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  Comment gérer son anxiété sans la transmettre à son enfant ? Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces. Un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, nous allons voir comment, en tant que parent, se calmer dans une situation stressante pour ne pas décharger son anxiété sur les enfants. Dans toute période difficile, il est essentiel de retrouver son équilibre intérieur et de reconstituer ses ressources. Ainsi, vous ne transmettrez pas vos peurs à votre enfant. En février, j'ai assisté à une conférence en ligne avec la psychologue et experte des formations Montessori que j'ai suivie, qui s'appelle Elena Snarskaya. C'est d'ailleurs elle qui m'a énormément aidée lors de la mort de mon père. Bon bref Des élèves et anciens élèves de cette école de formation y ont participé depuis plusieurs pays et plusieurs contextes. Inquiétude financière pour certains, départ précipité du foyer pour d'autres. Et les conseils discutés pendant ce webinaire conviennent à tous les parents qui s'inquiètent de l'avenir mais qui souhaitent aussi gérer le stress et élever leur enfant dans une atmosphère d'amour. Alors dans cet épisode, je vais vous faire un compte-rendu intégral de cette rencontre. Son conseil numéro 1, réduire la consommation d'informations. Quand la situation évolue rapidement, on veut savoir en permanence ce qui se passe. Par crainte des mauvaises nouvelles, on actualise très souvent les fils d'actualité et les réseaux sociaux. Mais cette surinformation augmente la très grande majorité du temps l'anxiété qui est déjà en nous. Lire des nouvelles ne nous aide pas à surmonter le stress. Si pour votre famille, suivre l'actualité est vraiment indispensable, par exemple pour organiser le court terme, mettez en place des tours de veille. Qui lit les infos ? A quelle heure ? Et pendant combien de temps ? Conseil numéro 2, utilisez des techniques d'ancrage, ce qu'on appelle en anglais le grounding. Si vous traversez un mélange d'émotions et peinez à gérer le stress, tenez un journal en le divisant en 4 colonnes. Première colonne, les événements, donc les faits objectifs. Deuxième colonne, les pensées. Troisième colonne, émotions. Et quatrième colonne, besoins, envies. Et cette structuration vous aide à distinguer les faits des ressentis. Le conseil numéro 3 d'Hélène, c'est se recentrer sur la routine. Dans la mesure du possible, menez une vie ordinaire. Jouez et faites des activités avec votre enfant, voyez famille, amis, voisins, planifiez au moins quelques heures à l'avance. Qui aura-t-il au déjeuner aujourd'hui ? Quelles chansons je chanterai au coucher ? Identifiez ce sur quoi vous avez prise maintenant et ce que vous pouvez réellement faire pour obtenir un résultat positif. Par exemple, préparer un sac d'urgence, cuisiner, ranger la maison, sortir avec votre enfant. Son quatrième conseil, c'est de préserver vos ressources. Les enfants perçoivent souvent les situations stressantes plus légèrement que les adultes. Un déménagement, une nuit passée dans un abri peuvent être vécues comme une variante de la normalité. Les enfants peuvent jouer et rire même dans des conditions difficiles. Alors l'exemple est extrême et c'est justement pour que vous puissiez visualiser la situation. La priorité du parent est donc de rester suffisamment stable sans projeter sa peur ni son anxiété. Si l'enfant est effrayé et pleure, il faut contenir, accueillir et réguler ses émotions. Et pour cela, le parent a besoin de ressources internes. Et son cinquième conseil, c'est d'éviter les disputes épuisantes. Évitez les polémiques idéologiques avec des proches qui n'ont même pas la même opinion que la vôtre. Vous les convaincrez rarement, mais vous altérerez presque à coup sûr votre équilibre. Pour clore le conflit, utilisez des phrases tampons. Par exemple, tu as raison dans ta vision du monde. Si vous pouvez aider un proche, dites-le. Je serai là si tu as besoin de moi. Et précisez si possible comment. Mais surtout, n'exigez pas qu'ils agissent d'une certaine manière. Chacun prend ses décisions importantes pour lui-même. Alors comment savoir si on lit trop d'actualités ? Eh bien, si vous actualisez compulsément, que vous dormez moins bien, que vous ruminez ou que vous vous sentez tendu après la lecture, c'est trop. Fixez un créneau court, deux fois dix minutes par jour et tenez-vous-y. Mais alors si je craque devant mon enfant ? Eh bien, vous pouvez dire simplement « Je suis triste, je suis inquiète en ce moment, ça va passer. Je t'aime et je m'occupe de nous. » Et ensuite, vous pouvez appliquer une technique d'ancrage. Respiration 4-6, vers dos, marcher 5 minutes. Alors comment contenir les émotions d'un enfant qui pleure, me direz-vous ? Eh bien, accueillez. Tu es effrayé, tu es en colère, je comprends, je suis avec toi. Proposez un contact physique si c'est accepté, puis ramenez à un rituel connu. Lecture, chanson, je calme. Et dernier point, si la famille se dispute à table sur l'actualité. Eh bien, proposez une règle claire. Pas d'actu pendant les repas. Si la discussion démarre, utilisez la phrase tampon et changez d'activité. Dessert, vaisselle partagée. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcast et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A demain pour un nouvel épisode.