'on n'a pas le temps de s'écouter, ou encore mieux, ça, je crois que... C'est la phrase qu'on se dit le plus, c'est que ça va passer. Sauf que non, on le sait au fond de nous en fait. Encore une fois, on se ment à soi-même. Ça ne passe pas. Donc si tu te reconnais dans tout ce que j'ai pu te dire, il est peut-être temps d'agir. Alors maintenant qu'on a identifié les signes, on va passer aux solutions. Qu'est-ce que tu peux faire concrètement pour éviter cette fameuse implosion ? Alors je vais te partager quelques stratégies simples, comme toujours. mais ultra efficace. Simple ne veut pas dire inefficace. Donc la respiration consciente, bien sûr, ça c'est mon dada. On sous-estime le pouvoir de notre respiration, surtout dans ces moments-là, on a l'impression que c'est tellement simple que ce n'est pas efficace, alors que c'est la première chose qui peut vraiment faire redescendre la pression. C'est un outil qui est à notre portée en permanence, qui est ultra puissant comme je le disais, parce que... Respirez, on le fait tous, tout le temps, mais la nuance, en fait, quand je parle de respiration consciente, respirer consciemment, c'est autre chose. Ça veut dire porter son attention spécifiquement à sa respiration. Et quand tu te sens submergé, que ton corps, ton cœur, pardon, bat trop vite ou que ton esprit s'emballe aussi, tes pensées tournent en boucle non-stop, ça va être de prendre un instant pour te recentrer sur ta respiration. Et là, je te propose un exercice tout simple. Je ne sais pas où est-ce que tu m'écoutes, mais si c'est possible pour toi, même en voiture, ça peut être fait. C'est d'inspirer profondément par le nez en gonflant le ventre. Tu retiens quelques secondes et tu expires le plus lentement possible par la bouche en vidant complètement tes poumons. Et tu répètes ça cinq fois. Tu verras, cette technique qui est ultra simple, de respirer en gonflant vraiment le ventre, en activant le ventre, retenir quelques instants la respiration, quelques secondes, et d'expirer par la bouche le plus longtemps possible. Ça va aider à calmer ton système nerveux, mais vraiment quelques instants, en cinq respirations, ton système nerveux se calme. Et tu peux le faire n'importe où, n'importe quand, ça passe totalement inaperçu. Alors ça demande effectivement une conscience, c'est-à-dire quand on est dans le tourment, en général on n'a pas envie de s'arrêter, on est pris en fait dans le tourment. Là c'est vraiment de façon très consciente, s'arrêter et juste respirer. Et en le faisant une fois, en général après les cinq fois se font très rapidement. Et ça nous coupe en fait, ça change notre physiologie, ça permet d'oxygéner nos cellules et tout de suite en fait on passe dans un autre mode. Alors la deuxième solution, ça va être de se reconnecter à ton corps. Ça va de pair avec la respiration, mais là on va être plus précisément dans notre corporalité. Parce qu'on vit souvent coupé de notre corps, pris dans la routine, les obligations, les pensées. Et on oublie souvent que notre tête, parce qu'on reste beaucoup dans nos pensées, dans notre esprit, dans le rationnel, on oublie souvent que notre tête fait partie de notre corps. Quand on parle de notre corps, on parle depuis la tête jusqu'au pied. On n'est pas qu'une tête et on a tendance à l'oublier. Et ton corps, c'est un allié qui est précieux pour la gestion de stress. Parce que notre corps, même si on ne veut pas l'écouter, il nous parle constamment. Il nous donne des signes. Donc, comme je le disais, les signes peuvent être nombreux. Et souvent, les signes qu'il nous apporte, si on ne l'écoute pas, c'est comme s'il tapait légèrement à la porte. Et moi, on l'entend, puis il tape fort. Et... C'est pour ça qu'il est important, j'ai envie de dire, même il est primordial, essentiel de se reconnecter à lui. Pour une meilleure gestion du stress, pour une meilleure gestion émotionnelle et pour juste être bien dans sa peau en fait. Donc comment ? Comment se reconnecter à son corps de façon simple ? En prenant le temps de t'ancrer. Qu'est-ce que c'est s'ancrer ? C'est revenir véritablement à sa corporalité. C'est un mot qu'on entend beaucoup, tu as vraiment l'image d'ancrage. L'ancrage, souvent on a cette image de l'arbre. Avec ses racines, c'est véritablement ça. C'est sans aller dans... s'imaginer comme un arbre, mais c'est un peu ça. Tes pieds te permettent vraiment de ressentir la terre. Plus tu te sens solide, plus tu ressens ta corporalité. Donc, comment on peut s'ancrer ? Ça peut être très simple, comme marcher pieds nus. Marcher pieds nus, ça peut être fait... N'importe où, on n'a pas besoin d'être dehors dans la nature, on n'a pas forcément tous l'opportunité d'être en pleine nature et de marcher pieds nus dehors. Juste chez toi même, retirer tes chaussures, retirer tes chaussettes, et sentir le sol, vraiment ressentir pleinement le sol dans chaque partie de tes pieds, ça peut être ça, ça peut être des étirements, donc des étirements en conscience, vraiment étirer, son corps se faire du bien. Et prendre du temps à le faire, pas le faire de façon rapide, mécanique, c'est être en conscience, peut-être utiliser aussi un peu le mouvement de sa respiration pour coupler avec ses étirements. Donc ça c'est vrai que le yoga s'y prête très très bien, certaines formes de yoga, style le hatha, des choses comme ça. Ou même ça peut être, moi j'adore faire ça, c'est prendre quelques minutes, donc 5 minutes par exemple. Alors ça c'est vraiment un exercice à pratiquer quotidiennement. pour que ça devienne vraiment quelque chose d'automatique, c'est prendre quelques minutes pour écouter ce que ton corps te dit. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire de fermer les yeux et observer, t'intéresser, comme si c'était la première fois que tu observais ton corps de l'intérieur. C'est-à-dire en fermant les yeux, tu as ce sentiment d'être plus à l'intérieur de toi et d'observer, peut-être en passant dans chaque partie de ton corps, en décortiquant un peu tes membres, en passant par tes pieds, tes jambes. en remontant ton ventre, etc., tu fais comme tu as envie, mais d'observer un peu ce qui se passe à l'intérieur de toi. Et là, ton corps va te parler. Parce qu'en fait, tu renoues avec ton corps, puisqu'on en est coupé, tu reviens à la communication que tu as avec ton corps, qui est naturelle, de base, mais qu'on a oubliée. Et là, ton corps va te parler. Ce n'est pas absurde ce que je dis, mais vraiment, il y a des choses qui vont arriver à toi. Tu vas reconnaître, c'est comme ça qu'on écoute mieux ses besoins, c'est là où tu vas savoir si au final tu vas ressentir la fatigue de l'intérieur, tu as vraiment besoin de repos, ou au contraire tu as besoin d'aller bouger, tu as besoin de mouvement, tu as besoin de t'étirer, tu as besoin d'aller manger, des fois même on oublie nos sensations de faim, et tout ça c'est parce qu'on est déconnecté de notre corps. Donc voilà, c'est apprendre à l'écouter et à y répondre au lieu de l'ignorer. Une troisième solution aussi, ça va être de se délester de la charge mentale. En tout cas, d'en laisser un petit peu de côté. Donc la charge mentale, je le rappelle, ce fameux poids qu'on porte toutes, c'est un poids un peu invisible parce que ça ne se voit pas sur le papier, mais dans notre tête, ça se voit bien. Donc toutes ces petites choses qu'on doit gérer, penser, planifier, et ça devient vite un lourd poids, un fardeau même. Une méthode simple pour alléger cette charge, moi c'est ce que j'appelle, là c'est vraiment du théorique, c'est la méthode des trois priorités par jour. Moi ça c'est quelque chose qui fonctionne vraiment pour moi. J'ai arrêté de faire des to-do listes interminables, parce que rien que de regarder ma to-do liste sans fin, ça me donnait vraiment... Ça me donnait déjà limite la nausée, et ça me faisait mal à la tête. Et en fait, chaque matin, alors soit je fais le matin, soit la veille au soir, donc j'identifie trois choses les plus importantes que je dois faire pour la journée. Et juste trois. En fait, se dire que j'ai que trois choses à faire... déjà, je me dis, ça va, j'ai le temps. Ça m'allège vraiment, ça m'enlève un poids en me disant, cool, la journée va être plutôt sympa. En tout cas, la sensation de ma journée est plutôt positive. Et ce que je me dis aussi, surtout, c'est, si j'ai fini ces trois choses, une fois qu'elles sont faites, tout le reste, c'est du bonus. Donc, je pourrais faire d'autres choses que j'ai en tête depuis quelque temps ou des choses que j'aimerais faire. Et en fait, c'est au lieu de voir une to-do list que je ne vais pas terminer, au contraire c'est l'inverse en fait c'est voir que j'ai trois choses que je peux facilement terminer et je peux ajouter des choses et c'est du bonus donc la sensation est complètement différente, ça te permet de garder aussi le focus sans te noyer dans une montagne de tâches parce que souvent quand on a une to do list à rallonge moi ça me le faisait en fait j'étais à la deuxième tâche que je pensais déjà à la dixième parce que je me disais ah putain j'ai encore plein de choses à faire etc... Alors que là, tu n'en as que trois et tu vas crescendo, tu finis la première, la deuxième et s'il te reste du temps, tu fais autre chose. Et enfin, dernière solution que j'avais envie de t'apporter, c'est créer un espace sécurisé pour tes émotions. Alors ça, c'est un point crucial parce que tu l'as compris, tout ce que je te partage, tout ce qui est lié au stress, à l'anxiété, c'est dû aussi à nos émotions. Et on a souvent tendance à réprimer nos émotions. à les retenir, à ne pas les exprimer, à les ravaler. On se dit, ce n'est pas le bon moment, ce n'est pas si grave. Et celle-là aussi, je l'entends bien souvent chez vous, c'est qu'on doit être forte, donc on ne montre pas. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que réprimer ces émotions, je pense que si tu m'écoutes régulièrement, je le dis très très souvent, c'est comme ce coup où une bouteille de soda, sans jamais l'ouvrir, ça finit par exploser à un moment donné. Donc il est... C'est essentiel de t'accorder du temps pour accueillir ce que tu ressens, et ça sans jugement. Alors, ça peut être n'importe comment, entre guillemets. Le tout, c'est de trouver comment tu peux libérer tes émotions. Alors, seul, ça peut se faire très très bien en prenant cinq minutes tous les jours. Et vraiment, pour moi, ça fait partie d'une hygiène, ce que j'appelle l'hygiène émotionnelle. C'est prendre quelques minutes. Ça peut passer par l'écriture, ça peut parler par le verbal, ça peut passer par du mouvement, de la danse, peu importe, mais il faut que ça sorte en fait. Et il y a une question que j'aime bien me poser tout le temps, c'est qu'est-ce que je ressens vraiment en ce moment ? Je commence par ça, c'est-à-dire que quand je me retrouve moi, je me dis en fin de journée, j'ai une sacrée journée où j'ai... J'ai ravalé pas mal de choses, ou j'ai vécu pas mal de choses, et que ce n'est pas toujours le moment d'exprimer. C'est ok de ne pas libérer ses émotions sur l'instant, parce que ce n'est pas toujours possible, et c'est même rarement possible. Surtout des émotions qui sont fortes, mais ce n'est pas de rester avec. Donc l'idée, c'est le soir, moi en tout cas c'est ce que je fais, je fais un peu le bilan de ma journée, comment ça s'est passé. Et surtout quand j'ai senti qu'il y avait quelque chose qui m'avait quand même... je veux dire chauffer ou en tout cas qui m'a amené dans quelque chose d'assez fort en moi, c'est me poser cette question, qu'est-ce que je ressens vraiment en ce moment ? Parce que souvent, on l'a oublié parce que la journée passe, mais quand on se repose cette question, ça remonte. Et là, c'est se laisser l'espace d'être vulnérable, d'accueillir cette émotion ou ces émotions, en tout cas que tu n'as pas pu accueillir le matin, et même si c'est inconfortable. Et là, ça demande beaucoup d'honnêteté vis-à-vis de soi-même, c'est-à-dire que ce n'est plus le moment de ravaler ce que tu ressens ou de mettre de côté. C'est d'être au clair, d'être honnête. Ok, là je ressens de la colère. Pourquoi ? Parce qu'il a dit ça, ça m'a renvoyé à ça, et voilà ce que je me suis dit. Essayer de voir jusqu'où l'émotion... vers quoi l'émotion te renvoie. Parce que c'est ça, en fait, la libération émotionnelle, c'est reconnaître l'émotion qu'on a ressentie, la reconnaître, mais surtout la laisser parler d'elle-même. Là, ce n'est pas du cognitif, c'est vraiment être dans ses sensations, la vivre. physiquement. Donc voilà, tu as maintenant plusieurs clés pour éviter cette implosion émotionnelle dont on parlait au début. Souviens-toi, je pense que je l'ai dit à différentes reprises, que tout commence par l'écoute de toi-même. S'écouter, ça veut dire écouter son corps, ses émotions et aussi reconnaître quand il est temps de dire stop. Donc respirez consciemment, reconnecte-toi à ton corps, allège ta charge mentale et offre-toi cette cet espace pour libérer tes émotions. Tout ça, c'est des petits gestes, mais je t'assure que cumulés, ils peuvent vraiment faire une grande différence dans ta vie. C'est ce que j'ai véritablement expérimenté. Parce que, je le redis encore une fois, tu n'es pas obligé de subir cette sensation de débordement. Et surtout, tu peux reprendre le contrôle de ton bien-être émotionnel et retrouver la sérénité. Donc, prendre soin de toi, c'est aussi ça. Et c'est la clé aussi pour éviter... d'imploser et d'avancer avec plus de légèreté. Sache aussi que si tu te reconnais dans tout ce que je viens de partager et que tu sens le besoin de souffler, tu peux me rejoindre dans mes prochains ateliers. Chaque mois, je donne plusieurs ateliers. C'est l'occasion parfaite pour évacuer cette pression, retrouver ton calme, te recentrer, te reconnecter à ta corporalité et aussi d'avoir un espace sécure, bienveillant pour libérer ce qui te pèse. Je te mets le lien de tous les ateliers en accompagnement de ce podcast. Tu pourras regarder. Il y a des ateliers à la fois en ligne et des ateliers en présentiel sur Bordeaux. Et voilà, l'épisode est terminé. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu te sens concerné par ce sujet ou si tu connais quelqu'un qui pourrait en avoir besoin, je t'invite à le partager, à partager cet épisode autour de toi. N'hésite pas non plus à me laisser un avis, ça me permet de toucher encore plus. plus de femmes et de les aider à sortir du chaos émotionnel. Et je te dis à bientôt pour un nouvel épisode.