Speaker #0Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode où j'aimerais réfléchir à la question de savoir comment refuser quelque chose à un enfant de manière appropriée et sans crise de colère. En abordant cette question, il est important de souligner que des émotions telles que la colère, la tristesse et la protestation chez l'enfant à la suite d'un refus sont tout à fait naturelles et normales. Les premiers mois après la naissance, la mère se consacre entièrement à l'enfant et s'adapte à ses besoins. Elle peut sacrifier son sommeil, son confort, réagir instantanément à ses pleurs, ne pas le quitter des bras et le nourrir à la demande, plaçant ainsi l'enfant au centre du monde. Cette expérience d'acceptation totale permet à l'enfant de vivre l'illusion de toute puissance qui devient la base d'une estime de soi saine. C'est dans ce contact que l'individualité de l'enfant commence à se forger. À la base d'une relation saine avec soi-même se trouve toujours le premier lien précoce entre le nourrisson et l'enfant. et la mère lorsque tous deux ne forment qu'un. Avec le temps, il devient nécessaire pour l'enfant que sa mère échoue parfois dans ses tentatives de s'adapter à lui. Si au début, la mère s'ajuste complètement aux besoins du bébé, elle commence peu à peu à relâcher son attention, permettant à l'enfant de ressentir une légère frustration essentielle à son développement. Par exemple, la mère peut s'autoriser à ne pas courir hors de la douche dès que l'enfant pleure ou à ne pas le nourrir immédiatement mais à faire une petite... pause et à détourner l'attention de l'enfant vers autre chose. C'est à ce moment que l'enfant éprouve de la frustration, une sensation d'impossibilité de satisfaire immédiatement ses besoins ou ses désirs. Cette expérience de frustration est très très importante car elle lui enseigne qu'il ne peut pas toujours obtenir ce qu'il veut. L'enfant acquiert ainsi une expérience précieuse. Il est possible de ressentir des émotions négatives sans pour autant s'effondrer. C'est précisément ce point. C'est un imparfait, ces refus de certains désirs qui apportent à l'enfant la déception nécessaire pour l'aider à s'adapter au monde réel et à devenir un adulte indépendant et sain. Ainsi, pour que les parents puissent éviter les crises de colère constantes à la suite de refus, il est nécessaire de laisser l'enfant traverser ses émotions décevantes, afin qu'il puisse mieux accepter les refus venant des adultes qui comptent pour lui. Afin de préparer l'enfant aux interdictions et d'aider les parents à devenir des figures d'autorité. stable et de soutien, j'aimerais mettre en avant quelques points. Tout d'abord, il doit y avoir des règles claires au sein de la famille pour maintenir l'ordre. Et ces règles doivent être en lien avec la sécurité et les normes comportementales familiales. Un environnement structuré procure à l'enfant un sentiment de sécurité et de contrôle. La systématisation et l'ordre le calment. Il ne doit pas y avoir trop de règles, mais elles doivent être essentielles à la sécurité et aux normes sociales familiales. Grâce à ces règles établies, l'enfant ne percevra pas vos refus comme des caprices momentanées, mais comme des normes stables et immuables. Dans certains cas, il est préférable d'éviter les confrontations directes en supprimant de l'environnement domestique les objets susceptibles de provoquer des conflits. Cela inclut les objets cassants, les prises électriques accessibles, les sucreries, etc. Un autre point est la constance des adultes dans leurs paroles et leurs actions. Si vous avez dit non à votre enfant, ce refus doit rester valable en permanence. L'enfant doit sentir qu'il peut compter sur vous et que lorsque vous dites quelque chose, cela sera respecté. Il est également important que les interdictions spécifiques soient soutenues par tous les membres de la famille. Si vous doutez d'un interdit, demandez-vous si vous êtes prêt à le maintenir tout le temps. Il est essentiel de reconnaître les émotions de l'enfant lors d'un refus. Exprimez que vous comprenez ses sentiments. expliquez votre refus en tenant compte de ses émotions. Par exemple, les jeunes enfants de moins de 4-5 ans n'ont pas besoin d'explications longues et complexes. Il est préférable de dire brièvement et d'agir en détournant son intention ou en lui proposant un jeu s'il est émotionnellement prêt à ce moment-là. S'il est bouleversé, il vaut mieux lui laisser du temps pour vivre cette frustration, rester près de lui et le soutenir. Les enfants plus âgés comprendront mieux des explications abstraites. Il est important de faire ce qu'il faut. de les impliquer dans la conversation et d'écouter leur point de vue. Lors du refus, il est essentiel que l'adulte parle de manière calme mais ferme. L'enfant peut facilement percevoir un sentiment de doute, de culpabilité ou d'anxiété dans les paroles de l'adulte et tenter de persister avec des pleurs, des cris ou de l'agressivité. En même temps, il est important pour la mère de se sentir en pleine forme pour pouvoir gérer les émotions de l'enfant sans basculer dans l'extrême opposé. Être trop sévère ou émotionnel peut avoir un impact négatif. Le calme et l'énergie positive de la mère sont la clé pour contenir et gérer toutes les émotions de l'enfant. Pour y parvenir, il est important que la mère trouve du soutien et de l'aide auprès de ses proches afin de se sentir elle-même soutenue, aimée et prise en charge. Essayez d'utiliser moins de formulations négatives comme non, c'est interdit et cherchez des alternatives positives. L'usage régulier de formules négatives peut provoquer des protestations, de la colère et des conflits. Et à long terme, ces mots risquent de perdre leur poids pour l'enfant. Par exemple, au lieu de dire ne cours pas ici dites ici on marche Au lieu de dire ne joue pas avec la nourriture dites nous sommes en train de déjeuner Ces ajustements permettront de refuser sans pour autant entrer dans un conflit direct et de guider l'enfant de manière plus constructive. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast sur la plateforme que vous écoutez. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et mes réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien membres. www.organisationmontessori.com slash newsletter. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ce podcast. Je vous souhaite une excellente journée ou soirée, où que vous soyez, et à très vite.