Speaker #0Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Comment apprendre à un enfant à faire ses devoirs et que faire s'il ne veut pas ? pas les faire, ce sont des questions que toutes les mamans se posent tout au tard et je redoutais le début de l'école je me demandais qu'est-ce que je veux pour ma fille, qu'est-ce que je ferais si elle ne veut pas faire ses devoirs, je comprenais que je voulais lui apprendre à faire ses devoirs toute seule, d'autant plus que nous concernant, nous venions d'arriver en Serbie, enfin ça faisait plus d'un an mais il y a eu le confinement etc mes enfants n'avaient pas été à l'école et concrètement je ne parlais toujours pas serbe, par contre Une chance, c'est que je lisais le Cyrillique, sauf que voilà, concrètement, je lisais. Je pouvais lire, mais je ne comprenais pas un mot de ce que j'étais en train de lire. Alors ma fille, étant donné qu'elle s'entendait pas mal avec des voisins, etc., elle a pu apprendre finalement, donc elle n'était pas complètement perdue à sa première rentrée scolaire, mais en tout cas, on avait cette appréhension concernant les devoirs. Bienvenue dans l'épisode du jour où nous allons voir comment apprendre à un enfant à faire ses devoirs sans stress et surtout de manière autonome. La cause des devoirs pénibles n'est pas les enfants en fait. Pour ma part, je pense surtout que c'est nous, les parents. Nous sommes pressés, nous voulons en finir rapidement pour passer à autre chose. La meilleure solution est de ne pas se précipiter. Il faut quand même se rappeler que l'enfant ne sait pas L'enfant, il est en train d'apprendre et tout ce que nous, nous faisons très rapidement, mais lui, non, tout est lent de son côté. Il est plus simple de passer une journée à apprendre à un enfant à lasser ses chaussures plutôt que de les faire pour lui jusqu'à l'armée. J'ai décidé que nous ferions les premiers devoirs lentement, autant de temps qu'il faudra à ma fille pour comprendre la tâche et la résoudre. Je vous garantis qu'il faut être armé de patience, mais ça, je pense que vous le savez déjà. J'ai donc pris mon mal en patience et nous avons commencé. Les enfants ont besoin de limites claires. Nous avons convenu, ma fille et moi, que dans notre famille, il y a une répartition des tâches. Je suis responsable de m'assurer que le matin, elle trouve ses vêtements d'école propres et repassés et elle est responsable de s'assurer que ses devoirs sont faits et que son sac est prêt. Je trouve que ce deal est assez juste. Elle ne fait pas mon travail et je ne fais pas le sien. L'essentiel ici est de ne pas enfreindre les règles de cet accord. Si j'ai promis que ce serait ainsi, alors ça doit être ainsi. Car en fait, si on se relâche, les enfants vont en profiter immédiatement. Ensuite, il y a la question du processus même de la réalisation des devoirs. Je n'ai pas de formation pédagogique à ce niveau-là. Je suis très formée Montessori, mais concrètement, ce n'est pas l'école classique. Et j'ai fait des découvertes à l'école serbe qui sont plutôt... plutôt, je dirais, pas très logique en tout cas. Bon, bref, je n'avais pas du tout cette pédagogie et je n'ai pas encore acquis, en fait, la sagesse pratique dans ce domaine. Ma première fille, c'est mon aîné. Il y en a eu d'autres derrière, il y en a qui se suivent de toute façon tous les deux ans. Mais voilà, en tout cas, concrètement, il a fallu quand même trouver une solution pour ma grande à sa rentrée scolaire. Et il y a une expression qui m'a aidée. Donnez un poisson à un homme et il sera rassasié pour un jour. Apprenez-lui à pêcher et il sera rassasié pour toujours. C'est exactement ce que je voulais pour ma fille. Je voulais qu'elle n'apprenne pas juste en fait à réussir un devoir particulier, mais qu'elle apprenne à apprendre et de manière autonome. J'ai décidé que c'était l'une des compétences les plus importantes que je devais l'aider à développer. Et alors si je peux vous donner un conseil ? Ne laissez pas votre enfant vous duper. J'ai rapidement réalisé que mon enfant avait une ruse. Elle disait, je n'ai pas compris. Et j'essayais de lui expliquer la tâche, alors que concrètement, après, nous avons inversé les rôles. Et moi, je pouvais éventuellement l'aider à lire. Mais là encore, ce n'était pas l'aider. Mais concrètement, si elle avait vraiment besoin que je lui réexplique quelque chose, eh bien, il fallait quand même qu'elle-même me traduise ce qui avait été écrit. ce qui était censé être l'exercice du jour. Mais voilà. Bref, ensuite, je lui expliquais la tâche et en fait, je lui mâchais la réponse. Et elle, elle se contentait de l'écrire en retranscrivant, donc en traduisant, elle se contentait d'écrire finalement la bonne réponse. Et quand j'ai compris que ça va se passer toujours ainsi, j'ai commencé à lui demander de lire la consigne elle-même. Et à cela, elle répondait, Mais le texte marqué d'un cercle doit être lu par les parents aux enfants. Et là, j'ai commencé à expliquer que c'était pour les enfants qui n'ont pas appris à lire avant l'école. Mais elle, elle était talentueuse, intelligente, et elle peut s'en sortir facilement. Parce qu'en fait, concrètement, Elle lisait le russe, donc il n'y avait finalement, comme moi, aucune raison qu'elle n'arrive pas à lire ce texte. Ici, l'important, c'est vraiment de ne pas céder. Si vous dites que c'est toi qui lis, alors c'est toi qui lis, mais sans user d'autorité. En fait, concrètement, il faut parler doucement, avec humour, gentiment. Et elle lisait, je lui demandais ce qu'on attendait d'elle dans cet exercice. Elle ne comprenait pas, je lui demandais de relire. mais plus lentement, et cela pouvait se répéter cinq ou six fois. Puis ma fille a compris que plus vite elle résoudrait la tâche, plus vite elle serait libre. Il est important de le faire sans pression, sans agressivité, d'un ton calme. Dès le début, il faut encourager l'enfant, soulignant à quel point vous êtes fiers de lui. Au début, ma fille avait peur de ne pas réussir. Je lui expliquais souvent calmement que je l'aime simplement parce qu'elle est mon enfant. et que j'aimerais mes enfants tout autant qu'ils aient de bonnes ou de mauvaises notes. Mais l'essentiel, c'est d'avoir donné le meilleur d'eux-mêmes. Et ces conversations ont calmé ma fille et avec le temps, elle a commencé à faire plus d'efforts. Concernant les difficultés avec l'écriture, il faut dire que les mathématiques lui plaisaient dès le début, mais l'écriture était sa matière la plus détestée, surtout qu'en fait, concrètement, en Serbie, ils font des lignes et des lignes et des lignes et des lignes et ils recopient des textes et des textes et des textes et des textes et elle avait mal à la main, c'était horrible. peinaient pour elle. Bref, ma fille n'arrivait pas du tout à écrire. Et surtout que moi, concrètement, je lui avais appris les lettres cursives dès le départ et eux, ils ont commencé d'abord à écrire par des lettres d'imprimerie. Alors, il y avait beaucoup de ratures, ensuite des coups de gomme parce que nous, on pouvait gommer de corrections et d'erreurs et dans ce cas, rien ne l'aidait. Elle insistait qu'elle ne pouvait pas bien écrire et que ça ne marchait pas pour elle. Et en plus, plus elle écrivait mal, plus elle avait des lignes supplémentaires. à faire à la maison. Et ça a duré jusqu'à ce que je découvre par hasard une autre astuce. J'ai dit à ma fille que l'enseignante, en effet, avait recommandé de faire ses exercices supplémentaires à la maison, mais que je ne lui donnerais pas de devoir supplémentaire si elle faisait tout bien du premier coup. Et concrètement, j'ai prévenu la maîtresse que ma fille, elle n'en pouvait plus, que nous, on n'en pouvait plus, que passer quatre heures par jour à faire des devoirs, ce n'était juste pas possible et que par conséquent... Les lignes supplémentaires, si l'exercice du jour était bien fait, nous ne le ferions tout simplement pas. Et donc voilà, si l'exercice du jour était propre et correct, pas de devoir supplémentaire pour aujourd'hui. Si l'exercice comportait plus de trois erreurs ou de corrections, dans ce cas-là, elle devait le refaire jusqu'à ce qu'il soit correct. Et en aucun cas, on faisait les lignes supplémentaires. Encore une fois, si vous promettez que l'exercice sera refait en cas d'erreur, alors il doit être refait. Parce que si vous ne respectez pas votre part de l'accord, l'enfant pensera automatiquement qu'il peut aussi ne pas respecter la sienne. Une autre bonne idée pour faciliter la tâche des enfants est de raconter nos propres échecs et nos difficultés dans les études à notre âge. Je racontais à ma fille que j'avais longtemps eu des problèmes avec mon écriture et que je n'arrivais pas à écrire proprement étant gauchère. Alors j'écrivais joliment, mais ce n'était pas propre. Je lui disais à quel point ça me rendait triste de voir les autres écrire joliment et proprement. Et je pensais que je ne pourrais jamais faire pareil, car mon poignet, en fait, il balayait l'encre de gauche à droite et ça faisait sale. Vraiment, mon poignet servait, étant gauchère, d'essuie-tout. Et une encre à peine sèche, même sur un bic qui bavouille un petit peu, eh bien voilà, mon poignet faisait essuie-tout et puis c'était vraiment pas joli, c'était très très laid. Ma fille était intéressée par cette histoire de mon enfance, elle posait des questions, elle compatissait même et je continue à raconter. L'essentiel est d'intriguer l'enfant, de le faire rentrer dans le jeu et j'ai suscité son intérêt en parlant du secret de la compétition. Comparer ses propres réalisations avec ses échecs et succès d'hier et nous avons ouvert des exercices faits en septembre. Et ma fille a vu qu'en comparaison avec le premier jour, ses lettres étaient plus régulières et plus belles. Et ça a inspiré ma fille. Elle s'est enthousiasmée. Je lui ai également révélé la règle des 100. Cette règle dit... Fais quelque chose 100 fois et tu y arriveras forcément. Chez nous, il y a aussi des pauses. Si un de mes enfants travaille pendant 30 minutes, il a droit à une pause de 10 minutes. Pendant ce temps, elle peut jouer, enfin mon enfant, parce que j'en ai plusieurs, donc j'y ai elle, mais ça pourrait très bien être il, donc voilà. Il peut jouer seul ou avec mes autres enfants, ou simplement se détendre, bref, faire ce qu'il veut. S'il a fait deux matières, et bien dans ce cas, mon enfant, il a une grande pause. Et cette règle accélère les devoirs et me permet de me détendre pour continuer à être gentille et patiente. Je vous garantis que c'est un fait vérifié. Il arrivait aussi que ma fille refuse catégoriquement de lire. Et à quelques reprises, cela a amené à des conflits si sérieux que j'ai dû forcer et menacer. Mais ça m'a laissé un très très mauvais goût. Et la solution est venue par hasard. Et d'ailleurs, je l'ai appliquée avec ma deuxième directement. Comme ça, il n'y a pas eu de conflit avec elle. Même si c'est quand même... compliqué, je devrais le dire. Ça, il faut que je l'avoue, je l'ai déjà avoué dans un autre podcast, je ne sais plus lequel. Mais voilà, bref, la solution, elle m'est venue par hasard. Nous sommes entrés, en fait, dans une librairie, et j'ai dit à ma grande qu'elle pouvait ne pas faire ses devoirs de lecture pendant deux semaines. Mais en échange, elle devait choisir le livre le plus intéressant de la boutique, et le lire pendant deux semaines au lieu des devoirs de lecture. Et ma fille a accepté avec joie. Et en fait, à ma surprise, elle a choisi un livre de recettes pour enfants. Franchement, j'étais très déçue. Et puis après, je me suis juste rappelé que l'essentiel, peu importe ce que c'est, l'essentiel, c'est qu'elle lise. Et pendant les deux semaines suivantes, elle m'a lu son livre à haute voix. Nous avons même choisi une recette qu'elle aimait le plus et nous avons cuisiné le plat. Après un certain temps, ma fille, elle a commencé à très bien lire et à faire ses devoirs de lecture toute seule. Et c'est ainsi que nous vivons maintenant. Elle fait ses devoirs dans l'ordre qu'elle veut. Elle me les montre à la fin pour vérification. Enfin, vérification concernant le serbe. Si c'est un texte à recopier, je vérifie éventuellement s'il y a quelques fautes. Mais alors, c'est lent de mon côté, étant donné que, de toute façon, je suis obligée presque de regarder lettre par lettre, étant donné que je ne maîtrise toujours pas le serbe. Mon activité, elle est en français. Je suis toujours en train de parler français. Donc, concrètement, je n'ai pas vraiment pris le temps. de commencer le cerbe. Et je lui montre les erreurs s'il y en a, et ensuite elle prépare son sac. Et les deux premiers mois étaient difficiles, c'était quand même très compliqué d'introduire toutes ces règles, mais quand mon aîné, quand ma fille s'y habituait, elle a compris qu'elles étaient invariables en toutes circonstances, et qu'il était dans son intérêt de faire tous les devoirs rapidement et soigneusement, et c'est devenu beaucoup plus facile pour moi. Et là, actuellement, ma grande a 9 ans. Elle fait ses devoirs toute seule. Je ne vérifie même plus. Et là, je vais probablement vérifier au début pour Victoria. Par contre, je vais complètement assister Dragan, qui commence à l'anou la première année. Ça équivaut au CE1. Mais il faut dire que l'équivalent du CP, la Preškolska, ils ne font rien, ils jouent, ils font des coloriages. Donc, autant dire. qu'il n'a pas du tout les mêmes bases, entre guillemets, qu'un enfant de CP en France. Donc quand je dis je vais l'assister, je vais être avec lui, je vais l'accompagner, voilà, le terme accompagner serait quand même beaucoup plus approprié, étant donné que je vais appliquer exactement les mêmes méthodes. D'ailleurs, aujourd'hui, il nous a ramené des lignes droites, enfin au moment où j'enregistre ce podcast, donc on est le premier jour d'école, et en principe le podcast doit sortir une semaine après, bon bref, il y avait des bâtons à... affaire en ligne droite et en diagonale. Bon, j'étais à côté de lui, ça a été fait en 30 secondes. De toute façon, il a bien compris les consignes, ayant vu ses sœurs les années précédentes. Et c'est parti, j'espère que tout va bien se passer. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast sur la plateforme que vous écoutez. Ça vous permet d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et mes réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien du podcast membre.organisationmontessori.com slash newsletter. Je vous mets bien évidemment le lien dans la légende de ce podcast. Je vous souhaite une excellente journée, soirée, où que vous soyez et à très vite.